Le Réveil septembre special 25 ans.cdr

Transcription

Le Réveil septembre special 25 ans.cdr
12
Septembre 2011
Miramichi
Édition spéciale
e
25
011
1986-2
Les membres du comité organisateur ainsi que le Conseil communautaire Beausoleil Inc. désire
remercier bien sincèrement les nombreux commanditaires de la fête du 25e anniversaire. Un montant
de 3100$ en commandites a été reçu.
Carpet Ranch
Miramichi Chrysler
Electro Gilles Dauphinais
Dr. Lubin
E & R Plumbing
2 Cool Ref.
Assurance Manuel
Dr. Roux
Roy Brothers
Pizza Delight (Chatham)
Eastern Tile & Carpet
Allen, Paquet & Arseneau
Bremner Farm
Banque Royale
North Shore Construction
Match-it Supplies
Roussel Toyota
Hambrook Insurance
Sarkis Collision
Ambrosia Cosmetic Clinic
Gino Rossit
Le Réveil de
MIRAMICHI
www.carrefourbeausoleil.ca
Fêtons 25 ans de vitalité francophone à Miramichi
25 années de service
au Carrefour Beausoleil
Septembre 2011
Planteurs d ’arbres
C'est avec entrain et bonne humeur qu'en juin dernier, la
e
classe de 6 année de Mme Nathalie Ferguson a procédé à la
plantation de deux arbres (un violon et un érable) pour
e
commémorer le 25 anniversaire de l'école et du centre
Carrefour Beausoleil.
Gérard Picot, coordonnateur à
l'entretien et Michel Savoie, directeur des opérations à la radio
CKMA ont également contribué avec fierté à l'activité.
Ministère des Affaires Intergouvernementales
Nos directeurs généraux
Saviez-vous que….?
Plusieurs personnes ont occupé
la présidence du Conseil
d'administration du Conseil
communautaire Beausoleil.
Notez que de 1982 à 1986 c'était
le Conseil scolaire.
1982-1985 René Pelletier
Sur la photo de gauche à droite assis à l'avant : Noah Manuel,
Vanessa Arseneau, Danielle Schofield, Natasha Brideau-Bertin
et Mme Nathalie Ferguson enseignante. Rangée arrière,
Jeremy Savoie, Austin O'Donnell, Nathan Picot, Brandon
Martin, Gérard Picot coordonnateur à l'entretien, Patrick Godin,
James Hannan, MoÏse Boivert, Michel Savoie directeur des
opérations radio CKMA, Mme Céline Savoie aide-enseignante,
Mme Michele Morris aide-enseignante, et Shane Manuel.
1986-1992 Roger Martin
1993-1997 Norbert Robichaud
1997-1999 Gilles Allain
1999-2007 André Ouellette
La photo nous permet de voir trois des quatre directeurs généraux qu'a connu
le Centre communautaire scolaire Carrefour Beausoleil depuis son ouverture.
De gauche à droite nous reconnaissons Sylvain Melançon, l'actuel directeur
général, Roger Martin (Juillet 1992 à juillet 2009) et Maurice Saulnier (1990 à
juin 1992). Absent lors de la prise de photo Clarence Légère (1985 à octobre
1989). La photo a été prise au moment d'un toast lors du banquet du 25e
anniversaire en juin dernier.
Adresse:
300, chemin Beaverbrook
Miramichi, N.-B.
E1V 1A1
Téléphone: 506 627 4125
Télécopieur: 506 627 4592
Courriel: [email protected]
2001-2009 Laura Richard
2009-auj. Gilles Allain
POSTES
CANADA
Port payé
Poste-publications
CANADA
POST
Postage paid
Publications Mail
42167515
Il y a toujours aujourd'hui quelques employés qui travaillent
aux secteurs communautaire et scolaire et qui sont là depuis
le tout début de cette belle aventure. Sur la photo, assis,
nous retrouvons dans l'ordre habituel Diane O'Donnell
adjointe administrative école Carrefour Beausoleil et Yvette
Maillet adjointe administrative au Conseil communautaire
Beausoleil.
Debout à l'arrière, Paul-Émile Savoie
enseignant-titulaire 4e année, Charline LeBlanc-Beaupré
directrice des finances secteur communautaire et Joëlle
Thibodeau enseignante en littéracie.
Spécial
e
Anniversaire 1986-2011
2
Septembre 2011
Miramichi
Merci Roger !
Allocution en hommage à Roger
prononcé par Germaine Martin lors de la
cérémonie d'adoubement de Roger
Martin dans la Compagnie des Cent
Associés francophones le 18 juin
dernier.
Tout à commencé avec Roger et moi,
Norbert et Telma, Émile et Laura, Paul et
Béatrice….
C'est ce qui est écrit sur le grand
panneau de la cafétéria.
En 1975, quand on est arrivés à
Chatham, Roger et moi, y'a pas grandchose qui se passait en français par ici.
Partout les gens parlaient anglais.
Les enfants des familles francophones
allaient à l'école anglaise, et le monde
trouvait ça normal. Cependant Roger et
moi on continuait à vivre en français.
Quand on a eu notre premier bébé, ce fut
un point tournant dans notre vie.
L'année suivante, Norbert et Thelma
aussi eurent leur premier bébé, ce qui
fait que, ça n'a pas prit de temps que nos
soupers du samedi soir avec eux et avec
Émile et Laura devinrent alimentés par la
passion qui nous habitait tous… cette
passion de pouvoir vivre en français.
C'est à partir de ce moment là qu'on a
commencé à vouloir changer les
choses, on voulait éduquer nos enfants
en français, et ce sans avoir à
déménager.
Pour arriver à une solution il nous fallait
essentiellement modifier l'état d'esprit
de la communauté, soit pouvoir passer
de l'assimilation à l'affirmation de soi, et
ce, tout en créant un climat positif avec
les anglophones. Il fallait que les gens
deviennent confiants, il fallait qu'ils
adhèrent à notre rêve, il fallait réussir à
donner aux francophones de Chatham
et de Newcastle le droit d'obtenir une
éducation dans leurs langue. Notre
message se devait d'être positif et
pratique. Sans la venue de nos enfants,
nous n'aurions sans doute pas eu le
courage et la capacité d'entreprendre
Les services de garderie et de prématernelle offrent des programmes
éducatifs dont la francisation qui est au
cœur des activités. Les programmes
visent le développement holistique de
l'enfant et son plein épanouissement
dans les dimensions physiques,
affectives, cognitives et linguistiques.
À chaque année, au mois de mai, se
tient la graduation des pré-maternelle
un évènement fort couru des parents,
grands-parents et membres de la
communauté.
À l'été 2010, ce secteur qui a pour
devise « Apprendre c'est un beau jeu »,
s'est refait une beauté; il y a maintenant
une salle pour chaque groupe d'âge,
des nouvelles couleurs vives, des
nouveaux meubles et jouets pour les
enfants.
À chaque été, des camps pour les
enfants sont organisés et les services
de garderie sont continuellement offerts
pendant cette période.
Septembre 2011
11
De nombreuses années au service de la communauté chrétienne
un défi de cet envergure et surtout de le
réussir.
On savait qu'à Frédéricton ils avaient
commencé par un sondage pour obtenir
leur école française, donc Roger,
Norbert, Émile, Paul Richard et Claude
Langis ont décidé d'unir leurs
compétences pour obtenir un projet
Canada aux Travail; un projet ambitieux
qui allait permettre de connaître les
statistiques sur le fait français ici, le
fameux sondage qui allait changer à tout
jamais la destinée de la communauté
francophone d'ici.
La communauté francophone de
Miramichi a toujours été animée d'une
force qui la distingue des autres; c'est
surtout grâce à la communauté qu'on a
réussi à obtenir notre beau Carrefour
Beausoleil, c'est grâce à vous tous qui
n'avez pas hésité à vous lever debout et à
nous suivre pour faire avancer les grands
dossiers, que nos enfants ont maintenant
droit à une éducation dans leur langue.
e
Donc, bon 25 anniversaire!
Yolande, Gary et leur petite Laurence…
Jocelyne, Clinton et leur petite Emilie, se
joignent à moi pour te féliciter Roger à
l'occasion de ta nomination à titre de
membre de la Compagnie des cents
associés francophones!
Germaine Martin
Un lieu idéal pour les tout-petits!
Le Centre communautaire Carrefour
Beausoleil offrait les services à la petite
enfance bien avant la venue du centre
communautaire.
En effet, dès
septembre 1980, le Cercle français
ouvrait une petite maternelle en
accueillant 10 enfants.
Aujourd'hui, sous l'habile direction
d'Annette Miller, les services à la petite
enfance du Carrefour Beausoleil offrent
trois services :Garderie « La boîte à
surprise »;Pré-maternelle « Nic et Pic
»;Halte scolaire « Le jardin de l'art »
(pour les 5 à 12 ans)
La directrice du secteur de la petite
enfance est Mme Annette Miller (506
627-4223). Celle-ci est à la tête d'une
équipe d'employées qualifiées et
certifiées. Le secteur de la petite
enfance est accrédité, rencontrant ainsi
toutes les normes gouvernementales.
Les programmes et activités du secteur
préscolaire sont destinés aux enfants
âgés de 2 à 5 ans et accueil quelques 60
enfants.
Miramichi
Née à Caplan en Gaspésie, Sr. Réjeanne
Bourque fait partie de la Congrégation de
Notre-Dame (CND) et est impliquée dans la
communauté francophone de Miramichi
depuis fort longtemps. Elle a fait ses études
à l'école de Nelson et au couvent St-Mary's à
Newcastle.
Elle a reçu un premier
baccalauréat de l'université St-Thomas à
Frédéricton, un 2e bacc en enseignement
spécialisé en langue seconde de l'université
Laval (Qc), une maîtrise en psychopédagogie de l'université d'Ottawa et
finalement une 2e maîtrise en théologie de
l'université de Sherbrooke.
La communauté francophone de Miramichi a
donc eut et a encore la chance d'avoir en ses
rangs Sr. Réjeanne Bourque qui s'est
grandement dévouée envers la
communauté chrétienne. Un engagement
qui a débuté à l'appel du Père Walker qui
désirait offrir des messes en français à
Miramichi une fois par mois en l'église StMary's. Sr. Réjeanne avait la tâche de
trouver des prêtres francophones, de former
la chorale et de trouver l'accompagnateur en
la personne de Ronald Doiron. Sr. Réjeanne
a donc sut faire face au défi de trouver des
prêtres francophones. « On faisait venir
souvent le Père Chamberlain qui était à
Beaverbrook, parfois des prêtres de
Rogersville, de St-Louis-de-Kent et de
Bathurst. Le frère de Hilda Landry venait de
Rogersville pour faire de la musique à la
messe. Donc, on avait cette base-là. Nous
avions aussi une belle chorale qui a été sous
le direction de Esther Mahoney pour un
temps. C'était un bon début; ils étaient
intéressés ».
Sr. Bourque est allée travailler de 1985 à
1995 auprès de l'Office Canadien du
Renouveau.
Ensuite, Sr. Bourque a été
agente de pastorale à St-Patrick (Nelson) de
1995 à 2002. C'est après ce temps qu'elle a
commencé à temps plein pour la
communauté du Carrefour Beausoleil. « Je
fais partie du comité liturgique et mes tâches
sont entre autres de rédiger les textes pour
les bulletins paroissiaux (Temps de l'Avent,
fêtes de Noel, de la Trinité, de Pâques, etc)
et cette année je remplace Shirley Gallant
pour la catéchèse ». Sr. Réjeanne a déjà
organisé un jeûne avec les jeunes de l'école.
Encore très active on se demande comment
elle fait pour accomplir autant de choses.
Elle visite les prisonniers à la prison de
Renous où elle coordonne les bénévoles
célébrants pour la messe, elle fait du tutorat
pour les jeunes élèves francophones, elle
enseigne l'anglais, fait de la traduction pour
le New Freeman et pour sa communauté
religieuse en plus de s'impliquer dans le
repas annuel Seder et faire partie du concert
annuel de Noël. L'été, elle organise chaque
semaine un jeu pour les jeunes qui vont au
camp d'été de Sheldrake, Elle fait des
visites à l'hôpital, au foyer de soins Miramichi
Senior Citizen Homes, s'occupe du groupe
de soutien pour personnes en deuil et réussi
à trouver du temps pour donner une
conférence aux ainés francophones de la
région.
de-la-Bienheureuse–Vierge-Marie a été une
bonne chose, tout compte fait. « Les deux
côtés ont gagné; la communauté
anglophone a gagné un prêtre et nous avons
gagné une église. C'est aussi plus pratique
au niveau de la décoration; ça nous a
enrichit.
On avait des choses qu'eux
n'avaient pas et ils avaient des choses que
nous n'avions pas. On peut se servir des
mêmes choses et des mêmes articles qui
contribuent à mettre davantage en valeur les
thèmes. Il y a une belle collaboration entre
les deux communautés à ce niveau ».
Ayant fait une chute, Sr. Réjeanne se rendra
se rétablir avec des soins adéquats à son
état au Centre de santé de sa congrégation
Sr. Bourque, toujours positive malgré qui se trouve à Charlottetown. Elle prévoit y
quelques problèmes de mobilité, pense que demeurée pendant quatre semaines. Merci
la nouvelle paroisse bilingue NativitéSr. Réjeanne et prompt rétablissement!
Hommage au Père Donald J. Savoie
En cette année de 25e anniversaire du
Carrefour Beausoleil, un hommage sera
rendu au Père Donald J. Savoie. Né à StJean le 21 janvier 1954, Père Savoie est le
fils de Léandre Savoie et de Léonida
(Robichaud) de Néguac. Il a été ordonné
prêtre en même temps que Père Stanislas
Paulin, soit le 9 juillet 1982.
Huguette Duguay,
Coordinatrice des
communication et marketing
[email protected]
C'est Père Savoie qui a été le premier prêtre
à célébrer la messe au Carrefour Beausoleil.
« À cette époque, explique-t-il, j'étais vicaire
à St-Mary's. Je me rendais aux deux
semaines au Carrefour Beausoleil dire la
messe le dimanche matin. En 1987, j'ai
déménagé à Beaverbrook. Là je faisais les
deux endroits, donc je disais la messe à
e
chaque semaine ». En 1988, lors du 50
anniversaire de la paroisse l'Ascension,
c'est donc Père Savoie qui agissait à titre
d'administrateur de la paroisse.
Il est
demeuré dans la région jusqu'en 1990. Il est
ensuite allé en la paroisse St-François de
Salle à St-Jean où il est demeuré jusqu'en
1996. De là il est allé à Oromocto jusqu'en
2002. De 2002 à 2007 il a été curé à St-Jean
en la paroisse St-Joachim. Depuis 2007 il
est celui qui dirige la paroisse de Ste-Annedes-Pays-Bas de Frédéricton.
Questionné sur son passage à Miramichi,
Père Donald Savoie a avoué en garder de
bons souvenirs.
« À mon arrivée à
Beaverbrook, je n'avais jamais vécu en
campagne. Cela a été tout un choc au
système. Par contre, j'en suis venu à
tellement les aimer, tous les gens de ces
communautés. C'a été une des meilleures
expériences de ma vie. Il s'agissait de mon
premier placement tout seul à Beaverbrook
et au Carrefour Beausoleil.
J'ai beaucoup aimé.
J'en garde de beaux
souvenirs. J'ai hâte
de revoir les gens et
de revivre des bons
souvenirs en
s e p t e m b r e .
Quoique je viens de
temps à autres
visiter mon bon ami
le Père Stan ».
Mais de quelle façon Père Donald Savoie a-til été en mesure de préserver sa langue
française dans un milieu tel que St-Jean où
les écoles françaises n'existaient pas à
l'époque? « C'est certain que j'ai vite appris
la langue anglaise. Mais nous parlions en
français à la maison. Toujours! Ma mère y
tenait! Et lorsque je m'adressais à elle en
anglais, elle me disait : en français s-v-p ».
Une plaque commémorative sera apposée à
l'entrée de la chapelle située au Carrefour
Beausoleil, le 18 septembre, en hommage
au Père Donald J. Savoie.
10
Septembre 2011
Miramichi
C'est en travaillant avec la famille et l'école
qu'on développe la culture francophone
D'abord un peu d'histoire.
L'école
Carrefour Beausoleil a été ouverte à
l'automne 1985. C'est Maria Brown qui en
a été la première directrice. Ensuite
Gertrude Doiron a assumé la direction en
'86-'87. Lorraine Savoie a aussi été
directrice par intérim au cours de cette
période. De '87 à '89 c'est Audrey Daigle
qui a occupé le poste de directrice. De
septembre '89 à juin 2002 c'est Donald
Cormier qui a été directeur (il a été aussi
directeur adjoint pour six années).
Richard Caissie a occupé ce poste de
septembre 2002 à juin 2003.
En
septembre 2003, Mme Denise DaigleLavigne entrait à la direction, poste qu'elle
occupe toujours aujourd'hui.
Donc, pour Donald Cormier c'est une
vingtaine d'année passée au niveau de la
direction de l'école. Un poste qu'il se dit
fier d'avoir occupé, et d'avoir également
eut l'opportunité de travailler en équipe et
d'avoir obtenu de bons résultats
scolaires. Par son implication, il a réussi
au fil des ans à développer toute une
panoplie de cours de métiers tels que la
mécanique, l'ébénisterie, l'électricité, le
débosselage, le dessin industriel, etc. ce
qui en fait un enseignant très polyvalent.
« J'aime toujours enseigner les cours de
techno et j'aime être collaborateur
/superviseur des cours à distance »
confie-t-il.
Quant à Mme Denise, le fait d'avoir une
école francophone à Miramichi est très
très important pense-t-elle. « Il y a plein
d'enfants de parents exogames qui ne
parleraient pas le français si l'école ne
serait pas là. Au début on accueillait plus
d'élèves. Mais à la fermeture de la base
militaire au début des années '90 il y eut
une baisse de la population étudiante.
Par contre il y a de plus en plus de
couples exogames qui inscrivent leurs
enfants ici, chose qu'on encourage car
c'est une belle façon de préserver et de
Saviez-vous que….?
La communauté religieuse, la Congrégation
Notre-Dame a été très importante au sein de la
présence française dans la Miramichi. C'est
suite à l'invitation de l'évêque Rogers que cette
congrégation vint s'installer à Newcastle en 1869.
Fondée à Montréal par Marguerite Bourgeois,
elle est encore présente à Miramichi.
Septembre 2011
Huguette Duguay,
Directrice des
communication et marketing
[email protected]
faire connaître notre langue et notre
culture.
J'encourage fortement les
parents à nous rejoindre par téléphone
afin d'obtenir plus de renseignements
pour l'inscription de leurs enfants au
Carrefour Beausoleil. Mon rêve serait de
recruter 100 nouveaux élèves dans les
prochains 10 ans ».
Sur la photo on aperçoit Donald Cormier
et Denise Daigle-Lavigne.
2004 Au Carrefour Beausoleil, on
accueille environ 120 personnes aux deux
messes de la fin de semaine.
Le 12 septembre 2004 C'est la première
fois qu'un lieutenant-gouverneur (son
Excellence Herménégilde Chiasson) se
rend à Beaverbrook.
Dans la communauté chrétienne du
Carrefour Beausoleil, plusieurs comités
se chargent du fonctionnement de la
quasi-paroisse : le Conseil pastoral, le
Comité de la liturgie et de la musique et le
Comité de la catéchèse.
9 janvier 2011 Visite de Monseigneur
Harris à l'occasion de la naissance
officielle de la restauration de la Paroisse
de la Nativité-de-la-BienheureuseVierge-Marie.
Père Stanislas Paulin est aujourd'hui curé
des paroisses de l'Ascension de
Beaverbrook-Bellefond et de la paroisse
Nativité-de-la-Bienheureuse-ViergeMarie (Paroisse bilingue).
Extraits tiré du livre Du Silence eu Réveil,
écrit par Greg Allain et Maurice Basque
imprimé par AGMV, 2005.
3
Manon Brideau, une première graduée
de l'école Carrefour Beausoleil
Lors de la première remise des
diplômes de l'école Carrefour
Beausoleil en 1986, seulement deux
élèves ont reçu le fameux document;
Manon Brideau et Lisa Savoie.
La Communauté religieuse en bref….
Formation d'un
1926 Début de la construction de 8 septembre 1986
l'église de Beaverbrook sur un site comité pastoral de neuf membres
« même si on a pas de paroisse comme
appartenant à Léger Roy
telle ».
e
Le Père Louis Lamontagne est le 1 curé
de la paroisse l'Ascension (24 juillet 14 juin 1987 Une messe en français est
dite tous les dimanches dans
1938)
l'amphithéâtre Gilles Laplante au
La petite communauté chrétienne a fait Carrefour Beausoleil.
partie de 3 diocèses pendant son
Une entente est conclue avec les
histoire.
diocèses de St-Jean et Bathurst
Au début des années '80, des messes en (Monseigneurs Troy et Richard)
français étaient dites à trois endroits dans permettant au père Donald J. Savoie,
la région : en l'église de Beaverbrook, en curé à Beaverbrook-Bellefond (paroisse
la chapelle de la base militaire de rattachée au diocèse de Bathurst) de
Chatham et, à chaque deuxième servir également la communauté
dimanche du mois à midi, en l'église St- chrétienne du Carrefour (qui fait partie du
Mary's de l'ancienne ville de Newcastle. diocèse de Saint-Jean) à partir de cette
date.
Miramichi
Habitant toujours la région, Manon
Brideau travaille comme assistantegérante depuis 25 ans, donc depuis la fin
de ses études, dans une entreprise de
Miramichi, chez PFK. Quant à Lisa, elle
demeure aujourd'hui dans l'ouest du pays.
Fille de Gérard-Marie et de Jeannine
(Doiron) Brideau, Manon a grandi en
français tout comme ses 4 frères et sœurs.
Elle a entrepris ses études en grade 1 à
l'école de Beaverbrook, école qu'elle a
e
fréquentée jusqu'à sa 11 année scolaire.
« On ajoutait des grades à chaque année
à Beaverbrook. Il y avait des classes
combinées » explique-t-elle.
Et puis à l'automne '85 elle entreprend sa
e
12 année à l'école Carrefour Beausoleil.
« Certains sont partis vers les écoles
anglophones, mais moi j'ai continué en
français. On avait le choix. Ma mère
voulait qu'on étudie en français. C'aurait
été difficile d'étudier en anglais quoique
nos livres à Beaverbrook étaient en
anglais pour la plupart. Changer d'école
n'a pas été difficile. C'était comme une
grosse famille qui déménage ensemble »
commente-t-elle. « Il n'y avait pas grand
chose à Beaverbrook. C'était mieux au
Carrefour Beausoleil. Avec le recul, je
puis dire que si l'école Carrefour
Beausoleil n'avait pas existée, notre
école de Beaverbrook aurait fermé quand
même et on aurait pas eu le choix que de
terminer nos études en anglais ». Les
festivités entourant cette première
graduation à l'école Carrefour Beausoleil
ont été de courte durée. « Tout s'est
passé en un seul jour. Je me souviens
d'une cérémonie plutôt longue qui a duré
une heure malgré seulement deux
graduées » dira-t-elle. Au bal on avait
aussi invité les élèves de 11e année ainsi
que les parents, question de grossir le
groupe. Questionnée à savoir comment
elle se sent d'avoir fait l'histoire il y a 25
ans, Manon avec son sens de l'humour
bien particulier a dit se « sentir vieille ».
Mariée à un anglophone, Jody Nason,
Manon a deux enfants qui fréquentent
toujours l'école Carrefour Beausoleil.
« L'avantage du Carrefour Beausoleil est
là pour les enfants. Ils ne le réalisent
malheureusement pas toujours, comment
il est important de maîtriser les deux
langues ».
Mme Brown, première directrice
de l'école Carrefour Beausoleil
C'est à l'automne de l'année 1985 qu'est
ouverte l'école Carrefour Beausoleil. Prêt
pas prêt on y est allé! Et c'est Mme Maria
Brown qui est alors devenue la première
directrice de l'école. Native de Baie-SteAnne, c'est là qu'elle a débuté sa carrière
en enseignement comme directrice de
l'école. Maria est ensuite déménagée à
Miramichi où elle a occupé le poste de
directrice de l'école de Beaverbrook pour
le compte du district scolaire 53 avant
d'accepter le poste de première directrice
de l'école Carrefour Beausoleil.
Son séjour à la direction de l'école
Carrefour Beausoleil a été bref mais elle
en garde de bons souvenirs, surtout celui
d'avoir siégé sur une quinzaine de
comités. « Moi, j'ai trouvé que c'était bien.
J'ai aimé cette expérience. Je siégeais
sur environ 15 comités qui étaient
nécessaires à ce moment-là en période
de construction. Il y avait le comité du
gymnase, le comité de la cafétéria, etc .
Je suis contente malgré le fait que cela ne
nous rajeunit pas. J'ai encore avec moi
le discours du maître de cérémonie avec
Clarence Léger. Ce sont de précieux
souvenirs. J'aime de le dire, je suis fière
d'en avoir été la première directrice ». Elle
se remémore aussi la première graduation
où l'école a remis des diplômes à deux
finissantes dont l'une était de Bellefond et
l'autre de Beaverbrook. Mme Brown a par
la suite suivi son mari, nouvellement
retraité, en Colombie-Britannique.
« J'avais de la peine. J'avais tellement
travaillé fort lors de la construction de
l'école et j'étais trop jeune pour une semiretraite. Donc, en arrivant en ColombieBritannique, j'ai enseigné en immersion
pour neuf années ». Revenue à Miramichi,
elle participe encore aux activités du
Centre scolaire communautaire. « J'ai
toujours des nouvelles par le journal Le
Réveil de Miramichi. Je suis allée à
quelques pièces de théâtre » a mentionné
en terminant Mme Brown qui s'est
officiellement retirée du monde de
l'enseignement en 2002.
4
Septembre 2011
Miramichi
Conseiller depuis presque 25 ans!
Le centre communautaire Carrefour
Beausoleil est dirigé par un conseil
d'administration dont les administrateurs
sont élus lors des assemblées générales
annuelles qui se tiennent habituellement
au printemps de chaque année. Depuis
son ouverture il y a de cela 25 ans,
plusieurs personnes de la communauté
ont été appelées à siéger de façon
bénévole sur le Conseil. Alcide Gagnon
est certainement celui qui a siégé le plus
longtemps. En fait il siège depuis les
années 1988-1989.
«À l'époque, on nous a approché moi et
quelques autres personnes pour siéger
sur le Conseil d'administration.
J'ai
accepté. Je pense que c'était en '89-'90.
À partir de ce moment, j'ai donc été
conseiller presque tout le temps. À un
moment donné, j'ai décidé d'arrêter pour
une année. Mais j'ai dû revenir plus tôt
que prévu. Après trois mois d'absence, je
suis revenu remplacer les personnes qui
ne pouvaient terminer leur mandat »
affirme Alcide qui a pratiqué le métier
d'électricien toute sa vie.
Né à
Rogersville, Alcide est le conjoint de
Lorraine Gagnon, également très
impliquée dans la communauté.
Ils
demeurent à Miramichi depuis 1976.
Alcide n'a jamais occupé le poste de la
présidence mais néanmoins son
bénévolat auprès du Conseil
d'administration est un apport inestimable
pour toute la communauté. « Cela ne me
tannait pas du tout d'être bénévole dans
ce comité.
C'était et c'est toujours
plaisant. On est tous en arrière-plan; on
n'est pas sur la ligne de front. Les
réunions ne me dérangent pas. C'est
moins exigeant d'être conseiller. J'ai
quand même participé à beaucoup
d'embauche de membre du personnel,
particulièrement au début parce qu'on
avait le Conseil scolaire à diriger. On
procédait ainsi à 5 à 6 embauches
d'employés par année. Par après j'ai
continué à siéger sur les comités de
sélection. Aujourd'hui je siège de moins
en moins par contre. Reste quand même
que la décision d'embaucher du
personnel se prenait par tout le groupe.
Aujourd'hui cela ne me dérangerait pas
de céder ma place à quelqu'un d'autre.
Mais tant et aussi longtemps qu'on
voudra de moi je vais continuer. Ma
femme m'appuie dans cet engagement
communautaire».
M. Gagnon reconnait il va sans dire toute
l'importance du Carrefour Beausoleil pour
la communauté francophone de
Miramichi. « C'est très important pour la
langue française. Nos enfants ont tous
deux fréquenté l'école d'ici. C'est une
très belle chose de pouvoir en profiter ».
Toute une implication de pour celui qui a
donc siéger aux environs de 22 années
sur le Conseil d'administration du
Carrefour Beausoleil. À juste titre on lui a
décerné le titre de Bâtisseur en 2009
reconnaissant ainsi toute l'envergure de
son implication. Non, il n'a pas été
nommé conseiller à vie mais c'est tout
comme.
Écoutez MA 93, la voix de l'Acadie d'ici!
La radio communautaire CKMA qu'on
peut écouter en syntonisant le 93, 7 sur la
bande FM fait partie du grand réseau des
radios communautaires du Canada
(Alliance des radios communautaires) et
celui du Nouveau-Brunswick (Association
des radios communautaires du N.-B.).
La radio communautaire dessert tout le
comté de Northumberland. Bien que le
studio permanent soit installé au
Carrefour Beausoleil à Miramichi, le
rayonnement s'étend de Néguac à
Rogersville, en passant par Lagacéville,
Village St-Laurent, Beaverbrook et
Bellefond, Baie Ste-Anne et Baie du Vin,
Rosaireville, Collette, Acadieville, Murray
Settlement et même Richibucto et StLouis-de-Kent.
Toutes ces belles communautés
acadiennes totalisent plus de 15 000
francophones établis sur un grand
territoire. Radio MirAcadie s'est donné
comme mission de devenir l'outil de
communication par excellence entre ces
villes et villages et ainsi participer de
façon proactive à l'essor et à
l'épanouissement culturels des acadiens
et acadiennes d'ci.
Avec son slogan "La voix de l'Acadie
d'ici", la radio fait tourner le produit
musical acadien d'ici, informe les gens de
ce qui se passe dans nos communautés,
effectue des entrevues avec des
personnalités de nos villes et villages,
s'implique dans la promotion et la
réalisation des activités communautaires
et culturelles d'ici, mais compte, pour ce
faire, sur l'implication de tous et chacun
d'entre nous.
L'équipe est composée de Michel Savoie,
directeur des opérations et animateur de
l'émission « Savoie le matin » et de
plusieurs bénévoles qui animent des
émissions ou siègent au Conseil
d'administration qui est composé de Léo
Comeau de Néguac à la présidence, de
Laurie Richard
trésorier, du viceprésident Norbert Robichaud et des
conseillers Sylvain Melançon, Roseline
Street, Gilles Laplante, John Raiche et
Brian Geneau.
Le principal défi de la radio
communautaire CKMA est bien sûr les
revenus.
Ses principales sources
d'argent sont la vente de publicités
nationale, régionale et locale. Il y a aussi
la loterie hebdomadaire et la vente de
cartes de membre. Heureusement la
radio peut compter sur l'appui du Conseil
communautaire Beausoleil Inc. pour les
locaux et la collaboration d'employés qui
animant ou co-animent des émissions sur
les ondes de MA 93.
Site web : www.ckma.ca
Téléphone : 506 624-9370
ou [email protected]
Miramichi
Septembre 2011
9
Trente-deux années de bénévolat musical!
Ronald Doiron est bien connu de la
communauté francophone de Miramichi.
Depuis 1979 il agrémente de sa musique
les occasions spéciales; anniversaires,
célébrations eucharistiques, évènements
particuliers, etc. Assis au piano , il joue de
la musique avec une énergie entraînante
et débordante.
Ronald est né et a grandi à Miramichi; ses
parents, des francophones originaires de
Rivière-du-Portage étaient venus
s'installer dans la région, son père ayant
obtenu un emploi à la base de l'armée de
Chatham dans les années '50. Il a
fréquenté l'école anglophone toute sa vie
d'étudiant faute d'éducation en français à
Miramichi. « Nous avons presque perdu
notre langue » avoue-t-il. C'est à Boston,
Mass. au Berklee College of Music qu'il a
terminé ses études où il obtint un
baccalauréat en enseignement. Il a été
professeur de musique toute sa vie. Il
enseigne tous les instruments de
musique.
Donc en '79 il y avait des messes en
français une fois par mois à l'église de StMary's. C'est là que son implication
communautaire a débuté. « Moi, j'aimais
beaucoup le jazz. Mais un jour Sr.
Réjeanne Bourque m'a demandé de jouer
de l'orgue pour la messe en français. On
ne peut dire non à Sr. Bourque, vous
savez. Plus tard, les messes en français
ont déménagé au Carrefour Beausoleil.
Je faisais donc de la musique à chaque
semaine. C'est même à l'église qu'il a
rencontré sa douce moitié, Aline,
originaire de Bouctouche. Le couple a
trois enfants : Donald, Chantal et Giselle.
Pour Ronald, lui qui avait été assimilé à
l'anglais par les circonstances de la
région, l'éducation bilingue et même en
français de ses enfants était très
importante. C'est pourquoi il encouragea
grandement ses enfants à poursuivent
leurs études au Carrefour Beausoleil où
ils ont tous gradués. Justement, Giselle a
entrepris sa carrière d'enseignante à
l'école Carrefour Beausoleil en
s e p t e m b r e 2 0 11 .
L'implication
communautaire de toute la famille a été
très importante au fil des ans.
« Le Carrefour Beausoleil a beaucoup
aidé. Aline a siégé plusieurs années sur
le Conseil d'administration du Carrefour.
Le Carrefour a beaucoup contribué à
retrouver et conserver ma langue
maternelle, le français. Les messes en
français m'ont beaucoup aidé aussi. Je
continue à jouer encore aujourd'hui.
J'aime ça. Le Carrefour Beausoleil, c'est
comme une famille. J'aime tellement la
culture française; la langue, les aliments,
le milieu culturel, le monde musical, la joie
de vivre. Je suis fier. J'ai presque perdu
ma langue… » nous a-t-il confié.
Retraité depuis peu, Ron donne des cours
de musique tous les soirs. Il a déjà
enregistré des disques compacts et a été
en nomination aux ECMA avec son
groupe « Uptown Jazz Quartet ».
Il
possède son propre studio de musique.
On ne peut que lui être reconnaissant
pour toute cette implication bénévole!
Une évolution marquée au niveau culturel
La présentation d'évènements et
d'activités culturelles pour la communauté
francophone de Miramichi a débuté avec
la création du Cercle français. En fait, la
première activité visait à la formation du
cercle français.
Il s'agissait d'un
spectacle avec l'artiste acadien de
Caraquet, Donat Lacroix. « On voulait
rassembler des gens de la communauté
francophone et pour les attirer nous avons
organisé un spectacle avec Donat Lacroix
au club Lion de Newcastle » explique
Norbert Robichaud qui est impliqué
depuis le début dans la programmation
culturelle en compagnie de sa conjointe
Thelma. « Comme nous n'avions pas
encore de chez nous on a dû tenir cette
activité à cet emplacement.
Quelques
80 personnes étaient présentes.
Le
Cercle Français est donc né par la suite,
plus précisément à l'église St-Mary's
suite à une nouvelle rencontre
communautaire ».
Le Cercle français organisait des danses
et des spectacles 2 à 3 fois par année qui
se tenaient aux écoles de James M. Hill, à
Miramichi Valley High, à Nordin ou à
Douglastown.
Dès la construction du centre
communautaire Carrefour Beausoleil, la
programmation a commencé à être plus
importante. On a vite fait de mettre sur
pied un comité socio culturel qui veillait à
planifier tous ce qui touchait à la culture.
De nombreux bénévoles de la
communauté ont siégé sur ce comité au fil
des ans. Au début on tenait des danses
qui étaient très populaires à l'époque;
surtout la danse de Noël. Il y eut aussi de
nombreux spectacles avec des artistes
bien connus tels que: Jean-François
Breau, Wilfred LeBouthillier, Luc de la
Rochelière, Patrick Norman, Dany
Bédard, etc.
Aujourd'hui, 25 années plus tard, force
est de constater une évolution
considérable du côté programmation
culturelle. « C'est sûr qu'au début on
présentait moins de
spectacles
qu'aujourd'hui. Je dirais que depuis les
derniers 10 ans il y a eu toute une
évolution au niveau culturelle. On fait
beaucoup plus de choses. Nous avons
vraiment une bonne programmation. Il y a
des gens qui manquent une belle
occasion de voir de bons spectacles. Et
surtout des spectacles de qualité. Les
gens qui se présentent aux activités
culturelles francophones à Miramichi sont
ceux et celles qui ont la chance d'en
profiter » de conclure Norbert Robichaud.
8
Septembre 2011
Miramichi
Mme Edith Boudreau
était une artisane de la première heure
En effet elle a fait partie du Cercle français
dès ses débuts et par la suite elle a siégé
sur le comité de construction.
Un
moment fort de sa vie semble-t-il. Invitée
à commenter les étapes qui ont conduit à
la construction du Centre, Mme Boudreau
a dit ceci : « On se débattait pour avoir le
Centre. Dans ces moments-là il ne faut
jamais oublier la population anglophone
car ça nous prenait leur acceptation. Les
gens qui ont siégé sur les comités
désiraient certaines choses; certains
poussaient pour un théâtre, d'autres pour
une école, mais moi je voulais la Galerie
d'art. Et surtout, je voulais une galerie
d'art de standard national. Et on a eut
cette galerie. Je voulais des expositions
d'envergure nationale et locale bien sûr.
Faut dire que l'argent n'est pas venu avec
ça. À un moment donné on a voulu la
fermer pour l'utiliser à d'autres fins ».
Mme Boudreau a été reconnue à titre de
pionnière en l'an 2008 pour toute
l'envergure de son implication auprès de
la communauté francophone de
Miramichi. La photo nous montre Mme
Boudreau.
Une galerie d'art très fréquentée
De par leur mandat culturel, les centres
scolaires communautaires se doivent de
posséder leur propre galerie d'art. Le
Carrefour Beausoleil ne fait pas
exception; la Galerie ARTcadienne est
très fréquentée par les artistes et par la
communauté.
Une douzaine
d'expositions y sont présentées
annuellement, accueillant ainsi des
centaines de visiteurs. Ces visiteurs
viennent de partout; du NouveauBrunswick, du Canada et parfois de
d'autres pays. Elle fait définitivement
partie du paysage culturel de la région.
La Galerie ARTcadienne s'est donnée
comme mission d'assurer la survivance et
le rayonnement de la culture française
dans la région de la Miramichi par la
promotion et le développement de l'art
sous toutes ses formes.
Est-il nécessaire de dire que La Galerie
ARTcadienne est très importante à
Miramichi où les galeries d'art sont plutôt
rares. Ses objectifs sont de: promouvoir
les œuvres des artistes de la
communauté, informer, sensibiliser et
éduquer la population à l'art, promouvoir
le respect des œuvres et des artistes et
encourager les échanges entre les
artistes des différentes régions de la
province et du pays.
La Galerie est ouverte au public en
général et le choix des œuvres et des
artistes à promouvoir s'effectue selon
l'ordre de priorité suivant:
•
Les artistes de la communauté
francophone de la Miramichi;
•
Les artistes francophones des
autres communautés;
•
Les artistes non-francophones.
La Galerie ARTcadienne relève du
Conseil Communautaire Beausoleil Inc.
Son nom tire son origine de l'union des
mots ARTS et ACADIE, anciennement
appelée ARCADIE.
Le logo de la Galerie consiste en un « G »
stylisé de couleur bleue, se terminant par
un pinceau rouge aux poils jaunes,
symbolisant les arts visuels, et ayant en
son centre l'étoile jaune de l'Acadie.
En opération depuis juin 1986, la Galerie
ARTcadienne a eu le privilège et la joie
d'accueillir en ses murs de nombreuses et
excellentes expositions par des artistes
reconnus tant sur les scènes régionale,
nationale qu'internationale. Line
Thibodeau, directrice du développement
culturel et Huguette Duguay, coordinatrice
des communications et du marketing sont
les deux responsables de la Galerie
ARTcadienne.
Saviez-vous que….?
Plusieurs salles portent un nom en
l'honneur de gens de la
communauté francophone de
Miramichi qui se sont démarqués
par leur implication communautaire.
Salle de conférence Gilbert
Savoie. Nommée ainsi en mémoire
de son dévouement et ses
nombreux services auprès du
Conseil scolaire Boishébert et
auprès du Conseil communautaire
Beausoleil Inc. ainsi qu'à la
communauté francophone de la
Miramichi (1936-1993).
Théâtre Gilles Laplante : C'est le 16
février 2002 que le théâtre a été
nommée en l'honneur de ce bénévole
très impliqué dans sa communauté,
qui a toujours défendu la cause
francophone et qui continue son
œuvre encore aujourd'hui.
La Galerie ARTcadienne porte son
nom depuis septembre 1986
La Médiathèque Père-LouisLamontagne a reçu son nom suite à
un concours lancé en janvier 1986.
C'est le 11 mars 1986 que ce nom a
été officialisé.
Le gymnase porte le nom de
Gymnase Paul-Brideau en
l'honneur de cet étudiant décédé
des suites du cancer un an après
avoir gradué de l'école Carrefour
Beausoleil. C'est le 16 décembre
2003 que ce nom devint officiel.
Paul est le fils de Ronald et Monique
Brideau. Il était très impliqué au
niveau sportif lors de son trop court
séjour parmi nous.
Miramichi
Septembre 2011
5
Médiathèque Père-Louis-Lamontagne
Située au Carrefour Beausoleil, la
Médiathèque Père-Louis-Lamontagne
fait partie du SBPNB (Service des
bibliothèques publiques du NouveauBrunswick).
Geneviève Thériault,
directrice de la
Médiathèque
mediathè[email protected]
Nous sommes une bibliothèque publique
au même titre que celle de Chatham et de
Newcastle.
Nous sommes la bibliothèque
Francophone pour toute la population de
Miramichi et ses environs depuis
maintenant 25 ans.
Nos heures d'ouverture sont du lundi au
vendredi de 9 h à 17 h excepté le mercredi
où nos heures sont de midi à 20 h. Nous
sommes fermés entre 13 h et 14 h et les
mercredis entre 17 h et 18 h pour nos
heures de lunch.
Nous avons une grande collection de
documents français, autant pour les
jeunes que pour les adultes. Notre
collection comprend des vidéos, des
DVD, des magazines pour les adultes et
pour les enfants, des CD et une grande
collection de Bestsellers. Nous offrons
également des Playaway, genre de petit
baladeur qui vous lit une histoire. Notre
site internet offre aussi un accès gratuit à
plusieurs ressources électroniques dont
le journal l'Acadie Nouvelle en ligne.
Nous pouvons vous faire des réservations
sur des livres qui se trouvent partout à
travers la province et même en dehors.
De nouveaux livres arrivent à tous les
mois.
Vous avez accès à des ordinateurs pour
faire de la recherche, travailler ou tout
simplement envoyer des courriels.
Chaque été nous avons notre club de
lecture qui remporte un grand succès
auprès des jeunes francophones ou des
jeunes en classe d'immersion de la
région. De plus, tout au long de l'année
nous offrons l'heure du conte pour les
enfants de 4 ans, une fois par mois. Nous
avons également des visites d'auteurs,
des clubs de lecture, des soirées pyjamas
et bien d'autres activités. Lorsque nous
en avons la chance nous essayons d'offrir
un programme d'alphabétisation pour la
période estivale.
Pour les gens intéressés à apprendre le
français ou l'espagnol nous avons du
matériel de disponible à la Médiathèque.
Lise Belliveau travaille également à la
médiathèque en tant qu'aidebibliothécaire.
Venez nous visiter, vous êtes tous les
bienvenus.
Célébrons notre foi!
Notre Centre scolaire et
communautaire Carrefour Beausoleil
pour les francophones de MiramichiBeaverbrook-Bellefond fête ses 25 ans
cette année. Bravo! Vingt-cinq ans de
fierté francophone, tant nécessaire…
Par J. Stanislas Paulin, prêtre-curé
Mais c'est aussi 25 ans et plus d'une fierté
religieuse , spirituelle et acadienne qui a
été maintenue par la présence et le
support de l'église catholique à travers des
Diocèses de Chatham, de Bathurst, et de
Saint-Jean.
En 1938, après le transfert du Siège
épiscopal de Chatham à Bathurst, Mgr
Patrice-Alexandre Chiasson découpa la
« Mission » de l'Ascension à Beaverbrook
de la Paroisse St-Mary's de Newcastle, et
créa une « Paroisse » francophone pour
les gens de Beaverbrook et Bellefond.
Par après, la Paroisse de l'Ascension a
créé et supporté une école française, la
seule de la région. Cette école devient la
base pour l'établissement de l'École
Carrefour Beausoleil à Miramichi, il y a 25
ans.
Puisque la Paroisse de l'Ascension se
trouvait dans le Diocèse de Bathurst, et
Miramichi dans le Diocèse de SaintJean/John, Mgr Edward Troy (Saint-Jean)
et Mgr André Richard (Bathurst) se sont
mis d'accord de partager les tâches
religieuses en alternant un prêtre de
Saint-Jean et Bathurst à tous les cinq
ans. Le premier à servir Beaverbrook et
une Communauté chrétienne (mais non
pas une paroisse canonique), située au
Carrefour Beausoleil, sera le père
Donald Savoie. Après trois ans et demi, il
a été remplacé par le père John
Beaumaster.
À son tour, Bathurst
envoie le père Alfred Landry pour cinq
ans, et Saint-Jean envoie le père
Jacques Landry par la suite. En 2001,
Bathurst nous dit que ce Diocèse ne peut
plus envoyer de prêtres, et le Diocèse de
Saint-Jean a envoyé le père Stanislas
Paulin pour « six mois », qui est devenue
plus de dix ans maintenant.
En janvier 2009, l'archevêque de
Moncton, Mgr André Richard, c.s.c., et
Mgr Valéry Vienneau (Bathurst)
transfèrent la Paroisse de l'Ascension à
Mgr Robert Harris et à son Diocèse de
Saint-Jean. En janvier 2011 Mgr Harris
ré-établie la Paroisse Nativité-de-laBienheureuse-Vierge-Marie de
Chatham-Head, Miramichi comme
paroisse bilingue (voir son établissement
en 1956).
Le dimanche 18 septembre 2011, les
membres des deux paroisses
catholiques, où la messe est célébrée
les dimanches en français dans notre
région, sont venus ensemble pour
célébrer les 25 ans de leur Carrefour
Beausoleil. Cette messe, enregistrée par
la télévision de Radio-Canada nationale
est diffusée le dimanche 25 septembre.
Quelle belle façon de fêter notre langue,
notre culture, notre fierté et notre foi!
6
Septembre 2011
Miramichi
Les soins de santé en français pour le grand Miramichi
Après avoir réglé le problème de
l'éducation en français pour la
communauté francophone de
Miramichi en procédant à l'ouverture
du Centre scolaire communautaire
Carrefour Beausoleil, voilà qu'on
aborde la question de soins de santé
en français. On est alors en 1987-1988.
Huguette Duguay,
Directrice des
communication et marketing
[email protected]
avec la collaboration de Roger Martin
Une coalition est donc mise sur pied
englobant tout le territoire desservie par
les deux hôpitaux de l'époque (Chatham
et Newcastle)
incluant deux
municipalités francophones; Rogersville
et Néguac ainsi que les DSL jusqu'à
Rivière-du-Portage. Le but de la coalition :
travailler à l'amélioration des services en
français dans les deux hôpitaux. « Il n'y
avait pratiquement pas de services en
français dans ces deux hôpitaux »
d'expliquer Roger Martin un des
instigateurs de cette coalition. « On se
rencontrait périodiquement et on
rencontrait les conseils d'administration
des hôpitaux. C'était long. Les directions
d'hôpitaux ne voulaient rien savoir de
notre groupe » poursuit-il. La coalition a
tenu le coup jusqu'en l'an 2000 après quoi
elle s'est transformée en un nouveau
comité. « Il était de plus en plus difficile de
réunir tout ce monde-là ». Un nouveau
comité s'est donc formé composé de la
région d'Alnwick (représenté par la
municipalité de Néguac), de Miramichi
(coordonné par Roger Martin et Gilles
Laplante) et de Baie-Ste-Anne.
Période difficile
Des pressions sont dès lors exercées
auprès du gouvernement provincial afin
qu'il procède à l'embauche d'un
consultant.
Pendant ce temps le
gouvernement fusionne les deux
hôpitaux et le nouvel Hôpital régional de
Miramichi est créé. On continue les
pourparlers avec le gouvernement, avec
entre autres Bernard Richard et Bernard
Thériault. Bernard Richard avait même
dénoncé à l'Assemblée législative le fait
qu'il était
« inadmissible que l'hôpital de Miramichi
ne pouvait mieux servir ses
francophones » ce à quoi on lui aurait
répondu de se mêler de ses affaires.
Inutile de dire que cette période a été
assez difficile.
Les francophones
n'étaient pas trop bien acceptés. Les
employés de l'hôpital se sentaient
insécures et cet état de fait était
alimentée par la direction de l'hôpital
dirigée par John Tucker à l'époque.
Profil Linguistique
les services (offre active). C'était un bon
comité, on avançait bien. Il y eut même
une politique qui a fait en sorte que des
cours de français langue seconde ont été
mis sur pied à l'hôpital. (96-97) »
d'expliquer Roger Martin.
Fusion des deux régies
Ensuite est arrivée la fameuse fusion des
deux régies de santé; une anglophone et
l'autre francophone. C'est à ce moment
selon Roger Martin que cela a changé
les choses. « Le comité a été dissout. Il
y avait maintenant une régie provinciale.
Plusieurs pourparlers ont eu lieu avec
l'Hôpital de Miramichi pour la mise sur
pied d'un comité similaire. On avait plus
la même direction, c'était dur de voir clair
dans tout cela.
C'était maintenant
provincial ».
Finalement, en 2002, on procède à
l'embauche d'une consultant
anglophone avec mandat d'étudier la
question des services en français à
l'Hôpital de Miramichi. On élabore un
profil linguistique afin de déterminer le
nombre de postes bilingues pour bien
desservir la communauté francophone
de la grande région de Miramichi
(Rogersville, Baie Ste-Anne allant
jusqu'à Rivière-du-Portage). On veut
que les francophones soient desservis
en français en tout temps.
Mais récemment, la Régie a accepté de
former un nouveau comité de liaison. La
première rencontre a eu lieu en janvier
2011. « Ce n'est pas la même chose
Il y eut par la suite des changements au selon Roger Martin. Il est composé de
nouveau comité; l'Hôpital forme plutôt représentants des trois Centres
un comité de liaison pour les services en s c o l a i r e s c o m m u n a u t a i r e s
français. Un comité qui ressemble francophones du N.-B (St-Jean,
beaucoup, aux dires de M. Martin, à la Frédéricton et Miramichi), de deux
coalition santé qu'ils avaient mis sur pied représentants de la communauté dont
quelques années auparavant. « Il y l'un est de Frédéricton et un de Miramichi
a v a i t d e s r e p r é s e n t a n t s d e s dont moi-même, et les autres sont des
municipalités de Rogersville, Néguac, employés (qui s'occupent des langues
des localités de Baie Ste-Anne, officielles au niveau de la Régie Santé
Beaverbrook et des francophones de Horizon) plus un membre de la Régie de
Miramichi. La présidence était assurée santé. Ces rencontres ne se déroulent
par un membre francophone du Conseil pas nécessairement en français. Il y a la
d'administration de l'Hôpital. D'autres traduction simultanée.
Un plan
représentants francophones ont aussi stratégique sera élaboré. On doit voir à
été invités à siéger sur ce comité. « finaliser cela et on verra comment
Nous étions un assez gros groupe. Tout efficace ce sera. Nos rencontres sont
se déroulait en français. Des réunions aux trois mois ».
se tenaient aux trois mois et à chaque Mais on est loin de la coupe aux lèvres
rencontre on faisait la révision du profil malgré une évolution des mentalités.
linguistique.
On déterminait où en «Malgré qu'il y a toujours une certaine
étaient rendus les services. On pouvait insécurité du personnel anglophone
voir où étaient les améliorations au parce qu'il n'a pas accès aux postes
niveau de l'embauche des employés jugés bilingues, ce qui peut causer
bilingues.
À ce moment on a vu certaines frustrations, on voit de plus en
beaucoup de personnes de la région de plus de gens ouverts au fait français et au
B e a v e r b r o o k – B e l l e f o n d ê t r e fait que les francophones ont droit à des
embauchées à l'hôpital (cafétéria, services dans leur langue. Il y a une
réception, etc). Aussi, on était des volonté de la haute direction de la Régie
porteurs de plaintes en ce sens que Horizon d'assurer un service en français
l'administration faisait un suivi sur les à sa population. Malgré que c'est parfois
mauvais services, etc. On pouvait faire boiteux comme service, on est mieux
des recommandations pour améliorer
servi que les communautés de
Frédéricton et St-Jean ».
Retour du comité
de liaison
Comité de liaison
Miramichi
Septembre 2011
7
Le cœur du développement de la francophonie
Bonjour à tous,
C'est avec grand plaisir que je prends
le clavier afin de rédiger un texte pour
l'édition spéciale de notre journal
communautaire « Le Réveil », l'écho
de la francophonie de Miramichi, dans
le cadre du 25e anniversaire de notre
institution.
Sylvain Melançon,
directeur général
[email protected]
25 ans de vitalité francophone à
Miramichi, que de fierté nous anime! Le
Carrefour Beausoleil est définitivement
reconnu par notre communauté comme le
cœur du développement de la
francophonie à Miramichi.
Impact économique
de 130,7$
La contribution des francophones envers
la croissance de la région est majeure. Le
Conseil communautaire Beausoleil est
impliqué dans plus de 60 partenariats
actifs aux niveaux local, régional,
provincial, national et gouvernemental.
Une contribution dans les secteurs
suivants: communautaire, culturel,
éducation, social, économique,
santé/mieux-être, touristique et
immigration. L'impact économique de la
présence des francophones dans la
grande région de Miramichi est estimé à
130,7 millions de dollars par année. En
plus de l'éducation en français, que
penser de l'amélioration des soins de
santé en français et le poids des
francophones à l'hôpital régional de
Miramichi. On entend beaucoup plus de
français dans les commerces et
restaurants. Décidément, notre
francophonie s'affirme et s'exprime de
plus en plus!
Aussitôt que le seuil du quart de siècle a
été franchi, nous avons plongés dans
l'action afin que les prochaines 25 années
soient également porteuses de
Saviez-vous que….?
croissance et de développement. C'est
dans un contexte différent que nous y
œuvrerons aujourd'hui
comparativement à la situation prévalent
lors de la construction du Carrefour
Beausoleil. Bien entendu, la relation
entre les deux communautés
linguistiques a grandement évoluée au fil
des ans, de l'intolérance à la
collaboration. L'éducation en français
ainsi que les services de santé en
français se sont concrétisés pour notre
région bien qu'il faille poursuivre nos
efforts en ce domaine. Aujourd'hui, les
enfants des premières cohortes de nos
finissants fréquentent l'école Carrefour
Beausoleil et, pour plusieurs, vibrent à
une identité différente de celle de leurs
parents. Les services à offrir à la
communauté ont également évolué ce
qui amène une nécessité de révision de
nos programmes et services.
De nombreux défis
considérablement changée au fil des ans.
Les jeunes et leurs parents de la jeune
génération, ne vibre pas du tout de la
même façon à la culture ainsi qu'à
l'importance de la langue. Il faut trouver
des idées créatives!
Renouveler le bénévolat
Pour le bénévolat, nous devons
impérativement renouveler notre base de
bénévoles. Ce défi était présent dès les
premières années d'existence du
Carrefour Beausoleil. Imaginez après 25
ans…toujours les mêmes personnes.
Nous devons identifier les passions des
membres de notre communauté et
impliquer de nouvelles personnes dans la
vision et la mission de notre institution.
Au niveau du financement, rien n'est
acquis. Plusieurs membres
gouvernementaux questionnent la part
de subvention allant au secteur lié à la
francophonie. Plusieurs groupes
francophones voient leur part de
subvention réduite. Que nous réserve
l'avenir? Il est important de chercher des
alternatives de financement. Est-ce que
les ententes actuelles seront reconduites
dans l'avenir au même niveau ? Là aussi,
il faut être créatif et surtout efficace!
Finalement, le potentiel est dans la
région. Malgré les divergences
identitaires et de priorités avec les
communautés environnantes, il est de
première importance de poursuivre le
développement de partenariats avec nos
collègues des communautés
francophones environnantes ainsi
qu'avec les organismes francophiles et
anglophones de Miramichi. La
mobilisation communautaire est notre
principal outil de développement.
En conclusion, merci à tous les bénévoles
ainsi que le personnel qui ont contribués à
ce que le Carrefour Beausoleil ait l'impact
qu'il a aujourd'hui dans le développement
de notre communauté. Plus que jamais, il
faut travailler ensemble pour grandir
ensemble !
Les enjeux auxquels nous devrons faire
face dans l'avenir sont nombreux. Les
principaux sont: démographique,
construction identitaire, implication
communautaire, financement et
mobilisation régionale.
Au niveau démographique, le nombre de
francophones a diminué de près de 40%
dans la ville de Miramichi depuis 25 ans.
Comme plusieurs autres régions, nous
avons un défi majeur dans l'attraction de
familles francophones. Notre
communauté francophone vieillit, les
prévisions statistiques sont inquiétantes
relativement au renouvellement de notre
communauté. Il faut donc œuvrer dans le
sens d'attirer de nouveaux membres au
sein de notre communauté.
Au niveau de la construction identitaire,
malgré les efforts du secteur scolaire et
du secteur communautaire, il est ardu
d'impliquer nos jeunes dans des activités
à l'extérieur des heures de classe. La
valorisation de la langue et de la culture
est une priorité constante devant les
ravages de l'assimilation. L'identité est
en mouvement, plurielle et a
Bon 25e anniversaire à tous !
2007
Le Conseil communautaire Beausoleil honore chaque année
des gens de la communauté qui ont apporté une grande et
belle contribution communautaire. On les appelle des
2008
pionniers, des fondateurs ou des bâtisseurs.
Gilles Laplante
René Pelletier
Gilbert Savoie
Edith Boudreau
2009
Alcide Gagnon
2010
William (Billy) Richard
Jeannine Morris

Documents pareils

COMMUNAUTÉ CHRÉTIENNE (du Carrefour Beausoleil

COMMUNAUTÉ CHRÉTIENNE (du Carrefour Beausoleil religieuses et religieux en Acadie ainsi que différents objets religieux (chapelets, Chemin de Croix, lampions, vêtements, etc) jusqu’au 31 janvier 2010. La galerie est ouverte 7 jours par semaine ...

Plus en détail