Articles dans Charlesbourg Express - Partie 1
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Articles dans Charlesbourg Express - Partie 1
Publié le 24 Septembre 2012 Publié le 24 Septembre 2012 Denis Fortin Maison ouverte de Charlesbourg : un lieu unique pour les moins de 4 ans Voir la galerie d'images Il existe depuis maintenant 20 ans à Charlesbourg un lieu d’accueil de la parole pour les enfants de moins de 4 ans accompagnés de leur(s) parent(s) ou d’un adulte significatif qui reste responsable d’eux : la Maison ouverte de Charlesbourg. «Nous offrons aux participants la chance de vivre un moment particulier entre eux, a indiqué la représentante de l’accueil à la Maison ouverte de Charlesbourg, Danielle Boutet. Pour ce faire, on met à leur disposition un lieu qui permet aux enfants de rencontrer d’autres enfants et de s’exprimer par le jeu en permettant aux parents qui le désirent, d’échanger entre eux et avec les accueillants d’une façon informelle. Nous ne sommes pas un endroit thérapeutique, une garderie ou un centre d’activités organisées. Nous sommes en fait un espace d’expression sans animation où l’enfant fait l’apprentissage de la coexistence, soutenue avec la présence constante d’un proche.» L’organisme de Charlesbourg doit sa création à Madeleine Auger, un parent qui a fait un stage à Paris à la Maison verte fondée par la psychanalyste pour enfants, Françoise Dolto. En 1991, Mme Auger se lie d’amitié avec Marie Dorlet de France. Elles cofondent ensuite à Charlesbourg la Maison ouverte en s’inspirant des travaux de Mme Dolto. Elle devient alors la deuxième maison de ce type au Québec, l’autre étant à Montréal, la Maison Buissonnière. «Notre mission est de prévenir des troubles relationnels précoces chez les tout-petits, basés sur les connaissances de la psychanalyste afin d’identifier les malentendus avant que ne se développent des tensions et des non-dits. Les enfants peuvent expérimenter la vie sociale avec ses plaisirs et ses contraintes en présence d’un proche. Nous croyons également aux ressources des individus en encourageant la prise de parole par les enfants et les parents. Nous donnons enfin un sens aux comportements en nous référant à l’expérience vécue des enfants et des parents selon leur environnement, leur culture et leur filiation», d’ajouter Mme Boutet. Force et difficulté Pour la représentante de l’accueil de la Maison ouverte, la principale force et la principale difficulté de son organisme vient du fait que tout est fait pour respecter l’individualité de l’enfant et qu’il est difficile, en tenant compte de cet énoncé, d’expliquer le fonctionnement celui-ci. «Nous sommes d’abord et avant tout à l’écoute de l’enfant, poursuit-elle. Nous n’existons pas pour l’éduquer ou pour l’aider à se comporter socialement. Nous accueillons l’enfant comme il est, dans ce qu’il vit. Vous savez, à la Maison ouverte, il n’existe qu’un seul règlement. Le jeune ne peut pas traverser avec les petites voitures la ligne rouge entre les deux pièces qu’il peut fréquenter. Pour les parents ou les adultes significatifs, ils doivent demeurer avec celui ou celle qu’il accompagne en tout temps. Ce sont les seuls règlements qui existent.» Parmi les perspectives d’avenir de la Maison ouverte de Charlesbourg, on voudrait approfondir les concepts qui priorisent l’expérience des enfants, des parents et des adultes accompagnateurs et le savoir sur euxmêmes. Faire connaître l’expertise de 20 ans de pratique, la poursuite du travail en respectant le cadre mis en place pour les maisons de ce type et l’ouverture d’autres maisons ouvertes dans la région de Québec Il est possible de fréquenter la Maison ouverte de Charlesbourg du 111, 57e Rue Est entre 9 h et midi du mardi au vendredi de chaque semaine. On peut en apprendre davantage en contactant le 418 627-0904, en expédiant un courriel à l’adresse suivante : [email protected] ou en visitant le site web au www.lamaisonouverte.ca Charlesbourg Express, membre du Groupe Québec Hebdo Publié le 19 Septembre 2012 Publié le 19 Septembre 2012 Denis Fortin Un changement de nom pour inclure toutes les personnes en perte d’audition Trois intervenants très importants de l’Association des personnes avec une déficience de l’audition; le président du conseil d’administration, Gilles Nolet, la directrice, Julie Montreuil et le directeur adjoint, Éric Boucher. (Photo Denis... Association des personnes avec une déficience de l’audition Parce qu’on voulait offrir des services à toutes les personnes souffrant d’une déficience de l’audition, et ce, quelque soit la cause ou le degré du déficit auditif, les responsables de l’Association des malentendants québécois ont pris la décision en juin 2012 de changer l’appellation de leur organisme pour l’Association des personnes avec une déficience des l’audition, l’APDA. «Notre service d’accueil, d’aide et d’entraide ainsi que de défense des droits pour les personnes vivant avec toute forme de surdité a été fondé en 1984,m laisse savoir la directrice de l’APDA, Julie Montreuil. En changeant notre nom, nous avons répondu à une demande des gens atteints de la maladie de Ménière, qui ne se reconnaissaient pas avec l’ancienne appellation. En procédant ainsi, nous sommes maintenant en mesure d’aider tous les gens pris avec des problèmes comme l’acouphène, la surdité, les vertiges, etc. Pour ce faire, nous leur proposons une gamme d’activités toutes Plus intéressantes les unes que les autres.» Parmi les activités offertes aux quelque 140 membres de l’organisme, mentionnons un club de communication, des rencontres de type «5 à 7», des sorties de groupe aux quilles, au ciné.ma, etc., des conférences dans un milieu adapté touchant plusieurs sujets (aides techniques, aspect psychologique des acouphènes, pharmacologie pour la maladie de Ménière, etc.) On offre aussi de l’aide plus individuelle qui peut prendre la forme de référence et/ou de direction vers les ressources appropriées, d’adaptation à la formation et à l’emploi. «On peut rejoindre facilement notre organisme par téléphone, par courriel ou de vive voix, précise quant à lui le président du conseil d’administration, Gilles Nolet. Dans la même veine, nous offrons beaucoup d’informations et de références par le biais de notre bulletin de liaison «Se Comprendre» qui est publié quatre fois par année ou par notre site web à l’adresse suivante : www.amq1985.org. Nous planchons d’ailleurs présentement sur un nouveau site web qui deviendra un portail provincial sur l’audition et qui devrait être en ligne en janvier 2013.» Affaire Delarosbil L’APDA a le mandat de défendre les droits et de favoriser l’accessibilité à divers services à des personnes aux prises avec des problèmes auditifs. L’association appuie d’ailleurs le combat que mène depuis plusieurs mois Robert Delarosbil, un homme atteint de la maladie de Ménière et dont les membres du syndicat des propriétaires de l’immeuble où il réside depuis 20 ans menacent d’expulsion en raison de la présence de son chien d’assistance. «Nous appuyons M. Delarosbil dans ses démarches par des moyens concrets comme l’organisation d’une manifestation de propriétaires de chiens devant son immeuble et en poursuivant une campagne de financement pour l’aider financièrement pour qu’il poursuive son combat. Nous participons aussi à différentes tables de concertation et à des comités d’accessibilité, nous faisons de la représentation auprès du gouvernement et des différentes instances concernées, nous avons mis sur pied un comité d’évaluation des salles de cinéma et de spectacle de la Ville de Québec, nous offrons des formations aux étudiants, nous supportons des particuliers dans leurs démarches légales, etc.», a poursuivi Mme Montreuil. Les perspectives d’avenir de l’Association des personnes avec une déficience de l’audition passent par une collaboration plus étroite avec plusieurs associations régionales comme les Implantés cochléaires, l’Association québécoise des enfants avec problèmes auditifs, etc. «La poursuite de notre partenariat avec l’Institut de réadaptation en déficience physique de Québec (IRDPQ), la formation de clubs régionaux partout en province et trouver une façon d’assurer un financement adéquat de notre organisme seront au cœur de nos priorités», de conclure Julie Montreuil. Charlesbourg Expresas, membre du Groupe Québec Hebdo Publié le 31 Août 2012 Publié le 31 Août 2012 Denis Fortin Une dernière année synonyme de changement et d’évolution au Cercle polaire La coordonnatrice du Cercle polaire, Marie-Claude Turgeon, est ici accompagnée par la secrétaire du conseil d’administration, Gaétane Vachon. (Photo Denis Fortin) Avec le départ de la coordonnatrice et de deux travailleuses sociales, l’année 2011-2012 en a été une de changement et d’évolution au sein Cercle polaire créé en 1989 à Charlesbourg. Avec l’embauche de MarieClaude Turgeon comme coordonnatrice, de la travailleuse sociale, Angélina André et de l’intervenante sociale, Julie Desrosiers, l’organisme est en mesure d’offrir une gamme de services aux membres de l’entourage d’une personne ayant une maladie mentale. «Nous avons donc été en mesure de profiter de ce climat de nouveauté pour s’approprier l’organisme et l’actualiser, a indiqué la coordonnatrice du Cercle polaire, Marie-Claude Turgeon. Dans cette optique, nous avons d’abord procédé à des rénovations complètes de nos bureaux. Nous avons ensuite effectué une mise à jour de notre site Internet avant de nous pencher sur la planification des divers services à offrir à nos membres. Il en est résulté une offre de services quelque peu différente des dernières années de manière à répondre encore plus aux besoins de nos membres.» Le Cercle polaire aide plus précisément les membres de l’entourage d’une personne ayant la maladie mentale, soit les parents, les frères et sœurs, le conjoint ou la conjointe, les enfants, les amis ou toutes autres personnes concernées (collègues de travail, voisins, intervenants, camarades de classe, etc.) La mission de l’organisme est d’offrir des mesures de soutien, d’information et d’accompagnement aux membres de l’entourage des personnes atteintes d’un trouble majeur de santé ou de maladie mentale, avec ou sans diagnostic. Le Cercle polaire désire accentuer son rôle de partenaire dans le système de santé mentale tout en participant davantage à son évolution. On désire ainsi sensibiliser la population aux symptômes, aux causes, aux traitements et au rétablissement de la maladie mentale, ainsi qu’à ses impacts sur les membres de l’entourage des personnes atteintes de ces maladies. Parmi les services offerts par le Cercle polaire, mentionnons l’intervention téléphonique, des rencontres individuelles, de couple et familiales, des groupes psycho-éducatifs et de soutien, des conférences, des formations adaptées selon les besoins des entreprises, du personnel, des organismes communautaires. «Nous recevons des demandes d’aide, de soutien ou d’accompagnement par téléphone ou en personne lors d’une visite à nos bureaux, ajoute la coordonnatrice. Les travailleuses sociales évaluent ensuite les besoins de la personne en effectuant une évaluation psychosociale. Par la suite, on oriente la demande vers un suivi personnel ou individuel ou vers un suivi de groupe. On peut également proposer un volet- conférence. Ce qu’il faut avant tout savoir de la part de la personne, c’est si elle est à l’aise avec l’approche axée sur le travail social que nous lui proposons. Une fois que ses besoins ont été répondus, la personne est tout à fait libre de devenir membre de notre organisme ou pas.» Perspectives d’avenir C’est avec la volonté d’offrir davantage de services que les travailleuses sociales du Cercle polaire entrevoient l’avenir de l’organisme. «Nous comptons offrir en nouveauté un groupe de soutien uniquement réservé aux hommes qui sont membres de l’entourage d’une personne atteinte d’une maladie mentale, de préciser Marie-Claude Turgeon. Parmi nos autres objectifs, nous voulons stabiliser l’équipe d’employées, bâtir de nouveaux outils, se diriger vers de nouvelles clientèles et maintenir une excellente qualité de services. Nous devrons également rechercher de nouveaux partenariats, principalement avec d’autres organisations. Comme le nerf de la guerre est l’argent, nous aimerions accueillir d’autres partenaires financiers, puisque nous bénéficions seulement d’une subvention de l’Agence de la santé et des services sociaux de la Capitale-Nationale et de dons personnels pour assurer notre financement.» Pour y parvenir, une équipe de neuf personnes font partie du conseil d’administration du Cercle polaire. Ce dernier est présidé par Andrée Samson. L’exécutif est complété par Gilles Goix (vice-président), France Poirier (trésorière) et Gaétane Vachon (secrétaire). Cinq administrateurs complètent le conseil, soit Rachel Morin, Valérie Bilodeau, Danielle Binette, Guy Lacasse et Luc Juneau. Charlesbourg Express, membre du Groupe Québec Hebdo Publié le 11 Juillet 2012 Publié le 11 Juillet 2012 Denis Fortin La Maison communautaire Missinak aide les femmes autochtones et leur famille La coordonnatrice de la Maison communautaire Missinak, Jenny Hervieux. (Photo Denis Fortin) Depuis maintenant dix ans et depuis les trois dernières années à Charlesbourg, la Maison communautaire Missinak est un lieu de ressourcement et d’hébergement pour femmes autochtones et leur famille. La mission de l’organisme : aider toute femme autochtone et ses enfants à se sortir de ses difficultés et à reprendre du pouvoir sur sa vie. «L’existence de notre organisme a débuté en 2003 quand nous avons offert des services externes individuels pré et posthébergement pour les femmes, les enfants et les hommes autochtones, indique dans un premier temps la coordonnatrice de la Maison communautaire Missinak, Jenny Hervieux. Nous avons ensuite ouvert en 2009 une maison d’hébergement sécuritaire de neuf chambres qui peut accueillir jusqu'à 16 femmes et leurs jeunes enfants en difficulté. Un an plus tard, nous avons procédé à l’ouverture d’un service de ressourcement en milieu naturel adapté à la culture autochtone pour les femmes et leur famille, y compris les hommes aux prises avec des comportements violents.» La Maison communautaire Missinak est née grâce à l’engagement de trois intervenantes qui ont été les porteuses de ce projet, soit Pénélope Guay, Nathalie Guay et Caroline Tremblay. «Ces trois instigatrices ont jeté les bases de ce qu’allait devenir l’organisme que nous connaissons aujourd’hui. L’approche que nous adoptons auprès des femmes tient compte de la personne dans sa globalité, et ce, sur les plans mental, spirituel, émotionnel et physique. Nous faisons en quelque sorte prendre conscience aux femmes d’où elles arrivent pour qu’elles sachent où elles s’en vont. Notre organisme s’enracine dans notre fierté et notre dignité autochtone et celle de nos ancêtres, en s’engageant à les promouvoir. C’est ce que tentent d’atteindre la douzaine de travailleuses qui oeuvrent au sein de la Maison communautaire Missinak, une équipe composée d’intervenantes, d’accompagnatrices, de cuisinière et de codirectrices administratives et d’hébergement», d’ajouter Jenny Hervieux. À la Maison communautaire Missinak, on accueille les femmes en innu, attikamek, français et anglais. La maison d’hébergement offre des séjours de répit, de protection, de ressourcement et de guérison aux femmes autochtones en difficulté et à leurs enfants dans le respect et la culture et des valeurs autochtones. Parmi les services externes offerts, il y a le Cercle des femmes Maniteshkueu où les femmes peuvent participer à différents ateliers, les ateliers de formation et de sensibilisation, le site de ressourcement, etc. Perspectives d’avenir Dans les prochaines années, Jenny Hervieux aimerait bien que la Maison communautaire Missinak puisse instaurer en ses murs un volet papacun. Ce volet est en fait un programme culturellement pertinent et il favorise le développement sain de l’enfant âgé de 0 à 5 ans dans toutes les sphères de sa vie. À travers des activités divertissantes, il met l’emphase sur la culture et les langues autochtones, l’éducation et la préparation à l’école, la promotion de la santé, la saine alimentation et le volet social. De plus, il accorde une place primordiale aux parents et à l’ensemble de la famille élargie. «Cela nous permettrait entre autres d’aider les mères autochtones dans leur rôle parental. Nous voudrions aussi mettre en place une deuxième étape dans le processus de guérison des femmes que nous hébergeons entre un et trois mois en moyenne. Nous pourrions augmenter notre efficacité auprès des femmes qui recourent à nos services. De manière à financer le site de ressourcement qui a ouvert ses portes il y a deux ans, un projet de financement est présentement en cours, soit d’adopter un arbre. Pour l’instant, nous avons amassé plus de 9 000 $ alors que 5 000 arbres attendent d’être adoptés. Nous sommes bien confiantes d’atteindre nos objectifs», de conclure Jenny Hervieux. Charlesbourg Express, membre du Groupe Québec Hebdo Publié le 28 Juin 2012 Publié le 28 Juin 2012 Denis Fortin La Maison des jeunes La Marginale : un lieu ouvert et animé pour les jeunes La coordonnatrice de la Maison des jeunes La Marginale de Charlesbourg, Amélie Aubet. (Photo Denis Fortin) Avec ses 30 ans bien sonnés, la Maison des jeunes La Marginale de Charlesbourg est l’une des plus vieilles maisons en activité dans la région de Québec. Elle se veut un lieu de rencontre ouvert et animé pour les jeunes du secteur des Laurentides, qui auront alors la chance d’obtenir des outils pour poursuivre leur développement personnel. «Nous tentons de créer un milieu de vie complémentaire à la famille pour les jeunes âgés entre 12 et 17 ans, souligne dans un premier temps la coordonnatrice de la Maison des jeunes La Marginale, Amélie Aubert. Nous tentons en fait d’accompagner nos jeunes usagers dans leur transition entre l’enfance et le monde adulte. Ce qui fait notre force, c’est que les activités que nous créons sont faites par et pour les jeunes. Parmi les activités proposées aux jeunes, nous les aidons à mettre sur pied des projets les jours de fin de semaine, des journées à thème, des périples, etc. Notre objectif est de répondre, dans le domaine du possible, aux besoins qu’expriment les usagers.» Bon an, mal an, il y a quelque 120 jeunes qui fréquentent la Maison des jeunes La Marginale. De ce nombre, une quarantaine d’entre eux la fréquentent régulièrement les trois soirs d’ouverture par semaine. «Depuis quelques années déjà, nous nous rendons dans les écoles secondaires Le Sommet et Saint-Pierre et des Sentiers ainsi que dans les écoles primaires de l’Escalade et du Boisé pour faire connaître notre organisme. Notre maison a deux points de service, le premier étant situé sur la rue Durance et l’autre appelé «L’Entre-Ados» qui est situé dans le secteur Bon-Pasteur à Charlesbourg. Quatre animateurs travaillent dans ces deux points de service, soit Claudia Lagacé et Mélanie Simard à La Marginale ainsi que Kim Girard et Joachin Bernier à L’Entre-Ados», de poursuivre la coordonnatrice. Les deux points de service de la Maison des jeunes La Marginale tentent de sensibiliser les jeunes sur les diverses problématiques les touchant directement ou indirectement comme la toxicomanie, l’intimidation, la pauvreté, l’exclusion sociale, l’homosexualité, etc. On cherche également à développer les aptitudes personnelles, professionnelles et sociales de chacun des jeunes, pour les amener à devenir des adultes authentiques, actifs, critiques et responsables. Avenir prometteur C’est en désirant être encore plus actif dans la communauté par la réalisation d’activités éducatives impliquant les résidents du district des Monts qu’Amélie Aubert entrevoit l’avenir de la Maison des jeunes La Marginale. «S’il est possible, nous aspirons également à développer des contacts intergénérationnels par l’entremise de partenariat avec d’autres organismes de l’arrondissement de Charlesbourg. En ayant cette intention bien en tête, nous aimerions mettre en place des projets de plus grande envergure. Je pense ici à l’organisation d’un périple à l’étranger ou à des séjours éducatifs. Dans nos perspectives d’avenir, il y a également la restructuration de notre organisme, un meilleur recrutement de jeunes usagers, de participer à des activités comme le nettoyage de la rivière Jaune, rééditer le journal Le Confident, etc.», de préciser Amélie Audet. En plus d’offrir de nombreuses activités aux jeunes usagers pendant les mois de juillet et août 2012, on envisage de rénover dans les prochaines semaines les locaux de la Maison des jeunes La Marginale. Au programme, il y a la réfection du toit, le réaménagement du sous-sol, des rénovations majeures dans la cuisine de manière à permettre aux élèves de l’école secondaire Le Sommet de venir dîner à la maison, etc. «De cette manière, les locaux de la Maison des jeunes La Marginale seront à l’image des jeunes d’aujourd’hui tout en les rendant plus fonctionnels et dynamiques», de conclure Amélie Aubet. Charlesbourg Express, membre du Groupe Québec Hebdo Publié le 19 Juin 2012 Publié le 19 Juin 2012 Denis Fortin Les Aidants naturels secondent les gens qui prennent soin d’un proche en perte d’autonomie Quatre intervenantes des Aidants naturels de Charlesbourg : la présidente Céline Langlois, la bénévole Jeannine Lajoie, la coordonnatrice, Nicole Lafrance et la secrétaire-trésorière, Ghislaine Thibault. (Photo Denis Fortin) Il existe de plus en plus de gens qui prennent soin d’un ou d’une proche en perte d’autonomie. Ces personnes accomplissent cette tâche au meilleur de leur connaissance, pensant souvent qu’elles sont les seules au monde à vivre cette expérience. Depuis février 2000, le groupe des Aidants naturels de Charlesbourg les aide en leur apportant le support nécessaire pour qu’elles puissent avoir tout de même une vie dans la normale des choses. «Notre objectif principal est de rejoindre et de soutenir les personnes aidantes qui prennent soin d’un conjoint, d’un enfant, de leurs parents, d’un ami ou d’un voisin malade ou en perte d’autonomie, indique dans un premier temps la présidente du conseil d’administration des Aidants naturels de Charlesbourg, Céline Langlois. Notre mission est de regrouper les personnes aidantes pour leur offrir un lieu où elles seront informées et où elles pourront partager leurs difficultés et trouver des solutions. Nous les accompagnons également pour connaître leurs besoins et faire reconnaître leurs droits. Pour ce faire, nous avons mis en place divers services qui les soutiendront dans leurs tâches trop souvent sous-estimées.» Les services offerts par les Aidants naturels sont de deux ordres, soit individuels ou de groupe. Les services individuels comprennent le service d’information et de référence en répondant aux diverses demandes des personnes aidantes, le service d’écoute téléphonique pour les 53 membres de l’organisme et le réseau de communication interne les Appelantes. Les services de groupe comprennent les cafés-rencontres mensuels, le groupe de partage, le groupe de soutien, une série de huit rencontres en collaboration avec le Centre de santé et de services sociaux Québec-Nord, secteur La Source et le journal Le Coucou qui paraît cinq fois par année et qui est l’outil d’information et de sensibilisation par» excellence des membres. «Trois grandes orientations guident nos interventions, poursuit Mme Langlois. La première est d’accroître la visibilité auprès des personnes aidantes et des partenaires du milieu, question de faire voir et faire connaître les Aidants naturels de Charlesbourg encore davantage. On désire aussi consolider nos services en fonction des besoins des personnes aidantes. Finalement’ on veut bonifier le fonctionnement interne de l’organisme. Somme toute, nous venons en aide aux gens épuisés de prendre soin d’un de leurs proches en leur donnant des références pour répondre aux besoins qui les aideront. De cette manière, ils seront en mesure de briser leur solitude, prévenir leur épuisement, partager leurs préoccupations, diminuer leur sentiment de culpabilité, etc.» Bénévoles La vingtaine de bénévoles engagés au sein des Aidants naturels de Charlesbourg sont intimement liés à la réussite de l’organisme. Sans cette contribution essentielle, il serait bien plus difficile d’offrir des services de qualité aux personnes aidantes qui sont souvent démunies quand elles ne savent plus où donner de la tête. L’expérience acquise par les Aidants naturels de Charlesbourg au cours des 11 dernières années fait en sorte que cet organisme entend occuper une place prépondérante pour répondre aux besoins les plus pressants de ses membres actuels et futurs. «Le contexte actuel ciblant toute l’importance des soins à domicile et la situation des personnes aidantes prônent en faveur de notre organisme. Pour y parvenir, nous entendons faire en sorte d’obtenir une plus grande visibilité, augmenter de façon notable notre membership, revitaliser nos services et nos activités en plus de valoriser le travail de nos bénévoles. Voilà la tâche qui attend les Aidants naturels de Charlesbourg au cours des prochains mois», de conclure Céline Langlois. Charlesbourg Express, membre du Groupe Québec Hebdo Publié le 4 Juin 2012 Publié le 4 Juin 2012 Denis Fortin Choc-Entraide, un organisme unique en son genre au Québec Trois piliers de Choc-Entraide; le travailleur social et coordonnateur, Éric Beaulieu, la présidente du conseil d’administration, Johanne Moore et la secrétaire de ce même conseil, France Croteau. (Photo Denis Fortin) Les victimes d’accidents de la route, les accidentés de travail et les victimes d’actes criminels ayant subi un choc post-traumatique à la suite d’un événement traumatisant et qui se sentent isolés ont la chance de pouvoir compter depuis 2004 sur un organisme méconnu du public, mais qui peut être d’une aide précieuse pour la soixantaine de membres de Choc-Entraide, dont la place d’affaires est à Charlesbourg. «Notre organisme est né en 2004 sur le modèle qu’avait essayé sans succès d’implanter le CLSC La Source, a expliqué l’un des fondateurs de Choc-Entraide, Éric Beaulieu. Nous voulions alors offrir un lieu de paroles et d’échanges à des accidentés tout en poursuivant deux objectifs précis : l’entraide entre les pairs et l’accompagnement de ces personnes dans leurs démarches pour faire valoir leurs droits vis-à-vis des organismes comme la Société de l’assurance automobile du Québec (SAAQ), la Commission de la santé et de la sécurité du travail (CSSST), l’Indemnisation des victimes d’actes criminels (IVAC) ou les compagnies d’assurances.» Un élément ressort presque automatiquement chez les personnes ayant subi un choc traumatique important quand il est question de faire reconnaître pour les autorités concernées son ou ses traumatismes. «Malheureusement pour nous, nous devons continuellement consacrer bien des efforts à faire reconnaître nos traumatismes, de préciser la présidente du conseil d’administration de Choc-Entraide et accidentée de la route, Johanne Moore. En plus d’avoir été victimes d’un premier traumatisme, nous sommes de nouveau victimes parce que nous avons énormément de difficulté à faire valoir nos droits. C’est un éternel combat que nous menons de jour en jour. La beauté de notre organisme, c’est qu’on ne juge d’aucune façon les chocs traumatiques reçus. Si une personne nous dit qu’elle souffre, elle souffre. Nous n’existons pas pour connaître la nature du traumatisme, mais bien plus pour aider les traumatisés.» Tout est mis en œuvre pour rejoindre cette clientèle trop souvent isolée et qui est difficile à mobiliser dans des activités sociales. «En raison de leurs séquelles et de leurs limitations, les victimes ont tendance à s’isoler socialement, de poursuivre Éric Beaulieu. La plupart d’entre eux souffrent de phobie de conduite, de problèmes d’anxiété et de mobilité réduite. On doit aussi considérer l’impact psychosocial sur la vie de couple et leur famille. Bien des traumatisés se considèrent inutiles et doivent faire face aux préjugés sociaux. Ils sont dépendants des spécialistes pour obtenir des services, des expertises et des consultations en relation avec leur condition douloureuse et psychologique.» Services offerts Choc-Entraide offre des rencontres de groupes d’entraide pour permettre aux victimes de partager leurs souffrances ainsi que leurs ressources et connaissances pour s’entraider entre pairs. On offre également des services d’écoute et de références ainsi que des conférences au grand public. Le développement de Choc-Entraide est enfin incertain en ce sens qu’il ne reçoit toujours pas de subvention publique. «Nous avons bel et bien été reconnu en 2010 par l’Agence de la santé et des services sociaux de la Capitale-Nationale comme un organisme de santé et services sociaux éligible aux subventions. Les services de base sont toutefois maintenus, car des bénévoles organisent des activités de financement privées. Nous espérons une réponse positive de l’Agence en août prochain pour »une subvention, laquelle nous permettrait d’embaucher une secrétaire pour enfin offrir une permanence à Choc-Entraide», de conclure Johanne Moore et Éric Beaulieu. Charlesbourg Express, membre du Groupe Québec Hebdo Publié le 31 Mai 2012 Publié le 31 Mai 2012 Denis Fortin Carrefour familles monoparentales : 37 ans au service de ses membres Le président du conseil d’administration du Carrefour familles monoparentales de Charlesbourg, Bernard Bouchard, accompagné des permanentes de l’organisme; Nathalie Lamarre, Louise Lizotte, Marie-Josée Racine et Édith Fortin. (Photo Denis Fortin) Depuis maintenant plus de 37 ans, le Carrefour familles monoparentales de Charlesbourg offre un accueil chaleureux, de l’aide et du soutien moral aux familles monoparentales, recomposées ou vivant une situation de rupture de leur vie de couple du territoire du Centre de santé et de services sociaux de Québec-Nord, secteur La Source. «Nous comptons présentement quelque 170 membres, a d’abord mentionné la coordonnatrice de l’organisme, Marie-Josée Racine. Les objectifs que nous poursuivons sont de favoriser chez nos membres l’amitié, l’entraide mutuelle et l’épanouissement personnel par des activités socialisantes. On désire aussi soutenir ces personnes en processus de réorganisation personnelle et familiale et de défendre les droits des familles monoparentales. L’apport d’une quarantaine de bénévoles fidèles et assidus est nécessaire à la survie de notre organisme. Sans eux, nous ne pourrions pas offrir nos différents services.» S’il y a un élément qui fait la fierté des permanentes et des administrateurs du Carrefour familles monoparentales, c’est bien le coût de la carte de membre qui est demeurée inchangée depuis la création de l’organisme en 1975 à 15 $ par année. «Je ne dis pas que c’est toujours facile, mais nous sommes heureux d’offrir le membership à si bas prix, a mentionné le président du conseil d’administration depuis 2004, Bernard Bouchard. Nous parvenons à atteindre nos objectifs en raison de la grande expertise de notre personnel permanent et de leur dévouement envers nos membres. Ces derniers ont la possibilité d’obtenir des services de première qualité offerts par une équipe dynamique et engagée. Comme la pauvreté est de plus en plus présente à Charlesbourg, nos services de comptoir vestimentaire et d’aide alimentaire ont connu une augmentation ces dernières années. Malheureusement, la tendance semble être là pour rester et nous devrons composer avec ces nouvelles données.» Services populaires Le comptoir vestimentaire reçoit près de 2 000 visites, dont 1 000 enfants utilisateurs. Des ententes de partenariat avec des commerces permettent au comptoir d’offrir des vêtements et des souliers neufs aux usagers. Pour ce qui est de l’aide alimentaire, il répond aux besoins des membres depuis de nombreuses années déjà grâce à la collaboration avec Moisson Québec. «Le comptoir alimentaire est généralement disponible deux fois par mois, soit les premier et troisième mardis du mois. Les familles qui se retrouvent en situation précaire peuvent ainsi compter sur notre support afin de leur permettre une meilleure qualité de vie dans les moments difficiles. Nous rejoignons plus de 560 familles, ce qui permet de nourrir quelque 1 500 personnes incluant les enfants des tous âges. Comme je parle espagnol, nous sommes en mesure de procurer plus facilement de l’aide aux immigrants qui sont de plus en plus nombreux à faire appel à notre organisme», d’ajouter Marie-Josée Racine. Parmi les autres services offerts en cours d’année par le Carrefour familles monoparentales, mentionnons 22 conférences traitant de différents sujets, un groupe d’entraide face à la rupture, des ateliers-causeries s’adressant aux parents et à leurs enfants, la préparation gratuite de déclarations de revenus aux membres. «Question de développer chez nos membres un sentiment d’appartenance, nous organisons de septembre à mai plusieurs activités familiales afin de favoriser des liens entre les familles participantes. On pense ici à la fête de Noël pour les enfants, à la cabane à sucre, à la fête de l’amitié pour nos bénévoles, à l’épluchette de blé d'Inde, à des paniers de Noël, etc. Nous voulons continuer à l’avenir à répondre aux besoins de notre clientèle tout en faisant connaître davantage notre service d’intervention psychosociale, de manière à aider les gens à sortir de l’isolement», de conclure la coordonnatrice de Carrefour familles monoparentales de Charlesbourg. Charlesbourg Express, membre du Groupe Québec Hebdo Publié le 16 Mai 2012 Publié le 16 Mai 2012 Denis Fortin Violence Info a le vent dans les voiles pour ses 20 ans Les membres de l’équipe d’intervenantes de Violence Info. (Photo courtoisie) Avec ses 20 années d’expérience terrain en prévention et en intervention en matière de violence conjugale, ses 12 ans auprès des aînés victimes de maltraitance et ses quatre ans auprès des enfants exposés à la violence conjugale, l’organisme Violence Info possède une expertise et de savoir-faire hors du commun. Pour augmenter encore plus sa présence dans son territoire et ainsi rejoindre le plus grand nombre possible de personne, diverses activités de visibilité ont été mises de l’avant. Parmi elles, on a publié une nouvelle brochure de sensibilisation qui présente le large éventail de services offerts par l’organisme, on a augmenté le nombre de membres de l’équipe d’intervenantes, on a ajouté les Étincelles, des bénévoles âgées de 55 ans et plus qui secondent les intervenantes du volet aîné, etc. «Nous croyons fermement qu’en augmentant la diffusion des services que nous mettons gratuitement à la disposition des femmes, Violence Info deviendra une référence incontournable, précise sa directrice, Nathalie Igonène. D’autant plus que ces mêmes services sont offerts par une équipe formée d’intervenantes diplômées garantissant professionnalisme et confidentialité. Nos diverses activités s’adressent par ailleurs à différents publics, selon la nature du service requis. Pour la première fois de notre histoire, nous avons animé un kiosque aux salons de la Femme et des Aînés. Seulement au Salon de la femme, nous avons rencontré 450 femmes et de nombreuses aînées de 50 ans et plus.» Au fil des ans, plusieurs motivations ont changé chez les intervenantes de Violence Info. Alors qu’à la création de l’organisme il y a 20 ans la sensibilisation et la prévention constituaient le principal volet, on a rapidement développé les volets individuels et de groupe, ce qui est encore le cas en 2012. «J’oserais même avancer que le volet individuel a pris encore plus de place, poursuit Mme Igonène. Le volet aîné s’est ensuite ajouté à nos services. Développé en premier lieu en 1998 au CLSC Orléans, on a lancé en 2011 le projet intitulé «Stop la maltraitance : les Étincelles arrivent». Pour ce faire, nous avons bénéficié d’une aide financière d’une durée de trois ans du ministère des Aînés. C’est ainsi que nous visitons les résidences privées d’aînés et les habitations à loyer modique où sont logés des aînés grâce à ce projet.» Mission La mission poursuivie par Violence Info comporte trois éléments précis. Le premier en est un d’intervention auprès des femmes victimes de violence conjugale, des enfants exposés à cette violence et aux aînées victimes de maltraitance. En animant des activités de sensibilisation auprès de différents publics et en offrant de la formation aux personnes oeuvrant avec les femmes et les aînées, on atteint le deuxième élément qui traite de la prévention. Finalement, la concertation est le dernier volet à atteindre par une collaboration active avec les divers acteurs du milieu pour contrer la violence et être un moteur de transformation sociale. L’organisme a une portée d’action régionale, Violence Info desservant la grande région de la Capitale-Nationale. Treize femmes forment l’équipe permanente de Violence Info. Elles ont pour noms Véronique Moreau, Claudette Langlois, Carolle Gagné, Denyse Therrien, Sylvie Greco-Lemay, Geneviève Gosselin, MarieMichelle Lortie, Julie Ménard, Nathalie Igonène, Sabrina Gagnon, Clémence Bérubé, Nada Massé et MarieHélène Hardy. Charlesbourg Express, membre du Groupe Québec Hebdo Publié le 2 Mai 2012 Publié le 2 Mai 2012 Denis Fortin Nouvelle image pour les 20 ans du Centre d’aide et d’action bénévole Les membres de l’équipe du Centre d’aide et d’action bénévole de Charlesbourg : Marie-Christine Vézina, France Blanchet, Louise Bourret, Nicole Roy Gamache, Nancy St-Pierre, Julie Mayrand, Louis Lemieux et Nathalie Lapointe. (Photo courtoisie) Depuis maintenant 20 ans, le Centre d’aide et d’action bénévole de Charlesbourg, le CAABC, est la référence pour quelque 70 organismes autant que pour les bénévoles quand il est question de recrutement ou d’implication bénévole. S’il y a un organisme qui comprend la réalité 2012 dans le monde du bénévolat, c’est bien le CAABC. «Nous sommes en quelque sorte une centrale de bénévoles à référer vers les organismes qui en font la demande, mentionne en entrée de jeu la responsable des communications et des événements au Centre d’aide et d’action bénévole, Marie-Christine Vézina. Nous sommes en fait des spécialistes dans la promotion et la sensibilisation de l’action bénévole et des services que nous offrons aux individus de même qu’à nos organismes membres.» Un élément qui a certes changé depuis la création du CAABC est que le bénévolat, dans le sens littéral du terme, a changé, et ce, pour de multiples raisons. «L’implication des bénévoles est bien différente de ce qu’elle était il y a 20», même 10 ans. Il a donc fallu que nous nous ajustions à cette nouvelle réalité. Les bénévoles s’impliquent de façon différente qu’il y a 20 ans. Également, nous avons plus de bénévoles à gérer. Nous offrons aux organismes membres de nombreux services de tous genres qui sont toujours en lien avec l’action bénévole. Je pense ici au recrutement de bénévoles, à de la formation sur mesure, à du soutien technique, à un soutien professionnel, etc.», de poursuivre la responsable des communications. Parmi vous pendant 20 ans Le Centre d’aide et d’action bénévole de Charlesbourg franchit en 2012 une étape importante en ce sens qu’il fête ses 20 ans de fondation. C’est sous le thème «Parmi vous pendant 20 ans» que les différentes activités se dérouleront pendant toute l’année. «Nous en avons profité pour rendre publique notre nouvelle image en refaisant entre autres le visuel du CAABC. Nous avons aussi profité de la Semaine de l’action bénévole pour organiser ou participer à diverses activités promotionnelles. Je pense entre autres au souper des bénévoles au Buffet des Continents dans le cadre de la Semaine de l’action bénévole, à l’installation de panneaux de rue aux quatre coins du territoire, à la distribution de crayons et de napperons, etc. Les festivités du 20e se termineront en octobre prochain par la présentation par le Théâtre des aînés de la pièce «Au secours», de préciser Mme Vézina. Parmi les divers services offerts par le CAABC, mentionnons le projet «Aînés-nous à vous aider» où deux employés, Nathalie Lapointe et Louis Lemieux, sont présents pour répondre aux interrogations des aînés du territoire. Il y a également le tout nouveau portail commun de trois organismes faisant la promotion de l’action bénévole, le CAABC, le Centre d’action bénévole Aide 23 et le Centre d’action bénévole de Québec, lequel est connu sous le nom de www.benevolatdansmaville.org. Le réseau d’échange de services entre aînés La Boursicote est un autre service offert par l’organisme de Charlesbourg. Le guide du bénévole et le guide de l’organisme ont été publiés par le CAABC. Le guide de l’administrateur est présentement en préparation, ce qui complétera la série de trois guides. On publie enfin trois fois par année l’Info-Bénévole, une revue qui parle de bénévolat et des bénévoles aux membres du centre. Un conseil d’administration composé d’une dizaine de personnes et qui est présidé par Nicole LévesqueCrête supervise le travail d’une équipe de huit personnes, dont trois employées à temps partiel. La direction générale du CAABC est assumée par Julie Mayrand. Le territoire desservi comprend l’arrondissement de Charlesbourg, les secteurs Lebourgneuf et Lac-Saint-Charles de la Ville de Québec ainsi que les municipalités de Lac-Beauport, Lac-Delage et Stoneham. Charlesbourg Express, membre du Groupe Québec Hebdo Publié le 17 Avril 2012 Publié le 17 Avril 2012 Denis Fortin Maison de la famille DAC de Charlesbourg : 20 ans au service des gens La directrice et la présidente du conseil d’administration de la Maison de la famille DAC de Charlesbourg, Nathalie Laroche et Georgianne Gagné. (Photo Denis Fortin) Avec la mission de prévenir et d’offrir de l’aide aux personnes qui vivent des difficultés d’ordre relationnel et/ou d’adaptation en leur apportant un soutien moral et psychologique, la Maison de la famille DAC (droit d’accès) de Charlesbourg est l’un des deux organismes de la région de Québec à superviser l’échange de garde et les visites des enfants des parents séparés. «L’autre organisme du même genre est DVS (Droit de visite et sortie) de Québec, indique dans un premier temps la directrice de la Maison de la famille DAC, Nathalie Laroche. Nous offrons une gamme de services à une clientèle composée de couples, de membres d’une même famille et de personne individuelle, des hommes et des femmes âgés de 0 à 99 ans. On fréquente notre organisme pour différentes raisons. Parmi elles, on veut briser l’isolement, développer l’estime de soi, la confiance en soi et l’affirmation de soi. Les couples, les parents et enfants, les travailleurs et les membres des familles nous fréquentent pour améliorer leur relation, pour ventiler à la suite d’un deuil, d’une perte d’emploi, d’une décision importante à prendre.» Parmi les services offerts à la Maison de la famille DAC dont les bureaux sont situés depuis 2008 au 5560, 1re Avenue, mentionnons l’accueil, l’écoute téléphonique et la référence, la relation d’aide individuelle, conjugale et familiale, des ateliers de formation en formant des groupes de croissance, des groupes éducatifs, la supervision des groupes d’accès, etc. «Nous supervisons également depuis quelques années une cuisine collective et des ateliers de purée de bébé en collaboration avec le Centre de santé et de services sociaux de Québec-Nord (CSSQN), secteur La Source. Nous avons même mis sur pied dans les dernières semaines une nouvelle cuisine collective destinée uniquement aux familles. Depuis maintenant 15 ans, la Maison de la famille DAC collabore à l’organisation de la Journée de la famille de l’arrondissement de Charlesbourg. La 15e édition de cet événement rassembleur se tiendra d’ailleurs le 12 mai prochain à l’école de la Fourmilière, à l’extérieur si le temps le permet et à l’intérieur si Dame nature décide de ne pas collaborer», d’ajouter Mme Laroche. Apport inestimable des bénévoles Pour la présidente du conseil d’administration de la Maison de la famille DAC, Georgianne Gagné, la réussite de l’organisme s’explique par l’apport inestimable d’une centaine de bénévoles tout au long des deux programmations annuelles. «Le bénévolat est essentiel à la bonne marche des activités offertes par notre organisme, précise la présidente du conseil d’administration. Nous leur offrons une formation adaptée à leurs besoins, une supervision spécifique en groupe ou individuel et des activités sociales. L’implication de nos nombreux bénévoles explique la clé de notre succès depuis maintenant 20 ans. Ces derniers consacrent plusieurs heures pour répondre à des appels téléphoniques, pour participer à des consultations, à des supervisions cliniques de même qu’à des sessions de groupe, des conférences échanges et à des cafés-causeries. Ils supervisent aussi les droits d’accès en plus d’abattre d’autres tâches connexes comme représenter l’organisme, siéger au conseil d’administration ou sur des comités de travail, prendre part à des rencontres d’équipe, effectuer du travail de bureau, etc.» D’année en année, la Maison de la famille DAC de Charlesbourg offre des services à plus de 8 000 personnes. «Grâce à nos bénévoles, nous sommes en mesure de répondre aux demandes de services, car nous nous débrouillons avec un budget de seulement 160 000 $ par année, dont 100 000 $ sont récurrents. Il faut donc que nous amassions à chaque année une somme de 60 000 $ pour boucler notre budget. Notre équipe d’employés est composée d’une directrice, d’une coordonnatrice de services, d’une responsable DAC et ses trois accompagnateurs et de nombreux autres stagiaires. On accueille les gens du lundi au vendredi de 9 h à 20 h. Pour ce qui est des droits d’accès, ils sont accessibles du vendredi 16 h au dimanche 19 h», de conclure Nathalie Laroche. Charlesbourg Express, membre du Groupe Québec Hebdo Publié le 23 Mars 2012 Publié le 22 Mars 2012 Denis Fortin L’Audiothèque, seul organisme francophone dédié à la lecture éphémère Pierre Schram et Nicoléa Tremblay, deux des piliers de l’Audiothèque. (Photo Denis Fortin) Depuis presque 30 ans, il existe à Charlesbourg un organisme unique en son genre qui permet aux personnes ayant des limitations à la lecture de pouvoir consulter la documentation écrite et informative, autant générale que spécialisée, par le biais d’un système vocal téléphonique, l’Audiothèque. «L’Audiothèque a vu le jour en 1983 parce les besoins du jour étaient inadéquats pour les gens aux prises avec des limitations de la vue, d’affirmer l’un des trois fondateurs avec Carole Tendland et Sylvie Ouellet, Pierre Schram. L’accessibilité à l’information de tous genres était inexistante. Nos débuts ont été très modestes avec un répondeur et un message de trois minutes. Cinq ans plus tard, on a ajouté à nos services la lecture du TV-Hebdo et de quelques revues comme Le Lundi, Châtelaine, etc. Nous avons inséré en 1992 le système Vox, ce qui nous permettait d’offrir à nos usagers les journaux et une quarantaine de périodiques.» L’Audiothèque diffuse maintenant à travers le Québec et la francophonie en Amérique du Nord sans frais pour les utilisateurs. L’offre de services est de 24 heures par jour, sept jours par semaine. Ce système rend possible la consultation de diverses publications comme les quotidiens, une cinquantaine d’articles, des magazines et des revues, des horaires télés, des circulaires d’épicerie et pharmacie, des programmes et culturels et depuis le mois de décembre 2011, les «Plaisirs de la table», pour combler le très grand manque en matière nutritionnelle. «Nous comptons sur une équipe de quatre permanents (Pierre Schram, Nicoléa Tremblay, Lina Trépanier et Huguette Roussel) ainsi que de quelque 70 bénévoles pour offrir les services à nos usagers. Nos bénévoles font annuellement 3 250 heures de lecture pour les 214 977 demandes de service. À cela, il faut ajouter l’aide ponctuelle que nous offrons, comme la recherche de logements», l’adresse d’une coiffeuse, d’un vétérinaire, d’un médecin, etc. Aide RessourcesVision dispense de l’information sous la forme de bulletins d’organismes. Nous avons aussi ouvert de nouvelles pages sur notre site web, pour diffuser des entrevues vocales avec des personnes handicapées visuelles (À mots découverts) ou sur l’histoire de la déficience visuelle (Mémoire des artisans de notre histoire)», d’ajouter le directeur de l’Audiothèque. Pierre Schram rêve du jour où son organisme sera en mesure de publier tout ce qui existe à l’écrit et qui pourrait aider les usagers. Virage technologique «Pour ce faire, nous avons amorcé un important virage technologique, puisque notre système téléphonique actuel est désuet et qu’il risque à tout moment d’arrêter de fonctionner. La mise à jour de nos équipements nécessiterait un investissement total de 93 000 $. Pour l’instant, nous avons amassé une somme de 33 000 $. Nous en avons d’ailleurs profité pour mettre en branle certaines étapes préliminaires de ce projet. Nous sommes bien conscients qu’il faudra rapidement être en mesure de répondre aux besoins de nos usagers», a précisé Nicoléa Tremblay. L’Audiothèque a ainsi fait l’acquisition de trois ordinateurs portables avec cybercasques servant aux lecteurs bénévoles. On a également implanté une nouvelle application (MouturAuTexte), avec l’aide d’un programmeur en applications et expert en accessibilité du web. On a ainsi conçu de nouveaux gabarits qui permettent de saisir et de formater les journaux et horaires télé tirée d’Internet. Finalement, on a pu convertir certaines des lignes téléphoniques en numérique. «Pour la clientèle des gens âgés de plus de 40 ans et qui ont des problèmes de limitation à la lecture, nous sommes considérés comme un service essentiel. Au fil des ans, notre organisme a fait ses preuves et nous entendons conserver cette place privilégiée pour nos usagers. Pour toutes ces raisons, notre souperbénéfice du 17 mai prochain au restaurant Ô 6e Sens est fort important vers l’atteinte de notre objectif de compléter notre important virage technologique», de conclure Pierre Schram. Charlesbourg Express, membre du Groupe Québec Hebdo Publié le 13 Mars 2012 Publié le 13 Mars 2012 Denis Fortin Corporation de développement communautaire : une force dans le milieu La coordonnatrice de la Corporation de développement communautaire du grand Charlesbourg, Francine Coulombe, ici accompagnée par la vice-présidente et le président de l’organisme, Georgianne Gagné et Gilles Morneau. (Photo Denis Fortin) Parce que les membres de la Table de concertation des organismes sociocommunautaires du territoire du CLSC La Source voulaient assurer la pérennité de ses actions, on a entrepris après dix ans de concertation un processus visant à devenir une corporation de développement communautaire. La Corporation de développement communautaire (CDC) du grand Charlesbourg est reconnue en septembre 2009 et devient une réalité le 4 novembre 2010 quand elle est finalement accréditée par la Table nationale des corporations de développement communautaire. «La corporation est composée de 31 organismes qui regroupent 444 travailleurs et 2 865 bénévoles, lesquels ont consacré 173 472 heures de bénévolat au cours de la seule dernière année, de dire la coordonnatrice de la CDC du grand Charlesbourg, Francine Coulombe. Dans ce contexte, la mission de l’organisme est d’initier, renforcer et soutenir le développement communautaire sur le territoire desservi en s’assurant de la participation active du mouvement communautaire au développement socio-économique de son milieu.» Les valeurs prônées par le regroupement sont celles de justice sociale, incluant l’autonomie, la démocratie, la dignité de la personne humaine, l’équité, la lutte contre la pauvreté et l’exclusion sociale, la lutte contre les inégalités, la prise en charge et la solidarité. «La beauté de la corporation est que tous les membres prennent leur place et agissent ensemble vers l’atteinte d’objectifs communs à tous, indique le président de la CDC du grand Charlesbourg, Gilles Morneau. Parce que nous désirons rejoindre le plus de clientèles possible, le regroupement favorise l’attachement des enjeux envers tous les organismes, le réseautage permettant de continuer l’offre de services. Notre organisme peut ainsi accompagner ses membres dans multiples domaines, ces derniers étant essentiels pour la survie de la CDC. Nous intervenons par ailleurs dans une structure qui se veut la plus démocratique qui soit pour tous les membres.» Objectifs poursuivis Plusieurs objectifs sont poursuivis par la Corporation de développement communautaire du grand Charlesbourg. Elle désire entre autres représenter les intérêts communs et les intérêts particuliers d’un ou des organismes communautaires membres auprès des instances gouvernementales et des acteurs du milieu. Elle entend aussi stimuler la réflexion, la consultation et la concertation de ses membres sur tout ce qui touche le développement local et communautaire en faisant circuler l’information relative aux organismes membres et à leurs activités ainsi que toute l’information relative au développement local et communautaire en utilisant les réseaux appropriés. Dix champs d’action de services et d’activités sont privilégiés par la CDC du grand Charlesbourg. Ces derniers sont la concertation, l’information, les représentations, la formation, le soutien et les services aux membres, la consolidation et le développement communautaire, la promotion, le travail en partenariat, le soutien à l’économie sociale et au développement économique communautaire, de même que la recherche. Les principales réalisations de l’organisme ont trait à la gestion d’un édifice communautaire, à la parution d’une série de 26 articles consacrés à la promotion des organismes, à un site web commun, à la formation accordée aux membres, à la création du prix Iso Solidarité, à la visite des organismes dans le cadre de la grande tournée, etc. «Nous entendons être encore plus proactif dans les prochains mois, d’ajouter la vice-présidente de la CDC du grand Charlesbourg, Georgianne Gagné. En ce sens, nous sommes actuellement en démarche de planification stratégique pour cerner nos priorités des trois prochaines années. La réalisation d’un portrait du milieu, le développement d’un plan d’action pour le développement communautaire du milieu, un soutien accru offert aux membres, la consolidation de nos actions et de notre structure de même que la poursuite de notre travail avec les partenaires et le milieu sont au cœur de nos priorités à court terme.» Charlesbourg Express, membre du Groupe Québec Hebdo