Irina Rotaru - Galerie Maubert
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Irina Rotaru - Galerie Maubert
Irina Rotaru O - 2016 - 1m75 x 1m, crayons de couleur sur papier artisanal japonais Kozo O - 2016 - 1m75 x 1m, coloured pencils on handmade Kozo Japanese paper Vincent van Gogh et la fleur - 2016 - 2m x 1m, crayons de couleur sur papier artisanal japonais Kozo Vincent van Gogh and the flower - 2016 - 2m x 1m, coloured pencils on handmade Kozo Japanese paper La reine du ciel - 2016 - 2m x 1m, crayons de couleur sur papier artisanal japonais Kozo The queen of heaven - 2016 - 2m x 1m, coloured pencils on handmade Kozo Japanese paper Jésus enceinte - 2015 - 1m75 x 1m, crayon sur papier artisanal japonais Kozo The Pregnant Jesus - 2015 - 1m75 x 1m, graphite pencil on handmade Kozo Japanese paper Rosa Null - 2015 - 1m85 x 1m, crayons de couleur sur papier artisanal japonais Yumiami Rosa Zero - 2015 - 1m85 x 1m, coloured pencils on handmade Yumiami Japanese paper Colonnes - 2015 - 2m20 x 1m, crayon sur papier artisanal japonais Kozo Columns - 2015 - 2m20 x 1m, graphite pencil on handmade Kozo Japanese paper Masturbation - 2015 - 1m75 x 1m, crayon sur papier artisanal japonais Kozo Masturbation - 2015 - 1m75 x 1m, graphite pencil on handmade Kozo Japanese paper S - 2015 - 2m20 x 1m, crayon sur papier artisanal japonais Kozo S - 2015 - 2m20 x 1m, graphite pencil on handmade Kozo Japanese paper Sonnenkultur - um den Kreis und den Mittelpunkt / Culture solaire - autour du Cercle et du Centre Culture of the Sun - around the Circle and the Central Point - 2015, 6 x 60 x 45cm, graphite pencil & coloured pencils on handmade paper LE DESSEIN DU DESSIN « Il n'y a pas si longtemps que Cézanne, admirateur de la peinture de Monet, trouvait celle de Gauguin stylisée et aplatie au-delà du tolérable ». Rappelant cette opinion, Meyer Schapiro dans un article qu'il consacrait à Fromantin, critique d'art, souligne que Cézanne, loin d'être le fondateur d'une peinture exclusivement vouée aux jeux de formes et de couleurs, est aussi le continuateur d'une tradition française qui « ne pouvait admettre que l'on ne prît pas pour sujet la réalité familière ». Sous cette exigence nous percevons cependant la recherche d'un ordre et d'une harmonie bien réelle en dépit de la fluctuation des styles et des techniques. L'Abstraction, en prenant pour seul critère de perfection la cohérence de l'ensemble construit, a imposé un système d'éléments restreints, et finalement terriblement appauvrissant. Le système autoréférentiel mis en place par les avant-gardes successives au XXe siècle n'a fait qu'accentuer jusqu'à la caricature ce phénomène. Parce qu'elle ne se limite pas à produire des fonds ou esquisser des contours, Irina Rotaru, jeune artiste allemande d'origine roumaine, ne fait rien d'autre que de se placer dans la même tradition que Cézanne. Une tradition vivante, devenue universelle, depuis la fin des écoles et des mouvements propres à chaque pays où l'art occupe une place à part entière. Ce que cherche Irina Rotaru, ce ne sont pas simplement des formes nouvelles, mais des formes signifiantes. Une nouvelle figuration en quelque sorte qui nous donne à voir le monde tel qu'on le connaît aujourd'hui. Non par la nature cohérente, rationnelle, où chaque objet a une place déterminée mais un monde d'ondes et de particules, d'agrégats comme elle le dit elle-même de son dessin, où la croissance et le mouvement se déploient dans une infinité de dimensions. Elle veut rendre visible des concepts qui font que ses dessins doivent être lus autrement ; tant ils imposent leur présence imparable. Comme un défi lancé, forçant le commentaire à dépasser les contradictions supposées (figuration/abstraction) et les paradoxes reconduits (neutralité/ expression), pour s’en tenir à la stricte évidence visuelle d’une dialectique supérieurement résolue. ‘‘L’impact’’ et la ‘‘viscéralité’’ des formes tracées, agrégées, revendiquées par l’artiste (aussi bien dans l’approche du sujet que dans la presque incision du crayon sur le papier, toujours sciemment choisi pour tel dessin ou tel autre) se fondent sur la hauteur d’un enjeu, d’un propos particulièrement lucides, circonscrits au seul dessin et dont les titres révèlent l’ambition. Quand Irina Rotaru dessine une Danaë, c’est moins la figure mythologique de Danaë qui accapare son trait que les différents éléments et leurs propriétés la consacrant comme telle : la pluie d’or en laquelle Zeus se changea pour pénétrer la terre et le sexe de cette femme. Ainsi dans ce dessin, le trait d’Irina se fait plus dru (comme on peut dire de la pluie quand elle tombe) que dans un autre pénétrant la ligne qui va en forme de cercle, jusqu’à obtenir une figure du jamais-vu. Puisque tel est l’enjeu du dessin : le jamais-vu. Le dessin d’Irina Rotaru nous rend perceptible une réalité invisible, celle des formes que l’on ne connaît pas ou que l’on ne voit pas : la cellule, la particule, le cœur d’une chose ou d’un insecte ou d’une plante ou d’un être, toutes formes vraies, traversées et travaillées de l’intérieur par l’imaginaire de l’artiste et qui sont là pour enrichir (comme l’or le mythe), fertiliser (comme la pluie la terre), féconder (comme l’élément liquide des compositions Homme-fontaine et Femme-fontaine) le vocabulaire de l’art. Le rôle de celui ou celle qui donne à voir, c’est d’agiter les regardeurs pour qu’ils saisissent plus de réalité. Le réel est secret, c’est-à-dire que l’on ne pourra jamais le représenter. Les grands lettrés et les grands mystiques orientaux, particulièrement au Japon (un pays dont l’art musical, pictural - notamment l’Ukiyo-e, n’est pas sans fasciner Irina Rotaru), avaient compris qu’il y a des degrés de lecture. Le dessin d’Irina Rotaru est une manière occidentale de dire la même chose : que l’on ne peut pas vivre d’apparence. Et c’est dans ses dessins que ce dessein est particulièrement visible. Le dessin décape la trivialité du monde des apparences pour atteindre du monde le secret, le cœur, la vulve mère, la cellule souche. ‘‘L’automatisme’’ du geste qui révèle avec justesse dans la tache la forme ou des formes parfois anthropomorphiques est certes le résultat d’une remarquable pratique, quotidienne, « ascétique », mais il est aussi le signe d’une activité qui s’apparente plus à celle du médium, de l’interrogateur, que du peintre par exemple ou du dessinateur dessinant. Il semble qu’Irina Rotaru soit ellemême l’instrument de son œuvre, exploitant à force de passages et de traversées le sentiment d’illustrer un monde caché à nos sens mais tout aussi réel que celui que nous percevons. A cet égard, le dessin intitulé Sans chaise, sans maison, son de cloches, le plus subtil dans ses épurés, réalisé sur un papier mexicain traditionnellement utilisé pour certains rituels, peut se lire comme la carte à peine suggérée de ce monde caché. Le dessin, c’est donc, avant tout, une manière de fixer le mouvement, de figer la forme réellement évocatrice. Le dessin dans son immédiateté est le mieux à même de traduire cette recherche du fonctionnement vrai de la pensée. Dessiner serait comme tracer des signes sur l’eau, tout en saisissant le flux et le reflux du courant (comme le suggère le titre d’une composition : Sous l’eau). Puis le dessin se défait toute de suite, s’éloigne. Il est comme une image vue en rêve, qui, quand on veut la saisir, s’enfuit. Alors, il faut faire un autre dessin puis un autre. C’est une course de vitesse entre la fuite du dessin et de l’autre côté, cet havre du déjà connu, du déjà vu, des idées reçues, ou plutôt de la forme reçue. D’un côté, l’artiste essaie de ramener à la forme reçue (Napoli, Grèce1 et 2), de l’autre, tout est permis puisqu’elle cherche une autre forme, qui serait nouvelle, à la fois surprenante et plus « ressemblante » (Eos, Inventer la beauté). Irina Rotaru semble jouer avec la longueur des lignes contenues dans un crayon, seul instrument de ses dessins, que la composition intitulée Gérontocratie, placée sous le signe de l’infini, pourrait symboliser. Un crayon neuf va pouvoir dessiner une ligne qui très probablement aura une grande distance. Au terme de cette distance, elle peut déformer, informer ou former. Qui dirige, qui contrôle la forme que l’artiste donne à cette ligne. Elle peut être droite ou passer par toutes les tonalités du dessin depuis que cet art s’est émancipé de l’esquisse et de l’étude. Ou montrer le frénétique de la réalité, la folie de toutes ces réalités superposées dans la verticalité de la feuille, plus haute que large, intégrant la texture même du papier (japonais, mexicain, thaïlandais...), celle de l’homme, de la femme, du fœtus, de la plante, de l’oeuf, de l’animal. Le dessin est virtuel, essentiel car il porte l’essence et contient en lui tout. Lucas Hees THE AIM OF THE DRAWING It has not been so long since Cezanne, admirer of Monet’s pictures, found Gaugin to be over-styled and flat, on the verge of trespassing the line of the tolerable. Meyer Shapiro, considering that view in an article, critique d’art dedicated to Fromantin, insists that Cezanne, far from being the founder of an exclusively ‘’for the eye’’ – because of its forms and colours –, embodies the very expression of the French tradition according to which ‘’you cannot but make the common reality to your subject’’. Starting from this high levelled ambition, we are aware of the acute search for order and harmony, in spite of different styles and techniques. The abstract, whose sole criteria of perfection is based on the coherence of the entity created, has established a system of limited elements, finally leading to an extrem scarcity of means. This highly self-sufficient system established by successive avantgardes of the 20th century has necessarily lead to an emphasizing of the phenomenon, reaching even levels of caricature. As she goes well out beyond simply putting up backgrounds or sketching contours, Irina Rotaru, young German artist of Romanian origin does nothing else than lining herself up into the very tradition of Cezanne – a living tradition turned universal since the end of different schools and trends caracterizing all societies where art represents a part of life. What Irina Rotaru is searching for is not merely new forms – she is in search of significant forms. A new kind of perspective which enables us to see the world we are sensing it. Not according to a coherent, rational nature, where each object has its own well-defined place, but a world of waves and particles, of devices – just as she herself speaks about it in her drawings, where growth and movement take the form of endless dimensions. She wants to make concepts visible – that is why her drawings force one’s perception towards something ‘’different’’ due to the unavoidable impact. It is like a challenge, twisting commentary’s hand so as to surpass imaginable contradictions (figurative/abstract) and long established paradoxes (neutral/expressive) – and to help keep to the mere visual evidence of a dialectically superior aim. ‘’The impact’’ and ‘’viscerals’’ of the forms combined and aimed by the artist (to be seen both in the way the subject is being subtly treated as well as in the deep cut of the crayon into the paper – carefully chosen) are being risen to the heights of a fully conscious, entirely lucid aim in works whose titles reveal the ambition. When Irina Rotaru draws a Danaë, it is less the mythological Danaë that is dominating her lines but rather the different elements and their characteristics defining her as such : the golden rain into which Zeus changes in order to penetrate the earth and the sex of the woman. In the same manner, the lines of the drawing become stronger and harder (as when describing the falling rain), crossing the cercle-shaped lines towards creating a figure of ‘’jamais-vu’’. And this is just the aim of the drawing – the ‘’never seen before’’. The drawing of Irina Rotaru helpes us perceive an invisible reality, the one of forms unknown or unseen before : the cell, the particle, the very heart of a thing or insect, of a plant or of a being, all of the extant forms, criss-crossed and elaborated by the artist’s imagination. And they exist serving the artistic vocabulary (as gold the myth ), to fertilize (as rain the earth) or to fecundate it (as the liquid element in the composition Homme-fontaine and Femme-fontaine). The role of he or she who enlightens is to excite the one envisioning, so the latter can enjoy a much large slice of reality. The truth is secret, meaning one can never grasp it. The great oriental minds and mystics, especially those in Japan (a country whose music and art – first at all the Ukiyo-e has fascinated Irina Rotaru) had understood that there are different levels of perception. Irina Rotaru’s drawings are the occidental manner of telling the same : you cannot live by appearances. And the drawings bring the message clearly over : they purify the world from the triviality of appearances so it can reach the secret, the heart, the womb, the mother cell. ‘’The automation’’ of the gesture, rightly revealing in the spot the form or at times anthropomorphic forms, is certainly the result of remarcable daily, ‘’ascetical’’ worldly exercise, but ils is also a proof of an activity resembling rather that of an interrogator and diviner than that of a painter or drawing artist. It looks like Irina Rotaru is herself an instrument of her creation, powerfully using passages and crossovers to illustrate the feeling of a world escaping our senses but in no way less real than the one we are experiencing. So that the drawing entitled Sans chaise, sans maison, son de cloche created on an Mexicain paper traditionally used for certain rites, the most subtile in its frugality, can be perceived as a scarcely drawn map of the hidden world and itself like the winding path. Thus, the drawing is first of all a means of catching the move, of establishing a form indeed inspiring. The drawing is as its best in its intensity as part of the search for the real fonction of the thought. Drawing resembles lines traced on water in keeping with the tide and ebb of the flow (as suggested by the title of the work Sous l’eau). After that, the drawing dissolves immediately, disappears. So that a new drawing must be created and then another one. It is like a race against time, between efemerity on the one side and the already known, the déjà-vu, the traditional ideas or established forms on the other side. On the one hand the artist tries to rely on established forms (Napoli, Greece 1 and 2), on the other she ignores limits as she is searching for another form, necessarily new, suprising at times and yet full of expression (Eos, Inventing beauty). Irina Rotaru seems to be playing with the lentgh of the line contained in her only tool, the crayon – as symbolically presented in her composition entitled Gérontocratie 2 – the one being placed under the sign of eternity. A new pen will probably be able to draw a line over an even longer distance. Speaking of distance, it can deform, inform or form. Who leads, who controls the form given by the artist ? It can be straight or can cross all levels of the drawing, starting by the time this art has developed beyon sketches and studies. Or showing the frenzy of life, the crazy interaction of realities over the verticality of the sheet – higher than large, integrating in itself the structure of the paper (Japanese, Mexican, Thailandese...), the man, the woman, the phoetus, the plant, the egg, the animal. The drawing is virtual, essentiel, because it carries the essence and embodies everything in it. Lucas Hees Irina Rotaru / [email protected] // www.irinarotaru.com Née en 1980 à Jassy (Roumanie), allemande / Born in 1980 in Jassy, German Vit et travaille à Paris / Lives and works in Paris 2005 DNSAP, diplôme 2ème cycle des Beaux Arts de Paris, Atelier Giuseppe Penone / Graduate of the School of Fine Arts ‘École Nationale des Beaux Arts de Paris, Giuseppe Penone’s workshop Representée par la Galerie Maubert, Paris / Represented by Galerie Maubert, Paris Expositions personnelles / Individual exhibitions 2015 Démocratie, Galerie Maubert, Paris 2010 22, Galerie Briobox, Paris 2009 Musée Dupuytren, Paris, solo 2007 Galerie Nadine & Tom Verdier, Paris, solo 2006 Galerie Premier Regard, Paris, solo 2005 Galerie Taché-Lévy, Bruxelles, solo Expositions collectives / Collective exhibitions 2016 Premier Regard, Bastille Design Center, Paris Sessions #3 - Planéité, Galerie Backslash, Paris La petite collection, Galerie White Project, Paris Les tentacules de Louise, Espace CO2 La petite collection, DDessin 2015 Jean-Paul Chatenet - Extrait d’une collection, Galerie des jours de lune, Metz Participation à Art Paris avec la Galerie Maubert, Paris Performance Rosa Null Raum en collaboration avec Alexis Quinterne, Eric Guglielmi & Charlotte Charbonnel, Galerie Maubert, Paris 2014 La part des Anges, Galerie Maubert, Paris HANDMade, Neo concept 1, Galerie Rue Française by Miss China Guilloting me, Guilloting You!, Galerie Hus – Section Pigalle, Paris, Duo avec Aurélie Denis 2013 Oh my Gold!, Galerie Rue Française by Miss China, Paris Nouvelle Lune, Galerie Maubert, Paris Galerie Pascal Gabert, exposition collectif 2012 Galerie Pascal Gabert, exposition collective Art Market, Galerie Rue Française by Miss China 2011 Premier Regard, Bastille Design Center, Paris Help, Galerie Premier Regard, Paris Exposition collective en collaboration avec les Éditions Impeccables, galerie J. Martinez, Lyon 2010 Galerie Briobox, exposition collective 2008 Au lit avec mon artiste, exposition collective dans trois hôtels parisiens Galerie Meyer/Le Bihan, Paris, exposition collective Galerie Nadine & Tom Verdier, Paris, exposition collective 2007 Sexe et Convenances, Galerie Pascal Vanhoecke, Paris 2006 Collection Florence et Daniel Guerlain, Les Mesnuls 2005 FIAC et Art Brussels avec la Galerie Taché-Lévy 2004 Arte in Sabina, Workshop/Italie avec Giuseppe Penone Musée De Verbeelding, Zeewold (Hollande), exposition collective avec Giuseppe Penone Publications, textes 2015 2014 2014 2014 2014 2013 2011 2009 2009 2008 2004 ‘Irina Rotaru - Jean Saucisse : Romantisme, Passion, Devoir, Pouvoir’, les Presses du vide ‘Irina Rotaru - Collection Pickpocket’, Les Éditions Derrière La Salle De Bains ‘Aurélie Denis & Irina Rotaru’, Les Éditions Derrière La Salle De Bains ‘Notes in the Margin, - Aurélie Denis & Irina Rotaru’, Les Éditions Derrière La Salle De Bains Catalogue Rue Française by Miss China 2003 - 2013, œuvres choisies Catalogue de la collection graphique du Centre Pompidou ‘Extraits de lettres à Caravaggio’, les Presses du vide Texte, communiqué de presse par Leonor Nuridsany ‘Irina Rotaru - Le dessein du dessin’, texte, communiqué de presse par Lucas Hees Catalogue de la Collection Florence & Daniel Guerlain ‘20eventi’ en lien avec le workshop Arte in Sabina Collections Collection Florence et Daniel Guerlain Collection graphique du Centre Pompidou Collection Premier Regard Collection Lorie Peters-Lauthier Collection Claude Berri Galerie Maubert 20, rue Saint-Gilles 75003 Paris Téléphone : 01 44 78 01 79 Email : [email protected] Florent Maubert Directeur de la galerie Email : [email protected] Charles Rischard Responsable de galerie Email : [email protected]