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dvd Le diable s’habille en Prada – mars 2007 Jeune journaliste, Andrea décroche miraculeusement le poste d’assistante de Miranda Priestly, rédactrice en chef du plus prestigieux magazine de mode américain. Sa vie va virer au cauchemar... David Frankel porte à l’écran le best-seller de Lauren Weisberger et réalise une satire glamour et acide de l’univers de la mode. cd Vis à vie – Première – mars 2007 « Vis à vie » c’est tout d’abord la sensibilité d’une voix féminine accompagnée de trois guitaristes. Mais Vis à vie c’est surtout un univers sonore et atypique fait de tendresse, d’humour, de poésie et de finesse. Un groupe extraordinaire qui chante les mélodies du bonheur… A se procurer (www.visavie.com) jeu vidéo LA PS3 2 3 4 5 petit urbain urbain le petit du Bassin Bassin du « Hanoï » l’association magique du groupe Indochine avec un orchestre symphonique d’Hanoï – février 2007 F ilm zeér eu r o o « Peter Pan » le célèbre dessin animé de Walt Dysney en édition collector – février 2007 « Fast and Furious Tokyo Drift » pour les fans de moteurs vrombissants – mars 2007 « Monster house » un voyage ludique au pays de l’horreur produit par Steven Spielberg – mars 2007 2 3 4 5 {numéro { numéro0}6juillet } mars2006 2007 « La caravane des enfoirés 2007 » Les Enfoirés se mobilisent afin d’aider les plus démunis – mars 2007 zIQUE AIR, « Pocket symphony » Un disque qui nous donne de l’air – mars 2007 Moby, oby « Moby best of remixed » Les plus grands oby, tubes de Moby remixés – mars 2007 Troublemakers « My playlist » Les génies de la musique électronique sont de retours – mars 2007 ONE SHOT Bernard Laporte, entreENOÎT rugby et football ARTHEROTTE B Quand le jeu devient réalité – Sony – (sortie fin mars 2007) Attention les yeux… SONY dévoile la PS3. Une machine futuriste dotée des dernières technologies. Capable d’accéder à Internet, de jouer à plusieurs en ligne, de communiquer avec sa PSP, de stocker ses photos, de lire des films, d’écouter la musique… la liste est longue, très longue… mais justifiera t-elle son prix de 600 euros ? A vous de jouer. B , le Robinson moderne du Cap Ferret CHRONIKS On aime... On n’aime pas On aime :) On n’aime pas :( Un coucher de soleil sur la pointe du Cap-Ferret Le village de pêcheurs du Canon Les jours qui rallongent Le club de Hand Ball féminin de Mios-Biganos Le nom du nouveau bus des communes du Sud Bassin… Baia Profiter du beau temps pour se promener à vélo La braderie d’Arcachon Les peuples du Bassin Se dire que la plage, les barbecues et les tongs… c’est pour bientôt La circulation difficile dans le centre ville d’Arcachon Les accidents fréquents sur l’axe Bordeaux - Bayonne Quand les Girondins de Bordeaux perdent Quand il fait beau et qu’un instant plus tard, il pleut Le nombre important de magasins fermés, qui n’attendent que l’été pour ouvrir Les vents violents de bords de plage Les plages désertes pleines de détritus Le bruit des avions de chasse Le petit monde médiatico - politique… bien trop éloigné de nous Il n'y a pas que les huitres à Arcachon, y aussi le Beach-Volley ! C o i n+ TI + +Les Enfants Terribles, portraitdu bassin en noir et blanc la mémoire Votre boulanger est un artiste comme les autres t rédac NOUVEAU Les parcs à huîtres + DKO CHRONIKS, L n t ART, téri des'iTI c eu TI ttchINTERVIEW an aban r qué es es le petit urbain du Bassin 1 Crédit photo : Les Enfants Terribles le petit urbain du Bassin �������������������������� ������������������� �������������������� �������������������� ������������������������������������������������������������������������������������������������������ �������������������������������������������������������������������������������������������������� ����������������������������������������������������������� Pour une communication Innovante, passez votre annonce dans... le petit urbain du Bassin DÉCOUVRIR RENCONTRER zér LE magazine mensuel d'information euroo du bassin d'Arcachon DÉVOILER [email protected] 06 12 25 21 26 ���������������� ���������������������������������������� SOM MAIRE { numéro 6 } mars 2007 EDITO Rencontrer, dévoiler et partager, telles sont les valeurs de « Ti’bass » magazine. Mais nous pourrions ajouter : Évoluer… En effet, à partir du mois d’avril « Ti’Bass » passe de 16 à 32 pages et devient « Ti’bass, les peuples du Bassin ». Mais ce n’est pas tout, puisqu’une nouvelle revue voit le jour ; « MAG BAS », le magazine du Football Club du Bassin d’Arcachon Sud (FC Bas)… Pour ce 6e volet, nous sommes allés à la découverte de personnages extraordinaires, tels que Roger Mayonnade, Mayonnade le président du club de Handball féminin de Mios et Benoît Bar therotte l’illustre sauveur de la pointe du cap ferret. Vous découvrirez aussi la « Ti’t rédac », une toute nouvelle rubrique réalisée par un groupe d’élève du Lycée St - Elme. Frédéric Cabas P. 6-7 P. 8-9 4-5 TI’COIN 6-7 CHRONIKS 8-9 ONE SHOT Benoît BARTHEROTTE, Les Enfants Terribles UNION SPORTIVE MIOS-BIGANOS, handball au plus haut niveau le Robinson moderne du Cap Ferret 10-11 TI’t rédac 12-13 TI’t ART Les parcs à huitre Serge CORBICE, la mer pour inspiration 14 TI’t INTERVIEW 15 TI’ SCOPE 16 TI’5 + Spécial PS3 ON AIME... ON N’AIME PAS Le Comptoir arcachonnais, un retour aux saveurs d’antan Molière WHO’s WHO : « Ti’Bass » Magazine - 23 lotissement de la chêneraie 33 470 Le Teich / Bassin d’Arcachon. Tél. / fax : 05 56 66 19 03 - Mail : [email protected] - Publication gratuite : 12 000 ex. Gérant / Directeur de la publication : Frédéric Cabas - Imprimerie : Jomisa (Irun - Esp.) Rédacteur en Chef : Nicolas César - Maquette / Graphismes: David Cadusseau (www.kaduma.net) Photos magazine: Anne Lanta (www.kreaphoto.com) - Illustrations : Pierre-Marie Höeg (www.kadikoi.com) - Remerciements : Blandine.D, Marco.F, Jean et Fabrice.D, Nuch & Family, la famille Mayonnade, S.Scotto pour son aide, Mon Doro, J.CC, l’équipe de « Ti’Bass » ainsi que ceux qui se reconnaîtront et que nous ne pouvons citer… Les textes et photographies du magazine sont placées sous le copyright de « Ti’Bass ». Toute reproduction, même partielle, est formellement interdite. « Ti’Bass » RC 490904497 RCS Bordeaux dépôt légal à parution - N°ISSN : 1953-5916 - Ne pas jeter sur la voie publique le petit urbain du Bassin 3 la mémoire du bassin d’Arcachon en noir et blanc TI C o i n vec Serge son mari, Patricia Causchitzky possède depuis plus de 40 ans une magnifique collection A privée de photographies du bassin d’Arcachon dont A voir également, notre couverture composée de photos du magasin. le petit urbain la plus ancienne, datée, est de 1890. Elle détient des milliers de plaques de verres sur tous les sujets, du début du XXe siècle à nos jours : les premières voitures, l’arrivée du chemin de fer à Arcachon, la seconde guerre mondiale, tout est soigneusement rangé dans des classeurs par thèmes. Une passion, un regard que ses parents lui ont transmis. « Je suis née dans la photo. Je suis tombée dans la marmite comme Obélix » déclare d’un air amusé, Patricia Causchitzky. Sa mère était photographe, son père journaliste, puis photographe de plateau de cinéma. Grâce à lui, elle possède des photos inédites d’Édith Piaf. Comme un enfant, elle s’émerveille devant ses photos anciennes. « J’admire ces images qui vivent devant moi. Je les aime toutes. Il n’y en a aucune que je préfère. » Mais ce qui la fascine le plus, c’est que « quand je regarde les photos de mon père ou des amateurs, je retrouve les mêmes images que Doisneau, Cartier Bresson… Tous ont photographié les amoureux sur le quai de la gare, les enfants dans la rue… Mais ce qui change, c’est le regard. » C’est pourquoi elle ne se lasse pas de feuilleter ses classeurs, de voir défiler toutes ses époques. Des photos qu’elle a toutes en tête, sans exception ! C’est donc tout naturellement qu’elle a repris en 1971 le magasin de photographie de ses parents à Arcachon, « Les enfants terribles ». Connu à l’origine pour être des portraitistes d’enfants, le magasin est vite devenu « la mémoire du bassin. » La collection a commencé avec des photos de vieilles automobiles. Aujourd’hui, elle possède plus de 25 000 négatifs sous verre, qui remontent pour certaines jusqu’au début du XXe siècle. Avec son mari, Serge, elle partage cette passion des photos anciennes. Lui développe dans son laboratoire avec une précision extraordinaire les plaques de verres. Il peut aller jusqu’à tirer 50 photos pour en avoir une de « bonne » selon ses critères ! « Ce sont des photos d’amateur, mais de très bonne qualité. On est souvent agréablement surpris » relève Serge. Des négatifs qu’ils achètent sur des marchés aux puces, des brocantes ou que des amis leur ramènent. « Partout où je passe, j’en achète. Mon mari me dit souvent qu’on n’a plus de place dans la maison dans le magasin, qu’il faudrait arrêter, mais je ne peux pas… » souligne Patricia Causchitzky. Ils ont même de vieilles affiches d’époque, des cartes postales anciennes. Et le tout à un prix très abordable ! « Ce qui m’intéresse, c’est de leur donner une seconde vie à ces images » Résultat, ce ne sont pas seulement pas des photos anciennes du bassin qu’elle possède, mais du monde entier. On trouve tout aussi bien un cliché d’un train au Cap Ferret tiré par un cheval au début du siècle, qu’une photo d’un livreur de lait à San Francisco en 1910. Mais « ce n’est en aucun cas la nostalgie du passé. Ce que j’aime dans mes photos, c’est la vie. Ce qui m’intéresse, c’est de leur donner une seconde vie à ces images, en essayant de retrouver l’endroit où elles ont été prises, car les gens ont rarement indiqué le lieu du cliché » précise t-elle. En tout cas, leurs photographies attirent de nombreux clients. Les photos anciennes du bassin d’Arcachon sont très recherchées mais pas seulement. « Certains m’ont même demandé des photos du naufrage du Titanic ! » déclare amusé Patricia Causchitzky. « Sans mes photos, je ne pourrais pas vivre. Il me manquerait quelque chose » confie t-elle. Quand vous emportez une photo de son magasin, c’est un peu comme si vous prenez une part d’elle… Nicolas César. Photos: Les Enfants Terribles le petit urbain du Bassin 4 5 Biganos Union sportive de MiosCHRONIKS le handball au plus haut niveau n. Cette commune du ns le handball fémini da ion e au pt ce ex e un t IOS es e une équipe qui jou 000 habitants possèd 6 de est b on clu ch le ca t, Ar d’ tan in ur bass is 10 ans ! Po pu de ce Et . D1 la l, na faute de partenaires… plus haut niveau natio dget du championnat, bu tit pe s plu rtout de la le e né chaque an permanent, mais su » cle ra mi « du t en im euses. Sa survie relève quas l’engagement des jou de et s ue riq to his ts an core durer ? passion de ses dirige rêve va t-il pouvoir en ce s mp te de ien mb Mais co M club. Aussitôt une équipe séniors est constituée. Les succès sont immédiats. Chaque année, elles changent de divisions et s’imposent en championnat d’une main de maître. A tel point, qu’en 3 ans, elles sont déjà en Nationale 2 ! Rapidement, il va falloir faire un choix et l’équipe senior masculine disparaît, faute de moyens pour subvenir aux besoins des deux équipes. En 1994, les filles seront championnes de France de Nationale 1 et en 1997 1997, c’est l’accession à l’élite. l’ Et là, c’est une autre dimension… le début des ennuis pour Roger Mayonnade Mayonnade,, qui fait des pieds et des mains tous les ans pour équilibrer le budget. Car il faut payer les joueuses, les déplacements dans la France entière… et « les charges sont les mêmes comme dans n’impor te quelle entreprise », souligne t-il. Avec 350 000 euros de budget, l’Union sportive de Mios-Biganos est de loin le club le plus pauvre du championnat. Rien à voir avec Metz par exemple qui peut compter sur un million d’euros de budget. Alors à défaut d’être riche, le président mise sur ce qui est essentiel pour lui : l’ambiance. « Il y a une véritable amitié dans ce club. Chacun se respecte et se parle bien ici. Il n’y a jamais de grincements de dents. » Une affection que l’on décèle facilement quand il parle de « ses joueuses ». L’équipe déplace les foules. Les matchs se jouent souvent à guichets fermés et le public (environ 500 personnes) pousse fort derrière ses handballeuses à chaque match. 3e du championnat de D1 mais sans sponsors !...extraordinaire malgré les difficultés ! 6 onnade Gerard May intégrée au groupe, c’est une vrai satisfaction. On a l’impression qu’elle est là depuis plusieurs années. » souligne t-il. Cette 3e place est donc une récompense pour tout le travail fourni par le staff. Espérons leur un avenir radieux et ce même si une nouvelle difficulté est à surmonter. En effet Roger Mayonnade a reçu un courrier de la fédération lui indiquant que désormais le budget minimum en élite est fixé à 750 000 euros, pour saison 2008/2009… Si l’Union sportive de Mios-Biganos ne trouve pas ses fonds, ils seront rétrogradés, alors qu’ils vont probablement finir aux premières places de ce championnat… A 80 ans, il n’a pas fini de se battre. Espérons que cette fois, il sera aidé dans son combat… Nicolas César Vous souhaitez recevoir « Ti'Bass » magazine chez vous. Une seule solution : Abonnez vous ! Résultat ésultat,, l’US Mios Biganos est 3e cette saison ! L’équipe est jeune et pleine d’avenir. Certaines comme Myriam Korfanty sont des piliers de l’équipe de France. Mais le club n’a toujours pas de sponsors regrette Roger Mayonnade et aucune salle attitrée, un comble pour une équipe de ce niveau ! Les matchs à domicile se jouent à Facture - Biganos. Pour l’entraînement, il faut parfois aller jusqu’à Lanton pour avoir une salle. La mairie de Mios leur verse 10 000 euros (à Mérignac, la subvention de la ville au club est de 24 euros pour 12 mois de plaisir le petit urbain du Bassin nnade Roger Mayo handball se dévouent tous les ans à cette occasion pour la survie du club.. Près de 6 500 repas y sont club servis. Le plus dur comme le souligne Gérard Mayonnade, le fils du président et entraîneur de l’équipe première, c’est de conserver les talents. Sur les 14 filles de l’équipe, quatre seulement sont de Mios. Souvent pour attirer les joueuses, il faut aussi proposer un travail, un logement. Mais il n’est pas facile de faire face aux mastodontes de la D1, qui eux, ont d’autres arguments… reconnaît Gérard Mayonnade. Plus jeune entraîneur de France, à 23 ans, il réalise pour l’instant une belle saison. Comment expliquer un tel succès ? « Nous avons un gros collectif. Chaque fille est au service de l’autre dans l’équipe. L’amour du maillot est fondamental ici. Quand je vois comment la seule recrue que nous ayons eu à l’intersaison s’est www.aggelos.fr – Photos : © Jason Stitt, FOTOLIA - Alain Benoit, Deepix À l ’image de son parcours, l’histoire du club est atypique. Le club a été créé en 1970 par un ancien footballeur professionnel, Roger Mayonnade, qui en est toujours le président. « Mes enfants adoraient le handball. Ils y jouaient dans la cour d’école. Un jour, j’ai été convoqué à la mairie et le maire m’a dit que mes fils voulaient monter un club. J’ai tout de suite accepté. » C’est le début d’une aventure humaine. Les débuts sont difficiles. « Nous nous sommes cotisés pour acheter les maillots. » Le club commence avec une équipe de seniors en district et 25 licenciés. Dès la deuxième année, une douzaine de filles arrivent au 150 000 euros), le Conseil général et régional leur octroient une aide, mais on est bien loin des 350 000 euros de budget nécessaires au bon fonctionnement du club. Pourtant, il a contacté la plupart des mairies du bassin, mais personne n’a répondu présent et les clubs voisins ont refusé le principe d’une entente. Chaque saison est un numéro d’équilibriste sur le plan financier. Leur principal soutien reste la population locale, puisque tous les ans, l’avant dernier week-end de juillet, est organisé un grand festival de danse, d’art du monde et de musique à Mios, Palmarès qui a lui aussi acquis 1998 : demi finaliste une notoriété natiode la Coupe de France nale (fin juillet) Il est et quart de finaliste devenu un des trois en Coupe d’Europe premiers festivals français du genre 2006 : Finaliste de la coupe de France où 150 bénévoles passionnés de www.baia-cobas.fr Nom ............................................................... Prénom ........................................................ Adresse ........................................................ ......................................................................... Tél .................................................................. Fax ................................................................. Adresse mail ................................................ Renvoyez ce coupon, accompagné de votre règlement, à l’adresse suivante : « Ti’Bass » magazine, le petit urbain 23 lotissement de la chêneraie - 33470 Le Teich. du Bassin Merci à vous! 7 BENOÎT BARTHEROTTE , l e R o b i n son m oder ne d uC ap Fer ret À lui seul, il a endigué l’érosion sur la pointe du Cap Ferret. Depuis 1985, il a investi près de 4,5 millions d’euros pour ériger face à la mer sa muraille de roches et de blocs de béton. Sans aucune aide de l’Etat, sans le moindre denier public. Une bonne partie de sa fortune personnelle a été engloutie dans la mer. Mais la fin, préserver un des plus beaux patrimoines du Cap Ferret, « les 44 hectares » justifie les moyens pour ce passionné par la nature. Son combat l’a rendu célèbre sur la presqu’île, mais c’est aussi et surtout le personnage qui marque les esprits. Son franc-parler ne laisse personne indifférent. Et ses idées font souvent fureur. Ancien PDG de maisons de haute couture, il a ainsi lancé avec ses enfants la mode des maisons en Pins des Landes au Cap Ferret. B ARBE ÉPAISSE, chemise ouverte, pantalon kaki, du haut de sa jeep des années 40, Benoît Bartherotte a un style inimitable. Homme de culture et de convictions, il ne s’embarrasse guère des apparences. Amoureux de la nature, il est bien loin de tout ça. Chaque jour, il est comblé. Sa maison, en bois, est à quelques mètres de l’eau. Né à Bordeaux Caudéran, issu d’une famille de marins, Benoît Bartherotte est très attaché à cette terre, car depuis son enfance, il passait tous ses étés à la pointe du Cap Ferret, dans une cabane que ses parents louaient, juste à côté de son actuelle maison... La vue sur le bassin d’Arcachon y est splendide. Pourtant quand ce corsaire a racheté avec sa femme cette propriété de 6 hectares en 1985 à la famille Balguerie, des armateurs, leur maison venait de s’écrouler avec l’érosion. Une rangée de pins tombait tous les jours se souvient Benoît Bartherotte. Aussitôt, il a relevé le défi et commencé à remblayer avec du béton et des rochers. Sur la pointe, on l’a pris pour un fou. « Tout le monde me disait que ce serait impossible. Pour certains, l’érosion sur la pointe obéit à des cycles. D’autres ont déclaré qu’avec des piquets, on détournerait le courant. Tout ça, c’est n’importe quoi » s’indigne Benoît Bartherotte. Pour lui, ceci s’explique scientifiquement. Il ne faut jamais oublier que le cap Ferret n’est qu’un banc de sable. En réalité, le problème remonte à la fin du XIXe siècle, au moment où le chemin de fer reliant Bordeaux à Arcachon a été construit. On a alors été contraint d’empêcher le front de mer de la ville d’Arcachon de reculer en la défendant avec des pierres alors que celui du Pyla continuait de reculer. Cela a eu pour conséquence de dévier le courant dominant du Bassin, le Teychan. Depuis, il vient heurter de plein fouet la pointe du Cap Ferret ! Et tous les jours ce sont 2 000 m3 de sable qui sont déplacés à la pointe du Cap Ferret. Pour faire face, Benoît Bartherotte dépense des fortunes en rochers et en béton depuis 1985. Pour construire un mètre de digue, il faut l’équivalent de 150 camions de béton… Résultat, il a réussi à regagner du terrain, alors qu’entre 1945 et 1985 la famille Balguerie avait perdu près d’un kilomètre sur leur territoire… DES ÉTUDES CACHÉES PAR LA MAIRIE… Cependant, « la mairie ne l’a jamais aidé dans son combat ». Et pourtant sans lui les lotissements situés en arrière et en contrebas de sa propriété seraient aujourd’hui sous les eaux… Une digue, dont l’utilité a été confirmée officiellement par les différentes études publiques commandées par l’Etat sur l’évolution du bassin d’Arcachon. « Regardez, c’est écrit noir sur blanc que ma digue est efficace » tempête Benoît Bartherotte, qui nous montre une étude de la SOGREAH (société d’ingénierie d’aménagement et de l’environnement) de 1997. Des études cachées selon lui par la mairie du Cap Ferret… Car ce combat contre l’érosion, Benoît Bartherotte l’a mené en révélant aussi quelques vérités… « Le problème, c’est que la grande majorité des gens, ignore tout des causes de l’érosion et des moyens d’y faire face. » ajoute t-il. Ayant lui-même effectué ses propres recherches pour comprendre les raisons de cette érosion, son travail a donc été fructueux. A tel point qu’il a découvert en lisant des livres d’histoire, que sous ses pieds, il y avait de l’eau douce ! De l’eau issue de l’époque glaciaire et qui alimente aujourd’hui son robinet… UNE FORTUNE QU’IL DOIT À LA HAUTE COUTURE Ingénieux, Benoît Bartherotte a su faire fortune avec des idées « simples » et un discours « brut de décoffrage ». À 20 ans, il décide de « tout plaquer ». Il part à Paris avec un ami et se retrouve à poser des moquettes. Un jour, en 1969, un de ses clients n’est autre que le couturier Louis Féraud. Il assiste à la préparation du défilé et en voyant les mannequins, il lance non sans un certain culot à celui dont la renommée est mondiale : « vous n’y connaissez rien à la mode ». Louis Féraud lui demande alors des explications. Et le discours de Benoît Bartherotte le séduit. Aussitôt, il lui propose de travailler pour lui et le nomme directeur de sa maison de couture. Par la suite, il sera associé à Jean-Baptiste Doumeng pour diriger la société de couture Jacques Esterel. En 1989, il sera président de la société Lexmar, spécialisée dans l’armement de bateaux. Aujourd’hui, c’est une nouvelle mode qu’il a lancé sur la pointe avec deux de ses sept enfants, celle des cabanes en Pins des Landes. Sa maison a fait le tour du monde. Même des journalistes russes se sont déplacés pour venir en parler. Des pages entières ont été consacrées dans tous les magazines internationaux. Tout est en bois et fait main, même les serrures ! Et encore, une fois, « on nous disait que le pin des Landes n’était pas solide, vieillissait mal… » souligne Benoît Bartherotte. Pourtant, ce bois, qu’il coupe lui-même ne demande aucun entretien et dix ans après la construction, aucune trace d’usure n’est visible. Il a fait construire plusieurs maisons de ce type dans son parc de 6 hectares, et tous les étés elles accueillent des personnalités comme Isabelle Adjani, Julie Depardieu, Depardieu qui viennent se ressourcer dans ce lieu idyllique. Le succès est impressionnant. À tel point que deux de ses enfants ont créé une société au Cap Ferret et que leur carnet de commandes est plein déjà pour plusieurs années. Ce qui était en 1985, lors de l’affaissement de la maison des Balguerie, une « décharge publique », où tout le monde venait jeter n’importe quoi, est donc devenu un coin du paradis paradis. Mais l’érosion est toujours là. Il faut lutter chaque jour, ce qui coûte très cher, mais jusqu’à quand pourra t-il se battre ? Nicolas César le petit urbain du Bassin le petit urbain du Bassin 8 9 t rédac P arce que les jeunes ont aussi leurs points de vue, « Ti’Bass » donne la parole à des élèves du lycée St - Elme d’Arcachon.. Cette « Ti’t rédac » interviendra chaque mois et donnera pour votre plus grand bonheur ses opinions par des interviews, reportages et portraits. Du soleil, une mer bleue, un paysage somptueux. Toutes les conditions sont réunies sur notre Bassin pour obtenir un paysage digne d’un paradis. Mais, sur cette mer calme parsemée de bancs de sable, notre regard se heurte sur ses bâtons surgissant de l’eau et indiquant un trésor, le cœur de l’histoire du bassin. Les parcs à huîtres. On sait cependant que depuis trois ans l’ostréiculture de la région connaît une crise : trois interdictions de vente en 18 mois, dû à des tests positifs sur des souris révélant que les huîtres seraient toxiques et donc dangereuses pour l’homme. Mais quelle est réellement la crédibilité de ce test sachant qu’il a été abandonné au Canada, que l’Espagne ne regarde l’effet sur les souris que durant cinq heures et qu’il correspond à un gobage d’environ 80 huîtres ? Qui ne serait pas malade après avoir mangé 80 huîtres sachant qu’une personne consomme 6 à 12 huîtres en moyenne lors d’un repas. Il est vrai que l’on peut se poser des questions sur ces tests. Mais, il existe d’autres paramètres inquiétants et troublants autour de ce phénomène. On comprend bien évidemment l’envie du gouvernement d’être un modèle pour l’Europe. Mais, il ne faudrait pas que cela nuise à l’économie de tout un secteur. En effet, à cause de ces tests, l’l’ostréiculture arcachonnaise est « en chute libre depuis deux ans » confirme Pascal, un indépendant du milieu. milieu L’homme d’une cinquantaine d’année est dans ses bassins depuis quatorze ans,, « une histoire de famille. » Durant ces années, il a connu des galères naturelles comme les marées noires, les tempêtes… mais depuis peu, il ne se sent « représenter plus le petit urbain du Bassin rien sur le bassin d’Arcachon », et « cette passion devient petit à petit un dégoût dégoût.. » Pourtant, lui, n’a pas de gros problème, hormis au niveau des normes. Il est indépendant, se déplace dans la région, les villages et vend des huîtres le dimanche matin sur la place du marché. Le problème et il en est conscient, est beaucoup plus important pour les entreprises qui voient leur chiffre d’affaire dégringoler d’année en année. 2006 s’est terminée en emportant avec elle l’espérance d’un renouveau et d’une année meilleure. l’hiver, les courants ont tendances à renvoyer ces boues vers le nord et l’été vers le sud. « Pourquoi ne pas imaginer les plages interdites à la baignade ? » se questionnent Pascal et beaucoup d’autres. Mais que deviendraient ces stations balnéaires sans leur produit de vente ? De plus, cette pollution peut avoir un effet sur nos huîtres…. « De toutes manières la vérité on la saura que dans dix ou quinze ans » nous confit Pascal et « jusque là, les problèmes ne vont faire que s’aggraver. » Car, il ne faut pas oublier que « l’on subit la nature » révèle notre parqueur. Les marées, les coefficients jouent un rôle plus qu’important dans le nettoyage de l’eau. Or, on peut s’apercevoir que durant la saison touristique, à partir de juin, les « coefs » restent faibles, ne remontant que fin août. Il est vrai que le tourisme n’arrange pas, mais n’oublions pas la Leyre qui en plus de nous livrer de superbes ballades en canoë, nous apporte des Landes tous les traitements des cultures et des forêts. produits. En effet, depuis quelques années, une nouvelle race d’huître est apparue. Elle se nomme Triploïde et est conçue en laboratoire… La triploïde ou « l’huître des quatre saisons », développe plusieurs avantages : elle n’est jamais grasse, devient « bonne » au bout de 18 mois au lieu de trois ans pour les huîtres « naturelles » et poussent sans arrêt où les autres ne le peuvent pas. Quel est donc l’avenir de nos huîtres si l’on ne fait rien ? Des OGM poussant dans une mer gorgée de pollution ? Bienheureusement nous n’en sommes pas encore là. Alors respectons ces métiers de l’ostréiculture ainsi que ce magnifique endroit qu’est le bassin d’Arcachon Anne Marquais. Elève de terminale au Lycée St-Elme Quelles sont alors les mesures pour ces amoureux du Bassin qui vivent « au jour le jour » ? Trouver les moyens d’arrêter de faire du bassin « une mer poubelle », précise Pascal, est un challenge d’actualité et préoccupant. Cependant, les problèmes permettent l’évolution de nos Mais quels sont réellement les facteurs de ces crises ? Car les souris ne meurent pas seulement à cause de la dinophysis étant donné que cette micro algue est présente dans l’organisme depuis toujours. Nous posons-nous les bonnes questions ? La vraie réponse ne serait-elle pas dans la pollution ? Fois deux, c’est la multiplication qu’a connu le bassin d’Arcachon en terme de population en moins de dix ans. Cela engendre donc un surplus d’eau usagée à traiter… le « Wharf » (situé sur la plage de la salie sud) en a t-il les capacités ? La question est d’actualité, d’actualité ne pollue t-il pas plus qu’il ne rend service ? Car en plus de rejeter les effluents épurés, il est peut être l’un des facteurs de fermeture de la passe sud entraînant d’autres complications. En effet, Il est difficile de croire qu’il ne pollue pas, d’autant plus que le surf y est interdit depuis 1997, et que le ramassage des coquillages aux alentours y est exclu… et on nous dit qu’il ne détruit pas notre environnement ? Par ailleurs, le « Wharf » a plus de 30 ans et il est dans le même état depuis sa construction et ce malgré l’augmentation augmentation de la population.. Mais ce n’est pas le seul problème qu’engendre le Wharf. En effet, si on regarde de plus près, on s’aperçoit que le petit urbain du Bassin 10 11 Serge Corbice, la mer pour inspiration t’Art C ela fait désormais 50 ans qu’il peint, mais il n’y a qu’un seul et unique sujet qui suscite toujours autant de passion chez lui : la mer. Chaque jour, cet amoureux du bassin d’Arcachon l’observe, la dessine et la dépeint dans tous ses états. Et aujourd’hui, la peinture lui a fait le plus de beaux des cadeaux. Elle lui a permis de s’offrir une splendide maison au Cap Ferret, avec une des belles plus vues sur le bassin. J ’ai commencé à peindre dès mes 15 ans. Quand mes parents, m’ont emmené à Paris, j’ai tout de suite été fasciné par les peintres de la place du théâtre ». Aussitôt, il reçoit ses premiers tubes de peinture. Et déjà, les paysages l’émerveillent. Il prend ses premières leçons chez Maître Roganeau, prix de Rome et directeur des beaux-arts de Bordeaux, qui lui apprend à dessiner, à travailler les paysages impressionnistes, la douceur des tons, les couchers de soleil… En hommage à son père spirituel, il a conservé la même palette de peinture que Atelier le petit urbain du Bassin } lui. Un enseignement qui lui servira aussi sur le plan professionnel, car il a été traceur-dessinateur aux chantiers navals de la Gironde, au bureau d’études de la Sogerma, et au Centre d’essais des Landes (CEA). Dès 1981, Serge Corbice commence à bien vivre de ses peintures (il en a vendu près de 3 000) et réalise même des montres avec des cadrans qui n’ont d’autre motif, que ses toiles ! Les assurances AGF lui en achèteront jusqu’à 200 montres par an (150 euros par pièces) de 1993 à 1998. Sa plus grande satisfaction reste d’avoir pu faire construire en 2002 sa maison de deux étages avec vue sur la mer au Canon au Cap Ferret. « C’était un objectif d’habiter ici. Maintenant, je vois différemment le lever et le coucher de soleil. Tous les jours, c’est un feu d’artifice ». Il ne se lasse pas d’admirer à marée basse, le flot découvre le sable ocre et les vasières aux herbes vert tendre ou encore le soir quand tout baigne dans une lumière rose et abricot… La lumière est très importante dans ses peintures. « Je reviens une dizaine de fois sur chaque tableau pour apporter la meilleure luminosité ». Désormais, il entend transmettre son savoir. Il donne des cours depuis 3 ans à son atelier. La clé du succès ? « J’ai été sincère toute ma vie. La peinture, ça vient du coeur ». Signe de son talent, il vient d’être invité à participer au 13e salon international de la peinture et de la sculpture du 17 au 23 mars à Saint Loubès. Nicolas César à son domicile : 9 bis place Max Dubroc, au Canon, Lège Cap Ferret. le petit urbain du Bassin 12 13 t Interview « Le comptoir arcachonnais », un retour aux saveurs d’antan SCOPE les dernières sorties Danse avec lui / V.Guignabodet Aujourd’hui la « malbouffe », la restauration rapide à l’américaine n’a plus autant le vent en poupe. Les problèmes de surcharge pondérale sont de plus en plus fréquents dans notre pays. Un français sur trois est trop gros… et près de dix pour cent de la population est obèse. Les opérations comme la « semaine du goût » se multiplient donc pour éduquer ou rééduquer notre palais. Un discours qui commence à faire ses preuves : le bio attire une part non négligeable de la population et certains reviennent aussi à des saveurs « traditionnelles. » C’est le pari qu’a fait Jean Baudry, Baudry, à 48 ans, avec « le Comptoir arcachonnais », », une épicerie fine, comme on n’en fait plus, avec décor et boîtes d’époque, mais surtout des produits rares du terroir. Trois ans après une rupture qui l’a bouleversé, Alexandra réapprend à vivre et à aimer grâce à la rencontre troublante d’un vieil écuyer et de son cheval... Un Excellent film, mais surtout une belle leçon de vie. « Danse avec lui » Avec Mathilde Seigner, Sami Frey – Sortie février 2007 Que représente les produits artisanaux pour vous ? Les produits artisanaux, c’est une passion pour moi. C’est une âme, c’est un tout, la présentation et le renouvellement sont importants. Il ne faut pas que ce soit figé, pour qu’il n’y ait aucune lassitude. J’aime faire la cuisine et j’aime le contact. Je suis très à l’écoute de mes clients. D’ailleurs, à chaque fois que je prends un nouveau fournisseur, je mets tous ses produits à la dégustation.. Quand on est sûr du produit, on n’a pas honte de faire goûter. Quels produits peut-on trouver au « Comptoir arcachonnais » ? Odette Toutlemonde / E-E.Schmitt Parmi nos produits régionaux, vous trouverez bien évidemment le Lillet, les vins de Bordeaux, la Sandrine, mais aussi des pâtes de Toscane,, de la plus vieille famille de producteurs, depuis 1605 : Balsamic.. Pour ce qui est des produits rares, nous avons du vinaigre de cidre, de l’huile de noisette, de l’huile de pépin de raisin, du piment aux oiseaux de Cayenne, de la confiture au lait, banane-framboise et un des produits phares de la maison, le pignot du bassin d’Arcachon… Je voyage beaucoup et je suis toujours à la recherche de nouvelles saveurs. Au total, nous avons plus de 60 fournisseurs et au moins 2 000 produits. Je ne travaille jamais avec des grossistes. Par ailleurs, tous nos produits sont présentés dans de vieux meubles d’époque, que nous vendons aussi ! Contacts Et ça marche? « Le Comptoir arcachonnais » Oui la demande est là. Nous sommes ouverts toute l’année depuis le début (octobre 2005) et la clientèle répond présente. Ici nous ne vendons pratiquement rien, ce sont les gens qui achètent. Nous ne faisons que les conseiller. Notre philosophie, c’est le bon produit, le bon conseil, et l’ambiance. l’ambiance Nous avons une clientèle à la fois locale et touristique.. Certains qui sont venus cet été en vacances nous appellent désormais pour que nous leur envoyons des produits. Interview : Nicolas César Adresse :15 avenue Gambetta Tél. : 05 56 22 50 60 Odette travaille le jour au rayon cosmétiques d’un grand magasin et coud le soir des plumes sur des costumes de revues parisiennes. Elle rêve de remercier Balthazar Balsan, son auteur préféré. Cet écrivain va alors débarquer dans sa vie de façon inattendue. « Odette toutlemonde » Avec Catherine Frot, Albert Dupontel – Sortie février 2007 MOLIÈRE �������������������������������������������������������������������������������������������������������������������� J’ai toujours été commerçant. Avant j’avais des magasins de décoration, de vêtements dans la région… Mais là je cherchais quelque chose d’original. En amateur des « bons produits du Sud Ouest », j’ai pensé créer une épicerie fine, comme nos parents et grands parents ont connu, là où on trouvait des produits qu’on n’avait nulle part ailleurs. C’est un créneau qui a aujourd’hui complètement disparu sur le bassin d’Arcachon. ����������� La nuit au musée / S.Levy Un veilleur de nuit dans un musée libère involontairement une malédiction qui insuffle la vie à toutes les oeuvres contenues dans l’établissement. Pas trop gênant pour les petites maquettes, mais plus problématique concernant le squelette d’un tyrannosaure... Blood Diamond de Edward Zwick. « La nuit au musée » Avec Ben Stiller – Sortie février 2007 Comment vous est venue cette idée ? ����������������� ������������������������������ ������������������������������������������������������������������������������������� �������������������������������������������������������� ������������������������������������������������������������������������������������ �� � ���� � �� ��������������� �������� ���������������� �� ������������������ AVEC FANNY VALETTE ET JEAN-CLAUDE JAY IMAGE GILLES HENRY AFC MONTAGE VALÉRIE DESEINE SON ERIC DEVULDER FRANÇOIS FAYARD MIXEUR THOMAS GAUDER DÉCORS FRANÇOISE DUPERTUIS COSTUMES PIERRE-JEAN LARROQUE C ASTING STÉPHANE FOENKINOS ARDA A SSISTANT RÉALISATEUR ALAN CORNO M USIQUE ORIGINALE FRÉDÉRIC TALGORN P RODUCTION EXÉCUTIVE CHRISTINE DE JEKEL D IRECTION DE PRODUCTION LAURENT SIVOT P RODUIT PAR OLIVIER DELBOSC ET MARC MISSONNIER EN CO - PRODUCTION AVEC FRANCE 3 CINÉMA ET FRANCE 2 CINÉMA AVEC LA PARTICIPATION DE CANAL + ET TPS STAR V ENTES INTERNATIONALES WILD BUNCH ��������������������� Molière ; Un film époustouflant En 1644, Molière a 22 ans. Son Illustre Théâtre, fondé avec les Béjart est en banqueroute. Poursuivi par ses créanciers, Molière est jeté en prison. Libéré, il disparaît mystérieusement quelque part en province. Molière et sa troupe débutent alors une tournée triomphale de treize ans qui leur fera parcourir la France, avant leur retour à Paris... Mais que s’est-il passé durant ce laps de temps dont les historiens ignorent tout ? le petit urbain du Bassin Ti’t critique Molière est un chef d’œuvre du cinéma français et malgré des scènes par moment difficiles à saisir, on peut le dire démesuré. Ce film ne se laisse pas aller à la facilité en ne comptant que sur la prestance de ses têtes d’affiches et bien que rocambolesque, le récit nous tient en éveil jusqu’à son terme. Le réalisateur, Laurent Tirard, nous offre un spectacle grand public où l’on ressort avec l’envie de nous replonger dans l’œuvre de molière. Pourquoi nous priver d’un tel bonheur… Réalisateur : Laurent Tirard – Interprètes : Romain Duris, Fabrice Luchini, Edouard Baer – Durée : 2 h Sortie février 2007 le petit urbain du Bassin 14 crédits photos : Droits Réservés 15