Anjou Eco N°44

Transcription

Anjou Eco N°44

www.maineetloire.cci.fr
Bimestriel - Mai 2016 - 3 
Anjou Eco
N°
44
Magazine économique de la Chambre de Commerce et d ’ Industrie de Maine-et-Loire
OSEZ
l’international
P.46
Bilan de mandature
de la CCI :
des élus bénévoles
mobilisés pour vous
P.29
Angers, l’étalon
marketing
P.42
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Sommaire
Tendance
plus que jamais
04 Dixit
Grégoire Jeanmonod, journaliste et conférencier
06 Ligne directe
13 Regard
U
n trimestriel comme Anjou Eco reste-t-il
adapté au traitement de l’actualité économique
de proximité ? Celle-ci vise désormais le
« direct live », sonne sur les smartphones,
court dans les réseaux sociaux, s’affiche numérique.
Anjou Eco est présent sur ces nouveaux terrains. Il se
lit sur le site anjoueco.fr, sur mobile ou iPad, il possède
son compte Twitter.
Une nouvelle équipe a pris en charge ses destinées en
début d’année. Je sais combien elle a toutes les
compétences pour réaliser le magazine et poursuivre
son évolution multisupports.
Autre question : une revue papier a-t-elle encore un
avenir ? Les résultats de l’enquête de lectorat lancée à
l’automne ont montré à quel point Anjou Eco restait
plébiscité. J’ai toujours été très attaché à sa ligne
éditoriale, celle de « l’actualité heureuse » des
25 000 entreprises du Maine-et-Loire. Ses reportages
mettent à l’honneur les success stories, les stratégies gagnantes et bonnes
pratiques qui font la performance et, de plus en plus, des éléments de
prospective.
Je me réjouis qu’Anjou Eco soit également un « rapprocheur » à l’intérieur
de la communauté des entreprises. Quelle satisfaction d’entendre des
dirigeants ou des cadres qui ont déniché, grâce à lui et parfois à deux pas,
des services ou produits utiles à leur business. L’actualité récente a fait
aussi d’Anjou Eco un outil de militantisme. Face à l’Etat qui remet
brutalement en cause les moyens et l’existence des Chambres, la CCI doit
rappeler la légitimité de ses élus et de ses missions.
Plus que jamais, elle peut se féliciter de posséder un organe de presse libre
et indépendant au service de la « défense et illustration » des entreprises
et de leur CCI.
Alain Ratour
Ancien rédacteur en chef
d’Anjou Eco
Franck Niel, Niel Traiteur,
Le Lion d’Angers
14 Ligne directe
15 Regard
Gérald François, Litote,
Montreuil-Juigné
17 Ligne directe
19 Regard
François Chollet, Absiskey, Angers
21 Regard
Didier Roger, MCD,
Le Puy Saint-Bonnet
22 Ligne directe
23 Regard
Etienne Jamin, Wake up Form,
Bagneux
25 Regard
Laurent et Jacques Coudrais,
Ets Coudrais, Beaupréau
26 Ligne directe
29 Bilan de mandature
2011 - 2016
es élus bénévoles mobilisés
D
pour vous
37 Ligne directe
38 Enquête
Une nouvelle stratégie
pour Angers Technopole
40 Ligne directe
42 Enquête
Angers, l’étalon marketing
45 Ligne directe
46 Enquête
Les lendemains s’instruisent
des leçons de la veille…
50 Enquête
Votre magazine en ligne www.anjoueco.fr
Anjou Eco, c ’ est le bimestriel de référence sur la vie des entreprises,
des territoires et de la CCI de Maine-et-Loire. C ’ est aussi le site Web
www.anjoueco.fr qui met en ligne le magazine, des actualités inédites
en provenance de la rédaction et des communiqués de presse.
C ’ est également le fil Twitter http://twitter.com/#!/AnjouEco
Retrouvez chaque mois l ’ actualité de la CCI de Maine-et-Loire
sur la newsletter numérique « EssenCCIel ».
Angers Loire Aéroport,
paré au décollage
52 Réglementation
54 Ligne directe
56 Découverte
Quand le vin passe au shaker
numérique
60 Place net
62 Réglementation
En 2016, votre magazine paraîtra exceptionnellement trois fois
au lieu de cinq : fin janvier, fin mai et mi-octobre.
Anjou Eco - n°44 - Mai 2016 3
DIXIT
Le changement appelle le
changement. Les artistes
entrés dans la postérité
ont compris cela avec
leur vision du monde
innovante et moderne.
Leurs postures peuvent
inspirer des applications
concrètes dans les
entreprises. Grégoire
Jeanmonod, journaliste
spécialiste de l’histoire de
l’art, livre des clés pour
aborder les mécanismes
de la créativité en
s’inspirant de celle des
grands peintres.
Grégoire Jeanmonod journaliste et conférencier
« Quand la
inspire celle
Grégoire Jeanmonod
Etudes de Lettres et d’Histoire de l’art.
Journaliste de presse écrite et de télévision.
Rédaction d’articles pour la presse spécialisée
dans les beaux-arts (‘Arts Magazine’, ‘Géo Art’) …
Assistant personnel de Michel Drucker sur
l’émission « Vivement dimanche » (1997-2013).
Cette double expérience le conduit à bâtir des
passerelles entre les univers cousins de l’art des
4 Anjou
Anjou Eco
Eco -- n°44
n°44 -- Mai
Mai 2016
2016
4
musées et de la culture populaire. Fondateur de
47ème rue, conférences et ateliers destinés au
monde de l’entreprise sur le thème de la
créativité et de la relation
« Le Musée, stimulateur de créativité »
(47ème rue, 2015) : la créativité étudiée à travers
le prisme des pratiques artistiques
www.47eme-rue.com
Publications :
« 10 tableaux et leur époque » (Editions
Defursen, 2011) : analyse approfondie de dix
chefs d’oeuvre de l’histoire de la peinture, à la
lumière du contexte qui les a vu naître
Anjou Eco. Dans l ’ atelier de
l ’ artiste ou dans l ’ entreprise,
les postures à adopter face
au changement seraient les
mêmes ?
Grégoire Jeanmonod. Pablo
Picasso disait : « Les bons
artistes copient, les grands
artistes volent ». Une idée
nouvelle résulte d ’ un système
de recyclage et d ’ hybridation
de concepts existants. La
combinaison de l ’ imprimerie
de Gutemberg et du clavier d ’ un
piano a donné naissance à la
machine à écrire. Chaque collaborateur dans l ’ entreprise est
porteur de ce potentiel créatif.
Il lui suffit d ’ associer toutes
sortes d ’ idées entre elles, de les
envisager sans les rejeter par
principe. Par notre éducation,
nous classons les éléments dans
des cases et les déclasser nous
dérange. Décloisonnons notre
mental, faisons dialoguer des
espaces différents, abandonnons
nos habitudes. Celui qui a
trouvé comment ne pas faire
se mélanger le rouge et le blanc
dans une pâte à dentifrice
n ’ était pas un chimiste, mais…
un électricien !
Il était artiste, mais aussi scientifique, ingénieur, inventeur,
philosophe… Le croisement de
toutes ces disciplines en a fait
un génie. Eugène Delacroix a
tout consigné pendant 20 ans.
Andy Warhol passait son temps
à s ’ enregistrer. Le peintre anglais
David Hockney a fait coudre une
poche à l ’ intérieur de ses vestes à
la taille de ses carnets de notes.
et Braque, qui ont inventé le
cubisme, offrent un exemple
contraire. Ces artistes étaient
tout à fait opposés par le
tempérament,
mais
sont
devenus très amis « comme
deux alpinistes attachés l ’ un
à l ’ autre » et très complémentaires. Plus que les similitudes,
les différences deviennent des
ressources pour la créativité.
Que faites-vous alors de
l ’ intelligence collective ?
Quels sont les endroits
propices à l ’ exercice de cette
intelligence collective ?
Le partage de nos connaissances et de nos idées décuple
effectivement notre potentiel
créatif. Les premières grandes
inventions comme la roue,
l ’ écriture ou le pain sont nées
avec l ’ avènement des cités au
4ème millénaire avant JC. La mise
La qualité de la relation compte
plus que les mots. Il faut laisser
une petite place au chaos, aux
moments informels fertiles en
créativité. Les « 3èmes lieux », ni
domicile, ni travail, comme la
machine à café, le restaurant…
La peur de l ’ échec freine
le processus d ’ innovation.
« Tout recul de volonté est une
parcelle de substance perdue »
disait Berthe Morisot.
certaine mobilité mentale. Là
encore les artistes peintres nous
donnent une leçon. A Venise,
l ’ humidité de l ’ air endommageait les peintures sur bois et
les fresques. La toile des navires
est alors devenue le support le
plus répandu pour la peinture à
l ’ huile. En Hollande, lorsque la
commande religieuse a disparu,
les peintres se sont reconvertis
en peignant des natures mortes.
Les viandes, fruits, légumes,
pain… étaient autant d ’ objetssymboles qui proposaient une
double lecture liée à la religion
chrétienne.
Et lorsque l ’ échec semble
inéluctable ?
La peur de l ’ échec freine le
processus d ’ innovation. « Tout
recul de volonté est une parcelle
de substance perdue », disait
Berthe Morisot. Cette fille de
bonne famille née dans un
siècle très misogyne avait choisi
une autre voie que la peinture
académique. Elle a tenu bon
malgré toutes les critiques et a
fini par être reconnue comme
une véritable artiste. Comme
elle, les impressionnistes avaient
créativité de l’artiste
de l’entreprise »
Certains moments sont
privilégiés pour ces
cogitations ?
Ces « moments Eureka »
surviennent
rarement
au
bureau, mais dans des circonstances insolites, par fulgurance.
Rentrant chez lui un soir, Vassily
Kandinsky aperçoit un tableau
dans lequel il ne distingue que
des formes et des couleurs sans
signification. Et pour cause :
l ’ oeuvre était posée de côté
contre le mur. Il comprit alors
que l ’ objet était nuisible et il est
devenu le père de la peinture
abstraite. Il est utile de garder
une trace de ces idées. Léonard
de Vinci écrivait et dessinait
tout pour mieux tout mélanger.
en commun des savoirs dans
ces lieux d ’ échanges a motivé
la créativité. L ’ un de ces lieux
dans le domaine de l ’ art était La
Ruche que le sculpteur Alfred
Boucher a bâtie en 1902 à Paris
avec des éléments récupérés
de l ’ exposition universelle
pour aider de jeunes artistes
sans ressources. L ’ immeuble
a accueilli de futurs grands
noms comme Modigliani,
Brancusi, Léger, Chagall qui
se sont enrichis mutuellement. Le lieu existe encore
et compte une soixantaine
d ’ ateliers. Malheureusement,
les mécanismes de compétition
dominent le monde de
l ’ entreprise et la rivalité en
interne fait du mal. Picasso
permettent des échanges plus
libres et potentiellement plus
créatifs car l ’ influence de la
hiérarchie et des conventions
y est la moins forte. Travail et
informel ne sont pas contradictoires.
L ’ époque est à la contrainte.
Comment s ’ y adapter ?
L ’ innovation nait souvent
de la contrainte qui nous fait
sortir d ’ une zone de confort et
nous pousse vers des chemins
détournés. Oublions notre
fonction, pensons à notre
mission. Et si on investissait dans
ce Plan B, qui a bien marché une
fois, pour en faire un nouveau
Plan A ? Cela nécessite une
une vision dynamique de
l ’ échec car ils savaient garder la
volonté et la foi dans l ’ avenir de
leur mouvement. « Que ça rate,
que ça réussisse, après tout c ’ est
secondaire », disait Alberto
Giacometti, qui avait fait de la
connaissance des raisons de ses
échecs le moteur de sa créativité.
Il est devenu le sculpteur
le plus cher au monde avec
« L ’ Homme au doigt », adjugé
126 millions d ’ euros en 2015.
Thomas Edison a “échoué” plus
de 10 000 fois avant de trouver
comment allumer une lampe à
incandescence. Mais il préférait
dire qu ’ il avait découvert 10 000
manières pour que cela ne
marche pas ! Ne rien rater, c ’ est
ne rien essayer.
Propos recueillis
par Alain Ratour
2016 5
ligne directe
ÉCHOS
« Jeux & Fourchettes »,
lauréat aux
entrepreneuriales
« Les Entrepreneuriales en Pays
de la Loire », organisées par le
Réseau Entreprendre et KPMG,
avec le soutien de nombreux
partenaires, se sont déroulées à
Angers, en mars dernier.
L’ambition des Entrepreneuriales est de proposer une expérience
unique de formation aux étudiants
par la mise en situation et
d’accompagner leurs projets
par le regard bienveillant des
professionnels. Ce programme
d’entraînement
terrain
et
professionnel à la création
d’entreprise est ouvert à tout
étudiant à partir de Bac +2 en
cours et dure 5 mois.
A l’issue du programme,
chaque étudiant peut obtenir le
certificat professionnel « Les
entrepreneuriales », qui lui permet
de valoriser les compétences
acquises au cours de son parcours
et constitue une véritable valeur
ajoutée sur son CV et lors de
recrutements.
63 projets ligériens d’entreprise,
dont 18 portés par des équipes du
Maine-et-Loire, ont été défendus
devant 16 jurys d’experts. Parmi
elles, « Jeux & Fourchettes » qui
s’est démarquée en remportant
le trophée « Gouvernance au
féminin ». Le concept du projet :
lieu où parents et enfants peuvent
se retrouver autour d’animations
et de plats créatifs et originaux.
http://www.les-entrepreneuriales.fr/
region/pays-de-la-loire/
ACTTIF ouvre sa 14e agence à Cholet
L’agence de travail temporaire
renforce sa présence en Pays
de la Loire avec l’implantation
de 10 agences, la dernière étant
à Cholet, en février dernier.
Dirigé par Christophe Leflèche,
le groupe ACTTIF est spécialisé
dans l’intérim, le recrutement et la
formation et rayonne depuis 1998
dans l’Ouest et le Nord. Ses offres
d’emploi concernent les secteurs
de l’industrie, du transport et
de la logistique, du tertiaire, de
l’hôtellerie-restauration. ACTTIF
est la première entreprise de
travail temporaire à obtenir le label
RSE Lucie depuis 2012. L’année
dernière, le groupe a élargi son
offre à l’accompagnement et
au coaching des cadres et des
dirigeants. ACTTIF totalise 14
agences et emploie 50 salariés.
6 Anjou Eco - n°44 - Mai 2016
Créations
Stéphane Brément reprend Tandem SAS
Stéphane Brément a repris
Tandem SAS (Saint-Andréde-la-Marche), concepteur et
diffuseur de solutions complètes
d’herméticité des points de
vente, entrepôts et bureaux en
matière de sécurité. Intervenante
reconnue sur le marché de la
protection des articles contre
le vol, la société apporte des
solutions novatrices dans la lutte
contre la démarque inconnue
et la sécurité des personnes.
C’est la deuxième expérience de
dirigeant de ce diplômé Essec
après la co-création d’une société
spécialisée dans les simulateurs
de golf. Accompagné par Sodero
gestion et Bpi investissement, il a
bénéficié d’un prêt d’honneur du
Réseau entreprendre Atlantique
et d’Initiative Anjou et a suivi
la formation du CRA Cholet à
la reprise d’entreprise, « indispensable dans un processus de
reprise ». Tandem emploie 17
salariés et fait appel à une cinquantaine de techniciens qui
interviennent pour l’installation
et la maintenance sur toute la
France et les pays limitrophes.
La société ambitionne de porter
le CA à 10 M€ en 2020 (6.3 M€
en 2015). Stéphane Brément
mise sur la capacité de la société
à concevoir des solutions personnalisées et innovantes pour
et à la demande de ses clientspartenaires. La société développe
de nouveaux produits, comme des
solutions d’antennes intelligentes,
dévoilés au salon Equipmag en
septembre prochain à Paris. Elle
a élargi ses marchés à la sécurisation des entrepôts et des bureaux
et aux commerces de plus petites
tailles organisés en réseau autour
d’une centrale d’achats (opticiens,
pharmacies…). Pour cet expert de
l’export, le démarrage à l’international est prévu pour 2017 dès le
lancement de nouveaux produits
innovants, uniques et conçus
en interne. Trois recrutements
seront prévus par an au niveau
commercial, technique, R&D et
administration des ventes.
Industrie
Asset ingénierie
Agence de communication
multimédia
22 rue de la Tannerie - Angers
Exploitant individuel :
Crépin Mbindji
Alteor Environnement
Prestations de services
en qualité environnementale
1 bis rue Robert Hostein
Cholet
Président : Philippe Le Roux
Ethernis
Consulting et solutions web
10 allée des Quernons
Brain-sur-L’Authion
Gérant : Cyrille Verdier
Anjou Structure
Bureau d’études en calcul de
structures
9 rue Joseph Fourier
Beaucouzé
Gérant : François-Xavier
Guillard
Matteana
Construction navale
Lieu-dit l’Anjougerie
Roussay
Gérant : Thierry Mathieu
Cosy Design
Bourrellerie, sellerie pour
véhicules
3 avenue de l’Europe
Maulévrier
Représentant permanent :
Jean-Yves Papin
Services aux
entreprises
communication,
MARKETING
Ako-T
Agence de communication
38 rue Roger Salengro
Angers
Président : Sébastien Lucas
Barreau Sylvie
Agence de publicité et de communication
Lieu-dit le Hardas
Saint-Barthélemy d’Anjou
Exploitante individuelle :
Sylvie Barreau
Lucky Bay
Agence de communication et
publicité
5 bis rue de la Marche
La Séguinière
Gérante : Caroline Letailleur
Audivit
Agence de marketing
4 rue Fernand Forest - Angers
Président : Clovis Terlain
Conseil
Ombello Consulting
Conseil pour les affaires
6 rue de Montréal - Cholet
Gérant : Johan Germon
Imago
Conseil, formation en santé,
bien-être
71 Grand Rue
Juigné-sur-Loire
Présidente :
Dominique Chartin-Laeron
www.tandemdirect.fr
Transport
ID Logistics France
Prestations de logistique et
entreposage
110 avenue du Maréchal Leclerc
Cholet
Président : Mr Eric Hemar
Nexecur Protection
Entreposage et stockage
45 rue Jean Jaurès
Saint-Barthélemy d’Anjou
Président : Frédéric Madalle
Ingénierie, études
techniques
Environnement Conseil
Bureau d’études en urbanisme
et environnement
Rue de la Chesnaie Poce
Distré
Gérant : Ludovic Hermant
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Développement industriel
Echos
Scania : nouveau centre
de préparation des
véhicules
Ouvert en début d’année, le Centre
d’adaptation et de préparation Scania
(CAPS) est un maillon du processus de
livraison d’un véhicule. Il se trouve près
des sites Scania Production Angers et
Scania France. Il adapte les cars, bus et
camions, afin de les mettre à disposition
des utilisateurs, dans le délai le plus
court possible. Sa première mission
est la préparation des camions avant
livraison au réseau. La seconde est la
finalisation des cars et bus commercialisés pour le marché français. Un
énorme travail de segmentation de
chaque mission, avec la mise en place
de modes opératoires détaillés, est
mené pour garantir des gains de temps
et une qualité exponentiels. Dirigé par
Stéphane Boidin, le CAPS compte dix
personnes.
Ackerman se développe
aussi dans le Muscadet
Réputé pour ses effervescents,
Ackerman renforce sa légitimité sur
les autres vins du Val de Loire. Après le
rachat de Donatien Bahuaud en 2009
et les Celliers du Prieuré en 2014,
Ackerman continue de se développer dans le vignoble du Muscadet en
reprenant Drouet Frères, 3ème maison du
vignoble nantais. « Les vins tranquilles
constituent 65 % de nos ventes contre
35 % pour les fines bulles, détaille
Bernard Jacob, directeur général d’Ackerman. Drouet Frères apporte la Cave
de Vinification de la Vallée Ligérienne
au Landreau, d’une capacité de 20 000
hl, et le site de conditionnement de la
Chapelle-Heulin. Le groupe saumurois
peut ainsi développer un véritable outil
industriel dédié à la production des
vins de Nantes. Ackerman, dont le CA
est de 90 millions d’euros, emploie 240
salariés.
www.ackerman.fr
Tep Etanchéité
Tep Etanchéité, à Saumur, spécialisée
dans l’étanchéité par membrane PVC,
a doublé de volume en reprenant Bati
Etanche, à Saint-Pierre-du-Perray
(Essonne). Cette société effectue des
travaux d’étanchéité bitumineuse de
terrasses de locaux tertiaires, industriels ou de surfaces d’exposition. Le
nouveau champ d’action de l’entreprise
saumuroise s’étend en Ile-de-France
et en Provence. « Notre rapprochement
crée un groupe national maîtrisant les
deux principales techniques d’étanchéité » se félicite Patrick Gidoin, PDG
de Tep Etanchéité. L’ambition de l’entreprise : atteindre une taille critique
de l’ordre de 20 à 30 millions d’euros
de chiffre d’affaires, mais aussi développer une offre de service incluant la
surveillance, le diagnostic et l’entretien
des toitures-terrasses.
www.tep-etancheite.fr
DBM Technologie : de nouvelles perspectives
de développement en 2016
Fin 2015, DBM Technologie
(Chanzeaux), spécialiste des
écrans
thermiques
pour
l ’ isolation de pièces industrielles multisecteurs, fêtait ses
10 ans d’existence. L’entreprise
est en plein essor (+ de 17 %
de croissance sur l ’ exercice
2014/2015). Son récent référencement comme fournisseur de
rang 1 par Airbus Helicopters
et Liebherr Colmar (pelles pour
engins de TP) augure de belles
perspectives de développement
cette année. Créée par Alain
Mounier et Dominique Bahuon,
DBM Technologie (2,5 millions
de CA, 35 collaborateurs)
confirme sa stratégie de développement sur un marché de niche :
l’ingénierie d’écrans thermiques
haute température souples ou
rigides (jusqu’à 1 200°C). En 2015,
la multiplication des investissements productifs et l ’ ouverture
du capital à un troisième associé,
Nicolas Barette, ont accompagné
cette dynamique. Début 2016,
ce dernier a pris les rênes de
la direction opérationnelle du
site industriel. « Cette année
a marqué un tournant pour
l ’ entreprise avec nos premiers
référencements en rang 1 comme
fournisseur d ’ isolation spéciale
pour de grands donneurs
d ’ ordres sur certains segments de
produits. En prévision pour 2016 :
une croissance de plus de 20 % et
le lancement de deux nouveaux
concepts prometteurs » explique
Alain Mounier, directeur général
de DBM Technologie.
Elan de croissance pour Tell
« Pour que la forme soit en accord
avec le fond, Afta Meca devient
Tell ». Reprise en 2001 par Olivier
Lopez, la PME d’une trentaine
de salariés, basée à Maulévrier,
réaffirme ses valeurs en changeant
de dénomination sociale. « Plus
court, plus rapide, plus précis ».
En référence à Guillaume Tell, la
société vise à être un fournisseur
d’excellence dans le secteur de
la mécanique de précision. Elle
a renforcé ses compétences en
tournage technique par le rachat
de la Société Armoricaine de
Mécanique de Précision (SAMP)
à Pommeret (Côtes d’Armor)
en décembre 2015. Spécialisée
dans l’usinage des matériaux
exotiques (titanes, inconels, invar,
covar,
plastiques
techniques, ertalyte),
SAMP dispose d’un
véritable savoir-faire
sur certains métiers.
Un challenge écono-
mique pour ces
deux sociétés qui
rassemblent
une
cinquantaine de collaborateurs et un CA
d’environ 5 millions d’euros. Les
compétences réunies permettront
de répondre à des marchés
d’usinages de précision sur toutes
matières, mesure 3D, intégrations
de sous-ensembles et tests de
systèmes dans les secteurs de l’aéronautique, l’optique, l’offshore,
les biens d’équipements ou la F1.
Olivier Lopez
Cette logique de complémentarité
permettra également de toucher
le secteur médical de manière
plus forte. « Ces ambitions pour
les deux sites s’inscrivent dans
une démarche de dynamique
économique et industrielle ».
Premier Tech Falienor devient Premier Tech Horticulture
nouveau nom de
Premier Tech
Falienor depuis
le 1er mars.
PTH est un des
acteurs majeurs
du
marché
des substrats
De gauche à droite : Jean-Benoît Portier, Frédérique
et
produits
Delavaud et Martin Pelletier, Vice-Président du Groupe
o
r
g
a
n
iques
Horticulture et Agriculture pour Premier Tech
destinés
aux
Le groupe canadien Premier professionnels de l’horticulture,
Tech a acheté fin 2015 Cenfora à la pépinière et aux collectiviÉcorces au groupe Smurfit tés. Jean-Benoît Portier, ancien
Kappa Comptoir du Pin. Cette Directeur général, prend de
unité implantée à Aubigné- nouvelles fonctions de ViceRacan (Sarthe) valorise et président
Développement
conditionne des produits à des affaires pour la France,
base d’écorces de pin maritime l’Europe et l’Afrique. Frédérique
pour le marché des paillages. Delavaud le remplace pour
Elle est intégrée à Premier Tech la partie administrative et la
Horticulture - PTH (Vivy), direction de l’activité de Premier
Tech Horticulture, Philippe
Cruypenninck étant en charge
d’une autre entité, Premier
Tech Agriculture. L’équipe a été
renforcée de 3 collaborateurs
pour le marché professionnel et un 4ème pour le marché
grand public. Premier Tech
emploie près d’une centaine
de personnes en France pour
la branche horticulture et
agriculture, réparties sur Vivy,
Aubigné-Racan et Arandon
(Isère) sans oublier une unité
ivoirienne de production de
fibre de coco. Le site angevin
deviendra son siège européen
pour le département horticulture et agriculture.
www.pthorticulture-france.com
ligne directe
Chronofresh :
RH : Ouest Partners connecte la la livraison
express de
région parisienne à l’Ouest
Six millions d’actifs à moins qualité, nous évaluons le produits frais
d’une heure et demi d’Angers. potentiel des candidats, leur accessible à tous
Parmi eux, combien de savoir-être, leurs valeurs, la
Services aux entreprises
candidats ont envie de quitter la
région parisienne pour trouver
un travail dans l’Ouest et, cela se
vérifie souvent, de regagner leur
région d’origine ? Rapprocher
ce vivier de compétences
de PME à la recherche de
candidats qualifiés est la
raison d’être de Ouest Partners
(Angers). Romain Cochet,
jeune angevin de formation
école de commerce, a créé
l’agence en novembre dernier.
Dans ses deux derniers postes
en entreprise, il a développé son
appétence pour les RH. « Nous
accompagnons les projets de
recrutement sur des niveaux
Bac+2 à Bac+5 en CDI, CDD
ou intérim. Un bon recrutement
passe par un bon recruteur.
Pour assurer un service de
curiosité et l’esprit d’entreprendre dont ils font preuve.
Nous les rapprochons ensuite
d’entreprises dont nous avons
étudié le marché et le mode de
management ». Pour certains
postes importants, il propose
des « prestations de chasse ».
L’apport de compétences de
Ouest Partners porte avant tout
sur les métiers commerciaux,
financiers, comptables et d’ingénierie. Le cabinet possède
des relais à Nantes (l’associé
de Romain Cochet), Rennes et
Paris. « Ce sont des consultants
patrons de leurs agences et issus
de l’entreprise sur des postes à
responsabilités ».
www.ouest-partners.fr
Chambre Professionnelle du
Conseil : convention avec la CCI
De gauche à droite : Fabien Sallé, président de la Chambre Professionnelle
du Conseil Arc Ouest et Eric Groud, président de la CCI de Maine-et-Loire
La CCI de Maine-et-Loire et
la Chambre Professionnelle du
Conseil Arc Ouest ont signé
le 1er mars une convention
pour promouvoir le métier de
consultant et son impact positif sur le développement des
territoires. « Nous travaillons
à la promotion, au développement et à la structuration du
conseil », explique son président
Fabien Sallé. En France, ce sont
souvent les grandes entreprises
qui consomment du conseil.
Les PME et TPE le voient plutôt
comme une dépense et non
comme un investissement. Elles
se privent ainsi d’un effet accélérateur fort ». La Chambre
régionale compte une vingt
aine de cabinets en Maine-etLoire regroupant une trentaine
de consultants. « Nous mutualisons nos bonnes pratiques.
Nous avons lancé deux actions
phare qui sont des groupes
d’experts : « RSE » et « TNO »
(Transformation
numérique
des organisations). Cela nous
permet d’aller assez loin dans
l’accompagnement de l’entreprise ». La formation du consultant est une préoccupation
d’ARC Ouest. « On peut avoir
Echos
Le club d’entreprise Angers
Sud Orgemont
Fondé en 2015 et lancée en 2016,
CEASO, Club Entreprises d’Angers Sud,
est une association visant à réunir des
entreprises se trouvant dans une même
zone géographique, afin qu’elles puissent échanger, partager, et rester en
contact grâce aux différents événements
organisés (soirées, réunions, petit déjeuner,…). Cette zone comprend le sud d’Angers, Trélazé, les Ponts-de-Cé et Sainte
Gemmes-sur-Loire. Le Club organisera
des rencontres conviviales régulières
(tables ouvertes hebdomadaires) pour
favoriser l’émergence de projets de
coopération. Il a également pour objectif
de promouvoir l’image des entreprises
adhérentes et du tissu économique local
en renforçant l’attrait de la zone d’activité du sud d’Angers. Il souhaite ainsi participer au développement économique du
territoire.
www.ceaso.fr
CONTACT CCI : Mélanie Cauveau
02 41 20 54 13
[email protected]
Unique en son genre, le nouveau
service Chronofresh permet la
livraison express de produits
alimentaires sous température
dirigée (entre 0 et 4°C et – 18°C)
garantissant le strict respect de
la chaîne du froid. Son atout ? Il
s’adresse aux particuliers comme
aux professionnels, quel que
soit le volume transporté et est
accessible partout en France (*).
Chronopost répond ainsi aux
évolutions de consommation en
cherchant à innover constamment
et à diversifier ses offres pour
couvrir tous les nouveaux besoins
de ses clients. De quoi compléter
l’offre de Chronopost, acteur
majeur de la livraison express de
colis en France. Tout l’enjeu de
cette nouvelle offre est d’adosser
le transport de produits frais
au savoir-faire et à l’expertise de
Chronopost. Ainsi, Chronofresh
bénéficie du maillage optimal
du territoire de Chronopost,
de ses process opérationnels et
des solutions de livraison sur
le dernier kilomètre comme
peut le proposer l’offre Predict
(permettant au destinataire en
cas d’absence de reprogrammer sa livraison à une nouvelle
date et adresse). Cette prestation
innovante de Chronopost, filiale
de La Poste est disponible en
Maine-et-Loire depuis le mois
de mai. Chronofresh, c’est tout le
savoir-faire de Chronopost adapté
à la livraison des produits frais.
Agefice : critères de financement pour 2016
(*) dès juin 2016
Le CELA s’ouvre sur
d’autres territoires
été un grand dirigeant et un
cadre remarquable et ne pas se
révéler un bon consultant. C’est
un nouveau métier. Notre atelier « Se lancer dans le conseil »
permet en amont d’éviter des
erreurs de parcours. Ensuite,
nous aidons à réussir ceux qui
ont décidé de se lancer ». La
FNCPC a acquis une reconnaissance forte de son rôle de fédérateur au service du conseil en
France. La convention avec la
CCI va dans ce sens.
www.cpc-arcouest.org
L’Agefice finance la formation professionnelle des chefs d’entreprise nonsalariés du commerce, de l’industrie ou
des services. Cette année, l’accent est
mis sur les formations langues dont
l’enveloppe est portée à 2 000 euros
par an et par cotisant. Une enveloppe est
également dédiée aux frais liés au suivi
du stage. L’Agéfice a par ailleurs renouvelé l’opération nationale « Mallette du
Dirigeant », qui concerne les dirigeants,
conjoints collaborateurs, chefs d’entreprise installés dans l’année - ressortissants de l’Agéfice. Les bénéficiaires
n’auront pas à faire l’avance de fonds.
Détail des prises en charge sur http://
www.maineetloire.cci.fr/developpementde-votre-entreprise/effectuer-toutes-ses
formalites/agefice
CONTACT : Point Accueil Agéfice de la
CCI de Maine-et-Loire
02 41 20 49 54
En 2017, une nouvelle Communauté
de communes devrait regrouper celles
de Loire Aubance, Loire-Layon, Coteaux
du Layon, ainsi que les communes de
Coutures et Chemelier. Le CELA (Club
d’Entreprises en Loire Aubance) invite
les entrepreneurs de ces territoires à
venir le rejoindre. « Cette association
favorise avant tout de belles rencontres
humaines ! Le CELA est un espace de
veille, de croissance, de formation et
d’ouverture, avec une dimension numérique, qui facilite les échanges entre les
réunions et qui crée de la visibilité pour
nos membres.» déclare Alexis Desjeux,
président du CELA. Créé en 2014, le
CELA a pour but de promouvoir ses
membres (35 entreprises adhérentes)
et l’attractivité économique du territoire.
www.club-entreprises-loire-aubance.com
ligne directe
Formation
Echos
L’ISTOM : une nouvelle
école d’ingénieurs va
s’implanter sur Angers
L’ISTOM, Ecole supérieure d’agrodéveloppement international, va
s’implanter dans le quartier de BelleBeille (en face de l’ESSCA), pour la
rentrée 2018. Elle y accueillera ses
500 étudiants, 30 salariés permanents et 120 intervenants extérieurs.
L’école forme en 5 années après le
baccalauréat, des ingénieurs spécialistes des filières agricoles à la mise
en œuvre et à la gestion de projets
de développement agro-économique
dans les pays en développement
et émergents. Les istomiens sont
préparés à intervenir dans différents
domaines et sur des projets transversaux tels que la production végétale,
l’agro-alimentaire, la gestion de l’eau,
de l’environnement, le développement
agricole, l’humanitaire, le négoce ou
la recherche. Ils sont présents sur
tous les continents et notamment dans
les pays de la zone tropicale (Afrique,
Asie, Amérique Latine).
Durant leur cursus, les futurs ingénieurs réalisent une mission solidarité, des stages en exploitation agricole
et en entreprise, et un stage d’ingénieur de 6 mois. La dernière année est
consacrée à l’approfondissement de
leurs connaissances et compétences
dans un domaine particulier (développement agricole et financement,
territoires risques et aménagements, productions végétales tropicales…).
L’ISTOM, école privée reconnue par
l’état, et accréditée par la Commission
des Titres d’Ingénieur (CTI), a été
créée en 1908 au Havre et est basée
à Cergy-Pontoise depuis 1991.
Directeur : Eric Ducoudray
www.istom.fr
https://www.facebook.com/istomingenieur/
Un Campus sur le site
Eurespace Formation
Un campus s’est formé autour
d’Eurespace, route de Saint
Léger à Cholet. A la rentrée
dernière, l’Institut régional
sport et santé (IRSS) avait quitté
la rue Nationale et ses locaux
vieillissants pour s’installer sur
650 m² dans une aile du site de
formation de la CCI. « Un cadre
au vert et sécurisé, des locaux aux
normes, plus de salles de cours,
un amphithéâtre, du parking...
et l’esprit campus déjà présent,
résume David Butin, directeur
associé de l’IRSS. Ce site
accompagne le développement
important de l’Institut. Deux
nouvelles prépas sont lancées en
septembre : « Prépa Gardien de
la paix » et « Prépa Officier de
gendarmerie ». « Chaque année,
14 000 personnes sont candidats
à ces concours et beaucoup
échouent à cause du sport ». Le
rachat d’autres écoles, dans le
domaine paramédical et santé ;
n’est pas exclu, comme celui de
la prépa médecine Profilsup’
fin 2013 qui implanta l’IRSS
également à Tours, Poitiers et
Limoges. « Notre objectif est de
s’étendre sur le Grand Ouest...
www.irss.fr
www.les-industries-technologiques.fr
www.loutilenmain.fr
www.orace.fr
Et pourquoi pas un cocktail
au chocolat ?
Eseo : quitter médecine
pour devenir ingénieur
Chaque année, ESEO offre la possibilité, à une quarantaine d’étudiants
de médecine ou d’autres filières
post-Bac (classes préparatoires,
licences), de se réorienter vers le
cursus d’ingénieur généraliste sans
perdre une année. Le PASS-INGE leur
permet, après un premier semestre en
études supérieures, de démarrer par
un accompagnement intensif spécialement conçu pour eux. Ils peuvent
ensuite poursuivre en deuxième
année de Prépa intégrée du cursus
ingénieur ESEO.
Créée en 1956, ESEO, l’école d’ingénieurs généralistes (référence
en France dans les domaines des
Sciences et Technologies de l’Information et de la Communication), basée
à Angers, Dijon, Paris et Shangaï,
forme plus de 1 300 étudiants à un
cursus intégré de 5 ans.
dans un premier temps ». Autre
nouveau locataire depuis la
dernière rentrée sur Eurespace :
le Pôle Formation des Industries
Technologiques (nouveau nom
de l’AFPI), centre de formation de
l’UIMM. Elle occupe désormais
480 m² dédiés à un atelier de
soudage avec équipements et salle
banalisée ; au-delà de la mutualisation des équipements, il s’agit de
créer des synergies, dans le développement de l’offre de formation
industrielle sur le Choletais.
Aussi, 2 nouvelles formations
en apprentissage s’ouvriront à la
rentrée prochaine : une Mention
Complémentaire Technicien en
Soudage portée par le CFA de la
CCI de Maine-et-Loire et un BAC
Professionnel Pilote de Ligne de
Production. Pour rappel, 2 associations participent également
à la dynamique de campus :
l’Outil en Main et la Plateforme
Régionale d’Innovation ORACE.
C’est le défi que Monbana,
spécialiste de la boisson
chocolatée depuis 1934, a lancé
à cette nouvelle génération de
professionnels particulièrement
imaginatifs - les baristas - lors
d’un concours unique en France :
les Trophées Monbana. La recette
est simple : prenez de jeunes
élèves Barmen, de 18 à 24 ans,
en Mention Complémentaire
Barman. Confrontez-les à des
épreuves de la « chocologie » :
de la réalisation d’un chocolat
chaud classique à la création
d’un
cocktail
alcoolisé,
associant le chocolat Trésor de
Monbana avec un spiritueux,
les élèves doivent redoubler
de créativité pour sublimer
le chocolat et réjouir les
papilles. Ce défi, c’est Simon
Peixoto, en apprentissage au
Centre Pierre Cointreau et travaillant au Bar du Casino
de Deauville, qui l’a gagné.
Lors de la 3ème Edition des
Trophées Monbana, le mardi 15
mars dernier au Centre Pierre
Cointreau, il obtient le 1er prix et
le titre d’Expert Barista Chocolat.
La chocolaterie Monbana, leader
de la boisson chocolatée, l’a
compris : ce concours « est une
journée d’échange vertueuse où
nous partageons notre expertise
de Barista et eux nous poussent à
Nouvelle licence
« cuisine et
gastronomie »
à la CCI
La CCI de Maine-et-Loire
ouvre une licence « cuisine
et gastronomie », construite
et co-animée avec l’Université d’Angers - Imis - Esthua.
Ce diplôme en trois ans a été
examiné en janvier devant
le Conseil d’Administration
de l’Université, puis devant
la Commission Formation et
Vie Universitaire. Un passage
remarqué puisqu’il a été validé
à l’unanimité et pourra être
préparé dès la prochaine rentrée
au sein de la licence Sciences
Sociales. Une 3ème année en
alternance est prévue. A cet
effet, une demande d’ouverture
en apprentissage est envisagée
auprès de la Région. La
licence résolument orientée
production doit permettre
d’accueillir un nouveau public,
des jeunes à fort potentiel et
mobiles à l’international. C’est
le socle de la future Ecole de la
Gastronomie, projet ambitieux
que la CCI souhaite partager
avec des partenaires. Des
réflexions sont en cours pour
trouver d’autres parcours de
formations notamment sur les
vins et les spiritueux. Dès à
présent la CCI et l’Esthua dans
le cadre d’Angers TourismLab
accueilleront un nouveau
groupe d’étudiants taiwanais
pour une seconde édition de
« Summer School » cuisine et
vins à partir du 2 juillet.
CONTACT CCI : Mélanie Goure
02 41 20 53 08
[email protected]
aller plus loin dans nos recherches
d’accords » souligne Laurent
Baron, responsable de la
Formation Boissons Monbana.
Décidément, le chocolat a encore
de beaux jours devant lui.
Contact CCI :
Didier Péan
02 41 20 49 71
[email protected]
ligne directe
Innovation
ITSA, nouvelle locomotive
de l’innovation santé
été identifiées : la
médecine connectée et la simulation
santé, « une plateforme de pointe à
l’échelle nationale
voire européenne,
créée par le CHU
d’Angers ». En plus
de mobiliser et de
fédérer les acteurs
La plateforme de simulation santé, une spécificité à la pointe au
académiques et
CHU d’Angers. Crédit-photo : C. Jouannet – CHU Angers.
économiques, le
Un cluster économique axé sur programme ITSA inclut un « catal’innovation santé en terre ange- logue » de formation, tous cursus
vine ? En 2012, le programme confondus. Cette filière compterait
ISTA (Innovation et Technologies plus de 5 000 étudiants dans des
de la Santé à Angers) a été mis écoles d’ingénieurs en électrosur pied dans l’incubateur d’An- nique, management, gestion…
gers Technopole. Ce pôle innova- dont les études portent sur l’imagetion santé a commencé à germer rie médicale, la chimie, les plantes
autour du CHU, de l’Université, de médicinales ou encore la recréaquelques entreprises industrielles. tion d’organismes vivants. ITSA
Une pépinière de 40 acteurs écono- a reçu le soutien de l’État, l’Unimiques a été identifiée : imagerie, versité d’Angers, le Département
informatique, numérique, végé- du Maine-et-Loire, le CHU
tal… Les passerelles se sont renfor- d’Angers, Angers Technopole,
cées avec Atlanpole Biothérapies à l’Agence Régionale et Angers Loire
Nantes qui travaille déjà avec des Métropole pour un coût global de
équipes de l’Université d’Angers. 345 000 euros.
Deux « niches » angevines ont Source : Au fil des territoires
Martin Technologies :
lancement mondial du casque
modulable EVO-ONE
Chaque année, près de
15 millions de pièces
métalliques sont produites dans les ateliers
de Martin Technologies
(Lézigné), spécialisé dans
la conception, le traitement et l’aspect des surfaces, le marquage, façonnage et
assemblage de plaques en métal
destinées aux industriels multisecteurs. Poursuivant sa collaboration initiée en 2006 avec l’entreprise
Shark, leader national des casques
de moto, Martin Technologies a
récemment participé à la conception du nouveau casque modulable
EVO-ONE de Shark, commercialisé en décembre dernier (fabrication
des plaques de la mentonnière).
C’est la deuxième fois que Shark
collabore avec l ’ industriel angevin
pour la réalisation d’un élément
d ’ habillage distinctif, au service
de sa gamme à succès EVO. Cette
nouvelle création, particulièrement
technique, arbore le
logo Shark de part et
d’autre de la mentonnière de l ’ EVO-ONE.
L ’ accessoire design en
aluminium, illustre les
notions d ’ innovation
technique, de robustesse, et de légèreté du casque de
dernière génération. Avec l’EVOONE, désormais l ’ écran se relève
automatiquement lorsque l ’ utilisateur passe du mode jet à intégral.
Innovation majeure, ce modulable
est un casque complet, à la fois plus
compact, plus aérodynamique, plus
silencieux. L’EVO-ONE est commercialisé au niveau mondial, en
e-commerce et en boutique. Preuve
du beau succès commercial en
devenir pour ce modèle : en janvier, Martin Technologies était déjà
sollicité par Shark pour un réassort
de plaques pour l’EVO-ONE, tout
juste lancé un mois plus tôt.
Airinov, le
drone garant
de l’efficacité
agricole
Les clichés du drone
Airinov photographient
les sols depuis le ciel. Leur
interprétation permet à
Airinov de proposer des
solutions clés en main aux
agriculteurs et aux agronomes. Connaître ainsi
l’azote absorbé ou la biomasse permet d’en déduire
la quantité d’engrais adaptée. L’entreprise a été créée
dans le Sud de la Vienne en
2010 par Romain Faroux,
fils d’agriculteur, Florent
Mainfroy et Corentin
Chéron, ingénieurs en
informatique et électronique. Son siège est maintenant à Paris. Elle vient
d’ouvrir un établissement
secondaire près du campus
du végétal. L’Anjou est
un environnement favorable pour les recherches
et expérimentations en
conditions réelles menées
à l’aide de ce drone de 700
grammes équipé de capteurs spécifiques. Airinov
recherchait une diversité
de sols et des cultures particulières : maïs, tournesol,
maraîchage, vigne et arboriculture fruitière.
Autre atout du territoire :
de fortes compétences professionnelles, scientifiques
et académiques en végétal spécialisé, numérique et électronique. Airinov
développe des partenariats avec l’ESA et avec
la Cuma du Bocage à La
Meignanne. Une dizaine
d’emplois seraient créés
pour les tests. Airinov
emploie 45 collaborateurs.
Elle a confié la fabrication de ses drones à Parrot,
entré au capital, et forme
des entrepreneurs indépendants à réaliser les
survols de parcelles. Elle
reçoit les données de façon
numérique et envoie les
conseils
agronomiques
à ses clients. L’entreprise
s’implante par ailleurs dans
les pays européens voisins.
www.airinov.fr
Echos
Plant Impact choisit Angers
Plant Impact Plc, start-up de biotechnologie anglaise, a choisi le MIN d’Angers pour
sa première installation en France. Lionel
Lesegretain, de formation ingénieur ESA,
est son responsable technique & développement. Il travaille sur les marchés de
cultures spécialisées, l’arboriculture fruitière en tête. « L’entreprise s’est appuyée
sur de forts investissements R&D et des
partenariats scientifiques pour développer
de nouvelles générations d’activateurs
physiologiques. Elle souhaite partager
avec les arboriculteurs français les
résultats très concluants de l’un d’entre
eux, Amétros, obtenus dans les vergers du
Royaume Uni ». Le principe actif d’Amétros, breveté sous le nom CaT Technologie,
intervient sur la mobilité et la disponibilité
du calcium dans les tissus de la plante. Il
prévient les désordres physiologiques des
pommiers liés à une carence en calcium. Il
renforce les structures pariétales pour une
plus grande fermeté des fruits, améliore la
résistance aux chocs durant les manipulations. La durée de conservation optimale
s’en trouve allongée.
Innortex a la fibre innovante
Spécialisée dans le recyclage de fibres
textiles, Innortex à St-Barthélemy-d’Anjou,
s’est inspirée de la culture américaine
pour enrichir son innovation. Un séjour «
Learning Expedition » dans la Silicon Valley,
en Californie, organisé par la Région des
Pays de la Loire en novembre dernier lui
a permis de « renforcer notre vision en
termes d’innovation et de performance
environnementale. » précise son dirigeant,
Richard Papin. Ces dernières années, le
développement « vertical » d’Innortex s’est
accéléré avec la reprise en 2014 de la
société angevine Effireal spécialisée dans
la fabrication de fibre textile. L’entreprise
finalise actuellement l’acquisition d’un
fabricant de fibres textiles en Rhône-Alpes
afin d’améliorer sa force commerciale et
assurer un déploiement à l’échelle internationale. Après avoir généré un chiffre
d’affaires de 2 M€ en 2015, Innortex vise
5 M€ en 2016, à quatre ans d’existence.
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• Maintenance industrielle
• Tuyauterie industrielle
• Mécano-soudure
• Dépannage industriel
• Installation de systèmes
de transports de fluides
• Conception
MPPI,
La maintenance industrielle dans tous les secteurs
Installée à Angers depuis 2008, l’entreprise MPPI,
gérée par Régis GUET, propose ses services de
maintenance et d’installation aux industriels de
la région, quel que soit le secteur d’activité. Que
ce soit pour un projet d’aménagement ou de réparation, l’équipe de MPPI peut intervenir rapidement, grâce à ses compétences et ses qualifications
techniques certifiées. En soutien aux équipes de
maintenance internes, en dépannage industriel
(mécanique, tuyauterie ou mécano soudure) ou
bien pour l’installation d’un équipement, MPPI
peut apporter des solutions efficacement, puisque
l’entreprise crée des pièces sur mesure avec le soutien de son bureau d’étude, avant de les fabriquer
dans ses ateliers. La tuyauterie industrielle pour le
transport des fluides n’a pas, non plus, de secret
pour l’équipe qui intervient pour l’installation, la
transformation ou la réparation de ce type d’équipements. Bon à savoir : toutes les interventions
respectent des normes en vigueur et celles qui
nécessitent un suivi particulier sont validées par le
bureau d’études angevin partenaire.
28 Boulevard de l’industrie - 49000 Ecouflant
Tel : 02 41 41 03 73 - Mob : 06 82 57 47 79 - www.mppi.fr
E-mail : [email protected]
Regard
Franck Niel
Niel Traiteur, Le Lion d’Angers
Parcours atypique
d’un chef
Après avoir sillonné
différents pays pour
s ’ inspirer de leurs
cultures culinaires,
Franck Niel pose sa
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au Lion d ’ Angers.
Sous le pavillon Niel
Traiteur,
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ses services
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Niel Traiteur
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Tél. : 02 41 27 06 65
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Dirigeant Franck Niel
Activité Traiteur
Effectif 4 salariés
(+ extras en haute saison)
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pprendre le métier,
en extraire la substantifique moelle, puis
partir à la découverte
de nouvelles techniques de travail, de nouvelles méthodes
d ’ organisation et d ’ enseignement, de nouvelles saveurs,
telles ont été les motivations de
ce cuisinier tout au long de son
parcours aventurier.
Les voyages
forment la jeunesse
Muni d ’ un diplôme de cuisinier
obtenu au CFA d ’ Angers, Franck
Niel est envoyé à Londres par son
professeur dans un restaurant
gastronomique pour parfaire
ses connaissances et maîtriser la
langue. « Quelle chance d ’ être
propulsé dans un monde où
l ’ exigence et le raffinement font
partie du quotidien. J ’ ai beaucoup appris, aussi bien le travail
des produits que la rigueur du
métier, reconnait-il. Ce premier
poste représentait pour moi une
formidable opportunité pour
apprendre à travailler des produits de luxe pour une gastronomie classique haut de gamme.
Il m ’ a ensuite ouvert les portes
pour accéder à d ’ autres établissements prestigieux en France puis
à Saint Barthélemy aux Antilles
dans un 5 étoiles. Là-bas, j ’ ai
découvert une cuisine française
adaptée aux produits importés
des USA, basée sur un mélange
sucré/salé autour des fruits.
Ensuite, ma soif de découvrir
de nouvelles saveurs et de nou-
velles techniques m ’ ont conduit
en Espagne, à Barcelone, où je
me suis sédentarisé pendant
7 ans dans un restaurant gastronomique » raconte Franck Niel,
avec un brin de nostalgie dans le
regard. Puis, c ’ est un passage en
Andorre avec l ’ ouverture d ’ un
établissement étoilé au pied des
pistes, avant de revenir au pays,
accompagné de sa femme espagnole, maître d ’ hôtel. « Ayant
pratiqué la restauration gastronomique dans des restaurants haut de gamme, j ’ aspirais
à découvrir une autre facette du
métier de cuisinier. »
Au menu, des
prestations de
traiteur
Il se lance alors dans une autre
forme de restauration et devient
le premier chef de cuisine à
domicile en Maine-et-Loire
secondé par sa femme pour
le service. « Nous sommes en
2002 et se faire connaître dans
le département auprès des particuliers, trouver l ’ argumentation pour démarcher, est un
autre métier ! » se souvient-il.
La régularité et la qualité du travail ont fini par payer ». Au bout
de 4 ans, la demande pour des
réceptions plus importantes, tels
les mariages et fêtes de famille
augmente considérablement. Il
loue une cuisine/laboratoire tout
équipé à Thorigné d ’ Anjou et
renforce sa communication en
faisant appel à une jeune agence
locale qui lui concocte un logo
original en forme d ’ armoirie.
« Notre chiffre d ’ affaires doublait
tous les ans. Nous avons alors fait
construire un laboratoire au Lion
d ’ Angers en 2008 avec 250 m2 de
cuisine. » Spécialiste du mariage
d ’ avril à octobre, Franck Niel
embauche jusqu ’ à 25 salariés en
haute saison. « Notre cuisine est
élaborée à partir de produits frais
et nous nous approvisionnons
le plus possible auprès des producteurs locaux. Notre pâtissier
confectionne lui-même les desserts et gâteaux et utilise des colorants naturels tels la betterave, le
poivron ».
Une carte au goût de
chacun
La carte des menus est très diversifiée et Franck Niel est capable de
composer toutes sortes de menus,
selon les envies de ses clients.
«J ’ adapte les menus selon les goûts
de chacun. J ’ y glisse des suggestions originales rapportées de
mes voyages à l ’ étranger : sushis,
tapas,… Ce que je préfère cuisiner
c ’ est le poisson». Quand Franck
Niel évoque une recette, il a déjà
le goût des ingrédients dans la
bouche et arrive à imaginer l ’ association des différentes saveurs.
Les mariages représentent une
activité saisonnière pour ce traiteur. Aussi, Franck Niel souhaite
faire évoluer son entreprise vers
la prestation de cocktails et de
réceptions à l ’ attention des professionnels et institutionnels :
buffets, barbecue, plancha… Une
diversification qui va permettre
de pérenniser sa prestation de
traiteur tout au long de l ’ année,
aidé par l ’ embauche d ’ un maître
d ’ hôtel principal pour gérer le
personnel en salle.
Dominique Gruson
ligne directe
Numérique
Echos
L’Appli Marché
Une application mobile gratuite destinée à
localiser les marchés autour de vous pour
obtenir toutes les informations détaillées et
les animations en cours, c’est aujourd’hui
possible avec l’Appli Marché mise au
point par le jeune Choletais Hubert Denis,
gérant de la société DH Web. « Qui ne s’est
jamais demandé où trouver un marché ?
L’Appli Marché est la première appli destinée à géolocaliser un marché en France.
D’un simple clic, elle vous emmène sur le
marché le plus proche ou celui que vous
aurez choisi. Elle peut également vous
indiquer les commerçants présents sur ce
marché, les animations qui s’y déroulent, et
vous dévoiler des photos du lieu. A ce jour,
en France, quelque 5 400 marchés sont
référencés sur « l’Appli Marché ». Cette
application offre par ailleurs la possibilité
aux villes et communes qui le souhaitent,
de personnaliser l’information publiée en
s’acquittant d’une cotisation annuelle de
420 euros. Cette prestation complémentaire leur permet ainsi de communiquer de
façon plus optimisée sur l’offre commerciale, les animations et/ou événements du
moment. L’application est en téléchargement gratuit sur IOS et Androïd.
www.lapplimarche.fr Angers Connected Bike
Les 2, 3 et 4 juillet prochains, à l’occasion de l’arrivée de la troisième étape du
Tour de France à Angers, se tiendra le 1er
rendez-vous dédié au vélo connecté.
C’est devant la ligne d’arrivée de l’étape du
Tour de France que sera installé le Village
du vélo connecté, véritable showroom de
800 m2, conçu pour accueillir les visiteurs
et vos évènements de relations publiques.
Toutes les innovations liées aux objets
connectés appliquées au vélo seront
présentées : sécurité, DATA, applications
mobiles, antivols, santé…
Au programme : une journée B2B samedi,
une journée grand public dimanche et une
journée presse et relations publiques lundi.
www.angers-connectezvous.fr
L’Echo-Réseaux : la dynamique partagée
Positionner un évènement dans un agenda
sans télescoper une autre manifestation,
trouver les coordonnées d’un réseau
économique non référencé sur le web…
c’est désormais possible pour les acteurs
économiques choletais qui s’inscrivent sur
« l’Echo-Réseaux ». Cette plate-forme web
collaborative est aussi le nom d’un collectif qui réunit des syndicats, groupements
d’entreprises et associations de commerçants du Choletais. Sa vocation majeure :
favoriser les échanges et engager des
réflexions pour le territoire. Via sa plateforme, l’Echo-Réseaux met à disposition
un agenda partagé et un annuaire de plus
d’une quarantaine de réseaux et d’environ
160 acteurs économiques locaux (inscrits
à ce jour). Chaque réseau doit ensuite
mettre à jour son profil et ses actualités.
www.echo-reseaux.fr Itinéraire sans obstacles avec
PMR Street
Fini les escaliers et trottoirs
inadaptés, les rues trop en
pente ! La start-up PMR
Street lancera avant l’été la
première application GPS
gratuite offrant aux personnes
à mobilité réduite un itinéraire
en ville sans obstacles. A terme,
d’autres fonctionnalités seront
intégrées à cette application,
comme le guidage vocal, la
localisation et le degré d’accessibilité des points d’intérêts. A
l’instar d’une communauté, elle
offrira également la possibilité
d’inter-agir en temps réel et
de signaler toutes modifications sur le parcours (travaux
sur un trottoir, voiture mal
garée,…). Les Etablissements
Recevant du Public pourront
être référencés sur l’applica-
tion
moyennant
un
abonnement
payant. « Dans les
3 années à venir,
notre objectif est
de développer l’application sur les
50 plus grandes
villes de France,
en
commençant
par les Pays de la
Loire et la région
parisienne. Notre
ambition est de
devenir national » indique
Cyril Koslowski, l’un des deux
co-fondateurs avec Arthur
Alba, à l’initiative de ce projet.
Ces deux étudiants-entrepreneurs de l’ESSCA auraient pu
réaliser leur stage de fin de
cursus au sein d’une entreprise,
mais ils ont décidé de se lancer
dans la grande aventure d’entreprendre. Ils ont remporté en
février dernier le grand prix du
concours Digiprize (concours
organisé par l’ESSCA récompensant
les
innovations
digitales des jeunes de 17 à
25 ans) et sont par ailleurs
membres de l’incubateur
angevin Weforge.
www.pmrstreet.com
Inwest® : complément
d’adresse, complément d’offre
Porteuse de projets, depuis sa
création en 2000, la holding
Inwest®, cofondée par les entrepreneurs Mickaël Esnault et
Mickaël Réault, se caractérise
par ses prises de participation
dans diverses sociétés et par
son double rôle d’investisseur et porteur de projets (liés
aux métiers du digital et du
numérique). Elle regroupe une
dizaine de sociétés, chacune
spécialisée dans un métier
spécifique. La valeur ajoutée
d’Inwest® : la mutualisation et la
mise en réseau de services et de
talents pour offrir à ses clients
le service le plus pertinent
et le plus complet possible.
Dernières prises de participations en date, Addiscom
(Saumur) spécialisée dans
la relation clients en BtoB,
42stores (Rouen), spécialisée
dans les plateformes d’e-commerce sur internet. En 2016,
Inwest®
ambitionne
trois
futures prises de participation
dans le Grand Ouest. Pour
Mickaël Esnault, « nos choix
sont avant tout déterminés par
l’opportunité, par l’entrepreneur et l’humain ». Au début de
cette année, Inwest® a investi de
nouveaux locaux à Angers (en
complément de son implantation initiale à Beaucouzé).
« L’idée était d’offrir à nos
clients, dont la plupart arrivent
à la gare d’Angers, un lieu plus
facilement accessible ». Cette
nouvelle adresse accueillera
deux des sociétés d’Inwest®
mais également Inwin®, un
Dans combien de
temps passe ton
prochain bus ?
Basée à Angers, Playmoweb,
créée par Edouard Ouvrard,
Steve Grosbois et Rémi Lanoës,
est une agence spécialisée dans
le développement d’applications mobiles et Web, référencement et marketing mobile
sur Android et iOS. Entre
autres clients, iDVROOM
(covoiturage), Gamecash,
des agences de communication, des start-up, des
collectivités locales principalement en prestation. Parmi
la « Playmoweb team », des
collaborateurs qui prennent le
bus et le tramway. « Toujours
la même ligne, toujours aux
mêmes arrêts comme certainement la majorité des utilisateurs
du réseau de transport. Pour
connaître les horaires, il existe
une application développée
par la société Keolis (la société
chargée du transport en
commun de la ville d’Angers)
mais sa manipulation ne nous
a pas donné satisfaction. Notre
idée était simple : connaître
le prochain passage en temps
réel à un arrêt que nous
pourrions mettre en favoris ».
C’est ainsi qu’a été conçue
l’application Android « Next
Bus Angers ». Expérimentée
dans un premier temps à titre
personnel, puis montrée à
quelques proches désireux de
l’utiliser, Playmoweb a décidé
de mettre cette application à
disposition en version beta sur
Google Play (*). Une version iOS
en version beta est également
disponible.
(*) https://play.google.com/store/apps/
details?id=com.playmoweb.nextbusangers
réseau national franchisé
d’agences d’experts en digital,
qui propose aux entreprises une
offre exhaustive de solutions
numériques apportées par
le savoir-faire des sociétés
d’Inwest®.
Regard
Gérald François
Litote, Montreuil-Juigné
Communication et covering
Incollable sur
l ’ adhésif… au point
d ’ en faire son métier
et de l ’ exercer jusque
sur les circuits
automobiles. Gérald
François, gérant de
Litote, se présente non
sans humour comme
un « colleur ».
L
a trentaine décontractée,
le sourire chaleureux,
Gérald François a le
contact facile et naturel.
S ’ il a choisi pour son entreprise
le nom de « Litote », cette figure
de rhétorique d ’ atténuation
qui consiste à en dire le moins
possible pour laisser entendre
davantage, ce n ’ est peut-être pas
un hasard. Car Gérald François
n ’ aime pas parler de lui. Il préfère
mettre son savoir-faire au service
des entreprises, magasins et artisans pour les accompagner dans
leur communication visuelle.
Sarl Litote
9 rue Thomas Edison
49460 Montreuil-Juigné
Tél. : 02 41 43 82 45
www.la-litote.fr
Dirigeant Gérald François
Activité
communication et covering
Effectif 1 personne
CA 160 000 € HT www.maineetloire.cci.fr
Son métier ? Gérald François est
spécialisé dans le « covering »
(pose de films adhésifs) et depuis
quelques années dans le « total
covering ». Ce terme, largement
adopté par la communauté du
monde de l ’ automobile, est une
spécialité de préparation automobile visant à appliquer un
film de décoration ou de protection sur l ’ ensemble du véhicule.
L ’ ouverture sur son futur métier,
Gérald François l ’ avait déjà, alors
qu ’ il était étudiant en design et
architecture d ’ intérieur. « J ’ ai
fait des stages de fraisage, d ’ ébénisterie, de menuiserie. Pour
penser et concevoir un meuble,
il me semblait cohérent de savoir
ce dont je parlais et d ’ approcher
la matière. Cela ne s ’ acquiert pas
dans un bureau d ’ étude ». Ses
premières armes, Gérald les fit
au sein d ’ une société spécialisée
dans la fabrication de meubles
de bureau et de magasin. Il a
alors 22 ans. « Réagencer un
magasin ne tient pas au seul fait
de l ’ aménager. Il faut y ajouter
son âme, son identité, son image
de marque ». C ’ est ainsi que
Gérald est entré dans l ’ univers
de la communication visuelle
pour découvrir quelque temps
plus tard, un support dont il était
loin d ’ imaginer le potentiel :
l ’ adhésif, ce mot autour duquel
tourne désormais la vie professionnelle de Gérald. « J ’ aimais
communiquer sur les meubles,
sur les murs… L ’ adhésif permet
un infini de possibles en matière
d ’ agencement ».
A 27 ans, Gérald crée sa société
dédiée à l ’ architecture intérieure
des magasins. « Je proposais une
offre complète, de l ’ agencement
du magasin, au logo, à la charte
graphique ». Son premier chantier, c ’ est au Mans qu ’ il le fit.
« J ’ avais habillé les murs tout
en adhésif ». Un premier chantier en amenant un second, puis
un troisième… Plus cela allait,
plus Gérald prenait plaisir à travailler l ’ adhésif. « Pour sous-traiter certaines tâches, je me suis
appuyé sur un réseau d ’ artisans,
avec lequel je travaille toujours
aujourd ’ hui ». Entre autres réalisations, les magasins « Piéton »
(Angers, Le Mans...), la Société
« Powerline » (Beaucouzé), le
traiteur Subileau, une salle de
sport et un magasin d ’ ameublement (Centre commercial de
l ’ Atoll), un réfrigérateur chez des
particuliers…
Changement de cap
Il y a quelques années, sa carrière fit un virage à 180°. « Un
de mes amis faisait des courses
automobiles. Il m ’ a sollicité pour habiller son véhicule,
vendu quelque temps plus tard
à une écurie. Cette dernière m ’ a
contacté pour habiller d ’ autres
véhicules ». Ainsi a commencé pour Gérald l ’ aventure du
« total covering » pour les voitures de courses. « Je me suis
spécialisé dans les sports mécaniques. J ’ ai investi dans des
machines plus sophistiquées,
pour la découpe et l ’ impression,
entre autres ». World Series by
Renault, Megan Trophée, GT
Tour, Blancpain GT, l ’ European
Le Mans Series (24 heures du
Mans)… le « total covering »
made by Litote essaime petit
à petit les championnats de
course automobile. « Habiller
un véhicule prend entre un et
quatre jours. Concrètement,
à l ’ aide d ’ un pistolet thermique, on moule à chaud le
véhicule avec l ’ adhésif. On le
thermo-forme, on le recouvre.
L ’ habillage se fait sur le site. Il
faut alors déplacer les machines.
Les voitures sont préparées
pour les courses en amont de la
saison. Si besoin, on se déplace
sur les circuits ». Parmi les écuries avec lesquelles Gérald a
collaboré, de grands noms :
TDS Racing, Oak Racing, BR
engineering, Porsche, BMW…
« Depuis peu, je travaille également avec les Russes. Aller
sur des circuits en France, en
Europe pour sticker des bolides,
c ’ est le rêve ». Aujourd ’ hui, le
« total covering » représente
70 % de l ’ activité de la société.
Quand il n ’ équipe pas ses
bolides, Gérald est toujours sollicité pour habiller des magasins, des véhicules d ’ artisans,
des motos, jets-skis, campingcar, maisons… « J ’ ai couvert une
maison entièrement en adhésif.
Cette matière permet absolument tout : imprimer des motifs,
recouvrir du 2D, du 3D. L ’ adhésif offre une telle gamme de
choix, de couleurs, de textures.
Il protège accessoirement aussi
les parties recouvertes, comme
la carrosserie d ’ un véhicule ».
Litote c ’ est aujourd ’ hui quelque
400 clients collés et heureux de
l ’ être. « Ma publicité ? Ce sont
mes réalisations et le bouche-àoreille. Je suis un colleur. Cela
commence à se savoir… ».
Marianne Bourgeois
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facultatives. *** Perte Financière obligatoire incluse dans les loyers souscrite auprès de COVEA FLEET SA - Capital de 93 714 549 € - RCS Le Mans B 342 815 339 -160, rue HenriChampion - 72100 LE MANS. Entreprise régie par le code des assurances soumise à l’Autorité de contrôle prudentiel - 61 rue Taitbout 75009 PARIS. **** Contrat de Maintenance
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International
Echos
Intercosmétiques : croissance par l’export
et la sous-traitance technologique
Alkos, un des principaux soustraitants français de l’industrie des cosmétiques, investit
8,5 millions d’euros pour sa
filiale Intercosmétiques. Celleci regroupera ses trois sites de
Beaucouzé sur le parc d’activités Angers-Orgemont, dans
l’ancienne usine Valéo. A l’été
2017, plus de 250 collaborateurs bénéficieront d’une surface de 16 000 m² reconfigurés avec possibilité d’extension
à moyen et long terme. Ce
transfert s’accompagnera de
nouvelles lignes de produc-
tion. Intercosmétiques, dirigée
par Franck Dechâtre, est spécialisée dans la formulation,
la production et le conditionnement de produits de soins
et de maquillage : crèmes,
lotions, shampoings, rouges
à lèvres et fonds de teint. Elle
a réalisé en 2015 un CA de
31,3 M€ (+ 20 %). Sa croissance sera favorisée demain
par l’export et la sous-traitance
technologique, axes stratégiques du groupe Alkos.
Intercosmétiques réalise déjà
1/5ème de son chiffre d’affaires
à l’international : Europe et
Amérique du Nord surtout,
Asie, Amérique du Sud et
Moyen-Orient. Le groupe Alkos
ouvre trois bureaux : aux EtatsUnis cette année ; en Amérique
du Sud l’an prochain ; en Asie à
plus long terme. Au service de
la sous-traitance technologique,
Intercosmétiques développe
en interne des formulations
pour de nouveaux produits
vendus comme compléments
de gamme aux marques et
marques de distributeurs.
Cap vers les Etats-Unis pour Gazzella Atlantique Déjà fortement internationalisée par sa présence en Europe,
Afrique, Amérique Latine et plus
récemment au Moyen Orient
en Iran, la société Gazzella
Atlantique poursuit son développement à l’export en franchissant
un nouveau cap. Quelques mois
auront en effet suffi au département commercial nouvellement
installé aux États-Unis, pour y
décrocher son premier contrat.
L’entreprise avrillaise, spécialiste
de la machine sur mesure pour
les métiers du carton, bois léger et
palette, vient en effet de mettre au
point une énorme plieuse et agrafeuse de cartons pour un groupe
canadien de renommée internationale. Cette machine entièrement automatisée et imposante
(19 m de long, 7,7 m de large et
5,25 m de haut) est le fruit de
plus de 2 500 heures d’études,
découlant d’un savoir-faire
unique au monde. La « bête »,
baptisée PAC 48, permet à partir
de simples cartons ondulés plats,
de produire jusqu’à 1 200 caisses
cartonnées agrafées par heure.
L’entreprise affiche aujourd’hui
un fort dynamisme avec une
progression d’environ 35 % de
son chiffre d’affaires entre 2014
et 2015 et une prévision d’embauche de deux personnes supplémentaires cette année.
Gazzella Atlantique, basée à
Avrillé et dirigée par Andrea
Torcellan, emploie 22 salariés
à temps plein pour un chiffre
d’affaires de 5,4 millions d’euros en 2015.
Gamecash se développe à l’international
Gamecash, est le spécialiste de
l ’ achat/vente de jeux vidéo et
produits multimédia d ’ occasion.
Seule franchise d ’ un secteur
porteur, elle dépasse les frontières de l ’ hexagone. La dimension européenne a été prise fin
2014 avec une première implantation à Namur (Belgique). Deux
nouveaux magasins voient le
jour cette année à Liège et Mons.
Ce déploiement international
doit se poursuivre, notamment
au Canada. La société mise
sur son succès et sa « place de
marché » dédiée pour développer son réseau de franchise à
l ’ international. Cette plateforme
web professionnelle de l ’ occawww.maineetloire.cci.fr
sion propose en temps réel
les jeux d ’ occasion garantis
issus des magasins, disponibles en livraison ou en
retrait, 24h/24 et 7j/7. Le
site présente la particularité d ’ offrir au client le
rachat cash en ligne de ses
produits. « Ces dispositifs
novateurs sont le moteur de
développement et de croissance du groupe », affirme
Philippe Cougé, président
et fondateur de l ’ enseigne. Le
maillage total du territoire français est prévu en 2020 avec un
réseau de 100 magasins. Dix
ouvriront cette année, dont un
sur Cholet au premier trimestre.
Un dispositif d’aide à
l’export made in CCI
Plus d’une entreprise sur deux n’a
pas les ressources humaines spécifiques pour se développer à l’international. Fort de ce constat, les CCI des
Pays de la Loire ont lancé RH Export,
un dispositif d’accompagnement
complet et personnalisé qui s’articule
en 3 phases : audit pour comprendre
la stratégie et l’organisation à
l’export, analyse des compétences
humaines et enfin synthèse et plan
d’actions (outils, réorganisation des
compétences…). RH Export permet
d’identifier les freins au développement international, de professionnaliser le service export et d’en améliorer le fonctionnement. Il rend ainsi
la démarche export plus efficace. 55
entreprises (2 813 salariés) ont déjà
bénéficié de ce dispositif.
Contact CCI International
Pays de la Loire : Florence Crossay
Tél. 02 40 44 63 69 [email protected]
Perspectives
internationales pour les
horloges Bodet
Le groupe Bodet renforce aujourd’hui
sa position à l’international. Avec de
nouveaux marchés décrochés en
Serbie, Lettonie et Norvège, ce sont
près de 500 horloges analogiques
destinées aux gares qu’il expédiera
en dehors des frontières. En Chine, un
écran vidéo affichant scores et publicités sera installé dans une école.
Le groupe a par ailleurs récemment
ouvert une antenne en Malaisie.
Créée en 1868 et basée à Trémentines,
la société dirigée par Pascal Bodet
(Directeur général) est spécialisée
dans les instruments de mesure et de
gestion du temps. Elle emploie 600
salariés.
Cyranie s’exporte aussi
L ’ enseigne affiche une base
de plus d ’ un million de clients
qu ’ elle ambitionne de tripler
dans les 3 ans. En 2015, elle a
réalisé un chiffre d ’ affaires de 22
millions d ’ euros.
www.gamecash.fr
La société Cyranie fabrique et
commercialise des mélanges alimentaires déshydratés pour les établissements de soins. Bien implantée sur
le marché national, elle veut se développer à l’export et a choisi de faire
appel à CCI International à travers
différents dispositifs. Etape par étape,
elle a bénéficié d’un accompagnement
complet pour définir et structurer sa
démarche, choisir ses pays cibles
et élaborer un plan d’actions. Elle a
aussi profité de conseils et d’un suivi
au quotidien. Créée en 1996, Cyranie,
basée à Maulévrier, est dirigée par
Olivier Bonaly et emploie 30 salariés
pour un chiffre d’affaires de plus de
4,2 millions d’euros en 2015.
ligne directe
Echos
Tryba s’installe à Cholet
L’enseigne Tryba, spécialiste des
fenêtres et fermetures, s’installe à
Cholet. Le groupe, en ouvrant son
4ème point de vente, renforce sa
présence sur le département. Deux
espaces existent déjà sur l’agglomération d’Angers et un sur Saumur.
Pascal Thalamy, ex-dirigeant d’une
menuiserie indépendante en Bretagne,
gère le point de vente. Il a opté pour
une franchise participative « Carré
Tryba ». Le groupe détient 80% des
parts de l’entreprise à sa création et
le dirigeant peut les racheter progressivement sous 3 ans.
Ce type de franchise permet à l’enseigne de s’implanter sur des zones
de chalandise plus restreintes qu’à
l’habitude.
Tryba compte ainsi plus de 300 points
de vente sur le territoire national.
La Boucheriecharcuterie Ménard
investit sur l’avenir
En mars 2016, Alexandre et Adeline
Ménard ont déménagé leur boucheriecharcuterie dans une ancienne
maison d’habitation dans le centre du
Lion d’Angers. Ils ont décidé de transformer cette habitation pour disposer
d’un magasin « à leur goût » et qui
répond à leurs exigences. En 2014, le
jeune boucher est sacré compagnon
du goût, distinction reconnaissant les
meilleurs bouchers et charcutiers.
Partager des valeurs communes,
dynamiser la profession, relancer l’attractivité des commerces de proximité,
mais également respecter la charte
de qualité sont les maîtres-mots des
compagnons du goût. Reprise en
2013, la boucherie a aujourd’hui
un chiffre d’affaires en progression
constante, et emploie 3 salariés.
www.charcuterie-menard-goulet.com
Gratien & Meyer lance
la saison estivale
Riche d’une expérience de plus de
150 ans, la célèbre maison Gratien et
Meyer située route de Montsoreau sur
la commune de Saumur se montre
très active en pleine saison touristique. Nichée à flanc de coteaux, la
cave lance sa saison évènementielle
le vendredi 17 juin 2016 à l’occasion
de sa première soirée Night N Bulles
sur des airs de guinguette... Entre
fines bulles et accordéon, les visiteurs auront la possibilité de danser
et déguster de bons produits, tout en
bénéficiant d’une vue panoramique
unique sur la Loire. Les Night N Bulles
deviendront un rendez-vous régulier
du vendredi soir à partir du 15 juillet
et constituent un bon complément au
Jazzbulles du 2 juillet.
www.gratienmeyer.com
Commerces services à la personne
Sécurité et formation, des enjeux
forts chez Ouistiti Compagnie
Toboggan à bouées et laser
games : ces nouvelles animations s’ajoutent à celles
qui séduisent déjà enfants et
accompagnants chez Ouistiti
Compagnie (Beaucouzé). Le
parc d’aventures a été créé il
y dix ans par Eric Bouchet et
Florence Lelièvre sur le thème
de la jungle. Il accueille environ 80 000 visiteurs par an sur
2 500 m² couverts (toute l’année) et en extérieur (d’avril à
novembre). L’accent est mis
sur le plaisir et l’amusement.
« Mais ce n’est ni une garderie,
ni un défouloir. Nous reproduisons un lien pédagogique
entre l’enfant et le jeu ». Les
animations théâtrales, musicales apportent leur dimension culturelle. Le parc s’ouvre
également aux événements des
entreprises (arbres de Noël,
conventions du personnel
et autres prestations clés en
mains...). Derrière le rire des
enfants, les enjeux d’organisation sont sérieux. La sécurité
est une préoccupation. « Avec
l’AFNOR,
nous
essayons
de faire évoluer les normes
avec les fabricants, souligne
Florence Lelièvre, qui anime
la Commission sécurité du
SPACE, fédération regroupant
110 parcs français de ce type.
La réglementation sociale en
est une autre. « Il faut au moins
six mois pour acquérir la polyvalence de compétences et
de connaissances nécessaire.
Les formations n’existent pas
et nous devons les assurer en
interne ». En 2007, Ouistiti
Compagnie a reçu le premier
prix de la création d’entreprises aux Espoirs de l’Economie organisés par la CCI.
www.ouistiti-cie.com
Comptage piétons à Cholet
Dans le cadre du FISAC de la
ville de Cholet, la CCI de Maineet-Loire a organisé un comptage
des flux piétons dans le centreville le mercredi 14 octobre 2015.
Plus de 35 000 passages ont été
recensés entre 10 h et 19 h.
Les résultats montrent que le
centre-ville est surtout fréquenté
l’après-midi. 2 tiers des flux ont
été comptabilisés après 14 h. La
période du midi est a contrario
relativement calme.
Les deux premières rues les plus
passagères sont celles situées
dans le cœur du centre commercial des Arcades Rougé (devant
l’enseigne Séphora et dans la rue
Pédro Portugal). Plus de 38 %
des passages sont recensés dans
le centre commercial. Deux
autres rues enregistrent des bons
scores, supérieurs à 2 500 passages : la rue nationale (entre
Yves Rocher et Eurodif) se classe
3ème. La rue J. Soulard (qui fait le
lien entre la place Travot et les
Arcades Rougé) se situe quant à
elle en 4ème position.
Les résultats ont été présentés
aux commerçants membres de
l’association « Les Vitrines de
Cholet », qui ont apprécié la restitution.
Contact CCI :
[email protected]
Ayez le réflexe Echo-Box
Aux Etats-Unis, on l’appelle
« le Doggy-Bag », ce contenant qui permet aux clients
des restaurants de rapporter
chez eux les restes d’un repas
trop copieux. A Angers, c’est,
depuis le mois de mars, l’Ecobox. Pensée et développée
par Angers Loire Métropole à
destination des restaurateurs
angevins, l’Echo-box entend
proposer une alternative au
gaspillage alimentaire. Angers
Loire Métropole a distribué
2 500 Eco-box à 11 établissements angevins partenaires
de cette expérimentation. Les
restaurateurs participant à
cette opération pourront être
identifiés sur leur vitrine. Une
convention d’un an a été signée
avec chacun d’eux, pour un
budget total de 12 000 euros.
Suite à cette opération, les restaurateurs pourront décider de
se munir des boîtes à emporter
réalisées par l’agglomération.
Etanches, pliables, réutilisables
et recyclables, ces boîtes orange
en silicone sont également
résistantes au micro-onde et
au lave-vaisselle. En France, le
secteur de la restauration est à
l’origine de 14 % du gaspillage
alimentaire. La loi visant à la
réduction de l’ensemble des
déchets de 10 % d’ici 2020
s’applique aujourd’hui aux
restaurateurs. En mettant en
place l’Eco-box, Angers Loire
Métropole entend soutenir les
commerçants en leur permettant, à l’issue d’une première
année d’expérimentation, de
mieux préparer l’avenir en évaluant cet outil sur leur clientèle.
Regard
François Chollet
« En matière d’innovation, on
cherche à faire du nouveau, et
surtout à être le premier. Les
meilleures innovations sont
celles qui ouvrent des voies. »
Absiskey, Angers
Des financements pour
l’innovation et la recherche
G
Spécialisée dans le
conseil opérationnel en
financements publics
pour la recherche et
l’innovation, la société
Absiskey connait une
forte expansion depuis
sa reprise en mars
2006. Son dirigeant,
François Chollet, a su
mettre en place des
outils performants
pour insuffler une
dimension nationale
à cette entreprise
angevine.
râce aux compétences de toute mon
équipe, la société a
obtenu en novembre
dernier, le référencement
pour ses conseils en Crédit
Impôt Recherche (CIR) et
Crédit Impôt Innovation (CII),
donné par la Médiation Interentreprises, placée auprès du
Ministère de l ’ Economie, de
l ’ Industrie et du Numérique, »
annonce fièrement François
Chollet. Plus concrètement,
ce référencement officialise
l ’ engagement d ’ Absiskey dans
une dynamique de relations
durables et équilibrées avec ses
clients et démontre sa capacité à être la clé de voûte pour
l ’ obtention de financements
pour les entreprises. « C ’ est
l ’ aboutissement de plusieurs
années de travail et la reconnaissance par l ’ Etat de notre
savoir-faire spécifique ».
Absiskey
Baigné dans le monde entrepreneurial
depuis
son
enfance, François Chollet
aspirait depuis longtemps à
créer sa propre société. Après
avoir obtenu son diplôme de
l ’ ESSCA, ce Rennais d ’ origine
exerce dans une entreprise
industrielle en qualité d ’ ingénieur
technico-commercial
puis dans un cabinet conseil
parisien spécialisé en financement pour la R&D. Nourri
de ces premières expériences
enrichissantes, il reprend à 30
ans, le cabinet Absiskey créé en
1988 à Angers.« J ’ avais envie
de découvrir de nouvelles sensations et surtout celle d ’ être
mon propre patron.»
14 allée du Haras
49100 Angers
Tél. : 02 41 20 01 02 www.absiskey.com
Président François Chollet
Activité
Cabinet de conseil
opérationnel pour le
financement de l’innovation
et la R&D
Effectif 2015
49 salariés
Absiskey a été référencé « conseil en
CIR-CII » par la Médiation inter-entreprises en novembre 2015.
Recherche de
financements
Collecter des fonds publics pour
financer son projet de R&D est
complexe et souvent méconnu des entreprises. Absiskey
leur offre la possibilité d ’ effectuer cette démarche pour leur
compte. « Nous avons une
connaissance solide de l ’ éventail
des financements publics, que
ce soit au niveau régional, national et européen (Fonds Feder,
Bpifrance, ADEME, ANR, FUI,
Horizon 2020, ...). Nous avons
recours également à des aides
indirectes, tels les Crédits Impôt
Recherche et les Crédits Impôt
Innovation, attribués par l ’ administration fiscale. Nos équipes
se rendent chez nos clients porteurs de projets afin d ’ évaluer
l ’ éligibilité de leurs projets innovants.» Le rôle d ’ Absiskey est de
décrocher le meilleur financement possible parmi la multitude de fonds, pour favoriser la
réalisation de ces innovations.
Ses clients sont aussi bien
des laboratoires de recherche
privés ou publics, des startups, des PME, des Entreprises
de Taille Intermédiaire, des
grands comptes.
Des collaborateurs
scientifiques
Fort de 49 collaborateurs
aujourd ’ hui, (dont 30 ingénieurs
et docteurs en sciences expérimentés), le cabinet-conseil avait
démarré avec deux salariés seulement il y a 10 ans. « Ce sont
des scientifiques de haut niveau
d ’ études qui parlent le même lan-
gage que nos clients ce qui facilite la compréhension des projets
d ’ innovation et des programmes
de R&D. De plus, nous avons
varié les profils, ce qui permet
à Absiskey de pouvoir instruire
des projets dans tous les secteurs
d ’ activité : l ’ agro-alimentaire,
la santé, l ’ énergie, l ’ industrie,
l ’ informatique, l ’ électronique,… « Pour assurer une croissance
externe, nous avons effectué une
levée de fonds en 2010 » précise
François Chollet. Par ailleurs,
l ’ année dernière, le cabinetconseil a réactualisé son logiciel
adapté spécifiquement aux fonds
européens : Project netboard.
Cet outil de gestion de projets
collaboratifs synthétise en temps
réel toutes les pièces administratives selon un formalisme exigé
par les autorités de gestion des
financements (7 000 utilisateurs
dans le monde dont le CNRS,
l ’ INRA, le CEA, l ’ université
d ’ Oxford, de Suisse…). Absiskey
possède aussi son propre service
R&D animé par plusieurs chercheurs et une doctorante autour
d ’ un projet Innab qui vise à
accompagner l ’ innovation dans
les entreprises par la compréhension des mécanismes de captation et d ’ exploitation de l ’ information. « Depuis 2014, nous
avons mis en place un plan de
déploiement commercial conçu
jusqu ’ en 2020 pour recruter des
business développeurs et aller au
contact des porteurs de projets ».
Aujourd ’ hui, Absiskey rayonne
sur l ’ ensemble du territoire français grâce à ses 4 agences implantées à Paris, Strasbourg, Grenoble
et Angers son siège social.
Dominique Gruson
Clemot immo pub avril 2016_90 x 130 27/04/16 16:39 Page1
CHOLET - Les Halles
Dans un immeuble en construction, cellules à
usage commercial disponibles fin 2016 à la
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Regard
Didier Roger
MCD, Le Puy Saint-Bonnet
L’allié des véhicules incendie
et professionnels
Au fil des années et
des opportunités,
l ’ équipementier
MCD est devenu le
spécialiste des rideaux
coulissants pour les
véhicules utilitaires
et incendie en France
et à l ’ international.
La PME continue
d ’ enchaîner
tranquillement les
réussites à l ’ export
tout en investissant au
Puy Saint-Bonnet avec
la création d ’ un nouvel
espace bureaux.
MCD
1 Rue Arceau
49300 Le Puy Saint
Bonnet
Tel. : 02 41 56 46 00
www.mcd-fr.com
Directeur général Didier Roger
Activité principale
Fabrication de rideaux
aluminium pour véhicules
spéciaux
Effectif 25 salariés
A
chaque véhicule professionnel, son système d ’ ouverture et
de fermeture MCD.
L ’ entreprise évolue sur un
marché de niche : le rideau
métallique (en aluminium
uniquement) pour les véhicules spéciaux : incendie et
utilitaires. Une activité unique
en France et peu répandue à
l ’ international. « Le concept
MCD est basé sur un volet
roulant sur-mesure adapté
aux besoins de chaque professionnel. Les clients de l ’ entreprise sont des carrossiers qui,
eux-mêmes, vendent leurs
véhicules à des services de
sécurité, d ’ entretien... ». Le
système MCD a commencé par
séduire les sapeurs-pompiers
par son faible encombrement
(contrairement aux portes battantes). Les carrossiers industriels (20 % de la clientèle) se
sont ensuite laissés convaincre
pour l ’ équipement des ambulances, camions de livraison,…
La commercialisation s ’ effectue en direct - le plus souvent - ou par l ’ intermédiaire
de distributeurs pour la clientèle industrielle en Europe.
Le marché de l ’ entreprise est
mondial. « Nous sommes présents dans plus de 50 pays
avec pour principaux marchés.
l ’ Europe et l ’ Asie du Sud-est.
Notre premier client est japonais mais nous comptons aussi
deux clients en Australie, un en
Afrique du Sud, une douzaine
en Inde… et, depuis l ’ année
dernière, un gros client en
Iran. La société réalise près de
65 % de son chiffre d ’ affaires à
l ’ export, 80 % si l ’ on y ajoute la
distribution indirecte. De cette
façon, nous sommes également
présents en Amérique ».
Derrière le rideau…
Comme souvent pour les dirigeants dans la région, Didier
Roger a débuté son activité dans son garage en 1991.
« Au tout début, j ’ installais des
volets chez les particuliers ».
Jusqu ’ au jour où il reçoit une
commande d ’ un client pour
la fabrication de rideaux pour
des camions incendie. « Je me
suis déplacé pour y répondre
et c ’ était parti ! L ’ export est
ensuite venu petit à petit, en
participant aux salons internationaux dédiés, comme
Interschutz*». Installée au Puy
Saint-Bonnet depuis 1996, la
PME est aujourd ’ hui reconnue dans le monde entier. « En
France ou à l ’ international, la
problématique est toujours la
même pour nos clients : des
ouvertures / fermetures de
qualité, pratiques et solides à la
fois. L ’ entreprise a développé
une stratégie de forte réactivité
et de sur-mesure. Elle s ’ appuie
sur un stock important, un
réseau de partenaires et fournisseurs régionaux sûrs. Tout
est personnalisable, couleurs,
dimensions... et de nombreuses
options sont possibles : poignées, éclairage, verrouillage…
Le cahier des charges et les
plans sont réalisés en collaboration étroite avec nos clients
à partir de pièces 100 % MCD.
Nos produits sont ensuite expédiés prêts à installer sous 15
jours quelle que soit la quantité
commandée ! ». MCD emploie
aujourd ’ hui 25 salariés et son
carnet de commandes ne cesse
de se densifier. « 1 500 rideaux
sont fabriqués en moyenne par
mois. En période de forte activité, nous recrutons jusqu ’ à 15
intérimaires pour gérer la production ».
Nouveaux projets
En mêlant savoir-faire artisanal
et efficacité industrielle, MCD
bénéficie aujourd ’ hui d ’ une
large clientèle fidèle acquise au
fil des années. « Nous disposons d ’ un produit abouti même
si nous cherchons constamment à l ’ améliorer. La commercialisation se fait naturellement. Mon fils, Maxime Roger,
prend aujourd ’ hui le relais à
l ’ export sur les grands salons
internationaux ». Mais ce n ’ est
pas une raison pour se reposer sur ses lauriers. «L ’ entreprise doit continuer d ’ aller à la
rencontre de nouveaux clients
ou domaines ». De nouvelles
applications commencent déjà
à se développer, dans l ’ industrie notamment. « Un client
autrichien nous a récemment
demandé de travailler sur un
rideau pouvant s ’ insérer dans
l ’ une de ses machines-outils ».
L ’ entreprise investit également.
À l ’ étroit dans ses locaux, elle
procède actuellement à l ’ agrandissement de ses bureaux sur une
surface de 300 m2. Une extension qui portera la superficie de
MCD à 3 000 m2. Les travaux
qui ont débuté en avril devraient
s ’ achever en fin d ’ année.
Isabelle Baudry
* Interschutz : salon phare de la sécurité
civile à Hanovre.
ligne directe
Alizé® sur le territoire
Anjou Bleu Pays Segréen
L’Etat et la CCI de Maine-et-Loire
lancent le dispositif Alizé® sur le
territoire segréen. Ce programme
de solidarité inter-entreprises a pour
objectif d’aider et d’accompagner
en compétences les entreprises en
phase de développement et créatrices
d’emplois. Le principe ? Les grandes
entreprises mettent à disposition leurs
compétences pour accompagner des
PME ou TPE dans leurs projets, nécessitant une aide technique. Une dizaine
d’entreprises participent à ce dispositif (dont la Toque Angevine, EDF,
Eolane, Trioplast...). Alizé® a également été déployé dans le Saumurois
et Beaufortais où des projets variés
ont été menés : organisation d’un
centre de relations clients, aide à la
démarche qualité, optimisation des
flux logistiques,…
Extension à BrissacQuincé et Bouchemaine
4,5 hectares de terrains ont été
inaugurés fin février au sein du
parc d’activités des Fontenelles
à Brissac-Quincé. Cette dernière
tranche complète l’offre de cet Anjou
Actiparc d’une quarantaine d’hectares. Bénéficiant de la présence du
centre commercial Leclerc et de l’entreprise Pasquier, la zone est implantée à proximité de la voie express. 25
entreprises sont déjà présentes sur
le site, dont l’imprimerie Pyramidor,
dernière arrivée. La zone artisanale
des Brunelleries à Bouchemaine,
regroupant déjà 35 entreprises, va
également s’étendre avec 15 lots
supplémentaires. Le secteur d’extension situé le long de la RD 102 (axe
Beaucouzé-Bouchemaine) va renforcer le parc d’activité communautaire
existant et compléter l’offre économique du secteur.
Lutter contre l’étalement
urbain : l’exemple de
Montrevault-sur-Èvre
Montrevault-sur-Èvre anticipe les
orientations contraintes par la loi
ALUR, dont l’un des objectifs est
de contenir le développement des
bourgs vers l’extérieur. Le nouveau
Plan Local d’Urbanisme (PLU) prévoit
de limiter l’extension de l’urbanisme
dans les hameaux et lotissements
pour recentrer l’habitat dans les
zones équipées. L’idée est de densifier
les bourgs, privilégier la réhabilitation d’anciennes bâtisses, construire
sur des parcelles plus petites, tout
en préservant les terres agricoles.
Le maintien du commerce est également un objectif affirmé en recentrant
l’offre au même endroit. Au final, le
PLU devra respecter rigoureusement
le nombre de nouveaux logements, qui
ne devrait pas dépasser les 900 au
cours des dix prochaines années.
AMÉNAGEMENT
Nouveau projet immobilier
exemplaire à Pellouailles
les Vignes
A
quelques
kilomètres
d ’ Angers, au nord de la
commune de Pellouaillesles-Vignes,
dans
l ’ éco
quartier des Dolantines, un
programme inédit de maisons
alliant confort de vie, intimité
des habitants et adaptation
à l ’ environnement, sort de
terre. Précurseur en matière
d ’ urbanisme durable, l ’ Atelier
Logémaine est l ’ initiateur de ce
programme. Les quatre maisons
sont implantées en limite rue
(et non pas au centre de la
parcelle), permettant d ’ optimiser
l ’ occupation de l ’ espace, de
préserver l ’ intimité des occupants
et d ’ offrir un point de vue dégagé.
Chaque habitation bénéficie
d ’ une
façade
pré-dessinée
assurant une cohérence visuelle
sur l ’ ensemble de la rue. L ’ objectif
est de concilier esthétique et
qualité de vie. L ’ aspect des
maisons reste similaire, sans
pour autant entraver les désirs
des futurs habitants. L ’ intérieur
est modulable (répartition des
pièces et volumes, surface au
sol...) et des aménagements
sur-mesure
sont
possibles
(jardins d ’ hiver, garage, abris de
jardin...). Econome en énergie,
chaque maison est équipée d ’ un
chauffage gaz, de panneaux photovoltaïques et d ’ une isolation
renforcée. Implantée à Angers
depuis une trentaine d ’ années,
Logémaine assure la conception,
la maitrise d ’ œuvre et le suivi des
projets constructifs individuels,
en proposant des solutions
sur-mesure. Elle est certifiée NF
Maison rénovée et RGE (Reconnu
Garant de l ’ Environnement).
http://logemaine.com/
Espace Air Passion récompensé
par la Fédération Aéronautique
Internationale
Créé en 1981 et implanté depuis septembre
2000 sur la plateforme d’Angers Loire
Aéroport, Espace Air
Passion s’enorgueillit
d’être un musée vivant qui
expose sur 3 500 m² des avions,
des planeurs ayant marqué l’histoire de l’aviation, certains très
rares, voire uniques au monde.
Le 11 décembre dernier, Espace
Air Passion recevait à Paris dans
les locaux de l’Aéro-club de
France le diplôme « Phoenix »
de la Fédération Aéronautique
Internationale (FAI), pour la
reconstruction sur plan et la
mise en état de vol d’un planeur historique de la fin des
années 1930, l’AVIA 152 dont
aucun des quelque 200 exemplaires construits n’avait survécu. Grâce au soutien financier d’un mécène (l’entreprise
Taugourdeau – Beaufort-en-
© Yves LE MAO
Echos
Vallée), une réplique exacte
a pu être réalisée et effectuer
son premier vol en septembre
2010 au terme de dix années
de travail. Comme l’explique
Christian Ravel, fondateur
du Musée et responsable des
Archives « C’est tout un pan
de notre histoire aéronautique
qui est préservé, une reconnaissance à l’échelle mondiale des
efforts des bénévoles et de ceux
qui nous soutiennent. Ce prix
de la FAI récompense la qualité du travail et l’investissement
dont fait montre l’ensemble des
membres d’Espace Air Passion
et du GPPA (Groupement pour
la Préservation du Patrimoine
Aéronautique) ».
Première
implantation sur
le parc d’activités
d’Angers-Marcé
Un premier terrain a été acquis
sur le parc d’activités d’Angers-Marcé. L’agence angevine
du groupe allemand Dachser,
aujourd’hui sur le parc d’activités
Saint Serge, y sera transférée au
printemps 2017. Ce prestataire
international de solutions de
transport et de logistique a
investi environ 5,2 millions
d’euros dans le foncier et un
bâtiment neuf de 4 100 m²,
dont 3 500 m² de surface de
quai. La surface totale pourrait
être portée à 7 000 m². L’agence
desservira la Sarthe, la Mayenne
et le nord du Maine-et-Loire.
Ces nouveaux équipements
seraient l’occasion de renforcer
les équipes qui comptent 60
collaborateurs. Depuis 2012, les
volumes traités ont augmenté
de 20 % sur la plateforme
angevine, dirigée par Frédéric
Blas. Celle-ci, qui dessert les
agglomérations d’Angers, du
Mans et de Laval, a connu un
fort développement de ses
activités européennes. D’où une
saturation des infrastructures et
le choix du parc d’activités d’Angers-Marcé. Ses 41 ha s’étendent
entre la route de Tours, l’A11 et
l’aéroport. Ils sont découpés en
lots de 3 000 à 60 000 m² commercialisés par ALDEV.
Regard
Etienne Jamin
Wake up Form, Bagneux
Réveiller sa forme par le sport
Le marché du fitness pour le sport, son métier. enclenché ». Pour regrouper
assidu de vélo, sous une même entité ces clubs
est en pleine expansion. Compétiteur
de boxe, d ’ arts martiaux, il et ceux à venir, il constitue la
Etienne Jamin a saisi se retrouve aujourd ’ hui, à 36 même année la Sarl WK Fitness
à la tête d ’ un réseau d ’ une Consulting afin de développer
cette opportunité pour ans,
vingtaine de clubs de remise en la licence de marque.
créer son premier club forme sous licence de marque
up form. Il a mis en place Kyrielle
à l ’ enseigne Wake Up Wake
une stratégie pour développer d ’ ouvertures
Form, à Saumur, il y a son concept avec pour ambide dépasser les 50 clubs Pour faciliter cette expan6 ans. Son objectif tion
sion, Etienne Jamin procède
d ’ ici 2018.
à court terme est
à une première levée de fonds
de 700 000 euros. « J ’ ai rend ’ essaimer sa Une âme
contré de la part des banques
marque sur tout le d ’ entrepreneur locales une certaine frilosité
territoire français. « Mon cursus étudiant en com- pour mon projet ce qui ne m ’ a
P
ratiquer un sport
régulièrement entretient la santé et diminue les maladies cardio-vasculaires. » Convaincu
de cette constatation, Etienne
Jamin a fait de sa passion
Wake Up Form
Siège social :
Carré de Bournan
49400 Bagneux-Saumur
www.wakeupform.com
Tél. : 02 41 50 53 25
Directeur du réseau
Etienne Jamin
Co-fondatrice Emilie Legros
Activité principale
Club de remise en forme,
fitness
Effectif 2 pers. pour un club
Effectif Total Groupe : 16
CA 2015 1.4 mE (40 % de
croissance/an). 30 clubs sous licence
de marque en 2016 (50 en 2018)
merce, par la voie de l ’ alternance, m ’ a permis d ’ être au
contact de magasins de sports
lors de mes différents stages de
formation. » précise Etienne
Jamin, ancien apprenti du CFA
de Saumur. Il débute ensuite
comme responsable de rayon
fitness chez Intersport avant
d ’ exercer en tant que commercial en 2008 pour un grand
groupe international, à vendre
des équipements haut de
gamme pour les salles de fitness.
« Mon secteur s ’ étendait sur 27
départements et je visitais des
grands comptes, des magasins
de sports… Cette prospection
m ’ a fait prendre conscience
que le marché du fitness était
peu structuré et qu ’ il y avait
un créneau à prendre pour
faire évoluer ce secteur. Par
ailleurs, j ’ aspirais à monter ma
société, ayant connu le monde
de l ’ entrepreneuriat avec mes
parents. J ’ ai donc ouvert un
premier club à Saumur en 2009,
puis un 2e à Poitiers l ’ année
suivante suivi d ’ un 3e à Niort
en 2012… Le processus était
pas découragé pour ouvrir le
club pilote à Bagneux. » souligne ce Saumurois, fier de
participer au développement
local de son territoire. Les trois
années qui suivent voient fleurir une vingtaine de clubs de
fitness à Vannes, Quimper, Les
Herbiers, Tours, Bordeaux,
Niort, Thouars, Houdan… Les
licenciés, au statut de commerçants indépendants, utilisent en
exclusivité l ’ exploitation de la
marque Wake up Form (charte
graphique, partenaires fournisseurs de matériels…). Une
deuxième levée de fonds, cette
année, d ’ 1.5 million d ’ euros va
favoriser l ’ implantation de nouvelles salles à Angers, Nantes,
Alençon, Loudun, Beaufort-enVallée, Cholet, Rambouillet…
et faciliter la modernisation du
concept.
Du sport à toute
heure
« Pratiquer son sport en
musique, dans une ambiance
détendue, à son rythme, tel
est notre concept basé sur un
accès au sport pour tous avec
des plages horaires de grandes
amplitudes - de 6h à 23h,
7 jours sur 7 – répondant aux
exigences du débutant, du
compétiteur, mais aussi du
sportif occasionnel ou toute
personne soucieuse de se
maintenir en forme. Les adhérents peuvent suivre aussi bien
des cours collectifs encadrés
par un diplômé d ’ Etat, des
cours individuels, du coaching personnalisé pour travailler le cardio, le fitness, la
musculation et avoir un accès
libre aux différents appareils :
tapis de course, rameur, stepper, vélo… » précise Etienne
Jamin. A ce jour, 900 adhérents dans le seul club de
Bagneux.
Le marché du fitness a encore
de belles années à venir car les
Français redécouvrent la pratique du sport pour un mieuxêtre, par souci de santé ou
bien pour occuper leur temps
libre. « Nous avons en projet
de lancer la marque à l ’ international d ’ ici 2018 vers des
pays qui ont une approche
similaire du fitness comme la
Suisse, la Belgique, l ’ Espagne.
L ’ enseigne est classée actuellement 17e parmi les autres
clubs de remise en forme.
Notre objectif immédiat est
de viser la 10e place à la fin
de l ’ année. » annonce son
dirigeant. De beaux efforts
en perspective pour réveiller
Wake Up Form.
Dominique Gruson
NOUVEAU L200
À PARTIR DE
MITSUBISHI L200
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à partir de 5,7 L/100 km*
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Regard
Laurent et Jacques Coudrais
Etablissements Coudrais, Beaupréau
Débordants d’énergie
Coudrais, c ’ est l ’ histoire
d ’ une entreprise
familiale qui ne cesse
d ’ élargir sa palette de
compétences. En 60
ans, elle a développé
une large gamme de
prestations et services
complémentaires.
De l ’ électricité à la
sonorisation, en passant
par la domotique,
la cuisine ou encore
l ’ électroménager.
L
’ entreprise
Coudrais,
une aventure qui dure
depuis 1956. Créée à
Beaupréau par Henri
Coudrais, elle se spécialise
dans le bobinage, les éléments
chauffants, les résistances…
Aujourd ’ hui, elle emploie 36
personnes et compte quatre
Etablissements
Coudrais
46 avenue Henry De
Gonaut Biron
49600 Beaupréau
Tél. : 02 41 63 00 98
www.coudrais.fr
www.coudraismusiclight.fr
co-dirigeants Laurent et Jacques Coudrais
Création 1956
Effectif 34 personnes
CA 3,4 M€
sites : son siège à Beaupréau,
deux magasins de sonorisation
et d ’ éclairage à Beaupréau et
Ancenis et un magasin pour
l ’ électroménager et la cuisine à
Beaupréau. Elle intervient en B
to B ou en B to C sur des marchés
très diversifiés. « Depuis de
nombreuses années déjà, nous
avons pris le pari de multiplier
nos domaines d ’ expertises
pour accompagner au mieux
nos clients et leur proposer
une offre globale, explique
Jacques Coudrais, co-gérant de
l ’ entreprise depuis 2002 avec
son frère, Laurent Coudrais.
Deux associés nous ont rejoints
depuis 2 ans pour préparer
doucement la transmission :
Sébastien Coudrais, mon fils,
et Jean-Benoît Housset, notre
actuel chargé d ’ affaires ».
Un développement
éclairé
L ’ activité
principale
et
historique de la PME est
l ’ électricité, de la haute tension
aux courants faibles : études,
assemblage
des
éléments
électriques, pose, maintenance
et dépannage pour une clientèle
industrielle et tertiaire. « Nous
sommes agréés CNPP* pour
la thermographie et EcoXpert
en systèmes de domotique
KNX. Pour les professionnels
de l ’ électricité, nous pouvons
intervenir sur la programmation ». Depuis 10 ans,
l ’ entreprise a également évolué
vers la cuisine en complément
de la vente et de la réparation
d ’ électroménager. Dans ce
domaine, elle s ’ appuie sur
De gauche à droite : Laurent
et Jacques Coudrais
le Groupement d ’ acheteurs
« Cuisine référence ». « Et la
vente d ’ électroménager se fait
depuis avril sous l ’ enseigne
Domial (groupe Findis). Ce qui
nous permet de bénéficier des
conditions du groupement et
de sa communication ». Autre
domaine d ’ expertise depuis
1982 : la location, vente
et installation de matériel de
sonorisation et d ’ éclairage.
L ’ entreprise a ouvert, il y a 4
ans, son deuxième magasin
dédié, à Ancenis, sous
l ’ impulsion
de
Sébastien
Coudrais, passionné par ce
domaine. « Coudrais Music
Light » travaille aujourd ’ hui
pour des particuliers, des
écoles, des églises, des salles
de loisirs… Elle dispose même
d ’ un site Internet de vente en
ligne dédié pour ces produits.
Enfin, depuis 2012, une activité
de plomberie, chauffage et
sanitaire (fourniture et pose)
s ’ est ajoutée aux savoir-faire de
l ’ entreprise. « Pour répondre
complètement aux demandes,
notre offre s ’ étend aux énergies
renouvelables : photovoltaïque,
pose de bornes de recharge
électrique pour les voitures… ».
Réactivité
et proximité
« Notre autre atout face à la
concurrence, résume Jacques
Coudrais, c ’ est d ’ être très
réactifs et proches des clients.
Nos magasins sont ouverts
pendant de longues plages
horaires. Le SAV est notre cheval
de bataille : la société intervient
en urgence du lundi au samedi.
Nous
nous
démarquons
par notre savoir-faire, nos
expertises variées, nos salariés
qualifiés et nos nombreuses certifications. Depuis 60 ans, notre
façon différente de travailler
nous distingue des enseignes
nationales ». Les efforts de
l ’ entreprise portent désormais
sur la performance interne et
l ’ optimisation de son système
d ’ information. La société
s ’ est dotée depuis 2 ans de
nouveaux outils informatiques
et un « Déclic diagnostic de
Performance numérique » est
actuellement en cours avec la
CCI. « Nous avons besoin d ’ un
regard extérieur pour améliorer
notre fonctionnement opérationnel et réorganiser nos
ressources humaines ».
En perspective également, une
stratégie commerciale offensive
et la conquête de nouveaux
marchés. « En électricité, nous
souhaitons redonner une place
plus importante à notre clientèle
de l ’ industrie et du tertiaire et
toucher une zone géographique
plus large. Côté cuisine, nous
aimerions franchir un pas cette
année grâce à Domial et au
recrutement d ’ une personne
dédiée ». De quoi envisager
l ’ avenir avec sérénité et
peut-être transmettre à la 3ème
génération.
Isabelle Baudry
* CNPP : Centre National de Prévention
et de Protection
ligne directe
Echos
Espace Co 49 : coworking près de la
gare d’Angers
Le cabinet Capital Homme, dirigé
par Nathalie Grillet, a ouvert dans
ses locaux un espace de coworking à destination des créateurs,
repreneurs et cadres. L’Espace Co
49 occupe une surface de 270 m2,
à 5 mn des quais de la gare
d’Angers, 6bis rue René Brémont.
« Les espaces de travail partagés permettent de conserver la
richesse sociale de l’entreprise et
le confort du « at home ». L’Espace
Co 49 offre 3 bureaux privatifs et
6 bureaux nomades, une salle de
réunion, toute équipée y compris
Wifi et imprimante. Sans oublier
les fauteuils de massage et la salle
de pause cosy... Les locations sont
possibles au mois, à la journée et à
la demi-journée (10).
http://espaceco49.webnode.fr/
Plante & Cité : 10 ans
au service des professionnels du végétal
L’année 2016 marque une nouvelle
étape pour Plante & Cité. Elle est
née à Angers dans la dynamique
du pôle de compétitivité Végépolys,
de la volonté, de représentants
des collectivités territoriales, des
entreprises de la filière horticole
et d’établissements de formationrecherche, de créer un outil à
destination des professionnels.
Plante & Cité compte en 2016,
dix ans de partage d’expériences
et de recherche-développement
au service des professionnels
des espaces verts et du végétal
en ville. Les enjeux de développement durable et les attentes
sociétales de nature en ville font
émerger de nouvelles problématiques pour les gestionnaires et
les entreprises du secteur : mise
en place de pratiques alternatives aux pesticides, conception et
gestion écologique des espaces
verts… Pour les prendre en
charge, à partir de programmes
d’études et d’expérimentations,
Plante & Cité élabore des outils
et exploite les ressources techniques validées scientifiquement.
Cette étape des dix ans mesure le
chemin parcouru mais aussi invite
à imaginer l’avenir du centre technique. L’association compte plus
de 500 structures adhérentes dont
200 collectivités territoriales, 200
entreprises de la filière de l’horticulture et du paysage et 50 établissements de formation. Elle emploie
12 personnes.
Le dispositif
DEPASS
Un Centre d’Affaires au Crédit
Mutuel dédié à l’accompagnement accompagne
les travailleurs
des Entreprises
handicapés
Services aux entreprises
Un portefeuille d’un millier d’entreprises environ va pouvoir
bénéficier des conseils du tout
nouveau Centre d’Affaires mis
en place par la Caisse Régionale
du Crédit Mutuel Anjou. « Une
manne pour ces dirigeants de
PME du département qui peuvent bénéficier des forces du
réseau ainsi que des filiales du
Groupe Crédit Mutuel » se félicite Frédéric Fabioux, directeur
du Centre d’Affaires créé depuis
septembre 2015 à Angers. « C’est
aussi une volonté d’affirmer la position du Crédit Mutuel
Anjou sur le marché des affaires.
L ’ objectif est d’apporter des
solutions aux entreprises dont
le C.A. est supérieur à 3 millions
d’euros, en matière de services,
de financements ou de besoins
en lien avec l’ingénierie sociale.
Le Centre d’Affaires les accom-
pagne également dans leurs
démarches à l’international et
met à leur disposition toutes les
expertises des filiales spécialisées
du Groupe Crédit Mutuel, dont
beaucoup sont leaders en France
dans leur domaine. En Anjou, la
Caisse Régionale s’appuie sur 38
caisses locales qui gèrent environ
248 000 clients. Cette décentralisation sur tout le territoire favorise une plus grande réactivité
pour répondre aux attentes des
entreprises, d’autant plus que l’organisation favorise les circuits de
décision courts. Avec ce Centre
d’Affaires, le Crédit Mutuel
Anjou a voulu se mettre en capacité d’apporter une réponse de
grande qualité à tous les besoins
de ses entreprises clientes, quels
que soient leur taille et leur secteur d’activité.
Financière Conseil : « maîtriser
toute la chaîne patrimoniale du
chef d’entreprise »
Financière Conseil, dont le
siège social se situe à Angers,
a ouvert un bureau sur
Nantes pour se rapprocher des
experts-comptables de LoireAtlantique avec lesquels il
collabore au quotidien en
total inter professionnalité.
Le cabinet angevin est
d’ailleurs partenaire officiel
de l’Ordre des experts
comptables des Pays de Loire.
« La gestion patrimoniale
du chef d’entreprise a fait
notre réputation et établi nos
références, résume Jean-Paul
Huneau, créateur et dirigeant
de Financière Conseil. Le
patrimoine
professionnel
représente souvent 60 à 80 % du
patrimoine global et entre 80 et
100 % des revenus de la famille.
Nous maitrisons toute la
chronologie et subtilité de cette
gestion. Il ne doit pas être éludé
des questions comme le risque
décès du dirigeant, le maintien
du train de vie, la gestion
fiscale du patrimoine privé et
professionnel, la transmission
de ses patrimoines, … ».
L’augmentation des familles
recomposées est un élément
qui rend également les
situations patrimoniales plus
complexes. Une équipe de
19 collaborateurs, dont des
diplômés Master ingénieur
patrimonial, Master notaire,
Master fiscale... permet de
maîtriser tous ces sujets
complexes. « Notre motivation
principale est d’aborder avec
méthode et objectivité le
développement ou la gestion
patrimoniale
des
chefs
d’entreprises. Définir une
stratégie patrimoniale est notre
cœur de compétence ».
www.financiere-conseil.fr
L’association ALPHA (Asso
ciation Ligérienne Personnes
Handicapées Adultes) gère différents établissements et services
médico-sociaux autour du handicap psychique, dont le service
API (Actions Pour l’Insertion).
Créé en 1992, il a pour objectif
d’accompagner les personnes en
situation de handicap vers une
insertion socio-professionnelle
durable. L’association ALPHA,
en lien avec le collectif ICI
Angers, projette d’étendre son
expertise à d’autres types de handicap (troubles du spectre autistique, lésions cérébrales, …). En
septembre prochain, l’association ALPHA ouvre le Dispositif
Expert PASSeport vers l’emploi
(DEPASS), qui proposera un
service d’accompagnement en
emploi pour une trentaine de
travailleurs handicapés minimum sur le territoire d’Angers
Loire Métropole. Les interventions sont basées sur des
méthodes de coaching professionnel anglo-saxonnes, validées
par la recherche et sur le terrain.
« Nous souhaitons installer une
relation privilégiée avec l’employeur, l’équipe de travail et le
salarié en situation de handicap, pour favoriser son intégration sur le poste de travail dès le
début du contrat afin d’augmenter l’efficacité sur ses missions »,
explique Mélanie Carpentier,
psychologue spécialisée en neuropsychologie et coach professionnelle. Le dispositif DEPASS
sensibilise les entreprises aux
qualités et compétences des
travailleurs reconnus handicapés, communique autour de
ses actions gratuites d’accompagnement et propose aux entreprises d’investir leur Obligation
d’Emploi
de
Travailleurs
Handicapés (OETH) à un
niveau local.
Contact :
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Portrait d’élu : Bruno Beillouet
interne, à Trémentines, puis à
Saint-Christophe-du-Bois. En
2008, l ’ entreprise s ’ installe sur
2 300 m² à Saint-Macaire-enMauges (Sèvremoine), renforcés
par 2 000 m² d ’ entrepôt en
septembre 2015. L ’ entreprise qui
emploie 20 salariés connait une
croissance continue depuis plus
de dix ans. Son CA dépasse les 4
millions d ’ euros.
Rien ne prédisposait Bruno
Beillouet à l ’ aventure de
l ’ industrie. Après cinq ans au
service de l ’ armée, il devient
commercial. En 2003, il
crée Akaze avec un associé.
L ’ entreprise
fabrique
et
distribue du mobilier métallique
pour entreprises, collectivités, écoles... et du mobilier
d ’ atelier. La fabrication d ’ abord
sous-traitée est vite reprise en
L ’ engagement
de
Bruno
Beillouet commence avec le
CJD Cholet. « Le dirigeant
trouvait à s ’ y former et à rompre
sa solitude. Le métier n ’ est
pas facile, il y a beaucoup de
contrainte et de réglementation dans le milieu industriel ».
En 2010, il est sollicité pour les
élections consulaires. « J ’ avais
déjà utilisé des services de
la CCI que j ’ avais trouvés
pertinents. Etre élu, c ’ était aussi
l ’ opportunité de mieux les
connaître ». Bruno Beillouet est
délégué du président de la CCI
pour l ’ animation du Conseil
territorial des Mauges. La
structure créée par la Chambre
sert de liens entre les entrepreneurs et leur territoire. « Nous
avons été très mobilisés par la
réalisation
d ’ Echos-Réseaux,
destiné au dialogue entre associations, groupements ou clubs
économiques choletais. Le
planning commun évite ainsi
les réunions d ’ information en
doublon ». Le Conseil a travaillé
sur d ’ autres sujets. Il a donné
son avis sur le SCOT du Pays
des Mauges. Il a planché sur les
groupements
d ’ employeurs,
incitant l ’ un d ’ entre eux, AGE, à
élargir son action sur le Choletais.
Des conventions signées entre
les collectivités et la CCI ont
débouché sur la réalisation
d ’ études : la ComCom Maine et
Sèvre a ainsi passé commande
d ’ un schéma de développement
commercial à l ’ horizon d ’ une
dizaine d ’ années. Le Conseil
territorial a porté des réunions
d ’ information ou ateliers sur
différents thèmes : l ’ international, l ’ innovation, l ’ accessibilité, la sécurisation de l ’ emploi...
« Notre Conseil territorial a
publié un livret d ’ accueil pour
les nouvelles entreprises. Cette
idée a été reprise par les autres
conseils territoriaux ».
Bruno Beillouet reconnait que les
nombreuses missions assurées
par la CCI nuisent à sa visibilité.
Par ailleurs, il se désole du peu
de reconnaissance des pouvoirs
publics envers les Chambres.
« Nos élus sont bénévoles, responsables, très impliqués. Mais
l ’ Etat n ’ en a aucune reconnaissance et ponctionne les
ressources fiscales des CCI ».
Alain Ratour
Le club des Hawks d ’ Angers a
été l ’ un des grands animateurs
de l ’ intersaison 2015/2016
du Championnat de France
de Roller-Hockey. Grâce au
soutien de Mécèn ’ Elite Anjou,
il a notamment pu finaliser le
recrutement de Jean-François
Ladonne, capitaine de l ’ Equipe
de France de la discipline.
Portrait d ’ un sportif heureux
de mener à bien son double
challenge et d ’ un fonds de
dotation au service d ’ une image
dynamique du Maine-et-Loire.
Depuis septembre, Jean-François
Ladonne, vice-champion du
monde 2015 de roller-hockey,
évolue avec le club angevin. A
32 ans, il y relève un challenge
sportif, mais aussi professionnel.
« Après 11 ans comme éducateur,
je voulais me reconvertir dans la
menuiserie. Angers me permet
de porter un projet sportif
ambitieux dans une équipe à la
2ème place du classement de la
Ligue Elite. J ’ ai trouvé aussi de
l ’ aide pour mon futur métier dans
une belle entreprise et un centre
de formation assez proche ».
Le soutien de Mécèn ’ Elite
Anjou a été déterminant. Ce
réseau unique en France, créé à
l ’ initiative de la CCI de Maineet-Loire, regroupe des entrepreneurs passionnés de sport.
Présidé par Pierre Maire, le Fonds
de dotation réunit 13 entreprises,
2 particuliers et la Fondation
Mécène et Loire. Il accompagne
les sportifs de haut niveau du
département dans leur « double
projet ». Tout en se concentrant
sur leurs objectifs sportifs, les
athlètes bénéficient d ’ un soutien
dans leurs recherches de stages,
de contrats de professionnalisation, de contrats d ’ apprentissages ou d ’ emplois aménagés.
« Une proposition de formation
ou d ’ emploi à un athlète peut
se révéler un atout dans le
recrutement ! Nous devons
étoffer notre réseau d ’ entreprises
pour répondre à des demandes
de plus en plus diverses. Il nous
faut sensibiliser davantage le
monde sportif à l ’ insertion professionnelle des athlètes afin de
susciter des candidatures plus
© Claire Tournet
Avec Mécèn’Elite Anjou, recrutez
un sportif de haut niveau
et musclez votre effectif nombreuses » précise Pierre
Maire. Jean-François Ladonne
prépare un CAP Menuiserie
au centre Eurespace formation
de la CCI à Cholet. Grâce à
Mécèn ’ Elite Anjou, il a intégré
l ’ entreprise COMEC à La
Tessoualle. « J ’ ai la chance de
me sentir très bien tant avec
l ’ équipe qu ’ avec mes collègues
de travail avec lesquels je partage
mes expériences sportives.
L ’ entreprise
me
soutient
totalement. Le PDG, Philippe
Choquet, et mes responsables
sont à l ’ écoute et très conciliants.
Ils m ’ accordent le temps
nécessaire pour pratiquer mon
sport ». A ce jour, 31 athlètes
ont pu bénéficier d ’ un soutien.
Leur âge moyen est de 24 ans.
Deux tiers sont des hommes.
Ils s ’ entrainent en moyenne 13
heures par semaine et portent
les couleurs de 14 clubs, dans
10 disciplines. L ’ emploi est
la première de leur demande
(39 %), suivi par l ’ alternance
(33 %), la formation (14 %),
le job d ’ été (8 %) et le stage
(6 %). « Tous n ’ ont pas intégré
une entreprise le temps d ’ un
stage ou d ’ un emploi. Mais
nous avons tenté d ’ apporter
notre aide à chacun grâce à
un accompagnement vers
des entretiens d ’ embauche
et des formations » ajoute
le Président de Mécèn ’ Elite
Anjou. Le Fonds de dotation
est toujours à la recherche de
nouveaux partenaires pour
enrichir son réseau.
CONTACT Corentin Brichon
02 41 20 49 27
[email protected]
www.meceneliteanjou.fr
Twitter : @meceneliteanjou
Bilan de mandature 2011 – 2016
Des élus bénévoles mobilisés pour vous
Votre CCI,
Edito
La Chambre de
commerce
et
d’industrie de Maineet-Loire accompagne
les entreprises au
quotidien.
Mais,
depuis toujours, elle
est aussi leur voix,
portée par 50 chefs
d’entreprises
bénévoles, élus par
leurs pairs pour les représenter. C’est
avec l’optimisme de la volonté qu’ils
s’impliquent dans l’action de la CCI
en faveur du développement des
entreprises et de la formation de
leurs collaborateurs. Ils connaissent
Vos CCI Pays de la les
Loire
Demain
aléas
quotidiens de l’action de
l’entrepreneur. Ils savent donc
opposer le démenti de l’imagination
de laDemain
conviction aux difficultés
Vos
CCI Pays de la et
Loire
Pays de la
Loire
Demain
Vos
CCI
Pays de la
rencontrées et aux questions qui se
Loire Demain Contexteposent. C’est avec le même état
Mutations fortes/enjeux économiques, démographiques et climatiques
d’esprit qu’ils sont également investis
au service des différents bassins
Vision
Positionnement
Contexte
d’emploi du Maine-et-Loire.
Contexte
engagée,
réactive et
connectée
Pour faire avancer
toutes les envies
d’entreprendre
Vos CCI
Ce bilan 2011-2016 se veut illustratif et
non exhaustif des dix engagements que
la CCI s’est fixée sur cette période.
Mutations
fortes/enjeux
économiques, CCI
démographiques
et climatiques
TRIA
en Pays de la
Loire
« incubateur » du futur
Mutations fortes/enjeux économiques,Ladémographiques
et climatiques
Vision
Positionnement
La
TRIA en Pays1
de la Loire
Objectif
CCI « incubateur »
du futur
Vision
La TRIA en Pays de la Loire
La contribution par ressortissant,
versée à votre CCI, a chuté de 42 %
quand le nombre de ressortissants
a augmenté de Objectif
32 % 1
200 000 agiles
Amener le plus grand nombre
des 200 000 entreprises ligériennes
à réussir leur mutation en intégrant
4 leviers de compétitivité Objectif
Objectif 12
200 000 agiles
200 000 agiles
3 000 challengers
Vos CCI Pays de la Loire Demain
35
0€
Ma
nda
tur
e
20
11
30
9€
Amener
leGLOBALE
plus grand nombre
PERFORMANCE
NOUVEAUX MODÈLES
Faire émerger
et grandir 3 000
acteurs
ÉCONOMIQUES
dans des secteurs d’activité à fort
potentiel de développement
autour
RÉVOLUTION NUMÉRIQUE
4 leviers de compétitivité ET NOUVELLES TECHNOLOGIES
de 6 piliers
4 leviers de compétitivité AMÉLIORATION DE LA
PERFORMANCE GLOBALE
TRANSITION
ÉNERGÉTIQUE
AMÉLIORATION DE LA
PERFORMANCE GLOBALE
NOUVEAUX MODÈLES
ÉCONOMIQUES
Contexte
Énergies
ET NOUVELLES TECHNOLOGIES
TRANSITION
ÉNERGÉTIQUE
TRANSITION
renouvelables
ÉNERGÉTIQUE
La CCI a su adapter
son modèle
20 Vision
pour
16 économique
4 LEVIERS
en Pays de
la Loire
davantage
20 La TRIAréaliser
3€
de projets mieux
ciblés avec moins
Projet
d’entreprise
de ressources
Objectif 1
Conversion
Bâti à énergie
et stockage
positiveET NOUVELLES TECHNOLOGIES
4 LEVIERS
de l’énergie
Positionnement
4 LEVIERS
Projet d’entreprise
Réseaux intelligents,
Big data et
Objets connectés
AMÉLIORATION DE LA
PERFORMANCE GLOBALE
www.stef-graphisme.com
200 000 agiles
Next Gen
Offre de services « collectivités locales »
à réussir
e-CCIleur mutation en intégrant
4 leviers de compétitivité Agriculture
écologiquement
intensive
Next Gen
e-CCI
Objectif
2 socle commun de produits
Offre simplifiée :
Offre de services « collectivités locales »
CCI data
3 000 challengers
Next Gen
CCI Campus
Faire
émerger
et grandir
3 000 acteurs
Offre
de services
« collectivités
locales »
CCI en réseau avec des partenaires
e-CCI de développement autour
potentiel
CCI mobilisant des ressources diversifiées
de 6 piliers
€
NOUVEAUX MODÈLES
ÉCONOMIQUES
ET NOUVELLES TECHNOLOGIES
TRANSITION
ÉNERGÉTIQUE
Éco mobilité des biens
et des personnes
CCI « incubateur » du futur
Offre simplifiée :
socle commun de produits
6 PILIERS
Offre simplifiée : socle commun de produits
4%
-3
2%
-4
NOUVEAUX MODÈLES
ÉCONOMIQUES
Mutations fortes/enjeux économiques, démographiques et climatiques
20
03
AMÉLIORATION DE LA
4 LEVIERS
Énergies
renouvelables
Bâti à énergie
positive
Conversion
et stockage
de l’énergie
Big data et
Objets connectés
et des personnes
Agriculture
écologiquement
intensive
6 PILIERS
Offre simplifiée : socle commun de produits
CCI data
Next Gen
CCI Campus
Les élus de la CCI n’hésitent pas à
proclamer leurs convictions de
CCI « incubateur »
praticiens
de l’entreprise face à un
Objectif
2 du futur
environnement3 000 challengers
encore
trop
Faireencombré
émerger et grandir
acteurset de postures
de 3 000
rigidités
potentiel
de développement
autour
obsolètes.
Ils apportent
dans les
Objectif
2
de 6 piliers
débats une information
directe et
3 000 challengers
terrain.
Faireissue
émergerdu
et grandir
3 000Pour
acteursavancer leurs
propositions,
réalistes
et
potentiel de développement autour
de 6responsables,
piliers
les élus font appel à
leurs méthodes d’évaluation et
d’action de l’entreprise, là où ils
réussissent. Chaque fois que cela
est utile ou nécessaire, ils analysent
6 PILIERS
les données
du présent et les
projections de l’avenir. Examinant
les résultats de leurs actions pour
6 PILIERS
lesdata
améliorer,
ils changent de cap au
CCI
CCI
Campus saisissent les opportunités
besoin,
CCI
avec des à
partenaires
quien réseau
s’offrent
la Chambre de
commerce et d’industrie.
Positionnement
Énergies
renouvelables
Bâti à énergie
positive
Conversion
et stockage
de l’énergie
Énergies
Big
data et
renouvelables
Objets
connectés
Bâti à énergie
et des personnes
positive
Agriculture
Conversion
écologiquement
et stockage
intensive
de l’énergie
Big data et
Objets connectés
et des personnes
Agriculture
écologiquement
intensive
CCI data
€
CCI Campus
CCI en réseau avec des partenaires
Les élus affirment l’indépendance
de la CCI de Maine-et-Loire malgré
des moyens longtemps comptés et
désormais drastiquement amputés
par l’État. Cette indépendance sera
toujours garante de partenariats
actifs et efficaces
€
Eric Groud, Président
de la Chambre de commerce
et d’industrie de Maine-et-Loire
Porter la voix
des entreprises
dans le débat
public
Les membres fondateurs de Mécène & Loire
Renforcer
l’attractiv
de l’Anjou
Au service d’une image forte de l’Anjou dans un
contexte concurrentiel accru
Convention de partenariat CCI/mairie : signature avec la mairie des Ponts de Cé
(de droite à gauche : Eric Grelier, V Pdt CCI49 et Joël Bigeot, maire des Ponts de Cé)
• 28 entreprises mobilisées dans Mécène et Loire,
409 000 euros pour 55 projets soutenus
Un rôle de représentation politique
qui s’exprime sur les grands dossiers
d’actualité et notamment au travers des
travaux des cinq Conseils territoriaux.
• 31 athlètes accompagnés par Mécèn’Elite anjou
• Création de la FREST (Fédération Régionale des
Entreprises et des Sites Touristiques des Pays de
la Loire) pour porter les couleurs de la région
dans des manifestations
• 223 avis rendus sur les Plans Locaux
d’Urbanismes, les SCoT, les Déclarations
d’utilité publique…
• 29 études (diagnostics de centresvilles, d’appareils commerciaux, de
parcs d’activités) réalisées auprès des
collectivités locales. Plus de 25 000
entreprises enquêtées sur différentes
études et observatoires réalisés
• 54 signatures de conventions de
partenariat avec les collectivités locales
du département
• Elargissement au niveau régional de
l’enquête de conjoncture ExpreCCIon
• 83 professionnels engagés dans le Club
Destination Anjou
• 70 entreprises labellisées « Produit en Anjou »
Signature des protocoles nationaux pour le développement du mécénat culturel en novembre 2015.
CCI France – Ministère de la Culture
• Accueil de délégations internationales
et présence dans de nombreux
salons professionnels nationaux et
internationaux
u
un local en Anjo
Vous recherchez
?
professionnelle
pour votre activité
9.com
ses4
epri
entr
immobilier-
• Lancement en 2011 du Club immobilier
Anjou qui réunit 45 professionnels ;
création d’une bourse de l’immobilier en
2015 qui publie 540 annonces
• Engagement de la CCI en faveur du pôle
universitaire « Angers Loire Campus »
pour le développement d’une offre de
formation supérieure large et diversifiée
49
> une adresse web
r d’entreprises du
pour l’immobilie
© Université d’Angers
• Réalisation d’Observatoires par secteurs
d’activité : Immobilier d’Entreprise,
Entrepreneuriat, Responsabilité Sociétale de
l’Entreprise, International, Commerce, Hôtellerie
angevine et saumuroise, Apprentissage...
ObservatOire
l’immobilier
ise
d’entrepr-et-l
oire
de
de maine
« L’animation économique de nos
territoires, la diffusion des conseils
territoriaux doit nous permettre
de faciliter l’accès à l’information pour
nos ressortissants, c’est aussi le lieu de
veille pour comprendre notre économie
locale. Les chefs d’entreprises que nous
Fabrice Anger
sommes doivent adopter le
Elu de la CCI
réflexe CCI et pouvoir interroger
de Maine-et-Loire
largement nos services pour
1er vice-Président
Président de la Commission solliciter des réponses à leurs
Aménagement du territoire questionnements. »
eDitiON 2015
AnCer
FA i r e AV
e
s d’entr
es enVie
toUtes l
prendre
45
Signature du Groupement d’Intérêt Scientifique « Angers Loire
Campus » le 30 juin 2015 à l’Université d’Angers.
adhérents au
Club Immobilier
Anjou
54
conventions
signées avec
les collectivités
locales
Rencontres Régionales du Mécènat à Angers 2015
Donner envie
d’entreprendre
L’opportunité de réussir un nouveau
projet de vie en participant à « La
Grande Aventure d’Entreprendre »
Budget quinquénal
de Mécène et Loire ité
1 million
d’euros
Club Destination Anjou 83
Professionnels
• Soutien à Angers
Loire Aéroport
pour l’ouverture de
lignes régulières au
départ de Marcé
• Opération pilote
« Entreprendre en
Baugeois », en 2015 :
5 nouveaux entrepreneurs
installés sur le territoire
2 100
participants
à la Grande
Aventure
d’Entreprendre
• Plus de 600 participants chaque
année à la Grande Aventure
d’Entreprendre (ateliers, conférences, • Participation aux
rendez-vous investisseurs,
Entrepreneuriales
démonstrations d’objets innovants… )
• 2 classes du CFA de la CCI
• 1 000 porteurs de projets coachés
suivent le dispositif
par des chefs d’entreprises
« Entreprendre pour apprendre »
expérimentés
• 1 635 ateliers animés par les
3 Maisons de la Création et de
la Transmission d’Entreprises du
département autour de ses
35 partenaires
• 40 rendez-vous (ateliers,
témoignages, tables rondes, soirée
conviviale…) organisés lors de la
Semaine de la Création et de la
Reprise d’Entreprise (nouveau format
du Forum de la création et de la
reprise d’entreprise depuis 2015)
• 17 jeunes entreprises soutenues par
la Pépinière du Saumurois dans leurs
premiers pas
• Animation par la CCI d’un espace
Jeunes Pousses à la Foire d’Angers
L’espace « Jeunes Pousses » à la Foire d’Angers
17 014
porteurs de projets
accompagnés par les
3 Maisons de la Création
et de la Transmission
d’Entreprises
ie ÉDITION 2015
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Jean-René Camus
Elu de la CCI de Maine-et-Loire
Président de la Commission
Tourisme
PRÉSENTE
Forum de la Création et de la Reprise d’Entreprises en 2012
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et du Sl
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HS
PITC
« Les entreprises touristiques
sont soucieuses de rester en veille
par rapport aux évolutions
des marchés. La CCI leur
propose des outils et soutient
les réseaux et clubs territoriaux.
Elle accompagne les démarches
collectives. Nos conseillers sont
des experts en tourisme et en
hôtellerie-restauration dans leurs
différents aspects. »
les Espoirs de l’Économ
JETS
PRO
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PRO
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15
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Soirée événement
22 OCT.
2015
Les laureats de la Grande Aventure d’Entreprendre 2015
À L’ESE O
ANG ERS
16 h
À partir de
ccidemaineetloire
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NOS SUP
#gae49
S 2014
RENEUR
ENTREP
et
Informations
inscriptions sur
www.gae49.fr
00
02 41 20 49
DE :
AVEC LE SOUTIEN
« La promotion et l’accompagnement de la
dimension de l’entrepreneuriat sont au cœur
de la stratégie CCI. Nous accompagnons des
porteurs de projets et favorisons l’émergence
de nouvelles activités. Nous avons créé la
Grande Aventure d’Entreprendre qui rassemble
chaque année plus de 700 participants
et acteurs du développement
Eric Grelier
Elu de la CCI de Maine-et-Loire économique pour échanger autour
Président de la Commission
de l’envie d’entreprendre. »
Entrepreneuriat
Innover et
la mutation
L’innovation pour se différencier et gagner de nouveaux
clients
• Sensibilisation à la robotisation en industrie : rencontres
organisées au cœur des entreprises
• Rencontres Innovation RI² créées pour sensibiliser les
entreprises industrielles et tertiaires :
- 1 465 participants
- 177 participants aux ateliers primo innovateurs RI2
- 410 participants aux formations RI2 en Pratique
2014
Mardi 8 juilletCoint
reau à Angers
tantes
Entreprises débu
Embarquement International
• 185 entreprises accompagnées dans leur démarche
innovation grâce à « Tremplin » et « Déclic »
8-07-2014
au Centre Pierre
onal
tées à l’internati
et expérimen
nce, soirée festive
ous pays, confére
Ateliers, rendez-v
à l’international
votre entreprise
pour développer
• 42 pré-diagnostics dans le cadre du partenariat avec l’Institut
National de la Propriété Industrielle (INPI)
géant »
atouts et défis d’un
l:
LAIRE,
n de Stéphane MONC
les médias
Avec la participatio l intervenant régulièrement dans
spécialiste du Brési
Conférence : « Brési
ments et inscription
Renseigne
aineetloire.cci.fr
international@m
02 41 20 54 50 l.fr
ent-internationa
www.embarquem
Suivez-nous
• Programme d’animation et de formations aux nouveaux
usages du numérique (emailing, Facebook pour les hôteliers,
green IT, évaluation de la e-réputation, …)
#export4u
:
organisé par
En partenariat
avec :
n de :
avec le soutie
LOGO AIRFRANCE
Nº dossier : 2007399E
Date : 28/11/08
:
Validation DA/DC
Validation Client
100
75
80
60
Se développer
à l’international
Les formations, missions, salons qui accompagnent
l’entreprise pour dépasser les frontières.
• Programme « Embarquement International » :
1027 participants pour échanger avec des experts
• Alliance Export : des entreprises débutantes à
l’international coachées par leurs pairs expérimentés
• 60 Volontaires Internationaux en Entreprises (VIE)
accompagnés
• 265 clients convaincus par la plateforme GEFI (saisie
en ligne des formalités à l’international)
• Lancement du GIE Agripolia avec 5 entreprises
• Création d’un GIE sur l’export en Afrique avec des
entreprises de Menuiserie Avenir
Bruno Patron
Elu de la CCI
de Maine-et-Loire
Président de la
Commission
International
60
VIE (Volontariat
International
en Entreprise)
accompagnés
1027
participants au
programme
Embarquement
International
600
entreprises
exportatrices
suivies dans le
département
« Adossée à CCI International, qui mutualise l’action internationale des CCI
ligériennes, la CCI de Maine-et-Loire rassemble sous le label « Embarquement
International » son offre d’accompagnement des entreprises pour leur
internationalisation. Cet appui individualisé est soutenu par un réseau de
partenaires, acteurs publics ou privés, et permet également à l’entreprise
d’accéder aux programmes collectifs régionaux. »
accompagner
numérique
• 700 entreprises mobilisées en 15 jours
pour soutenir la candidature d’Angers pour
l’obtention du label Angers French Tech en
2015 (écosystème numérique)
[ de l’innovation
• Lancement d’un programme de webinaires
(conférences interactives en ligne)
Stratégie
Usages
Différenciation
Créativité
Partenariat
Client
Innovation
Technologie
Services
Produit
Financement
Design
Propriété
industrielle
m
© ra2 studio - Fotolia.co
• Lancement du site web des Vitrines d’Anjou
]
en Maine-et-Loire
• Accueil de 200 participants au Web Camp
Day, journée dédiée au webmarketing
• Réflexion autour des missions stratégiques
d’Angers Technopole
15
Les rendez-vous
1 465
participants aux
rencontres innovation RI2
Michel Houdou
Elu de la CCI
de Maine-et-Loire
Président de la
Commission Innovation
(*)
(*) Territoires
re de la Région
signatu
d’Innovation :
des Pays de la
Loire et de ses
partenaires en
« Le champ de
l’innovation ne se limite
plus aux technologies et
s’est élargi aux produits,
services et usages
nouveaux ; procédés et
organisations, marketing
et commercial. La
CCI accompagne les
entreprises pour leur
permettre de choisir les
innovations ayant le
maximum de retours sur
investissement. »
tion
faveur de l’innova
Faire du développement
durable un avantage
100
concurrentiel
La mise en place de bonnes pratiques • Création de la plateforme régionale
économiques, managériales et
innovation Energie-ORACE, qui
environnementales.
regroupe 131 entreprises, syndicats
professionnels et établissements de
• Engagement des trois chambres
formation
consulaires (Agriculture, Métiers et
Artisanat, Commerce et Industrie)
pour le déploiement de la Troisième
Révolution Industrielle et Agricole
en Pays de la Loire (TRIA)
• 500 participants aux ateliers des
territoires, en 2015, autour de la
Troisième Révolution Industrielle et
Agricole
• 8 entreprises accompagnées par
le dispositif STEEEP (Support and
Training for an Excellent Energy
Efficiency Performance) pour
échanger sur les pratiques et la
formation et lancement d’un
• Economie circulaire : déploiement
ambitieux programme PEPS
de l’outil ACTI’F pour la mutualisation
(Parcours des Entreprises à Energies
des synergies inter-entreprises pour
Positives)
le recyclage des déchets
• 112 référents énergie formés dans les • 230 membres du Club Qualité
entreprises des Pays de la Loire grâce Sécurité Environnement
au dispositif MUTECO d’Opcalia
40
entreprises depuis le
lancement fin 2012
pour Pack Energie
• Candidature de l’entreprise CCI
au label LUCIE
• Accompagnement des entreprises
à réduire leurs consommations
d’énergie de 10 à 15 % d’ici 2017
(Pack Energie)
Les ateliers
des territoires
EngagEz-vous
dans l’économiE
durable
aine
à doué la font
e de 20h à 22h
le 19 novembr
des fontaines)
Des acteurs
du territoire
témoignent de
nt.
leur engageme
Yannis Borjon-Piron
Elu de la CCI
de Maine-et-Loire
Président de la
Commission Economie
Responsable
référents
énergie formés dans
les Pays de la Loire
« Eco-concevoir, revoir sa
politique d’achats, s’interroger
sur ses consommations
d’énergie.. . permettent de
repenser son business et
sécuriser ses clients.
La CCI accompagne les
entreprises pour mener un
développement durable
et en faire un avantage
concurrentiel. ».
Pe noiret, Place
(théâtre PhiliP
20h
mr frédéric brier
Intervention de
Rémi Chevret,
on
la troisième révoluti
agricole
industrielle et
tion interconsulaire
Pour l’associa
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Les ateliers
des territoires
Association régionale
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des 3 chambre
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Un événement
piloté par :
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L’histoire d’un
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(Territoire à énergie
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les perspectives
les axes de travail,
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Doper les
performances
de l’entreprise
• 176 entreprises
accompagnées par le
programme Dinamic
Entreprises proposant 9
mois d’accompagnement
personnalisé pour doper la
performance des PME
70
Business Angel
176
• Adhésion à Solidéa, société de
caution financière coopérative
des Pays de la Loire
entreprises
accompagnées
avec Dinamic
Entreprises en 5 ans
• 4 prêts participatifs CCI
Innovation Pays de la Loire
pour financer la mise sur
le marché d’un produit ou
service innovant
22
• Lancement du site www.
pmepaysdelaloire.fr, portail
unique d’information sur les
aides et financements des TPE
et PME
chefs d’entreprise
aidés par la
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ncement
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les équipes
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• Cellule HELP : soutien apporté
à 22 chefs d’entreprise pour
les aider à passer le cap d’une
situation difficile
Un programme
Vos contacts
Aster
SARTHE
e
Saint-Nazair
CCI Nantes
Didier VIROT
es.cci.fr
d.virot@nant
86
02 40 44 60
:
02/10 Illustration
par la CRCI
— Mise à jour
et de la Sarthe
CCI du Mans
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Véronique CARDE
mans.cci.fr
vcardenas@le
36
02 43 21 00
TIQUE
LOIRE-ATLAN
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Richard OTJAC
mans.cci.fr
rotjacques@le
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02 43 21 00
-et-Loire
CCI de Maine
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Michel HOUDM
ond@maineetl
michel.houdm
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02 41 20 54
MAYENNE
VENDÉE
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CCI de la Vendé
Joël DIQUET
endee.cci.fr
joel.diquet@v
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02 51 45 32
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Jean-Luc GRESS
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Emmanuel DANED xpansion.fr
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02 51 44 90
VEUGEOIS
Jean-Claude
ayenne.cci.fr
jc.veugeois@m
00
02 43 49 50
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programme
le site interne
en détail le
l’actualité sur
> découvrez
prises et toute
de chefs d’entre
ses.fr
• 150 commerçants
accompagnés dans le cadre
du dispositif ORAC et 400
commerçants conseillés
dans le cadre des nouvelles
réglementations accessibilité
• 320 emplois aidés par le
dispositif Alizé, programme
de mécénat de compétences
sur les territoires de Saumur,
Beaufort-en-Anjou et l’Anjou
Bleu Pays Segréen, redoté de
180 K€ par la CCI
e PME
ntiel de votr
pons le pote
le, dévelop
 Ensemb
vidéos
• 6 dossiers financés pour un
total d’un million d’euros
grâce au réseau ABAB (Atlantic
Business Angels Booster) et
d’Anjou Amorçage, société de
capital-risque
inamicentrepri
delaloire.d
.fr
Anjou EcoAnjou
Eco
Anj
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Co
N°
39
Bimestr
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Magazine économique de la Chambre de Commerce et d’Industrie de Maine-et-Loire
Magazine
économ
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la
Chambre
de Com
merce et
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Accélérateur
d’intégration
professionnelle
P.36
Stéphane Martinez
Elu de la CCI
de Maine-et-Loire
Président de la
Commission
Communication,
Mécénat et Partenariats
P.50
’Industrie
de Maine
-et-Loire
Mag
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FairBook
commen ing, ou
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P.44
Le poten
touristiqutiel
l’Anjou, e de
ils y cro
ient
P.58
Des sources d’information nombreuses
au service du quotidien et de la décision
stratégique.
• Livre Blanc du commerce : 24 messages
sur les enjeux du commerce de demain
• Publications économiques : 28 numéros
d’Anjou Eco, 43 numéros de la newsletter
EssenCCIel, des revues de presse
quotidiennes et spécialisées
• Lancement des nouveaux sites web de la
CCI en 2015 (454 000 visiteurs par an)
• Présence active sur les réseaux sociaux
(Youtube, twitter, Facebook…) : 5 900
abonnés Twitter @CCI49
• Près de 1 000 fichiers vendus sur 5 ans
pour 600 000 adresses
de l
P.30
La mémoire des
savoir-faire : un
transfert précieux
P.46
« La CCI est le centre
d’information pour l’entreprise.
L’Anjou Eco relaie les belles
histoires et bonnes pratiques
du département ; son nouveau
site web propose une mine
d’informations pour développer
son entreprise et connaître en
profondeur son territoire ; sa
présence sur les réseaux sociaux
permet de rester connecté
aux dernières actualités
économiques. »
4-3
verse Fr
Chroniq
mene
nouvel ue d’un st tnch Te
âge P.28
ch
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L’ApprentissAge
Terra Botanica : retour
au « jardin extraordinaire »
embre 201
N°
37
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Cité
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Bien informer
pour bien
décider
Bimestriel - Mars 2015 - 3 
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l’Obje
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loire.dinamice
www.mai
neetloire.cc
i.fr
www.paysdela
www.pays
Favoriser l’emploi
Hervé Fillon
Elu de la CCI
de Maine-et-Loire
Trésorier
« Face aux difficultés, les chefs
d’entreprise ignorent souvent
les démarches à suivre, les
orientations à prendre.
Certains sont même seuls et
doivent prendre leurs décisions
sans être accompagnés,
conseillés. Notre cellule
HELP a pour objectif de leur
apporter une aide de terrain,
très pragmatique après les
avoir écoutés. Nous sommes là
pour faire un état des lieux de
l’environnement de l’entreprise,
l’orienter, l’aider à choisir… Cela
permet de prendre du recul.
L’important est d’intervenir
dès les premiers signes de
fragilité. »
Livre Blanc du
Commerce :
messages
clés
24
Bim
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la C
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Com
mer
ce et
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d’In
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rie de
Sept
embr
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15 -
TISSAGE
DE L’APPREN
POUR LE
13 000
Nuit de l ’ Orientation
• Nombreux partenariats avec
l’enseignement supérieur : • Rédaction du Manifeste pour le
Université d’Angers, Université
développement de l’apprentissage
d’Orsay, IFEPSA, CNAM, ESSCA ,
en 2015 : des propositions concrètes,
Université de Nantes, UCO…
pragmatiques et économiquement
soutenables dans le contexte
• Projet de lycée des métiers sur
économique actuel
Angers avec l’ESOO (Ecole Supérieure
d’Optique de l’Ouest)
• Plus de 3 750 collégiens, lycéens,
• 13 000 apprentis formés en 5 ans
à l’occasion de concours
professionnels
• Partenariat avec les OPCA pour le
développement des compétences
des salariés (Prodiat, Muteco…)
numéros
d’Anjou Eco
Mai
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t-Lo
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le
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Chr grand
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C
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ce
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nou sement,
vel
âge
3 750
visiteurs aux
3 « Nuit de
l’Orientation »
• Emergence de l’Ecole de la Gastronomie
avec l’IMIS-ESTHUA : 2 Summer School
et création d’une Licence Cuisine et
Gastronomie
1 000
fichiers vendus
sur 5 ans pour
600 000 adresses
30 000
stagiaires en
Formation
continue
• Accueil du Pôle Formation des Industries
Technologiques (AFPI), de l’IMIE et de l’IRSS
sur les campus de la CCI
Près de
Cen
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monistre de appels
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apprentis
formés en 5 ans
• Ouverture de nouveaux
titres et diplômes en lien
avec les besoins
des entreprises (Services
à la Personne/petite enfance, logistique…)
28
3
N°
41
‘‘
0
ManifesteD É V E L O P P E M E N T
étudiants aux « Nuit de l’Orientation » • Création d’un OCTA (organisme
collecteur de la taxe d’apprentissage)
• Près de 200 apprentis récompensés
interconsulaire régional en 2015
aux niveau national et international
ou
Eco
rs
par l’apprentissage,
booster les compétences
des collaborateurs
Trophée national Monbana 2016 organisé au CPC
Olivier Dupré
Elu de la CCI
de Maine-et-Loire
Président de la
Commission Formation,
Emploi et compétences
« CCI Formation, c’est bien plus
qu’un diplôme. Nous proposons de
véritables partenariats avec les
entreprises du territoire, des échanges
européens, des participations à de
nombreux concours professionnels…
Les moyens techniques sont à la
pointe de la technologie (ateliers,
laboratoires, équipements spécialisés,
salles multimédias…). Nos formations
permettent un taux d’insertion
professionnelle de l’ordre de 82 %. »
François de la Hautière
Elu de la CCI
de Maine-et-Loire
Vice-Président
Formation
Accélérer les coopérations
entre entreprises
Le regroupement en clubs
d’entreprises et associations
de commerçants pour réussir
ensemble.
• 200 participants « Des Réseaux
et des Hommes » à destination
de toutes les entreprises
souhaitant rejoindre une
démarche collective
• Création du Club des
Entrepreneurs de l’Anjou,
regroupement du Club d’Affaires
Angevin et de l’ACREA
Jean-Yves Fouché
Elu de la CCI de Maine-et-Loire
• Co-organisation des RDV
d’affaires Affairalia à Angers
et Cholet et des Rencontres
Touraine Entreprises : 300
entreprises mobilisées
hommes
libren
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entrinscript
sur
• Lancement des Vitrines
d’Anjou : fédération proposant
des actions mutualisées à
destination des Associations de
commerçants et Artisans
érence,
Ateliers, conf
rendez-vous
individuels
0 à 14h00
2014 de 8h0
ers
Jeudi 5 juin
inard) à Ang
de Cantenay-Ep
nica (Route
à Terra Bota
x
Chèque Cadeau
CALONNA
es.com
-chalonn
itrines-de
www.v
c
: Christelle Gourron
Inscription
49 06
r
Tél. : 02 41 20
aineetloire.cci.f
le.gourronc@m
Email : christel
2013-2014
2013-2014
s
: Sylvie Feuvrai
Information
54 58
Tél. : 02 41 20
eetloire.cci.fr
euvrais@main
Email : sylvie.f
er pour
Talon à conserv magasin
du
la comptabilité
- Fotolia
© glopphy
Filière
e
aéronautiqu
chèques sont cumu/L les acceptant. Les
et la
les enseignes de Chalonnes n ou la falsification de ces chèques,
6 mois utilisable dans
domaine.
La contrefaço
Chèque valable tout
Ce chèque est valable pas faire l’objet de rendu de monnaie.
sont punies par la loi.
lables, mais ne peuvent chèques cadeaux contrefaits ou falsifiés
des
mise en circulation
N°
N°
2013-2014
• Mobilisation pour la création
d’une filière régionale Senior, la
« Silver Economie »
N°
x
Chèque Cadeau
CALONNA
er pour
du
la comptabilité
es.com
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CHIFFRES-CLES DE LA CCI
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2013-2014
2013-2014
et la
domaine.
La contrefaço
des
mise en circulation
N°
N°
es.com
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www.v
2013-2014
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et la
domaine.
La contrefaço
des
mise en circulation
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élus
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membres
associés
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COMMERCE
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CALONNA
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du
la comptabilité
20
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Chèque Cadeau
CALONNA
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du
la comptabilité
La Chambre de commerce et
d’industrie de Maine-et-Loire, c’est :
2013-2014
Des réseaux & des
tous les bénéfices
, venez découvrir ant
onsables de PME
gagn
Dirigeants, Resp
un investissement
du « je » collectif,
2013-2014
• Développement d’un club
aéronautique 49 qui a
rejoint l’association Neopolia
regroupant plusieurs clusters
industriels régionaux en 2015
« Nos entreprises peuvent
aller plus loin et plus vite
quand elles mettent en
commun leurs meilleures
pratiques, des moyens,
mais aussi leurs envies et
leurs ambitions. La CCI
accompagne et facilite
toutes les mises en réseau :
clubs, associations, filières,
clusters… »
3-2014
• Participation à la gouvernance
et à l’animation des pôles et
filières :
- l’électronique professionnelle
(We Network)
- la menuiserie industrielle
(Menuiserie Avenir)
- le luxe (Réseau du Bellay)
- le végétal (Végépolys)
- le monde de l’enfant (Nova
CHILD)
millions
d’euros
investis sur le territoire
par la CCI en 5 ans
N°
ligne directe
Compte CO2 : les héros du climat gagnent du CO2
Olivier Messager, un ligérien
de Montjean-sur-Loire, a créé
O2M Conseil en 2008 après
une formation agro et 7 ans
d ’ expériences dans l ’ industrie
et la distribution. En 2010, il
cofonde avec Jean-Luc Baradat
le www. compteco2.com, une
plateforme dédiée à une monnaie
climatique. Cette initiative,
soutenue par des personnalités comme Michel Rocard, a
été désignée ambassadrice de
la FrenchTech à la COP21 par
Emmanuel Macron et Axelle
Lemaire.
A l ’ origine du Compte CO2 se
trouvent les « crédits CO2 Kyoto ».
Cette monnaie, le kg de CO2, est
utilisée par les particuliers et par
les entreprises qui font des efforts
en matière de réduction de leurs
émissions de carbone et qui le
prouvent. En fonction de leurs
efforts comme le covoiturage, un
chauffage plus sobre en carbone
ou les transports en commun, ils
recevront des euros et pourront
ainsi acheter des produits ou
des services sobres en carbone.
Le « kg de CO2 » devient une
nouvelle valeur d ’ échange.
Le « Compte CO2 » s ’ adresse aux
entreprises de trois manières.
Celles qui réduisent leurs
émissions bénéficient d ’ un compte
épargne CO2 qui valorise financièrement les tonnes de CO2 évitées.
Il concerne aussi les entreprises
qui souhaitent compenser leurs
émissions en France : politique
développement durable, commercialisation de leur produit avec un
argument « neutre en CO2 ». Le
Compte Épargne CO2 s ’ adresse
enfin à celles qui proposent des
services ou produits bas-carbone
en B to C. Elles sont mises en
contact avec des clients potentiels
qualifiés. Vert Event sur Angers
propose de payer un vélo
électrique en CO2. « La monnaie
est le lien entre la société civile et
l ’ économie, autant lui donner du
sens » insiste Olivier Messager.
Concrètement, l ’ entreprise doit
d ’ abord calculer ses émissions
réelles de CO2. Depuis l ’ arrivée des
bilans carbone, il est possible de les
estimer. Ensuite, l ’ entreprise réduit
ses émissions grâce à des travaux
de rénovation énergétique ou
une mobilité plus sobre en CO2 et
ses réductions de CO2 sont versées
directement sur son compte. Le
CO2 peut alors être utilisé comme
une monnaie auprès de partenaires
de l ’ opération pour bénéficier de
réductions. Il peut être converti en
euros et dépensé selon les souhaits
de l ’ entreprise.
Le Compte CO2 apporte donc une
solution à un problème majeur : le
financement de la lutte contre le
changement climatique et permet
de fixer un prix positif au CO2 ;
une forme de bonus alors que
nous sommes la plupart du temps
exposés au malus. C ’ est le passage
de la contrainte à l ’ envie.
Bientôt, il semblera normal
d ’ utiliser des kg de CO2 plutôt
que les bons vieux euros. La
CCI de Maine-et-Loire a été la
première Chambre de commerce
et d’industrie en France à ouvrir
un compte CO2. Elle a déjà réalisé
quelques accompagnements
convertibles en CO2.
www.compteCO2.com
Pour lutter contre le changement
climatique
CONTACT CCI
Philippe Lohézic
02 41 20 54 48
[email protected]
Un cru 2015 en légère amélioration pour les hôtels
angevins et saumurois
20
L ’ Observatoire de l ’ hôtellerie
vient de livrer ses conclusions.
Mis en place par la CCI
de Maine-et-Loire, à la
demande des professionnels,
il apporte une visibilité sur
le rapport offre-demande
sur les territoires angevin
et saumurois, et recense
les projets du secteur. Des
résultats positifs si l ’ on en
croit les chiffres.
La capacité hôtelière et parahôtelière des deux territoires
a peu évolué entre 2014 et
2015. En 2015, Angers Loire
Métropole compte plus de
2 500 chambres, soit la moitié
du total départemental. Le parc
du Grand Saumurois est proche
des 1 200 chambres. En 2015,
le taux d ’ occupation enregistré
dans les établissements (tous
types confondus) d ’ Angers
Loire Métropole progresse
légèrement : 61 % contre 60,2 %
en 2014. Le Grand Saumurois
suit la même tendance avec un
gain de 0,7 point, soit un taux
qui s ’ élève à 54,7 %. Malgré
une typologie de clientèle très
différente, les deux territoires
affichent leur meilleur niveau
d ’ activité en juin et septembre,
avec cependant, des taux loin
de la saturation cependant
(environ 70 %). La saison
touristique saumuroise (mai
à septembre) a contribué à
améliorer le taux d ’ occupation
grâce à une densité importante
d ’ évènements et de manifestations. Les catégories intermédiaires
d ’ établissements,
et surtout le haut de gamme,
s ’ inscrivent dans une bonne
dynamique, + 4,2 points,
notamment pour les 4-5
étoiles au sein de l ’ agglomération angevine. Les enseignes
intégrées (franchise, filiale...),
surtout présentes en région
angevine, conservent des taux
supérieurs en 2015. A l ’ inverse,
l ’ h ôtellerie
économique
s ’ essouffle depuis deux ans sur
les deux territoires avec un taux
d ’ occupation qui recule.
RevPar (*),
un outil d ’ aide
Véritable indicateur de
performance
conjuguant
taux d ’ occupation moyen et
politique tarifaire, le RevPar
a particulièrement augmenté
dans le Grand Saumurois :
+ 2,81 € entre 2014 et 2015,
soit un niveau proche de 45 €.
Présidente du Club Hôtelier
angevin, Nathalie Busson
constate que « l ’ Observatoire
révèle une hausse du taux
d ’ occupation et du RevPar sur
la région angevine liée à des
investissements effectués sur
le moyen et haut de gamme
pour développer le tourisme
d ’ affaires et d ’ agrément, et
faire d ’ Angers une véritable
destination ». Quant à François
Chovet, président du Club
Hôtelier du Saumurois, « il
constitue un véritable outil
d ’ aide à la décision tant pour les
élus, les porteurs de projets que
pour nous-mêmes, permettant
de disposer d ’ informations
économiques réelles sur
l ’ activité à l ’ échelle du territoire.
Aucun autre outil statistique
ne nous donne ce niveau de
précision ». « Cet observatoire de l ’ hôtellerie recense
de multiples indicateurs dans
ce secteur et procure un outil
fiable et utile pour les futurs
porteurs de projets précise
Jean-René Camus, Président de
la Commission Tourisme de la
CCI de Maine-et-Loire..
Grégory Loussouarn
CONTACT CCI
Grégory Loussouarn
02 41 20 49 22
[email protected]
Source : Observatoire de l ’ hôtellerie 2015
(*) : RevPar (en € HT) ou revenu par
chambre disponible : chiffre d ’ affaires
réalisé divisé par le nombre total
de chambres disponibles. Cet indice
prend en compte la variation du taux
d ’ occupation et celle du prix moyen de
la chambre.
Enquete
Une nouvelle stratégie pour
Angers Technopole
Le 27 novembre 2015, le Conseil
d ’ administration d ’ Angers
Technopole a adopté un rapport sur
une nouvelle stratégie technopolitaine.
De grandes orientations se sont
imposées : création d ’ entreprises
innovantes, promotion de l ’ innovation
collaborative, émergence de filières,
approche nouvelle de l ’ incubation.
Le plan d ’ actions doit être validé
très prochainement.
L
e développement économique
durable
s ’ appuie sur l ’ innovation. Celle-ci est
créatrice de valeur,
d ’ entreprises et d ’ emplois.
Elle renforce l ’ attractivité d ’ un
territoire. En Maine-et-Loire,
Angers Technopole la soutient
et la développe depuis une
trentaine d ’ années. « A la suite
des municipales de 2014, une
nouvelle équipe est arrivée à la
mairie d ’ Angers et à l ’ agglomération, rappelle Jean-Pierre
Bernheim, Vice-président de
l ’ agglo, chargé du développement économique, de l ’ enseignement supérieur, de la
recherche et du MIN. Angers
Loire métropole et la CCI ont
estimé le moment propice pour
revisiter la stratégie d ’ Angers
Technopole dans la logique des
filières. Nous avons lancé une
démarche conduite par Michel
Baslé et François Lelièvre,
administrateurs
d ’ A ngers
Technopole ».
Michel Baslé, professeur des
universités à la retraite, est
conseiller municipal d ’ Angers
et conseiller de la communauté d ’ agglomération Angers
Loire métropole, délégué à
l ’ Enseignement Supérieur et à
la Recherche. « L ’ écosystème
avait profondément évolué avec
l ’ irruption du numérique dans
l ’ enseignement, la recherche,
l ’ innovation, le développement
des entreprises ».
François Lelièvre représentait
la CCI. Dirigeant de l ’ entreprise Dentaurum Ceramics au
Plessis-Grammoire, il a longtemps présidé le conseil d ’ animation d ’ Angers Technopole.
« L ’ entreprise doit être au
centre des préoccupations.
Nous souhaitions que la technopole s ’ oriente davantage
vers les PME ».
Sous leur houlette, des collaborateurs d ’ Angers Technopole
et des personnalités extérieures ont planché pendant 6
mois sur un schéma d ’ orientations stratégiques. Au terme
de réunions très suivies, sans
concessions et sans tabous, de
grandes orientations se sont
imposées : création d ’ entreprises innovantes, promotion de l ’ innovation ouverte
et collaborative, émergence
de filières, approche nouvelle
de l ’ incubation, notamment
concernant l ’ entrepreneuriat
étudiant.
La nouvelle stratégie a été adoptée par le Conseil d ’ administration d ’ Angers Technopole le
27 novembre 2015.
Angers Technopole,
Business Innovation
Center du
Maine-et-Loire
« Angers Technopole a bâti une
expertise « senior » en une trentaine d ’ années, analyse François
Lelièvre. Celle-ci pourrait profiter à plus de porteurs de projets :
PME et ETI intermédiaires,
locales ou extérieures ; sociétés essaimées à partir d ’ ETI
ou de grands groupes. Angers
Technopole sera le Business
Innovation Center du Maineet-Loire ». Ce label BIC, délivré
par le réseau EBN (European
Business Network), certifie la
qualité de l ’ accompagnement
technopolitain au regard d ’ un
référentiel international.
Mutualiser avec
les incubateurs de
l ’ enseignement
supérieur
L ’ Etat a fortement poussé à la
création de pré-incubateurs et
incubateurs dans les grandes
écoles (ESEO, ESSCA...), les
Universités, les pôles, clusters
et filières, chez des acteurs
publics et privés (We Forge en
centre-ville d ’ Angers...). « Ces
lieux sont très logiquement
les plus propices pour amener
les étudiants à développer
leur idée, reconnait Michel
Baslé. Mais les enseignants ne
peuvent pas les accompagner
au-delà, voir si l ’ idée n ’ existe
pas déjà, si elle est viable, réalisable… Plutôt que former
les professeurs à cela, autant
faire appel à un service mutualisé : Angers Technopole ».
Des conventions de partenariat ou d ’ alliance permettront
la détection précoce d ’ idées
innovantes à reprendre dans
un incubateur. Elles assureront un appui méthodologique
(écriture du business plan...).
Jean-Pierre Bernheim ajoute :
« La Cité de l ’ Objet Connecté et
les incubateurs ouverts dans les
établissements d ’ enseignement
supérieur et de recherche seront
mis en réseau et animés en
lien avec le groupement d ’ intérêt scientifique Angers Loire
Campus. Cette structure légère,
créée en juin 2015 et présidée
par le président de l ’ Université
d ’ Etat, anime deux commissions
« Formation, recherche, innovation et « Vie étudiante ».
Les liens avec la
recherche
Angers Technopole a joué un
rôle très significatif dans la
structuration de la recherche
sur le site angevin. Il va réorienter ses activités principalement
vers l ’ innovation et la relation
entre recherche et entreprise.
Angers Technopole renforcera
aussi le lien avec les laboratoires de recherche, les projets
universitaires : appel à projet
MPIA (Maturation de Projets
Innovants en Anjou), promotion des thèses Cifre, accompagnement dans des projets
collaboratifs, mise en valeurs
des « talents » de la recherche
angevine. Angers Technopole
coopérera avec chaque pôle
et cluster pour produire des
animations et des formations,
lancer des appels à projets...
chercheurs retenus dans l ’ appel
à projets Connect Talent,
Etienne Bucher (épigénétique
végétale) et Guy Lenaers (biologie cellulaire) qui travaillent
sur Angers avec leur équipe.
Un site technopolitain plus attractif
Des missions
pourraient être
revues
La communication sera redéfinie afin d ’ assurer une meilleure
diffusion de l ’ information en
utilisant les supports du pôle
de partenaires (CCI, institutionnels...). « La Technopole
avait en charge les études des
dossiers d ’ enseignement supérieur et recherche, rappelle
Michel Baslé. Ce n ’ est pas sa
vraie mission. Elle devrait toujours être associée à ces études
pour sa bonne connaissance
du terrain, mais pas en tant
qu ’ opérateur ».
Accompagner
l ’ émergence de
filières d ’ innovation
Angers French Tech
Angers Technopole soutiendra les filières en émergence.
« En particulier, elle participe
déjà à la dynamique Angers
French Tech, se félicite François
Lelièvre, en accompagnant des
start-ups dans leurs phases de
maturation, accélération, incubation, des projets collaboratifs
en lien avec l ’ objet connecté
et le numérique. Dans cet
esprit, elle assurera la présence
de ses services dans d ’ autres
lieux symboles de l ’ innovation, en particulier à la Cité de
l ’ Objet Connecté ». Angers
Technopole participera, en collaboration étroite avec l ’ agence
de développement Aldev, à des
opérations destinées à vendre
Angers et le Maine-et-Loire
pour séduire des porteurs de
projets innovants. Le potentiel
parisien est à la fois proche et
riche : un incubateur comme
Agoranov, boulevard Raspail,
est saturé. « Si on fait venir un
bon projet, on fera en sorte
qu ’ il construise son écosystème en Maine-et-Loire et
qu ’ il y reste ». Et Michel Baslé
de prendre l ’ exemple de deux
La Maison de la Technopole
et les pépinières d ’ entreprises
Fleming doivent devenir plus
attractives. « Nous voulons
faire de la Maison un lieu de
démonstrations du savoirfaire angevin dans le végétal,
les matériaux, le numérique,
le tourisme et la santé avec des
animations peut-être moins
nombreuses, mais conviviales et
plus informelles. Les pépinières
pourraient héberger l ’ incubateur d ’ Angers Technopole, à la
fois espace de coworking et lieu
de rencontre ». Une vraie feuille
de route consignera ces actions,
les objectifs, les indicateurs, les
moyens. Jean-Pierre Bernheim
en a confié l ’ écriture à l ’ équipe
technopolitaine dirigée par
Christophe Angot. Le texte
devrait être adopté en juin.
Alain Ratour
CONTACT
Angers Technopole
www.angerstechnopole.org
02 41 72 04 04
CONTACT CCI
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ligne directe
Le Grenelle de l’Apprentissage :
cerner les besoins futurs des
apprentis
Comment booster l ’ apprentissage pour inciter les
entreprises et les jeunes à
emprunter cette voie ? Bruno
Retailleau, Président de la
Région des Pays de la Loire,
a décidé de mettre en place
de nouvelles mesures pour
relancer
l ’ apprentissage,
une de ses grandes causes
régionales énoncées lors de sa
campagne électorale.
Le Grenelle régional de
l ’ Apprentissage, tenu le 24 mars
dernier à Nantes, s ’ est articulé
en quatre ateliers-débats qui
ont réuni plus de 1 000 participants : entreprises, enseignants,
CFA, formateurs, responsables
publics, acteurs de l ’ insertion.
Ont été abordés au cours
de cette journée, les thèmes
suivants : l ’ écoute auprès des
entreprises ; l ’ apprentissage
un outil de réussite pour tous ;
un accompagnement plus
soutenu des apprentis afin de
mieux les valoriser ; soutenir
les CFA ; faire évoluer la carte
des formations en partant
du besoin des entreprises ;
favoriser l ’ innovation et l ’ usage
du numérique ; moderniser
l ’ appareil de formation,…
Suite à ce Grenelle, la Région
a lancé une grande campagne
de communication. « Nous
voulons donner un coup
d ’ accélérateur à cette voie
d ’ excellence en mettant en
place des mesures concrètes
pour soutenir l ’ apprentissage. »
Un budget de 4.6 millions
d ’ euros a été voté pour mettre
en place 30 mesures axées sur 8
priorités. Voici quelques-unes
des mesures retenues.
« L ’ apprentissage,
le plus court
chemin vers
l ’ emploi »
L ’ une des priorités de la
Région est l ’ emploi des jeunes
pour lutter contre leur taux
de chômage (22 % en Pays
de la Loire). Cette mesure
passe par un renforcement
de l ’ apprentissage, véritable
outil d ’ insertion, et spécialement pour les jeunes les
moins qualifiés. La Région
des Pays de la Loire affiche un
taux d ’ insertion dans l ’ emploi
des jeunes, supérieur au taux
national, de 70.4 % (62 % au
niveau national) avec un faible
taux de rupture. La campagne
de communication souligne
l ’ importance de cette forme
d ’ enseignement qui réunit
l ’ entreprise, le jeune salarié et
le CFA. Tous les diplômes, du
CAP au diplôme d ’ ingénieur,
peuvent se préparer par cette
voie de l ’ alternance, entreprise/
établissement de formation.
label d ’ excellence est créé pour
distinguer les sociétés totalisant
plus de 5 % d ’ apprentis. De
plus, pour faciliter l ’ embauche
d ’ apprentis, les procédures
seront simplifiées et dématérialisées. L ’ aide régionale sera
étendue à la professionnalisation des maîtres d ’ apprentissage et leur statut sera valorisé.
Promouvoir l ’ image
d ’ excellence de
Comment mieux
l ’ apprentissage
accompagner les
« L ’ apprentissage souffre apprentis ?
encore d ’ un déficit d ’ image,
qui le réduit souvent à une
orientation par défaut. »
L ’ effectif des apprentis a baissé
de 4 000 apprentis (13 %) dans
la région en 8 ans, touchant
les niveaux V (- 14 %, près
de 1 700 apprentis en moins)
et niveau IV (- 22 %, près de
2 400 jeunes en moins). Pour
attirer les jeunes vers cette voie
d ’ enseignement, un portail
numérique va être créé. Par
ailleurs, pour développer le
préapprentissage, le dispositif
« ApprentiBus » sera mis en
place pour faciliter l ’ intervention dans les collèges.
Comment inciter
les entreprises
à accueillir des
apprentis ?
La Région met en place
différentes aides financières
pour relancer l ’ apprentissage.
Elle s’engage, pour la durée de
la mandature (2015 – 2021), à
maintenir le montant des aides
aux entreprises financées sur
fonds propres de la Région.
Une prime de 1 000 euros
sera attribuée aux entreprises
de moins de 250 salariés pour
le recrutement d ’ un premier
apprenti de niveau V ou IV. Un
« C ’ est le collectif autour du
jeune qui permet sa réussite »
avec un accompagnement
assuré aussi bien par les
parents, le maître d ’ apprentissage et les équipes pédagogiques. La réussite de l ’ apprenti
dépend aussi de la qualité de
son encadrement au sein de
l ’ entreprise. Faciliter l ’ accès
au logement et au transport
du jeune est l ’ une des mesures
phares de la Région. Ainsi, une
aide de 400 euros est offerte
aux apprentis de condition
modeste pour passer leur
permis de conduire.
Créer un Erasmus des
apprentis pour les sensibiliser à
une mobilité européenne, telle
est la proposition du député
européen, Jean Arthuis. C ’ est
leur permettre de valoriser
leurs compétences hors de
France et être accueillis dans
une entreprise européenne.
« Nous devons être la première
région de France pour expérimenter cet Erasmus » précise
Bruno Retailleau.
Grâce à ce Grenelle de
l ’ Apprentissage, de nouveaux
dispositifs vont être mis en
place pour faciliter la vie de
l ’ apprenti et lui donner toutes
les chances de réussite dans
cette voie de formation qu ’ il a
choisi. L’apprentissage, une voie
pour favoriser l ’ émergence de
graines d ’ entrepreneurs.
Pour en savoir plus
• Carif-Oref Pays de la Loire
2 rue de la Loire - 2ème étage 44200 Nantes
Tél: 02 40 20 21 31
[email protected]
www.orientation-paysdelaloire.fr
• Découvrez les propositions
du Manifeste pour le développement de l’Apprentissage :
w w w. m a i n e e t l oi re . c c i . f r /
manifeste-de-lapprentissage
CONTACTS CCI
Jean-Claude Guilbault,
Jocelyne Boisseau
02 41 20 49 98
L’apprentissage
en Pays de la Loire
27 100 apprentis
et pré-apprentis
(dont 10 600 apprentis
dans les entreprises de
moins de 10 salariés)
15 445 employeurs
d’apprentis
53 CFA régionaux
200 sites de formation
76 % des apprentis
concentrés sur 14
secteurs professionnels
(commerce-vente, moteurs
et mécanique auto, travail
du bois et ameublement,
bâtiment-finitions).
83,3 % Taux de
réussite aux examens
pour 2014/2015 (hors
niveaux II et I)
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EFDPOEVJSF
Enquete
Angers,
l’étalon marketing
Lancement d ’ un produit, de concepts,
changement de mix-marketing, impact
publicitaire... Depuis vingt ans, Angers
est le plus grand marché-test européen
pour la représentativité naturelle de sa
population à l ’ échelle nationale.
A
ux Angevins (*), les
industriels et les développeurs de concepts
reconnaissants. En
France, certaines villes - dont
Angers - ont pour caractéristique
d ’ être représentatives de la population française. Autant d ’ échantillons « humains » dont se sont
emparées les sociétés de marketing pour tester de nouveaux produits, concepts et/ou services.
A Angers, ce qui intéresse les
industriels français ou étrangers, ce n ’ est ni la tenture de
l ’ Apocalypse, ni les bords de
Loire. Leur intérêt est autre :
savoir si les consommateurs
d ’ Angers réagiront positivement à un nouveau produit,
à l ’ instar du géant américain Kraft Foods qui, il y a
quelques temps, avait testé
dans les linéaires d ’ enseignes
de la grande distribution sa
nouvelle spécialité fromagère, Philadelphia. Verdict :
adopté. C ’ est ainsi que le
Philadelphia a essaimé tous
les linéaires de France.
La population d ’ Angers est
« scannée » depuis vingt ans
par une société d ’ études de
marché, MarketingScan. Leader
de la mesure d ’ audience en
France, elle accompagne
les industriels, distributeurs, agences et régies
publicitaires dans leurs
campagnes de promotion.
MarketingScan a jeté son
dévolu sur Angers car la
population reconstitue à
elle seule, une mini-France
avec ses cadres, employés,
chômeurs, étudiants, retraités… permettant aux annonceurs de tester leurs produits
de grande consommation dans
des conditions réelles. D ’ autres
villes (**) se sont depuis rajoutées aux villes-test. Mais Angers
garde une place à part avec une
antenne angevine de la société
à Saint-Barthélemy d ’ Anjou où
sont gérées les relations avec les
foyers panélistes.
La réussite des tests est en
jeu. MarketingScan ne communique pas sur les produits,
En France, certaines villes, dont
Angers, ont pour caractéristique
d’être représentatives de la
population française
les marques et les foyers. Elle
étudie les comportements
d ’ achat en conditions réelles,
apporte des réponses aux
annonceurs. Tel produit va-til marcher ? Que se passe-t-il
si on change l ’ emballage, le
volume, le prix ? Sur quel support est-il préférable de communiquer ?
Des tests « terrain » sur des
produits physiques et pourquoi pas sur le numérique ?
C ’ est l ’ idée qu ’ ont eue Simon
Gérard et Julien Fillaud. En
2014, ils créaient la start-up
City Panel et lançaient le premier marché-test du numérique. Mission : mettre à la
disposition des professionnels du numérique une offre
d ’ évaluation de leurs futurs
produits et services connectés.
Application mobile, site internet, test de nouveaux objets
connectés… Autant de services
qui, auparavant, étaient davantage lancés sur le marché sans
essai préalable avant une mise
sur le marché, sans recherche
d ’ une adéquation de l ’ offre
avec les attentes du grand
public en termes de fonctionnalité, ergonomie, design et
prix. « Il existe des sociétés
d ’ études de marché bien représentées pour répondre aux
problématiques traditionnelles
d ’ un mode de distribution
classique (produits physiques).
Avec le numérique, l ’ approche
des tests est radicalement différente de celle de produits
présents en magasin » explique
Julien Fillaud. Le numérique
représente un marché-test au
potentiel énorme. Chaque jour,
plus de 100 millions d ’ applications mobiles sont téléchargées
dans le monde. « Tous les services et produits numériques
(Uber, Facebook, Google…)
répondent à des besoins qui
n ’ existaient pas avant ou qui
n ’ étaient pas résolus comme
ils le sont aujourd ’ hui. Ces
services ont inventé d ’ autres
d ’ usages numériques préalables
aux tests, ce qui n ’ existait pas
jusqu ’ à présent ».
business model en bouleversant ceux existants. Mais les
produits et services qui sont
proposés aujourd ’ hui ne correspondent pas forcément aux
besoins de demain : les utilisateurs sont plus critiques, plus
exigeants et demandent de
véritables innovations d ’ usage
pour rester fidèles aux services.
Il y a donc un besoin de la part
des entreprises qui développent
des sites internet, des objets
connectés de qualifier et suivre
au plus près les besoins ».
S ’ agissant d ’ un site internet ou
d ’ une appli, City Panel accompagne ses clients sur les orientations du produit à différents
stades de son élaboration : au
niveau de son concept, de la
maquette, du produit fini mais
aussi, voire surtout, au niveau
de son évolution. « Il existe
une réelle difficulté pour les
entreprises à coller aux exigences du consommateur
dans le domaine numérique.
Jusqu ’ à présent, il pouvait
leur manquer le retour direct
de l ’ utilisateur (le produit ou le
service remplit-il les fonctionnalités qu ’ il était prévu de lui
assigner ? Est-il efficace ?...). Il
faut aller très vite, sortir le bon
produit vers la bonne cible.
Accélérer le recueil des données
pertinentes pour faire évoluer
l ’ application vers le but que s ’ est
fixé le client. Nous remettons
l ’ utilisateur au cœur des tests en
approfondissant de façon continue la qualification des profils,
et par voie de conséquence,
en construisant des typologies
L ’ autre différenciation majeure
de la start-up : un panel d ’ utilisateurs-testeurs de référence et reconnu comme tel
depuis vingt ans : les habitants
d ’ Angers et sa région, échantillon représentatif de la population française. Pour Julien
Fillaud, il y avait une vraie
légitimité à créer ce concept
de marché-test du numérique
à Angers. « Statistiquement,
Angers a une représentativité naturelle de la population
française. Les industriels qui
font tester leurs produits à
Angers l ’ ont bien compris. Il
y a d ’ autres caractéristiques
plus irrationnelles : le public
angevin est réputé pour être
difficile, attendant d ’ un nouveau produit ou d ’ un service
une réelle plus-value. Autre
atout d ’ Angers : une ville qui a
su conserver un cœur de ville
attractif avec toutes ses fonctionnalités. Cette configuration
permet de tester de nouveaux
concepts dans de meilleures
conditions. Les enseignes de
franchise angevine se sont,
entre autres, construites autour
de cette caractéristique car si
cela fonctionne à Angers, cela
fonctionnera partout ».
En matière de créations de
concepts de franchise, Angers
est effectivement un cas unique
en France (pour une ville de
cette taille). Pour l ’ expliquer,
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Enquete
point de vue géographique, de la capitale
de l ’ Anjou.
Parmi les enseignes
franchisées qui ont
fait leur premiers
pas à Angers en testant leur concept,
« Générale
des
Services », société
de services à la personne, créée en
1999 par Didier
Château. « Générale
des Services » réalise
aujourd ’ hui
des
interventions
au domicile de plus
de 10 000 familles
partout en France.
« Angers, ville-test,
n ’ a pas été la première
motivation
pour concevoir ces concepts
de franchise. En revanche,
la clientèle à Angers est une
clientèle exigeante qui a
besoin d ’ être convaincue par
les nouveaux concepts, produits et services. Elle est plus
traditionnelle
qu ’ ailleurs.
Contrairement à d ’ autres
villes
comme
Bordeaux,
Nantes, le public n ’ adhère
pas facilement aux concepts
innovants ». Mais une certitude pour Didier Château,
lorsqu ’ un concept est pertinent, il fonctionnera ailleurs.
Christophe Mauxion, directeur général du Groupe La
Boucherie, Président du Club
des Franchiseurs de l ’ Anjou,
est pragmatique. Si Angers
est une ville où ont été créés
de nombreux concepts de
franchises, c ’ est avant tout
pour une raison simple : « les
entrepreneurs étaient d ’ ici.
Logiquement, ils ont donc
créé leur premier magasin à
Angers. Ensuite, l ’ environnement favorable a contribué
à leur développement. Mais
il est vrai qu ’ Angers offre
une bonne représentativité
tant au niveau des pouvoirs Avec son concept innovant,
d ’ achat que des pyramides à l’époque, l’enseigne Speed
d ’ âges ». Autre raison, selon Burger livrait des burgers à
Christophe Mauxion, une domicile. Les Angevins ont
RMTP
pub_190
x 80 20/05/15
Page1 à ce concept et ont
situation
stratégique,
d ’ u16:38
n adhéré
acheté. Il faut une plus-value
pour que l ’ innovation soit
acceptée. Les Angevins ont
besoin d ’ être rassurés, d ’ avoir
confiance dans le produit ou
le service qu ’ ils vont acheter.
En 1999, il était également très
novateur de créer une société
proposant tous les services
dont une personne a besoin à
domicile. C ’ était alors un cas
unique en France. « Ce concept
a séduit les Angevins ».
Aujourd ’ hui, « Générale des
Services » ce sont 1 500 collaborateurs, 15 millions de
chiffre d ’ affaires, un des 500
plus importants recruteurs
de France. « Angers n ’ est pas
une terre de franchises mais
la clientèle angevine a besoin
d ’ être conquise par un service
ou un produit de qualité qui lui
apporte une vraie plus-value. Si
le site pilote d ’ Angers n ’ avait
pas montré son potentiel, il
n ’ y aurait pas eu de développement dans d ’ autres villes.
Pour se développer ailleurs, le
site pilote doit être puissant. La
réussite d ’ un concept de franchise consiste à proposer ce
que les autres ne font pas. Le
cas échéant, cette réussite peut
être étendue à d ’ autres villes ».
Preuve du succès du concept
« Générale des Services », le site
pilote, continue de se déployer.
« Le modèle angevin des franchises est un éco-système
qui fonctionne bien ». Pour
preuve en 2015, les enseignes
« La Boucherie », « Oya » et
« Générale des Services » (tous
trois membres du club des
Franchiseurs de l ’ Anjou) ont
été distinguées au niveau national, récompensées par le ruban
d ’ argent de la franchise.
Marianne Bourgeois
(*) : Angevins : au sens d ’ habitants de la
ville d ’ Angers
(**) : Le Mans, Poitiers, Sens,
Château-Thierry et Brive
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ligne directe
Linky, un compteur au service des réseaux
intelligents de demain
C ’ est
à
Nueil-sur-Layon,
en décembre dernier que le
premier compteur Linky a
été installé par ERDF. Un
déploiement qui se fera dans
un premier temps dans la partie
sud du département, pour
essaimer progressivement sur
l ’ ensemble du Maine-et-Loire
d ’ ici 2021. Cette année, trois
Communautés de communes
seront « Linkées » (Vihiersois
Haut Layon, Coteaux du Layon
et Loire Aubance) ainsi que
la commune de Soulaine-surAubance. Pour Nicolas Touché,
directeur d’ERDF en Anjou,
cet ambitieux projet s ’ inscrit
naturellement dans l ’ esprit
de la transition énergétique et
numérique. Une application
grandeur nature des objectifs
mis en avant par la TRIA (*) en
Pays de la Loire : amener le
plus grand nombre possible
d ’ entreprises
ligériennes
à réussir leur mutation en
intégrant quatre leviers
de compétitivité (transition
énergétique,
révolution
numérique et nouvelles
technologies, performance
globale et nouveaux modèles
économiques). « Ce projet est
au cœur de la démarche TRIA.
Il permettra d ’ intégrer progressivement les énergies renouvelables produites localement et
les nouveaux usages (mobilité
électrique), de faire émerger
de nouveaux métiers dans
des secteurs d ’ activité à fort
potentiel de développement ;
pour
les
consommateurs,
de mieux comprendre leur
consommation électrique pour
mieux la maîtriser ».
35 millions de compteurs
communicants déployés sur
le territoire national, cela ne
s ’ improvise pas. Pour mener
à bien cette opération, ERDF
a fait appel à 6 entreprises qui
se sont toutes engagées à faire
© Mediathèque ERDF
D ’ ici 2021, la roue ne tournera
plus pour les compteurs
électriques du département. Le
défilement des chiffres noirs
et rouges qui égrène notre
consommation
électrique
quotidienne, tout cela fera
bientôt partie du passé.
fabriquer les compteurs sur des
sites en France. Une vraie bonne
nouvelle pour l ’ ensemble de
la filière industrielle électrique
française et pour ERDF sur
un marché de fabrication où
l ’ assurance de la qualité est un
facteur incontournable.
Au niveau national, ce projet
d ’ envergure pourra générer
quelque 10 000 emplois en
France (dont 50 en Maine-etLoire, sur six ans). Il représentera un investissement
d ’ environ 5 milliards d ’ euros
entièrement pris en charge par
ERDF. Pour le département,
il s ’ agit d ’ un investissement
de plus de 50 millions d ’ euros
sur six ans, amorti sur vingt
ans. « Dès 2014, des réunions
ont été organisées avec les
partenaires économiques, dont
la CCI de Maine-et-Loire,
afin d ’ informer et d ’ inviter
les entreprises du territoire
à prendre connaissance des
appels d ’ offres. L ’ installation
de près de 400 000 compteurs
dans le département nécessite
une énorme logistique. Cela
représentera, la première année,
une centaine de compteurs par
jour, soit 20 000 à l ’ échéance
de cette année. Puis, il y aura
une montée en puissance, avec
l ’ installation de 400 compteurs
par jour en 2018 ». Pour cette
première phase de déploiement,
ERDF a lancé un appel d ’ offres
européen, faisant le choix de
scinder en plusieurs lots le
département pour permettre un
accès à tout type d ’ entreprises
dont les TPE et PME locales,
exigeant un niveau de qualification élevé et une vraie culture de
service client. Trois entreprises
angevines ont remporté des
marchés à ce jour (plusieurs
autres
consultations
sont
prévues au cours du projet) :
Link Elec Solutions (qui s ’ est
installée Chemillé-en-Anjou en
créant 18 emplois localement)
pour la pose des compteurs.
« Cette entreprise a par ailleurs
remporté les marchés ERDF
pour l ’ ile d ’ Oléron, une partie
de la Loire-Atlantique et de
l ’ Indre-et-Loire » ; Telelec
Réseaux (Seiches-sur-le-Loir)
pour la pose des concentrateurs. L ’ ensemble des anciens
compteurs des Pays de la Loire
(soit 2 millions) sera recyclé par
l ’ usine Triade Ouest (Verrièreen-Anjou). « Un vrai choix de
responsabilité sociale en optant
pour cette entreprise adaptée(**).
Les entreprises du département
ont su tirer leur épingle du
jeu sur un marché créateur de
valeur locale. Nous sommes
sur un marché de services. Il
est essentiel et fondamental
d ’ assurer une relation client
de proximité ». Les compteurs
LINKY offriront de nouveaux
services aux clients : relevé à
distance, suivi de leur consommation énergétique - actualisée
une fois par jour - via un accès
personnalisé et sécurisé depuis
les périphériques numériques
(PC, tablettes, smartphones…).
« La pose des compteurs LINKY
n ’ entrainera aucun coût supplémentaire pour les clients.
Cet investissement, à l ’ entière
charge d ’ ERDF, fait partie des
investissements liés à la modernisation du réseau électrique ».
Toutes les données transiteront
par courant porteur en ligne
(CPL), autrement dit via le
réseau électrique de distribution publique sous forme d’un
signal électrique et non par
des ondes radiofréquences(***).
Pour Nicolas Touché, « l e
déploiement de LINKY illustre
parfaitement les enjeux de
la transition énergétique et
numérique : un éco-système
favorable qui ouvrira demain
la voie à d ’ autres activités,
d ’ autres métiers et donc de
nouveaux services aux clients
et de nouveaux marchés à
conquérir pour les entreprises
(domotique, start-up,…). Les
compteurs LINKY sont une
des briques essentielles qui
serviront à construire les
smart-grids ou réseaux intelligents de demain ».
Marianne Bourgeois
(*) TRIA : Troisième Révolution Industrielle et Agricole des Pays de la Loire
(**) : Entreprise faisant appel à des
travailleurs en insertion et en
situation de handicap
(***) : Wifi, GSM, GPS, Radio FM…
Enquete
Les lendemains
des leçons de
Surveiller, décrypter
les tendances, capter
l ’ air du temps est
crucial pour les entreprises. Objectif :
rester dans la course,
déceler de nouvelles
opportunités
notamment à l ’ international, prendre
le leadership…
Autrement dit,
rester en éveil.
E
n 1995, lorsque Jeff
Bezos fonde Amazon,
une entreprise de commerce électronique, il
n ’ invente rien. Il propose simplement un commerce basé
sur un principe immuable :
le plus grand choix, le moins
cher possible, ce qui a fait les
beaux jours de la grande distribution. Veiller c ’ est aussi
croire aux mutations et les
assimiler.
Dormir éveillé
Aujourd ’ hui, dans une économie globalisée et fortement concurrentielle, il est
devenu indispensable de se
tenir informé des nouvelles
tendances, modes de consommation et technologies. Pour
surfer sur la vague des bouleversements plutôt
que de se faire submerger, il est nécessaire de porter un
regard attentif sur
le présent, sur les
signaux faibles et les
tendances pour mieux anticiper l ’ avenir. L ’ abondance de
l ’ information exige un sens
aigu de la sélection, de l ’ évaluation et de la validation. Il
ne s ’ agit pas d ’ être au courant
avant tout le monde. Il faut
jeter la pierre un peu plus loin
pour être certain de maintenir
ses spécificités, être capable
de prendre un leadership ou
le préserver. Suivre une tendance peut être une opportunité si notre flair nous a
guidés au bon moment au bon
endroit. Cela peut être parfois
un risque si l ’ on arrive trop tôt
sur une tendance ou trop tard.
Pour réveiller son intuition,
il faut respirer l ’ air du temps,
écouter les bruits du monde,
s ’ imprégner de l ’ actualité. Ne
pas négliger non plus l ’ effet
de la sérendipité (l ’ art de faire
une découverte par hasard),
élargir le prisme de sa veille à
d ’ autres domaines que le sien.
S ’ il est plus facile pour de
grands groupes ou des filières
structurées de faire de la veille,
pour de petites structures,
comme les commerces par
exemple, la démarche semble
moins spontanée. A ces acteurs,
la CCI de Maine-et-Loire pro-
pose des accompagnements
en matière de veille. « La
veille, c ’ est prendre de la hauteur, regarder ce qui se passe
ailleurs », explique Caroline
Thibault, chargée de mission
Veille et Etudes. « Notre mission est double : accompagner
les entreprises dans une dimension collective : animation
filières, Nova CHILD, le pôle
de compétitivité Végépolys et
individuelle : entreprises du
département, avec, pour ces dernières, la mise en place d ’ outils
de veille, la réalisation de prestations de veille personnalisées.
Notre rôle est de sensibiliser à
la détection et à l ’ exploitation
de l ’ information qui pourrait être stratégique. Toutefois,
pour qu ’ une veille fonctionne,
il est indispensable qu ’ elle soit
exploitée et diffusée au sein de
l ’ entreprise ». Dans un monde
où « l ’ infobésité » n ’ a jamais
été aussi prégnante, la veille
permet de prioriser l ’ information. La veille c ’ est aussi aller
sur les réseaux sociaux qui ne
connaissent pas de frontières
(Linkedin, Twitter, Pinterest,
Instagram…), consulter des
sites de publications de brevets
à l ’ étranger (Espacenet – INPI),
s ’ inscrire à des flux RSS (flux
s’instruisent
la veille…
Dans un monde où « l’infobésité »
n’a jamais été aussi prégnante, la veille
permet de prioriser l’information
d ’ information en continu).
Tous ces outils de veille permettent de filtrer l ’ information.
L ’ art de la veille s ’ exerce également sur des salons à l ’ étranger, comme le fait régulièrement la Société Choletaise de
Fabrication (Andrezé), créateur et fabricant de cordons,
lacets, galons… « Aller sur des
salons nous permet de jauger
notre offre par rapport à celle
des concurrents, ce qu ’ ils sont
susceptibles de proposer en
matière d ’ innovation, qui sont
les acteurs présents. Autant
d ’ informations
précieuses.
Aller sur des salons où exposent nos clients est aussi une
démarche pertinente ». Pour se
rendre à l ’ ITMA, salon international des machines textiles, événement d ’ autant plus
important que sa périodicité est
quadriennale, Olivier Verrièle,
dirigeant, se déplace avec plusieurs de ses collaborateurs.
« Nous préparons cela très en
amont. Cette veille in situ nous
permet de découvrir d ’ autres
techniques de production que
les nôtres. La dernière édition
de l ’ ITMA nous a ouvert de
nouvelles perspectives intéressantes et a répondu à certaines
de nos problématiques ».
What sweet would
suit you, sweety ? (*)
Aider les entreprises à identifier
des partenaires technologiques
et commerciaux en Europe,
pour développer les échanges,
faire émerger de nouvelles
idées et trouver de nouveaux
marchés, c ’ est la mission que
s ’ est donnée la CCI des Pays
de la Loire via son réseau
Enterprise Europe Network,
réseau officiel de soutien aux
entreprises de la Commission
Européenne. Ainsi, une entreprise de Loire-Atlantique spécialisée dans la robotique de
service a pu identifier une technologie aux Pays-Bas qu ’ elle
a intégrée et distribuée sur le
Il y a trois ans, Maxime
Tait ouvrait à Angers « QK
Confiserie », une boutique
dédiée à l ’ univers des bonbons
importés de Grande-Bretagne.
Maxime est un jeune homme
bien dans ses baskets : c ’ est avec
sérieux qu ’ il entreprend les
choses sans jamais se prendre
au sérieux. Aujourd ’ hui,
« QK Confiserie », ce sont 3
boutiques (Angers, Nantes
et Rennes). Internet, le salon
international de la confiserie,
les réseaux… « La veille fait
partie de mon quotidien. J ’ ai
besoin de voir ce qui se fait
ailleurs pour faire mieux, de
marché français. Aujourd ’ hui,
Enterprise Europe Network
accompagne cette même entreprise à développer ses activités commerciales sur certains
marchés export.
savoir qui entre dans ma boutique, qui visite le site web ou
commande en ligne ». Prix
coup de cœur du public 2014
des Espoirs de l ’ Economie
organisé par la CCI de Maineet-Loire, Maxime croit davantage en l ’ opportunité des rencontres que dans les réseaux
professionnels
numériques
(Linkedin,
Viadeo).
Son
esprit de curiosité, son sens de
l ’ observation lui font repérer
nombre de signaux d ’ alerte.
Regarder aussi ce qui se passe
dans d ’ autres secteurs dont le
cœur de métier n ’ a rien à voir
avec son univers. « Proposer
constamment des nouveautés
comme le font de grandes
enseignes de cosmétiques, de
prêt-à-porter, regarder également de quelle façon d ’ autres
magasins sont agencés, comment les enseignes gèrent-elles
la fidélité de leurs clients… ».
Plus conventionnel mais indispensable, arpenter « Google
Images ». Le référencement et
la recherche de mots-clés sont
également le nerf de la guerre.
Pour cela, Maxime s ’ appuie
sur des outils SEO (**) de suivi de
positionnement et de référencement, comme« Myposeo ».
Veiller, c ’ est entendre ce que
les clients attendent avant
même qu ’ ils ne l ’ aient parfois exprimé. « Il faut toujours
avoir une longueur d ’ avance».
Veiller à son image médiatique, c ’ est aussi faire de la
veille. « Les gens souhaitent
s ’ approprier une marque à
travers une personne. Etre
présent sur un réseau social
comme Facebook, en B2C, est
indispensable. C ’ est un levier
de notoriété important qui
permet de toucher le client
final et de bénéficier de l ’ effet
« bouche à oreille ».
Semer pour mieux
récolter
Fabricant de pots de culture
pour
initier
au
jardinage depuis 1998, Radis et
Capucine (Angers) conçoit et
assemble des kits de plantation. La veille, une nourriture
diffuse qui a besoin d ’ être
infusée, comme l ’ explique
Jean-Sébastien Griffaton, son
directeur. « L ’ idée est d ’ anticiper les attentes de nos clients
distributeurs. Si nous propo-
Enquete
EMBARQUEMENT
INTERNATIONAL
La CCI de Maine-et-Loire, CCI
International et ses partenaires* vous
accueilleront au Centre Pierre Cointreau
pour un programme riche en nouveautés
et centré sur le partage d’expériences :
•E
n matinée : rencontre des partenaires
pour des rendez-vous individuels
(logistique, Afrique de l’Ouest et
centrale, communication, mobilité,
juridique et fiscal, paiements,
implantation et change)
• Dans l’après-midi : 8 ateliers avec
témoignages d’entreprises sur
des thèmes concrets (prendre un
bon départ à l’international, la
fraude aux faux virements, aides
et financements à l ’ export,…)
• En fin de journée : un billet d’avion
offert au vainqueur du quizz
« International » par Air France
• Soirée festive « Saveurs du monde ».
www.embarquement-international.fr
domaines connexes pour
s ’ ouvrir à d ’ autres horizons.
Un photophore pour bougie
pourra, par exemple, nous
servir de base de réflexion
pour imaginer un nouveau
contenant pour nos vases ».
Pour Radis et Capucine, la
veille s ’ opère sur des salons,
surtout à l ’ étranger. « Il existe
également d ’ autres outils
qui permettent de faire de la
veille « à domicile », même si
la présence sur des salons est
indispensable pour se rafraîchir les idées, rencontrer et
échanger avec des fournisseurs. Aller sur des blogs,
des sites d ’ écoles de design
nous permet de découvrir des
choses souvent fort intéressantes. Visiter régulièrement
le site Pinterest, très riche
en matière de visuels, est à
la portée de tout le monde.
Cela ne coûte rien». Mais la
veille c ’ est avant tout repérer
les signaux faibles. «Lorsque
ceux-ci sont forts, il est déjà
trop tard. Il est essentiel par
ailleurs de veiller sur des
La veille à l ’ aune de
nouveaux horizons
Él
ec
t
20 ions
16
* Banque Populaire Atlantique, Business France,
Coface, Crédit Agricole de l’Anjou et du Maine,
Ernst & Young, Heppner, Humanis et Peptine
sons à un client quelque chose
auquel il n ’ aura pas pensé, il
aura envie de continuer à nos
côtés. Etre force de proposition est essentiel. Objectif :
privilégier un approvisionnement exclusif ».
Élections
2016
grande richesse, c ’ est l ’ expérience que j ’ ai acquise au
cours de ce périple ». Dans
les carnets de voyage du chef
angevin, de nouvelles idées,
de nouveaux projets.
Pratiquer
la
veille
et
l ’ « e-veille », appréhender la
veille à l ’ international, ses
pratiques, ses usages sera
l ’ un des thèmes présentés le
5 juillet prochain lors de la
4ème édition d ’ Embarquement
International
au
Centre
Pierre Cointreau de la CCI de
Maine-et-Loire.
D ’ un projet de vie personnel et professionnel, Pascal
Favre d ’ Anne, restaurateur
à Angers, en a fait un rêve
éveillé. Partir 10 mois en
Asie, découvrir la culture gastronomique d ’ une vingtaine
de pays… une veille granMarianne Bourgeois
deur nature dont il est revenu
enrichi, humainement et pro- (*) : Quel bonbon vous ferait plaisir, chéri(e) ?
fessionnellement. Au cours (**) : SEO : Search Engine
« optimisation pour les
de ce long voyage, le chef Optimization ou
moteurs de recherche ». Les techniques de
étoilé s ’ est laissé surprendre SEO visent à optimiser la visibilité d ’ un
par des rencontres, par une site internet au sein des résultats naturels
gastronomie qui confine sou- que proposent les moteurs de recherche.
vent à l ’ art. « Se remettre en
cause
professionnellement
CONTACT CCI
est essentiel même si cela
n ’ est pas toujours simple à Christine Mallet
appliquer parfois. J ’ aime à [email protected]
dire qu ’ aujourd ’ hui, ma plus 02 41 20 54 59
Les élections des Chambres
de Commerce et d’Industrie
auront lieu entre le 20 octobre
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commerciales et de services
inscrites au Registre du Commerce
et des Sociétés sont concernées, soit
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elle
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vre
e II
II du Co
Cod
C
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n°Si
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53
85
518
1 47
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Enquete
Angers Loire Aéroport paré au décollage
Portée par des vents favorables, cette année s ’ annonce
pour Angers Loire Aéroport sous les meilleurs auspices.
Un envol assuré par de nouvelles liaisons, la pérennisation
de dessertes existantes mais aussi par une offre qui essaime
au-delà de l ’ aviation commerciale.
En ce sens, 2015 a été une année
clé pour l ’ aéroport, marquant
un tournant important dans
sa phase d ’ envol. « L ’ année
2015 - vs 2014 - a connu en
matière d ’ aviation commerciale
pour les lignes régulières,
charters, aviation d ’ affaires,
hélicoptère SAMU, une très
forte progression du nombre de
passagers transportés (+ 31 %)
et du nombre de mouvements
d ’ avions (+ 57 %) » explique
Jean-Pierre Stagnaro, Directeur
d ’ exploitation de l ’ aéroport.
Une belle envolée qui s ’ explique
par les trois lignes régulières
orientées loisirs (London City,
opéré par British Airways),
Nice et Toulouse (nouvelles
destinations en 2015) mais
aussi par le concours d ’ autres
événements. « Les charters et
affrètements d ’ avions (vols
du SCO, des 24 Heures du
Mans…) ont vu le nombre de
leurs passagers doubler (2015
vs 2014). La montée du SCO
en Ligue 1 a généré à elle seule
1 300 passagers en 2015 ».
Londres, Nice,
Toulouse… Lyon
Après quatre années de vols en
période estivale vers London
City (aéroport situé au cœur
de Londres), British Airways
offre un programme à l ’ année,
prolongeant son programme
d ’ été (désormais de mars à
octobre) complété très probable-
quatre vols par semaine en pleine
saison (lundi, mardi, vendredi
et samedi). La capacité totale
offerte représente 16 000 sièges
sur une année pleine, ce qui
place l ’ aéroport d ’ Angers en tête
de la progression du nombre de
fréquences British Airways en
France pour 2016. Mais, comme
le souligne Jean-Pierre Stagnaro,
« lorsque l ’ on parle de liaisons
vers Londres, on ne parle pas
que de cela. Cette destination
permet, via le HUB de British
Airways à London City,
de rejoindre d ’ autres capitales
européennes
(Amsterdam,
Dublin, Düsseldorf, Edimbourg,
Francfort…). Il est ainsi
La
desserte
vers
Nice
(renouvelée cette année comme
celle de Toulouse), est un
succès avec 70 % de taux de
« Les charters et affrètements d’avions
(vols du SCO, des 24 Heures du Mans…)
ont vu le nombre de leurs passagers doubler »
ment par un programme
d ’ hiver. « Le potentiel de
l ’ aéroport, du territoire, le
patrimoine, la représentativité importante de la
population britannique
en Anjou ont trouvé un
écho favorable auprès
des managers de British
Airways. Pour chaque
résident britannique en
Anjou, cela représente
un voyage par mois
et par personne. Ce n ’ est pas
négligeable. Autant d ’ arguments
pour présenter une offre à
l ’ année ». British Airways
proposera en 2016, jusqu ’ à
©Yves LE MAO
A
l ’ instar d ’ un avion
qui se prépare au
décollage, en 2015,
Angers Loire Aéroport
a clairement mis le
booster sur le développement
de son activité. De beaux coups
d ’ accélérateur soutenus par
Angers Loire Métropole et
Keolis Angers (gestionnaire
de l ’ aéroport depuis 1998),
accompagnés et soutenus par
l ’ ensemble des acteurs institutionnels, dont la CCI de
Maine-et-Loire. Un investissement humain et économique
à l ’ aune de l ’ implication de
chacun. Objectif : voler dans la
même direction pour permettre
à l ’ infrastructure aéroportuaire
angevine de consolider sa
légitimité, son potentiel et son
impact sur l ’ économie locale.
possible de se rendre dans l ’ une
de ces destinations en 3 heures
30 au départ d ’ Angers, une offre
particulièrement
attractive
pour les entreprises locales ».
remplissage. « Cette destination,
orientée
loisirs,
s ’ adresse
plus volontiers à des seniors,
des familles ». Mais la bonne
nouvelle, pour la clientèle
l ’ aéroport, elle permet aussi
de faire découvrir l ’ aéroport à
des visiteurs qui sont, par effet
induit, une clientèle potentielle
sur l ’ offre des dessertes
proposée ».
Vols de nuit…
d ’ affaires, c ’ est cette ouverture
à partir de septembre prochain,
d ’ une liaison vers Lyon. « Cette
destination était attendue
par les chefs d ’ entreprise. Il
y a eu une vraie volonté tant
politique que de la part des
exploitants et des entreprises
pour permettre à cette liaison
d ’ ouvrir ». Ces trois destinations hexagonales seront
assurées par la compagnie
IGavion (spécialisée dans les
vols régionaux et réguliers en
France) qui, cette année, basera
ses appareils 5 nuits par semaine
sur l ’ aéroport. L ’ activité
d ’ Angers Loire Aéroport, c ’ est
aussi la vente de carburant qui,
elle aussi, en 2015, a connu une
forte progression (45 %). Entre
autres raisons, la présence de
l ’ hélicoptère du SAMU basé sur
l ’ aéroport, l ’ accroissement des
biréacteurs d ’ entreprises et la
présence sur le tarmac, pendant
une semaine, du dernier avion
militaire l ’ Airbus A400M pour
des essais opérationnels avec le
Génie d ’ Angers.
L ’ événementiel, une clef de
la réussite de
l ’ aéroport
Si le succès des lignes
hexagonales et de la
ligne vers London City
est sans appel, il ne faut
pas oublier la vocation
événementielle du lieu
et cette autre manifestation qui n ’ a pas été
neutre en matière d ’ impact et
de notoriété pour le territoire :
la présentation à la presse
européenne, à l ’ automne
dernier, de la gamme DS4.
« Pendant une semaine,
l ’ aéroport a accueilli les journalistes européens venus essayer
la nouvelle gamme de véhicules
DS. L ’ aéroport a été choisi
pour sa facilité d ’ accès en avion
mais aussi pour l ’ un des bijoux
patrimoniaux du département :
l ’ Abbaye de Fontevraud. A
chaque journaliste était remis
un « Road Book » avec pour
destination finale, ce lieu
emblématique de l ’ Anjou ».
L ’ événementiel
constitue
une autre part de l ’ activité de
l ’ aéroport qui connait un fort
développement depuis quelques
années. « Nous accueillons
tous les ans les « journées
Porsche » pour leur lancement
presse au niveau régional. La
société SIDES, spécialisée dans
la fabrication de matériels
de lutte contre les incendies
industriels, vient régulièrement sur l ’ aéroport présenter
ses véhicules à des délégations
étrangères (Europe, Amérique
du sud…). Outre le fait que
cette activité n ’ est pas neutre
en matière de recettes pour
« Mais pourquoi l ’ aéroport
reste-t-il allumé la nuit ? »
a-t-on demandé un jour à
Jean-Pierre Stagnaro. « La
majorité des personnes pense
que l ’ aéroport fonctionne de 9
heures à 19 heures. Nous avons
eu une progression importante
de l ’ activité nocturne sur
l ’ aéroport. En 2015, nous avons
réalisé 238 ouvertures de nuit.
Ces vols concernent les vols
commerciaux pour les déplacements du SCO (ou équipes
reçues) et l ’ aviation d ’ affaire
assurée par des compagnies
privées. Une part importante
concerne aussi les vols
sanitaires ou ceux assurés pour
les prélèvements d ’ organes. Le
fonctionnement et l ’ organisation d ’ Angers Loire Aéroport
permettent de pouvoir réouvrir
l ’ infrastructure aéroportuaire
la nuit en une demi-heure et
de réactiver une équipe dans
l ’ urgence. Cela nécessite d ’ être
très réactifs. Aujourd ’ hui, il y a
de la vie sur l ’ aéroport la nuit ».
Pour 2016, Angers Loire
Aéroport trace son sillage aérien
avec confiance. Au service
de ses passagers, une équipe
de 18 salariés, 3 contrôleurs
aériens et 1 chef de circulation
aérienne à l ’ année (6j/semaine).
Une confiance confortée par
une offre qualitative, par des
équipements
aéroportuaires
de pointe pour assurer un
accueil
professionnel
des
passagers et des avions avec
une sécurité optimale. Objectifs
pour demain ? « Poursuivre le
développement de l ’ aéroport
mais aussi stabiliser l ’ existant
par la fiabilité des opérateurs
présents ».
Marianne Bourgeois
CONTACT
Angers Loire Aéroport à Marcé
www.angersloireaeroport.fr
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Réglementation
Actualités sur le
crowdfunding
Des mesures de soutien décidées par Emmanuel Macron
Lors des troisièmes assises de l’association Financement Participatif
France (FPF) fin mars, Emmanuel
Macron a annoncé plusieurs assouplissements visant à faciliter le
décollage du financement participatif en France, pour qu’il devienne
un nouveau mode d’épargne et de
financement des entreprises :
• Le rehaussement des seuils maximum de collecte pouvant être
investis, par prêteur et par projet,
sur les plateformes de prêt : pour
les prêts avec intérêts de 1 000 à
2 000€ et pour les prêts sans intérêt
de 4 000 à 5 000€.
• Le relèvement du seuil des collectes sur les plateformes de capital-investissement réalisées par les
conseilleurs en investissements
participatifs (CIP) de 1 M€ à 2,5M€
• L’élargissement des types de titres
financiers accessibles : les plateformes de crowdfunding pourront utiliser d’autres titres que les
actions ordinaires et les obligations
à taux fixe, comme des actions de
préférence, des obligations convertibles et des titres participatifs.
• L’ouverture aux bons de caisse :
le prêt inter-entreprises deviendra possible grâce à une nouvelle forme d’obligations appelées
« mini-bons ».
Un renforcement du pouvoir
de l’AMF (Autorité des Marchés
Financiers) pour sécuriser le
financement participatif
Le projet de loi relatif à la transparence, à la lutte contre la corruption
et à la modernisation de la vie économique dit « Sapin 2 » propose,
afin d’améliorer la protection des
investisseurs, de permettre à l’AMF
de sanctionner les manquements à
la réglementation, tant dans le cadre
d’offres au public de titres financiers
non cotés que dans le cadre d’offres
de financement participatif.
Le nombre de plateformes
concernées par ces nouveautés
L’ORIAS, organisme parapublic sous la tutelle de la Direction
générale du Trésor, qui a notamment pour mission d’enregistrer
les intermédiaires en assurance,
banque et finance, dénombre 31
plateformes de capital-investisse-
ment qui disposent du statut de
conseiller en investissements participatifs (CIP), dont 26 actives, et 58
plateformes de prêts qui disposent
du statut d’intermédiaire en financement participatif (IFP), dont 38
actives.
Rappel : le contributeur doit s’assurer, avant d’investir ou de prêter
par l’intermédiaire d’une plateforme, que celle-ci fait l’objet d’une
immatriculation à l’ORIAS.
Médiation des litiges de
la consommation
Depuis le 1er janvier, entreprises
et les professionnels doivent indiquer à leurs clients un moyen de
faire appel à la médiation en cas de
litige. Une manière, en principe, de
la rendre plus accessible.
Les entreprises et les professionnels doivent offrir la possibilité
à leurs clients « particuliers » de
régler leurs litiges par la voie de la
médiation. Ces informations sont
inscrites clairement sur leurs sites
web, leurs Conditions Générales
de Vente ou de Service, leurs bons
de commande, les courriers clients
adressés en réponse à une insatisfaction, un désagrément ou un
désaccord... Le texte doit mentionner les coordonnées du ou des
médiateurs de la consommation
dont l’entreprise ou le professionnel relève. La médiation des litiges
doit être accessible par voie électronique ou courrier. Le recours
à un médiateur est gratuit pour le
consommateur, sauf s’il souhaite
faire appel à un avocat ou un expert
pour l’assister. L’entreprise paie les
frais liés au recours à un médiateur
référent, librement désigné.
Dès réception des documents sur
lesquels est fondée la demande du
consommateur, le médiateur notifie sa saisine aux parties en présence
par voie électronique ou courrier. Il
leur rappelle qu’elles peuvent à tout
moment se retirer du processus. Le
médiateur peut communiquer tout
ou partie des pièces du dossier à la
demande d’une des parties. Il peut
recevoir ces dernières ensemble
ou séparément. À défaut d’accord
amiable, il propose une solution
pour régler le litige. En la faisant
connaître - en règle générale sous
90 jours - le médiateur leur rappelle qu’elles sont libres d’accepter
ou de refuser sa proposition. Il précise que la participation à la médiation n’exclut pas la possibilité d’un
recours devant une juridiction. La
solution proposée peut différer de
la décision qui serait rendue par un
juge. Le médiateur précise également quels sont les effets juridiques
de l’acceptation de la proposition
de solution. Il fixe un délai d’accord
ou de refus de celle-ci.
L’entreprise peut se référer au texte
suivant pour communiquer auprès
de ses clients :
« Information et assistance du
consommateur. En application de
l’article L.156-1 du Décret n°20151382 du 30 octobre 2015 relatif à la médiation des litiges de
la consommation, l’Entreprise X
vous informe des coordonnées des
médiateurs de la consommation
dont elle relève : nom, prénom du
ou des médiateurs référents certifiés, adresse, plateforme de saisine
internet ».
www.litiges-conso.fr
Décret n° 2015-1382 du 30 octobre
2015, JO du 31 octobre 2015
Devenir microentrepreneur
Depuis le 1er janvier 2016, les microentrepreneurs - appelés auparavant « auto entrepreneurs » - doivent obligatoirement procéder
à leur immatriculation en ligne.
« Connectez-vous sur le site www.
cfenet.cci.fr. Allez jusqu’au bout de
la formalité, n’oubliez-pas de valider
votre déclaration. Adressez à votre
CFE par courrier l’imprimé CFEnet
signé en 2 exemplaires et les pièces
nécessaires qui seront indiquées ».
• l’imprimé signé en 2 exemplaires
(1 pour le Greffe et 1 pour le CFE)
• la photocopie recto-verso de la
carte nationale d’identité ou du
passeport européen, ou la copie
du titre de séjour à jour et en cours
de validité
• une déclaration sur l’honneur de
non condamnation
• la copie d’un justificatif de domicile : facture électricité, téléphone
… ou copie du bail si l’activité est
exercée dans un local
Le dossier est à envoyer à l’une des
adresses suivantes selon la domiciliation de la microentreprise :
CCI-CFE 132, av de Lattre de
Tassigny - CS 51030 - 49015 Angers
cedex 01
CCI-CFE 34 rue Nationale - CS
22116 - 49321 Cholet cedex
CCI-CFE Square Balzac - 49412
Saumur cedex
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de 60€ »
CONTACTS CCI :
[email protected]
[email protected]
[email protected]
L’employeur ne peut
accéder aux courriels
de la messagerie
personnelle figurant
sur l’ordinateur
professionnel
L ’ entreprise qui prend connaissance des messages personnels
émis et reçus par un salarié sur
son ordinateur professionnel,
viole le secret des correspondances, et ce même si ces e-mails
ont été rédigés sur le poste de
travail. C ’ est ce que retient la
Cour de cassation dans un arrêt
publié du 26 janvier 2016.
La responsable d ’ agence d ’ une
société prend acte de la rupture
de son contrat de travail, aux
torts de l ’ employeur et saisit les
prud ’ hommes. Devant le juge,
l ’ employeur produit des e-mails
rédigés et reçus par la salariée,
via son ordinateur professionnel, mais dans le cadre de sa
messagerie personnelle.
La Cour d ’ appel refuse d ’ étudier ces e-mails personnels, leur
production porterait atteinte au
secret des correspondances.
La société conteste cette analyse
et forme un pourvoi en cassation, arguant que «les dossiers
et fichiers créés par un salarié grâce à l ’ outil informatique
mis à sa disposition par son
employeur pour l ’ exécution de
son travail sont présumés, sauf
si le salarié les identifie comme
étant personnels, avoir un caractère professionnel ».
La Cour de Cassation ne
retient pas les arguments de
l ’ employeur. La Cour d ’ Appel
ayant constaté que « les messages électroniques litigieux
provenaient de la messagerie
personnelle de la salariée distincte de la messagerie professionnelle dont celle-ci disposait
pour les besoins de son activité », elle en a exactement déduit
que «ces messages électroniques
devaient être écartés des débats
en ce que leur production en
justice portait atteinte au secret
des correspondances». La Cour
de cassation confirme l ’ arrêt de
la cour d ’ appel et rejette le pourvoi de la société.
Cass. soc., 26 janvier 2016,
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Un million d ’ ouvrages, correspondant à 6 000 références
en stock... La gestion des
livres et autres marchandises,
reçues, préparées, expédiées
ne s ’ improvise pas dans la
coopérative CRER (édition
et diffusion de publications
religieuses
principalement
catholiques et réseau national
de libraires à l ’ enseigne « le
monde de Théo ») à Saint
Barthélemy d ’ Anjou. Plus de
250 heures assurées en interne
sur 6 mois ont été nécessaires
pour la qualification sur mesure
de Jean-Philippe Brossard,
recruté en octobre 2015 comme
magasinier. La réussite de sa
formation doit beaucoup au
choix de la formule du contrat
Prodiat (« PROfessionnalisation
pour l ’ emploi imméDIAT »).
contrats de professionnalisation
que nous finançons. Le dispositif
est porté par un contrat de professionnalisation et officialisé
dans un contrat Cerfa. Il s ’ adresse
aux entreprises recrutant sur des
métiers où l ’ offre de formation
locale est rare. Les collaborateurs
qui possèdent les compétences
indispensables accompagnent et
forment le nouvel embauché. Un
tuteur est aussi à son côté tout au
long de son intégration ». La CCI
de Maine-et-Loire est « organisme
de formation architecte ».
« Nous identifions d ’ abord les
compétences demandées et nous
rédigeons le référentiel métier
spécifique, commente Angélina
Peltier, coordinatrice Emploi &
Compétences. Nous accompagnons le dirigeant ou le DRH
dans la recherche de candidats
et nous définissons un parcours
Ce dispositif d ’ accompagnement de formation individualisé. Nous
complet à l ’ intégration de colla- aidons à la mise en place du tutorat
borateurs a été imaginé dans le et de l ’ équipe formatrice ». En
Nord il y a une dizaine d ’ années. filigrane, une double interrogation
Il s ’ est généralisé dans le réseau à ne pas perdre de vue : l ’ entreprise
OPCALIA et à partir de 2010 en est-elle structurée pour assurer la
Pays de la Loire.
formation ? Le candidat en a-t-il
réellement besoin ? La formation de 150 à 450 heures/an - peut avoir
OPCALIA Pays
lieu en totalité dans l ’ entreprise ou
de la Loire et CCI,
en partie (30 % maximum) dans
partenaires Prodiat
un organisme de formation si elle
ne dispose pas des compétences.
OPCALIA Pays de la Loire est OPCALIA finance la formation à
apporteur d ’ affaires dans le raison de 9,5 à 15 euros de l ’ heure en
dispositif. « Nous détectons le fonction des publics et des priorités
besoin dans l ’ entreprise et nous des branches professionnelles. La
vérifions que cela va bien se formation n ’ est pas réservée aux
passer, précise Olivier Bloudeau, moins de 26 ans, mais ouverte à des
responsable
du1-3_190
Pôle Entreprises.
plus âgées, expérimenPub
Anjou Eco
x 85 04/05/16personnes
15:43 Page1
Prodiat représente 25 % des tées ou non. « L ’ expérience montre
VOTRE PUBLICITÉ
Jean-Philippe Brossard, CRER, Prodiat
que le recours au dispositif avec
une période de formation assez
importante permet de réduire le
turn-over de manière significative ».
Prodiat retours
terrains
Aux CRER, Jean-Philippe Brossard
s ’ est appuyé sur les deux autres
magasiniers. « En expliquant leur
métier, ils sont d ’ ailleurs revenus
à la notion de polyvalence et un
planning tournant a été mis en
place ». Véronique Deschamps,
attachée de direction et RH, a
été tutrice. «Avec OPCALIA,
nous avons défini 6 modules de
formation avec l ’ appui précieux
du référentiel métier. La CCI a été
missionnée en tant qu ’ Organisme
de Formation Architecte par
OPCALIA. Angélina Peltier,
sa coordinatrice Emploi &
Compétences, est intervenue dès
le recrutement en sélectionnant
les CV, ce qui m ’ a fait gagner un
temps énorme. Elle s ’ est occupée
de l ’ assistance administrative,
du coaching, de l ’ évaluation ».
Nameshield (Angers) a également
fait le choix de Prodiat. Son métier
est rare, complexe et à haut risque :
la protection des marques sur le
Web. « Nous devons former le
plus souvent les personnes que
nous recrutons et elles ne sont pas
opérationnelles avant 18 mois,
rapporte la DRH, Emmanuelle
Helleux. Cela nous prend
beaucoup de temps et d ’ énergie.
Prodiat, c ’ est juste ce qu ’ il nous
fallait. Le contrat correspond à
nos valeurs et rassure à tous les
niveaux dans l ’ entreprise. Il aide
nos formateurs à structurer leur
cursus et les valorise. Le classeur
de suivi s ’ intègre bien dans notre
certification ISO 27001 relative
aux systèmes de management de la
sécurité des informations. Il allège
le travail de la DRH ». La présence
d ’ OPCALIA et de la CCI, en plus
du manager, rassure le candidat...
et facilite le recrutement. Et, petit
plus, cela rapporte de l ’ argent à
l ’ entreprise.
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Quand on pense
« vin », on pense
aux effluves d’une
cave, au parfum
d’un vin qui
décante, à l’échange,
au partage. Le
vin, une culture
vieille comme le
monde, l’anti-thèse
du monde virtuel
et numérique. En
apparence…
D
es vignes, à l ’ été
finissant, porteuses
de lourdes grappes.
Des premiers jus
porteurs d ’ heureuses promesses
suivis de dégustations quasi
solennelles.
Tout
respire
dans le vin. Tout a vocation à
l ’ évocation. Il n ’ est de domaine
plus sensoriel que celui du
vin. Il n ’ est de domaine plus
virtuel que celui du numérique.
Cherchez l ’ erreur. Il n ’ y en a pas.
Les TIC qui se sont immiscées
depuis quelque temps dans
nos papilles, nos verres et nos
bouteilles sont au contraire
des exhausteurs de sensations.
Conjuguant le réel et le virtuel,
ces technologies numériques
libèrent
les
contraintes
spatiales et temporelles. Elles
nous plongent dans un univers
propice au réveil de nos
ressentis sensoriels et synesthésiques.
C ’ est par la porte de l ’ oenotourisme que le numérique a fait son
entrée, il y a quelques années. La
plupart des régions vitivinicoles
proposent aujourd ’ hui des applications numériques pour se repérer
dans les vignobles à l ’ unisson des
navigations sur écrans tactiles
ou smartphones, pour suivre des
parcours touristiques ou valoriser
l ’ œnotourisme régional. Les visites
de cave ou de lieux d ’ exposition
autour de la vigne et du vin font
de plus en plus appel à ces technologies appliquées à la création de
mondes virtuels ou numériques,
sous forme d ’ immersion dans
des dispositifs scénographiés ou
d ’ utilisation de supports innovants
pour réenchanter la relation à cet
univers. En favorisant l ’ immersion
dans le monde du vin et la liberté
de se mouvoir, de s ’ émouvoir,
les technologies numériques
amplifient les effets de la subjectivité. C ’ est le propre du réenchante-
ment et la promesse du numérique.
Les TIC ouvrent des voies à
l ’ immersion sensorielle en lui
permettant de gagner en rondeur
et en épaisseur grâce à la multiplication des écrans et des périphériques numériques (smartphones,
ordinateurs, tablettes…). La marge
de progression est encore très
importante pour toutes ces applications, notamment avec des attentes
qui débordent l ’ instant de la visite.
Avec ses éléments de discours
fondés sur le terroir, la tradition et
l ’ authenticité, le secteur de la vigne
et du vin ne s ’ impose pas d ’ emblée
comme un modèle d ’ innovation.
Mais ces valeurs de réassurance
n ’ ont rien de contradictoire
avec les capacités d ’ adaptation
pour optimiser la qualité,
précisément au nom d ’ un savoirfaire, d ’ une réputation. En 2014,
une proposition de loi du Sénat
soulignait : « nous
devons permettre à
des acteurs de valoriser
ce patrimoine et cette
culture via les nouvelles
technologies, afin de
ne pas compromettre
l ’ avenir de l ’ ensemble de
la filière ». Pour le secteur
viticole, cette révolution
Les TIC ouvrent des voies à l’immersion
sensorielle en lui permettant de gagner
en rondeur et en épaisseur grâce à la multiplication
des écrans et des périphériques numériques.
numérique est un train qu ’ il ne faut
surtout pas laisser passer. Vivier
d ’ innovations par excellence, le
monde virtuel est – et sera demain
plus encore – un levier pour
stimuler et rendre le marché du vin
plus accessible dans un contexte
où la concurrence, désormais
mondiale,
s ’ est
fortement
intensifiée.
Applis, objets intelligents... Le virage
vino-numérique
Le marché du vin et des
spiritueux est en train de prendre
un virage numérique. On attend des
vins qu ’ ils se comportent comme
des marques, avec une utilisation
des outils numériques, toujours
plus professionnelle et stratégique.
Les systèmes sont si nombreux et
sophistiqués qu ’ on en appelle à un
écosystème digital, à une gestion
cohérente entre les ordinateurs,
portables, smartphones, tablettes.
Par ailleurs, les blogueurs et
les réseaux sociaux ont acquis
une
influence
considérable.
Simultanément, s ’ est développée
une myriade d ’ applications web et
mobiles permettant aux consommateurs d ’ acheter autrement ou
d ’ apprendre les rudiments de la
dégustation ou de la gestion de
sa cave à vin. Si le numérique
intensifie la concurrence dans
le secteur viticole, il offre aussi
de nouvelles opportunités dont peuvent
se saisir les acteurs.
Pour cela, ils doivent
notamment savoir cibler
les
e-commerçants
selon leurs spécificités (discounter, ventes
privées, généralistes…).
Côté production et
producteurs
d ’ abord,
le
secteur
devrait
bénéficier des immenses
progrès de la science des
données (big data) pour
améliorer la qualité et
Vinomusic
les rendements du vin,
notamment grâce à la
collecte permanente d ’ informations internationaux ? Quels sont leurs
par drone comme l ’ expérimente prix moyens dans les pays, etc.).
actuellement la société Vitivista
(dans le Bordelais). Pour aider Expériences
les producteurs de grands vins à
numériques autour
réduire la contrefaçon, la start-up
Qual ’ ID propose un système de du vin
traçabilité qui fonctionne avec
les technologies NFC (Near Field Dans le cadre de la « Semaine des
Communication). Wine Services Vins de Loire », en février dernier,
aide les propriétaires de grands était organisée à Angers (*) une
crus à suivre de près leurs produits manifestation inédite autour
dans le monde entier (sont-ils à du thème « Vin, numérique et
la carte des meilleurs restaurants créativité ». Un événement qui fit la
part belle à de nombreux concepts
numériques dédiés à l ’ univers
du vin. Entre autres produits ou
services qui y furent présentés :
une bande-dessinée interactive
(« Esprits du Vin »), dont l ’ objectif
est de promouvoir l ’ oenotourisme
en associant le 9ème art, la réalité
augmentée et un jeu en réalité
alternée ; Vinomusic, jeune marque
de négoce dans le domaine du vin,
dont la vocation est de mettre en
avant des vins de producteurs en
rapprochant le producteur du
© Vincent Falkowie
numérique
Web2day 2015
Decouverte
consommateur. Pour désacraliser
le langage œnologique, elle utilise
les termes et les codes musicaux
connus de tous, associant une
playlist différente pour chaque
vin. Une clé de lecture musicale
permet ainsi aux non-connaisseurs d ’ y « boire » plus clair.
Autres concepts : OpenWines,
l ’ Open-Data du Vin (créé en 2015)
dont la mission est de collecter et de
partager de manière collaborative
et ouverte les bases d ’ un open-data
du vin, de la vigne et des vignerons ;
l ’ application « MilleZimU »
(MilleZim Solutions) ou comment
s ’ initier à l ’ œnologie et au jargon
de la dégustation et Mister
Hector. Remarqué lors de l ’ inauguration de la Cité des Objets
Connectés à Angers, Hector est un
thermomètre connecté « nouvelle
génération », comme le qualifient
Morgan Lavaux et Valentin Roy,
les deux jeunes entrepreneurs
et « parents » d ’ Hector. L ’ objet
discret et design a été conçu pour
résister aux intempéries. Connecté
à un smartphone en Bluetooth 4.0,
Hector promet de renseigner
précisément sur la température de
l ’ endroit où il se trouve, de relever le
disponible pour répondre
aux questions de chacun. Fin
2016, le cluster organisera
un événement regroupant
acteurs économiques, institutionnels et viticoles
autour des « wine
start-ups ». « L ’ objectif de
notre association est de
développer une dynamique
collective autour du vin et du
numérique, à l ’ instar de ce
qu ’ a mis en place avec succès
la région de Bordeaux ».
Web2day 2015
taux d ’ hygrométrie et d ’ alerter les
utilisateurs lorsque la température
ou l ’ humidité dépassent les
seuils de minimum et maximum
programmés.
La Vigne
Numérique, cluster
régional
Créer des synergies entre les acteurs
du vin et du numérique, tel est
l ’ objectif de La Vigne Numérique,
association nantaise fondée en
juin 2015. « Notre mission est
de faciliter l ’ accès du numérique
Hector, l’objet connecté
w w w.
auprès des acteurs viticoles et
de leur permettre d ’ intégrer ces
nouvelles technologies dans leurs
pratiques techniques et commerciales, explique Rémy Marrone,
secrétaire de l ’ association. Si le
numérique n ’ est pas un Eldorado,
il peut avoir un réel intérêt en
matière de communication, commercialisation et de production ».
D ’ envergure régionale, le cluster
cible les acteurs du vignoble
nantais, d ’ Anjou et de Saumur.
Parmi les membres de l ’ association,
des start-ups, dont « 10-vins »,
couronnée meilleure start-up lors
du Consumer Electronic Show
2016 de Las Vegas - où la French
Tech a débarqué en force cette
année - pour sa solution innovante
de dégustation de vin au verre.
La Vigne Numérique s ’ adresse
également aux consommateurs
qui sont un maillon important
de la chaine en les sensibilisant
au numérique. Sur le site web
de l ’ association, une FAQ est
Très incarné dans nos cultures
depuis des millénaires, l ’ univers
du vin s ’ est emparé à son tour
du possible des mondes virtuels
et mondiaux de l ’ internet et des
nouvelles technologies. Un virage
numérique à prendre en considération tant il peut offrir, au-delà
des stratégies commerciales, des
opportunités pour communiquer
différemment.
Marianne Bourgeois
(*) par Aldev (Angers Loire Développement)
en lien avec la Ville d ’ Angers et Angers
Loire Métropole
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Il aura fallu à peine quelques
années pour faire du blog
un support de communication à part entière auprès des
entreprises. Dans l ’ esprit du
Web 2.0, le blog d ’ entreprise
permet une communication
moins officielle qu ’ un site
Internet traditionnel, libre,
réactive et interactive.
P
ourquoi avoir un blog
d ’ entreprise ? J ’ ai déjà
un site internet ». Entre
autres raisons, parce que
le blog est une technologie marketing largement utilisée par les
entreprises qui y trouvent de nombreux bénéfices et qu ’ il peut devenir également un « booster » pour
développer son activité. A la différence d ’ un site Internet, qui correspond à la vitrine d ’ une entreprise, un blog professionnel est un
espace d ’ expression plus informel.
Sa vocation ? Faire de la communication indirecte sur une société ou
ses produits/services. Sa finalité ?
Composé d ’ articles régulièrement
mis à jour traitant d ’ un domaine
particulier, il vise à apporter de la
visibilité à une société, contribuant
ainsi à la positionner comme un
expert dans son domaine. Blog
et site Internet sont complémentaires, les deux ayant des vocations
différentes.
La communication numérique
passe aussi pour certains par les
réseaux sociaux. Un blog ou une
page Facebook sont deux outils de
communication qui diffèrent dans
leur finalité et le retour qu ’ une
entreprise peut en attendre. Une
réflexion en amont doit poser
quelques pré-requis : quel est
mon objectif ? Vendre ? Me faire
connaître ? Entretenir mon image
de marque ?
peut s ’ attendre à avoir une augmentation dans le classement des
moteurs de recherche. Pour améliorer le référencement d ’ un site
sur les moteurs de recherche, une
des techniques les plus performantes est de mettre en place une
stratégie de « backlinks » (disposer
d ’ un maximum de liens qui pointent vers le site de l ’ entreprise). Le
blog est un outil pertinent pour
créer ces liens, favorisant ainsi le
référencement dans Google du site
Internet. Pour preuve, les entreprises qui ont un blog bénéficient
de 97 % de liens supplémentaires
vers leur site et de quatre fois plus
aux lecteurs de s ’ abonner et de
recevoir une notification sur leurs
périphériques numériques lors de
nouvelles publications. La navigation sur un blog d ’ entreprise sera
facilitée en créant des catégories,
un plan de site, un index.... Côté
commentaires, l ’ entreprise définira la politique de publication
qui lui conviendra le mieux. Soit
autoriser ses publications sans
restriction ou n ’ autoriser que les
abonnés ou les gens identifiés (via
Facebook ou G+…), publier après
relecture (modération) ou, plus
radical, les interdire.
Plus informel, le blog d’entreprise :
l’atout « comm’ »
interactif
Le blog, média indispensable pour
les entreprises ? Recommandé,
sûrement. Un blog permet de
publier facilement et rapidement
des contenus multimédias (textes,
photo, vidéos…) tout en fédérant
une communauté autour d ’ une
entreprise. Il permet d ’ interagir
avec les clients, d ’ en conquérir
de nouveaux en s ’ ouvrant à un
marché plus large, de montrer
son savoir-faire, de présenter les
points forts d ’ une entreprise (références, chiffres clés, valeurs…), de
se démarquer de la concurrence,
d ’ accroître sa notoriété et sa visibilité sur Internet, d ’ augmenter le
trafic sur son site web.
Améliorer sa visibilité web par le
référencement est sans doute la
première raison pour laquelle les
entreprises se mettent au blogging.
Google raffole de contenus riches
et souvent mis à jour. C ’ est la définition même d ’ un blog.
Comparé à un site institutionnel
qui peut être figé, la nature même
du blog est de créer de nouvelles
pages, de nouveaux contenus et
donc d ’ ouvrir l ’ univers sémantique. Cet ajout permanent permet
d ’ améliorer la densité de mots-clés
et d ’ utiliser l ’ effet « longue traine ».
La logique est simple : avec un blog
d ’ entreprise, les prospects sont
plus susceptibles de vous trouver.
En utilisant les bons mots-clés et
les bons articles, une entreprise
de pages indexées par Google. Plus
visible sur le web, une entreprise
augmente son trafic et par induction ses ventes mais aussi sa crédibilité auprès de clients potentiels.
Créer un blog,
à la portée de tous
Il existe plusieurs plateformes de
blogging, parmi les plus connues,
Wordpress,
Google
(avec
Blogger), Tumblr ou Overblog.
Certaines sont gratuites, d ’ autres
proposent des « packs » payants.
Ces derniers peuvent être intéressants pour une entreprise car
ils permettent de choisir un nom
de domaine (pas d ’ adresse www.
votreentreprise.nomdelaplateforme.fr mais une URL www.
votreentreprise.fr, plus professionnelle), de bénéficier de thèmes
graphiques plus élaborés et plus
facilement personnalisables, de
profiter d ’ un support d ’ aide, d ’ un
mode multi-utilisateurs, d ’ outils
d ’ analyse statistique...
Un clic suffit
Photos, billets d ’ humeur, vidéos
corporate, liens vers d ’ autres
sites… le blog autorise une infinité de publications, l ’ interface
intuitive permettant une approche
aussi simple que l ’ utilisation d ’ un
logiciel de traitement de texte.
L ’ activation de la fonction de « fil
RSS » de l ’ entreprise permettra
Maîtriser l ’ utilisation d ’ une plateforme de blog, parler de ses produits et de son entreprise ne suffit
pas. Il faut réfléchir à la ligne éditoriale : à qui s ’ adresse-t-on ? Quel
message faire passer ? Dispose-ton d ’ informations pertinentes à
partager ? Mettons-nous à la place
d ’ un lecteur. Que veut-il savoir ?
Par quoi pourrait-il être intéressé ?
A titre d ’ exemple, une concession
automobile fera partager les avis
d ’ experts sur les derniers modèles
sortis. Une PME invitera ses lecteurs à regarder une vidéo en ligne
sur sa toute récente innovation.
Le seul risque qu ’ une entreprise
prenne en bloggant… c ’ est d ’ y
prendre goût, avec quelques
précautions. Une entreprise
bloggeuse parle au nom de sa
marque : attention aux dérapages.
Chronophage, la gestion d ’ un blog
prend du temps, d ’ où la nécessité de déléguer cette fonction à
un collaborateur. En créant un
blog, l ’ entreprise ouvre un espace
public et s ’ expose aux critiques : il
faut être capable d ’ y répondre de
façon diplomate pour transformer
ces critiques en avantages.
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Réglementation
Rendre la commande publique
plus accessible aux PME La commande publique est plutôt dynamique en Pays
de la Loire. Les mesures de relance engagées par le
gouvernement y ont sans doute contribué. Dans la
région, l’Etat va plus loin pour la rendre plus attractive et
plus accessible aux PME.
En 2015, 258 000 consultations
pour un montant de 68,5 milliards
d ’ euros ont été lancées dans les
Pays de la Loire. Les principaux
acheteurs sont les collectivités,
les bailleurs sociaux, puis les établissements de santé et l ’ Etat. Les
deux tiers des marchés concernent
les travaux publics et le bâtiment
(opérations de restructuration par
les bailleurs sociaux). Les autres
secteurs sont l ’ environnement, les
déchets, les services et le conseil.
Les entreprises locales sont
bien présentes sur les marchés
régionaux : elles remportent 67 %
des marchés (toutes prestations
confondues). En travaux, 90 % des
marchés leur sont attribués. Les
PME ne représentent qu ’ un quart
des entreprises qui emportent des
marchés publics.
Ces chiffres ont été présentés
lors des Assises régionales de la
commande publique, organisées
en début d ’ année.
Le gouvernement veut
relancer la commande
publique
Alors qu ’ elle représente un levier
essentiel de l ’ essor de l ’ économie,
la commande publique est en
baisse sur le plan national. La faute
à la complexité des procédures, à
un dimensionnement inadapté
aux capacités des PME, à la
jungle des termes et acronymes
qui jalonnent la procédure : DC1,
DC2, DCE, RC... Le constat est
sévère, mais réaliste.
La relance passe par la simplification de la commande
publique. Cela tombe bien, c ’ est
le cheval de bataille du gouvernement. La directive européenne
Marchés publics du 26 février
2014, en cours de transposition,
s ’ inscrit dans la grande marche
vers la simplification. Le décret
n° 2014-1097 du 26 septembre
2014 portant mesures de simplification applicables aux marchés
publics est son premier pas.
La
simplification
devrait
bénéficier à plusieurs points de
la commande publique :
1) Dossiers de candidature et
d ’ offre : le programme « Dites-le
nous une fois » et son dispositif
MPS (Marché Public Simplifié)
permettent aux entreprises :
• de candidater à l ’ aide de leur
numéro SIRET via un formulaire
dématérialisé pré-rempli
• de déposer une offre sans
signature électronique pour les
MAPA uniquement
• de ne plus transmettre les informations déjà fournies dans le
cadre d ’ une précédente consultation et qui demeurent valables.
Attention, ces mesures doivent être
prévues dans le règlement de la
consultation pour être applicables.
Ce principe s ’ appliquera de facto
le 18 octobre 2018 avec la dématérialisation complète et obligatoire
des procédures.
2) Garanties financières : le
chiffre d ’ affaires annuel demandé
ne peut plus être supérieur à deux
fois le montant estimé du marché
ou du lot.
3) Généralisation des factures
dématérialisées d ’ ici à 2020 :
outre le gain financier direct
qu ’ elle induit (une facture papier
coûte 17 €, une facture dématérialisée 4 €), elle permet de
réduire les délais de paiement.
4) Cotraitance : un dispositif
« Bourse à la cotraitance »
accessible sur la PLateforme des
AChats de l ’ Etat (PLACE) permet
aux entreprises de « pointer » un
marché et d ’ indiquer qu ’ elles
recherchent des partenaires
cotraitants sur celui-ci.
Aller plus loin dans les
Pays de la Loire
Le Préfet de Région veut rendre
la commande publique plus
attractive et plus accessible aux
PME.
Tout en veillant à ne pas biaiser
l ’ attribution d ’ un marché au
profit des PME, il a pris un
arrêté qui prévoit des mesures
complémentaires pour inciter
les acheteurs à concevoir des
marchés plus attractifs pour
celles-ci. Ainsi, depuis le 1er
janvier 2015, pour tous les
marchés publics passés selon une
procédure adaptée (Fournitures
et services jusqu ’ à 135 000 € HT
et Travaux jusqu ’ à 5 225 000 €
HT), instruits et conclus par les
services placés sous l ’ autorité
du Préfet de Région, les mesures
ci-dessous s ’ imposent :
Le Dispositif MPS : il s ’ applique
de principe pour les marchés à
procédure adaptée et s ’ étendra
aux appels d ’ offres à partir du
second semestre 2016
« Dites-le nous une fois » :
depuis janvier 2016, un service
de coffre-fort électronique gratuit
pour les titulaires des marchés de
l ’ État en région, a été mis en place
Le Document Unique simplifié :
il remplace le règlement de la
consultation, la candidature, l ’ acte
d ’ engagement et les cahiers des
clauses particulières, pour tous les
marchés à procédure adaptée
La visibilité : les dossiers de
consultation sont accessibles sur
les sites internet des préfectures
et les marchés d ’ un montant
supérieur ou égal à 25 000 € HT
sont obligatoirement publiés sur
la plateforme PLACE (www.
marches-publics.gouv.fr) L ’ allotissement (*) : sauf impossibilité, les marchés sont allotis
afin de les rendre plus accessibles
aux entreprises de petite taille
L ’ avance : pour limiter l ’ effort
de trésorerie des entreprises, une
avance de 30 % est prévue dès la
signature, sans constitution de
garantie à la première demande,
pour les marchés entre 25 000 et
300 000 € HT (contre 5 % pour
les marchés supérieurs à 50 000 €
HT normalement)
La cotraitance : le dispositif
de principe est le groupement
« conjoint », le recours au
groupement «solidaire» est
exceptionnel et doit être préalablement justifié
La transparence dans le choix
des candidats et des offres : une
information systématique et
argumentée doit être apportée
aux candidats évincés
D ’ autres mesures sont
également plébiscitées
par les acteurs locaux :
Les accords-cadres multiattributaires : ils donnent leur
chance à plusieurs entreprises
qui se partagent un volume de
commandes
Les critères qualitatifs : ils
valorisent la valeur technique, les
moyens, la démarche RSE
Les dispositions sociales ou
environnementales : ce sont des
exigences liées aux conditions
d ’ exécution du marché
Ces mesures incitatives vous
ont convaincu de l ’ intérêt de la
commande publique pour votre
PME ? Les marchés publics sont
maintenant - presque - un jeu
d ’ enfants pour vous.
Blandine Hullin
(*) allotissement : décomposition d’un marché en plusieurs lots pour des raisons
économiques, financières ou techniques
Anjou Eco est édité par la Chambre de Commerce et d ’ Industrie de Maine-et-Loire - 8, boulevard du Roi René - CS 60626 - 49006 Angers cedex 01 - Tél. : 02 41 20 49 00 Directeur de la publication : Eric Groud - Rédactrice en chef : Myriam Germain - Coordinatrice d’édition : Dominique Gruson - Ont contribué à ce numéro : Isabelle Baudry,
Alain Ratour, Béatrice Mahut, Marianne Bourgeois, Lorissa Burlot, Fabien Grimaud, Vincent Le Bouter, Gregory Loussouarn, Blandine Hullin, Lucie Normand - Conception
et coordination : Atmosphère 02 41 66 83 38 - Photographies : François Chotard et CCI - Publicité : Maine Editions 02 43 24 23 42 - Impression et routage : Corlet Roto.
3 numéros par an : Janvier - Mai - Octobre - Tirage : 25 500 exemplaires. Dépôt légal : Mai 2016. N° ISSN : 1959-5379 - Numéro : 3 E. Abonnement annuel : 15 E auprès de la CCI.
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