Chamonix 2015

Transcription

Chamonix 2015
Quelle chance pour les sociétaires de Tulle Sentiers de pouvoir séjourner au Chalet des
Aiguilles à Chamonix ! Nous avons ainsi pu profiter des installations de bon confort et d’une cuisine
familiale pendant toute une semaine. Si on ajoute à cela une belle météo le séjour ne pouvait être
que réussi. Sous la houlette de nos guides Emilie et Céline il ne restait plus qu’à gravir, et gravir
encore, pour enfin redescendre, les cols et sommets environnants.
Les randonnées dans les Alpes ne
sont pas de tout repos, nos pauvres
articulations le vérifièrent dès le premier
jour où l’ascension vers le lac Cornu dans
les Aiguilles rouges se fit sur un chemin
de pierres (voir de croix pour
certains(es) !) très escarpé. Il valait mieux
pour ce genre de sortie ne pas avoir
oublié ses chaussures de randonnée pour
gravir les quelques 700 mètres de
dénivelé! Mais la récompense fut au
bout…
Le deuxième jour s’annonçait
plus « paisible» avec la traversée du
vallon de Bérard que nous avions
parcouru sous la pluie, lors du séjour en
2013. Le pique-nique à côté du refuge de
la Pierre à Bérard à 1924 mètres
d’altitude et sous le soleil fut un moment
très agréable avec de temps en temps le
sommet du Mont Buet et ses 3096 mètres
appelé le Mont Blanc des Dames
émergeant des brumes alpestres…
Le jour suivant direction la Suisse et montée en covoiturage au barrage d’Emosson. L’objectif
fut de crapahuter jusqu’à « bel oiseau » et ses 2500 mètres d’altitude. Dans ce cadre dantesque on
assista à la confrontation des Voraces et des Coriaces…
Les Voraces grands dévoreurs
d’espaces, s’envolèrent littéralement jusqu’à
« bel oiseau » pour y savourer la vue et dévorer
un pique-nique bien mérité…
Les Coriaces plus sages, se souvenant
du dicton : « Qui va piano va sano et va
lontano» qui savaient que la semaine n’était
pas finie, étaient restés à l’abri en contre-bas…
Bons princes ils leurs ont fait une haie
d’honneur à leur retour.
La journée du jeudi fut journée de repos mais pas pour tout le monde, car il y a des marcheurs
invétérés qui aiment « quand ça fait mal » dans ce groupe …
Le vendredi matin s’annonçant
pluvieux provoqua un changement de
programme… Finalement le temps se leva et
l’on put aller voir de près le glacier des Bossons
qui descendait jusque dans la vallée en 1922 et
celui d’Argentière l’après-midi qui est le plus
actif et avance paraît-il de 2 mètres par jour
dans sa masse. On a pu, ce jour-là, mesurer
leur important recul depuis ces dernières
années non sans inquiétude pour leur survie.
Le samedi traversée du tunnel du Mont
Blanc en covoiturage pour découvrir côté Italien
le val Ferret et aller randonner jusqu’au Pas
d’Entre-deux-Sex (2521m). Pendant la montée le
brouillard nous laissa entrevoir un instant les
Grandes Jorasses et le Mont Blanc. Il redoubla
ensuite d’intensité jusqu’au col et nous priva du
panorama. Cette petite déception fut vite oubliée
car cela fait une raison supplémentaire pour
revenir séjourner à Chamonix et refaire cette
sortie sous le soleil.
Au retour une halte casse-croûte
vers midi dans la chaleur du refuge
Walter Bonatti fut la bienvenue pour
déguster notamment un excellent
capuccino. L’après-midi les guides
proposèrent deux options pour
redescendre aux voitures et permettre de
prolonger, pour ceux qui le voulaient, le
bonheur de marcher encore un peu dans
cette haute vallée italienne dans une
nature encore préservée.
Que dire de plus sinon remercier Emilie et Céline pour leur professionnalisme dans la
conduite des sorties. Elles nous ont fait, par ailleurs, découvrir des plantes aux nombreux bienfaits
(n’est-ce pas messieurs ?), mais aussi les fleurs, la faune locale, et partager leurs connaissances en
géologie concernant la chaîne des Alpes. N’oublions pas d’adresser quelques louanges à Eliane
Masdupuy pour sa patience, son obstination qui relève parfois du sacerdoce. Ses vertus cardinales
ont permis une nouvelle fois le bon déroulement du séjour, espérons simplement que nos vieilles
gambettes nous permettront encore longtemps de telles sorties…

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