Revue CMB 2009 bis

REVUE ANNUELLE 2009
Cette revue gratuite est éditée à 50 exemplaires en photocopies et Internet.
Christian Guignet, Responsable de la rédaction.
Sommaire
Page
Le mot du Président
C.Guignet
2
Les réunions pédagogiques
T.Berrigaud
3
Les réunions ordinaires
T.Berrigaud
6
Fête de la St Jean Bosco 2009
T.Berrigaud
9
La conférence de Fabien Olicard
T.Berrigaud
10
Assemblée générale du CMB
T.Berrigaud
11
La conférence de Jim Tyler
T.Berrigaud
12
La conférence
conférence de Boris Wild
T.Berrigaud
12
Le monde magique d’Evann – Gala de Domloup
T.Berrigaud
13
Les réunions du Conseil d’Administration
T.Berrigaud
15
Elections du Conseil d’administration et du Bureau
T.Berrigaud
15
Les samedis du château de Comper
C.Guignet
16
Les Premier festival « Magic’Binic »
T.Oudin
16
Le Téléthon 2009
C.Guignet
17
Professeur Fanch
19
Collez les incollables
Meldini
23
Fabrication d’un billet
billet de banque
Hobby
23
Les billets déchirés voyageurs
Hobby
25
Test optique
« La femme coupée en deux »
Kevin James, Chris Angel … la petite histoire.
Mykog
28
Marty
29
Pour amuser les amis
Mykog
33
Comment voyager en avion à bon marché ?
Daniel Ménager
33
Histoire d’hommes
Saltimbanques bretons du XIXème siècle
Et voici les tours
N.D.L.R : Nous remercions chaleureusement tous les auteurs des articles et
tours qui ont contribué à cette Revue annuelle 2009.
Le mot du Président
En cette période difficile, le Conseil d’Administration et moi-même vous présentons tous nos
meilleurs vœux pour l’année 2010 pour vous et toute votre famille. Que cette année vous soit malgré
tout prospère et magique.
Depuis des années, le Cercle Magie Bretagne voit régulièrement des nouveaux membres nous
rejoindre. Cette année, Christophe Fourgeaud, Vincent Follic, Christophe Guedeu, Christophe Le
Roux sont entrés dans notre Association et sont les bienvenus au CMB. La nouvelle génération est
très prometteuse.
Cette année 2009 aura été très riche en activités.
Cet été, de juin à septembre, nous avons animé « Les samedis du château de Comper ». A chacun de
ces samedis, 3 magiciens du CMB ont brillamment représenté la magie bretonne et française. Tout
s’est passé dans les meilleures conditions. De l’avis des organisateurs, du public comme des
magiciens, eux-mêmes, cela aura été une grande réussite. Les journées se sont déroulées dans la
convivialité et la gaieté. Le CMB est à nouveau sollicité pour réorganiser la même chose en 2010,
avec un mois supplémentaire (Mai). Merci à tous ceux qui se sont impliqués aussi efficacement
directement ou dans l’ombre.
Fin septembre, le congrès FFAP de Vannes 2009, organisé par l’AMBM avec le concours du CMB,
aura été aussi une réussite. Saluons le deuxième prix de micro magie de Gildas (CMB) et le prix de
Champion de France de Magie FFAP de Max Guitot (AMBM) ; Chapeau bas, Messieurs. Il faut
aussi noter la remise de la médaille Robert Houdin FFAP à Mykog (Michel Grasland) lors du
congrès de Vannes 2009.
Le 25 octobre, le CMB a renoué avec le gala de magie. L’association, le « Monde magique
d’Evann », présidée par Dominique Dufil organisait, à Domloup, un gala de magie avec des
magiciens du CMB. A partir de 14h00, pendant 1 heure, les 9 magiciens ont présenté des tours de
close up au public qui attendait l’ouverture des portes de la salle de spectacle. Pendant près de 2h30,
Peter Din Président de la FFAP, venu spécialement de la région parisienne, a brillamment présenté le
spectacle de scène. Le public et les magiciens étaient enthousiastes. L’ambiance a été fraternelle.
Saluons les magiciens du CMB qui, pour cette noble cause, n’ont pas hésité à se déplacer de très loin.
Merci à tous d’avoir mis, avant tout, de la joie et de l’émerveillement dans les yeux d’Evann.
La FFAP et ses Associations sont partenaires du Téléthon 2009. A ce titre, le CMB a participé à
quelques spectacles organisés pour le Téléthon en Ille et Vilaine. Merci à ceux qui ont répondu
présents, sans se faire prier.
Je dois malheureusement constater que ce sont souvent les mêmes qui participent avec gentillesse et
spontanéité. Je les en remercie très sincèrement. C’est la Magie qu’ils honorent et servent ainsi.
Malheureusement, d’autres ont tendance à profiter de la situation, en ne participant activement à rien
mais en n’oubliant pas d’en tirer profit, en particulier en venant au congrès de Vannes sans
s’impliquer, par exemple. C’est bien regrettable et contraire à l’esprit associatif. Je rappelle que ces
diverses organisations, sous une forme ou sous une autre, répondent à des demandes de certains de nos
membres qui ne participent pas.
Nous avons accueilli les conférenciers, Fabien Olicard à la St Jean Bosco (Plémet), puis Jim Tyler
lors de notre Assemblée générale (Loudéac) et enfin l’originale conférence de Boris Wild en octobre à
Rennes.
Pour la première fois, Gérard Souchet a organisé, à Rennes, un gala de magie. Il aura été victime de
son succès en refusant du monde. De l’avis des chanceux qui ont pu assisté au gala, le spectacle était
d’excellente qualité. Je salue particulièrement cette initiative qui sera renouvelée en 2010.
Note ami Tino Oudin a organisé à Binic des spectacles de magie qui ont vu un franc succès. Le CMB
soutient tout particulièrement ce genre d’initiative et encourage ses membres à y participer.
L’année 2010 s’annonce aussi riche en activités et évènements.
Merci à toutes et tous pour votre implication.
Le Président : Christian Guignet.
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Les Réunions pédagogiques
T.Berrigaud
09 janvier
Présents : Christian Guignet, Bernard Thomas, Thierry Berrigaud, Yves Certain, Nicolas Rouat,
Cyrille Noulard, Davy Tauveron, Maël Canonne.
Après un échange de vœux pour l’année 2009, nous avons le plaisir d’accueillir un nouveau membre :
Maël Canonne qui pratique la magie des cartes depuis 2 ans. Pour ne pas déroger à la règle, il passe
son examen d’entrée au CMB.
Il commence en présentant une astucieuse routine de carte au nombre. Il demande à un spectateur –
Nicolas – de prélever du jeu le nombre de cartes correspondant à son mois de naissance (8ème) bien
entendu sans le dévoiler et de les conserver. Le magicien reprend le jeu sur lequel il prend 12 cartes
qu’il dépose une à une sur la table. À un moment, sans indications, il en retourne une – la 8ème - sur
laquelle on peut lire « Bon Anniversaire ».
Il enchaîne avec deux grands classiques (DVD N° 1 de Bernard Bilis) :
- L’As Magique : parmi 4 As, l’un de ces derniers se transforme en une carte choisie et perdue dans un
jeu précédemment.
- Une chance sur 5 (Le fameux tour du Biddle, incontournable et universellement connu).
Suite à cette prestation de bonne qualité, il lui est souhaité la bienvenue au CMB.
Au tour des stagiaires de l’année 2008 de passer leur examen de titularisation.
• Davy a préparé spécialement une routine personnalisée de « La carte au kiwi » avec tous les
ingrédients pour l’agrémenter. La carte choisie et perdue dans le jeu refait surface en effectuant une
jolie fioriture – la carte éjectée du jeu avec la main gauche effectue un arc de cercle tout en tournant
sur elle-même jusqu’à la réception en main droite.
Il déchire le coin de la carte qui servira de témoin, plie le reste en 4 et le roule pour former un petit
cylindre représentant une bougie. Celle-ci est enflammée et disparaît en un éclair. Il demande ensuite à
un spectateur de choisir un des fruits - une orange, un citron et un kiwi - qui étaient alignés sur la table
depuis le début. Le choix se porte sur le kiwi que le spectateur est invité à couper en deux. Que
trouve-t-il à l’intérieur ? La carte choisie bien sûr. Vérification avec le coin coupé : ça coïncide
parfaitement.
Un commentaire de Christian précisant que dans un choix équivoque il vaut mieux éviter d’employer
le terme « choisir » et préférer celui de « désigner ».
Il pose ensuite une question de connaissances générales :
Quel type de forçage a-t-il effectué dans la routine qu’il vient de présenter ?
Réponse : « La carte coulée ».
• Nicolas a imaginé une histoire de gendarmes et de voleurs pour illustrer une routine de cartes. Il
plante le décor avec les acteurs suivants :
- Un étui de cartes représente une prison.
- Deux jokers : les gardiens.
- Un Valet : le fils d’Arsène Lupin.
Ce dernier se retrouve en prison sous la surveillance étroite des deux gardiens.
En langage cartes : le valet est pris en sandwich entre les jokers et l’ensemble, perdu dans le jeu, qui
est remis dans son étui.
Conformément à la légende, le héros s’évade et rejoint ses complices (les trois autres valets).
Changement de domaine avec la présentation d’une routine de balles mousse, d’abord avec deux, puis
trois balles rouges qui deviennent vertes.
En guise de question, il lui est demandé d’effectuer un comptage Hamman.
• Cyrille a mis au point une routine de petits paquets sur un thème de l’huile et l’eau. Il explique que
la différence est mince entre la réalité et la folie d’où la difficulté de savoir qui est sain d’esprit ou
non. Donc, selon leurs dispositions mentales, des personnes ne verront pas les choses de la même
manière. Ainsi des cartes montrées bleues ou rouges n’auront jamais la couleur supposée au moment
où l’on s’y attend.
Il enchaîne avec une double prédiction. Des cartes mises préalablement de côté coïncident avec leurs
jumelles déterminées par un spectateur au cours d’une distribution des cartes effectuée par le
magicien.
Il lui est demandé d’expliquer le principe du bonneteau.
Les membres titulaires prennent le relais.
• Yves présente une routine avec pour support l’Optical Wallet.
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Puis une variante de l’Huile et l’Eau avec des cartes Rouges et Noires.
• Christian a préparé un tour déniché dans un livre des années 50, ce qui signifie il y a peu de chances
que quelqu’un parmi les participants le connaisse.
Il s’agit d’une course hippique nécessitant le concours de quatre spectateurs qui vont parier sur leur
cheval. Ceci matérialisé avec des cartes placées sur une ligne de départ imaginaire. À partir des
indications du magicien chaque concurrent fait avancer sa monture vers la ligne d’arrivée. Et que
pensez-vous qu’il advint ? On pouvait s’y attendre, le canasson du magicien arriva en tête, de toute
façon c’était gagné d’avance.
Ensuite il montre un vieux principe mathématique avec seulement huit cartes.
06 mars
Présents : Christian Guignet, Antoine Rialland, Yves Louis*, Thierry Berrigaud, Yves Certain,
Nicolas Rouat, Cyrille Noulard, Xavier Parisot, Grégory Lebrenn, Jonathan Marco.
Sujet du jour : manipulations et tours de cartes.
Révision des fondamentaux :
• L’animateur de la séance en la personne de Youen Lou* passe en revue diverses manipulations, qui
bien qu’élémentaires, ne sont pas toujours bien exécutées.
Les contrôles : celui de Martin Nash et la variante d’André Robert basés sur le glissage de la carte
inférieure.
Contrôles avec une carte courte, une carte cornée, à l’éventail.
En application du contrôle au glissage il effectue le tour de la « Pyramide ».
• Christian passe en revue les divers mélanges en queue d’aronde :
- sur table.
- en mains (2 méthodes).
- au Faro.
Un tour pour illustrer ces démonstrations.
Et un rappel de la carte glissée qui n’est pas souvent réalisée dans les règles de l’art.
• Nicolas présente une routine classique de cartes en vue d’éprouver un contrôle à la cascade très
efficace.
• Cyrille effectue un tour avec un petit paquet composé de 4 Rois et 4 Dames. En deux temps et trois
mouvements les Rois se volatilisent et ne laissent derrière eux que des faces blanches.
• Yves (Certain) mélange un jeu de cartes puis demande à un spectateur de couper ce dernier et de
prendre connaissance des 3 cartes de coupe. Bien entendu le magicien après moult réflexion en restitue
l’identité de ces cartes.
Effet réalisé avec le chapelet de « Si Stebbins ».
• Jonathan restitue un tour vu sur Internet, plus exactement sur « YourTube ».
Il s’agit de l’Huile et l’Eau décrit dans le livre « Altitude » de Stéphane Chenevière.
• Grégory commence par une production d’As avant de se lancer dans une démonstration de tricherie :
« La Coupe du Tricheur ».
• Je présente une routine ne requérant aucune manipulation, d’ailleurs ce sont les spectateurs qui font
tout, du moins presque. Un jeu mélangé par le magicien est coupé par deux spectateurs en trois
paquets à peu près égaux.
A
C
B
A : dessus du jeu, C : dessous du jeu, B : milieu du jeu.
Le premier spectateur prend le paquet B et retient la carte supérieure qu’il remet dans le milieu et
mélange le tout.
Le second spectateur mélange le paquet A, prend connaissance de la carte supérieure qu’il laisse sur le
dessus du paquet.
Le paquet C peut être mélangé pour éviter un quelconque repérage.
Les paquets sont regroupés et égalisés comme suit :
B
C
A
L’opérateur éventaille le jeu face vers lui et extrait quasi immédiatement les deux cartes choisies.
Routine de Roberto Giobbi issue de son livre « Roberto Light » : Double Localisation.
• Xavier exécute une routine de coïncidence sur le principe du « Faîtes comme moi ».
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Un spectateur est invité à prendre l’un des deux jeux – un rouge et un bleu - disposés sur le tapis, le
second revenant au magicien. Les intervenants coupent leur jeu, prennent connaissance de la carte de
coupe, la remettent à leur place, ferment la coupe et échangent les jeux. Chacun recherche sa carte
dans le jeu ainsi reçu. Bien sûr les deux cartes ont la même valeur.
15 mai
Présents : Christian Guignet, Bernard Thomas, Yves Louis, Thierry Berrigaud, Antoine Rialland,
Xavier Parisot, Grégory Le Brenn, Cyrille Noulard, Xavier Parisot, Christophe Fourgeaud.
Tout d’abord un nouvel arrivant vient agrandir les rangs du CMB : Christophe Fourgeaud qui a
migré de l’Auvergne vers la Bretagne et élu domicile à Vern sur Seiche. Déjà là bas il faisait partie de
l’association de Clermont Ferrand depuis quelques années. Pour ne pas déroger à la règle il doit
traditionnellement passer au trapèze en présentant le numéro de son choix.
Très sûr de lui et s’exprimant clairement, il entame une routine de carte choisie perdue et retrouvée.
Révélation originale de la carte nécessitant la maîtrise du retournement « Cornélius ». Il enchaîne sur
une routine de carte ambitieuse.
• Grégory peaufine une de ses routines préférées de pièces. Celles-ci voyagent d’une main à l’autre et
se retrouvent à des endroits les plus inattendus jusque dans la main d’un spectateur, sur son épaule transformée au passage en jumbo - et même sous sa montre.
La réussite de ce type de performance repose sur un travail approfondi de la misdirection et du timing.
Il explique pourquoi il préfère le change à vue d’une pièce en pièce jumbo à la verticale plutôt qu’à
l’horizontale, le premier étant plus visuel que le second.
• Xavier fait voyager quatre demis dollars d’une main vers un gobelet. Les quatre passes étant
identiques, il lui est suggéré de les varier.
• Youen Lou fait un bref historique de la manipulation des pièces.
• Christian rappelle les principales tenues en main des pièces ainsi que les empalmages et les faux
dépôts les plus courants.
En illustration, une permutation de deux pièces très différentes (1/2 $ US et pièce chinoise).
Techniques requises : un faux dépôt et un empalmage à l’italienne, plus une subtilité redoutable de
Tamariz.
Il effectue ensuite un change de pièce au pincement.
Puis une variante de pièces à travers la table ne nécessitant pas de faire des lappings.
• Youen Lou exécute un voyage de pièces basé sur un comptage.
Six pièces placées en deux colonnes de trois passent par étapes à « 2 – 4 » puis « 1 – 5 ».
Il montre ensuite comment récupérer une pièce au pincement arrière.
Suit une routine de pièces à travers la table.
• Xavier emprisonne une pièce dans un foulard. Il récupère la pièce au travers du foulard.
Christian montre une autre manière d’opérer.
• Youen Lou propose la version de Slydini incluant différentes passes dont celle dite « du diable » et
des lappings ; une leçon de misdirection.
09 octobre
Présents : Christian Guignet, Bernard Thomas, Robert Deguillaume, Thierry Berrigaud, Cyrille
Noulard, Christophe Fourgeaud, Yves Certain, Luc Cavé, Dominique Michalet, Vincent Delourmel,
Jonathan Marco.
Cette réunion animée par Vincent Delourmel a pour sujet le « Faux pouce ».
D'abord quelques généralités sur les types de faux pouces à employer, rigides ou souples, sur les
différentes tailles et leurs applications possibles. Par la présentation d'un tour de base, il montre
comment le charger, le manipuler puis s'en débarrasser et par là même comment induire en erreur ceux
qui connaissent l'accessoire. Et en marge, quelques anecdotes : au cours d'une prestation devant un
public, son faux pouce lui a échappé et roulé parterre. Les gens se sont bien aperçus de quelque chose,
mais personne n'a compris et il a pu continuer comme si de rien était. Et cette autre réflexion d'une
spectatrice : « Mon mari fait la même chose, mais avec un faux pouce !) ».
• Christian intervient pour montrer une subtilité avec un grand foulard et les différentes manières de
le faire réapparaître, par exemple en l’extrayant de la manche d'un enfant.
Différents effets présentés par Vincent :
- le change d'un billet de banque emprunté. Routine de Tabary.
- une variante avec un papier déchiré et reconstitué.
- la réparation d'une serviette en papier.
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- le gag avec un sac de papier. (Simulation d'un bouchon de liège lancé en l'air et qui retombe dans
le sac, l'opérateur se chargeant de synchroniser le bruit sur le sac avec le doigt).
- un exemple d'utilisation du faux pouce doté d’un aimant, avec des pièces ou des petites cuillères.
• Christian présente une illusion auditive : une pièce semble être emprisonnée dans le capuchon d'un
stylo manifestement plus petit.
Puis il enchaîne avec l'apparition d'un foulard dans une carte choisie !
• Robert montre un faux doigt, qui placé entre ceux existants, donne l'impression d'une main à six
doigts.
Et pour parodier Pierre Dac : « Pourquoi utiliser un faux pouce alors qu’on en a un vrai ? »
Références :
- mon Ami le Faux Pouce de Robert Veno.
- la collection de JB en DVD.
- le DVD de Romaric.
- le « best of » du FP – par Milbourne Christopher - HBM Productions.
- le livre en bande dessinée de James Hodges.
- des productions de Gaëtan Bloom et Stéphane Leyshon…
Les Réunions ordinaires
T.Berrigaud
06 février
Présents : Christian Guignet, Bernard Thomas, Yves Louis, Thierry Berrigaud, Yves Certain, Antoine
Rialland, Xavier Parisot, Grégory Le Brenn, Maël Canonne.
Le sujet du jour consistait à apporter un tour du répertoire classique avec comme objectif de le
présenter puis de l’expliquer.
• Christian montre les diverses applications avec des épingles à nourrices grand format.
D’abord des enclavements à l’image des anneaux chinois :
- sur table (nécessité d’un tapis suffisamment épais).
- en mains.
- en mains à la pichenette.
- désenclavement de deux épingles ordinaires.
- déplacement d’une épingle fermée le long d’une serviette sans abîmer celle-ci.
- l’épingle diminuante.
- enclavement à vue.
- deux épingles s’ouvrent toutes seules en laissant tomber dans un récipient.
- autre version où les épingles s’ouvrent dans la main d’un spectateur.
Il existe de nombreux autres effets décrits dans un livre de Jerry Andrus. (Safety Pin Trix)
• Yves (Certain) veut offrir une bague, mais pas n’importe comment, l’écrin doit avoir autant
d’importance que son contenu, en l’occurrence la bague. Aussi demande-t-il l’avis de l’assistance en
dévoilant une boîte particulière ; en fait ce sont deux boîtes* – une rouge et une noire - dont l’une
contient l’autre et inversement ! À l’intérieur la bague trône sur un coussin rouge – une balle éponge
avec laquelle il exécute une routine.
* Il s’agit de boîtes connues sous le nom de « Gozinta boxes » ou « Parabox » inventées par Lubor
Fiedler (Autriche). À l’origine, ces boîtes étaient vendues comme puzzles mais rapidement des
magiciens ont vu que l’objet avait un potentiel magique.
• Youen Lou présente une petite boîte en bois dans laquelle il dépose une pièce, il secoue la boîte pour
bien montrer que la pièce se trouve bien à l’intérieur, et pourtant, un geste magique et la pièce a
disparu.
De fabrication artisanale d’une grande précision, cette boîte a été élaborée par un magicien dénommé
« Parisi ».
Il enchaîne sur une routine avec des disques – format vinyle 45T – qui changent de couleur à plusieurs
reprises. De gris foncés ils passent au rouge, au vert puis au jaune avant de revenir à la couleur initiale.
Il a également une version avec des CD ; mais leur manipulation est beaucoup moins aisée et ce, entre
autres, à cause de leur épaisseur.
• Antoine a apporté un objet de collection datant des années 50 acquis lors d’une vente aux enchères.
Il s’agit d’un personnage – un footballeur – en bois haut d’une cinquantaine de centimètres dont la
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tête qui bascule dans le dos est remplacée par un ballon de baudruche. Quand ce dernier éclate – à la
commande – la tête réapparaît.
• Xavier passe en revue les diverses possibilités de la « Boîte Okito ». Non seulement il présente les
tours mais il s’intéresse beaucoup à l’histoire de la magie et à l’origine des divers effets.
Théodore Bamberg alias « Okito » en a découvert le principe en 1911 après avoir remarqué qu’un
type de boîte de médicaments US conservait le même aspect si le couvercle était posé sur le fond de
celle-ci.
• Bernard fait disparaître les nœuds de trois cordelettes de différentes couleurs liées entre elles et qui
se transforment en une seule et unique cordelette trois fois plus longue. (S Mirouf)
Christian lui montre comment faire disparaître les nœuds de manière plus fluide.
• Grégory exécute un changement de billets de banque très convaincant.
• Maël présente un effet de mentalisme. Il confie à un spectateur une petite boîte cylindrique en laiton
contenant un dé du même métal. Il détermine la valeur de la face du dé après que celui-ci ait été
enfermé dans la boîte par le spectateur.
Puis une seconde expérience avec trois tés de golf de couleurs différentes. Quelque soit le choix du
spectateur le magicien détermine la couleur choisie.
• Je termine la séance en faisant une routine avec le tube « BREMA » : Un billet de banque signé par
un spectateur se retrouve dans un tube de laiton hermétiquement fermé par un cadenas.
1er avril
Présents : Bernard Thomas, Thierry Berrigaud, Yves Certain, Grégory Le Brenn, Luc Cavé.
Aujourd’hui mercredi, au lieu du vendredi habituel, séance tenante en comité restreint, ceci expliquant
cela, un changement de jour à titre expérimental pour permettre à ceux qui ne pouvaient pas se libérer
en fin de semaine de venir à la réunion.
• Luc commence par un type de routine qu’il apprécie particulièrement : les coïncidences.
1er effet : il place une enveloppe en évidence sur la table et demande à un spectateur de désigner une
carte – jumbo – parmi toutes celles présentées en éventail. Les cartes représentent divers signes ou
symboles. Bien entendu, la carte choisie correspond à celle située dans l’enveloppe.
Pour la routine suivante il utilise un jeu avec des index « jumbo ». Afin de réaliser le tour dans des
conditions optimales, il s'adresse à quelqu'un de seul attablé dans un coin de la pièce. Il ne parle pas
français et pour cause c'est un Finlandais qui cependant s'exprime correctement en anglais. Ce sera
donc l'occasion de mettre à l'épreuve son bagage dans langue de Shakespeare. Le spectateur est invité
à faire un mélange sur table, il remet le jeu ensuite au magicien qui effectue une carte au stop. Cette
dernière est posée sur la table (2♣). Avec un autre jeu il dispose les cartes en six paquets coté tarots
puis demande au spectateur de lancer un dé en deux étapes pour déterminer une carte qui est isolée
avant d'être révélée. Bien entendu elle correspond avec celle choisie dans le 1er jeu.
Ensuite, retour vers la Bretagne profonde dans les Légendes Arthuriennes où quatre chevaliers
dénommés Lancelot, Perceval, Galahad et Arthur représentés par des valets, qui par les sortilèges de
Merlin l'enchanteur, se transforment en quatre cartes quelconques.
À noter la parfaite adhésion du spectateur qui s’est prêté de bonne grâce au jeu et qui a de toute
évidence apprécié de participer.
• Bernard avec un jeu de cartes du Crédit Agricole – des cartes de bricole comme il se plaît à le dire –
effectue des coupes diverses à l'issue desquelles les cartes se retrouvent dans l'ordre par familles.
« Même avec les cartes du Crédit Agricole ça marche ! » termine-t-il. Mais combien a-t-il touché pour
faire de la pub à l’enseigne ?
Ensuite, il libère une corde qui semble pourtant enserrer fermement le bras d'un spectateur.
• Grégory réalise un Matrix avec des pièces dans le plus pur style comme à son habitude. Il le refait
lentement et conclue avec un « Matrix reverse ».
Il termine avec une carte déchirée et reconstituée.
• Yves rend solidaires quatre cartes avec une attache parisienne dans l'ordre suivant Bleu - Rouge Bleu - Rouge. Malgré cela, une petite rotation de l'ensemble et les cartes se retrouvent dans cet ordre :
Bleu - Bleu - Rouge - Rouge.
• Je montre un petit effet avec des élastiques de couleurs différentes qui successivement s’enclavent
puis se désenclavent bien que, à chaque fois, tenus entre le pouce et l'index d'un spectateur.
Puis, je fais le fameux tour du détecteur – en l'occurrence un élastique – dans lequel une carte choisie
puis perdue dans un jeu se retrouve prisonnière sur le dos de la main par le dit élastique.
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05 juin
Présents : Nicolas Rouat, Thierry Berrigaud, Yves Certain, Christophe Fourgeaud, Bernard Thomas,
Vincent Delourmel.
Ce soir il n’y a pas de match de foot décisif. On n’entame pas non plus un week-end à rallonge comme
il y en a tant eu en mai. Les places de parking ne manquent pas et pourtant on ne se bouscule pas au
portillon.
Le sujet du jour consiste à passer en revue des publicités de marchands de trucs en vue de trouver la
solution. Après que chaque participant ait donné son avis, le tour est présenté puis expliqué.
• Vincent cache une petite bille en plastique dans une main et une bille en acier dans l'autre. Il s'agit
pour le spectateur de deviner dans quelle main trouvent les billes respectives.
Tour connu sous le nom de « Whisper ».
• J’expérimente l’incroyable évasion d'une aiguille enfilée sur un fil dont les extrémités sont tenues
par un spectateur ; Opération effectuée sous un foulard. (Magic Needle).
• Yves propose une autre évasion mais cette fois de pièces trouées retenues sur une ficelle.
• Christophe retrouve à l’estimation une carte perdue dans un jeu.
• Vincent transforme un simple papier en billet de banque. (change au FP).
Puis il réalise une routine de carte choisie puis retrouvée nécessitant une bonne maîtrise de
l’empalmage, du forçage psychologique et de la misdirection.
04 septembre
Présents : Christian Guignet, Bernard Thomas, Thierry Berrigaud, Christophe Fourgeaud, Cyrille
Noulard, Grégory Le Brenn.
• Christian débute la séance par un tour de cartes nécessitant l’emploi d’une calculette. Il demande à
un spectateur son année de naissance – 1974 – et la date d’un évènement important dans sa vie
(mariage, bac, permis…) – 1992 . Nombres qu’il entre dans la calculette pour en faire l’addition, soit
3966. Puis il distribue le jeu de cartes en 4 paquets : la valeur de la carte du dessus de chacun des
paquets correspond au nombre précédemment trouvé. En guise de final, le retournement des paquets
affiche l’année 2009.
Réf : Tour de Karl Hanson, mentaliste belge.
• Cyrille utilise un jeu à dos rouges duquel il extrait une carte, un Roi de cœur qu’il place sur le tapis.
Ensuite il demande à un spectateur de choisir une autre carte dans le jeu. Il s’agit du Roi de carreau,
donc coïncidence entre les cartes jumelles. Pour finir, il révèle la face de toutes les autres cartes : elles
sont blanches !...
• Christophe montre un tour de petit paquet : Les tarots bleus de quatre Dames deviennent rouges.
• Bernard demande à un spectateur de désigner deux chiffres entre un et six. Suite à cette information,
il place les éléments numérotés de un à six dans une boîte dont il ferme le couvercle. L’ensemble en
bois étant de sa fabrication. Ensuite il retourne le dispositif, deux éléments s’échappent : ceux
correspondant aux chiffres choisis.
• Je présente un effet avec le principe du jeu miroir. Un spectateur coupe un jeu qui vient d’être
mélangé, prélève la carte du paquet inférieur et place ce dernier sur le paquet supérieur en égalisant le
tout. Le magicien étale le jeu faces visibles et peut en un court instant déduire la valeur de la carte qui
manque.
13 novembre
Présents : Christian Guignet, Thierry Berrigaud, Yves Certain, Christophe Fourgeaud, Bernard
Thomas, Georges Cochet, Yves Louis, Yves Choplin*, Nicolas Rouat, Maël Canonne, Antoine
Rialland, Luc Cavé, Xavier Parisot, Christophe Le Roux.
Le report de la réunion à l'origine prévue le 6 novembre n'a pas influé sur la participation, bien au
contraire, on relève le meilleur score – à savoir 14 – depuis le début de l'année. Comme il y avait un
concert au sous-sol, on s'est retrouvé derrière le bar, il faut bien l'avouer, un peu à l'étroit.
Avant tout, un nouveau membre se présente aux portes du CMB. Christophe Le Roux originaire de
Bourg des Comptes (35) a débuté la magie depuis deux ans. Pour respecter la tradition, il doit passer
par la case examen d'entrée, et s'y plie très volontiers. Adepte des cartes, il exécute des routines d'un
niveau très honorable avec une maîtrise évidente des techniques majeures de la cartomagie :
Empalmages, sauts de coupe, mélanges en queue d’aronde sur table, changes et comptages divers... En
guise de tours il réalise des productions d’As, triomphe, permutation de Rois et d’As, carte ambitieuse
et à la poche. En bref, que du bon. Pour terminer, il nous gratifie d'une magnifique routine de pièces.
À l'unanimité des présents il est admis dans l'association.
8/34
La réunion à thème de ce jour consacrée au papier est animée par Charly*.
Il montre une succession d'effets avec une boîte d'allumettes qui dans un premier temps se déplace
seule sur la paume de la main, puis se relève lentement à la verticale avant de s'ouvrir.
Il passe aux explications et donne toutes les instructions nécessaires pour réaliser le miracle. Il en
résulte une ambiance d'atelier où chacun suit pas à pas les différentes étapes pour arriver au résultat
final afin d’être en mesure de présenter la routine.
St Jean BOSCO 2009
T.Berrigaud
Dimanche 1er février
En ce premier dimanche glacial de février, les magiciens de la région du Grand Ouest se sont
rassemblés à l’Hostellerie du Mené à Plémet.
Après les retrouvailles et les diverses régularisations auprès du trésorier, les gens se dirigent vers la
salle pour assister au spectacle.
Le président du CMB Christian Guignet donne un aperçu du déroulement de la matinée :
Le spectacle, les examens de titularisation au CMB et d’entrée à la FFAP, informations sur le château
de Comper et sur le Congrès FFAP de Vannes.
Spectacle.
• Gildas nous propose d’entrer dans l’univers de la lévitation dans une série d’effets faisant suite à
ceux présentés ici même l’année dernière.
Sur un guéridon massif recouvert d’un tissu noir trônent 4 gobelets disposés en carré, une grosse boule
en métal brillant ainsi qu’un vase couleur argent surmonté d’une bille. En introduction, sous
l’accompagnement musical de l’Alléluiah de Jeff Buckley, le magicien fait quelques mouvements de
mains autour du vase d’où une fumée commence à sortir et en même temps la bille se désolidarise du
vase avant de s’élever doucement de plusieurs centimètres de dans les airs. La bille lévite et se meut
dans l’espace puis redescend vers la table ou simultanément la grosse boule se met en mouvement
comme pour la rejoindre. À la rencontre des deux éléments, le plus petit de ces derniers – la bille –
gravite à la surface de sa grande sœur.
Ensuite la bille est placée dans un tube transparent obturé par un bouchon. Ce qui n’empêche pas la
bille de se déplacer verticalement à l’intérieur même du tube.
La bille, toujours commandée à distance par les mains de l’opérateur, continue son périple et s’éloigne
du guéridon tout en restant en suspension. Un anneau chinois, passé autour et dans tous les sens,
témoigne d’une réelle lévitation.
Soudain, sur le guéridon, à proximité des gobelets, l’apparition flash de quatre billes qui annonce
l’exécution d’un Matrix.
Ces dernières groupées sous un gobelet vont tour à tour comme par enchantement se retrouver
chacune sous l’un des trois autres gobelets.
En final, les billes se volatilisent en un éclair et apparaissent à l’intérieur d’un cadre.
• Jérémy propose un effet de mentalisme, il a besoin d’un spectateur choisi au hasard, et pour ce faire
il lance un morceau papier chiffonné en boule dans l’assistance avec pour consigne que le premier
spectateur qui la reçoit la lance à un deuxième, puis un troisième afin de s’assurer que le hasard aura
vraiment fait son œuvre. Mais pas de chance, la boule revient à l’envoyeur, dont il faut recommencer.
Deuxième essai fructueux, le tour peut commencer. Présentation d’un jeu de cartes sur lesquelles
figurent des photos d’acteurs et actrices célèbres. Le spectateur désigne un nombre entre 10 et 20, ici
15 et par un jeu de comptages en 2 temps, une carte est déterminée : celle de Jean Reno. Pour vérifier
la coïncidence le spectateur déplie la boulette de papier utilisée au début et constate que la même
photo y est imprimée.
• Fanch transforme une liasse de papier blanc en véritables billets de 10€. Il explique le subterfuge en
dévoilant qu’il a trouvé la matière première – le papier blanc – dans les poubelles de la Banque de
France !
Ensuite il montre clairement en les comptant 6 billets de 10€. Il en soustrait 3 et demande combien il
en reste, bien sûr tout le monde pense 3 et pourtant en refaisant le compte, il y en a 6. L’opération est
répétée plusieurs fois et curieusement « 6 – 3 = 6 ». Vous avez dit bizarre ?
À noter que l’exécution du tour nécessite une quantité invraisemblable de billets de banque à tel point
que ses poubelles débordent, même les éboueurs s’en plaignent !
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Suit une petite expérience de télékinésie : un morceau de bois placé en équilibre sur un verre tombe
sans intervention apparente du magicien.
Dans le même registre, une ampoule placée dans un sac s’allume toute seule. Enchaînement avec un
effet « Zombie » où la dite ampoule évolue autour d’un foulard au gré de l’opérateur.
Fin du spectacle.
Examen de titularisation au CMB et d’entrée à la FFAP.
Le président du CMB Christian Guignet annonce les candidats :
• Nicolas Rouat effectue une routine de balles éponges et un tour de cartes dénommé « Le Fils
d’Arsène Lupin ».
• Cyrille Noulard développe une version personnalisée de l’Huile et l’Eau.
• Grégory Le Brenn dans un style inégalable allie humour et magie avec une routine de balles
éponges suivie d’un effet en cascade d’une carte choisie dans un jeu qui va subir les pires sévices –
pliée, déchirée, reconstituée et même repassée – avant de revenir à son état initial. Il termine par le
change d’un billet de 10€ en un billet de 20€, exercice réalisé avec une fluidité remarquable.
À la fin de sa prestation chaque candidat a dû répondre à une question de connaissances générales
dans le vaste domaine magique.
Les trois candidats sont ensuite invités à prononcer le serment du secret.
• Davy Tauveron qui ne pouvait pas être présent a passé son examen lors de la réunion du 09 janvier.
Le CMB accueille un nouveau membre Christophe Guédeu originaire de la région du Mans.
Il est invité à passer son examen d'entrée au CMB. Il présente diverses routines de close up qu'il
maîtrise très bien et ce dans un style alerte et humoristique. (Cartes, pièces, boîte Okito).
À l'issue de sa prestation, il est admis haut la main au CMB.
Un tour chacun son tour.
Le principe est simple, il s'agit de présenter un tour ou un effet très rapidement, de quelques secondes
à une minute maximum.
Pêle-mêle, on a pu voir : l’huile et l’eau, une corde coupée et reconstituée, une carte déchirée et
reconstituée, séparation de 2 pailles, apparition d'un foulard sur une corde, un foulard qui change de
couleur, quatre rois se transforment en quatre cartes quelconques, prédiction d'une carte, changement
d'un billet à vue, transformation d'un billet en une boîte d'allumettes, une carte au nombre etc. ...
Conférence de Fabien Olicard
T.Berrigaud
Fabien Olicard venant de la Rochelle propose une conférence sur le mentalisme.
Cette conférence inédite, qui débute par des routines classiques mais revisitées, prend de l’ampleur à
l’approche d’une discipline un peu moins connue, à savoir le « Cold Reading » qui consiste à donner
l’illusion au public que le magicien peut réellement lire dans ses pensées.
En introduction, une courte théorie sur sa manière d'aborder les différents aspects de la magie :
Comment vivre de sa passion et survivre au niveau financier. Il insiste particulièrement sur la manière
d’assurer le contact avec le public, de trouver le bon rythme – surtout en mentalisme – afin de
maintenir son attention. Il souligne également l’importance à donner à l'écriture des textes et à la
présentation.
Aperçu de la prestation :
- routine de prédiction dans le style de celle de Paul Fox « Miracle Gimmick » autrement connu
sous le nom du « Tour de la Princesse ».
- présentation d’une variante très proche du « Tour du Biddle » (cf DVD Bilis N°1 le tour « Un
sur Cinq »).
- exercice de calcul prodige (source : Harry Lorayne).
- démonstration de triche au poker d’après une routine de Roberto Giobbi.
Après avoir dévoilé quelques notions sur le Cold Reading, le conférencier passe à la pratique avec :
- une expérience avec des billes éliminées successivement pour déterminer un évènement.
- une coïncidence avec des cartes ESP.
- un dessin librement effectué par un spectateur correspond de façon troublante à celui réalisé
par le magicien.
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À chacune des étapes il explique la marche à suivre, donne les indications nécessaires pour éclairer le
propos et en précise les sources.
Références : Principalement le livre « Ex nihilo » d’Angelo Stagnaro (Guide du cold reading
moderne) puis l’arsenal des ouvrages sur le mentalisme dont l’Art du Mentalisme de Robert Cassidy,
le Mentalisme en 13 étapes de Al Corinda, Mental Magic de Barrie Richardson etc…
Il termine par une technique, la « Simple Pass », qui fait office de contrôle ou de forçage :
Manipulation s’apparentant à un saut de coupe exécutable à vue sans éveiller les soupçons.
L’Assemblée générale ordinaire du 17 mai 2009
T.Berrigaud
Ordre du jour
1)
2)
3)
4)
5)
6)
7)
8)
Questions diverses
Bilan moral et quitus
Bilan financier et vote
Cotisation CMB 2010
Prévision budget 2009 – 2010
Election du conseil d’administration
Evann Dufil (accessoires de magie inutilisés)
Voyage à Paris
Cette journée se déroule à l’Hôtel des Voyageurs à Loudéac (22). Le président Christian Guignet
souhaite la bienvenue à tous et donne un bref aperçu du programme qui débute par un spectacle de
close up.
• Georges* entame la séance par une expérience avec un booktest, pas un livre de pacotille mais un
ouvrage magnifiquement relié et muni d’un signet marque page. Il effeuille les pages et demande à un
spectateur de lui dire où placer le signet. Il confie le livre au spectateur qui a pour consigne de dévoiler
le numéro de la page repérée par le signet. À partir de cette seule indication, le magicien donne de
nombreux renseignements figurant sur la page.
• Yves* fait un gag avec un crayon qui tient en équilibre sur son index.
• Christian* exécute un bonneteau très original en se servant d’un collier avec lequel il forme trois
boucles sur le tapis et précise qu’il y en a une gagnante et deux perdantes. Il invite un spectateur
faisant office de pigeon à placer son doigt dans l’une des boucles. Le magicien doit s’emparer du
collier, si celui-ci se libère il gagne, par contre si le collier est reste retenu par le doigt du spectateur,
c’est celui-ci qui rafle la mise, mais ce cas est plutôt rare.
Autre appellation de ce tour : « La Chaîne du Bohémien »
• Luc* réalise l’équivalent d’une grande illusion bien connue avec un jeu de cartes. Sur un jeu
éventaillé côté tarots en main gauche il déplace lentement un joker tenu en main droite puis demande à
une spectatrice de lui dire stop sur une carte au hasard. Le joker inséré à cet endroit sert de repère, dès
lors, le magicien retourne l’éventail côté faces pour montrer à l’assemblée la carte désignée : ici le 8
de Trèfle. Puis après un mélange, le jeu est placé sur son étui….. Passe magique. Apparemment rien
ne se passe. Il saisit le jeu qu’il étale en ruban faces visibles sur le tapis et invite la spectatrice à
chercher le 8♣, bien sûr en vain. Et tout le monde ébahi de se demander où se trouve cette carte. Elle a
simplement migré à l’intérieur de l’étui. On aura reconnu l’effet de la « Malle des Indes ».
C’était la grande illusion de la journée.
• Vincent* montre différentes manières d’enclaver un anneau métallique sur une corde. Cet
enchaînement inclut des effets visuels comme l’anneau ascenseur ou l’enclavage dans un nœud, avec
en final l’apparition instantanée d’un nœud.
• François* gonfle un ballon de baudruche transparent et emprunte un téléphone portable qu’il plaque
vigoureusement sur le ballon. Et ce pour quel résultat ? Tout simplement le téléphone se retrouve à
l’intérieur du ballon sans avoir abîmé celui-ci.
• Yohann* s’amuse avec un crayon qui ne se trouve jamais là où on l’attend.
Ensuite il emprunte un jeu de cartes qu’il fait mélanger. Puis usant de différentes fioritures, il fait
apparaître les As l’un après l’autre du jeu.
• Philippe* casse un élastique qu’il reconstitue aussitôt. Plus vite à exécuter qu’à décrire.
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• Michel* demande à un spectateur de visionner le verso d’une carte sur laquelle sont inscrits des
nombres de 1 à 99 et de désigner l’un d’entre eux. Petite opération cabalistique plus un peu de
physique et le nombre commence à apparaître sur le recto de la carte posée sur son front.
* Georges Cochet, Yves Certain, Christian Guignet, Luc Cavé, Vincent Delourmel, François Martinez,
Yohann Gauthier, Philippe Gouzien, Michel Bureau.
Conférence de Jim TYLER
T.Berrigaud
Diamond Jim Tyler originaire de Dallas (USA) a commencé la magie dès l’âge de 5 ans.
Professionnel depuis 1986, il présente des effets très originaux qui sont le fruit d’une recherche
personnelle. Il a publié quelques unes de ses routines dans la plupart des grands magazines américains
et s’est distingué au Magic Castle d’Hollywood.
Aperçu des effets présentés :
1)
Une feuille de papier déchirée puis chiffonnée en forme de boule est placée sur un pic.
Soudain un vif éclair provoqué par une flamme de briquet et la feuille se reconstitue
instantanément.
2)
Une canette de Red Bull est ouverte puis retournée, curieusement le liquide ne s’écoule pas.
3)
Une bouteille posée à l’envers sur la table : Avec le pouce en appui sur la partie cylindrique
et l’index posé sur le fond, le magicien réussit à soulever la bouteille.
4)
Comment faire tenir une canette en équilibre sur le côté ? réponse : la remplir aux 2/3 !
5)
Lévitation de l’étui vide d’un jeu de cartes. Variation avec une carte qui s’extrait seule du
même étui. (FI).
6)
Bonneteau avec 2 Jokers et 1 Dame.
7)
Enclavement d’une bague sur une ficelle. « Ring and String »
8)
Diamond deck : Un jeu examinable qui change de couleur.
9)
Mythos : Une routine de cartes folles.
10) Une pièce signée et retrouvée dans un sachet de sucre fermé.
Conférence de Boris Wild le 20 octobre
T.Berrigaud
Lieu : Restaurant « Les 3 Marches » à Rennes.
En préambule, le conférencier félicite les lauréats bretons au congrès de Vannes, et principalement
Gildas pour son prix de close up, s'adressant à lui en des termes élogieux. Sa performance se
rapprochant de la vraie magie sert de transition pour débuter la conférence. Cette conférence sera
différente de celles qu'on a l'habitude de voir sous le format présentation de tours, explications et ainsi
de suite. Le but de cette conférence est de se concentrer sur autre chose, d'aborder un autre domaine,
celui de la créativité, de dévoiler des tuyaux et ficelles rarement expliqués et secrètement gardés par
les professionnels.
Comment mettre au point un numéro créatif ? Il faut d'abord se souvenir de la célèbre phrase de Dai
Vernon : « On s’arrête toujours de penser trop tôt ». Autrement dit, il ne faut pas hésiter à remanier un
tour, à y mettre sa touche personnelle, ce qui ne signifie pas non plus le modifier complètement ou le
simplifier à l’extrême, la marge de manœuvre étant très relative.
D’autre part, aucune réflexion n'est possible si l'on n'est pas ouvert sur le monde et si l'on n'a pas une
solide culture magique. Il faut personnaliser ses numéros et surtout éviter de copier systématiquement
une notice ou une vidéo.
Le propos se divise donc en deux parties distinctes :
1) La créativité.
A) Réflexion
Pour être créatif, il faut commencer par réfléchir sur trois éléments bien distincts :
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- la méthode.
- l’effet.
- la présentation.
B) Application
Comment concrétiser et structurer la réflexion créative ? :
- etablir une liste des critères.
- les analyser et les classer.
- créer une pyramide et définir un thème.
- faire un brainstorming et sélectionner les éléments clés.
- construire le numéro.
2) L’impact
Comment optimiser l’impact de ses prestations ? :
- être magicien.
- présenter une magie naturelle, logique et vraie.
- intéresser le public.
- apporter de l’émotion à votre magie.
- utiliser la misdirection.
- utiliser les éléments non verbaux et les messages subliminaux.
- déclencher des standing ovations
En conclusion, il présente son numéro primé à la FISM de Dresde en 1997 « Le Kiss Act » élaboré
avec la méthode précitée respectant point par point les critères souhaités par l’auteur : Un spectacle
visuel en musique emprunt de poésie, d’émotion et de pureté.
Au boulot !
Un au hasard.
Eh oui !
La preuve ?
Gala de magie à Domloup le 25 octobre
T.Berrigaud
Un gala de magie s'est déroulé à la salle des fêtes de Domloup (35). Les associations « le Monde
Magique d’Evann » et le Cercle Magie Bretagne (Yohann Gauthier) ont composé le spectacle. Après
une séance de close-up d'une durée d'environ une heure assurée par neuf magiciens, le spectacle de
scène a suivi sous la houlette du président de la FFAP, Peter Din qui a brillamment agrémenté les
intermèdes entre chaque numéro. Après un tour d'entrée par Évann et son papa Dominique, puis une
séquence de ventriloquie par Peter Din, les artistes du CMB se sont succédés dans des prestations
aussi divertissantes que variées :
- Evann et Dominique dans un numéro très coloré avec les apparitions de fleurs.
- Peter Din, avec son talent de ventriloque, a régalé l’auditoire en compagnie de son chien, un
sac à malice au comportement vraiment cabot et coquin, toujours à l’affût de la bonne
réplique.
- Strobineller* fait disparaître un foulard et le retrouve après moult pérégrinations dans la
chaussette d'un spectateur choisi au hasard.
- Christophe* présente une routine de cordes dont on ne sait jamais combien il y a de bouts,
puis enchaîne avec les pompons d’Ali Bongo.
- Jim Plany* fait participer plusieurs enfants dans différents numéros distrayants dont celui de
son célèbre canard.
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Un petit entracte.
- Charly* présente avec dextérité un élégant numéro de manipulations avec des boules de
billard et des pièces.
- Marty* combine l'humour et la magie dans un numéro de mentalisme.
- Bernard* sort à plusieurs reprises d'un étui un disque qui à chaque fois change de couleur. Il
enchaîne avec la routine de l'épée à travers le cou d’un spectateur.
- Mykog* fait un petit intermède avec le sac à l’œuf avant de passer à une grande illusion : la
femme coupée en deux à la scie sauteuse.
- Evann et Dominique terminent le spectacle avec l'apparition d'un lapin.
Avant que le rideau ne se referme définitivement, les artistes reviennent sur la scène sous des
applaudissements nourris.
*Strobineller : Sylvain Guillaume.
*Christophe : Christophe Fourgeaud.
*Jim Plany : Yves Plancard.
*Charly : Yves Choplin.
*Marty : François Martinez.
*Bernard: Bernard Thomas.
*Mykog : Michel Grasland.
Bruits et chuchotements des coulisses
Suis-je beau ?
Comment fais-tu ?
A la baguette
On prend son pied !
Alors, on mange ?
à la carte ?
et on picole !
On a bien mangé.
… pendant que certains, parmi d’autres, travaillent ….
Yves Certain
Christophe Guedeu
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Mykog
Strobineller
Les réunions du conseil d’administration
T.Berrigaud
Le 25 mars 2009
-
1) Questions diverses
2) Validation du compte-rendu de la réunion du 14 10 2009
3) Assemblée générale
4) Conférences
5) Calendrier 2ème semestre
6) Château de Comper
7) Formation initiale
8) Voyage à Paris
9) Congrès FFAP
Le 09 juin 2009
- 1) Questions diverses
- 2) Validation du compte-rendu de la réunion du 25 03 2009
- 3) Elections du Bureau
- 4) Conférences 2ème semestre
- 5) Réunion (thème réunion du 09 octobre à définir)
- 6) Château de Comper
- 7) Prospection nouveau lieu de réunion
- 8) Congrès FFAP
- 9) Visite de Peter Din
- 10) Le Téléthon
Le 16 octobre 2009
- 1) Questions diverses
- 2) Validation du compte-rendu de la réunion du 09 06 2009
- 3) Conférences 1er semestre 2010
- 4) La conférence de Boris Wild
- 5) Réunions 1er semestre 2010 et thèmes
- 6) Décalage de la réunion du mois de novembre
- 7) Repas spectacle à Tinténiac
- 8) Le Téléthon
- 9) Spectacle "Les Amis d'Evan"
- 10) Bilan et suites des samedis du château de Comper
- 11) Protocole d'intronisation des nouveaux membres FFAP
Elections du Conseil d’administration et du Bureau
Président
Vice président
Secrétaire
Secrétaire adjoint
Trésorier
Vincent Delourmel
Responsable festivités
Membre du conseil d’administration
Membre du conseil d’administration
Membre du conseil d’administration
Membre du conseil d’administration
Christian Guignet
Luc Cavé
Thierry Berrigaud
François Martinez
Michel Grasland
Vincent Delourmel
Yohan Gauthier
Antoine Rialland
Yves Louis
Yves Choplin
Yves Certain
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Les samedis du château de Comper
C.Guignet
Du juin à septembre 2009 inclus, le CMB et l’Association du centre arthurien de Concoret ont organisés
des samedis après-midi magiques.
Chaque samedi, il y avait 3 magiciens du CMB qui présentaient des numéros.
Lors de 2 ou 3 passages d’une demie heure des numéros étaient présentés dans le château. Entre ces
prestations, les 3 magiciens faisaient des tours aux visiteurs dans le parc du château en ambulatoire.
Tous ces samedis ont beaucoup plu aux organisateurs, au public et aux magiciens.
Dès la première séance, nos hôtes nous proposaient déjà de renouveler l’expérience en 2010.
L’accueil du centre arthurien a été excellent.
Le CMB remercie tout particulièrement, Yves Certain, Vincent Delourmel, Yohan Gauthier, Michel
Grasland, Jean Noël Jullo, Yves Louis, François Martinez, Tino Oudin, Nicolas Rouat et Bernard
Thomas.
Le jour du patrimoine, Fanch Guillemin a présenté une conférence sur la Magie au Moyen Âge axée
sur Concoret.
Rendez-vous est déjà pris pour 2010 avec un mois supplémentaire.
Dans le château.
En extérieur.
Premier festival « Magic’Binic »
des 9 et 10 octobre 2009
T.Oudin
Début 2009, 5 amis passionnés de magie avaient accepté de relever un pari proposé par la
municipalité de Binic : organiser le premier festival de magie tout public en Côtes d’Armor.
Durant toute l’année, les réunions se sont enchaînées pour concocter aux spectateurs un programme
étonnant et détonnant ! Nous voulions un programme « mélangé » c’est ainsi que sur scène se sont
succédés des artistes amateurs et professionnels, débutants locaux mais aussi pointures nationales…
et même internationales !
L’ouverture du festival Magic’Binic a débuté par la soirée « Gala Magique » justement avec ces
artistes en questions. Au programme Fred (jonglerie chapeaux, balles, canne), Tino Oudin & Isa
(magie générale & grandes illusions), Temana (grandes illusions), La Flèche (balle contact), Xerses
(mentalisme), Jordan Gomez (manipulation) & Draco (présentation… et magie générale) qui est le
parrain de cette première édition.
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Le programme du samedi a attiré un public familial venu découvrir les différents ateliers proposés tout
au long de l’après-midi : maquillage, sculptures sur ballons, tours de magie ! Les enfants accompagnés
de leurs parents ont répondu présents en nombre ! Un autre moyen pour déjouer les mystères de la
magie était de découvrir l’exposition MAGI’MALICE proposée et animé par Vincent Delourmel &
Stéphanie. Enfin en extérieur étaient proposées une tente mini spectacle ainsi que des sessions de
close-up dans les cafés.
Le moment clé de l’après midi était le spectacle proposé par Lionel Lemetayer et sa partenaire,
spectacle intitulé Le Coffre du Pirate ! Spectacle mené tambour battant avec le capitaine du navire à la
recherche de moussaillons pour une prochaine aventure dans la mer des caraïbes. Les enfants ont été
très sollicités durant ce spectacle très varié du point de vue magique (perruches, grandes illusions,
magie générale).
Enfin le soir a eu lieu le spectacle de notre parrain: Draco, qui a proposé au public « The Magic
Comedy Show ». Un spectacle sauce stand-up rempli d’humour !
Le rideau s’est refermé sur les artistes de la première édition de Magic’Binic, le tout sous une pluie
d’applaudissements et de confettis !
En conclusion un vrai partage avec le public, une vraie joie de vivre et de belles rencontres !
Nous vous donnons d’ores et déjà rendez vous en 2010 pour la seconde édition de ce Festival unique
qu’est Magic’Binic ! Avec encore plus de surprises lors du week-end !
Le Téléthon 2009
C.Guignet
Dans le cadre du partenariat de la FFAP avec le Téléthon, le CMB a mis ses membres à disposition
des organisateurs locaux. Pour cela, Christian Guignet s’est chargé de la coordination.
Pour l’Ille et Vilaine, nous devons remercier, Yves Certain, Vincent Delourmel, Jean Noêl Jullo,
Nadine Launay et François Martinez qui, spontanément et très gentiment, ont répondu présents.
De l’avis de nos membres, chaque fois l’accueil aura été chaleureux.
Par ailleurs, saluons aussi l’implication de Jacqueline Carpier et Fanch Guillemin.
Comme on peut le constater, la demande des organisateurs a été faible.
A la FFAP, l’opportunité de renouveler ce partenariat sera examinée globalement. A espérer que les
autres régions françaises ont été plus actives.
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HISTOIRE
D’HOMMES
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Saltimbanques bretons du XIXème siècle
par Fanch Guillemin
« Brest, été 1847...
Lorsqu'on se promenait, on avait chance de rencontrer des bateleurs. Un homme en veste jaune escamotait la
muscade dans des gobelets de fer blanc... Dans quelque temps les saltimbanques auront, hélas! Sans doute disparu
pour faire place aux séances de magnétisme ! »
Gustave Flaubert : Voyage en Bretagne. Par les champs et par les grèves.
Flaubert en Bretagne
Pour les bourgeois parisiens et de riches gentlemen britanniques du XIXème siècle, la Bretagne était encore une
contrée exotique à la langue celtique étrange, aux costumes variés à l'infini, et aux moeurs primitives, où l'on venait
chasser le chevreuil, le sanglier et le loup, et assister aux pardons colorés, aux rituels sacrés et aux danses endiablées
des indigènes.
Le jeune Flaubert (1821-1880) ne s'y intéressa pas seulement aux mégalithes, aux monuments et aux vieilles
chapelles, mais aussi et surtout aux gens eux-mêmes, à leur vie, à leurs croyances et à leurs curieuses coutumes. Tout
ce qui sortait de l'ordinaire le fascinait : comme bien sûr, le monde insolite des saltimbanques, avec leurs phénomènes,
leurs spectacles divers, et même les cruels combats d'animaux aujourd'hui interdits dans certains pays, mais toujours
pratiqués ailleurs dans le monde.
Le cirque brestois
« Le cirque, à découvert sous le ciel, a pour muraille la toile grise qui frissonne au vent et s'en irait sans les pieux qui
la retiennent. Une balustrade contenant les spectateurs règne le long des côtés de l'arène...
Sur une estrade de bois, notre ami de Guérande, vêtu d'une blouse, jouait du tambour. Derrière lui se dressait une large
pancarte peinte représentant des animaux et les enfants phénomènes de Guérande : porteurs d'un seul bras et quatre
épaules ! (Sans doute des frères siamois.)
Leur montreur criait à se lancer les poumons par la bouche et annonçait, outre ces belles choses, la vue antimagnétique (?), et des combats d'animaux féroces qui allaient commencer à l'heure même.
Un âne et trois ours roupillaient à côté ; et des aboiements de chiens se mêlaient au bruit sourd du tambour et aux cris
saccadés du propriétaire des jeunes phénomènes. La foule entre ...
On commença par amener un pauvre ours aux trois quarts paralytique et qui semblait considérablement ennuyé.
Muselé, il avait de plus autour du cou un collier d'où pendait une chaîne de fer, un cordon passé dans les narines pour
le faire docilement manoeuvrer, et sur la tête une sorte de capuchon de cuir qui lui protégeait les oreilles...
On lâcha d'abord trois dogues ; ils se ruèrent sur l'ours qui commença à tourner autour du poteau et les chiens après, se
bousculant, gueulant, tantôt renversés, à demi écrasés sous ses pattes, puis se relevant aussitôt et bondissant se
suspendre à sa tête qu'il secouait en vain sans pouvoir se débarrasser de cette couronne de corps endiablés qui s'y
tordaient et le mordaient.
L'œil fixé sur eux, les deux saltimbanques guettaient le moment précis où l'ours allait être étranglé. Alors ils se
précipitaient dessus, les en arrachaient, les tiraient par le cou et leur mordaient la queue pour leur faire lâcher prise. Ils
geignaient de douleur, mais ne cédaient pas. L'ours se débattait sous les chiens, les chiens mordaient l'ours, les
hommes mordaient les chiens. Un jeune bouledogue, entre autres, se distinguait par son acharnement ; on avait beau
lui mâcher la queue, lui presser les testicules, lui déchirer les oreilles, il ne lâchait point, et l'on fut obligé d'aller
chercher une bêche pour lui desserrer les dents...
On amena successivement deux autres ours dont l'un imitait le jardinier, allait à la chasse, valsait, mettait un chapeau,
saluait la compagnie et faisait le mort.
Après lui vint le tour de l'âne. Il se défendit bien ; ses ruades lançaient au loin les chiens comme des ballons... On le
retira néanmoins fort essoufflé, grelottant de peur et couvert de gouttes de sang qui coulaient le long de ses jambes
rendues galeuses par les cicatrices de ses blessures...
Mais le plus beau fut le combat général des chiens entre eux ! Le saltimbanque maigre, aussi sérieux qu'un chef
d'orchestre à son pupitre, les excitait d'abord de sa voix rauque. Puis quand les dogues étaient déchaînés et
s'entredéchiraient en hurlant, l'enthousiasme le prenait, et il aboyait lui-même, battait du pied, faisait le geste du chien
qui attaque. Il aurait voulu mordre aussi, être mordu, être chien lui-même pour sentir ses crocs dans les peaux velues,
dans la chair chaude, pour nager en plein dans ce tourbillon. Il y eut un moment critique, quand tous les chiens en un
tas grouillant allèrent donner contre la balustrade, la cassèrent et menacèrent d'endommager dans leur coin les deux
phénomènes. Le Guérandais pâlit, fit un bond, et son maigre associé calmé accourut. Les chiens empoignés n'importe
où, tirés du groupe et jetés par-dessus l'épaule, passaient dans l'air comme des bottes de foin qu'on engrange.
Ce fut un éclair. Mais j'ai vu l'instant où les jeunes phénomènes allaient être avalés comme de simples biftecks, et
j'ai tremblé pour le bras qu'ils portent sur le dos... Enfin on releva leurs housses à
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franges jaunes qui les dissimulaient ; leur appendice fut exhibé, et ainsi se termina la représentation... ».
Le phoque savant de Rennes
« En nous promenant le soir sur le bord de la Vilaine, du côté des ponts, nous avons vu une sorte de long fourgon où
l'on entrait par un escalier à double rampe. Sur le seuil de la voiture, une femme salement mise, et le front rétréci par
des tresses noires relevées sur les oreilles, tenant une baguette à la main et glapissant dans son accent provençal,
racontait l'horrible combat qui avait eu lieu sur les côtes de Barbarie entre un marin intrépide et un phoque furieux. On
était cependant parvenu à s'emparer du phoque, on l'avait dompté, éduqué ; il était là, on pouvait le voir.
Nous entrâmes et prîmes rang autour d'un grand baquet oblong... Au-dessus du baquet, un quinquet muni d'un abatjour en tôle renvoyait sa lumière sur l'eau jaunâtre dans laquelle quelque chose de noir et de long gisait sans bouger.
La femme s'en est approchée, l'a frappé d'un petit coup de baguette ; il a sorti sa tête humide. Ses narines ressemblant
à deux coupures symétriques se dilataient et se contractaient avec bruit, et il vous regardait tristement de ses deux gros
yeux noirs.
Il a voulu faire un mouvement, mais sa queue s'est heurtée contre les planches. Il s'est tourné sur le dos et nous a
montré son ventre blanc. Il s'est levé tout droit, a appuyé ses nageoires sur le bord de la cuve, a donné un coup de son
museau contre la joue de sa maîtresse, puis il est retombé au fond, en poussant un grand soufflement. Il n'a plus ces
bons flots où il vivait à son aise, ni les larges grèves où il s'étendait au soleil sur les goémons verts !
Comme il avait bien travaillé, on l'a gratifié de deux ou trois anguilles qu'il avalait lentement en les mangeant par le
milieu, et les deux bouts lui sortant de la bouche faisaient de chaque côté de son museau comme deux longues
moustaches blanches.
Un orgue de Barbarie s'est mis aussitôt à tourner une polka, et sur l'escalier la femme appelait déjà la foule. La
représentation était terminée.
Voilà ce que nous vîmes à Rennes. Quand le phoque n'y sera plus, qu'y aura-t-il à voir ? »
Gustave flaubert (Extraits)
Témoignage de Jules Vallès
De son côté, Jules Vallès (1832-1885) se passionna pour les saltimbanques qu'il fréquentait régulièrement et sur qui il
publia de nombreux articles. Il vécut quelques années à Nantes où il connut en 1847, une femme à barbe qui se
présentait, à l'époque des courses, sur la prairie des Mauves : « Portant dans un sac bleu qu'elle a au cou, un jeu de
cartes écorné et graisseux, elle en tirait la bonne aventure pour gagner sa vie ... » La Rue, 1866.
Il y rencontra aussi le beau Leduc qui, avec son compère Chevalier, popularisa la double-vue encore appelée secondevue et sans doute aussi vue anti-magnétique comme le mentionne Flaubert.
Leduc se serait inspiré du spectacle de Robert-Houdin qui, selon Vallès, avait lui-même acheté le code au comédien
anglais sir Lepsom . (Le Figaro , 20 juillet 1865).
Robert-Houdin écrivit plus tard avoir « inventé » cet effet que beaucoup d'autres avaient en réalité présenté avant lui,
depuis des siècles !
Les décrets de 1864, réglementant durement les spectacles des rues, causèrent le déclin et la fin de la plupart de ces
bateleurs.
Bateleur en Bretagne sous le second Empire
Le jongleur breton à la toupie
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Escamoteur sous le second Empire (Musée de Nantes)
Escamoteur dans la région de Guérande vers 1850
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Lévitation bretonne par Fanch Guillemin
Et voici
les tours
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Collez les incollables
par Meldini
Depuis toujours les prestidigitateurs sont des bricoleurs, souvent maladroits, parfois géniaux. Les progrès
des dix dernières années sont manifestes, de la peinture à l’eau lavable à la colle à tout faire.
Justement, dans le domaine des adhésifs, il y a eu quelques changements depuis l’emploi de l’amidon.
Pourtant, certaines matières plastiques résistent et sont encore incollables. Vous achetez un tube de colle
"spéciale plastiques" et, de retour à l’atelier, vous lisez – en lettres minuscules – que ce produit ne
convient pas pour le polypropylène, le téflon et quelques autres. Inutile d’essayer en grattant et rustiquant
la surface de ces merveilleux polymères, cela ne tient pas.
Depuis quelques temps déjà, LE produit miracle existe. Il s’agit de la LOCTITE 757, qui modifie l’état
électrostatique de la susdite surface, et que l’on associe à la LOCTITE 406, un cyanoacrylate de la énième
génération.
Cet adhésif instantané permet de coller le PVC, le polypropylène, le polyéthylène (si !), le
polyméthylpentène, le polystyrène, les polyallomères, les téflons, EPDM et PTFE, les silicones et
caoutchouc divers. C’est marqué dans la notice.
Vous trouverez cet article en farfouillant dans les fournitures pour laboratoires. J’ai sous les yeux le très
épais catalogue Bioblock Scientific où il est référencé "K65450 – Adhésif pour tubes plastiques".
Vous souhaitez connaître son prix ? Vous avez trouvé le détail qui gêne. Bon, au risque de vous
démoraliser, le voici. Les deux petits flacons (25 et 20g) coûtent… cher (NDLR : Meldini a rédigé son
article depuis quelques temps déjà et le prix était important).
Et là, cela colle un peu moins…
Fabrication d’un billet de banque
par Renélys – adaptation Hobby
Cet effet n’est malheureusement plus ou peu présenté.
Ne négligez pas cet effet. Tous les tours, où l’argent est en jeu, ont toujours du succès auprès des
profanes.
Effet :
Le magicien annonce qu’il va montrer comment il gagne son argent.
Pour cela, il sort une boite d’allumettes qu’il entrouvre et pose sur la table.
Ensuite, il déchire un morceau de papier journal.
Il enflamme alors le papier qui se réduit en cendres.
Prenant un peu de cendre, il la frotte entre ses mains et fait apparaître un billet de banque.
Matériels :
- Une petite boite d’allumettes.
- Un billet de banque.
- Une feuille de papier journal.
- Une assiette assez épaisse résistante à la chaleur.
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Préparation :
La boîte d’allumettes est entrouverte. Dans la partie libre de la boîte, un billet de banque plié y est
dissimulé. Veillez à ce que le pliage du billet soit fait de telle sorte que celui-ci se maintienne
naturellement dans la cavité de l’étui de la boîte d’allumettes. Ainsi, le billet n’en ressortira qu’en
refermant le tiroir.
Le tout est placé tel quel en poche extérieure gauche de veste.
Présentation :
Avec votre main gauche, sortez la boîte de votre poche sans montrer qu’elle est déjà entrouverte. Avec la
main droite, simulez l’ouverture de la boîte et posez-la sur votre table, tiroir sorti vers les spectateurs.
Déchirez un morceau de papier journal en montrant ouvertement qu’il ne contient rien et en le tenant en
main gauche. En même temps, sans le dire, montrez que vos 2 mains sont aussi vides.
Avec la main droite, saisissez-vous de la boîte d’allumettes et transférez-la en main gauche qui tient
toujours le morceau de papier journal. Placez la boîte d’allumettes de telle sorte que le côté, où se trouve
le billet caché, soit vers le creux de la main gauche.
Sortez une allumette de la boîte avec les doigts droits et enflammez-la. Ensuite, enflammez le papier.
Aussitôt refermez la boîte d’allumettes avec la main droite. Ainsi le billet de banque se place
automatiquement dans le creux de la main gauche. Reprenez la boîte d’allumettes en main droite et
déposez-la refermée sur la table.
Transférez le papier enflammé en main droite et aussitôt la main gauche se saisit de l’assiette tout en
cachant le billet empalmé. Le papier enflammé est déposé sur cette assiette.
Une fois que le papier est complètement consumé, la main droite se saisit des cendres et la main gauche
dépose l’assiette sur la table, tout en dissimulant toujours le billet plié.
Immédiatement, les 2 mains se réunissent pour frotter les cendres entre les doigts et dépliez le billet qui
semble naître au milieu des cendres.
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Les billets déchirés voyageurs
adaptation Hobby
Effet : (A la façon de G.Majax)
2 spectateurs tiennent chacun une enveloppe cachetée.
Le magicien emprunte 2 billets de 10 ou 20 euros à 2 autres spectateurs. Ensuite, il déchire en 2 les 2
billets.
Il remet à chacun de ces 2 autres spectateurs une moitié de son billet, gardant de vers lui l’autre moitié en
« reçu ».
Les 2 « reçus » sont alors placés dans le portefeuille du magicien. Il annonce qu’il va renvoyer les 2
« reçus » vers les 2 moitiés de billet conservées par les spectateurs. Il montre alors que son portefeuille est
vide. Il demande alors aux spectateurs de montrer leur billet reconstitué. Malheureusement, rien ne s’est
passé comme annoncé.
Embarrassé, il se retourne vers les 2 premiers spectateurs et se souvient qu’il leur a confié à chacun une
enveloppe.
Le magicien montre ses 2 mains bien vides, annonce que les ½ billets ont voyagé dans les enveloppes. Il
prend un des ½ billets contenus dans une des enveloppes et l’amène à un des seconds spectateurs.
Malheureusement ces 2 ½ billets ne coïncident pas. Il reprend le ½ billet et le donne à l’autre second
spectateur. Miracle, les 2 moitiés correspondent exactement.
Il reste alors à ouvrir la seconde enveloppe et à vérifier que les 2 ½ billets correspondent. Cette dernière
opération se fait sans l’intervention du magicien.
Explications :
Situation de démarrage
Billet B
Public
Billet C
Spectateur III
Spectateur IV
Magicien
Scène
Enveloppe avec
½ billet A (A1)
Spectateur I
Enveloppe avec
½ billet A (A2)
Spectateur II
Etape 1
Le magicien récupère les 2 billets
et les déchire en 2 en même temps.
B1
B2
C1
C2
Magicien
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Etape 2
Spectateur III
Spectateur IV
B1
B2
Le magicien donne un « reçu » à chaque spectateur avec
« leur » ½ billet. Il donne l’illusion de couper simplement
les 2 billets et de donner à chaque spectateur une moitié.
En fait, il échange en mains les ½ billets pour arriver au résultat ci-dessus.
Magicien
Etape 3
C1
C2
Le magicien place les 2 ½ billets dans son portefeuille à échange.
Ensuite, il fait le geste d’envoyer ces 2 /12 billets vers les spectateurs III et IV.
Echec. Il ouvre son portefeuille et constate que les 2 ½ billets ont disparu.
Magicien
Etape 4
Spectateur III
B1
Spectateur IV
A1
B2
Le spectateur III constate
que les ½ billets ne correspondent pas
Magicien
A1
Scène
Enveloppe avec
½ billet A (A1)
Spectateur I
Enveloppe avec
½ billet A (A2)
Spectateur II
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Etape 5
Spectateur III
Spectateur IV
Echange des 2 ½ billets A1 et B1
A1
B1
B2
Magicien
Le magicien récupère les 2 ½ billets, constate la même chose
que le spectateur III. En rendant au spectateur III« son » ½ billet,
le magicien échange les 2 1/2 billets et redonne en fait au
spectateur III le ½ billet A1. Il va vers le spectateur IV avec en
main le ½ billet B1. Bien sûr, les 2 1/2 billets B1 et B2 correspondent.
Etape 6
Spectateur III
Spectateur IV
A1
B1
Le spectateur III constate que
les 2 ½ billets A1 et A2 correspondent.
B2
A2
Magicien
Enveloppe avec
½ billet A (A2)
Spectateur II
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Test optique
d’Armand Porcell adapté par Mykog
Effet :
Le magicien montre face en bas, 4 cartes qu’il tient en main. Il retourne les deux premières faces en l’air,
pour montrer qu’il s’agit de 2 jokers.
Il les place sous les deux autres cartes et instantanément, il montre que les deux jokers sont repassés
dessus.
Cela se répète autant de fois que vous le désirez jusqu’à ce qu’un spectateur vous fasse constater que vous
n’avez jamais montré les faces des deux autres cartes. Fort de votre oubli, vous retournez les quatre cartes
faces en l’air, et montrez qu’en fait il s’agit de 4 cartes à points.
Les jokers se sont volatilisés.
Préparation :
Il vous faut sortir du jeu un joker et trois cartes à points rouges (ex : 8c, 6c, 9k ). Vous placez le joker en
deuxième position à partir du dessus, cartes faces en bas et vous êtes prêt à commencer le tour.
Présentation :
Sortez bien clairement les quatre cartes du jeu, sans les montrer aux spectateurs et arrangez-les dans
l’ordre donné plus haut.
Tenez les quatre cartes en main gauche face en bas et exécutez une levée double pour montrer le joker.
Retourner face en bas les deux cartes sur les deux restées en main gauche.
Le pouce gauche décale vers la droite uniquement la première carte. La main droite s’en saisit et vous
vous en servez comme d’une pelle pour retourner face en haut la première carte du paquet tenu en main
gauche. Il s’agit d’un deuxième joker (du moins en apparence).
Vous utilisez à nouveau la carte tenue en main droite pour retourner le joker face en bas et poser la carte
tenue en main droite sur le paquet en main gauche.
Sans plus attendre, prenez la carte du dessus du paquet de quatre cartes en main gauche et mettez la sous
le paquet. Bouclez la carte inférieure et prenez comme une seule les trois cartes du dessus que vous mettez
sous la carte bouclée.
Si vous regardez la position des cartes à ce stade vous verrez que vous êtes dans la position de départ.
Lorsque vous aurez fait cela deux ou trois fois, il ne manquera pas d’y avoir un spectateur pour vous faire
remarquer que vous n’avez jamais montré les deux autres cartes (ce qui sous-entend que vous n’utilisez
pas quatre jokers).
Vous retournez alors les cartes faces en l’air, et exécutez un comptage ELMSLEY pour montrer qu’en fait
il n’y a jamais eu de joker et que tout n’était qu’une illusion.
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« La femme coupée en deux »
Kevin James, Chris Angel … la petite histoire.
De Marty
Ne vous offusquez pas encore même si c’est un secret de magie révélé…enfin, oserais-je dire : à moitié !
Et encore nous ne sommes même pas sûrs que cela se passe comme çà, mais, sait-on jamais.
Après avoir vu ces deux vidéos :
http://www.youtube.com/watch?v=qTs0GDfnE-Y
(Kevin James faisant son patient coupé en 2).
http://www.youtube.com/watch?v=GjouHL2iV_s
(Chris Angel coupant une femme sur un banc)
Je n’ai pu me poser qu’une seule question :
« Mais comment diable font-ils ? »
J’ai beau connaître quelques uns des secrets qui régissent notre métier, cette fois çà allait au-delà de ma
propre logique, il allait falloir fouiller.
Existe-t-il un trucage fabuleux, une illusion d’optique que je ne connais pas ou tout simplement l’illusion
est de cette force qu’elle n’en est pas une ?
Peut-être est-ce aussi simple ? : C’est juste une vraie moitié d’homme.
Puis m’est revenue en mémoire, une discussion que j’avais eue, il y a fort longtemps avec ma tendre
maman concernant son passif d’infirmière.
Elle avait travaillé dans certains services parisiens que l’on surnommait les mouroirs à monstres : des
pièces où l’on entreposait littéralement les enfants malformés.
Ici un enfant tronc posé sur une chaise, là un Spina bifida allongé sur un lit, ailleurs un hydrocéphale
remisé dans un coin.
Bref une honte humaine et médicale mais qui prouvait une
chose : Des gens différents existent et sont bien vivants.
Puis dans ma cervelle rouillée un autre souvenir s’est ravivé,
cinématographique celui là.
Le fameux Freaks - la monstrueuse parade de Tod
Browning.
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Un Film de 1932, où une trapéziste amoureuse du Mr Hercule du Cirque se laisse séduire par un lilliputien
dans le but de lui voler son héritage.
Un Cirque à l’ancienne peuplé de Freaks (« Monstres ») qui décideront alors de se venger jusqu’à la
transformer en ce qu’elle déteste tant : Un monstre elle-même.
Ce film, qui inspira beaucoup David Lynch et son Elephant Man, regorge de personnes malformées en
tout genre.
Hydrocéphales, lilliputiens, homme tronc et même un demi homme.
Tiens ? Un demi homme ? Cà collerait pas mal avec mon idée çà …
Et comme vous vous en doutez à l’époque, pas de trucages, ce film se veut vrai.
Tod Browning avait
toute une brochette de
physiques
ou
particularités, disons, hors
comme vous pouvez le
constater.
réuni
gens aux
L’homme,
qui
nous
ici, est celui en bas, au
la photo, assis sur une
intéresse
centre de
chaise.
Enfin, posé sur une chaise
terme qui convient mieux
est
le
qu’assis.
normes,
Cet homme c’est Johnny
Eck, de
son vrai nom John Eckhard Jr., né le 27 août 1911 à Baltimore, Maryland, mort le 5 février 1991 à
Baltimore, Maryland.
Il fut précédé ce jour-là, de son frère jumeau Robert, né sans particularité, alors que lui est arrivé sur terre
sans jambes et avec une colonne vertébrale tronquée.
Mais loin d’être diminué par cette différence, il a accompli en une vie bien plus que beaucoup d’autres.
Il a été principalement acteur et très connu pour son rôle dans Freaks ou encore dans les Tarzan de
l’époque.
Il a été aussi : artiste de foire, cirque, cabaret, peintre, sculpteur, photographe, magicien, marionnettiste,
gymnaste, nageur, pilote de course, conducteur de train … et j’en passe.
C’est sa carrière de magicien et, plus particulièrement, une illusion qui nous intéressent ici.
En Décembre 1923, les frères Eck sont repérés par le magicien John Mc Asian qui se produisait alors
dans leur église locale.
Lors du show, il fut abasourdi à la vue de ce
garçon sautant sur la scène pour venir le
rejoindre.
Il lui proposa immédiatement un contrat pour
intégrer un cirque itinérant, que ses parents
validèrent pour un an.
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Le contrat fut, semble-t-il, modifié par la suite par l’ajout frauduleux d’un zéro dans la commission que le
magicien se prenait.
Eck effectuait un solo avec son frère qui mettait l'accent sur son physique anormal. Il mettait en avant son
habileté manuelle et sa souplesse acrobatique.
Puis sa carrière cinématographique prend le dessus, et il reviendra à la magie en 1937, et c’est cet
évènement qui nous intéresse précisément aujourd’hui.
En farfouillant dans divers livres comme « Illustrated History of Magic » de Milbourne Christopher ou
« Mysterious Stranger : A Book of Magic » de David Blaine, et grâce à la toile (Notamment
http://www.johnnyeckmuseum.com/ pour les illustrations), j’ai réussi à reconstruire un compte rendu de la
prestation de l’époque.
En 1937 donc, les frères Eck
la troupe du magicien Rajah
après avoir découvert celui-ci dans
Vaudeville
News
dix
ans
auparavant.
intègrent
Raboid
le
Le vrai nom de ce magicien est
trouver, et serait Maurice P.
ou plus vraisemblablement Ray
difficile à
Kitchen,
Boyd.
Les frères Eck démarrèrent donc
spectacle « Miracle of 1937 » où le mentaliste-magicienhypnotiseur Rajah Raboid présentait avec eux la fameuse
la femme coupée en deux.
Cette illusion, présentée telle que pour la première fois en
Portland dans le Maine, était tellement impressionnante
provoquait un vent de panique et des malaises dans la salle.
dans
le
illusion de
1937
à
qu’elle
Voilà comment cela se déroulait :
Deux versions semblent exister pour le début du tour.
Soit : Il faisait d’abord monter 4 volontaires pour présenter
une séance
d’hypnotisme, puis en faisait redescendre deux, et donc restaient deux hommes sur scène.
Il annonçait qu’il allait faire un grand classique mais avec une nuance : La « Femme Coupée en Deux »
mais avec un homme.
Soit : Il invitait une spectatrice à monter sur scène qui refusait à coup sûr quand elle découvrait que c’était
pour participer à la « Femme Coupée en deux ».
Il faisait donc monter deux hommes sur scène pour participer.
La suite est celle-ci : Il hypnotise un des deux volontaires, qui, une fois prêt, est allongé dans la boîte
fermée.
Rajah Raboid commence donc à scier la boîte,
second volontaire commence à faire des réflexions du
« Facile, c’est une boîte truquée » ou « c’est un tour
c’est elle qui fait tout ».
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quand le
genre :
de boîte,
Rajah Raboid excédé appelle ses assistants qui sortent, démontent la boîte, et ramènent le premier
volontaire endormi, bien en vu sur une simple planche.
Là, il commence à le scier à vue, la lame passant bien à travers le corps, sans artifices.
Juste au moment où il finit de scier, le volontaire
se réveille, se pose sur ses coudes puis finalement
soulève de la table à bout de bras, se rendant
que ses jambes ne sont plus tout à fait là, ne
de répéter « Je veux mes jambes ! Où sont mes
jambes ? ».
allongé
se
compte
cessant
Les assistants de Raboid amènent alors un
marchepied et le volontaire descend de la table,
sur ses mains et se retrouve sur la scène.
marchant
A ce moment là : Les jambes abandonnées sur la table, sautent depuis la planche sur la scène et
commencent à marcher vers les coulisses. Le demi volontaire se met alors à courir sur ses mains et part en
course poursuite avec ses jambes. Au moment où il va pour les rattraper, juste au niveau du rideau menant
aux coulisses, les deux assistants l’attrapent par-dessous les bras et placent son torse sur ses jambes, lui
faisant faire un rapide tour sur lui-même. Le faisant ainsi légèrement sortir de scène.
Il revenait alors immédiatement et s’arrêtant, l’homme en profitait pour demander à Raboid : « Je veux...
je veux…je veux ma veste ! ». Et il partait en courant dans l’allée centrale pour sortir définitivement du
théâtre.
Les gens, qui jusque là étaient soit choqués soit éberlués, qui d’autres encore riaient, lui faisaient une
véritable ovation. C’est cette hilarité qu’il retrouva lors de toutes ses représentations qui contrebalançait
parfaitement le côté choc de l’illusion.
Voilà une photo de l’équipe composant ce numéro :
On y voit les deux assistants, le nain qui faisait les
« jambes » de Johnny et Johnny lui-même.
Son frère est absent de cette photo, mais bien sûr tout
le succès reposait sur la particularité de Johnny et le
fait que lui et Robert soient jumeaux.
C’était même d’ailleurs ces si grandes spécificités et
leur rareté qui permirent que ce tour ne puisse être
reproduit par aucun autre magicien.
Les photos que vous voyez, illustrant le numéro, ont
été prises pendant les répétitions.
On y voit Rajah Raboid, Johnny et bien sûr Robert
allongé sur la table.
Je vous passe l’explication en détail du processus, vous le chercherez vous-même.
Les deux frères furent toute leur vie inséparables et Johnny n'était rien sans son frère, même si ce dernier
était effacé et vouait sa vie à s'occuper de Johnny.
On voit donc ici l’exploitation des jumeaux comme le firent beaucoup de magiciens, mais aussi celle de
particularités dont souffrent certaines personnes.
Je ne sais si c’est véritablement l’explication du modus operandi de Messieurs James et Angel, mais
j’aime à le croire, quitte à me tromper.
En tout cas on se rend compte que finalement, 70 ans plus tard, on n’a rien inventé !
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Pour amuser les amis
de Mykog
Sur une table, posez 4 pièces de monnaie côté pile. Tournez le dos à la table et demandez à quelqu’un de
retourner une pièce, puis une autre, etc. Il peut le faire autant de fois qu’il veut, retourner plusieurs fois la
même pièce, à condition de vous dire à chaque fois : (« Je retourne ». Quand il en a assez, il doit mettre sa
main sur l’une des pièces en disant : « Je cache ».
Alors, vous vous retournez et, après un regard aux pièces restées visibles, vous dites si la pièce cachée
montre pile ou face. Et cela sans jamais vous tromper !
Solution :
Comptez combien de fois il dit « Je retourne », ajoutez le nombre de faces ; si le résultat est impair, c’est
face, sinon c’est pile.
Comment voyager en avion à bon marché ?
de Daniel Ménager
Comment voyager en avion de façon bon marché (low coast, comme on dit), écolo, sans énergie ou
presque, et de façon inédite, .... car avec la possibilité de faire marche arrière ....vous en avez vu, vous des
avions qui font marche arrière ? Et bien, avec celui-ci OUI !!!!!
Mais d'abord le fabriquer
1 - Prendre un tasseau de bois d'environ 30 cm de long, carré (1cm de côté). C'est la carlingue de l'avion
(photo 1 ;"voici l'engin"
2 - Faire une douzaine de petites entailles avec une petite scie entre le 3ème et 13ème centimètre de "la
carlingue" (photo 2 : les entailles)
3 - Confectionner l'hélice avec du balsa ou un contre plaqué très fin : environ 8 cm de long 1,5 cm de
large. La fixer en bout de l'avion avec une pointe ... le trou étant assez gros pour que l'hélice puisse tourner
autour de la pointe (photos 3 et 4).
4 - Prendre une petite tige de bois ou un stylo, qui servira de "moteur".
Fonctionnement
Prendre l'avion en main gauche, la petite tige ou stylo en main droite.
1 - Frottez allers-retours avec la tige de bois (ou le stylo) sur les entailles EN LAISSANT FROTTER
VOTRE POUCE SUR LE COTE DE LA "CARLINGUE", l'hélice tournera dans un sens (photo 5).
2 - Si votre pouce se retire et que votre index (ou un autre doigt) FROTTE EN DESSOUS DE LA
CARLINGUE, l'hélice tournera dans l'autre sens marche arrière (photo 6).
3 - Si vous continuez à frotter mais que vos doigts, qui tiennent la petite tige (ou stylo), n'ont aucun
contact avec la carlingue, l'hélice S'ARRETERA (photo 7).
Les spectateurs regarderont essentiellement l'hélice ou le frottement de la tige. Néanmoins, soyez discrets
pour placer votre pouce ou index.
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Bien sûr, à vous de voir pour le baratin. Un exemple : Vous attirez l'attention en vous mettant sur le pied
droit : L'hélice tourne dans un sens, sur le pied gauche, elle tourne dans l'autre ! Vous êtes sur les deux
pieds, elle s'arrête. Cette petite farce vous sert de misdirection ... Vous êtes alors tranquille pour placer
votre pouce ou index.
Il vous en coûtera 50 centimes d'euros, un quart d'heure de fabrication, et avec ça vous pourrez faire le
tour du monde ... en avion pas cher et pas polluant !!!!!!!!!!!!!!!!!!!
Photo 1
Photo 2
Photo 3
Photo 4
Photo 5
Photo 6
Photo 7
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