mercures d`or

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mercures d`or
AZur
# 86
NOUVEAU :
TOUTE LA CCI
SUR VOTRE
SMARTPHONE !
LE MAGAZINE ÉCONOMIQUE DE LA CÔTE D'AZUR
Deux commerçants
azuréens lauréats
du challenge national
MMERCES
C S
MERCURES D’OR
LES TOPS DU COMMERCE,
C’EST EUX ! p.17
p.4
Jérôme Renaud (FNAIM)
priorité au logement des actifs
p.12
CCI : services et solutions
pour entreprendre
p.21
Daniel Sfecci
à la tête de l’APPIM
en partenariat avec
CCI
NICE CÔTE D'AZUR
NOUVEAU : TOUTE LA CCI
AZur
# 86
SUR VOTRE SMARTPHONE !
Sommaire
NOUVEAU :
TOUTE LA CCI
SUR VOTRE
SMARTPHONE !
LE MAGAZINE ÉCONOMIQUE DE LA CÔTE D'AZUR
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(bientôt disponible pour Androïd et Blackberry) et accédez à toutes
nos actus économiques, aux chiffres clés du 06, à l’agenda et
aux contacts de la CCI, dont vos Maisons des Entreprises,
à la liste des marchés publics et des membres du bureau de la CCI !
MMERCES
C S
N° 86 AVRIL 2011
MERCURES D’OR
LES TOPS DU COMMERCE,
C’EST EUX ! p.17
p.4
p.12
Jérôme Renaud (FNAIM)
priorité au logement des actifs
CCI : services et solutions
pour entreprendre
p.21
Actu éco
Daniel Sfecci
à la tête de l’APPIM
Interview ■ p.4
Jérôme Renaud, nouveau
Président de la FNAIM
Eurorégion ■ p.5
Mymed, nouveau réseau
transfrontalier
Energies renouvelables ■ p.6/7
Photovoltaïque : la plus grande
centrale du 06 à St Isidore
Développement éco ■ p.9
La CCI mise sur la
croissance endogène
Le dossier
Solutions et services
pour entreprendre ■ p.12/15
Zoom sur l’offre de la CCI Nice Côte d’Azur
pour accompagner les entreprises
Actu secteurs
Commerce ■ p.17
Deux «Mercures d’Or» pour le 06
Tourisme ■ p.18
La croisière, un atout pour
toute la Côte d’Azur
Services ■ p.20
Le musée de l’Insolite cible l’incentive
Industrie ■ p.21
APPIM : Daniel Sfecci aux commandes
High Tech ■ p.22/23
l’Eco système «mobilité» azuréen
Implantation ■ p.24
Oxford Pharmassist arrive à Sophia
Partenariat ■ p.25
Focus sur la fondation de l’UNICE
Esprit d’entreprise ■ p.26
Dansea a trouvé son rythme
Photo CCI Nice Côte dʼAzur / N. Huffschmitt
Deux commerçants
azuréens lauréats
du challenge national
Le nouveau bureau de la CCI Nice Côte d’Azur :
Paul Di Natale, Jean-Pierre Savarino, Bernard Brincat, Bernard Kleynhoff,
Jean-Marie Ebel, Laurent Lachkar, Frédéric Fourquin et Maryse Castellani.
La CCI est à votre service
Notre projet CCI 2015 est désormais lancé : à partir d’une étude stratégique, nous
allons identifier les métiers de demain à développer, les nouvelles filières, comme
celle du développement durable : une opportunité que nous ne pouvons pas
laisser passer. Par ce projet, nous allons également nous recentrer sur notre cœur
de métier : le service aux entreprises. Parce que c’est avant tout sur cette compétence que vous nous attendez. Objectif : mettre à votre disposition toute notre
expertise et vous accompagner dans votre développement.
Notre priorité, c’est aussi de favoriser le développement endogène. En clair : accompagner le développement des entreprises des Alpes-Maritimes… dans les
Alpes-Maritimes. Nous devons mettre fin aux freins à l’emploi ou à l’exode de
nos entreprises vers les départements voisins. Nous allons aussi accompagner
les créations et surtout les transmissions des entreprises et des commerces : un
tiers des entreprises des Alpes-Maritimes sont ou seront concernées par cette
problématique. Nous apportons des solutions, comme vous le verrez dans ce
numéro.
Nous tenons aussi à mettre à l’honneur ce mois-ci deux de nos commerçants
azuréens, dont la compétence vient d’être couronnée par le trophée des Mercures d’Or. Notre objectif est de toujours mieux vous accompagner sur le chemin
de la compétitivité, pour que chacun d’entre vous puisse potentiellement un
jour être reconnu dans sa propre profession, par ses pairs comme l’ont été ces
deux commerçants, qui font honneur à notre département.
Bernard Kleynhoff,
Président de la CCI Nice Côte d’Azur
Photo de couverture: studio Norbert Huffschmitt
L E M AG A Z I N E D ' I N F O R M AT I O N É CO N O M I Q U E D E L A CC I N I C E C Ô T E D ' A Z U R
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LA GESTION DURABLE
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Editeur
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Directeur de la rédaction
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dans ce magazine est interdite (loi du 11/03/57)
Tiré à 60 000 exemplaires
Dépôt légal à parution / ISSN 1296 - 3755
Terre d’accueil et de développement pour l’entreprise
Ce document, en qualité papier PEFC (1), est réalisé par une imprimerie certifiée «Imprim’Vert» respectant les principes du développement durable par la suppression d’alcool isopropylique et l’utilisation
d’encres à base d’huile végétale, conditionnées en fût réduisant ainsi leur consommation. Le recyclage papier, plastique, carton, aluminium, est valorisé et bénéficie d’un conditionnement en balles. Les
solvants captés sont également biodégradables et recyclés. (1) le bois provient de forêts gérées durablement, comme l’exigent les critères d'Helsinki.
CCI
NICE CÔTE D'AZUR
Azur Entreprises I N° 86 I
3
Actu interview
■ IMMOBILIER. SUCCÉDANT À JEAN-MARIE EBEL, JÉRÔME
RENAUD PRÉSIDE DÉSORMAIS L’OBSERVATOIRE IMMOBILIER.
en bref...
JÉRÔME RENAUD : « LE LOGEMENT
DES ACTIFS EST UNE PRIORITÉ »
Hugues Dailliez élu président
de Telecom Valley
En charge des projets partenariaux
pour les plateformes mobiles au niveau corporate chez ST Ericsson (Sophia Antipolis), Hugues Dailliez
reprend les rênes de Telecom Valley,
association phare de l'animation de la
filière STIC en PACA.
Observer et proposer. Depuis sa création, l’Observatoire est devenu l’outil statistique de référence du marché immobilier azuréen: état
des lieux, mise à jour, analyse du marché, etc.
« Outre cet aspect statistique essentiel qu’il faut
poursuivre, l’organisme joue un rôle de plus en
plus marqué de force de propositions, notamment en faveur du développement du logement
des actifs dont la CCI Nice Côte d’Azur a fait un
de ses principaux chevaux de bataille, indique
Jérôme Renaud. Ce dossier très sensible m’intéresse et me préoccupe tout à la fois car il conditionne le développement économique azuréen.
L’effet domino est indiscutable: si les actifs ne
trouvent pas ou difficilement à se loger, ce sont
les entreprises qui pâtissent directement de cette
situation. Ce qui, par contrecoup, affecte toute
l’économie du département. Je m’emploierai
donc à poursuivre ce travail de sensibilisation
auprès des acteurs économiques et politiques
pour améliorer le logement des actifs ».
Continuité et nouveautés. Son mandat, Jérôme
Renaud le place sous les signes de la continuité et de la nouveauté. Parmi les actions déjà
engagées, la poursuite et le suivi des 12 propositions en faveur du logement des actifs.
Une opération dont les résultats sont régulièrement évalués et redéfinis en fonction des
avancées. « Nous poursuivrons également nos
ateliers Logement pour faciliter le parcours résidentiel des azuréens et continuerons à travailler en étroite collaboration avec les
intercommunalités en charge des PLH ». Côté
nouveauté, le président de l’Observatoire Immobilier de la Côte d’Azur aura pour mission
4 I Azur Entreprises I
N° 86
Photo rédaction
Une carrière déjà bien remplie. A 44 ans à
peine, cet élu de la CCI est gérant depuis 1997
de la très prestigieuse Croisette-Californie,
une agence immobilière fondée par son père
en 1977, l’homme s’est très tôt investi dans la
vie syndicale professionnelle. Membre de la
FNAIM Côte d’Azur, il gravit tous les échelons
avant d’en occuper la plus haute charge de
2006 à 2009. Une présidence placée sous le
signe de la communication pour mieux faire
connaître deux activités souvent mal aimées,
celles des syndics et des agents immobiliers.
Une fois son mandat terminé, Jérôme Renaud
a accepté, à la demande de Bernard Kleynhoff, de prendre la tête de l’Observatoire Immobilier Côte d’Azur. Un nouveau challenge
pour mener des missions qui lui tiennent particulièrement à cœur.
l’APAVE inaugure un nouveau centre
de formation à Nice
leader en France dans la maîtrise des
risques, l’APAVE vient d’ouvrir son
nouveau centre de formation azuréen
à Nice Ouest.
One Too et l’IFA renouvellent
leur partenariat
L’entreprise de la Gaude, spécialisée
dans les solutions technologiques dédiées à l’automobile, vient de resigner
avec l’Institut de Formation Automobile (Nice).
Virbac-Paprec 3 vainqueur !
Jérôme Renaud Président de l’Observatoire
immobilier Côte d’Azur.
de diffuser au maximum le Guide du Logement 06 (voir encadré). Pour ce faire, l’organisme mènera des actions de sensibilisation
auprès des élus mais aussi du grand public sur
les nouveaux enjeux comme l’énergie, etc. «
Cette ouverture en direction des particuliers est
une vraie nouveauté. Dernièrement, elle s’est
concrétisée avec notre première participation
au salon immobilier de Nice ». Un rendez-vous
qui sera suivi de bien d’autres… ■
LE GUIDE DU LOGEMENT 06
Le guide du Logement 06 a été élaboré en partenariat avec l’Agence Départementale pour l’Information sur le Logement et la Caisse d’Allocations
Familiales 06. Il recense les aides et les dispositifs
existants dont les particuliers peuvent bénéficier
pour rénover leur logement, acheter ou louer. Gratuit, il est également mis à la disposition des entreprises qui peuvent le mettre en ligne sur leur
propre site pour le diffuser le plus largement auprès
de leurs salariés. Le guide recense également la totalité des agences immobilières et des bureaux de
vente sur le 06.
à découvrir sur www.guidedulogement06.com
Fils du fondateur du laboratoire
vétérinaire azuréen, entreprise dont
son bateau porte le nom et les
couleurs, Jean-Pierre Dick et son
coéquipier Loïck Peyron ont remporté
la 2e édition de la Barcelona World
Race, tour du monde en double, parti
le 31 décembre. Virbac-Paprec 3 a
franchi la ligne d'arrivée à Barcelone
ce lundi 4 avril à 12h20 36".
Cannes Airshow du 9 au 11 juin
Le 5e Salon International de l'aviation
générale de Cannes ouvrira ses portes
du jeudi 9 au samedi 11 Juin 2011
à l'aéroport international de CannesMandelieu. Devenu un rendez-vous
incontournable du secteur, ce salon
professionnel s’adresse en priorité
aux propriétaires, pilotes, aéro-clubs,
passionnés et professionnels du
milieu de l’aviation générale. Plus sur
www.cannesairshow.com
Distinctions pour Diffazur
L’entreprise de St Laurent du Var
vient de remporter 2 médailles lors
de la 21e édition des « BSW Award »
organisée
par
la
fédération
Allemande de la Piscine et du Bienêtre.
Actu éco
■ CESSION. LES ALPES-MARITIMES CONFIRMENT LEUR
ATTRACTIVITÉ POUR LES REPRENEURS D’ACTIVITÉS.
Réseau national adossé à la Banque de Vizille
(filiale du groupe CIC), Michel Simond est
spécialisé dans le conseil en cession et acquisition de commerces et d’entreprises. Il
compte deux cabinets d’affaires sur la Côte
d’Azur. Dirigeants des franchises azuréennes, Arnaud Villeroy (Nice) et Pascal
Avinens (Vallauris) confirment l’attractivité
de la région pour la reprise de fonds de commerces de proximité: « La cession de fond représente toujours la large majorité de nos
dossiers, mais la reprise d’activités -notamment de PME- est en forte progression. Dans
notre département, de 10 % aujourd’hui, ce
pan de notre activité a le potentiel pour dépasser les 30 % à 40 % », confirme Arnaud Villeroy.
Le profil du « chercheur » ? « Ce sont souvent
des couples, qui à la quarantaine souhaitent
se mettre à leur compte avec un apport moyen
de 200.000 euros à investir dans leur projet.
Leur attente essentielle: la rentabilité, indique
Pascal Avinens. 80 % des repreneurs d’activité
que nous accompagnons ne sont pas de la région, ce qui prouve l’attractivité du tissu économique local ». Les deux cabinets gèrent une
moyenne de 600 affaires à la vente, pour une
centaine de transactions annuelles. Une transaction accompagnée par le réseau dure en
moyenne 3 à 4 mois et 8 dossiers sur 10 obtiennent leur financement. « A l’échelon national,
notre réseau représente un pool de 30.000 acquéreurs: pour la Côte d’Azur la demande est
forte, mais... l’offre est rare ! ».
Le processus de reprise. « Notre service, ce
n’est pas simplement de trouver des fonds ou
des affaires à reprendre et de mettre cédant et
repreneur en contact, insiste Arnaud Villeroy.
Nous sommes réellement un pivot, nous inter-
Photo rédaction
CESSION DE COMMERCES ET D’ENTREPRISES :
PLUS DE DEMANDE QUE D’OFFRE
Arnaud Villeroy et Pascal Avinens, dirigeants
des franchises Michel Simond Côte d’Azur.
venons de A à Z dans le processus de reprise.
Nous conseillons nos repreneurs pour les guider vers l’affaire qui leur correspond le mieux,
en termes de faisabilité d’investissement
comme pour le choix d’activité. Côté cédants
(pour qui la prestation est gratuite) la discrétion est une attente très claire, sur laquelle
nous apportons une garantie totale. Nous leur
apportons un conseil d’expert pour valoriser
une affaire à la vente, le juste prix pour sa cession. Et pour sélectionner le bon repreneur:
dans le cas d’une vente d’activité, lorsqu’on a
travaillé des dizaines d’années pour développer
son affaire, la volonté n’est pas uniquement de
la céder à bon prix, mais aussi de trouver celui
ou celle qui saura continuer l’aventure: l’entreprise, c’est aussi une valeur sentimentale ».
Enfin, si la conjoncture a été plutôt moyenne
en 2009 et 2010, les cabinets Michel Simond
du département confirment de bonnes perspectives pour 2011 : « D’ailleurs, nous constatons que les banques sont davantage ouvertes
aux projets. Un bon point pour favoriser la
transmission économique ». ■
CCI ET CHAMBRE DE MÉTIERS ET DE L’ARTISANAT: EN SYNERGIE
Les nouveaux Président de la Chambre de Commerce et d’Industrie Nice Côte d’Azur et de la Chambre
de Métiers et de l’Artisanat, Bernard Kleynhoff et Jean-Pierre Galvez travaillent au rapprochement de
leurs actions au bénéfice des entreprises, commerces et artisans du département. D’ici fin mai un partenariat portant sur l’accompagnement des entreprises sera signé. Les deux présidents ont d’ores et
déjà décidé de travailler ensemble à un plan d’actions pour favoriser la transmission des entreprises.
En effet, 1/3 des entreprises des Alpes Maritimes devront changer de main dans les 10 ans à venir
étant donné l’âge de leur dirigeant. Le renforcement des actions communes dans le cadre des FISAC
pour favoriser l’animation des centres villes et villages et le développement d’un FISAC spécifique aux
« métiers d’art » avec les artisans des 4 « villes d’art » sont également en projet. Des analyses statistiques d’urbanisme commercial seront aussi produites en commun afin de mieux faire entendre les besoins du monde économique. Il est à noter qu’un volet développement durable avec une étude sur les
éco entreprises est en cours. Enfin, la CMA a proposé qu’une réflexion soit engagée sur la création dans
le département d’un « comité interconsulaire » dont la vocation serait de peser sur les décisions économiques à venir.
■ EURORÉGION.
SERVICES, MISE EN
CONTACT... ET
DÉCENTRALISATION.
MYMED, VERS UN
RÉSEAU SOCIAL
TRANSFRONTALIER
Créer du lien au sein de l’eurorégion. Ce
projet, porté par l’Inria Sophia Antipolis
en partenariat avec l’Ecole Polytechnique et l’Université de Turin, vise à développer une plate-forme technologique
pour fédérer des réseaux sociaux et accueillir des services Internet qui pourront créer du lien au sein de
l’euro-région Alpes-Méditerranée.
Objectif désenclavement. Mettre la technologie au service du désenclavement
sur le territoire de l’euro-région AlpesMéditerranée: on doit cette idée, aujourd’hui devenue un projet concret, à
Luigi Liquori. Chercheur en informatique, diplômé de l’Université de Turin,
il a rejoint Sophia Antipolis comme responsable de l’équipe LogNet, spécialisée
dans les systèmes et services distribués,
à l’Inria Méditerranée. Confronté aux
difficultés de déplacement et de communication entre le Piémont et la Côte
d’Azur, obstacle essentiel au développement de relations plus étroites entre les
deux territoires et leurs habitants, il a
imaginé un réseau social décentralisé,
baptisé myMed (www.mymed.fr), qui
grâce à l’expertise technologique de l’Inria, permettra de franchir la barrière naturelle des Alpes pour proposer des
services de proximité, disponibles sur
terminaux fixes ou mobiles.
Les premiers services seront disponibles
à l’automne 2011. Et le covoiturage en
fera partie. Dans la perspective d’un déplacement de Nice à Turin, par exemple,
l’internaute n’aura pas besoin de consulter les offres des différents sites existant,
il pourra à travers une requête unique
sur myMed, balayer toutes les offres disponibles sur les sites partenaires pour
trouver celle qui correspond le mieux à
ses attentes. Car l’atout de myMed est de
pouvoir fédérer sites et réseaux sociaux
déjà opérationnels...
lisez la suite de
www.cotecet article en ligne azur.cci.fr
(rubrique «CCI/Publications»)
Azur Entreprises I N° 86 I
5
Actu éco
■ ÉNERGIES RENOUVELABLES. LES TOITS DU PARC D’ACTIVITÉS LOGISTIQUES DE NICE-ST ISIDORE
VONT PERMETTRE DE PRODUIRE 650 000 KWH D’ÉLECTRICITÉ «VERTE» CHAQUE ANNÉE.
PHOTOVOLTAÏQUE : LA PLUS GRANDE CENTRALE SO
DES ALPES-MARITIMES INAUGURÉE
Il a eu de la chance : le dossier du PAL (Parc
d'Activités Logistiques) à Nice a pu passer
juste avant la mise en vigueur du moratoire
photovoltaïque... Dans le domaine des énergies renouvelables, il s'agit d'une réalisation
emblématique au sein même d'Eco-Vallée :
avec 9.000m² équipés de cellules photovoltaïques, cette centrale solaire réalisée par
l'entreprise azuréenne Valsolar pour le
compte de la CCI Nice Côte d'Azur, est aujourd'hui la plus grande centrale photovoltaïque "en toiture" des Alpes-Maritimes.
Inaugurée le 11 mars dernier, elle produira
650 000 kWh chaque année. C’est l’équivalent de la consommation annuelle de 260
foyers.
Energies renouvelables : sur la Côte d'Azur,
c’est essentiellement le photovoltaïque.
Certes, le moratoire a porté un coup sévère
aux PME azuréennes engagées dans le photovoltaïque et à l'emploi de cette filière naissante. Mais les derniers développements de
l'actualité (envolée du prix du pétrole, catastrophe nucléaire de Fukushima au Japon) ne
laissent guère espérer un relâchement de la
contrainte énergétique. Pas de retour en vue
d'une énergie bon marché. Au contraire. La
stratégie engagée par la CCI reste plus que
jamais nécessaire : construire sur la Côte
d'Azur une filière autour de l'efficacité énergétique et des énergies renouvelables.
Elle l'est d'autant plus, comme le souligne
Luc Tournaire, conseiller spécial du président de la CCI, que le département est soumis à de fortes contraintes énergétiques. "Le
contrat de sécurisation électrique auquel nous
participons, vise à la fois à réduire la consommation électrique de 15 % à l’horizon 2013 et,
à développer des productions locales d’énergie
renouvelable -notamment d’électricité- de 15 %
à l’horizon 2012 et de 25 % à l’horizon
2020,explique Luc Tournaire. "tant donné le
faible développement des énergies renouvelables dans le département, notre potentiel d'action est important."
Sur la Côte d'Azur, pays de soleil, il passe par
le photovoltaïque. Essentiellement. "Dans les
six actions en faveur d'un développement des
énergies renouvelables, il représente 95 % du
potentiel. C'est pourquoi nous continuons à demander un tarif spécifique d’achat de l'électricité photovoltaïque pour les Alpes-Maritimes,
afin de tenir compte de notre situation de
presqu'île électrique".
6 I Azur Entreprises I
N° 86
Inauguré le 11 mars, la centrale installée sur le toit du PAL représente 9.000 m2 de cellules
photovoltaïques. C’est aujourd’hui la plus grande installation de ce type sur la Côte d’Azur.
Structurer une filière économique autour de
l'énergie. Mais au-delà de la production
d'énergies renouvelables et d'une meilleure
maîtrise (les entreprises, consommant 50 %
de l'énergie électrique ont un grand rôle à
jouer), l'ambition est de structurer une véritable filière économique autour de l'énergie.
"La Côte d'Azur s'est positionnée comme territoire de référence pour les Smart Grids, les réseaux électriques intelligents, note Luc
Tournaire. Elle dispose déjà des compétences
nécessaires avec l'Adème, l'Ecole des Mines de
Paris, le CSTB, l'ETSI, IBM Solutions Center,
Schneider, ST Ericsson, etc. Le territoire d'autre part est porteur de deux projets phare
comme Nice Grid et Reflexe, l’un des premiers
démonstrateurs de réseaux intelligents en
France, ou encore Smart Cities avec IBM.
Sans oublier d’autres projets démonstrateurs,
comme GridTeams TicElec, portés par des entreprises azuréennes prometteuses. En outre,
Nice Côte d'Azur avec l'établissement public
d’aménagement de la plaine du Var et la com-
munauté d’Agglomération Antibes Sophia Antipolis sont actifs, peuvent s'appuyer sur les
pôles de compétitivité (Capenergies, Pôle
SCS), sans oublier les PRIDES".
Autant de compétences qui peuvent se développer et s'exporter. "Il faut aussi continuer à
encourager les tests et les expérimentations
comme celles d'EDF avec les compteurs intelligents, recenser les bonnes pratiques, attirer
les salons internationaux pour créer cette référence. Et faire en sorte qu'une contrainte devienne une véritable opportunité de
développement économique pour la Côte
d’Azur". A noter que depuis, ValSolar a finalisé un nouveau programme solaire d’envergure dans le département, avec la mise en
œuvre de cinq générateurs photovoltaïques
dans le Parc d’Activités de l’Argile à Mouans
Sartoux, représentant 7500m² au total et produisant déjà une part non négligeable de la
consommation électrique des habitants de
Mouans Sartoux. ■
■ FORMATION. AVEC LA CCI RÉGIONALE, 7 CHAMBRES
DE COMMERCE REGROUPENT LEURS COMPÉTENCES.
LAIRE
Photo rédaction
LES CCI DE PACA LANCENT LE PREMIER
RÉSEAU DE FORMATION EN RÉGION
www.cciformationpaca.com
w
ww.cciformationpaca.com
+
de
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1000
F O R M AT
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Chefs
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l y c é e n s , étudiants,
é t u d i a n t s , demandeurs
d e m a n d e u r s d’emploi
d’emploi
Avec 26000 stagiair
stagiaires
es formés chaque année, 9000 étudiants et apprentis
accueillis, 22000 personnes accompagnées, plus de 1000 formations proposées,
proposées,
établissements,, les Chambres de Commerce et d’Industrie
67 métiers couverts et 40 établissements
premier
se positionnent comme le pr
emier réseau de formation en région
Le premier réseau de formation en région, issu du
monde l’entreprise. La porte d’entrée vers la
performance pour tous ceux qui ont choisi de
former ou de se former! C’est ce que les 7 CCI
de la région PACA proposent désormais via la
CCI régionale PACA, en mettant à disposition
une palette de plus de 1000 formations initiales
ou continues, accessibles en un seul clic sur le
site dédié www.cciformationpaca.com et dispensées sur l’ensemble du territoire régional.
PACA,
P
ACA
A , issu du monde de l’entreprise.
Une offre adaptée à différents besoins: chefs
d’entreprise, salariés, demandeurs d’emploi, étuer
diants, apprentis, jeunes en alternance et même
réseau
de formation en région
collégiens et lycéens. Pas moins de 67 métiers
différents sont couverts. Atout numéro 1: toutes
w w w . c c i f o r m a t i o n p a c a . c o m
les formations émanent directement des besoins
des entreprises. Les stagiaires formés sont donc directement opérationnels et les
établissements des CCI enregistrent ainsi des taux de satisfaction et de placement
exemplaires.
Avec 9000 étudiants et apprentis, mais aussi 22000 personnes accompagnées par
an (bilan de compétences, orientation professionnelle, VAE…) et 26000 stagiaires
dans le cadre de formations professionnelles continues, les CCI constituent un
acteur de premier plan dans ce domaine. ■
C
Chambres
hambres de
de C
Commerce
ommerce e
ett d
d’Industrie
’Industrie P
PROVENCE
ROVENCE - A
ALPES
LPES - C
CÔTE
ÔTE D
D’AZUR
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I S S U D U M O N D E D E L’ E N T R E P R I S E
à découvrir sur :
www.cciformationpaca.com
CCI: UNE ÉQUIPE ET UN PLAN
D'ACTION POUR LA MAÎTRISE
DE L’ÉNERGIE
La CCI Nice Côte d'Azur s'est donné les
moyens de pousser le développement d'une
filière 06 autour de la maîtrise de l'énergie.
Une équipe énergie de trois personnes a
été montée au sein de ses services tandis
qu'un plan d'action précis a été élaboré. Il
identifie au total 19 actions dont 6 relèvent
du développement des énergies renouvelables, 9 de la maîtrise de l'énergie et 4 de
l'animation de la filière économique.
Ces actions visent à créer un environnement permettant aux entreprises de répondre à la demande et de se développer sur
ce créneau. Dans l'animation de la filière,
l'axe des smart grids a été lancé en premier. Mais on y trouve également la création d'un espace info énergie entreprise à
l'image de ce qui a été fait pour les particuliers ou encore la création d'une communauté des acteurs de l'énergie des
Alpes-Maritimes et du Var hébergée sur
Ecobiz.
à suivre sur l’e-communauté Energie :
www.cote-azur-ecobiz.fr/
en bref...
Logement des actifs: du neuf
en vue à Villeneuve-Loubet
Face à la crise du logement
des actifs, l'opération des
Maurettes entre Marina et
Parc de Vaugrenier se veut
exemplaire: sur un terrain de
3 hectares racheté par l'Etablissement Public foncier en
pleine zone périurbaine, la
CASA a lancé le projet d'un
véritable éco-quartier avec
338 logements aidés, des
commerces et des espaces
verts. Première phase livrable fin 2013, début 2014.
1re édition du Trophée
du Jeune Dirigeant
Récompenser un futur dirigeant d’entreprise pour les
valeurs qu’incarne son projet, telle est l’ambition de
cette première édition du
Trophée du Jeune Dirigeant
organisée par le Centre des
Jeunes Dirigeants de Nice,
présidé par Jean-François
Puisségur.
Une
année
d’adhésion gratuite au CJD
de Nice sera offerte au gagnant, ainsi qu’un accompagnement (comptable, juridique, commercial, fiscal,
en communication, en management...) par les membres du CJD. Dossier de
candidature sur demande :
[email protected]
Issos a signé 14 %
de croissance en 2010
L’éditeur leader (basé à Sophia Antipolis) de logiciels
d’aide à la vente de prêts,
produits d’épargne, prévoyance et santé, annonce
de nouveau une bonne performance annuelle avec une
progression de 14 % de son
produit d’exploitation qui atteint 4.3 millions d’euros, et
une rentabilité nette de
12.8 %. Le début d’année
2011 s’annonce très prometteur avec des commandes significatives dans
le domaine des crédits et de
l’épargne retraite.
Forum networking
le 12 mai à Skema
L’UPE 06 co-organise avec
la CCI Nice Côte d’Azur,
Ecobiz Côte d’Azur, MPI
(Meeting Professionals International), le Club Business
06 et
Skema Business
School, la troisième édition
du Forum Networking de la
Côte d’Azur Jeudi 12 Mai
2011 sur le campus de
Skema à Sophia Antipolis.
L’an dernier, ce rendez-vous
«business» avait rassemblé
455 professionnels, 140
participants au speed business meeting et près de 200
annonces
d’opportunités
d’affaires.
Plus sur www.forumnetworking-cote-azur.com
Azur Entreprises I N° 86 I
7
■ GRANDS DOSSIERS. APRÈS 40 ANS D’EXISTENCE, LA TECHNOPOLE AZURÉENNE PRÉPARE SON É
SOPHIA ANTIPOLIS : LE NOUVEAU MODÈLE EN GEST
Sophia Antipolis a été un vrai succès. Et il l'est
toujours plus de quarante ans après sa création en 1969. Un indicateur qui ne trompe
pas : la longueur des files de voitures aux entrées du parc technologique le matin entre 8
et 9h30, et aux sorties, le soir entre 17 et
18h30. En 2010, le Syndicat mixte Sophia Antipolis (SyMiSA) a recensé 1.500 entreprises,
31.000 emplois, 5.000 étudiants, 4.000 chercheurs et 1,3 million de m2 de bureaux sur le
site. En croissance par rapport aux années
précédentes, ces chiffres montrent que la
technopole a continué à progresser dans les
vents pourtant bien contraires de la pire des
crises économiques... Mais il n’ en reste pas
moins à faire évoluer le modèle. Président du
CPIME (Club des propriétaires d'immobilier
d'entreprise), Philippe Wernert estime, en
tant qu'investisseur, qu'il reste encore beaucoup de points d'interrogations autour des
potentiels de Sophia Antipolis, alors que
l'OIN de la Plaine du Var pointe du nez : "Difficulté d'accès, rationalisation des espaces, topographie pas évidente : nous nous posons la
question de savoir si le modèle de Sophia, celui
du développement d'activités économiques à la
campagne, est encore suffisamment performant aujourd'hui pour faire venir les entreprises" .
Un modèle qui reflète encore la culture des
sixties. La décision prise par l'Etat et le SyMiSA de lancer des études majeures pour
faire évoluer le concept même de Sophia Antipolis n'est donc pas liée à une baisse de régime. Au contraire. Elle vise à remédier aux
problèmes engendrés par le succès comme
l'engorgement des accès et à apporter des
solutions à ce qui entrave de nouveaux développements comme la question du logement.
Des problèmes qui s'aggravent au fil des ans
et qui avaient été clairement identifiés par le
Club des Dirigeants et la CCI, lors de l'opération Sophia Vision. Mais au-delà, il s'agit,
de traduire en termes d'urbanisme, cette
adaptation au nouveau monde d'aujourd'hui.
Une démarche essentielle pour permettre à
la première technopole d'Europe de garder
un temps d'avance sur ses concurrents. Formalisé par sa Charte de 1977, le modèle Sophia toujours en vigueur, se caractérise par
une place considérable accordée à l’environnement naturel (règle des 2/3 d’espaces non
bâtis), par la volonté d’insérer discrètement
les bâtiments dans le paysage et par la densité modeste (COS moyen de 0,3). Ce modèle urbain ne devrait pas être profondément
remis en cause. Mais il sera retouché. Il a
montré ses limites avec la place envahissante
8 I Azur Entreprises I
N° 86
prise par la voiture individuelle et ses "migrations alternantes". L'éloignement entre les
lieux de travail des actifs et leurs lieux de résidence, l'éclatement des entreprises dans
l’espace et la faible densité des bâtiments,
contribuent à cette situation. Ils rendent difficile la mise en place d'un réseau de transport en commun efficace.
Adapter le modèle au monde économique du
21ème siècle. Trois équipes internationales
d'urbanistes ont donc commencé à plancher
sur cette "refondation" nécessaire. L'étude
vise à recenser les pistes innovantes, tant au
niveau des modes d’implantation des entreprises que des modalités de gestion urbaine
au sens large (habitat, loisirs, culture, déplacements, etc.). Elle doit aussi déterminer le
rôle de la puissance publique, des entreprises et des différents partenaires, examiner les possibilités de partenariats
public/privé. Elle aura enfin à apprécier les
conséquences des orientations stratégiques
de développement urbain, en particulier
dans le cadre de l’ouverture à l’urbanisme
des zones affectées au périmètre technopolitain, mais encore vierges.
Trois grandes séquences sont prévues. En pre-
mier, une réflexion à l’horizon 2030. Les nouvelles fonctions que doit remplir la technopole ? Son positionnement dans le contexte
local, régional et international ? Ensuite, seconde séquence : la traduction dans un
schéma d’organisation spatiale. Quels secteurs urbaniser ? Lesquels densifier ? Comment améliorer la desserte du site ? Quelles
mobilités internes et externes imaginer dans
le futur ? Troisième séquence : traduire dans
la gestion urbaine et dans la mobilisation des
ressources foncières, les nouveaux besoins
et les nouvelles formes de production des entreprises. Comment assurer les conditions
d’un développement maîtrisé dans un
contexte économique et concurrentiel en
évolution permanente ? Quelles seront les
nouvelles formes de partenariat public-privé
? Comment assurer des services intégrés
dans des espaces innovants et à forte valeur
ajoutée ? La première séquence doit se terminer fin mai, la seconde fin octobre, pour
une synthèse des propositions par le comité
technique et la décision de lancement des autres marchés subséquents par l’Etat et le SYMISA, fin janvier 2012. Sophia Antipolis
disposera alors de ce qu'il n'avait encore jamais véritablement eu : une stratégie pour les
prochaines décennies. ■
Actu animation économique
VOLUTION.
ATION
■ ÉCOBIZ. LE «RÉSEAU DES RÉSEAUX» CONTINUE
À TISSER SA TOILE POUR FAVORISER LES CONTACTS ENTRE
PROFESSIONNELS AZURÉENS.
TROIS NOUVELLES E-COMMUNAUTÉS
POUR JOUER LA CARTE DU RÉSEAU
FRÉDÉRIC FOURQUIN
(CLUB DES DIRIGEANTS):
LA TRADUCTION DE
SOPHIA VISION EN TERMES
D'URBANISME
Pour Frédéric Fourquin, président du Club
des Dirigeants de Sophia Antipolis, c'est
la suite logique de Sophia Vision. "Cette
étude vise à traduire les conclusions
des chefs d'entreprise en terme d'infrastructure et de schéma directeur. Pour
pouvoir aider au développement de Sophia Antipolis, il s'agit d'améliorer sur
place le bien être de ceux qui y travaillent, de favoriser l'installation de nouvelles entreprises et de nouveaux actifs
et de permettre aux entreprises déjà sur
le site de grandir. Cela passe par l'amélioration de la circulation (l'aménagement de pistes cyclables et de chemins
piétonniers va dans ce sens), par des
solutions aux problèmes de signalétique".
Pour le président du Club des Dirigeants
il faut pouvoir également loger des actifs
et assurer de nouvelles implantations
d'entreprises : "En acceptant de densifier un peu et d'augmenter un peu les
hauteurs autorisées pour être plus en
phase avec le Grenelle de l'environnement. Il faut également renforcer les
centres de vie. Autant de pistes sur laquelle la technopole est déjà engagée.
La CASA a lancé son projet de ligne
TCSP (Transport en commun en site
propre) entre la gare Sncf d'Antibes et
la gare routière de Sophia. Le centre
aquatique, en cours de construction, la
salle des sports, la salle de congrès vont
renforcer l'animation sur le parc tandis
que la médiathèque et l'aménagement
du quartier de Saint-Philippe produisent déjà leurs effets. Le nouveau Sophia déjà en route !
Partagée par les professionnels
du Var et de la Côte d’Azur, la nouvelle
communauté «Energie» compte déjà
150 adhérents.
Déjà près de 9000 adhérents ! La plate-forme
Côte d’Azur Ecobiz affiche un bilan très positif. Lancée en décembre 2007 par la CCI et
ses partenaires, Ecobiz compte 6000 entreprises, plus de 200 acteurs économiques présents dans les comités de pilotage et les
partenariats financiers, regroupés en 39
communautés, à ce jour. Jean-Pierre Savarino, vice-président de la Chambre de Commerce et d’Industrie Nice Côte d’Azur, en
charge d’Ecobiz, rappelle les principes fondamentaux de la plate-forme : « Ecobiz est
basée sur l’éthique, la neutralité, l’ouverture
et le potentiel économique des entreprises, c’est
un club dont les membres ont la volonté de développer leurs réseaux, sans jugement, et qui
participent au développement économique
local. Ecobiz est fédérateur : les entreprises
s’approprient très aisément la vie de la communauté ».
Trois nouvelles communautés ont vu le jour en
mars et avril 2011 : Tourisme, Energie et Bijoutiers de la Côte d’Azur. Réunissant les
Alpes Maritimes et le Var, la communauté
Energie s’est créée dans le cadre du plan
d’action «énergies» de la CCI autour du
smart grid, le réseau de distribution d'électricité intelligent qui utilise des technologies
informatiques de manière à optimiser la production et la distribution et mieux mettre en
relation l'offre et la demande entre les producteurs et les consommateurs d'électricité.
Au-delà de l’énergie électrique, elle touche
les entreprises impliquées dans la création
de bâtiments intelligents, bâtiments basse
consommation, l’énergie photovoltaïque, les
énergies renouvelables… Pour Philippe
Martin, animateur de la communauté Energie, « tout est nouveau, le bouleversement arrive à grands pas dans ce secteur et notre rôle
est de fédérer les savoir-faire, en mettant à disposition la veille d’actualités, l’information sur
les conférences et salons, de créer un espace
d’échanges pour les entreprises, d’organiser des
rencontres en vue de développer la filière économique sur le territoire. Et nous avons la
matière : Nice est l’une des 5 villes d’Europe
sélectionnée par IBM pour un programme de
grande envergure visant à tester les solutions
de communication sans fil M2M, machine to
machine ». Après seulement 2 mois d’existence, Ecobiz Energie compte déjà 150 adhérents. Les prochaines communautés sont en
cours de création et seront lancées au mois
de mai : le Club Europe Azur, qui regroupe
des spécialistes des financements européens, la communauté E-commerce, un réseau des acteurs du e-commerce et la
communauté de l’industrie cinématographique et audiovisuelle, un réseau qui n’est
pas uniquement départemental ou régional,
mais bien d’envergure nationale. ■
plus sur :
www.cote-azur-ecobiz.fr
Azur Entreprises I N° 86 I
9
Actu éco
■ DÉVELOPPEMENT ÉCONOMIQUE. COMMENT FAVORISER LE DÉV
DES ALPES-MARITIMES... DANS LES ALPES-MARITIMES ?
en bref...
Bureaux : l’Arénas a le vent
en poupe
RSI (Régime Social des Indépendants) vient de louer 4.000 m² de
bureaux dans l'immeuble Azurea /
Phoenix construit par BNP Paribas
Immobilier. C'était le solde des surfaces disponibles dans cet immeuble neuf. La quasi-totalité des
35.000 m2 de bureaux neufs livrés
en 2007-2008 dans ce quartier est
désormais occupée tout particulièrement par la communauté urbaine
Nice Côte d'Azur qui y a regroupé
ses services.
Cannes: le Carlton change
de propriétaire
L’emblématique palace de la Croisette est désormais détenu par la
holding, Mansion services de l’investisseur libanais Toufik Aboukhater,
qui a racheté au fonds d'investissement Morgan Stanley real estate
funds (MSREF) les murs de sept hôtels européens exploités par le réseau
Intercontinental, dont le Carlton, qu’il
possédait depuis 2006.
La métropole Nice Côte d’Azur
en gestation: c’est officiel
A la majorité moins 6 voix et une abstention, les élus de la communauté
urbaine de Nice Côte d'Azur ont
décidé de créer une métropole, qui
serait ainsi la première à voir le jour
en France, dès janvier 2012. Un
ensemble qui devrait rassembler au
total 46 communes et 550 000
habitants.
10 I Azur Entreprises I
N° 86
LA CCI MISE SUR LA CROISSANCE
Photo CCI Nice Côte dʼAZur / N. Huffschmitt
Mécénat culturel à Nice
Une fresque monumentale de 200m2
réalisée par l'artiste spécialiste de
l'art urbain Guillaume Bottazzi vient
de s'achever rue Reine Jeanne à
Nice. Ce projet est visible de la gare
de Nice, de la voie rapide et de la rue
Trachel. Cette oeuvre abstraite est
réalisée avec le soutien de trois entreprises azuréennes : ICF Sud-Est
Méditerranée, les peintures Maestria,
la société de ravalement Stramigioli
qui sponsorise l'échafaudage.
« NOUS ALLONS RENFORCER
NOS ACTIONS EN FAVEUR
DU DÉVELOPPEMENT DES
ENTREPRISES EXISTANTES.
NOTRE LIGNE STRATÉGIQUE
MET L'ENTREPRISE AU CŒUR
DU DISPOSITIF DES SERVICES
DE LA CCI »
Jean-Pierre Savarino
Vice-Président de la CCI Nice Côte d’Azur
Attirer de nouvelles entreprises sur la Côte
d'Azur, c'est très bien. Plus que jamais nécessaire. Mais faire en sorte que les entreprises
qui sont déjà installées puissent continuer à
se développer et cela dans les Alpes-Maritimes s'avère tout aussi important. D'où, la
démarche qui a été lancée autour du développement dit "endogène", alors qu'une nouvelle mandature vient de s'engager à la CCI
Nice Côte d'Azur, sous la présidence de Bernard Kleynhoff. Cette opération d'envergure
est pilotée par le vice-président, Jean-Pierre
Savarino, lui-même dirigeant de PME : "Nous
allons bien sûr continuer la démarche visant
à attirer de nouvelles entreprises. Mais nous
allons renforcer nos actions en faveur du développement des entreprises existantes. Notre
ligne stratégique met l'entreprise au cœur du
dispositif des services de la CCI. Cette orientation nécessite une démarche d'animation économique territoriale structurée où la CCI joue
un rôle clé de fédérateur et d'animateur dans
le développement endogène"
Le but ? "Favoriser ce développement en leur
apportant du support, en travaillant sur leur
environnement, en favorisant la recherche de
solutions à leurs problèmes de financement,
d'innovation, d'export, explique Jean-Pierre
Savarino.. Ce sont là autant de problèmes auxquels sont confrontées les PME-PMI et qu'il est
parfois difficile d'affronter seul. En étant accompagné, il est possible d'aller beaucoup plus
vite, beaucoup plus loin."
Pas que le high-tech. "Il s'agit d'agir en fonction des spécificités du tissu économique et des
besoins et attentes des entreprises et de leurs
groupements. Une action qui cible bien sûr le
secteur high-tech. Mais pas seulement. Toutes
les entreprises sont concernées dont celles qui
travaillent dans des secteurs traditionnels
n'utilisant pas forcément les nouvelles technologies. La palette doit être très large". La démarche suit trois principaux objectifs :
stimuler le développement économique du
territoire et de ses filières; dynamiser le travail en réseau des entreprises; enfin renforcer la visibilité des réseaux (associations,
clubs, syndicats professionnels…).
Favoriser les approches croisées. Trois objectifs qui sont valables que l'on raisonne pour
une filière ou un secteur (nautisme, mécanique, commerce…) ou une approche croisée entre eux (tourisme et shopping,
industrie et développement durable, tourisme et innovation…). "Ils correspondent
également à une fonction d'entreprise (type
RH, achat, international, qualité…) ou un
territoire, bassin économique, zone d'activités,
ou encore à un cycle de vie de l'entreprise
(créateurs, jeunes entreprises, entreprises en
développement…). Dans ce contexte, la démarche d’animation créée par la CCI en mettant en place la plateforme Ecobiz se révèle
comme un facilitateur du développement endogène que nous voulons favoriser", précise
Jean-Pierre Savarino.
ELOPPEMENT ENDOGÈNE DES ENTREPRISES
DES ENTREPRISES EXISTANTES
Remonter les besoins. "Le travail de
mise en place n'est pas terminé, poursuit
Jean-Pierre Savarino. Nous nous
sommes organisés en commissions pour
faire remonter les besoins du terrain afin
d'apporter des réponses qui correspondent bien à ce que recherchent concrètement les entreprises. Les besoins qui nous
ont été déjà remontés ? Pour l'innovation, c’est le financement et l'aide à la
mise en relation. Du côté des PME-PMI,
ce sont des formations à mettre en place
afin d'aborder certains marchés, mais
aussi des problèmes de recrutement à solutionner".
Ce qui semble le plus urgent ? Dans un
monde qui évolue très vite et dans lequel il faut impérativement s'adapter, il
s'agit d'aider les entreprises à évoluer,
à se repositionner et à se développer.
"Cela passe par des actions favorisant la
transformation des entreprises pour
qu'elles puissent assurer leur croissance
ou évoluer sur de nouveaux marchés, insite Jean-Pierre Savarino. Ou encore, acquérir des compétences supplémentaires
pour de nouvelles orientations". ■
un dossier à suivre sur :
www.cote-azur.cci.fr
7 ACTIONS PRIORITAIRES
1. Stimuler la coopération inter-filières
2. Favoriser les transferts de technologie
locaux
3. Faciliter le financement des projets
innovants
4. Développer les marchés locaux
pour les PME innovantes
5. Stimuler le développement international des PME innovantes
6. Produire des connaissances scientifiques utiles localement
7. Défendre les moyens immobiliers
du développement endogène
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Azur Entreprises I N° 86 I
11
Dossier
■ ACCOMPAGNEMENT. A CHAQUE ÉTAPE CLÉ DU CYCLE D
DÉVELOPPER LA PERFORMANCE DES ENTREPRISES, DE LE
CCI NICE CÔTE D’A
ET SERVICES POUR
« SANS CE SOUTIEN, JE SUIS
CONVAINCU QUE NOUS N’EN SERIONS
PAS LÀ »
Olivier Ferrand
et Katy Dubois,
repreneurs du restaurant La taille de
guèpe (Antibes).
A chaque besoin, la CCI apporte une solution.
A chaque étape clé du cycle de vie de l’entreprise, la CCI est là. Ses actions ont pour ambition de développer la performance des
entreprises, de leur création jusqu’à leur
transmission. A chaque besoin, la CCI apporte une solution souple, économique et efficace grâce à des programmes et des
services directement opérationnels nés de
l’expérience terrain. Et ça marche. Ses actions apportent des résultats tangibles, installent des dynamiques positives, ouvrent
des perspectives concrètes pour les dirigeants. La preuve par 6.
Créer, reprendre une entreprise
Etape sensible s’il en est, la création ou la reprise fait l’objet de tous les soins de la CCI
Nice Côte d’Azur. Elle propose un parcours
guidé en 5 étapes. Première étape, l’Atelier
de la création d’entreprise qui se déroule une
fois par mois dans les Maisons des Entre12 I Azur Entreprises I
N° 86
« La cuisine, je sais faire. Mais un restaurant ce n’est pas
qu’une cuisine. C’est aussi de la comptabilité, de la gestion de stocks, du marketing… Ces aspects, je ne les maîtrisais pas ». Ce constat est d’Olivier Ferrand, le repreneur
avec sa compagne, Katy Dubois, de La taille de Guêpe, un
restaurant antibois. « Avant de racheter l’affaire, nous nous
sommes donc renseignés auprès de la Communauté d’Agglomération Sophia Antipolis (CASA) qui nous a orientés
vers la CCI Nice Côte d’Azur. Les 5 jours pour Entreprendre
nous ont fait gagner un temps précieux. Sans ce soutien,
je suis convaincu que nous n’en serions pas là. Cette formation nous a permis d’avoir une feuille de route précise
sur les tenants et aboutissants de notre affaire : prévisionnel, aspect juridique, comptable, etc. Résultat. En 7 mois
d’exploitation, nous sommes déjà bénéficiaires. La CASA
et la CCI ont été déterminants dans cette réussite. Et ce
soutien avec le dispositif NACRE est encore effectif. A la
moindre question, j’appelle la CCI et la réponse est immédiate. C’est une chance pour les professionnels comme
nous ».
prises (MDE). Il
permet, en une
demi-journée, aux
porteurs de projet
de se poser les
bonnes questions et
aborde notamment :
le business plan, le
juridique, le fiscal, le social, les aides financières, etc. Pour aller plus loin, la formation
collective « 5 jours pour Entreprendre » a depuis longtemps fait ses preuves : un grand
nombre de chefs d’entreprise azuréens sont
passés par celle-ci avant de lancer leur projet.
Chaque étape clé d’une création ou d’une reprise est analysée au cours d’ateliers animés
par des professionnels : avocat, expertscomptables, organismes sociaux, …Pour formaliser le projet les créateurs ou repreneurs
bénéficient de conseils d’experts personnalisés individuels. Du sur-mesure qui se poursuit jusqu’à l’immatriculation de l’entreprise
avec l’accompagnement aux formalités administratives et le suivi post-création de la jeune
entreprise.
Faire le choix de l’innovation
L’innovation est au cœur de l’offre de la CCI
Nice Côte d’Azur. Les programmes proposés
sont orientés « innovation commerciale »
pour accompagner ou accélérer l’entrée sur
le marché d’une PME/PMI. Mais pour innover une entreprise doit investir. Les PME
rencontrent souvent des problèmes pour investir faute de valoriser leurs propres innovations à travers les dépôts de brevets.
Depuis 4 ans, la CCI développe un partenariat avec l’INPI et a mis en place le Club Action Brevets pour sensibiliser les entreprises
à la protection de leurs brevets.
Stimuler la coopération inter-filières
et développer son réseau professionnel
Autre dispositif proposé par la CCI Nice Côte
E VIE DE L’ENTREPRISE , LA CCI EST LÀ. AVEC UN OBJECTIF:
UR CRÉATION JUSQU’À LA TRANSMISSION...
ZUR : SOLUTIONS
ENTREPRENDRE
Pascal Torres,
dirigeant
d’Osmose.
« LE PARTAGE D’EXPÉRIENCE
EST UN ATOUT ESSENTIEL
POUR LES PME »
« Plusieurs aspects m’ont séduit dans ce
programme souligne Pascal Torres, PDG
d’Osmose, une PME en génie climatique.
Mais avant tout, c’est la notion de réseau,
d’échanges qui m’intéresse. Pour une société de services comme la nôtre, sa force
c’est son personnel. Il est donc nécessaire
d’améliorer la qualité de travail des salariés. Ce sont tous des porte-parole de l’entreprise. C’est ainsi que je conçois la
démarche RSE. Le salaire n’est pas le
seul facteur pour assurer la satisfaction
du personnel. Il faut une capacité
d’écoute, des bonnes conditions de travail… C’est dans cet esprit que je me suis
inscrit à Plato PACA Performance Durable. J’attends de ce programme un
échange, un partage d’expérience pour
confronter nos bonnes pratiques avec
celles des grands groupes ».
« L’ACCOMPAGNEMENT VA
AU-DELÀ DE CE QUE JE POUVAIS
EN ATTENDRE »
Créateur de RFIdeal, une TPE qui développe un
moyen plus rapide, plus économique et plus facile pour produire des étiquettes RFID, Yannick
Grasset est membre du Club Actions Brevets et
engagé dans le programme Inno2Market.
« L’entreprise possède 4 brevets qui sont en
phase d’enregistrement un peu partout dans le
monde. Par rapport à l’image que je pouvais en
avoir, je suis vraiment étonné de la capacité en
matière de cross fertilisation de la CCI et de sa
volonté d’ancrer les sociétés dans le marché
azuréen. Ce programme apporte des outils et
des contacts très pertinents. Après un diagnostic complet des forces et des faiblesses de l’entreprise, les experts CCI nous ont aidés à encore
mieux évaluer les potentialités économiques de
notre innovation et à mettre en place des fichiers qualifiés de prospects, de fournisseurs et
de clients potentiels».
d’Azur : Plato PACA Performance Durable
qui sera lancé en juin. L’objectif de ce programme : faire en sorte que les grandes entreprises transmettent leurs bonnes
pratiques aux PME engagées dans une démarche RSE (responsabilité sociétale des
entreprises). Le principe : 3 cadres experts
de grands groupes coachent une quinzaine
de PME. Plato PACA Performance Durable
s’appuie les les 3 composantes du développement durable : l’environnemental, le sociétal et le volet économique. Au plan régional,
120 PME -dont 30 azuréennes- seront «coachées» par 6 experts.
En matière d’échanges et de réseau, les entreprises azuréennes peuvent compter sur
outil remarquable: Côte d’Azur Ecobiz. En
quelques années, la plateforme collaborative
de la CCI est devenue le point de ralliement
des principaux réseaux professionnels et
SUITE PAGE 14 Azur Entreprises I N° 86 I
13
Dossier
« LE PROGRAMME COMM’EXPORT
A ÉTÉ UN FORMIDABLE DÉCLENCHEUR »
Valérie Mora-Jeroundi
co-fondatrice de
Vivadia (Antibes).
communautés
thématiques.
Conçu pour favoriser le travail collaboratif, ce réseau
des réseaux propose à ses membres un annuaire,
de la documentation, un espace
Forum
pour
échanger, un espace Opportunités d'affaires
pour publier des offres ou des demandes de
produits et de services, rechercher des partenariats… Bref, tous les outils susceptibles
d’accroître la performance et la connaissance des utilisateurs. Actuellement, Ecobiz
rassemble 39 communautés, 5982 entreprises membres et 8637 adhérents. La plateforme s’enrichira bientôt avec l’arrivée de la
chambre syndicale des bijoutiers et de 3 nouvelles communautés : e-commerce, Cinéma
et Audiovisuel et Club Europe.
Se développer à l’international
La 8e édition de Comm’ Export commencera
en septembre. Ce programme soutenu par la
Région PACA est ouvert à dix entreprises
qui souhaitent aborder les marchés internationaux pour la première fois. Ce programme, qui alterne formation collective et
personnalisée, offre aux dirigeants des outils
pour structurer leur organisation commerciale, découvrir et décrypter les réseaux,
connaître les appuis existants aussi bien
techniques, logistiques que financiers.
Céder, transmettre son entreprise
Au quotidien, la CCI s’investit auprès des cé14 I Azur Entreprises I
N° 86
Vivadia est un e-commerçant spécialisé dans des produits adaptés aux seniors dans les domaines du loisir, du bien-être, de la
sécurité, de la communication… L’innovation de cette TPE antiboise ? Démultiplier son offre Produits à travers une galaxie de
sites spécialisés thématiques ou par marque accessible via le portail vivadia.com. « Le programme Comm’Export a été un formidable déclencheur précise Valérie Mora-Jeroundi, co-fondatrice
de l’entreprise. Entièrement développé en français, Vivadia.com
ne réalise pour l’instant que 5 % de son chiffre d’affaires à l’export : Afrique francophone, Belgique, Suisse, etc. Mais plutôt que
de nous orienter dans la commercialisation des produits via un
site en anglais, les experts du programme nous ont fait prendre
conscience du potentiel commercial que représente notre savoirfaire technique. Mieux, une réflexion conjointe nous a permis de
définir les clients susceptibles d’être intéressés par un tel
concept. Actuellement, nous formalisons cette offre qui ouvre de
belles perspectives pour Vivadia. Personnellement nous n’avions
pas conscience de la valeur de ce savoir-faire. Par ailleurs,
Comm’Export nous a permis de connaître les missions économiques d’UBI France. Grâce à cela nous avons participé à deux
salons majeurs aux USA sur le e-commerce et le marketing direct.
dants et des repreneurs. Pour favoriser la
mise en relation, elle développe une bourse
de cession/reprise, consultable sur son site
web et le site c-cible, ainsi que dans chaque
numéro d’Azur Entreprises & Commerces
(voir en page 37 de ce n°). Elle a créé un nouveau concept de rencontres face à face entre
vendeurs et repreneurs potentiels, «Les soirées de la transmission » au cours desquelles
interviennent également ses experts et des
professionnels (avocat, expert-comptable). ■
ACTIVITÉS NOUVELLES
ET NOUVELLES COMPÉTENCES
Pour une TPE ou un commerce recruter n’est pas
chose facile. Le droit à l’erreur n’existe pas. Un salarié de plus dans une entreprise qui en compte
moins de 10, parfois moins de 5, est un pari sur
l’avenir. Aujourd’hui, il existe des solutions spécifiquement adaptées aux petites structures. Encore
faut-il les connaître. Parmi elles, Activités Nouvelles et Nouvelles Compétences (ANNC). Ce dispositif financé par le CNAM (Conservatoire
National des Arts et Métiers) et le Conseil Régional
Provence Alpes Côte d’Azur (PACA), permet de recruter un demandeur d’emploi pendant 6 mois
pour mettre en place un nouveau projet ou pour
occuper une nouvelle fonction à un coût net de 5
500 euros pour l’entreprise. Sur la Côte d’Azur,
c’est la CCI qui porte ce programme. Le dispositif
concerne toute société et tout emploi sans restriction. Au terme du contrat, il n’y a pas d’obligation
d’embauche mais l’ANNC se traduit dans 80 %
des cas par une pérennisation du poste. L’ANNC
permet également aux personnes embauchées, de
bénéficier d’une enveloppe formation de 1500
Infos, contacts et adresse
de la Maison des entreprises
la plus proche :
appelez le 0 800 422 222
ou visitez le site www.cote-azur.cci.fr
« SANS LA SOLUTION
CONSEILLÉE PAR LA CCI,
JE N’AURAI PAS PU
RECRUTER...»
Le constat est de Marc Allouche, le fondateur de L.E.D. Engineering, une TPE du
Cannet spécialisée dans la collecte et le
traitement des données vocales médicales. « Nous développons une technologie très pointue. Dans une TPE comme la
mienne, une personne doit savoir tout
faire: gestion, commercial, administratif...
Ce dispositif est idéal car il concilie le
coût, la souplesse et offre aux embauchés
une enveloppe de formation. Grâce à ce
dispositif j’ai pu recruter un technicien
pour le suivi de clientèle que j’ai formé.
Lui-même a complété sa formation par
une approche à la gestion et à la
direction d’entreprise. Au terme du contrat
il a été embauché en CDI ».
Séduite,
la TPE a une nouvelle fois fait appel à ce
dispositif (une entreprise ne peut bénéficier que d’un ANNC par an) pour recruter
un développeur. Aujourd’hui, elle compte
4 salariés.
Jacques Vuilleminot
et Desmond Baum,
repreneur et cédant
de l’entreprise Covico.
« POUR CÉDER MON ENTREPRISE EN TOUTE SÉRÉNITÉ,
LES SERVICES CCI ONT ÉTÉ INCONTOURNABLES»
Comment et à quel prix vendre une entreprise
qui ne possède... ni local, ni stock, ni salarié
mais qui pourtant prospère depuis un quart de
siècle ? Cette énigme, Desmond Baum, son fondateur, se l’est posée sans pouvoir la résoudre.
Jusqu’à ce qu’il pousse la porte de la CCI. Ensuite, tout est allé très vite. « Covico est une entreprise de vente d’objets publicitaires créée en
1986. Au cours d’un programme d’échanges, les
experts ont pris en charge mon dossier. Ensem-
ble, nous avons pu estimer la valeur de mon entreprise. Une fois cette étape franchie, la CCI a
diffusé une annonce sur son site et le site ccible. C’est encore l’équipe Transmission qui a
sélectionné les réponses et m’a remis les meilleures propositions. De son côté, Jacques Vuillemenot, ancien directeur des ventes, cherchait
depuis quelques années à reprendre une activité. Ce lyonnais, aiguillé par le service de la CCI
de Lyon, n’aurait jamais pensé à consulter des
« UN APPUI DÉCISIF
POUR METTRE EN
PLACE NOTRE
COLLECTE SÉLECTIVE»
Olivier Bérard, responsable du service
déchets de la Communauté d’agglomération Antibes Sophia Antipolis.
« Nous travaillons depuis longtemps avec la CCI sur ces problématiques. Pour Villeneuve-Loubet,
elle a réalisé avec nous la sensibilisation des professionnels aux
bonnes pratiques et surtout effectué les prédiagnostics auprès des
entreprises concernées. Depuis le
1er janvier 2011, nous avons mis
en place un ramassage sélectif
des déchets : 3 collectes pour les
ordures ménagères, 2 pour le carton et 1 pour les films plastiques».
annonces hors de la région lyonnaise sans les
conseils de la CCI. C’est pourtant son offre repérée par la CCI Nice Côte d’Azur qui a
convaincu Desmond Baum. « Sans ce service,
franchement je suis persuadé que je n’aurai jamais vendu. Son appui, ses conseils, le réseau
de professionnels dont il s’entoure (expertscomptables, avocats d’affaires) sont un plus incontournable pour transmettre une entreprise.
En peu de temps, l’affaire était conclue ».
GESTION ET VALORISATION DES
DÉCHETS D’ENTREPRISES
S’il est un dossier sur lequel la
CCI Nice Côte d’Azur se mobilise
depuis longtemps, c’est bien
celui des déchets. Depuis la fermeture de la Glacière qui absorbait 21 % des déchets banals, les
entreprises ont vu s’accroître de
40 % le coût de la gestion de
leurs déchets pour les transporter
dans les Bouches-du-Rhône. Afin
de remédier à cette situation critique et proposer des solutions, la
CCI Nice Côte d’Azur a renforcé
son Pôle Environnement et décliné un plan d’actions dédié aux
entreprises.
Un des axes phare de ce plan est
la réalisation de prédiagnostics
gratuits dans les entreprises azuréennes permettant d’identifier
les différents déchets produits
par l’entreprise ainsi qu’un bilan
général financier des dépenses
liées à la gestion des déchets.
653 entreprises en ont déjà bénéficié et disposent désormais de
préconisations pour optimiser la
gestion de leurs déchets et en réduire la quantité générée.
Et ça fonctionne ! Sur la base des
prédiagnostics réalisés , 63 546
tonnes de déchets générés sur les
entreprises visitées, 16 967
tonnes étaient triées avant prédiagnostics, 19 479 tonnes supplémentaires seraient triables
après le prédiagnostic. Soit un
taux de valorisation global après
préconisations de 57 %, il était
en moyenne de 27 % avant l’intervention de l’équipe de la CCI...
Azur Entreprises I N° 86 I
15
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d e m a n d e u r s d’emploi
d’emploi
Avec 26000 stagiair
stagiaires
es formés chaque année, 9000 étudiants et apprentis
accueillis, 22000 personnes accompagnées, plus de 1000 formations pr
oposées,
proposées,
67 métiers couverts et 40 établissements
établissements,, les Chambres de Commerce et d’Industrie
emier réseau de formation en région
se positionnent comme le pr
premier
PACA
A , issu du monde de l’entreprise.
PACA,
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Actu secteurs
■ COMMERCE. CHALLENGE NATIONAL DU COMMERCE ET DES SERVICES,
LES MERCURE D’OR ONT ÉTÉ ATTRIBUÉS LE 24 JANVIER DERNIER.
Photo CCI Nice Côte dʼAzur / N. Huffscmitt
DEUX MERCURES D’OR POUR LE COMMERCE AZURÉEN
Max Estin et Jean-Paul Lanier: la Côte d’Azur
compte deux nouveaux commerçants de pointe
reconnus au plan national.
Deux commerçants azuréens ont été distingués
lors du 36e challenge du commerce et des services. Récompensés d’un Mercure d’Or dans
la catégorie « Innovation commerciale et
qualité », ils font partie des 23 commerçants
reconnus comme les «tops» du métier au niveau national, le 24 janvier dernier. Organisé
chaque année par le réseau national des CCI,
en partenariat avec le Ministère de l’économie, des finances et de l’industrie (avec le
soutien de la Banque Populaire et de la Garantie Sociale des Chefs et dirigeants d’entreprises), ce challenge très convoité
distingue les meilleurs commerçants et
unions commerciales du pays.
Max Estin, «La Botterie du Petit Cordonnier»
et Jean-Paul Lanier, «Martin Fleurs» sont des
commerçants créatifs. C’est en effet l’originalité de leur concept et la qualité de leurs produits qui leur ont valu de devenir des
Mercures d’Or.
Pour Max Estin, artisan, créateur et gestionnaire, le lancement de sa griffe « Max Estin
1961 » fait appel à une fabrication, réalisée en
Europe, utilisant des matériaux nobles et à
coût maîtrisé. Son activité se répartit entre
l’atelier de réparation, mais aussi depuis
2007, la vente de chaussures (plus de 60 modèles hommes) et la création de modèles
personnalisables qui ont fait la réputation de
«La botterie du petit cordonnier» à Nice. La
conceptualisation de sa boutique par la rénovation de la façade et de la vitrine est une
étape supplémentaire vers la création d’un
site pilote, qui pourra se décliner sur d’autres
sites.
Chez Martin Fleurs, maison centenaire reprise en 1994 par Jean-Paul Lanier, l’accent a
été mis sur un repositionnement haut de
gamme en termes d’image et de prestations,
avec de gros travaux de rénovation intérieurs
et extérieurs, et notamment l’aménagement
d’un coin lounge, pour favoriser l’écoute du
client, plus l’installation d’un écran mural
permettant de visualiser les créations. Pas
courant, chez un fleuriste! La boutique propose également une sélection de vases et objets de décoration vendus en magasin. Autre
point de différenciation pour l’enseigne niçoise, la sélection d’espèces rares.
Deux profils singuliers qui ont de la suite dans
les idées. Cette reconnaissance nationale,
les deux commerçants azuréens savent l’apprécier à sa juste valeur : «Heureux, je suis
heureux de cette récompense principalement humaine, car l’ensemble de l’équipe en
a ressenti beaucoup de satisfaction ! » souligne Jean-Paul Lanier. Pour Max Estin,
«Au-delà du plaisir personnel, il s’agit d’une
reconnaissance bien plus importante, c’est
une véritable mise en valeur du territoire
azuréen, qui se repositionne au plan national notamment en terme d’offre commerciale. Nos clients sont ravis et notre image
ne peut en être qu’enrichie ! ». Dans la foulée de ces Mercures d’Or, les deux commerçants azuréens ont de la suite dans les
idées : « L’obtention de ce prix nous pousse
à faire toujours mieux, à penser l’évolution
de l’entreprise» ajoute Max Estin. Selon
Jean-Paul Lanier, « Il nous reste à faire perdurer le mérite qui nous a été accordé et
dont nous sommes fiers». Des principes déjà
mis en pratique : le fleuriste et le bottier se
sont associés dans une création commune,
mélant leurs savoir-faire : un étonnant bouquet printanier de renoncules et magnolias... autour d’une botte et soulier patiné !
A découvrir sur le site www.martinfleurs.fr/tag/mercure-dor-2011/. ■
plus sur : www.cci.fr
Azur Entreprises I N° 86 I
17
Actu secteurs
■ COMMERCE. DYNAMISATION DU COMMERCE
AU COEUR DES FISAC AZURÉENS
Une lettre d’information pour les
professionnels antibois.
Du 5 au 8 avril dernier, la seconde lettre d’information du centre ancien était distribuée à
500 artisans et commerçants du Vieil Antibes. « C’est un outil de communication de
proximité, explique François Couty, animateur FISAC. Il nous permet d’informer les professionnels du secteur sur les actions
entreprises dans le cadre du plan FISAC, mais
aussi sur les grands projets qui les concernent
tous, par exemple en ce moment les travaux du
parking du pré aux pêcheurs, l’accessibilité,
etc. ».
De nouvelles associations de commerçants
à Sospel et Villeneuve-Loubet.
Une situation géographique à la croisée de
plusieurs vallées touristiques, à proximité du
littoral : Sospel se doit d’apparaître dynamique, localement et à l’extérieur, notamment sur le plan commercial. Tel est
l’objectif affiché de l’Union Professionnelle
de la Bévera, nouvellement créée à l’initiative
d’Alexis Demaria. Objectif : fédérer l’ensemble commerçants, artisans et professions libérales de Sospel et de ses environs autour
de projets porteurs. Sur le littoral, ça bouge
aussi : l’association «Espace Commercial Villeneuve Loubet» a été créée le 6 avril dernier sur le périmètre de la zone d’activité.
Pilote de cette nouvelle union, un commerçant bien connu de la cité: Christophe Claret.
Son objectif est également de fédérer les entreprises, commerçants, artisans et professions libérales de la zone d’activité de
Villeneuve-Loubet, afin de trouver une identité à cet espace et le revaloriser.
Prado-République (Cannes) : phase 2
Dans le cadre de la phase 2 du plan Fisac, le
quartier poursuit ses actions de dynamisation
du commerce sur le thème du développement durable et a lancé en même temps son
guide du commerce et un système de
chèques cadeaux. des actions qui s’inscrivent
dans la durée, le plan FISAC servant de levier
et d’outil de pérennisation. La CCI a par ailleurs diffusé les kits de communication aux
commerçants et artisans du quartier.
Vence : nouvelle signalétique en vue
Le FISAC de Vence souhaite impulser un
nouveau réseau urbain de signalétique com-
■ TOURISME. DYNAMISATION DU COMMERCE
LA CROISIÈRE : UN ATOUT POUR LA CÔTE D’AZUR
LA CÔTE D’AZUR,
DESTINATION SMART… PHONE
En mai, le FRCC lance une application smartphone dédiée aux
croisiéristes. Son objectif ? Offrir de nouveaux services mobiles
en complément des supports de communication classiques. Cette
application Smartphone téléchargeable gratuitement sur iPhone,
iPod Touch, iPad et Android sera lancée conjointement sur les
villes de Cannes, Nice et Villefranche. Chacun aura ainsi accès à
des circuits de visite piéton et des informations touristiques géolocalisées, des offres commerciales et événementielles des partenaires, etc.
à suivre sur :
www.frenchrivieracruiseclub.com
Du 14 au 17 mars 2011, la CCI Nice Côte
d’Azur et ses partenaires du French Riviera
Cruise Club (FRCC), une entité qui réunit
140 acteurs du tourisme azuréen pour promouvoir la croisière dans le 06, étaient présents au 27e Cruise Shipping de Miami,
rendez-vous incontournable des professionnels de la croisière.
En 2010 le secteur a franchi le cap de la crise
mondiale à un rythme qu’on aurait beau jeu
de qualifier de… croisière ! Et ce n’est pas
fini. Selon The Cruise Line Industry Association (CLIA), plus de 16 millions de passagers
embarqueront sur un paquebot en 2011, soit
6 % de mieux qu’en 2010. A moyen terme, les
perspectives d’évolution sont très prometteuses. Après les nord-américains, les européens, anglais et allemands en tête, ce sont
18 I Azur Entreprises I
N° 86
les russes et les chinois qui succombent à
leur tour aux charmes des resorts flottants.
Une représentation à la hauteur des enjeux.
Lorsqu’on sait que la dépense moyenne d’un
passager en transit est de 90€ et que celle
d’un passager en tête de ligne atteint les
150€, on comprend que le FRCC avait tenu à
venir en force au salon pour promouvoir la
destination Côte d’Azur. Car celle-ci a une
carte à jouer. Même si la Méditerranée est
la deuxième destination après les Caraïbes,
le bilan 2010 des ports de Cannes, Antibes,
Nice, et Villefranche est mitigé. En 2010 les
ports ont accueilli 672 000 croisiéristes
contre environ 745 000 en 2009. L’année 2011
ne devrait pas connaître d’évolution avec 660
000 croisiéristes attendus. Si Villefranche
tire son épingle du jeu en progressant grâce
à l’accueil de plus gros paquebots, le port de
Nice, en raison de quais trop courts, éprouve
de plus en plus de difficulté à recevoir des
navires de croisière. A Cannes, en revanche,
la baisse est conjoncturelle. Les catalogues
d’escales changeant régulièrement pour proposer des itinéraires différents aux passagers, le port a accueilli moins de bateaux
après une très bonne année 2009.
Ces résultats prouvent une chose : la réputation touristique d’une destination, aussi prestigieuse soit-elle, ne suffit pas à assurer son
succès. le FRCC a décidé de réagir. Le Club
développe des initiatives pour améliorer le
séjour des passagers sur la Côte d’Azur : signalétique, accueil personnalisé, kit Croisiériste qui référence, entre autres, une liste des
■ TOURISME. LES 6 PREMIÈRES ENTREPRISES AZURÉENNES
ONT ÉTÉ LABELLISÉES.
merciale afin de présenter de façon
intelligible la diversité commerciale
du périmètre. Inauguration prévue le
13 mai. Un exemple à suivre.
Un guide pour le Cap Ferrat
L’expertise de la CCI a été mise a
contribution pour accompagner la
création d’un guide (traduit en italien
et en anglais)de promotion du commerce et de l’artisanat de St Jean Cap
Ferrat, réalisé par l’association des
Commerçants & Artisans. Sortie en
juin prochain. ■
DESTINATION ENTREPRISE : UN LABEL
ATTRACTIF POUR LE PUBLIC
Les premiers labellisés azuréens «Destination Entreprise»
ont reçu leurs attestations à la CCI le 5 avril dernier.
excursions possibles, leur durée et
les moyens de transport pour s’y rendre ainsi que des bons de remises
consentis par des membres et des
commerçants partenaires… Autre
point fort que le club met en avant : la
possibilité d’étaler sur l’année les excursions grâce au climat mais surtout
grâce aux richesses culturelles et patrimoniales qu’offre le territoire.
Ainsi, Villefranche accueille des croisières du 15 février au 22 novembre !
Le FRCC compte aussi sur les nouvelles escales de Golfe Juan et d’Antibes, commercialisées en 2010 et
2009, pour permettre aux compagnies de varier leurs itinéraires sur la
Côte d’Azur.
Gagner des parts du marché pour les
têtes de ligne. Enfin, le FRCC entend
profiter de l’Aéroport international
Nice Côte d’Azur pour promouvoir
les têtes de ligne. Cette année, le Sovereign fera des escales en tête de
ligne à Villefranche. Les ports de
Nice et de Cannes sont également
concernés. Le premier accueillera le
dernier-né de la Compagnie du Ponant, l’Austral ainsi que l’Azamara
Journey sur le segment haut de
gamme. Le Star Flyer assurera quant
à lui sept escales en tête de ligne à
Cannes. ■
Photo rédaction
Contact
CCI Nice Côte d’Azur
Service FISAC/Associations commerciales
0 800 422 222
Un label national initié par les CCI. Destination Entreprise est une démarche destinée
aux entreprises en activité, montrant tout ou
partie du processus de production, ouvertes
à la visite touristique, ou souhaitant s’y ouvrir. De la TPE à la multinationale, de l’artisanat à l’industrie, toute entreprise dont le
savoir-faire est intéressant pour le grand public est concernée. Sept pré-requis sont scrutés pour l’obtention du label : l’information
(promotion, communication), l’accès (faciliter la venue et l’accessibilité), l’accueil, l’intérêt de la visite, la qualité du guidage,
l’hygiène et la sécurité, et la satisfaction du
visiteur. Après la signature d’un acte d’engagement, un audit est réalisé par un cabinet
privé, en association avec les services de la
Chambre de Commerce et d’Industrie Nice
Côte d’Azur en partenariat avec la Direccte,
incluant des visites mystères. Un Comité régional d’agrément valide ensuite l’obtention
du label, pour une durée de 3 ans.
6 entreprises déjà labellisées dans le département. Développée par les services de la
CCI pour les Alpes-Maritimes, la démarche
a déjà permis de décerner le macaron Destination Entreprise à 8 sites azuréens, appartenant à 6 entreprises. La plupart étant, à ce
stade, des activités souvent familiales, fortes
d’une longue histoire et prédestinées pour le
label, car accueillant déjà des visiteurs dans
leurs installations. Il s’agit des confiseries
Florian (Pont-du-Loup et Nice), du parfumeur Molinard (Grasse), des Moulins de la
Brague (Opio), de la verrerie de Biot, de la
parfumerie Fragonard (Grasse et Eze) et de
la fabrique de confitures Maison Herbin
(Menton). Pour tous, le label est l’opportunité de renforcer encore leur visibilité et leur
notoriété, en France comme à l’étranger.
C’est aussi un bon levier pour motiver le personnel. Parmi les entrepreneurs labellisés,
Jean-Claude Bineau, gérant de la Maison
Herbin confirme : « La démarche de labellisation a engendré une véritable remise en question, avec une analyse pertinente de notre
propre fonctionnement, et par ailleurs, la valorisation humaine, la reconnaissance de la
qualité du personnel et la cohésion interne sont
des bénéfices très profitables ». Et avec Destination Entreprise, l’entreprise accède égale-
Le premier
à devenir
«Destination
Entreprise»,
Jean-Claude
Bineau (Confitures Herbin,
Menton).
ment à la marque «Qualité Tourisme », un
atout supplémentaire à la mise en valeur de
nos entreprises locales et de leurs savoir-faire
et produits spécifiques». Une richesse authentique et un atout de plus pour l’attractivité de
la destination Côte d’Azur : « Il est très positif
que la CCI aide ce type d’entreprises en relayant localement le dispositif national », a
précisé Serge Lechaczynski, directeur général de La Verrerie de Biot lors de la remise
des premiers labels le 5 avril à Nice. ■
Contact : Pole tourisme CCI Nice Côte d’Azur
Tél. 0 800 422 222
Azur Entreprises I N° 86 I
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Actu secteurs
■ COMMUNICATION.
OPÉRATION «AGENCES
OUVERTES»
LE MUSÉE DE LA CURIOSITÉ ET DE L’INSOLITE
MISE SUR L’ÉVÉNEMENT D’ENTREPRISE
LE COUP DE POUCE
DE L’UCC À DEUX
JEUNES POUSSES
Réseau national adossé à la Banque de Vizille
Ouvert depuis le mois d’août 2010, le musée
de la curiosité et de l’insolite a été créé par
Jean-Pierre Speidel, un collectionneur né,
passionné de spectacle et d’animation. Après
de nombreuses années de collaboration avec
le Groupe Partouche, des expositions sur la
magie, l’art forain, ou encore des spectacles
d’animation, Jean-Pierre Speidel continue de
réaliser ses rêves d’enfant. Avec l’ouverture
de son musée, les enfants comme les adultes
sont les bienvenus, avec au programme l’ambiance jungle, le salon hanté, la galerie des
automates et effets d’optique, les dîners spectacles pour la famille, ou encore sur les phénomènes paranormaux pour les plus grands.
« J’ai voulu créer un musée-spectacle, un véritable musée vivant pour 150 de mes automates
précise Jean-Pierre Speidel. Mais le nouveau
défi est ailleurs, avec la possibilité de privatiser le musée. Nous louons le musée vide, avec
la possibilité d’y adjoindre des prestations de
restauration et d’animation » précise son dirigeant, avec une capacité d’accueil de 100
personnes en intérieur et 60 places en terrasse, et une souplesse totale dans les services mis à disposition des entreprises:
Photo rédaction
■ SERVICES. LA CARTE DE L’ORIGINALITÉ: C’EST LE PARI
FAIT PAR LE MUSÉE NIÇOIS POUR SE POSITIONNER SUR UN
NOUVEAU MARCHÉ.
Jean-Pierre Speidel, créateur du musée.
création de spectacles sur un thème donné,
personnalisation de l’espace, etc. Avec ces
nouvelles prestations, le musée de la curiosité et de l’insolite entend se positionner
comme un espace sortant de l’ordinaire pour
l’événementiel d’entreprise. ■
BOOSTER VOS AFFAIRES À L'EXPORT !
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La mondialisation, le marché global, les divers canaux de distribution ont transformé les schémas de
fonctionnement et de développement avec notamment une double exigence pour les entreprises : rayonner avec plus de visibilité auprès de leurs parties prenantes (partenaires, réseaux, clients, prospects),
mais aussi acquérir une meilleure efficacité en interne (processus, outils, organisation, etc.). La CCI
Nice Côte d’Azur, forte d’une expérience de plus de 10 ans dans ce domaine, propose aux entreprises
azuréennes un programme de formation/action axé sur la performance commerciale et la communication
à l’international.
Réservé à 10 entreprises débutantes ou nouvellement exportatrices (- de 25 % de leur CA à l’export),
le cycle Comm’Export 2011 se déclinera en 3 temps forts :
Le 20 septembre 2011 : Ouverture du programme avec une journée collective animée par deux spécialistes du Commerce International sous la forme d’un partage d’expériences sur les thèmes «se positionner à l’international et valoriser son offre d’entreprise», «connaître et décrypter les réseaux d’appuis
en France et à l’étranger».
Octobre-Novembre 2011 : Approche personnalisée : deux demi-journées dans votre entreprise, afin de
faire un premier état des lieux (organisation, outils, fonctions..) qui permettront de dégager des premières pistes de structuration et d’action.
Mars et Juin 2012 : Un suivi visant à évaluer les premières opérations mises en œuvre.
Le soutien de la Région PACA permet ainsi à des TPE et PME de saisir les opportunités offertes par la
mondialisation en bénéficiant d’un accompagnement personnalisé, opérationnel, sur une longue durée
à des conditions financières exceptionnelles.
Plus sur www.cote-azur.cci.fr ou contactez le département international de la CCI Nice Côte d’Azur
au 0 800 422 222 (appel gratuit depuis un téléphone fixe)
20 I Azur Entreprises I
N° 86
2 jeunes entreprises azuréennes ont
bénéficié d’un coup de pouce piloté par
l’UCC Méditerranée -qui regroupe les
agences conseil en communication- et
l’UPE 06. La Junior entreprise de l’IPAG
a réalisé les enquêtes de marché, avant
de passer aux briefs des agences impliquées dans l’opération. Business groom,
créée par Chrystelle Larquié a pu ainsi
mener à bien le repositionnement de sa
marque pour répondre aux attentes de
ses clients (DRH, salariés des entreprises clientes), avec une mise en cohérence image de l’entreprise avec la
réalité de son offre. « Ce coup de pouce de
l’UCC nous a permis de valoriser la mission de BG qui accompagne l’équilibre
entre vie privée et vie pro au sein de l’entreprise, en aidant les entreprises et collectivités se situant à la pointe en matière de
RSE» indique sa créatrice. L’entreprise a
été conseillée par l’agence niçoise BHB,
qui a donc travaillé gracieusement dans
le cadre de l’opération sur le repositionnement de la communication de Business Groom. Côté web, c’est Pix &
Associates (Nice) qui est intervenu pour
développer le catalogue interactif.
Le second cas traité dans le cadre de
l’opération « agences ouvertes » est un
produit de l’entreprise Ait-Light. Le
conseil a été porté par l’agence Zen
(Nice), dirigée par Christophe Baldet,
mais aussi Pole company, Paul Séassal
consultant et Adosis. La jeune TPE se positionne sur la sécurité routière des 2
roues, avec des systèmes amovibles de
rehaussement de la signalisation du 2
roues (feux stop/feu arrière sur le top
case, ou le dos du pilote). Objectif: Donner une crédibilité de marque auprès
des investisseurs, des fabricants, distributeurs, grands comptes (flottes de 2
roues) et conducteurs. La com a été redéveloppée sous le nom de Case-light, directement liée au produit, avec un
nouveau logotype. A suivi la définition
d’une stratégie de moyens (print, web,
medias, web –avec développement du référencement naturel, d’une politique de
backlinks- et d’une stratégie virale, PLV
et relationnel). ■
■ INDUSTRIE. CE PATRON DE PMI PREND LES COMMANDES DE L’ASSOCIATION
DES PARTENAIRES POUR LA PROMOTION DE L’INDUSTRIE MÉDITERRANÉENNE. RENCONTRE.
Passage de relais réussi. Le passage de relais
entre Bernard Kleynhoff et Daniel Sfecci
s’est fait tout naturellement. Après avoir assuré la vice-présidence, ce patron de PMI
prend les commandes de l’Association des
Partenaires pour la Promotion de l’Industrie
Méditerranéenne. Comme son prédécesseur, l’homme est direct. Chez lui pas de détour. « C’est vrai, reconnaît-il, qu’au moment
de la création de l’APPIM j’ai eu quelques réticences à adhérer. Je craignais d’y retrouver le
schéma traditionnel donneurs d’ordre d’un
côté et sous-traitants de l’autre. Mais très vite
les premiers pas de l’association m’ont
convaincu du contraire. J’ai donc décidé de
m’y investir ». Comme à son habitude, Daniel
Sfecci n’a fait pas les choses à moitié. Son implication a été totale. Il a particulièrement
œuvré pour promouvoir les métiers de l’industrie auprès des jeunes à travers les Rencontres pour l’Emploi Industriel. Des actions
conformes au tempérament et à la sensibilité
de cet ancien enseignant.
Photo rédaction
Etre le reflet de la réalité industrielle locale.
« Il faut savoir apprécier le patrimoine industriel azuréen à sa juste valeur. Nous ne
sommes pas Rhône-Alpes, mais nous avons incontestablement un tissu industriel riche et diversifié à défendre. Avec plus de cent vingt
entreprises adhérentes, l’APPIM est devenue
une force reconnue de promotion et de représentation de l’activité industrielle azuréenne.
Depuis plus de 12 ans, l’association agit pour
Denis Leloutre,
dirigeant
de l’entreprise.
Photo rédaction
APPIM : DANIEL SFECCI, LA DIMENSION BUSINESS
Daniel Sfecci,
président de
l’APPIM.
favoriser le développement de courants d’affaires, promouvoir ses savoir-faire et représenter les intérêts des entreprises du 06. L’APPIM
doit être le reflet des problématiques qui touchent les PMI locales. Et le président doit incarner cette réalité industrielle composée
avant tout de PMI souvent des affaires familiales, dont le rayonnement est pour une large
part régional... voire juste local ». Justement,
SJD décolletage, qu’il dirige est une affaire
de famille. « Je l’ai créée avec mon père. Très
vite, mon frère Jean-Pierre m’a rejoint. C’est
ce binôme très complémentaire qui nous a permis de développer ensemble la structure, de la
diversifier et de devenir les leaders PACA du
décolletage».
Saisir l’opportunité « Business ». Sa vision ?
«Le travail accompli doit être maintenu. Et il
est d’importance. Jean-Pierre Savarino a été
celui qui a donné l’impulsion, Bernard Kleynhoff a été le rassembleur. Je souhaite maintenant développer le volet business de
l’association. Cet aspect existe déjà en filigrane, mais il faut aujourd’hui clairement le
revendiquer. Cela permettra de donner de la
visibilité et d’offrir les mêmes opportunités de
marché à tous les membres, TPI comme PMI.
Prenons un exemple : lors des visites entreprises, le dirigeant mettrait à disposition une
boîte aux lettres où chaque visiteur qui le souhaite indique clairement ses besoins ou ses offres de services. Il faut s’orienter sans détour
vers cette dimension. Non seulement entre
membres APPIM, mais également pour bénéficier d’avantages auprès de prestataires extérieurs. Ainsi en se regroupant on peut avoir
plus de poids. Nous avons des opérations
connues qui bénéficient d’une belle notoriété
professionnelle. Pourquoi ne pas en profiter
pleinement ? La vocation des chefs d’entreprise
c’est d’entreprendre !». Autre priorité du mandat du nouveau président : la mise en place
des actions issues du Livre Blanc dont la
création de la Maison de l’Industrie : « Un
projet qui me tient particulièrement à cœur et
que je compte défendre pour le voir aboutir. J’ai
commencé à contacter des partenaires potentiels pour rejoindre le réseau de parrainage nécessaire à sa constitution ». ■
Plus sur www.appim.com/
■ INDUSTRIE. LA PMI FAMILIALE PASSE LE CAP
DES 40ES RUGISSANTS... COUP DE CHAPEAU.
LELOUTRE : LA TÔLERIE DE HAUTE
PRÉCISION DEPUIS 40 ANS
La quarantaine dynamique. Implantée à la
Gaude, cette entreprise familiale n’a pas pour
habitude de faire parler d’elle. Mais 40 ans
d’existence et une certification Iso 9001 méritent bien un coup de projecteur. « C’est mon
père qui l’a créée, en 1970 », souligne Denis
Leloutre son dirigeant. A cette époque, c’est
une petite structure artisanale qui profite de
la proximité d’IBM pour signer ses premières pièces métalliques. Avec le temps,
l’entreprise s’agrandit passe en mode SARL
et améliore ses moyens de production. 1991
marque un tournant avec l’acquisition d’un
centre de découpe des métaux en feuilles
combinant les technologies du laser et du
poinçonnage, « le premier du département».
Une période qui correspond avec l’arrivée de
Denis, laseriste de formation, qui donne un
nouveau souffle à la PMI. L’informatisation
de l’entreprise sera également une étape importante avec l’intégration d’un système de
conception et de fabrication assistés par
SUITE PAGE 22 Azur Entreprises I N° 86 I
21
Actu secteurs
■ SECTEURS DE POINTE. EN MATIÈRE DE COMMUNICATION MOBILE
POURQUOI L'ÉCOSYSTÈME "MO
DE LA NOUVELLE RÉVOLUTION M
SUITE DE LA PAGE 21 (LELOUTRE INDUSTRIE) ordinateur qui lui offre de nouvelles perspectives de croissance. Si les moyens de
production sont régulièrement
modernisés, l’équipe elle, composée de 15 personnes aujourd’hui, ne change pas ou
seulement au gré des embauches et des départs à la retraite ! Ici les stagiaires ont de
grande chance de devenir salariés et les salariés qui le souhaitent, d’y faire toute leur carrière
comme le chef d’atelier récemment parti à la retraite, après...
40 années de bons et loyaux services. Un passage de relai intergénérationnel que défend le
dirigeant.
Valoriser et pérenniser un savoirfaire unique. C’est que le savoirfaire contribue fortement à
l’image de Leloutre Industrie.
« Qu’il s’agisse d’égouttoir pour
les machines à café, d’éléments de
luminaire, de pupitres de commande, notre métier est la tôlerie
de précision et l’expérience du
personnel est un plus ».
Consciente que les donneurs
d’ordre ont de plus en plus besoin d’un produit fini, la PMI a
étoffé ses prestations. Si le cœur
de métier reste la tôlerie, elle
s’est équipée de machines pour
le pliage et l’assemblage. Elle a
également constitué un réseau
de sous-traitants, pour être capable de répondre à toutes les demandes de ses clients aussi bien
dans l’aéronautique, la robotique, l’informatique que la bijouterie ou la santé. Pour se
donner un beau carnet de commande sur les 40 ans à venir ! ■
22 I Azur Entreprises I
N° 86
La mobilité, nouvel eldorado technologique?
Le monde vit actuellement une révolution
aussi intense que celle de la montée d'Internet au début du millénaire : celle de la mobilité et du nomadisme numérique. Le nombre
des smartphones et des tablettes explose. Et
avec lui, celui des applications et des services mobiles. Une bonne chose pour la Côte
d'Azur : ce sont là autant de domaines pour
lesquels, avec Sophia Antipolis, elle est bien
positionnée.
La Côte d'Azur n'est pas une nouvelle venue
dans le domaine de la "mobilité". Elle avait
commencé par surfer sur la vague GSM, en
particulier grâce à l'ETSI, puis sur la 3G.
Mais aujourd'hui, la technopole a pris résolument le virage de la 4G avec le LTE (Long
Term Evolution). La technologie qui pousse.
Le LTE s'est imposé pour le très haut débit
mobile : 100 Mbits/s dans un premier temps,
soit autant que la fibre optique, et 300
Mbits/s dans les deux ou trois ans. De quoi
satisfaire des mobinautes de plus exigeants
et d'ouvrir en grand les portes à de nouvelles
applications et de nouveaux usages comme
la TV interactive, le blogging vidéo, les jeux
en réseau ou les services data professionnels.
De la microélectronique aux logiciels et applications. Autour de la 4G et des technologies
de mobilité comme le sans contact, le Wifi
basse consommation, bluetooth, le RFID, la
Côte d'Azur a réussi à bâtir un solide écosystème. Il fait référence dans le monde. Toute
la chaîne de valeur est couverte. Elle part de
la microélectronique et va jusqu'aux usages
à travers les applications. Avec à chaque
stade, des réseaux de compétences. Exemple avec la microélectronique. Sophia s'est
acquis une compétence mondialement reconnue dans la conception de puces, de
semi-conducteurs et de terminaux mobiles.
Les grands chefs de file y ont installé un centre de Recherche & Développement. Cadence, Synopsys, ARM, Icera avec son
centre de R&D sur la 4G, CSR, ST-Ericsson,
Texas Instruments, Gemalto, Infineon, entre
autres, y ont monté des équipes.
La Côte est également en pointe dans les technologies sans contact. Avec des sociétés leaders comme ASK, mais aussi dans les
logiciels avec de nouvelles start-ups
(Playadz, Buzzinbees, Smartcom, MAC2C,
Apilinx, M2M Solutions, etc.) qui se sont lancées sur la piste des applications et services
mobiles en parallèle aux grands du secteur
S, ÇA BOUILLONNE SUR LA CÔTE D’AZUR ! TOUR D’HORIZON.
BILITÉ" AZURÉEN EST AU CŒUR
ONDIALE DU MOBILE
Eric Baïssus, cofondateur d'Open
Plug en compagnie
de Kenneth Frank,
Directeur exécutif
d’Alcatel-Lucent
et Président de
l’organisation
Solutions Alcatel
Lucent, lors de
l'officialisation
du rachat à Sophia
Antipolis.
PhotoAlto
INTEL: PRÉSENCE RENFORCÉE
À SOPHIA PAR LE RACHAT DE
L'ACTIVITÉ MOBILE D'INFINEON
(Orange Labs, Amadeus, Accenture, SAP
Labs, etc.). Elle dispose de compétences
étendues dans la gestion de réseaux télécoms mobiles hauts débits, dans les logiciels
embarqués. Un écosystème renforcé par la
présence de centres de recherche (Inria,
CSTB), d'écoles d'ingénieurs (EURECOM,
Mines de Paris, Polytech'Nice), d'organismes de standardisation (ETSI, W3C) et de
pôles de compétitivité à vocation mondiale
(Pôle SCS).
Un atout maître que met en avant Team Côte
d'Azur. Notamment, l'agence de promotion
de l'économie départementale le joue ainsi
chaque février à Barcelone en réunissant un
panel d'entreprises sur un stand du Mobile
World Congress. L'occasion de montrer à la
planète mobile, toute la palette de savoir-faire
de la Côte d'Azur.
L'écosystème complet de la "French Wireless
Region". C'est la présence de cet écosystème
qui attire les grandes entreprises et les startups du secteur de la mobilité dans ce que la
presse anglo-saxonne appelle "The French
Wireless Region". Dernier exemple en date:
le renforcement d'Alcatel-Lucent sur Sophia.
L'équipementier franco-américain, présent
depuis le rachat de la start-up Right Vision
en 2004 par Alcatel, avait failli quitter la technopole en octobre 2009. Depuis, il a racheté
une autre start-up sophipolitaine, Open Plug.
Venus le 7 avril pour officialiser ce rachat, les
dirigeants du groupe l'ont dit sans ambages:
désormais la mobilité est au cœur de la stratégie d'Alcatel Lucent et Sophia, grâce à son
écosystème "mobilité" est l'endroit où il faut
être.
Entre les effectifs de l'ex-Right Vision (30
personnes) et d'Open Plug (50 personnes)
intégrés dans le groupe, une force de frappe
de 80 personnes qui travaillera dans le domaine des logiciels applicatifs mobiles et du
"cloud computing" (l'informatique dans les
nuages). Le géant de l'industrie des microprocesseurs, Intel, a fait la même démarche.
Il avait posé un premier pied à Sophia début
2009 avec l'unité Ultra Mobility Group et
s'est notablement renforcé l'an dernier avec
le rachat de l'activité wireless d'Infineon
Technologies (voir encadré).
La Côte d'Azur, territoire d'innovation pour la
mobilité. Les pouvoirs publics, de leur côté,
ont appuyé le mouvement en lançant des expérimentations grandeur nature qui ont positionné la Côte comme un territoire
d'innovation pour la mobilité. L'opération
Intel, le géant américain du microprocesseur,
cherche lui aussi à se positionner dans la révolution
mobile. Il avait déjà mis un pied dans la technopole
en 2009 en montant un laboratoire relié à son Ultra
Mobility Group (une vingtaine d'ingénieurs). Mais
avec le rachat en août 2010 de l'activité mobile
d'Infineon (WLS pour Wireless Solutions) sa présence s'est notablement renforcée: les 140 salariés
du site sophipolitain d'Infineon sont passés sous sa
bannière. Ils travaillent sur le développement des
mémoires embarquées à bord des systèmes sur
puces ("system-on-chip"), et sont spécialisés entre
autres dans les modems, l'audio firmware, la 3G et
la LTE.
Des champs de compétences qui entrent dans ce
que recherchait Intel à travers ce rachat. L'intégration d'Infineon est actuellement en cours, en coordination avec l'autre laboratoire qu'Intel a acquis à
Toulouse avec le rachat d'une partie des activités
de Freescale.
Nice sans contact, notamment, a permis de
développer à la fois des technologies et des
bouquets de services liés à la mobilité. Autre
exemple avec la Plateforme Telecom. Lancée
par l'association Telecom Valley et développée par le Pôle SCS, elle permettra de tester
des services 4G. Elle a permis déjà à Monaco Telecom, l'un des partenaires, d'ouvrir
le 12 avril une expérimentation LTE pour les
entreprises.
On pourrait citer bien d'autres exemples,
bien d'autres acteurs. L'écosystème azuréen
de la mobilité est riche. Bouillonnant. A la
hauteur des enjeux d’innovation à relever. Ils
sont immenses et à une échelle mondiale : de
l’électronique aux greentechs, en passant
par l’aéronautique, le spatial, la santé, la finance, la distribution, l'administration, toute
une économie est aujourd'hui à mettre à
l'heure de la mobilité ! Une sacrée carte à
jouer pour la Côte d’Azur. ■
Azur Entreprises I N° 86 I
23
Actu secteurs
■ HAUTES TECHNOLOGIES. L’ENTREPRISE DE MOUANS-SARTOUX LANCE
3 NOUVEAUTÉS ET RELOCALISE SA PRODUCTION DE TABLETTES DE LA CHINE À CARROS.
NUXILOG : INNOVE... ET RELOCALISE !
La PME innovante démarre 2011 sous le signe
de l’innovation. Après deux années de recherche et de développement, cette jeune
pousse du high-tech azuréen aborde avec
confiance le marché avec non pas un, ni
deux mais trois logiciels innovants. Trois solutions qui commencent sérieusement à faire
le buzz. La première est dédiée à la traçabilité et à la gestion du temps de travail (NuxiTempo©). La deuxième à la saisie nomade.
Il s’agit d’une tablette capable de collecter les
données écrites sur des formulaires papiers
sans saisie informatique (Nuxipen©). Enfin,
la dernière, Nuxidev©, est une solution sans
équivalent sur le marché. Ce générateur
d'applications mobiles permet, en effet, aux
entreprises d'adapter la mobilité à leurs applications de gestion, sans changer leur parc
hétérogène de smartphones (iphone, Blackberry, PDA, etc.) ni leur outil de gestion interne.
En matière de nouvelles technologies, son
dirigeant Dominique de Montecler n’en est
pas à son coup d’essai. En 1995, alors âgé de
27 ans, il fonde S & P informatique, société
de développement de logiciels spécialisés
dans l’analyse et la gestion boursière. En
1998, la société développe Mdrwin, un logiciel de facturation et de gestion des maisons
de retraite. Le logiciel emporte
rapidement l’adhésion des établissements concernés. Un succès qu’Azur Software transforme
en cédant, quelques années plus
tard, son activité EHPAD à Malta
Informatique du groupe Pharmagest Welcoop.
Dominique
de Montecler,
dirigeant de
Nuxilog.
Le pourquoi d’un retour en France.
« J’aime le challenge, prévient le
dirigeant qui crée alors Nuxilog
et se lance dans le développement de solutions de service aux
entreprises, entièrement dédiées
à la traçabilité et à la saisie nomade. Mon ambition est d’exploiter et de mettre à la disposition des
professionnels des outils performants, novateurs et facilement accessibles qui améliorent
chaque jour leurs conditions de travail ». Et
ça marche. « Après quelques mois de commercialisation, nous enregistrons déjà nos premières commandes ». L’entreprise profite de
ce démarrage sur les chapeaux de roue pour
rapatrier de Chine la production de sa tablette Nuxipen©. « Face à la demande croissante, nous devons avoir une plus grande
réactivité et une qualité sans faille de nos pro-
duits. La Chine est une fausse bonne solution.
Si les coûts de revient sont évidemment plus
bas, il faut compter avec des délais de production et de transport très longs sans parler des
défauts de fabrication ! Il faut également savoir que le paiement obligatoire avant la commande réduit considérablement les chances de
voir aboutir nos réclamations. J’ai donc décidé
de faire le pari de la proximité et de la qualité
en rapatriant l’intégralité de la production
dans le 06 ». ■
■ IMPLANTATION. L’ENTREPRISE BRITANNIQUE INSTALLE SON ACTIVITÉ À SOPHIA.
OXFORD PHARMASSIST LTD A CHOISI LA CÔTE D’AZUR
Rencontre avec Norman Miller, dirigeant et fondateur. Créée par deux universitaires d’Oxford, l’entreprise s’est imposée dans le
domaine très pointu de la rédaction scientifique. Parmi ses clients, la plupart des grands
laboratoires pharmaceutiques mondiaux. Son
dirigeant explique quelles sont les activités et
les ambitions de l’entreprise, qui vient de s’implanter à Sophia Antipolis en étant accompagnée par Team Côte d’Azur, l’agence de
promotion économique du département.
Quelles sont les activités de votre société?
«Nous sommes spécialisés dans la rédaction médicale, notamment des évaluations systématiques. Nos domaines d'expertise particulière
sont les lipides, l'hypertension, la maladie cardiovasculaire, le diabète, l'obésité, la thrombose,
la maladie métabolique et la génétique moléculaire. Nous pouvons aussi donner des conseils
sur la conception des essais cliniques, une as24 I Azur Entreprises I
N° 86
Pourquoi avoir choisi la Côte d’Azur ?
«Pour sa concentration de sociétés et d'installations de recherche de premier ordre dans le domaine des sciences de la vie. Mais aussi
d’excellentes infrastructures de transport, de
communication, de santé et d'enseignement.
Dansnotre cas, la proximité des pôles pharmaceutiques de Suisse et d’Italie du Nord a également été un atout ».
Norman Mailer,
dirigeant
d’Oxford
Pharmassist.
sistance à l'interprétation de la découverte de
médicaments et des données cliniques, et nous
apportons notre aide pour les dépôts de documents aux organismes réglementaires tels que
la Federal Drug Administration et l'Agence Européenne du Médicament. Nous envisageons
désormais d'étendre nos domaines au cancer, à
la maladie infectieuse et à l'immunologie».
Vos perspectives de développement ?
Aujourd’hui nous confortons notre développement international avec des grands clients
comme Takeda Europe en Grande-Bretagne,
AMT Biopharma aux Pays-Bas, Hoffmann-La
Roche en Suisse et Nucleus Medical Media
aux USA. Nous venons également d’être choisis par la Société Européenne de Cardiologie
pour la réalisation de différents supports. ■
Plus sur http://investincotedazur.com/
En pratique
■ PARTENARIAT. L’UNICE DÉVELOPPE SA RELATION
AVEC LE MONDE ÉCONOMIQUE.
en bref...
Iris Pharma (La Gaude) agrandit
son équipe dirigeante
Le laboratoire azuréen (dirigé par
Pierre-Paul Eléna), qui compte parmi
les leaders mondiaux de la recherche
préclinique et clinique en ophtalmologie a nommé Philippe Margaron à
la tête de ses activités de recherche
et de tests précliniques.
Essai clinique pour TxCell
Société de biotechnologie installée à
Sophia, TxCell a reçu l’autorisation
de l’Afssaps, l’agence de sécurité sanitaire des produits de santé, pour
démarrer un essai clinique de Phase
I/II pour son second candidat médicament TX-RAD, destiné aux patients
atteints de formes modérées à sévères d’arthrite rhumatoïde réfractaires aux traitements actuels.
Ineldea: de Cannes à Carros
Après 7 ans à Cannes où ils avaient
démarré leur activité, les laboratoires
dirigés par Nicolas Cappelaere spécialisés dans les compléments alimentaires et la cosmétique viennent
d’emménager dans un nouveau bâtiment (plus de 2000 m2) à Carros.
Un musée de l’informatique
ouvrira à Sophia Antipolis en juin
Un espace muséographique dédié au
patrimoine de l’histoire de l’informatique et du jeu vidéo va être accueilli
dans les locaux de IEID-CampusID.
Une exposition temporaire permettra
de découvrir l’histoire de la naissance
du réseau Internet. Ce sera l’un des
«cités informatiques» ouvertes en
France.
Les commerces en zones touristiques
de Cagnes et Vence pourront ouvrir le
dimanche
Le Préfet des Alpes-Maritimes a signé
en effet le 15 avril - sur propositions
du sénateur-maire de Cagnes et du
maire de Vence - après consultation
des partenaires sociaux, deux arrêtés
accordant le statut de zone touristique d'affluence exceptionnelle à
plusieurs quartiers de ces villes. Dans
des secteurs comme le bourg médiéval, le centre ville et la promenade de
bord de mer à Cagnes, la cité historique et le centre-ville à Vence, les
commerces de détail non alimentaires auront la possibilité d'ouvrir
chaque dimanche de l'année au lieu
de cinq dimanches seulement. Ces
secteurs rejoignent certains quartiers
de Nice, qui ont déjà acquis cette
possibilité depuis le 3 septembre
2010.
FONDATION DE L’UNIVERSITÉ : QUELLES
OPPORTUNITÉS POUR LES ENTREPRISES?
Le partenariat public-privé sur la Côte d’Azur
a un nouvel outil. L’Université Nice Sophia
Antipolis (UNSA) s’est dotée d’une fondation
universitaire, créée le 5 juillet 2010. Son but,
rappelle Tahar Saiah, vice-président délégué
aux fondations et aux partenariats publicprivé est de créer une passerelle avec les entreprises et l’université. « Les relations
existaient déjà mais de façon informelle au gré
des initiatives personnelles. Il manquait un
cadre. La fondation est ce cadre. C’est un outil
pour croiser les expériences et créer une dynamique commune. Il faut penser le territoire
azuréen comme un écosystème composé par les
acteurs publics et privés, les entreprises comme
les collectivités locales et l’université. C’est un
tout. Pour être compétitif il faut compter avec
toutes les composantes de cet écosystème.
Chaque acteur doit participer et prendre part
à une dynamique commune ».
Des bénéfices fiscaux? Oui, mais pas seulement. L’entreprise donatrice bénéficie d’un
grand nombre d’avantages. Economique
d’abord, avec la possibilité de collaborations
scientifiques et techniques. « l’UNSA représente un vivier de savoir-faire exceptionnel.
1500 doctorants par an, 55 laboratoires dont
30 classés « A » et 5 classés « A+ », 1376 enseignants chercheurs. Nous sommes la
deuxième université pluri disciplinaire à composante médicale de France, une des 15 premières universités françaises « intensive
recherche ». En 2009, 13 brevets ont été déposés, 9 logiciels et 4 start-up ont été créés ». Sociétal ensuite : « Rejoindre le Club des
Entrepreneurs UNICE, c’est accompagner les
jeunes entrepreneurs et promouvoir l’égalité
des chances au sein de l’Université ». Médiatique enfin, en s’associant aux grands événements organisés par l’UNSA et en
bénéficiant de ses retombées.
De grands groupes, mais aussi des PME locales ne s’y sont pas trompés. C’est le cas de
Noeva. Cette entreprise d’une centaine de salariés, basée à Sophia Antipolis, Aubagne et
Monaco, est spécialisée dans la mise en
œuvre et le support des Technologies de l’Information et des Communications. « Il est très
important pour notre Groupe à vocation régionale, explique son dirigeant Jacques Bresciano, d’accompagner les projets axés sur le
développement du territoire et de soutenir les
initiatives contribuant à son essor économique
et social. Noeva a toujours été favorable au
Jacques Bresciano,
dirigeant de
Noeva, une PME
partenaire de la
fondation.
rapprochement du monde de l’enseignement et
de l’entreprise. De plus, ce partenariat s’intègre parfaitement à la partie sociétale de notre
démarche de responsabilité sociétale de l’entreprise, entamée il y a maintenant un peu plus
d’un an. Au-delà de l’image d’entreprise citoyenne ancrée sur son département et sa région que cela nous apporte, nous profitons des
manifestations organisées par la fondation
pour rencontrer des personnalités politiques et
institutionnelles azuréennes et côtoyer d’autres
chefs d’entreprises ».
Marc Simian,
dirigeant d’Azur
Système Solaire.
Un point de vue partagé à 100 % par Marc Simian. Cet ancien cadre dirigeant d’une
grande banque, a racheté Azur Système Solaire, une PME grassoise spécialisée dans les
énergies renouvelables. « Il n’y a aucune raison que les TPE-PME n’entrent pas dans la
cour des grands. Cette participation m’a paru
très intéressante. En règle générale, les sujets
de formation ou d’intégration sont réservés
aux grandes entreprises. Il est important de
dire que les TPE - PME peuvent et doivent
s’impliquer dans cette démarche. D’autant que
l’emploi d’aujourd’hui et de demain se trouve
plutôt dans ces structures. D’ailleurs à la fin
d’un cursus universitaire ou au cours d’un apprentissage, je pense qu’il est plus enrichissant
pour un jeune d’intégrer une PME ». ■
Plus sur www.fondation.unice.fr
Azur Entreprises I N° 86 I
25
Esprit d’entreprise
■ CRÉATION. DEUX PASSIONNÉES, UNE ENTREPRISE...
Photo rédaction
DANSEA A TROUVÉ SON RYTHME
CÉDANT OU REPRENEUR
D’ENTREPRISE ? VOUS AVEZ
RENDEZ-VOUS À LA CCI
LE 17 MAI 2011 !
4e soirée Transmission d’Entreprise
avec bourse d’échanges
réservée aux cédants et repreneurs
17 mai de 18h00 à 20h30
CCI Nice Côte d’Azur
20 boulevard Carabacel à Nice
information/inscription sur
www.cote-azur.cci.fr
Anne-Claude Texier et Nathalie Escarrat,
créatrices de l’entreprise.
Lancé au mois de septembre dernier, Dansea
est un concept combinant un show-room
basé à Mouans-Sartoux et un site de vente
en ligne dédié à l’équipement pour la danse.
Nathalie Escarrat et Anne-Claude Texier,
toutes deux passionnées de danse, se sont
associées pour relever le défi. Sans rien négliger pour mettre toutes les chances de
réussite de leur côté : au tout début de l’aventure, le stage « 5 jours pour entreprendre »
proposé par la CCI leur a permis de s’informer sur les démarches et formalités de la
création d’entreprise, et d’échanger avec
d’autres aspirants créateurs : «Cela a permis
de valider la faisabilité de notre projet et de
compléter les connaissances de base dont tout
créateur d’entreprise a besoin pour se lancer».
Depuis, la marque a réussi sa percée en capitalisant sur ses atouts : les marques sélec-
tionnées répondent à des impératifs stricts
en termes de qualité et de prix, mais l’accent
est également mis sur le niveau d’expertise
et de conseil à la clientèle. « Nous n’hésitons
pas à créer une vraie relation avec nos clients
pour les aiguiller dans leurs choix, les conseiller sur les tailles ou les modèles adaptés à leur
utilisation précisent-elles, pour satisfaire le
client, il est nécessaire de l’écouter avant tout».
Chez Dansea, on aime le « home made » : la
totalité du catalogue en ligne est réalisé par
l’équipe, avec le souci permanent de présenter les modèles de manière très précise et
détaillée : le monde de la danse est un monde
d’exigence. Aucune cible n’est négligée :
danse classique ou jazz et les hommes ont
également leur rubrique. ■
Contact
www.dansea.fr
Objectif Réussite : la formation-action pour les salariés
Destiné aux salariés porteurs de projet de création ou reprise d’entreprise, en phase de reconversion
professionnelle ou sous couvert d’un plan social, le dispositif « Objectif Réussite » a pour but de proposer
un programme complet d’accompagnement à la création ou reprise d’entreprise.
Première phase : 5 jours de formation continue collective, organisés sous forme d’ateliers animés par
des professionnels. 5 jours pendant lesquels sont abordés le savoir faire et les compétences du créateur/repreneur face à son projet, la stratégie commerciale, les aspects juridiques, sociaux, fiscaux, les
éléments prévisionnels (moyens à mettre en oeuvre, financement du projet, étude du bilan et du
compte de résultat en adéquation avec le projet). « Cette première étape permet au porteur de projet
de se confronter à des problématiques qui lui sont méconnues, et apporte une méthodologie fiable
quant à l’analyse de la viabilité du projet » précise Jean-Jacques Bossard, repreneur d’Images Photo à
Nice. La seconde phase est consacrée au suivi personnalisé du créateur-repreneur d’entreprise, cet accompagnement aboutit notamment à la finalisation du business plan, à l’étude de l’ingénierie financière et à la recherche de financement auprès des organismes financiers selon le besoin. Pour
Jean-Jacques Bossard, « ces échanges apportent une analyse extérieure très enrichissante, et les services de la CCI ont su être très réactifs ». En effet, lors de ces entretiens individuels les domaines
d’expertise abordés sont adaptés à chaque porteur de projet.
Pour en savoir plus sur le dispositif, contactez le pole création, transmission & reprise d’entreprise
de la CCI Nice Côte d’Azur (cordonnées ci-contre).
26 I Azur Entreprises I
N° 85
Vous avez
un projet de
création,
reprise ou
transmission ?
Pour vous lancer, prenez contact
avec les experts du pôle
Création, transmission & reprise
de la CCI Nice Côte d’Azur
20, bd Carabacel
06000 NICE
Tél. : 0 820 422 222
Fax : 04 93 13 74 74
cession.reprise@
cote-azur.cci.fr
Stage «5 jours pour entreprendre»
organisé par la CCI Nice Côte d’Azur
et ses partenaires, dans le cadre
du réseau Entreprendre en France
Infos/inscription 0 820 422 222
- 2 au 6 mai
- 20 au 24 juin
à la Maison des Entreprises de Nice
- 23 au 27 mai
à la Maison des Entreprises de Grasse
Ateliers de la Création d’Entreprise
"Découvrir la démarche création
d'entreprise", matinée destinée aux
futurs créateurs d'entreprises au sein
des Maisons des Entreprises
- 6 mai à Cannes
- 13 mai à Antibes
- 30 mars à Nice
- 11 mai à Grasse
Retrouvez tous vos rendez-vous sur
www.cote-azur.cci.fr
Tél. : 0 800 422 222
[email protected]
Annonces cession-reprise d’entreprises
La Bourse d’Opportunités d’Affaires de la CCI Nice Côte d’Azur présente chaque mois une sélection d’offres de cession / reprise.
Pour répondre à l’une de ces offres, pour passer une annonce ou en savoir plus sur nos services d’accompagnement, contactez-nous !
■ Commerce
Commerce de gros, demi-gros, détail
Ref. CCO/861
Vente de matériel de plomberie
effectif : 1
Ville / Marché local
CA : 241 626 € (2009) Prix : 120 000 €
En raison d’un départ à la retraite, cède fonds de commerce d’une
société de vente de matériel de plomberie, créée en 1987. L’entreprise
commercialise tout type de matériel de plomberie (raccords…),
équipements sanitaires (robinetterie…), arrosage, chauffage central…
Chiffre d’affaires également réparti entre clientèle professionnelle (petits
installateurs) et particulière. Société familiale avec un très bon
relationnel clients. L’accompagnement par le cédant est envisageable.
Commerce de gros
Ref. CCO/823
Objet publicitaires et cadeaux d’entreprise
effectif : 2
Centre ville / Marché national
+ 2 VRP
CA : 336 261 € (2008) Prix : 150 000 €
Pour raisons personnelles, cède parts sociales d’une société de vente
d’objets publicitaires et cadeaux d’entreprise créée en 1966 et reprise
en 1999. L’entreprise dispose d’un portefeuille clients d’environ 300
contacts dont des grandes entreprises locales et nationales ainsi que
des administrations. Elle commercialise tous types d’objets et supports
publicitaires (sacs de voyage, jeux et loisirs, fournitures de bureau…) et
distribue de grandes marques.
Librairie
Ref. CCO/0935
Ville
effectif : 1
CA : 452 241 € (2010) Prix : 320 000 €
En raison d’un changement d’activité, cède fonds de commerce,
spécialisé en librairie, papeterie, détail et demi-gros, librairie scolaire,
point relais colis, créé en mai 1984. La librairie organise régulièrement
des dédicaces d’auteurs et participe à un festival de lecture. Le
commerce est situé dans le centre-ville, entouré de tous commerces et
services, sans concurrent. La clientèle est composée à 70 % de
particuliers, à 30 % de professionnels (agences immobilières, école). La
surface globale du magasin est de 130m², agrandi en 2003. Bon état
général du local.
Cave à vins
Ref. CCO/0941
Proximité Cannes
effectif : 1
CA : 168 008 € (2010)
Prix : 100 000 € pour le fonds, 120 000 pour les murs
Pour cause de départ à la retraite, cède fonds de commerce et murs
d’une société de cave à vins, situé en centre-ville, à proximité d’un port
de plaisance, seul commerce de ce type dans le secteur. Chiffre
d’affaires en progression régulière. Surface de vente de 30 m² et réserve
de 5 m². La vente des murs est indissociable de la vente du fonds de
commerce (prix: 120 000 €). Des compétences en connaissance du
vin sont souhaitables. Conseil du cédant: fort potentiel de
développement auprès des plaisanciers et des quartiers résidentiels.
Commerce de détail
Ref. CCO/0820
Télé vidéo multimédia électroménager
effectif : 5
Ville/ Marché local
CA : 631 000 € (2009) Prix : 100 000 €
Pour cause de départ à la retraite, cède fonds de commerce d’une
société de vente de matériel télé vidéo multimédia et électroménager
créée en 1980, ayant également des activités de dépannage
électroménager, montage antenne/parabole et vente d’abonnement
câble/satellite. Clientèle de particuliers essentiellement (90 %) mais
aussi des administrations publiques. L’entreprise bénéficie d’une
implantation proche du centre-ville, très bien desservie par les
transports en commun. Bail d’un montant annuel de 19,2 K€, à
renouveler en 2016.
Commerce de détail
Ref. CCO/0915
Orfèvrerie (vente et réparation)
effectif : 3
Ville
CA : 240 000 € (2010) Prix : 280 000 € (stock compris)
Pour cause de départ à la retraite cède fonds de commerce d’orfèvrerie,
dorure, argenture, réparations sur tous métaux, créé en 1925. Création
et vente d’Orfèvrerie haut de gamme pour hôtellerie de luxe.
Métallisation d’objets naturels en tous genres. Décorations civiles et
militaires, dépositaire agréé de la Monnaie de Paris. Entreprise de
renommée nationale. Maître Artisan, élue Entreprise du Patrimoine
Vivant en 2008. Clientèle de professionnels (églises, musées,
Préfectures, hôtels de luxe, restaurants gastronomiques…) et de
particuliers. Surface de vente de 100 m², réserve/atelier de 100 m² et
appartement de 4 pièces (100 m²) dans immeuble ancien. Loyer
annuel de 11 K€. Bail à renouveler en 2013. Stock important de
métaux précieux. Possibilité d’accompagnement du repreneur par le
cédant ou vente en plusieurs étapes.
Commerce de détail
Ref. CCO/0932
Presse, librairie-papeterie
effectif : 1
Ville
CA : 138 244 € (2010) Prix : 85 000 €
En raison d’un changement d’activité, cède fonds de commerce, acquis
en 2004, de presse, jeux à gratter, papeterie, librairie, confiserie,
cadeaux. L’entreprise est située dans une ville du bassin grassois. La
clientèle est composée de particulier. La surface de vente est de 45 m²
avec 15m² de réserve. Bail à renouveler en 2013 d’un loyer annuel de
5,6 K€. Local et matériel en bon état. Matériel cédé comprenant les
meubles de presse et de papeterie, le comptoir, le matériel informatique
et logiciels. Photos visibles sur le site www.ccible.fr sous la référence:
8788.
Commerce de gros, demi-gros, détail
Ref. CCO/0861
Vente de matériel de plomberie
effectif : 1
Ville / Marché local
CA : 241 626 € (2009) Prix : 120 000 €
En raison d’un départ à la retraite, cède fonds de commerce d’une
société de vente de matériel de plomberie, créée en 1987. L’entreprise
commercialise tout type de matériel de plomberie (raccords…),
équipements sanitaires (robinetterie…), arrosage, chauffage central…
Chiffre d’affaires également réparti entre clientèle professionnelle (petits
installateurs) et particulière. Société familiale avec un très bon
relationnel clients. L’accompagnement par le cédant est envisageable.
■ Services
Agence de communication
Ref. CSE/0894
Cagnes sur Mer
effectif : 0
CA : 118 518 € (2010) Prix : 100 000 €
Pour cause départ à la retraite cède fonds de commerce d’agence de
communication, créée en 1988. L’activité se concentre autour de la
mise en page pour édition, de la fabrication d’étiquettes, de la découpe
de lettres, d’impression grand-format, de mailing clients. Clientèle
exclusivement professionnelle (fichier de 400 clients). Pas de local
commercial. Le fonds devra être transféré à son achat. Possibilité
d’accompagnement du repreneur par le cédant.
Mécanique, réparation, entretien de
Ref. CSE/0942
bateaux de plaisance
effectif : 1
Proximité port de plaisance
CA : 619 749 € (2010) Prix : 400 000 €
Pour raisons personnelles cède parts sociales d’une société spécialisée
dans la mécanique, la réparation, l’entretien de bateaux de plaisance
(de 8 à 20m), créée en 1999. Le chiffre d’affaires est en progression
avec l’adjonction de l’activité de vente de pièces détachées, depuis juin
2009. La société possède une bonne notoriété auprès d’une clientèle de
particuliers à 60 % et à 40 % de professionnels (entreprises de vente et
location de bateaux) et est liée à deux fournisseurs exclusifs de bonne
renommée. La surface de vente est de 45m², la réserve de 35m², en
bon état. Conseil du cédant: compétences techniques indispensables.
Services à la personne
Ref. CSE/0945
Ville
effectif : 7
CA : 150 359 € (2010) Prix : 65 000 €
Pour raisons personnelles, cède parts sociales d’une société, créée en
2008, exerçant une activité sous franchise de services à la personne,
aide à domicile, accompagnements et ayant obtenu l’agrément qualité
pour 5 ans. Le chiffre d’affaires est en progression. La société possède
un fichier de 450 clients, clientèle de particuliers (dont 20 % bénéficient
d’une aide du Conseil Général). La surface du bureau est de 30m², en
très bon état. Possibilité de reprendre ou non la franchise.
Etanchéité de piscines
Ref. CSE/0952
Village
effectif : 3
CA : 334 341 € (2010) Prix : 250 000 €
Pour cause de départ à la retraite, cède parts sociales d’une société
spécialisée dans l’étanchéité de piscines et le revêtement polyester de
piscines, créée en 1993 suite achat du fonds. La société possède une
bonne notoriété auprès d’une clientèle de particuliers à 80 %.
Réalisation de 40 à 50 piscines par an. Conseil du cédant: pas de
compétences spécifiques, être autonome, être présent sur les chantiers,
gérer l’aspect commercial et administratif.
Franchiseur/ Rénovation des sols et plafonds
Ref. CSE/0937
Ville / Marché National et International
effectif : 6
CA : 1 685 635 € (2009) Prix : à déterminer en fonction de
l’option choisie
Pour financer le développement de l’activité « Grands Comptes » cède
40 % des parts sociales d’une société créée il y a 20 ans et spécialisée
dans la rénovation des sols et des plafonds suspendus. Tête de réseau
d’applicateurs artisans franchisés, la société est structurée pour
répondre à de gros chantiers par appels d’offres. La clientèle est
composée essentiellement de professionnels. Loyers cumulés des baux
commerciaux: 25 K€.
Blanchisserie industrielle
Ref. CSE/0815
Ville
CA : 170 000 € (2010) Prix : 60 000 €
Urgent avant juillet: suite résiliation de bail pour vente du terrain, cède
portefeuille clients professionnels et matériel industriel très complet et
en très bon état pour agencement d’une blanchisserie, capacité de
production 150 kg/heure. Photos visibles sur le site www.ccible.fr sous
la référence: 6657.
Déménagement, transport
Ref. CSE/0753
Ville/ marché local, régional et national
effectif : 2
CA : 113 000 € (2010) Prix : 80 000 €
Pour cause de départ à la retraite, cède fonds de commerce d’une
société spécialisée dans le secteur du déménagement pour une
clientèle de particuliers (80 %) et de professionnels (20 %), créée en
1984. Bonne notoriété sur la Côte d’Azur avec une clientèle fidélisée.
Chiffre d’affaires régulier avec un potentiel de développement
intéressant. Site internet. Bureau situé en ville (artère passante). Surface
de 43 m². Loyer annuel de 5,4 K€. Compétence nécessaire: attestation
de capacité de transport.
Traiteur
Ref. CSE/0884
Ville
effectif : 5
CA : 425 219 € (2010) Prix : 220 000 €
En raison d’un changement d’activité, cède fonds de commerce de
traiteur, société créée en 1993 dans une ville côtière du département.
Activité de vente en magasin de plats cuisinés, charcuterie, fromages et
vins et de prestations extérieures: réception ; cocktails, buffets
mariages, plateaux repas. Site internet complet et bien conçu.
Renommée régionale. Magasin de 30m² de plain-pied avec laboratoire
de 70m². A l’étage appartement/réserve de 2x40m². Loyer annuel de
15K€.
■ Restauration
Restauration rapide
Ref. CRE/0928
à emporter et en livraison
effectif : 7 (3 temps partiel)
Ville côtière entre Nice et Menton / Marché local
CA : 486 353 € (2009) Prix : 250 000 €
Pour raisons personnelles cède fonds de commerce de restauration
rapide et livraison à domicile de pizzas, paninis, plats cuisinés acquis
par l’entreprise en 2003. Site internet. Fichier clients de: 13 500
contacts. Chiffre d’affaires en croissance constante. Surface de vente de
25 m²,labo 30 m², réserve 10 m², chambre froide 5 m². Loyer annuel
de 9 K€ à renouveler en mars 2012.
Restaurant traditionnel/ Traiteur
Ref. CRE/0947
Périphérie de ville
effectif : 3 (+ 1 apprenti)
CA : 562 222 € (2009)
Prix : 450 000 € pour le fonds, 850 000 pour les murs
Pour cause de départ à la retraite, cède fonds de commerce et murs
d’un restaurant traditionnel, banquets, traiteur, acquis en 1992, situé en
périphérie de ville. Bonne renommée, clientèle fidélisée et axée
principalement sur les repas d’affaires mais également sur les repas
familiaux pour les fêtes. Le restaurant est composé d’une salle, d’une
superficie de 200m², avec une capacité de 100 couverts, d’une terrasse
(30 couverts) et d’un parking privé. Local de travail de 60m² au-dessus
(cuisine, bureau, buanderie). Le site internet du restaurant offre la
possibilité de réserver, de commander et de demander un devis en
ligne. Très bon état général du matériel. Les contrôles hygiènes et
sécurité ont été validés en 2009.
Restaurant traditionnel/ Pizzeria
Ref. CRE/0841
Port de plaisance
effectif : 2 à 5 (en saison)
CA : 236 511 € (2009) Prix : 400 000 €
Pour cause de départ à la retraite, cède fonds de commerce de
restauration traditionnelle, pizzeria, acquis en 1965 devant un port de
plaisance du bassin niçois. Clientèle locale et touristique. Capacité de
45 couverts par jour, doublée en saison en terrasse. CA réalisé sur 230
jours (fermeture annuelle du 20/12 au 15/02) et 5 jours ½ par semaine.
2 baux commerciaux renouvelés en 2010 de 38 K€ annuel. restaurant
d’une surface de 100 m², avec terrasse. Accompagnement par le
cédant possible.
Restaurant spécialités niçoises, pizzas
Ref. CRE/0800
Village / marché local
effectif : 2
CA : 170 000 € (2010) Prix : 130 000 €
Cause de départ à la retraite cède fonds de commerce d’un restaurant
traditionnel situé dans un centre historique très fréquenté. Le local: salle
de restauration de 120 m², réserve de 60 m², atelier de 25 m² et deux
terrasses dont une avec four à pizzas (70 couverts au total).
Climatisation réversible, parking. Bail commercial d’un montant annuel
de 15 K€ autorise la jouissance gratuite de la licence IV à renouveler en
2015. Pas de travaux à envisager et l’état général du matériel est
correct.
Ref. CHO/0944
Hôtel-Restaurant
Village
effectif : 2 (+1 en saison)
CA : 100 195 € (2010) Prix : 250 000 €
En raison d’un changement d’activité, cède fonds de commerce d’un
hôtel restaurant bar (licence IV), situé dans un village ancien du Haut
Pays, aux portes du Mercantour. Créé en 1932 et repris en 2004. Dans
un cadre serein et verdoyant, l’hôtel coquet et plein de charme est
classé 2 étoiles, avec 12 chambres. Le restaurant a une capacité de 80
couverts. L’établissement bénéficie d’un jardin, d’une terrasse, de
parkings et garage. La superficie totale est de 800 m² sur 2 étages dont
100 m² de réserve. L’état général de l’ensemble est excellent. Loyer
annuel: 9,5 K€ HT. L’activité est saisonnière avec 180 jours d’ouverture
par an (d’avril à octobre). La promotion de l’hôtel est faite par
l’intermédiaire d’un site internet, de guides touristiques, de touroperator.
Hôtel-Restaurant
Ref. CHO/0860
Arrière-pays
effectif : 1
CA : 337 102 € (2010) Prix : 400 000 €
En raison d’un changement d’activité, cède activité d’hôtel restaurant
dans l’arrière-pays niçois (massif du Mercantour). Créé en 1954 et
repris en 1999. L’hôtel est classé 2 étoiles et possède 13 chambres pour
2 à 4 personnes (630 m² au total). L’établissement bénéficie également
d’un jardin, terrasse panoramique, parking et garage. Le restaurant a
une capacité de 75 couverts (+50 en extérieur) et sert une cuisine
régionale. Surface de 150m² avec cheminée, une cuisine de 40 m² et
une réserve de 40 m² également. Bail de 32,4 K€ annuels (bail neuf
établi pour le repreneur). Etablissement bénéficiant d’un superbe
panorama, en très bon état, chambres et cuisine refaites à neuf
récemment. Site internet. 250 jours d’ouverture par an.
■ Industrie
Miroiterie/ Vitrerie
Ref. CIN/0890
Zone industrielle
effectif : 4
CA : 640 000 € (2010) Prix : 380 000 €
En raison d’un changement d’activité, cède parts sociales d’une société
de miroiterie, vitrerie, créée en1978 et reprise en 2006. Activité
secondaire de menuiserie aluminium PVC, stores en développement.
Chiffre d’affaires en progression. Clientèle de professionnels à 70 %
(administrations, collectivités territoriales, entreprises). Atelier de 300
m², surface de vente de 20m². Bail renouvelé en 2015. Loyer annuel:
23,5 K€. Matériel cédé en très bon état. Possibilité d’accompagnement
par le cédant.
■ Bâtiment
Gros œuvre, maçonnerie, charpente
Ref. CBA/0865
Ville / marché local
effectif : 9 à 24
CA : 2 400 000 € (2009)
(moyenne: 18)
Prix : 1 500 000 €
Pour cause de départ à la retraite, cède fonds de commerce d’une
société spécialisée dans le gros œuvre créée en 1967 dans le HautPays niçois. L’entreprise est spécialisée dans les travaux en montagne:
construction de bâtiments, chalets, villas, ouvrages d’art et industriels.
Tout terrassement, modelage de site, pistes, routes, VRD (adduction
captage), maintenance, entretien, déneigement. Clientèle composée de
mairies, syndicats, copropriétés, SDA … Surface de bureaux de 80 m²,
hangar de 1200 m², entrepôt 3000m², ateliers. Possibilité de s’associer
avec l’homme clé de l’entreprise qui a les compétences techniques.
Terrassement – Voirie et Réseaux divers
Ref. CBA/0807
effectif : 6
Ville / marché local
CA : 716 081 € (2010) Prix : 1 200 000 €
Pour cause de départ à la retraite, cède fonds de commerce et/ou parts
sociales d’une société de terrassement spécialisée dans les techniques
de VRD, créée en 1978. Clientèle composée à 80 % de professionnels
et collectivités (promoteurs constructeurs, entreprises d’espaces verts)
20 % de particuliers. Chiffre d’affaires régulier, potentiel de
développement important dans le secteur géographique. Le prix de
cession comprend le matériel en très bon état d’une valeur de 800 K€
(matériel de chantier, outillage, véhicules utilitaires...).
BESOIN D’INFORMATION, DE CONSEIL :
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