Pdf 1,3 Mo - Le Nouveau Journal du Pays de Fayence

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Pdf 1,3 Mo - Le Nouveau Journal du Pays de Fayence
Numéro 23 Eté 2014
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Votre espace d’expression
Envoyez-nous vos articles, photos ou témoignages !
L’EDITO
par Thierry Gérard, membre du CA
Dommage…
Je suis installé en Pays de Fayence depuis deux ans
maintenant. Je connaissais déjà l’endroit, l’appréciais pour ses paysages, ses villages, une certaine
douceur de vivre. Mon attachement à ce pays s’est
ensuite approfondi, j’ai découvert une nature relativement préservée, des rapports humains plus
étroits que dans les grandes cités, une vie associative diversifiée… et
un petit journal qui permet à tout un chacun de s’exprimer et de se
faire entendre de tous les habitants – c’est exceptionnel. Certes, tout
n’est pas parfait, mais il fait bon vivre ici, me disais-je. D’ailleurs
plein de monde vient nous visiter, certains s’installent même ici pour
couler une retraite paisible, c’est un peu une terre d’accueil.
Dommage… Dommage que ce joli tableau ait été gâché en ce mois
de juin 2014, lorsque des gens du voyage se sont installés pour
quelques jours sur l’aérodrome de Fayence. Oh, ce ne sont pas eux
qui ont gâché le tableau. Je ne les connais pas, mais pour fréquenter
un peu l’aérodrome, j’ai pu les croiser quelquefois et entrevoir leur
campement. Ces personnes ont séjourné ici en toute légalité, avec
l’autorisation du préfet, sans désordre apparent, les avions ont même
pu continuer leurs mouvements. Ce qui m’a peiné, choqué, indigné,
ce sont les réactions de rejet et d’animosité qui ont immédiatement
surgi autour d’eux. Je ne fais pas d’angélisme, je sais que certains
groupes itinérants ont parfois un comportement contestable. Mais
jeter tout le monde dans le même sac, se livrer à des amalgames
grossiers, et déverser des propos injurieux, comme j’ai pu en entendre ici ou là, c’est tout simplement intolérable, indigne, cela confine au racisme. C’est vrai, pendant leur séjour, le canton a connu
une forte recrudescence de la délinquance. Mais il ne s’agissait pas de
cambriolages ou de vols de poules ! Il s’agissait de propos diffamatoires ou insultants, incitant à la discrimination, voire à la haine,
contre un groupe de personnes. Rappelons-le, c’est un délit pénal,
depuis 1881.
Mais bon, je me trompe peut-être. Je suis prêt à l’entendre. Alors si
vous avez objectivement souffert de la présence de ces gens, si vous
avez vraiment observé des actes répréhensibles, faites-le savoir. Écrivez-nous, ouvrons le débat, ce journal est là pour ça. Sinon, s’il vous
plaît, faisons tous en sorte que ces tristes réactions d’agressivité et de
rejet cessent, ce serait vraiment tout à l’honneur de notre
canton !
TRANSPORTS
La LGV
nouvelle formule
Page 3
DÉCHETS
Combien nous
coûtent nos
poubelles ?
Page 4
GARDE D’ENFANTS
Fermeture
du Multi-Accueil
à Tourrettes
Page 10
1
Entre vous
et nous
Les nouvelles du NJ
Les repas du Nouveau Journal
Tout vient à point à qui sait attendre...
C’est dans une des salles « La Fontaine » du
parking Barri que nous avons partagé un Chili
con Carne, le dimanche 15 juin dernier, dans
une ambiance cordiale animée par le groupe
musical « Les Herbes Folles ».
C’était la première fois que Montauroux accueillait le Nouveau Journal pour une de ses manifestations, et nous tenons à en remercier la nouvelle équipe municipale.
Prochain rendez-vous le 30 août pour la désormais célèbre Plancha du NJ (voir ci-contre).
Voulez-vous accueillir l’équipe du NJ ?
ALLO LA MAIRIE ?
La « récolte » des articles, la conception du journal, sa mise en
page, la distribution de chaque numéro, nécessitent la réunion hebdomadaire d’une équipe bénévole de coordination. Jusqu’à ce jour,
les réunions étaient hébergées au domicile de l’un ou de l’autre ; le succès
actuel du journal a étoffé l’équipe de 8 à 15 personnes... et nous n’avons
pas tous 15 chaises !!!
Le 15 mai, le Nouveau Journal a fait une demande de mise à disposition d’une salle, le lundi
en soirée, aux 9 maires du canton et à la Communauté de Communes. Cette décision a été prise
après réflexion sur les conséquences quant à l’éthique d’indépendance du Nouveau Journal : les
salles municipales sont au service de tous les citoyens, donc, de tous les lecteurs dont le Nouveau
Journal est un relais.
Nous remercions les mairies de Fayence, Callian, Saint-Paul, Bagnols, et Mons, qui, à ce
jour, même s’ils n’ont pas forcément une solution à nous offrir, ont prêté attention à notre requête
et accusé réception de notre demande. Nous avons confiance dans une solution prochaine.
ET SI NOUS VENIONS CHEZ VOUS ?
En attendant que les mairies du canton nous trouvent un créneau pour mettre une salle municipale à notre disposition, nous faisons appel à ceux d’entre vous qui disposeraient d’un espace
adapté et qui seraient désireux d’accueillir l’équipe, pour une ou plusieurs réunions, le lundi de
18 h 30 à 20 h 30… et plus si affinités !
En conséquence, si vous souhaitez « nous voir fonctionner de plus près » et que vous pouvez accueillir dix à quinze personnes ponctuellement, n’hésitez pas à nous faire signe !
Vous trouverez toutes nos coordonnées en dernière page.
2
Transports
On en
parle
Ligne Nouvelle Provence Côte d’Azur
La LGV nouvelle formule est sur les rails
Un de nos adhérents
nous a transmis un
dépliant
distribué
dans les gares par Réseau Ferré de France,
concernant le projet de
ligne à grande vitesse en
région PACA. Après les différentes études menées depuis 2011, les choses semblent se préciser. Selon la présentation qui en est faite, la
« Ligne Nouvelle Provence Côte d’Azur » n’est
pas seulement destinée à accueillir des TGV, elle
donnerait même «priorité aux transports du
quotidien ».
Dans l’épure actuelle, l’aménagement comporte
trois phases étalées dans le temps. La phase 1
concerne les secteurs Marseille-Aubagne et
Cannes-Nice et devrait être achevée en 2030. La
phase 2, sur la période 2030-2050, sera consa-
crée aux tronçons Aubagne-Toulon et Le MuyCannes/Grasse. Le raccordement Toulon-Le
Muy, puis la prolongation de Nice vers l’Italie,
seront réalisés ultérieurement. Trois nouvelles
gares sont prévues : Le Muy, Sophia/Bréguières,
et Nice Aéroport.
La carte ci-dessous montre le tracé à l’étude dans
le secteur du Pays de Fayence. Le passage de la
nouvelle ligne se ferait au sud de Bagnols-enForêt et des Estérets du Lac, avec des tronçons en surface. Un tunnel est ensuite prévu
pour la traversée du massif du Tanneron, suivi
d’un viaduc pour le franchissement de la vallée
de la Siagne.
PLUS D’INFOS
www.lignenouvelle-provencecotedazur.fr
et dans les mairies du canton :
Bagnols, Montauroux et Tanneron
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Déchets
Le canton
en chiffres
Combien nous coûtent nos poubelles ?
par Jean-Luc Delut - Callian
La politique des déchets constitue aujourd’hui un enjeu majeur de protection de l’environnement, mais aussi du fait des coûts engendrés par leur traitement, une des préoccupations
principales des collectivités territoriales en
charge de leur gestion. Et force est de constater
qu’ici comme ailleurs, nos déchets nous coûtent
cher. Pour vous en convaincre, voici quelques
chiffres éloquents issus du dernier rapport de
notre communauté de communes (1) :
misation des dépenses et de l’obtention de meilleures conditions financières, comme cela fut le
cas cette année en transférant le marché du
transport des ordures ménagères et des encombrants (vers les sites d’enfouissement) du groupe
Pizzorno (43,94 € la tonne pour les OM, 51€ la
tonne pour les encombrants) à la société Pasini
SAS (respectivement 12,62 € et 30,94 €), un
autre gain important peut être réalisé en mettant
en place, en amont, des structures de recyclage
et de retraitement de nos déchets dans le but de
- tonnage 2013 : 18 000 tonnes environ, soit diminuer l’enfouissement qui constitue à ce jour
750 kg par personne et par an, ce qui serait de 20 l’une des plus mauvaises solutions en matière de
à 30 % supérieur à la moyenne nationale (2).
protection de l’environnement.
- total des dépenses 2013 : 4 333 039,66 €, soit
181 € par habitant et par an (3).
D’après le graphique ci-dessous, il apparaît clairement que depuis 2005, la politique de nos élus
Il serait fastidieux de rentrer dans le détail des communautaires, relayée aujourd’hui par Michel
dépenses. Toutefois, il est bon de savoir que Tosan, maire de Bagnols en Forêt et vicedeux gros postes couvrent environ 80 % de ces président de la communauté de communes en
dépenses : la collecte d’une part, et le transport charge de la commission « gestion, valorisation
et l’enfouissement d’autre part. Au-delà de l’opti- des déchets, assainissement », va en ce sens
4
Le canton
en chiffres
Déchets
puisque nous y voyons une diminution significa- Considérant que « le meilleur déchet est celui
tive du tonnage des ordures ménagères destinées que l’on ne produit pas », beaucoup de travail
reste à accomplir pour revenir à des valeurs souà l’enfouissement.
tenables pour notre planète. Même si nos élus et
Ce graphique a par ailleurs une autre vertu : celle une part croissante de nos concitoyens semblent
de nous présenter visuellement et de nous faire avoir aujourd’hui pris la mesure du problème,
prendre conscience de l’évolution de la produc- une marge de progression importante existe
tion cantonale de déchets qui a été multi- encore tant au niveau de la production de nos
pliée par 3 entre 1980 et 2005 sous le double déchets (20 à 30 % supérieure à la moyenne
effet de l’évolution démographique et de nos nationale) que de leur recyclage, rendu possible
choix de société en faveur de la société de con- par la collecte sélective ou l’apport en déchettesommation. Il apparaît clairement que nous rie, dont il est bon de rappeler le triple enjeu :
sommes tous, nous comme nos élus, face à une - environnemental, par la baisse de la production
problématique importante dont la résolution de déchets et l’utilisation de matières premières
relève autant de la sphère politique (choix en - financier, car si nos déchets nous coûtent, ils
matière de traitements des déchets, politiques nous rapportent aussi un peu d’argent. À titre
incitatrices et fiscales en faveur de la diminution d’exemple, pour cette année 2013, la recette a été
des emballages, du tri, etc…) que de la sphère de 288 000 € pour la communauté de comprivée et de la responsabilité éco-citoyenne indi- munes.
viduelle.
- social et économique, par la création d’emplois.
(1) Rapport 2013 : www.cc-paysdefayence.fr/competences/dechets-urbains/introduction
(2) www2.ademe.fr/servlet/KBaseShow?sort=-1&cid=96&m=3&catid=23839
(3) Dépenses couvertes par la TEOM (Taxe d’enlèvement des ordures ménagères) dont le coût pourrait baisser de façon
significative en cas de baisse des dépenses liées au traitement de nos déchets. Il est à noter que pour l’année 2013,
la balance entre les dépenses et les recettes de fonctionnement est bénéficiaire avec un solde positif de 254 250 €.
Objectif : réduire la facture par la rédaction
En juin a eu lieu à la mairie de Bagnols-enForêt une première réunion à l’initiative du
maire, Michel Tosan, en charge de la commission « Gestion et valorisation des déchets » de la Communauté de Communes. Étaient présentes les associations qui se sentent concernées par cette problématique
(NCIC - Nouveau Comité d’Initiatives Citoyennes, ABI Association Bagnolaise d’Information, Projet Ressourcerie…).
Objectif : les inciter à poursuivre
leurs efforts de sensibilisation des habitants du
canton à la nécessaire réduction des déchets en
accentuant de part et d’autre les efforts de tri.
Nous y avons appris que, d’ici la fin de l’année, St-Paul-en-Forêt serait équipé du système de tri très efficace de Bagnols, et que
ses déchets triés seraient évacués sur la déchetterie de Bagnols, et non plus vers celle de Tourrettes. Toutefois, ces deux déchetteries étant
proches de la saturation, un projet de déchetterie
supplémentaire a été évoqué, ainsi que
diverses mesures à venir, visant à
recycler les déchets alimentaires
issus des cantines scolaires, à
déléguer éventuellement une
partie de la gestion des encombrants à la future Ressourcerie et à
prendre en charge les gravats dans les
déchetteries du Canton.
Cette réunion démontre une vraie motivation des élus, des associations, et sans doute
de nombreux citoyens, pour faire bouger la
situation. Reste une inconnue : la motivation des
distributeurs et des industriels à nous simplifier
le travail à la racine !
5
Déchets
Courrier des
particuliers
Faisons tous un effort
J'ai hésité à écrire quelque chose sur les déchets
parce que depuis quelques années, je constate
qu'il n'y a pas ou peu de prise de conscience
écologique au niveau de notre canton. J'espérais
que les choses évolueraient avec le temps et je ne
vois pas beaucoup d'amélioration.
Il y a, il est vrai et depuis peu, des poubelles en
dur au bord du lac mais pour le reste, nous restons très en retard. Il n'y a pas de poubelles dans
les abribus ! Les déchets des routes du canton
finissent via les cours d'eau dans le lac !
Pour faire le tri sélectif, on doit se déplacer en
voiture car les containers ne sont pas proches
(aucun dans ma rue pour plusieurs dizaines de
maisons !). Ce qui n'incite pas mes voisins
à faire le tri sélectif.
Je ramasse quasi quotidiennement des déchets
sur la plage en bas de chez moi et en quelques
années, j'en ai ramassé des tonnes ! Je pensais
qu'en ramassant et en laissant une plage propre,
cela inciterait les utilisateurs de la plage à la laisser propre en retour ! Cela fonctionne un peu
sur certains, mais en général l'égoïsme prime !
Mais enfin une bonne nouvelle : depuis un an les
pêcheurs à la carpe ne peuvent plus (en théorie)
rester dormir et camper sur le bord du lac et on
s'aperçoit que les déchets ont grandement diminué. Pour compenser, les fumeurs jettent toujours les mégots dans le lac ou sur les plages, et il
y en a des milliers qui s'éternisent sur les rives.
Je ne parle pas des fêtards qui laissent leurs canettes, bouteilles, mégots, joints et paquets de
cigarettes sur les plages ! Et je ne parle pas non
plus des cigarettes et des mégots allumés dans le
maquis et des risques d'incendie !
Il y a des pistes de solutions :
- Quand vous descendez à la plage, prenez
un sac et ramassez vos déchets et ceux que
vous trouvez.
- Que les personnes compétentes placent
des bacs pour le tri sélectif au bord du lac et
dans les rues de la commune !
- Et on peut rêver que les commerces du
canton diminuent ou arrêtent de distribuer
des sacs plastiques, que les principaux distributeurs d'emballages sur le canton, supermarchés et fastfood, fassent un effort pour sensibiliser leur clientèle !
Le lac et le canton sont beaux et on est là pour
leur beauté, entre autres. Les pouvoirs publics
doivent en faire plus, mais nous, agissons individuellement à notre petit niveau !
Terreau gratuit, youpi !
Que diriez-vous d’un terreau gratuit, pour tous ?!
Le principe est simple et se fait déjà dans
beaucoup de communes, comme le village de
Sermage (58290) :
Récupérer de façon individuelle nos déchets
verts : épluchures, légumes, fruits abîmés... pour
les réunir de façon collective dans des containers
qui pourraient être rajoutés à ceux du tri sélectifs. Les collecter régulièrement, et entreposer
pour que le compost se fasse, afin d’obtenir un
bon terreau.
Peu de moyens sont nécessaires à la faisabilité
de ce projet : un seau qui ferme dans chaque
foyer, des containers, un moyen pour collecter,
un lieu pour stocker ces déchets verts, mais sur-
par Patrick Padilla - Montauroux
par Amandine Baillie - Montauroux
tout l’envie de participer
à ce projet !
L’intérêt de faire
naître ce projet est
d’avoir des poubelles sèches,
légères, sans
odeur, nous permettant même
d’utiliser des sacs
en carton plutôt
que des sacs en
plastique, tueurs de tortues !!!
Et plus d’odeurs nauséabondes pour les
éboueurs… Terreau gratuit, youpi !
6
A l’école
Vous en
parlez
Nettoyage de printemps
par Caroline Onofri - professeur au collège Léonard de Vinci
Durant la semaine du développement durable, une action de l'agenda 21 nous a rassemblés :
- le ramassage des déchets, leur tri.
- le visionnage du film sur le lac de St Cassien :
Au secours ça déborde !
- deux expositions avec questionnaires interclasse : l'une sur l'eau et l'autre sur les « secrets
de plantes ».
Cette action a permis à certains élèves de se sentir concernés par la cause environnementale et
de mesurer l'impact de leurs gestes quotidiens
sur la pollution du collège.
Le résultat de notre collecte : 137 kilos de
déchets divers, dont 80 % de plastique !!!
Nous avons vu le film « Au secours ça déborde ! » et
nous nous sommes rendu compte que cette ancienne surface agricole transformée en lac est
atteinte par diverses pollutions (plastiques, polystyrène, pneus, médicaments, voiture, caddies,
etc.).
Les deux expositions avec questionnaires qui
nous étaient proposées nous ont permis d'apprendre énormément de choses sur l'eau, sa rareté et son manque dans certains pays. Quant à
celle sur les secrets de plantes, elle nous a permis
de comprendre que les plantes nous nourrissent,
nous soignent (plantes médicinales), nous vêtent
(lin, coton...).
Ce fut une semaine très instructive pour
l'ensemble des élèves.
Nous remercions tout le personnel du collège et
les intervenants partenaires de cette semaine
(l'AJACF, Jean-Christophe Gal de la Communauté de Communes du pays de Fayence,
Rosanne Pilon du SIIVU).
Journalistes en herbe
par Marie Valet - professeur au collège Marie Mauron
Les élèves du collège Marie Mauron de
Fayence ont la possibilité d'écrire des articles et de s'exprimer au sein du club journal de leur collège ainsi que dans le cadre de
la classe média de 4e.
Le Nouveau journal nous ouvre ses colonnes à
partir de la prochaine rentrée et tous nos élèves
en sont flattés. C'est une motivation supplémentaire pour eux et pour les personnes qui les encadrent.
Le club journal est ouvert à tous les élèves volontaires et curieux, libres sur le créneau horaire
que nous leur proposerons l'année prochaine
durant la pause méridienne. Au programme :
enquêtes, interviews, reportages photos, critiques de films ou de livres, billets d'humeur et
comptes rendus de sorties…
La classe média, quant à elle, est proposée à
une des classes de 4e et se déroule à raison d'une
heure hebdomadaire. Cet enseignement est bénévole, fruit de la passion pour l'éducation aux
médias et à l'information (EMI) des personnes
qui encadrent cette formation : Mme Puginier,
professeur de lettres et Mme Valet, professeur
documentaliste. Cela tombe bien puisque c'est
l'une des nouvelles compétences que les profes7
Vous en
parlez
seurs doivent avoir dans leur cartable. Les élèves
y trouvent quelques éléments théoriques avant
de passer à une large part d'activités pratiques,
laissant place à leur créativité.
La rédaction d'un journal en décembre est le
point d'orgue de ce premier trimestre. Les deux
seconds sont consacrés à la mise en place d'une
ou plusieurs émissions radio où les élèves participent au processus de création de l'émission du
début à la fin : du rédactionnel à la répartition
des tâches, de la mise en voix aux enregistrements, des bobines à l'enregistrement final sur le
studio radio de notre collège.
Leur mission : jouer au reporter en allant au
devant d'une l'information locale, la trouver, la
recueillir, la mettre en forme, le tout passant
toujours par l'écrit. La radio ajoute la compé-
A l’école
tence du "dire", de l'expression orale. Ce sera
donc avec beaucoup de motivation que nous
nous investirons dans cette collaboration.
A très bientôt donc !
Éduquer autrement par Jocelyne Jean-Claude - Tourrettes
Samedi 28 juin 2014 à Montauroux, dans le
cadre des rencontres de l’Université Populaire du Pays de Fayence (UppF), une table
ronde sur le sujet « Eduquer autrement » a
réuni une quarantaine de participants, enseignants, parents et autres, autour de Nicole
Adamczewski (chercheur en pédagogie), Hélène
Asso (psychothérapeute), Dominique Bouillon
(professeur de philosophie) et Emmanuel Truchet (professeur en communication).
Quatre questions se sont dégagées du tour de
table, pendant lequel chacun a pu exprimer ses
préoccupations.
1. Qu’est-ce qui entraîne l’échec, la dyslexie, le
décrochage ?
2. Est-ce que les différences entre les générations sont prises en compte par l’institution ?
3. Comment les pratiques pédagogiques et scolaires sont-elles constituées et dans quel but ?
Sont-elles foncièrement aliénantes ?
4. Y a-t-il des alternatives au monopole de
l’école et à la sélection par le diplôme ?
Ces quatre sujets ont donné lieu, pendant deux
heures, à des échanges riches et passionnés.
Un constat traduit par quelques mots-chocs :
école = angoisse, peur, explosion,
souffrance, espace et temps contraints...
Pas de solutions immédiates, des essais de réflexions de l’institution manifestement insuffisants et/ou pas adaptés...
De par la volonté de tous les présents, cette
table ronde pourrait se prolonger par d’autres
rencontres, sur les questions suivantes :
- Quelles limites aux alternatives dans le contexte économique et l’éthique ?
- Le diplôme n’est plus « repérant » dans un système bouleversé ; le principe méritocratique ne
fonctionne plus. Demain, quel diplôme ? Délivré
par qui ?
Merci aux animateurs qui ont amené les
participants à cette réflexion collective et
constructive. Pour prolonger les échanges, les
participants (et tous ceux qui ont voulu se
joindre à eux) se sont réunis sur l’aire si poétique
de la chapelle St-Barthélémy pour un moment
convivial. Merci à ceux qui nous ont enchantés
sous les étoiles avec contes, poèmes et chants.
8
Enfants et parents
Paroles
d’assos
« Etern’ailes » - une nouvelle association sur Fayence et Les Arcs
Nous sommes deux mamans ayant perdu
des petits bouts lors de la grossesse, on nous
appelle "Mamanges", et notre combat pour la
reconnaissance du deuil périnatal passe par des
actions solidaires ainsi que des célébrations
commémoratives. Le deuil périnatal, c'est quoi ?
C'est avoir perdu son enfant, avant, pendant ou
après la naissance, et apprendre à vivre sans lui.
Mais ne vous fiez pas aux apparences, notre
association est loin d'être déprimante ! Nous
souhaitons justement apporter un peu de positif
et de sens à ces épreuves que nous traversons.
Ainsi nous organisons pour le 4 octobre 2014
"La Fête des Anges", un grand moment de
partage, d'amour et d'espoir, où des ballons seront envoyés à nos petits anges. Cette belle histoire a débuté en 2003, grâce au désir d'une Mamange de célébrer ces petits Éternels et l’idée de
la Fête des Anges fût adoptée et le 4 octobre
décrété comme date officielle pour marquer le
début d'une nouvelle tradition qui se renouvellera les années suivantes, à chaque premier samedi
du mois d'octobre, aux quatre coins du monde...
Une belle initiative, non ?
Paranges et entourage, n'hésitez pas à nous
contacter si vous souhaitez participer à nos actions ou simplement être écoutés, épaulés et soutenus par des personnes qui savent réellement ce que vous vivez…
De plus, sachez que
nous recherchons continuellement des tricoteuses/crocheteuses et couturières bénévoles qui souhaiteraient nous confectionner de
petits nids d'ange et layettes pour les petits
anges nés trop petits pour être habillés par les
tailles du commerce. Tout don de laine, fils,
aiguilles, etc. est aussi bienvenu !
Un grand merci au Foyer Logement de la Roque
pour leur participation ! Merci d'avoir accueilli
avec enthousiasme notre demande, merci
beaucoup ! Et une mention spéciale à Mme
Fontana, notre tricoteuse de choc !
CONTACT
Marine (secteur Fayence) : 06.38.42.75.34
Anna (secteur Les Arcs) : 06.64.99.27.61
Site web: www.asso-eternailes.com
Il n’aura pas vu le printemps cette année…
par Delphine Goby O’Brien - Callian
Il n'aura pas pu souffler ses bougies non
plus, puisqu'il s'est
éteint à l’âge de 6 ans
et demi.
Pendant 3 ans, contre
la maladie qui l'attaquait, tel un vrai un
champion, tel un guerrier, il a combattu, il a vaincu parfois, souffert
beaucoup, alternant soins pénibles et traitements extrêmement lourds dans des hôpitaux ici
ou là. Pourtant, c'est finalement la maladie qui a
gagné, et Noah est mort en février.
La recherche pédiatrique ne rapporte pas
assez de fric, on n'a jamais su ce qu'il
avait. Il y a des chances qu'on ne le sache jamais
et que d'autres enfants meurent. Pourquoi chercher d'ailleurs ? Pourquoi les labos pharmaceutiques ou les instances scientifiques dépenseraient énergie et argent à ce sujet ? Les maladies
des enfants ne sont pas rentables.
Oui, on parle ici de rentabilité !
C'est à se demander... Préfèrent-ils les voir dans
les cimetières ou dans les cours de récré ?
À méditer.
Rédigé en accord avec les fabuleux parents de Noah.
9
Enfants et parents
Paroles
d’assos
Fermeture du Multi-Accueil « Le Souvenir »
collectif de parents - Tourrettes
Certains d'entre nous se sont donc rassemblés
avec quelques membres du personnel de la
crèche pour tenter de trouver des solutions et
essayer de connaître la "vérité", car sans aucun
bilan financier et sans aucune explication tangible, de nombreuses questions restent sans
En effet, lors de la réunion d'information à la- réponse.
quelle nous, les parents, avons été conviés, l'anMonsieur le Maire de Tourrettes, Camille
nonce est tombée : la structure (association de
Bouge, a également été contacté mais
loi 1901) fermera purement et simil n'a actuellement aucune solution de
plement ses portes après les consecours à proposer.
gés du mois d’août.
C'est avec beaucoup de déception et de regret que nous avons appris jeudi 26 juin la
fermeture définitive du Multi-Accueil "Le
Souvenir", tenu par les sœurs de NotreDame de la Merci.
La raison ? Des difficultés économiques endurées
par l'association depuis
maintenant 3 ans. Cependant, aucun bilan ne nous a
été présenté lors de l'assemblée et toutes les éventuelles solutions proposées
par les parents présents ont
été catégoriquement refusées, la décision étant "déjà
prise et irréversible" d'après
la présidente de l'association.
Les structures d'accueil du canton
étant déjà surchargées et les grandes
vacances ayant débuté, notre mission
pour trouver un mode de garde
s'avère donc quasi-impossible, pouvant aller jusqu'à mettre en péril les
professions de certains.
D'autant plus que le rapport qualitéprix de l'association était tout de
même l'un des plus intéressants
du marché ; la demande dépassant largement l'offre, les plus
modestes seront à nouveau
les plus défavorisés.
Aujourd'hui, nous faisons appel à vous, parents, enfants de la structure devenus
grands, assistant(e)s maternel(le)s, élus, ou
tout simplement habitants du Pays de
Fayence. Si vous souhaitez vous mobiliser à
nos côtés, monter un projet, proposer une
solution de secours, ou tout simplement
Nous sommes tous très scandalisés et sous le témoigner, nous sommes à votre écoute et à
choc après une telle annonce, qui s'avère extrê- votre disposition à l'adresse email suivante :
[email protected]
mement tardive et nous met devant le fait accompli. Comment un établissement d'une telle
"Être parent" ne doit pas signifier
réputation peut-il prendre cette décision sans
"devenir
otage", n'oublions pas qu'avant
avertir les personnes concernées au préalable ?
l'école nos petits existent et ont aussi
Comment près de 25 ans de service rendu aux
besoin de place dans notre société !
familles peuvent "disparaitre" ainsi ?
10
Voici donc une trentaine d'enfants "mis à la
porte", des parents pris de court sans aucune solution de secours pour le mois de
septembre, et des employés bientôt au chômage après des années de bons et loyaux
services.
Entraide et partage
Paroles
d’assos
Association « Emma et Luca »
par Laurence Séverin - St-Paul-en-Forêt
L'association « Emma et Luca » est née
suite au décès prématuré d'un jeune papa de
jumeaux, Emma et Luca, âgés alors de 4 mois.
Connaissant personnellement la jeune maman
(parents - rappelons-le - qui n'étaient ni mariés,
ni pacsés), j'ai fait passer un mot sur mon Facebook pour essayer de récupérer quatre sous afin
d'aider cette jeune maman, qui allait se retrouver
confrontée à élever seule ses deux jeunes enfants, avec pour seules ressources son chagrin et
son amour. Je me suis retrouvée, suite à ce Facebook, avec des dons en chèques. De là, avec
Géraldine et Daniel Brun, Gisèle Chiari et moimême, nous avons décidé de monter l'association « Emma et Luca », afin d'aider la jeune maman et ses enfants, et si d'aventure cette horreur
devait arriver à d'autres, essayer de leur donner
un coup de pouce.
pour le survivant sans emploi, qui doit quitter
le toit sous lequel était à l'abri toute cette petite
famille, tant pis s’il ne peut plus acheter lait et
couches, tant pis pour sa douleur et sa détresse,
tant pis... le juge des tutelles veille, lui, au bon
fonctionnement de « la loi » pour préserver les
intérêts... des « héritiers » du défunt.
Alors oui, nous avons monté cette association.
Sans expérience, nous aurions besoin de l'aide
de tous, pour donner ne serait-ce qu'un infime
coup de pouce moral et financier à un jeune
parent dans cette situation. Aidez-nous à perIl faut savoir qu'un parent qui perd son con- durer ! Des bras, des idées, de la bonne vojoint sans être passé devant le maire se retrouve lonté et des dons, voilà ce qui nous manque.
aux yeux de la loi sans AUCUN droit sur la Merci de nous faire connaitre !
suite. Là commence pour lui le parcours du
combattant, financièrement, et il ne peut donc
CONTACT
pas avoir deux minutes à lui pour essayer de
Association Emma et Luca
faire son deuil. Si aucun papier n'a été fait en cas
58 rue du dernier lierre
de décès au bénéfice de l'autre, alors tout ce qui
83 440 St-Paul-en-Forêt
lui appartenait revient à ses héritiers, et tant pis
Prise en charge de l’Alzheimer
L’association SENDRA (Service d’Entraide
en Dracénie) en collaboration avec le SSIAD de
Montauroux (Service de Soins Infirmiers à Domicile) et l’ESA (Équipe Spécialisée Alzheimer)
a ouvert son antenne sur Callian depuis un an.
Cette équipe pluridisciplinaire (auxiliaire de
vie, aide-soignante, infirmière, coordinatrice,
psychomotricienne et assistante de soins en
gérontologie) organise sur simple ordonnance
du médecin traitant (3 mois, renouvelable) une
prise en charge spécifique à la personne atteinte
de cette maladie.
association SENDRA
Après une évaluation et des renseignements
complémentaires pris lors du premier rendezvous au domicile, un plan de soins individuel est
mis en place qui sera soumis à un bilan intermédiaire et final.
La prise en charge est entièrement remboursée par la sécurité sociale. Actuellement, sur
le Canton de Fayence, une vingtaine de personnes souffrant de la maladie d’Alzheimer sont
prises en charge par cette association.
CONTACT : 06 26 09 45 37
11
Vie publique
Courrier des
particuliers
Du Service Public au service du public
par Marie-Hélène Goudet-Gérard - Saint-Paul-en-Forêt
On n’est pas toujours content du personnel
des administrations : pour certains agents,
l’objectif semble être de servir le moins possible
le public, en exploitant le premier prétexte venu
pour se défausser. Nous avons tous fait l’expérience du dossier « incomplet » qui nous ramènera une, deux ou trois fois devant le même guichet, dont les exigences varieront, de surcroît, en
fonction de l’agent de service présent…
Il existe toutefois une catégorie
de personnes qui sauve
l’honneur de la fonction
publique : ce sont celles qui
vont chercher aux marges le
moyen de permettre aux usagers
d’accéder aux services le plus rapidement possible. En acceptant d’y consacrer un peu de temps et de matière grise, elles
parviennent à trouver des solutions
« humaines ». Ces personnes sont exceptionnelles. Les croiser est un vrai réconfort pour
l’usager. Dernièrement, c’est au service passeport de la Mairie de Fayence que j’ai eu ce plaisir.
Confrontée à un problème de timing pour déposer une demande de passeport alors que je
n’avais pu me procurer à temps les timbres nécessaires, la responsable a pris la peine d'entend re mon exposé. Ayant saisi l’urgence du
dépôt, et compris mes difficultés, elle
a choisi de me dépanner en me faisant confiance pour lui restituer
ultérieurement les timbres qu’elle
m’avançait.
Cette attitude à la fois efficace, empathique et intelligente est fréquente dans le privé ; on la
dit alors « commerciale ». Elle l’est moins dans
le secteur public français. Il m’a semblé justifié
de la porter à l’appréciation de chacun. En espérant que la reconnaissance des efforts par les uns
et l’ambition de qualité des autres fassent vivre
un véritable Service Public.
Élections municipales et européennes
par Claude Allongue - Fayence
Pour la première fois, l’élection des maires
permettait aux citoyens de choisir les élus de
la Communauté de Communes. Sur les 9
maires, 7 se représentaient : ils sont réélus à Bagnols, Callian, Fayence, Mons, Seillans, Tanneron, Tourrettes. Deux nouveaux maires ont été
élus, M. Huet à Montauroux (dès le premier
tour), et M. Martel à St-Paul-en-Forêt.
Pour la présidence de la Communauté de
Communes, deux maires, M. Ugo et
M. Cavallier, se présentaient : c’est le maire de
Seillans qui est élu. Cette élection est très importante car il semble que dans un avenir proche, le
fameux mille-feuille va perdre des plumes, les
décisions locales seront du ressort de la Communauté de Communes ou de la Région.
Les résultats aux élections européennes ont
montré un profond mécontentement et un
grand désarroi des citoyens. Il est grand
temps de leur donner, dans l’élaboration du
schéma de cohérence territoriale (SCOT), le
moyen de s’exprimer, au travers des différentes associations dans les
domaines
de
l’urbanisation, de l’environnement, des transports, de l’équipement commercial, de la continuité écologique, etc.
12
Projets et idées
Courrier des
particuliers
Recherche Terre désespérément
par Charlène Rinaudo - Callian, et Karine Olivier - Fayence
Nous avons le projet de créer une ferme pédagogique dans le canton de Fayence.
Dans notre démarche, nous avons rencontré
tous les maires du canton de Fayence pour savoir si des terres communales existaient. Bien
sûr, aucune commune ne dispose de 1 à 2 hectares agricoles avec eau et électricité.
Nous avons donc décidé de nous tourner
vers le Nouveau Journal pour essayer de
toucher les citoyens de notre canton.
Vous souhaitez voir un autre développement sur
votre Canton ?
Vous aimeriez que vos enfants soient sensibilisés
Marché provençal
au monde animal et végétal ?
Vous voudriez participer à des projets d’économie sociale et solidaire ?
Vous voudriez pouvoir vous réunir dans un lieu
convivial ?
Nous avons un projet, qui pourra répondre à
toutes ces questions, mais sans terre nous ne
pouvons rien faire…
Venez apporter votre pierre à l’édifice !
CONTACT
Charlène : 06 30 49 74 33
Karine : 06 75 06 50 89
par Nathalie Boucly - Saint-Paul-en-Forêt
Un marché provençal a vu le jour à SaintPaul-en-Forêt. Le premier a eu lieu le dimanche
8 juin, avec pour l'animer le berger Henri et ses
moutons, le centre équestre avec ses poneys, un
tourneur sur bois de l’association ALKYMIA,
un buffet campagnard... Tous les dimanches de
l’été, ce marché sera animé par des exposants. Le
dimanche 22 juin, c’était Blondine et ses chèvres
Angora, le four solaire de Christophe.
Notre village ne demande qu’à se réveiller, il
en a le potentiel, et j’espère que la majorité de
ses habitants partage mon enthousiasme et ma
volonté. Participer à la vie associative et économique de nos cœurs de villages, ce n’est pas seu-
lement faire vivre des
commerces, c’est également renforcer le lien
social et humain, l’entraide et permettre la réalisation de projets créatifs
et intelligents.
Merci pour l’investissement de tous les bénévoles du canton au profit
de manifestations et
d’associations culturelles,
sportives, sociales... Nous en sommes tous bénéficiaires !! Alors, encourageons-les !!
Expo photo par Stéphanie Dantel-Pinchault - Saint-Paul-en-Forêt
Bonjour à tous !!
En vue d’une prochaine exposition photographique, que j’espère
itinérante dans le canton de
Fayence, je suis à la recherche de producteurs,
agriculteurs, et éleveurs acceptant un reportage photo au sein de leur exploitation.
vaches, des chèvres, des escargots, des lamas…
que vous produisiez de l’huile, du vin… que
vous cultiviez des légumes, des fruits… vous
pouvez postuler.
Ceci n’a aucun but commercial !
L’idée étant simplement de faire découvrir les
produits locaux et l’envers du décor à travers
Non, ceci n’est pas le nouveau casting de
cette exposition.
N’hésitez pas à me contacter pour + d’infos, sur
« l’amour est dans le pré », ne fuyez pas !
Que vous éleviez des poules, des moutons, des www.stefphotos.book.fr. À bientôt !!
13
Courrier des
particuliers
Projets et idées
Civisme en Fayençois par Jackie Ferey - Fayence
En dépit des fréquents rappels aux règles de
vie, notre quotidien est encombré par les écarts
des autres… que l’on remarque plus souvent que
les nôtres : téléphone au volant, non-usage du clignotant, franchissement de la ligne médiane non
autorisé pour le tourne-à-gauche, non-respect des
sens interdits sur les aires de distribution, des parkings interdits, non-respect du tri sélectif, et puis
aussi, bruit, non-respect des piétons, cyclistes… Le
soleil, on l’entend parfois (c’est faux sans doute),
aurait la vertu de faire fondre quelque peu notre
respect des usages. Ou attitude bien française, aussi
prompte à instaurer des lois qu’à s’empresser de ne
pas les respecter ?
Et si l’on essayait autre chose ? Jean Guéhenno
disait qu’« en éducation le parti le plus généreux est
toujours le meilleur ». On obtient souvent plus
rapidement le comportement recherché par l’encouragement que par la réprimande.
La positive attitude. Elle pourrait consister à
choisir délibérément d’être meilleur : « je suis civique »… ou quelque chose comme ça. Nous pourrions marquer physiquement, aux yeux des autres –
et surtout de nous-mêmes – notre décision, en
portant un badge, pin’s… identifiable immédiate-
ment, sur nos vêtements, notre pare-brise….
Ce badge « Je suis un FAYENCOIS civique » (ou « FAYENCITOYEN ») pourrait,
par exemple, être diffusé par le NJ. Sa conception pourrait être l’objet d’un concours
(récompensé… la positive attitude…) par nos enfants des écoles et collèges. Il devrait être immédiatement identifiable (couleurs, forme…). C’est pas
cher et ça peut…
La répression ne permet pas, seule, de modifier certains comportements. La décision individuelle, citoyenne d’être vertueux aurait la vertu de
se sentir plus responsable à l’égard de cette décision, en même temps qu’elle projetterait l’interrogation chez les autres, par son affichage : c’est les
autres, moi, et non la loi et ses représentants qui
seraient juges de mon application : n’est-ce pas le
but à viser ?
L’ensemble progressivement accumulé de nos décisions individuelles pourrait créer dans le canton
une collectivité de citoyens qui ne manquerait pas
d’interroger « les autres » et de les inviter implicitement à nous rejoindre, voire à questionner. Et,
pour ce qui est de l’intérieur, féconderait le lien
social.
Marché « Made in Canton » par Frédéric Picard - Fayence
Comme chaque samedi, je vais faire mes
achats au marché de Fayence, mais depuis
quelque temps beaucoup de gens sont mécontents
qu’ils soient touristes, locaux ou bien encore maraichers. Certaines personnes viennent se plaindre
aux commerçants ou directement sur les étals,
comme quoi ils se sentent volés, arnaqués. Très
énervés, certains demandent même de se faire rembourser. Leurs arguments sont pratiquement toujours les mêmes : mauvaises indications des prix
(prix pour 100 g et non au kilo, et écrit en tout
petit), ventes mensongères sur la provenance ou
dire que c’est artisanal alors que ce n’est pas le cas
du tout, problèmes d’hygiène, emplacements souillés après le marché… D’entendre ce genre de problèmes est vraiment dommage, car le marché est
quand même un point important dans l’économie
du village. Ça fait travailler beaucoup de com-
merces intramuros, et à force de se sentir volés les
gens n’ont plus confiance et consomment ou achètent de moins en moins, voire pas du tout, et de
plus cela pénalise les vrais producteurs et artisans
qui ont un étal au marché. Peut-être qu’une règlementation plus stricte afin de rassurer les clients et
d’éviter ce genre de plaintes est envisageable, ou
bien faire du marché de Fayence une référence
en favorisant les producteurs locaux car tout le
monde le sait : tout est bon dans le canton !! Je suis
certain qu’avec le potentiel agricole tout confondu
du canton (fruits et légumes, produits laitiers, miel,
viande, pistou, huile d’olive…), il y aurait moyen de
faire de ce marché « MADE IN CANTON » un
exemple dans la région, et un grand pas pour l’économie locale à tous les niveaux !! J’espère que cette
idée ne tombera pas aux oubliettes et qu’un jour un
élu pensera comme moi !!!
14
Moustiques
Courrier des
particuliers
Sachez vous protéger !
En réponse au courrier publié dans le numéro 22 du Nouveau Journal, au sujet de la
démoustication, j’apporte des éléments de réflexion et je préconise plutôt des mesures de
prévention et de protection contre les moustiques. Des scientifiques de haut niveau, spécialistes de la biodiversité, du C.N.R.S.,
du Muséum d'Histoire Naturelle, de
la Réserve de Camargue y sont
opposés. La Région P.A.C.A. est
l'une des plus riches d'Europe
en terme de biodiversité et tout
particulièrement l'entomofaune
(les insectes).
En effet, le « Bacillus Thurengiensis », s'il est inoffensif
pour l'homme, ne tue pas que les larves
de moustiques, mais aussi celles d'autres insectes, ce qui entraine des conséquences sur la
chaîne alimentaire de la faune provençale insectivore : oiseaux, chauve-souris, libellules, batraciens, etc. Il y aurait également le risque de
sélectionner des moustiques résistants à
cette bactérie, ce qui amoindrirait son efficacité
par Catherine Labeyrie - Seillans
en cas de crise sanitaire due à des moustiques
dans la région.
De nombreuses Collectivités préconisent des
mesures préventives : pas d'eau stagnante !
Contrôler les citernes et bidons de récupération
d'eau, vieux pneus, bassins d'ornementation
(mettre des poissons rouges). Vérifier
les vides sanitaires et l'étanchéité des
fosses septiques, etc.
En ce qui me concerne, je séjourne près de Seillans depuis plus
de 40 ans et j'ai appris à me
protéger des moustiques : je
dors sous une moustiquaire, j'en
ai placé sur certaines fenêtres, je
me couvre les bras et les jambes
le soir, j'utilise des produits naturels
(citronnelle ou autres) sur la peau.
Je ne souhaite donc pas que l'on épande des
produits par des engins volants ou autres sans
avoir recueilli l'avis des scientifiques et je demande par contre aux élus de mieux informer la
population sur les mesures préventives à appliquer.
Une piste contre le chikungunya ? par Nicole Chelli - Callian
L’été arrive, et avec lui son lot de moustiques. Beaucoup d’entre nous s’inquiètent
des risques du chikungunya.
M’intéressant à la médecine naturelle, j’ai appris,
il y a quelques temps, que la majorité des naturopathes préconisaient
un traitement à base de chlorumagène, traitement qui, d’après eux,
pourrait traiter le chikungunya.
J’avais quand même du mal à y croire,
je n’avais jamais rencontré personne,
moi, qui m’avait dit avoir guéri avec ce
simple traitement. Et puis cette information
m’a été confirmée par le représentant d’un
laboratoire pharmaceutique. Alors je suis allée à
la pêche du protocole recommandé par les naturopathes et j’ai trouvé :
Prendre une demie-cuillère à café de chlorumagène, que l’on trouve en pharmacie, dans un
grand verre d'eau, à jeun ou un quart d'heure
avant les trois principaux repas.
Je ne sais pas si ça fonctionne vraiment, l’ARS (Agence Régionale de Santé)
ne le préconise pas, certains médecins
parlent de placébo, mais ce que je sais
aussi, c’est que les labos n’ont rien
trouvé. Alors pour moi c’est décidé, en cas
d’atteinte c’est ce traitement que j’essayerai.
Je vous souhaite un bel été sans piqûres !
Plus d’info :
http://naturensoi.over-blog.com/article-une-bequilleen-cas-de-maladie-le-chlorumagene-114078298.html
15
Paroles
d’élu
Bonjour M. le Maire
Entretien avec Jean-Yves Huet
Maire de Montauroux
NJ : Comment se porte Mon- Pays, la couverture de la piscine de Fayence ou
tauroux ?
l’aménagement de Tassy… Chaque projet doit
être repensé en tenant compte de son intérêt
Les finances :
Des difficultés conjoncturelles pour la population et de son coût réel compte
de trésorerie liées aux coûts tenu de la baisse attendue des dotations d’État et
élevés des dépenses pour la mé- des subventions futures. Il faut privilégier les
diathèque (pôle activité) et aux projets à fort retour sur investissement. Quelle
règlements obligatoires de factures anciennes utilité aurait une nouvelle maison de pays (2
nous ont obligé à ouvrir une ligne de crédit et de millions d’euros) alors que le projet de l’interco
serait reparti ?
faire un emprunt d’investissement.
Ces coûts ajoutés aux nouvelles dépenses de À Tassy, le retour serait pour les enfants avec un
fonctionnement pour la mise en place du péris- centre aéré intercommunal, un projet de cuisine
colaire sont les points qui pénalisent la com- centrale bio qui desservirait les cantines scomune. D’autre part, le budget de fonctionne- laires. Pour ma part, il est évident que le collectif
ment sera surveillé de près car les besoins de d’associations devra être consulté pour les promise à niveau des équipements sont très impor- jets d’aménagement de Tassy.
tants. Pas d’audit prévu car l’équipe est compé- Concernant le Schéma de Cohérence Territente pour le faire.
toriale ?
Les personnels :
Je suis en charge du SCOT. J’y travaille. Cela
Bon accueil des nouveaux élus. Motivés pour sera fait.
s’inscrire dans un fonctionnement en adéquation
NJ : Où en est le PLU de Montauroux ?
avec les nouvelles orientations de la commune.
Le Plan Local d’Urbanisme de Montauroux est
Les élus :
en début de réalisation. Les délibérations se fePrésents, impliqués et motivés. Ils donnent plus
ront en septembre.
de temps que prévu.
NJ : Où en est le projet de la station d’épuraNJ : Quelles sont ou seront les propositions
tion Montauroux/Callian ?
et projets de Montauroux à la Communauté
En qualité de président du SIIVU, je peux dire
de Communes (ComCom) ?
qu’elle se fera courant 2015. Cela sera bien un
Concernant les déchets, et en particulier
équipement pour les communes de Montauroux
sur la somme à récupérer due par le groupe
et Callian. À noter que la station d’épuration des
Pizzorno :
Estérets du Lac deviendra une station en phytoPour l’instant, le maire de Bagnols, qui a une
épuration.
bonne expérience du sujet, a la charge de ce
dossier. Concernant le Groupe Pizzorno, si cette NJ : Concernant les questions scolaires
somme est réellement due, nous devrons la récu- Les nouveaux rythmes scolaires seront-ils
pérer.
appliqués à la prochaine rentrée ?
Concernant les transports scolaires :
Oui. Nous sommes d’accord avec l’esprit de la
Continuité.
loi, mais en désaccord concernant les moyens
Concernant le site de Tassy et son avenir ?
mis en œuvre. Il y aura environ quarante interveMon avis est qu’il faut remettre à plat tous les nants (professeurs, associations, etc.). Il y aura
projets de la Communauté de Communes. Il est cours le mercredi matin et trois quart d’heures
important d’identifier les besoins et de mettre les de moins par jour.
moyens en face. Que ce soit pour la Maison de
16
Paroles
d’élu
Bonjour M. le Maire
Quels problèmes rencontrez-vous aux
écoles ?
d’autres (garderie, périscolaire, conventions avec
des associations …).
Depuis quelque temps, il manque deux classes à
NJ : Avez-vous connaissance :
l’école du lac. Obligation de louer deux algécos
D’un aménagement et d’une limitation de
dès la rentrée (surcoût).
Défendez-vous le projet de lycée sur le canton ? Comment ?
C’est le Conseil Régional et le Rectorat qui décident. Je suis pour. Mais ce projet devra être ambitieux : lycée thématique (sport, développement
durable…) avec des équipements et des aménagements à la hauteur du projet. Pas de « projet
au rabais ».
NJ : Avez-vous des projets pour :
vitesse sur le CD 37 ?
Oui. Nous avons l’intention de répertorier tous
les problèmes qui concernent la RD 562 (la
plaine) et le CD37 (bas de MTX, vers la fontaine
d’Aragon) pour les soumettre au Département,
gestionnaire de ces voies. À ce sujet, nous faisons appel aux personnes qui désirent signaler
un problème sur ce sujet.
Du projet LGV ?
Oui et je suis contre. Je suis également contre le
projet de contournement du lac (RD101) tel
Les accès handicapés, en particulier à la
poste ?
qu’il a été présenté. Je suis contre un éventuel
Un courrier a été envoyé à la direction de la doublement de l’A8.
poste pour connaître leur besoin en superficie
NJ : Vous vous êtes engapour une éventuelle nouvelle
gés à répondre aux solliposte. En fonction de leur
citations de tous vos adréponse : soit on garde le
ministrés dans les meilbâtiment existant et l’accès
leurs délais. Tenez-vous
pour handicapés sera fait,
cet engagement et comsoit on fait une nouvelle
ment ?
poste au village et l’équipement sera intégré
Nous conservons cet engagement, même si la
par obligation.
mise en place actuelle peut avoir des ratés. Il y a
Le site du CCAS d’EDF. Un droit de prébeaucoup de sollicitations !
emption est-il possible ?
Le CCAS pourrait être une opportunité pour la
commune de Montauroux, mais nous n’avons
pas en ce qui nous concerne d’idée précise sur ce
à quoi il pourrait servir ; son éloignement de
notre centre urbain rend à mon avis difficile son
intégration dans un projet communal à destination des enfants. C’est EDF qui peut être vendeur.
Le stade du Défends de Montauroux ?
Il y a un embryon de projet. Il s’agirait de le réhabiliter pour le transformer en lieu de multiactivités (handisport, etc..). Ceci ne se fera pas à
court terme car les investissements à envisager
sont importants.
Le centre pôle activité ?
On fera le bilan au bout d’un an d’activité, après
il s’agira de rationaliser au maximum cet équipement qui engage déjà d’importantes dépenses de
fonctionnement. Les salles pourraient servir à
NJ : Dans le dernier numéro du NJ, une association lançait un appel pour disposer
d’un terrain. Comment avez-vous répondu à
cet appel ?
Négativement, car il était question de logements
sur place dans une zone non constructible, ce
qui n’est pas possible.
NJ : Enfin, dans le dernier numéro du journal du Conseiller Général, M. Cavallier a
écrit un article très « acide » au sujet de
l’élection au sein de la ComCom, mettant en
cause le président actuel et deux maires,
dont vous. Comment définissez-vous
l’ambiance actuelle à la ComCom ?
Je mets cela sur le compte de la déception.
Ceci dit, je reste persuadé que tout le monde va
œuvrer et travailler pour le bien de la collectivité.
17
Droit de réponse
Paroles
d’élu
François Cavallier
Maire de Callian et Conseiller Général
J'ai eu l'honneur d'être à nouveau interpellé
en plusieurs points de votre n° 22, et d'être le
seul élu local à l'être : il ne faut donc pas, à la
fois, m'interpeller parce qu'on compte sur moi
pour lire et répondre, et s'étonner, voire s'indigner, comme tel ou tel de vos contributeurs, que
je puisse avoir un avis et parfois même y persister…
- page 7, sur les moustiques-tigres : la compétence du département porte sur la lutte antivectorielle, celle qui se déclenche à partir du
moment où un cas signalé de chikungunya ou de
dengue fait peser un risque de santé publique du
fait de la transmission possible par le moustiquetigre. La lutte de confort est à la charge des communes ou de l'intercommunalité, qu'il vous faut
solliciter. D'expérience, je constate que les
grandes campagnes de diffusion de produits
chimiques sont inefficaces et même dangereuses,
et que rien ne vaut les mesures de prévention,
notamment l'élimination de tous les points d'eau
stagnante, et toutes les mesures prescrites par
l'Entente Interdépartementale de Démoustication (E.I.D.) à laquelle adhère la collectivité départementale.
- page 12, sur la centrale solaire : je laisse volontiers votre lectrice s'indigner qu'un investisseur fasse un bénéfice, dont le premier à profiter
est pourtant le contribuable calliannais, qui voit
200 000 euros par an arriver dans l'escarcelle
communale. Comme elle conteste les chiffres
que je communique en vertu de sa compétence
en comptabilité et en gestion, j'espère qu'elle ne
m'en voudra pas de lui faire observer qu'elle
confond dans son calcul le nombre d'habitants
et le nombre de contribuables (trois fois moins).
- page 26, sur les transports en commun : je
rappelle que le Département vient justement
d'étendre le transport à la demande du lundi au
samedi, précisément pour répondre au type de
besoin décrit par l'auteur d'une lettre dite ouverte, mais qui est en fait anonyme*. J'en rappelle le numéro d'appel : 04 94 24 60 00. Les
nouvelles modalités de ce service me semblent
de nature à répondre à tous les besoins décrits
par l'auteur de la lettre.
* Note de la rédaction : il s’agissait d’une erreur de
notre part. La lettre nous est bien parvenue signée,
par Mme Elisabeth Iehl, de Fayence.
Eliane Féraud
Plusieurs choses ont attiré mon attention au
sujet de l’article du NJ n° 22, en page 18,
intitulé « Pas d’éolienne à Mons ! ».
Tout d’abord, quid de cette association RCDM
(Rassemblement Contre le Développement Éolien à Mons), signataire de l’article ? Je ne connais pas cette association, qui n’a pas son siège à
Mons, ni même ses représentants, et encore
moins son président. Idem pour l’association
LAMA que je ne connais pas non plus.
Ensuite, avant que ne soit érigé ce mât de mesure, je vous rappelle que la Mairie de Mons n’a
jamais été demandeuse de l’exploitation d’éoliennes sur sa commune, mais que c’est la société
Opale qui, en début 2009, s’est proposée pour
une étude de faisabilité. Le 26/02/2010, le Conseil Municipal accepte (à 12 voix contre 3).
Maire de Mons
Le 20/07/2011, la Communauté de Communes
donne un avis favorable sur le projet ZDE
(Zone de Développement de l’Eolien) de la
commune de Mons. Et le 13/11/2012, Monsieur le Préfet du Var nous informe de la recevabilité du dossier (Bulletin municipal de décembre
2012).
Enfin, concernant cet article, je tiens à repréciser
certains propos que j’aurais tenus, notamment
lorsque l’on me fait dire que sans éoliennes à
Mons, nous devrons nous éclairer à la bougie…
Je plaçais ces propos dans un cadre plus général
et qui ne concernent pas que les Monsois, et les
éoliennes. (Émission de France3 du
25/11/2012).
Voilà les quelques précisions que je souhaitais
apporter.
18
Il y a un an...
Retour sur
NJ19
Covoiturage
par Patricia Possamai - Tourrettes
Voilà une année que je vous ai fait parvenir
un article sur l’idée du covoiturage.
Depuis, avec d’autres habitants du canton, nous
avons continué nos trajets quotidiens sur nos
lieux de travail. Fréjus pour moi : cinq allerretours par semaine en période scolaire. On fait
le plein à la station toutes les semaines et on a un
abonnement de télépéage (merci Vinci !).
Et si on se serrait les coudes en partageant
la route, les frais ? Si on faisait connaissance,
en discutant le temps d’un trajet ? Certaines
campagnes isolées, enclavées dans les terres ont
mis en place un système
de covoiturage, par site
internet ou avec d’autres
moyens plus simples.
Si ce genre de projet
vous intéresse, à vos
claviers ! Nous attendons avec impatience vos idées ! Cet article, je
l’écris pour Clément de Seillans, un roots-boy
qui pratique l’auto-stop souvent pour se rendre
au lycée de Brignoles et trouve cet acte
« fraternel ». Courriel : [email protected].
Des nouvelles de la future station d’épuration
par la rédaction
Il y a un an, dans le numéro 19 du NJ,
M. Cavallier, maire de Callian et Conseiller Général, nous précisait qu’un dossier était en cours
de préparation pour la construction d’une nouvelle « Step » (Station d’épuration) commune à
Callian et Montauroux.
Qu’en est-il aujourd’hui ? Après rencontre avec
M. Renucci, Directeur Général des Services de
Callian, voilà où nous en sommes :
 Début estimatif des travaux :
juin 2015
 Lieu d’implantation :
sur la route de Fondurane (du fait de la proximité de la Camiole, une étude hydrogéologique
sera réalisée)
 Coût estimatif des travaux :
4 750 000 euros HT
 Répartition du coût :
Agence de l’Eau, Conseil général, État par
l’intermédiaire de la DETR (Dotation d'Équipement des Territoires Ruraux), et enfin les
communes de Callian et de Montauroux qui
devront prendre à leur charge le solde soit une
somme estimée à environ 2 000 000 euros HT
(40 % pour Callian, 60 % pour Montauroux).
Techniquement, il convient de préciser que
cette nouvelle Step innovera par rapport à la
précédente, en incorporant une serre de séchage des boues. Ce qui devrait permettre, grâce
à des conventions signées avec les agriculteurs
locaux, de les épandre localement sans être obligé de les transporter loin du canton, et donc de
faire des économies substantielles par la réduction des coûts de transport.
À ce jour, ce projet semble être sur la bonne
voie. À suivre dans le numéro 27…
19
Réactions
Courrier des
particuliers
À Monsieur le Conseiller Général
par Claude Allongue - Fayence
Monsieur François Cavallier, j’ai lu avec un
certain sourire votre bulletin de Mai 2014.
Je vous trouve mauvais perdant à l’élection du
président de la Communauté de Communes,
Monsieur Ugo, maire de Seillans, à qui vous
reprochez d’avoir réalisé « l’union de la gauche »,
que vous qualifiez de « négative et destructrice »
- bigre.
Bien que ma mémoire me joue des tours, je crois
me souvenir qu’à une première de vos élections,
vous aviez bénéficié des voix de gauche, car
vous aviez déclaré être du centre, pour devenir,
sitôt élu, encarté UMP.
Pour ma part, si l’élection à Montauroux du docteur Jean-Yves Huet a surpris face à deux candidats UMP, c’est peut-être tout simplement que la
population a choisi l’alternance, ce qui renforce
la démocratie ou que le maire sortant, qui ne se
représentait pas, mon ami Jean-Pierre Bottero,
n’a pas indiqué sa préférence.
En ce qui concerne l’élection à la présidence de
la ComCom du maire de Seillans, le vieux citoyen que je suis préfère l’environnement de ce
village à celui de Callian.
Et si Michel Tosan, le maire de Bagnols-enForêt est pour que l’assainissement des déchets
de la ComCom soit traité dans sa commune, cela
me parait relever du bon sens.
Enfin pour la suppression des départements :
tout le monde est pour la simplification du millefeuille, sauf les élus, ça ce n’est pas de moi. Mais
en quoi le transfert des compétences des conseils généraux aux com.com. enlèvera à nos citoyens la notion de proximité ?
Pour un lycée au pays de Fayence, comme vous,
je le souhaite ; et dans l’intérêt général, je ne
doute pas que vous soutiendrez un projet de
réalisation qui pourrait être, pourquoi pas, un
lycée public ou privé sur la commune de SaintPaul-en-Forêt sur le domaine de Château-Grime.
Bon courage.
Pas de pharmacie à Tanneron
par Laurent Rondelli - Tanneron
Dans le NJ n°22, page 11, la rédaction a donné des informations sur
les pharmacies dans le canton.
Je voulais apporter une petite précision : SaintPaul n'est pas le seul village à ne pas disposer de
sa pharmacie. Tanneron n'a pas de pharmacie
sur sa commune. Je sais que les Tanneronais
sont éloignés, mais ils vous lisent aussi. La
preuve, j'envoie mon adhésion de ce pas.
À bèn-lèu.
Devinette !
À votre avis, que deviennent vos achats de plastique type meubles de jardin roto-moulés, tabourets
Tam Tam, jeux pour enfants, peluches et autres matelas en mousse quand ils arrivent en fin de vie ?
Réponse a : ils sont recyclés en nouveaux plastiques
Réponse b : ils sont brûlés
Réponse c : ils sont enterrés
Réponse c : ils sont enterrés. Sachant que le temps de dégradation moyen de ce type de plastique avoisine les
2 000 ans, ne préféreriez-vous pas, la prochaine fois, acheter - du vieux ou du neuf - mais dans des matériaux
plus biodégradables ou recyclables (bois, laine, métal) ?
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Animation estivale
Ça se passe
ailleurs
Les mercredis festifs du Tignet
par Olivier G. Rags - secrétaire de l’association « la Bélugue* »
Durant l’été, la mairie du Tignet propose
des animations artistiques et culturelles
au Vieux Village, les mercredis de 18 h à 21 h
(route de Saint-Cézaire-sur-Siagne - D13).
Au programme, l'association « la Bélugue » vous
invite, les mercredis, à découvrir et à écouter de
la musique avec la venue de plusieurs groupes
locaux aux registres variés (jazz, blues, tzigane,
électro-lounge). Pour le plaisir des yeux et des
papilles gustatives, il y aura un marché d’artistes
et de producteurs avec la possibilité d’acheter et
de goûter des produits locaux (pain, miel, olives,
fromages, sirops, jus de fruits et bière artisanale).
Réservez d’ores et déjà vos mercredis dans le
sympathique village du Tignet, où il fait bon
vivre. Inauguration le 9 juillet à 19 h en compagnie du groupe Cassonade Pepper pour un petit
concert privilégié. Le ton de l'été est donné !
Renseignements : 06 70 90 47 95
Infoline : www.labelugue.fr
L’association la Bélugue, qui vient tout juste
d’être créée au Tignet, animera ces rencontres au
Vieux Village tout l’été. Une belle initiative issue
d’un partenariat entre les Affaires Culturelles de
la mairie du Tignet d’une part, et les producteurs
et les artistes d'autre part. La Bélugue souhaite
tisser des partenariats constructifs avec l’ensemble des acteurs culturels locaux, les associations, les artistes, les producteurs et les artisans,
permettant de créer des synergies et des passerelles au service des populations.
Les membres de l’association souhaitent favoriser la rencontre entre les populations, les professionnels et les amateurs, dans un cadre convivial,
dynamique et festif. Toutes ces initiatives permettent ainsi d’éveiller les curiosités et de contribuer au rayonnement des communes des Terres
de Siagne, qui accueillent bon nombre de tou* la bélugue signifie « l’étincelle » en provençal
ristes l’été.
Brève de comptoir !
- Oh, t’as vu, ils ont failli annuler la fête de la musique parce qu’il y
avait des caravanes !
- Oh pôvre, quand il va y avoir le Tour de France ça va être le couvrefeu alors !!!
21
Ça se passe
ailleurs
Le NJ donne des idées
Un journal citoyen à Entrecasteaux
par le Collectif Citoyen Entrecasteaux
POURQUOI CE JOURNAL CITOYEN ?
Ayant entendu parler du Nouveau Journal
du Pays de Fayence par une amie, ceci nous a
donné l’impulsion finale pour faire de même. Un
coup de fil et voilà c’est parti. Nous recevons le
kit NJ et nous inspirons du modèle.
Comme un puzzle, nous essayons de rassembler
chaque morceau afin d’obtenir une image à 360°
de nos environnements au sens large du terme.
L’image globale étant peu prometteuse pour les
générations futures…
A l’inverse du NJ, nous venons d’un collectif
citoyen anti-gaz de schiste, et préférons offrir
uniquement de l’information de fond sur les
problèmes aussi bien locaux que planétaires.
Que ce soit au niveau de la production d’énergie
et de l’impact de son utilisation sur notre planète, de la santé publique, de l’agriculture, de
l’économie mondiale, de l’éducation, de la malbouffe, du climat, liste non-exhaustive, notre
responsabilité de citoyens est d’informer la population ainsi que les élus sur les évènements
actuels et d’éveiller le discernement chez tous, à
l’inverse de médias devenus édulcorés, creux, et
star-peopolisés.
À travers ce journal, nous aimerions transmettre
aussi certaines solutions et actions positives dans
le sens du respect de la vie et impliquer l’individu dans sa propre existence.
Notre seule politique est celle du cœur et de
l’amour universel : Être Humain.
Nous remercions le Nouveau Journal du Pays de
Fayence de nous inviter en nous offrant une
page d’expression libre. Nous espérons et encourageons l’épanouissement d’autres journaux
citoyens dans chaque village du canton.
Entendu sur le marché !
- T’as vu là-bas, c’est marqué "fabrication artisanale".
- Ouais, c’est sa grand-mère qui fait tout, il parait !
- Pauvre femme, ils l’obligent même à dénoyauter les olives.
- Ou alors, ils ont des oliviers avec des olives sans noyau.
- Une olive sans noyau, c’est pas une olive… c’est une escroquerie !
22
Provençal
Courrier des
particuliers
Petit lexique du parler local
par Jean-Claude Bressi - Montauroux
Ces mots ou expressions sont essentiellement issus de la langue d'oc, ou du provençal si vous préférez, le provençal étant une des
formes dialectales de la langue d'oc, parlée dans
tout le sud de la France plus quelques enclaves
en Espagne ou en Italie. Cependant, certains
mots peuvent aussi venir du piémontais ou de
l'arabe, conséquence des vagues d'immigration
successives. Pour aujourd'hui :
 Un « pistafum » : traduction littérale : un
presse-fumée ou un malaxe-fumée. Se dit de
quelqu'un de peu fiable, peu sérieux, d'un charlot, d'un fumiste, d'un marchand d'esbrouffe !
 Une « esbrouffe » : un mensonge, une embrouille, une arnaque...
 « Pessuguer » : francisation du verbe
 Un « batibeuil » : c'est le cousin du pistafum, « pessuguar » en oc, qui signifie pincer tout
même signification ; enfin la nuance n'est pas simplement.
traduisible en français.
 « Chasper » : du verbe oc « chaspar » : faire
 Un « rafigaïre » : du verbe « rafegar » en oc. jouer son sens tactile, se renseigner avec les
S'emploie communément pour l'action de gri- mains. Vous chaspez un fruit par exemple
gnotage que pratiquaient la nuit les rats dans pour en connaître la maturité même si ça ne
les greniers... activité intermittente prête à ces- plait guère au marchand ! Une expression très
ser immédiatement en cas de danger et à re- utilisée à l'époque de l'adolescence, pour ma
prendre dès aussitôt que le chrétien s'est assou- génération, dans le cadre d'un flirt poussé.
pi. Par extension, le rafigaïre est quelqu'un qui  Une « esquicha bignette » ou « esquiche
travaille avec une constance et un sérieux rela- baugnette » selon les villages : traduction
tif, avec peu d'outils ou avec une compétence littérale : un presse-tache. Se dit de celui qui est
discutable. Et surtout avec une discrétion qui tellement avare qu'il est capable de presser les
laisse à penser qu'il n'est pas tout à fait à jour taches de ses habits pour n'en pas perdre le jus.
de ses cotisations URSSAF (Pague pas la pa « Basta que siegue » : traduction littérale : du
tante-tè !).
moment que c'est fait. Faire quelque chose « à
 Un « pistachié » : sens initial : un amandier la basta que siegue », c'est le faire à l'arrache,
qui produit des fruits amers. Sens figuré : c'est sans trop de soin ni de fioriture artistique. Ex :
un paillard, un volage, un adultérin, un libertin, « Aquelei Punk, jogoun lou Rock and Roll a la
voire dans certains cas, un souteneur... peut basta que siegue ». En français : « Ces Punks,
s'employer aussi au féminin (non mais !).
ils jouent un Rock and Roll brut de décof Un « pessugue moulinette » : même signifi- frage ». Expression, selon moi d'origine piécation que pistachié, en plus imagé. Peut dé- montaise (« basta » se dit en principe « pront »
sormais s'employer officiellement au féminin en provençal)... Mai n'en siu pas segur !
depuis l'adoption de la loi sur le mariage gay et
Au prochain cop ?
lesbien.
23
Poésie
Courrier des
particuliers
Balade en Pays de Fayence
par Arnaud Beaujeu - Seillans
Le chemin fait une courbe entre deux masures abandonnées. Un peu plus loin on arrive à un ancien relais de poste dont une seule fenêtre éclairée laisse à supposer qu’il est habité. Cependant
nul ne vient ouvrir au voyageur, comme si ce lieu était hanté. Au reste, la fenêtre demeure allumée durant des nuits entières, sans que personne ne puisse sur ce point-là vous renseigner. Il faudrait enfoncer la porte, ce que personne encore n’a osé faire.
Il se dit aussi qu’au haut de la colline, une chapelle a été abandonnée,
une chapelle à laquelle on accède
seulement par les marches de la forêt. On a creusé dans la roche la
courbe de son approche et arrangé
au sol la calade des escaliers, dont
les pierres peu à peu ont fini par
s’enterrer, se desceller, s’éparpiller.
Le linteau de son porche s’est lui
aussi affaissé. La voûte à moitié
éventrée laisse voir les vestiges d’une
abside en cul de four, sur laquelle ne
reste qu’un peu de peinture bleue.
En poursuivant la route, on arrive dans une plaine, à demi-étagée, où les moutons paissent parmi
quelques restanques. Le chien du berger les surveille de près, quand son maître debout s’appuie
sur une canne. Lorsque le ciel s’assombrit ou que le soleil cogne, l’homme va s’asseoir sur une
pierre à l’abri d’une borie, d’où il contemple la campagne isolée.
Encore après, des pins, jusqu’à perte de vue. Des pins blancs espacés, à l’odeur de résine entêtante. Ils montent vers le ciel, verts tendus vers le bleu. Vus d’un pont ils forment une mer incessante, un paysage doux aux touffeurs lumineuses. Leurs aiguilles se taisent, comme pour mieux
recouvrir les drailles de renards et de sangliers.
Puis le chemin soudain commence à monter en direction d’un haut village. Ce chemin muletier
passe sous le rocher, surplombe un vallon extrêmement abrupt, au fond duquel coule un ruisseau
comme un fil au plus chaud de l’été : en remontant son cours, il est possible d’accéder à des
sources gorgées d’eau fraiche auxquelles, empruntant les sentiers, les villageois viennent boire et
leurs bêtes se reposer.
Après un virage en épingle à cheveux, envahi par le cade et le genévrier, le plateau s’ouvre davantage et devient plus hospitalier. On aperçoit le village aux volets fermés. Il y règne une étrange
atmosphère, une pesanteur lourde. On y vit de l’olivier et tous les arbres aux alentours sont taillés
en gobelets. Vastes les champs s’offrent alors au pas du voyageur sous l’oeil du métayer.
Pus haut encore, les monts deviennent plus calcaires et les espaces désolés. Ici et là une ferme, un
chêne tortueux, nés de la terre aride. En se baissant, on ramasse une mâchoire de mouton blanchie, une fleur de chardon sèche, une pierre lissée. Au col, on découvre le ciel encore plus bleu
sur la ligne des crêtes, les drapés de la pierre qui tombent en plis raides et vertigineux, les hauteurs de lumière, coruscances du ciel et verticalités.
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Village
imaginaire
Chronique de Ça-su-Fi
Une nouvelle commune dans le canton !
par Rico, correspondant permanent du NJ à Ça-su-Fi
nouveau. Çasserault-sur-Fiagne, plus communément appelé Ça-su-Fi, est a ce jour préservé des
grandes surfaces et à fait le choix du commerce
local. Ça-su-Fi a choisi les énergies renouvelables
avec une gestion publique qui semble satisfaire
ses habitants. Ça-su-Fi à une équipe de foot qui
joue (mal) à des années-lumière du sport pratiqué par les stars du ballon rond. Ça-su-Fi n’a pas
d’église, c’est un mystère. Les gens prient, peutêtre, mais apparemment chez eux. Ça-su-Fi a
une activité culturelle importante. Le patrimoine
n’est pas protégé pour faire joli, mais pour faire
le lien entre les générations. Les artistes locaux
sont soutenus, logements, locaux, salles et
Il est vrai que le cadre de vie de Çasserault- moyens techniques et humains sont mis à leur
sur-Fiagne est exceptionnel, à 25 kilomètres disposition.
de la mer, et à une heure de route des stations de
ski et du Festival de Cannes. La neige au nord, la On marche beaucoup à Ça-su-Fi. Avant, tout
mer au sud, l’Italie à l’est, et à l’ouest... rien de le monde prenait la voiture et descendait dans la
Un village imaginaire s’est incrusté dans
notre canton. D’après nos premières informations, ce village s’appelle Çasserault-sur-Fiagne.
Nous n’avons pas réussi à le localiser exactement, mais nous vous proposons de le découvrir
ensemble. Nous allons ensemble raconter la vie
de cette commune fictive de 1 109 habitants,
dont certains sont issus de vieilles familles
locales ayant plus ou moins prospéré avec l’évolution démographique du canton. D’autres sont
arrivés au fil des ans, d’autres encore arrivent
maintenant pour vivre ici, y travailler si possible,
s’y loger (mais là, ça se complique...).
25
Chronique de Ça-su-Fi
Village
imaginaire
plique, la rancœur s’installe. Alors, si un mois
après la querelle les choses ne sont pas rentrées
dans l’ordre, on convoque le Comité des Fêtes
pour trouver quelque chose à fêter dans le mois
suivant. Lors des festivités les protagonistes sont
invités et choyés ensemble. De mémoire d’habitant de Ça-su-Fi, à la troisième fête tout s’arrange. On m’a également rapporté que certains
Il y a une école aussi, petite, qui regroupe des miment la querelle dans l’espoir d’être fêtés un
enfants d’âges, d’origines et de milieux diffé- mois plus tard, mais aucun n’y est parvenu. Un
rents. Il y a parfois dans la cour des genoux qui mois à faire semblant, à Ça-su-Fi c’est trop long.
saignent, mais c’est jamais méchant. Les parents
d’élèves ont opté pour une pédagogie Fresnay Bien sûr, l’intimité de Ça-su-Fi est plus comou Montessori (c’est à vous de voir), qui semble plexe, mais vous avez le cadre. Venez jouer
avec nous, racontez-nous la vie du boulanleur convenir.
ger, du garde-chasse, du maire ou du curé
On s’engueule à Ça-su-Fi. On n’hésite pas à sans église, pour qu’ensemble nous puiss’interpeller et se dire ce que l’on pense. Ça finit sions écrire l’Histoire originale de
souvent devant un verre, mais parfois ça se com- Çasserault-sur-Fiagne.
plaine pour faire le plein. Un jour, un tract a
circulé partout qui disait juste : Ça-su-Fi comme
çà ? Les gens ont commencé à en discuter, et à
prendre l’habitude de débattre. Un référendum
local a été organisé : soit on interdit les voitures
dans le village, soit chacun fait un effort. Et depuis, on marche beaucoup à Ça-su-Fi.
Un papy heu-reux !
par Jojo, papy à Ça-su-Fi
Veuf, 90 ans, aïeul de 3 enfants, 7 petits enfants et 4 arrière petits enfants, je suis le porte
- parole des personnes âgées de Ça-su-Fi, village
exemplaire que vous a présenté Rico. Il est important que mes compagnes et compagnons
vous fassent part de notre vie
à Ça-su-Fi.
Pas de maison de retraite à
Ça-su-Fi : lorsque notre temps
de travail est terminé, nous avons
plusieurs choix de vie, décidés
dans la gaieté, avec nos enfants,
nos amis, les édiles du village :
continuer de vivre dans notre
maison, seul , ou en couple ou en
famille avec nos descendants, ou
encore en groupe avec des amis
choisis.
Dans le village, on nous appelle « les
sages », on nous demande nos avis et nos opinions sur différents problèmes et idées, on
écoute nos expériences et j’ai déjà vu qu’on en
tienne compte pour certaines décisions collectives.
Nos vies sont basées sur
l’échange : échangeons garde
de petits enfants des mamans
qui travaillent, contre les petits
travaux qui nous sont devenus
impossibles : raccommodage, papiers
administratifs,
courses,
échangeons confitures des mamies
contre
conversations,
échangeons belles histoires
contre câlins des petits...
La liste est longue de tout ce
Pas besoin de paperasses, d’assurances, de qui ramène le soleil dans nos vieux os, et tous
démarches administratives, seule l’envie d’être les habitants de Ça-su-Fi s’y appliquent !
ensemble compte.
26
Entre vous
et nous
Les nouvelles du NJ
Votre journal vous rend des comptes
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réalité économique du NJ, nous avons décidé de publier à
chaque parution la situation financière de l’association.
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le solde en banque s’élevait à 1 265 €
en caisse à 223 €
A la veille de la sortie du NJ 23
le solde en banque s’élève à 3 224 €, en caisse à 233 €
Le coût d’impression de ce numéro sera de 1 629 €
et les frais d’envoi d’environ 150 €.
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CARICATURISTE pour illustrer articles de fond et brèves déjantées.
Relation durable envisageable, bon accueil garanti.
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les communes de Mons, Tanneron et Bagnols-en-Forêt, pour alimenter régulièrement
les points de distribution en exemplaires du Nouveau Journal.
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MENTIONS LÉGALES
Numéro 23 - Dépôt légal à parution - Le Nouveau Journal des gens du Pays de Fayence
est une publication de “Le Clos” (association loi 1901) BP 17 - 83440 MONTAUROUX
Directeur de la publication : Hervé SOULIERS - ISSN : 2105-8024. Impression : Print24
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Les nouvelles du NJ
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Vous avez envie de publier un article ou une photo ? Envoyez-nous les éléments par courrier
ou par courriel. Nous les examinerons en comité de rédaction, et s’ils sont conformes à la charte du
NJ, ils seront publiés dans le prochain numéro. Vous avez quelque chose à dire, mais vous ne
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l’article avec vous.
Adresse : Association « Le Clos », BP17, 83 440 Montauroux
Date limite pour une
Téléphone : 06 83 45 71 22
publication dans le NJ24 :
Courriel : [email protected]
30 septembre 2014
Visitez aussi notre site Internet : www.nouveau-journal.org
Venez nous rencontrer !
Comme nous l’avons déjà annoncé dans les numéros précédents, nous avons mis en place diverses
solutions pour rencontrer ceux qui parmi vous le souhaiteraient :
Le « visu » est un rendez-vous tous les 15 jours, le dimanche autour
d’un apéro au parking de Fondurane, près du lac de St-Cassien. Les prochains auront lieu le 20 juillet, le 3 août, le 17 août et ainsi de suite.
C’est l’occasion de faire connaissance et de se retrouver régulièrement,
afin d’échanger les dernières infos du canton.
Tous les trois mois, après la parution du Nouveau Journal. À cette
rencontre, nous attendons vos remarques et vos idées quant au contenu
du Nouveau Journal.
Le prochain rendez-vous sera le samedi 9 août à 11h au bar « Le Latitude », à l’espace Mercuriales
à Tourrettes.
Puisque ce journal est le vôtre, il est important que l’on puisse se rencontrer. Alors, si le cœur vous
en dit, n’hésitez pas, nous sommes toujours ravis de vous accueillir.
Une annonce par courriel est toujours faite aux adhérents avant ces rencontres.
Bulletin d’Adhésion - Soutien
Nom, prénom : ………………………………………………………………………………
Adresse : ……………………………………………………………………………………..
Adresse Internet : …………………………………………… Téléphone : ………………
17 euros pour 1 personne
30 euros pour 1 personne morale
ADHESION :
24 euros pour un couple
Libre pour personnes en difficulté (sans justificatif)
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Montant libre :……………………………………
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