Infirmiers de rue, infirmiers de cœur
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Infirmiers de rue, infirmiers de cœur
8]^`]k\bXekffi1>\ekO G,',**,&,). C<D8>8Q@E<;<MFKI<DLKL8C@Ky KL8C@Ky E(*-aXem`\i&]mi`\i&dXij)'(- :8IE<K Les bons comptes font de bons contes EFKI<?@JKF@I< Aidants proches, vous n’êtes pas seuls EFLM<8LO 8M8EK8><J )'(GX^\('% ;FJJ@<I Infirmiers de rue, infirmiers de cœur ACTION FITNESS Jusqu’au 31 mars 2016 Pr égale oÔtez men t de 20 sur t % gamm oute la e Ôtn ess 119 ,99 € 79,99 € ts le Brace s cté e n n o c T I B OR Contrôlez vos activités ités quotidiennes, nes, Orbit vous donne nne des informations sur vos pas et votre distance, nce, vos calories brûlées, ées, votre durée et cycles cles de sommeil, il, … PLUS D’INFOS Appelez-nous au 02 549 76 70 Rendez-vous sur www.partenamutshop.be www.partenamutshop.be Editeur responsable : SCRL PROMUT - Boulevard Louis Mettewie 74-76 - 1080 Bruxelles - BE 440.342.980 - Administrateur délégué : Alex Parisel Sommaire NEW 2016 AVANTAGE PARTENAMUT Hiver 2016 J` mfki\ \e]Xek fl X[f X Y\jf`e [l jflk`\e [Ële gjpZ_fcf^l\ c`Z\eZ` fl [k\ek\li [Ële dXjk\i \e gjpZ_fcf^`\ # GXik\eXdlk fZkif`\ le\ `ek\im\ek`fe aljhlË~ ()'ö&Xe gfli[\jjXeZ\j[\gjpZ_fk_iXg`\(,ö& jXeZ\aljhlË~/jXeZ\j&Xe % Plus d’infos ?nnn%gXik\eXdlk%Y\ Nous avons rencontré An Vandeputte, coordinatrice de Eetcialisé dans les proexpert, centre de connaissances spécialisé blèmes alimentaires et de poids chez less jeunes. En matière de troubles psychiques, s, rien est simple mais pouvez-vous nous éclairer surr les causes qui peuvent les provoquer ? An Vandeputte : « Nous nous mettons beaucoup eaucoup trop la presfiter. Nous ne voulons sion et ne prenons pas le temps de profiter. plus simplement bien faire les choses, mais les réaliser parfaitement. Le mécanisme s’enclenche dèss l’enfance : lorsqu’un enfant montre un dessin à ses parents, une appréciation y est st joli » ou « Qu’est-ce automatiquement liée. « Oh, comme c’est que tu dessines bien » sont des phrasess qui sortent presque vons très bien rester automatiquement, alors que nous pouvons oup de couleurs difféobjectifs en disant : « Tu as utilisé beaucoup rentes dans ton dessin ». Vous gardez ainsi le contact avec angement peut l’aider votre enfant, sans l’évaluer. Ce petit changement station ». à accorder moins d’importance à la prestation N’est-il pas bon de faire de temps en temps des compliments à son enfant ? C\KX`: _ lejgfik `# le\i\cX # oXk`fe# le\g_`c fjfg_`\ fants qu que pour les jeunes. Attirer l’attention sur les points positifs est une excellente base. Une période difficile pour les adoles adolescents est le passage de l’école primaire à l’école secondaire. Alors que l’école primaire est petite et agréable, au secon secondaire, les jeunes se retrouvent en terrain inconnu et ne sont p plus qu’un visage parmi tant d’autres. Nous constatons beau beaucoup plus qu’avant que beaucoup de jeunes préfèrent ne pas attirer l’attention et se fondre dans le décor ». Q Quel u est l’impact des médias (sociaux) sur les jeunes ? A.V A.V. : « Une étude démontre que se plonger trois minutes da dans « les magazines» fait déjà baisser l’estime de soi. N Notre société est tellement orientée médias que nous p pouvons difficilement y échapper, mais nous pouvons app prendre aux jeunes à être critiques face aux images. T Toutes ces images parfaites sont trompeuses car retravaillées dans Photoshop, ce qui est également le cas des médias sociaux comme Facebook ! Vous y trouvez toutes sortes d’histoires express : de belles personnes, des vacances magnifiques, … rien que du bonheur. Conséquence ? Des jeunes angoissés qui pensent que leur vie n’est pas si géniale que ça. C’est pourquoi, nous soulignons l’importance des contacts réels pour tout le monde, à l’école, au club de sport, à la maison … Les histoires vraies qui y sont racontées annuleront partiellement l’impact des médias et de toutes ces images. » "Le Tai Ch m’a appo i l’apaisemerté nt" A.V. : Oui, bien sûr ! Mais il faut distinguer uer les compliments axés sur la personne et ceux axés sur le processus. Si à, la fête est réussie», quelqu’un dit : «Chaque fois que tu es là, l’intention est peut-être bonne. Mais sii un jour la fête n’est ue c’est à cause de lui. ½Jl`k\ pas réussie, l’enfant pourrait penser que ~[\^ifjjf es compliments axés k`[`\e# Un adolescent résiste mieux aux médias qu’un Nous devrions éviter au maximum ces lZ`j[\jXek `c]XccX es compliments axés autre. Concrètement, comment procédez-vous sur la personne et les remplacer par des c`jX `khl\ ljki\jjhlf$ par cXo\ic\Zfig a\kiflm\le\XZk`m` me la manière dont tu d\i\ \o\dgc\Xm\Zle\a\le\Ôcc\hl`[m\cfgg\le sur le processus, dans le style de « J’aime khl` j\kcË\ trouble à jgi`k% causeDfe d’images retouchées as abordé la chose ». C’est également possible quand le ré ré- gfjc gl`jj\ ? \kX`Zalimentaire _`%@cdËX\og b`edavant-coureurs A.V. : « Si une jeune fille montre des signes sultat n’est pas vraiment positif, en disant : « Tu as déj déjà kXk`fe ËXgif$ c`hlh \edf l\ZË lm\d\par d’un problème, exemple d’un trouble beaucoup appris » ou « Ta chambre est déjà bien mieux ra ran- i\jg`i\ kX`klealimentaire, ek#hl \d[`$ il ne \a\gfliiX`j i#i\kif core du travail ». EnE faut pas focaliser sur ce problème. Soulignez les choses qui gée que la dernière fois, mais il y a encore lm\idXjflg Xggi\e[i\~ df`%< kY`\e# c\jj\#mais ui-même et pas aux a vont bien. Parler est essentiel, pas en partant couragez l’enfant à se comparer à lui-même d’un diaZ\]lk d\i\ le\i i\idf \ imcX dfej mcXkk`fe%A ijli » gnostic ou d’une étiquette. Dites que Z\eki\ vouski\ijl êtes inquiet par autres, la pression sera moins grande ». ejki\j i ki\jj# `fe%AËËX`Xgg j#~d`\lod X`Xgg j\id\jd i`j~^$à chercher od\Z rapport à sa~d`\l manière de s’alimenter et invitez-la \ZfeZ feZ\e fk`fej \eki\i ki\i\k Comment pouvons-nous aider les enfants e des solutions%:\hl ensemble. Renvoyez-la\k~d vers une aide profesg\lkc\]X`i\ ~dX `\jkZ Xki`$ ki`$ _fl\k gXikf un peu plus âgés ? sionnelle et gardez le contact avec elle. » k\#ZË\ lk#j\lsurtout efm`Z\flgX jkhlËf cfl\e^iflg e A.V. A V : « Lorsqu’un enfant grandit, le jugement jugem ment des camarades camar \#hlËfejf`k -'d`elk\j# j%Le\jXeZ\g\lk d jeunes jeunes se senten VousZ\hl travaillez surtout à[li\i la prévention. prend de l’importance. Beaucoup de sentent mal `\jkkfdes \eki\*'\k lk ~troubles lk~]X Cette approche à l’aise et préfèrent les contacts virtuels aux contacts cX]f`j so- [Ële\ ]X`k psychologiques k\Z_e Yc\%@c jËX^`k `hl\[\d[ `k^iX jfg_`\\k[Ël X$k$\cc\^Xc\d\ekZ_Xe^XlÔc[\jXee\j6 ciaux réels. L’ordinateur rend les choses plus belles qu’elles ~ `kXk`fe#[Ële\ Faire peur ne fonctionne pas chezg_`cf$ les jeunes. Dans les ne le sont en réalité. Le besoin de perfection apparaît égalek%<e\ dXik`Xc% A.V. : «ejgfi ]]\k#c\ C\j dflm\ années 90, des chercheurskX`:_ se sont`\jkl fait une meilleure idée de ment lorsque l’on se concentre sur un domaine : l’école ou d\ekj Z\lo[ eXik lk`c`j ce qui rend les jeunes plus résistants : encourager l’estime un certain loisir. C’est pourquoi, il est bon de faire découvrir ËleZf j dYXk1 jËXggXi\ek\e dljZc de soi, un \jhl` m\j#gX ket~la solidarité a critiqueiX[\j# face aux médias différents domaines aux jeunes. Si ça ne fonctionne pas \j kiXmX`c c\ekesprit dXe[ kflk L’image que]iXgg un effet préventif. nous\j%C\j avons de nous dirige bien à un niveau, il y a ainsi encore d’autres possibilités. » \[\cË e\i^`\gcljh \e jflgc\jj\% aË\e]X`j#dXnotre comportement. donc également :\cX [\$ le cas des réacl\[\C’est cX]fiZ gi\jj`feXik \%;\g nousi`\cc\ recevons. Si nous pensons bons dans un Comment aider les jeunes qui se replient ipk_d\ZXi[tions que l`jhlêtre `Xhl\^Xc\d domaine, nous nous \jkd y investissons plus et\en recevons un sur eux-mêmes et ne lient pas facilement ? \`cc\li\\kd fe A.V. : « Vous pouvez les motiver, mais sans les forcer. Il est écho positif qui\ek%H nous l\[l fait à nouveau Ye\]%¾évoluer. Un cercle verest ainsi enclenché, tant à l’école qu’à la maison. » important que l’initiative vienne d’eux. Il vaut mieux Gclj[ discuterË`e]fjtueux 6 @c \o`jk\ avec le jeune pour savoir où il souhaite arriver, ce qu’il sou- [\j Zfc\j [\ An Vandeputte pour l’agréable collaboration. Nous remercions haite atteindre et par quelles étapes vous pouvez l’yZflij aider. La KX` :_` hl` Zfcc\Zk`]j fi^Xe`j\ek Pour \k plus[Ë`e`k`X d’informations, rendez-vous sur nnn%\\k\og\ik%Y\. solidarité à la maison est très importante, tant pour les en9ilo\ Cfl`j\#, -Xej# Troubles Trroooub ub uble uble lles eess p psychiques ssyyc yc deess enfants des de een n et des jeunes : comment l’estime ime de soi soi [\il\# comment peut-elle aider ? @eÔid`\ij [\ZÅli peut ij `\ id Ô `e `eÔid`\ij \chl\jjf`ej ZË\jk #c\lif]]i`ihl i`ej\ik`fe# clj[dle`j c\Ylk[Ële\ `c`k% Zfeki\[\jg p^` e\[Xej Gc\`e\[Ë_ld 8cc\i~cXi\e ikXeZ\[\cË_ [Ë_ldXe`k% `c`j\i~cË`dgf `Xk`m\gc\`e\ \kc\jj\ej`Y il\%Le\`e`k Boeur. @eÔid`\ij[\ Texte : Caroline cËfYa\Zk`][\j souligne Audrey, Dossier 4 in j\il$ Sur le terra c@eÔid`\ij[\il\ hl\cc\ [liXekcX d\dYi\j[\cËXjY Kfljc\jcle[`j#c\j le`fe½9fee\jeflm\cc\j¾ kmZl\j cXj\$ e`jj\ekgflile\i jZ_fj\jgfj`k`m\jhlË`cjfe dfk`m\i \k[\ \# `cjj\iXZfek\ekc\ %½xXefljg\id\k[\eflj giZ`j\ Afjg_`e ek # dX`e\giZ[\ek\ Xm\Z c\ jfli`i\¾# c\il\flcf^\d\ cX j\dX`e\ [dXii\i ejl`k\#jl`mXekc\gi\e[\ekjf`k[XejcXil\ `eÔid` i\[\il\%<j`jkXekjjfZ`Xloj\ X`[\i c\j m`j`k\i \k @;I jf`k mfek c\j`eÔid`\ij\kXj [\j gXk`\ekj# cf^\d\ek%8Zkl\cc\d\ek# ]Xfe le ~ cX i\eZfeki\ hl` fek i\kiflm -gXk`\ekj\ecf^\d\ek[\fee\j g\ijfee\j \[\g\ij eil\\k( ^ i\*'gXk`\ekj\k`\ekXljj`le\Z`ehlXekX`e Xee\j% ;\ gclj`\lij `ek\ej`m\%@;Ijflc\li cf^\d\ek [\gl`j gg\c~\logfli [Xej jjfZ`Xk`fej]fekX ji\eZfeki\je\ jkXY`c`j\j ËXlki\jX k\dgj\ek\dgj#[\ijfee\\e[ki\jj\dX`jc\ gXj [Xej kiXmX`ccfej ½Eflj e\ m\e`im`j`k\ile\g eflj#ZË\jkle \e li^\eZ\% e \k le j\ ]fek aXdX`j Afjg_`e\%Efki\ fYa\Zk`]~ cX i`ej\ik`f eflj cËli^\eZ\#giZ`j\ k\id\% Eflj m`jfej c\ cfe^ <eZXj[Ëli^\eZ\# fYa\Zk`] jli c\[\cXj`klXk`fe% d\c\J8DL%¾ Z_Xe^\d\ek[liXYlki\jj\im`Z\jZfd ]X`jfejXgg\c~[ËX InÔrmiers de rue, inÔrmiers de cœur Famille 8 Troubles psychiques des enfants et des jeunes : comment l’estime de soi peut-elle aider ? Société 13 Mindfulness, ennemi du stress Psycho 27 La dépression chez les aînés … Non, ce n’est pas normal ! 30 Régime, mode d’emploi News 18 Nouvelles et infos pratiques C’est notre histoire 22 Aidants proches, vous n’êtes pas seuls L’info et les plus de ma mutualité 10 Les bons comptes font de bons contes … 16 Les élections mutualistes 26 Courrier du lecteur : la transparence Ônancière 32 Mes réductions PartenAIR Partenamut : Agent d’assurances (n°OCM 5003c) pour la SMA Mutuelle Entraide Hospitalisation Rue St-Hubert 19, 1150 Bruxelles - RPM Bruxelles (422.189.629 n°OCM 750/01) f 5 4 Édito Aider les aidants proches : c’est l’un de nos nouveaux engagements concrets pour 2016 ! Si la loi reconnait le statut d’aidant proche, elle n’offre encore aucun droit social ou ¿nancier spéci¿que à ceux qui offrent une aide bénévole régulière à une personne fortement dépendante, sur base de la simple solidarité familiale, amicale ou de voisinage. Souvent les aidants s’oublient dans leur engagement au pro¿t de leur proche et doivent faire de lourds sacri¿ces alors que leurs gestes soulagent, accompagnent, soutiennent. Partenamut a souhaité aller de l’avant en leur apportant reconnaissance et aide concrète comme vous le découvrirez dans ces pages. Il s’agit d’une première étape dans une démarche que nous poursuivrons pour soutenir ces liens de solidarité majeurs. Autre avantage qui vient renforcer notre offre de services en 2016 : la possibilité pour nos membres malentendants de contacter notre service center et de béné¿cier d’un dialogue en langages des signes avec nos collaborateurs grâce à une traduction visuelle en ligne. COLOPHON Éditeur responsable Partenamut : Bd L. Mettewie 74/76 - 1080 Bruxelles Rédaction Karima Amrous, Stéphanie Brisson, Valérie De Keyser, Lies Dobbelaere, Pierre Fondaire, Gisele Henrotte, Emilie Jadin, Pascale Janssens, Hichem Lahouar, Sabrina Michaux, Chantal Neirynck, Nathalie Renna, Christophe Van De Bremt, Angélique Vanderbracht, Emilie Vanderstichelen, Emilie Van Isterdael, Barbara Van Ransbeeck, Steven Vervaet, Charlotte Wilgos Mise en page Aurélie Vingerhoets Photos Shutterstock Troubles alimentaires, pe peur de l’échec, stress, solitude… Une étu étude a révélé qu’un sent pas bien dans sa peau. tiers d’entre nous ne se se eau. Les tourments se manifestent en ces maux ? Que pououtre de plus en plus tôt. Comment préserver nos enfants de ce encourager nos enfants à avoir une bonne im image d’eux ? vons-nous faire pour enco agner, r, à l’accomp visite, l’oriente continuer IDR. Lui rendre cela est imporment, il faut sociale chez une hissocial… Tout assistance dans la rue et avant tout créer un réseau e mutuelle créée 8 c’est d’abord histoire de vocation l’aider à se rs de rue, de confianc Une histoire Les infirmie solidarité. tant. La relation au-delà. » choses. Une histoire de bien changer les de femmes, Emilie toire. Une se poursuit de vouloir et de volonté avec deux petits bouts de formation, elles t dans ce res AGES se baladen ations MULTI-US s. Infirmiè qui commen s pours d’IDR SAC À DOS Sara Janssen grand nombre d’associ les travaille : de multiple le Meessen et les jours, diffél’intérieur y a toujours À il les s, Tous malgré dos. sur que, Flyers à Bruxelle Après un an et un sac au réalisent mieux. situation. existantes i. Bruxelles, orienter au pour chaque médico-sociales de personnes sans-abrt de démarrer, le chettes. Une ions disponibles pour slips, chaussettes, (trop) if ? 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Et pochette compte 16 ents. personnes cas d’engelu e et les motiven là où ils sont, douches aux Par contre pas de médicamNous des patients ils gagnent leur confiancsanté en les accom. ents. donner des leur des mycoses des médicam s, en les Et Par les soins, leur hygiène et de des poux ou en rue, de donner de Joséphine. soins adaptée e souligne es démarch prendre soin les structures de délicat, cie, Une « C’est que les personn conseillant. pas une pharma pagnant dans primordiale ent et en les ne sommes être dangereux, parce Infirmiers de rue condition écoutant activem l’estime de soi, utiliser. » Les passeport puis ça peut les un aussi rue. bien la de patient pas qui favorise à long terme peuvent ne pour chaque permet de voir l’évoégalement nous répour une sortie établissent tout. « Ca e. 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Editorial Account & Coordinator Arianne Van Doninck Editorial Consultant Patricia Van Battel, Caroline Boeur Art director Ruth Vanhoutte Creative director Liesbeth Van Cauwenbergh Impression Roularta Tirage 310 000 exemplaires [\j k`fe Z_`Yilo\cc\j% Zfdd\ Z\cc\ [\ Zfd% cc\j1nnn%kX` 9 CX[gi\jj`fe Z_\qc\jXej Efe#Z\eË\jkgXje ¿ fidXc CËXmXeZ\\e^\Xd e\ Xm\Z\cc\le Z\ikX`e efdYi\ [\ [`]ÔZlckj kXek g_pj`hl\j hl\ gjpZ_`hl \j gflmXek Zfe[l`i\cXg\ijfee\jlic \Z_\d`e[\ cX[gi\jj`fe%:\kk\m`[ \eZ\Xd e\ gXi]f`j~g\ej\ihl\c\dX c[\m`mi\\k cXdXlmX`j\\jk`d\[\jf` j\iX`\ekle kXkeXkli\c~cXg\ijfee \^\% Le\ `[\]Xljj\~imXcl\i% :_XZle[Ë\eki\eflj#Xl Zflij[\jXm`\#\jkjljZ j\i gXi cX ZXj\ [gi\jj`fe% \gk`Yc\[\gXj$ C\j iX`jfej jfek dlck`gc\j# \o`jk\le\Z\ikX`e\kpgf \k jË`c cf^`\[\ZXlj\j^eiXc\ kflj#Z_Xhl\ZXj\jk~Zf jZfddle\j~ ej`[i\i\e gXik`Zlc`\i%G ^fi`\j[\g\ijfee\jjlj Xid`c\jZXk$ Z\gk`Yc\j[Ëki\kflZ_\j j`fe#c\jXeje\jfekgXj gXicX[gi\j$ gXi^ej#XlZfekiX`i\%K Z\kk\kiXeZ_\[Ë^\\eg flk\]f`j#gfli Xik`Zlc`\i#`cjËXm i\gclj[ i\i\k[\gi\e[i\\eZfe `]ÔZ`c\[\i\g$ j`[iXk`felekXk[gi\ j`feZ_\qc\jg\ijfee\j jj`]%CX[gi\j$ ^\jj\iX`kX`ej`jflj$ ZXijflm\ek Zfej`[i\Z [`X^efjk`hl\# fdd\lekXkefidXc#`e ^\% Le\ ZfeZ\gk`fe _i\ek~c\li ]Xljj\ hl\ gf`ek\ c\ ;fZk\li K_`\iip C\Yile#Z_\][lj\im`Z\ gjpZ_`Xki`\[l:?IMXc[\ Z`Xc`jk\ jlg\im`j\li JXdYi\#jg$ Xl j\`e [\ cËXjjfZ`Xk`fe ½8m\Z Efj8ej¾ 8E8 #~EXdli% f ). Dans un autre registre, l’année 2016 verra le renouvellement des instances de votre mutualité. Depuis 1992, des élections sont organisées tous les six ans, dans toutes les mutualités du pays, permettant ainsi aux membres d’élire leurs représentants au sein de l’assemblée générale de leur mutualité. Si vous souhaitez vous impliquer dans le fonctionnement de votre mutualité, vous trouverez dans ce magazine toutes les informations utiles. Que cette nouvelle année soit belle pour vous et vos proches. Alex Parisel, Directeur général sQills est responsable de la conception et de la réalisation d’une partie du contenu rédactionnel du magazine. Aucun article publié dans ce magazine ne peut être reproduit (totalement ou partiellement) sans l’autorisation préalable de la rédaction. AfÔliés à l’Union des Éditeurs de la Presse Périodique. Les informations présentes dans ce magazine ont une valeur indicative et non contractuelle. N’hésitez pas à nous faire part de vos suggestions en vous adressant à proÔ[email protected], www.partenamut.be/contact ou au 02 44 44 111. 3 Sur le terrain Tous les lundis, les membres de l’asbl InÔrmiers de rue se réunissent pour une réunion « Bonnes nouvelles » durant laquelle ils se racontent les choses positives qu’ils ont vécues la semaine précédente. « Ça nous permet de nous motiver et de démarrer la semaine avec le sourire », précise Joséphine, inÔrmière de rue. Ensuite, suivant le pôle (rue ou logement), les inÔrmiers et assistants sociaux se rendent soit dans la rue à la rencontre des patients, soit vont visiter et aider les personnes qui ont retrouvé un logement. Actuellement, IDR gère 30 patients en rue et 16 patients en logement de façon intensive. IDR soutient aussi une cinquantaine de personnes stabilisées dans leur logement depuis plusieurs années. De temps en temps, d’autres associations font appel à eux pour venir visiter une personne en détresse mais les rencontres ne se font jamais en urgence. «Nous ne travaillons pas dans l’urgence, précise Joséphine. Notre objectif à nous, c’est un objectif sur le long terme. Nous visons la réinsertion et un changement durable de la situation. En cas d’urgence, nous faisons appel à d’autres services comme le SAMU. » 4 InÔrmiers de rue, inÔrmiers de cœur Aller à la rencontre des plus démunis, leur offrir quelques soins inÔrmiers et les sensibiliser à l’importance de l’hygiène dans le but d’une réinsertion, c’est l’objectif des InÔrmiers de rue. Une initiative pleine d’humanité. Pleine d’humilité. Texte : Caroline Boeur. Les infirmiers de rue, c’est d’abord et avant tout une histoire. Une histoire de solidarité. Une histoire de vocation et de volonté de vouloir changer les choses. Une histoire qui commence avec deux petits bouts de femmes, Emilie Meessen et Sara Janssens. Infirmières de formation, elles réalisent que, malgré le grand nombre d’associations médico-sociales existantes à Bruxelles, il y a toujours beaucoup (trop) de personnes sans-abri. Après un an et demi d’étude de terrain, elles décident de démarrer, le 8 janvier 2006, l’asbl Infirmiers de rue. L’objectif ? La réinsertion, par l'hygiène, des personnes sans-abri. Aujourd’hui, l’asbl Infirmiers de rue (IDR) a bien grandi et compte 16 collaborateurs qui vont, en rue, à la rencontre des patients là où ils sont, directement et gratuitement. Par les soins, ils gagnent leur confiance et les motivent à prendre soin de leur hygiène et de leur santé en les accompagnant dans les structures de soins adaptées, en les écoutant activement et en les conseillant. Une démarche qui favorise aussi l’estime de soi, condition primordiale pour une sortie à long terme de la rue. UN RÉSEAU D’ENTRAIDE Mais les Infirmiers de rue ne travaillent pas seuls. Ils collaborent avec les structures médico-sociales existantes pour établir un réseau de soutien qui favorisera la réinsertion des personnes sans-abri. L’équipe compte également deux assistantes sociales qui permettent d’améliorer les suivis par le biais d’un dossier social élaboré pour chaque patient. Tous ont un objectif commun : la réinsertion de la personne sans-abri. Voilà pourquoi, outre son « pôle rue », les Infirmiers de rue ont également développé un « pôle logement » qui, via la création de différents partenariats (maison de repos, agence immobilière sociale, logement de transit), améliore l’accompagnement à domicile ainsi que l’offre et les possibilités de logement pour les patients. « Une fois que la personne sans-abri a retrouvé un loge- ment, il faut continuer à l’accompagner, souligne Audrey, assistance sociale chez IDR. Lui rendre visite, l’orienter, l’aider à se créer un réseau social… Tout cela est important. La relation de confiance mutuelle créée dans la rue se poursuit bien au-delà. » SAC À DOS MULTI-USAGES Tous les jours, les travailleurs d’IDR se baladent dans Bruxelles, un sac au dos. À l’intérieur : de multiples pochettes. Une pour chaque situation. Flyers sur les différentes associations disponibles pour orienter au mieux. Lingettes désinfectantes, culottes, slips, chaussettes, dentifrices, brosses à dents, gants de toilette, pour sensibiliser à l’hygiène. Pansements, bandages, désinfectants en cas de blessures. Crèmes réparatrices et de soins en cas d’engelures. Et pochettes spéciales qui permettent de donner des douches aux personnes qui ont des parasites, des poux ou des mycoses. Par contre pas de médicaments. « C’est délicat, en rue, de donner des médicaments. Nous ne sommes pas une pharmacie, souligne Joséphine. Et puis ça peut être dangereux, parce que les personnes peuvent ne pas bien les utiliser. » Les Infirmiers de rue établissent également pour chaque patient un passeport dans lequel ils notent tout. « Ca nous permet de voir l’évolution de la personne, souligne Joséphine. Et de mieux réorienter notre travail pour une meilleure réinsertion. » Audrey ajoute que « sur ces passeports se trouvent également les talents et les ressources de la personne, ceci afin de la valoriser le plus régulièrement possible. » EN SAVOIR PLUS OU FAIRE UN DON www.inÔrmiersderue.org f 5 Audrey “ J’ai la conviction que tout le monde peut sortir de la rue même les plus vulnérables ” f AUDREY, 27 ans, assistante sociale chez IDR « C’est en février 2015 que j'ai intégré l'asbl Infirmiers de rue et plus particulièrement "le pôle logement." En effet, outre les soins prodigués en rue, nous tentons, depuis 2 ans, de faire évoluer le projet Housing First. Il s'agit de donner un accès direct de la rue au logement aux personnes sans abri les plus vulnérables, c’est-à-dire les personnes qui n’ont presque plus de liens sociaux, qui présentent des problèmes de santé physique et mentale importants, qui ont passé de nombreuses années de vie en rue et pour qui il existe un risque de mortalité important. Mon travail consiste donc à accompagner au quotidien des personnes qui ont intégré un logement après de nombreuses années de vie en rue, à accompagner les patients dans leurs démarches sociales et à les soutenir dans leur projet tout en leur permettant de développer leurs ressources et leurs talents. SURMONTER LES DIFFICULTÉS… La différence avec les autres assistants sociaux, c’est que je suis très régulièrement sur le terrain. Je vais à la rencontre des personnes là où elles se trouvent. 6 Je ne les reçois pas dans un bureau. Je dois donc m'adapter aux lieux très variés dans lesquels j'effectue mes entretiens : un logement, un banc public, un café, une salle d'attente... Au fil du temps, j’ai constaté que bon nombre de personnes que nous accompagnons étaient stigmatisées. Ce qui peut compliquer la réintégration dans un logement de manière durable. Voilà pourquoi IDR accompagne les patients sur du long terme. Il est primordial de créer un réseau soutenant et adapté au patient pour qu’au plus vite nous puissions laisser le patient vivre de la façon la plus autonome possible. Je suis aussi régulièrement confrontée à des délais légaux ou des obligations administratives qu’il est parfois difficile de conjuguer avec les priorités du patient. Et puis c’est vrai que c'est un travail qui peut être épuisant physiquement et psychiquement pour les travailleurs. Il faut donc se préserver. … POUR ATTEINDRE SON OBJECTIF J'ai la chance d'être dans une équipe composée de belles personnes très compétentes. On ne travaille pas seul. On partage beaucoup et on se soutient mutuellement. Le travail en équipe pluridisciplinaire est tellement riche ! Ce qui est absolument fantastique dans le travail à IDR c'est que nous visons la réin- sertion durable. Nous avons la conviction que tout le monde peut sortir de la rue, même les plus vulnérables ayant passé de nombreuses années de vie en rue. Cette conviction anime chaque membre de l’équipe et permet de rendre ce qui paraît impossible, possible ! En témoigne cet homme qui vit en logement depuis 6 mois après plus de 10 ans en rue. Il cuisine, décore son logement, va en centre de jour et ne consomme plus. Ou cette dame qui reçoit sa famille et qui, après 20 ans en rue, est en logement depuis 1 an. Ou ce monsieur qui partage avec moi son savoir, ses connaissances et me conseille de bons bouquins. Car oui, la fin du sans abrisme c'est possible ! UN CHALLENGE DE TOUS LES JOURS J'aime les challenges et parfois ce métier en est un. Ce sont surtout les liens que nous tissons avec les personnes qui rendent ce travail très beau. Dans le quotidien de notre métier nous rencontrons des individus pleins de ressources et de talents qu'il faut parfois juste faire ressurgir. Mais il faut persévérer et aussi se préserver. C’est pourquoi, je veille à prendre du temps pour moi. Je vais au théâtre, je pratique l’escalade, je fais pas mal de sorties culturelles… C’est sûr, pour travailler à l’IDR, il faut être optimiste et se dire que tout est possible ! » Joséphine “ On donne mais on reçoit aussi tellement ! ” des individus qui sont réfractaires à notre aide mais nous leur laissons du temps et faisons place à l’écoute. La réalité du terrain nous renvoie que la vie en rue mène parfois au décès mais que nous sommes là pour aider certaines personnes à finir leurs jours dans les meilleures conditions possibles. RESTER POSITIF On pense toujours apporter beaucoup aux personnes qu’on aide mais je pense que cet échange est réciproque et que nous recevons beaucoup en retour. Chaque jour on apprend de nouvelles choses. Nous avons beaucoup de bons moments avec nos patients et un simple sourire me dit que j’ai choisi le bon métier. Nous avons une équipe géniale, chacun a sa propre personnalité et cela permet d’avoir un équilibre et une harmonie au sein de l’asbl. Nous sommes régulièrement en formations ce qui nous permet d’avoir des bagages en plus pour avancer dans notre profession et dans l’échange avec les patients. Le respect de la personne est primordial dans notre métier, ne pas être jugeant et montrer à la personne qu’on l’accompagnera qu’importe le temps que cela prendra. Mais le plus important, c’est de croire qu’il est possible de sortir de la rue ! DÉCONNECTER JOSÉPHINE, 26 ans, inÔrmière de rue depuis février 2015 « Je n’avais jamais travaillé avec le public sans-abri mais j’avais envie de découvrir un nouveau secteur et de retrouver mes valeurs, qui sont de pouvoir laisser la possibilité à chacun de se réinsérer dans la société. C’est pourquoi j’ai approché l’asbl Infirmiers de rue, une asbl qui pratique beaucoup de santé communautaire grâce à son travail en réseau, son approche directe avec une population précaire et ses outils de prévention et de promotion de la santé. J’y ai découvert une équipe soutenante, qui échange afin de pouvoir agir au mieux avec les personnes que nous suivons. De même que de pouvoir parler de nos émotions grâce au photolangage que nous réalisons tous ensemble une fois par jour. Ce que j’aime dans ce métier c’est que nous travaillons tant sur le plan de la santé, du social que des ressources de la personne. Cette globalité permet d’avoir un regard sur l’ensemble de la personne et de pouvoir l’aider à retrouver sa place dans la société. Nous avons la philosophie d’aller au rythme du patient et de pouvoir accompagner la personne pas à pas. PAS TOUJOURS FACILE Cependant, les situations des personnes que nous rencontrons ne sont pas toujours évidentes. Nous rencontrons souvent un réseau démotivé et nous essayons de leur montrer que rien n’est impossible. Nous essayons toujours d’être positif malgré que la personne perde parfois espoir. Nous avons parfois Rien de tel qu’un bon verre en équipe après le boulot ! Il est important d’avoir une vie après le boulot, de sortir, d’avoir des activités. Depuis que je fais ce métier, je me rends compte que j’ai besoin d’être plus en mouvement dans ma vie privée, de pouvoir évacuer parfois des moments difficiles. J’ai pu voir depuis mon arrivée, l’évolution d’un patient qui avait un « syndrome d’auto-exclusion » et qui grâce à de petits pas se « décongèle » petit à petit. J’ai assisté à sa 1ère douche où il redécouvrait des sensations qu’il n’avait plus eues depuis des années. Aujourd’hui, ce Monsieur se rend une fois par semaine dans un centre d’hygiène afin de se laver, est suivi régulièrement par un psychiatre et se rend chez le dentiste. Voir l’évolution de chaque patient est un plaisir qui nous fait continuer. » 7 NEW 2016 AVANTAGE PARTENAMUT Si votre enfant ou ado a besoin du soutien d’un psychologue (licencié ou détenteur d’un master en psychologie), Partenamut octroie une intervention jusqu’à 120 €/an pour des séances de psychothérapie (15 €/ séance jusqu’à 8 séances/an). Plus d’infos ? www.partenamut.be Troubles psychiques des enfants et des jeunes : comment l’estime de soi peut-elle aider ? Troubles alimentaires, peur de l’échec, stress, solitude… Une étude a révélé qu’un tiers d’entre nous ne se sent pas bien dans sa peau. Les tourments se manifestent en outre de plus en plus tôt. Comment préserver nos enfants de ces maux ? Que pouvons-nous faire pour encourager nos enfants à avoir une bonne image d’eux ? 8 Nous avons rencontré An Vandeputte, coordinatrice de Eetexpert, centre de connaissances spécialisé dans les problèmes alimentaires et de poids chez les jeunes. En matière de troubles psychiques, rien est simple mais pouvez-vous nous éclairer sur les causes qui peuvent les provoquer ? An Vandeputte : « Nous nous mettons beaucoup trop la pression et ne prenons pas le temps de profiter. Nous ne voulons plus simplement bien faire les choses, mais les réaliser parfaitement. Le mécanisme s’enclenche dès l’enfance : lorsqu’un enfant montre un dessin à ses parents, une appréciation y est automatiquement liée. « Oh, comme c’est joli » ou « Qu’est-ce que tu dessines bien » sont des phrases qui sortent presque automatiquement, alors que nous pouvons très bien rester objectifs en disant : « Tu as utilisé beaucoup de couleurs différentes dans ton dessin ». Vous gardez ainsi le contact avec votre enfant, sans l’évaluer. Ce petit changement peut l’aider à accorder moins d’importance à la prestation ». N’est-il pas bon de faire de temps en temps des compliments à son enfant ? A.V. : Oui, bien sûr ! Mais il faut distinguer les compliments axés sur la personne et ceux axés sur le processus. Si quelqu’un dit : «Chaque fois que tu es là, la fête est réussie», l’intention est peut-être bonne. Mais si un jour la fête n’est pas réussie, l’enfant pourrait penser que c’est à cause de lui. Nous devrions éviter au maximum ces compliments axés sur la personne et les remplacer par des compliments axés sur le processus, dans le style de « J’aime la manière dont tu as abordé la chose ». C’est également possible quand le résultat n’est pas vraiment positif, en disant : « Tu as déjà beaucoup appris » ou « Ta chambre est déjà bien mieux rangée que la dernière fois, mais il y a encore du travail ». Encouragez l’enfant à se comparer à lui-même et pas aux autres, la pression sera moins grande ». Comment pouvons-nous aider les enfants un peu plus âgés ? A.V. : « Lorsqu’un enfant grandit, le jugement des camarades prend de l’importance. Beaucoup de jeunes se sentent mal à l’aise et préfèrent les contacts virtuels aux contacts sociaux réels. L’ordinateur rend les choses plus belles qu’elles ne le sont en réalité. Le besoin de perfection apparaît également lorsque l’on se concentre sur un domaine : l’école ou un certain loisir. C’est pourquoi, il est bon de faire découvrir différents domaines aux jeunes. Si ça ne fonctionne pas bien à un niveau, il y a ainsi encore d’autres possibilités. » Comment aider les jeunes qui se replient sur eux-mêmes et ne lient pas facilement ? A.V. : « Vous pouvez les motiver, mais sans les forcer. Il est important que l’initiative vienne d’eux. Il vaut mieux discuter avec le jeune pour savoir où il souhaite arriver, ce qu’il souhaite atteindre et par quelles étapes vous pouvez l’y aider. La solidarité à la maison est très importante, tant pour les en- fants que pour les jeunes. Attirer l’attention sur les points positifs est une excellente base. Une période difficile pour les adolescents est le passage de l’école primaire à l’école secondaire. Alors que l’école primaire est petite et agréable, au secondaire, les jeunes se retrouvent en terrain inconnu et ne sont plus qu’un visage parmi tant d’autres. Nous constatons beaucoup plus qu’avant que beaucoup de jeunes préfèrent ne pas attirer l’attention et se fondre dans le décor ». Quel est l’impact des médias (sociaux) sur les jeunes ? A.V. : « Une étude démontre que se plonger trois minutes dans « les magazines» fait déjà baisser l’estime de soi. Notre société est tellement orientée médias que nous pouvons difficilement y échapper, mais nous pouvons apprendre aux jeunes à être critiques face aux images. Toutes ces images parfaites sont trompeuses car retravaillées dans Photoshop, ce qui est également le cas des médias sociaux comme Facebook ! Vous y trouvez toutes sortes d’histoires express : de belles personnes, des vacances magnifiques, … rien que du bonheur. Conséquence ? Des jeunes angoissés qui pensent que leur vie n’est pas si géniale que ça. C’est pourquoi, nous soulignons l’importance des contacts réels pour tout le monde, à l’école, au club de sport, à la maison … Les histoires vraies qui y sont racontées annuleront partiellement l’impact des médias et de toutes ces images. » Un adolescent résiste mieux aux médias qu’un autre. Concrètement, comment procédez-vous par exemple avec une jeune Ôlle qui développe un trouble alimentaire à cause d’images retouchées ? A.V. : « Si une jeune fille montre des signes avant-coureurs d’un problème, par exemple d’un trouble alimentaire, il ne faut pas focaliser sur ce problème. Soulignez les choses qui vont bien. Parler est essentiel, mais pas en partant d’un diagnostic ou d’une étiquette. Dites que vous êtes inquiet par rapport à sa manière de s’alimenter et invitez-la à chercher des solutions ensemble. Renvoyez-la vers une aide professionnelle et gardez surtout le contact avec elle. » Vous travaillez surtout à la prévention. Cette approche des troubles psychologiques a-t-elle également changé au Ôl des années ? A.V. : « Faire peur ne fonctionne pas chez les jeunes. Dans les années 90, des chercheurs se sont fait une meilleure idée de ce qui rend les jeunes plus résistants : encourager l’estime de soi, un esprit critique face aux médias et la solidarité a un effet préventif. L’image que nous avons de nous dirige notre comportement. C’est donc également le cas des réactions que nous recevons. Si nous pensons être bons dans un domaine, nous nous y investissons plus et en recevons un écho positif qui nous fait à nouveau évoluer. Un cercle vertueux est ainsi enclenché, tant à l’école qu’à la maison. » Nous remercions An Vandeputte pour l’agréable collaboration. Pour plus d’informations, rendez-vous sur www.eetexpert.be. 9 Ÿ)32# 034$/Ÿ 32/*,)32# 032/Ÿw Il était une fois Neige Blanche et ses sept enfants : Enrhumé, Pasdebol, Heureux, Gêné, Grinchu, Chico et Biglo. Tout ce petit monde avait besoin d’occupations et de soins réguliers. Qu’à cela ne tienne, Neige Blanche a fait appel aux services de Partenamut. Pour une seule cotisation de 9,49 € par mois, quel que soit le nombre d’enfants à sa charge, elle peut compter sur de nombreux avantages. Ceci n’est pas un conte de fées ... En 2016, Partenamut met les bouchées doubles et augmente encore ses interventions dans de nombreux domaines. Faites le compte, votre cotisation sera vite rentabilisée. ,1(,%620', PENSE SÉRIEUSEMENT À LA CONTRACEPTION Neige Blanche savait compter et avec l’allocation de naissance de 350 € qu’elle a reçu 7 fois de Partenamut, elle en aurait fait 101 des marmots. Mais, seule maman à gérer 7 enfants, cela en fait du boulot ! Elle décida donc de reprendre son moyen contraceptif et put proÔter du remboursement de 40 € par an offert par sa mutualité (contre 30 € par an auparavant). 10 1(%3 N’Y VOIT RIEN SANSS SES LUNETTES Son Ôls Biglo, âgé de 10 ans, a droit à un remes deux ans pour boursement de 75 € tous les l’achat de ses lunettes correctrices. Biglo doit hélas souvent renouveler ses verres car sa vue ne cesse de baisser. Neige Blanche est rassurée de savoir qu’à partir de son 13e anniversaire, son Ôls ntion de 50 € tous aura encore droit à une intervention uparavant). les deux ans (tous les 3 ans auparavant). 2-'.4Ö CUMULE LES PROBLÈMES DE SANTÉ Enrhumé ne cesse d’éternuerr … Il est sensible aux acariens, aux pollens et développe toutes sortes d’allergies. Cette année, en plus des interventions habituelles pour le dépistage et le traitement par désensibilisants, Partenamut intervient pour ses médicaments antihistaminiques. En complément du remboursement de l’assurance obligatoire, Enrhumé peut ainsi bénéÔcier de 25 € par an pour ses antihistaminiques. Avec son nez toujours bouché, Enrhumé a des problèmes d’audition. Il porte un appareil auditif et proÔte du remboursement de 60 € par oreille tous les 5 ans. En outre, cette année Partenamut accorde un nouveau remboursement de 35 € pour l’assurance omnium des appareils auditifs (tous les 5 ans). Cette assurance a été recommandée à Neige Blanche étant donné l’âge de son Ôls et les catastrophes fréquentes de ses enfants. Au cas où les problèmes d’audition d’Enrhumé s’aggraveraient encore, Neige Blanche est rassurée de savoir que son Ôls pourra contacter le tout nouveau call center pour mal-entendants développé par Partenamut. Avec tous ses problèmes, Enrhumé est mal dans sa peau. Neige Blanche a donc décidé de l’emmener voir un psychologue. Cela semble avoir de l’effet puisqu’elle le confond maintenant parfois avec son frère Heureux. Et c’est contagieux : Neige Blanche est heureuse d’apprendre que Partenamut a carrément doublé son intervention annuelle maximale pour le traitement chez un psychologue (licencié ou détenteur d’un master en psychologie). Cette intervention s’élève désormais à 120 € par an (au lieu de 60 €), à raison de 15 € par séance pour 8 séances par an. Sans ooublier qu’Enrhumé est porteur de la muSans covi co visc scii coviscidose, considérée comme une pathologie lourde lourde. Il a donc droit à 4 séances supplémentaires par p an, un total donc de 180 € par an pour ses séa séances chez le psy ! 6#*,)3% PARTAGE SA CHAMBRE BRE AVEC ENRHUMÉ P vec sson on ffrère rère rè r re Pasdebol dort depuis toujours avec E Enrhumé, ce qui le prédestine à des insomnies … N Neige Blanche a pris le taureau par les cornes et l fait suivre des séances d’acupuncture. Elle se lui r réjouit que Partenamut rembourse désormais 8 € par an (au lieu de 60 €) pour les thérapies 80 a alternatives telles que l’acupuncture, l’homéopathie, l’ostéopathie, la chiropraxie, la mésothérapie et/ou la shockwave therapy. À ces thérapies alternatives, Partenamut a intégré cette année le Mindfullness. Ces exercices de pleine conscience font beaucoup de bien à . Cela l’aide à se relâcher, à son Ôls sortir de son attitude de victime et à être plus conscient de ce qui le rend heureux. Neige Blanche peut dès lors proÔter - pour un deuxième enfant - du remboursement de 80 € par an pour les thérapies alternatives (10 € par séance pour 8 séances par an). -120'. Õ-,,1(,%620', SOLLICITE BEAUCOUP D’ATTENTION Mère Neige Blanche qui a 150 ans commence à devenir très dépendante. De plus, elle a trébuché sur le train électrique de Grinchu. Cette chute a été fatale pour sa hanche … Neige Blanche garde donc sa maman à domicile aÔn de l’aider dans ses tâches et soins quotidiens. Cette année, Partenamut accorde une attention particulière aux aidants proches comme Neige Blanche qui doivent gérer un proche dépendant. Rendezvous en page 22 pour en savoir plus. BREF, NEIGE BLANCHE FRÔLE LE BURNOUT … Avec tous ces événements à gérer, Neige Blanche est au bord de l’épuisement moral et professionnel. Sur conseil de son amie Cendrilla, elle a pris rendez-vous dans un centre de diagnostic spécialisé pour le burnout. Partenamut l’accompagne et la soutient Ônancièrement avec un remboursement de 25 €. Si le diagnostic s’avère exact, elle pourra proÔter, comme son Ôls Enrhumé, de 4 séances supplémentaires remboursées par an pour son traitement chez le psy. 6$6#Í*1-, 32#61/034$/,-*62# %Ÿ032/Ÿ*,ÖŸw ,1(,%620',6"1/,61/ #Ÿ034$/ŸDž"3.# Pour d’autres bons comptes, surfez sur www.partenamut.be/plusde60avantages ou commandez la brochure « avantages et services 2016 » au 02 44 44 111 ou en vous rendant dans votre agence. NOUVEAUX AVANTAGES 2016 Jusqu’à 80 €/an pour les thérapies alternatives dont le Mindfullness Jusqu’à 40 €/an pour la contraception Jusqu’à 25 €/an pour les médicaments antihistaminiques allopathiques Jusqu’à 120 €/an pour les séances de psychothérapie et même 180 €/an pour certaines pathologies lourdes 35 €/5 ans/oreille pour l’assurance omnium d’un appareil auditif 25 € pour le diagnostic du burnout effectué dans un centre spécialisé Des interventions pour les aidants proches (voir page 22) 75 € tous les 2 ans pour les 12 ans et 50 € tous les 2 ans à partir de 13 ans pour les lunettes, verres correcteurs et lentilles correctrices. 11 Les résultats de notre grand concours “Win Partenamut as sponsor” En septembre, nous lancions notre grand concours pour la deuxième année consécutive offrant ainsi à nouveau la possibilité à trois clubs de sport de remporter des prix jusqu’à 1500 €. Les gagnants er Ce qui a séduit le jury : l’humour du texte et de la photo, le fait que ce soit un sport peu subsidié et peu reconnu chez nous ainsi que sa pratique intergénérationnelle. 1 Nous remercions les 149 clubs qui ont participé à l’aventure et ont posté sur Facebook leur photo et leur dossier expliquant pourquoi ils méritaient de gagner. Les 20 photos les plus likées ont été soumises à un jury de professionnels le 7 octobre. ProÔtons de cette page pour vous présenter le jury et les 3 gagnants qui pourront acheter du matériel neuf ou mettre en œuvre leur projet pédagogique. ls Brusse roos Kanga 2 ème Le jury Ce qui a séduit le jury : encore une fois l’humour et la justesse des propos. MFC Ha za Team Tournai ème 3 Ce qui a séduit le jury : le projet santé et solidaire. Vous voulez en savoir plus sur ce concours ou savoir comment éventuellement obtenir le soutien de Partenamut toute l’année pour votre club, envoyez un mail à [email protected]. nes A.S.C Havin 12 SOCIÉTÉ Robert : " J’ai découvert un outil, la méditation, qui me permet de vivre mieux " Mindfulness ennemi du stress La méditation dite de pleine conscience ou Mindfulness connaît actuellement un grand succès. Pourquoi ? Parce qu’elle est un moyen efÔcace de combattre le stress, véritable mal du siècle. Mais pas seulement… Par Caroline Boeur. f 13 SOCIÉTÉ Matthieu : "J’ai découvert un espace de paix et de sérénité incroyable." NEW 2016 AVANTAGE PARTENAMUT Partenamut vous octroie jusqu'à 80 €/an pour les thérapies alternatives dont le Mindfullness. Plus d’infos ? www.partenamut.be Matthieu, 45 ans, cofondateur de la société Vedi (impression digital grand format) f 14 De nombreuses études cliniques ont depuis longtemps déjà démontré les bienfaits physiques et psychologiques de la pratique de la méditation dite de pleine conscience, aussi appelée Mindfulness. Cette pratique est en outre un moyen efficace de lutter contre le stress et la dépression. Pourquoi ? Parce qu’elle permet de quitter le mode « pilote automatique » et d’agir en pleine conscience. Cependant, elle demande une certaine motivation et beaucoup de pratique. Ainsi, la facilité ou la difficulté d’apprentissage de la Mindfulness dépend de chacun. Certains apprendront vite alors que d’autres mettront plus de temps. Et une fois la technique apprise, la Mindfulness requiert une pratique quasi quotidienne. Idéalement, et pour en retirer un bénéfice maximum, il faut pouvoir y consacrer 30 à 60 minutes par jour. Toutefois, selon Jacques Splaingaire, sexologue clinicien (UCL), psychothérapeute et instructeur Mindfulness certifié (ADM), « pratiquer se suffit à soi-même. On ne peut pas « mal » faire. Les seules façons de « rater » une séance sont … de ne pas la faire ou de s’endormir ! » « Je travaille dans un milieu où les délais d’impression sont toujours très courts, où la compétition et la concurrence sont omniprésentes et où, bien entendu, le stress nous colle à la peau. De caractère anxieux, j’étais souvent inquiet et soumis à de nombreuses incertitudes. J’étais conscient que ce stress quasi permanent m’oppressait et me malmenait. Des tensions qui provoquaient régulièrement des maux de dos. Je voyais un ostéopathe mais cela n’arrangeait le problème que pour quelques semaines. J’étais donc en recherche de solutions pour trouver un équilibre et un certain bien-être. En lisant La Solution intérieure de Thierry Janssen, je suis tombé sur un paragraphe parlant de la Mindfulness comme d’une solution pour se retrouver et se rapprocher de soi-même face à des événements de la vie qui viennent vous perturber. Ça m’a tout de suite parlé. J’ai donc cherché quel organisme pouvait m’aider à me former à la Mindfulness. J’ai suivi le programme de 8 semaines proposé par Jacques Splaingaire. Et ce fut une découverte extraordinaire. Je n’avais jamais vraiment médité. Mais j’ai découvert un espace de paix et de sérénité incroyable. Pour moi, l’apprentissage de la méditation ne fut pas facile. Mais je suis content d’avoir persévéré car aujourd’hui, quels que soient les événements, j’arrive à trouver une sérénité qui me permet de prendre du recul et de gérer les bonnes comme les mauvaises nouvelles. Cela fait maintenant 4 – 5 ans que je médite, environ 5 jours par semaine. J’en ai besoin. Ça me rend la vie plus belle, ça allège la pression. C’est un constat un peu idéaliste mais c’est ce que je ressens. Je me sens aussi en meilleure santé et mes problèmes de dos ont disparu. Quand je ne médite pas pendant plus de 3 – 4 jours, je le sens tout de suite. Ma manière d’interpréter les choses est plus inquiète, la sérénité s’envole et laisse l’anxiété prendre le dessus. Constatant les bénéfices énormes de cette pratique, j’ai proposé à mon équipe de responsables, tous soumis à d’importantes pressions et à un stress permanent, de suivre eux aussi un stage de Mindfulness spécialement développé pour les entreprises. Ils ont tous accepté. Je pense que ça leur a ouvert une nouvelle porte pour gérer leur stress. Chacun en a, en tous cas, tiré profit. Car même s’ils ne méditent pas tous les jours, si un jour ils en ont besoin, ils peuvent toujours y revenir. La Mindfulness, ça ne s’oublie pas. » POURQUOI ET POUR QUI La pratique de la méditation dite de pleine conscience est efÔcace dans la gestion du stress et de l’anxiété, la lutte contre la dépression et la prévention de rechutes, l’insomnie, la gestion de l’impulsivité (accès de colère, agressivité, boulimie), la gestion de la douleur chronique, la gestion de la détresse face à la maladie chronique, l’amélioration du perfectionnisme et de l’hyperactivité excessifs, les troubles de la sexualité. Elle est par contre déconseillée lors de dépression en phase aiguë, de troubles bipolaires non stabilisés, de séquelles psychologiques d’abus physiques, émotionnels ou sexuels non traités, de dissociations, d’attaques paniques violentes récurrentes et de troubles psychotiques. EXPERT JACQUES SPLAINGAIRE, sexologue clinicien (UCL), psychothérapeute et instructeur Mindfulness certiÔé (ADM). Depuis près de dix ans, Jacques Splaingaire Ôgure parmi les pionniers belges des programmes basés sur la méditation de pleine conscience. Il a notamment initié, avec le Dr F.Dumont (psychiatre), le développement d’un programme de Mindfulness à l'hôpital Vincent Van Gogh (Charleroi), l'un des tout premiers en Belgique francophone. « La méditation dite de pleine conscience est un entrainement méditatif commun à différents courants d’origine bouddhiste, essentiellement d’origine vipassana et zen. C’est une forme de méditation et donc c’est un entrainement cérébral. Cette forme de méditation a été, il y a 35 ans, sortie de son contexte religieux, par Jon Kabat Zinn aux USA, parce qu’on s’est rendu compte qu’elle améliorait la qualité de vie des patients et réduisait ou éliminait les souffrances psychosomatiques du stress dans des maladies comme la sclérose en plaque, le cancer… La MBSR (Mindfulness based stress reduction) comme on l’a appelée, s’est ensuite répandue dans le monde du travail. Les scientiÔques se sont dit que si elle pouvait réduire le stress de patients, elle devait aussi le faire chez les travailleurs. Hypothèse qui s’est révélée exacte puisqu’on a rapidement constaté que sa pratique réduisait signiÔcativement l’absentéisme au travail. Ensuite, il y a environ une quinzaine d’année, des chercheurs anglo-canadiens ont développé un protocole de méditation dite de pleine conscience pour combattre la dépression, la MBCT (Mindfulness Based Cognitive Therapy). La MBSR et la MBCT sont toutes deux des moyens alternatifs aux traitements pharmacologiques. Des études ont d’ailleurs montré que la MBSR et la MBCT avaient exactement les mêmes résultats que les traitements pharmacologiques dans diverses pathologies telles que la dépression nerveuse. Sauf qu’elles n’impliquent aucune dépendance et qu’avec une pratique de 15 à 20 min par jour, elles évitent les rechutes à plus de 80%. C’est leur efÔcacité et leur validité clinique qui font qu’elles remportent aujourd’hui un vif succès. » ROBERT, 68 ans, agriculteur « Ma compagne, psychothérapeute, m’a un jour proposé de suivre le stage de Jacques Splaingaire. Elle disait que cela pouvait me faire du bien. Comme je suis très curieux de nature, je me suis dit : « Pourquoi pas ? ». Avant de suivre le programme de 8 semaines, je n’avais pas vraiment d’attentes précises. J’étais intéressé par la connaissance de soi, par la recherche de bien-être. Mais ce stage m’a vraiment offert un outil, la méditation, qui me permet de vivre mieux. La méditation de pleine conscience me permet de me réintégrer à moi-même, de me couper du monde un instant, de relativiser les choses. A tel point que ma compagne a suivi le programme deux ans après. Ma plus jeune Ôlle s’y intéresse aussi. Elles ont vu un tel changement dans mon attitude (moins stressé, moins irritable, moins énervé, plus heureux…) qu’elles ont elles aussi eu envie de se mettre à méditer. La Mindfulness c’est une école de vie qui vous permet de voir la vie autrement, qui vous offre un nouveau confort de vie et qui vous rend ainsi disponible pour les autres. C’est un outil que l’on a avec soi partout et tout le temps. Dans un moment de stress, quelques respirations peuvent vous permettre de mieux réagir. Cette pratique me permet de me recentrer sur moi-même, de moins culpabiliser, de ne plus me faire envahir par le stress. La Mindfulness, c’est aussi gymnastiquer l’esprit au pouvoir de la concentration. C’est faire les choses de manière totalement consciente et donc de façon plus concentrée. Et c’est un bénéÔce que l’on ressent tout le temps, dans chaque geste et action du quotidien. » POUR ALLER PLUS LOIN Sur le net : www.mindfulness-belgium.net En librairie : "Au cœur de la tourmente" de Jon Kabat Zinn, qui relate en quoi consiste le protocole MBSR et son histoire ou "Quand la conscience s’éveille" d’Anthony de Mello. Ce livre se présente comme une compilation d’histoires courtes ou de paraboles qui, inÕuencées par les courants bouddhiste et taoïste, s'inscrivent comme une magniÔque illustration de la pleine conscience. Il ne s'agit pas d'un manuel de méditation, mais bien de la "manière de penser" que peut procurer la pratique la pleine conscience. Sur smartphone : Application Pleine Conscience By MindApps, 1,99 €. Laissez-vous guider par une voix ou méditez en silence interrompu par le son des clochettes à des intervalles choisies. 15 Appel aux candidatures en vue de l’élection des représentants à l’assemblée générale de Partena-Mutualité Libre Les élections en vue du renouvellement de l’assemblée générale de la mutualité se dérouleront en mai 2016. Vous trouverez, ci-dessous, les renseignements nécessaires pour l’introduction d’une candidature. Conditions d’éligibilité (Article 14 B des statuts de la mutualité et article 8 de l'arrêté royal du 7 mars 1991) à remplir à la date du dépôt de la candidature : être majeur ou émancipé ; être de bonne conduite, vie et mœurs et ne pas être privé de ses droits civils ; être afÔlié à la mutualité, en qualité de titulaire ou de personne à charge, depuis au moins deux ans à la date des élections, soit depuis le 28 mai 2014 au plus tard ; cotiser aux services complémentaires - ou être à charge d’un titulaire cotisant aux services complémentaires - depuis le 01.01.2015 au plus tard ; être (ou le titulaire à charge de qui le candidat est inscrit en qualité de personne à charge) en règle en assurance obligatoire et en ordre de cotisation auprès de la mutualité à la date de l’appel aux candidatures ; ne pas être rémunéré, sous quelque forme que ce soit, par la mutualité, une société mutualiste afÔliée à la mutualité ou à laquelle la mutualité est afÔliée, l’Union Nationale des Mutualités Libres ou par une A.S.B.L. liée à la mutualité ou à l’union nationale ; ne pas avoir été licencié, sauf pour motif économique, du personnel de la mutualité, d’une société mutualiste afÔliée à la mutualité ou à laquelle la mutualité est afÔliée, de l’Union Nationale des Mutualités Libres ou d’une A.S.B.L. liée à la mutualité ou à l’union nationale ; ne pas avoir intenté une action judiciaire contre la mutualité et/ou l’Union Nationale des Mutualités Libres, à l’exclusion des recours contre des décisions administratives prises en exécution de l’assurance obligatoire. CONDITIONS POUR INTRODUIRE VOTRE CANDIDATURE : Les membres et les personnes à charge qui désirent se porter candidat disposent d'un délai de quinze jours civils après la Ôn du mois au cours duquel la publication "PROFIL" leur a été adressée (article 9 de l'arrêté royal du 7 mars 1991). La candidature doit être introduite, par lettre recommandée au plus tard le 15 février 2016 (le cachet de la poste faisant foi) auprès du président de la mutualité Partena-Mutualité Libre, boulevard Louis Mettewie, 74-76, 1080 Molenbeek-Saint-Jean, et ce, selon le modèle repris ci-après. MODÈLE DE DÉPOT DE CANDIDATURE Nom (en majuscules) : Prénom (en majuscules) : Adresse : Date de naissance : / / Je déclare par la présente me porter candidat à l'élection des représentants à l'assemblée générale de la mutualité Partena-Mutualité Libre. Je déclare être de bonne vie et mœurs et certiÔe pouvoir fournir, à toute demande, copie du certiÔcat ad hoc. Je déclare sur l'honneur remplir l'ensemble des conditions d'éligibilité prévues par les statuts. Date : / Coller ici une vignette de votre mutualité / Signature : CETTE LETTRE DOIT ÊTRE DATÉE ET SIGNÉE PAR LE CANDIDAT LUI-MÊME. La qualité de représentant à l'assemblée générale de la mutualité ne donne droit à aucune indemnité, ni rémunération de quelque ordre que ce soit. Le mandat de représentant à l'assemblée générale est valable pour une période de 6 ans renouvelable (article 14 de la loi du 6 août 1990 relative aux mutualités et aux unions nationales de mutualités). Pour tout renseignement complémentaire vous pouvez contacter votre mutualité au 02 444 43 04. 16 Appel aux candidatures en vue de l’élection des représentants à l’assemblée générale de la SMA Hospitalia La loi du 6 août 1990 relative aux mutualités prévoit que l’assemblée générale d’Hospitalia doit être composée de membres de cellesci élus par leurs pairs. Les élections devant conduire à la désignation de ces représentants se dérouleront dans le courant du mois de mai 2016. Vous trouverez, ci-dessous, les renseignements nécessaires pour l’introduction d’une candidature pour ces élections. Conditions d’éligibilité (Article 15 B des statuts et article 5 de l'arrêté royal du 26 août 2010) Les personnes qui souhaitent présenter leur candidature à l’élection des représentants à l’assemblée générale de la Société Mutualiste d’Assurances Hospitalia (Mutuelle Entraide Hospitalisation) doivent, à la date du dépôt de leur candidature, remplir les conditions suivantes : être membre de la société mutualiste d’assurances Hospitalia être en ordre de cotisations auprès de la société mutualiste d’assurances Hospitalia être afÔlié à la société mutualiste d’assurances Hospitalia depuis au moins un an à la date des élections être majeur ou émancipé être de bonne conduite, vie et mœurs et ne pas être privés de ses droits civiques ne pas être membre du personnel de la société mutualiste d’assurances Hospitalia. CONDITIONS POUR INTRODUIRE VOTRE CANDIDATURE : Les membres ou personnes à charge qui désirent se porter candidat disposent d'un délai de quinze jours civils après la Ôn du mois au cours duquel la publication "PROFIL" leur a été adressée (article 6 de l'arrêté royal du 26 août 2010). Si vous remplissez les conditions d’éligibilité, il vous sufÔt d'introduire votre candidature, par lettre recommandée, au Président de la société mutualiste d’assurances Hospitalia, rue Saint-Hubert, 19 à 1150 Bruxelles et ce, selon le modèle repris ci-dessous. MODÈLE DE DÉPOT DE CANDIDATURE Nom (en majuscules) : Prénom (en majuscules) : Adresse : Date de naissance : / / Je déclare par la présente me porter candidat à l'élection des représentants à l'assemblée générale de la société mutualiste d’assurances Hospitalia. Je déclare être de bonne vie et mœurs et certiÔe pouvoir fournir, à toute demande, copie du certiÔcat ad hoc. Je déclare sur l'honneur remplir l'ensemble des conditions d'éligibilité prévues par les statuts. Date : / Coller ici une vignette de votre mutualité / Signature : N’oubliez pas d’apposer sur la lettre de candidature une vignette de mutualité et de préciser clairement vos nom et prénom en lettres majuscules. Cette lettre doit être datée et signée par le candidat lui-même. Attention ! La date limite pour introduire votre candidature par lettre recommandée (Le cachet de la poste faisant foi !) est le 15 février 2016. LIMITES D'UNE CANDIDATURE : Une personne ne peut se porter candidat que pour la circonscription électorale pour laquelle elle a le droit de vote (article 15 des statuts de la société mutualiste d’assurances Hospitalia). En vue de l'élection des représentants à l'assemblée générale, la société mutualiste d’assurances est organisée en 6 circonscription(s) électorale(s) correspondant aux 6 mutualités proposant Hospitalia. Ces circonscriptions sont : OZ Onafhankelijk Ziekenfonds 501 (19 mandats) ; Omnimut - Mutualité Libre de Wallonie 506 (10 mandats) ; Partenamut 509 (45 mandats) ; Freie Krankenkasse 515 (2 mandats) ; Mutualité Libre Securex 516 (3 mandats) ; Partena OZV 526 (21 mandats). Une circonscription électorale comprend l’ensemble des membres afÔliés ayant droit de vote (qui y sont rattachés). La qualité de représentant à l'assemblée générale de la société mutualiste d’assurances ne donne droit à aucune indemnité, ni rémunération de quelque ordre que ce soit. Le mandat de représentant à l'assemblée générale est valable pour une période de 6 ans renouvelable (article 14 de la loi du 6 août 1990 relative aux mutualités et aux unions nationales de mutualités). Pour tout renseignement complémentaire vous pouvez contacter votre mutualité au 02 444 43 04. 17 RUBRIEK Votre santé au quotidien Comme 313 personnes l’ont déjà fait, venez tester gratuitement votre audition 313 personnes ont déjà pu bénéÔcier des conseils d’un audiologue diplômé. Pourquoi pas vous ? Venez, dès à présent, faire tester gratuitement votre audition. Où ? Dans les bâtiments de Partenamut Bld Anspach 1 à 1000 Bruxelles Quand ? Le test ne se fait que sur rendez-vous. Ne tardez pas. Téléphonez au 02 549 76 70. 18 Pouvez-vous prétendre à l’intervention majorée ? Si oui, nous vous contacterons ! Vous ignorez peut-être que vous pourriez avoir droit à une intervention majorée : meilleurs remboursements ou tarifs sociaux. Nous contacterons bientôt les ménages qui potentiellement répondent aux critères sans le savoir ! L’INTERVENTION MAJORÉE EST ACCORDÉE : de manière automatique si vous bénéÔciez de certains avantages octroyés par d’autres institutions de sécurité sociale (ex : aide octroyée par le CPAS ou un revenu d’intégration) ou si vous vous trouvez dans une situation sociale particulière. après une enquête sur les revenus du ménage si celui-ci dispose, depuis une période déterminée (appelée période de référence), de revenus dont le montant annuel brut imposable n’atteint pas un certain plafond déterminé. Pour pouvoir contacter nos clients ne bénéÔciant pas encore de l’intervention majorée mais qui y auraient droit, le SPF Finances et les mutualités ont croisé leurs données. Vous ferez peut-être partie des personnes que nous contacterons personnellement pour vous encourager à signer une déclaration sur l’honneur et ainsi bénéÔcier sans plus attendre de l’intervention majorée ! Event Habitat groupé Abbeyfield pour 55 ans et plus 10 APPARTEMENTS EN LOCATION Cette nouvelle forme d’habitat groupé participatif est destinée aux seniors seuls, autonomes et à revenus modérés. Chacun y dispose d’un appartement privé. Des espaces communs permettent de partager repas et autres activités, décidés par les habitants. Visitez le site www.abbeyfield.be pour connaître notre philosophie : « vivre chez soi, habiter ensemble ». Un nouveau complexe bientôt à Neder-over-Heembeek ; au croisement des rues Craetveld et Kruisberg Séances d’information : Mer. 23 mars 2016, de 14h à 16h, Salle Agora, av. de Versailles 130 - 1120 Bxl Sam. 23 avril 2016, de 10h à 12h, «Pavillon Léopold», Square Prince Léopold - 1020 Bxl Mer. 18 mai 2016, de 14h à 16h, Hôtel de Ville (Salle des Milices), Grand-Place - 1000 Bxl Sam. 18 juin 2016, de 10h à 12h, Rue de Ransbeek, 16 - 1120 Bxl Votez et offrez un chance à l’un d e seconde es artistes ! disART perm et à des person nes handicap d’exposer leur ées s œuvres et de voir leur talent travail reconn et us. Pas moins de 340 œuvre été proposée s ont s ! Notre jury a dû effectue choix difÔcile r un pour n’en séle ctionner que ont été exposé 20 qui es Ôn novembr e dans le cadr Mons 2015. Pa e de rmi cette séle ction, 2 person ont reçu le pr nes ix du jury et le prix coup de cœ ur. Pour permettre à un autre de ces artistes d’ récompensé, être rendez-vous sur www.disa votez pour vo rt.be et tre œuvre préf érée. Intéressé(e)? Inscrivez-vous à (l’une de) ces séance(s) : par mail : severine.laneau@abbeyfield.be ou par tél. : 0489 188 80 Le chiffre 550 € Le Belge est celui qui dépense le plus en médicaments au sein de l’UE : il y consacre en moyenne 550 € par an. La moyenne européenne est de 350 €. (source : rapport “ Health at a Glance : Europe 2014 ” ) En quelques mots Dans quel cas, un hôpital peut-il encore demander des suppléments d’honoraires ? Depuis le 27 août 2015, en one day et en hospitalisation classique, les suppléments d’honoraires sont interdits en chambre commune ou à deux lits et ce, que le médecin soit conventionné ou non. Par contre, en chambre individuelle, les suppléments d’honoraires sont toujours autorisés SAUF si l’état de santé du patient ou les conditions techniques d’un examen nécessitent une chambre individuelle. L’hôpital détermine lui-même le taux des suppléments d’honoraires qui sera appliqué. Renseignez-vous avant d’être hospitalisé ! Pour des prestations de santé antérieures au 27 août 2015, des suppléments d’honoraires peuvent encore être facturés en chambre commune ou à deux lits si le médecin est non conventionné et ce, dans le cadre d’une one day. En cas de doute, contactez le service défense des membres : [email protected] 19 RUBRIEK ATTENTION ! Depuis le 1er janvier, un nouveau certiÔcat d’incapacité de travail a vu le jour. Votre médecin traitant doit à présent informer le médecin-conseil sur la durée estimée de votre incapacité de travail. Pour ce faire, il doit mentionner sur le certiÔcat médical non seulement la date de début mais aussi la date de Ôn de votre incapacité. Il doit tenir compte de votre maladie et de ses répercussions sur votre activité professionnelle. Pour en savoir plus, n’hésitez pas à vous rendre sur www.partenamut.be. Vous pourrez également y télécharger le nouveau certiÔcat. Agenda Participez gratuitement à un atelier « Premiers Secours aux bébés/enfants ». Partenamut organise, un atelier pour apprendre à prodiguer les premiers soins à un bébé ou enfant en attendant les secours. Cet atelier est animé par ALERT OPLEIDINGEN. Vous y apprendrez : quand et comment lancer l’appel vers le numéro d’urgence 112 en Belgique comment désobstruer les voies respiratoires d’un bébé ou d’un enfant comment garantir que les voies respiratoires restent ouvertes la position latérale de sécurité comment réanimer un bébé ou un enfant Qui peut participer à cet atelier ? Ces ateliers sont offerts aux futurs et jeunes parents ou aux grands-parents. Quand ? Samedi 19 mars 2016 de 13h à 16h Samedi 18 juin 2016 de 13h à 16h Samedi 17 septembre 2016 de 13h à 16h Samedi 17 décembre 2016 de 13h à 16h Où ? PARKRESIDENTIE, rue Saint-Vincent de Paul 2A, 1090 Jette (Bruxelles). Attention, le Parkresidentie déménagera à l’avenue Odon Warland (Jette) en septembre ou en octobre 2016. Formalités d’inscription L’inscription est gratuite mais obligatoire (nombre de places limité / ne tardez pas) : au 02 44 44 340, ou via l’adresse [email protected] L’inscription sera déÔnitive après conÔrmation de notre part. Ayez le bon réÕexe ! Collez une vignette de la mutualité sur tous les documents La vignette permet de vous identifier de manière sûre. Collez systématiquement une vignette de la personne ayant bénéficié des soins sur tous les documents que vous nous envoyez. C’est la garantie d’un traitement rapide et efficace ! Commandez ou imprimez des vignettes à tout moment grâce à votre guichet en ligne, My Partenamut. Le chiffre 1/5 S=8D@CC<JLIWI<GFIK< C\8:?8K;<CLE<KK<JGFLI I8@JFEJ=@E8E:@kI<Jd JFLI:<)@MI<3<IKJLIC\8::kJ8LO JF@EJ<E<C>@HL< Nouveautés depuis le 1er juillet 2015 Les prestataires de soins sont légalement obligés de vous informer davantage sur les coûts des soins médicaux en vous fournissant une pièce justiÔcative du montant à payer, de l’intervention de votre mutualité, etc. lorsqu’ils vous facturent simultanément des prestations remboursables et non remboursables par l’assurance maladie ou lorsqu’ils facturent électroniquement via le tiers-payant. Désormais, les prestataires de soins sont également obligés de mentionner le montant reçu pour les soins donnés dans la partie «Reçu» de l’attestation de soins donnés. Il existe un nouveau modèle simpliÔé d’attestation de soins donnés, aÔn que les prestataires puissent facilement appliquer les nouvelles mesures. Ils peuvent encore utiliser les anciens modèles jusqu’au 30 juin 2016, mais à partir du 1er juillet 2016, ils seront obligés d’utiliser les nouveaux. Pendant cette période de transition, ils sont néanmoins obligés de mentionner le montant reçu qu’ils peuvent noter en bas de l’attestation. PLUS D’INFO ? Consultez www.partenamut.be ou le site de l’INAMI ! 20 De nouvelles « Semaine Santé » et « Parenthèse Zen » ! Vous vous rétablissez d’un cancer ? Vous êtes encore en traitement ? Nous vous proposons deux manières de recharger vos batteries ! PARENTHÈSES ZEN Une journée dédiée à la détente, au partage et à la créativité dans un centre wellness de qualité. Des thérapeutes et accompagnatrices expérimentées de l’asbl « Au Sein des Femmes » encadreront les différents ateliers imaginés pour vous ! SEMAINE SANTÉ À DUNEPANNE du 14 au 20 mars inclus ou du 7 au 13 novembre inclus Les Semaines Santé se déroulent dans le cadre idéal de Dunepanne, centre de séjour de soins à De Haan. Le programme allie activités en groupe et moments bienêtre individuels. Le tout, encadré par une équipe de professionnels. Votre partenaire (ou aidant) est également bienvenu ! De plus, en tant que client de Partenamut, vous bénéÔciez d’une réduction sur les tarifs. Les Parenthèses Zen auront lieu : le 4 mars de 9 h 30 à 16 h 30 au Centre Bulle de douceur, Chemin de la Guelenne, 52 à 7060 Soignies - www.bullededouceur.be le 20 mai de 9 h 30 à 16 h 30 à au Centre de balnéothérapie du Château de Limelette, rue Charles Dubois 87 - www.chateau-de-limelette.be PLUS D’INFOS ? Pour connaître les tarifs exacts contactez Partenamut Solutions & Assistance au 02 549 76 70. Agenda Une pièce de théâtre qui traite de la maladie d’Alzheimer Tu te souviendras de moi De François Archambault Pourquoi un homme se souvient-il des détails de guerres lointaines, mais ne reconnaît-il pas une personne rencontrée la veille ? Pourquoi oublie-t-il ce dont il aimerait se rappeler, mais ne parvient-il pas à occulter ce qu’il voudrait oublier ? Edouard, ex-professeur d’université brillant et médiatisé, est atteint d’Alzheimer. Il le sait, en souffre, en joue aussi. Lui qui était un pater familias un peu écrasant, devient peu à peu un petit vieux fragile, drôle ou cruel malgré lui, un fardeau pour son entourage. Qui peut, qui doit s’occuper de lui ? Sa femme, sa Ôlle, son nouveau gendre, des inconnus ? François Archambault est un auteur canadien d’une douzaine de pièces dont La Société des loisirs, récompensée du Masque du Meilleur texte original en 2003. Une coproduction de l’Atelier Théâtre Jean Vilar et du Théâtre Le Public. Quand ? Du 12 au 28 avril 2016 Où ? Au théâtre Jean Vilar à Louvain-la-Neuve Les à-côtés Jeudi 14/4 : rencontre avec les artistes à l’issue de la représentation. Vendredi 22/4 : garderie-bricolage pour les 5-12 ans pendant la représentation. PAF : 2 € Informations et réservations : 0800 25 325 – www.atjv.be CONCOURS : tentez de gagner vos places ! 2 x 2 places sont à gagner pour la représentation du mercredi 13 avril à 20h30. Rendez-vous sur notre page Facebook : www.facebook.com/Partenamut. 21 AIDANTS PROCHES, vous n’êtes pas seuls. Qu’est-ce qu’un « aidant proche » ? Que fait-il ? Sa fonction est-elle reconnue ? Quels sont ses droits ? Qu’est-ce que la mutualité peut faire pour lui ? 22 TÉMOIGNAGES Les aidants proches représentent environ 10% de la population belge et jouent un rôle crucial en matière de soins informels pour les personnes les plus fragiles. Les aidants proches apportent une aide régulière à un proche en situation de grande dépendance (handicap, maladie ou vieillesse). Ce proche peut être un membre de leur famille, un ami ou un voisin qui, suite à une perte d’autonomie temporaire ou déÔnitive, ne peut plus réaliser seul les actes du quotidien. Assumer un tel rôle peut avoir des répercussions importantes sur la vie et la santé des aidants proches. Que celles-ci soient Ônancières (gratuité du soutien au proche, perte de revenus) mais également professionnelles (manque de Õexibilité professionnelle, réduction des crédits-temps, et déséquilibre entre vie professionnelle et vie privée) ou psychologiques (épuisement, isolement). Pour les personnes qui souhaitent maintenir leur proche à domicile, Partenamut Solutions & Assistance offre déjà de nombreux services pour faciliter le quotidien de la personne aidée. La location de matériel médical, les conseils d’ergothérapeutes pour l’aménagement du domicile, le soutien d’une assistante sociale ou l’intervention d’une coordinatrice d’aides et de soins à domicile font notamment partie des accompagnements professionnels disponibles. Mais qu’existet-il pour aider ceux qui aident ? Que dit la loi ? Le projet de loi relatif à la reconnaissance de l'aidant proche qui aide une personne en situation de grande dépendance a été approuvé par la Chambre des représentants le 3 avril 2014 et publié au Moniteur Belge le 6 juin 2014. La loi déÔnit juridiquement la notion d’aidant proche permettant ainsi l’octroi d’une reconnaissance. La reconnaissance de l’aidant proche est une première étape importante, mais actuellement elle n’accorde pas encore de droits sociaux spéciÔques ou d’aides Ônancières. Qu’attendons-nous ? Face à ce constat, Partenamut Solutions & Assistance a décidé de prendre les devants pour aider ces aidants. L’objectif est de soutenir ce maillon essentiel du maintien à domicile grâce à un accompagnement sur mesure. Comment ? En analysant la situation de l’aidé pour optimiser les aides et soins déjà en place, en tenant l’aidant informé des avancées de la législation pour qu’il puisse faire valoir ses droits, en proposant différentes formules de répit ou en organisant des rencontres avec des associations pour s’échanger des conseils et se soutenir entre aidants vivant des situations similaires. Bien entouré et informé, l’aidant peut ainsi vivre son rôle de manière plus sereine. “ Merci à l’ASBL aidants proches ” Je m'occupe depuis 8 ans à plein temps de ma maman âgée de 91 ans. Elle ne sait plus vivre toute seule. J'ai choisi de suspendre une partie de mes activités car je trouvais important de m'occuper d'elle, de lui offrir une fin de vie digne, entourée de ses proches. Je gère tous les aspects de la vie quotidienne et je n'ai pas de problèmes avec cela, ma sœur et sa famille me soutiennent également beaucoup. J’assume ces responsabilités que j’ai choisies de mon plein gré mais il y a de nombreux défis à relever, notamment administratifs et financiers. Je n’ai également pas beaucoup de temps pour moi. J’ai un peu peur pour l’avenir, de devoir trouver un nouveau logement après le décès de ma maman ou de devoir me tourner vers le CPAS car mes revenus ne seront pas suffisants. Je suis cependant contente d'apprendre qu'il existe une ASBL "aidants proches" qui pourra me guider dans mes démarches. Un statut reconnu serait très utile pour justifier notre activité d’aide aux personnes fragiles mais aussi d’aide à la société, en évitant un placement coûteux en institution. “ Ma vie d’épouse s’est arrêtée ” Après l’hospitalisation de mon mari, je suis devenue gardemalade, à la clinique, comme au centre de rééducation. Lorsque mon mari est enfin rentré à la maison avec une sonde gastrique, il m’a fallu près de 8 jours pour arriver, avec la plus grande patience du monde, à lui faire manger de la purée. Aujourd'hui, il mange à nouveau de tout mais il faut le nourrir comme une maman qui soigne son enfant. Je passe mes journées et mes nuits à m'occuper de lui. En plus de tout cela, il est aphasique et hémiplégique, la communication est donc très compliquée. Je rencontre d’énormes difficultés. Ne pas arriver à conduire sa chaise roulante à temps aux toilettes fait partie des nombreuses épreuves auxquelles je dois faire face. J'ai dû me séparer du personnel qui m’aidait à entretenir ma maison faute de moyens suffisants. Je ne touche aucune aide mais je dois continuer à payer la maison, gérer mes dépenses, avec un enfant encore à charge. Mon mari et moi-même n’avons que 58 ans. Aucune politique ne reconnaît cette situation. J'ai déjà soigné ma maman atteinte d'une polyarthrite rhumatoïde, la chaise roulante ne quitte jamais mon domicile. Je n'ai plus d'affection, d'attentions, de sorties, ... J’ai l’impression que tout est terminé pour moi ! f 23 f “ C’était il y a 13 ans ” Je suis maman de trois enfants, dont la dernière, Pauline, 14 ans, est atteinte d'une infirmité motrice cérébrale. Elle est aujourd’hui en intégration partielle dans un collège et cela se passe très bien. Elle n'a cependant toujours pas accès aux transports gratuits à cause de soucis administratifs. Ce n'est pas son handicap qui est difficile, c'est une petite fille extraordinaire, pleine de vie et de bonheur, c'est la gestion des difficultés et contraintes qu'il engendre. On se sent seul face à des situations inadmissibles et intolérables. Le risque est alors grand de perdre pieds face à des comportements qui nous empêchent tout simplement de rester digne face aux difficultés de la vie. Le handicap de Léa a été posé aux alentours de 10 mois, c'était il y a 13 ans. Pendant un certain temps, j'ai exercé mon métier à temps partiel car j'étais encore mariée. Les horaires étaient moins problématiques et l'annonce du handicap avait eu un impact émotionnel sur la direction. La phase d’empathie s’est ensuite estompée et la compassion autour du handicap de ma fille a commencé à se transformer en "problème d'horaire à gérer". Je suis enseignante et à chaque rentrée, depuis plus de 10 ans maintenant, je dois encore me justifier, expliquer le parcours qui est le mien, les contraintes qui y sont associées. C'est de plus en plus pénible et humiliant, surtout quand on vous rétorque que ce ne sont que des caprices. L'année passée, je n'ai pu obtenir de temps libre et j’ai donc dû m'absenter à plusieurs reprises pour me rendre à des rendez-vous médicaux indispensables pour Léa (ce qui m'a été lourdement reproché). Je n'ai pas tenu le coup et mon médecin m'a mise au repos quelques temps. Je suis écœurée d'une telle mentalité. Je refuse de demander de la pitié ! Je ne veux pas me résoudre à voir le handicap de ma fille comme une tare qui me réduit à une position de mendiante. Et je n'évoque pas le mépris du handicap lui-même, ainsi stigmatisé à travers moi. On parle beaucoup des aidants proches, des familles touchées par le handicap d'un enfant et de leur désarroi, des difficultés rencontrées, de l'obligation de réduire, voire d’abandonner un emploi. La politique à ce sujet est en train de changer avec, je l’espère, des effets positifs mais qu’en est-il du regard des gens ? NOUVEAUX AVANTAGES POUR LES AIDANTS PROCHES ((reconnus par P t t)* Partenamut)* RÉPIT COURT À DOMICILE : jusqu'à 250 €/an (5 €/titreservices et/ou par prestation d'aide familiale) TRAITEMENT CHEZ UN PSYCHOLOGUE : jusqu’à 180 €/an chez un psychologue licencié ou détenteur d’un master en psychologie (15 €/séance pour 12 séances/an). * Le statut d’aidant proche auprès de Partenamut pourra être accordé sur base d’un entretien avec notre service social au cours duquel la charge pour l’aidant sera évaluée sur base de critères stricts. Si vous répondez aux conditions, ce statut sera acquis pour une période d’un an renouvelable. Être reconnu Aidant Proche auprès de Partenamut La charge physique et psychologique supportée par les aidants proches peut être plus ou moins importante. Le voisin qui aide sa voisine à monter ses courses ne peut être considéré comme tel, même si son rôle a toute son importance. Pour savoir si vous répondez aux critères pour être reconnu « Aidant proche Partenamut », rendez-vous sur www.partenamut.be/aidants et complétez le formulaire prévu à cet effet. Selon votre situation, un entretien vous sera proposé avec notre service social pour voir si vous remplissez bien les critères d’octroi des nouveaux avantages spéciÔques pour les aidants proches. Au-delà de l’évaluation de la charge qui pèse sur vous, cet entretien pourra également vous fournir une foule d’informations et de conseils pour faciliter votre quotidien. Vous vous reconnaissez dans ces témoignages* ? Vous êtes aidant proche ou vous êtes aidé par un proche ? Pour savoir ce que Partenamut Solutions & Assistance peut faire pour vous, rendez-vous sur notre site internet : www.partenamut.be/solutions-assistance ou contactez-nous au 02 549 76 70. Vous trouverez également une foule d’informations en visitant le centre de documentation online de l’ASBL Aidants proches (via www.docaidants.be). Retrouvez également d’autres témoignages sur le site de l’ASBL Aidants Proches (http://www.aidants-proches.be). *Ces témoignages ont été rendus anonymes mais sont tirés de l’expérience d’aidants proches réels. 24 Le Tai Chi, un sport, une relaxation, une philosophie "Le Tai Chi m’a apporté l’apaisement" Louise, 56 ans, « Suite à de gros soucis de santé liés au stress quotidien, il fallait que je trouve une activité qui puisse me relaxer le corps et l’esprit. Mon kiné m’a proposé le tai chi. Il m’a expliqué que c’était une méditation en mouvement, que je pourrais apprendre à respirer, retrouver ma souplesse, me recentrer sur moi. Et bien, ce fut une révélation. J’ai appris à gérer mon stress, à mieux me concentrer et à maîtriser mes émotions. Ce qui est chouette, c’est qu’on peut le faire partout, seul ou en groupe, qu’on soit novice ou pas. Une séance peut durer entre 30 et 60 minutes, ce qui est tout à fait gérable. Il s’agit à la fois d’une technique de méditation, d’une philosophie et d’un sport. En effet, le tai Chi est un art martial. Les mouvements utilisés s’apparentent à ceux d’un combat : esquives, parades, frappes. Les muscles travaillent tout en souplesse. Cela demande de l’énergie plus que de la force. Depuis que j’en fais, ma pression artérielle est meilleure et mon rythme cardiaque également. Que du bénef. » Plus d’infos ? Il existe des écoles de Tai Chi qui organisent des cours collectifs et d’initiation comme celle de Bruxelles : www.taichibruxelles.com. 25 SANTÉ Connaissez-vous le coût de vos soins de santé ? La Belgique fournit une bonne protection sociale et offre un système de santé de qualité. Toutefois, les patients ne sont pas toujours sufÔsamment informés du coût réel d’un traitement médical ou d’une hospitalisation. Deux mesures récentes apportent plus de transparence en la matière. Depuis le 1er juillet 2015, votre médecin doit mentionner le montant total que vous payez sur la partie « reçu » de l’attestation de soins donnés (attestation verte ou bleue). Cette obligation s’applique à tout prestataire de soins (conventionné ou non) et ce, qu’il exerce son activité pour son propre compte (privé) ou pour le compte d’autrui (société, hôpitaux,…). Pour information, l’attestation de soins doit vous être remise dès que possible et au plus tard deux mois après la Ôn du mois au cours duquel la prestation a eu lieu. 1. En outre, le médecin doit dorénavant vous délivrer gratuitement un justiÔcatif des prestations effectuées dans les deux cas suivants : s’il atteste en même temps des prestations remboursables et non remboursables par l’assurance soins de santé (assurance obligatoire) et s’il facture électroniquement des prestations en tierspayant (vous ne payez que le montant à votre charge et, dans ce cas, il n’y a pas d’attestation de soins donnés). 26 Ce justiÔcatif (établi en double exemplaire) doit comporter : le montant total à payer, y compris les acomptes déjà payés et les suppléments (sommes demandées en plus des tarifs conventionnés), le code de nomenclature ou le libellé, le montant payé en vertu des tarifs, le montant payé à titre de supplément, l’intervention payée par la mutualité. Si le médecin ne remet pas ce justiÔcatif, il s’expose à une amende. Il faut noter que le médecin est également tenu d’afÔcher clairement dans la salle d’attente son statut (conventionné ou non). Lors de la prise de rendez-vous, nous vous conseillons de vous renseigner sur ce statut. À défaut, le site internet de l’Inami fournit cette information (suivre l’onglet « Citoyens » puis « rechercher un dispensateur de soins »). 2. Depuis juillet 2014, les hôpitaux doivent mettre à disposition sur leur site internet toutes les informations financières relatives à une hospitalisation et indiquer les références d’une personne de contact qui pourra informer de manière personnalisée et détaillée sur les frais liés à une hospitalisation. La dépression chez les aînés … Non, ce n’est pas normal ! L’avancée en âge amène avec elle un certain nombre de difÔcultés tant physiques que psychiques pouvant conduire la personne sur le chemin de la dépression. Cette évidence amène parfois à penser que le mal de vivre et la mauvaise estime de soi seraient un état naturel à la personne âgée. Une idée fausse à réévaluer. Chacun d’entre nous, au cours de sa vie, est susceptible de passer par la case dépression. Les raisons sont multiples, et s’il existe une certaine typologie de causes générales communes à tous, chaque cas est à considérer en particulier. Parmi les catégories de personnes susceptibles d’être touchées par la dépression, les aînés ne sont pas épargnés, au contraire. Toutefois, pour cette tranche d’âge en particulier, il s’avère plus difÔcile de repérer et de prendre en considération un état dépressif. La dépression chez les personnes âgées serait ainsi sous-diagnostiquée, car souvent considérée comme un état normal, inhérent à leur âge. Une conception fausse que pointe le Docteur Thierry Lebrun, chef du service psychiatrie du CHR Val de Sambre, spécialiste superviseur au sein de l’association « Avec Nos Aînés » (ANA), à Namur. f 27 f Dr Thierry Lebrun : La dépression dans cette tranche d’âge est clairement sous-diagnostiquée, oui. Selon moi, le plus grand risque, c’est la banalisation des symptômes dépressifs chez les aînés. Il est essentiel d’être très attentif. Les propos dépressifs ne sont jamais normaux, peu importe l’âge. Dans notre société, on aurait tendance à considérer ce type de propos dans la bouche d’une personne âgée comme de l’ordre du compréhensible : « À son âge, c’est normal de se sentir comme cela. » Erreur ! C’est le signe d’une perte d’équilibre, d’une capacité d’adaptation dépassée. La preuve, certaines personnes très âgées vivent parfaitement en harmonie avec leur âge. Je sais que c’est facile à dire, mais l’aîné doit accepter son âge, faire un travail d’acceptation. Si ce travail ne se réalise pas, il tombera dans la dépression. Quels sont les facteurs de dépression chez nos aînés ? TL : Il est d’abord nécessaire de considérer que les causes qui conduisent un aîné vers la dépression peuvent être identiques à celles des autres tranches d’âge. Cependant, il est vrai qu’il existe des causes plus spéciÔques. Le départ à la retraite en fait partie. Un état dépressif est généralement la conséquence d’un changement important qui sollicite chez la personne des capacités d’action et d’adaptation qu’elle ne parvient pas, ou plus, à mettre en œuvre. La cessation de l’activité professionnelle est certainement une étape cruciale, un changement radical par lequel une personne peut se sentir dépassée. Parmi les autres facteurs caractéristiques, on peut nommer les deuils, plus fréquents, la perte d’autonomie et les soucis de santé. Au risque de paraître caricatural, on pointe ici un âge marqué par les pertes : perte de ses forces, de ses capacités d’adaptation, d’êtres chers, etc. En cela, il s’agit bien d’une tranche d’âge fragilisée face à la dépression. Peut-on considérer que l’entrée en maison de repos est un facteur de dépression ? TL : Il ne faut surtout pas diaboliser les maisons de retraite. D’ailleurs, la question se pose de savoir si l’entrée dans ce type d’institution relève de la cause ou de la conséquence de la dépression. Plus les pertes s’accumulent à différents niveaux comme on l’a vu plus haut, plus les probabilités d’intégrer un home augmentent. Le passage vers la maison de repos est la conséquence d’une perte d’autonomie plus importante. Dans ce cas, la dépression peut être préexistante à l’entrée en home, et celle-ci interviendrait comme une solution. Mais effectivement, cette étape signe aussi le renoncement à une certaine indépendance qui peut conduire elle-même à la dépression, d’autant plus que l’effort d’acclimatation exigé dans ce cas est considérable au moment de la vie où le processus d’adaptation est justement altéré. 28 TÉMOIGNAGES La dépression chez la personne âgée, une maladie sous-diagnostiquée ? Quels sont les symptômes auxquels être attentif ? TL : Comme pour les causes, on peut parler des symptômes classiques à toute dépression : les troubles du sommeil et de l’appétit, l’apathie… Cependant, il émerge des signes spéciÔques qui peuvent mettre la puce à l’oreille : l’agitation, de soudaines conduites oppositionnelles et agressives, ainsi que des troubles cognitifs. Moins spéciÔques, mais cependant signiÔcatifs, je signalerais également les propos signalant un dégoût de vivre. C’est important pour les proches de pouvoir entendre et comprendre ce type de discours, sans passer outre en se disant que c’est l’âge, que c’est normal. Même à 85 ans, ce n’est pas naturel de dire « Je n’ai plus qu’à partir ». Une attention particulière doit aussi être apportée aux personnes qui s’expriment peu. Par pudeur ou par résignation, certains aînés ne communiquent pas leurs sentiments dépressifs, estimant que c’est normal de ressentir un mal-être à leur âge. J’insiste : non, ce n’est pas normal ! Pour cette tranche d’âge, la plus grande spéciÔcité, c’est la difÔculté d’exprimer clairement leur mal de vivre. D’où la nécessité d’être attentif et de pousser au dialogue. Quelle est l’aide que l’entourage peut apporter ? TL : Il est nécessaire d’aider à verbaliser. Les proches doivent développer leur capacité d’écoute et d’empathie, aider la personne âgée à se raccrocher à une activité qui lui plaît, dans laquelle elle peut s’épanouir. En résumé, il faut être davantage présent, rattacher l’aîné à la vie active, lui prouver qu’il conserve bien sa place dans la famille, mais aussi dans la société. Bref, qu’il a toujours un rôle important à jouer. Pour aider dans la voie de la guérison, on trouve évidemment le médecin traitant, le psychologue ou le psychiatre, mais aussi les services de santé mentale, auxquels on ne pense peut-être pas assez souvent. Des recettes de saison avec eFarmz Dorénavant, retrouvez Mademoiselle Tomate et ses recettes de saison chaque trimestre et commandez votre panier de fruits et légumes bio sur eFarmz.be. )DX[ULVRWWRGHUDFLQHV jODSXUpHGHEXWWHUQXW 1l de bouillon de poulet ou de légumes 1 càs de gingembre frais râpé 2 gousses d’ail, hachées 2 poireaux lavés 2 carottes pelées et coupées en julienne 1 oignon ciselé 3 càs de sauce soja 1 càs de vin de riz ou de xérès 1 càc de sucre 2 càs d’huile de sésame 300g de nouilles de blé chinoises huile de tournesol. Pour les crudités : 1 betterave pelée et râpée 1 carotte pelée et râpée 2 càc de sésame grillé 2 càs d’huile de sésame 1 càs de vinaigre de riz 2 càs de sauce soja. 1 Faites cuire vos nouilles chinoises 2-3 mn à l’eau bouillante salée. Égouttez-les immédiatement puis mélangez-les rapidement avec l’huile de sésame pour qu’elles ne s’agglutinent pas. Ajoutez un trait de sauce soja et réservez. 2 Séparez le blanc du vert des poireaux et ciselez finement les deux. Ne jetez surtout pas le vert : nous l’utiliserons pour la soupe. 3 Faites chauffer 2 càs d’huile de tournesol dans une grande casserole puis ajoutez oignon, gingembre, ail, carottes et le blanc de poireau. Faites suer 5 mn avant de couvrir avec le bouillon. 4 Ajoutez ensuite le vin de riz, la sauce soja et le sucre. Portez à ébullition, couvrez puis baisser le feu à température moyenne. Laissez mijoter 10 mn. 5 Pendant ce temps, mélangez les crudités râpées avec le sésame grillé, l’huile de sésame et la sauce soja. Poivrez légèrement et réservez. 6 Goûtez le bouillon pour vérifier l’assaisonnement, salez éventuellement puis terminez avec le vert de poireau que vous laisserez fondre 2 mn pas plus. N’hésitez pas à agrémenter ce bouillon de boulettes de viande ou de reste de poulet rôti. Pour servir, emparez-vous de grands bols, disposez un peu de nouilles au fond, versez quelques louches de bouillon et terminez avec un petit dôme de crudités. À vos baguettes ! 1 Pelez la butternut et coupez-la en dés avant de faire cuire à la vapeur : quand les morceaux sont tendres, ajoutez une lichette d’huile d’olive, de la muscade, sel, poivre et mixez le tout jusqu’à avoir une purée lisse. Réservez. 2 Pelez tous les légumes racines puis coupez-les en dés très fins, le plus fin possible. 3 Mélangez le 1⁄2 cube de bouillon de légume avec la maïzena et 50ml d’eau : fouettez le tout pour avoir un mélange homogène. 4 Faites sauter à l’huile d’olive les échalotes avec l’ail et le piment, jusqu’à ce qu’elles soient tendres. Déglacez au vin blanc et faites réduire jusqu’à ce que le liquide soit évaporé. 5 Ajoutez les légumes racines et faites sauter à feu doux pendant 7-8 mn. Salez, poivrez voire muscadez. 6 Incorporez le bouillon, portez à ébullition puis retirez du feu. 7 Ajoutez la purée de butternut, le beurre et le parmesan jusqu’à avoir une consistance crémeuse. Finissez en beauté avec le persil et les noisettes : rectifiez l’assaisonnement et servez chaud. De la ferme à chez vous ! Retrouvez tous les produits bio utilisés dans ces recettes sur le site de notre partenaire eFarmz.be. Vous pouvez également y composer votre panier de produits locaux et bio selon vos envies : fromages artisanaux au lait cru, la viande d’animaux élevés en plein air à rythme naturel, le pain tout droit sorti des champs, les quiches et pâtes fraiches et bien plus…. Le site www.efarmz.be vous propose de faire votre marché en ligne parmi un large assortiment de produits locaux, frais, sains & gourmands en direct des meilleures fermes belges et vous livre quelques jours plus tard à domicile (en vélo dans les villes), en entreprise ou dans un point dépôt. Rédaction : Mademoiselle Tomate %RXLOORQFKLQRLVDX[QRXLOOHV HWVHVFUXGLWpVG¶KLYHU 2 échalotes ou petits oignons émincés 1 gousse d’ail 1Ð2 piment frais épépiné et haché (facultatif) 300g de légumes racines selon le panier (carottes, panais, betteraves jaunes, navets, rutabagas ...) 2 pommes de terre 160ml de vin blanc 1 petit morceau de courge butternut (environ 100g) 1/2 cube de bouillon de légumes 1 càc de maïzena 30g de beurre 30g de parmesan fraîchement râpé 3 càs de persil haché 50g de noisettes grillées et légèrement concassées noix de muscade fraîchement râpée sel, poivre, huile d’olive. 29 Après les fêtes, régime, mode d’emploi Les repas de fêtes passés, les bonnes résolutions prises, nous sommes nombreux à vouloir perdre rapidement les kilos superÕus. Plus facile à dire qu’à faire … Quelles sont les bonnes et les mauvaises méthodes ? Nous avons posé la question à Katty Uytersprot, nutritionniste et diététicienne ! Perdre du poids rapidement, mais sainement : est-ce possible ou estce une utopie ? « Maigrir sainement signifie normalement perdre un demi-kilo par semaine. Ou un peu plus pour les personnes en surpoids. C’est non seulement réaliste et réalisable, mais également sans danger. Si vous maigrissez plus vite, vous ne perdez pas que de la graisse, mais aussi de la masse musculaire. De plus, après un petit temps, vous pouvez arriver à l’effet inverse : manger plus pour compenser ce manque. C’est ce que l’on appelle l’effet yoyo. Vous reprenez les kilos perdus et parfois même plus ! » Un demi-kilo par semaine donc. Comment s’y mettre ? « Perdre du poids est purement mathématique : un demi-kilo de graisse équivaut environ à 3.500 calories. Pour brûler ces calories en une semaine, il suffit de consommer chaque jour 500 calories de moins que la normale. Cela semble beaucoup, mais c’est possible en diminuant un peu les portions et en limitant les ‘extras’, comme les sodas, les frites, l’alcool, les bonbons, … C’est, 30 selon moi, la seule bonne manière de perdre du poids. Ne vous interdisez pas tout, mais adaptez votre style de vie : mangez de tout sans exagérer. » Cela semble plus facile à dire qu’à faire… « Essayez de faire des choix sains et écoutez votre corps. Si vous avez faim, veillez à absorber suffisamment de nutriments essentiels : glucides, protéines et fibres. Si vous avez ‘envie’ d’une petite friandise, limitez la quantité de sucres ou de graisses pour ne pas culpabiliser par la suite. Les étiquettes alimentaires sont un outil précieux. Vous y trouverez toutes les informations dont vous avez besoin sur les valeurs alimentaires d’un produit et vous prendrez mieux conscience des quantités. » À quoi devons-nous être attentifs lorsque nous examinons des étiquettes alimentaires ? « Le nombre de calories par 100 g ou par portion est évidemment une indication importante. Elle vous permet de vous rendre compte de l’impact du produit sur votre poids. Tenez toujours à l’œil la taille de la portion : 30 g de céréales petit-déjeuner, c’est moins que ce que vous pensez. N’hésitez pas à peser vos aliments de temps en temps ! Le nombre de calories est fourni par trois substances : les protéines, les lipides et les glucides. C’est à cette combinaison qu’il faut faire attention. Nous optons parfois automatiquement pour un produit light, car nous partons du principe qu’il contient moins de calories. Or, les plus petites quantités de sucres sont parfois compensées par une plus grande quantité de graisses. Et un gramme de graisse apporte deux fois plus de calories qu’un gramme de sucre. » Il est donc préférable de toujours choisir le produit le moins calorique ? « C’est déjà un bon début, mais n’en faites pas non plus une fixation. D’autres substances sont également essentielles si vous voulez faire le choix le plus sain. Imaginons que vous hésitiez entre deux sortes de biscuits. Ils comportent la même quantité de sucres, mais l’un deux comporte une AVANTAGE PARTENAMUT Pour vous aider à retrouver une alimentation équilibrée grâce aux conseils d’un diététicien, Partenamut octroie une intervention jusqu’à 40 €/an (10 €/séance) dans les frais de vos séances de diététique chez un diététicien ou un médecin nutritionniste. Pour en savoir plus, consultez notre site www.partenamut.be. plus grande quantité de fibres. Choisissez le biscuit riche en fibres, quel que soit le nombre de calories. Les fibres ralentissent l’absorption du sucre dans le sang. Le sucre est donc libéré plus lentement dans le corps. Sans ces fibres, les sucres doivent être décomposés rapidement et le pancréas doit créer beaucoup d’insuline très rapidement. Si cela se produit trop souvent, le pancréas peut à terme s’épuiser, avec un risque de diabète de vieillesse. » Le sujet des céréales est controversé : nécessaires ou non si nous voulons perdre quelques kilos ? « Vous avez besoin de glucides complexes pour une alimentation saine et équilibrée, que vous souhaitiez perdre du poids ou pas. Vous les trouvez entre autres dans les produits céréaliers comme le pain, les pommes de terre, les pâtes et le riz. Certains régimes préconisent les glucides complexes pour fonctionner. Les glucides sont transformés en sucre et chaque cellule du corps se compose de 7 % de sucre qui fait office de carburant. Cette réserve doit être alimentée chaque jour, non pas par des glucides ou sucres simples (dans les sodas ou les bonbons), mais par des glucides complexes. Les produits céréaliers sont donc essentiels dans une alimentation saine. Optez pour du pain complet qui comporte plus de fibres que le pain blanc. Il en va de même pour les pâtes ou le riz. » À l’heure actuelle, les Õocons d’avoine au petit-déjeuner ont la cote. Est-ce meilleur pour la ligne que le pain ? « Les flocons d’avoine sont équivalents au pain. C’est un produit très sain qui contient de nombreuses fibres et réduit le cholestérol. Mais il n’est pas bon pour la ligne. Deux tranches de pain correspondent à 35 g de flocons d’avoine ou d’autres céréales. Il ne s’agit donc certainement pas d’un remède miracle pour perdre du poids. Il en va de même pour les autres ‘super aliments’ : baies de goji, graines de chia, quinoa, … Ils sont certes sains, mais n’influencent pas plus votre poids que d’autres produits sains. » Puis-je manger plus si je fais beaucoup de sport lors d’un régime ? « Le sport est un bon complément si vous voulez perdre du poids, mais sans une adaptation de votre mode d’alimentation, vous ne verrez pas beaucoup de résultats. Le sport aide surtout à perdre des centimètres. Si vous bougez régulièrement, vous développerez davantage de cellules musculaires qui pèsent plus que les cellules graisseuses. » EN CONCLUSION : quel est le plus gros malentendu en matière de perte de poids ? « Soyons clairs une fois pour toutes : moins souvent vous mangez, moins vous brûlez de calories et moins vous maigrissez. Si vous voulez perdre quelques kilos, une seule solution : manger régulièrement et sainement, limiter la prise de calories en mangeant de plus petites portions et bouger suffisamment. » Nous remercions la nutritionniste et diététicienne Katty Uytersprot, pour cette agréable collaboration ! 31 1 carte... le plein d’avantages ! La carte PartenAIR est votre atout santé et bien-être. Besoin d’acheter des lunettes pour vous ou vos enfants ? Vous désirez vous équiper pour faire du sport ? Vous avez décidé de manger plus sainement ou d’inscrire vos enfants à des stages ? Grâce à la carte PartenAIR, bénéÔciez de toujours plus d’avantages chez nos partenaires. Découvrez nos nouveaux partenaires et les offres temporaires dans ces pages. Retrouvez toutes les offres sur www.partenamut.be... Kflaflijg clj[ËXmXe kX^\jZ_\ qefjgXik \eX`i\j V Vous ne trouvez plus votre carte PartenAIR ? Vous ne la perdrez p plus si vous téléchargez l’application Partenamut car vous l’aurez t toujours sur votre smartphone. En effet, dans le courant du mois d janvier, vous verrez apparaître dans l’app une icône à l’efÔgie de de la carte. En cliquant sur cette icône, vous visualiserez votre carte eet pourrez la présenter à nos partenaires pour bénéÔcier des diffférentes réductions. Pour ceux qui malheureusement n’ont pas de ssmartphone, vous pouvez toujours commander votre carte dans vvotre guichet en ligne My Partenamut. 32 HÔTEL APOSTROPHE *** - TARIFS 2016 HÔTEL ASTORIA - TARIFS 2016 Période d’ouverture du 25/03/2016 au 09/10/2016 Périodes d’ouverture 12/02/2016 - 20/03/2016 : ouvert du jeudi soir au lundi matin 25/03/2016 - 09/10/2016 : ouvert tous les jours 13/10/2016 - 13/11/2016 : ouvert du jeudi soir au lundi matin chambre + petit-déjeuner nuit midweek (4n) lu-ve semaine (7n) lu-lu Chambre d’angle devant 148 € 532 € 980 € 138 € 496 € 917 € 122 € 440 € 812 € 95 € 342 € 632 € (15 m2) 1 pers. 85 € 306 € 565 € 3e pers. ou 4e pers. 25 € 100 € 175 € (30 m2) 2 pers. Non Membres Membres (-20 %) Chambre confort (28 m2) 2 pers. Chambre + petit déjeuner nuit nuit 2 pers. 122 € 97,60 € 2 pers. (+terrasse) 132 € 105,60 € 1 pers. 90 € 72 € 1 pers. (+terrasse) 95 € 76 € Chambre junior (20 m2) 2 pers. Chambre junior Séminaire 95 €/pers./nuit (20 m2) 1 pers. ou 2 enfants Chambre single Enfants de moins de 3 ans Buffet du soir (forfait par pers.) Plus d’informations ? Réservation ? Appelez le 059 24 24 99 à partir du 01/02/2016 (du lundi au vendredi de 9h à 12h) ou envoyez un mail à : [email protected]. Surfez sur le site www.hotelapostrophe.be et réservez directement en ligne. Buffet du soir enf (3-12) (forfait par pers.) Menu du jour (midi) (forfait par pers.) 20% gratuit 30 € 108 € 200 € 14 € 56 € 98 € 18 € 72 € 126 € de réduction pour les membres Partena sur les prix ‘chambre + petit-déjeuner’ Plus d’informations ? Réservation ? Appelez le 059 24 24 11 à partir du 02/03/2016 (du lundi au vendredi de 9h à 12h) ou envoyez un mail à : [email protected]. Surfez sur le site www.hotelastoria.be et réservez directement en ligne. Maria Hendrikalaan, 12 8420 De Haan Durant toute l’année 2016, nous vous concocterons des séjours à thème et des promotions que ce soit à l’Hôtel Apostrophe ou à l’Hôtel Astoria. Dès lors, n’hésitez pas à consulter régulièrement les sites www.hotelapostrophe.be et www.hotelastoria.be. Leopoldlaan, 7 8420 De Haan 33 BDK BénéÔciez de 40 % de réduction sur les séjours proposés par BDK ! Des vacances pour jeunes de 7 à 18 ans en Espagne Soleil, plage, piscines, hôtel 4 étoiles, mer, excursions, animations, sport … Voici quelques ingrédients pour passer des vacances de rêve ! BDK, c’est un large panel d’activités, un hôtel de qualité, des moniteurs expérimentés, des infrastructures et des stages au top Basket, Football, Danse, Vacances, Full Activity, Randos, Zumba … Grâce à notre partenariat, bénéÔciez d’une réduction de 40 % sur les frais d’inscription (valable 1x/an) 261 € au lieu de 585 € EX CE OFF PT RE ION NE VACANCES VIVANTES LL E! Vous avez entre 6 et 18 ans ? 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Les places étant limitées, ne tardez pas ! Votre enfant peut bien sûr être accompagné d’un copain mais, s’il n’est pas membre de Partenamut, il paiera le prix plein. N’oubliez pas de mentionner que vous êtes client de Partenamut sur le formulaire de réservation au moyen d’une vignette. DES SOINS ET DES SERVICES EN CAS DE COUPS DURS Toujours belle et joliment moi Escale Mieux Être Les chiffres parlent d’eux même : 1 femme sur 3 est un jour touchée par le cancer. Une femme sur 8 a un jour le cancer du sein. « L’image que l’on a de soi est essentielle à la guérison » Dans un contexte médical souvent difÔcile à vivre, Toujours Belle se met à leur écoute et les conseille pour retrouver leur féminité malmenée. De façon conviviale et chaleureuse, nous les aidons, en toute discrétion, à retrouver leur féminité pendant et après la maladie. À les mettre en valeur grâce à une gamme de produits et services adaptés. 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Ces soins s’inscrivent dans une démarche thérapeutique, interdisciplinaire, visant à améliorer la qualité de vie des malades en quête du bien-être. Ils aident également à lutter contre la douleur, l’isolement social et la fatigue. Outre des conseils bien-être, des soins relaxants, du maquillage correcteur ou permanent,… ESCALE MIEUX ÊTRE propose des ateliers beauté exclusivement créés pour les femmes « Face au cancer ». Ils ont été mis en place pour vous choyer et vous apprendre à prendre soin de vous. Des conseils à foison vous seront prodigués et vous repartirez « Joliment Vous », toute en beauté. www.escalemieuxetre.be Woluwe: Av de Broqueville 250, 1200 Bruxelles 0474 35 45 53 sur rendez-vous En collaboration avec Chacunic COLOURS KITCHEN Faites-vous livrer des plats pensés pour votre santé ! Retour d’hôpital, chimiothérapie, bras cassé, personne seule, jeune maman un peu débordée … Vous n’avez pas le temps, la force ou l’envie de cuisiner ? 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En 2016, Partenamut augmente ses interventions : Jusqu’à 120 €/an pour les séances de psy (contre 60 €/an en 2015) Jusqu’à 80 €/an pour les thérapies alternatives (contre 60 €/an en 2015) Jusqu’à 40 €/an pour la contraception (contre 30 €/an en 2015) Jusqu’à 50 €/2 ans pour les lunettes ou lentilles des plus de 12 ans (tous les 3 ans en 2015) 25 € pour le diagnostic du burnout dans un centre spécialisé (inexistant en 2015) Jusqu’à 25 €/an pour les médicaments antihistaminiques (inexistant en 2015) Faites le compte … Votre cotisation est vite rentabilisée ! www.partenamut.be Rejoignez-nous Éditeur responsable : Partenamut - Boulevard Louis Mettewie 74/76, 1080 Bruxelles • N° d’entreprise 0411.815.280, agent d’assurances (n° OCM 5003c) pour la Société Mutualiste d’Assurances (SMA) « Mutuelle Entraide Hospitalisation », rue Saint-Hubert 19, 1150 Bruxelles, RPM Bruxelles (422.189.629, n° OCM 750/01) • 01/01/2016.