Présentation détaillée du projet NOTRE PARRAIN POUR CE PROJET

Transcription

Présentation détaillée du projet NOTRE PARRAIN POUR CE PROJET
Présentation détaillée du projet
Ce film est pour tous ceux qui se sont un jour sentis oppressé par des limites
invisibles, par le plafond de verre. Pour tous ceux qui se sont demandés, un
jour : Et si on (s')en sortait ?
ROST, le Réalisateur
Depuis une vingtaine d'année, Rost est un artiste, rappeur très engagé sur les
questions d’exclusion, de la jeunesse, des quartiers populaires et des sans abri, les
personnes les plus démunies. Sa propre vie qui ne fut pas simple l'a obligé à être
extrêmement attentif aux autres. Grâce à sa détermination à fuir la promiscuité et le
déterminisme, il a toujours trouvé l'énergie nécessaire quelques soient les obstacles
pour aller au bout de ses combats contre toutes formes d'injustices. C’est d’ailleurs
l’un des instigateurs du projet « Stop au gâchis alimentaire », avec ses amis Arash
Derambarsh, Bruno Gaccio, Mathieu Kassovitz et nombre de bénévoles, qui a
permis d’obtenir récemment cette fameuse loi "contre le gaspillage alimentaire".
Je suis intimement convaincu que chacun d'entre nous peut apporter sa petite pierre
à l'édifice pour qu'ensemble nous fassions, bouger les choses, évoluer les mentalités
et faire place à plus de justice sociale afin d'éviter ce sentiment d'exclusion et de rejet
qui conduisent parfois certains de nos jeunes vers l'obscurantisme. Rost
NOTRE PARRAIN POUR CE PROJET
Un acteur que j'aime beaucoup pour les valeurs qu'il défend : ROSCHDY ZEM
Pitch du film
ON N’EST PAS CONDAMNE A L’ECHEC
Quatre potes du quartier décident de s’échapper un peu des murs de béton, de partir
en week-end Road Trip dans le sud avec seulement 25 euros dans les poches. Slam et
Dunk (les basketteurs), Denzel (la star en herbe) et au volant Boom-Boom (le pote un
peu trouble), tous à bord d'un van qui part de Belleville et dévale les routes désertées
du sud. Des personnages hauts en couleurs qui aiment se chambrer à tout va mais qui
peu à peu prennent conscience de leur condition sociale. Boom-Boom profite du
voyage pour transporter un paquet pour LE caïd du quartier à l'insu de ses potes qui
découvriront le subterfuge sur la route. Les quatre amis remettent en question leur
voyage, s’interrogent sur leur environnement, leurs vies. À la croisée d'une route, ils
devront faire un choix décisif pour écrire la suite de leur destinée.
Un film social, mais pas seulement – également une comédie, dense et profonde,
avec son lot de répliques cultes, de rires qui jouxtent la rage. Le mystère et le
suspense s'invitent pour compléter le tableau : qu'y a-t-il dans ce mystérieux paquet ?
Qui est cette voiture rouge qui semble les suivre ? Le danger guette, menaçant
ultimement de diviser les quatre amis. Quel choix pour écrire la suite de leur vie ?
J'ai été personnellement touché par les attentats de Janvier, ce qui m’a plus que
jamais décidé à aller au bout de ce projet afin de faire aboutir l'adaptation de mon
livre en long métrage par la suite. Joël, le fleuriste, un ami depuis plus de 20 ans,
également parrain de mon fils, est un des personnages de mon livre. C'est Joël et son
frère Patrice qui m'ont accompagné pour sortir de la galère après l'événement
dramatique que j'ai vécu en 1993 et qui me décida à sortir de la rue. Nous étions très
loin d’imaginer qu'un jour Patrice serait l'une des victimes de la prise d’otages de la
Porte de Vincennes. Patrice était le Gérant de l’Hyper Casher. Ces attentats ont été
violents et très douloureux pour moi. Mais, plutôt que de me plaindre ou de me laisser
abattre, j'ai décidé de redoubler d'effort dans mes engagements. Rost
Et
Si
On
(S’)en
Sortait…
Cette simple phrase au double sens est lourde de sens. Beaucoup de jeunes de
banlieues sont amenés à se poser ces questions un jour ou l’autre. Leurs conditions
sociales, leurs lieux de vies, le poids de leur environnement, les ramènent souvent à
une généralité : Nous sommes condamnés à l’échec. Or, il n’en n’est rien. La
plupart au départ ont eu des rêves.
Ce film, sous couvert d’une histoire presque banale pour certains jeunes
montrera également toute la richesse souvent insoupçonnée qui les habite.
Humour, adaptabilité, réflexions profondes, maniement des mots, oui, la joute verbale
est souvent leur meilleure arme avant les poings… flexibilité, sociabilité et
tolérance, tels sont les atouts mis en exergue par la réunion des 4 personnages
principaux. Nous voulons montrer une certaine réalité, sans l’embellir, ni
l’adoucir. Il doit amener à un constat, une réflexion commune et réaliste sur
cette jeunesse qui n'est certainement pas, et quoiqu’en dissent certains…
condamnée à l’échec. Notre volonté de voir exister ce film repose également sur une
visibilité sociale à travers ce projet.
Conscient de la forte influence des rappeurs sur ces jeunes des quartiers, en
2008, Rost publie aux éditions Robert Laffont un livre autobiographique intitulé
« Enfants des lieux bannis ». Un livre qui nous livre un parcours hors norme et une
connaissance du terrain qui ont permis à ce gosse des rues d'avoir une certaine
maitrise de ces sujets et de devenir une référence médiatique et sociale. Son souhait
est d'adapter le livre au cinéma. Mais avant cette étape ambitieuse, Rost souhaitait
faire la réalisation de ce nouveau court-métrage « Et Si On S’en Sortait » qui n'est que
le début d’une grande et longue aventure, une amorce pour la réalisation du longmétrage.
Loin du misérabilisme je veux continuer à contribuer à changer les regards sur nos
quartiers en délivrant un message social et positif, redonner un peu d'espoir à ces
jeunes et l'envie de prendre en main son destin, ce qui depuis les attentats me
semble fondamental. Rost
NOTE
Par ROST (Le réalisateur) et Thomas KEUMEURIAN (Le co-réalisateur)
Lorsque les yeux croquent la liberté, l’opulence et la vie des autres, quand le regard
contemple l'impossible, la vie dévie souvent du droit chemin, le mauvais coton se
file. Lorsque le quotidien nous fragilise, il y a toujours des malfrats pour nous
piéger alors. Des malfrats qui nous promettent des paillettes qui scintillent.
Quatre potes de Belleville. Quatre potes qui se rêvent, star, basketteurs pros, ou, tout
simplement, qui rêvent de se sortir et de sortir leurs familles de la galère. La question
est alors : pourra-t-on dévier du chemin tout tracé ? Changera-t-on la
destination du voyage ?
Nous voulons être proches de la réalité sociale de nos personnages. Qu'ils parlent
vrai, sans retenue. Nous ne voulons ni les juger, ni être condescendant. Il s'agit de
faire changer d'air à ces quatre jeunes bellevillois hors les murs, de leur faire quitter
la morosité de leur quartier pour les propulser dans les superbes paysages de
Provence, là où le regard porte à l'horizon, hors des blocs de bétons, et où toutes
les limites sociales paraissent absurdes. Donner naissance à la remise en question
par l'image et l’environnement.
BELLEVILLE (Scènes 1 à 2)
STATION SERVICE (Scènes 4 à 6)
LE SUD « La ROQUE D’ANTHERON » et « LAMBESC » (Scènes 7 à 13)
BOOM-BOOM
« C'est moi qui conduis, donc c'est moi qui choisis la musique ».
Un métisse de 20 ans. Son surnom, « Boom Boom » lui a été attribué en raison de sa
passion pour les basses zombiesques qui composent les beats qu'il écoute en boucle.
Boom Boom est fatigué de sa vie misérable. Pour en sortir, il ne voit qu'une solution :
passer du côté obscure, franchir définitivement la ligne rouge. Il profite du roadtrip
avec ses amis pour effectuer une mission pour Le Serbe, le caïd du quartier. Boom
Boom n'était pas destiné à devenir un voyou ou un dealer. La frustration, l'envie d’une
vie « normale », de sortir ses parents de leurs galères, l'ennui et le désespoir l'y ont
progressivement conduit. Maintenant il est déterminé à aller au bout du voyage,
délivrer ce paquet au contenu mystérieux pour toucher à son tour un paquet d'oseille,
et pour ne pas se prendre une balle dans la tête si sa mission échoue...Une folie,
sûrement, mais peu importe, si ça lui permet de changer de vie…
SLAM
« On s'est fait un deux contre quatre et on les a fumé mon frère ».
Un grand blanc (22 ans) dont le rêve est de devenir basketteur professionnel. Pour le
signifier au reste du monde, il porte tout le temps sa tenue de sport. Souvent il
tempère les autres et arrondit les angles.
DUNK
« Mon estomac crie famille, cousin ».
Dunk est un indien lunaire (20 ans), l’air un peu gauche. Basketteur du dimanche, il
porte également en continue sa tenue de sport, moins par vocation que pour faire
comme son pote Slam. C'est le clown du groupe, spécialiste de la vanne et du
chapardage en supérette. « Chui le Robin des Bois du tiéquar ».
DENZEL
« Yo, admirez, avec ce corps pas besoin de faire de sport ».
Denzel, le narcissique, qui se prend pour un beau gosse, ne quitte jamais ses lunettes
de soleil et passe son temps à se regarder dès qu’il y a un miroir à proximité. Un noir
(20 ans), toujours la cote avec les filles. Son rêve c'est d'être acteur, le nouveau Al
Paccino ou encore Denzel Washington – d'où son surnom. On l'appelle aussi
Monsieur « Yo », son tic de langage le plus prononcé.
Denzel ne demande pas, IL EXIGE… Pourtant derrière ses caprices se cache un jeune
homme sensible qui sera le premier à tenir tête à Boom Boom pour l'empêcher d'aller
au bout de sa mission pour Le Serbe et faire prendre conscience à l’ensemble du
groupe « C’EST PAS PARCE QU’ON VIT DANS CES QUARTIERS QU’ON EST
CONDAMNE A L’ÉCHEC ! ».
LES PERSONNAGES SECONDAIRES
COPINE DE DENZEL
Une fille des beaux quartiers tombée sous le charme de notre star en herbe, Denzel.
Mais lorsqu'il est obligé de choisir entre, partir en virée avec ses potes ou elle…
LE SERBE
Le Caïd du quartier. Un type dangereux qui a du sang sur les mains, ou du moins sur
les mains de ses sbires. Il a décidé de prendre Boom Boom sous son aile mais
attention au moindre faux pas…
LA
CAISSIÈRE
(Jouée
par
la
chanteuse
Princess
ERIKA)
Une jolie et douce femme qui se laisse embobiner par Slam, pendant que Dunk est en
train de dévaliser la superette et sort avec les provisions planquée sous sa veste...
BANDE ORIGINALE
La bande originale signée par Rost sonne aussi le retour musical de l’artiste après une
interruption de 7 ans pour se consacrer à ses engagements en direction des sans abri et
des jeunes en situation d’échec scolaire ou d’exclusion.