Infirmiers de rue, infirmiers de cœur

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Infirmiers de rue, infirmiers de cœur
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Les bons comptes
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Aidants proches,
vous n’êtes pas seuls
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Infirmiers
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ACTION FITNESS
Jusqu’au 31 mars 2016
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Editeur responsable : SCRL PROMUT - Boulevard Louis Mettewie 74-76 - 1080 Bruxelles - BE 440.342.980 - Administrateur délégué : Alex Parisel
Sommaire
NEW 2016
AVANTAGE PARTENAMUT
Hiver 2016
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[Ële dXjk\i \e gjpZ_fcf^`\ # GXik\eXdlk
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j„XeZ\aljhlË~/j„XeZ\j&Xe %
Plus d’infos ?nnn%gXik\eXdlk%Y\
Nous avons rencontré An Vandeputte, coordinatrice de Eetcialisé dans les proexpert, centre de connaissances spécialisé
blèmes alimentaires et de poids chez less jeunes.
En matière de troubles psychiques,
s, rien est simple
mais pouvez-vous nous éclairer surr les causes
qui peuvent les provoquer ?
An Vandeputte : « Nous nous mettons beaucoup
eaucoup trop la presfiter. Nous ne voulons
sion et ne prenons pas le temps de profiter.
plus simplement bien faire les choses, mais les réaliser parfaitement. Le mécanisme s’enclenche dèss l’enfance : lorsqu’un
enfant montre un dessin à ses parents, une appréciation y est
st joli » ou « Qu’est-ce
automatiquement liée. « Oh, comme c’est
que tu dessines bien » sont des phrasess qui sortent presque
vons très bien rester
automatiquement, alors que nous pouvons
oup de couleurs difféobjectifs en disant : « Tu as utilisé beaucoup
rentes dans ton dessin ». Vous gardez ainsi le contact avec
angement peut l’aider
votre enfant, sans l’évaluer. Ce petit changement
station ».
à accorder moins d’importance à la prestation
N’est-il pas bon de faire de temps en temps
des compliments à son enfant ?
C\KX`:
_
lejgfik `#
le\i\cX #
oXk`fe#
le\g_`c
fjfg_`\
fants qu
que pour les jeunes. Attirer l’attention sur les points
positifs est une excellente base. Une période difficile pour les
adoles
adolescents est le passage de l’école primaire à l’école secondaire. Alors que l’école primaire est petite et agréable, au
secon
secondaire, les jeunes se retrouvent en terrain inconnu et ne
sont p
plus qu’un visage parmi tant d’autres. Nous constatons
beau
beaucoup plus qu’avant que beaucoup de jeunes préfèrent ne
pas attirer l’attention et se fondre dans le décor ».
Q
Quel
u est l’impact des médias (sociaux) sur les jeunes ?
A.V
A.V. : « Une étude démontre que se plonger trois minutes
da
dans « les magazines» fait déjà baisser l’estime de soi.
N
Notre société est tellement orientée médias que nous
p
pouvons difficilement y échapper, mais nous pouvons app
prendre aux jeunes à être critiques face aux images.
T
Toutes ces images parfaites sont trompeuses car retravaillées dans Photoshop, ce qui est également le cas des
médias sociaux comme Facebook ! Vous y trouvez toutes
sortes d’histoires express : de belles personnes, des vacances magnifiques, … rien que du bonheur. Conséquence ?
Des jeunes angoissés qui pensent que leur vie n’est pas si
géniale que ça. C’est pourquoi, nous soulignons l’importance des contacts réels pour tout le monde, à l’école, au
club de sport, à la maison … Les histoires vraies qui y sont
racontées annuleront partiellement l’impact des médias
et de toutes ces images. »
"Le Tai Ch
m’a appo i
l’apaisemerté
nt"
A.V. : Oui, bien sûr ! Mais il faut distinguer
uer les compliments
axés sur la personne et ceux axés sur le processus. Si
à, la fête est réussie»,
quelqu’un dit : «Chaque fois que tu es là,
l’intention est peut-être bonne. Mais sii un jour la fête n’est
ue c’est à cause de lui. ½Jl`k\
pas réussie, l’enfant pourrait penser que
~[\^ifjjf
es compliments axés k`[`\e#
Un adolescent
résiste
mieux aux médias qu’un
Nous devrions éviter au maximum ces
lZ`j[\jXek
`c]XccX
es compliments axés
autre.
Concrètement,
comment
procédez-vous
sur la personne et les remplacer par des
„c`„jX
`khl\
ljki\jjhlf$ par
cXo\ic\Zfig a\kiflm\le\XZk`m`
me la manière dont tu d\i\
\o\dgc\Xm\Zle\a\le\Ôcc\hl`[„m\cfgg\le
sur le processus, dans le style de « J’aime
k„hl`
j\kcË\
trouble
à jgi`k%
causeDfe
d’images
retouchées
as abordé la chose ». C’est également possible quand le ré
ré- gfj„c
gl`jj\ ?
\kX`Zalimentaire
_`%@cdËX\og
b`e„davant-coureurs
A.V.
: « Si une jeune
fille
montre des signes
sultat n’est pas vraiment positif, en disant : « Tu as déj
déjà kXk`fe
ËXgif$
c`hl„h
\edf
l\Z˄
lm\d\par
d’un problème,
exemple d’un
trouble
beaucoup appris » ou « Ta chambre est déjà bien mieux ra
ran- i\jg`i\
kX`klealimentaire,
ek#hl
\d„[`$ il ne
\a\gfliiX`j
i#i\kif
core du travail ». EnE
faut
pas focaliser
sur ce problème.
Soulignez
les choses qui
gée que la dernière fois, mais il y a encore
lm\idXjflg
Xggi\e[i\~
df`%<
kY`\e#
c\jj\#mais
ui-même et pas aux
a
vont
bien.
Parler est essentiel,
pas en partant
couragez l’enfant à se comparer à lui-même
d’un diaZ\]lk
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»
gnostic
ou d’une étiquette.
Dites
que Z\eki\
vouski\ijl
êtes
inquiet
par
autres, la pression sera moins grande ».
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`fe%AËËX`Xgg
j#~d`\lod
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j\id\j„d
i`j~^„$à chercher
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rapport à sa~d`\l
manière
de
s’alimenter
et invitez-la
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Comment pouvons-nous aider les enfants
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des solutions%:\hl
ensemble.
Renvoyez-la\k~d
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un peu plus âgés ?
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le contact
avec
elle. »
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A.V.
A V : « Lorsqu’un enfant grandit, le jugement
jugem
ment des camarades
camar
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d jeunes
jeunes se senten
VousZ\hl
travaillez surtout à[li\i
la prévention.
prend de l’importance. Beaucoup de
sentent mal
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lk ~troubles
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Cette
approche
à l’aise et préfèrent les contacts virtuels aux contacts cX]f`j
so- [Ële\
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Yc\%@c jËX^`k `hl\[\d„[ `k^„iX
jfg_`\\k[Ël
X$k$\cc\„^Xc\d\ekZ_Xe^„XlÔc[\jXee„\j6
ciaux réels. L’ordinateur rend les choses plus belles qu’elles
~
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Faire peur
ne fonctionne pas
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les jeunes. Dans les
ne le sont en réalité. Le besoin de perfection apparaît égalek%<e\
dXik`Xc% A.V. : «ejgfi
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années
90, des
chercheurskX`:_
se sont`\jkl
fait une meilleure idée de
ment lorsque l’on se concentre sur un domaine : l’école
ou
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Z\lo[
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lk`c`j„
ce qui
rend les jeunes
plus
résistants
:
encourager
l’estime
un certain loisir. C’est pourquoi, il est bon de faire découvrir ËleZf
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face aux médias
différents domaines aux jeunes. Si ça ne fonctionne pas \j kiXmX`c
c\ekesprit
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un effet préventif.
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avons de nous dirige
bien à un niveau, il y a ainsi encore d’autres possibilités.
» \[\c˄
e\i^`\gcljh \e jflgc\jj\%
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comportement.
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recevons.
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Comment aider les jeunes qui se replient
ipk_d\ZXi[tions que
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plus et\en recevons un
sur eux-mêmes et ne lient pas facilement ?
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A.V. : « Vous pouvez les motiver, mais sans les forcer. Il est
écho positif qui\ek%H
nous l\[l
fait à nouveau
Y„e\]%¾évoluer. Un cercle verest ainsi enclenché, tant à l’école
qu’à la maison. »
important que l’initiative vienne d’eux. Il vaut mieux Gclj[
discuterË`e]fjtueux
6
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avec le jeune pour savoir où il souhaite arriver, ce qu’il
sou- [\j
„Zfc\j [\ An Vandeputte pour l’agréable collaboration.
Nous remercions
haite atteindre et par quelles étapes vous pouvez l’yZflij
aider. La
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Zfcc\Zk`]j
fi^Xe`j\ek
Pour \k
plus[Ë`e`k`X
d’informations,
rendez-vous
sur nnn%\\k\og\ik%Y\.
solidarité à la maison est très importante, tant pour
les en9ilo\
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Troubles
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et des jeunes :
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Boeur.
@eÔid`\ij[\
Texte : Caroline
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souligne Audrey,
Dossier
4
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Sur le terra
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Z_Xe^\d\ek[liXYlki\jj\im`Z\jZfd
]X`jfejXgg\c~[ËX
InÔrmiers de rue, inÔrmiers de cœur
Famille
8
Troubles psychiques des enfants
et des jeunes : comment l’estime de soi
peut-elle aider ?
Société
13 Mindfulness, ennemi du stress
Psycho
27 La dépression chez les aînés …
Non, ce n’est pas normal !
30 Régime, mode d’emploi
News
18 Nouvelles et infos pratiques
C’est notre histoire
22 Aidants proches, vous n’êtes pas seuls
L’info et les plus
de ma mutualité
10 Les bons comptes font de bons contes …
16 Les élections mutualistes
26 Courrier du lecteur :
la transparence Ônancière
32 Mes réductions PartenAIR
Partenamut : Agent d’assurances (n°OCM 5003c) pour la SMA Mutuelle Entraide Hospitalisation
Rue St-Hubert 19, 1150 Bruxelles - RPM Bruxelles (422.189.629 n°OCM 750/01)
f
5
4
Édito
Aider les aidants proches : c’est l’un de nos nouveaux engagements concrets pour 2016 !
Si la loi reconnait le statut d’aidant proche, elle
n’offre encore aucun droit social ou ¿nancier spéci¿que à ceux qui offrent une aide bénévole régulière
à une personne fortement dépendante, sur base de la
simple solidarité familiale, amicale ou de voisinage.
Souvent les aidants s’oublient dans leur engagement au pro¿t de leur proche et doivent faire de
lourds sacri¿ces alors que leurs gestes soulagent,
accompagnent, soutiennent.
Partenamut a souhaité aller de l’avant en leur apportant reconnaissance et aide concrète comme vous le
découvrirez dans ces pages. Il s’agit d’une première
étape dans une démarche que nous poursuivrons
pour soutenir ces liens de solidarité majeurs.
Autre avantage qui vient renforcer notre offre de services en 2016 : la possibilité pour nos membres malentendants de contacter notre service center et de béné¿cier d’un dialogue en langages des signes avec nos
collaborateurs grâce à une traduction visuelle en ligne.
COLOPHON
Éditeur responsable Partenamut : Bd L. Mettewie 74/76 - 1080 Bruxelles
Rédaction Karima Amrous, Stéphanie Brisson, Valérie De Keyser, Lies
Dobbelaere, Pierre Fondaire, Gisele Henrotte, Emilie Jadin, Pascale Janssens,
Hichem Lahouar, Sabrina Michaux, Chantal Neirynck, Nathalie Renna,
Christophe Van De Bremt, Angélique Vanderbracht, Emilie Vanderstichelen,
Emilie Van Isterdael, Barbara Van Ransbeeck, Steven Vervaet, Charlotte Wilgos
Mise en page Aurélie Vingerhoets
Photos Shutterstock
Troubles alimentaires, pe
peur de l’échec, stress, solitude… Une étu
étude a révélé qu’un
sent pas bien dans sa peau.
tiers d’entre nous ne se se
eau. Les tourments se manifestent en
ces maux ? Que pououtre de plus en plus tôt. Comment préserver nos enfants de ce
encourager nos enfants à avoir une bonne im
image d’eux ?
vons-nous faire pour enco
agner,
r,
à l’accomp
visite, l’oriente
continuer
IDR. Lui rendre cela est imporment, il faut
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assistance
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et avant tout
créer un réseau e mutuelle créée 8
c’est d’abord histoire de vocation
l’aider à se
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Les infirmie
solidarité.
tant. La relation au-delà. »
choses. Une
histoire de
bien
changer les de femmes, Emilie
toire. Une
se poursuit
de vouloir
et de volonté avec deux petits bouts de formation, elles
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(trop)
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grandi et
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ents, bandage et de soins en
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biliser à l’hygièn s. Crèmes réparatrs qui permettent de
l’asbl Infirmie qui vont, en rue, à
ment.
blessure
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compte 16
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CUSTOM MADE MEDIA
a unit of Sanoma Content Marketing Belgium s.a./n.v.
Editorial Account & Coordinator Arianne Van Doninck
Editorial Consultant Patricia Van Battel, Caroline Boeur
Art director Ruth Vanhoutte
Creative director Liesbeth Van Cauwenbergh
Impression Roularta
Tirage 310 000 exemplaires
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).
Dans un autre registre, l’année 2016 verra le renouvellement des instances de votre mutualité. Depuis
1992, des élections sont organisées tous les six ans,
dans toutes les mutualités du pays, permettant ainsi
aux membres d’élire leurs représentants au sein de
l’assemblée générale de leur mutualité. Si vous souhaitez vous impliquer dans le fonctionnement de
votre mutualité, vous trouverez dans ce magazine
toutes les informations utiles.
Que cette nouvelle année soit belle pour vous et vos
proches.
Alex Parisel,
Directeur général
sQills est responsable de la conception et de la réalisation
d’une partie du contenu rédactionnel du magazine.
Aucun article publié dans ce magazine ne peut être reproduit
(totalement ou partiellement) sans l’autorisation préalable
de la rédaction. AfÔliés à l’Union des Éditeurs de la Presse Périodique.
Les informations présentes dans ce magazine ont une valeur indicative
et non contractuelle.
N’hésitez pas à nous faire part de vos suggestions en vous adressant à
proÔ[email protected], www.partenamut.be/contact ou au 02 44 44 111.
3
Sur le terrain
Tous les lundis, les membres de l’asbl InÔrmiers de rue se réunissent pour une réunion « Bonnes nouvelles » durant laquelle
ils se racontent les choses positives qu’ils ont vécues la semaine précédente. « Ça nous permet de nous motiver et de
démarrer la semaine avec le sourire », précise Joséphine,
inÔrmière de rue. Ensuite, suivant le pôle (rue ou logement),
les inÔrmiers et assistants sociaux se rendent soit dans la rue
à la rencontre des patients, soit vont visiter et aider les
personnes qui ont retrouvé un logement. Actuellement, IDR
gère 30 patients en rue et 16 patients en logement de façon
intensive. IDR soutient aussi une cinquantaine de personnes
stabilisées dans leur logement depuis plusieurs années. De
temps en temps, d’autres associations font appel à eux pour
venir visiter une personne en détresse mais les rencontres ne
se font jamais en urgence. «Nous ne travaillons pas dans
l’urgence, précise Joséphine. Notre objectif à nous, c’est un
objectif sur le long terme. Nous visons la réinsertion et un
changement durable de la situation. En cas d’urgence, nous
faisons appel à d’autres services comme le SAMU. »
4
InÔrmiers de rue,
inÔrmiers de cœur
Aller à la rencontre des plus démunis, leur offrir quelques soins inÔrmiers
et les sensibiliser à l’importance de l’hygiène dans le but d’une réinsertion, c’est
l’objectif des InÔrmiers de rue. Une initiative pleine d’humanité. Pleine d’humilité.
Texte : Caroline Boeur.
Les infirmiers de rue, c’est d’abord et avant tout une histoire. Une histoire de solidarité. Une histoire de vocation
et de volonté de vouloir changer les choses. Une histoire
qui commence avec deux petits bouts de femmes, Emilie
Meessen et Sara Janssens. Infirmières de formation, elles
réalisent que, malgré le grand nombre d’associations
médico-sociales existantes à Bruxelles, il y a toujours
beaucoup (trop) de personnes sans-abri. Après un an et
demi d’étude de terrain, elles décident de démarrer, le
8 janvier 2006, l’asbl Infirmiers de rue. L’objectif ? La
réinsertion, par l'hygiène, des personnes sans-abri. Aujourd’hui, l’asbl Infirmiers de rue (IDR) a bien grandi et
compte 16 collaborateurs qui vont, en rue, à la rencontre
des patients là où ils sont, directement et gratuitement.
Par les soins, ils gagnent leur confiance et les motivent à
prendre soin de leur hygiène et de leur santé en les accompagnant dans les structures de soins adaptées, en les
écoutant activement et en les conseillant. Une démarche
qui favorise aussi l’estime de soi, condition primordiale
pour une sortie à long terme de la rue.
UN RÉSEAU D’ENTRAIDE
Mais les Infirmiers de rue ne travaillent pas seuls. Ils collaborent avec les structures médico-sociales existantes
pour établir un réseau de soutien qui favorisera la réinsertion des personnes sans-abri. L’équipe compte également
deux assistantes sociales qui permettent d’améliorer les
suivis par le biais d’un dossier social élaboré pour chaque
patient. Tous ont un objectif commun : la réinsertion de la
personne sans-abri. Voilà pourquoi, outre son « pôle rue »,
les Infirmiers de rue ont également développé un « pôle
logement » qui, via la création de différents partenariats
(maison de repos, agence immobilière sociale, logement
de transit), améliore l’accompagnement à domicile ainsi
que l’offre et les possibilités de logement pour les patients.
« Une fois que la personne sans-abri a retrouvé un loge-
ment, il faut continuer à l’accompagner, souligne Audrey,
assistance sociale chez IDR. Lui rendre visite, l’orienter,
l’aider à se créer un réseau social… Tout cela est important. La relation de confiance mutuelle créée dans la rue
se poursuit bien au-delà. »
SAC À DOS MULTI-USAGES
Tous les jours, les travailleurs d’IDR se baladent dans
Bruxelles, un sac au dos. À l’intérieur : de multiples pochettes. Une pour chaque situation. Flyers sur les différentes associations disponibles pour orienter au mieux.
Lingettes désinfectantes, culottes, slips, chaussettes,
dentifrices, brosses à dents, gants de toilette, pour sensibiliser à l’hygiène. Pansements, bandages, désinfectants
en cas de blessures. Crèmes réparatrices et de soins en
cas d’engelures. Et pochettes spéciales qui permettent de
donner des douches aux personnes qui ont des parasites,
des poux ou des mycoses. Par contre pas de médicaments.
« C’est délicat, en rue, de donner des médicaments. Nous
ne sommes pas une pharmacie, souligne Joséphine. Et
puis ça peut être dangereux, parce que les personnes
peuvent ne pas bien les utiliser. » Les Infirmiers de rue
établissent également pour chaque patient un passeport
dans lequel ils notent tout. « Ca nous permet de voir l’évolution de la personne, souligne Joséphine. Et de mieux réorienter notre travail pour une meilleure réinsertion. »
Audrey ajoute que « sur ces passeports se trouvent également les talents et les ressources de la personne, ceci afin
de la valoriser le plus régulièrement possible. »
EN SAVOIR PLUS OU FAIRE UN DON
www.inÔrmiersderue.org
f
5
Audrey
“ J’ai la conviction
que tout le monde
peut sortir de la rue
même les plus
vulnérables ”
f
AUDREY, 27 ans,
assistante sociale chez IDR
« C’est en février 2015 que j'ai intégré
l'asbl Infirmiers de rue et plus particulièrement "le pôle logement." En effet,
outre les soins prodigués en rue, nous
tentons, depuis 2 ans, de faire évoluer le
projet Housing First. Il s'agit de donner
un accès direct de la rue au logement
aux personnes sans abri les plus vulnérables, c’est-à-dire les personnes qui
n’ont presque plus de liens sociaux, qui
présentent des problèmes de santé
physique et mentale importants, qui
ont passé de nombreuses années de
vie en rue et pour qui il existe un risque
de mortalité important. Mon travail
consiste donc à accompagner au quotidien des personnes qui ont intégré un
logement après de nombreuses années
de vie en rue, à accompagner les patients dans leurs démarches sociales et
à les soutenir dans leur projet tout en
leur permettant de développer leurs
ressources et leurs talents.
SURMONTER LES DIFFICULTÉS…
La différence avec les autres assistants
sociaux, c’est que je suis très régulièrement sur le terrain. Je vais à la rencontre
des personnes là où elles se trouvent.
6
Je ne les reçois pas dans un bureau.
Je dois donc m'adapter aux lieux très
variés dans lesquels j'effectue mes entretiens : un logement, un banc public, un
café, une salle d'attente... Au fil du temps,
j’ai constaté que bon nombre de personnes que nous accompagnons étaient
stigmatisées. Ce qui peut compliquer la
réintégration dans un logement de manière durable. Voilà pourquoi IDR accompagne les patients sur du long terme.
Il est primordial de créer un réseau soutenant et adapté au patient pour qu’au
plus vite nous puissions laisser le patient
vivre de la façon la plus autonome
possible. Je suis aussi régulièrement
confrontée à des délais légaux ou des
obligations administratives qu’il est parfois difficile de conjuguer avec les priorités du patient. Et puis c’est vrai que
c'est un travail qui peut être épuisant
physiquement et psychiquement pour
les travailleurs. Il faut donc se préserver.
… POUR ATTEINDRE SON OBJECTIF
J'ai la chance d'être dans une équipe
composée de belles personnes très compétentes. On ne travaille pas seul. On
partage beaucoup et on se soutient mutuellement. Le travail en équipe pluridisciplinaire est tellement riche ! Ce qui
est absolument fantastique dans le travail à IDR c'est que nous visons la réin-
sertion durable. Nous avons la conviction
que tout le monde peut sortir de la rue,
même les plus vulnérables ayant passé
de nombreuses années de vie en rue.
Cette conviction anime chaque membre
de l’équipe et permet de rendre ce qui
paraît impossible, possible ! En témoigne
cet homme qui vit en logement depuis 6
mois après plus de 10 ans en rue. Il cuisine, décore son logement, va en centre
de jour et ne consomme plus. Ou cette
dame qui reçoit sa famille et qui, après
20 ans en rue, est en logement depuis
1 an. Ou ce monsieur qui partage avec
moi son savoir, ses connaissances et me
conseille de bons bouquins. Car oui, la
fin du sans abrisme c'est possible !
UN CHALLENGE DE TOUS LES JOURS
J'aime les challenges et parfois ce métier
en est un. Ce sont surtout les liens que
nous tissons avec les personnes qui
rendent ce travail très beau. Dans le quotidien de notre métier nous rencontrons
des individus pleins de ressources et de
talents qu'il faut parfois juste faire ressurgir. Mais il faut persévérer et aussi se
préserver. C’est pourquoi, je veille à
prendre du temps pour moi. Je vais au
théâtre, je pratique l’escalade, je fais pas
mal de sorties culturelles… C’est sûr,
pour travailler à l’IDR, il faut être optimiste et se dire que tout est possible ! »
Joséphine
“ On donne mais
on reçoit aussi
tellement ! ”
des individus qui sont réfractaires à
notre aide mais nous leur laissons du
temps et faisons place à l’écoute. La réalité du terrain nous renvoie que la vie
en rue mène parfois au décès mais que
nous sommes là pour aider certaines
personnes à finir leurs jours dans les
meilleures conditions possibles.
RESTER POSITIF
On pense toujours apporter beaucoup
aux personnes qu’on aide mais je pense
que cet échange est réciproque et que
nous recevons beaucoup en retour.
Chaque jour on apprend de nouvelles
choses. Nous avons beaucoup de bons
moments avec nos patients et un simple
sourire me dit que j’ai choisi le bon métier. Nous avons une équipe géniale,
chacun a sa propre personnalité et cela
permet d’avoir un équilibre et une harmonie au sein de l’asbl. Nous sommes
régulièrement en formations ce qui nous
permet d’avoir des bagages en plus pour
avancer dans notre profession et dans
l’échange avec les patients. Le respect de
la personne est primordial dans notre
métier, ne pas être jugeant et montrer
à la personne qu’on l’accompagnera
qu’importe le temps que cela prendra.
Mais le plus important, c’est de croire
qu’il est possible de sortir de la rue !
DÉCONNECTER
JOSÉPHINE, 26 ans,
inÔrmière de rue depuis février 2015
« Je n’avais jamais travaillé avec le public
sans-abri mais j’avais envie de découvrir
un nouveau secteur et de retrouver mes
valeurs, qui sont de pouvoir laisser la
possibilité à chacun de se réinsérer dans
la société. C’est pourquoi j’ai approché
l’asbl Infirmiers de rue, une asbl qui pratique beaucoup de santé communautaire
grâce à son travail en réseau, son approche directe avec une population précaire et ses outils de prévention et de
promotion de la santé. J’y ai découvert
une équipe soutenante, qui échange afin
de pouvoir agir au mieux avec les personnes que nous suivons. De même que
de pouvoir parler de nos émotions grâce
au photolangage que nous réalisons tous
ensemble une fois par jour. Ce que j’aime
dans ce métier c’est que nous travaillons
tant sur le plan de la santé, du social que
des ressources de la personne. Cette
globalité permet d’avoir un regard sur
l’ensemble de la personne et de pouvoir
l’aider à retrouver sa place dans la société. Nous avons la philosophie d’aller au
rythme du patient et de pouvoir accompagner la personne pas à pas.
PAS TOUJOURS FACILE
Cependant, les situations des personnes
que nous rencontrons ne sont pas toujours évidentes. Nous rencontrons souvent un réseau démotivé et nous essayons de leur montrer que rien n’est
impossible. Nous essayons toujours
d’être positif malgré que la personne
perde parfois espoir. Nous avons parfois
Rien de tel qu’un bon verre en équipe
après le boulot ! Il est important d’avoir
une vie après le boulot, de sortir, d’avoir
des activités. Depuis que je fais ce métier, je me rends compte que j’ai besoin
d’être plus en mouvement dans ma vie
privée, de pouvoir évacuer parfois des
moments difficiles. J’ai pu voir depuis
mon arrivée, l’évolution d’un patient qui
avait un « syndrome d’auto-exclusion »
et qui grâce à de petits pas se « décongèle » petit à petit. J’ai assisté à sa 1ère
douche où il redécouvrait des sensations qu’il n’avait plus eues depuis des
années. Aujourd’hui, ce Monsieur se
rend une fois par semaine dans un
centre d’hygiène afin de se laver, est
suivi régulièrement par un psychiatre
et se rend chez le dentiste. Voir l’évolution de chaque patient est un plaisir qui
nous fait continuer. »
7
NEW 2016
AVANTAGE PARTENAMUT
Si votre enfant ou ado a besoin du soutien
d’un psychologue (licencié ou détenteur
d’un master en psychologie), Partenamut
octroie une intervention jusqu’à 120 €/an
pour des séances de psychothérapie (15 €/
séance jusqu’à 8 séances/an).
Plus d’infos ? www.partenamut.be
Troubles psychiques
des enfants et des jeunes :
comment l’estime de soi
peut-elle aider ?
Troubles alimentaires, peur de l’échec, stress, solitude… Une étude a révélé qu’un
tiers d’entre nous ne se sent pas bien dans sa peau. Les tourments se manifestent en
outre de plus en plus tôt. Comment préserver nos enfants de ces maux ? Que pouvons-nous faire pour encourager nos enfants à avoir une bonne image d’eux ?
8
Nous avons rencontré An Vandeputte, coordinatrice de Eetexpert, centre de connaissances spécialisé dans les problèmes alimentaires et de poids chez les jeunes.
En matière de troubles psychiques, rien est simple
mais pouvez-vous nous éclairer sur les causes
qui peuvent les provoquer ?
An Vandeputte : « Nous nous mettons beaucoup trop la pression et ne prenons pas le temps de profiter. Nous ne voulons
plus simplement bien faire les choses, mais les réaliser parfaitement. Le mécanisme s’enclenche dès l’enfance : lorsqu’un
enfant montre un dessin à ses parents, une appréciation y est
automatiquement liée. « Oh, comme c’est joli » ou « Qu’est-ce
que tu dessines bien » sont des phrases qui sortent presque
automatiquement, alors que nous pouvons très bien rester
objectifs en disant : « Tu as utilisé beaucoup de couleurs différentes dans ton dessin ». Vous gardez ainsi le contact avec
votre enfant, sans l’évaluer. Ce petit changement peut l’aider
à accorder moins d’importance à la prestation ».
N’est-il pas bon de faire de temps en temps
des compliments à son enfant ?
A.V. : Oui, bien sûr ! Mais il faut distinguer les compliments
axés sur la personne et ceux axés sur le processus. Si
quelqu’un dit : «Chaque fois que tu es là, la fête est réussie»,
l’intention est peut-être bonne. Mais si un jour la fête n’est
pas réussie, l’enfant pourrait penser que c’est à cause de lui.
Nous devrions éviter au maximum ces compliments axés
sur la personne et les remplacer par des compliments axés
sur le processus, dans le style de « J’aime la manière dont tu
as abordé la chose ». C’est également possible quand le résultat n’est pas vraiment positif, en disant : « Tu as déjà
beaucoup appris » ou « Ta chambre est déjà bien mieux rangée que la dernière fois, mais il y a encore du travail ». Encouragez l’enfant à se comparer à lui-même et pas aux
autres, la pression sera moins grande ».
Comment pouvons-nous aider les enfants
un peu plus âgés ?
A.V. : « Lorsqu’un enfant grandit, le jugement des camarades
prend de l’importance. Beaucoup de jeunes se sentent mal
à l’aise et préfèrent les contacts virtuels aux contacts sociaux réels. L’ordinateur rend les choses plus belles qu’elles
ne le sont en réalité. Le besoin de perfection apparaît également lorsque l’on se concentre sur un domaine : l’école ou
un certain loisir. C’est pourquoi, il est bon de faire découvrir
différents domaines aux jeunes. Si ça ne fonctionne pas
bien à un niveau, il y a ainsi encore d’autres possibilités. »
Comment aider les jeunes qui se replient
sur eux-mêmes et ne lient pas facilement ?
A.V. : « Vous pouvez les motiver, mais sans les forcer. Il est
important que l’initiative vienne d’eux. Il vaut mieux discuter
avec le jeune pour savoir où il souhaite arriver, ce qu’il souhaite atteindre et par quelles étapes vous pouvez l’y aider. La
solidarité à la maison est très importante, tant pour les en-
fants que pour les jeunes. Attirer l’attention sur les points
positifs est une excellente base. Une période difficile pour les
adolescents est le passage de l’école primaire à l’école secondaire. Alors que l’école primaire est petite et agréable, au
secondaire, les jeunes se retrouvent en terrain inconnu et ne
sont plus qu’un visage parmi tant d’autres. Nous constatons
beaucoup plus qu’avant que beaucoup de jeunes préfèrent ne
pas attirer l’attention et se fondre dans le décor ».
Quel est l’impact des médias (sociaux) sur les jeunes ?
A.V. : « Une étude démontre que se plonger trois minutes
dans « les magazines» fait déjà baisser l’estime de soi.
Notre société est tellement orientée médias que nous
pouvons difficilement y échapper, mais nous pouvons apprendre aux jeunes à être critiques face aux images.
Toutes ces images parfaites sont trompeuses car retravaillées dans Photoshop, ce qui est également le cas des
médias sociaux comme Facebook ! Vous y trouvez toutes
sortes d’histoires express : de belles personnes, des vacances magnifiques, … rien que du bonheur. Conséquence ?
Des jeunes angoissés qui pensent que leur vie n’est pas si
géniale que ça. C’est pourquoi, nous soulignons l’importance des contacts réels pour tout le monde, à l’école, au
club de sport, à la maison … Les histoires vraies qui y sont
racontées annuleront partiellement l’impact des médias
et de toutes ces images. »
Un adolescent résiste mieux aux médias qu’un
autre. Concrètement, comment procédez-vous par
exemple avec une jeune Ôlle qui développe un
trouble alimentaire à cause d’images retouchées ?
A.V. : « Si une jeune fille montre des signes avant-coureurs
d’un problème, par exemple d’un trouble alimentaire, il ne
faut pas focaliser sur ce problème. Soulignez les choses qui
vont bien. Parler est essentiel, mais pas en partant d’un diagnostic ou d’une étiquette. Dites que vous êtes inquiet par
rapport à sa manière de s’alimenter et invitez-la à chercher
des solutions ensemble. Renvoyez-la vers une aide professionnelle et gardez surtout le contact avec elle. »
Vous travaillez surtout à la prévention.
Cette approche des troubles psychologiques
a-t-elle également changé au Ôl des années ?
A.V. : « Faire peur ne fonctionne pas chez les jeunes. Dans les
années 90, des chercheurs se sont fait une meilleure idée de
ce qui rend les jeunes plus résistants : encourager l’estime
de soi, un esprit critique face aux médias et la solidarité a
un effet préventif. L’image que nous avons de nous dirige
notre comportement. C’est donc également le cas des réactions que nous recevons. Si nous pensons être bons dans un
domaine, nous nous y investissons plus et en recevons un
écho positif qui nous fait à nouveau évoluer. Un cercle vertueux est ainsi enclenché, tant à l’école qu’à la maison. »
Nous remercions An Vandeputte pour l’agréable collaboration.
Pour plus d’informations, rendez-vous sur www.eetexpert.be.
9
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032/Ÿw
Il était une fois Neige Blanche et ses sept
enfants : Enrhumé, Pasdebol, Heureux,
Gêné, Grinchu, Chico et Biglo. Tout ce petit
monde avait besoin d’occupations et de
soins réguliers. Qu’à cela ne tienne, Neige
Blanche a fait appel aux services de
Partenamut. Pour une seule cotisation de
9,49 € par mois, quel que soit le nombre
d’enfants à sa charge, elle peut compter sur
de nombreux avantages. Ceci n’est pas un
conte de fées ...
En 2016, Partenamut met les bouchées
doubles et augmente encore ses interventions dans de nombreux domaines.
Faites le compte, votre cotisation sera vite
rentabilisée.
,1(,%620',
PENSE SÉRIEUSEMENT
À LA CONTRACEPTION
Neige Blanche savait compter et avec l’allocation de naissance de
350 € qu’elle a reçu 7 fois de Partenamut, elle en aurait fait 101 des
marmots. Mais, seule maman à gérer 7 enfants, cela en fait du boulot !
Elle décida donc de reprendre son moyen contraceptif et put proÔter
du remboursement de 40 € par an offert par sa mutualité (contre 30 €
par an auparavant).
10
1(%3 N’Y VOIT RIEN SANSS
SES LUNETTES
Son Ôls Biglo, âgé de 10 ans, a droit à un remes deux ans pour
boursement de 75 € tous les
l’achat de ses lunettes correctrices. Biglo doit
hélas souvent renouveler ses verres car sa vue ne
cesse de baisser. Neige Blanche est rassurée de
savoir qu’à partir de son 13e anniversaire, son Ôls
ntion de 50 € tous
aura encore droit à une intervention
uparavant).
les deux ans (tous les 3 ans auparavant).
2-'.4Ö CUMULE
LES PROBLÈMES DE SANTÉ
Enrhumé ne cesse d’éternuerr … Il est sensible
aux acariens, aux pollens et développe toutes
sortes d’allergies. Cette année, en plus des interventions habituelles pour le dépistage et le
traitement par désensibilisants, Partenamut
intervient pour ses médicaments antihistaminiques. En complément du remboursement de
l’assurance obligatoire, Enrhumé peut ainsi
bénéÔcier de 25 € par an pour ses antihistaminiques.
Avec son nez toujours bouché, Enrhumé a des
problèmes d’audition. Il porte un appareil auditif
et proÔte du remboursement de 60 € par oreille
tous les 5 ans. En outre, cette année Partenamut accorde un nouveau remboursement de
35 € pour l’assurance omnium des appareils
auditifs (tous les 5 ans). Cette assurance a
été recommandée à Neige Blanche étant
donné l’âge de son Ôls et les catastrophes fréquentes de ses enfants. Au cas où les problèmes
d’audition d’Enrhumé s’aggraveraient encore,
Neige Blanche est rassurée de savoir que son
Ôls pourra contacter le tout nouveau call
center pour mal-entendants développé par
Partenamut.
Avec tous ses problèmes, Enrhumé est mal dans
sa peau. Neige Blanche a donc décidé de l’emmener voir un psychologue. Cela semble avoir
de l’effet puisqu’elle le confond maintenant parfois avec son frère Heureux. Et c’est contagieux :
Neige Blanche est heureuse d’apprendre que
Partenamut a carrément doublé son intervention annuelle maximale pour le traitement
chez un psychologue (licencié ou détenteur
d’un master en psychologie). Cette intervention
s’élève désormais à 120 € par an (au lieu de
60 €), à raison de 15 € par séance pour 8 séances par an.
Sans ooublier qu’Enrhumé est porteur de la muSans
covi
co
visc
scii
coviscidose,
considérée comme une pathologie
lourde
lourde. Il a donc droit à 4 séances supplémentaires par
p an, un total donc de 180 € par an pour
ses séa
séances chez le psy !
6#*,)3%
PARTAGE SA CHAMBRE
BRE
AVEC ENRHUMÉ
P
vec sson
on ffrère
rère
rè
r
re
Pasdebol
dort depuis toujours avec
E
Enrhumé,
ce qui le prédestine à des insomnies …
N
Neige
Blanche a pris le taureau par les cornes et
l fait suivre des séances d’acupuncture. Elle se
lui
r
réjouit
que Partenamut rembourse désormais
8 € par an (au lieu de 60 €) pour les thérapies
80
a
alternatives
telles que l’acupuncture, l’homéopathie, l’ostéopathie, la chiropraxie, la mésothérapie et/ou la shockwave therapy.
À ces thérapies alternatives, Partenamut a intégré cette année le Mindfullness. Ces exercices
de pleine conscience font beaucoup de bien à
. Cela l’aide à se relâcher, à
son Ôls
sortir de son attitude de victime et à être plus
conscient de ce qui le rend heureux. Neige
Blanche peut dès lors proÔter - pour un deuxième enfant - du remboursement de 80 € par an
pour les thérapies alternatives (10 € par séance
pour 8 séances par an).
-120'.
Õ-,,1(,%620',
SOLLICITE
BEAUCOUP D’ATTENTION
Mère Neige Blanche qui a 150 ans commence à
devenir très dépendante. De plus, elle a trébuché
sur le train électrique de Grinchu. Cette chute a
été fatale pour sa hanche … Neige Blanche garde
donc sa maman à domicile aÔn de l’aider dans
ses tâches et soins quotidiens. Cette année,
Partenamut accorde une attention particulière
aux aidants proches comme Neige Blanche qui
doivent gérer un proche dépendant. Rendezvous en page 22 pour en savoir plus.
BREF, NEIGE BLANCHE FRÔLE
LE BURNOUT …
Avec tous ces événements à gérer, Neige Blanche
est au bord de l’épuisement moral et professionnel. Sur conseil de son amie Cendrilla, elle a pris
rendez-vous dans un centre de diagnostic
spécialisé pour le burnout. Partenamut l’accompagne et la soutient Ônancièrement avec un
remboursement de 25 €. Si le diagnostic s’avère
exact, elle pourra proÔter, comme son Ôls Enrhumé, de 4 séances supplémentaires remboursées par an pour son traitement chez le psy.
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#Ÿ034$/ŸDž"3.#…
Pour d’autres bons comptes, surfez sur
www.partenamut.be/plusde60avantages
ou commandez la brochure « avantages et
services 2016 » au 02 44 44 111 ou en vous
rendant dans votre agence.
NOUVEAUX AVANTAGES 2016
ƒ
Jusqu’à 80 €/an pour les thérapies
alternatives dont le Mindfullness
ƒ
Jusqu’à 40 €/an pour la contraception
ƒ
Jusqu’à 25 €/an pour les médicaments
antihistaminiques allopathiques
ƒ
Jusqu’à 120 €/an pour les séances de
psychothérapie et même 180 €/an pour
certaines pathologies lourdes
ƒ
35 €/5 ans/oreille pour l’assurance
omnium d’un appareil auditif
ƒ
25 € pour le diagnostic du burnout
effectué dans un centre spécialisé
ƒ
Des interventions pour les aidants
proches (voir page 22)
ƒ
75 € tous les 2 ans pour les ” 12 ans
et 50 € tous les 2 ans à partir de 13 ans
pour les lunettes, verres correcteurs
et lentilles correctrices.
11
Les résultats de notre grand concours
“Win Partenamut as sponsor”
En septembre, nous lancions notre
grand concours pour la deuxième année
consécutive offrant ainsi à nouveau la
possibilité à trois clubs de sport de
remporter des prix jusqu’à 1500 €.
Les gagnants
er
Ce qui a séduit le jury :
l’humour du texte et de la photo,
le fait que ce soit un sport peu
subsidié et peu reconnu chez
nous ainsi que sa pratique intergénérationnelle.
1
Nous remercions les 149 clubs qui ont participé à l’aventure
et ont posté sur Facebook leur photo et leur dossier expliquant pourquoi ils méritaient de gagner. Les 20 photos les
plus likées ont été soumises à un jury de professionnels le
7 octobre.
ProÔtons de cette page pour vous présenter le jury et les 3
gagnants qui pourront acheter du matériel neuf ou mettre en
œuvre leur projet pédagogique.
ls
Brusse
roos
Kanga
2
ème
Le jury
Ce qui a séduit le jury :
encore une fois l’humour et la
justesse des propos.
MFC Ha
za Team
Tournai
ème
3
Ce qui a séduit le jury :
le projet santé et solidaire.
Vous voulez en savoir plus sur ce concours ou savoir comment éventuellement obtenir le soutien de
Partenamut toute l’année pour votre club, envoyez
un mail à [email protected].
nes
A.S.C Havin
12
SOCIÉTÉ
Robert :
" J’ai découvert
un outil,
la méditation,
qui me permet
de vivre mieux "
Mindfulness
ennemi du stress
La méditation dite de pleine conscience ou Mindfulness connaît actuellement un grand
succès. Pourquoi ? Parce qu’elle est un moyen efÔcace de combattre le stress, véritable
mal du siècle. Mais pas seulement… Par Caroline Boeur.
f
13
SOCIÉTÉ
Matthieu :
"J’ai découvert un espace
de paix et de sérénité
incroyable."
NEW 2016
AVANTAGE PARTENAMUT
Partenamut vous octroie jusqu'à 80 €/an pour les
thérapies alternatives dont le Mindfullness.
Plus d’infos ? www.partenamut.be
Matthieu, 45 ans,
cofondateur de la société Vedi (impression digital grand format)
f
14
De nombreuses études cliniques ont depuis longtemps déjà
démontré les bienfaits physiques et psychologiques de la
pratique de la méditation dite de pleine conscience, aussi
appelée Mindfulness. Cette pratique est en outre un moyen
efficace de lutter contre le stress et la dépression. Pourquoi ? Parce qu’elle permet de quitter le mode « pilote automatique » et d’agir en pleine conscience. Cependant, elle
demande une certaine motivation et beaucoup de pratique.
Ainsi, la facilité ou la difficulté d’apprentissage de la Mindfulness dépend de chacun. Certains apprendront vite alors
que d’autres mettront plus de temps. Et une fois la technique apprise, la Mindfulness requiert une pratique quasi
quotidienne. Idéalement, et pour en retirer un bénéfice
maximum, il faut pouvoir y consacrer 30 à 60 minutes par
jour. Toutefois, selon Jacques Splaingaire, sexologue clinicien (UCL), psychothérapeute et instructeur Mindfulness
certifié (ADM), « pratiquer se suffit à soi-même. On ne peut
pas « mal » faire. Les seules façons de « rater » une séance
sont … de ne pas la faire ou de s’endormir ! »
« Je travaille dans un milieu où les délais d’impression sont
toujours très courts, où la compétition et la concurrence
sont omniprésentes et où, bien entendu, le stress nous colle
à la peau. De caractère anxieux, j’étais souvent inquiet et
soumis à de nombreuses incertitudes. J’étais conscient que
ce stress quasi permanent m’oppressait et me malmenait.
Des tensions qui provoquaient régulièrement des maux de
dos. Je voyais un ostéopathe mais cela n’arrangeait le problème que pour quelques semaines. J’étais donc en recherche de solutions pour trouver un équilibre et un certain
bien-être. En lisant La Solution intérieure de Thierry Janssen, je suis tombé sur un paragraphe parlant de la Mindfulness comme d’une solution pour se retrouver et se rapprocher de soi-même face à des événements de la vie qui
viennent vous perturber. Ça m’a tout de suite parlé. J’ai donc
cherché quel organisme pouvait m’aider à me former à la
Mindfulness. J’ai suivi le programme de 8 semaines proposé
par Jacques Splaingaire. Et ce fut une découverte extraordinaire. Je n’avais jamais vraiment médité. Mais j’ai découvert
un espace de paix et de sérénité incroyable. Pour moi, l’apprentissage de la méditation ne fut pas facile. Mais je suis
content d’avoir persévéré car aujourd’hui, quels que soient
les événements, j’arrive à trouver une sérénité qui me permet de prendre du recul et de gérer les bonnes comme les
mauvaises nouvelles. Cela fait maintenant 4 – 5 ans que je
médite, environ 5 jours par semaine. J’en ai besoin. Ça me
rend la vie plus belle, ça allège la pression. C’est un constat
un peu idéaliste mais c’est ce que je ressens. Je me sens aussi en meilleure santé et mes problèmes de dos ont disparu.
Quand je ne médite pas pendant plus de 3 – 4 jours, je le sens
tout de suite. Ma manière d’interpréter les choses est plus
inquiète, la sérénité s’envole et laisse l’anxiété prendre le
dessus. Constatant les bénéfices énormes de cette pratique,
j’ai proposé à mon équipe de responsables, tous soumis à
d’importantes pressions et à un stress permanent, de suivre
eux aussi un stage de Mindfulness spécialement développé
pour les entreprises. Ils ont tous accepté. Je pense que ça
leur a ouvert une nouvelle porte pour gérer leur stress. Chacun en a, en tous cas, tiré profit. Car même s’ils ne méditent
pas tous les jours, si un jour ils en ont besoin, ils peuvent
toujours y revenir. La Mindfulness, ça ne s’oublie pas. »
POURQUOI ET POUR QUI
La pratique de la méditation dite de pleine conscience est efÔcace
dans la gestion du stress et de l’anxiété, la lutte contre la dépression
et la prévention de rechutes, l’insomnie, la gestion de l’impulsivité
(accès de colère, agressivité, boulimie), la gestion de la douleur
chronique, la gestion de la détresse face à la maladie chronique,
l’amélioration du perfectionnisme et de l’hyperactivité excessifs, les
troubles de la sexualité. Elle est par contre déconseillée lors de dépression en phase aiguë, de troubles bipolaires non stabilisés, de
séquelles psychologiques d’abus physiques, émotionnels ou
sexuels non traités, de dissociations, d’attaques paniques violentes
récurrentes et de troubles psychotiques.
EXPERT
JACQUES SPLAINGAIRE,
sexologue clinicien (UCL), psychothérapeute
et instructeur Mindfulness certiÔé (ADM).
Depuis près de dix ans, Jacques Splaingaire Ôgure parmi les pionniers belges des programmes basés sur la méditation de pleine
conscience. Il a notamment initié, avec le Dr F.Dumont (psychiatre), le développement d’un programme de Mindfulness à
l'hôpital Vincent Van Gogh (Charleroi), l'un des tout premiers en
Belgique francophone.
« La méditation dite de pleine conscience est un entrainement
méditatif commun à différents courants d’origine bouddhiste,
essentiellement d’origine vipassana et zen. C’est une forme de
méditation et donc c’est un entrainement cérébral. Cette forme
de méditation a été, il y a 35 ans, sortie de son contexte religieux,
par Jon Kabat Zinn aux USA, parce qu’on s’est rendu compte
qu’elle améliorait la qualité de vie des patients et réduisait ou éliminait les souffrances psychosomatiques du stress dans des
maladies comme la sclérose en plaque, le cancer… La MBSR
(Mindfulness based stress reduction) comme on l’a appelée, s’est
ensuite répandue dans le monde du travail. Les scientiÔques se
sont dit que si elle pouvait réduire le stress de patients, elle devait
aussi le faire chez les travailleurs. Hypothèse qui s’est révélée
exacte puisqu’on a rapidement constaté que sa pratique réduisait
signiÔcativement l’absentéisme au travail. Ensuite, il y a environ
une quinzaine d’année, des chercheurs anglo-canadiens ont développé un protocole de méditation dite de pleine conscience pour
combattre la dépression, la MBCT (Mindfulness Based Cognitive
Therapy). La MBSR et la MBCT sont toutes deux des moyens alternatifs aux traitements pharmacologiques. Des études ont d’ailleurs montré que la MBSR et la MBCT avaient exactement les
mêmes résultats que les traitements pharmacologiques dans diverses pathologies telles que la dépression nerveuse. Sauf qu’elles
n’impliquent aucune dépendance et qu’avec une pratique de 15 à
20 min par jour, elles évitent les rechutes à plus de 80%. C’est leur
efÔcacité et leur validité clinique qui font qu’elles remportent aujourd’hui un vif succès. »
ROBERT, 68 ans,
agriculteur
« Ma compagne, psychothérapeute, m’a un jour proposé de
suivre le stage de Jacques
Splaingaire. Elle disait que cela
pouvait me faire du bien.
Comme je suis très curieux de
nature, je me suis dit : « Pourquoi pas ? ». Avant de suivre le
programme de 8 semaines, je
n’avais pas vraiment d’attentes
précises. J’étais intéressé par la
connaissance de soi, par la recherche de bien-être. Mais ce
stage m’a vraiment offert un outil, la méditation, qui me permet
de vivre mieux. La méditation de pleine conscience me permet
de me réintégrer à moi-même, de me couper du monde un instant, de relativiser les choses. A tel point que ma compagne a
suivi le programme deux ans après. Ma plus jeune Ôlle s’y intéresse aussi. Elles ont vu un tel changement dans mon attitude
(moins stressé, moins irritable, moins énervé, plus heureux…)
qu’elles ont elles aussi eu envie de se mettre à méditer. La
Mindfulness c’est une école de vie qui vous permet de voir la vie
autrement, qui vous offre un nouveau confort de vie et qui vous
rend ainsi disponible pour les autres. C’est un outil que l’on a
avec soi partout et tout le temps. Dans un moment de stress,
quelques respirations peuvent vous permettre de mieux réagir.
Cette pratique me permet de me recentrer sur moi-même, de
moins culpabiliser, de ne plus me faire envahir par le stress. La
Mindfulness, c’est aussi gymnastiquer l’esprit au pouvoir de la
concentration. C’est faire les choses de manière totalement
consciente et donc de façon plus concentrée. Et c’est un bénéÔce que l’on ressent tout le temps, dans chaque geste et action
du quotidien. »
POUR ALLER PLUS LOIN
Sur le net : www.mindfulness-belgium.net
En librairie : "Au cœur de la tourmente" de Jon Kabat Zinn,
qui relate en quoi consiste le protocole MBSR et son histoire
ou "Quand la conscience s’éveille" d’Anthony de Mello. Ce
livre se présente comme une compilation d’histoires
courtes ou de paraboles qui, inÕuencées par les courants
bouddhiste et taoïste, s'inscrivent comme une magniÔque
illustration de la pleine conscience. Il ne s'agit pas d'un manuel de méditation, mais bien de la "manière de penser" que
peut procurer la pratique la pleine conscience.
Sur smartphone : Application Pleine Conscience By MindApps, 1,99 €. Laissez-vous guider par une voix ou méditez
en silence interrompu par le son des clochettes à des intervalles choisies.
15
Appel aux candidatures en vue de l’élection des représentants
à l’assemblée générale de Partena-Mutualité Libre
Les élections en vue du renouvellement
de l’assemblée générale de la mutualité se
dérouleront en mai 2016. Vous trouverez,
ci-dessous, les renseignements nécessaires
pour l’introduction d’une candidature.
Conditions d’éligibilité (Article 14 B des statuts de la mutualité et
article 8 de l'arrêté royal du 7 mars 1991) à remplir à la date du dépôt
de la candidature :
ƒ être majeur ou émancipé ;
ƒ être de bonne conduite, vie et mœurs et ne pas être privé de ses
droits civils ;
ƒ être afÔlié à la mutualité, en qualité de titulaire ou de personne à
charge, depuis au moins deux ans à la date des élections, soit depuis
le 28 mai 2014 au plus tard ;
ƒ cotiser aux services complémentaires - ou être à charge d’un titulaire cotisant aux services complémentaires - depuis le 01.01.2015
au plus tard ;
ƒ être (ou le titulaire à charge de qui le candidat est inscrit en qualité de
personne à charge) en règle en assurance obligatoire et en ordre de
cotisation auprès de la mutualité à la date de l’appel aux candidatures ;
ƒ ne pas être rémunéré, sous quelque forme que ce soit, par la mutualité, une société mutualiste afÔliée à la mutualité ou à laquelle la mutualité est afÔliée, l’Union Nationale des Mutualités Libres ou par une
A.S.B.L. liée à la mutualité ou à l’union nationale ;
ƒ ne pas avoir été licencié, sauf pour motif économique, du personnel
de la mutualité, d’une société mutualiste afÔliée à la mutualité ou à
laquelle la mutualité est afÔliée, de l’Union Nationale des Mutualités
Libres ou d’une A.S.B.L. liée à la mutualité ou à l’union nationale ;
ƒ ne pas avoir intenté une action judiciaire contre la mutualité et/ou
l’Union Nationale des Mutualités Libres, à l’exclusion des recours
contre des décisions administratives prises en exécution de l’assurance obligatoire.
CONDITIONS POUR INTRODUIRE VOTRE CANDIDATURE :
Les membres et les personnes à charge qui désirent se porter candidat disposent d'un délai de quinze jours civils après la Ôn du mois au
cours duquel la publication "PROFIL" leur a été adressée (article 9 de
l'arrêté royal du 7 mars 1991).
La candidature doit être introduite, par lettre recommandée au plus
tard le 15 février 2016 (le cachet de la poste faisant foi) auprès du
président de la mutualité Partena-Mutualité Libre, boulevard Louis
Mettewie, 74-76, 1080 Molenbeek-Saint-Jean, et ce, selon le modèle
repris ci-après.
MODÈLE DE DÉPOT DE CANDIDATURE
Nom (en majuscules) :
Prénom (en majuscules) :
Adresse :
Date de naissance :
/
/
Je déclare par la présente me porter candidat à l'élection des représentants à l'assemblée
générale de la mutualité Partena-Mutualité Libre. Je déclare être de bonne vie et mœurs et
certiÔe pouvoir fournir, à toute demande, copie du certiÔcat ad hoc. Je déclare sur l'honneur
remplir l'ensemble des conditions d'éligibilité prévues par les statuts.
Date :
/
Coller ici une vignette de votre mutualité
/
Signature :
CETTE LETTRE DOIT ÊTRE DATÉE ET SIGNÉE PAR LE CANDIDAT LUI-MÊME.
La qualité de représentant à l'assemblée générale de la mutualité ne donne droit à aucune indemnité, ni rémunération de quelque ordre que ce soit.
Le mandat de représentant à l'assemblée générale est valable pour une période de 6 ans renouvelable (article 14 de la loi du 6 août 1990 relative aux mutualités et aux unions nationales de mutualités).
Pour tout renseignement complémentaire vous pouvez contacter votre mutualité au 02 444 43 04.
16
Appel aux candidatures en vue de l’élection des représentants
à l’assemblée générale de la SMA Hospitalia
La loi du 6 août 1990 relative aux mutualités
prévoit que l’assemblée générale d’Hospitalia doit être composée de membres de cellesci élus par leurs pairs. Les élections devant
conduire à la désignation de ces représentants se dérouleront dans le courant du mois
de mai 2016. Vous trouverez, ci-dessous, les
renseignements nécessaires pour l’introduction d’une candidature pour ces élections.
Conditions d’éligibilité (Article 15 B des statuts et article 5 de l'arrêté royal du 26 août 2010)
Les personnes qui souhaitent présenter leur candidature à l’élection
des représentants à l’assemblée générale de la Société Mutualiste
d’Assurances Hospitalia (Mutuelle Entraide Hospitalisation) doivent, à
la date du dépôt de leur candidature, remplir les conditions suivantes :
ƒ être membre de la société mutualiste d’assurances Hospitalia
ƒ être en ordre de cotisations auprès de la société mutualiste d’assurances Hospitalia
ƒ être afÔlié à la société mutualiste d’assurances Hospitalia depuis au
moins un an à la date des élections
ƒ être majeur ou émancipé
ƒ être de bonne conduite, vie et mœurs et ne pas être privés de ses
droits civiques
ƒ ne pas être membre du personnel de la société mutualiste d’assurances Hospitalia.
CONDITIONS POUR INTRODUIRE VOTRE CANDIDATURE :
Les membres ou personnes à charge qui désirent se porter candidat
disposent d'un délai de quinze jours civils après la Ôn du mois au cours
duquel la publication "PROFIL" leur a été adressée (article 6 de l'arrêté
royal du 26 août 2010).
Si vous remplissez les conditions d’éligibilité, il vous sufÔt d'introduire
votre candidature, par lettre recommandée, au Président de la société mutualiste d’assurances Hospitalia, rue Saint-Hubert, 19 à 1150
Bruxelles et ce, selon le modèle repris ci-dessous.
MODÈLE DE DÉPOT DE CANDIDATURE
Nom (en majuscules) :
Prénom (en majuscules) :
Adresse :
Date de naissance :
/
/
Je déclare par la présente me porter candidat à l'élection des représentants à l'assemblée
générale de la société mutualiste d’assurances Hospitalia. Je déclare être de bonne vie et
mœurs et certiÔe pouvoir fournir, à toute demande, copie du certiÔcat ad hoc. Je déclare sur
l'honneur remplir l'ensemble des conditions d'éligibilité prévues par les statuts.
Date :
/
Coller ici une vignette de votre mutualité
/
Signature :
N’oubliez pas d’apposer sur la lettre de candidature une vignette de mutualité
et de préciser clairement vos nom et prénom en lettres majuscules. Cette
lettre doit être datée et signée par le candidat lui-même.
Attention ! La date limite pour introduire votre candidature par lettre recommandée (Le cachet de la poste faisant foi !) est le 15 février 2016.
LIMITES D'UNE CANDIDATURE :
Une personne ne peut se porter candidat que pour la circonscription électorale
pour laquelle elle a le droit de vote (article 15 des statuts de la société mutualiste
d’assurances Hospitalia).
En vue de l'élection des représentants à l'assemblée générale, la société mutualiste
d’assurances est organisée en 6 circonscription(s) électorale(s) correspondant aux
6 mutualités proposant Hospitalia. Ces circonscriptions sont : OZ Onafhankelijk
Ziekenfonds 501 (19 mandats) ; Omnimut - Mutualité Libre de Wallonie 506 (10
mandats) ; Partenamut 509 (45 mandats) ; Freie Krankenkasse 515 (2 mandats) ;
Mutualité Libre Securex 516 (3 mandats) ; Partena OZV 526 (21 mandats). Une circonscription électorale comprend l’ensemble des membres afÔliés ayant droit de
vote (qui y sont rattachés). La qualité de représentant à l'assemblée générale de la
société mutualiste d’assurances ne donne droit à aucune indemnité, ni rémunération de quelque ordre que ce soit.
Le mandat de représentant à l'assemblée générale est valable pour une période de
6 ans renouvelable (article 14 de la loi du 6 août 1990 relative aux mutualités et aux
unions nationales de mutualités). Pour tout renseignement complémentaire vous
pouvez contacter votre mutualité au 02 444 43 04.
17
RUBRIEK
Votre santé
au quotidien
Comme 313 personnes
l’ont déjà fait, venez tester
gratuitement votre audition
313 personnes ont déjà pu bénéÔcier des
conseils d’un audiologue diplômé. Pourquoi pas
vous ? Venez, dès à présent, faire tester gratuitement votre audition.
Où ? Dans les bâtiments de Partenamut
Bld Anspach 1 à 1000 Bruxelles
Quand ? Le test ne se fait que sur rendez-vous.
Ne tardez pas. Téléphonez au 02 549 76 70.
18
Pouvez-vous prétendre à
l’intervention majorée ? Si oui,
nous vous contacterons !
Vous ignorez peut-être que vous pourriez avoir
droit à une intervention majorée : meilleurs remboursements ou tarifs sociaux. Nous contacterons bientôt les ménages qui potentiellement
répondent aux critères sans le savoir !
L’INTERVENTION MAJORÉE EST ACCORDÉE :
ƒ de manière automatique si vous bénéÔciez de
certains avantages octroyés par d’autres institutions de sécurité sociale (ex : aide octroyée
par le CPAS ou un revenu d’intégration) ou si
vous vous trouvez dans une situation sociale
particulière.
ƒ après une enquête sur les revenus du ménage
si celui-ci dispose, depuis une période déterminée (appelée période de référence), de revenus dont le montant annuel brut imposable
n’atteint pas un certain plafond déterminé.
Pour pouvoir contacter nos clients ne bénéÔciant pas encore de l’intervention majorée mais
qui y auraient droit, le SPF Finances et les
mutualités ont croisé leurs données. Vous ferez
peut-être partie des personnes que nous
contacterons personnellement pour vous encourager à signer une déclaration sur l’honneur
et ainsi bénéÔcier sans plus attendre de l’intervention majorée !
Event
Habitat groupé Abbeyfield pour 55 ans et plus
10 APPARTEMENTS EN LOCATION
Cette nouvelle forme d’habitat groupé participatif est destinée aux
seniors seuls, autonomes et à revenus modérés. Chacun y dispose
d’un appartement privé. Des espaces communs permettent de
partager repas et autres activités, décidés par les habitants.
Visitez le site www.abbeyfield.be pour connaître notre philosophie :
« vivre chez soi, habiter ensemble ».
Un nouveau complexe bientôt à Neder-over-Heembeek ;
au croisement des rues Craetveld et Kruisberg
Séances d’information :
ƒ Mer. 23 mars 2016, de 14h à 16h, Salle Agora,
av. de Versailles 130 - 1120 Bxl
ƒ Sam. 23 avril 2016, de 10h à 12h, «Pavillon Léopold»,
Square Prince Léopold - 1020 Bxl
ƒ Mer. 18 mai 2016, de 14h à 16h, Hôtel de Ville (Salle des Milices),
Grand-Place - 1000 Bxl
ƒ Sam. 18 juin 2016, de 10h à 12h, Rue de Ransbeek, 16 - 1120 Bxl
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par mail : severine.laneau@abbeyfield.be ou par tél. : 0489 188 80
Le chiffre
550 €
Le Belge est celui qui dépense le plus en médicaments
au sein de l’UE : il y consacre en moyenne 550 € par an.
La moyenne européenne est de 350 €.
(source : rapport “ Health at a Glance : Europe 2014 ” )
En quelques mots
Dans quel cas, un hôpital peut-il encore demander
des suppléments d’honoraires ?
Depuis le 27 août 2015, en one day et en hospitalisation classique, les suppléments d’honoraires sont interdits en chambre commune ou
à deux lits et ce, que le médecin soit conventionné ou non.
Par contre, en chambre individuelle, les suppléments d’honoraires sont toujours autorisés
SAUF si l’état de santé du patient ou les conditions techniques d’un examen nécessitent une
chambre individuelle.
L’hôpital détermine lui-même le taux des suppléments d’honoraires qui sera appliqué. Renseignez-vous avant d’être hospitalisé !
Pour des prestations de santé antérieures au 27
août 2015, des suppléments d’honoraires
peuvent encore être facturés en chambre commune ou à deux lits si le médecin est non
conventionné et ce, dans le cadre d’une one day.
En cas de doute, contactez le service défense
des membres : [email protected]
19
RUBRIEK
ATTENTION !
Depuis le 1er janvier, un nouveau certiÔcat
d’incapacité de travail a vu le jour.
Votre médecin traitant doit à présent informer le médecin-conseil sur la durée estimée
de votre incapacité de travail. Pour ce faire, il
doit mentionner sur le certiÔcat médical non
seulement la date de début mais aussi la
date de Ôn de votre incapacité. Il doit tenir
compte de votre maladie et de ses répercussions sur votre activité professionnelle.
Pour en savoir plus, n’hésitez pas à vous
rendre sur www.partenamut.be. Vous pourrez
également y télécharger le nouveau certiÔcat.
Agenda
Participez gratuitement
à un atelier « Premiers Secours
aux bébés/enfants ».
Partenamut organise, un atelier pour
apprendre à prodiguer les premiers soins à
un bébé ou enfant en attendant les secours.
Cet atelier est animé par ALERT
OPLEIDINGEN. Vous y apprendrez :
ƒ quand et comment lancer l’appel vers le
numéro d’urgence 112 en Belgique
ƒ comment désobstruer les voies
respiratoires d’un bébé ou d’un enfant
ƒ comment garantir que les voies
respiratoires restent ouvertes
ƒ la position latérale de sécurité
ƒ comment réanimer un bébé ou un enfant
Qui peut participer à cet atelier ?
Ces ateliers sont offerts aux futurs et jeunes
parents ou aux grands-parents.
Quand ?
ƒ Samedi 19 mars 2016 de 13h à 16h
ƒ Samedi 18 juin 2016 de 13h à 16h
ƒ Samedi 17 septembre 2016 de 13h à 16h
ƒ Samedi 17 décembre 2016 de 13h à 16h
Où ?
PARKRESIDENTIE, rue Saint-Vincent de
Paul 2A, 1090 Jette (Bruxelles).
Attention, le Parkresidentie déménagera
à l’avenue Odon Warland (Jette) en
septembre ou en octobre 2016.
Formalités d’inscription
L’inscription est gratuite mais obligatoire
(nombre de places limité / ne tardez pas) :
au 02 44 44 340,
ou via l’adresse [email protected]
L’inscription sera déÔnitive après
conÔrmation de notre part.
Ayez le bon réÕexe !
Collez une vignette de la mutualité
sur tous les documents
La vignette permet de vous identifier de
manière sûre. Collez systématiquement
une vignette de la personne ayant bénéficié des soins sur tous les documents que
vous nous envoyez. C’est la garantie d’un
traitement rapide et efficace !
Commandez ou imprimez des vignettes à
tout moment grâce à votre guichet en
ligne, My Partenamut.
Le chiffre
1/5
S=8D@CC<JLIWI<GFIK<
C\8:?8K;<CLE<KK<JGFLI
I8@JFEJ=@E8E:@kI<Jd
JFLI:<)@MI<3<IKJLIC\8::kJ8LO
JF@EJ<E<C>@HL<
Nouveautés depuis le 1er juillet 2015
Les prestataires de soins sont légalement obligés de vous informer davantage sur les coûts
des soins médicaux en vous fournissant une pièce justiÔcative du montant à payer, de l’intervention de votre mutualité, etc. lorsqu’ils vous facturent simultanément des prestations remboursables et non remboursables par l’assurance maladie ou lorsqu’ils facturent électroniquement via le tiers-payant.
Désormais, les prestataires de soins sont également obligés de mentionner le montant reçu
pour les soins donnés dans la partie «Reçu» de l’attestation de soins donnés.
Il existe un nouveau modèle simpliÔé d’attestation de soins donnés, aÔn que les prestataires
puissent facilement appliquer les nouvelles mesures. Ils peuvent encore utiliser les anciens
modèles jusqu’au 30 juin 2016, mais à partir du 1er juillet 2016, ils seront obligés d’utiliser les
nouveaux. Pendant cette période de transition, ils sont néanmoins obligés de mentionner le
montant reçu qu’ils peuvent noter en bas de l’attestation.
PLUS D’INFO ? Consultez www.partenamut.be ou le site de l’INAMI !
20
De nouvelles « Semaine Santé »
et « Parenthèse Zen » !
Vous vous rétablissez
d’un cancer ? Vous êtes
encore en traitement ?
Nous vous proposons
deux manières de recharger vos batteries !
PARENTHÈSES ZEN
Une journée dédiée à la détente, au
partage et à la créativité dans un
centre wellness de qualité. Des thérapeutes et accompagnatrices expérimentées de l’asbl « Au Sein des
Femmes » encadreront les différents ateliers imaginés pour vous !
SEMAINE SANTÉ À DUNEPANNE
du 14 au 20 mars inclus ou du 7
au 13 novembre inclus
Les Semaines Santé se déroulent
dans le cadre idéal de Dunepanne,
centre de séjour de soins à De
Haan. Le programme allie activités en groupe et moments bienêtre individuels. Le tout, encadré
par une équipe de professionnels.
Votre partenaire (ou aidant) est
également bienvenu ! De plus, en
tant que client de Partenamut,
vous bénéÔciez d’une réduction
sur les tarifs.
Les Parenthèses Zen auront lieu :
ƒ le 4 mars de 9 h 30 à 16 h 30 au
Centre Bulle de douceur, Chemin
de la Guelenne, 52 à 7060 Soignies - www.bullededouceur.be
ƒ le 20 mai de 9 h 30 à 16 h 30 à au
Centre de balnéothérapie du
Château de Limelette, rue
Charles Dubois 87 - www.chateau-de-limelette.be
PLUS D’INFOS ?
Pour connaître les tarifs exacts
contactez Partenamut Solutions
& Assistance au 02 549 76 70.
Agenda
Une pièce de théâtre qui traite
de la maladie d’Alzheimer
Tu te souviendras de moi
De François Archambault
Pourquoi un homme se souvient-il des détails de
guerres lointaines, mais ne reconnaît-il pas une personne rencontrée la veille ? Pourquoi oublie-t-il ce dont
il aimerait se rappeler, mais ne parvient-il pas à occulter
ce qu’il voudrait oublier ?
Edouard, ex-professeur d’université brillant et médiatisé, est atteint d’Alzheimer. Il le sait, en souffre, en joue
aussi. Lui qui était un pater familias un peu écrasant,
devient peu à peu un petit vieux fragile, drôle ou cruel
malgré lui, un fardeau pour son entourage. Qui peut, qui
doit s’occuper de lui ? Sa femme, sa Ôlle, son nouveau
gendre, des inconnus ?
François Archambault est un auteur canadien d’une
douzaine de pièces dont La Société des loisirs, récompensée du Masque du Meilleur texte original en 2003.
Une coproduction de l’Atelier Théâtre Jean Vilar et du
Théâtre Le Public.
Quand ? Du 12 au 28 avril 2016
Où ? Au théâtre Jean Vilar à Louvain-la-Neuve
Les à-côtés
Jeudi 14/4 : rencontre avec les artistes à l’issue de la
représentation.
Vendredi 22/4 : garderie-bricolage pour les 5-12 ans
pendant la représentation. PAF : 2 €
Informations et réservations :
0800 25 325 – www.atjv.be
CONCOURS : tentez de gagner vos places !
2 x 2 places sont à gagner pour la représentation du
mercredi 13 avril à 20h30. Rendez-vous sur notre
page Facebook : www.facebook.com/Partenamut.
21
AIDANTS PROCHES,
vous n’êtes pas seuls.
Qu’est-ce qu’un « aidant proche » ? Que fait-il ? Sa fonction est-elle reconnue ?
Quels sont ses droits ? Qu’est-ce que la mutualité peut faire pour lui ?
22
TÉMOIGNAGES
Les aidants proches représentent environ 10% de la population belge et jouent un rôle crucial en matière de soins informels pour les personnes les plus fragiles. Les aidants proches
apportent une aide régulière à un proche en situation de
grande dépendance (handicap, maladie ou vieillesse). Ce
proche peut être un membre de leur famille, un ami ou un voisin qui, suite à une perte d’autonomie temporaire ou déÔnitive, ne peut plus réaliser seul les actes du quotidien.
Assumer un tel rôle peut avoir des répercussions importantes
sur la vie et la santé des aidants proches. Que celles-ci soient
Ônancières (gratuité du soutien au proche, perte de revenus)
mais également professionnelles (manque de Õexibilité professionnelle, réduction des crédits-temps, et déséquilibre
entre vie professionnelle et vie privée) ou psychologiques
(épuisement, isolement).
Pour les personnes qui souhaitent maintenir leur proche à
domicile, Partenamut Solutions & Assistance offre déjà de
nombreux services pour faciliter le quotidien de la personne
aidée. La location de matériel médical, les conseils d’ergothérapeutes pour l’aménagement du domicile, le soutien d’une
assistante sociale ou l’intervention d’une coordinatrice
d’aides et de soins à domicile font notamment partie des accompagnements professionnels disponibles. Mais qu’existet-il pour aider ceux qui aident ?
Que dit la loi ?
Le projet de loi relatif à la reconnaissance de l'aidant proche
qui aide une personne en situation de grande dépendance a
été approuvé par la Chambre des représentants le 3 avril 2014
et publié au Moniteur Belge le 6 juin 2014. La loi déÔnit juridiquement la notion d’aidant proche permettant ainsi l’octroi
d’une reconnaissance. La reconnaissance de l’aidant proche
est une première étape importante, mais actuellement elle
n’accorde pas encore de droits sociaux spéciÔques ou d’aides
Ônancières.
Qu’attendons-nous ?
Face à ce constat, Partenamut Solutions & Assistance a décidé de prendre les devants pour aider ces aidants. L’objectif est
de soutenir ce maillon essentiel du maintien à domicile grâce
à un accompagnement sur mesure. Comment ? En analysant
la situation de l’aidé pour optimiser les aides et soins déjà en
place, en tenant l’aidant informé des avancées de la législation pour qu’il puisse faire valoir ses droits, en proposant différentes formules de répit ou en organisant des rencontres
avec des associations pour s’échanger des conseils et se soutenir entre aidants vivant des situations similaires. Bien entouré et informé, l’aidant peut ainsi vivre son rôle de manière
plus sereine.
“ Merci à l’ASBL
aidants proches ”
Je m'occupe depuis 8 ans à plein temps de ma maman
âgée de 91 ans. Elle ne sait plus vivre toute seule. J'ai
choisi de suspendre une partie de mes activités car je
trouvais important de m'occuper d'elle, de lui offrir une
fin de vie digne, entourée de ses proches. Je gère tous
les aspects de la vie quotidienne et je n'ai pas de problèmes avec cela, ma sœur et sa famille me soutiennent
également beaucoup. J’assume ces responsabilités que
j’ai choisies de mon plein gré mais il y a de nombreux
défis à relever, notamment administratifs et financiers.
Je n’ai également pas beaucoup de temps pour moi. J’ai
un peu peur pour l’avenir, de devoir trouver un nouveau
logement après le décès de ma maman ou de devoir me
tourner vers le CPAS car mes revenus ne seront pas
suffisants. Je suis cependant contente d'apprendre
qu'il existe une ASBL "aidants proches" qui pourra me
guider dans mes démarches. Un statut reconnu serait
très utile pour justifier notre activité d’aide aux personnes fragiles mais aussi d’aide à la société, en évitant
un placement coûteux en institution.
“ Ma vie d’épouse s’est arrêtée ”
Après l’hospitalisation de mon mari, je suis devenue gardemalade, à la clinique, comme au centre de rééducation. Lorsque
mon mari est enfin rentré à la maison avec une sonde gastrique,
il m’a fallu près de 8 jours pour arriver, avec la plus grande patience du monde, à lui faire manger de la purée.
Aujourd'hui, il mange à nouveau de tout mais il faut le nourrir
comme une maman qui soigne son enfant. Je passe mes journées et mes nuits à m'occuper de lui. En plus de tout cela, il est
aphasique et hémiplégique, la communication est donc très
compliquée. Je rencontre d’énormes difficultés. Ne pas arriver
à conduire sa chaise roulante à temps aux toilettes fait partie
des nombreuses épreuves auxquelles je dois faire face.
J'ai dû me séparer du personnel qui m’aidait à entretenir ma
maison faute de moyens suffisants. Je ne touche aucune aide
mais je dois continuer à payer la maison, gérer mes dépenses,
avec un enfant encore à charge. Mon mari et moi-même n’avons
que 58 ans. Aucune politique ne reconnaît cette situation. J'ai
déjà soigné ma maman atteinte d'une polyarthrite rhumatoïde,
la chaise roulante ne quitte jamais mon domicile.
Je n'ai plus d'affection, d'attentions, de sorties, ...
J’ai l’impression que tout est terminé pour moi !
f
23
f
“ C’était il y a 13 ans ”
Je suis maman de trois enfants, dont la dernière, Pauline,
14 ans, est atteinte d'une infirmité motrice cérébrale. Elle
est aujourd’hui en intégration partielle dans un collège et
cela se passe très bien. Elle n'a cependant toujours pas
accès aux transports gratuits à cause de soucis administratifs.
Ce n'est pas son handicap qui est difficile, c'est une petite
fille extraordinaire, pleine de vie et de bonheur, c'est la
gestion des difficultés et contraintes qu'il engendre. On
se sent seul face à des situations inadmissibles et intolérables. Le risque est alors grand de perdre pieds face à
des comportements qui nous empêchent tout simplement de rester digne face aux difficultés de la vie.
Le handicap de Léa a été posé aux alentours de 10 mois,
c'était il y a 13 ans. Pendant un certain temps, j'ai exercé
mon métier à temps partiel car j'étais encore mariée. Les
horaires étaient moins problématiques et l'annonce du
handicap avait eu un impact émotionnel sur la direction.
La phase d’empathie s’est ensuite estompée et la compassion autour du handicap de ma fille a commencé à se
transformer en "problème d'horaire à gérer".
Je suis enseignante et à chaque rentrée, depuis plus de
10 ans maintenant, je dois encore me justifier, expliquer
le parcours qui est le mien, les contraintes qui y sont associées. C'est de plus en plus pénible et humiliant, surtout quand on vous rétorque que ce ne sont que des caprices. L'année passée, je n'ai pu obtenir de temps libre
et j’ai donc dû m'absenter à plusieurs reprises pour me
rendre à des rendez-vous médicaux indispensables pour
Léa (ce qui m'a été lourdement reproché). Je n'ai pas
tenu le coup et mon médecin m'a mise au repos quelques
temps.
Je suis écœurée d'une telle mentalité. Je refuse de demander de la pitié ! Je ne veux pas me résoudre à voir le handicap de ma fille comme une tare qui me réduit à une position de mendiante. Et je n'évoque pas le mépris du
handicap lui-même, ainsi stigmatisé à travers moi.
On parle beaucoup des aidants proches, des familles touchées par le handicap d'un enfant et de leur désarroi, des
difficultés rencontrées, de l'obligation de réduire, voire
d’abandonner un emploi. La politique à ce sujet est en
train de changer avec, je l’espère, des effets positifs mais
qu’en est-il du regard des gens ?
NOUVEAUX AVANTAGES POUR LES AIDANTS
PROCHES ((reconnus par P
t
t)*
Partenamut)*
ƒ RÉPIT COURT À DOMICILE : jusqu'à 250 €/an (5 €/titreservices et/ou par prestation d'aide familiale)
ƒ TRAITEMENT CHEZ UN PSYCHOLOGUE : jusqu’à 180 €/an
chez un psychologue licencié ou détenteur d’un master en
psychologie (15 €/séance pour 12 séances/an).
* Le statut d’aidant proche auprès de Partenamut pourra être accordé sur base d’un
entretien avec notre service social au cours duquel la charge pour l’aidant sera évaluée sur base de critères stricts. Si vous répondez aux conditions, ce statut sera
acquis pour une période d’un an renouvelable.
Être reconnu Aidant Proche
auprès de Partenamut
La charge physique et psychologique supportée par les aidants
proches peut être plus ou moins importante. Le voisin qui aide sa
voisine à monter ses courses ne peut être considéré comme tel,
même si son rôle a toute son importance. Pour savoir si vous répondez aux critères pour être reconnu « Aidant proche Partenamut », rendez-vous sur www.partenamut.be/aidants et complétez le formulaire prévu à cet effet. Selon votre situation, un
entretien vous sera proposé avec notre service social pour voir si
vous remplissez bien les critères d’octroi des nouveaux avantages
spéciÔques pour les aidants proches. Au-delà de l’évaluation de la
charge qui pèse sur vous, cet entretien pourra également vous
fournir une foule d’informations et de conseils pour faciliter votre
quotidien.
Vous vous reconnaissez dans ces témoignages* ? Vous êtes
aidant proche ou vous êtes aidé par un proche ? Pour savoir ce
que Partenamut Solutions & Assistance peut faire pour vous,
rendez-vous sur notre site internet :
www.partenamut.be/solutions-assistance ou contactez-nous
au 02 549 76 70. Vous trouverez également une foule d’informations en visitant le centre de documentation online de l’ASBL Aidants proches (via www.docaidants.be). Retrouvez également
d’autres témoignages sur le site de l’ASBL Aidants Proches
(http://www.aidants-proches.be).
*Ces témoignages ont été rendus anonymes mais sont tirés de l’expérience d’aidants proches réels.
24
Le Tai Chi,
un sport,
une relaxation,
une philosophie
"Le Tai Chi
m’a apporté
l’apaisement"
Louise, 56 ans,
« Suite à de gros soucis de santé liés au stress quotidien, il fallait que je trouve une activité qui puisse
me relaxer le corps et l’esprit. Mon kiné m’a proposé le tai chi. Il m’a expliqué que c’était une méditation en mouvement, que je pourrais apprendre à
respirer, retrouver ma souplesse, me recentrer sur
moi. Et bien, ce fut une révélation. J’ai appris à gérer mon stress, à mieux me concentrer et à maîtriser mes émotions. Ce qui est chouette, c’est qu’on
peut le faire partout, seul ou en groupe, qu’on soit
novice ou pas. Une séance peut durer entre 30 et
60 minutes, ce qui est tout à fait gérable. Il s’agit à
la fois d’une technique de méditation, d’une philosophie et d’un sport. En effet, le tai Chi est un art
martial. Les mouvements utilisés s’apparentent à
ceux d’un combat : esquives, parades, frappes. Les
muscles travaillent tout en souplesse. Cela demande de l’énergie plus que de la force. Depuis que
j’en fais, ma pression artérielle est meilleure et mon
rythme cardiaque également. Que du bénef. »
Plus d’infos ?
Il existe des écoles de Tai Chi qui organisent des
cours collectifs et d’initiation comme celle de
Bruxelles : www.taichibruxelles.com.
25
SANTÉ
Connaissez-vous
le coût de vos soins
de santé ?
La Belgique fournit une bonne protection sociale et
offre un système de santé de qualité. Toutefois, les
patients ne sont pas toujours sufÔsamment informés du coût réel d’un traitement médical ou d’une
hospitalisation. Deux mesures récentes apportent
plus de transparence en la matière.
Depuis le 1er juillet 2015, votre médecin doit mentionner le montant
total que vous payez sur la partie « reçu » de l’attestation de soins
donnés (attestation verte ou bleue). Cette obligation s’applique à
tout prestataire de soins (conventionné ou non) et ce, qu’il exerce
son activité pour son propre compte (privé) ou pour le compte d’autrui (société, hôpitaux,…). Pour information, l’attestation de soins
doit vous être remise dès que possible et au plus tard deux mois
après la Ôn du mois au cours duquel la prestation a eu lieu.
1.
En outre, le médecin doit dorénavant vous délivrer gratuitement un
justiÔcatif des prestations effectuées dans les deux cas suivants :
ƒ s’il atteste en même temps des prestations remboursables et
non remboursables par l’assurance soins de santé (assurance obligatoire)
ƒ et s’il facture électroniquement des prestations en tierspayant (vous ne payez que le montant à votre charge et, dans
ce cas, il n’y a pas d’attestation de soins donnés).
26
Ce justiÔcatif (établi en double exemplaire) doit comporter :
ƒ le montant total à payer, y compris les acomptes déjà
payés et les suppléments (sommes demandées en plus
des tarifs conventionnés),
ƒ le code de nomenclature ou le libellé,
ƒ le montant payé en vertu des tarifs,
ƒ le montant payé à titre de supplément,
ƒ l’intervention payée par la mutualité.
Si le médecin ne remet pas ce justiÔcatif, il s’expose à une
amende.
Il faut noter que le médecin est également tenu d’afÔcher clairement dans la salle d’attente son statut (conventionné ou
non). Lors de la prise de rendez-vous, nous vous conseillons
de vous renseigner sur ce statut. À défaut, le site internet de
l’Inami fournit cette information (suivre l’onglet « Citoyens »
puis « rechercher un dispensateur de soins »).
2.
Depuis juillet 2014, les hôpitaux doivent mettre à disposition sur leur site internet toutes les informations financières relatives à une hospitalisation et indiquer les
références d’une personne de contact qui pourra informer de manière personnalisée et détaillée sur les frais
liés à une hospitalisation.
La dépression
chez les aînés …
Non, ce n’est pas normal !
L’avancée en âge amène avec elle un
certain nombre de difÔcultés tant
physiques que psychiques pouvant
conduire la personne sur le chemin de
la dépression. Cette évidence amène
parfois à penser que le mal de vivre et
la mauvaise estime de soi seraient un
état naturel à la personne âgée. Une
idée fausse à réévaluer.
Chacun d’entre nous, au cours de sa vie, est susceptible de passer par la case dépression. Les raisons sont multiples, et s’il
existe une certaine typologie de causes générales communes à
tous, chaque cas est à considérer en particulier. Parmi les catégories de personnes susceptibles d’être touchées par la dépression, les aînés ne sont pas épargnés, au contraire. Toutefois, pour
cette tranche d’âge en particulier, il s’avère plus difÔcile de repérer et de prendre en considération un état dépressif. La dépression chez les personnes âgées serait ainsi sous-diagnostiquée,
car souvent considérée comme un état normal, inhérent à leur
âge. Une conception fausse que pointe le Docteur Thierry
Lebrun, chef du service psychiatrie du CHR Val de Sambre, spécialiste superviseur au sein de l’association « Avec Nos Aînés »
(ANA), à Namur.
f
27
f
Dr Thierry Lebrun : La dépression dans cette tranche
d’âge est clairement sous-diagnostiquée, oui. Selon moi, le
plus grand risque, c’est la banalisation des symptômes
dépressifs chez les aînés. Il est essentiel d’être très attentif.
Les propos dépressifs ne sont jamais normaux, peu importe l’âge. Dans notre société, on aurait tendance à considérer ce type de propos dans la bouche d’une personne
âgée comme de l’ordre du compréhensible : « À son âge,
c’est normal de se sentir comme cela. » Erreur ! C’est le
signe d’une perte d’équilibre, d’une capacité d’adaptation
dépassée. La preuve, certaines personnes très âgées vivent
parfaitement en harmonie avec leur âge. Je sais que c’est
facile à dire, mais l’aîné doit accepter son âge, faire un travail d’acceptation. Si ce travail ne se réalise pas, il tombera
dans la dépression.
Quels sont les facteurs de dépression
chez nos aînés ?
TL : Il est d’abord nécessaire de considérer que les causes
qui conduisent un aîné vers la dépression peuvent être identiques à celles des autres tranches d’âge. Cependant, il est
vrai qu’il existe des causes plus spéciÔques. Le départ à la
retraite en fait partie. Un état dépressif est généralement la
conséquence d’un changement important qui sollicite chez
la personne des capacités d’action et d’adaptation qu’elle
ne parvient pas, ou plus, à mettre en œuvre. La cessation de
l’activité professionnelle est certainement une étape cruciale, un changement radical par lequel une personne peut
se sentir dépassée. Parmi les autres facteurs caractéristiques, on peut nommer les deuils, plus fréquents, la perte
d’autonomie et les soucis de santé. Au risque de paraître
caricatural, on pointe ici un âge marqué par les pertes : perte
de ses forces, de ses capacités d’adaptation, d’êtres chers,
etc. En cela, il s’agit bien d’une tranche d’âge fragilisée face
à la dépression.
Peut-on considérer que l’entrée en maison
de repos est un facteur de dépression ?
TL : Il ne faut surtout pas diaboliser les maisons de retraite. D’ailleurs, la question se pose de savoir si l’entrée
dans ce type d’institution relève de la cause ou de la
conséquence de la dépression. Plus les pertes s’accumulent à différents niveaux comme on l’a vu plus haut,
plus les probabilités d’intégrer un home augmentent. Le
passage vers la maison de repos est la conséquence d’une
perte d’autonomie plus importante. Dans ce cas, la dépression peut être préexistante à l’entrée en home, et
celle-ci interviendrait comme une solution. Mais effectivement, cette étape signe aussi le renoncement à une
certaine indépendance qui peut conduire elle-même à la
dépression, d’autant plus que l’effort d’acclimatation exigé dans ce cas est considérable au moment de la vie où le
processus d’adaptation est justement altéré.
28
TÉMOIGNAGES
La dépression chez la personne âgée,
une maladie sous-diagnostiquée ?
Quels sont les symptômes auxquels
être attentif ?
TL : Comme pour les causes, on peut parler des symptômes
classiques à toute dépression : les troubles du sommeil et
de l’appétit, l’apathie… Cependant, il émerge des signes
spéciÔques qui peuvent mettre la puce à l’oreille : l’agitation,
de soudaines conduites oppositionnelles et agressives,
ainsi que des troubles cognitifs. Moins spéciÔques, mais
cependant signiÔcatifs, je signalerais également les propos
signalant un dégoût de vivre. C’est important pour les
proches de pouvoir entendre et comprendre ce type de
discours, sans passer outre en se disant que c’est l’âge,
que c’est normal. Même à 85 ans, ce n’est pas naturel de dire
« Je n’ai plus qu’à partir ».
Une attention particulière doit aussi être apportée aux personnes qui s’expriment peu. Par pudeur ou par résignation,
certains aînés ne communiquent pas leurs sentiments dépressifs, estimant que c’est normal de ressentir un mal-être
à leur âge. J’insiste : non, ce n’est pas normal ! Pour cette
tranche d’âge, la plus grande spéciÔcité, c’est la difÔculté
d’exprimer clairement leur mal de vivre. D’où la nécessité
d’être attentif et de pousser au dialogue.
Quelle est l’aide que l’entourage
peut apporter ?
TL : Il est nécessaire d’aider à verbaliser. Les proches doivent
développer leur capacité d’écoute et d’empathie, aider la
personne âgée à se raccrocher à une activité qui lui plaît,
dans laquelle elle peut s’épanouir. En résumé, il faut être davantage présent, rattacher l’aîné à la vie active, lui prouver
qu’il conserve bien sa place dans la famille, mais aussi dans
la société. Bref, qu’il a toujours un rôle important à jouer.
Pour aider dans la voie de la guérison, on trouve évidemment le médecin
traitant, le psychologue ou le psychiatre, mais aussi les services de santé
mentale, auxquels on ne pense peut-être pas assez souvent.
Des recettes de saison
avec eFarmz
Dorénavant, retrouvez Mademoiselle Tomate et ses
recettes de saison chaque trimestre et commandez
votre panier de fruits et légumes bio sur eFarmz.be.
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1l de bouillon de poulet ou de légumes ƒ 1 càs de gingembre frais
râpé ƒ 2 gousses d’ail, hachées ƒ 2 poireaux lavés ƒ 2 carottes
pelées et coupées en julienne ƒ 1 oignon ciselé ƒ 3 càs de sauce
soja ƒ 1 càs de vin de riz ou de xérès ƒ 1 càc de sucre ƒ 2 càs
d’huile de sésame ƒ 300g de nouilles de blé chinoises ƒ huile de
tournesol. Pour les crudités : 1 betterave pelée et râpée ƒ 1 carotte pelée et râpée ƒ 2 càc de sésame grillé ƒ 2 càs d’huile de
sésame ƒ 1 càs de vinaigre de riz ƒ 2 càs de sauce soja.
1 Faites cuire vos nouilles chinoises 2-3 mn à l’eau bouillante
salée. Égouttez-les immédiatement puis mélangez-les rapidement avec l’huile de sésame pour qu’elles ne s’agglutinent pas. Ajoutez un trait de sauce soja et réservez.
2 Séparez le blanc du vert des poireaux et ciselez finement
les deux. Ne jetez surtout pas le vert : nous l’utiliserons pour
la soupe.
3 Faites chauffer 2 càs d’huile de tournesol dans une grande
casserole puis ajoutez oignon, gingembre, ail, carottes et
le blanc de poireau. Faites suer 5 mn avant de couvrir avec
le bouillon.
4 Ajoutez ensuite le vin de riz, la sauce soja et le sucre. Portez à ébullition, couvrez puis baisser le feu à température
moyenne. Laissez mijoter 10 mn.
5 Pendant ce temps, mélangez les crudités râpées avec le
sésame grillé, l’huile de sésame et la sauce soja. Poivrez
légèrement et réservez.
6 Goûtez le bouillon pour vérifier l’assaisonnement, salez
éventuellement puis terminez avec le vert de poireau que
vous laisserez fondre 2 mn pas plus. N’hésitez pas à agrémenter ce bouillon de boulettes de viande ou de reste de
poulet rôti.
Pour servir, emparez-vous de grands bols, disposez un peu
de nouilles au fond, versez quelques louches de bouillon et
terminez avec un petit dôme de crudités. À vos baguettes !
1 Pelez la butternut et coupez-la en dés avant de faire cuire
à la vapeur : quand les morceaux sont tendres, ajoutez une
lichette d’huile d’olive, de la muscade, sel, poivre et mixez
le tout jusqu’à avoir une purée lisse. Réservez.
2 Pelez tous les légumes racines puis coupez-les en dés très
fins, le plus fin possible.
3 Mélangez le 1⁄2 cube de bouillon de légume avec la maïzena et 50ml d’eau : fouettez le tout pour avoir un mélange
homogène.
4 Faites sauter à l’huile d’olive les échalotes avec l’ail et le piment, jusqu’à ce qu’elles soient tendres. Déglacez au vin
blanc et faites réduire jusqu’à ce que le liquide soit évaporé.
5 Ajoutez les légumes racines et faites sauter à feu doux
pendant 7-8 mn. Salez, poivrez voire muscadez.
6 Incorporez le bouillon, portez à ébullition puis retirez du feu.
7 Ajoutez la purée de butternut, le beurre et le parmesan
jusqu’à avoir une consistance crémeuse. Finissez en beauté avec le persil et les noisettes : rectifiez l’assaisonnement
et servez chaud.
De la ferme
à chez vous !
Retrouvez tous les produits bio utilisés dans ces recettes sur le site
de notre partenaire eFarmz.be. Vous pouvez également y composer
votre panier de produits locaux et bio selon vos envies : fromages
artisanaux au lait cru, la viande d’animaux élevés en plein air à
rythme naturel, le pain tout droit sorti des champs, les quiches et
pâtes fraiches et bien plus….
Le site www.efarmz.be vous propose de faire votre marché en ligne
parmi un large assortiment de produits locaux, frais, sains & gourmands en direct des meilleures fermes belges et vous livre quelques
jours plus tard à domicile (en vélo dans les villes), en entreprise ou
dans un point dépôt.
Rédaction : Mademoiselle Tomate
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2 échalotes ou petits oignons émincés ƒ 1 gousse d’ail ƒ 1Ð2
piment frais épépiné et haché (facultatif) ƒ 300g de légumes
racines selon le panier (carottes, panais, betteraves jaunes,
navets, rutabagas ...) ƒ 2 pommes de terre ƒ 160ml de vin blanc
ƒ 1 petit morceau de courge butternut (environ 100g) ƒ 1/2 cube
de bouillon de légumes ƒ 1 càc de maïzena ƒ 30g de beurre ƒ
30g de parmesan fraîchement râpé ƒ 3 càs de persil haché ƒ
50g de noisettes grillées et légèrement concassées ƒ noix de
muscade fraîchement râpée ƒ sel, poivre, huile d’olive.
29
Après les fêtes,
régime,
mode d’emploi
Les repas de fêtes passés, les bonnes résolutions prises, nous
sommes nombreux à vouloir perdre rapidement les kilos superÕus. Plus facile à dire qu’à faire … Quelles sont les bonnes
et les mauvaises méthodes ? Nous avons posé la question à
Katty Uytersprot, nutritionniste et diététicienne !
Perdre du poids rapidement, mais
sainement : est-ce possible ou estce une utopie ?
« Maigrir sainement signifie normalement perdre un demi-kilo par semaine.
Ou un peu plus pour les personnes en
surpoids. C’est non seulement réaliste
et réalisable, mais également sans danger. Si vous maigrissez plus vite, vous
ne perdez pas que de la graisse, mais
aussi de la masse musculaire. De plus,
après un petit temps, vous pouvez arriver à l’effet inverse : manger plus pour
compenser ce manque. C’est ce que l’on
appelle l’effet yoyo. Vous reprenez les
kilos perdus et parfois même plus ! »
Un demi-kilo par semaine donc.
Comment s’y mettre ?
« Perdre du poids est purement mathématique : un demi-kilo de graisse équivaut environ à 3.500 calories. Pour brûler ces calories en une semaine, il suffit
de consommer chaque jour 500 calories de moins que la normale. Cela
semble beaucoup, mais c’est possible
en diminuant un peu les portions et en
limitant les ‘extras’, comme les sodas,
les frites, l’alcool, les bonbons, … C’est,
30
selon moi, la seule bonne manière de
perdre du poids. Ne vous interdisez pas
tout, mais adaptez votre style de vie :
mangez de tout sans exagérer. »
Cela semble plus facile à dire qu’à
faire…
« Essayez de faire des choix sains et
écoutez votre corps. Si vous avez faim,
veillez à absorber suffisamment de nutriments essentiels : glucides, protéines
et fibres. Si vous avez ‘envie’ d’une
petite friandise, limitez la quantité de
sucres ou de graisses pour ne pas culpabiliser par la suite. Les étiquettes alimentaires sont un outil précieux. Vous
y trouverez toutes les informations
dont vous avez besoin sur les valeurs
alimentaires d’un produit et vous prendrez mieux conscience des quantités. »
À quoi devons-nous être attentifs
lorsque nous examinons des étiquettes alimentaires ?
« Le nombre de calories par 100 g ou
par portion est évidemment une indication importante. Elle vous permet de
vous rendre compte de l’impact du produit sur votre poids. Tenez toujours à
l’œil la taille de la portion : 30 g de céréales petit-déjeuner, c’est moins que
ce que vous pensez. N’hésitez pas à
peser vos aliments de temps en temps !
Le nombre de calories est fourni par
trois substances : les protéines, les lipides et les glucides. C’est à cette combinaison qu’il faut faire attention. Nous
optons parfois automatiquement pour
un produit light, car nous partons du
principe qu’il contient moins de calories. Or, les plus petites quantités de
sucres sont parfois compensées par
une plus grande quantité de graisses.
Et un gramme de graisse apporte deux
fois plus de calories qu’un gramme
de sucre. »
Il est donc préférable de toujours
choisir le produit le moins calorique ?
« C’est déjà un bon début, mais n’en
faites pas non plus une fixation.
D’autres substances sont également
essentielles si vous voulez faire le choix
le plus sain. Imaginons que vous hésitiez entre deux sortes de biscuits. Ils
comportent la même quantité de
sucres, mais l’un deux comporte une
AVANTAGE PARTENAMUT
Pour vous aider à retrouver une alimentation équilibrée
grâce aux conseils d’un diététicien, Partenamut octroie
une intervention jusqu’à 40 €/an (10 €/séance) dans
les frais de vos séances de diététique chez un diététicien ou un médecin nutritionniste. Pour en savoir plus,
consultez notre site www.partenamut.be.
plus grande quantité de fibres. Choisissez le biscuit riche en fibres, quel
que soit le nombre de calories. Les
fibres ralentissent l’absorption du
sucre dans le sang. Le sucre est donc
libéré plus lentement dans le corps.
Sans ces fibres, les sucres doivent être
décomposés rapidement et le pancréas doit créer beaucoup d’insuline
très rapidement. Si cela se produit
trop souvent, le pancréas peut à
terme s’épuiser, avec un risque de diabète de vieillesse. »
Le sujet des céréales est controversé : nécessaires ou non si nous
voulons perdre quelques kilos ?
« Vous avez besoin de glucides complexes pour une alimentation saine et
équilibrée, que vous souhaitiez perdre
du poids ou pas. Vous les trouvez
entre autres dans les produits céréaliers comme le pain, les pommes de
terre, les pâtes et le riz. Certains régimes préconisent les glucides complexes pour fonctionner. Les glucides
sont transformés en sucre et chaque
cellule du corps se compose de 7 % de
sucre qui fait office de carburant.
Cette réserve doit être alimentée
chaque jour, non pas par des glucides
ou sucres simples (dans les sodas ou
les bonbons), mais par des glucides
complexes. Les produits céréaliers
sont donc essentiels dans une alimentation saine. Optez pour du pain complet qui comporte plus de fibres que le
pain blanc. Il en va de même pour les
pâtes ou le riz. »
À l’heure actuelle, les Õocons
d’avoine au petit-déjeuner ont la
cote. Est-ce meilleur pour la ligne
que le pain ?
« Les flocons d’avoine sont équivalents
au pain. C’est un produit très sain qui
contient de nombreuses fibres et réduit le cholestérol. Mais il n’est pas
bon pour la ligne. Deux tranches de
pain correspondent à 35 g de flocons
d’avoine ou d’autres céréales. Il ne
s’agit donc certainement pas d’un remède miracle pour perdre du poids. Il
en va de même pour les autres ‘super
aliments’ : baies de goji, graines de
chia, quinoa, … Ils sont certes sains,
mais n’influencent pas plus votre poids
que d’autres produits sains. »
Puis-je manger plus si je fais beaucoup de sport lors d’un régime ?
« Le sport est un bon complément si
vous voulez perdre du poids, mais
sans une adaptation de votre mode
d’alimentation, vous ne verrez pas
beaucoup de résultats. Le sport aide
surtout à perdre des centimètres.
Si vous bougez régulièrement, vous
développerez davantage de cellules
musculaires qui pèsent plus que les
cellules graisseuses. »
EN CONCLUSION : quel est le
plus gros malentendu en matière
de perte de poids ?
« Soyons clairs une fois pour toutes :
moins souvent vous mangez, moins
vous brûlez de calories et moins vous
maigrissez. Si vous voulez perdre
quelques kilos, une seule solution :
manger régulièrement et sainement,
limiter la prise de calories en mangeant de plus petites portions et
bouger suffisamment. »
Nous remercions la nutritionniste et diététicienne
Katty Uytersprot, pour cette agréable collaboration !
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le plein d’avantages !
La carte PartenAIR est votre atout
santé et bien-être. Besoin d’acheter
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eet pourrez la présenter à nos partenaires pour bénéÔcier des diffférentes réductions. Pour ceux qui malheureusement n’ont pas de
ssmartphone, vous pouvez toujours commander votre carte dans
vvotre guichet en ligne My Partenamut.
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HÔTEL APOSTROPHE *** - TARIFS 2016
HÔTEL ASTORIA - TARIFS 2016
Période d’ouverture du 25/03/2016 au 09/10/2016
Périodes d’ouverture
12/02/2016 - 20/03/2016 : ouvert du jeudi soir au lundi matin
25/03/2016 - 09/10/2016 : ouvert tous les jours
13/10/2016 - 13/11/2016 : ouvert du jeudi soir au lundi matin
chambre + petit-déjeuner
nuit
midweek (4n)
lu-ve
semaine (7n)
lu-lu
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148 €
532 €
980 €
138 €
496 €
917 €
122 €
440 €
812 €
95 €
342 €
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(15 m2) 1 pers.
85 €
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565 €
3e pers. ou 4e pers.
25 €
100 €
175 €
(30 m2) 2 pers.
Non Membres
Membres (-20 %)
Chambre confort
(28 m2) 2 pers.
Chambre + petit déjeuner
nuit
nuit
2 pers.
122 €
97,60 €
2 pers. (+terrasse)
132 €
105,60 €
1 pers.
90 €
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1 pers. (+terrasse)
95 €
76 €
Chambre junior
(20 m2) 2 pers.
Chambre junior
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(20 m2) 1 pers. ou 2 enfants
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(forfait par pers.)
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Appelez le 059 24 24 99 à partir du 01/02/2016
(du lundi au vendredi de 9h à 12h) ou envoyez un mail à :
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Buffet du soir enf (3-12)
(forfait par pers.)
Menu du jour (midi)
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gratuit
30 €
108 €
200 €
14 €
56 €
98 €
18 €
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de réduction pour les membres Partena sur les prix ‘chambre + petit-déjeuner’
Plus d’informations ? Réservation ?
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Appelez le 059 24 24 11 à partir du 02/03/2016
(du lundi au vendredi de 9h à 12h) ou envoyez un mail à :
[email protected].
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ce soit à l’Hôtel Apostrophe
ou à l’Hôtel Astoria.
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Prix ski et snowboard : 580 € au lieu de 725 €
COMMENT S’INSCRIRE ?
Adressez-vous à Vacances Vivantes soit sur leur site
www.vacancesvivantes.be, soit par téléphone au
02 648 81 09. Les places étant limitées, ne tardez pas !
Votre enfant peut bien sûr être accompagné d’un copain mais,
s’il n’est pas membre de Partenamut, il paiera le prix plein.
N’oubliez pas de mentionner que vous êtes client de Partenamut
sur le formulaire de réservation au moyen d’une vignette.
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Les chiffres parlent d’eux même : 1 femme sur 3 est un jour touchée
par le cancer. Une femme sur 8 a un jour le cancer du sein.
« L’image que l’on a de soi est essentielle à la guérison »
Dans un contexte médical souvent difÔcile à vivre, Toujours Belle se
met à leur écoute et les conseille pour retrouver leur féminité
malmenée.
De façon conviviale et chaleureuse, nous les aidons, en toute
discrétion, à retrouver leur féminité pendant et après la maladie. À les
mettre en valeur grâce à une gamme de produits et services adaptés.
Elles trouveront chez TOUJOURS BELLE des réponses à tous leurs
besoins du moment : perruques, foulards, turbans, lingerie, maillots,
home et sportswear adaptés.
Toujours Belle est née de l’association de cinq femmes, spécialisées
en soins capillaires et esthétiques ou en coaching couleur et
personnel, désireuses d’aider d’autres femmes à se sentir femme
en toutes circonstances.
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Uccle : Av Montjoie 119, 1180 Bruxelles
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d’aider toute personne à avoir ou à retrouver une meilleure image
d’elle-même lorsque son corps a subi ou va subir des altérations
physiques ou psychologiques engendrées par la maladie, l’âge,
les accidents ou certains traitements traumatiques.
Ces soins s’inscrivent dans une démarche thérapeutique,
interdisciplinaire, visant à améliorer la qualité de vie des malades
en quête du bien-être. Ils aident également à lutter contre la
douleur, l’isolement social et la fatigue.
Outre des conseils bien-être, des soins relaxants, du maquillage
correcteur ou permanent,…
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exclusivement créés pour les femmes « Face au cancer ».
Ils ont été mis en place pour vous choyer et vous apprendre à
prendre soin de vous. Des conseils à foison vous seront prodigués
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le temps, la force ou l’envie de cuisiner ? Notre nouveau
partenaire COLOURS KITCHEN est à votre écoute pour
vous concocter des mets sains et délicieux, livrés à
domicile et répondant à vos besoins ! Vous pouvez
commander à la carte ou sous forme de packs
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Vous avez l’embarras du choix :
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Précisez lors de chaque commande, votre numéro d’identiÔcation à la mutuelle
(numéro que vous trouvez sur vos vignettes).
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Jusqu’à 120 €/an pour les séances de psy (contre 60 €/an en 2015)
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Jusqu’à 40 €/an pour la contraception (contre 30 €/an en 2015)
Jusqu’à 50 €/2 ans pour les lunettes ou lentilles des plus de 12 ans
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Éditeur responsable : Partenamut - Boulevard Louis Mettewie 74/76, 1080 Bruxelles • N° d’entreprise 0411.815.280, agent d’assurances (n° OCM 5003c) pour la Société Mutualiste d’Assurances (SMA) « Mutuelle Entraide
Hospitalisation », rue Saint-Hubert 19, 1150 Bruxelles, RPM Bruxelles (422.189.629, n° OCM 750/01) • 01/01/2016.