Toyo ito Il se réfère à la culture traditionnelle japonaise, mais
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Toyo ito Il se réfère à la culture traditionnelle japonaise, mais
Toyo ito Il se réfère à la culture traditionnelle japonaise, mais aussi à la culture architecturale des années 20. Pour lui être moderne est un état d’esprit. il est à la recherche d’un espace architectural renouvelé pour l'adapter à l’espace contemporain. Qu’es-ce que le naturel contemporain aujourd’hui. 1ère réalisation: Maison à Nakano 1976 (maison en U) Espace grotte complètement fermé sur l'extérieur, concentré sur un patio central. Tube de 50 mètres de développé. Maison austère mais qui prend une certaine sensualité au fil des saisons. La végétation à grimpée sur la maison. Elle vit avec les saisons. Dans la maison dualité entre la dynamique de l’espace de séjour sans cloison et la staticité de l’espace extérieur. Dynamique du mouvement quand on avance. Espace sans angles, l’espace tire vers le mouvement. La lumière vient principalement du patio, mais aussi par des fentes au niveau du plafond. Les murs sont blancs, sans aucun décor, le seul décor est les ombres (visiteurs, occupants...) mis en scène grâce aux différents projecteurs. La maison a été détruite car la fille aînée vivait mal dans cette maison (frontière, tombe) qui l’emmena dans une dépression. Qu’es-ce qu’une maison aujourd’hui ? Travail par analogie du passé: Hutte “ autrefois l’homme construisait son habitation en pleine nature dans la forêt avec des rondin de bois Qu’es-ce que la forêt d’aujourd’hui ? les huttes primitive d’aujourd’hui comme de belle images se pareront de vêtement souple et métalliques et refléteront le soleil dans un abri contemporain. Silver house, voûte a ossature légère disposé sur une trame de poteaux tout les 3m50. La maison se développe de plein pied, autour d’un patio. Paroi d'aluminium. Construction qui appartient au ciel (structure légère) et à la terre, qui dialogue avec un encrage fort au sol (carreaux). Interprétation de la hutte primitive d’aujourd’hui Maison Magomezawa, construite en 1986. Structure mixe métal et béton armé. l’ensemble est posé sur un socle de béton armé avec une partie de la maison en béton très fermé au RDC, contrastant avec la structure métallique (deux voûtes). La maison fait dialoguer une partie béton très fermée (séjour) et la structure métallique qui couvre à l’étage des espaces dedans/dehors et une chambre. Maison en contact avec le vent, la pluie, les éléments extérieurs. Le seul endroit protégé de l'extérieur est la pièce de vie (séjour), la pièce est légèrement enfoncée dans le sol. Au contraire la chambre de 20m2 est ouverte sur l’extérieur (dormir avec le vent, avec la pluie) en relation avec l'ascète des vents. Projets expérimentaux de Toyo Ito Le Pao 1 est directement inspiré de la yourte des Mongols (sorte de tente conique recouverte de peau). Il a la forme d’une tente circulaire construite à l’aide d’une légère armature métallique partiellement couverte par des panneaux de métal perforé. L’ameublement se compose d’un lit, d’une table et d’une chaise. Le Pao 2 s'éloigne de la forme originale, même si "l'esprit" reste identique. Plus aérien, on l'imagine aisément flottant au-dessus de la cité de Tokyo, tel un vaisseau spatial. C'est un polyèdre composé de triangles dont le plancher, en matériau acrylique, est transparent et dont les parois consistent en panneaux perforés. Cette enveloppe semi-transparente permet de distinguer les meubles à l'intérieur. Elle agit comme un filtre qui nous laisse voir la réalité comme une illusion. Jardins suspendus. Toyo ito explore une architecture furtive qui se détruirait. Architecture éphémère : Restaurant Nomad de Tokyo construit en 1986, bâtiment temporaire, avec une structure métallique provisoire s’installant sur toute la parcelle. La Tour des Vents de Yokohama construite en 1986. Toyo Ito l’entoure d’une double peau, la première de plaques réfléchissantes, la seconde ellipsoïdale de 9 mètres par 6 mètres, séparée d’une paroi d’air. Ensemble de lumière: 12 anneaux de néon blanc, 1280 mini lampes réfléchies par le miroir, et un ensemble de projecteurs au pied de la tour. La lumière varie, régulée par un ordinateur. Galerie U (privée), deux volumes simples recouverts par une voûte Musée de Yatsushiro construit en 1991. Rapport fort au sol, qui s’élève au dessus des bâtiments environnants. Voûtes régulières mais très libres dans leur déploiement sur lequel vient se poser un élément puissant qui semble flotter. On est accueilli à l’étage et le RDC sert de lieu d’exposition. L’élément flottant sert de grenier. On accède à l’étage en se glissant le long d’une paroi Bâtiment qui s’installe sur un socle béton. Dialogue entre la dualité socle qui sort du sol et légèreté de la toiture volante qui semble venir du ciel. Derrière, caractère très puissant révélé par le béton. Jeu entre l’intérieur et l'extérieur à travers les revêtements de parois. Médiathèque de Sendaï, dispositif architectural pour pouvoir accueillir des choses qui n’ont pas été prévues au début du programme. Ensemble de 6 plateaux (plan libre) et de tubes verticaux (flux matériel et immatériel). La richesse de l’espace vient de la disposition de ses tubes Maison en S à Tateshina, il propose une sorte de plateau flottant au dessus du sol pour accueillir des volumes extrêmement simples et minimaux. Plan en forme ovale, disposée autour d’un vide central. Architecte en phase avec les mutations et les problématiques architecturales d'aujourd'hui. Proposition d’une architecture qui ne se veut pas éternelle, fluide, adaptable, transformable, destructible = architecture moderne, elle ose remettre en question les formes traditionnelles de l’architecture que le connaît. Luis Barragan 1902-1988 Architecte Mexicain, obtient le prix Pritzker en 1980 L’architecte n’a produit peu d’oeuvre (environ 10: habitations et aménagement d’espace public extérieur). Il a un point commun avec Tadao Ando. C’est un autodidacte, ingénieur formé par le voyage (Europe et Maroc). C’est une personnalité contemplative “acte sublime d’imagination poétique” On relève trois temps dans sa production: - Mexicaine et islamique - Moderne années 30 (époque du Corbusier) - Maturité: synthèse du vocabulaire moderne avec les traditions mexicaines (années 40). Aménagement extérieure dans cette dernière période. Procédure: Barragan ne travaille pas directement avec le maître d’ouvrage, il travaille directement avec un site qu’il achète puis vend, ce qui lui permet d’avoir un liberté de conception Première réalisation: Las Arboledas. La présence du cheval est importante. Grande rue qui semble disparaître. Jeux entre le sol et les murs verticaux avec la route. Sculpture minimaliste qui vient protéger le site. Place del camparario 3 éléments : mur d’enceinte, réservoir d’eau, bassin. Bebedero Caractère monumental, 3 éléments importants: Mur de béton vertical blanc qui joue entre absence et présence (écran), Grand abreuvoir en pierre noir: mur d’eau - Aspect du bloc noir. Composition naturelle et surréaliste. Jeu de surface simple entre les horizontales et les verticales. Plan simple, pureté de composition de Mies. Deuxième réalisation: Los clubes La fuentes de los amentes 1964 Dans les souvenirs de Barragan de son enfance au Mexique, il met en place un système d’aqueduc pour desservir les maisons en eau. Le surplus se déversait dans la fontaine du village. Il utilise un vocabulaire simple. Barragan est un créateur d’atmosphère. Troisième réalisation: San Cristobal - Propriété d’éleveur de chevaux. - Bassin : le long du mur comme un fond de scène où le cheval trotte. - Maison : Géométrie simple, peu d’élément, vocabulaire moderne: blanc, ouvertures larges misent en tension avec le mur. - Grange : Meurtrières pour faire respirer le foin. - Ecurie : Plus traditionnelle avec un toit en pente pour apporter de l’ombre aux chevaux. - Aqueduc : Dispositif simple, mur rouge fendu. Architecture de formes, de couleurs, de sonorité (bruit de l’eau, du pas du cheval...) Mise en scène de surface, de nature différente, transparente. Il utilise toujours différentes textures, beaucoup de couleurs entre les longs murs et les murs cours. Dans ce projet: le mur long est rose clair et le mur cours est plus fort, plus enduit, plus foncé. Mise en scène spatiale avec un caractère monumental et statique pour mettre en valeur la dynamique du mouvement de ces occupants. Hacienda: Mur puissant, couleurs rouge terre. Comment Barragan utilise la couleur et quel type d’habitat propose-t-il ? Maison Galvèz 1955 Grand mur d’enceinte qui intériorise tous les aménagements intérieurs, toute la propriété entre espaces intérieurs et extérieurs. Plan: Impression d’ébauche. Circulation labyrinthique. Patio qui fait tampon entre l’espace intérieur et l’espace extérieur. Au fur et a mesure de la journée, le mur prend différent aspect. Le sol est pavé en pierre de lave noire locale, murs en relation avec l’architecture mexicaine. Les couleurs choisies produisent des effets architecturaux et participent aux travail volumétrique pour accentuer les profondeurs, les jeux de plans et de hauteurs. Grande ouverture sans menuiserie: impression intérieur/extérieure. Maison rose à l’intérieur, blanc à l'extérieur: mur autonome qui participe à la délimitation de la maison qui est donc autoporteur. C’est une architecture qui pousse de la terre et qui prend des couleurs. Maison Gilardi 1976 (Dernière oeuvre de Barragan) Terrain très difficile, c’est une maison qui tourne le dos à la rue, ouvert sur le jardin au centre. Escalier qui dessert les trois niveau de la vie intime: éclairé en toiture: effet de contraste fort qui se conjugue avec l'absence de garde-corps. Architecture toujours simple et épurée. Architecture très intérieure, métaphysique, c’est une architecture du vécu: relation nature/vent/lumière. Rem Koolhaas Architecte Néerlandais, obtient le prix Pritzker en 2000 Profil de théoricien de l’architecture, il écrit beaucoup: New York Délire ou il reconstitue la construction de Manhattan comme une opération cohérente dont il fixe à posteriori le programme (images chocs qui posent des questions). Il commence à participer à beaucoup de concours, il affirme ses positions et en profite pour soulever des questions qui l'intéressent, en 1975 il fonde l’OMA (Office for Metropolitan Architecture). Il pose des problèmes aux contemporain, il utilise un vocabulaire moderne comme un matériaux “S, M, L, XL..” Patio Villa, Rotterdam, 1988 Terrain de construction d’autoroute abandonné, reste de chantier. Koolhaas ne va pas chercher à renier le terrain. Au contraire la maison vient chevaucher le talus. Un noyau: patio qui structure un plan libre, autour duquel s’organise la cuisine, le séjour.. - Effet de lumière intéressant le jour et la nuit - Salon pris entre deux espaces extérieur s’ouvrant tous les deux: séjour terrasse. - Différents verres utilisés: transparence différentes, translucide, coloré.. choix d’être vu ou non. - Jeu d'ambiguïté avec la présence ou l'absence de ce patio: le coeur vide de cette maison Maison Farnsworth L. Mies Van Der Rohe Maison de Verre Philip Johnson Deux exemples de maison semblables, prisme en verre, beaucoup de transparence et un noyau central. Avec en plus une idée de surélévation (Koolhaas lui chevauche le talus). Villa Dall’Ava Saint Cloux 1991 Banlieue résidentielle bourgeoise de Paris. Au milieu une maison moderne de 250m2 sur un terrain de 600m2 avec piscine et deux maisons indépendantes (parents/ fille). Terrain en pente et en longueur. Composition en 3 couches: Haut: la vue, Bas: socle à moitié enterré, Milieu: boite de verre: ensemble des pièce de vie. Entre les deux boîtes en haut: piscine en direction de la tour Eiffel. La maison donne une impression de volume qui vole, et permet une lisibilité du socle complet. Structure: les boîtes s’accrochent au U structurel et rééquilibrés par des points. Le rapport entre l’intérieur et l’extérieur est mise en évidence par le biais des grandes baies vitrées qui séparent le sol de la maison qui est au même niveau que le gazon du jardin. L’entrée se fait en passant par le sol. Le Hall est caverneux, sans décoration, blanc, qualité: fond de scène avec un escalier comme une sculpture: Ambiance fermé, sur le palier on atteint les ouvertures: vue panoramique: projection vers l’extérieur, vitrage transparent et translucide. Maison Lemoine, Bordeaux 1998 Monsieur Lemoine est un tétraplégique, il veut un terrain de liberté dans un univers complexe. Il - y a trois maisons superposées: Un socle, maison transparente, espaces intimes (chambres...) Une maison de verre autonome qui se détache du volume du dessus Une masse en béton brut coloré en cuivre en porte à faux au dessus du bloc de verre. Ambassade des Pays-Bas, Berlin 2004 Idée de discrétion, cour intérieure qui structure le centre historique. Il définit un socle sur lequel s’installe sa construction en limite de parcelle. Il met le bâtiment publique en avant, joue avec la transparence la nuit: image d’ouverture, d’accessibilité. La circulation est creusée dans la masse, et joue avec les passages intérieurs/extérieurs, notamment grâce aux passerelles qui permettent d’aller du logement à l’ambassade. L’âme du bâtiment vient définir sa forme grâce aux différents percements effectuées dans la masse. Casa da Mùsica, Porto 2005 Bâtiment représentatif pour la ville, accueillant, charnière ville ancienne, ville moderne. Structure: deux murs au centre (1 mètre d’épaisseur) qui supportent l’auditorium Tadao Ando Architecte Japonais, obtient le prix Pritzker en 1995 Ando est un architecte autodidacte qui a beaucoup voyagé Position théorique “Savoir concevoir un espace propice à l’épanouissement de l’être humain”. Son architecture est très inspirée de sa philosophie de vie imprégnée par la religion shintoïste. Il construit beaucoup de maisons, toujours dans un soucis de bien être pour les personnes qui vont occuper ces espaces. Il a une vision moderniste de l’Architecture. L’espace est travaillé de manière abstraite Relation, Articulation: entre Abstraction / Pensée / Vivant. Rapport aux matériaux: Ando utilise beaucoup le béton brut par sa qualité et sa précision de mise en œuvre. Sa vision géométrique est très simple et restreinte. Il créer des espaces Métaphysique plutôt que Physique: la vie est ramenée à ses fondamentaux. Maison Kidosaki 1986 Mur rampant sur toute la parcelle de la maison, l’architecture est extrêmement puissante et poétique. Les espaces extérieurs sont travaillés comme des espaces intérieurs et inversement, grâce au même traitement des murs (idée de continuité), aux menuiseries minimales des fenêtres à moitié encastrées dans le murs et à la lumière rasante qui désolidarise le mur du reste de la pièce et le renvoie à l’extérieur. Au Japon la Nature et le rapport que l’ont entretient avec elle est différente: il s’agit d’un rapport avec les éléments (pluie, vent...) plutôt qu’avec le végétal . Maison Koshino Construite en deux phases: Atelier, Volume de vie avec une grande chambre avec bureau et une troisième volume pour les chambres. La maison est partiellement enterrée. Les chambres sont largement ouvertes au sud. La chambre principale aussi largement ouvert au sud est mise en distance avec le paysage, on passe par dessus le corps du bâtiment: protection. L’entrée est minimale, un volume qui semble ressortir d’un sol sculpté. L’escalier de l’entrée est entre deux murs. Contraste entre la lumière qui vient du ciel et le paysage presque oppressant entre les deux murs pour accéder au salon. Le salon a une forme cubique. La salle de travail est une caverne, un lieu de la regénérécence dans la mythologie japonaise. Des formes courbes et une lumière indirecte venant du haut. Le mur fait référence aux miroirs dans les temples japonais qui renvoient des images troubles. Travail sur le parcours, long et mystérieux, idée de la caverne: parcours au fond de soimême. Dans le troisième bloc, la circulation y est très simple par la composition, mais complexe pour les usages: Labyrinthe. On entend naître les sons. Eglise de la Lumière, Osaka 1987 La croix est dessinée par les deux failles du mur. Les bancs sont réalisés avec les échafaudages du chantier. Eglise sur l’Eau, Hokkaido 1985 La nature sauvage n’existe plus il en prend acte et travaille le face à face de la nature avec l’architecture. L’Architecture est naturalisée, La Nature est architecturée. Le Temple de l’Eau On passe de l’ombre à la lumière à l’abord du temple, puis une nouvelle compression, on glisse entre les murs avant d’entrer dans le temple. Comment travailler la délicatesse et l’intensité d’une architecture ? Jean Nouvel Architecte Français, obtient le prix Pritzker en 2008 Selon lui la culture c’est la civilisation. Il se veut être un architecte actualisé. Quand il démarre un projet il fait appel à diverses personnes pour former un point de vue critique pour contextualiser le projet. Il met en place des scénographie qui mettent en relation la nature et la civilisation technologique. Mot clefs: Trame, Tension, Diffraction, Capotage, Matérialisation. Il se sert de la Trame dans beaucoup de projet surtout dans ses premiers projets. A cette notion de trame s’ajoute la Transparence et la Dématérialisation. “Au lieu de s'interroger sur le rapport du plein et du vide on s'intéresse aujourd’hui à la relation au végétal’. Il ne s'intéresse pas aux jeux d’ombres et de lumières. Nouvel marque son geste par des hachures Institut du Monde Arabe, Paris 1987 Transparence et compacité se réunissent en un seul élément dans la façade. Réussite urbaine, le bâtiment est une prolongation de la barre existante. La place marque le rapport mais aussi la mise à distance du l’université de Jussieu: Mise à distance et articulation avec le quartier ancien. Deux volumes : Un espace Atelier, Salle de travail, bibliothèque, un patio (référence au monde arabe) et l’espace d’exposition. Depuis le patio, on a un cadrage sur Notre Dame, sous la place se trouve l’amphithéâtre. Amplification du travail de trame. Travail de capotage des panneaux métalliques en façade avec des traitements différents selon la lumière que l’on souhaite avoir. Au nord une façade très transparente avec par endroit des sérigraphie et un grand nombre de store vénitien sur toute la façade. Façade Sud complètement orientée sud est lisse, travail bidimentionnel, panneaux métalliques (moucharabiehs). Dimension mentale, distance du regard par rapport à l’extérieur, on ne sait pas comment fonctionnent ces panneaux électroniques: Effets visuels et Effets de réflexion. La lumière est tout le temps changeante, réfléchie, diffractée, filtrée, mais en fonction du temps qu’il fait et pas du temps qui passe. La lumière devient matière. Dans l’entrée, pas de volumes compact sous lequel on passe mais on une lame acérée par laquelle on accède ensuite à une passerelle un peu “fragile”, effet de dilatation avec un effet de vertige produit par le vide du dessus et du dessous. Structure en 3D habitée par des escaliers. Contrairement à Ando qui propose des murs puissants qui s’effacent et nous renvoient à l’espace, ici c’est une paroi transparente dans laquelle on vient s’installer. Fondation Cartier, Paris 1994 Belle inscription dans le paysage, le bâtiment s’efface. Deux volumes, le premier reprend le prospect des bâtiments existant puis vient s’installer un volume de bâtiment fonctionnel. L’architecte conserve l’intégrité de la parcelle et des végétaux. Le Hall d’exposition est très transparent, très peu construit, la salle d’exposition est en contact fort avec la nature. Nouvel minimise l’emprise au sol (pas de rampe pour le parking sous terrain mais un ascenseur). Musée du quai Branly, Paris 2006 Forme souple qui s’étale sur 200 mètres de long, Façade principale 200m x 12m de haut: écran. Jardin évolutif dessiné par Gilles Clément. On est emmené par des chemins qui nous conduisent on ne sait où. On ne découvre pas le bâtiment dans son intégralité, on découvre un paysage sur lequel flotte un bâtiment. C’est un “serpent” habité. Le vocabulaire architectural est en relation avec la civilisation dont on parle mais également en relation avec la civilisation occidentale. Palais de la Culture et des Congrès, Lucerne 1999 Des volumes qui ressortent en façade, capote de bois. On retrouve le vocabulaire de la compacité flottante. Transparence en rez-de-chaussée. Geste d'enveloppement du bâtiment ancien. Opéra de Lyon, 1986 Jeu d’oppression, de dilatation, perte de repère. Des lanternes rouges marquent le bâtiment de l’extérieur. L’intérieur peut s'effacer devant le spectacle malgré sa monumentalité. Centre des Congrès, Tours 1989 Problématique: implanter au centre de la ville un centre des congrès avec trois salles de spectacle. Bâtiment assez imposant avec un restaurant de 500 places or le terrain est assez étroit et restreint. Comment réaliser le projet sans faire un monument ? Nouvel a su respecter les prospects avec une grande rigueur, il sait s’effacer, le bâtiment est relativement discret bien qu’il soit présent avec sa forme de vaisseau spatial transparent qui semble se glisser à un élément autonome dans le paysage. L’idée de coque monolithe flottante. Le Polyester gris renvoie la lumière malgré la masse qui est présente sur nos têtes. L’espace d’entrée a une paroi réfléchissante qui efface les limites de l’espace. L’escalier monumental nous mène sous la salle de spectacle. Projet d’une tour à la Défense, Paris 1989 Tour monumentale dématérialisée, on ne sais pas où elle commence et où elle finit. A la base elle se compose de granit brut comme le sol puis du granit lissé puis de la pierre grise puis du verre afin d’être en relation avec le ciel. Mais on peut aussi disparaître par Compacité (infiniment petit en opposition à l'infiniment grand), on renvoie le contexte à lui même. Projet pour l’opéra de Tokyo Idée directrice: créer un objet étrange, très présent mais à la fois très abstrait comme une pierre noire polie (référence au casque noir de Dark Vador, étui de violoncelle.) Monolithe déformé par une sorte d’énergie intérieure. Les courbes sont dessinées à l’aide d’un logiciel qui sert pour la conception des coques de bateau. A l’intérieur, trois objets précieux: salles de spectacle qui flotte sur un hall d’entrée. A l’intérieur rien n’est vraiment plan, rien n’est vraiment droit, on fait référence à nos sensations, effacement de la nature. Parc de la Villette, Paris Construit comme une butte, on peut monter sur la toiture: superposition de strates, armure métallique à l’intérieur, cristallisation d’un espace.