Eboulis cimes stries Couches strates stries et maintenant le vide

Transcription

Eboulis cimes stries Couches strates stries et maintenant le vide
Le soleil commence au sud
Eboulis cimes stries
faune dans la fente Lichen lichen
le sac à dos couine
des fils, des lignes,
Couches strates stries et maintenant le vide
Des lignes, tout ce qui n’est pas roc
Strie strates fentes
des réseaux, des fractures,
gruik gruik
les cartes ne font pas assez de bruit,
l’eau coule
les verts et les noirs se répondent
→ Pour imiter le torrent : on peut produire un souffle façon « patate chaude », en resserrant les
parois du haut de la gorge et en écartant légèrement les horizons / procéder par étape / en faisant
passer un semblant de voix pour raconter l’aigu ou l’aigle au choix
Blessures coups fracas hématomes
coulée noire de gel givre, encre végétale
le minéral demeure l’homme revient
Russell en haut de son désir grimpe
sable fonte
on marche sur la roche
stries stries
casser fendre
Miettes monticules,
comme s’il fallait absolument ne pas dire
Arrêtes angles miroirs de failles,
il faudrait que la phrase s’enlise, casse se trrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrr
Le néolithique est total
→ Pour signifier le vent : bouche de côté ouverte / léger sifflet (chercher ça va venir)
N’y a-t-il que les femmes pour aimer l’ancolie ?
l’herbe et le petit buisson sont cachés dans les trrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrr
Filet d’eau
Voici le borborygme de la cascade
→ Clapclap avec la langue jeu de salive plus que de sons
Avec l’altitude tout rétrécit,
je ramasse un serpolet dit court sur patte
les doigts gonflent
Pi / plette jey / ser frfrfrfr rodo rodo touf fft fft
→ pour le piou piou : siffler en faisant sortir plus d’air qu’il n’en faut
Revers des doigts sur la joue
la barbe cette marche,
brrt brrt
la montagne tombe, mirage je ne comprends rien à ces CAILLOUX
→ Claclap du bout de la langue
c’est le fracas du haricot qui court,
BLOC comme ça d’un coup, Bloc dolmen,
les chefs ont fini leur campagne
sous mon soleil en tout cas BLOC
la marmotte dans les pyrénées pousse un cri aigu
→ Ouvrir grand la mâchoire, faire remonter le quelque chose de soi qui pousse, vers l’intérieur des
pommette ; pour sortir le son, viser le milieu haut du front
depuis 67 ans.
Des lambeaux de toile flottent
autour des vieux piquets,
flut flut
pas comme le lourd pans du draps
pas comme le drapeau lisse
comme moi, il flotte comme moi,
avec le trait tiré entre les tempes en bruit de fond
la drôle de fréquence
en bruit de fond.

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