media kit 2014

Transcription

media kit 2014
L’asthme
chez l’enfant
d’âge
préscolaire
Médicaments
et anomalies du
développement
prénatal
15
Québec
Pharmacie
La référence en
formation continue
Prise en charge
des symptômes
de la démence
Québec
Pharmacie
La référence en
formation continue
Iode-131
et thérapie
des troubles
thyroïdiens
27
23
15
Oxyurose au service de garde
Risque de torsades de pointes
sous dompéridone
Juillet – août 2013 vol. 60 n˚ 4
La référence en
formation continue
Septembre 2013 vol. 60 n˚ 5
Québec
Pharmacie
Octobre 2013 vol. 60 n˚ 6
La référence en
formation continue
Novembre 2013 vol. 60 n˚ 7
Québec
Pharmacie
9
Traitement de la douleur :
chaud ou froid ?
12
Allaitement et douleurs aux seins
25
Atrophie vaginale
Nouveau traitement de la pédiculose
34
6
19
Crampes nocturnes
chez le patient cirrhotique
Augmentation du RNI sous dabigatran
9
41
4 UFC DE L’OPQ
4 UFC DE L’OPQ
4 UFC DE L’OPQ
4 UFC de L’OPQ
07QP_DRE_Cover.indd 1
2013-11-08 14:41
QP06_001.indd 9
13-10-08 15:26
00QP_DRE_Cover.indd 1
13-09-06 11:53
QP04_001_ƒ.indd 9
2013-11-15 10:32
Media kit
2014
”The“ resource for
continuing education
Québec
Pharmacie
Québec
Pharmacie
Avril - mai 2013 vol. 60 n˚ 2
La référence en
formation continue
Juin 2013 vol. 60 n˚ 3
Québec
Pharmacie
La référence en
formation continue
La référence en
formation continue
Infarctus
du myocarde
avec élévation
du segment ST
Lombalgie
chronique
commune
Février - mars 2013 vol.60 n˚1
4 CE units/issue
OPQ
Infection
urinaire
à E. coli
résistante
21
9
Troubles d’éjaculation
associés à la silodosine
(RapafloMD)
Circuit des médicaments
dangereux en établissements
de santé
15
Pneumonie à Pneumocystis jirovecii
chez le patient séropositif
6
Syndrome de l’intestin irritable
11
7
13
Le liraglutide
(VictozaMD)
Traitements anticancéreux oraux
des tumeurs solides
(2e partie)
13
21
Loi 41 :
où en sommes-nous ?
4 UFC DE L’OPQ
31
Un produit de santé naturel
est-il efficace pour
prévenir le rhume ?
4 UFC DE L’OPQ
4 UFC DE L’OPQ
39
QP03_001_ƒ.indd 1
2013-11-15 10:34
QP02_001_ƒ.indd 1
2013-11-15 10:37
QP01_001_ƒƒ.indd 1
2013-11-15 10:38
More Avant-Garde than Ever
02
Founded 60 years ago, Québec Pharmacie has always been and continues to be the beacon of pharmaceutical practice
in Québec. As such, it remains the top continuing education resource for all Québec pharmacists.
Continuing education (CE) is a key aspect of a pharmacist’s professional life. Providing training sessions, updating their
knowledge, acquiring new skills, enhancing their expertise, offering their patients the best pharmaceutical care by
making evidence-based clinical decisions, all these are part of the pharmacists’ role.
In this regard, Québec Pharmacie is an essential tool which provides practicing Québec pharmacists with accredited
quality educational content. Pharmacists who successfully complete the CE lessons of Québec Pharmacie are granted
4 CE Units from OPQ (Ordre des pharmaciens du Québec). Lessons are available in print and online at
ProfessionSanté.ca.
Québec Pharmacie is a continuing education journal written by and for pharmacists under the leadership
of an editorial board comprised of 12 committed pharmacists.
Editor
Associate Editor
Jean-François Guévin,
B. Pharm., M.B.A., Pharm. D.,
Chief of Pharmacy,
CSSS Cœur-de-l’Île-Hôpital Jean-Talon
Céline Léveillé-Imbeault,
B. Pharm., M. Sc.,
Pharmacist,
CSSS Laval
Editorial Board
n Christophe Augé, Pharm. D., M. Sc.,
n Sophie Grondin, B. Pharm., M. Sc.,
Community pharmacist, Sherbrooke
n Stéphanie Biron, B. Pharm.,
Community pharmacist, Québec City
n Nancy Desmarais, B. Pharm.,
Community pharmacist, Repentigny
n Vicky Gélinas, B. Pharm., M. Sc.,
CHU Hôpital de l’Enfant-Jésus – Québec City
n Sarah Girard, Pharm. D.,
Community pharmacist, Montréal
Community pharmacist, Montréal
n Julie Martineau, B. Pharm.,
Community pharmacist, Saint-Charles-Borromée
n Caroline Morin, B. Pharm., M. Sc.,
CHU Sainte-Justine, Montréal
n Caroline Sirois, B. Pharm., M. Sc., Ph.D.,
Sciences Module, Université du Québec à Rimouski
n Noura A. Shahid, B. Pharm.,
Owner-pharmacist, Longueuil
ment métabolisée par le CYP3A4 en f
inactive12. La fluticasone inhalée peut cau
l’hypercorticisme ou une suppression de
hypothalamo-hypophyso-surrénalien, su
chez les jeunes enfants et les patients receva
doses élevées à long terme (dose maxim
1000 mcg deux fois par03
jour)12.
Son utilisation avec le ritonavir ou un autr
inhibiteur du CYP3A4 peut augmenter le n
systémique de fluticasone active et engendre
suppression de l’axe12. De fait, le ritonavir e
inhibiteur de la protéase (IP) utilisé dans le
Providing Québec pharmacists
a reference
continuing
education according
tosoumis
the rules ofRévision
the art,
means
toB.12use
ment
du VIH
. Il estgraphical
utilisé
Texte
rédigé par Léafor
Barrak,
pharmacienne,
Texte original
: Christine
Hamel,
Pharm.,
M. Sc., comme agent pot
10
lisateur
des
autres IP3. Cet effet provient de la
cortisol urinaire
Il est2012.
à noter que le syndrome
dePommeraie.
Pharmacie Benoit, Jean-Francois et
le 3.avril
CSSS La
codes that promote
learning through
reading.The recent upgrade of the graphics design of Québec Pharmacie provided the
pharmacoStéphane Morin, et CHSLD Des Pommetiers, Cushing peut également être d’origine médica- inhibition du CYP3A4 et de la glycoproté
11
vigilance
(P-gp) quioutcome.
permet de diminuer le métabolism
. Un
apport
corticostéroïdes
et Alexandre
Gagnon, B. improving
Pharm., M. Sc., thementeuse
Texte
final de
remis
opportunity to
add a variety of
visual elements
reading
experience
to maximizeélevé,
the learning
quelle que soitlela25voie
suffit à IP en forme inactive3. Le CYP3A4 étant le
pharmacien à l’Hôtel-Dieu de Québec du CHUQ.
marsd’administration,
2013
Articles were enhanced to include clinical aspects such
as monitoring
of
drug
documentation
of records
inhiber
sécrétion
de therapy,
corticolibérine
chrome
par
lequeland
passent
le plus
médicam
et usage
prolongé
dedeces
dern
conséquent,
il est latrès
peu probable
que l’ajout(Corticotode fluticasone,
prin-releasing
hormone,
CRH)
par
l’hypothalamus
le
risque
d’interactions
médicamenteuses
es
Les auteurs et la réviseure scientifique ne déclarent aucun conflit d’intérêts lié à la rédaction de cet article. déjà été
(environ
trois
ans)
entraînant
l’accumulation
valérate
de
bétaméthasone
au
dossier
du
patient
il
patient advice. Boxes, clinical cases and benchmarks identify information
at a glance. For each article, learning objectives
médro
et d’ACTH par l’hypophyse11. On parle alors d’une avec l’usage du ritonavir15. Entre autres,
plu
témique
du corticostéroïde.
y a trois mois puisse avoir
causé
à lui seul un synde l’axe
»11. Ce phénomène
rapports
état da
se
maniwere added. The most important references, according to the« suppression
authors and
scientific
editors,pharmacoare
identified
inpostcommercialisation
color. All these ont faittrope,
drome defeste
Cushing
l’usage
ilvigilance
d’évaluer
effetUnind
sy
liés àl’imputabilité
son usage avec lad’un
corticothérap
par desvu
niveaux
d’Amodéré,
CTH et demais
cortisol
plas-Afingénéraux
measures provide high quality articles written and reviewed
pharmacists.
aurait pu by
empirer
unebas
suppression
de11.l’axe
déjà médirable que
à unlemédicament,
l’algorithme
deporté
Nara
a
syndrome de Cushing
et la suppression
matique
très
chez le patient
Les autres
présente. Ilcaments
ne semble
existerun
non
plus aucune
utilisé. Ilchez
est des
parpatients
contre
àqun
un gluc
fonction surrénalienne
pour lesquels
syndrome
de Cushingest
a habituellement
en inha
interaction entre le ritonavir et la bétaméthasone qu’un nouvel algorithme, celui de Horn
et c
pulmo
Learning objectives
qui aurait pu expliquer une augmentation des devrait être utilisé lorsque l’effet indésirable
Après i
have: been added
OBJecTIfs D’APPRenTIssAGe
concentrations systémiques de ces corticoïdes attribuable à une interaction médicamente
la19flutic
Opinion
Conseils
aux
patients
1. Être en mesure de détecter
un syndrome de Cushing
d’origine
médicamenteuse;
in introduction
pouvant conduire à une suppression de l’axe plutôt qu’au médicament lui-même
. D1
pharmaceutique
sur le NYDAd’induire
15
2. Connaître les médicaments
et les interactionshypothalamo-hypophyso-surrénalien
médicamenteuses susceptibles
un
syndrome
de
Cushing;
of each article.
notre cas, le résultat obtenu à l’aide denistrée
cet a
.
bution
Bonjour Docteur,
3. Connaître le traitement d’un syndrome de Cushing
iatrogénique.
La molécule
la plus probablement impliquée rithme est de 6, ce qui indique un lien prob
ment
Mme
Z. s’estetprésentée
à notre
Information
Le produit tuera
lesF.poux
les lentesaujourd’hui
en bloquant
entre
lerenouveler
syndrome
de Cushing et l’interac
dans le syndromelede
Cushing esttout
doncapport
la fluticapharmacie
pour
son
d’oxygène.
Il n’est
pas toxique.
dont produit
une obésité localisée
au
Le
diagnostic
de syndrome
dehormonothéCushing repose inactiv
Le virus de l’immunodéficience humaine (VIH) divers symptômes,sur
19
fluticasone-ritonavir
sone.
La
dose
de
cet
agent
a
été
quadruplée
chez
. Plusieurs
critères de
rapie de remplacement
per os. À son
dossier,
sur des symptômes
et des
manifes- l’hype
est une infection chronique progressive qui exige visage, au cou (cou de buffle) et au tronc, de l’hy- généralement
notre
patient
environ
deux
mois
avant
la
survenue
gorithme
ne
pouvaient
s’appliquer
notre
on
remarque
que
sa
crème
vaginale
de
tercoUtilisation
■ avec
Démêlertations
les cheveux
avec un
peigne
ordinaire
une amyotrophie
peu spécifi
ques,
comme
l’obésité, l’hyper- à hypoth
de prendre des antirétroviraux pour le restant de pertension artérielle,
de l’effet
indésirable.de
Lel’insuffi
patientsance
est
effet passé
Enrecommandée
effet, le syndrome
Cushing
étant
unle
chez
est
renouvelée
Par
■ en
Appliquer
lanazole
quantité
de NYDA
sur
lesailcheveux
de l’ostéoporose,
génitension,
l’intolérance
aurégulièrement.
glucose
etdel’irrégularité
sa vie1. Actuellement, on est parvenu à stabiliser le asthénie,
10
leurs,partout,
elle
se. surtout
de
symptômes
génitoposologie
mcg impuissance
de fluticasone
deux
indésirable
grave,
illesn’était
éthiquedoses
de pro
secs, la répartir
derrière
oreilles
(aménorrhée
chezdela125
femme,
menstruelle
VIH de façon spectaculaire chez nos patients tale d’une
Ilplaint
est à noter
que,
chez
lespas
patients
urinaires
non
soulagés,
tels que
dyspareu1000 m
sur laCette
nuque,
afin
qu’ils
soient
complètement
mouillés
Syndrome
de Cushingantirétrovirale
associé à l’usage concomitant
par jourdes
à 500
mcg deux
fois paretune
jour.
der
à une
nouvelle
exposition
à et
la les
fluticasone
l’homme),
vergetures
pourpres,
grâce
à la thérapie
intensive1. Par chezfois
atteints
de
VIH,
le syndrome
delaCushing
Texte
par inhalée
Léa Barrak,
pharmacienne,
Texte original soumis
Révision : Christine 9Hamel, B. Pharm., M. Sc.,
de rédigé
la fluticasone
et d’inhibiteurs
de la protéase
nie.
Lesplus,
traitements
systémiques
peuvent
être
Son u
■ Laisser
agir
30
minutes
hypertrichose
faciale
et
de
l’hyperglycémie
anomalies
de
la
répartition
des
graisses
peuvent
contre,
la
survie
prolongée
de
ces
derniers
et
.
augmentation
récente
de
la
dose
concorde
avec
le
les
tests
sanguins
n’ont
pas
démontré
Pharmacie Benoit, Jean-Francois et
le 3 avril 2012.
CSSS La Pommeraie.
inhibit
insuffisants
pour
pallier
les
manifestations
de
■
Retirer
les
lentes
et
les
poux
visibles
à
l’aide
du
peigne
fin
se
manifester
par
une
symptomatologie
assez
l’usage
chronique
de
cette
thérapie
ne
sont
pas
Sans
traitement,
la
mortalité
augmente
durant
la
pharmacodéclenchement de l’ensemble des symptômes du niveau de fluticasone toxique, plutôt un niv
Stéphane Morin, et CHSLD
Des Pommetiers,
l’atrophie
agir
8 heures
de
plus,
au effondré.
minimum
similaire,
cevaginale..
qui
entraîne
une difficulté à poser le systém
sans
conséquences1 Pharm.,
première
année,de
pouvant
atteindre
%■enLaisser
huit aupararemarque
vigilance
syndrome
Cushing.
Tel que11,1
mentionné
de
cortisol
et Alexandre Gagnon,. B.On
M. Sc., que nos
Texte final remis
9
La
pharmacienne. se suppre
■causer
Laver les bon
cheveux
avec un4.shampoing
ordinaire
diagnostic
ans
(tableau
patients
souffrent
de
plusieurs
complications
)
.
Deux
états
peuvent
Il
faut
donc
nécessairement
I
vant,
l’interaction
avec le ritonavir a probablement
pharmacien à l’Hôtel-Dieu de Québec du CHUQ.
le 25 mars
2013
■ Sécher les
cheveux
dues à leur thérapie plutôt qu’au VIH lui-même2,3. une hypersécrétion des hormones glucocortibaser
sur des résultats de laboratoire pour établir inhibit
contribué
à l’apparition de cet effet■indésirable,
les leTraitement
et prévention
9-11
ment d
Au jour 2,lepasser
peigne
fin10.afin
retirer
les poux
et lesun
lentes
diagnostic
fidenal
Le ritonavir est un antirétroviral de la classe des coïdes
: premièrement,que
des
affections
neuroDede
plus,
avant
d’établir
Les concentrations
auteurs et la réviseure scientifi
ne déclarent
aucun
conflit d’intérêts
lié à la rédaction
systémiques
de
fluticasone
étant
Le
traitement
10 cet article. d’un syndrome de Cushing sec
urinaire
. Il1està 7à noter
le syndrome
de lisateur
■ lésion
Au jour cortisol
9,diagnostic
répéter
lesde
étapes
inhibiteurs de la protéase (IP) qui est toujours uti- hypophysaires (adénome hypophysaire,
Cushing,
il fautque
exclure
la présence
augmentées avec
l’utilisation
concomitante
de
daire
un apport
exogène
enpoux
corticostéro
10
Cushing
peut
également
être
Aux jours
11cet
et 17,
passer
leàpeigne
afind’origine
de retirer
les
et lesinhibit
lentes
lisé, en association avec d’autres IP, comme hypothalamique,
etc.)
entraînant
un■ excès
d’une
source
exogène
defin
cortisone
. médica11consiste à cesser les corticostéroïdes suspect
2
9-11
IP.
L’équipe
médicale
a
conclu
que
notre
patient
a
menteuse
.
Un
apport
de
corticostéroïdes
élevé,
5
potentialisateur . En effet, tous les IP sont des d’ACTH
qu’on
appelle
la du
maladie
de. Conclusion
La cause médicale la plus fréquente du syndrome (P-gp) q
soit environ (ce
80 g/L
ou selon
l’avis
médecin
soitpancytopénie,
la voie
d’administration,
suffit
présenté
un
syndrome
de Cushing
:laque
Un
traitement
deet
lail des
suppression
deàde
l’axeIPestennéf
Mesures
non
de
literie,
des
vêtements
effets
personnels
substrats du CYP3A4, tandis que le ritonavir est Cushing);
deuxièmement,
toute
affection
entraîde
Cushing
est
une
tumeur
corticosurrénale
Le filgrastim,
facteur
de croissance
pour■multifactoriel
lesNettoyage
gra- quelle
Lors
d’une
est
primordial
inhiber
la
sécrétion
de
corticolibérine
(Corticotopharmacologiques
■
Technique
pour
examen
de
la
tête
et
retrait
des
lentes
augmentation
de
la
dose
du
corticostéroïde
inhalé,
saire
pour
éviter
les
symptômes
d’hypocortis
un fort inhibiteur de ce dernier2. Ainsi, une vigi- nant
une
production
excessive.
bénigne
ou
maligne
qui
entraîne
l’élévation
du
nulocytes, peut être administré lors d’une neu- cesser tous les agents suspectés. Si le nombre de chrome
11
FC
pharmacohormone,
CRH)
par
l’hypothalamus
le risqu
Attacherprin-releasing
les
cheveux
lance
accrue est requise lors de son utilisation
interaction
entre
le ritonavir
et la
mielongs
. de
Dans
les rapports
deatteint
cas, ce des
traitement
tropénie
sévère,médicamenteuse
selon le jugement
de ■l’équipe
plaquettes
et
globules
rouges
11
2
et
d’
A
CTH
par
parle alors
d’une avec l’u
4
■ Éviter
effetsl’hypophyse
personnels
et. On
les accolades
vigilance
avec d’autres
médicaments . Nous présentons ici
duparticulièrement
patient à l’admission
I Médication
médicale
valeursd’critiques,
des
transfusions
sanguines
. Cet agent est
utile le partage
de
l’axe
»11. Ce phénomène
rappor
se
mani■ Remettre
le document
Poux…Poux…Poux…
Tout savoir
sur
les poux
de tê
le cas d’un
peuvent
s’avérer
nécessaires.
De plus,
pour
traidans les cas où les neutrophiles demeurent
sous « suppression
OBJecTIfs D’APPRenTIssAGe
: patient atteint du VIH et ayant subi
générau
feste
par
des
niveaux
d’
A
CTH
et
de
cortisol
plas9
une
suppression
de
l’axe
cortico-surrénalien
à
la
Antécédent
Traitement
et
durée
sanguine, les
0,5 x 10 /L durant une période prolongée (neu- ter ce dérèglement de la formule
. Être en mesure de détecter un syndrome de Cushing d’origine médicamenteuse;
11
matique
très bas chez
. Les autres médisuite d’une interaction.
corticostéroïdes
et le
lespatient
immunoglobulines
peu- que le s
tropénie
prévue de
plus de sept
jours)4.
. Connaître les médicaments
et les interactions médicamenteuses
susceptibles
d’induire
un syndrome
de Cushing;
pour
lesquels
un
syndrome
de Cushing
a fonctio
34les| ulcères
Québec Pharmacie
|
novembrecaments
2013
|
www.Professionsante.ca
VIH
Depuis
8
mois
Auparavant
vent
être
tentés
chez
certains
patients.
Lorsque
Par
ailleurs,
du
tractus
gastro. Connaître le traitement d’un syndrome de Cushing iatrogénique. RéféRences : 1. Santé Canada. Votre santé et vous. VIH-SIDA. [En ligne. Page consultée le 5 février 2012.] www.hc-sc.gc.ca
Discussion
■ Raltégravir
400 mg
■ Lopinavir/ritonavir
ceBID
dérèglement
saignements
intestinal
peuvent
provenir
les saigneP. Prise end’où
charge
médicale
des personnes
infectées par
le VIH. Chapitres’accompagne
7 : Complicationsdeassociées
au VIH et aux tr
Cushing
est une
affection
caractérisée
■ Étravirine
mgdigestifs,
2 codeBID
400/100 mg BID
5obésité
février
2012.]
www.sante.gouv.fr/IMG/pdf/Rapport_2010_sur_la_prise_en_charge_medicale_des_personnes_infectees_
des médicaments
contre l’irritation
ments
causant
le
méléna
peuvent
être traités
divers
symptômes,par
dont une
localisée
au
Le diagnostic
de 100
syndrome
Cushing
repose
e virus de l’immunodéfiLe
cience
humaine
(VIH)
petit
guide
des antirétroviraux.
Programme
national
de
sur le VIH-SIDA.
6eque
édition
4. Samaras K, Pett S, Gow
une
hypersécrétion
des hormones
■
Ritonavir
100
mgmentorat
BID
Ténofovir/emtricitabine
gastro-intestinale,
tels
les2011.
antihistaminiques
médicament
visant
la 34
diminution
desymptômes
Présentation
du patient
visage,
auglucocorticou (cou de bufflpar
e) osteoporosis
etun
auQP_modè
tronc, deland
l’hygénéralement
sur des
et des■manifesst une infection chronique
progressive
qui exige
e_MK_2014.indd
secondary adrenal
failure600
in Human
Immunodeficiency
Virus-infected
patients receiving inh
Conseils
aux
patients
coïdes
par
le
cortex
surrénalien.
Cela
cause
■ Darunavir
mg
BID
300/200
mg
HS
de
type
2
ou
les
inhibiteurs
de
la
pompe
à prol’irritation
des
muqueuses.
Les
inhibiteurs
de
la
Fin
de
l’épisode
avec tations
peu2005;
spécifi
ques,
comme
l’obésité, l’hypere prendre des antirétroviraux pour le restant de pertension artérielle, une amyotrophie
Six cases. J Clin Endocrinol
Metab.
90(7):
4394-8.
5. Mahlab-Guri
K,leAsher
I, Gradstein S, et coll. Inhaled fluticasone
sur
NYDA
tons,V,restent
des options
de rechange
vraiment
à protons
(IPP)
ainsi
que N,
les
antihistaAsthma
2011; 48(8):
860-3.
6. Valin
De
Castro N,au
Garrait
etetcoll.
Iatrogenic
Cushing’s
syndrome
in HIV-infected
de Jl’insuffi
sance
génitension,
l’intolérance
glucose
l’irrégularité
a vie1. Actuellement, on est parvenu à stabiliser le asthénie, de l’ostéoporose,pompe
HTA
■theutilisés
Hydrochlorothiazide
(HCTZ)
25
mg
DIEremédier
(depuis
2àmois)
10
of 4 new
review
ofêtre
literature.
Jnoter
Int Assoc
Physicians
AIDS
Care (Chic)
8(2): Afin
113-21. 7. Foi
intéressantes
pour
la 2009;
situation.
decases
type and
H2 peuvent
dans
d’hospitalisation,
les valeurschez laminiques
tale
(aménorrhée
femme,
impuissance
menstruelle
VIH de façon spectaculaireAprès
chez six
nosjours
patients
.
Il
est
à
que,
chez
les
patients
etinteraction
usage prolongé
deritonavir
ces 3derniers
conséquent, il est très peu probable
que l’ajout
de fluticasone,
Information
produit
tueraof
les
poux
et les le
21
Cushing’s
syndrome
an
between
and fluticasone:
A review
the
literature.
H
■ toPérindopril
2 mg
DIE
(depuis
d’éviter
une mois)
récidive
deLecette
anormalité
hémacette
indication
de laboratoire
relativement
normali. une secondary
chez l’homme),
des
vergetures
pourpres,
râce à la thérapie antirétrovirale
intensive1s’étant
atteints
de
VIH,
le
syndrome
de
Cushing
et
les
. Par valérate
trois
ans)
entraînantpatient
l’accumulation
de bétaméthasone au dossier
du patient
il (environ
coll. Iatrogenic
Cushing’
s syndrome
in an
HIV-infected
withsysritonavir
andapport
inhaledd’oxygène.
fluticasone. AIDS
2005;
sur letreated
produit
tout
Il n’est
pa
Présentation
du
patient
9 l’administration d’imtologique,
l’administration
d’une
ou
l’autre
des
Dans
le
cas
présenté,
sées,
le
patient
obtient
son
congé.
Une
gasfaciale
et de médecine
anomalies
de
la répartition
des graisses
peuvent
ontre, la survie prolongée de ces derniers et y ahypertrichose
29esynédition,. 2e
triage, 2008.
Maloine,
Paris 10. Nieman
LK, Biller
BM, Findling JW, et coll. The
diagnosis
of Cush
témique
du corticostéroïde.
mois puisse
avoir causé
àl’hyperglycémie
lui seul
un
Suivi
et surveil
évolution
latrois
réaction
MPOC
sévère
Depuis11.
plusieurs
années
deux composantes
de cepituitary
médicament,
ou encore
munoglobulines
n’a
été
nécessaire,
carune
JL
troscopie
etsont
un pas
suivide
hématologique
sontmortalité
Endocrinol
Metab.
2008;
1526-40.
Gums
JG, symptomatologie
Anderson
SD.
Hypothalamic,
and adrenal
disorders.
Dans: Ti
se manifester
par
assez
usage chronique de cette thérapie
ne
Sans
traitement,
augmente
durant
lapas93(5):
drome
de Cushinglavu
l’usageVEMS
modéré,
mais
il
de
la
thérapie
Afin
d’évaluer
l’imputabilité
d’un
effet
indésiUtilisation
■ Démêler
cheveux
un pe
=offavorablement
36
■ deemed
Salbutamol
100
mcg/dose
2 inh
Society11,1
Health-System
Pharmacists
2005;
12.
GlaxoSmithKline
Inc.prn
Monographie
de lales
fluticasone
[En ligne.
P
A simple
visual
marker
d’un
autre
antibiotique
des
sulfami-avec
répondait
au traitement
complanifiés
enque
externe.
Il est
à noter
que les
similaire,
ce
qui605-28.
entraîne
une
diffi
culté
àq4h
poser
le de la classe
ans conséquences1. On
première
année,
pouvant
atteindre
%%en
huitReferences
remarque
nos aurait
pu empirer
une
suppression
de l’axe
déjà
rable
à un
médicament,
l’algorithme
deconsultée
Naranjo
Appliquer
la sous
quantité
recomman
monographs/Flovent.pdf
13.
Santé
MedEffet.
[Endés,
ligne.
Page
le 18■août
2011.]
www.hc-sc.gc.ca/dhp-mp
L’une
des
hypothèses
de
l’équipe
médicale
■ Canada.
Tiotropium
18
mcg/caps
DIE
9
4 voie
devrait
être
proscrite
ou
réalisée
surportant
de
la
méthylprednisolone
par
résultats
de
la
biopsie
de
moelle
se
sont
avéhelps
the
readers
to
most
important
by
the
diagnostic
ans (tableau
atients souffrent de plusieurs complications présente.
peuvent
causer
.utilisé.
Il fautIldonc
nécessairement
I ) . Deux
Il ne semble
existerétats
non
plusPage
aucune
estlebon
habituellement
est par
contre
à noterA,seFoisy M.secs,
■ Important
Bilan
lipidique
(LDL, HDL,
choled
[En ligne.
consultée
30MDavril
2012.]
www.thomsonhc.com
15. Tseng
drug-drug
interaction
la
répartir
partout,
surtout
est
l’apparition
d’un
métabolique des hormones
2résultats
mois
2,3
veillance
médicale
accrue.
Il estGlaxoSmithKline.
important
pour
intraveineuse
(SoluMedrol
résVIH
normaux.
De
plus,
une
),Depuis
que
desde
quickly
track where
authors
or
scientific
reviewers
ues à leur thérapie plutôt qu’au
lui-même
uneélectrophorèse
hypersécrétion
glucocortibaser
surainsi
desalgorithme,
laboratoire
pour
établir
.syndrome
interactions
between
HIV
and
non-HIV
drugs.
Curr
Infect
Dis
Rep.
2012;
14(1):
67-82. 16.
Monographie
interaction
entre
le
ritonavir
et
la
bétaméthasone
qu’un
nouvel
celui
de
Horn
et
coll.,
■ sur
Glycémie
et
la
nuque,
afin
qu’ils
soient
dû
aude
VIH
à son
traitement,
qui9-11
se:présente
■ plasma
Fluticasone/salmétérol
250/25
mcg
2 connaître
inh BID
(il recevait
fluticasone/
10 NC, États-Unis,
le pharmacien
cetE,effet
indésirable
transfusions
deneuroplaquettes
et identifiable
de
frais
effectuée
au
J3 des
était
également
normale.
proprionate
salmétérol,
Research
Park,
2004.
17.de
Kedem
E, Shahar
Hassoun
G, et coll. Iatrogen
the
various
tables
easily
le
diagnostic
final
e ritonavir est un antirétroviral
laetclasse
premièrement,
affectionset
. De plus,
avant
d’établir
quicoïdes
aurait pu
expliquer
unedes
augmentation
des aredevrait
êtreTriangel
utilisé
lorsque
l’effet
indésirable
estunplusieurs
■ Tension
artérielle
■ Laisser
agir
minutes
habituellement
par
augmentation
des
salmétérol
125/25
mcg
1 inh
BID
depuis
années)
budesonide
in lésion
an
human immunodeficiency
virus
infected
patient.
Jafin
Asthma
2010;
47(7):
830-1.18.
rare
du
TMP-SMX,
d’adresser
les30
patients
leMerck Can
congelé.
Lors de
sonasthmatic
hospitalisation,
desCushing,
inhibiUne
note
laissée
au hypo
médecin
de famille
nhibiteurs de la protéase (IP)
qui est
toujours
uti-une
physaires
(adénome
hypophysaire,
diagnostic
de
il
faut
exclure
la
présence
or figures
areestreferred
by
their
colour.
concentrations
systémiques
de19.
cesHorn
corticoïdes
attribuable
à une
■ Poids
■ cases.
Retirer
lentes et les 2007;
poux41(4)
visib
J, Hansten
PD,
Chan LN.
Proposal
forinteraction
a new toolplus
tomédicamenteuse
evaluate
interaction
Annles
Pharmacother.
triglycérides,
un
déséquilibre
du
profi
l
lipi10 drug
rapidement
possible.
teurs
de
la
pompe
à
protons,
plus
particulièredu
patient
afin
que
son
acide
acétylsalicyli■
sé, en association avec d’autres
hypothalamique,
etc.)suppression
entraînant de
unl’axe
excès plutôt
d’unequ’au
sourcemédicament
exogène de cortisone
. 19. Dans
to in IP,
thecomme
articles. pouvant
conduire à une
lui-même
8 heures
deauplus,
auq
MD
Les références
portant■un Laisser
code de agir
couleur
indiquent
lecteur
dique,
une
prise
de
poids,
de
l’hypertension,
Dyspepsie
Rabéprazole
20
mg
DIE
(depuis
10
mois)
2
9-11suivant
ment
du
pantoprazole
(Pantoloc
que
(AAS)
soit
repris
environ
un
mois
)
et
du
lanotentialisateur . En effet, tous les IP sont des hypothalamo-hypophyso-surrénalien
d’ACTH (ce qu’on appelle la 15maladie
de notre
Lacas,
cause
médicale
la plus fréquente
ducet
syndrome
le
résultat
obtenu
à
l’aide
de
algo.
■
Laver
les
cheveux
avec
un
sham
MD
l’hyperglycémie
et un diabète
de type
2 de
soprazole
(Prevacid
laque
fin
deritonavir
l’hospitalisation.
), de
ontCushing
aussi étéest
utilisés
ubstrats du CYP3A4, tandisde
le
est
Cushing);
deuxièmement,
toute affection
entraî- rithme
uneindique
tumeuruncorticosurrénale
esty ade3 mois
6, ce qui
lien probable composé d’un corticostéroïde ora
La
molécule
la plus probablement
impliquée
novo.
2 Plusieurs questions se posent quant au
afinDémangeaison/
de diminuer l’irritation
duIltractus
gastro-qui entraîne l’élévation du ■ Sécher les cheveux
n fort inhibiteur de ce dernier
nant
une
production
excessive.
bénigne
ou
maligne
. Ainsi, une vigi- dans
le syndrome de Cushing est donc la flutica- entre le syndrome de Cushing et l’interaction une dose physiologique uniquotid
Mme F. Z. s’est présentée aujourd’hui à notre
pharmacie pour renouveler son hormonothérapie de remplacement per os. À son dossier,
on remarque que sa crème vaginale de terconazole est renouvelée régulièrement. Par ailleurs, elle se plaint de symptômes génitourinaires non soulagés, tels que la dyspareunie. Les traitements systémiques peuvent être
insuffisants pour pallier les manifestations de
l’atrophie vaginale..
La pharmacienne.
User Guide
Syndrome de Cushing associé à l’usage concomitant
de la fluticasone inhalée et d’inhibiteurs de la protéase
pharmacovigilance
Texte rédigé par Léa Barrak, pharmacienne,
Pharmacie Benoit, Jean-Francois et
Stéphane Morin, et CHSLD Des Pommetiers,
et Alexandre Gagnon, B. Pharm., M. Sc.,
pharmacien à l’Hôtel-Dieu de Québec du CHUQ.
Texte original soumis
le 3 avril 2012.
Révision : Christine Hamel, B. Pharm., M. Sc.,
CSSS La Pommeraie.
pharmacovigilance
Texte final remis
le 25 mars 2013
Les auteurs et la réviseure scientifique ne déclarent aucun conflit d’intérêts lié à la rédaction de cet article.
Opinion
pharmaceutique
Bonjour Docteur,
Mme F. Z. s’est présentée aujourd’hui à notre
pharmacie pour renouveler son hormonothérapie de remplacement per os. À son dossier,
on remarque que sa crème vaginale de terconazole est renouvelée régulièrement. Par ailleurs, elle se plaint de symptômes génitourinaires non soulagés, tels que la dyspareunie. Les traitements systémiques peuvent être
insuffisants pour pallier les manifestations de
l’atrophie vaginale..
La pharmacienne.
OBJecTIfs D’APPRenTIssAGe :
1. Être en mesure de détecter un syndrome de Cushing d’origine médicamenteuse;
2. Connaître les médicaments et les interactions médicamenteuses susceptibles d’induire un syndrome de Cushing;
3. Connaître le traitement d’un syndrome de Cushing iatrogénique.
Le virus de l’immunodéficience humaine (VIH)
est une infection chronique progressive qui exige
de prendre des antirétroviraux pour le restant de
sa vie1. Actuellement, on est parvenu à stabiliser le
VIH de façon spectaculaire chez nos patients
grâce à la thérapie antirétrovirale intensive1. Par
contre, la survie prolongée de ces derniers et
l’usage chronique de cette thérapie ne sont pas
sans conséquences1. On remarque que nos
patients souffrent de plusieurs complications
dues à leur thérapie plutôt qu’au VIH lui-même2,3.
Le ritonavir est un antirétroviral de la classe des
inhibiteurs de la protéase (IP) qui est toujours utilisé, en association avec d’autres IP, comme
potentialisateur2. En effet, tous les IP sont des
substrats du CYP3A4, tandis que le ritonavir est
un fort inhibiteur de ce dernier2. Ainsi, une vigilance accrue est requise lors de son utilisation
avec d’autres médicaments2. Nous présentons ici
le cas d’un patient atteint du VIH et ayant subi
une suppression de l’axe cortico-surrénalien à la
suite d’une interaction.
divers symptômes, dont une obésité localisée au
visage, au cou (cou de buffle) et au tronc, de l’hypertension artérielle, une amyotrophie avec
asthénie, de l’ostéoporose, de l’insuffisance génitale (aménorrhée chez la femme, impuissance
chez l’homme), des vergetures pourpres, une
hypertrichose faciale et de l’hyperglycémie9.
Sans traitement, la mortalité augmente durant la
première année, pouvant atteindre 11,1 % en huit
ans (tableau I )9. Deux états peuvent causer
une hypersécrétion des hormones glucocorticoïdes9-11 : premièrement, des affections neurohypophysaires (adénome hypophysaire, lésion
hypothalamique, etc.) entraînant un excès
d’ACTH9-11 (ce qu’on appelle la maladie de
Cushing); deuxièmement, toute affection entraînant une production excessive.
I
Le diagnostic de syndrome de Cushing repose
généralement sur des symptômes et des manifestations peu spécifiques, comme l’obésité, l’hypertension, l’intolérance au glucose et l’irrégularité
menstruelle10. Il est à noter que, chez les patients
atteints de VIH, le syndrome de Cushing et les
anomalies de la répartition des graisses peuvent
se manifester par une symptomatologie assez
similaire, ce qui entraîne une difficulté à poser le
bon diagnostic4. Il faut donc nécessairement se
baser sur des résultats de laboratoire pour établir
le diagnostic final10. De plus, avant d’établir un
diagnostic de Cushing, il faut exclure la présence
d’une source exogène de cortisone10.
La cause médicale la plus fréquente du syndrome
de Cushing est une tumeur corticosurrénale
bénigne ou maligne qui entraîne l’élévation du
cortisol urinaire10. Il est à noter que le syndrome de
Cushing peut également être d’origine médicamenteuse11. Un apport de corticostéroïdes élevé,
quelle que soit la voie d’administration, suffit à
inhiber la sécrétion de corticolibérine (Corticotoprin-releasing hormone, CRH) par l’hypothalamus
et d’ACTH par l’hypophyse11. On parle alors d’une
« suppression de l’axe »11. Ce phénomène se manifeste par des niveaux d’ACTH et de cortisol plasmatique très bas chez le patient11. Les autres médicaments pour lesquels un syndrome de Cushing a
déjà été rapporté sont les progestatifs (mégestrol et
médroxyprogestérone), l’hormone adrénocorticotrope, ainsi que l’acide γ-hydroxybutyrique11.
Un syndrome de Cushing a également été rapporté avec la fluticasone4-8,12-14. Cette molécule est
un glucocorticostéroïde, disponible uniquement
en inhalation et utilisé dans l’asthme et la maladie
pulmonaire obstructive chronique (MPOC)12.
Après inhalation, la biodisponibilité systémique de
la fluticasone serait de 10 % à 30 % de la dose administrée12. Elle est lipophile et a un volume de distribution large (environ 300 L)12. Elle est principalement métabolisée par le CYP3A4 en forme
inactive12. La fluticasone inhalée peut causer de
l’hypercorticisme ou une suppression de l’axe
hypothalamo-hypophyso-surrénalien, surtout
chez les jeunes enfants et les patients recevant des
doses élevées à long terme (dose maximale :
1000 mcg deux fois par jour)12.
Son utilisation avec le ritonavir ou un autre fort
inhibiteur du CYP3A4 peut augmenter le niveau
systémique de fluticasone active et engendrer une
suppression de l’axe12. De fait, le ritonavir est un
inhibiteur de la protéase (IP) utilisé dans le traitement du VIH12. Il est utilisé comme agent potentialisateur des autres IP3. Cet effet provient de la forte
inhibition du CYP3A4 et de la glycoprotéine P
(P-gp) qui permet de diminuer le métabolisme des
IP en forme inactive3. Le CYP3A4 étant le cytochrome par lequel passent le plus de médicaments,
le risque d’interactions médicamenteuses est élevé
avec l’usage du ritonavir15. Entre autres, plusieurs
rapports postcommercialisation ont fait état d’effets
généraux liés à son usage avec la corticothérapie, tels
que le syndrome de Cushing et la suppression de la
fonction surrénalienne chez des patients qui rece-
Médication du patient à l’admission
vaient en concomitance le ritonavir et la fluticasone
proprionate par inhalation ou par voie intranasale15.
Une étude menée sur 18 personnes saines a
démontré que l’usage de la fluticasone proprionate
intranasale 200 mg une fois par jour associée au ritonavir 100 mg deux fois par jour pendant sept jours a
entraîné une augmentation de la concentration plasmatique de la fluticasone de 11,9 pg/ml à 319 pg/ml,
une augmentation de l’ASC de la fluticasone plasmatique de 8,43 pghr/ml à 3102 pghr/ml et une diminution de l’ASC du cortisol plasmatique de 86 %16.
Il existe par ailleurs plusieurs rapports de cas de
syndrome de Cushing résultant d’une interaction
entre la fluticasone et le ritonavir4-8. Parmi les cas
rapportés, on peut noter que le syndrome de
Cushing iatrogénique par apport exogène a été
confirmé par un cortisol plasmatique indétectable
ou très bas4-8. De plus, les auteurs des différents rapports de cas insistent sur la nécessité de traiter le
syndrome de Cushing en cessant la prise de fluticasone4-8. Par ailleurs, la suppression de l’axe devrait
être traitée par un corticostéroïde oral jusqu’au
rétablissement de la fonction de la glande pituitaire4-8. Ce traitement permettrait d’éviter des
symptômes d’hypocortisolémie.
La difficulté à poser un diagnostic de Cushing
chez les patients atteints de VIH est soulevée par
Samaras et coll., surtout à cause de l’incidence élevée de la lipodystrophie chez ces derniers 4.
En effet, les auteurs reconnaissent la similitude des
symptômes associés au Cushing et à la lipodystrophie4. Ils suggèrent donc une prudence accrue lors
de l’instauration de la fluticasone chez les patients
atteints de VIH4.
Des interactions conduisant à un syndrome de
Cushing lors de l’utilisation concomitante de ritonavir ont également été rapportées avec le budésonide inhalé, la triamcinolone intra-articulaire, la
dexaméthasone et la bétaméthasone par voie oculaire (tableau II )15,17.
conséquent, il est très peu probable que l’ajout de
valérate de bétaméthasone au dossier du patient il
y a trois mois puisse avoir causé à lui seul un syndrome de Cushing vu l’usage modéré, mais il
aurait pu empirer une suppression de l’axe déjà
présente. Il ne semble exister non plus aucune
interaction entre le ritonavir et la bétaméthasone
qui aurait pu expliquer une augmentation des
concentrations systémiques de ces corticoïdes
pouvant conduire à une suppression de l’axe
hypothalamo-hypophyso-surrénalien15.
La molécule la plus probablement impliquée
dans le syndrome de Cushing est donc la fluticasone. La dose de cet agent a été quadruplée chez
notre patient environ deux mois avant la survenue
de l’effet indésirable. Le patient est en effet passé
d’une posologie de 125 mcg de fluticasone deux
fois par jour à 500 mcg deux fois par jour. Cette
augmentation récente de la dose concorde avec le
déclenchement de l’ensemble des symptômes du
syndrome de Cushing. Tel que mentionné auparavant, l’interaction avec le ritonavir a probablement
contribué à l’apparition de cet effet indésirable, les
concentrations systémiques de fluticasone étant
augmentées avec l’utilisation concomitante de cet
IP. L’équipe médicale a conclu que notre patient a
présenté un syndrome de Cushing multifactoriel :
augmentation de la dose du corticostéroïde inhalé,
interaction médicamenteuse entre le ritonavir et la
fluticasone, et usage prolongé de ces derniers
(environ trois ans) entraînant l’accumulation systémique du corticostéroïde.
Afin d’évaluer l’imputabilité d’un effet indésirable à un médicament, l’algorithme de Naranjo
est habituellement utilisé. Il est par contre à noter
qu’un nouvel algorithme, celui de Horn et coll.,
devrait être utilisé lorsque l’effet indésirable est
attribuable à une interaction médicamenteuse
plutôt qu’au médicament lui-même19. Dans
notre cas, le résultat obtenu à l’aide de cet algorithme est de 6, ce qui indique un lien probable
entre le syndrome de Cushing et l’interaction
fluticasone-ritonavir19. Plusieurs critères de l’algorithme ne pouvaient s’appliquer à notre cas.
En effet, le syndrome de Cushing étant un effet
indésirable grave, il n’était pas éthique de procéder à une nouvelle exposition à la fluticasone. De
plus, les tests sanguins n’ont pas démontré un
niveau de fluticasone toxique, plutôt un niveau
de cortisol effondré.
Traitement et prévention
Le traitement d’un syndrome de Cushing secondaire à un apport exogène en corticostéroïdes
consiste à cesser les corticostéroïdes suspectés11.
Un traitement de la suppression de l’axe est nécessaire pour éviter les symptômes d’hypocortisolémie11. Dans les rapports de cas, ce traitement était
Traitement et durée
Depuis 8 mois
■ Raltégravir 400 mg BID
■ Étravirine 100 mg 2 co BID
■ Ritonavir 100 mg BID
■ Darunavir 600 mg BID
Auparavant
■ Lopinavir/ritonavir
400/100 mg BID
■ Ténofovir/emtricitabine
300/200 mg HS
Information
sur le produit
Le produit tuera les poux et les lentes en bloquant
tout apport d’oxygène. Il n’est pas toxique.
Utilisation
■
■
HTA
■
■
Présentation du patient
évolution de la réaction
L’une des hypothèses de l’équipe médicale
est l’apparition d’un syndrome métabolique
dû au VIH et à son traitement, qui se présente
habituellement par une augmentation des
triglycérides, un déséquilibre du profil lipidique, une prise de poids, de l’hypertension,
de l’hyperglycémie et un diabète de type 2 de
novo. Plusieurs questions se posent quant au
lien de causalité entre le début de ces manifestations et le changement de la trithérapie
il y a huit mois.
Hydrochlorothiazide (HCTZ) 25 mg DIE (depuis 2 mois)
Périndopril 2 mg DIE (depuis 3 mois)
■
MPOC sévère
VEMS = 36 %
Depuis plusieurs années
Salbutamol 100 mcg/dose 2 inh q4h prn
■ Tiotropium 18 mcg/caps DIE
Depuis 2 mois
■ Fluticasone/salmétérol 250/25 mcg 2 inh BID (il recevait fluticasone/
salmétérol 125/25 mcg 1 inh BID depuis plusieurs années)
■
■
■
■
■
Dyspepsie
Démangeaison/
infection fongique
Rabéprazole 20 mg DIE (depuis 10 mois)
Mesures non
pharmacologiques
Il y a 3 mois
Clotrimazole 1 % application locale BID prn
Valérate de bétaméthasone 0,1 % application locale BID prn
(60 g, non renouvelable)
■
■
■
■
■
■
www.Professionsante.ca
QP_modèle_MK_2014.indd 33
■
■
■
Démêler les cheveux avec un peigne ordinaire
Appliquer la quantité recommandée de NYDA sur les cheveux
secs, la répartir partout, surtout derrière les oreilles
et sur la nuque, afin qu’ils soient complètement mouillés
Laisser agir 30 minutes
Retirer les lentes et les poux visibles à l’aide du peigne fin
Laisser agir 8 heures de plus, au minimum
Laver les cheveux avec un shampoing ordinaire
Sécher les cheveux
Au jour 2, passer le peigne fin afin de retirer les poux et les lentes
Au jour 9, répéter les étapes 1 à 7
Aux jours 11 et 17, passer le peigne fin afin de retirer les poux et les lentes
|
novembre 2013
|
■
Québec Pharmacie
|
33
2013-11-18 11:16
34
|
Québec Pharmacie
QP_modèle_MK_2014.indd 34
|
Nettoyage de la literie, des vêtements et des effets personnels
Technique pour examen de la tête et retrait des lentes
Attacher les cheveux longs
Éviter le partage d’effets personnels et les accolades
Remettre le document Poux…Poux…Poux… Tout savoir sur les poux de tête
novembre 2013
|
Imputabilité
Dans notre cas, le syndrome de Cushing causé
par un apport exogène en corticostéroïdes a été
confirmé par les résultats de laboratoire affaissés
du cortisol plasmatique et de l’ACTH. Les seules
sources de corticostéroïdes exogènes chez notre
patient étaient le valérate de béthaméthasone
topique (BetadermMD) et le propionate de fluticasone pour inhalation contenu dans AdvairMD. Il
est à noter qu’il n’existe aucun rapport de cas de
syndrome de Cushing avec les autres médicaments utilisés par le patient13,14.
Le valérate de bétaméthasone est un corticostéroïde topique puissant. Le surdosage est très peu
probable avec les corticostéroïdes topiques. Par
contre, il est possible qu’il puisse causer de l’hypercorticisme ou une suppression de l’axe hypothalamo-hypophyso-surrénalien surtout chez les
jeunes enfants et les patients recevant des doses
élevées à long terme18. Notre patient utilisait de la
bétaméthasone au besoin quelques fois par
semaine, lorsqu’il souffrait de démangeaisons
intenses aux sites de son infection fongique. Par
■
■
■
composé d’un corticostéroïde oral administré en
une dose physiologique uniquotidienne pendant
quelques mois jusqu’au rétablissement de l’axe
hypothalamo-hypophyso-surrénalien11. Cela a
également été le choix de traitement de l’équipe
médicale chez notre patient, pour lequel la fluticasone a été arrêtée et la prednisone, instaurée à raison de 5 mg une fois par jour, avec un sevrage sur
15 semaines. Un test de la fonction respiratoire a
démontré la présence d’une composante de réversibilité de sa MPOC. En conséquence, il était fortement recommandé de garder un corticostéroïde
inhalé dans son dossier. Le choix de ce dernier a
reposé sur les différents rapports de cas retrouvés
dans la littérature médicale, exposés au
tableau II . Sachant que la béclométasone est un
promédicament avec un très faible taux d’absorption systémique, l’équipe médicale l’a sagement
RéféRences : 1. Santé Canada. Votre santé et vous. VIH-SIDA. [En ligne. Page consultée le 5 février 2012.] www.hc-sc.gc.ca/h1-vs/alt_formats/pdf/iyh-vsv/diseases-maladies/hiv-vih-fra.pdf 2. Yéni
P. Prise en charge médicale des personnes infectées par le VIH. Chapitre 7 : Complications associées au VIH et aux traitements antirétroviraux. Rapport 2010. [En ligne. Page consultée le
5 février 2012.] www.sante.gouv.fr/IMG/pdf/Rapport_2010_sur_la_prise_en_charge_medicale_des_personnes_infectees_par_le_VIH_sous_la_direction_du_Pr-_Patrick_Yeni.pdf 3. Therrien R. Le
petit guide des antirétroviraux. Programme national de mentorat sur le VIH-SIDA. 6e édition 2011. 4. Samaras K, Pett S, Gowers A, McMurchie M, et coll. Iatrogenic Cushing’s syndrome with
osteoporosis and secondary adrenal failure in Human Immunodeficiency Virus-infected patients receiving inhaled corticosteroids and ritonavir-boosted protease inhibitors:
Six cases. J Clin Endocrinol Metab. 2005; 90(7): 4394-8. 5. Mahlab-Guri K, Asher I, Gradstein S, et coll. Inhaled fluticasone causes iatrogenic cushing’s syndrome in patients treated with Ritonavir.
J Asthma 2011; 48(8): 860-3. 6. Valin N, De Castro N, Garrait V, et coll. Iatrogenic Cushing’s syndrome in HIV-infected patients receiving ritonavir and inhaled fluticasone: Description
of 4 new cases and review of the literature. J Int Assoc Physicians AIDS Care (Chic) 2009; 8(2): 113-21. 7. Foisy MM, Yakiwchuk EM, Chiu I, et coll. Adrenal suppression and
Cushing’s syndrome secondary to an interaction between ritonavir and fluticasone: A review of the literature. HIV Med. 2008; 9(6): 389-96. 8. Gillett MJ, Cameron PU, Nguyen HV, et
coll. Iatrogenic Cushing’s syndrome in an HIV-infected patient treated with ritonavir and inhaled fluticasone. AIDS 2005; 19(7): 740-1. 9. Garnier, Delamare. Dictionnaire illustré des termes de
médecine 29e édition, 2e triage, 2008. Maloine, Paris 10. Nieman LK, Biller BM, Findling JW, et coll. The diagnosis of Cushing’s syndrome: An Endocrine Society Clinical Practice Guideline. J Clin
Endocrinol Metab. 2008; 93(5): 1526-40. 11. Gums JG, Anderson SD. Hypothalamic, pituitary and adrenal disorders. Dans: Tisdale JE, Miller DA, éditeurs. Drug induced diseases. Bethesda: American
Society of Health-System Pharmacists 2005; 605-28. 12. GlaxoSmithKline Inc. Monographie de la fluticasone [En ligne. Page consultée le 5 février 2012.] www.gsk.ca/french/docs-pdf/productmonographs/Flovent.pdf 13. Santé Canada. MedEffet. [En ligne. Page consultée le 18 août 2011.] www.hc-sc.gc.ca/dhp-mps/medeff/index-fra.php 14.Thomson Healthcare Series. Micromedex 2.0
[En ligne. Page consultée le 30 avril 2012.] www.thomsonhc.com 15. Tseng A, Foisy M. Important drug-drug interactions in HIV-infected persons on antiretroviral therapy: An update on new
interactions between HIV and non-HIV drugs. Curr Infect Dis Rep. 2012; 14(1): 67-82. 16. GlaxoSmithKline. Monographie américaine de l’Advair Diskus, poudre pour inhalation de fluticasone
proprionate et salmétérol, Research Triangel Park, NC, États-Unis, 2004. 17. Kedem E, Shahar E, Hassoun G, et coll. Iatrogenic Cushing’s syndrome due to coadministration of ritonavir and inhaled
budesonide in an asthmatic human immunodeficiency virus infected patient. J Asthma 2010; 47(7): 830-1.18. Merck Canada Inc. Monographie de la bétaméthasone. Kirkland, septembre 2011
19. Horn J, Hansten PD, Chan LN. Proposal for a new tool to evaluate drug interaction cases. Ann Pharmacother. 2007; 41(4): 674-80.
Syndrome de Cushing associé à l’usage concomitant
de la fluticasone inhalée et d’inhibiteurs de la protéase
Conseils aux patients
sur le NYDA
Antécédent
VIH
Discussion
Le Cushing est une affection caractérisée par
une hypersécrétion des hormones glucocorticoïdes par le cortex surrénalien. Cela cause
Suivi et surveillance
de la thérapie
Les références portant un code de couleur indiquent au lecteur qu’il s’agit des références principales de l’article telles que choisies par les auteurs.
Questions de
2. Parmi les énoncés suivants, lequel est faux ?
A Le NYDA a un effet pédiculicide et ovicide démontré.
B Le NYDA est sans danger et peut donc être utilisé de façon sécuritaire
chez les femmes enceintes.
C Le principal effet indésirable du diméthicone est l’irritation oculaire.
D Des lentes retrouvées à plus de 6 mm du cuir chevelu et d’un blanc
opaque ne sont pas un signe d’échec du traitement.
www.Professionsante.ca
Répondez en ligne sur www.professionsante.ca,
section Ma FC en ligne; rechercher Québec Pharmacie, septembre 2013.
Date limite : 16 septembre 2014. Donne 4 UFC.
3. Dans les nouvelles lignes directrices de traitement
de la pédiculose, on recommande…
A d’utiliser la perméthrine en première intention.
B d’évaluer l’efficacité du traitement au jour 9.
C d’appliquer les pédiculicides sans effet ovicide aux jours 0, 7 et 14.
D d’utiliser du revitalisant après le Nix afin d’aider à retirer les lentes
et à ralentir les poux.
www.Professionsante.ca
2013-11-18 11:16
Bilan lipidique (LDL, HDL, cholestérol total)
Glycémie
Tension artérielle
Poids
■
QP_modèle_MK_2014.indd 35
|
novembre 2013
|
Québec Pharmacie
|
35
2013-11-18 11:16
les pages
bleues
D #: PFZEPI/12015/F/FP/QP/3-12
LE: 02-35127-PFZEPI12015FFPQP3-12-SWOP.PDF
LIENT: PFIZER
Texte original soumis
le 28 janvier 2013.
Les pages bleues
Révision:Sarah Girard, Pharm. D.,
Pharmacie Morin, Montréal
Texte final remis
le 19 août 2013.
Revue de la prise en charge des symptômes comportementaux
et psychologiques de la démence (SCPD)
OBJECTIFS D’APPRENTISSAGE:
1. Pouvoir identifier les options de traitement pharmacologiques et non pharmacologiques pour la prise en charge des SCPD;
2. Être en mesure de conseiller les professionnels de la santé, les patients ou les aidants sur les principes d’utilisation des
antipsychotiques dans cette indication.
Présentation de la patiente
Mme Lévesque est une patiente de 94 ans
résidant en CHSLD depuis six ans. Depuis
quelques jours, elle lâche des cris répétitifs
à différents moments de la journée, particulièrement à la tombée de la nuit, ce qui dérange les autres résidants qui n’arrivent plus
à dormir. Le médecin de l’établissement lui
prescrit du Risperdal à raison de 0,5 mg bid.
Parmi ses antécédents médicaux, on note :
■ Démence de type Alzheimer
avec mini-mental évalué à 19/30
■ Hypothyroïdie
■ HTA
■ Dépression à l’âge de 56 ans
■ Anxiété
■ Incontinence urinaire
Sa liste de médicaments :
■ Amlodipine 2,5 mg die
■ Irbésartan 75 mg die
■ Lévothyroxine 0,088 mg die
■ Oxybutinine 2,5 mg bid
■ Donépézil 5 mg hs
Elle n’a pas d’allergie, mesure 1, 52 m et pèse
55 kg. Son poids idéal est 46 kg. TA = 129/83,
pouls = 68, température buccale = 37,5 °C
Un bilan sanguin est demandé et les résultats sont les suivants :
■ FSC (Hb, VGM, plaquettes, neutrophiles) :dans les valeurs normales
■ TSH 7,84 umol/L (N :0,34-5.60 umol/L)
■ Électrolytes :Na+, CL-, K+ = dans les
valeurs normales
■ Vitamine B12 = 491 pmol/L (N :132-857
pmol/L)
■ Acide folique = 13,2 nmol/L (N :7,0-76,8
nmol/L)
■ Créatinine = 48 umol/L
■ Clairance à la créatinine estimée =
46 ml/min
ment que connaît la population dans notre société
entraînera une augmentation du nombre de
Canadiens atteints2. Après l’âge de 65 ans, le
risque de développer une démence doublerait
environ tous les cinq ans3. Toutes les personnes
atteintes de démence connaissent un certain
degré d’incapacité fonctionnelle et les conséquences négatives pour ces dernières ainsi que
pour les soignants peuvent entraîner un niveau de
stress émotionnel parfois considérable1. Ainsi, le
fardeau actuel et croissant que représente la
démence pour les personnes atteintes, leurs
aidants et le système de santé confirme que les
recommandations sur l’évaluation et le traitement de cette maladie demeurent à propos2.
Selon le Rapport mondial Alzheimer publié en
2010 par l’Alzheimer’s Disease International,
fédération internationale qui entretient des
relations officielles avec l’OMS, on estimait à
36,5 millions le nombre de personnes dans le
monde à être atteintes d’une forme de démence
en 2010. Ce nombre devrait doubler à peu près
tous les 20 ans pour atteindre 65,7 millions en
2030 et 115,4 millions en 20501.
L’augmentation rapide de l’incidence de la
maladie d’Alzheimer crée un important fardeau
économique, social et personnel. À l’échelle mondiale, le coût estimé relatif à la démence s’élève à
604 milliards $US par an1. La démence apparaissant surtout chez les personnes âgées, le vieillisseWWW.PROFESSIONSANTE.CA
|
SEPTEMBRE 2013
|
QUÉBEC PHARMACIE
QP05_027-034.indd 27
place
aux
questions
|
27
Texte rédigé par Joëlle Rhéaume-Majeau,
B. Pharm., Pharmacie Vandergoten et Zaccara,
Sainte-Marthe-sur-le-Lac, tutrice dans les
laboratoires de pratique professionnelle
de Pharm. D., Université de Montréal.
Texte original soumis
le 14 décembre 2012.
Révision: Noura A. Shahid, B. Pharm.,
Pharmacie Noura A. Shahid, tutrice dans les laboratoires
de pratique professionnelle de Pharm. D.,
Université de Montréal, et Geneviève Duperron, B. Pharm.,
Pharmacie Geneviève Duperron, Blainville.
Texte final remis
le 5 janvier 2013.
L’auteure et les réviseures scientifiques ne déclarent aucun conflit d’intérêts lié à la rédaction de cet article.
OBJECTIFS D’APPRENTISSAGE:
1. Reconnaître les symptômes associés au syndrome de l’intestin irritable (SII).
2. Déterminer les meilleurs choix de traitement du SII selon la prédominance des symptômes spécifiques (constipation ou diarrhée).
3. Distinguer les signaux d’alarme nécessitant une consultation médicale.
Présentation de la patiente
(1re partie)
Mme L.R., 64 ans, se présente dans l’aire de
confidentialité, visiblement découragée, car
elle présente des symptômes oscillant entre
la diarrhée et la constipation, ainsi que des
ballonnements. Elle travaillait jusqu’à tout
récemment à la maison et, par conséquent,
pouvait adapter son emploi du temps en
fonction de ses symptômes. Mais la voilà nouvellement retraitée, s’adonnant maintenant à
différentes activités en dehors de chez elle,
dont un cours d’aérobie. Elle est parfois
gênée d’y participer de peur d’avoir des
symptômes comme des flatulences et aimerait bien connaître quelques trucs et astuces
pour bien profiter de sa retraite.
Le syndrome de l’intestin irritable (SII), aussi
appelé « côlon irritable », est considéré davantage
comme un trouble fonctionnel qu’une maladie,
car il ne cause ni inflammation ni modification
de la structure de la muqueuse intestinale1. Quatre femmes pour un homme en sont atteintes, et
sa prévalence est de 12 % dans la population
générale2. Ses principaux symptômes sont des
douleurs et des crampes au ventre qui disparaissent souvent avec l’évacuation de gaz ou de selles,
de la constipation ou de la diarrhée parfois en
alternance, des ballonnements et des flatulences,
des borborygmes, un besoin impérieux d’aller à
la selle, une sensation d’évacuation incomplète
des selles et du mucus dans les selles3. Son étiologie est mal définie et quelques théories sur ses
causes ont été avancées : une hypersensibilité
neurologique dans les nerfs gastro-intestinaux,
du stress physique ou émotionnel, des perturbations de la flore intestinale, des problèmes alimentaires, tels qu’allergies ou intolérances alimentaires, ou encore de mauvaises habitudes
alimentaires4.
Objectifs du traitement
Une relation de confiance entre le patient et
l’équipe traitante est primordiale. On voudra le
rassurer quant au fait qu’il s’agit d’une affection
chronique mais bénigne, le soulager de ses
symptômes tout en établissant avec lui des attentes réalistes, favoriser un fonctionnement normal en société et au travail et traiter les comorbidités psychosociales, s’il y a lieu2.
liées. L’intervention d’une nutritionniste et la
tenue d’un rapport d’événements sont fortement
suggérées3. L’exercice physique est également une
mesure efficace dans le traitement du SII6,7.
Traitements pharmacologiques
Les symptômes sont classés en trois catégories :
prédominance de la diarrhée (SII-D), prédominance de la constipation (SII-C) ou alternance
des deux symptômes (SII-A)5.
Pour les patients souffrant de diarrhée, le lopéramide (ImodiumMD) 2 à 4 mg po prn (max 16 mg/
jour) est le meilleur choix de traitement; il est utilisé surtout si le patient craint l’incontinence
fécale6. Quant au sulfate d’atropine/chlorhydrate
de diphénoxylate (LomotilMD), il serait moins efficace, plus souvent associé à de la somnolence et son
statut de narcotique le rend moins accessible.
Quant aux patients avec prédominance de constipation, ils peuvent intégrer le psyllium à leur alimentation à raison de deux à quatre cuillères à soupe par
jour avec beaucoup d’eau (demander au patient
d’espacer la prise d’environ trois heures de celle
d’autres médicaments). Le choix d’un traitement
qui n’exacerbe pas les flatulences est primordial;
ainsi, le lactulose sera à éviter chez cette clientèle.
Nouveau sur le marché canadien, le prucalopride
Traitements
Méthodes non pharmacologiques (MNP)
La clé du traitement des symptômes du SII repose
sur les MNP. En effet, le meilleur traitement reste
la modification de l’alimentation. Les changements proposés visent surtout à diminuer les flatulences et les gaz, puis à maîtriser la constipation
et la diarrhée. Le tableau I présente la liste des
aliments à privilégier et à éviter1,5. Même si les
données au sujet des régimes d’exclusion sont
limitées et parfois contradictoires, certains
patients choisiront, à titre de test, de retirer périodiquement certaines catégories d’aliments (p. ex.,
deux semaines sans produits laitiers, suivies de
deux semaines sans graines ou autres aliments
laissant des résidus, puis deux semaines sans épices), afin de déterminer si leurs symptômes y sont
I
n
n
n
n
n
n
n
n
n
n
n
n
n
JUIN 2013
|
QUÉBEC PHARMACIE
QP03_011-012 [Print].indd 11
|
This hands-on column provides clear and
concise information in response to clinical
questions asked by pharmacists. It offers
short answers to a variety of questions
covering a wide range of relevant topics
for clinical pharmacists practising either in
community or institutional environments.
Texte rédigé par Isabelle Dupont, B. Pharm., M. Sc.,
pharmacienne, Pharmacie Isabelle Dupont et Hôpital
Brome-Missisquoi-Perkins, Cowansville.
Texte original soumis
le 30 novembre 2011.
Révision: Sophya Berrada, B. Pharm., M. Sc.,
pharmacienne, Pharmacie Consolante, Delli Colli,
Caron et Loranger, conférencière invitée,
Faculté de pharmacie, Université de Montréal.
Texte final remis
le 27 août 2012.
L’auteure et la réviseure scientifique ne déclarent aucun conflit d’intérêts lié à la rédaction de cet article.
OBJECTIFS D’APPRENTISSAGE:
1. Comprendre les mécanismes d’action du liraglutide.
2. Être en mesure d’identifier les limites des études actuelles sur le liraglutide et de déterminer sa place dans la thérapie.
3. Identifier les patients pour qui l’utilisation de ce médicament pourrait être bénéfique.
4. Informer les patients sur l’utilisation et les effets indésirables du liraglutide.
Présentation du patient
Monsieur X vous rencontre afin de discuter
d’un nouveau médicament, le liraglutide
(VictozaMD). Lors de sa plus récente visite
médicale, son médecin lui a appris que son
diabète s’était détérioré. Étant donné qu’il
prend déjà de la metformine (GlucophageMD) et du glyburide (DiabetaMD) à des
doses maximales, son médecin envisage
l’ajout de liraglutide. Pour cette raison, il
désire connaître les principaux avantages de
cet agent et ses effets secondaires, et souhaite que vous lui disiez si ce médicament
est une bonne option pour lui.
dase-4 (DPP-4) et l’endopeptidase neutre (NEP).
Puisque l’effet du GLP-1 est diminué ou absent
chez le patient diabétique, plusieurs molécules
prolongeant ou mimant l’effet du GLP-1 ont été
mises au point4-6. Ainsi, deux classes médicamenteuses ont récemment été commercialisées
sur le marché canadien : la famille des inhibiteurs de la DPP-4, comprenant entre autres la
sitagliptine (JanuviaMD), la saxagliptine (Ongly-
I
Depuis la découverte de l’insuline par Banting
en 1921, de nombreuses molécules pour le traitement du diabète sont apparues dans l’arsenal
thérapeutique du diabète1. Cependant, les effets
indésirables des molécules utilisées, les comorbidités des patients, la prévalence et la progression de la maladie font en sorte que le traitement
optimal du diabète demeure d’actualité2-5. Au fil
du temps, l’évolution de la pharmacothérapie a
été grandement influencée par notre compréhension de la physiopathologie du diabète et de
ses complications macrovasculaires et microvasculaires1. La découverte récente du moyen
d’utiliser sur le contrôle glycémique les effets des
incrétines endogènes, sécrétées par certaines
cellules intestinales, bouleverse à nouveau l’algorithme de traitement. Parmi ces hormones, les
deux principales sont le « glucagon-like peptide
1 » (GLP-1) et le « glucose-dependent insulinotropic polypeptide » (GIP)2-7. Le tableau I
présente les principales caractéristiques de ces
deux hormones.
La demi-vie du GLP-1 est inférieure à deux
minutes et celle du GIP est de cinq à sept minutes2. Sur le plan pharmacocinétique, ces deux
peptides sont rapidement dégradés par des
enzymes endogènes, soit la dipeptityl pepti-
Pharmacologie et mécanisme d’action
Le mécanisme d’action du liraglutide est similaire à celui du GLP-1 endogène, c’est-à-dire
Mécanismes d’action des incrétines endogènes2,4,5,7,8
Glucose-dependent insulinotropic polypeptide (GIP)
SÉCRÉTIONS
Cellules L de l’iléon distal et du côlon
modulées par la quantité de glucose
Cellules K du duodénum et du jéjunum
modulées par la quantité de nutriments
MÉCANISMES D’ACTION
Libération glucodépendante d’insuline
Inhibe la sécrétion de glucagon
et de somatostatine ( production
glucose par le foie)
Favorise la satiété
Favorise la perte de poids
Stimule la prolifération des cellules
bêta-pancréatiques
Diminue probablement la résistance
à l’insuline
Ralentit la vidange gastrique
II
zaMD) et la linagliptine (TrajentaMD), et celle des
analogues des incrétines, incluant l’exénatide
(ByettaMD) et le liraglutide (VictozaMD). Ce dernier, commercialisé par NovoNordisk, est
approuvé au Canada depuis juillet 20098.
Glucagon-like peptide 1 (GLP-1)
Libération glucodépendante d’insuline
Stimule la sécrétion de glucagon
Favorise la prise de nourriture
Favorise le gain de poids
Stimule la prolifération des cellules
bêta-pancréatiques
Pharmacocinétique des analogues du GLP-1 disponibles au Canada5,6,8
Paramètres
Liraglutide (Victoza)
Exénatide (Byetta)
Mode d’administration
Biodisponibilité
Concentration maximale
Temps de demi-vie (T½)
Durée d’action
% liaison protéinique
Métabolisme
Volume de distribution (Vd)
Élimination
Sous-cutané
Absolue 51 % à 55 %
9 à 12 heures
10 à 14 heures
24 heures
98 %
Aucun organe majeur
11 à 17 litres
Aucune voie spécifique majeure
Sous-cutané
Relative 93 % à 97 %
2 heures
2,4 heures
4 à 6 heures
Non disponible
Aucun organe majeur
28,3 litres
Surtout rénale
WWW.PROFESSIONSANTE.CA
|
AVRIL – MAI 2013
|
QUÉBEC PHARMACIE
|
OBJECTIFS D’APPRENTISSAGE:
1. Comprendre la physiopathologie de l’atrophie vaginale.
2. Reconnaître les symptômes génito-urinaires de la ménopause non soulagés et être à même de choisir la meilleure option
de traitement selon la situation clinique.
secondaires à l’atrophie se manifestent souvent.
En effet, l’atrophie vaginale conduit à une diminution de la production de glycogène qui provoque la dégradation de la flore bactérienne normale, plus spécifiquement des lactobacilles. La
production d’acide lactique par les lactobacilles
diminue, alcalinisant le pH vaginal1,3,4. Celui-ci
passerait de 4,5 en préménopause à 6 en postménopause3. Par conséquent, une recrudescence
d’infections urinaires et vaginales est notée,
notamment les vaginites fongiques1,2.
Présentation de la patiente
Une femme de 48 ans, Mme F. Z., se présente
à la pharmacie pour renouveler ses œstrogènes per os qu’elle prend depuis trois ans
pour traiter des symptômes vasomoteurs
associés à la ménopause. Elle est hystérectomisée. Dans son dossier, on remarque une
crème vaginale de terconazole renouvelée
périodiquement pour ses infections vaginales fongiques.
Discussion
La santé vaginale est majoritairement maintenue par les œstrogènes. Si on se restreint à cette
région, les récepteurs de cette hormone se
retrouvent au niveau du vagin, de la vessie, de
l’urètre et du pelvis1.
À la ménopause, une proportion considérable
de femmes manifestera des symptômes vasomoteurs primaires, tels que bouffées de chaleur,
sueurs nocturnes, troubles du sommeil, palpitations; ou secondaires, à savoir épuisement, irritabilité et sautes d’humeur, de même que des
troubles de la concentration et de la mémoire2.
D’autres symptômes d’ordre génito-urinaire et
sexuel se présentent fréquemment. Ces derniers
types de symptômes se manifestent généralement tardivement lors de la ménopause, à la
suite d’une diminution soutenue des taux d’œstrogènes3,4. Ainsi, la déficience en œstrogènes
entraîne la réduction des sécrétions lubrifiantes
naturelles du vagin, un amincissement de l’épithélium vaginal, une perte de l’élasticité des tissus ainsi qu’une diminution du débit sanguin
vaginal. Près de la moitié des femmes en ménopause souffrent de sécheresse vaginale, de douleurs et de dyspareunie. Des saignements postcoïtaux peuvent également survenir1,2,4.
Contrairement aux symptômes vasomoteurs,
les symptômes génito-urinaires ne s’estompent
pas avec les années. Ils ont même plutôt tendance à s’aggraver, nuisant de plus en plus à la
qualité de vie de la femme3,4. Des morbidités
|
QUÉBEC PHARMACIE
|
JUILLET – AOÛT 2013
|
S
O
A
P
13
13-04-12 08:11
Certaines modifications des habitudes de vie
peuvent avoir un impact sur les symptômes. En
effet, on recommande de cesser l’emploi de produits parfumés ou sensibilisants, tels que les
douches vaginales, ainsi que le tabagisme par augmentation du métabolisme des œstrogènes1. Également, la pratique régulière d’activités sexuelles
contribue au maintien de la santé vaginale1.
Le traitement a un impact majeur sur la qualité de vie de la femme. Il existe évidemment des
produits en vente libre, soit les lubrifiants et
Les symptômes vasomoteurs de Mme F. Z. sont bien maîtrisés. Par contre, elle se
plaint de sécheresse vaginale et de dyspareunie, ainsi que de symptômes récurrents
de vaginite fongique (irritation, écoulement).
■
■
■
■
Femme de 48 ans, hystérectomisée, ménopausée et sous œstradiol-17ß
1 mg po die depuis 3 ans.
Non-fumeuse, aucun autre problème de santé.
Autres médicaments : calcium 500 mg die et vitamine D 1000 UI die.
A utilisé la crème vaginale de terconazole à cinq reprises au cours
des six derniers mois.
Lorsque l’hormonothérapie systémique de remplacement est insuffisante pour
soulager les symptômes génito-urinaires, on peut procéder à l’ajout efficace et
sécuritaire d’un traitement local. Après discussion avec Mme F. Z., le choix s’est arrêté
sur les comprimés vaginaux d’œstradiol-17ß 25 mcg die hs pendant deux semaines
puis deux fois par semaine, afin de réduire la fréquence des infections fongiques
et des symptômes découlant de l’atrophie vaginale.
■
■
■
■
■
■
à votre
service sans
ordonnance
WWW.PROFESSIONSANTE.CA
13-08-09 09:33
Texte rédigé par Kim Charbonneau, Pharm. D.,
Pharmacie Josée Marion, Notre-Dame-des-Prairies
Texte original soumis
le 5 janvier 2013.
Révision: Julie Martineau, B. Pharm.,
Pharmacie J. Martineau, J. Riberdy, pharmaciennes inc.,
et Nancy Desmarais, B. Pharm., Pharmacie J-F Martel,
N. Desmarais et M. Tremblay.
Texte final remis le 10 février 2013.
Les auteures et les réviseures scientifique ne déclarent aucun conflit d’intérêts lié à la rédaction de cet article.
NYDAMD : nouveau traitement de la pédiculose
OBJECTIFS D’APPRENTISSAGE:
1. Connaître les modifications apportées aux lignes directrices du ministère de la Santé et des Services sociaux
du Québec sur le traitement de la pédiculose;
2. Connaître les principales caractéristiques du NYDA;
3. Être en mesure de comparer les différents traitements en vente libre de la pédiculose.
Présentation du patient
(1re partie)
Une mère se présente à votre pharmacie
avec son fils de six ans qui se gratte la tête
depuis trois jours. Elle a examiné sa tête et a
trouvé un pou vivant et quelques lentes.
C’est la troisième fois depuis la rentrée scolaire que son enfant est infesté. Par conséquent, elle voudrait un produit efficace mais
doux pour le cuir chevelu. Elle a entendu
parler du NYDA, maintenant en vente, qui
serait préférable à la perméthrine. Que lui
répondez-vous ?
L’heure est à la formation continue en matière
de pédiculose à la suite de la mise à jour du traitement par le ministère de la Santé et des Services sociaux en juillet 2012 et de la mise en
marché d’un nouveau produit traitant, le
NYDAMD. Ce nouveau produit est très prometteur en raison de son efficacité démontrée, de
son mécanisme d’action distinct et de sa sécurité. À la suite de la lecture du présent article, le
pharmacien sera en mesure de décrire le mode
d’action du NYDA, de discuter de son efficacité, de donner les conseils d’usage aux patients,
ainsi que d’appliquer les nouvelles lignes directrices de traitement de la pédiculose.
Avez-vous récemment observé une augmentation des échecs de traitement de la pédiculose
par la perméthrine 1 % ou par d’autres produits
traitants actuellement disponibles ? Les poux
de tête, ou Pediculus humanus capitis, sont des
parasites qui peuvent en effet développer une
résistance. Deux mécanismes ont été définis
jusqu’ici : la production d’enzymes permettant
la détoxification du pédiculicide et l’altération
du site d’action du pédiculicide1. Un gène de
résistance a même été décelé : le gène kdr
(knockdown resistance). Marcoux et ses collaborateurs ont mené une étude afin de connaître
le taux de résistance à la perméthrine au
Canada secondaire au gène kdr. À partir d’un
échantillon de 92 patients répartis à travers le
Canada, dont trois participants de la ville de
Québec, ils ont obtenu un taux de résistance de
97,1 % à la perméthrine 1 %.2 Ainsi, même si le
taux de résistance ne doit pas être confondu
avec le taux d’échec du traitement, ces résultats
viennent appuyer la place d’un nouvel agent
pédiculicide, tel que le diméthicone, dans l’arsenal thérapeutique de la pédiculose.
Rappel sur les poux
Un pou de tête est un petit insecte grisâtre, sans
ailes, qui a un cycle de vie d’environ 20 à 30 jours.
La femelle pond en moyenne cinq lentes par
jour. Ces lentes éclosent entre 7 et 12 jours après
la ponte, pour devenir des nymphes. La
nymphe passera par trois stades d’environ trois
jours avant de devenir adulte et de pouvoir
féconder. Se nourrissant de sang humain, un
pou peut survivre 72 heures maximum hors du
cuir chevelu, et ce, dans les meilleures conditions qui soient. La lente peut, pour sa part, survivre une dizaine de jours, sans toutefois pouvoir éclore à des températures inférieures à
celle du cuir chevelu. La transmission se fait par
contact direct et le temps d’incubation est d’environ 7 à 10 jours, c’est-à-dire le temps qu’il faut
aux lentes pour devenir des nymphes.
Les poux infestent surtout les enfants d’âge
scolaire ou préscolaire, qu’ils soient riches ou
pauvres. Toutefois, les familles vivant dans une
situation précaire peuvent être plus à risque,
I
entre autres, en raison de la promiscuité dans
leur lieu de résidence. De plus, les jeunes filles
seraient plus à risque, surtout en raison de leur
comportement social et de leurs cheveux longs1.
Composition
Le NYDA contient deux formes de diméthicone ayant des viscosités différentes, pour
une concentration totale de 92 %. La formulation est complétée par de l’alpha-terpinéol, de
l’huile de boabo et de la cire de jojoba, des
ingrédients inactifs.
Mécanisme d’action
Le diméthicone a un mode d’action mécanique.
Il recouvre tout le corps et pénètre rapidement
les voies respiratoires et le système trachéal du
pou de tête, empêchant tout apport d’oxygène et
provoquant la mort par asphyxie et déshydratation en à peine une minute. Les lentes sont tuées
de la même façon, mais le délai d’action est un
peu plus long étant donné que le produit doit traverser la paroi de l’œuf pour pénétrer les voies
respiratoires de l’embryon4,5. Vu le mécanisme
d’action mécanique, il serait surprenant qu’il y
ait une résistance à ce produit, contrairement à la
perméthrine et aux pyréthrines qui exercent une
action neurotoxique1,3.
Efficacité
Le diméthicone a un effet pédiculicide ainsi
qu’ovicide. Des études ont été menées afin
d’évaluer ces deux effets respectifs.
Each of these columns review a drug that is
recently available on the Canadian market (at
least 6 months post-marketing) and defines
its proper use in the treatment of a specific
illness. These evidence-based articles enable
pharmacists to understand the pros and cons
of new drugs, their role in the treatment of a
specific illness and the indications they must
be adhered to. The column also discusses
the limits of available study results as well as
economic considerations related to the
product.
pharmacovigilance
Through training tools on self-care
and OTC products, this column aims
at establishing a consistent approach
for managing health issues that can
be relieved or treated with self-care
(including newly authorized activities
for pharmacists according to Law 41).
Pourcentage de lentes écloses après un certain temps d’exposition au diméthicone
Âge des lentes
0-2 jours
3-5 jours
6-8 jours
Moyenne
10 minutes
30 minutes
1 heure
18 %
14 %
17 %
17 %
6%
6%
9%
7%
4%
1%
0%
2%
|
SEPTEMBRE 2013
8 heures
0%
0%
0%
0%
|
|
QUÉBEC PHARMACIE
19
13-09-06 13:10
Texte rédigé par Luc Bergevin, M.D., B. Pharm.,
Pharmacie Kevin Boivin & François Daigneault,
et Isabelle Simard, B. Pharm., M. Sc.,
CHA – Hôpital du Saint-Sacrement, Québec.
Texte original soumis
le 1er novembre 2011.
Texte final remis
le 18 mars 2013.
Pharmacovigilance
Révision: Christine Hamel, B. Pharm., M. Sc.,
CSSS La Pommeraie.
Remerciements à Josée Martineau, responsable du
Centre d’anticoagulothérapie du CSSS Laval,
pour sa contribution à la révision de cet article.
Les auteurs et la réviseure scientifique ne déclarent aucun conflit d’intérêts lié à la rédaction de cet article.
Augmentation du RNI sous dabigatran
OBJECTIFS D’APPRENTISSAGE:
1. Connaître les différentes analyses de laboratoire permettant d’évaluer la coagulation;
2. Connaître comment les médicaments interfèrent avec ces analyses de laboratoire;
3. Connaître la prise en charge d’une intoxication au dabigatran.
Le dabigatran etexilate (PradaxaMD) est un inhibiteur réversible de la thrombine récemment
approuvé au Canada, à la fin 2010, pour la prévention de l’accident vasculaire cérébral et de
l’embolie systémique chez les patients souffrant
de fibrillation auriculaire (FA) non valvulaire
pouvant recevoir une anticoagulothérapie1. Il est
aussi indiqué, depuis 2008, pour la prévention
de la thromboembolie veineuse chez les patients
ayant subi une arthroplastie totale de la hanche
ou du genou élective1.
Si on le compare à la warfarine, le principal
avantage du dabigatran est son profil pharmacocinétique prévisible qui permet une administration à dose fixe sans imposer de surveillance systématique à la coagulation. Cela se traduit par
une augmentation de la qualité de vie des
Présentation du patient
Une femme de 78 ans, mesurant 1,59 m et
pesant 40 kg, est anticoagulée pour une fibrillation auriculaire connue de longue date. Elle a
reçu de la warfarine (CoumadinMD) pendant
plus de 20 ans. Cependant, le dabigatran à la
posologie de 110 mg deux fois par jour a remplacé la warfarine au cours d’une récente hospitalisation pour une mauvaise maîtrise de sa FA.
La raison de cette substitution n’a pas été clairement identifiée. De l’amiodarone a été administrée en même temps que le dabigatran afin de
mieux contrôler sa réponse ventriculaire. La
patiente est également atteinte d’insuffisance
cardiaque avec hypertension pulmonaire et est
connue pour une insuffisance rénale chronique
sévère avec une clairance de la créatinine estimée à 20 mL/min. Elle est hypertendue, souffre
d’une maladie coronarienne athérosclérotique
stable et a des bronchiectasies. Il y a une dizaine
d’années, elle a fait une hépatite secondaire à la
propafénone (RythmolMD). Elle n’a aucune allergie médicamenteuse connue. Sa médication
usuelle et celle ajoutée lors de l’hospitalisation
sont présentées au Tableau I .
patients, qui évitent ainsi de nombreuses ponctions veineuses. La tâche des professionnels de la
santé en est également allégée.
De plus, l’activité anticoagulante de cet agent ne
peut être évaluée de façon fiable par un test de coagulation habituel1. Enfin, en présence de saignements, il n’existe aucun antidote dont l’efficacité est
démontrée2. L’impact de l’utilisation de ce produit
sur divers tests de coagulation, comme le ratio normalisé international (RNI), est encore mal connu.
Nous présentons ici un cas d’augmentation du
RNI à la suite de l’administration de dabigatran.
Discussion
Depuis octobre 2010, la Société canadienne de
cardiologie (SCC) mentionne dans ses lignes
directrices sur le traitement de la FA non valvulaire que le dabigatran est l’option à privilégier
étant donné son profil d’efficacité et son innocuité favorable3. Elle précise toutefois que la
dose de 110 mg deux fois par jour est préférable
chez les patients ayant un faible poids, une
fonction rénale diminuée ou un risque de saignement majeur3.
TABLEAU I
En avril 2011, le dabigatran a été ajouté à la Liste
des médicaments remboursés par la Régie de l’assurance maladie du Québec (RAMQ) à titre de
médicament d’exception pour les personnes présentant une FA non valvulaire nécessitant une
anticoagulothérapie, mais chez qui l’anticoagulation avec la warfarine ou le nicoumalone ne se
trouve pas dans l’écart thérapeutique visé ou pour
lesquels le suivi nécessaire avec ces molécules n’est
pas possible ou disponible4.
Le RNI est un examen de laboratoire qui a été mis
au point afin de standardiser la mesure du temps de
prothrombine5. Le but est de vérifier le fonctionnement de la voie commune de coagulation5,6
(Figure I ). Une augmentation du RNI est possible en présence de dysfonctionnements du facteur
VII et des facteurs de coagulation impliqués dans la
voie commune de coagulation, soit la prothrombine (facteur II), le facteur V et le facteur X5. Les
inhibiteurs de fibrinogène peuvent aussi entraîner
une élévation du RNI5. Le dabigatran étant un inhibiteur réversible et compétitif de la thrombine, on
pense qu’il peut affecter les tests mesurant l’efficacité de la voie commune de coagulation.
Médication de la patiente
Médicament prescrit
Posologie
Amiodarone (CordaroneMD)
Dabigatran (PradaxaMD)
Pantoprazole (PantolocMD)
Bisoprolol (MonocorMD)
Hydrochlorothiazide
Candésartan (AtacandMD)
Atorvastatine (LipitorMD)
Aliskirène (RasilezMD)
Spironolactone (AldactoneMD)
Calcium/vitamine D
Risédronate (ActonelMD)
Furosémide (LasixMD)
200 mg PO DIE (ajouté lors de l’hospitalisation)
110 mg PO BID (ajouté lors de l’hospitalisation)
40 mg PO DIE
2,5 mg PO DIE
25 mg PO DIE
16 mg PO DIE
20 mg PO DIE
150 mg PO DIE
12,5 mg PO DIE
500 mg/400 unités PO BID
35 mg PO 1X/semaine
20 mg PO DIE PRN
Médicament en vente libre
Posologie
Acétaminophène (TylenolMD)
WWW.PROFESSIONSANTE.CA
QP04_009-012 [Print].indd 9
À votre service
sans ordonnance
Résultats de l’étude de Strycharz et coll. sur l’efficacité ovicide du diméthicone
QP05_019-022.indd 19
Avez-vous entendu parler de…
This short two-page column outlines a
clinical case evaluation and provides
a list of counselling tips and
recommended actions according to
established pharmaceutical care
procedures in community and hospital
settings.
Questionner la patiente au sujet de la présence de symptômes génito-urinaires
non soulagés et de la fréquence des infections fongiques.
Présenter à la patiente les différents produits vaginaux à base d’œstrogènes
et s’enquérir de sa préférence.
Communiquer avec le médecin de famille afin d’ajouter un traitement.
Émettre l’opinion pharmaceutique.
Remettre les conseils à la patiente et l’informer qu’il lui faudra attendre au moins
quatre semaines avant de constater une amélioration de ses symptômes.
Discuter des mesures non pharmacologiques.
Faire le suivi de l’amélioration des symptômes et de l’apparition des effets
indésirables lors des renouvellements du VagifemMD.
WWW.PROFESSIONSANTE.CA
13-06-06 13:23
À vos soins
Révision : Sophie Grondin, B. Pharm., M. Sc.,
Pharmacie Félice Saulnier.
L’atrophie vaginale
11
Le liraglutide (VictozaMD)
QP02_012-018-043 [Print].indd 13
Place aux questions
Aliments trop épicés
Aliments très gras
Aliments causant des gaz et des ballonnements,
tels que les légumineuses, les crucifères, le maïs,
les oignons, les pois et les boissons gazeuses
L’alcool et les aliments contenant de la caféine,
du sorbitol ou du fructose
Certains produits laitiers riches en lactose
Glutamate monosodique (GMS)
Fruits et légumes crus
|
Texte original soumis
le 1er avril 2013.
Texte final remis
le 21 mai 2013.
L’auteure et la réviseure scientifique ne déclarent aucun conflit d’intérêts lié à la rédaction de cet article.
6
Aliments à éviter
Psyllium (poudre ou flocons)
Céréales d’avoine
Son de riz, de maïs, d’orge et de seigle
Certains fruits : pommes, prunes,
oranges, pamplemousses, fraises,
framboises, bleuets, poires et bananes
Carottes et betteraves
Hydratation adéquate
Texte rédigé par Marie-Pierre Quirion, Pharm. D., M. Sc.,
Pharmacie Sophie Deschênes.
à vos soins
QP04_06-07 [Print].indd 6
Aliments à privilégier et à éviter en cas de syndrome de l’intestin irritable
Aliments à privilégier
WWW.PROFESSIONSANTE.CA
avez-vous
entendu
parler de...
“Lifeblood” of Québec Pharmacie, this
highly acclaimed column brings
pharmacists “back to school” by giving
them an opportunity to update their
knowledge in physiopathology,
pharmacology and pharmacotherapy,
through an in-depth review of a wide
range of conditions and related
treatments.
13-09-06 12:00
Quels traitements privilégier dans le cas du syndrome
de l’intestin irritable?
résumé des renseignements posologiques à la page
OB #: P.PFZ.PFZEPI.12015.B.011
Texte rédigé par Martine Joncas, B. Pharm., M. Sc.,
Cité de la Santé de Laval.
L’auteure et la réviseure scientifique ne déclarent aucun conflit d’intérêts lié à la rédaction de cet article.
S:10”
mme un remplacement de soins médicaux ou
04
Québec Pharmacie features 6 regular columns, among which the most important is “Les pages bleues”.
T:10.75”
les patients qui présentent des risques accrus
propriée est déterminé en fonction du poids du patient.
le. L’utilisation d’épinéphrine doit être évitée chez les
L’administration d’épinéphrine doit être évitée chez les
nes âgées et les personnes souffrant d’hyperthyroïdie,
Columns
650 mg PO QID PRN
|
JUILLET – AOÛT 2013
|
QUÉBEC PHARMACIE
|
9
13-08-09 14:06
Pharmacovigilance is an essential
part of pharmaceutical practice. This
column’s objective is to promote
medication monitoring by informing
pharmacists on the adverse effects –
even rarest – of certain drugs. The
column also puts forth a consistent
approach for the implementation of
pharmaco-vigilance. After reading the
article, pharmacists will be aware of the
usual signs of a given adverse effect,
understand its repercussions and know
the steps to take in order to identify,
prevent and treat.
Key Facts About Our Readers
Québec has almost
8,400 pharmacists, 65,4% women
and 34,6% men2.
15 time/day
Community pharmacists
are consulted about
OTC medications1.
1,795
There are 1,795 community
pharmacies (private practice)
in Québec2.
$928/capita
In Québec
The average per capita spending on
prescription drugs in Québec, financed
by the public or private sector3.
You need to be a
pharmacist to own a
drugstore.
81%
80%
The majority of pharmacists believe
that NHP’s are a viable treatment option for
some patients1.
of pharmacists want more information
on OTC drugs. Knowledge of a product is the first
factor that may influence its recommentation1.
The power of combined
Print & Digital reach
Total gross contacts: 22,543
n
Québec
Pharmacie
Print circulation: 8,343
La référence en
formation continue
Médicaments
et anomalies du
développement
prénatal
ProfessionSanté.ca eNewsletter
distribution: 14,200
n
Circulation
23
Traitement de la douleur :
chaud ou froid ?
34
Crampes nocturnes
chez le patient cirrhotique
41
4 UFC DE L’OPQ
QP06_001.indd 9
13-10-08 15:26
Hospital
pharmacists
8,343
1,433
17%
Total qualified circulation4
French hospital and community pharmacists4
4,211
51%
1. 2013 Survey on OTC Counselling and Recommendations,
Octobre 2013 vol. 60 n˚ 6
8,400
05
599
7%
1,860
22%
240
3%
Other allieds
of the field
Government,
industry, universities
and consultant
pharmacists
Owner
pharmacists
L’actualité pharmaceutique and Drugstore Canada.
2. 2012-2013 OPQ Annual Report.
3. National Health Expenditure Database, 2012, Canadian Institute for Health
Information; Population, Statistics Canada.
4. AAM, March 2013
Community
pharmacists
Turn-key Solutions
06
Our guarantee
Knowledgeable, experienced project management and an experienced team
of scientific editors and graphic designers. Audience segmentation available.
DIABÈTE DE TYPE 2
Therapeutic focus
ÉTUDE DE CAS
Q&A
A unique PAAB approved
marketing option that allows
manufacturers to answer
pharmacists most frequently
asked questions about their
brand. Print and online
bundled solution for
maximum timely reach
and exposure.
M É NOPAUSE
Rx
À PROPOS DE
NOUVEAU
Produit des concentrations plasmatiques
moyennes stables sur 24 heures lorsqu’il
est appliqué sur l’abdomen, les bras ou les
épaules, ou les cuisses (n=39, hommes et
femmes en bonne santé)1*.
GELNIQUEMC
s !DÏMONTRÏUNEFAIBLEINCIDENCEDECÏPHALÏES
(GELNIQUEMCPLACEBOP1,2.
GELNIQUEMC a significativement réduit les épisodes d’incontinence par rapport au placebo
Une très faible incidence de réactions cutanées :
Réactions cutanées liées au traitement (* 1 %
avec GELNIQUEMC) dans l’étude à double insu1,2‡
Quelle est la posologie de GELNIQUEMC ?
GELNIQUEMC est fourni sous forme de sachets
pratiques à dose unitaire de 1 g.
NOUVEAU GELNIQUEMC : Le premier
et seul gel transdermique pour le
traitement de la vessie hyperactive*.
GELNIQUEMC a eu un effet bénéfique significatif
sur les domaines de la qualité de vie suivants :
s DÏPLACEMENTS
s ACTIVITÏPHYSIQUE
s VIESOCIALE
s BIENÐTREÏMOTIONNEL
tel que mesuré à l’aide des questionnaires
IIQ et KHQ1§
Qu’est-ce que GELNIQUEMC ?
GELNIQUEMC (gel de chlorure d’oxybutynine à
10 %) est un antispasmodique et anticholinergique indiqué pour1 :
s LETRAITEMENTDELAVESSIEHYPERACTIVEACCOM
pagnée de symptômes d’incontinence urinaire
par impériosité, de miction impérieuse et de
mictions fréquentes.
Pr
Quel est le mode d’action de GELNIQUEMC ?
L’oxybutynine agit en tant qu’antagoniste compétitif de l’acétylcholine des récepteurs muscariniques postganglionnaires, ce qui entraîne le
RELÊCHEMENTDUMUSCLELISSEDELAVESSIE$ES
études de cystométrie ont montré que, chez les
personnes qui souffrent d’affections caractérisées
PARDESCONTRACTIONSINVOLONTAIRESDUDÏTRUSOR
l’oxybutynine accroît la capacité maximale urinaire
DELAVESSIEETAUGMENTELEVOLUMEPRODUITPARLA
première contraction du détrusor. L’oxybutynine
diminue ainsi la miction impérieuse et la fréquence
des épisodes à la fois d’incontinence et de miction
VOLONTAIRE1.
MC
Quelle efficacité a démontrée GELNIQUE
dans le traitement de la vessie hyperactive ?
GELNIQUEMC a significativement réduit les
épisodes d’incontinence par rapport au
placebo1,2‡
Variation moyenne par rapport à leur valeur
initiale du score total au questionnaire d’évaluation de l’impact de l’incontinence (IIQ) et
des scores aux sous-échelles d’évaluation à
la semaine 12 (selon le report en aval de la
dernière observation/LOCF)
Le contenu d’un sachet de GELNIQUEMC—1 g de
gel dosé à 100 mg de chlorure d’oxybutynine—
doit être appliqué une fois par jour1.
Y a-t-il des interactions médicamenteuses
avec GELNIQUEMC ?
,ESPATIENTSDOIVENTÐTREPRÏVENUSQUELALCOOL
peut accentuer la somnolence causée par des
agents anticholinergiques comme l’oxybutynine1.
Comment doit-on appliquer GELNIQUEMC ?
GELNIQUEMC doit être appliqué une fois par jour
sur la peau sèche et non lésée du haut des bras
ou des épaules, de l’abdomen ou des cuisses1.
GELNIQUEMC est un gel clair et incolore qui ne
laisse aucun résidu2.
GELNIQUEMC est fourni en cartons de 30 sachets.
,ESANTICHOLINERGIQUESPEUVENTMODIlERLABSORP
tion de certains médicaments administrés de façon
concomitante du fait de leurs effets sur la motilité
gastro-intestinale1.
L’emploi concomitant du chlorure d’oxybutynine
et d’autres anticholinergiques peut augmenter
la fréquence ou l’intensité des effets pharmacologiques des anticholinergiques tels que la
SÏCHERESSEBUCCALELACONSTIPATIONLAVISIONmOUE
et autres1.
Quel a été le profil de tolérabilité de
GELNIQUEMC ?
GELNIQUEMC a démontré un excellent profil de
tolérabilité.
Quel est le profil pharmacocinétique
de GELNIQUEMC ?
s %STABSORBÏDIRECTEMENTÌTRAVERSLAPEAUPOUR
atteindre la circulation sanguine1†.
s ³VITELEMÏTABOLISMEDEPREMIERPASSAGE
gastro-intestinal et hépatique1†.
s 2ÏDUITLAFORMATIONDUMÏTABOLITE.DÏSÏTHY
LOXYBUTYNINE.$%/1*.
s !PRÒSLADMINISTRATIONDELADERNIÒREDOSEDE
GELNIQUEMC à l’état d’équilibre, l’oxybutynine
ETLA.DÏSÏTHYLOXYBUTYNINE$%/MÏTABOLITE
actif) ont présenté une élimination biphasique
où la concentration plasmatique a commencé à
BAISSERHEURESAPRÒSLADMINISTRATION1.
s !DÏMONTRÏQUILPRODUITDESCONCENTRATIONS
plasmatiques stables1†.
Une très faible incidence d’effets secondaires
anticholinergiques
s !DÏMONTRÏUNETRÒSFAIBLEINCIDENCEDE
bouche sèche1
s !DÏMONTRÏUNETRÒSFAIBLEINCIDENCEDE
constipation1
s !UCUNEFFETINDÏSIRABLEGRAVELIÏAUTRAITEMENT
n’a été rapporté1
Effets indésirables anticholinergiques (* 1 %
pour GELNIQUEMC) liés au traitement durant
l’étude à double insu1,2‡
Après 12 semaines, GELNIQUEMC :
s ARÏDUITLENOMBREMOYENDÏPISODESQUOTIDIENS
DINCONTINENCEPVSPLACEBO
s ARÏDUITLAFRÏQUENCEMOYENNEDESMICTIONS
QUOTIDIENNESPVSPLACEBO
s AAUGMENTÏLEVOLUMEMOYENDURINEPAR
MICTIONPVSPLACEBO
s 4AUXDOBSERVANCETHÏRAPEUTIQUEÏLEVÏ
GELNIQUEMCVSPLACEBO2
s ,EFAIBLETAUXDABANDONENRAISONDEFFETS
INDÏSIRABLESLIÏSAUTRAITEMENTÏTAITLEMÐMEQUE
pour le placebo (1,8 %, 1,8 %)1,2
Zones d’application de GELNIQUEMC
Rappels importants concernant l’application1
s /NDOITCHANGERDEPOINTDAPPLICATIONCHAQUE
jour afin que le gel ne soit pas appliqué au
même endroit plusieurs jours de suite.
s '%,.)15%MC ne doit pas être appliqué sur une
peau fraîchement rasée ou sur des régions
cutanées eczémateuses, séborrhéiques ou
psoriasiques.
s )LFAUTÏVITERDEPRENDREUNBAINDENAGERDE
se doucher et de faire de l’exercice dans l’heure
qui suit l’application. Une douche prise au bout
d’une heure n’a aucun effet sur l’exposition
systémique globale à l’oxybutynine.
s 5NÏCRANSOLAIREÌBASENONHUILEUSEPEUTÐTRE
APPLIQUÏENCONCOMITANCEMINUTESAVANTOU
après une application de GELNIQUEMC.
,IMPORTANCECLINIQUECOMPARATIVENAPASÏTÏÏTABLIE
† L’importance clinique n’a pas été établie.
p $ONNÏESPROVENANTDUNEÏTUDEDESEMAINESRANDO
misée, à double insu, contrôlée par placebo, en groupes
parallèles, réalisée auprès de 789 patients de 18 ans ou plus
qui souffraient d’incontinence urinaire par impériosité.
e1UESTIONNAIREÏVALUANTLIMPACTDELINCONTINENCEET
questionnaire de King sur l’état de santé.
s #OMMELEGELCONTIENTDELALCOOLILFAUTÏVITER
de fumer et de l’exposer à une flamme nue.
Que se passe-t-il si un patient oublie
une dose ?
Un traitement quotidien par GELNIQUEMC est
recommandé pour entretenir une concentration
sanguine thérapeutique d’oxybutynine. En cas
d’oubli occasionnel du traitement quotidien, le
patient doit reprendre le traitement à la dose quotidienne recommandée d’un sachet le lendemain1.
Quels conseils les pharmaciens peuvent-ils
donner aux personnes qui utilisent
GELNIQUEMC ?
Expliquer pourquoi on utilise GELNIQUEMC :
GELNIQUEMC s’utilise pour soulager les sympTÙMESDEVESSIEHYPERACTIVEQUISEMANIFESTENT
notamment par un besoin fréquent et impérieux
d’uriner, accompagné ou non de pertes d’urine1.
Expliquer quel est le mode d’action de
GELNIQUEMC :
GELNIQUEMC agit sur des points particuliers des
NERFSDELAVESSIECEQUIENTRAÔNEUNRELÊCHEMENT
DESMUSCLESDELAVESSIEQUICESSENTALORSDESE
CONTRACTER,AVESSIEAINSIRELÊCHÏEPEUTCONTENIR
DAVANTAGEDURINECEQUIPERMETDATTENDREPLUS
LONGTEMPSAVANTDAVOIRBESOINDURINER)LSEPEUT
QUONNAITPLUSBESOINDURINERAUSSISOUVENTOU
AVECUNEAUSSIGRANDEURGENCEETQUONÏVACUE
donc l’urine en quantité plus importante lorsqu’on
urine1.
Rappeler quelle est la façon correcte
d’appliquer GELNIQUEMC1 :
s '%,.)15%MC ne doit être appliqué que sur la
peau.
s ,ESZONESDAPPLICATIONSONTLABDOMENLE
haut des bras ou les épaules et les cuisses; il
faut changer de zone d’application à chaque
administration.
s '%,.)15%MC ne doit pas être appliqué sur une
peau fraîchement rasée, ni sur des endroits
de la peau qui présentent des rougeurs, ni sur
d’autres parties du corps où l’application du
PRODUITNESTPASAPPROUVÏE
s .EPASAPPLIQUER'%,.)15%MC sur les endroits
de la peau qui ont été traités par des huiles, des
lotions ou des poudres, car cela est susceptible
de modifier la quantité d’oxybutynine absorbée
ÌTRAVERSLAPEAU
s '%,.)15%MCPEUTÐTREUTILISÏAVECUNÏCRAN
solaire à base non huileuse, mais ce dernier doit
ÐTREAPPLIQUÏMINUTESAVANTOUAPRÒSUNE
appli-cation de GELNIQUEMC.
s /NDOITÏVITERDIMMERGERLAZONEDAPPLICATION
dans l’eau—prendre un bain, nager, se doucher,
faire de l’exercice—dans l’heure qui suit
l’application.
s ,AZONEDAPPLICATIONPEUTÐTRERECOUVERTEDUN
VÐTEMENTDÒSQUELEGELESTSEC
Mises en garde et précautions
GELNIQUEMC est contre-indiqué chez les patients
qui souffrent de rétention urinaire ou gastrique,
de myasthénie ou d’un glaucome à angle fermé
non contrôlé, ainsi que chez les patients à risque
pour ces affections. Il est également contreindiqué chez les patients qui présentent des
RÏACTIONSDHYPERSENSIBILITÏGRAVESCONNUESÌ
GELNIQUEMC, à l’oxybutynine ou à l’un des ingrédients de GELNIQUEMC1.
L’effet de GELNIQUEMC chez les patients atteints
d’insuffisance hépatique ou rénale n’a pas été
testé1.
Un œdème de Quincke ayant nécessité une
hospitalisation et un traitement médical d’urgence
AÏTÏOBSERVÏAPRÒSLADMINISTRATIONDELAPREMIÒREDOSEDOXYBUTYNINEPARVOIEORALEOUDES
DOSESSUIVANTES%NCASDDÒMEDE1UINCKE
l’administration des produits à base d’oxybutynine
DEVRAÐTREINTERROMPUEETUNTRAITEMENTADAPTÏ
rapidement instauré1.
GELNIQUEMCDOITÐTREADMINISTRÏAVECPRÏCAUtion aux personnes qui souffrent de troubles
gastro-intestinaux obstructifs du fait du risque de
rétention gastrique1.
Comme d’autres anticholinergiques, GELNIQUEMC
est susceptible de diminuer la motilité gastroINTESTINALEETDOITÐTREUTILISÏAVECPRUDENCEEN
cas d’affections telles que la colite ulcéreuse ou
l’atonie intestinale. GELNIQUEMC doit être admiNISTRÏAVECPRÏCAUTIONAUXPATIENTSQUISOUFFRENT
de reflux gastro-œsophagien ou à ceux qui prennent en concomitance d’autres médicaments (tels
que les bisphosphonates) susceptibles de causer
ou d’accentuer une œsophagite1.
GELNIQUEMCDOITÐTREADMINISTRÏAVECPRÏCAUtion aux patients présentant une obstruction
CLINIQUEMENTSIGNIlCATIVEDESVOIESURINAIRESEN
raison du risque de rétention urinaire1.
L’innocuité et l’efficacité de GELNIQUEMC chez
les patients pédiatriques ()18 ans) n’ont pas été
établies1.
Veuillez consulter la monographie du produit
pour des renseignements complets sur les mises
en garde, les précautions, les effets indésirables,
la posologie et la sélection des patients.
,IMPORTANCECLINIQUECOMPARATIVENAPASÏTÏÏTABLIE
GELNIQUE est une marque de commerce de
Watson Pharmaceuticals, Inc. Watson Pharma
#OMPANY-ISSISSAUGA/NTARIO
Références:
1. Monographie de produit de Gelnique, avril 2011. 2. Staskin DR et coll.
Efficacy and safety of oxybutynin chloride topical gel for overactive bladder:
a randomized, double-blind, placebo controlled, multicenter study. J Urol,
2009;181:1764-72.
Veuillez consulter le résumé des
renseignements posologiques en page
Ce Q&R est publié par Les Éditions Rogers Limitée, 1200, avenue McGill College, bureau 800, Montréal (Québec) H3B 4G7. Tél. : 514 843-2569,
Téléc. : 514 843-2183. Ce Q&R ne peut être reproduit, en tout ou en partie, sans l’autorisation écrite de l’éditeur. © 2012
Gelnique_F.indd 8
12-05-28 2:05 PM
Gelnique_F.indd 9
12-05-28 2:05 PM
La prévalence du diabète augmente un peu partout dans le monde. Cette tendance est en
partie due à l’augmentation du taux d’obésité et en partie à des critères diagnostiques plus
inclusifs. Ce diagnostic « qui ratisse plus large » est apparu parce qu’on sait qu’une détection
précoce peut être utile. Si un léger diabète est traité comme « un petit problème de sucre
plutôt que comme une maladie sérieuse, les gens ont tendance à ne rien changer à leur
mode de vie.
La mesure de la glycémie à jeun fait maintenant partie de l’investigation de routine. Les
médecins doivent être particulièrement vigilants en demandant ces tests pour des personnes provenant de groupes ethniques à haut risque (p. ex., originaires d’Asie du Sud), des
personnes en surpoids ou obèses et des personnes présentant des facteurs de risque de
syndrome métabolique.
L
es médicaments antidiabétiques standards
sont assez efficaces pour abaisser la glycémie, mais ils sont tous associés à des effets
indésirables et à des risques. La metformine est un
excellent médicament de première intention, mais
jusqu’à 30 % des utilisateurs subissent des effets gastro-intestinaux. Le glyburide, une sulfonylurée, est
associé à un risque d’hypoglycémie excédentaire de
39 %. Le risque d’hypoglycémie est similaire avec
les nouvelles sulfonylurées et les glinides, bien que
moins prononcé. Les thiazolidinediones (TZD)
sont des agents hypoglycémiants très efficaces qui
ne provoquent pas d’hypoglycémie, mais ils sont
associés à un risque accru d’insuffisance cardiaque
et de fractures. Récemment, des doutes quant à un
lien potentiel avec la maladie cardiaque (en ce qui
concerne la rosiglitazone) et avec le cancer de la vessie (en ce qui concerne la pioglitazone) ont entraîné
une nette réduction de l’utilisation de cette classe de
médicaments.
Le diabète lui-même est associé à un gain de
poids et de nombreux médicaments antidiabétiques (notamment les sulfonylurées, les TZD
et l’insuline) exacerbent cette tendance. Le gain
de poids favorise la résistance à l’insuline, ce qui
peut à son tour entraîner une hypertension résistante au traitement et une aggravation de la
dyslipidémie, de même qu’une progression du diabète
de type 2. Les traitements basés sur les incrétines s’attaquent au double défi que sont l’hypoglycémie et le
gain de poids tout en assurant une capacité à abaisser
la glycémie comparable à celle de la plupart des autres
agents.
L’importance de la glycémie postprandiale
Dans le diabète de type 2, les cellules bêta du pancréas
perdent leur capacité de sécréter suffisamment d’insuline pour maintenir l’euglycémie. La première phase
de la sécrétion d’insuline, qui se produit en réponse à
la prise d’un repas, est celle qui est la plus nettement
réduite et la seconde poussée d’insuline est également
anormale. Le diabète de type 2 tend également à neutraliser la baisse normale de la libération de glucagon
après les repas. Ces processus combinés entraînent
l’hyperglycémie postprandiale.
Pourquoi cela est-il important ? La glycémie à jeun
et la glycémie postprandiale contribuent à l’hémoglobine glyquée (HbA1c ), qui permet de déterminer
la concentration de glucose dans le sang à long terme
et qui constitue un marqueur du risque de complication du diabète. Quand le taux d’HbA1c d’un patient
se rapproche de la valeur cible, la contribution relative de la glycémie postprandiale au taux d’HbA 1c
augmente. Si le taux d’HbA1c se situe entre 7 % et
LES MÉDICAMENTS ANTIDIABÉTIQUES
S TA N DA R D S
pour abaisser la
glycémie, mais
ils sont tous
associés à des
ef fets indésirables et à des
risques. La metformine est un
excellent médicament de première intention,
mais jusqu’à 30 % des utilisateurs subissent
des effets gastro-intestinaux. Le glyburide,
une sulfonylurée, est associé à un risque d’hypoglycémie excédentaire de 39 %.
8 %, le fait de viser à la fois la glycémie postprandiale
et la glycémie à jeun est plus susceptible de ramener ce
taux dans les valeurs cibles que la réduction de la seule
glycémie à jeun.
Nous savons que le glucose administré par voie orale
entraîne une meilleure réponse insulinique que le glucose administré par voie intraveineuse. Cela est dû au
fait que l’ingestion de glucose (p. ex., lors d’un repas)
déclenche la libération de deux importantes hormones intestinales dans la circulation sanguine : le GIP
(glucose-dependent insulinotropic polypeptide) et le GLP-1
(glucagon-like polypeptide 1). Ces composés, appelés
incrétines, aident à abaisser la glycémie postprandiale
en stimulant la libération d’insuline par les cellules
bêta du pancréas et en réduisant la quantité de glucagon sécrétée par les cellules alpha pancréatiques. Ces
propriétés, ainsi que le retardement de la vidange gastrique, sont appelés « effet incrétine ». Les traitements
basés sur les incrétines s’appuient sur ce phénomène.
une sulfonylurée. Récemment, la sitagliptine, la saxagliptine et l’exénatide ont été approuvés pour être
Le risque d’hypoglycémie est similaire avec les
nouvelles sulfonylurées et les glinides, bien que
moins prononcé. Les thiazolidinediones (TZD)
sont des aotentiel avec la maladie cardiaque
(en ce qui concerne la rosiglitazone) et avec
le cancer de la vessie (en ce qui concerne la
pioglitazone) ont ette classe de médicaments.
Le diabète lui-même est associé à un gain de
poids et de nombreux médicaments antidiabétiques (notamment les sulfonylurées, les TZD et
l’insulines traitements basécrétines s’attaquent
au double défi que sont l’hypoglycémie et le gain
de poids tout en assurant une capacité à abaisse
Dans le diabète de type 2, les cellules bêta du
pancréas perdent leur capacité de sécréter
suffisamment d’insuline pour maintenir l’euglycémie. poussée d’insuline est également anormale. Le diabète de type 2 tend également à
n entraînent l’hyperglycémie postprandiale.à
jeun et la glycémie postprandiale contribuent
à l’hémogl
Nous saglycémie postprandiale en stimulant
la libération d’insuline par les cellules bêta du
pancréas et en réduisant la quantité le retardement de la vidange gastrique, sont appelés
« effet incrétine ». Les traitements basés sur les
incrétines s’appuient sur ce phénomène.
une sulfonylurée. Récemment, la sitagliptine,
la saxagliptine et l’exénatide ont été approuvés
pour être
PUBLICATION RENDUE POSSIBLE GRÂCE À UNE SUBVENTION DE NOVO NORDISK CANADA
AC_fakefrench.indd 1
patient profiler
Patient Profiler is a PAAB approved
advertising feature that focuses
on what pharmacists need to
know to better understand and
care for patients who may benefit
from your brand. It addresses
common issues and questions
that patients have about therapy,
and suggests ways in which
pharmacists can help
educate their patients.
A editorial report aimed at
expanding community and
hospital pharmacists’ knowledge
about a particular disease
or condition.
PUBLICITÉ JUIN 2012
◆ 1
12-12-06 12:25
ProfildePatient
,%POINT DE VUE
DU MÉDECIN
Éprouvé depuis p us de 25 ans.
Informez-vous. Préparez-vous.
EpiPenMD : Facile à utiliser quand
il le faut.
!
,%
PATIENT
,EJEUNE2OBERT
SIXANSSEST
PLAINTDEDÏMANGEAISONSDANSLA
BOUCHEENVIRONUNEHEUREAPRÒS
AVOIRMANGÏDESBISCUITSCHEZUN
AMI3AMAMAN*ULIESESTSOUVENUE
QUEQUELQUESSEMAINESPLUSTÙT
SONlLSLUIAVAITDÏJÌDITQUILRES
SENTAITQUELQUECHOSEDEBIZARRE
DANSSABOUCHEAPRÒSAVOIRMANGÏ
UNMORCEAUDESANDWICHAUBEURRE
DARACHIDE,ADÏMANGEAISONNA
PASSEMBLÏBEAUCOUPDÏRANGER
2OBERTETELLENAPASDURÏTRÒS
LONGTEMPS*ULIEANÏANMOINSPRIS
UNRENDEZVOUSCHEZLEPÏDIATREDE
2OBERTMAISELLESEDEMANDESIELLE
NESINQUIÒTEPASPOURRIEN
L’anaphylaxie est imprévisible.
La gravité des réactions antérieures ne
permet pas de prédire la gravité des
réactions futures1.
s 4OUTEPERSONNEQUIADÏJÌÏTÏVICTIMEDUNE
RÏACTIONALLERGIQUEnMÐMEBÏNIGNEnPEUTÐTRE
ÌRISQUEDUNERÏACTIONALLERGIQUEGRAVE1,2.
s 5NPATIENTPEUTAVOIRUNERÏACTIONBÏNIGNE
ÌUNCERTAINMOMENTETUNERÏACTIONGRAVE
LAFOISSUIVANTEETVICEVERSA1,3.
s )LSEPEUTQUUNEPERSONNENERESSENTEPAS
TOUJOURSLESMÐMESSYMPTÙMESnPAREXEMPLE
ELLEPEUTAVOIRDELURTICAIRELORSDUNERÏACTION
ETDESVOMISSEMENTSLORSDELASUIVANTE1,4.
,ESAUTOINJECTEURS%PI0ENMDET%PI0ENMD*RSONTCON US
POURÐTRECOMPACTSETFACILESÌTRANSPORTERAlNDE
PROCURERUNTRAITEMENTDURGENCELORSQUELESSOINS
MÏDICAUXNESONTPASIMMÏDIATEMENTDISPONIBLES1.
)NSTRUCTIONSFACILESÌLIRE
4UBEFACILEÌSAISIR
Près de 1,3 million de Canadiens présentant
des allergies alimentaires sont à risque d’une
réaction allergique grave – votre patient est-il
l’un d’eux5 ?
0ROTECTIONINTÏGRÏECONTRE
LAIGUILLE
,ECOUVREAIGUILLEORANGECONTRASTEAVEC
LEBOUCHONDESÏCURITÏBLEUCEQUI
FACILITELORIENTATIONDELAUTOINJECTEUR‡
Déclencheurs et symptômes d’une réaction
allergique grave1,3
Après l’administration, les
patients devraient avoir immédiatement recours aux soins
d’un médecin ou se rendre à la
salle d’urgence la plus proche.
Pendant les 48 heures suivantes,
ils doivent également s’assurer
de demeurer à proximité d’un
établissement de santé ou d’un
endroit d’où ils peuvent composer le 911.
Les auto-injecteurs EpiPenMD et
EpiPenMD Jr sont conçus pour une administration intramusculaire dans la partie
antérolatérale de la cuisse, ÌTRAVERSLES
VÐTEMENTSSINÏCESSAIRE Ne pas injecter
dans la fesse1.
Songez à la possibilité de rédiger des
ordonnances additionnelles pour vos
patients à risque afin qu’ils puissent
garder un auto-injecteur EpiPenMD à
chacun des endroits qu’ils fréquentent
régulièrement, tels que :
s DANSLEURSACOULEUR s AUTRAVAIL
POCHETTE%PI0ENMD s ÌLÏCOLE
s ÌLAMAISON
s ÌLAGARDERIE
s AUCHALETOUÌLA
s AUCAMP
RÏSIDENCESECONDAIRE s AUGYM
‡,EBOUCHONDESÏCURITÏBLEUETLECOUVREAIGUILLEORANGEONTÏTÏCON USDE
Fiche d'évaluation du patient
FA ONÌCEQUELESUTILISATEURSDALTONIENSPUISSENTLESDISTINGUERFACILEMENT
Injection intramusculaire en deux étapes faciles.
2ETIREZLAUTOINJECTEUR%PI0ENMDDUTUBEDERANGE
MENTETSUIVEZLESDEUXÏTAPESFACILESSUIVANTES
s 4ENEZLAUTOINJECTEURFERME
MENTLEBOUTORANGEPOINTANT
Patient fictif. N’est pas nécessairement représentatif
de la population générale.
Conseils pour éviter les allergies
alimentaires
✓ 4OUJOURSVÏRIlERLESÏTIQUETTESDES
PRODUITSETÐTRECONSCIENTQUE
CERTAINSINGRÏDIENTSPEUVENTPORTER
UNAUTRENOM
✓ 3ESOUVENIRQUECERTAINSALIMENTS
PEUVENTCONTENIRDESINGRÏDIENTS
CACHÏS
✓ 1UANDVOUSALLEZAURESTAURANT
SIGNALEZAUSERVEURQUEVOUSAVEZ
DESALLERGIESALIMENTAIRESGRAVES
ETDEMANDEZLUISILÏTABLISSEMENT
PRENDDESPRÏCAUTIONSÌCESUJET
✓ 3IVOUSÐTESINVITÏÌDÔNERPRÏVENEZ
VOTREHÙTEQUEVOUSAVEZDES
ALLERGIESALIMENTAIRESGRAVESET
DEMANDEZLUILALISTEDESINGRÏDIENTS
OULESEMBALLAGESDESALIMENTS
UTILISÏSPOURPRÏPARERLEREPAS
✓!URESTAURANTSOYEZCONSCIENT
QUELANOURRITUREPEUTAVOIRÏTÏ
PRÏPARÏEÌLAIDEDUSTENSILESOU
DAPPAREILSAYANTÏTÏENCONTACT
AVECLEDÏCLENCHEURDEVOSALLERGIES
L’auto-injecteur EpiPenMD a été conçu
pour être convivial.
05",)#)4³s/#4/"2%
!
1
VERSLEBAS
2
† Certains de ces symptômes peuvent être mortels. L’auto-injecteur EpiPenMD n’est pas indiqué pour
prévenir la mortalité associée à l’anaphylaxie.
sEnlevez le bouchon de
sécurité bleu en le tirant tout
droit. Ne le pliez pas
et ne le tordez pas.
s Avec un mouvement de
balancement, poussez
fermement le bout orange
dans le milieu du côté
extérieur de la cuisse
jusqu’à ce que vous
entendiez un « clic ».
s 2ETENEZLAUTOINJECTEURSUR
!
Aidez vos patients à risque
à être prêts.
Les sujets à haut risque – ou les parents ou les
personnes qui s’occupent d’eux – doivent garder
de l’épinéphine injectable avec eux en tout temps1.
LACUISSEPENDANTPLUSIEURS
SECONDES
0ROTECTIONINTÏGRÏECONTRELAIGUILLE
s ,ECOUVREAIGUILLEORANGESÏTENDAUTOMA
TIQUEMENTPOURCOUVRIRLAIGUILLEDINJECTION
QUAND%PI0ENMDESTRETIRÏAlNDASSURER
QUELAIGUILLENESTJAMAISEXPOSÏE
Quand faut-il utiliser l’autoinjecteur EpiPenMD.
,AUTOINJECTEUR%PI0ENMDDOITÐTREUTILISÏ
DÒSles premiers signesDETOUTERÏACTION
LIÏEÌUNCONTACTCONNUOUSOUP ONNÏAVEC
UNALLERGÒNE1
s ,ESDÏCÒSATTRIBUABLESÌLANAPHYLAXIE
SONTASSOCIÏSAUFAITQUELÏPINÏPHRINE
NAPASÏTÏUTILISÏEOUQUESONUTILISATION
AÏTÏRETARDÏE1,4§
§%PI0ENMDNESTPASINDIQUÏPOURLAPRÏVENTIONDESDÏCÒS
ASSOCIÏSÌLANAPHYLAXIE
L’éducation et la formation de
patient est essentielle.
s ,ESPATIENTSETLESPERSONNESQUISEN
OCCUPENTDOIVENTÐTREINFORMÏSDES
CIRCONSTANCESDANSLESQUELLESLAUTO
INJECTEUR%PI0ENMDDOITÐTREUTILISÏÐTRE
CONSCIENTSQUELANAPHYLAXIEESTIM
PRÏVISIBLEAPPRENDREÌRECONNAÔTRELES
SYMPTÙMESETSAVOIRQUILESTIMPORTANT
DETRAITERRAPIDEMENT
s ,AUTOINJECTEUR%PI0ENMDESTFACILEÌ
UTILISERMAISILDOITÐTREUTILISÏCORRECTE
MENT)LESTRECOMANDÏAUXMÏDECINS
DEFAIREUNEDÏMONSTRATIONDELA
TECHNIQUEDUTILISATION
s )LESTTRÒSIMPORTANTQUELESPATIENTS
SASSURENTDEREMPLACERLEURSAUTO
INJECTEURS%PI0ENMDAVANTLADATEDE
PÏREMPTION
Ressources à l’intention des
consommateurs
Pour mieux vous
informer sur les
réactions allergiques
graves et sur
l’EpiPenMD, visitez
notre site grand
public EpiPen.ca.
6OUSYTROUVEREZLESRESSOURCESETLESOUTILS
SUIVANTS
s #OMMANDEZVOTRETROUSSEDEDÏPART
%PI0ENMD.
s )NSCRIVEZVOUSAUSERVICEDERAPPELDES
DATESDEPÏREMPTION
s )NSCRIVEZVOUSPOURRECEVOIRLESBULLETINS
%PI0ENMD.
s &AITESLETESTINTERACTIFSURLESRISQUES
DALLERGIESGRAVES
s 2EGARDEZLAVIDÏOMONTRANTCOMMENT
UTILISERLAUTOINJECTEUR%PI0ENMD
,% PATIENT
Le pédiatre de Robert lui a prescrit un
auto-injecteur EpiPenMD et l’a envoyé
consulter un allergologue, qui a
diagnostiqué une grave allergie aux
arachides.
,AMÒREDE2OBERT*ULIEAMAINTENANT
PLUSIEURSAUTOINJECTEURS%PI0ENMDÌPORTÏE
,ESAUTOINJECTEURS%PI0ENMDET%PI0ENMD*RSONTIN
DIQUÏSPOURLETRAITEMENTDURGENCEDESRÏACTIONS
ANAPHYLACTIQUESCHEZLESPATIENTSQUIPRÏSENTENT
DESRISQUESACCRUSDANAPHYLAXIEINCLUANTLES
PERSONNESAYANTDESANTÏCÏDENTSENMATIÒREDE
RÏACTIONSANAPHYLACTIQUES)LSSONTCON USPOUR
UNEAUTOADMINISTRATIONIMMÏDIATEPOURLETRAITE
MENTDURGENCEDERÏACTIONSALLERGIQUESGRAVESDE
TYPE)INCLUANTLANAPHYLAXIEASSOCIÏEAUXALIMENTS
AUXPIQßRESETAUXMORSURESDINSECTESAUXMÏDICA
MENTSAULATEXETÌDAUTRESALLERGÒNESAINSIQUE
LANAPHYLAXIEIDIOPATHIQUEOUCAUSÏEPARLEXERCICE
,ECHOIXDELACONCENTRATIONPERTINENTEESTDÏTER
MINÏENFONCTIONDUPOIDSDUPATIENT)LNEXISTE
AUCUNECONTREINDICATIONABSOLUEÌLUTILISATION
DÏPINÏPHRINEENCASDERÏACTIONALLERGIQUE
POTENTIELLEMENTMORTELLE,UTILISATIONDÏPINÏPHRINE
DOITÐTREÏVITÏECHEZLESPATIENTSATTEINTSDECHOC
CARDIOGÒNETRAUMATIQUEOUHÏMORRAGIQUEDE
DILATATIONCARDIAQUEOUDARTÏRIOSCLÏROSECÏRÏBRALE
,UTILISATIONDÏPINÏPHRINEDOITÐTREÏVITÏECHEZLES
PATIENTSAYANTUNEATTEINTECÏRÏBRALEORGANIQUEOU
SOUFFRANTDEGLAUCOMEÌANGLEFERMÏ,ÏPINÏPHRINE
DOITÐTREADMINISTRÏEAVECPRUDENCEAUXPERSONNES
ÊGÏESOUATTEINTESDHYPERTHYROÕDIEAUXFEMMES
ENCEINTESETAUXPERSONNESSOUFFRANTDEMALADIES
CARDIOVASCULAIRESOUDEDIABÒTE,ESEFFETSINDÏSI
RABLESDELÏPINÏPHRINECOMPRENNENTANXIÏTÏPAS
SAGÒREETMODÏRÏESENSATIONSDHYPERSTIMULATION
APPRÏHENSIONAGITATIONTREMBLEMENTSFAIBLESSE
MANQUEDESTABILITÏÏTOURDISSEMENTSTRANSPIRATION
TACHYCARDIEPALPITATIONSPÊLEURNAUSÏESETVOMIS
SEMENTSMAUXDETÐTEAINSIQUEDIFlCULTÏSRESPIRA
TOIRES,ESAUTOINJECTEURS%PI0ENMDET%PI0ENMD*R
SONTCON USPOURSERVIRUNIQUEMENTÌDESlNSDE
SOUTIENTHÏRAPEUTIQUEDURGENCEETNONPASENTANT
QUETRAITEMENTDESUBSTITUTIONOUDEREMPLACEMENT
DESSOINSMÏDICAUXOUHOSPITALIERSULTÏRIEURSILSNE
SONTPASNONPLUSCON USPOURREMPLACERLESTHÏRA
PIESDHYPOSENSIBILISATIONAUVENINDINSECTE
Guide
0lZER#ANADAINC+IRKLAND1UÏBEC(*-s
.UMÏROSANSFRAIS%0)0%.s
%PI0ENMDET%PI0ENMD*RSONTDESMARQUESDÏPOSÏESDE
-YLAN)NCDONTLALICENCEEXCLUSIVEAÏTÏACCORDÏE
Ì$EY0HARMA,0DE.APA#ALIFORNIE³TATS5NIS
SOCIÏTÏAFlLIÏEENPROPRIÏTÏEXCLUSIVESOUSTITULAIRE
0lZER#ANADAINC+IRKLAND1UÏBEC(*-
Veuillez consulter le résumé des renseignements
posologiques en page
Ce Profil de Patient est publié par Les Éditions Rogers Limitée, 1200, avenue McGill College, bureau 800, Montréal (Québec) H3B 4G7.
Tél. : 514 843-2569, Téléc. : 514 843-2183. Ce Profil de Patient ne peut être reproduit, en tout ou en partie, sans l’autorisation écrite de l’éditeur. © 2012
Epipen Phys PP_FDPS.indd 2-3
carrière
de l’étudiant
2 0 1 3
Renseignements importants relatifs
à la sécurité
Références
%PI0ENMDET%PI0ENMD*R2ENSEIGNEMENTSPOSOLOGIQUES$EY0HARMA,0MARS0UMPHREY23(,ESSONSFORMANAGEMENT
OFANAPHYLAXISFROMASTUDYOFFATALREACTIONSClin Exp Allergy3ANTÏ#ANADA2ÏACTIONSALLERGIQUESSÏVÒRES
!CCESSIBLESURLESITEWWWHCSCGCCAHLVSIYHVSVMEDALLERGENGPHPCONSULTÏENMARS!LLEN-"INKLEY+#HAD:ETCOLL
!NAPHYLAXISIN3CHOOLS/THER3ETTINGS!CONSENSUSSTATEMENT/TTAWA/NTARIO3OCIÏTÏCANADIENNEDALLERGIEETDIMMUNOLOGIE
CLINIQUE 3ANTÏ #ANADA 2EGULATORY )MPACT !NALYSIS 3TATEMENT 0ROJECT %NHANCED ,ABELLING FOR &OOD !LLERGEN AND
'LUTEN 3OURCES AND !DDED 3ULPHITES FÏVRIER !CCESSIBLE SUR LE SITE HTTPWWWHCSCGCCAFNANLABELETIQUETALLERGEN
PROJECT??RIAS?EEIRENGPHP?NMARS
Guide
Mieux gérer son temps
DEMAIN%LLEENTRANSPORTEUNAVECELLE
ENPERMANENCEELLEENALAISSÏUNÌ
LINlRMIÒREDELÏCOLEETELLEAMONTRÏÌ
LAGARDIENNEOáESTRANGÏLAUTOINJECTEUR
%PI0ENMDDESECOURS2OBERTSAITQUILDOIT
TOUJOURSDEMANDERSILYADESARACHIDES
DANSTOUSLESALIMENTSQUILVAMANGERQUI
NONTPASÏTÏPRÏPARÏSPARSAMAMAN
12-10-04 2:25 PM
carrière de
l’étudiant 2 0 1 3
•
•
Gérer son temps Gérer ses finances
•
Vox populi :
traVail et études
Digital Student
Career Guide
This digital publication
provides smart tips on
financial planning, preparing
for job interviews, and
wisdom from successful
pharmacists who have carved
out innovative careers
in the profession.
OTC/NHP Symposium
An accredited practical continuing education day to better equip community pharmacists
to counsel patients on common self-care and wellness topics.
Various sponsorship opportu­nities available.
Includes web posting for
3 months on ProfessionSanté.ca/
CanadianHealthcareNetwork.ca,
plus print and online promotion.
Ask your account manager for more details
Extend your reach
Extend your custom project with English translation
in Pharmacy Practice +, and additional reach to physicians
with L’actualité médicale and The Medical Post.
My ce online
FC
Février 2012
Canada’s only print and
online accredited ce program
07
Approuvée pour
Répondez en ligne à www.professionsante.ca
L e ç o n
1,5
d e
Formation continue
UFC
No de dossier : #1065-2011-347-I-P.
Valide jusqu’au 8 novembre 2014.
Le Conseil canadien de l’éducation permanente en pharmacie et l’Ordre des pharmaciens du Québec ont accordé 1,5 unité de FC à cette leçon.
Objectifs d’apprentissage
Après avoir suivi la présente leçon, les
pharmaciens seront en mesure de :
1. Parler de la prévalence de l’hypertension
au Canada.
2. Réfléchir aux lignes directrices de 2011
du PECH pour la prévention et la prise en
charge de l’hypertension.
3. Comprendre les avantages d’un
traitement d’association dans la prise en
charge de l’hypertension.
4. Discuter des options de médicaments
d’association à doses fixes dans le
traitement de l’hypertension.
5. Utiliser des stratégies pour maximiser
l’adhésion à un traitement antihypertenseur.
Sujet
Maximiser les avantages du
traitement de l’hypertension :
accent sur le traitement
d’association
Dre Marlene F. Shehata, R. Ph., B. Sc. Pharm, M. Sc. Med, PC, Ph. D.
L’auteure et les experts réviseurs de cette leçon de FC n’ont aucun conflit d’intérêts réel ou potentiel à signaler
par rapport au commanditaire.
Instructions
Étiologie
Selon son étiologie, l’hypertension est classée en hypertension essentielle ou secondaire.
L’hypertension essentielle représente environ
95 % des cas et n’est parfois attribuée à aucune
cause évidente. L’hypertension secondaire est
une maladie potentiellement guérissable qui
affecte environ 5 % des patients hypertendus
présentant un problème médical préexistant.
Cette leçon va se concentrer sur la prise en charge
de l’hypertension essentielle, conformément
aux lignes directrices de 2011 du Programme
éducatif canadien sur l’hypertension (PECH
2011, accessibles sur le site www.hypertension.ca).
1. Après avoir lu attentivement la présente
leçon, étudiez chaque question et
choisissez la réponse qui vous semble
exacte. Répondez en ligne sur
www.professionsante.ca.
2. Une note de 70 % est nécessaire pour
réussir (7 sur 10). Si vous obtenez la note
de passage, vos UFC seront transmises
à l’autorité provinciale compétente.
(Remarque : dans certaines provinces,
les pharmaciens doivent eux-mêmes
informer l’autorité compétente.
Non traitée, l’hypertension est un des principaux
facteurs de risque d’accident vasculaire cérébral,
de cardiopathie ischémique, de néphropathie et
d’insuffisance cardiaque. Plus d’un Canadien
sur cinq souffre d’hypertension et environ
17 % vivent avec une hypertension non diagnostiquée : la véritable prévalence de la maladie est
donc probablement plus élevée1. Selon l’Agence
de la santé publique du Canada, plus de quatre
millions d’ordonnances de médicaments antihypertenseurs sont rédigées tous les mois, ce qui
représente une forte proportion des dépenses
de santé de notre pays1 et fait de l’hypertension
la maladie qui nécessite le plus de traitements
médicamenteux au Canada.
Cette leçon de FC est publiée par le Groupe santé
des Éditions Rogers, One Mount Pleasant Rd.,
Toronto (Ontario) M4Y 2Y5. Tél. : 416 764-3916 –
Téléc.: 416 764-3931. Cette leçon de FC ne peut être
reproduite, en tout ou en partie, sans l’autorisation
écrite préalable de l’éditeur.
Diagnostic2
L’hypertension est une élévation persistante
de la pression artérielle (PA) au-dessus de
140/90 mm Hg. Le diagnostic s’appuie sur plusieurs mesures (habituellement trois mesures
indépendantes) effectuées à des jours différents
sur une période donnée. Les cibles tensionnelles
mesurées au cabinet du médecin, à domicile et
en ambulatoire (MAPA) figurent au tableau 1.
Traitement
Une stratégie antihypertensive efficace vise à
atteindre les cibles tensionnelles et, ultimement, une réduction du risque cardiovasculaire. Selon le PECH 2011, les modifications du
mode de vie représentent le traitement de première ligne. Quand les modifications du mode
Leçon offerte grâce à une subvention à visée éducative de Boehringer Ingelheim (Canada) Ltée
The Rogers Healthcare Continuing Education Program is the leading national Pharmacy CE program in print
and online, reaching over 60,000 pharmacists, technicians and pharmacy students across Canada.
Each CE lesson is CCCEP and OPQ accredited and is designed to educate pharmacists on the very latest
information on key disease areas and Rx or OTC products. With over 20 years of experience in CE development,
Rogers Healthcare provides turnkey development, promotion and distribution of your CE lesson based on
the topic of your choice.
My CE online
is a complete resource, which contains a
wealth of continuing education lessons
offered by L’actualité pharmaceutique,
Québec Pharmacie, and other
educational partners.
A ce leader
since 1991
+10 000
Ce lessons completed Per month*
readership
EACH CE LESSON INCLUDES:
n Lesson Development: Research, development, writing and accreditation
n Distribution: Online and in print
n Digital: Online posting and lesson metrics
n Promotions: In-house promotions online and in print
n Accreditation: Full CCCEP and OPQ accreditation for one year
n Online posting for one year
ONLINE*
WHY SPONSOR CE
n Canadian pharmacists need to show that they are continuously learning in order to maintain their license
n 83% of readers want Continuing Education
+60 000
Canadian pharmacists, pharmacy
students and technicians
CE RATES
(INCLUDES ENGLISH AND FRENCH, PRINT AND WEB)
ONLINE ONLY CE LESSON
Run-of-Press in Pharmacy Practice+ Canadian Healthcare Network
and Québec Pharmacie
and Profession Santé
8-page lesson........$ 59,000
6-page lesson........$ 51,000
4-page lesson........$ 42,000
8-page lesson........$ 51,000
6-page lesson........$ 45,000
4-page lesson........$ 39,000
print**
Pharmacy Practice +: Circ. 22,300 +
L’actualité pharmaceutique : Circ. 8,200 +
Québec Pharmacie: Circ. 8,100 +
CE lesson is distributed in Pharmacy Practice+ in English and Québec Pharmacie in French.
Online posting at CanadianHealthcareNetwork.ca and ProfessionSanté.ca
* Average circulation and user statistics
as of August 2012
**ABC Audit March, 2013
Ask your account manager about our English only,
French only or regional CE lesson options
ALSO AVAILABLE
n
CE PRESENTATION SLIDES
To present your lesson at a live workshop
or webinar?
n
WEBINAR CE WORKSHOPS
Have your CE lesson presented in a live
webinar.
n
CE SURVEYS
Include a pre and post-lesson research survey to CE participants to test
their knowledge before and after your lesson is taken.
Online
07
professions, 2 languages, 1 online-community.
4
Welcome to Canada’s Premier Gated Website for Healthcare Professionals.
With over 900,000 page views and 75,000 unique visitors each month and 101,000 registrants, ProfessionSanté.ca/CanadianHealthcareNetwork.ca is the
leading healthcare professional media site in Canada and online home to L’actualité pharmaceutique and Québec Pharmacie. Check us out today for
our colourful bloggers, CE lessons, news about the profession, Ask the expert section, and popular cartoon Céline Pénicilline.
Pharmacist Web
traffic
603,000
pages views/month*
26,100
unique visitors/month*
61,550
registrants/month*
New
eCME
New
A unique new eCME/learning offering,
launching spring 2014.
Ask your acount manager for information
Patient-Point-of-Care adherence.
Ipad app sponsorship.
Ask for demo!
3%
Advertising opportunities
CONTEXTUAL AD
PROGRAMS
neNewsletter
n
neDirect
n
Keyword Targeting
Specialty eNewsletters
EMAIL ADVERTISING
4%
neNewsflash
EDUCATIONAL PROGRAMS
CUSTOM
nCE
n
37%
Branded Profile Page
‘microsites’
nWebinars
BANNER ADS
MOBILE & INTERACTIVE
nROS
nMobile
n
nQuizzes
Site Takeover
nClassifieds
Nurses
56%
Healthcare managers
Physicians
Pharmacists
nPOV
* Google analytics 2013.
For more information on all online advertising opportunities, please download our
Digital Media Kit at ProfessionSanté.ca/mediakit
Stats reflect English and
French users. JanuaryOctober 2013 Average
2014 Advertising Rates*(Gross)
08
Display rates include 4 colour charge (B&W: decrease by $1,810 gross).
MAg. Double
+ 1/3 mag.
2/3 Mag.
1/2 mag.
1/3 mag.
1/4 mag.
page spread
hor./vert.Full page
vert.
hor./vert.
hor./vert.
hor.
Size
A1 + A2
B1 + B2
C
D
E or F
G or H
I
1 ×
$9,531 $7,212$5,515$4,963$4,136$3,695$3,474
4 ×
$9,340 $7,068$5,404$4,864$4,053$3,621$3,405
6 ×
$9,060 $6,855$5,242$4,718$3,932$3,512$3,303
8 ×
$8,825 $6,678$5,106$4,596$3,830$3,421$3,217
Rates for added space required for highest level of fair balance (4 colour included at no charge)
2/3 Mag.
vert.
1/2 mag.
1/3 mag.
1/4 mag.
hor./vert.hor./vert.
hor.
SizeDE or F
G or H
I
$1,885
$1,664
1 ×
4 × $3,054 $2,243$1,811 $1,595
6 × $2,908 $2,122$1,702 $1,493
8 × $2,786 $2,020$1,611 $1,407
$3,153 $2,326
Québec
Pharmacie
La référence en
formation continue
L’asthme
chez l’enfant
d’âge
préscolaire
* Odd size ads billed at rate for next larger size.
Premium Positions
OBC: + 25%
IFC: + 20%
First RH: + 5%
IBC: + 5%
Front cover tip-on
insert
2014 Editorial
Calendar
Issue
15
Risque de torsades de pointes
sous dompéridone
12
Allaitement et douleurs aux seins
25
4 UFC DE L’OPQ
07QP_DRE_Cover.indd 1
2013-11-08 14:41
space + material closeMAIL
(supplied)
February/March
January 28
March 3
Trim size: 10,825” width x 3 ½” depth
Total audience rate: $15,950 gross
April/May
April 1st
May 5
June
May 5
June 9
July/August
June 10
July 14
(supplied)
September
August 18
September 22
Total audience, geographical or physician
specialty targeting available. Ask for rates.
October
September 16
October 20
November
October 21
November 24
December/January 2015
November 18
December 22
Polybag outserts
See Ad sizes page
for correlating
size dimensions
+ more sizes
Novembre 2013 vol. 60 n˚ 7
Ad Sizes
A1
A2
Bleed
09
B1
B2
C
Bleed
D
Bleed
E
F
H
G
NOTES
n
Type safety: 1/4”. Bleed: 1/8”.
n All type matter or illustration material
not intended to bleed to be kept
1/4” from publication trim. Publisher
reserves the right to crop 3/16” to
allow for variation of trim size.
n For templates and other sizes, visit
https://addirect.sendmyad.com
I
Ad size
Width*Depth*
A
Double page Bleed (see NOTES)
B
Full page + 1/3 Bleed
A1
+ A2
15-3/410-3/4
15-3/410-3/4
B1
+ B2
7-7/8 2-3/4 10-3/4
10-3/4
C
Full page Bleed
7-7/8 10-3/4
D
2/3 page vertical 4-5/8 10
E
1/2 page horizontal
7
4-5/8
F
1/2 page vertical 3-3/8 10
G
1/3 page horizontal
7
3-1/8
H
1/3 page vertical 2-1/4 10
I
1/4 page horizontal 7
2-3/8
*Standard unit size in inches
“Québec Pharmacie is
THE standard for continuing
education for pharmacists in Québec.
The articles are not only of great quality,
but they are also a reflection of the reality
of current practice in Québec.”
— Caroline Sirois, Pharmacist, Montréal
Mechanical Specifications
10
For full page advertisers
Storing of the physical material
Contract and copy regulations
n
The publisher reserves the right to destroy all physical
material supplied if not requested within 3 months
from the last time of use.
n
Allow 1/8” bleed on all four sides
of full page ad (if applicable)
n Single page ad size including bleed measures
8 1/8 ” W x 11” D
n Double page ad size including bleed measures
16” W x 11” D
Type safety
All type matter of illustration material not intended to
bleed to be kept 3/8” from publication trim. Double
page spreads hold 1/4” from gutter on each page.
Publisher is NOT responsible for line-up of type or
images running through the gutter on spreads or
single page to adjacent insert. Running type or
image through the gutter is STRONGLY discouraged.
Method of printing
High speed, web offset lithography
Method of binding
Saddle stitch / binds to the head
Digital file advertising specifications
PDF/X-1a or a generic PDF created to Rogers
Publishing specifications sent online using Magazines
Canada AdDirect at https://addirect.sendmyad.
com. Check www.rogersdigitalads.com or
contact the Production Manager for details. Rogers
Publishing does not accept responsibility for material
content, or colour-trapping.
Supplied inserts
n
Inserting charge: $2,000
(non-commissionable)
n Single leaf inserts – minimum paper, weight is
50lb. and maximum is 9pt.(text) (between forms)
n Multiple page inserts – minimum paper weight is
50lb. and maximum weight is 9pt.
n Contact the Production Manager for insert
specifications and shipping instructions.
Gatefold/Regional/
Speciality Advertising/
Polybagging/Printing Contact your Account Manager for information on
these and other special requirements.
Environmental policy
For details on the Rogers Publishing
environmental policy, please visit
www.rogerspublishing.ca/about_us/
environmental_policy.shtml
Commissions
n
Agency Commission: 15% of gross
billing allowed on space, colour, position, and
charges for special insert stock, to recognized
agencies only.
n Prices are subject to additional sales tax where
applicable.
n Accounts payable at office of publication in
Canadian funds or equivalent funds at the rate
of exchange prevailing at time of payment.
Rates subject to change without notice.
Advertisers and agencies assume liability for all
content (text, representation, and illustrations)
or advertisements printed, and also assume
responsibility for any claims arising there from
against the publisher.
n Preferred positions, contracted for 12 months,
non-cancelleable.
n
General
nAdvertiser and agency agree that Québec
Pharmacie shall be under no liability for its failure
for any cause to insert any advertisement.
n All digital material will be destroyed one year
after last use.
n Publisher is entitled to payment as herein
provided, upon having completed the printing of
advertising and having taken reasonable steps to
see the publication will be distributed.
n Advertisements resembling editorial format will
carry the word “Advertisement” in at least 10 pt.
type at the top of the page.
Contact us!
11
Your account managers
Montréal
Toronto
Québec healthcare group
publisher
Nancy Dumont
(514) 843-2132
Toll free: 1-866-415-2579
[email protected]
Norman Cook
(416) 764-3845
[email protected]
Caroline Bélisle
(514) 843-2569
[email protected]
Editor
Sarah Mills
(416) 764-4150
[email protected]
Josée Plante
(514) 843-2953
[email protected]
Caroline Baril
(514) 843-2573
[email protected]
Joe Sawaged
(416) 764-3904
Toll free: 1-866-262-5135
[email protected]
Pauline Shanks
(514) 843-2558
[email protected]
Production manager
Maria Tomasino
(514) 843-2147
[email protected]
Teresa Tsuji
(416) 764-3905
[email protected]
Executive publisher
Rogers healthcare group
Scott Tweed
(416) 764-3906
Toll free: 1-800-668-8151
[email protected]
Janet Smith
(416) 764-3920
[email protected]
Editorial director
Rick Campbell
(416) 764-3891
[email protected]
Montréal office
Head office, Toronto
1200, avenue McGill College
Bureau 800
Montréal (Québec) H3B 4G7
(514) 845-5141
One Mount Pleasant Road
7th floor
Toronto (Ontario) M4Y 2Y5
(416) 764-2000
L’ACTUALITÉ