En savoir plus - France Sécurité
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Sécurité Notre gamme de protections individuelles associe bien-être et performances de l’homme au travail à savoir Confiez la maintenance de vos antichutes à France Sécurité ! Les antichutes, connecteurs et systèmes de rappel doivent être contrôlés chaque année par des spécialistes agréés. La station EPI de France Sécurité est l'un des plus grands centres en France de contrôle et de maintenance des EPI de classe 3. Des experts certifiés par les fabricants prennent en charge le suivi et l'entretien de votre parc de matériel de sécurité de classe 3. Un logiciel de gestion informatisée assure la traçabilité de chaque équipement, planifie son entretien et vous alerte le moment venu. Les experts vous aident à choisir votre matériel de remplacement ou à compléter votre parc d'équipements. Pour en savoir plus, contactez votre conseiller France Sécurité. Antichute p. 358 Sacs - Rangement p. 371 Secourisme p. 372 Laveurs d’yeux p. 374 Milieux sensibles p. 376 Tapis antifatigue p. 377 Signalisation Condamnations p. 378 Couteaux de sécurité p. 379 Lampes p. 380 Retrouvez toute notre expertise en ligne sur : www.france-securite.fr Sécurité Consultez les NORMES p. 354 353 Les chutes de hauteur Anticiper pour gagner en sécurité ! Les chutes de hauteur ont entraîné 84 852 arrêts de travail* en 2008. Elles constituent la 3e source d'arrêts de travail en France, la 1re en terme de gravité. 58 % des chutes mortelles ont lieu sur une hauteur inférieure ou égale à 6 mètres (source OPPBTP). *Statistiques INRS : Principales causes des accidents du travail avec arrêt 2008. Comment se protéger des chutes ? Définition Laurent Pic, 44 ans, Responsable Grands Comptes. 21 ans chez France Sécurité. Sécurité Laurent va toujours au bout de ses idées. Par exemple, il s'est mis en tête d'installer un bassin à poissons… dans son jardin. Un rêve qui remonte à l'enfance. Mais pour que son écosystème demeure un havre de nature et d'harmonie, que de travail et de connaissances mises en œuvre ! Une exigence de tous les jours presque aussi pointilleuse que celle dont Laurent fait preuve toute l'année pour veiller à la bonne protection de ses clients. 354 Un système de protection individuelle antichute permet de relier une personne à un point d'ancrage, de façon à éliminer totalement le risque de chute ou garantir un arrêt sans risque. L'employé doit être formé par son employeur à l'utilisation d'un dispositif antichute et informé de ses capacités et limites. Ce dispositif antichute étant adapté à chaque opérateur, il lui est personnel et ne doit pas être prêté. Ce que dit la loi Décret 2004-924 : Pour les travaux en hauteur Les principes généraux de prévention doivent être appliqués par tout employeur utilisant du personnel travaillant à une hauteur présentant un réel danger de chute. Protections collectives et Equipements de Protection Individuelles « Lorsque des dispositifs de protection collective ne peuvent être mis en œuvre, la protection des travailleurs doit être assurée au moyen d'un système d'arrêt de chute approprié ne permettant pas une chute libre de plus d'un mètre ou limitant dans les mêmes conditions les effets d'une chute de plus grande hauteur. » Ces équipements de protection individuelle antichute ne peuvent être utilisés que s'il existe des points d'ancrage accessibles et sûrs. Normes Sécurité Les trois éléments clés de la sécurité antichute A Point d’ancrage et connecteur B Harnais antichute C Dispositif antichute avec absorbeur d’énergie A Le point d 'ancrage et connecteur C'est le point d’attache sur lequel repose toute la sécurité de l'opérateur, puisque c'est sur lui que va se fixer le dispositif de retenu. Ligne de vie, plaquette, trépied, échafaudage, pitons ou anneaux, ces points sûrs permanents ou temporaires doivent être, selon la loi, précisés par l'employeur dans une notice. Ancrez votre sécurité à un point sûr ! Favorisez un point d'ancrage au-dessus des épaules, afin d'éviter de heurter des obstacles et limiter l'impact sur le corps humain lors d'une chute. Le tirant d'air, une distance de sécurité à prendre en compte ! Le tirant d'air est la distance nécessaire entre le point d'ancrage de la longe et l'obstacle. Avec un facteur de chute de 2, la distance est la somme de : 2 fois la longueur de la longe (équivalent à la longueur de la longe et la hauteur moyenne de l'opérateur) + 1,75 mètre de distance de décélération pour permettre le déploiement de l'absorbeur d'énergie + 1 mètre de marge de sécurité Exemples : Pour une longe de 2 mètres (facteur de chute 2) : 2 x 2 m + 1,75 m + 1 m, soit une longeur de dégagement nécessaire = 6,75 mètres Pour une longe de 1,5 mètres (facteur de chute 2) : 2 x 1,5 m + 1,75 m + 1 m, soit une longeur de dégagement nécessaire = 5,75 mètres Le connecteur est le lien entre le système de liaison et le point d’ancrage. Ce peut être un crochet avec clapet de sécurité retenant l'ouverture, un mousqueton de type «montagne », ou un mousqueton avec une plus large ouverture pour faciliter le crochetage et la progression. B Le harnais Les harnais peuvent être réglés à la morphologie de chaque opérateur grâce à des sangles prévues à cet effet. Cependant, pour garantir une meilleure efficacité, certains fabricants proposent plusieurs tailles. Le choix du harnais se fait en fonction de l’environnement et de la tâche à effectuer. Il en existe deux types : des harnais antichute ou des harnais permettant de travailler en suspension. Les harnais antichute sont portés pendant toute la durée du travail en hauteur. Pour cela, ils doivent offrir un minimum de gêne. En fonction de la nature des travaux à réaliser, il est possible de choisir des modèles disposant de : 2, 3 ou 4 points d’accroches. Les harnais de suspension sont destinés au travail sur cordes. Ils sont équipés d'une ceinture et de renforts aux cuisses permettant le maintien prolongé nécessaire à la suspension. Retrouvez toute notre expertise en ligne sur : www.france-securite.fr 355 Sécurité Constitué de sangles prenant appui sur les épaules, les jambes (et la taille dans le cas des harnais de suspension), il permet de solidariser le corps de l'opérateur à un dispositif de connexion par l'intermédiaire d'un point de crochetage. Il a également pour fonction de répartir le poids du corps pour limiter la pression sur les différents points de contact. C Le dispositif de connexion C'est un système de liaison reliant le harnais au point d’ancrage. Il comprend une longe et des mousquetons pour s'accrocher et se décrocher rapidement des points d'ancrages. La longe peut être de deux types : • La longe antichute permet d'éviter le contact avec le sol en cas de chute. Ce peut être une sangle textile ou une corde tressée. A chaque extrémité, un mousqueton permet de s'accrocher et se décrocher rapidement. Afin de réduire le choc lié à l'arrêt brusque de la chute, les longes antichute disposent d'un absorbeur de choc intégré sous la forme d'une sangle cousue dont le déchirement « programmé » amortit la chute. Ce dispositif « qui ne sert qu'une fois » doit impérativement être remplacé en cas de chute même bénigne. Certains modèles proposent dans ce sens un témoin de chute incorporé. Les dispositifs antichute sur corde sont adaptés à la progression sur plans inclinés. Ils sont composés d'une corde et d'un coulisseau autobloquant qui se fixe au harnais par un mousqueton. L'enrouleur à rappel automatique à sangle (type « ceinture de sécurité ») ou à câble peut remplacer la longe antichute et son absorbeur de choc. Il a l'avantage d'apporter une plus grande aisance de mouvements et une retenue plus courte en cas de chute. • La longe de maintien a pour fonction, au contraire, de garder l'opérateur sur son point de travail (et non de stopper sa chute). Fixée à une structure par le harnais, l'opérateur garde les deux mains libres pour travailler. Sécurité Les normes qui vous protègent EN 341 Descendeurs EN 353-1 Antichutes mobiles incluant un support d'assurage rigide EN 353-2 Antichutes mobiles incluant un support d'assurage flexible EN 354 Longes EN 355 Absorbeurs d'énergie EN 358 Ceintures de maintien au travail et de retenue et longes de maintien au travail EN 360 Antichutes à rappel automatique EN 361 Harnais antichute EN 362 Connecteurs Classe A : peut être utilisé comme point d’ancrage Classe B : peut être vendu seul Classe T : indémontable EN 363 Systèmes d'arrêt des chutes EN 364 Méthodes d'essai EN 365 Exigences générales pour le mode d'emploi, l'entretien, l'examen périodique, la réparation, le marquage et l'emballage EN 795 Dispositifs d'ancrage Classe A : fixe Classe B : mobile EN 813 Ceintures à cuissardes EN 1496 Dispositifs de sauvetage par élévation EN 1497 Harnais de sauvetage (équipements de sauvetage) EN 1498 Sangles de sauvetage EN 1891 Cordes tressées gainées à faible coefficient d'allongement EN 13463 Appareils non électriques destinés à être utilisés en atmosphères explosives Partie 1 : prescription et méthode de base Partie 5 : protection par sécurité de construction « c » 356 Normes Sécurité Révision annuelle Selon l'Arrêté du 19 mars 1993, les Equipements de Protection Individuelle contre les chutes de hauteur, qu'ils soient en service ou en stock (de moins de 12 mois) doivent faire l'objet d'une vérification périodique annuelle réalisée par une personne qualifiée. Un examen visuel doit être effectué avant chaque utilisation. Ces produits, devant faire l’objet d’une vérification annuelle, sont signalés par le picto dans les pages suivantes. Confiez la maintenance de vos antichutes à France Sécurité. Pour en savoir plus, contactez votre conseiller. Ces autres équipements qui apportent protection et confort Dans ce chapitre, vous trouverez également d'autres équipements qui procurent, par leurs propriétés, une plus grande sécurité. Les tapis antifatigue : quand prévention rime avec confort ! Ces revêtements de sol apportent un meilleur confort pour la station prolongée debout et l'amortissement des déplacements. D'autres tapis limitent les glissades (utilisation intensive, milieux sec, humide ou graisseux...) ou offrent des propriétés isolantes ou antistatiques... Les trousses de secours : prenez soin de vos trousses de secours ! Toute collectivité a l'obligation de disposer dans chacun de ses locaux ou véhicules d'une trousse de secours. Si ces trousses ne contiennent jamais de médicament (aspirine ou autres...), leur composition est à adapter en fonction du nombre de salariés et aux spécificités de l'activité du site concerné. Il existe de nombreux conditionnements (pochette souple, boîte antichoc ou « étanche », armoire à pharmacie ) pour répondre à toutes les conditions d'utilisation (voiture, chantier, atelier multi-activités, grands sites...). Ils permettent ainsi d'avoir toujours la bonne trousse de secours à portée de main. Pensez-y ! La durée de péremption du contenu des boîtes à pharmacie est comprise entre un an et demi et quatre ans selon la nature des produits. Afin de disposer de produits efficaces le moment venu, mieux vaut contrôler régulièrement ses trousses de secours. Dans le domaine des valises « premiers secours », la valise ADR (relatif au transport international des marchandises dangereuses par route) mérite d'être signalée. Obligatoire lors du transport de produits dangereux, elle offre au conducteur du véhicule concerné une protection indispensable en cas d'accident, lui permettant d'intervenir rapidement ou de se mettre à l'abri en attendant les secours. Les laveurs d'yeux Sécurité Afin de permettre un rinçage rapide de l'oeil en cas de projection de corps étranger ou de produit chimique, plusieurs modèles de laveurs d'yeux sont proposés : du combiné fixe douche/laveurs d'yeux aux modèles mobiles légers permettant de multiplier leur présence à proximité des zones à risques. Retrouvez toute notre expertise en ligne sur : www.france-securite.fr 357