sur Girl Online - Diffusion Dimedia

Transcription

sur Girl Online - Diffusion Dimedia
Premiers échos de la presse
sur Girl
Online
de Zoe Sugg
Éditions De La Martinière Jeunesse
Renseignements : Marion Van Staeyen, attachée de presse
Diffusion Dimedia, 514 336-3941, poste 230
Courriel : [email protected]
2
3
Elle pulvérise les records de vente. Avec son premier roman « Girl Online »,
la star de YouTube Zoe Sugg, 24 ans, est le carton littéraire (surprise) de
l’année en Grande-Bretagne. Sorti le 25 novembre dernier, son ouvrage s’est
écoulé à plus de 78 000 exemplaires, réalisant le meilleur démarrage en
librairie de l’année. Un succès bien supérieur à celui rencontré par J.K.
Rowling, la créatrice de « Harry Potter » et E.L. James, l’auteure de « Fifty
4
Shades of Grey », à leurs débuts. Contrairement aux deux autres
Britanniques, la jeune femme courtise essentiellement un public
d’adolescents. Décrit comme un « Coup de foudre à Notting Hill » version
moderne, son livre raconte l’histoire d’une lycéenne de 15 ans qui raconte
sur son blog sa liaison avec une pop star américaine.
Sensation du Web
Zoe Sugg aka Zoella a fait ses débuts sur YouTube en 2009. « J’ai toujours
aimé regarder des vidéos sur le site. C’est ce qui m’a donné envie d’en faire
moi aussi. A la base, j’étais attirée par les tutoriels beauté, c’est comme ça
que j’ai appris à me maquiller », a-t-elle expliqué. Outre ses astuces makeup, la jeune femme partage également ses acquisitions mode et évoque sa
vie, notamment son trouble de l’anxiété. Parfois, elle se met aussi en scène
avec son petit ami Alfie.
En quelques années, la vlogueuse est devenue une sensation sur le Web,
plus suivie que Cara Delevingne sur Twitter, plus regardée sur la plateforme
que Beyoncé. Sa principale chaîne YouTube rassemble plus de sept millions
de followers. Ce qui lui a valu de remporter le titre de meilleure vlogueuse
aux Radio 1 Teen Awards 2013 et aux Nickelodeon Kids’ Choice Award
2014. Submergée de produits envoyés par les marques, courtisée par les
annonceurs, elle a lancé sa propre ligne de produits et peut se targuer de
gagner 300 000 £ par an.
Repérée par le directeur de la maison d’édition Penguin, elle réalise
aujourd’hui son rêve de petite fille : devenir écrivain. Et l’aventure n’est pas
près de s’arrêter, « Girl Online » devrait être publié dans vingt-cinq pays
étrangers. La suite de l’ouvrage est également prévue pour 2015.
5
6
Girl Online: la star Youtube, Zoella, atteint
des sommets
La blogueuse Zoella. Photo Facebook
03-12-2014 | 14h02
LONDRES - Vedette sur Youtube, Zoella s'affirme aussi comme une star de
l'édition: en une semaine, la jeune Anglaise a écoulé plus de 78 000 copies de
son livre Girl Online, soit le meilleur score jamais enregistré pour un premier
roman au Royaume-Uni.
Elle fait mieux que JK Rowling ou Dan Brown, s'enflamme mercredi la presse
britannique devant l'exploit de Zoe Sugg, née il y a 24 ans dans le village
bucolique de Lacock au sud-ouest de l'Angleterre.
Avec près de 80 000 copies écoulées en une semaine, elle a vendu plus
d'exemplaires que n'importe quel autre auteur pour un nouveau roman selon les
mesures effectuées par la société Nielsen BookScan qui a commencé à compiler
cette statistique en 1998.
Depuis 2009, Zoe est mieux connue sous le pseudo de Zoella, qu'elle utilise pour
distiller ses conseils de beauté et de mode à une communauté croissante
d'admirateurs à travers ses vlogs, ou blogues vidéo, sur Youtube.
Son compte est suivi par six millions de fidèles, des adolescentes surtout. L'une
d'elles, une jeune fille de 13 ans, a réussi à persuader son père, en l'occurrence
Tom Weldon de faire signer un contrat de deux ans à Zoella.
Tom Weldon dirige la maison d'édition Penguin Random House.
Le résultat est ce roman qui raconte les états d'âme d'une jeune adolescente
tenant un blogue. Le succès a été immédiat et les droits du livre ont déjà été
vendus dans 25 langues.
«Je suis vraiment époustouflée. Dans mes pensées les plus folles je n'aurais pu
imaginer que vous seriez aussi nombreux à acheter un exemplaire de Girl Online.
J'ai presque envie de pleurer», a-t-elle réagi sur son compte Twitter suivi par
plus de 2,5 millions d'abonnés.
Le succès de Zoella vient illustrer la cote phénoménale dont jouissent certaines
stars d'internet et des réseaux sociaux auprès des jeunes, alors que les parents
ne connaissent souvent même pas le nom de la nouvelle idole.
Le phénomène est particulièrement marqué en Grande-Bretagne où la jeunesse
s'arrache aussi des blogueurs comme Tanya Burr ou Alfie Deyes, qui est nul
autre que le petit ami de Zoella.
Zoe Sugg, 24 ans, concurrence Fifty
Shades of Grey avec son premier roman
Publié le 4 décembre 2014 à 13h04
Par redaction-lifestyle
C’est le nouveau phénomène littéraire outre-Manche. Zoe Sugg a écoulé plus de 78 000 copies de
son livre enregistrant un record des ventes au Royaume-Uni pour un premier roman.
Plus connue sur le web sous le pseudo de Zoella, elle s’est construit une e-réputation en 2009
grâce à son blog lifestyle, beauté et mode du même nom. Quelques mois plus tard elle ouvre sa
chaîne You Tube et devient une des vlogger (pour les non-initiés : un internaute tenant un blog
vidéo) britannique les plus connues avec ses 6,5 millions d’abonnés. Une notoriété qui lui
permettra de sortir son premier roman Girl Online en novembre dernier et de battre le record des
ventes en une semaine. En effet, c’est une des ses fans de 13 ans qui aurait convaincu son père,
Tom Weldon, éditeur pour la maison Penguin Random House de signer avec la jeune femme.
Une succès story comme on les aime et dont ne se remet pas vraiment la star. « Dans mes pensées
les plus folles je n’aurais pu imaginer que vous seriez aussi nombreux à acheter un exemplaire de
Girl Online. J’ai presque envie de pleurer », a-t-elle réagi sur son compte Twitter. Et l’histoire ne
s’arrête pas là puisque les droits du livre ont été vendus dans 25 langues et ses lecteurs attendent
déjà une suite pour l’été 2015 !
Destiné à la génération Z, le roman a même devancé Fifty Shades of Grey qui s’est vendu à 14
814 exemplaires ou encore le premier tome d’Harry Potter avec 1000 copies pour la première
semaine. La jeune romancière bénéficie aujourd’hui d’une renommée ayant largement dépassé les
frontières du web. La recette du succès ? Une version de « Nothing Hill » revisitée pour
adolescents et suivant les aventures de Penny Porter âgée de 16 ans devenant populaire grâce à
son blog après s’être amouraché d’un rockeur new-yorkais. Pas de doutes, tous les ingrédients
d’un bon chick lit sont réunis pour en faire un best-seller à destination des ados d’aujourd’hui.
Clémence Sigu
Sur Internet, la vlogueuse britannique Zoe Sugg est connue pour ses
vidéos Youtube sur la mode et la beauté. Mais depuis quelques jours,
c'est grâce à un livre qu'elle fait parler d'elle : son roman est le
meilleur démarrage de l'année, devançant même Harry Potter ou 50
Nuances de Grey... Cosmo s'occupe de faire les présentations.
• Qui es-tu, Zoe Sugg ?
Si vous êtes adeptes de tutos et de vidéos mode et beauté sur Youtube,
vous connaissez forcément Zoe Sugg : l'une des vlogueuses (blogueuses
vidéos) les plus connues de la toile ! Depuis 2009, cette jeune britannique
diffuse ses coups de coeur, ses conseils et ses astuces sur la plateforme
vidéo, sous le pseudo de Zoella.
8
Zoella bat un nouveau record avec
son livre Girl Online
Mise à jour le 10 déc. 2014 18:02:00 par Pauline HUBERT
Zoella est l'une des YouTubeuse les plus connues du moment.
Suivie par des millions de fans, ces dernières lui ont une
nouvelle fois prouvé leur soutien. En effet, elle a battu un
nouveau record avec son livre Girl Online. La rédac de fan2.fr
vous dit tout
Dans une nouvelle vidéo hilarante, Zoella se dévoile prête à fêter
Noël. La célèbre YouTubeuse compte à son actif plus de 6 millions
d'abonnées sur sa chaîne YouTube et les régale à chaque fois
avec toutes sortes de vidéos. À 24 ans, la jeune femme de 24 ans a
compris comment attirer l'attention de ses fans. En vraie working girl
et toujours soucieuse de partager le plus possible avec ses
abonnés, Zoella a sorti il y a quelques jours son premier livre, Girl
Online. D'ailleurs, ce nouveau projet a reçu un accueil aussi
spectaculaire qu'inattendu. En effet, Girl Online a battu un record
en terme de rapidité de ventes la première semaine de sa sortie.
10
23:13 - 2 Déc 2014
Avec Girl Online, Zoella a explosé les records de ventes de
best seller tels que Harry Potter, Twilight ou encore Fifty
Shades Of Grey lors de la sortie des premiers tomes. Son livre
s'est en effet écoulé à à 78 109 exemplaires la première semaine
de sa sortie, un véritable exploit pour un premier roman. La jeune
femme a d'ailleurs tenu à remercier toutes ses fans avec un
adorable message : "Je suis absolument époustouflée.
Jamais je n'aurais imaginé qu'autant de personnes
achèteraient une copie de Girl Online. Je pourrais
pleurer." À la rédac de fan2.fr, nous sommes persuadées que
toutes les fans de la YouTubeuse seront toutes ravies et touchées
de cette réaction. Si la jeune femme est très proche de ses
abonnées YouTube, elle l'est également de son petit ami. D'ailleurs,
nous avons fait un retour sur les plus belles vidéos de Zoella et Alfie
Deyes. Alors les filles, êtes-vous fières du succès de la
YouTubeuse ? 11
Le succès des ventes 2014, c'est « Girl Online », le premier roman de
Zoella, une jeune youtube beauté de 24 ans. Elle bat Dan Brown, et
même J.K. Rowling !
Zoe Sugg, alias Zoella, a installé son premier roman, Girl Online, en tête des
12
ventes de livre au Royaume Uni. Avec plus de 78 000 copies vendues dès
sa première semaine, elle bat tous les records ! Et oui, ça inclut J.K Rowling,
alors que chaque sortie d’Harry Potter n’était pas loin de déclencher des
émeutes.
C’est en 2009 que Zoella fait ses débuts sur YouTube. Cinq ans plus tard,
elle totalise plus de 9 millions d’abonnés sur ses deux chaînes, et ses
vidéos, essentiellement des tutos beauté, comptent un à deux millions de
vues chacune.
Girl Online est son premier roman. Elle s’est inspirée de sa propre
expérience de vlogueuse (blogueuse vidéo, pour ceux et celles d’entre vous
né•e•s avant 1998). Elle y raconte l’histoire de Penny, une adolescente de
quinze ans, qui partage sur le Web ses sentiments, ses doutes et ses
angoisses, son rapport aux autres, et plus particulièrement aux garçons.
Elle rencontre une pop star américaine et raconte leur histoire
anonymement sur son blog, qui devient un succès viral.
Avec ses millions d’abonné•e•s, on aurait pu penser que Zoe Sugg
s’attendait à rencontrer un certain succès en librairie. Mais elle a été ellemême surprise par l’engouement suscité par la sortie de son premier
roman.
« Je suis vraiment soufflée par tout ça. Je n’aurais jamais imaginé que vous
seriez aussi nombreux•ses à acheter un exemplaire de Girl Online. J’en ai les
larmes aux yeux. »
Le nombre impressionnant de préventes l’ont propulsé au top trois des
meilleures ventes d’Amazon, avant même sa sortie ! Une suite est prévue
pour 2015. 13
Crédits photo : LUKE MACGREGOR/REUTERS
Avec ses vidéos beauté, Zoe Sugg est devenue extrêmement populaire chez les jeunes filles
britanniques. Son premier roman s'est arraché à 80.000 exemplaires en une semaine,
surpassant les records établis par JK Rowling ou Dan Brown.
Les nouvelles idoles des jeunes ne sont plus à la télévision, mais sur YouTube. Alors qu'en
France, l'humoriste Norman remplit les salles de spectacles après avoir collectionné les
millions de visionnages sur la plateforme vidéo, au Royaume-Uni, c'est une «Youtubeuse» qui
bouscule le milieu de l'édition. Zoe Sugg, plus connue chez les internautes britanniques sous
le pseudonyme de Zoella, vient de pulvériser le record de ventes d'un premier roman avec son
ouvrage, Girl Online, qui s'arrache chez les collégiennes.
Avec près de 80.000 exemplaires vendus en une semaine, la jeune femme de 24 ans a fait
mieux que JK Rowling (Harry Potter) et Dan Brown (Da Vinci Code) en leur temps, selon les
mesures de Nielsen BookScan. La genèse de ce succès est digne d'un conte de fée. Parmi les
douze millions d'accros aux vidéos de Zoella se trouve la fille de Tom Weldon, le directeur de
la maison d'édition Penguin Random House. Âgée de 13 ans, elle a eu le nez creux en
convainquant son père de signer avec Zoe Sugg un contrat de deux ans.
Le roman de Zoella raconte les tribulations d'une blogueuse de 15 ans, confiant sous
14
pseudonyme ses états d'âme sur les garçons, l'amitié, la famille, l'école. Sa rencontre avec un
bel Américain cachant un lourd secret va chambouler sa vie d'adolescente. Une recette
classique, mais tellement efficace que les droits du livre ont déjà été vendus dans 25 langues.
«Je suis vraiment époustouflée. Dans mes pensées les plus folles, je n'aurais pu imaginer qu'il
y aurait autant d'entre-vous qui allaient acheter un exemplaire de Girl Online. J'ai presque
envie de pleurer», confiait Zoella sur son compte Twitter, suivi par 2,5 millions de fans.
Une ligne de cosmétiques
Zoe Sugg a débuté ses vidéos
en 2009. La jeune femme
dispense des conseils beauté et
mode sur sa principale chaîne
YouTube, et raconte sa vie
quotidienne sur une autre
chaîne, «MoreZoella». Ces
deux canaux cumulent 9
millions d'abonnés et 460
millions de vidéos vues. Zoella
est également suivie par 3,5
millions de personnes sur son
compte Instagram. Cette
popularité lui a valu d'être nommée dans la liste établie par The Telegraph des «Britanniques
les plus influents» sur Internet, et de récolter de nombreux prix décernés par le jeune public,
comme les «Teen Choice Awards» ou «Nickelodeon Kids'Choice Awards».
Avant l'édition, la YouTubeuse avait déjà décliné sa marque. En septembre, Zoe Sugg a signé
une ligne de produits de beauté à son nom, vendue en exclusivité par la chaîne Superdrug et le
site FeelUnique. Commercialisée à petit prix, la collection s'est arrachée et est l'un des plus
gros lancement beauté de l'année au Royaume-Uni.
Au même moment, Alfie Deyes, 20 ans, publiait avec succès son premier livre, The Pointless
Book («Le livre sans intérêt»), dérivé de sa chaîne YouTube, «The Pointless Blog» («le blog
sans intérêt»), débutée cinq ans auparavant. Une de ses séances de dédicaces à Londres a été
ponctuée par les cris hystériques de 8000 de ses 5 millions d'abonnés. Alfie Deyes fait partie
des YouTubeurs les plus populaires chez les jeunes Britanniques. Il est également le petit ami
de Zoe Sugg. 15
Elle a tout pour plaire, Zoella : à 24 ans, cette jolie brunette du Wiltshire ne se
contente pas d'attirer 12 millions de visites par mois sur ses vidéos de conseil de
beauté postées sur YouTube, elle est devenue LE phénomène de l'édition
britannique de cette fin 2014. Son livre, Girl Online - un vrai bouquin avec des mots
16
Royaume-uni. Le succès littéraire de
l'année vient de YouTube
Publié le 03/12/2014 - 18:25
"Zoella" a plus de 9 millions d'abonnés sur ses deux chaines YouTube.- Capture
d'écran YouTube
Le livre "Girl Online" de Zoe Sugg, alias Zoella sur la Toile, a réussi le meilleur démarrage de
l'histoire des romans au Royaume-Uni, avec 78 000 exemplaires vendus en une semaine.
Elle a fait mieux que J.K. Rowling et ses Harry Potter, mieux que n'importe quel Dan Brown...
Elle, c'est Zoe Sugg, une star de YouTube de 24 ans qui, désormais, est aussi une star de l'édition
au Royaume-Uni. Son livre "Girl Online" (Une fille en ligne, non traduit), publié par Penguin
Random House, s'est en effet vendu à 78 000 exemplaires en une semaine, soit le meilleur
démarrage de l'histoire pour un roman outre-Manche, indique The Independent.
Son roman, "un 'Notting Hill' pour ados" selon le quotidien britannique, suit la relation d'une
blogueuse de 15 ans avec une star de la pop américaine. Ses droits ont déjà été vendus dans 25
pays et une suite est prévue pour l'été 2015.
La jeune femme a ouvert son blog et ses chaînes YouTube en 2009 et compte désormais plus de 9
millions d'abonnés qui se délectent tous les jours de ses conseils beauté. Chacune de ses vidéos
est visionnée en moyenne 1,5 million de fois.
"Girl Online" est le dernier succès d'une rentrée littéraire britannique placée sous le signe de
YouTube, au cours de laquelle de très nombreuses stars du réseau de partage de vidéos ont
conquis le monde de l'édition.
Le monde de l'édition > International > Actualité
Zoella bat le record des meilleures ventes
d'un premier roman au Royaume-Uni
Près de 80.000 copies écoulées en une semaine
Le jeudi 04 décembre 2014 à 00:33:00 - 0 commentaire
Le livre Girl Online, premier roman de Zoe Sugg, aka Zoella, la jeune star de
Youtube, fait un véritable carton en librairies britanniques selon Nielsen
BookScan. Un succès probablement prémédité du côté de l'éditeur, Penguin
Random House, et désormais estimé à plus de 78.000 exemplaires vendus dans le
Royaume-Uni, en une semaine à peine. Un record, dans la catégorie premier
roman, qui dépasse ceux de JK Rowling ou de Dan Brown.
Nielsen BookScan a commencé à compiler cette statistique en 1998, et il s'agit du
meilleur score enregistré à ce jour. L'auteure s'est faite connaître depuis 2009, en livrant
sur le web des conseils de mode et de beauté. Son compte sur Youtube est suivi par six
millions d'internautes, parmi lesquels la fille de Tom Weldon.
Cette dernière, âgée de 13 ans, a eu le flair de convaincre son paternel, qui dirige
Penguin Random House, de faire signer un beau contrat d'édition de deux ans à la star
du web.
Sources : The Telegraph , L'Echo
Syndicated articles from Financial Times
Déjeuner avec
Zoella, la petite vlogueuse anglaise aux 5,3
millions d'abonnés
Jonathan Ford, FT - En mangeant un panino à Brighton, la vidéo-blogueuse mode et beauté
britannique nous parle de célébrité virtuelle et des dilemmes de la vie réelle.
Zoella
Jamais, de toute ma carrière, ma fille ne m’a supplié de demander un autographe à une
personne que j’ai interviewée. Premiers ministres, généraux, capitaines d’industrie ? Un regard
indifférent accueillait la mention de leur nom. Mais quand elle a appris que j’allais rencontrer
Zoella, ma fille de 13 ans a instantanément fait une crise. Elle m’a envoyé un texto autoritaire :
“Tu ne dois pas oublier, papa” quand je me suis rendu à Brighton pour mon déjeuner avec cette
blogueuse mode et beauté de 24 ans.
Avant de m’y rendre, ma fille m’avait insufflé tout ce qu’elle savait sur mon invitée. Des conseils
sur comment gérer l’interview. Et même des propositions de questions à lui poser, à insérer dans
la catégorie « musique et nourriture préférées ».
Quand j’arrive au Modelo Lounge, un café un peu triste près de la mer, dans le village de Hove
près de Brighton, je trouve que j’ai été plutôt bien briefé. Je sais pas mal de choses sur Zoella :
grande sœur en ligne, courrier du cœur, gourou incontournable du style, passeport pour toucher
le cœur et l’esprit de millions de jeunes consommateurs avides, mais pas encore cyniques. Je
suis aussi informé, de façon acceptable, sur Alfie Deyes, PewDiePie, Tanya Burr et le reste de la
‘Brit crew’ (l’escadre britannique) du vidéo-blogging sur YouTube.
Si vous n’avez pas des enfants d’un certain âge, ces noms ne vous diront rien. Ils font les délices
des ados, comme les stars de la télé Johan Noakes et Tom Baker l’étaient pour moi, dans mon
enfance des années 70.
C’est vrai, le contenu est assez différent de ce que l’on nous servait dans Blue Peter ou Doctor
Who. Les sujets tournent principalement autour des jeux vidéos, des farces, et ce qui est qui
l’obsession qui des ados : stuff (les choses). Mais ces vidéos attirent des audiences énormes.
Des millions d’enfants, d’ados et de jeunes adultes les dévorent chaque jour.
De ce groupe, la plus grande star à émerger est peut-être Zoella elle-même. Sur sa chaîne, on la
trouve habituellement assise sur son lit pour dispenser des conseils de beauté, en train de se
coiffer, ou dans ce qu’elle appelle les ‘shopping hauls’ (littéralement livraison de virées de
shopping), quand elle et ses amis montrent fièrement les achats qu’ils ont faits.
Une rubrique régulière est le “ChummyChatter” (bavardages de copines) : Zoella et sa “bestie”
(meilleure amie) Louise échange des trucs sur des sujets d’importance capitale comme l’amitié,
l’image corporelle, les garçons, et sur le fait de savoir s’il faut aller à l’université. Vous pouvez
capter un parfum de robuste bon sens, agréé par les parents, dans les titres des vidéos récentes.
On y trouve “Pourquoi es-tu si maigre ?” et “Les limites, et savoir dire non”.
Il est difficile d’expliquer aux non initiés l’emprise qu’elle a sur les têtes des 13 à 20 ans. Mais son
influence est indéniable. Depuis qu’elle a lancé sa carrière sur YouTube en 2009, Zoella en est
arrivée à rassembler 5,3 millions d’abonnés sur sa chaine (2,3 millions de plus depuis janvier
dernier seulement) par une forme étrange de contagion d’adulation dans le public.
Prix et distinctions s’en sont logiquement suivis. L’année dernière, elle a été couronnée Meilleure
Vlogger (productrice de vidéo blogs) britannique durant les prix Teen Awards de la radio BBC
One. Cette année, elle a déjà remporté le Prix du jeune public de la chaine Nickelodeon Kids.
Une carrière hors ligne s’ouvre maintenant à elle. Elle vient de signer un contrat pour publier son
premier roman chez Penguin, Girl Online, qui sortira en novembre en Grande Bretagne.
Zoella - ou Zoe Elizabeth Sugg dans l’IRL (in real life, dans la vraie vie ) -, est la première à
admettre que sa gloire est inattendue.“C’est bizarre parce qu’aucun d’entre nous n’a jamais
pensé que ça deviendrait notre job” assure-t-elle. “Quand nous avons commencé à explorer ces
nouveaux trucs géniaux, personne ne se doutait où ça nous mènerait.”
Elle est petite, délicate, avec des traits de poupée, photogénique, et des cheveux décolorés sur
les pointes tirés en queue de cheval. Zoella arrive avec son manager, Maddie, chargée de la
rassurer mais qui accepte d’être exilée à une table lointaine, où elle tape sur son ordinateur.
Notre idée, à l’origine, était de déjeuner en terrasse mais le mauvais temps nous force à changer
de plan. Le Modelo Lounge, choisi de façon un peu trop exacte par Zoella pour son calme, est
quasi désert. Quelques employés en pause déjeuner lèvent le nez de leur hamburger ou de leur
steak frites et je me demande ce qu’ils pensent de cet homme chiffonné, entre deux âges, avec
une petite jeune fille dans la vingtaine, élégante dans une robe-chemise grise égayée par une
écharpe écossaise. Croient-ils que je suis son parrain ? Ou quelqu’un qui fait passer un entretien
d’embauche à une jeune fille au pair ?
Zoella vit à Brighton depuis l’an dernier. Elle loue un “fabuleux” appartement au dernier étage,
face à la mer. Là, elle vit dans une splendeur Ikéa, avec deux cochons d’inde, Precy et Pippin,
que l’on voit souvent dans ses vidéos. Dont, récemment, celle où ils prenaient un bain.
Elle a déménagé surtout parce que c’est là que vit son boy friend. Alfie Deyes a lui aussi un
video-blog qui marche fort, Pointless, où lui et ses potes se lancent des défis et font des
imitations stupides. Brighton semble être en fait YouTube City puisque PewDiePie y vit aussi. Ce
hipster suédois fait des films de lui-même et de ses amis en train de jouer en ligne et attire de
grosses audiences. Le maitre du journal de bord en vidéo, Marcus Butler, est aussi à Brighton.
“Je sais pas ce qu’il y a avec cet endroit” dit Zoella avec un petit rire. “C’est devenu comme le
centre de l’univers. Chaque fois que je rencontre quelqu’un qui déménage, c’est comme, ‘OK, je
viens à Brighton.’ ”
Elle a grandi dans un joli village, Lacock, dans le Wiltshire. Elle est la fille d’un promoteur
immobilier et d’une esthéticienne. Après avoir quitté le lycée du coin avec son diplôme de fin
d’études, options art, photographie et textiles, elle a pensé fréquenter l’université puis y a
renoncé parce qu’elle ne savait pas très bien quoi étudier, mais surtout parce qu’elle souffre de
crises d’angoisse. Enfant, elle était affligée d’une timidité pathologique et elle a toujours de temps
à autres d’énormes crises d’angoisse. “Je ne voulais pas quitter ma famille, tous les réconforts
que j’avais.”
Elle a donc été embauchée comme apprentie dans une société de décoration intérieure près de
chez elle et a ouvert un blog. Au départ, elle voyait ça comme un hobby : elle n’a jamais eu
l’intention de faire beaucoup plus qu’enregistrer quelques observations personnelles sur sa vie.
“Je n’ai jamais eu aucune structure, je n’ai jamais pensé, c’est ça que je veux en faire. C’était
littéralement mon petit espace sur internet, où j’écrivais sur les choses que j’aime, ou les choses
qui plairaient aussi aux autres.”
La formule a certainement marché. Et par dessus tout, la place accordée au shopping . Elle avait
aimé d’autres blogs où les auteurs décrivaient leurs vêtements et leurs achats de maquillage.
Zoella a décidé de faire quelque chose de similaire. “J’ai commencé avec un vide-grenier où
j’étais allée avec ma maman, et où j’avais trouvé tous ces petits produits de maquillage pour 50
pences, et j’ai écrit sur ça.”
Bien vite, elle est montée en gamme, a passé en revue les portants des chaines de magasins
Top Shop, Superdrug et Primark. Elle parlait du meilleur de ce qu’elle y trouvait.
Nous faisons une courte pause pour commander le déjeuner depuis le bar. Zoella ne fait pas
mystère de son amour pour la junk food au bar, et je serre les dents, m’attendant au pire,
pendant que je consulte le menu. Mais le Modelo Mounge, dont la grande fierté semble être de
servir une cuisine sans gluten, qui se révèle être inoffensive plutôt que toxique. Zoella commande
un panino rempli de sauces halloumi et muhammara et une limonade au sorbet. Je prends le
poulet, et une bière.
Je mâche mon poulet, Zoella chipote avec son panino qui est, il est vrai, peu appétissant et nous
revenons à son histoire. Son physique agréable, sa personnalité originale et son œil pointu pour
ce qui plait aux adolescents ont vite attiré des lecteurs sur son blog, et il n’a pas fallu longtemps
pour que son cortège toujours plus important d’abonnés lui demande de faire des vidéos. Elle a
trouvé le courage de se lancer parce qu’elle savait qu’elle avait une audience. “Parce que mon
blog avait déjà des lecteurs qui sont allés direct à la vidéo, j’ai pensé qu’au moins il y aurait
quelqu’un pour regarder.”
A l’époque, grâce à l’effondrement économique provoqué par la crise, elle avait été licenciée de
son job dans la décoration d’intérieur. Sa carrière naissante dans le vlogging a presque été
brisée par ses parents, inquiets.“Mon papa ne savait vraiment pas quoi en penser. Il n’arrêtait
pas de me dire de sortir de ma chambre et de trouver un vrai job.”
Je lui dis que j’aurais fait la même chose à sa place. Mais en fait, rester assise dans sa chambre
avec un ordinateur allumé s’est révélé être l’endroit parfait pour Zoella. Elle n’a peut-être pas été
la première ado à s’essayer au vlogging, mais elle débutait à un moment propice : juste quand
YouTube, acheté par Google en 2006, effectuait sa transition d’une plateforme pour des vidéos
amusantes de chats tombant de skate-board à quelque chose qui ressemblait plus à un réseau
de chaines TV.
Google voulait encourager les“créateurs” à produire des contenus plus professionnels et attirants
pour que le géant américain de l’Internet puisse capter une partie des 250 milliards de dollars
(estimation) dépensés chaque année en publicité à la télévision.
La stratégie de Google était de partager 45% des revenus publicitaires en ligne avec les
créateurs et de prendre en charge frais d’hébergement et de publication de leurs vidéos. Google
ne donne pas de chiffres sur ses revenus générés par la publicité en ligne mais les banques
d’investissement les ont chiffrés à environ 5 milliards de dollars l’an dernier.
L’objectif était de stimuler la création de contenus qui plairaient aux consommateurs difficiles à
atteindre : les adolescents et les jeunes adultes dans la vingtaine, moins mariés à la TV
traditionnelle. (Zoella pour sa part regarde à peine la télé : “Ma génération, du moins ceux que je
connais, sont 70% devant YouTube et 30% devant la télé”). Le décor était planté pour que
l’actuel groupe de choc des YouTubers émerge.
L’emprise de Zoella sur le marché des 13-20 ans l’a positionnée immédiatement au cœur parfait
de cette révolution, même si elle me surprend en me disant que la tranche d’âge de ses
spectateurs est plus large. “9% de ceux qui me regardent sont des hommes, dont la majorité ont
de 45 à 50 ans.” Quand elle voit mes sourcils se froncer aussitôt, elle ajoute : “J’aime me dire que
c’est juste comme si mon papa regardait.”
Zoella et le reste du groupe des “Brit crew” sont peut-être relativement nouveaux au jeu de la
célébrité, mais ils ont un sens aigu de la valeur de leur image. Zoella a touché son premier
chèque de Google il y a quelques années seulement : 60 Livres. Mais elle fait désormais partie
du réseau “Style Haul” de YouTube, des vlogs de mode et de beauté pour les “femmes du
millenium” (en gros, celles âgées de 13 à 30 ans) et connecte les créateurs de contenus en ligne
avec “les grandes marques et des contrats lucratifs”.
Elle a aussi embauché une agence de “talents sociaux” pour gérer ses affaires toujours plus
complexes : il s’agit de Gelam Futures, une société qui semble représenter tous ceux qui
comptent sur YouTube en Grande Bretagne. “C’est juste, comme, ‘Vous vous en occupez’” ditelle, en ajoutant : “Si je ne les avais pas pour m’aider, j’imploserais, genre.”
Les vloggers à la mode sont un groupe soudé qui font souvent des apparitions sur les chaines
des uns et des autres. Ces croisements permettent de mutualiser l’audience. Le gang de Zoella
comprend son petit ami, son frère Joe (dont le blog, qui compte maintenant 2 millions d’abonnés,
a été ouvert après le sien, elle le rappelle) et Marcus Butler. Il y a aussi Louise (alias Sprinkle of
glitter) et Tanya Burr, une maquilleuse qui dispense ses conseils depuis sa chambre à coucher à
Norwich. Zoella a récemment recommandé sa ligne de maquillage sur son propre vlog. “Nous
voulons tous nous aider les uns les autres pour rassembler nos chaines,” dit-elle. “C’est vraiment
la base des médias sociaux. Partager.”
Je dis à Zoella qu’elle est connue dans le secteur de la publicité comme la “championne du
participatif (crowd-sourced people’s champion”) et elle rit. “C’est cool. Je n’avais jamais entendu
celle-là avant”. Elle reconnait que les grandes marques font la queue pour profiter de sa
popularité. “Ils savent que les YouTubers ont l’art de se connecter aux audiences qu’eux n’ont
pas, alors qu’ils ont tout l’argent du monde.” Un exemple de son influence : elle a signé un contrat
avec Unilever pour faire la promotion de leur produits cosmétiques pour les jeunes.
Les publicitaires, dit-on, sont prêts à payer 20 000 livres par mois pour des bannières sur les
vidéos des vloggers connus de YouTube. Et 4 000 livres sterling peuvent changer de mains pour
chaque mention de leur produit dans la vidéo (globalement le même prix que pour une mention
favorable sur Twitter ). Zoella n’aime pas dire combien elle gagne. Mais si l’on se livre à un calcul
basé sur les prix demandés par les vloggers les plus populaires, elle doit gagner, uniquement
grâce à la publicité, plusieurs centaines de milliers de livres sterling par an.
Ces opportunités, naturellement, font naitre des conflits. Et c’est de ceux-ci que nous parlons pardessus les restes de notre déjeuner. Je taquine Zoella, qui n’a pas fini son panino. Elle promet de
l’amener chez elle dans un doggy bag. (Quand elle partira, il restera abandonné sur la table.)
L’essence de cette emprise à la Vulcain qu’à Zoella sur ses abonnés repose sur une relation de
confiance, et même d’intimité, entre les vloggers et les ‘vlogees’, ceux qui regardent. Je lui
demande comment elle réussit à la préserver tout en prenant l’argent des publicitaires pour
recommander leurs produits ?
A la base, répond-elle, c’est une question de jugement. Elle veut choisir des “partenaires” dont
elle apprécie les produits et pense qu’ils feront de bonnes émissions. “Aucune somme d’argent
ne pourrait me tenter de faire la promotion de quelque chose en quoi je ne crois pas” répond-elle.
“J’ai construit cette communauté de personnes qui ont confiance dans mon opinion, et j’y accorde
beaucoup plus d’importance qu’ à un gros chèque.”
Elle prétend refuser 90% des contrats qu’on lui propose. Elle rejette d’emblée certains produits,
comme l’alcool. Ses problèmes d’anxiété font qu’elle n’a jamais beaucoup bu. “J’ai horreur de
perdre le contrôle de moi-même”. Elle a cessé de boire il y a quelques années. Avec les
cosmétiques et les vêtements, elle fonctionne sur une simple règle. “Si c’est quelque chose que
je ne porterais pas ou que je n’aime pas, je refuse la proposition” dit-elle. Elle informe ses
abonnés de celles qu’elle accepte dans une fenêtre, sur le site.
Comme notre déjeuner s’achève, nous parlons des possibilités d’une carrière hors ligne pour
Zoella.
Elle est excitée par la sortie de son livre, qui parle de sujets importants pour elle, comme
l’anxiété, les relations en ligne, le harcèlement en ligne. Elle dit que s’exprimer sur ses problèmes
d’anxiété l’a en fait aidée. “C’est bien pour moi de faire des choses en dehors de ma zone de
confort, et de me pousser.” Pour d’autres idées, Zoella est ouverte aux suggestions. Elle aimerait
assez avoir sa propre ligne d’objets pour la maison.
Ce qui frappe le plus est son attitude insouciante face à sa célébrité toute neuve “Jamais je
n’aurai pensé que tout ceci arriverait, alors, je vais juste suivre la vague et en profiter le plus
possible” résume-t-elle. “Je ne sais pas ce qui va arriver dans cinq ans.”
Nous nous levons pour partir, et je me souviens de ma promesse. Zoella accepterait-elle
d’envoyer un message à une de ses très jeunes fans ? Elle accepte de se faire filmer par mon
iPhone (les autographes, c’est tellement dépassé) et je pars de très bonne humeur.
Ce n’est qu’en regardant le message vidéo, dans le train qui me ramène chez moi, que je
m’aperçois que j’ai posé mon pouce sur le micro du téléphone au moment crucial de
l’enregistrement. On voit son visage souriant, elle agite les mains comme à son habitude. Mais
pas un mot du message de Zoella ne peut être entendu.
Publié le 01/08/2014
20
21