Client Alert - Gide Loyrette Nouel
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Client Alert - Gide Loyrette Nouel
1. Client Alert Abu Dhabi Tel. +971 (0)2 667 6972 [email protected] Algiers Tel. +213 (0)21 23 94 94 [email protected] Beijing Tel. +86 10 6597 4511 [email protected] October 2010 Belgrade Tel. +381 (0)11 30 24 900 [email protected] Brussels Tel. +32 2 231 11 40 [email protected] Bucharest Financial Services - France Tel. +40 21 223 03 10 [email protected] Budapest Création de l'Autorité de Contrôle Prudentiel page 2 Creation of France’s Prudential Regulatory Authority Décret n° 2010-40 du 11 janvier 2010 relatif aux conventions Casablanca page 2 entre producteurs et distributeurs : incidence en matière de gestion collective Decree No. 2010-40 of 11 January 2010 in relation to distribution agreements between fund management companies and distributors Publication par l'AMF de lignes directrices en matière de lutte Tel. +971 (0)4 445 6500 [email protected] Hanoi Tel. +84 4 3946 2350 [email protected] page 4 Ho Chi Minh City Tel. +84 8 3823 8599 [email protected] Hong Kong Tel. +852 2536 9110 [email protected] page 5 par l'AMF d'un examen relatif à la connaissance professionnelle Instruction No. 2010-01 of 23 March 2010 relating to AMF certification of professional expertise tests Confirmation par la Cour de cassation de l'obligation de Tel. +212 (0)5 22 27 46 28 [email protected] Dubai contre le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme Anti-money laundering and anti-terrorist financing guidelines issued by the AMF Instruction n° 2010-01 du 23 mars 2010 relative à la certification Tel. +36 1 411 74 00 [email protected] Istanbul Tel. +90 212 385 04 00 [email protected] Kyiv page 6 restitution incombant aux dépositaires en cas de défaillance du sous-conservateur French Supreme Court reaffirms the obligation for custodians to return assets when a sub-custodian defaults Tel. +380 44 206 0980 [email protected] London Tel. +44 (0)20 7382 5500 [email protected] Moscow Tel. +7 495 258 31 00 [email protected] Sanction de la Commission des sanctions de l'AMF en matière page 7 de multigestion alternative Sanctions issued by the AMF’s Enforcement Committee in connection with fund of hedge fund page 6 New York Tel. +1 212 403 6700 [email protected] Paris Tel. +33 (0)1 40 75 60 00 [email protected] Prague Tel. +420 222 871 111 [email protected] Riyadh Tel. +966 1 217 77 54 [email protected] Saint Petersburg Tel. +7 812 303 6900 [email protected] Shanghai Tel. +86 21 5306 8899 [email protected] Tunis Tel. +216 71 891 993 [email protected] Warsaw Tel. +48 22 344 00 00 [email protected] 2. Création de l'Autorité de Contrôle Prudentiel Creation of France’s Prudential Regulatory Authority Créée par l'ordonnance n° 2010-76 du 22 janvier 2010, et par les décrets d'application n° 2010-217 et n° 2010-218 du 7 mars 2010, l'Autorité de Contrôle Prudentiel (l'"ACP") est une autorité administrative indépendante née de la fusion entre la Commission bancaire, l'Autorité de contrôle des assurances et des mutuelles, le Comité des entreprises d'assurance et le Comité des établissements de crédit et des entreprises d'investissement. Created pursuant to Ordinance No. 2010-76 of 22 January 2010 and Decree No. 2010-218 of 7 March 2010, France’s new Prudential Regulatory Authority (Autorité de Contrôle Prudentiel, hereafter the "ACP") is an independent regulatory body formed by the merger of the Banking Commission, the Insurance and Mutual Companies Regulatory Authority, the Insurance Companies Committee, and the Credit Institutions and Investment Firms Committee. Aux termes de l'article L. 612-1 du Code monétaire et financier (le "Code"), l'ACP a pour mission de veiller "à la préservation de la stabilité du système financier et à la protection des clients, assurés, adhérents et bénéficiaires des personnes soumises à son contrôle". Placée sous la tutelle de la Banque de France, elle n'a pas de personnalité morale, mais est dotée de la capacité d'ester en justice dans le cadre de procédures concernant son champ d'activité. Elle est composée d'un collège, de deux sous-collèges sectoriels compétents respectivement en matière d'assurance et de banque, d'une commission des sanctions, ainsi que de commissions temporaires. Pursuant to Article L. 612-1 of the French Financial and Monetary Code (the “Code”), the mandate of the ACP is to “safeguard the financial system and protect consumers, policyholders, members and beneficiaries of the institutions placed under its regulatory jurisdiction.” The ACP is not a legal entity; it is under the control of the Bank of France, France’s central bank. The ACP can, however, bring an action in a court of law in cases within its jurisdiction. The ACP is made up of a board of trustees, two subcommittees - one specialized in insurance and the other in banking services - and an enforcement committee, as well as ad-hoc committees. Son contrôle s'exerce notamment sur les établissements de crédit, les entreprises d'investissement autres que les sociétés de gestion de portefeuille, les établissements de paiement et les entreprises d'assurance et de réassurance (articles L. 612-1 à L. 612-3 du Code). The ACP has broad regulatory jurisdiction over credit institutions, investment firms other than portfolio management companies, payment service providers, as well as insurance and reinsurance companies (pursuant to Articles L. 612-1 to L. 612-3 of the Code). Dans le cadre de sa mission, l'ACP dispose d'un pouvoir de décisions individuelles, parmi lesquelles les autorisations ou agréments, d'un pouvoir de contrôle, d'un pouvoir de prendre des mesures de police administrative et d'un pouvoir de sanction. A la différence de l'Autorité des marchés financiers (l'"AMF"), elle ne dispose pas de pouvoir réglementaire. Elle exerce son autorité parallèlement à celle de l'AMF, dont le champ de compétence reste inchangé. Un pôle commun a été conventionnellement créé le 30 avril 2010 entre l'ACP et l'AMF en vue d'une coopération active, notamment en matière de la commercialisation des produits financiers. The ACP has specific decision-making authority which includes authorisations and licensing, regulatory oversight, the ability to take preventive measures and the authority to impose sanctions. Unlike the Financial Markets Authority (the “AMF”), it does not have any rule-making powers. It exercises its authority alongside the AMF whose areas of responsibility are unchanged by the new regulatory body. On 30 April 2010, the ACP and the AMF created a joint body to pursue an active cooperation, especially with regard to the sale of financial products and services. Décret n° 2010-40 du 11 janvier 2010 relatif aux conventions entre producteurs et distributeurs : incidence en matière de gestion collective Le décret n° 2010-40 (le "Décret") vient préciser les dispositions de l'ordonnance n° 2008-1271 du 5 décembre 2008 régissant les conventions conclues entre producteurs et distributeurs d'instruments financiers (l'"Ordonnance"). Rappelons que les dispositions du nouvel article L. 53313-1 du Code issues de l'Ordonnance visent à clarifier la responsabilité respective des sociétés de gestion et des Decree No. 2010-40 of 11 January 2010 in relation to distribution agreements between fund management companies and distributors Decree No. 2010-40 (the “Decree”) clarifies the provisions relating to agreements entered into between fund management companies and distributors as set forth in Ordinance No. 2008-1271 of 5 December 2008 (the “Ordinance”). The purpose of the new Article L. 533-13-1 of the Code is to clarify the respective responsibilities of portfolio management companies and distributors when it comes to marketing materials that they provide to potential investors in mutual funds and real estate investment funds, as well 3. distributeurs s'agissant des documents publicitaires remis aux souscripteurs potentiels dans le cadre de la commercialisation des parts et actions d'OPCVM et d'OPCI, ainsi que de tous instruments financiers faisant l'objet d'une offre au public et donnant lieu à la publication de documents d'information. L'entrée en vigueur de ce dispositif était suspendue à la publication d'un décret d'application devant préciser son champ d'application s'agissant des distributeurs et des instruments financiers concernés ainsi que les obligations minimales à la charge respective des distributeurs et des sociétés de gestion de portefeuille. Le Décret, dont les dispositions sont codifiées aux articles R. 533-15, R. 533-16 et R. 541-10 du Code, confirme en premier lieu que toute convention de distribution doit faire l'objet d'un contrat écrit entre les sociétés de gestion et les distributeurs avec qui les sociétés de gestion sont en relation directe. Conformément au nouvel article R. 533-15 1° du Code, les conventions de distribution doivent comprendre une obligation à la charge des distributeurs de soumettre à la société de gestion tout projet de document publicitaire, quel que soit le support, qu'ils ont établi ainsi que toute modification qu'ils entendent apporter à ces documents préalablement à leur diffusion. Les distributeurs ne peuvent remettre aux souscripteurs potentiels que les seuls documents publicitaires préalablement approuvés par la société de gestion. as in connection with the marketing of financial instruments subject to a public offer and for which information documents are issued. The entry into force of this provision had been subject to the publication of a decree specifying its scope with respect to the distributors and the financial instruments in question as well as the minimal obligations applicable to distributors and fund management companies. The Decree, whose provisions are codified in Articles R. 533-15, R. 533-16, R. 541-10 of the Code, first confirms that all distribution agreements between fund management companies and distributors must be by way of written contract. Pursuant to new Article R. 533-15(1) of the Code, distribution agreements must include an obligation for distributors to submit all draft versions of marketing materials created by them to the fund management companies, regardless of their format, as well as any proposed changes to such materials before their actual distribution. Distributors can only give potential investors advertising materials that have been pre-approved by fund management companies. All distribution agreements must also contain three obligations for fund management companies (Article R. 533-15(2) of the Code): they are required to give distributors the fund's full Trois obligations devant nécessairement apparaître dans le corps des conventions de distribution sont mises à la charge des sociétés de gestion de portefeuille (article R. 533-15 2° du Code) : elles doivent mettre à disposition des distributeurs les prospectus complets des OPCVM, ainsi que toute mise à jour ; prospectuses and any updated versions; they are required to provide, where possible in the form of fact sheets, the information necessary for distributors and potential investors to assess all the financial characteristics of the financial instruments, and routine updates of such information; fund management companies are required to ensure elles sont tenues de transmettre, éventuellement sous forme de fiches de présentation, les informations nécessaires à l'appréciation de l'ensemble des caractéristiques financières de l'instrument financier, tant par les distributeurs que par les souscripteurs potentiels, ainsi que la mise à jour systématique de ces informations ; les sociétés de gestion sont tenues de s'assurer de la conformité de tout projet de document publicitaire qui leur est préalablement soumis au prospectus complet. S'agissant du champ d'application rationae personae, les obligations résultant de l'Ordonnance et du Décret incombent non seulement aux distributeurs ayant la qualité de prestataire de services d'investissement mais également aux conseillers en investissements financiers that all draft advertising materials submitted to them are consistent with the full prospectus of the relevant funds. In terms of the entities covered by the new provisions, the obligations created by the Ordinance and the Decree apply not only to distributors licensed as investment services providers, but also to financial services advisors (Conseillers en Investissements Financiers) who, for purposes of this new legislation, are treated as investment services providers (Article R. 514-10 of the Code). So far as jurisdictional scope is concerned, the position of the French authorities seems to be to consider that these obligations are applicable when the mutual funds or real estate investment funds are marketed in France. 4. qui sont assimilés, pour les besoins de ce nouveau dispositif, aux prestataires de services d'investissement (article R. 514-10 du Code). S'agissant du champ d'application rationae loci, la position des autorités françaises semble être de considérer que ces obligations sont applicables dès lors que l'OPCVM et l'OPCI sont commercialisés en France. S'agissant des instruments financiers, le Décret prévoit deux exclusions. En premier lieu, le dispositif n'est pas applicable "aux instruments financiers exclusivement destinés à des investisseurs qualifiés ou à un cercle restreint d'investisseurs au sens du II de l'article L. 4112" (article R. 533-16 1° du Code). Cette exemption liée à l'existence d'un placement privé ne devrait avoir que peu d'incidence s'agissant des OPCVM et des OPCI, même les parts et actions d'OPCVM réservés à certains investisseurs ainsi que les parts et actions d'OPCI institutionnels étant susceptibles d'être souscrites par des investisseurs n'ayant pas tous la qualité d'investisseur qualifié au sens de l'article L. 411-2 II du Code. Par ailleurs, les instruments financiers proposés dans le cadre des mécanismes d'intéressement, de participation et d'épargne salariale ne sont pas soumis aux obligations exposées ci-dessus (article R. 533-16 2° du Code). Cette exclusion devrait bénéficier aux parts et actions de FCPE. Publication par l'AMF de lignes directrices en matière de lutte contre le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme Dans le cadre de la mise en œuvre de la transposition en droit français de la directive européenne 2005/60/CE dite "troisième directive anti-blanchiment" et de sa directive d'application 2006/70/CE, par l'ordonnance n° 2009-104 du 30 janvier 2009 et de ses textes d'application, l'AMF a élaboré deux documents, dont l'un en collaboration avec TRACFIN, publiés le 15 mars 2010, afin de compléter et préciser sa doctrine en matière de lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme. Ces lignes directrices s'adressent à l'ensemble des entités réglementées relevant de la compétence de l'AMF comprenant les sociétés de gestion de portefeuille, les conseillers en investissements financiers, les dépositaires centraux et les gestionnaires de systèmes de règlement et de livraison. Les "Lignes directrices conjointes de l'AMF et de TRACFIN sur l'obligation de déclaration en matière de lutte contre le blanchiment et le financement du terrorisme" explicitent l'extension du champ déclaratif (notamment à la fraude fiscale) et les attentes de TRACFIN tant en matière de As regards the financial instruments covered by this new regulation, the decree provides for two exclusions. First, the enacting terms do not apply “to financial instruments intended solely for professional investors or for a restricted circle of investors as defined in Article L. 4112” (Article R. 533-16(1) of the Code). With respect to mutual funds and real estate investment funds, this exemption, which is in the context of a private placement, should have only a limited impact. Indeed, even shares in institutional funds and institutional real estate funds may be purchased by investors who are not professional investors as defined in Article L. 411-2 II of the Code. Furthermore, financial instruments offered in connection with employee incentive schemes, stock ownership programmes and employee savings schemes are not subject to the obligations described above (Article R. 53316(2) of the Code). Shares in employee investment funds (FCPE) should also qualify for this exemption. Anti-money laundering and anti-terrorist financing guidelines issued by the AMF As part of the process of transposing the European Directive 2005/60/EC (also known as the Third EU Money Laundering Directive) and its implementing directive 2006/70/CE into French law through Ordinance No. 2009-104 of 30 January 2009 and its implementing regulations, the AMF has issued two sets of guidelines, including one issued on 15 March 2010 in cooperation with the French Finance Ministry’s anti money laundering division named Tracfin, setting out its anti-money laundering and anti-terrorist financing doctrine. These guidelines cover all regulated entities subject to AMF supervision, including portfolio management companies, financial services advisors, central depositories and payment and delivery system managers. The “Joint AMF-Tracfin Guidelines on Mandatory Reporting for the Prevention of Money Laundering and Terrorist Financing” explain how the scope of reporting has been extended (notably to tax fraud), and set out Tracfin’s expectations in terms of vigilance and reporting procedures. They specifically indicate the steps to take when faced with a suspicious situation, the information to be reported when there are suspicions, and how reports are handled (confidentiality, when to report, obligation to maintain records of all materials used for purposes of reporting suspicious activities). The AMF's “Guidelines Clarifying Certain Provisions of the AMF General Regulations on the Prevention of Money Laundering and Terrorist Financing” aim to support professionals in implementing the new organizational and resource requirements. Using examples, the guidelines illustrate possible money laundering practices. Two features in these guidelines deserve special attention. 5. vigilance que de modalités de déclaration. Elles précisent en particulier les diligences à accomplir face à une situation douteuse, les renseignements devant figurer dans la déclaration de soupçon ainsi que les modalités de cette déclaration (confidentialité, moment de la déclaration, obligation de conservation des pièces ayant servi de fondement à la déclaration). Les "Lignes directrices de l'AMF précisant certaines dispositions du règlement général en matière de lutte contre le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme" ont pour objectif d'assister les professionnels dans la mise en œuvre des nouvelles exigences en matière d'organisation et de moyens, et illustrent par quelques typologies fictives des mécanismes possibles de blanchiment. Deux éléments méritent une attention particulière. D'une part, l'AMF précise la notion de commercialisation de parts et d'actions d'organismes de placement collectif ("OPC") qui sert de critère d'assujettissement des sociétés de gestion de portefeuille et des sociétés de gestion aux obligations de lutte contre le blanchiment. La commercialisation par la société de gestion couvre la situation où la société de gestion commercialise ellemême les parts et actions d'OPC mais également la situation où elle a recours à des tiers dans le cadre d'un contrat de mandat. Dans ce dernier cas de figure, les diligences devant être accomplies par les sociétés de gestion varient selon que le tiers est ou non assujetti aux obligations de lutte contre le blanchiment. D'autre part, l'AMF explicite ces exigences en matière d'organisation interne s'agissant en particulier de la désignation du responsable de la mise en œuvre du dispositif de lutte contre le blanchiment et le financement du terrorisme prévue à l'article 561-32 du Code et de la possibilité pour ce responsable de déléguer tout ou partie de sa mission auprès d'un tiers. Instruction n° 2010-01 du 23 mars 2010 relative à la certification par l'AMF d'un examen relatif à la connaissance professionnelle Selon l'article 313-7-1 du Règlement général de l'AMF (le "RG AMF") issu de l'arrêté du 30 janvier 2009, les prestataires de services d'investissement sont tenus de s'assurer que les personnes physiques placées sous leur autorité ou agissant pour leur compte disposent des qualifications et de l'expertise appropriées ainsi que d'un niveau de connaissance suffisant. Ce niveau de connaissance est fixé par l'AMF sur avis du Haut Conseil certificateur de place. Le contrôle de ces connaissances peut être effectué soit en interne, au regard de la liste des connaissances minimales définies par l'AMF, selon une procédure First, the AMF clarifies the concept of marketing of shares in investment vehicles which is used as a criterion to submit portfolio management companies to mandatory anti-money laundering measures. Portfolio management companies are deemed to market investment vehicles shares when they market them themselves or when they go through third parties on a contractual basis. In this latter case, there are specific formalities that these management companies are required to complete depending on whether the third parties they use are themselves subject to antimoney laundering obligations. Second, the AMF explains its requirements in terms of internal organization, specifically with regard to designating an authorized person who is responsible for implementing the organization’s anti-money laundering and anti-terrorist financing policy, as provided for under Article 561-32 of the Code, and the possibility for such person to delegate all or part of his responsibilities. Instruction No. 2010-01 of 23 March 2010 relating to AMF certification of professional expertise tests Pursuant to the Article 313-7-1 of the AMF General Regulations (the “AMF General Regulations”) derived from the Order of 30 January 2009, investment service providers are required to make sure that the individuals under their authority or acting on their behalf have the appropriate qualifications and skills as well as a sufficient level of knowledge. The level of knowledge is determined by the AMF after seeking the opinion of the High Council on Financial Certification. Testing of such knowledge can be performed either inhouse, using the AMF’s list of subjects and based on a formal process that may be subject subsequently to AMF inspection, or companies can verify that these individuals have passed an accredited external test. This new regulation concerns, in particular, the managers, the financial analysts, the compliance officer (RCCI) and the salespersons working for portfolio management companies. Instruction No. 2010-01 of 23 March 2010 spells out the content of the basic knowledge required and the application form for test certification by the AMF as well as the test certification application process. This Instruction also contains a list of FAQs (originally issued on 17 July 2009 and updated on 30 March 2010). These new measures took effect as from 1 July 2010. Investment service providers will have six months to make sure that the individuals in question have the required basic knowledge (and, where appropriate, to provide internal or external training). These new measures come with a "grandfathering" clause that exempts from these 6. formalisée qui pourra faire l'objet d'un contrôle a posteriori de l'AMF, soit en vérifiant que ces personnes ont réussi un examen externe certifié. Au sein des sociétés de gestion de portefeuille, sont notamment concernés les gérants, les analystes financiers, le RCCI et les vendeurs. L'instruction n° 2010-01 du 23 mars 2010 (l'"Instruction") vient préciser le contenu des connaissances minimales et du dossier de demande de certification des examens par l'AMF ainsi que la procédure d'examen du dossier de certification par l'AMF. Cette Instruction a été complétée par des Questions / Réponses (initialement publiées le 17 juillet 2009 et complétées le 30 mars 2010). Ce nouveau dispositif est entré en vigueur le 1er juillet 2010. Les prestataires de services d'investissement disposent d’une période de six mois pour vérifier (et, le cas échéant, former) de manière interne ou externe que les personnes concernées ont acquis les connaissances minimales. Rappelons que l'entrée en vigueur de ce nouveau mécanisme est accompagnée d'une clause de "grand-père" en vertu de laquelle les personnes concernées en exercice à la date du 1er juillet 2010 ne sont pas couvertes par ces nouvelles obligations. En revanche, les personnes qui auront bénéficié de la clause de grand-père et qui changeront d’entreprise, même si elles exercent la même fonction-clé, après le 1er juillet 2010, entreront dans le champ du dispositif et devront soit passer un examen certifié, soit être évaluées en interne selon une procédure formalisée par le prestataire de services d'investissement. Confirmation par la Cour de cassation de l'obligation de restitution incombant aux dépositaires en cas de défaillance du sous-conservateur Par trois arrêts en date du 4 mai 2010, la Chambre commerciale de la Cour de cassation a confirmé la solution retenue par la Cour d'appel de Paris le 8 avril 2009 en matière de responsabilité du dépositaire à la suite de la défaillance de Lehman Brothers International Europe. La Cour de cassation rappelle, en particulier, que le dépositaire d'un OPCVM ne pouvait être déchargé de restituer les instruments financiers dont il a la garde, même lorsqu'il délègue à un tiers la conservation des actifs de l'OPCVM. A ce titre, l'obligation de restitution des actifs dont le dépositaire a la garde constitue une disposition d'ordre public destinée à assurer la protection de l'épargne et le bon fonctionnement des marchés financiers et ne pouvait donc, à l'époque des faits, faire l'objet d'aucun aménagement contractuel. Il convient de souligner que la possibilité d'aménager la responsabilité du dépositaire en cas de recours à un new obligations persons who were working in their positions on 1 July 2010. However, anyone who is covered by the grandfathering clause and who changes company after 1 July 2010, even if he/she occupies the same key function, will have to either take an accredited test or undergo the investment service provider’s formal internal evaluation process. French Supreme Court reaffirms the obligation for custodians to return assets when a sub-custodian defaults In three decisions issued on 4 May 2010, the Commercial Chamber of the French Supreme Court (Cour de Cassation) reaffirmed the Paris Court of Appeal’s decision of 8 April 2009 regarding the custodian’s duty in the wake of the failure of Lehman Brothers International Europe. The French Supreme Court specifically held that a mutual fund custodian cannot be discharged and released of the duty to return financial instruments in its custody even when it delegates the custody of the fund's assets to a third party. In this respect, the obligation for custodians to return assets in their custody is a matter of public policy designed to protect investors and ensure financial market integrity and could therefore not, at the time of the facts, be set aside by a contractual arrangement. It should be noted that Article L. 214-31-1 of the Code, as specified in the provisions of Article D. 214-28-1 of the Code now expressly allows the obligations of custodians who use the services of sub-custodians in relation to institutional funds to be amended by contractual agreement. Sanctions issued by the AMF’s Enforcement Committee in connection with fund of hedge fund On 8 April 2010, the AMF's Enforcement Committee issued a warning and a EUR 300,000.00 fine against a portfolio management company for violating regulations on indirect alternative management. The case involved four charges of wrongdoing against a fund management company. Only three of those charges led to findings of violations. First, the portfolio management company was accused of conducting its business in a manner that was in violation of its activity program approved by the AMF. This first series of allegations, which led to only one formal charge, focused primarily on the arrangements for the organization and operation of the investment committee in charge of selecting the underlying funds. The AMF’s investigation found that the majority of the committee’s members were analysts who were employed by a sister entity affiliated with the management company 7. sous-conservateur s'agissant des OPCVM réservés à certains investisseurs est aujourd'hui expressément prévue à l'article L. 214-31-1 du Code tel que précisé par les dispositions de l'article D. 214-28-1 du Code. Sanction de la Commission des sanctions de l'AMF en matière de multigestion alternative La Commission des sanctions de l'AMF a prononcé le 8 avril 2010, à l'encontre du Crédit Agricole Asset Management Alternative Investments, un avertissement et une sanction pécuniaire d'un montant de 300.000 euros pour méconnaissance de la réglementation encadrant l'activité de "multigestion alternative". Dans le cadre des poursuites, quatre séries de griefs avaient été retenues à l'encontre de la société de gestion. Seules trois ont donné lieu à la constatation de manquement. Il était, en premier lieu, reproché à la société de gestion de portefeuille d'avoir exercé son activité dans des conditions et selon des modalités qui ne correspondaient pas à celles présentées dans le programme d'activité approuvé par l'AMF. Cette première série de griefs, dont un seul a été in fine caractérisé, se concentraient principalement sur les modalités d'organisation et de fonctionnement du comité d'investissement en charge de la sélection des fonds sous-jacents. Il était en particulier apparu dans le cadre de l'enquête menée par les services de l'AMF que ce comité était majoritairement composé d'analystes appartenant à une entité sœur liée à la société de gestion et était dirigé par un membre de cette même entité. Or, le recours à des personnes extérieures à la société de gestion mise en cause ne figurait pas dans le programme d'activité alors même qu'il constituait un élément caractéristique de la structure de son organisation. Ainsi, le grief retenu est purement formel. La Commission des sanctions de l'AMF ne s'est donc pas prononcée sur la conformité d'une telle organisation à la réglementation applicable mais a simplement relevé que ce mode de fonctionnement aurait dû figurer dans le programme d'activité. Le second grief tenait à l'examen des critères d'éligibilité des fonds de droit étranger à l'actif des OPCVM gérés par la société de gestion mise en cause. Il était reproché à la société de gestion de ne pas s'être assurée du respect effectif du critère relatif à la ségrégation des actifs dans les fonds sous-jacents tel qu'il figurait à l'ancien article 411-34 5° du RG AMF. La Commission des sanctions retient ce grief en estimant que les diligences de la société de gestion ont été insuffisantes. La Commission des sanctions rappelle qu'il appartient aux sociétés de gestion de portefeuille de s'assurer que les fonds sous-jacents répondent en permanence à ce critère. and the committee was run by a member of the same entity. However the use of external persons by the management company in question was not stipulated in the activity program yet it was a key feature of its organizational structure. The allegation brought was intended to highlight this. Therefore, the AMF’s Enforcement Committee did not issue a ruling on whether the organization complied with applicable regulations; it merely pointed out that this arrangement should have been included in the company's activity program filed with the AMF. The second charge related to the review of the eligibility criteria of the foreign funds for French funds managed by the portfolio management company in question. The company was alleged not to have complied with the criterion requiring asset segregation in the underlying funds as required in the old version of Article 411-34(5) of the AMF’s General Regulations. The Enforcement Committee upheld this charge, finding that the steps taken by the company were inadequate. The Enforcement Committee reaffirmed that portfolio management companies are obligated to ensure that this criterion is applied at all times to underlying funds. It was also alleged that the feeder funds invested in the master funds of hedge funds had failed to file prospectuses. Although the Enforcement Committee did accept that there could have been some lack of clarity with respect to the specific arrangements for enforcing these obligations, it still found that there had been a violation to the extent that prospectuses were still not published even after the AMF’s inspection. It should be noted that the Enforcement Committee dismissed all charges relating to the risk control associated with the monitoring of an underlying fund (the Amaranth Fund) and the liquidity management of the funds of hedge funds managed by the portfolio management company. With respect to the first point, the Enforcement Committee found that there was an appropriate control and monitoring, which had even been reinforced after the portfolio management company was informed of the initial problems affecting the underlying fund. Furthermore, the decision to maintain significant assets in an underlying fund in trouble was a management decision that the Enforcement Committee was not in a position to judge and could not by itself constitute a failure to control risks. 8. Il était également reproché un défaut de publication des prospectus de fonds nourriciers investis dans des fonds maîtres de multigestion alternative. Bien qu'elle admette qu'il ait pu exister des incertitudes sur les modalités concrètes mises en œuvre de ces obligations, la Commission des sanctions estime que le manquement est caractérisé dès lors que le défaut de publication s'est prolongé jusqu'après le contrôle de l'AMF. Gide Loyrette Nouel A.A.R.P.I. er 26, cours Albert 1 75008 Paris - France Tel. +33 (0)1 40 75 60 00 Il convient de relever que la Commission des sanctions a écarté l'ensemble des griefs relatifs au contrôle des risques liés au suivi des fonds sous-jacents (le fonds Amaranth) et à la gestion de la liquidité des OPCVM gérés par la société de gestion. S'agissant du premier point, la Commission des sanctions relève l'existence d'un contrôle et d'un suivi appropriés qui ont été de surcroît renforcés dès lors que la société de gestion a été informée des premières difficultés touchant le fonds sous-jacent. Par ailleurs, la décision de maintenir des encours importants au sein d'un sous-jacent connaissant des difficultés constitue une décision de gestion dont la Commission des sanctions n'a pas à apprécier le bienfondé et ne saurait à elle-seule caractériser un défaut de contrôle des risques. Stéphane Puel Tel. +33 (0)1 40 75 29 69 [email protected] Contact Partners Jean-Guillaume de Tocqueville Tel. +33 (0)1 40 75 61 72 [email protected] For further information, please visit: www.gide.com This Financial Services Client Alert (the "Newsletter") is a free, periodical electronic publication edited by the law firm Gide Loyrette Nouel A.A.R.P.I. (the "Law Firm"), and published for Gide Loyrette Nouel A.A.R.P.I. clients and business contacts. This Newsletter is strictly limited to personal use by its addressees and other members of their organization and is intended to provide non-exhaustive, general legal information. This Newsletter is not intended to be, and should not be construed as providing, legal advice. The addressee is solely liable for any use of the information contained herein and the Law Firm shall not be held responsible for any damages, direct, indirect or otherwise, arising from the use of the information by the addressee. 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