Articles dans Charlesbourg Express - Partie 1

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Articles dans Charlesbourg Express - Partie 1
Publié le 24 Septembre 2012
Publié le 24 Septembre 2012
Denis Fortin
Maison ouverte de Charlesbourg : un lieu unique pour les moins de 4 ans
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Il existe depuis maintenant 20 ans à Charlesbourg un lieu d’accueil de la parole pour les enfants de moins
de 4 ans accompagnés de leur(s) parent(s) ou d’un adulte significatif qui reste responsable d’eux : la Maison
ouverte de Charlesbourg.
«Nous offrons aux participants la chance de vivre un moment particulier entre eux, a indiqué la
représentante de l’accueil à la Maison ouverte de Charlesbourg, Danielle Boutet. Pour ce faire, on met à
leur disposition un lieu qui permet aux enfants de rencontrer d’autres enfants et de s’exprimer par le jeu en
permettant aux parents qui le désirent, d’échanger entre eux et avec les accueillants d’une façon informelle.
Nous ne sommes pas un endroit thérapeutique, une garderie ou un centre d’activités organisées. Nous
sommes en fait un espace d’expression sans animation où l’enfant fait l’apprentissage de la coexistence,
soutenue avec la présence constante d’un proche.»
L’organisme de Charlesbourg doit sa création à Madeleine Auger, un parent qui a fait un stage à Paris à la
Maison verte fondée par la psychanalyste pour enfants, Françoise Dolto. En 1991, Mme Auger se lie
d’amitié avec Marie Dorlet de France. Elles cofondent ensuite à Charlesbourg la Maison ouverte en
s’inspirant des travaux de Mme Dolto. Elle devient alors la deuxième maison de ce type au Québec, l’autre
étant à Montréal, la Maison Buissonnière.
«Notre mission est de prévenir des troubles relationnels précoces chez les tout-petits, basés sur les
connaissances de la psychanalyste afin d’identifier les malentendus avant que ne se développent des
tensions et des non-dits. Les enfants peuvent expérimenter la vie sociale avec ses plaisirs et ses contraintes
en présence d’un proche. Nous croyons également aux ressources des individus en encourageant la prise
de parole par les enfants et les parents. Nous donnons enfin un sens aux comportements en nous référant à
l’expérience vécue des enfants et des parents selon leur environnement, leur culture et leur filiation»,
d’ajouter Mme Boutet.
Force et difficulté
Pour la représentante de l’accueil de la Maison ouverte, la principale force et la principale difficulté de son
organisme vient du fait que tout est fait pour respecter l’individualité de l’enfant et qu’il est difficile, en tenant
compte de cet énoncé, d’expliquer le fonctionnement celui-ci.
«Nous sommes d’abord et avant tout à l’écoute de l’enfant, poursuit-elle. Nous n’existons pas pour l’éduquer
ou pour l’aider à se comporter socialement. Nous accueillons l’enfant comme il est, dans ce qu’il vit. Vous
savez, à la Maison ouverte, il n’existe qu’un seul règlement. Le jeune ne peut pas traverser avec les petites
voitures la ligne rouge entre les deux pièces qu’il peut fréquenter. Pour les parents ou les adultes
significatifs, ils doivent demeurer avec celui ou celle qu’il accompagne en tout temps. Ce sont les seuls
règlements qui existent.»
Parmi les perspectives d’avenir de la Maison ouverte de Charlesbourg, on voudrait approfondir les concepts
qui priorisent l’expérience des enfants, des parents et des adultes accompagnateurs et le savoir sur euxmêmes. Faire connaître l’expertise de 20 ans de pratique, la poursuite du travail en respectant le cadre mis
en place pour les maisons de ce type et l’ouverture d’autres maisons ouvertes dans la région de Québec
Il est possible de fréquenter la Maison ouverte de Charlesbourg du 111, 57e Rue Est entre 9 h et midi du
mardi au vendredi de chaque semaine. On peut en apprendre davantage en contactant le 418 627-0904, en
expédiant un courriel à l’adresse suivante : [email protected] ou en visitant le site web au
www.lamaisonouverte.ca
Charlesbourg Express, membre du Groupe Québec Hebdo
Publié le 19 Septembre 2012
Publié le 19 Septembre 2012
Denis Fortin
Un changement de nom pour inclure toutes les personnes en perte
d’audition
Trois intervenants très importants de l’Association des personnes avec une déficience de l’audition; le
président du conseil d’administration, Gilles Nolet, la directrice, Julie Montreuil et le directeur adjoint, Éric
Boucher. (Photo Denis...
Association des personnes avec une déficience de l’audition
Parce qu’on voulait offrir des services à toutes les personnes souffrant d’une déficience de l’audition, et ce,
quelque soit la cause ou le degré du déficit auditif, les responsables de l’Association des malentendants
québécois ont pris la décision en juin 2012 de changer l’appellation de leur organisme pour l’Association des
personnes avec une déficience des l’audition, l’APDA.
«Notre service d’accueil, d’aide et d’entraide ainsi que de défense des droits pour les personnes vivant avec
toute forme de surdité a été fondé en 1984,m laisse savoir la directrice de l’APDA, Julie Montreuil. En
changeant notre nom, nous avons répondu à une demande des gens atteints de la maladie de Ménière, qui
ne se reconnaissaient pas avec l’ancienne appellation. En procédant ainsi, nous sommes maintenant en
mesure d’aider tous les gens pris avec des problèmes comme l’acouphène, la surdité, les vertiges, etc. Pour
ce faire, nous leur proposons une gamme d’activités toutes Plus intéressantes les unes que les autres.»
Parmi les activités offertes aux quelque 140 membres de l’organisme, mentionnons un club de
communication, des rencontres de type «5 à 7», des sorties de groupe aux quilles, au ciné.ma, etc., des
conférences dans un milieu adapté touchant plusieurs sujets (aides techniques, aspect psychologique des
acouphènes, pharmacologie pour la maladie de Ménière, etc.)
On offre aussi de l’aide plus individuelle qui peut prendre la forme de référence et/ou de direction vers les
ressources appropriées, d’adaptation à la formation et à l’emploi.
«On peut rejoindre facilement notre organisme par téléphone, par courriel ou de vive voix, précise quant à
lui le président du conseil d’administration, Gilles Nolet. Dans la même veine, nous offrons beaucoup
d’informations et de références par le biais de notre bulletin de liaison «Se Comprendre» qui est publié
quatre fois par année ou par notre site web à l’adresse suivante : www.amq1985.org. Nous planchons
d’ailleurs présentement sur un nouveau site web qui deviendra un portail provincial sur l’audition et qui
devrait être en ligne en janvier 2013.»
Affaire Delarosbil
L’APDA a le mandat de défendre les droits et de favoriser l’accessibilité à divers services à des personnes
aux prises avec des problèmes auditifs. L’association appuie d’ailleurs le combat que mène depuis plusieurs
mois Robert Delarosbil, un homme atteint de la maladie de Ménière et dont les membres du syndicat des
propriétaires de l’immeuble où il réside depuis 20 ans menacent d’expulsion en raison de la présence de
son chien d’assistance.
«Nous appuyons M. Delarosbil dans ses démarches par des moyens concrets comme l’organisation d’une
manifestation de propriétaires de chiens devant son immeuble et en poursuivant une campagne de
financement pour l’aider financièrement pour qu’il poursuive son combat. Nous participons aussi à
différentes tables de concertation et à des comités d’accessibilité, nous faisons de la représentation auprès
du gouvernement et des différentes instances concernées, nous avons mis sur pied un comité d’évaluation
des salles de cinéma et de spectacle de la Ville de Québec, nous offrons des formations aux étudiants, nous
supportons des particuliers dans leurs démarches légales, etc.», a poursuivi Mme Montreuil.
Les perspectives d’avenir de l’Association des personnes avec une déficience de l’audition passent par une
collaboration plus étroite avec plusieurs associations régionales comme les Implantés cochléaires,
l’Association québécoise des enfants avec problèmes auditifs, etc.
«La poursuite de notre partenariat avec l’Institut de réadaptation en déficience physique de Québec
(IRDPQ), la formation de clubs régionaux partout en province et trouver une façon d’assurer un financement
adéquat de notre organisme seront au cœur de nos priorités», de conclure Julie Montreuil.
Charlesbourg Expresas, membre du Groupe Québec Hebdo
Publié le 31 Août 2012
Publié le 31 Août 2012
Denis Fortin
Une dernière année synonyme de changement et d’évolution au Cercle
polaire
La coordonnatrice du Cercle polaire, Marie-Claude Turgeon, est ici accompagnée par la secrétaire du
conseil d’administration, Gaétane Vachon. (Photo Denis Fortin)
Avec le départ de la coordonnatrice et de deux travailleuses sociales, l’année 2011-2012 en a été une de
changement et d’évolution au sein Cercle polaire créé en 1989 à Charlesbourg. Avec l’embauche de MarieClaude Turgeon comme coordonnatrice, de la travailleuse sociale, Angélina André et de l’intervenante
sociale, Julie Desrosiers, l’organisme est en mesure d’offrir une gamme de services aux membres de
l’entourage d’une personne ayant une maladie mentale.
«Nous avons donc été en mesure de profiter de ce climat de nouveauté pour s’approprier l’organisme et
l’actualiser, a indiqué la coordonnatrice du Cercle polaire, Marie-Claude Turgeon. Dans cette optique, nous
avons d’abord procédé à des rénovations complètes de nos bureaux. Nous avons ensuite effectué une mise
à jour de notre site Internet avant de nous pencher sur la planification des divers services à offrir à nos
membres. Il en est résulté une offre de services quelque peu différente des dernières années de manière à
répondre encore plus aux besoins de nos membres.»
Le Cercle polaire aide plus précisément les membres de l’entourage d’une personne ayant la maladie
mentale, soit les parents, les frères et sœurs, le conjoint ou la conjointe, les enfants, les amis ou toutes
autres personnes concernées (collègues de travail, voisins, intervenants, camarades de classe, etc.)
La mission de l’organisme est d’offrir des mesures de soutien, d’information et d’accompagnement aux
membres de l’entourage des personnes atteintes d’un trouble majeur de santé ou de maladie mentale, avec
ou sans diagnostic. Le Cercle polaire désire accentuer son rôle de partenaire dans le système de santé
mentale tout en participant davantage à son évolution. On désire ainsi sensibiliser la population aux
symptômes, aux causes, aux traitements et au rétablissement de la maladie mentale, ainsi qu’à ses impacts
sur les membres de l’entourage des personnes atteintes de ces maladies.
Parmi les services offerts par le Cercle polaire, mentionnons l’intervention téléphonique, des rencontres
individuelles, de couple et familiales, des groupes psycho-éducatifs et de soutien, des conférences, des
formations adaptées selon les besoins des entreprises, du personnel, des organismes communautaires.
«Nous recevons des demandes d’aide, de soutien ou d’accompagnement par téléphone ou en personne
lors d’une visite à nos bureaux, ajoute la coordonnatrice. Les travailleuses sociales évaluent ensuite les
besoins de la personne en effectuant une évaluation psychosociale. Par la suite, on oriente la demande vers
un suivi personnel ou individuel ou vers un suivi de groupe. On peut également proposer un volet-
conférence. Ce qu’il faut avant tout savoir de la part de la personne, c’est si elle est à l’aise avec l’approche
axée sur le travail social que nous lui proposons. Une fois que ses besoins ont été répondus, la personne
est tout à fait libre de devenir membre de notre organisme ou pas.»
Perspectives d’avenir
C’est avec la volonté d’offrir davantage de services que les travailleuses sociales du Cercle polaire
entrevoient l’avenir de l’organisme.
«Nous comptons offrir en nouveauté un groupe de soutien uniquement réservé aux hommes qui sont
membres de l’entourage d’une personne atteinte d’une maladie mentale, de préciser Marie-Claude Turgeon.
Parmi nos autres objectifs, nous voulons stabiliser l’équipe d’employées, bâtir de nouveaux outils, se diriger
vers de nouvelles clientèles et maintenir une excellente qualité de services. Nous devrons également
rechercher de nouveaux partenariats, principalement avec d’autres organisations. Comme le nerf de la
guerre est l’argent, nous aimerions accueillir d’autres partenaires financiers, puisque nous bénéficions
seulement d’une subvention de l’Agence de la santé et des services sociaux de la Capitale-Nationale et de
dons personnels pour assurer notre financement.»
Pour y parvenir, une équipe de neuf personnes font partie du conseil d’administration du Cercle polaire. Ce
dernier est présidé par Andrée Samson. L’exécutif est complété par Gilles Goix (vice-président), France
Poirier (trésorière) et Gaétane Vachon (secrétaire). Cinq administrateurs complètent le conseil, soit Rachel
Morin, Valérie Bilodeau, Danielle Binette, Guy Lacasse et Luc Juneau.
Charlesbourg Express, membre du Groupe Québec Hebdo
Publié le 11 Juillet 2012
Publié le 11 Juillet 2012
Denis Fortin
La Maison communautaire Missinak aide les femmes autochtones et leur
famille
La coordonnatrice de la Maison communautaire Missinak, Jenny Hervieux. (Photo Denis Fortin)
Depuis maintenant dix ans et depuis les trois dernières années à Charlesbourg, la Maison communautaire
Missinak est un lieu de ressourcement et d’hébergement pour femmes autochtones et leur famille. La
mission de l’organisme : aider toute femme autochtone et ses enfants à se sortir de ses difficultés et à
reprendre du pouvoir sur sa vie.
«L’existence de notre organisme a débuté en 2003 quand nous avons offert des services externes
individuels pré et posthébergement pour les femmes, les enfants et les hommes autochtones, indique dans
un premier temps la coordonnatrice de la Maison communautaire Missinak, Jenny Hervieux. Nous avons
ensuite ouvert en 2009 une maison d’hébergement sécuritaire de neuf chambres qui peut accueillir jusqu'à
16 femmes et leurs jeunes enfants en difficulté. Un an plus tard, nous avons procédé à l’ouverture d’un
service de ressourcement en milieu naturel adapté à la culture autochtone pour les femmes et leur famille, y
compris les hommes aux prises avec des comportements violents.»
La Maison communautaire Missinak est née grâce à l’engagement de trois intervenantes qui ont été les
porteuses de ce projet, soit Pénélope Guay, Nathalie Guay et Caroline Tremblay.
«Ces trois instigatrices ont jeté les bases de ce qu’allait devenir l’organisme que nous connaissons
aujourd’hui. L’approche que nous adoptons auprès des femmes tient compte de la personne dans sa
globalité, et ce, sur les plans mental, spirituel, émotionnel et physique. Nous faisons en quelque sorte
prendre conscience aux femmes d’où elles arrivent pour qu’elles sachent où elles s’en vont. Notre
organisme s’enracine dans notre fierté et notre dignité autochtone et celle de nos ancêtres, en s’engageant
à les promouvoir. C’est ce que tentent d’atteindre la douzaine de travailleuses qui oeuvrent au sein de la
Maison communautaire Missinak, une équipe composée d’intervenantes, d’accompagnatrices, de cuisinière
et de codirectrices administratives et d’hébergement», d’ajouter Jenny Hervieux.
À la Maison communautaire Missinak, on accueille les femmes en innu, attikamek, français et anglais. La
maison d’hébergement offre des séjours de répit, de protection, de ressourcement et de guérison aux
femmes autochtones en difficulté et à leurs enfants dans le respect et la culture et des valeurs autochtones.
Parmi les services externes offerts, il y a le Cercle des femmes Maniteshkueu où les femmes peuvent
participer à différents ateliers, les ateliers de formation et de sensibilisation, le site de ressourcement, etc.
Perspectives d’avenir
Dans les prochaines années, Jenny Hervieux aimerait bien que la Maison communautaire Missinak puisse
instaurer en ses murs un volet papacun. Ce volet est en fait un programme culturellement pertinent et il
favorise le développement sain de l’enfant âgé de 0 à 5 ans dans toutes les sphères de sa vie. À travers des
activités divertissantes, il met l’emphase sur la culture et les langues autochtones, l’éducation et la
préparation à l’école, la promotion de la santé, la saine alimentation et le volet social. De plus, il accorde
une place primordiale aux parents et à l’ensemble de la famille élargie.
«Cela nous permettrait entre autres d’aider les mères autochtones dans leur rôle parental. Nous voudrions
aussi mettre en place une deuxième étape dans le processus de guérison des femmes que nous
hébergeons entre un et trois mois en moyenne. Nous pourrions augmenter notre efficacité auprès des
femmes qui recourent à nos services. De manière à financer le site de ressourcement qui a ouvert ses
portes il y a deux ans, un projet de financement est présentement en cours, soit d’adopter un arbre. Pour
l’instant, nous avons amassé plus de 9 000 $ alors que 5 000 arbres attendent d’être adoptés. Nous
sommes bien confiantes d’atteindre nos objectifs», de conclure Jenny Hervieux.
Charlesbourg Express, membre du Groupe Québec Hebdo
Publié le 28 Juin 2012
Publié le 28 Juin 2012
Denis Fortin
La Maison des jeunes La Marginale : un lieu ouvert et animé pour les
jeunes
La coordonnatrice de la Maison des jeunes La Marginale de Charlesbourg, Amélie Aubet. (Photo Denis
Fortin)
Avec ses 30 ans bien sonnés, la Maison des jeunes La Marginale de Charlesbourg est l’une des plus vieilles
maisons en activité dans la région de Québec. Elle se veut un lieu de rencontre ouvert et animé pour les
jeunes du secteur des Laurentides, qui auront alors la chance d’obtenir des outils pour poursuivre leur
développement personnel.
«Nous tentons de créer un milieu de vie complémentaire à la famille pour les jeunes âgés entre 12 et 17
ans, souligne dans un premier temps la coordonnatrice de la Maison des jeunes La Marginale, Amélie
Aubert. Nous tentons en fait d’accompagner nos jeunes usagers dans leur transition entre l’enfance et le
monde adulte. Ce qui fait notre force, c’est que les activités que nous créons sont faites par et pour les
jeunes. Parmi les activités proposées aux jeunes, nous les aidons à mettre sur pied des projets les jours de
fin de semaine, des journées à thème, des périples, etc. Notre objectif est de répondre, dans le domaine du
possible, aux besoins qu’expriment les usagers.»
Bon an, mal an, il y a quelque 120 jeunes qui fréquentent la Maison des jeunes La Marginale. De ce
nombre, une quarantaine d’entre eux la fréquentent régulièrement les trois soirs d’ouverture par semaine.
«Depuis quelques années déjà, nous nous rendons dans les écoles secondaires Le Sommet et Saint-Pierre
et des Sentiers ainsi que dans les écoles primaires de l’Escalade et du Boisé pour faire connaître notre
organisme. Notre maison a deux points de service, le premier étant situé sur la rue Durance et l’autre
appelé «L’Entre-Ados» qui est situé dans le secteur Bon-Pasteur à Charlesbourg. Quatre animateurs
travaillent dans ces deux points de service, soit Claudia Lagacé et Mélanie Simard à La Marginale ainsi que
Kim Girard et Joachin Bernier à L’Entre-Ados», de poursuivre la coordonnatrice.
Les deux points de service de la Maison des jeunes La Marginale tentent de sensibiliser les jeunes sur les
diverses problématiques les touchant directement ou indirectement comme la toxicomanie, l’intimidation, la
pauvreté, l’exclusion sociale, l’homosexualité, etc. On cherche également à développer les aptitudes
personnelles, professionnelles et sociales de chacun des jeunes, pour les amener à devenir des adultes
authentiques, actifs, critiques et responsables.
Avenir prometteur
C’est en désirant être encore plus actif dans la communauté par la réalisation d’activités éducatives
impliquant les résidents du district des Monts qu’Amélie Aubert entrevoit l’avenir de la Maison des jeunes La
Marginale.
«S’il est possible, nous aspirons également à développer des contacts intergénérationnels par l’entremise
de partenariat avec d’autres organismes de l’arrondissement de Charlesbourg. En ayant cette intention bien
en tête, nous aimerions mettre en place des projets de plus grande envergure. Je pense ici à l’organisation
d’un périple à l’étranger ou à des séjours éducatifs. Dans nos perspectives d’avenir, il y a également la
restructuration de notre organisme, un meilleur recrutement de jeunes usagers, de participer à des activités
comme le nettoyage de la rivière Jaune, rééditer le journal Le Confident, etc.», de préciser Amélie Audet.
En plus d’offrir de nombreuses activités aux jeunes usagers pendant les mois de juillet et août 2012, on
envisage de rénover dans les prochaines semaines les locaux de la Maison des jeunes La Marginale. Au
programme, il y a la réfection du toit, le réaménagement du sous-sol, des rénovations majeures dans la
cuisine de manière à permettre aux élèves de l’école secondaire Le Sommet de venir dîner à la maison, etc.
«De cette manière, les locaux de la Maison des jeunes La Marginale seront à l’image des jeunes
d’aujourd’hui tout en les rendant plus fonctionnels et dynamiques», de conclure Amélie Aubet.
Charlesbourg Express, membre du Groupe Québec Hebdo
Publié le 19 Juin 2012
Publié le 19 Juin 2012
Denis Fortin
Les Aidants naturels secondent les gens qui prennent soin d’un proche en
perte d’autonomie
Quatre intervenantes des Aidants naturels de Charlesbourg : la présidente Céline Langlois, la bénévole
Jeannine Lajoie, la coordonnatrice, Nicole Lafrance et la secrétaire-trésorière, Ghislaine Thibault. (Photo
Denis Fortin)
Il existe de plus en plus de gens qui prennent soin d’un ou d’une proche en perte d’autonomie. Ces
personnes accomplissent cette tâche au meilleur de leur connaissance, pensant souvent qu’elles sont les
seules au monde à vivre cette expérience. Depuis février 2000, le groupe des Aidants naturels de
Charlesbourg les aide en leur apportant le support nécessaire pour qu’elles puissent avoir tout de même
une vie dans la normale des choses.
«Notre objectif principal est de rejoindre et de soutenir les personnes aidantes qui prennent soin d’un
conjoint, d’un enfant, de leurs parents, d’un ami ou d’un voisin malade ou en perte d’autonomie, indique
dans un premier temps la présidente du conseil d’administration des Aidants naturels de Charlesbourg,
Céline Langlois. Notre mission est de regrouper les personnes aidantes pour leur offrir un lieu où elles
seront informées et où elles pourront partager leurs difficultés et trouver des solutions. Nous les
accompagnons également pour connaître leurs besoins et faire reconnaître leurs droits. Pour ce faire, nous
avons mis en place divers services qui les soutiendront dans leurs tâches trop souvent sous-estimées.»
Les services offerts par les Aidants naturels sont de deux ordres, soit individuels ou de groupe. Les services
individuels comprennent le service d’information et de référence en répondant aux diverses demandes des
personnes aidantes, le service d’écoute téléphonique pour les 53 membres de l’organisme et le réseau de
communication interne les Appelantes.
Les services de groupe comprennent les cafés-rencontres mensuels, le groupe de partage, le groupe de
soutien, une série de huit rencontres en collaboration avec le Centre de santé et de services sociaux
Québec-Nord, secteur La Source et le journal Le Coucou qui paraît cinq fois par année et qui est l’outil
d’information et de sensibilisation par» excellence des membres.
«Trois grandes orientations guident nos interventions, poursuit Mme Langlois. La première est d’accroître la
visibilité auprès des personnes aidantes et des partenaires du milieu, question de faire voir et faire connaître
les Aidants naturels de Charlesbourg encore davantage. On désire aussi consolider nos services en
fonction des besoins des personnes aidantes. Finalement’ on veut bonifier le fonctionnement interne de
l’organisme. Somme toute, nous venons en aide aux gens épuisés de prendre soin d’un de leurs proches en
leur donnant des références pour répondre aux besoins qui les aideront. De cette manière, ils seront en
mesure de briser leur solitude, prévenir leur épuisement, partager leurs préoccupations, diminuer leur
sentiment de culpabilité, etc.»
Bénévoles
La vingtaine de bénévoles engagés au sein des Aidants naturels de Charlesbourg sont intimement liés à la
réussite de l’organisme. Sans cette contribution essentielle, il serait bien plus difficile d’offrir des services de
qualité aux personnes aidantes qui sont souvent démunies quand elles ne savent plus où donner de la tête.
L’expérience acquise par les Aidants naturels de Charlesbourg au cours des 11 dernières années fait en
sorte que cet organisme entend occuper une place prépondérante pour répondre aux besoins les plus
pressants de ses membres actuels et futurs.
«Le contexte actuel ciblant toute l’importance des soins à domicile et la situation des personnes aidantes
prônent en faveur de notre organisme. Pour y parvenir, nous entendons faire en sorte d’obtenir une plus
grande visibilité, augmenter de façon notable notre membership, revitaliser nos services et nos activités en
plus de valoriser le travail de nos bénévoles. Voilà la tâche qui attend les Aidants naturels de Charlesbourg
au cours des prochains mois», de conclure Céline Langlois.
Charlesbourg Express, membre du Groupe Québec Hebdo
Publié le 4 Juin 2012
Publié le 4 Juin 2012
Denis Fortin
Choc-Entraide, un organisme unique en son genre au Québec
Trois piliers de Choc-Entraide; le travailleur social et coordonnateur, Éric Beaulieu, la présidente du conseil
d’administration, Johanne Moore et la secrétaire de ce même conseil, France Croteau. (Photo Denis Fortin)
Les victimes d’accidents de la route, les accidentés de travail et les victimes d’actes criminels ayant subi un
choc post-traumatique à la suite d’un événement traumatisant et qui se sentent isolés ont la chance de
pouvoir compter depuis 2004 sur un organisme méconnu du public, mais qui peut être d’une aide précieuse
pour la soixantaine de membres de Choc-Entraide, dont la place d’affaires est à Charlesbourg.
«Notre organisme est né en 2004 sur le modèle qu’avait essayé sans succès d’implanter le CLSC La
Source, a expliqué l’un des fondateurs de Choc-Entraide, Éric Beaulieu. Nous voulions alors offrir un lieu de
paroles et d’échanges à des accidentés tout en poursuivant deux objectifs précis : l’entraide entre les pairs
et l’accompagnement de ces personnes dans leurs démarches pour faire valoir leurs droits vis-à-vis des
organismes comme la Société de l’assurance automobile du Québec (SAAQ), la Commission de la santé et
de la sécurité du travail (CSSST), l’Indemnisation des victimes d’actes criminels (IVAC) ou les compagnies
d’assurances.»
Un élément ressort presque automatiquement chez les personnes ayant subi un choc traumatique important
quand il est question de faire reconnaître pour les autorités concernées son ou ses traumatismes.
«Malheureusement pour nous, nous devons continuellement consacrer bien des efforts à faire reconnaître
nos traumatismes, de préciser la présidente du conseil d’administration de Choc-Entraide et accidentée de
la route, Johanne Moore. En plus d’avoir été victimes d’un premier traumatisme, nous sommes de nouveau
victimes parce que nous avons énormément de difficulté à faire valoir nos droits. C’est un éternel combat
que nous menons de jour en jour. La beauté de notre organisme, c’est qu’on ne juge d’aucune façon les
chocs traumatiques reçus. Si une personne nous dit qu’elle souffre, elle souffre. Nous n’existons pas pour
connaître la nature du traumatisme, mais bien plus pour aider les traumatisés.»
Tout est mis en œuvre pour rejoindre cette clientèle trop souvent isolée et qui est difficile à mobiliser dans
des activités sociales.
«En raison de leurs séquelles et de leurs limitations, les victimes ont tendance à s’isoler socialement, de
poursuivre Éric Beaulieu. La plupart d’entre eux souffrent de phobie de conduite, de problèmes d’anxiété et
de mobilité réduite. On doit aussi considérer l’impact psychosocial sur la vie de couple et leur famille. Bien
des traumatisés se considèrent inutiles et doivent faire face aux préjugés sociaux. Ils sont dépendants des
spécialistes pour obtenir des services, des expertises et des consultations en relation avec leur condition
douloureuse et psychologique.»
Services offerts
Choc-Entraide offre des rencontres de groupes d’entraide pour permettre aux victimes de partager leurs
souffrances ainsi que leurs ressources et connaissances pour s’entraider entre pairs. On offre également
des services d’écoute et de références ainsi que des conférences au grand public.
Le développement de Choc-Entraide est enfin incertain en ce sens qu’il ne reçoit toujours pas de subvention
publique.
«Nous avons bel et bien été reconnu en 2010 par l’Agence de la santé et des services sociaux de la
Capitale-Nationale comme un organisme de santé et services sociaux éligible aux subventions. Les services
de base sont toutefois maintenus, car des bénévoles organisent des activités de financement privées. Nous
espérons une réponse positive de l’Agence en août prochain pour »une subvention, laquelle nous
permettrait d’embaucher une secrétaire pour enfin offrir une permanence à Choc-Entraide», de conclure
Johanne Moore et Éric Beaulieu.
Charlesbourg Express, membre du Groupe Québec Hebdo
Publié le 31 Mai 2012
Publié le 31 Mai 2012
Denis Fortin
Carrefour familles monoparentales : 37 ans au service de ses membres
Le président du conseil d’administration du Carrefour familles monoparentales de Charlesbourg, Bernard
Bouchard, accompagné des permanentes de l’organisme; Nathalie Lamarre, Louise Lizotte, Marie-Josée
Racine et Édith Fortin. (Photo Denis Fortin)
Depuis maintenant plus de 37 ans, le Carrefour familles monoparentales de Charlesbourg offre un accueil
chaleureux, de l’aide et du soutien moral aux familles monoparentales, recomposées ou vivant une situation
de rupture de leur vie de couple du territoire du Centre de santé et de services sociaux de Québec-Nord,
secteur La Source.
«Nous comptons présentement quelque 170 membres, a d’abord mentionné la coordonnatrice de
l’organisme, Marie-Josée Racine. Les objectifs que nous poursuivons sont de favoriser chez nos membres
l’amitié, l’entraide mutuelle et l’épanouissement personnel par des activités socialisantes. On désire aussi
soutenir ces personnes en processus de réorganisation personnelle et familiale et de défendre les droits des
familles monoparentales. L’apport d’une quarantaine de bénévoles fidèles et assidus est nécessaire à la
survie de notre organisme. Sans eux, nous ne pourrions pas offrir nos différents services.»
S’il y a un élément qui fait la fierté des permanentes et des administrateurs du Carrefour familles
monoparentales, c’est bien le coût de la carte de membre qui est demeurée inchangée depuis la création de
l’organisme en 1975 à 15 $ par année.
«Je ne dis pas que c’est toujours facile, mais nous sommes heureux d’offrir le membership à si bas prix, a
mentionné le président du conseil d’administration depuis 2004, Bernard Bouchard. Nous parvenons à
atteindre nos objectifs en raison de la grande expertise de notre personnel permanent et de leur
dévouement envers nos membres. Ces derniers ont la possibilité d’obtenir des services de première qualité
offerts par une équipe dynamique et engagée. Comme la pauvreté est de plus en plus présente à
Charlesbourg, nos services de comptoir vestimentaire et d’aide alimentaire ont connu une augmentation ces
dernières années. Malheureusement, la tendance semble être là pour rester et nous devrons composer
avec ces nouvelles données.»
Services populaires
Le comptoir vestimentaire reçoit près de 2 000 visites, dont 1 000 enfants utilisateurs. Des ententes de
partenariat avec des commerces permettent au comptoir d’offrir des vêtements et des souliers neufs aux
usagers. Pour ce qui est de l’aide alimentaire, il répond aux besoins des membres depuis de nombreuses
années déjà grâce à la collaboration avec Moisson Québec.
«Le comptoir alimentaire est généralement disponible deux fois par mois, soit les premier et troisième
mardis du mois. Les familles qui se retrouvent en situation précaire peuvent ainsi compter sur notre support
afin de leur permettre une meilleure qualité de vie dans les moments difficiles. Nous rejoignons plus de 560
familles, ce qui permet de nourrir quelque 1 500 personnes incluant les enfants des tous âges. Comme je
parle espagnol, nous sommes en mesure de procurer plus facilement de l’aide aux immigrants qui sont de
plus en plus nombreux à faire appel à notre organisme», d’ajouter Marie-Josée Racine.
Parmi les autres services offerts en cours d’année par le Carrefour familles monoparentales, mentionnons
22 conférences traitant de différents sujets, un groupe d’entraide face à la rupture, des ateliers-causeries
s’adressant aux parents et à leurs enfants, la préparation gratuite de déclarations de revenus aux membres.
«Question de développer chez nos membres un sentiment d’appartenance, nous organisons de septembre
à mai plusieurs activités familiales afin de favoriser des liens entre les familles participantes. On pense ici à
la fête de Noël pour les enfants, à la cabane à sucre, à la fête de l’amitié pour nos bénévoles, à l’épluchette
de blé d'Inde, à des paniers de Noël, etc. Nous voulons continuer à l’avenir à répondre aux besoins de notre
clientèle tout en faisant connaître davantage notre service d’intervention psychosociale, de manière à aider
les gens à sortir de l’isolement», de conclure la coordonnatrice de Carrefour familles monoparentales de
Charlesbourg.
Charlesbourg Express, membre du Groupe Québec Hebdo
Publié le 16 Mai 2012
Publié le 16 Mai 2012
Denis Fortin
Violence Info a le vent dans les voiles pour ses 20 ans
Les membres de l’équipe d’intervenantes de Violence Info. (Photo courtoisie)
Avec ses 20 années d’expérience terrain en prévention et en intervention en matière de violence conjugale,
ses 12 ans auprès des aînés victimes de maltraitance et ses quatre ans auprès des enfants exposés à la
violence conjugale, l’organisme Violence Info possède une expertise et de savoir-faire hors du commun.
Pour augmenter encore plus sa présence dans son territoire et ainsi rejoindre le plus grand nombre possible
de personne, diverses activités de visibilité ont été mises de l’avant. Parmi elles, on a publié une nouvelle
brochure de sensibilisation qui présente le large éventail de services offerts par l’organisme, on a augmenté
le nombre de membres de l’équipe d’intervenantes, on a ajouté les Étincelles, des bénévoles âgées de 55
ans et plus qui secondent les intervenantes du volet aîné, etc.
«Nous croyons fermement qu’en augmentant la diffusion des services que nous mettons gratuitement à la
disposition des femmes, Violence Info deviendra une référence incontournable, précise sa directrice,
Nathalie Igonène. D’autant plus que ces mêmes services sont offerts par une équipe formée d’intervenantes
diplômées garantissant professionnalisme et confidentialité. Nos diverses activités s’adressent par ailleurs à
différents publics, selon la nature du service requis. Pour la première fois de notre histoire, nous avons
animé un kiosque aux salons de la Femme et des Aînés. Seulement au Salon de la femme, nous avons
rencontré 450 femmes et de nombreuses aînées de 50 ans et plus.»
Au fil des ans, plusieurs motivations ont changé chez les intervenantes de Violence Info. Alors qu’à la
création de l’organisme il y a 20 ans la sensibilisation et la prévention constituaient le principal volet, on a
rapidement développé les volets individuels et de groupe, ce qui est encore le cas en 2012.
«J’oserais même avancer que le volet individuel a pris encore plus de place, poursuit Mme Igonène. Le
volet aîné s’est ensuite ajouté à nos services. Développé en premier lieu en 1998 au CLSC Orléans, on a
lancé en 2011 le projet intitulé «Stop la maltraitance : les Étincelles arrivent». Pour ce faire, nous avons
bénéficié d’une aide financière d’une durée de trois ans du ministère des Aînés. C’est ainsi que nous
visitons les résidences privées d’aînés et les habitations à loyer modique où sont logés des aînés grâce à ce
projet.»
Mission
La mission poursuivie par Violence Info comporte trois éléments précis. Le premier en est un d’intervention
auprès des femmes victimes de violence conjugale, des enfants exposés à cette violence et aux aînées
victimes de maltraitance. En animant des activités de sensibilisation auprès de différents publics et en
offrant de la formation aux personnes oeuvrant avec les femmes et les aînées, on atteint le deuxième
élément qui traite de la prévention.
Finalement, la concertation est le dernier volet à atteindre par une collaboration active avec les divers
acteurs du milieu pour contrer la violence et être un moteur de transformation sociale. L’organisme a une
portée d’action régionale, Violence Info desservant la grande région de la Capitale-Nationale.
Treize femmes forment l’équipe permanente de Violence Info. Elles ont pour noms Véronique Moreau,
Claudette Langlois, Carolle Gagné, Denyse Therrien, Sylvie Greco-Lemay, Geneviève Gosselin, MarieMichelle Lortie, Julie Ménard, Nathalie Igonène, Sabrina Gagnon, Clémence Bérubé, Nada Massé et MarieHélène Hardy.
Charlesbourg Express, membre du Groupe Québec Hebdo
Publié le 2 Mai 2012
Publié le 2 Mai 2012
Denis Fortin
Nouvelle image pour les 20 ans du Centre d’aide et d’action bénévole
Les membres de l’équipe du Centre d’aide et d’action bénévole de Charlesbourg : Marie-Christine Vézina,
France Blanchet, Louise Bourret, Nicole Roy Gamache, Nancy St-Pierre, Julie Mayrand, Louis Lemieux et
Nathalie Lapointe. (Photo courtoisie)
Depuis maintenant 20 ans, le Centre d’aide et d’action bénévole de Charlesbourg, le CAABC, est la
référence pour quelque 70 organismes autant que pour les bénévoles quand il est question de recrutement
ou d’implication bénévole. S’il y a un organisme qui comprend la réalité 2012 dans le monde du bénévolat,
c’est bien le CAABC.
«Nous sommes en quelque sorte une centrale de bénévoles à référer vers les organismes qui en font la
demande, mentionne en entrée de jeu la responsable des communications et des événements au Centre
d’aide et d’action bénévole, Marie-Christine Vézina. Nous sommes en fait des spécialistes dans la
promotion et la sensibilisation de l’action bénévole et des services que nous offrons aux individus de même
qu’à nos organismes membres.»
Un élément qui a certes changé depuis la création du CAABC est que le bénévolat, dans le sens littéral du
terme, a changé, et ce, pour de multiples raisons.
«L’implication des bénévoles est bien différente de ce qu’elle était il y a 20», même 10 ans. Il a donc fallu
que nous nous ajustions à cette nouvelle réalité. Les bénévoles s’impliquent de façon différente qu’il y a 20
ans. Également, nous avons plus de bénévoles à gérer. Nous offrons aux organismes membres de
nombreux services de tous genres qui sont toujours en lien avec l’action bénévole. Je pense ici au
recrutement de bénévoles, à de la formation sur mesure, à du soutien technique, à un soutien professionnel,
etc.», de poursuivre la responsable des communications.
Parmi vous pendant 20 ans
Le Centre d’aide et d’action bénévole de Charlesbourg franchit en 2012 une étape importante en ce sens
qu’il fête ses 20 ans de fondation. C’est sous le thème «Parmi vous pendant 20 ans» que les différentes
activités se dérouleront pendant toute l’année.
«Nous en avons profité pour rendre publique notre nouvelle image en refaisant entre autres le visuel du
CAABC. Nous avons aussi profité de la Semaine de l’action bénévole pour organiser ou participer à
diverses activités promotionnelles. Je pense entre autres au souper des bénévoles au Buffet des Continents
dans le cadre de la Semaine de l’action bénévole, à l’installation de panneaux de rue aux quatre coins du
territoire, à la distribution de crayons et de napperons, etc. Les festivités du 20e se termineront en octobre
prochain par la présentation par le Théâtre des aînés de la pièce «Au secours», de préciser Mme Vézina.
Parmi les divers services offerts par le CAABC, mentionnons le projet «Aînés-nous à vous aider» où deux
employés, Nathalie Lapointe et Louis Lemieux, sont présents pour répondre aux interrogations des aînés du
territoire. Il y a également le tout nouveau portail commun de trois organismes faisant la promotion de
l’action bénévole, le CAABC, le Centre d’action bénévole Aide 23 et le Centre d’action bénévole de Québec,
lequel est connu sous le nom de www.benevolatdansmaville.org.
Le réseau d’échange de services entre aînés La Boursicote est un autre service offert par l’organisme de
Charlesbourg. Le guide du bénévole et le guide de l’organisme ont été publiés par le CAABC. Le guide de
l’administrateur est présentement en préparation, ce qui complétera la série de trois guides. On publie enfin
trois fois par année l’Info-Bénévole, une revue qui parle de bénévolat et des bénévoles aux membres du
centre.
Un conseil d’administration composé d’une dizaine de personnes et qui est présidé par Nicole LévesqueCrête supervise le travail d’une équipe de huit personnes, dont trois employées à temps partiel. La direction
générale du CAABC est assumée par Julie Mayrand. Le territoire desservi comprend l’arrondissement de
Charlesbourg, les secteurs Lebourgneuf et Lac-Saint-Charles de la Ville de Québec ainsi que les
municipalités de Lac-Beauport, Lac-Delage et Stoneham.
Charlesbourg Express, membre du Groupe Québec Hebdo
Publié le 17 Avril 2012
Publié le 17 Avril 2012
Denis Fortin
Maison de la famille DAC de Charlesbourg : 20 ans au service des gens
La directrice et la présidente du conseil d’administration de la Maison de la famille DAC de Charlesbourg,
Nathalie Laroche et Georgianne Gagné. (Photo Denis Fortin)
Avec la mission de prévenir et d’offrir de l’aide aux personnes qui vivent des difficultés d’ordre relationnel
et/ou d’adaptation en leur apportant un soutien moral et psychologique, la Maison de la famille DAC (droit
d’accès) de Charlesbourg est l’un des deux organismes de la région de Québec à superviser l’échange de
garde et les visites des enfants des parents séparés.
«L’autre organisme du même genre est DVS (Droit de visite et sortie) de Québec, indique dans un premier
temps la directrice de la Maison de la famille DAC, Nathalie Laroche. Nous offrons une gamme de services
à une clientèle composée de couples, de membres d’une même famille et de personne individuelle, des
hommes et des femmes âgés de 0 à 99 ans. On fréquente notre organisme pour différentes raisons. Parmi
elles, on veut briser l’isolement, développer l’estime de soi, la confiance en soi et l’affirmation de soi. Les
couples, les parents et enfants, les travailleurs et les membres des familles nous fréquentent pour améliorer
leur relation, pour ventiler à la suite d’un deuil, d’une perte d’emploi, d’une décision importante à prendre.»
Parmi les services offerts à la Maison de la famille DAC dont les bureaux sont situés depuis 2008 au 5560,
1re Avenue, mentionnons l’accueil, l’écoute téléphonique et la référence, la relation d’aide individuelle,
conjugale et familiale, des ateliers de formation en formant des groupes de croissance, des groupes
éducatifs, la supervision des groupes d’accès, etc.
«Nous supervisons également depuis quelques années une cuisine collective et des ateliers de purée de
bébé en collaboration avec le Centre de santé et de services sociaux de Québec-Nord (CSSQN), secteur La
Source. Nous avons même mis sur pied dans les dernières semaines une nouvelle cuisine collective
destinée uniquement aux familles. Depuis maintenant 15 ans, la Maison de la famille DAC collabore à
l’organisation de la Journée de la famille de l’arrondissement de Charlesbourg. La 15e édition de cet
événement rassembleur se tiendra d’ailleurs le 12 mai prochain à l’école de la Fourmilière, à l’extérieur si le
temps le permet et à l’intérieur si Dame nature décide de ne pas collaborer», d’ajouter Mme Laroche.
Apport inestimable des bénévoles
Pour la présidente du conseil d’administration de la Maison de la famille DAC, Georgianne Gagné, la
réussite de l’organisme s’explique par l’apport inestimable d’une centaine de bénévoles tout au long des
deux programmations annuelles.
«Le bénévolat est essentiel à la bonne marche des activités offertes par notre organisme, précise la
présidente du conseil d’administration. Nous leur offrons une formation adaptée à leurs besoins, une
supervision spécifique en groupe ou individuel et des activités sociales. L’implication de nos nombreux
bénévoles explique la clé de notre succès depuis maintenant 20 ans. Ces derniers consacrent plusieurs
heures pour répondre à des appels téléphoniques, pour participer à des consultations, à des supervisions
cliniques de même qu’à des sessions de groupe, des conférences échanges et à des cafés-causeries. Ils
supervisent aussi les droits d’accès en plus d’abattre d’autres tâches connexes comme représenter
l’organisme, siéger au conseil d’administration ou sur des comités de travail, prendre part à des rencontres
d’équipe, effectuer du travail de bureau, etc.»
D’année en année, la Maison de la famille DAC de Charlesbourg offre des services à plus de 8 000
personnes.
«Grâce à nos bénévoles, nous sommes en mesure de répondre aux demandes de services, car nous nous
débrouillons avec un budget de seulement 160 000 $ par année, dont 100 000 $ sont récurrents. Il faut donc
que nous amassions à chaque année une somme de 60 000 $ pour boucler notre budget. Notre équipe
d’employés est composée d’une directrice, d’une coordonnatrice de services, d’une responsable DAC et ses
trois accompagnateurs et de nombreux autres stagiaires. On accueille les gens du lundi au vendredi de 9 h
à 20 h. Pour ce qui est des droits d’accès, ils sont accessibles du vendredi 16 h au dimanche 19 h», de
conclure Nathalie Laroche.
Charlesbourg Express, membre du Groupe Québec Hebdo
Publié le 23 Mars 2012
Publié le 22 Mars 2012
Denis Fortin
L’Audiothèque, seul organisme francophone dédié à la lecture éphémère
Pierre Schram et Nicoléa Tremblay, deux des piliers de l’Audiothèque. (Photo Denis Fortin)
Depuis presque 30 ans, il existe à Charlesbourg un organisme unique en son genre qui permet aux
personnes ayant des limitations à la lecture de pouvoir consulter la documentation écrite et informative,
autant générale que spécialisée, par le biais d’un système vocal téléphonique, l’Audiothèque.
«L’Audiothèque a vu le jour en 1983 parce les besoins du jour étaient inadéquats pour les gens aux prises
avec des limitations de la vue, d’affirmer l’un des trois fondateurs avec Carole Tendland et Sylvie Ouellet,
Pierre Schram. L’accessibilité à l’information de tous genres était inexistante. Nos débuts ont été très
modestes avec un répondeur et un message de trois minutes. Cinq ans plus tard, on a ajouté à nos services
la lecture du TV-Hebdo et de quelques revues comme Le Lundi, Châtelaine, etc. Nous avons inséré en
1992 le système Vox, ce qui nous permettait d’offrir à nos usagers les journaux et une quarantaine de
périodiques.»
L’Audiothèque diffuse maintenant à travers le Québec et la francophonie en Amérique du Nord sans frais
pour les utilisateurs. L’offre de services est de 24 heures par jour, sept jours par semaine. Ce système rend
possible la consultation de diverses publications comme les quotidiens, une cinquantaine d’articles, des
magazines et des revues, des horaires télés, des circulaires d’épicerie et pharmacie, des programmes et
culturels et depuis le mois de décembre 2011, les «Plaisirs de la table», pour combler le très grand manque
en matière nutritionnelle.
«Nous comptons sur une équipe de quatre permanents (Pierre Schram, Nicoléa Tremblay, Lina Trépanier et
Huguette Roussel) ainsi que de quelque 70 bénévoles pour offrir les services à nos usagers. Nos bénévoles
font annuellement 3 250 heures de lecture pour les 214 977 demandes de service. À cela, il faut ajouter
l’aide ponctuelle que nous offrons, comme la recherche de logements», l’adresse d’une coiffeuse, d’un
vétérinaire, d’un médecin, etc. Aide RessourcesVision dispense de l’information sous la forme de bulletins
d’organismes. Nous avons aussi ouvert de nouvelles pages sur notre site web, pour diffuser des entrevues
vocales avec des personnes handicapées visuelles (À mots découverts) ou sur l’histoire de la déficience
visuelle (Mémoire des artisans de notre histoire)», d’ajouter le directeur de l’Audiothèque.
Pierre Schram rêve du jour où son organisme sera en mesure de publier tout ce qui existe à l’écrit et qui
pourrait aider les usagers.
Virage technologique
«Pour ce faire, nous avons amorcé un important virage technologique, puisque notre système téléphonique
actuel est désuet et qu’il risque à tout moment d’arrêter de fonctionner. La mise à jour de nos équipements
nécessiterait un investissement total de 93 000 $. Pour l’instant, nous avons amassé une somme de 33 000
$. Nous en avons d’ailleurs profité pour mettre en branle certaines étapes préliminaires de ce projet. Nous
sommes bien conscients qu’il faudra rapidement être en mesure de répondre aux besoins de nos usagers»,
a précisé Nicoléa Tremblay.
L’Audiothèque a ainsi fait l’acquisition de trois ordinateurs portables avec cybercasques servant aux lecteurs
bénévoles. On a également implanté une nouvelle application (MouturAuTexte), avec l’aide d’un
programmeur en applications et expert en accessibilité du web. On a ainsi conçu de nouveaux gabarits qui
permettent de saisir et de formater les journaux et horaires télé tirée d’Internet. Finalement, on a pu
convertir certaines des lignes téléphoniques en numérique.
«Pour la clientèle des gens âgés de plus de 40 ans et qui ont des problèmes de limitation à la lecture, nous
sommes considérés comme un service essentiel. Au fil des ans, notre organisme a fait ses preuves et nous
entendons conserver cette place privilégiée pour nos usagers. Pour toutes ces raisons, notre souperbénéfice du 17 mai prochain au restaurant Ô 6e Sens est fort important vers l’atteinte de notre objectif de
compléter notre important virage technologique», de conclure Pierre Schram.
Charlesbourg Express, membre du Groupe Québec Hebdo
Publié le 13 Mars 2012
Publié le 13 Mars 2012
Denis Fortin
Corporation de développement communautaire : une force dans le milieu
La coordonnatrice de la Corporation de développement communautaire du grand Charlesbourg, Francine
Coulombe, ici accompagnée par la vice-présidente et le président de l’organisme, Georgianne Gagné et
Gilles Morneau. (Photo Denis Fortin)
Parce que les membres de la Table de concertation des organismes sociocommunautaires du territoire du
CLSC La Source voulaient assurer la pérennité de ses actions, on a entrepris après dix ans de concertation
un processus visant à devenir une corporation de développement communautaire.
La Corporation de développement communautaire (CDC) du grand Charlesbourg est reconnue en
septembre 2009 et devient une réalité le 4 novembre 2010 quand elle est finalement accréditée par la Table
nationale des corporations de développement communautaire.
«La corporation est composée de 31 organismes qui regroupent 444 travailleurs et 2 865 bénévoles,
lesquels ont consacré 173 472 heures de bénévolat au cours de la seule dernière année, de dire la
coordonnatrice de la CDC du grand Charlesbourg, Francine Coulombe. Dans ce contexte, la mission de
l’organisme est d’initier, renforcer et soutenir le développement communautaire sur le territoire desservi en
s’assurant de la participation active du mouvement communautaire au développement socio-économique de
son milieu.»
Les valeurs prônées par le regroupement sont celles de justice sociale, incluant l’autonomie, la démocratie,
la dignité de la personne humaine, l’équité, la lutte contre la pauvreté et l’exclusion sociale, la lutte contre
les inégalités, la prise en charge et la solidarité.
«La beauté de la corporation est que tous les membres prennent leur place et agissent ensemble vers
l’atteinte d’objectifs communs à tous, indique le président de la CDC du grand Charlesbourg, Gilles
Morneau. Parce que nous désirons rejoindre le plus de clientèles possible, le regroupement favorise
l’attachement des enjeux envers tous les organismes, le réseautage permettant de continuer l’offre de
services. Notre organisme peut ainsi accompagner ses membres dans multiples domaines, ces derniers
étant essentiels pour la survie de la CDC. Nous intervenons par ailleurs dans une structure qui se veut la
plus démocratique qui soit pour tous les membres.»
Objectifs poursuivis
Plusieurs objectifs sont poursuivis par la Corporation de développement communautaire du grand
Charlesbourg. Elle désire entre autres représenter les intérêts communs et les intérêts particuliers d’un ou
des organismes communautaires membres auprès des instances gouvernementales et des acteurs du
milieu.
Elle entend aussi stimuler la réflexion, la consultation et la concertation de ses membres sur tout ce qui
touche le développement local et communautaire en faisant circuler l’information relative aux organismes
membres et à leurs activités ainsi que toute l’information relative au développement local et communautaire
en utilisant les réseaux appropriés.
Dix champs d’action de services et d’activités sont privilégiés par la CDC du grand Charlesbourg. Ces
derniers sont la concertation, l’information, les représentations, la formation, le soutien et les services aux
membres, la consolidation et le développement communautaire, la promotion, le travail en partenariat, le
soutien à l’économie sociale et au développement économique communautaire, de même que la recherche.
Les principales réalisations de l’organisme ont trait à la gestion d’un édifice communautaire, à la parution
d’une série de 26 articles consacrés à la promotion des organismes, à un site web commun, à la formation
accordée aux membres, à la création du prix Iso Solidarité, à la visite des organismes dans le cadre de la
grande tournée, etc.
«Nous entendons être encore plus proactif dans les prochains mois, d’ajouter la vice-présidente de la CDC
du grand Charlesbourg, Georgianne Gagné. En ce sens, nous sommes actuellement en démarche de
planification stratégique pour cerner nos priorités des trois prochaines années. La réalisation d’un portrait du
milieu, le développement d’un plan d’action pour le développement communautaire du milieu, un soutien
accru offert aux membres, la consolidation de nos actions et de notre structure de même que la poursuite de
notre travail avec les partenaires et le milieu sont au cœur de nos priorités à court terme.»
Charlesbourg Express, membre du Groupe Québec Hebdo