Jaquette CD - Union Wallonne des Entreprises

Transcription

Jaquette CD - Union Wallonne des Entreprises
L’ENTREPRISE
J E V E U X S AV O I R !
LES ENTREPRISES
WA L LO N N E S E N
12 QUESTIONS
EDITION 2009
L’ENTREPRISE, JE VEUX SAVOIR !
L’ENTREPRISE
J E V E U X S AV O I R !
Sur le site de l’Union Wallonne des Entreprises, vous pouvez consulter
ou télécharger «L’ENTREPRISE, JE VEUX SAVOIR !» 2009
Vous trouverez également :
des actualisations des chiffres et graphiques ;
un espace pour poser vos questions sur les entreprises wallonnes ;
des sites web utiles pour poursuivre la réflexion.
www.uwe.be/economie
w w w.uwe.be/economie/entreprise/lentreprise -je -veux-savoir
La rédaction de ce livret a été achevée le 21 août 2009.
Rédaction :
Virginie LOUIS ([email protected])
Département Economique de l’UWE
© UWE 2009
L’ENTREPRISE, JE VEUX SAVOIR !
Table des matières
LES ENTREPRISES WALLONNES EN 12 QUESTIONS
1. Combien d’entreprises compte la Wallonie ? .................................................................... 6
2. Combien d’entreprises sont créées chaque année en Wallonie ?
Combien disparaissent ? ............................................................................................................... 8
3. Comment se répartissent les entreprises sur le territoire wallon ? . .................... 10
4. Quelles sont les grandes entreprises présentes en Wallonie ?................................ 12
5. Quels sont les secteurs d’activité des entreprises wallonnes ? . ............................ 14
6. Les entreprises wallonnes créent-elles de l’emploi ? . ................................................. 16
7. Les entreprises sont-elles actives en recherche et développement ? ............... 18
8. Les entreprises sont-elles performantes sur les marchés internationaux ? ...... 20
9. Y a-t-il beaucoup d’entreprises étrangères implantées en Wallonie ? ............... 22
10.Les clusters ou réseaux d’entreprises, une formule gagnante ?.............................. 24
11.Les pôles de compétitivité wallons, des acteurs de classe mondiale ? ............. 26
12.Les entreprises wallonnes se préoccupent-elles de l’environnement ? ........... 28
EN SAVOIR PLUS . ............................................................................................................... 30
4
Préface
En Wallonie, le monde des entreprises
reste mal connu et souvent mal compris
du grand public. Peu de citoyens sont
J E V E U X S AV O I R
au courant des succès des entreprises
wallonnes ou sont conscients des
retombées de l’activité entrepreneuriale sur leur vie quotidienne.
L’ENTREPRISE
!
Or une perception réaliste de la vie des entreprises est un élément capital
pour créer un cadre favorable à leur développement et susciter l’attrait
auprès des entrepreneurs potentiels.
«L’ENTREPRISE, JE VEUX SAVOIR !» (2e édition) se veut un outil pour
mieux comprendre et répondre à des questions essentielles sur l’économie
wallonne et son tissu d’entreprises. Combien d’entreprises ? Dans
quels secteurs ? Sont-elles innovantes ? Performantes sur les marchés
internationaux ? Se préoccupent-elles de l’environnement ?
Précis, sans excès technique toutefois, ce livret est accessible aux élèves
du secondaire, mais s’adresse plus largement à toute personne désirant mettre
à jour ou approfondir ses connaissances sur le paysage entrepreneurial wallon.
Le format de poche résulte d’une volonté de présenter de façon synthétique
un maximum d’informations, dans un livret pratique et disponible à tout
moment.
5
L’ENTREPRISE, JE VEUX SAVOIR !
1
Combien d’entreprises compte la Wallonie ?
Vue d’ensemble
2007
En Wallonie, on compte plus de 70.000 entreprises en activité, soit :
• 20 entreprises pour 1.000 habitants ;
Nombre d’entreprises
• 28% du total des entreprises belges.
Les entreprises wallonnes assurent 635.000 postes de travail, ce qui
représente 65% de l’emploi salarié total wallon (emploi salarié privé et
public).
Ces chiffres soulignent l’importance à accorder en
Wallonie aux politiques de soutien destinées aux
entreprises de petite taille.
635.000 emplois,
99,5% de PME.
70.134
246.961
20,3
23,2
9,1
10,8
Taille moyenne des entreprises
Sources : ONSS (données décentralisées) et calculs UWE.
Entreprises et salariés
par taille d’entreprise - 2007
De fait, les PME constituent la part essentielle du tissu entrepreneurial
wallon : 99,5% des entreprises wallonnes sont des PME.
70.000 entreprises,
BELGIQUE
Entreprises par 1.000 habitants
Une entreprise emploie en moyenne 9 personnes, un score qui place
l’entreprise wallonne moyenne type dans la catégorie des TPE.
55% des personnes employées dans les entreprises
wallonnes travaillent dans des établissements de
moins de 50 personnes.
WALLONIE
SALARIÉS
ENTREPRISES
PME
Chiffres absolus
Parts relatives
Chiffres absolus
Parts relatives
TPE*
58.755
83,8%
159.743
25,2%
PE*
9.503
13,5%
190.548
30,0%
ME*
1.556
2,2%
140.909
22,2%
GE*
320
0,5%
143.683
22,6%
Total
70.134
100,0%
634.883
100,0%
Sources : ONSS (données décentralisées) et calculs UWE.
6
EN SAVOIR PLUS
Comment détermine-t-on le nombre d’entreprises dans une Région ? Voir page 30 .
* TPE (Très Petite Entreprise - 1 à 9 salariés), PE (Petite Entreprise - 10 à 49 salariés),
ME (Moyenne Entreprise - 50 à 199 salariés) - GE (Grande Entreprise - plus de 200 salariés)
7
L’ENTREPRISE, JE VEUX SAVOIR !
2
Combien d’entreprises sont créées chaque
année en Wallonie ? Combien disparaissent ?
L’évolution du nombre d’entreprises est le résultat de 3 mouvements :
les créations, les disparitions (cessations d’activités et faillites) et les flux
d’immigration d’entreprises.
Le taux de création net annuel moyen entre 2000 et 2008 s’élève à 3,3%,
contre 3,8% en Flandre. Cela représente une moyenne d’un peu plus de
2.000 entreprises supplémentaires chaque année en Wallonie.
Le score inférieur de la Wallonie s’explique, non pas par un taux de création
brut plus faible, mais plutôt par un taux de disparition plus élevé.
Les jeunes entreprises wallonnes semblent en effet plus vulnérables
que leurs homologues flamandes : le taux de survie
des entreprises wallonnes après 5 ans d’existence
En moyenne,
est de l’ordre de 75%, alors qu’il est de 80% en Flandre.
Un élément encourageant : la Wallonie bénéficie
d’un flux migratoire positif d’entreprises en provenance des deux autres régions du pays.
Evolution du nombre d’entreprises entre 2000 et 2008
Taux annuel moyen (% du total des entreprises)
Moyenne 2000-2007
100%
100%
95%
95%
Wallonie
96%
90%
90%
Flandre
92%
87%
84%
85%
83%
79%
80%
supplémentaires
79%
75%
75%
70%
8
FLANDRE
8,2%
4,4%
0,1%
3,8%
Taux de survie des entreprises
2.000 entreprises
chaque année.
EN SAVOIR PLUS
Les ratios d’évolution démographique des entreprises : voir page 30.
WALLONIE
8,0%
5,1%
0,5%
3,3%
Taux de création brut
Taux de disparition brut
Taux d’immigration géographique net
Taux de création net
à 1 an
à 2 ans
à 3 ans
à 4 ans
à 5 ans
Sources : IWEPS (Coface Belgium - version mars 09) et calculs UWE
9
L’ENTREPRISE, JE VEUX SAVOIR !
3
Ventilation des entreprises par province
Comment se répartissent les entreprises
sur le territoire wallon ?
Un tiers des entreprises wallonnes sont établies dans le Hainaut, un
second tiers dans la province de Liège et le tiers restant se partagent
entre les provinces de Namur, du Luxembourg et du Brabant Wallon. En
termes de concentration d’entreprises, c’est le Brabant Wallon qui emporte
la palme avec 24 entreprises pour 1.000 habitants, contre 20 pour 1.000 en
moyenne en Wallonie.
Chaque province dispose d’infrastructures d’accueil spécifiques pour les
entreprises, les parcs d’activité économique (PAE). Sur l’ensemble de la
Wallonie, on dénombre environ 220 PAE, où sont installées plus de 5.600
entreprises (8% des entreprises wallonnes) employant environ 130.000
personnes (20% de l’emploi salarié wallon privé).
1,2% du territoire
Au total (dans les PAE et hors PAE), les entreprises
occupent 1,2% du territoire wallon. Pour fixer
les idées, il faut savoir que 54% du territoire va à
l’agriculture et 32% est couvert de forêts. En Flandre,
l’activité économique s’étend sur 3,4% du territoire.
NAMUR
9.683 entreprises
21 pour 1.000 hab.
14%
LUXEMBOURG
5.760 entreprises
22 pour 1.000 hab.
13%
33%
32%
entreprises.
220 parcs d’activité
BRABANT WALLON
8.855 entreprises
24 pour 1.000 hab.
8%
occupé par les
économique.
10
2007
LIÈGE
22.634 entreprises
21 pour 1.000 hab.
HAINAUT
23.202 entreprises
18 pour 1.000 hab.
Sources: ONSS (données décentralisées) et calculs UWE
11
4
Quelles sont les grandes entreprises
présentes en Wallonie ?
Les grandes entreprises ne représentent que 0,5% du total des entreprises
wallonnes, soit environ 300 établissements de plus de 200 salariés. Au
vu de ces chiffres, il semble évident que ce sont les PME qui constituent
l’essentiel du tissu économique régional. Toutefois, en employant près
d’un salarié sur quatre du secteur privé (soit 144.000 emplois directs), sans
compter les emplois indirects dans les PME qui gravitent autour d’elles, il n’en
reste pas moins vrai que les GE jouent un rôle structurant pour l’économie
wallonne. Et ne négligeons pas le rôle moteur que les GE jouent en matière
de recherche ou d’exportation. Mais qui sont ces grandes entreprises ?
Deux classements sont proposés. Le premier reprend les 10 premières
grandes entreprises qui ont un siège social en Wallonie. Le second
rassemble 10 grands employeurs en Wallonie, soit des entreprises qui
n’ont pas de siège social en Wallonie, mais dont une partie plus ou moins
importante de l’activité, et donc de l’emploi, est
localisée en Wallonie. Pour compléter le tableau
Environ
des GE, on doit également intégrer les grandes
300
grandes
entreprises publiques autonomes fédérales (La Poste,
entreprises.
SNCB, Belgacom), importants pourvoyeurs d’emplois
au niveau wallon.
12
L’ENTREPRISE, JE VEUX SAVOIR !
Les 10 premières entreprises ayant leur siège social en Wallonie
EMPLOIS
SECTEUR D’ACTIVITÉ
EN WALLONIE
1. GSK (dont GSK, GSK bio, Beecham)
5.870
(I) Industrie pharmaceutique
2. LOUIS DELHAIZE (dont Cora, Match, SCD, Profi, Delfood)
4.917
(S) Commerce
3. CATERPILLAR (dont Caterpillar Belgium, Solar Turbines Europe)
4.540
(I) Fabrication de machines et équipements
4. ARCELORMITTAL
3.609
(I) Métallurgie et travail des métaux
(dont Liège Upstream, Industeel Belgium, Packaging Belgium)
5. DUFERCO (dont La Louvière, Carsid, Clabecq)
3.326
(I) Métallurgie et travail des métaux
6. LAURENTY
2.501
(S) Services aux entreprises
7. QUALITY MEAT RENMANS
2.183
(S) Commerce
8. BAXTER
1.973
(I) Industrie pharmaceutique
9. SWIFT
1.774
(S) Télécommunications
10. SONACA
1.646
(I) Construction aéronautique et spatiale
Sources : Bel-First (données 2007) du Bureau Van Dijk - Calculs UWE | Notes : Industrie (I), Services (S) et Construction (C)
10 grands employeurs en Wallonie
1.
2.
3.
4.
5.
6.
7.
8.
9.
10.
CARREFOUR BELGIUM
FORTIS BANQUE
ING
COLRUYT
ELECTRABEL
INBEV BELGIUM
ISS
MAKRO
BRICO
UCB
SECTEUR D’ACTIVITÉ
(S) Commerce
(S) Activités financières
(S) Activités financières
(S) Commerce
(I) Energie
(I) Industrie alimentaire
(S) Services aux entreprises
(S) Commerce
(S) Commerce
(I) Industrie pharmaceutique
Sources : CRISP et UWE (Etudes sur la situation de l’entreprise 2005) - Calculs UWE
Notes : Industrie (I), Services (S) et Construction (C)
13
L’ENTREPRISE, JE VEUX SAVOIR !
5
Valeur ajoutée
Quels sont les secteurs d’activité
des entreprises wallonnes ?
ECONOMIE MARCHANDE
La création de richesse en Wallonie est assurée à concurrence de 70%
par l’économie marchande, contre 30% pour l’économie non marchande.
Activités
financières et immobilières,
services aux entreprises
Les services sont un pan important et croissant du tissu économique.
Les services marchands (commerce, horeca, transports et communications,
activités financières et immobilières, services aux entreprises) représentent
environ 65% de la valeur ajoutée marchande. En outre, entre 1995
et 2007, les services ont connu une croissance moyenne de plus de 2% et
une progression annuelle de l’emploi de 1,5%.
37%
Même si l’emploi industriel a régressé ces dernières années, l’industrie (industrie extractive et
manufacturière, énergie) conserve malgré tout un
poids non négligeable dans l’économie marchande
(environ 25% de la valeur ajoutée), avec une
croissance annuelle moyenne de 2% sur la période
1995-2007. Le top 3 des secteurs industriels en termes
de valeur ajoutée créée : la chimie, la métallurgie et la
fabrication de machines-équipements.
14
Ventilation par secteur - 2007
Industrie
manufacturière
29%
services, 26%
construction.
EN SAVOIR PLUS
Quelle est la différence entre l’économie marchande et non marchande ? Voir page 31.
24%
Industrie chimique
22%
Métallurgie
18%
Fabrication de machines
et équipements
13%
10%
Industrie agro-alimentaire
Fabrication de produits
minéraux non métalliques
Autres
0%
Industrie
extractive
Evolution de la valeur ajoutée (en volume) et de
l’emploi dans l’économie marchande wallonne
Croissance annuelle moyenne sur la période 1995-2007
dans l’industrie
et 8% dans la
8%
4%
Energie
Construction
ajoutée marchande
le secteur des
22%
Commerce, horeca,
transports et
communication
66% de la valeur
est créée dans
INDUSTRIE MANUFACTURIÈRE
Industrie
Construction
Services
VALEUR AJOUTÉE
2,0%
EMPLOI
-1,0%
2,2%
2,3%
1,2%
1,5%
Sources : Comptes régionaux (BNB) et calculs UWE
15
L’ENTREPRISE, JE VEUX SAVOIR !
6
Les entreprises wallonnes
créent-elles de l’emploi ?
Emploi total
par secteur macro-économique - 2007
L’évolution de l’emploi dans les entreprises est corrélée, notamment,
à l’activité économique et à la demande pour les biens et services produits
par les entreprises. Ainsi, une période de bonne conjoncture est synonyme
de créations d’emplois, tandis qu’une récession se solde par des destructions
de postes de travail. En outre, même lorsque la croissance de l’activité justifie
l’engagement de personnel supplémentaire, les entreprises wallonnes se
heurtent parfois à certains obstacles ou freins, tels que la pénurie de maind’œuvre pour certains métiers ou des coûts salariaux élevés.
Malgré tout, les entreprises wallonnes créent de l’emploi. 124.000
emplois nets ont été créés entre 1995 et 2007. Cela représente un taux
de croissance moyen annuel de l’ordre de 1,8%, soit un taux comparable
à celui de la Flandre. Bien sûr, ce taux de création d’emplois est encore
insuffisant au regard du niveau de chômage wallon. Il témoigne néanmoins
d’un dynamisme des entreprises wallonnes, qui va
grandissant depuis quelques années.
124.000 nouveaux
Quant à la répartition entre emploi privé (entreprises
+ indépendants) et public, pour l’année 2007, on compte
en Wallonie 3 emplois privés pour 1 emploi public,
contre 5 emplois privés pour 1 emploi public en Flandre.
16
FLANDRE
WALLONIE
Chiffres absolus
Parts relatives
Chiffres absolus
Parts relatives
Entreprises
639.360
54,6%
1.596.766
63,2%
Administrations publiques
273.723
23,4%
408.280
16,2%
Indépendants
257.040
22,0%
523.001
20,7%
1.170.123
100,0%
2.528.047
100,0%
Economie totale
Sources : Comptes régionaux (BNB) et calculs UWE
Emploi total
Croissance annuelle moyenne entre 1995 et 2007
Entreprises
WALLONIE
FLANDRE
1,8%
1,7%
Administrations publiques
1,0%
1,1%
emplois entre
Indépendants
-0,9%
-0,3%
1995 et 2007.
Economie totale
0,9%
1,2%
Sources : Comptes régionaux (BNB) et calculs UWE
17
L’ENTREPRISE, JE VEUX SAVOIR !
7
Les entreprises sont-elles actives
en recherche et développement ?
L’implication des entreprises wallonnes dans le secteur de la recherche
est importante. Les entreprises sont le 1er opérateur de R&D en Wallonie :
près de 75% des dépenses totales de R&D sont effectuées dans les
entreprises. Si on raisonne en termes de financement, l’effort du secteur
privé est tout aussi significatif : près de 60% des dépenses de R&D en
Wallonie sont supportées par les entreprises.
La recherche industrielle est fortement concentrée dans quelques
secteurs high tech. Le top 3 : la pharmacie (34% du total), la chimie (13%)
et l’aérospatiale (6%). En fait, un euro sur deux de l’ensemble de la R&D
industrielle wallonne est dépensé par le seul secteur de la chimie/pharmacie.
De plus, une large part de la recherche industrielle
(38%) est exécutée dans quelques très grandes
entreprises (+ de 1.000 personnes), soit un cercle
extrêmement restreint d’établissements.
Quant aux ressources humaines affectées à la R&D
dans les entreprises, les effectifs sont estimés à
environ 8.000 équivalents temps plein, dont un peu
plus de la moitié sont des chercheurs.
18
Dépenses de R&D 2005
Par secteur d’exécution (%)
WALLONIE
Entreprises
73,6
Etat
1,0
Enseignement supérieur
25,4
UE 15
63,8
13,3
22,3
Par source de financement (%)
WALLONIE UE 15(*)
Entreprises
57,8
55,2
Etat
27,5
34,3
Etranger
12,1
8,3
(*) Données 2004
Recherche industrielle
Par taille d’entreprise
Par secteur d’activité
16%
38%
34%
43%
Près de 75% des
29%
dépenses de R&D
wallonnes sont
réalisées dans
les entreprises.
8%
13%
10%
Moins de 50 salariés
Entre 50 et 249 salariés
Entre 250 et 499 salariés
Entre 500 et 999 salariés
Plus de 1.000 salariés
5% 6%
Industrie pharmaceutique
Industrie chimique
Aéronautique et spatial
Machines et équipements
Autres secteurs
(dépense du secteur < 5% dépenses totales)
Sources : Conseil de la Politique Scientifique (CPS) et calculs UWE
19
L’ENTREPRISE, JE VEUX SAVOIR !
8
Exportations wallonnes de marchandises
Les entreprises sont-elles performantes
sur les marchés internationaux ?
Le montant des exportations wallonnes de marchandises (hors gaz naturel)
s’élève en 2008 à 40 milliards d’euros. Cela représente une croissance de
6,8% par rapport à 2007, soit une bonne résistance du commerce extérieur
wallon face à l’actuelle crise économique mondiale. Sur la période 19962008, les exportations wallonnes ont enregistré une croissance annuelle
moyenne de 8,2%, un score supérieur à la moyenne de l’Europe des 15
(+ 6,6%).
Les 3 premiers clients des exportateurs wallons sont la France, l’Allemagne
et les Pays-Bas. Ils représentent à eux seuls la moitié du commerce extérieur
de la Région. Au total, ce sont environ 80% des exportations wallonnes qui
sont destinées à un des 27 pays de l’Union européenne. Hors Union, les
exportateurs renforcent peu à peu leurs ventes dans les BRIC (Brésil, Russie,
Inde, Chine) (+13,8% en 2008).
Les 3 premiers types de produits wallons exportés
sont les produits métalliques, les produits issus
de l’industrie chimique (dont la pharmacie) et
les machines/équipements. A noter : l’excellente
performance des produits pharmaceutiques wallons
sur les marchés mondiaux en 2008 (+32%).
20
40 milliards
d’euros
d’exportations.
2008
Répartition géographique
100%
2%
6%
7%
80%
4%
Répartition sectorielle
100%
23%
80%
20%
60%
60%
81%
40%
12%
40%
20%
20%
0%
0%
9%
6%
5%
25%
Afrique
Autres pays européens
Asie et Océanie
Amérique
UE27
Sources : AWEX et calculs UWE
Métaux communs
Produits des industries chimiques
Machines et équipements
Matières plastiques et caoutchouc
Produits minéraux
Produits alimentaires
Autres produits
NOTE : Le commerce extérieur de gaz naturel ne concerne en Wallonie que des activités de
transit. Considérant que ce transit ne reflète aucunement une capacité exportatrice liée à une
activité de production en Wallonie, l’Agence Wallonne à l’Exportation (AWEX) a jugé pertinent
de présenter les statistiques d’exportations wallonnes en excluant le gaz naturel.
21
9
Y a-t-il beaucoup d’entreprises étrangères
implantées en Wallonie ?
La Wallonie apparaît de plus en plus comme une terre d’accueil pour les
entreprises étrangères. Le magazine FDi (Financial Times) a d’ailleurs classé la
Wallonie 5e région d’Europe la plus attractive. Des géants mondiaux, comme
Microsoft ou Google, ont récemment décidé de s’y implanter. D’autres encore s’y
enracinent solidement. Un exemple : GSK bio, un des premiers producteurs de
vaccins au monde, a établi son principal centre de recherche et de production
dans des installations flambant neuves à Wavre.
En 2008, 776 millions d’euros ont été investis par des firmes étrangères
en Wallonie. Cela devrait générer à terme plus de 2.500 emplois directs. Au
total, entre 2000 et 2008, c’est 5,75 milliards d’euros que les investisseurs
étrangers ont injecté dans l’économie wallonne, pour une création de près de
16.000 emplois directs.
Mis à part le cas particulier de la Flandre (qui n’est pas une région étrangère),
les 2 principaux investisseurs étrangers, tant en
termes de montants investis que d’emplois créés, sont
776 millions
les USA et la France. Le secteur qui a capté le plus
de fonds financiers est celui de la chimie, tandis
d’euros étrangers
que la logistique est le secteur où les investissements
investis.
étrangers ont généré le plus d’emplois.
L’ENTREPRISE, JE VEUX SAVOIR !
Investissements étrangers
Moyenne 2000-2008
PAR MONTANTS INVESTIS
PAR EMPLOIS DIRECTS
(% du total)
(% du total)
TOP 10 DES PAYS INVESTISSEURS
Etats-Unis
19,2% Etats-Unis
Flandre
17,5% Flandre
France
13,5% France
Italie
12,3% Pays-Bas
Allemagne
8,3% Royaume-Uni
Pays-Bas
7,6% Allemagne
Royaume-Uni
5,8% Bruxelles
Japon
4,9% Italie
Bruxelles
3,3% Japon
Canada
1,8% Suède
TOP 10 SECTORIEL
Chimie
15,3% Logistique
Papier
12,8% Fabrications métalliques
Fabrications métalliques
10,3% Chimie
Logistique
9,0% Agro-alimentaires
Agro-alimentaire
9,0% NTIC
Pharmacie
7,8% Pharmacie
Energie
4,9% Services
Verre
4,8% Constrcution
NTIC
4,4% Aéronautique
Aéronautique
3,7% Automobile
23,3%
21,5%
14,7%
8,4%
6,8%
6,0%
4,8%
2,7%
2,6%
2,1%
18,2%
13,4%
9,8%
9,4%
8,0%
7,2%
5,6%
3,4%
3,3%
3,0%
Sources : Office for Foreign Investors (OFI) - Rapport d’activités 2008
22
23
L’ENTREPRISE, JE VEUX SAVOIR !
10
Les clusters ou réseaux d’entreprises,
une formule gagnante ?
Les clusters sont des réseaux d’entreprises. Ils sont créés à l’initiative
d’entreprises, actives dans un domaine donné, qui souhaitent mieux se
connaître et travailler ensemble.
14 clusters sont reconnus en Wallonie. Ils comptent plus de 1.000
membres, dont 75% sont des entreprises et notamment des PME (64%). Ils
peuvent, s’ils le souhaitent, s’adjoindre les services d’acteurs de R&D ou de
formation. Les clusters wallons sont actifs dans des domaines divers, allant
du spatial (Wallonie Espace) à la recherche clinique (ARESA), en passant
par les secteurs «verts» (TWEED, Eco-Construction ou CAP 2020). Outre la
mise sur pied d’actions permettant aux membres de mieux se connaître, au
sein des clusters, se nouent des partenariats inter-membres pour renforcer
les synergies industrielles ou commerciales (plate-forme commune de
services, bureau collectif à l’étranger,…), faire de la R&D, mener des projets
de formation ou d’investissement.
Les clusters constituent, avec les pôles de
compétitivité, un des piliers de la politique
industrielle wallonne. Ils représentent un puissant
moteur pour le développement économique et
l’innovation en Wallonie.
24
Les 14 clusters wallons
ARESA
AUTO-MOBILITÉ
CAP 2020
DÉCHETS SOLIDES
ECO-CONSTRUCTION
INFOPÔLE
LOGISTICS IN WALLONIA
MITECH
NUTRITION
PHOTONIQUE
PLASTIWIN
TWEED
TWIST
WALLONIE ESPACE
Membres des clusters
Ventilation par type de membre - 30 juin 2008
16%
14 clusters
DOMAINE D’ACTIVITÉS
Recherche clinique
Industries de l’automobile et de la mobilité
Construction durable et basse énergie
Collecte, traitement et valorisation des déchets
Construction écologique
Technologies de l’Information et de la Communication (TIC)
Transport et logistique
Micro- et nanotechnologies, mécatronique, Intelligent manufacturing
Nutrition et santé
Photonique (lumière, laser, etc.)
Industrie plastique
Energie durable
Technologies de l’image, du son et du texte
Industrie spatiale
9%
11%
GE
34%
PME
Acteurs R&D
Autres (formation...)
64%
Sources : DG Economie-Emploi-Recherche (Direction des réseaux d’entreprises) du SPW
Portail des clusters wallons : http://clusters.wallonie.be
25
L’ENTREPRISE, JE VEUX SAVOIR !
11
Les pôles de compétitivité wallons,
des acteurs de classe mondiale?
Par pôles de compétitivité, on entend des réseaux unissant des entreprises,
petites et grandes, des universités, des centres de recherche ainsi que
des opérateurs de formation, autour de projets communs innovants
créateurs d’activité et d’emplois en Wallonie. Au côté des clusters, les
pôles de compétitivité, lancés dans le cadre du Plan Marshall, constituent la
clé de voûte de la politique industrielle wallonne.
5 pôles de compétitivité ont été identifiés, dans des domaines où l’industrie
wallonne dispose d’atouts et dans lesquels elle est susceptible de devenir
leader à l’échelle internationale. Il s’agit des sciences du vivant (Biowin),
de l’agro-industrie (Wagralim), du transport-logistique (Logistics in
Wallonia), du génie mécanique (Mecatech) et du
domaine aéronautique-spatial (Skywin).
5 pôles.
Les pôles tournent aujourd’hui à plein régime: entreprises, acteurs de R&D et de formation collaborent
activement. Précisément, depuis la création des pôles,
plus de 130 projets de recherche, de formation
et d’investissement sont soutenus par le Gouvernement wallon (273 millions d’euros). Ces projets
devraient déboucher à terme sur la création d’environ
9.000 emplois.
26
Plus de
130 projets.
9.000 emplois
potentiels.
LES PÔLES DE COMPÉTITIVITÉ
Projets
BIOWIN
LOGISTICS
IN WALLONIA
MECATECH
SKYWIN
WAGRALIM
Un exemple de projet
KEYMARKER - Identification de nouveaux types de biomarqueurs
et de traceurs pour l’imagerie médicale, c’est-à-dire d’agents
24 projets
moléculaires repérés dans l’organisme afin d’identifier l’évolution
d’une maladie, les effets d’un traitement, etc.
TRANSLOGISTIC - Utilisations des technologies de l’information et
12 projets de la communication afin d’optimaliser le fret multimodal, avec une
traçabilité parfaite des marchandises.
MIRAGE - Mise au point de revêtements de surface actifs, capables
par exemple de gérer la qualité de l’eau ou de l’air (par un effet anti42 projets
bactérien), permettant une utilisation rationnelle de la lumière ou
encore intégrant des fonctionnalités intelligentes (senseurs, etc.).
APC - Introduction de plus de matériaux composites dans les avions.
Le composite permet de diminuer le poids des avions, et donc de
28 projets réduire leur impact écologique, notamment via une baisse de la
consommation de carburant, mais aussi d’accroître les performances
mécaniques des structures, en particulier leur longévité.
19 projets
BIOWALL - Production de bio-emballages à base de PLA
(polylactates), issus de matières premières agricoles.
Sources : Gouvernement wallon - Portail des pôles de compétitivité : wwww.polesdecompetitivite.eu
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L’ENTREPRISE, JE VEUX SAVOIR !
12
Les entreprises wallonnes
se préoccupent-elles de l’environnement ?
Les entreprises sont de plus en plus nombreuses à adopter la Green attitude.
Elles consentent des efforts, souvent considérables, pour la préservation
de l’environnement ou pour une utilisation plus rationnelle de l’énergie
indispensable à leur activité. Ainsi, on assiste depuis quelques années à un
découplage entre la production industrielle et l’utilisation des ressources
naturelles. Cela se vérifie en particulier dans les domaines suivants :
• Energie : l’industrie wallonne connaît un découplage de ses besoins en
énergie par rapport à son activité, principalement grâce aux accords de
branche. En 2007, ces accords ont permis d’éviter l’émission de 1,64 million
de tonnes de CO2, soit l’équivalent de l’émission de CO2 de 1.000 ménages.
• Déchets : un découplage certain de la production
et de la quantité totale de déchets industriels est
observé depuis 2000. A noter : 88% des déchets
industriels sont valorisés (recyclage, réutilisation,
etc.)
• Rejets d’eaux usées : entre 1994 et 2005, on
constate une diminution des charges polluantes
déversées dans les cours d’eau, de 37% à 91%,
selon le type de composé déversé.
28
Utilisation des ressources naturelles par les entreprises
Indice 2000 = 100
120
Energie consommée
Déchets industriels
Rejets d’eaux usées(*)
110
100
90
80
Nombre d’unités de charge polluante déversées dans les cours d’eau
(*)
Découplage entre
strielle
n indu
tio
Produc
70
2000
2001
2002
2003
Source : Rapport sur la Situation de l’Entreprise 2009 (UWE)
2004
2005
2006
2007
la production
et l’utilisation
des ressources
naturelles.
NOTE : Les accords de branche s’inscrivent dans les engagements relatifs au protocole de Kyoto.
Via ces accords, les secteurs industriels s’engagent chacun volontairement dans un objectif
d’amélioration de leur efficience énergétique et de leur efficience en matière d’émission de
gaz à effet de serre (CO2). Les accords portent aujourd’hui sur 154 entreprises et 199 sites
industriels. Ils couvrent 90% de la consommation énergétique de l’industrie wallonne.
29
L’ENTREPRISE, JE VEUX SAVOIR !
EN SAVOIR PLUS
1. Comment détermine-t-on le nombre d’entreprises dans une région ?
Lorsqu’on décide d’évaluer le nombre d’agents qui composent le système productif, le nombre obtenu dépend
de l’unité d’observation statistique retenue. On peut dénombrer :
• Soit les «unités locales». L’unité locale est une unité de production, qui correspond à une «entreprise» ou
une partie d’ «entreprise», sise en un lieu géographiquement identifiable par une adresse.
• Soit les «entreprises». L’ entreprise désigne une unité économique, organisée pour vendre sur un marché
les biens ou services qu’elle produit, et qui a une personnalité juridique propre. Une entreprise peut
correspondre à une «unité locale» ou être composée de plusieurs «unités locales».
Au niveau régional, l’unité locale s’avère la notion la plus pertinente pour refléter l’état du système productif.
Une illustration : une entreprise peut avoir un siège d’exploitation en Wallonie, mais un siège social à Bruxelles.
Si on effectue un comptage «entreprise», seule la Région bruxelloise engrangera une unité. Par contre, si on
travaille avec la notion statistique locale, la Wallonie bénéficiera également d’une unité. Ce qui est au final plus
conforme à la réalité économique régionale.
En Belgique, le dénombrement des unités locales est effectué par l’Office National de Sécurité Sociale (ONSS)
(= les statistiques décentralisées ou brochure jaune). Notons que le dénombrement des unités locales s’appuie
uniquement sur les unités locales qui emploient au moins un travailleur salarié.
2. Les ratios d’évolution démographique des entreprises
La source la plus complète pour analyser les mouvements démographiques des entreprises provient de
l’Institut Wallon de l’Evaluation, de la Prospective et de la Statistique (IWEPS).
Les comptages de l’IWEPS s’appuient sur les bases de données de Coface Belgium, qui enregistrent
les mouvements au Registre central du Commerce (intégré dans la Banque Carrefour des Entreprises).
30
Les comptages ne concernent que les sociétés commerciales (sociétés anonymes, en commandite simple,
en commandite par action, coopératives, en nom collectif et les sociétés privées à responsabilité limitée).
L’IWEPS calcule notamment les ratios suivants :
• Le taux de création brut.
Le taux de création brut rapporte le nombre de création d’entreprises, au cours d’une année, au stock
initial en début d’année. Il tente de caractériser la dynamique entrepreneuriale d’un(e) région/pays. Il
convient toutefois de l’utiliser avec prudence comme indicateur du développement de l’esprit d’entreprise
dans un(e) région/pays. De part sa définition, il intègre en effet des mutations de nature purement
juridique, à savoir le passage d’indépendants en sociétés.
• Le taux de création net.
Le taux de création net rapporte le solde global des mouvements démographiques (créations/disparitions/
immigrations) enregistrés au cours d’une année au stock initial en début d’année. Il est un indicateur de
l’état de santé de l’activité économique d’un(e) région/pays.
• Le taux de survie.
Le taux de survie représente le nombre d’entreprises toujours présentes 1 an, 2 ans, 3 ans, etc.
après leur création.
3. Quelle est la différence entre l’économie marchande et non marchande ?
Du point de vue strict de la théorie économique …
Un bien ou service marchand est un bien ou un service pour lequel il existe un marché, c’est-à-dire un bien ou
un service auquel on peut attribuer une valeur monétaire, qui fluctue en fonction de l’offre et de la demande
pour le bien ou le service en question.
Par opposition, un bien ou un service non marchand est un bien ou un service auquel on ne peut pas attribuer
de valeur marchande et qui ne peut donc faire l’objet d’un échange via un marché. L’exemple typique est celui
de l’air qu’on respire.
31
Dans la pratique…
La notion stricte de bien ou service non marchand a été étendue, de telle manière qu’elle englobe les biens et
services publics ou collectifs, (la justice, la sécurité, ou encore l’enseignement), même si ces biens ou services
pourraient dans une certaine mesure se voir attribuer une valeur marchande et faire l’objet d’un marché.
Dans certains pays, la catégorie des biens et services non marchands est encore plus large et inclut des
biens et services considérés d’intérêt public (soins de santé, crèches, etc.). Ces biens et services sont alors
complètement soustraits au marché ou partiellement soustraits via des mécanismes de subventions. Ces biens
et services ne doivent alors plus répondre à une logique de production basée sur la maximisation du profit,
comme c’est le cas pour les biens et services marchands. Toutefois, les limites entre les logiques marchande
et non marchande sont parfois floues. Prenons le cas de nos hôpitaux, par exemple. Nous considérons qu’ils
offrent un service relevant du secteur non marchand, mais on exige toutefois des hôpitaux une rentabilité
minimum de leur activité…
Au final, il convient de retenir que dans la pratique la frontière entre «biens et services marchands» et «biens
et services non marchands» est souvent ténue, pouvant varier selon les pays et les économies. Dès lors,
la délimitation entre ces deux types de biens est sanctionnée dans de nombreux pays par des lois ou des
conventions ad hoc.
.
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.
L’ENTREPRISE
J E V E U X S. A V O I R !
32
Rédaction : Virginie LOUIS
Conception graphique : Thierry DECLOUX
.
Impression : IMMEDIA
Photo de couverture : © ISTOCKPHOTO
Editeur responsable : Didier PAQUOT
© UWE 2009
L’ENTREPRISE
J E V E U X S AV O I R !
Union Wallonne des Entreprises, asbl
Chemin du Stockoy 3 | 1300 Wavre
[email protected] | www.uwe.be
© UWE 2009

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