Formation - AHK Marokko

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Formation - AHK Marokko
Chambre Allemande de Commerce et d’Industrie au Maroc | AHK Marokko
Revue Trimestrielle | Vierteljährliches Wirtschaftsmagazin N° 46
Juillet | Juli 2011
Formation
Aus- und Weiterbildung
• Tendances : Interview avec Paul van Son, Desertec Industrial Initiative (DII)
• Menschen: Interview mit dem neuen Honorarkonsul Marokkos in Bremen
• Dossier : Programme ‘‘Idées d’affaires pour le Maroc’’
• Dossier : Double diplôme - Coopération maroco-allemande
Liebe Mitglieder, Partner und Freunde der AHK Marokko,
Marokko hat gewählt. Das Ergebnis der Abstimmung über die neue Verfassung am 1. Juli 2011 war eindeutig. Eine
überwältigende Mehrheit hat für die neue Verfassung gestimmt; nach offiziellen Zahlen gut 98 %! Und dies bei einer
Wahlbeteiligung von ca. 73,5 % der wahlberechtigten Bevölkerung. In einem kommunistischen System hätte ein
solches Ergebnis ein gewisses Misstrauen hervorgerufen.
Zwar werden durch die geänderte Verfassung die Befugnisse von Parlament, Justiz und dem Ministerpräsidenten
wesentlich erweitert. Dennoch wird der König auch weiterhin eine zentrale Rolle im politischen System einnehmen.
So kann er weiterhin das Parlament auflösen oder behält das letzte Wort in Fragen der Justiz. Aus diesen Gründen
hatten u.a. Mitglieder der Bewegung des 20. Februar zu einem Boykott der Abstimmung aufgerufen. Trotz dieser
Kritik optierte die marokkanische Bevölkerung für eine Evolution statt einer Revolution um vor allem die Instabilität
wie sie in anderen Ländern wie Tunesien und Ägypten herrscht zu vermeiden. Sicher eine weise Entscheidung!
Nun gilt es diese Verfassung auch umzusetzen und mit Leben zu füllen. Nicht nur in Bezug auf Gesetze, die noch
verabschiedet werden müssen, sondern auch auf das Geschäftsmodell um die wirtschaftliche Handlungsfähigkeit
des Landes aufrecht zu erhalten. Nicht, dass sich die Meinung, die man in der Bevölkerung hört, bewahrheitet: ‘‘Die
neue Verfassung, das ändert doch nichts“.
Damit wünschen wir Ihnen eine gute Lektüre dieser Ausgabe der Bilatéral, eine erholsame Sommerzeit sowie
‘‘Mabrouk Ramadan“!
Marco Wiedemann
Geschäftsführer
Edito
Auch an anderer Stelle muss investiert werden, damit der wirtschaftliche Aufschwung erhalten bleibt, die breite
Bevölkerung hieran partizipieren kann und sich Firmen und Investoren nicht abwenden: Bildung!
Will man, dass die breite Bevölkerung an dem Wirtschaftswachstum teilhaben kann und insbesondere für die
junge Bevölkerung gute Aussichten auf ein besseres Leben bestehen, wird ein Ausbau des Bildungsangebots,
das sich auch an den tatsächlich geforderten Gegebenheiten orientiert, unumgänglich sein. Insbesondere in der
gemeinen Bevölkerung muss sich die Ansicht durchsetzen, dass die Kinder nur Aussicht auf ein besseres Leben
und ein Weiterkommen haben, wenn dem Analphabetismus entgegengewirkt wird und ein Grundstock an Bildung
vorhanden ist. Ein gutes Beispiel für einen solchen Ansatz konnte während des Besuchs der Staatssekretärin
Kopp Ende Juni besichtigt werden: Eine Schule für die Kinder der Müllsammler auf der Mülldeponie in Tanger!
Mit Hilfe der GIZ sowie privatem Engagement werden hier ca. 20 Kinder unterrichtet und somit die Chance auf
eine berufliche Bildung und ein besseres Leben gegeben. Ein Beispiel, das Schule machen sollte und auch Ihre
Unterstützung benötigt. Für weitere Informationen bzw. wenn Sie helfen möchten, wenden Sie sich an das Büro
der GIZ in Rabat.
Team der AHK Marokko | Equipe de la Chambre
M. Marco WIEDEMANN
Geschäftsführer | Vorstandsmitglied | Rechtliche Beratung
Directeur Général | Membre du Comité Directeur | Conseils juridiques
[email protected]
Mme Naima BENECHEBLI
Chers Adhérents, chers Partenaires et Amis de la Chambre
Allemande,
Le Maroc a voté. Le résultat du referendum sur la nouvelle constitution le 1er juillet
2011 était sans équivoque. Une large majorité s’est prononcée en faveur du projet de
la nouvelle constitution, avec un bon résultat de 98%, selon le communiqué officiel.
Et cela, avec un taux de participation d’environ 73,5% de la population ayant droit
de vote. Dans un système communiste, un tel résultat aurait suscité une certaine
méfiance.
En effet, grâce à la nouvelle Constitution, les pouvoirs du Parlement, de la Justice
et du Premier ministre seront considérablement élargis. Néanmoins, SM le Roi
va continuer à jouer un rôle central dans le système politique. Ainsi, il continuera
à dissoudre le parlement ou se réservera le dernier mot en matière de justice.
Pour ces raisons, les membres du mouvement du 20 Février ont appelé à un
boycott du vote. Malgré ces critiques, le peuple marocain a opté pour l’évolution
plutôt que la révolution, afin d’éviter les conséquences d’une instabilité qui se
propage actuellement dans d’autres pays, tels que la Tunisie et l’Egypte. C’est
vraisemblablement une sage décision !
Il est donc temps maintenant de mettre en œuvre cette nouvelle Constitution, non
seulement en termes de lois qui doivent être adoptées, mais aussi concernant le
modèle économique, permettant au pays d’évoluer dans son champ d’action. Pour
que l’opinion publique qui se propage et qui pense que ‘‘la nouvelle constitution ne
va rien changer’’ ne se concrétise pas.
Afin de préserver la reprise économique, de garantir la participation de la population
et de garder les investisseurs et entreprises, il est nécessaire d’investir dans le
domaine de l’éducation !
Cela permettra au grand public de participer à la croissance économique et aux
jeunes d’avoir de bonnes perspectives pour une vie meilleure et une évolution de
l’éducation, qui est effectivement basée sur les circonstances réelles et inévitables.
Empfang und Telefonzentrale - Firmenauskünfte | Visaservice
Accueil et standard téléphonique - Renseignements sur les sociétés Traitement des demandes de visa
[email protected]
Mme Susanne BLASK
Öffentlichkeitsarbeit und Publikationen
Relations publiques et Publications
[email protected]
M. Zakaria CHOUK
Messe-Dienstleistungen
Empfang und Telefonzentrale
Foires et Salons
Accueil et standard téléphonique
[email protected]
M. Seddik El Gamali
Marktberatung
Conseiller économique
[email protected]
Mme Géralde EL MOUKHTARI
Assistentin der Geschäftsführung
Mitgliederservice
Assistante du Directeur Général
Service Adhérents
[email protected]
M. Moha EZZABDI
Berater für Human Resources und Reintegration
Conseiller en Ressources Humaines et Réintégration
[email protected]
M. Ahmed HRAIF
Dienstleistungen, Verwaltung
Services généraux, Administration
[email protected]
Mme Angela MOUNTASSIR
Marktberatung
Conseillère économique
[email protected]
Mme Monika RIVIERE
Messe-Dienstleistungen für Aussteller, Besucher, Presse,
Multiplikatoren: offizielle Vertretung von Deutsche Messe (Hannover),
Koelnmesse, Messe Berlin, Messe Düsseldorf und Messe München
Allgemeine Informationen zu Messen in Marokko
Services Foires et Salons pour exposants, visiteurs, presse et
médiateurs de : Deutsche Messe (Hanovre), Koelnmesse, Messe Berlin,
Messe Düsseldorf et Messe, München
Informations générales sur les salons au Maroc
[email protected]
Mme Stefanie SOHM
Exportberatung
Conseiller à l’export
[email protected]
En général, la population doit pouvoir garantir à ses enfants la perspective d’une vie
meilleure, en combattant l’analphabétisme et en leur assurant une bonne formation
de base.
Edito
Un bon exemple d’une telle approche a pu être observé fin juin, lors de la visite du
Secrétaire d’Etat Kopp : une école pour les enfants des éboueurs, sur la décharge de
Tanger ! Avec l’aide de la GIZ et des investissements privés, environ 20 enfants seront
scolarisés et pourront ainsi saisir la chance de suivre une formation professionnelle
et profiter d’une vie meilleure. Cette école est un exemple qui a besoin de votre
soutien. Pour plus d’informations ou si vous voulez soutenir ce projet, prière de
contacter le bureau de la GIZ à Rabat.
Je vous souhaite une bonne lecture de cette édition du Bilatéral, une période estivale
reposante et RAMADAN MABROUK !
Marco Wiedemann
Directeur Général
Mme Nikola SCHÖNFELD
Öffentlichkeitsarbeit und Publikationen
Relations publiques et Publications
[email protected]
Vierteljahreszeitschrif der Deutschen Industrie- und
Handelskammer in Marokko
Revue trimestrielle de la Chambre Allemande
de Commerce et d’Industrie au Maroc
140, Bd Zerktouni, 6ème étage - 20 070 Casablanca - Maroc
Tél. : +212 (522) 42 94 00/01 - Fax : +212 (522) 47 53 99
[email protected] - http://marokko.ahk.de
Vorstand | Comité directeur
Abdelmoughit Bouayad : Président
Xavier Verfaillie : Vice-Président
Marco Wiedemann : Directeur Général
Christian Kleffmann : Trésorier
Mekki Ziadi, Christophe Calvel
Mohammed Kadiri Hassani, Mohammed Tarir
Directeur de la publication : Marco Wiedemann
Assistance : Géralde El Moukhtari
Rédaction/Publicité : Susanne Blask, Nikola Schönfeld
Prochaine édition
Annonces et contributions pour l’édition n°47
octobre 2011 : jusqu’au septembre 2011
au Département Relations Publiques et Publications
[email protected]
Dossier : Médecine/techniques de laboratoire - Medizintechnik
Région : Saarland / La Sarre
Laâyoune-Boujdour-Sakia El Hamra (Laâyoune)
Nr. 46 juillet 2011
Conception : Le point sur le i ®
Nachdruck nur mit Quellenangabe
© AHK Marokko - Alle Rechte vorbehalten
Dépot légal : N°88/1998
6
CALENDRIER SALONS
52
8
CONJONCTURE
BASF
11
9
KULTUR
Seien Sie vorbereitet auf das marokkanische Geschäftsleben
11
NEWS — ACTUALITéS
Résultat AGO 2011
Neue Kammermitarbeiter
Signature de sept conventions
16
TRENDS — tendances
Energie renouvelable au Maroc
Inteview avec M. Paul van SON
19
17
Services
20
Menschen
Interview mit Herrn Volker Kröning
25
DOSSIER
Aus- und Weiterbildung
Formation
48
34
52
SALONS internationaux
54
RAPPORTS PRESSE
61
un thé a la menthe avec
22
Sommaire
DOSSIER RéGION
Basse-Saxe
Guelmim - Es essmara
Calendrier salons
Salons
août - octobre 2011
Maroc
Eu’Vend
— 8 au 10 septembre à Cologne
The International Trade Fair for the Vending Industry /
with Coffeena – International Doffee Fair.
www.euvend.de
Meublexpo
— 14 au 18 septembre à Casablanca
Salon international du meuble et du design.
www.ofec.co.ma
Kind + Jugend
— 15 au 18 septembre à Cologne
Salon international enfance et jeunesse.
www.kindundjugend.de
Construmar
— 5 au 9 octobre à Casablanca
Salon international de la construction, du BTP et de la finition.
www.construmar.ma
GRH au Maroc
— 6 au 7 octobre à Marrakech
Salon des ressources humaines au Maroc et des services informatiques
délocalisés.
www.rghaumaroc.com
Electricity & Energy Expo
— 11 au 15 octobre à Casablanca
Salon international de l’électricité, éclairage, électronique et des énergies
renouvelables.
www.enerexpomaroc.com
PROTEXPO EXPOPROTECTION
— 13 au 15 octobre à Casablanca
Le salon international de la prévention et de la maîtrise des risques.
www.protexpo-expoprotection.ma
Pollutec Maroc
— 26 au 29 octobre à Casablanca
Salon international des équipements, des technologies, et des services
de l’environnement.
www.pollutec-maroc.com
Allemagne
EXPO REAL
— 4 au 6 octobre à Munich
Salon international de l’immobilier d’entreprise.
www.exporeal.net
EXPOPHARM
— 6 au 9 septembre à Düsseldorf
Exposition international pharmaceutique.
www.expopharm.de
Anuga
— 8 au 12 octobre à Cologne
Le salon leader mondial pour des aliments et boissons.
www.anuga.de
A+A
— 18 au 21 octobre à Düsseldorf
Sécurité personnelle, sécurité de l’entreprise et santé au travail. Salon
professionnel international avec congrès et expositions spéciales.
www.aplusa-online.de
IFA
— 2 au 7 septembre à Berlin
Consumer Electrics Unlimited.
www.ifa-berlin.de
Spoga + gafa
— 4 au 6 septembre à Cologne
Salon international du sport, du camping et de l’art de bien vivre au jardin,
vie au jardin.
www.spogagafa.de
Calendrier
REHACARE INTERNATIONAL
— 28 juin au 2 juillet à Düsseldorf
Salon professionnel international et congrès.
Rééducation – Prévention – Intégration – Soins
www.rehacare.de
BIOTECHNICA
— 11 au 13 octobre à Hanovre
1er salon européen des biotechnologies et des sciences du vivant :
exposition, conférences, partnering, carrière, award.
www.biotechnica.de
Caravan
— 26 août au 4 septembre à Düsseldorf
Salon international n°1 pour les camping-cars et caravanes.
www.caravan-salon.de
GDS
— 7 au 9 septembre à Düsseldorf
Salon international de la chaussure et accessoires.
www.gds-online.com
Pour tous les salons en Allemagne
Représentation officielle et contact au Maroc
Chambre Allemande de Commerce et d’Industrie au Maroc
140, Bd Zerktouni, 6ème étage - 20 070 Casablanca
Bilatéral —
CMS – Cleaning. Management. Services.
— 20 au 23 septembre à Berlin
Salon international + congrès.
www.cms-berlin.de
6 — juillet 2011
Aquanale
International Trade Fair for Sauna. Pool. Ambience.
FSB
— 26 au 29 octobre à Cologne
International Trade Fair for Amenity Areas, Sport and Pool Facilities.
www.aquanale.de
Département Foires
Mme Monika Rivière : [email protected]
M. Zakaria Chouk : [email protected]
Tél. : 05 22 42 94 20 / 00 / 01
Fax direct : 05 22 47 50 31
Agenda
Bilatéral —
7 — juillet 2011
Conjoncture
Nouveau dispositif pour moderniser
les Très Petites Entreprises
BASF Maghreb se dote de deux nouveaux départements
En effet, la première compagnie de produits chimiques au Monde renforce sa présence dans la région, en entretenant l’image et la
réputation d’une société stable et aux fondamentaux solides.
Le siège régional couvre deux nouvelles activités : la communication d’entreprise et le Regional Market Developement. Avec ses
deux nouveaux départements la BASF Maghreb affiche la volonté ambitieuse de promouvoir son image au Maroc, en Algérie et en
Tunisie. Sous le management de son directeur général, Mr Xavier Verfaillie, le signal de départ de nouveaux projets a été donné.
Avec la création du département Regional Market Developement, de nouveaux objectifs sont fixés.
Le but du développement de marché chez BASF va être d’identifier les tendances macroéconomiques des pays couverts par nos
activités. Parfois, il s’agira aussi de faire coopérer les industries locales avec les services recherche et développement de la BASF en
Allemagne.
La tendance mondiale est au développement durable et à l’évolution nécessaire des secteurs industriels. Cette évolution répond
aux changements toujours plus pressants de mutation de la société. l’économie d’énergie, les recherches liées au développement
de nouvelles sources d’énergie moins polluantes. Dans ce sens, de nombreuses recherches ont été effectuées et beaucoup de
solutions ont été apportées.
Dans des pays comme ceux du Maghreb, le regional market development sera un atout majeur. Les industriels marocains ainsi
que les entreprises seront les premiers bénéficiaires de la mise en place de cette nouvelle approche. Les mutations que connaît le
monde ces dernières années sont de plus en plus importantes et pressantes, selon les territoires concernés. Bien entendu, l’Afrique
n’est pas en reste avec l’un des taux de croissance économique les plus forts, mais surtout des plus prometteurs. Il y a en effet un
phénomène de modernisation des industries en Afrique qui répond à deux impératifs :
• Le premier est celui qui a placé le continent à la vue du reste du monde. Les divers moyens de communication ont permis aux
grands groupes internationaux de se documenter sur les pays du vieux continent et donc d’y prospecter de nouveaux marchés
pour leurs produits, solutions et autres applications.
• Le deuxième élément est une conséquence presque directe de la première composante de ces changements. C’est bien entendu
la concurrence que perçoivent les acteurs industriels locaux face à l’arrivée en ordre rangé des multinationales. Les industries
locales sont donc sur le chemin non seulement de la modernisation, mais aussi de la créativité, l’optimisation et la productivité de
leurs entreprises.
BASF a une longue histoire dans l’accompagnement du développement des entreprises et industries, étant donné la place
privilégiée dont elle dispose dans la fourniture des matières premières des industriels de la chimie.
Le Maroc étant un pays solidement ancré dans le développement économique durable, de nombreuses opportunités de
collaboration sont à l’étude, tant dans l’accompagnement des industries locales dans leur développement que dans l’implication
que nous avons dans les projets nationaux de développement durable.
BASF est déjà présente sur le terrain dans l’accompagnement des grands projets, tel que la promotion de systèmes de construction
permettant d’économiser significativement la facture énergétique. Nous pouvons encore citer l’expérience développée dans des
initiatives, comme le développement du potentiel de l’énergie solaire ou éolienne.
Par Yassine Saila
Regional Market Development and Communication Corporate Executive Maghreb, BASF Maroc S.A.
Bilatéral —
8 — juillet 2011
Kultur
Seien Sie
vorbereitet auf das
marokkanische
Geschaftsleben
Business-Etikette Marokko
Sie wollen in Marokko Geschäfte abwickeln und neue Kontakte aufbauen? Dann finden Sie hier einige Tipps für
den Umgang mit der marokkanischen Geschäftskultur und für Geschäftsreisen nachMarokko.
Persönliche Beziehungen – das A und O für eine erfolgreiche Geschäftsbeziehung!
Während man in Deutschland im geschäftlichen Umgang die Tendenz hat, schnell zum Punkt zu kommen, hat in
Marokko die persönliche Beziehung zwischen Geschäftspartnern Priorität. Für die erfolgreiche Zusammenarbeit
ist es deshalb unerlässlich, eine persönliche Beziehung zum marokkanischen Gegenüber aufzubauen. Nehmen
Sie also erst einmal die Einladung auf einen marokkanischen Minztee an, bevor Sie zum Geschäftlichen
übergehen. Halten Sie Small Talk und fragen Sie auch nach der Familie des anderen. Bei solchen Gelegenheiten
baut der marokkanische Geschäftspartner Vertrauen zu Ihnen auf. Bleiben Sie auch nach Geschäftsabschluss in
Kontakt. Versuchen Sie sich ein Netzwerk in Marokko aufzubauen, Vitamin B wird Ihnen die Arbeit in Marokko
sehr erleichtern!
Die Beziehungsorientierung der Marokkaner führt auch dazu, dass Privates und Berufliches weniger
strikt getrennt wird. Informelle Veranstaltungen bieten deshalb eine gute Gelegenheit, die Beziehung zum
Geschäftspartner zu festigen. Und eventuell haben Sie auch die Möglichkeit, die Gastfreundschaft der
Marokkaner kennenzulernen. Seien Sie gegenüber lokalen Sitten und Bräuchen aufgeschlossen und probieren
Sie auch traditionelle marokkanische Gerichte wie eine ‘‘Tajine“ oder ‘‘Couscous“. Dadurch vermitteln Sie
Ihrem Geschäftspartner, dass Sie seine Traditionen respektieren, was Ihr Ansehen in Marokko steigern wird.
Grundsätzlich spielt sich das soziale Leben um Mittag- oder Abendessen um einen runden kniehohen Tisch ab
(die traditionellen Gerichte werden gemeinsam von einer Platte und mit den Händen gegessen).
Bilatéral —
9 — juillet 2011
Kultur
Einige Tipps vorweg
• Business-Sprache ist Französisch, einige Worte Arabisch sind ein Pluspunkt (wobei der marokkanische Dialekt
sich stark vom Hoch-Arabisch unterscheidet) –Englisch ist nicht weit verbreitet.
• Freitag ist der Gebetstag der Woche – gegen Mittag besuchen die Marokkaner für das Gebet die Moscheen.
Vermeiden Sie in dieser Zeit Geschäftstermine. Dennoch ist der Freitag ein gewöhnlicher Arbeitstag in
Marokko.
• Auch der Ramadan, der Fastenmonat, ist für Geschäftsreisen eher ungeeignet, wie Sie nachfolgend lesen
können.
• Älteren wird sehr viel Respekt entgegen gebracht, Hierarchien in Unternehmen sind wichtig.
• Sie werden in Marokko sehr herzlich und ausgiebig und meist mit einem Handschütteln begrüßt. Sobald
sich die Beziehung entwickelt hat, begrüßt man sich von Mann zu Mann oder Frau zu Frau mit Kuss auf die
Wangen.
•Wundern Sie sich nicht, wenn Sie ein Geschäftspartner duzt, Sie werden eher als Freund denn als
Geschäftspartner angesehen; das Siezen wird im Arabischen weniger verwendet.
• Als Geschenke bieten sich Blumen, Süßigkeiten, Nüsse, Datteln an. Geschenke werden meist nicht sofort
geöffnet.
Kultur
Ein anderes Zeitmanagement
Zeit wird in Marokko anders empfunden und deshalb nimmt beispielsweise Pünktlichkeit nicht einen ganz so großen Stellenwert
ein – für einen Marokkaner gehen Mensch und Beziehungen vor. Dennoch sollte man als Eingeladener pünktlich sein. Sie sollten Geduld
mitbringen, wenn Sie nach Marokko kommen und auch bei Deadlines mehrmals nachhaken oder diese - noch besser - gleich etwas
früher ansetzen.
Gleichzeitig sollten Sie mehr Zeit bei Reisen nach Marokko einplanen – hier geht alles etwas gelassener zu. Auch äußere Umstände, wie
Verkehr (insbesondere in der Metropole Casablanca), können mehr Zeit in Anspruch nehmen als erwartet. Verzichten Sie deshalb lieber
auf strikte Terminpläne und setzen Sie auf eine flexible Zeitplanung.
Indirekt kommunizieren
Um erfolgreich mit Marokkanern zusammenarbeiten zu können, sollten Sie bedenken, dass den Marokkanern der Kommunikationsstil
der meisten westlichen Kulturen zu direkt sein kann. Schlagen Sie eine Bitte lieber nicht einfach mit einem ‘‘Nein’’ aus. Wählen Sie
lieber indirekte Formulierungen und achten Sie auf nonverbale Signale. Geben Sie Ihrem marokkanischen Geschäftspartner stets das
Gefühl, dass Sie für ihn Zeit haben und für ihn versuchen, Dinge möglich zu machen. Marokkaner verwenden gerne Umschreibungen und
tendieren eher dazu ‘‘ja“ zu sagen, auch wenn sie ‘‘vielleicht“ meinen und ‘‘vielleicht“ anstatt ‘‘nein“. Sie neigen dazu, Konfrontationen
aus dem Weg zu gehen. Dennoch wird insbesondere die jüngere Generation, mehr und mehr geprägt durch die westliche Kultur, direkter
in Geschäftsbeziehungen. Vermeiden Sie es zudem, Kritik vor anderen zu äußern. Die marokkanische Gesellschaft ist kollektiver Natur,
deshalb ist die Loyalität und Ehre immer zu schützen.
Falls Sie mal auf einem marokkanischen Soukh (=Markt) waren, wissen Sie, dass Marokkaner gerne handeln. Während Deutsche eher
abschlussorientiert sind, nehmen Verhandlungen in Marokko mehr Zeit ein und bedürfen einer gewissen Flexibilität (und eines gewissen
Verhandlungsspielraums). Die Basis hierfür ist wiederum eine persönliche Beziehung. Bei Verhandlungen achten Sie darauf, einen
freundlichen Unterton zu bewahren.
Der Einfluss der Religion auf das Geschäftsleben
Bekannterweise nimmt der Islam eine entscheidende Bedeutung im täglichen Leben der Marokkaner ein und kann auch auf Ihre
Geschäftsbeziehung Einfluss nehmen.
Für einen Besucher aus Deutschland schlägt sich dies u.a. im Verzicht von Alkohol und Schweinefleisch, in den täglichen fünf Gebeten,
dem Freitag als Gebetstag der Woche und dem Fastenmonat Ramadan, nieder. Dennoch halten sich nicht alle Marokkaner an diese
Regeln – Bier oder Wein wird beispielsweise auch bei Geschäftsessen oft angeboten.
Insbesondere während des Fastenmonats Ramadan, dessen Zeitraum sich jährlich um ca. 10 Tage verschiebt (dieses Jahr im gesamten
August), verändert sich der Tagesrhythmus der Marokkaner – während des Tages sind Geschäfte geschlossen und viele Unternehmen
verkürzen die Arbeitszeiten. Das gesamte Geschäftsleben ist in dieser Zeit verlangsamt. Man sollte während dieses Monats vermeiden,
tagsüber an öffentlichen Orten zu essen, zu trinken, zu rauchen oder Kaugummi zu kauen. Erst gegen Abend kehrt das geschäftige Leben
zurück und die Familie kommt zusammen.
Das Ende des Ramadan, das Opferfest und die Geburt des Propheten werden u.a. als religiöse Feiertage mit der Familie verbracht
und dementsprechend sind an diesen Tagen Unternehmen und Geschäfte geschlossen. Diese Daten sind ebenfalls abhängig vom
Mondkalender und können sich deshalb auch kurzfristig (d.h. auch erst einige Stunden vorher) ändern – Flexibilität ist auch hier gefragt!
Im Allgemeinen wird oft empfohlen, religiöse Themen (aber auch einige politische Themen wie den Israel-Konflikt oder der Westsahara)
zu vermeiden, denn das kann zu Missverständnissen führen.
Eine spannende Kultur
Wir hoffen, dass wir Ihnen einen kleinen Einblick in die marokkanische Geschäftskultur geben konnten. Dennoch lernen Sie die Kultur
natürlich am besten bei einem Besuch kennen - Die Gastfreundschaft und Herzlichkeit der Marokkaner macht die Arbeit mit ihnen sehr
angenehm. Sie werden Sie mit offenen Armen empfangen!
Bilatéral —
10 — juillet 2011
News | Actualités
Résultat AGO 2011
Mitgliederversammlung am 29. Juni 2011
Assemblée Générale Ordinaire le 29 juin 2011
Lors de l’Assemblée Générale Ordinaire 2011 au Royal Mansour,
Christophe Calvel de Beiersdorf et Mohamed Tarir de Kühne&Nagel
ont été réélus avec 52 voix en tant que membres du Comité Directeur.
Par ailleurs, nous souhaitons la bienvenue à MekkiZiadi de Four Global
Partners en tant que nouveau membre du comité directeur (57 voix).
La soirée a été également une occasion pour célébrer les 100 ans
NIVEA - La Chambre remercie Beiersdorf pour le sponsoring de la
soirée!
Die Fotos des Abends können Sie auf unserer Webseite
herunterladen.
Vous pouvez télécharger les photos de la soirée sur notre site web.
Happy Birthday, NIVEA!
Bon anniversaire, NIVEA !
Bereits seit 1911 wird die NIVEA Creme in der berühmten blauen
Dose verkauft – und ist weltweit ein Synonym für Hautpflege und
Verlässlichkeit geworden. Die Marke umfasst alle Bereiche der Hautund Körperpflege, mit der Beiersdorf im vergangenen Jahr fast vier
Milliarden Euro umsetzte.
Zum 100. Geburtstag von NIVEA richtet Beiersdorf die Marke neu
aus. Mit der Geschäftsstrategie ‘‘Focus on Skin Care. Closer to
Markets“ konzentriert sich das Unternehmen zum 100. Geburtstag
wieder auf seine Kernkompetenz: die Hautpflege. Das ganze Jahr
über veranstaltet Beiersdorf verschiedenste Events und ist eine
Kooperation mit Rihanna eingegangen. Als Gesicht der Marke sollen
neue Zielgruppen angesprochen werden.
Mithilfe der neuen Strategie und dem neuen Markenauftritt steht
NIVEA noch heute, 100 Jahre später, für Modernität und Innovation.
Depuis 1911, la fameuse petite boîte bleue est vendue dans le monde
entier. Au cours de ces 100 dernières années, NIVEA est devenue un
synonyme de soin de la peau et de fiabilité.
A l’occasion du 100ème anniversaire de NIVEA, Beiersdorf donne à sa
marque un nouveau souffle. Avec la stratégie ‘‘Focus on Skin Care.
Closer to Markets“, l’entreprise se concentre désormais davantage
sur sa compétence clé : le soin de la peau. Plusieurs événements
marquent l’année 2011. Dans ce cadre, Rihanna se joint à NIVEA pour
célébrer ce centième anniversaire. Sa chanson « California King
Bed » sera la bande son publicitaire de NIVEA à travers le monde. Cela
permettra à Beiersdorf d’attirer un nouveau groupe cible.
Grâce à sa nouvelle stratégie et sa présence sur le marché, NIVEA
continue à faire, 100 ans après son invention, preuve de modernité
et d’innovation sur le marché cosmétique.
Auf der Internetseite www.nivea.ma finden Sie die NIVEA Produkte.
Für mehr Nähe zu den Konsumenten ist NIVEA Maroc auch auf
Facebook (www.facebook.com/NIVEAMaroc) präsent.
Retrouver les produits NIVEA sur internet sous : www.nivea.ma
NIVEA Maroc est aussi présent sur facebook
(www.facebook.com/NIVEAMaroc) pour plus de proximité entre
NIVEA et ses fans.
Bilatéral —
News | Actualités
Bei der diesjährigen Mitgliederversammlung im Royal Mansour
wurden Christophe Calvel von Beiersdorf und Mohamed Tarir von
Kühne&Nagel mit jeweils 52 Stimmen als Vorstandsmitglieder
wiedergewählt. Als neues Vorstandsmitglied begrüßt die Kammer
zudem Mekki Ziadi von Four Global Partners mit 57 Stimmen.
Der anschließende Stammtisch stand im Zeichen der 100 Jahre
NIVEA – Die Kammer dankt Beiersdorf herzlich für das Sponsoring
des Abends!
11 — juillet 2011
Bilatéral —
12 — juillet 2011
News | Actualités
Neue Kammermitarbeiter
Seit Ende April 2011 begrüßen wir an der AHK Marokko eine neue Mitarbeiterin für den Bereich Öffentlichkeitsarbeit &
Publikationen. Frau Nikola Schönfeld steht Ihnen ab sofort neben Frau Susanne Blask als Ansprechpartnerin in allen
Fragen der Öffentlichkeitsarbeit, Kommunikation, Publikationen, Veranstaltungen und Anzeigen zur Verfügung.
Zudem verstärkt ab Juli 2011 Herr Seddik El Gamali das Team der Kammer! Er wird neben Frau Angela Mountassir
im Bereich Marktberatung tätig sein und ist Ansprechpartner für Marktstudien, Geschäftspartnersuche und
Unternehmenskontakte.
Nouveaux Collaborateurs
à la Chambre Allemande
Depuis fin avril 2011, nous souhaitons la bienvenue à Mme Nikola Schönfeld au sein de la Chambre Allemande ! Elle
soutient dès maintenant le département Relations Publiques & Publications, communications et événements. Elle se
réjouit de toutes vos questions dans ce domaine.
En plus, Monsieur Seddik El Gamali vient renforcer notre département Conseil Economique. Il prendra en charge avec
Madame Angela Mountassir les différentes fonctions, les études de marché, la recherche de partenaires et les contacts
d’affaires.
Bilatéral —
13 — juillet 2011
Unterzeichnung von sieben Abkommen
über die Entwicklung der erneuerbaren
Energien in Marokko
Bald Export von ‘‘grünem Strom’’ in die EU?
Das marokkanische Umweltministerium hat Anfang Juni 2011 sieben
Abkommen mit mehreren Partnern zur Entwicklung von erneuerbaren
Energien und der Forschung und Entwicklung unterzeichnet. Diese
Vereinbarungen wurden während der 2. Sitzung der Energie unter
dem Motto ‘‘Grüne Energie, ein Impuls für Marokko“ getroffen, dessen
Eröffnung wurde unter dem Vorsitz von SM König Mohammed VI
unterzeichnet wurde.
Das erste Abkommen über industrielle Integration im Energiebereich
zielt darauf ab, integrierte Projekte für Solar-und Windenergie zu
unterstützen und Know-how im Bereich erneuerbare Energien zu
entwickeln.
Das zweite Abkommen ist ein Vertrag für die Entwicklung der
Energieeffizienz und der erneuerbaren Energien im Bereich
des Wohnungs-und Städtebau. Es zielt unter anderem auf die
Herstellung eines Lebensraums mit niedrigem Energieverbrauch und
umweltfreundlicher Verwendung von Baustoffen für die Isolierung ab.
Die dritte Vereinbarung, ein ‘‘Memorandum of Understanding“ über den
Transfer von technologischem Know-how, Ausbildung sowie Forschung
und Entwicklung, konzentriert sich auf die Finanzierung und den Bau
eines Pilotprojektes im Bereich Solar-und erneuerbarer Energie.
Es gibt auch eine Absichtserklärung über die Errichtung und
Verwaltung von Instituten für die Ausbildung im Bereich
erneuerbare Energien und Energieeffizienz. Die Vereinbarung soll
die Schaffung eines Berufsbildungssystems an die Bedürfnisse von
Unternehmen der erneuerbaren Energien und die Finanzierung von
Durchführbarkeitsstudien, Bereitstellung von technischem Fachwissen
und Produktionsanlagen und Ausbildungseinrichtungen ermöglichen.
Bilatéral —
Die sechste Vereinbarung ist ein ‘‘Memorandum of Understanding‘‘
im Bereich der Ausbildung und Forschung im Bereich Energie und
erneuerbare Energien. Ziel ist es hier, Kompetenzen in diesem Bereich
zu entwickeln, den Grundstein für die Zusammenarbeit in Bildung und
Forschung zu legen und die Förderung der Entstehung einer lokalen
wissenschaftlichen Expertise von hoher Qualität zu schaffen. Im Hinblick
auf die Rahmenvereinbarung über die Zusammenarbeit in Forschung
und Entwicklung sind seine Ziele die Unterstützung der marokkanischen
‘‘Nationalen Agentur der Solarenergie (Masen)‘‘ für die Entwicklung
und Schaffung von Forschungsinfrastrukturen sowie der Transfer
von Know-how und Technologie durch Workshops, Seminare und
Forschungsarbeiten.
Die marokkanische Umweltministerin Amina Benkhadra hat in diesem
Zusammenhang gesagt, dass mit der Fertigstellung im Jahr 2020, alle
Sonnen-und Windenergie-Programme, unter dem Impuls von grüner
Energie ins Leben gerufen, 42% der gesamten elektrischen Energie in
Marokko aus erneuerbaren Quellen kommen werden.
Die Ministerin fügte hinzu, dass die Positionen der Beschäftigung durch
die Umsetzung der Entwicklungspläne für erneuerbare Energien und
Energieeffizienz 50.000 direkte Dauerarbeitsplätze bis 2020 schafft,
darunter 12.000 in der Solar-und Windkraft.
In Bezug auf die Perspektiven der nationalen Energiestrategie betonte
sie, dass die Integration in die euro-mediterrane Partnerschaft und zu
Afrika ein besonderer Schritt sei, vor allem im Hinblick auf den Beitritt
von Marokko in den Mittelmeer-Solarplan, die Desertec- und MedgridInitiative. Benkhadra hat sogar angedeutet, dass das Königreich für
die Umsetzung von Artikel 9 der europäischen Richtlinie arbeitet, die es
Marokko erlaubt, Ökostrom in die EU zu exportieren.
14 — juillet 2011
News | Actualités
Signature de sept conventions
relatives au développement
des énergies renouvelables
Bientôt l’exportation de l’électricité verte vers l’Union Européenne ?
Le ministère de l’Energie, des Mines, de l’Eau et de l’Environnement
a signé début juin 2011 sept conventions, contrats programmes et
accords-cadres avec plusieurs partenaires portant sur le développement
des énergies renouvelables et la recherche et développement en matière
énergétique.Ces accords ont été signés en marge des 2èmes assises de
l’Energie placées sous le signe «Les énergies vertes, un élan pour le
Maroc» et dont la cérémonie d’ouverture a été présidée par SM le Roi
Mohammed VI.
La première convention de partenariat relative à l’intégration industrielle
dans le secteur énergétique vise à accompagner des projets intégrés de
l’énergie solaire et éolienne et à développer les compétences en matière
d’énergies renouvelables.
Le deuxième accord est un contrat-programme pour le développement
de l’efficacité énergétique et des énergies renouvelables dans le secteur
de l’habitat et de l’aménagement urbain.
Il vise, entre autres, à promouvoir la production d’un habitat à faible
consommation énergétique et respectueux de l’environnement,
l’utilisation de matériaux de construction pour l’isolation thermique
et la mise en place de formations ciblées, afin de favoriser l’efficacité
énergétique dans le domaine de l’habitat, ainsi que la mobilisation
d’outils financiers incitatifs nécessaires.
Le troisième accord, un mémorandum d’entente sur le transfert
du savoir-faire technologique, la formation et la recherche et
développement, porte sur le financement et la construction d’une unité
pilote de classe mondiale au sein de l’Institut de recherche en énergie
solaire et énergie renouvelable.
Il s’agit aussi d’une lettre d’intention relative à la mise en place
et la gestion des instituts de formation aux métiers des énergies
renouvelables et de l’efficacité énergétique.
Cet accord ambitionne la mise en place d’un dispositif de formation
professionnelle, adapté aux besoins des entreprises du secteur des
énergies renouvelables et le financement d’études préalables, l’apport
d’expertise technique et la réalisation et l’équipement des instituts de
formation aux métiers des énergies renouvelables et de l’efficacité
énergétique.
Il est également question d’un protocole d’accord pour soutenir le
développement du secteur de l’énergie éolienne, visant notamment
la réalisation d’un atlas du vent et de mesure de vent pour des sites
identifiés, l’accélération de la formation dans le domaine de l’éolien et la
mise en oeuvre de partenariats dans les domaines de l’industrie et de la
formation, afin de soutenir le développement du secteur.
Le sixième accord consiste en un mémorandum d’entente dans le
domaine de la formation et de la recherche sur l’énergie et les énergies
renouvelables.
Il a pour ambition de développer des compétences dans ce domaine,
de définir les bases de collaboration en matière de formation et de
recherche et de favoriser l’émergence d’une expertise scientifique locale
de grande qualité.
Bilatéral —
Pour ce qui est de l’accord-cadre de coopération dans le domaine de
la recherche et développement (R&D), il a pour objectifs notamment
l’accompagnement de l’Agence marocaine de l’énergie solaire (MASEN)
pour le développement et la mise en place d’infrastructures de
recherche, ainsi que le transfert du savoir-faire et des technologies à
travers des ateliers, des séminaires et des travaux de recherches.
La deuxième édition des Assises de l’énergie s’inscrit dans le cadre
des efforts déployés par le Royaume en vue de sécuriser son
approvisionnement en diverses formes d’énergie, d’en assurer la
disponibilité et l’accessibilité à des prix raisonnables et de rationaliser
leur utilisation tout en préservant l’environnement.
Cette édition, tout en dressant un bilan d’étapes de la mise en oeuvre
de la stratégie énergétique, a focalisé les débats sur les enjeux cruciaux
de l’industrialisation, de la formation des compétences, de la R&D, de
l’intégration régionale et du développement local, considérés comme
essentiels à la pérennisation du développement des énergies vertes.
Elle a rassemblé des centaines de participants composés d’acteurs clés :
décideurs politiques, opérateurs économiques, industriels, investisseurs
privés et publics, universitaires, représentants des institutions financières
et de coopération.
Animés par une pléiade de spécialistes et d’experts marocains et
étrangers, les travaux de cette édition ont été axés sur quatre tablesrondes traitant de «l’industrialisation», «la recherche et développement
et le développement des compétences», «le développement local» et
«l’intégration régionale».
Revenant sur la stratégie énergétique nationale, la ministre de l’Energie,
des Mines, de l’Eau et de l’Environnement, Amina Benkhadra, avait
présenté devant SM le Roi un bilan d’étapes comportant les réalisations
accomplies, ainsi que les projets en cours.
Elle a ainsi affirmé qu’avec l’achèvement, en 2020, de tous les
programmes solaires et éoliens, lancés dans le cadre de l’élan des
énergies vertes, 42 % de la puissance électrique totale installée au Maroc
seront de sources renouvelables.
Et la ministre a rajouté que les postes d’emploi qui seront générés par la
mise en œuvre des plans de développement des énergies renouvelables
et de l’efficacité énergétique, atteindront 50.000 postes de travail directs
permanents à l’horizon 2020, dont 12.000 dans le solaire et l’éolien.
Pour ce qui est des perspectives de la stratégie énergétique nationale,
elle a souligné que l’intégration dans l’espace euro-méditerranéen et
africain «constitue une pièce maitresse» de cette stratégie, rappelant
l’adhésion du Maroc au Plan solaire méditerranéen, à l’Initiative
industrielle Desertec et à Medgrid, qui ont pour finalité de favoriser la
synergie dans le développement des énergies solaire et éolienne dans
l’espace euro-méditerranéen.
Mme Benkhadra a de même indiqué que le Royaume mène des
négociations pour la mise en application de l’article 9 de la directive
européenne, qui permettra au Maroc d’exporter de l’électricité verte vers
l’Union européenne.
15 — juillet 2011
Aktionsplan bis 2015 für mehr Windenergie,
Solarenergie und Wasserkraft in Marokko
Das Ministerium für Energie und Bergbau (Ministère de l’Energie et des Mines) hat seine Anstrengungen auf dem Gebiet der erneuerbaren
Energien in einem Aktionsplan für die Zeit bis 2015 zusammengefasst. Grundsätzlich soll bis 2015 mit Hilfe von Investitionen in
Erneuerbare Energien in Höhe von 90 Milliarden Dirhams (ca. 8,2 Milliarden Euro), der Anteil erneuerbarer Energien an der gesamten
Energieproduktion von aktuell 4% auf 10% gesteigert werden. Aktuell muss Marokko etwa 90% seines Energiebedarfs über Importe
decken. In Zukunft will man jedoch einen Großteil des eigenen Strombedarfs aus regenerativen Quellen gewinnen.
Als Ziel des Aktionsplans sollen bis 2015 neue Windparks mit einer Gesamtleistung von 1140 MW ans Netz gehen. Insgesamt 400 MW sollen
durch Wasserkraft hinzugewonnen werden. 400.000 m2 neue Solarkollektoren sollen für die Erzeugung von Warmwasser installiert
werden rund 150.000 Haushalte auf dem Land dezentral mit Erneuerbarer Energie versorgt werden. Ebenso rechnet das Ministerium mit
der Möglichkeit, in 10 bis 20 Jahren das gesamte Windenergiepotenzial Marokkos auszuschöpfen.
Trends | tendances
Das Programm zur ländlichen Elektrifizierung ist ebenso Teil dieses Aktionsplans wie die Bemühungen um den Einsatz energieeffizienterer
Technik in Haushalten, öffentlichen Gebäuden und in der Industrie. Ein weiterer Baustein ist die Schaffung von so genannten ‘‘EnergieHäusern’’, lokalen Beratungszentren, die den Bürgern vor Ort Informationen und Angebote zum Energiesparen unterbreiten.Um der
steigenden Nachfrage nach Elektrizität gerecht zu werden wird die marokkanische Elektrizitätsgesellschaft ONE während den nächsten
5 Jahre nahezu 1 Mrd. Euro jährlich investieren. Insgesamt sollen in Marokko Solarkraftwerke mit einer Gesamtkapazität von 500 MW bis
2015 gebaut werden, allerdings nicht durch ONE sondern durch private Betreiber.
Solarenergie
Windenergie
Wasserkraft
Mit 3.000 Sonnenstunden im Jahr im
Süden und 2.700 Sonnenstunden im
Norden bietet Marokko ein enormes
Potenzial für die Solarenergie.
Aus einer jüngst veröffentlichen
Studie des Deutschen Zentrums für
Luft- und Raumfahrt geht hervor,
dass das Potenzial der Sonnenenergie
in der MENA-Region einem
vierzigfachen des gegenwärtigen
weltweiten Stromverbrauchs
entspricht.
Die Möglichkeiten des Einsatzes
von Windenergie sind besonders
groß. Mit einer Küste von 3.500 km
Länge, an der eine durchschnittliche
Windgeschwindigkeit von 7 bis 8m/s
gemessen wird (11 m/s in einigen
Regionen), verfügt das Land über ein
geschätztes Windenergiepotenzial
von 6 GW. Mittelfristig soll
Windenergie 1.000 bis 1.200 MW zur
Stromerzeugung beitragen.
Davon werden bisher 64 MW in
zwei Windparks erzeugt, weitere
Parks mit einer Gesamtkapazität
von 240 MW sind im Bau, der
Rest in der Planung. Der Bau von
off-shore Windparks wird
gegenwärtig geprüft, hier könnte sich
ein neues Geschäftsfeld erschließen.
Um größere Windanlagen durch
private Betreiber bauen zu lassen,
soll die bisher geltende Beschränkung
der privaten Kraftwerkskapazitäten
zur Einspeisung ins öffentliche Netz
von 10 MW auf 50 MW angehoben
werden.
Das zur Stromproduktion technisch
nutzbare Wasserkraftpotenzial
Marokkos wird auf 2.500 MW bei
einer jährlichen Stromproduktion von
4.600 GWh geschätzt, wovon bisher
nur ca. 40 % erschlossen sind.
Bis 2015 soll dieser Erschließungsgrad
bis auf 68 % erhöht werden.
Pumpspeicherwerke können
helfen, die relativ geringen
Hydroenergiereserven vollständig
auszunutzen.
Bilatéral —
Biogas
Täglich fallen in Marokko rund
8.000 t an Haushaltsabfällen und ca.
1,1 Mio.m3 Abwasser an; die für die
Erzeugung von Deponie und Klärgas
verwendet werden können.
Außerdem nutzbar wären tierische
und pflanzliche Abfälle aus der
Landwirtschaft.
Mit Hilfe der GIZ wurden in der
Vergangenheit bereits einige
Biogasanlagen entwickelt.
16 — juillet 2011
Trends | Tendances
Energies Renouvelables au Maroc
Plan d’action 2015 pour plus d’énergie éolienne,
solaire et hydraulique au Maroc
Le Ministère de l’Énergie et des Mines a renforcé ses efforts dans le domaine des énergies renouvelables dans un plan d’action pour la période
jusqu’à 2015. Afin d’augmenter la part des énergies renouvelables dans la production totale d’énergie de 4 % à 10 %, 90 milliards de dirhams
(environ € 8,2 milliards) seront investis dans les énergies renouvelables jusqu’à 2015.
Le Maroc importe actuellement environ 90 % de ses besoins énergétiques. Pourtant, dans l’avenir on veut obtenir une majorité de ses besoins
en électricité propre provenant de sources renouvelables.
Le plan d’action vise à créer jusqu’à 2015 de nouveaux parcs éoliens d’une capacité de 1140 MW. Au total, 400 MW seront produits par
l’hydroélectricité. 400 000 m2 de nouveaux capteurs solaires seront installés pour la production d’eau chaude et 150.000 ménages ruraux
seront alimentés en énergie renouvelable. De même, le Ministère prévoit de réaliser le plein potentiel de l’énergie éolienne au Maroc
dans 10 à 20 ans.
Le plan d’action comprend un programme d’électrification rurale, ainsi que des efforts pour utiliser des appareils d’une efficacité énergétique
dans les maisons, les bâtiments publics et l’industrie. Un autre aspect est la création des « maisons d’énergie », des centres de conseil locaux
qui offrent des informations et des conseils pour économiser l’énergie aux citoyens. Pour répondre à la demande croissante d’électricité, la
compagnie d’électricité ONE investira jusqu’à 2015 près d’un milliard d’euros annuellement. De plus, des centrales solaires d’une capacité de
500 MW seront construites au Maroc par des opérateurs privés.
Energie solaire
Energie éolienne
Biogaz
Hydroélectricité
Avec 3.000 heures d’ensoleillement
par an au sud et 2.700 heures de soleil
au nord, le Maroc offre un énorme
potentiel pour l’énergie solaire.
Selon une étude récemment publiée
du Centre Allemand de Recherche
Aérospatiale, le pote n t i e l d e
l’énergie solaire dans la région MENA
correspond à une quarantaine de fois
la consommation actuelle d’électricité
mondiale.
Les potentiels d’utilisation de l’énergie
éolienne sont forts. Avec un littoral
de 3.500 km de longueur, où une
vitesse de vent moyenne de 7 à 8 m/s
est mesurée (11 m/s dans certaines
régions), le pays a un potentiel
d’énergie éolienne estimé de 6 GW.
A moyen terme, l’énergie éolienne
contribue pour 1000 -1200 MW à la
production de l’électricité. 64 MW
sont maintenant produits dans deux
parcs éoliens et d’autres parcs d’une
capacité totale de 240 MW sont en
construction. D’autres centrales sont
planifiées. La construction de parcs
éoliens offshore est actuellement
évaluée.
Environ 8000 tonnes de déchets
ménagers et environ 1,1 million de m3
d’eaux usées se produisent chaque
jour au Maroc et qui peuvent être
utilisés pour la production de gaz.
Les déchets animaux et végétaux issus
de l’agriculture offrent du potentiel
également. Quelques usines de biogaz
ont été développées avec l’aide de la
GIZ dans les dernières années.
Le potentiel actuel hydroélectrique
exploitable au Maroc est estimé
à 2500 MW avec une production
annuelle d’électricité de 4.600 GWh,
dont jusqu’à présent seulement
environ 40% sont développés. En
2015, ce niveau de développement
peut être accru jusqu’à 68%.
Des centrales de pompage peuvent
aider à exploiter les réserves
relativement faibles d’énergie
hydroélectrique.
Bilatéral —
17 — juillet 2011
Interview avec
M. Paul van SON
Trends | Tendances
Président de Desertec Industrial Initiative
Paul van Son, CEO de Desertec Industrial Initiative (Dii)
Pendant 30 ans, Paul van Son a été actif dans des postes de management et de direction dans
différentes entreprises internationales de l’électricité (renouvelable) et du gaz comme Siemens
AG, SEP, KEMA Consulting/ ECC, EssentEnergyTrading, EssentSustainableEnergy et Deutsche
EssentGmbH.
M. van Son a joué un rôle dans le développement de la biomasse non alimentaire, le développement
de l’énergie éolienne et le marketing d’énergie verte. Durant 2008/2009 M. van Son a été directeur
exécutif d’Econcern, NL.
En 2009, M. van Son a été nommé PDG de la Dii (DII).
Pourriez-vous expliquer les objectifs du projet communément appelé
Desertec ?
Notre mission consiste à rendre possible, directement ou indirectement, la
réalisation de la vision Desertec avec le but de fournir aux pays de la région
MENA et à l’Europe de l’électricité produite de sources d’énergie solaire et
éolienne. L’objectif à long terme est de satisfaire une partie substantielle
des besoins d´électricité des pays de la zone MENA et de répondre à la fois
à hauteur d’environ 15 % à la demande d’électricité de l’Europe d’ici à 2050.
Dii joue un rôle de facilitateur pour aider les gouvernements et les acteurs
locaux à promouvoir le développement.
Comment voyez-vous la coopération entre des projets nationaux en
énergies renouvelables et Desertec en Afrique du Nord ?
Nous jouons un rôle d’éclaireur. Dii n’engagera pas d’investissements
propres ou n’interviendra pas dans la construction ou l’exploitation
des centrales solaires. Les points majeurs au cœur de la phase de
planification d’ici jusquà́ la fin de 2012 seront constitués par l’élaboration
avec les gouvernements de la zone MENA et de la UE sur des conditions
réglementaires appropriées et sur l’étude des énergies renouvelables à long
terme, afin de permettre des investissements dans les parcs de production
et les réseaux d’interconnexion, ainsi que de rendre ces énergies attractives
pour les investisseurs de toutes origines (publiques, privées). Cependant, Dii
espère définir 2 à 3 projets de références, afin de démontrer la faisabilité de
la vision Desertec.
Avez-vous réussi à intéresser des États et des opérateurs industriels
du Sud et de l’Est de la Méditerranée ?
Notre joint-venture a été créée par 13 signataires qui en sont les fondateurs.
Aujourd’hui, il y a 55 partenaires internationaux, dont beaucoup sont
d’Afrique du Nord. Le consortium s’est élargi au fur et à mesure que d’autres
sociétés des pays du Nord et du Sud du bassin méditerranéen ont rejoint
cette initiative industrielle, en tant qu’actionnaires ou partenaires associés.
Pourriez-vous expliquer votre coopération avec la Moroccan Agency
for SolarEnergy (Masen), svp ?
L’objectif de cette coopération est de développer un projet solaire
à grande échelle au Maroc, qui, entre autres, démontrera la faisabilité de
l’exportation d’électricité d’origine solaire en Europe. Masen agira en tant
que développeur de projet et supervisera le processus complet au Maroc,
notamment la spécification du projet et l’identification des implantations.
Dii aura un rôle de facilitateur, et apportera son expertise en développant un
dossier commercial viable pour le projet solaire à l’étude.
Avez-vous eu des contacts similaires avec des responsables de la
région ?
L’initiative industrielle Dii a renforcé ses activités en Tunisie, en Algérie
et en Égypte. En avril 2011 nous avons lancé une étude de faisabilité sur
l’intégration de la Tunisie dans l’initiative Desertec. Évidemment, nous
Bilatéral —
encourageons l’idée Desertec dans le monde arabe entier. Nous souhaitons
que les projets pilotes démontrent la faisabilité de notre initiative dans la
région. Nous estimons que l’énergie solaire des déserts sera rentable dans
10 ou 15 ans.
Comment comptez-vous relever les nombreux défis technologiques
comme par exemple le transport d’électricité à courant continu sur
de grandes distances pour l’exportation?
La demande croissante en électricité de l’Europe, du Moyen-Orient et
de l’Afrique du Nord et les capacités de production régionale et centrale
d’énergies renouvelables planifiées exigent des investissements
d’infrastructure de réseaux à grande échelle. Il faut étudier l’adaptabilité
des réseaux électriques existants pour l’avenir, identifier des goulots
d’étranglement et sélectionner les technologies de transport les plus
performantes. Dans le cadre de ce travail, Dii soumettra également
différentes options concernant la structure des réseaux électriques et les
propositions d’investissement correspondantes. Les discussions ont montré
que le plus grand défi résidait dans l’harmonisation et la simplification
des procédures d’autorisations transfrontalières et la mise en place d’une
infrastructure de réseaux transnationales complètes (super-réseaux).
Pour que Desertec soit véritablement réalisé comme un projet
partagé Nord-Sud et un vecteur de Co-développement. Que faut-il
pour ça ?
Des avantages que pourront tirer les producteurs potentiels d’énergie des
déserts constitueront également un facteur crucial pour la mise en œuvre
réussie de la vision Desertec.
Pour l’ensemble de la région MENA, les prévisions annoncent un fort
accroissement de la population pour les décennies à venir. La vision
Desertec, qui propose une production énergétique renouvelable dans
les déserts, offre aux pays de la région une large palette d’opportunités
économiques, écologiques et socio-économiques :
• sécurité énergétique durable pour l’économie et la population locales
• possibilité d’exportation d’électricité renouvelable vers l’Europe
• développement d’industries locales, création d’emplois et transferts de
savoir
• réduction de la dépendance vis-à-vis la volatilité des prix des combustibles
• développement d’une infrastructure énergétique durable, innovante et
porteuse d’avenir, face à l’amenuisement des ressources fossiles
• croissance et impulsion économique résultant d’investissements
substantiels
• diversification économique et intégration régionale à travers un marché
énergétique transnational
• réduction des émissions de dioxyde de carbone
18 — juillet 2011
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Bilatéral —
19 — juillet 2011
Interview und Präsentation
des neuen Honorarkonsuls
des Königsreichs Marokko
für das Land Bremen, Niedersachsen
und Mecklenburg -Vorpommern,
Herrn Volker Kröning
Menschen
Vita:
1979 – 1983 Mitglied der Bremischen Bürgerschaft
1983 – 1994 Mitglied des Senats der Freien Hansestadt Bremen
1994 – 2009 Mitglied des Deutschen Bundestages
Bilatéral —
20 — juillet 2011
Menschen
Zunächst möchten wir natürlich gerne von Ihnen erfahren,
welche Anreize Sie hatten, sich als Honorarkonsul für
das Königreich Marokko ernennen zu lassen, bzw. welche
persönlichen Verbindungen/welche Vertrautheit gibt es
zwischen Ihnen und Marokko?
30 Jahre lang habe ich in der Politik gearbeitet und bin
föderal und parlamentarisch erfahren. Ich bin von dem
Botschafter des Königreichs Marokko in Deutschland
gefragt worden, ob ich das Konsulat übernehmen
wolle. Ich habe gerne zugesagt, da ich neben meinen
Hauptarbeitsfeldern – Finanzen und Verfassung – immer
Interesse für Außenpolitik und Außenwirtschaft hatte.
Mit Marokko verbindet mich historische und kulturelle
Bildung. Umso lieber widme ich mich nun den aktuellen
Herausforderungen. Der kürzliche Antrittsbesuch in Rabat
und Casablanca war ein großer Ansporn.
Im deutschen Konsulargesetz von 1974 heißt es laut
Art. 5 lit.b : ‘‘Der Honorarkonsul hat die Entwicklung der
außenwirtschaftlichen, verkehrstechnischen, juristischen,
kulturellen und wissenschaftlichen Beziehungen zwischen
dem Entsendestaat und dem Empfangsstaat zu förder“
(Art. 5 lit.b WÜK, § 1 KG). Was können Sie uns hierzu bereits
aus Ihrer bisher kurzen Amtsperiode sagen?
Das Königreich hat die engsten Verbindungen aller
arabischen und islamischen Staaten mit Europa und liegt
geographisch am nächsten zu West- und Zentraleuropa.
Diese Teile Afrikas und Europas sind zudem ‘‘atlantisch“
orientiert. Die Beziehungen Marokkos zu Deutschland
werden seit längerem von beiden Seiten intensiviert. Das
Potential für gegenseitigen Austausch ist hoch, sozusagen
geeignet für ein ‘‘win-win“.
Herr Kröning, Sie gehören der sozialdemokratischen Partei
an. Wie vermögen Sie mit diesem politischen Blickwinkel die
aktuelle Situation in Marokko und in den Maghreb-Staaten
einzuschätzen?
Die Beziehungen zwischen unseren Staaten und Völkern
müssen und können nicht nur politisch, sondern auch
gesellschaftlich gefördert werden. Dafür gibt es bereits
viele Beispiele. Die Arbeit der Friedrich-Ebert-Stiftung
und der Stiftungen der anderen Parteien, aber auch der
Austausch der Parlamente wird immer wichtiger. Ich will
vor allem die Zusammenarbeit auf den Feldern Aus- und
Weiterbildung und Forschung voranbringen helfen.
Wie stehen Sie zur ‘‘Reformwilligkeit“ oder auch zur
‘‘Reformunfähigkeit“ Marokkos?
Die Leistung des Königs und seiner Berater ist hoch
anzuerkennen. Die Reformen lassen hoffen, dass dem
Land politische Brüche, wirtschaftliche Rückschläge und
Gewalt erspart bleiben. Ich wünsche seinen Menschen von
Herzen politische und soziale Teilhabe.
Herr Kröning, in einer Twitter-Meldung vom 20.12.2010
heißt es :
‘‘Volker Kröning ist Honorarkonsul für Marokko und
enttäuscht seine Bremer Genossen, musste das sein?“ Wie
stehen Sie zu dieser Aussage?
Der Artikel war richtig, die Überschrift falsch! Meine
Arbeit wird in allen drei Ländern und Hauptstädten des
Konsularbezirks sehr unterstützt.
Herr Kröning, vielen Dank für das Interview!
Was möchten Sie besonders in Ihrer Funktion als
Honorarkonsul erreichen ? Gibt es bestimmte Dinge, auf die
Sie besonders Wert legen, diese zu vermitteln?
Ich will im engen Kontakt mit unseren Inlands-und
Auslandskammern und besonders der Kammer in
Casablanca die Wirtschaftsbeziehungen fördern – nicht
wo es bereits andere mit Erfolg tun, sondern wo es
Chancen gibt, noch mehr zu tun. Zudem will ich für die
Modernisierung des Königreichs in Norddeutschland
werben.
Bilatéral —
21 — juillet 2011
Nouveaux membres
Notre Vision
Conduire la logistique dans une nouvelle ère d’innovation, de qualité, de
productivité, d’opportunités pour les clients et les employés du secteur.
Vers toujours plus de proximité Client
DHL Supply Chain Maroc s’est organisée pour faire de la proximité client et
de son expertise marché deux arguments différenciateurs majeurs.
Notre Mission
Tirer le meilleur de notre passion commune pour ce métier, de nos
expertises et de notre jeu collectif, pour construire LA meilleure société de
logistique et devenir le choix de prédilection de nos clients et employés,
dans le monde entier.
En nous organisant autour des compétences de collaborateurs marocains,
maîtrisant parfaitement les spécificités du pays, nous avons réussi à
associer la puissance du Groupe (systèmes d’informations, process, offres
multi pays, mutualisation, …) à la souplesse et à la réactivité d’organisations
plus proches de la réalité marché des clients.
Notre programme First Choice
Au Maroc, la logistique et la distribution connaissent un essor important, de
par leur rôle déterminant sur la compétitivité et la valeur ajoutée qu’elles
apportent aux entreprises. Implantée depuis 1987, la marque DHL a
anticipé ce développement.
Initialement connue et reconnue au Maroc sous la marque Exel Contracts
Logistics, la division logistique a été rebaptisée DHL Supply Chain en
décembre 2005 lors du rachat d’Exel par Deutsche Post World Net, déjà
actionnaire de DHL.
DHL Supply Chain connaît depuis 6 ans un véritable essor au Maroc.
DHL Supply Chain Maroc déploie son expertise sur les principaux marchés
couverts par le Groupe (Biens de consommation, Distribution, Mode, Santé,
Technologie, Industrie).
Rattachée à la France depuis 2006, DHL Supply Chain Maroc bénéficie
du soutien de l’hexagone, ainsi que des synergies en terme d’expertises,
ressources et process.
Bilatéral —
DHL Supply Chain Maroc
Immeuble Horizon - Mandarona 300 - Sidi Maârouf - Casablanca
Tél. : +212 5 22 78 78 00 / +212 5 22 78 90 80
www.dhl-ma.com
22 — juillet 2011
Nouveaux membres
Vivez toute l’expression du luxe au Golden Tulip Farah, votre hôtel
5 étoiles à Casablanca.
Pour affaires ou loisirs, le Golden Tulip Farah Casablanca est votre lieu de
séjour de prédilection, grâce à ses multiples facilités, son niveau de qualité de
service et l’attention personnelle réservée à chaque client. L’hôtel Golden Tulip
Farah Casablanca occupe une place de choix en plein cœur de Casablanca, à
quelques minutes de l’ancienne ville «La Médina», du quartier des affaires, et
des centres d’intérêt de la ville. L’hôtel Golden Tulip Farah Casablanca offre
280 chambres, dont 26 suites (14 Ambassadeur, 10 Junior, 1 Présidentielle et
1 Royale), 3 étages «exécutive», et 2 étages VIP. Des facilités pour personnes
à mobilité réduite et 5 étages non-fumeur.
Pour vos journées d’études et séminaires l’hôtel Golden Tulip Farah Casablanca
vous propose 8 salles de réunion : 1 plénière pour 600 personnes et 7 salles de
sous commissions pouvant accueillir 50 personnes, 1 centre d’affaires et une
connexion internet gracieusement offerte dans tout l’hôtel.
Le Golden Tulip Farah Casablanca met à la disposition de ses clients une
piscine couverte tropicale, un Spa totalement équipé, 3 Restaurants (Français
LA BRASSERIE, Marocain LE FIRDAOUS et International LES 4 SAISONS),
un tealounge, un Jazz bar et le Churchill bar, lounge dédié aux amateurs de
cigares.
GOLDEN TULIP FARAH CASABLANCA
160, Avenue de l’Armée Royale
20000 Casablanca Maroc
Tél. : +212 522 45 81 00
Fax : +212 522 31 66 68
[email protected]
www.goldentulipfarahcasablanca.com
FASTGLOBAL
OGISTICS
Renforcement de nos relations logistique avec le Continent européen
L’Europe
Fast Global Logistics est une des grosses pointures de l’expédition au Maroc,
nous disposons des outils et moyens financiers nécessaires, du fait même
que nous faisons partie d’une société holding privée marocaine. Cette holding
opère aussi bien dans le secteur industriel que dans le secteur commercial.
Fast Global Logistics a été créé il y a environ 3 ans et demi à Casablanca et 1 an
d’existence sur Tanger et Laayoune, afin de mieux gérer et contrôler l’activité
logistique tout au long du territoire marocain.
L’entreprise touche à tous les modes de transport. La navigation maritime
représente prés de 70% de ses activités, le frêt aérien 15% et le transport
routier 15% lui aussi. Actuellement, elle se focalise surtout sur le trafic avec
l’Extrême-Orient, le Moyen-Orient, l’Europe et l’Amérique du Sud. Au départ de
cette dernière, c’est par exemple du bois qui est transporté vers le Maroc et
depuis le Maroc des minéraux qui partent vers le Pérou et le Brésil, ainsi que la
Chine et d’autres pays d’Asie.
Pour le moment, nous sommes entrain de renforcer nos relations d’affaires
avec l’Europe. L’accord de libre-échange avec l’Union Européenne a été
toujours une action active et fructueuse et il continuera de l’être. La société a
un autre objectif qui est celui d’étendre ses activités avec des pays Européens
tels que la France, l’Espagne, l’Italie et l’Allemagne.
Aujourd’hui, nos effectifs se composent de seize personnes toutes jeunes et
dynamiques, motivées, compétentes et ayant plusieurs années d’expérience.
Nous proposons de bonnes prestations de services et pratiquons des prix
intéressants. Certains sont d’avantage attirés par un prix intéressant que
par de bonnes prestations de services, alors que d’autres c’est carrément
l’inverse. Par ailleurs, nous assumons des services de porte à porte
et soutenons le transport routier avec l’arrière - pays et vers les ports. C’est
la raison pour laquelle nous avons conclu avec des entreprises de transports
routiers des marchés à des tarifs attrayants, de manière à pouvoir proposer des
packages princes compétitifs.
Bilatéral —
23 — juillet 2011
Nouveaux membres
Installé au Maroc depuis plus de 25 ans, Merck Maroc a comme mission
de proposer aux patients des options thérapeutiques innovantes dans des
indications spécialisées. Afin d’atteindre cet objectif, MerckSerono, division
biopharmaceutique du groupe MerckKGaA (Darmstadt, Allemagne), mobilise
l’ensemble de ses compétences dans les domaines complémentaires des
nouvelles entités chimiques et biologiques. Au Maghreb, Merck Serono est
parmi les leaders dans les domaines thérapeutiques spécialisés de la fertilité,
de la thyroïde et des maladies neurodégénératives.
A propos de MerckSerono
MerckSerono est la division biopharmaceutique de Merck KGaA, société
pharmaceutique et chimique basée à Darmstadt (Allemagne), opérant
à l’échelle mondiale. MerckSerono, dont le siège est à Genève (Suisse),
découvre, développe, produit et commercialise des médicaments de
prescription d’origine chimique et biologique dans des indications relevant de
spécialistes. Aux États-Unis et au Canada, EMD Serono opère en tant que filiale
juridiquement indépendante de MerckSerono.
Avec un budget annuel de plus d’un milliard d’euros consacré à la Recherche
& Développement, MerckSerono a pour objectif de poursuivre la croissance
de ses activités dans des domaines thérapeutiques spécialisés tels que les
maladies neurodégénératives, l’oncologie, la fertilité et l’endocrinologie, ainsi
que dans de nouveaux domaines susceptibles d’émerger de ses activités de
R&D en rhumatologie.
A propos de Merck
Merck est un groupe pharmaceutique et chimique mondial, dont les ventes se
sont élevées à 9,3 milliards d’euros en 2010. Fort d’une histoire qui a commencé
en 1668, Merck construit son avenir grâce à plus de 40 000 employés répartis
dans 67 pays. L’une des clés de sa réussite tient au sens de l’innovation de ses
employés. Les activités de Merck sont chapeautées par la société MerckKGaA,
dont le capital est détenu à hauteur d’environ 70% par la famille Merck et à
hauteur d’environ 30% par des actionnaires extérieurs. L’ancienne filiale
américaine Merck& Co. est totalement autonome depuis 1917, et n’a depuis
plus aucun lien avec le groupe Merck.
MerckSerono met à la disposition des patients des médicaments phares
dans les domaines de l’oncologie, de la sclérose en plaques, de l’infertilité,
des troubles endocriniens et métaboliques, ainsi que dans les maladies
cardiométaboliques.
Plus d’informations sur www.merckserono.com et www.merck.de
ou téléphoner au +212 522 39 86 86.
Fondée en 1986 à Casablanca, MERIT s’est peu à peu imposée comme un acteur
important dans le domaine des systèmes informatiques de gestion pour PME.
D’abord éditeur de logiciels de gestion, puis intégrateur de la Solution SAP
Business One depuis 2004, MERIT a développé une expertise reconnue dans la
mise en place de solutions innovantes pour la Petite et Moyenne Entreprise.
MERIT accompagne ses clients pour réussir leurs projets, par une démarche
assurant :
• L’audit et l’orientation vers la solution appropriée
• L’intégration de la solution dans un délai convenu
• La formation et le transfert des compétences
• La maintenance et l’assistance du client pour garantir une exploitation
optimale de la solution
MERIT a la responsabilité de promouvoir le progiciel SAP Business One sur le
territoire marocain, et d’en assurer la mise en œuvre auprès de ses clients.
Aujourd’hui MERIT compte plus de 40 références dans les secteurs : Industrie,
Distribution et Services.
En reconnaissance de la qualité de ses prestations et de l’excellence du service
rendu à ses clients, MERIT a décroché le Label Gold Partner décerné par SAP
AG.
Directeur Général : M. Abdelilah SEBTI
Adresse : 193, Avenue Hassan II, Casablanca
Tél. : +212 522 220 220
Fax : +212 522 220 559
[email protected]
www.meritconseil.com
Entreprise fondée en 1996, spécialisée dans la
construction d’important projets industriels et
immobiliers. LC BUILDING emploie entre 800 et 1000
personnes avec une capacité de production de 10
chantiers de front.
Responsabilité, qualité, travail d’équipe et efficience,
telles sont les valeurs de l’entreprise et de sa
direction.
SMEIA BMW
MARJANE
VOLVO
TOYOTA MAROC
PAO 3 OUKACHA
AQUAPARC CASABLANCA
SANOFI AVENTIS
KITEA
AIRCELLE MAROC/LABINAL/RATIER FIGEAC
www.lcbuilding.net
Voulez-vous
aussi devenir
membre ?
Contactez nous sous http://marokko.ahk.de
Bilatéral —
24 — juillet 2011
Partner
Formation
Aus- und Weiterbildung
‘‘Bildungspolitik ist die Wirtschafts - und Sozialpolitik
des 21. Jahrhunderts.“
Günther Beckstein, (*1943), bayerischer Staatsminister des Innern und
bayerischer Ministerpräsident
‘‘In einer wissensbasierten Gesellschaft tragen Bildungsausgaben zum Erhalt der
Wettbewerbsfähigkeit der Volkswirtschaft, zur Sicherung der Humanressourcen
und zur gesellschaftlichen Teilhabe der Individuen bei. Der Stellenwert von Bildung
lässt sich auch daran ablesen, wie viel für Bildung in Relation zur Wirtschaftskraft
aufgewendet wird. Dies wird mit dem Indikator Anteil der Bildungsausgaben am
Bruttoinlandsprodukt (BIP) gemessen.“
Bildungsfinanzbericht 2010, Statistisches Bundesamt
‘‘PISA-Bericht“ aus dem Jahr 2000: Deutschland schneidet in puncto Bildungspolitik
bedenklich schlecht ab: Ein im internationalen Vergleich absolut beschämendes
Ergebnis?
Der Großteil des deutschen Bildungssystems befindet sich in staatlicher Trägerschaft
und damit in der Hand der Länder. Dabei gehört es in Deutschland zu den
Bestimmungen, die im Grundgesetz festgelegt sind, dass die schulische Ausbildung
von der Primarstufe über die Sekundarstufe I bis zur Sekundarstufe II für alle kostenlos
sein muss.
Ein erster Versuch, Bildungssysteme wirklich aneinander anzupassen, findet seit ein
paar Jahren unter dem Name „Bologna“ in Europa statt. Hier wurde der europäische
Hochschulraum gegründet, der in allen teilnehmenden Ländern vergleichbare
Studienabschlüsse nach dem gleichen Kreditpunkt- und Modulsystem anbietet.
Ein Assimilierungsprozess, der sich bisher nur auf eine der höheren Stufen des
Bildungssystems erstreckt – ob das in den nächsten Jahren, zum Beispiel in Europa
noch ausbaufähig ist, wird sich zeigen müssen.
Auf den nächsten Seiten beleuchten wir das Thema „Aus- und Fortbildung“ in
Deutschland sowie in Marokko näher.
« La Chose la plus importante après le pain, c’est
l’éducation. »
George Jacques Danton (1759-1794), figure emblématique de la Révolution
française
Enjeux et problématiques de l’éducation au Maroc
« L’accès incomplet et inéquitable à l’éducation de base, la faible qualité des
apprentissages ainsi que le manque d’efficacité interne et externe du système »,
sont des défis qui plombent les efforts consentis pour la réforme de l’Education
au Maroc.
Ce sont les conclusions d’un rapport de l’UNESCO, publié début 2011 sur l’éducation
au Maroc.
L’éducation fut et reste encore au cœur du développement durable au Maroc.
Au niveau international, les sommets de Jomtien en 1990 et de Dakar en 2000
ont fixé des objectifs en matière de l’éducation dans le monde : parvenir à une
éducation primaire pour tous les enfants d’ici 2015. Mais cet objectif se heurte à
des difficultés inédites, longtemps déniées par manque de moyens financiers.
Formation
en Allemagne
L’Allemagne est le pays des idées et de l’innovation. La formation et les recherches y jouent un rôle primordial. Le pays met aussi son expérience et
ses capacités au service de la formation professionnelle à travers des programmes spécifiques et adaptés.
Même s’il y a encore quelques critiqueurs, qui évaluent les certificats et diplômes reçus aux Etats -Unis ou en Angleterre mieux, et surtout concernant
les dépenses étatiques pour le système de l’éducation, les statistiques montrent qu’un diplôme allemand d’une université est le meilleur moyen de
trouver un travail, et cela aussi au niveau international.
Selon la Loi fondamentale en Allemagne, l’Etat fédéral est responsable en matière d’organisation et d’administration de l’enseignement. Il est
compétent dans le domaine de l’apprentissage et la formation professionnelle continue, hors de l’école. Cela, pour fixer les principes généraux de
l’enseignement supérieur, en matière d’aides pour l’apprentissage, de mesures pour favoriser l’emploi, et la recherche concernant le marché de
l’emploi et des métiers.
L’enseignement professionnel
Les Berufsfachschule (écoles professionnelles) sont des
établissements d’enseignement professionnel à temps plein qui
préparent les élèves à un emploi ou dispensent une formation
professionnelle, tout en approfondissant leur formation générale. Ils
sont d’une grande diversité en matière de dénomination, de leur durée
et des diplômes de fin d’études. Pour y entrer, il faut être titulaire du
certificat de fin d’études de la Hauptschule ou de la Realschule. La
durée des études varie de 1 à 3 ans.
La Fachoberschule (école secondaire d’enseignement technique)
est accessible aux élèves ayant obtenu un certificat de fin d’études
de la Realschule. Elle offre un enseignement général et transmet des
connaissances techniques théoriques et pratiques. L’obtention du
certificat de fin d’études donne accès aux Fachhochschulen (école
supérieure de technologie).
Le berufliche Gymnasium/ Fachgymnasium (lycée professionnel et
spécialisé) est un lycée technique ou économique d’enseignement
secondaire supérieur.
La Fachschule (Centre de formation en alternance) est destiné
à former des cadres moyens spécialisés, futurs responsables en
gestion d’entreprises dans des secteurs variés. Pour prétendre à cette
formation, il faut avoir accompli une formation réglementée et avoir
une expérience professionnelle dans ce secteur.
Le centre de formation d’apprentis est un lieu autonome de formation
professionnelle. Il donne une formation professionnelle de base et
Bilatéral —
spécialisée, en parallèle à un élargissement de la culture générale déjà
acquise.
Les entreprises prennent en charge le coût de la formation et versent
à l’apprenti une rémunération. Celle-ci est fonction de la convention
collective signée dans le secteur qui les emploie et augmente à la fin
de chaque année d’apprentissage. En général, elle s’élève environ à un
tiers de celle d’une personne qualifiée formée.
L’enseignement supérieur
Seuls les élèves ayant fréquenté les écoles du 2 ème cycle de
l’enseignement secondaire ou professionnel et ayant réussi les
examens de fins d’études ont le droit d’entrer dans l’enseignement
supérieur.
Il existe différents types d’établissements d’enseignement supérieur
(Hochschule) : les universités et les établissements d’enseignement
supérieur de niveau universitaire, les écoles supérieures de
pédagogie, les écoles supérieures des Beaux-Arts et de musique, les
établissements techniques supérieurs qui constituent une catégorie
à part d’établissements d’enseignement supérieur axés en fonction
d’exigences de la pratique professionnelle.
26 — juillet 2011
Dossier Aus- und Weiterbildung | Dossier Formation
Les études dans les universités
allemandes
L’enseignement supérieur allemand présente des avantages
considérables. De plus, les 350 établissements allemands
d’enseignement supérieur offrent d’excellentes conditions de travail
qui impressionnent beaucoup les étudiants étrangers.
Le site universitaire allemand devient plus attrayant - des diplômes à
vocation internationale comme le Bachelor ou le Master, des cursus
d’études en langue anglaise, un système d’unités de valeur permettant
le cumul et le transfert de cycles d’études et d’examens en sont les
principaux atouts.
Actuellement, on compte plus de 8.000 étudiants marocains en
Allemagne ; en plus, chaque année des centaines de visas sont
accordés à des étudiants.
Après les études, il est possible de prolonger le séjour en Allemagne
pour travailler au sein d’une entreprise correspondant à votre spécialité
pour acquérir ainsi une bonne expérience pratique.
L’université
Depuis que Wilhelm von Humboldt (1767-1835) a réformé l’université,
un principe y est appliqué, celui de « l’unité de la recherche et de
l’enseignement ». Les universités ne sont donc pas seulement des
centres de formation, mais aussi des centres qui se consacrent,
de façon indépendante, à la recherche fondamentale comme à la
recherche appliquée. La «science pure» exige déjà des étudiants un
travail scientifique rigoureux, ce qui explique la durée d’études plus
longue que dans de nombreux autres pays. Les universités délivrent les
titres universitaires du Diplôme et du Magister Artium ainsi que celui de
docteur. Et, en outre, ce sont les seules institutions à pouvoir attribuer
à ceux qui se destinent à l’enseignement supérieur ledit doctorat d’Etat
ou l’habilitation (ils ont le Habilitationsrecht). La nouvelle Loi-cadre
sur l’enseignement supérieur a créé la possibilité de suivre des filières
débouchant sur les diplômes internationalement reconnus, le Bachelor
ou Bakkalaureus et le Master.
Dans les facultés sont enseignés les groupes de disciplines suivants :
la médecine, les sciences de la nature, les sciences de l’ingénieur,
les lettres et sciences humaines, le droit, la théologie, les sciences
économiques et sociales, de même que les sciences agronomiques et
le génie rural : eaux et forêts. A l’intérieur des facultés, le large éventail
de disciplines offre la possibilité de suivre des études interdisciplinaires
ou une spécialisation pouvant s’étendre, dans la science choisie, à des
domaines très théoriques. De nombreuses universités disposent de
grandes bibliothèques et archives qui fournissent un appui pour les
études et la dominante choisie.
Les études supérieures dans une université obéissent certes à des
règles bien déterminées, mais elles vous permettent dans la plupart
des disciplines d’avoir une grande marge de manœuvre à des fins de
recherche propre.
Universités techniques/ Ecoles supérieures techniques
Alors qu’à l’origine, les universités et écoles supérieures techniques
enseignaient uniquement des matières techniques, elles sont
devenues, de par l’évolution qu’elles ont suivie au cours des siècles,
des établissements d’enseignement supérieur à spectre beaucoup plus
large. Vous pouvez donc faire aujourd’hui dans certains de ces
établissements des études de lettres par exemple. Il reste néanmoins
que dans ces universités et écoles supérieures techniques, aujourd’hui
encore, ce sont les cursus d’études en sciences de l’ingénieur et en
sciences de la nature qui sont majoritairement représentés.
Qu’est-ce qu’une « Fachhochschule » ?
Alors qu’on trouve, un peu partout à l’étranger tout autant qu’en
Allemagne, des universités ou des établissements supérieurs
techniques, la Fachhochschule est une création spécifiquement
allemande et, sous sa forme actuelle, de récente date. Mais sa
popularité croît rapidement et, déjà, un quart de tous les étudiants
allemands qui entreprennent des études supérieures choisissent
une Fachhochschule. Le nombre des étudiants inscrits dans les
Fachhochschulen s’est multiplié par cinq depuis leur création
et 32 % de tous les diplômés de l’enseignement supérieur y ont fait
leurs études et obtenu leur diplôme. Dans certains domaines, comme
par exemple les formations d’ingénieur, plus de la moitié des diplômés
sont passés par une Fachhochschule.
8.200 étudiants marocains ont étudié en 2005 en Allemagne. Les disciplines préférées des étudiants marocains sont surtout les études d’ingénierie
et aussi les études de mathématiques, de sciences naturelles et, en particulier, d’informatique. Il n’y a que peu d’étudiants qui se consacrent aux
études de droit, d’économie et de sociologie. C’est surtout la bonne réputation des universités allemandes dans le domaine technique qui attire de
plus en plus d’étudiants Marocains vers l’Allemagne.
Bilatéral —
27 — juillet 2011
Signes particuliers: orientation pratique et études plus courtes
Ce qui attire surtout les étudiants c’est avant tout le chemin
généralement plus court qui mène à l’exercice d’une profession. Car
l’enseignement dans une Fachhochschule - et c’est là sa particularité
- est fortement orienté vers la pratique. Les cursus d’études sont
strictement organisés, les cours se déroulent en petits groupes, des
examens sanctionnent chaque matière et l’éventail des études est
fortement influencé par les exigences de la pratique professionnelle :
tous ces facteurs rendent possibles des durées d’études moyennes plus
courtes qu’à l’université. Les périodes exemptes de cours ou vacances
universitaires (Semesterferien) sont généralement plus courtes qu’à
l’université. Cela ne veut pas dire que l’on y a sacrifié le savoir: les
Fachhochschulen ne prodiguent pas uniquement l’enseignement,
elles encouragent également la recherche. Mais cette recherche est
elle-même orientée vers les exigences pratiques, les possibilités
d’application. Il s’ensuit qu’on y chercherait en vain des cours
«exotiques» ou des cursus purement théoriques. L’éventail des matières
est surtout conçu pour répondre à la demande en cadres avec une
formation académique dans les professions d’ingénieur, le commerce,
le design et le secteur social. A la Fachhochschule, la fin des études est
sanctionnée par un «Diplom (FH)». De plus en plus de Fachhochschulen
proposent des filières débouchant sur le diplôme de «Bachelor» ou
«Master», compatible à l’échelon international.
Elles offrent à l’étudiant une gamme encore plus étendue de possibilités
dans le choix des cursus d’études et des diplômes ou titres de fin
d’études, même au cours des études.
Coopération internationale
Depuis qu’a pris fin leur phase de construction et de consolidation,
et sans renoncer à leur vocation régionale, les Fachhochschulen ont
amorcé une ère de collaboration. Elles cherchent à conclure des
accords de coopération avec des institutions étrangères et encouragent
leurs étudiants à séjourner à l’étranger, de même qu’elles invitent les
étudiants étrangers à venir dans leur établissement. En conséquence, de
nombreuses FH offrent maintenant des cursus avec études à vocation
internationale qui sont sanctionnés par un double diplôme, c’est-à-dire
un diplôme allemand et un diplôme étranger ; en outre, des diplômes
et certificats supplémentaires peuvent être obtenus durant les études à
l’étranger.
Un grand choix de Fachhochschulen
Déjà de par leur nombre, le choix de Fachhochschulen offert aux
étudiants est vaste. On en compte plus de 150. En plus, 31 FH, créées
par les gouvernements de la Fédération et des Länder pour leurs besoins
propres, sont réservées aux membres de la fonction publique. Mais les
autres sont accessibles à tous, y compris bien sûr aux étrangers. Elles
relèvent, en majorité, de la compétence des Länder qui en assurent aussi
le financement. En outre, il existe 44 Fachhochschulen reconnues par
l’Etat, dont 19 sont confessionnelles et 25 privées. Enfin, mentionnons
aussi l’existence de cinq universités intégrées (Gesamthochschulen)
qui offrent des cursus d’études du niveau des Fachhochschulen. Ces
universités intégrées sont nées du regroupement d’une université, d’une
école supérieure de pédagogie, d’une Fachhochschule et, dans une
certaine limite, d’une école supérieure des Beaux-arts en un même lieu.
Le classement des établissements allemands de l’enseignement supérieur
Le Centrum für deutsche Hochschulentwicklung (l’un des plus importants laboratoires d’idées en matière de réforme universitaire en Allemagne) et
l’hebdomadaire Die Zeit publie chaque année un classement des établissements allemands de l’enseignement supérieur, dans lequel sont inclus quelques
institutions autrichiennes et suisses.
Le CHE et die Zeit publient depuis de nombreuses années des évaluations détaillées, reconnues pour leur crédibilité. Cette année, les enquêtes ont été
menées auprès de 16 000 professeurs d’universités et 300 000 étudiants de 110 universités et 145 Hochschulen. Les critères retenus sont des éléments
objectifs, tels que la durée des études, les notes obtenues et l’équipement technique et personnel des UFR. Une distinction est faite entre le classement
des enseignements et le classement de la recherche.
Comme dans le passé, l’étude a démontré que très peu d’établissements sont excellents dans toutes les disciplines et qu’au sein d’une même discipline,
il peut y avoir une différence sensible entre le classement de l’enseignement et celui de la recherche. Le choix de l’établissement devra donc être fait en
fonction du niveau d’études dans chaque discipline.
Pour toutes informations complémentaires et approfondies, il est recommandé d’utiliser le lien suivant en allemand www.das-ranking.de.
Quant à la recherche, un classement important et actualisé est proposé par la Fondation allemande pour la recherche (DFG) en anglais et en allemand
www.dfg.de/ranking/index.html.
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Bilatéral —
28 — juillet 2011
Dossier Aus- und Weiterbildung | Dossier Formation
La formation dans la vie
professionnelle
Les droits individuels des salariés à la formation : le congé légal
de formation
Dans la plupart des Länder, des dispositions garantissent aux salariés
4 à 5 jours de congé pour la participation à des stages de formation
professionnelle ou politique (Bildungsurlaub). Pendant la durée
du congé de formation, le salaire et les traitements continuent à
être versés par l’employeur. Par contre, pour les stages du secteur
«éducation politique», ils sont subventionnés par l’Etat, les frais de
la formation sont en revanche assumés totalement ou partiellement
par l’intéressé. En raison du succès limité du congé légal de formation
(1,5 % de salariés par an), il a été instauré en 2001 un compte épargne
temps. Il s’agit de dégager des périodes d’apprentissages individuels,
permettant aux salariés de se qualifier au sein de l’entreprise. Les
formations peuvent se dérouler pendant le temps de travail, mais
également hors temps de travail.
En matière de financement des projets individuels, l’Etat allemand
aide chacun à travers une déduction du coût de formation du revenu
imposable. Il réserve une aide particulière pour la préparation du
brevet de maîtrise.
La formation professionnelle des chômeurs
(« Umschulung » : reconversion)
Les chômeurs et la main d’œuvre non qualifiée peuvent bénéficier
du système mis en place par la loi sur la promotion du travail. Il
s’agit de la reprise des études professionnelles et de la reconversion
professionnelle.
L’Office fédéral du travail octroie des sommes importantes pour la
promotion de la formation continue. Elle considère la formation
professionnelle comme un instrument de la politique du marché
de l’emploi, visant la réduction du chômage. Environ 500 000
personnes par an reçoivent une aide financière et 20 % de ces
personnes optent pour des formations leur permettant d’obtenir un
diplôme professionnel. Les participants à des actions de formation
peuvent obtenir le remboursement complet ou partiel de leurs frais
d’inscription. Pendant la durée d’une formation à temps plein, un
salaire correspondant à 68% minimum du dernier salaire net est versé
comme allocation ou prêt. De même, des établissements de formation
professionnelle peuvent obtenir des subventions.
Les points forts du système de formation
professionnelle allemand
• La formation professionnelle en Allemagne est fermement ancrée dans la société et jouit d’une grande réputation.
• Le système allemand de formation professionnelle procure des qualifications dans un large éventail de professions et s’adapte avec
souplesse aux besoins changeants du marché du travail.
• Le système dual en Allemagne est particulièrement bien organisé et combine l’apprentissage avec l’apprentissage à l’école pour préparer
les étudiants à réussir leur transition vers l’emploi à temps plein.
• Une des grandes forces du système dual est le haut degré de participation active des employeurs et autres partenaires sociaux. Le système
est également caractérisé par un réseau complexe de freins et de contrepoids au niveau fédéral, étatique et local. Cela garantit que la
politique d’enseignement général n’est pas déplacée par les besoins et les objectifs économiques.
• Le financement de l’enseignement professionnel est généralement bon, avec des financements publics et privés complémentaires. Même
pendant la crise économique, le système de formation professionnelle a continué de recevoir un soutien financier solide.
• L’Allemagne a bien développé et institutionnalisé la capacité de recherche dans le domaine de la formation professionnelle, par exemple
avec l’Institut fédéral de la formation professionnelle (BIBB) et avec un réseau national de centres de recherche, qui étudient les différents
aspects du système d’éducation et de formation, pour soutenir un processus à l’innovation.
.
Les organismes de formation continue
Les organismes et lieux de formation sont très nombreux et
concernent différents publics.
Les universités populaires (Volkshochschulen) sont des centres
de formation ouverts dans toute l’Allemagne (plus de 1000 sites)
Ils offrent une formation générale et professionnelle à tout public
souhaitant progresser dans sa vie professionnelle. Généralement, ces
centres sont gérés par les communes et le coût de formation reste
minime. Les entreprises disposent souvent de centres de formation
internes ou elles se partagent les centres de formation. Il s’agit
également d’instituts privés, d’Eglises, d’établissements supérieurs
coopérant avec les fédérations professionnelles, de chambres de
commerce, d’agriculture, des métiers, les fédérations, des syndicats,
des institutions d’apprentissage par correspondance, de bibliothèques,
d’écoles de la seconde chance.
Bilatéral —
29 — juillet 2011
L’institutionnalisation de la formation
avec des programmes étatiques
fédéral de la Coopération économique et du Développement (BMZ),
elle effectue 60 pour cent de tous les programmes en leur nom. En
outre, elle travaille également pour d’autres ministères fédéraux.
Les clients internationaux sont l’Union européenne, la Banque
mondiale, le Fonds monétaire international, l’Organisation mondiale
du commerce et de l’Organisation des Nations Unies.
Inwent - Internationale Weiterbildung und Entwicklung gGmbH
« InWEnt » est une organisation mondiale de développement
des ressources humaines, la formation et le dialogue. Depuis
le 1 janvier 2011, la « InwentGmbH » appartient à la GIZ (Coopération
internationale allemande).
InWEnt travaille avec des gens à des postes clés, et les aide à
concevoir des processus de changement dans leur pays. Nos
programmes de renforcement des capacités s’adressent aux experts
et aux cadres de la politique, l’administration, les affaires et la société
civile. Inwent qualifie des gens, pour partager leurs connaissances
et à long terme pour changer les structures. Notre objectif est de
rendre la globalisation équitable et de promouvoir davantage le
développement durable.
Leurs clients
En tant qu’organisation de coopération internationale, Inwent agit au
nom du gouvernement fédéral et les États et en collaboration avec
l’économie allemande. En tant qu’agence d’exécution du ministère
L’initiative iMOVE (International Marketing of Vocational
Education) par le ministère fédéral allemand de l’Éducation et
de la Recherche
iMOVE est une initiative lancée par le ministère fédéral de l’Éducation
et de la Recherche pour internationaliser les services allemands de
formation initiale et continue. iMOVE propose aux prestataires de
formation continue une vaste offre de services pour explorer les
marchés internationaux.
Avec son slogan « Training – Made in Germany », iMOVE fait de la
publicité à l’étranger pour l’excellence allemande dans le domaine de
la formation professionnelle initiale et continue.
Vous recherchez des partenaires allemands dans le domaine de
la formation professionnelle initiale et continue ?
iMOVE vous apporte son assistance dans votre recherche d’un
« Training – Made in Germany ».
Leur objectif est la promotion de la collaboration internationale et
l’instauration de coopérations et de relations d’affaires dans le secteur
de la formation professionnelle initiale et continue.
Bilatéral —
Leur offre
Les programmes sont spécifiquement adaptés aux besoins de nos
partenaires des pays en développement, en transition et les pays
industrialisés. InWEnt offre des formations orientées vers la pratique,
des séances de dialogue et de cours en ligne sur leur propre plateforme « Campus e-learning globale 21 ® ».
Inwent conseille également l’économie allemande dans son
engagement à développer les pays en transition. Il appuie sur le
succès des projets de partenariat public privé (PPP), qui ont des
objectifs économiques, sociaux et environnementaux ensemble.
InWEnt prépare également les professionnels de la coopération
internationale pour leur séjour à l’étranger.
Leurs Emplacements
Le siège de l’InWEntgGmbH est à Bonn. Il a 14 centres régionaux
dans le monde, entre eux : Dar es Salaam, Hanoi, Le Caire, Kiev, Lima,
Managua, Manille, Moscou, New Delhi, Pékin, Pretoria et Sào Paulo.
Mise en relations de partenaires allemands et internationaux
iMOVE informe toute personne intéressée, dans le monde entier,
sur les compétences offertes par l’Allemagne dans le domaine de la
formation professionnelle initiale et continue et sur les possibilités de
qualification « Made in Germany ».
En tant qu’intermédiaire, leur neutralité et notre indépendance
garantissent la possibilité, pour les demandeurs internationaux, de
trouver le partenaire allemand correspondant à leurs besoins et de
prendre contact avec lui.
iMOVE supporte des relations de coopération et d’affaires de types
divers : services d’État recherchant des organismes qui bénéficient
d’une expérience relativement à la mise en place de systèmes de
formation professionnelle, entreprises qu’iMOVE met en contact avec
des prestataires compétents pour la formation de leurs employés,
coopération adéquate entre des instituts de formation en Allemagne
et dans le monde entier, etc.
Sources :
- Ministère fédéral allemand de l’Education et la Recherche
- DAAD – Office allemand d’échanges universitaires
- Goethe Institut Rabat
- Ambassade d’Allemagne à Rabat
- Deutsch-Marokkanisches Kompetenznetzwerk (DMK) e.V
- Etude par OCDE sur la formation et l’éducation en Allemagne, 2010
Infos :
Les conditions à remplir pour les universités, bourses, etc. :
Veuillez contacter :
L’Office allemand d’échanges universitaires (DAAD)
Université Mohammed V
Faculté des lettres et des sciences humaines
Département de langue et littérature allemande
Rabat-Agdal
Email : [email protected]
30 — juillet 2011
Dossier Aus- und Weiterbildung | Dossier Formation
Schwerpunktthema: Aus- und
Fortbildung in Marokko
Das Bildungssystem Marokkos hat sich in den letzten Jahrzehnten
bedeutsam weiterentwickelt. Die marokkanische Regierung hat
mehrere Reformen vorgenommen, um vor allem die regionalen
Unterschiede in Qualität und Anforderungen auszugleichen und einen
im ganzen Land einheitlichen Bildungszugang zu gewährleisten. Ca.
24% des jährlichen Gesamtbudgets wird derzeit in das Bildungswesen
investiert (vgl. Auswärtiges Amt Marokko).
Trotz großer Anstrengungen ist das Analphabetentum in
Marokko dennoch besonders auf dem Land noch weit verbreitet.
Die Rate liegt immer noch bei fast 40 %. Nahezu 1,5 Mio. schulpflichtige
Kinder sind nicht eingeschult. Obwohl seit 1963 eine allgemeine
Schulpflicht für 7 bis 13-Jährige besteht, kann etwa die Hälfte der
Bevölkerung - mehrheitlich Frauen - weder lesen noch schreiben.
Das Schulsystem gliedert sich in eine fünfjährige Grundschule, der
im Sekundarbereich eine vierjährige Unter- und eine dreijährige
Oberstufe folgen. Eine Universitätsreform (seit 2003) hat zum Ziel, die
Mittelausstattung zu verbessern, die Studieninhalte internationalen
Standards anzupassen und so die hohe Akademikerarbeitslosigkeit
(derzeit noch ungefähr 30 % der Absolventen!) zu senken.
Die Weltbank präsentierte am 4. Februar 2008 einen Bericht,
demzufolge das marokkanische Schulsystem auf Platz 11 von 14 landet,
wenn man die Schulsysteme von 14 Staaten Nordafrikas und des Nahen
und Mittleren Ostens miteinander vergleicht. Marokkos Schulsystem ist
demzufolge ein wenig besser als das von Jemen, Dschibuti und Irak.
Von 100 Schülern erreichen nur rund 13 das Abitur. Von diesen
13 müssen zehn mindestens eine Klasse wiederholen.
Das Hochschulwesen in Marokko setzt sich aus öffentlichen Hochschulen
und Institutionen, sowie privaten Hochschulen zusammen. Studiert
werden kann in drei, fünf oder acht Jahren.
Die erste private Hochschule wurde in Marokko 1981 errichtet. Seitdem
wurden viele Schulen, Institute und Einrichtungen auf studentische
Nachfrage errichtet. Für das akademische Jahr 2002/2003 wurden
in Marokko 107 private Schulen und Institute mit 15.483 Studenten
gezählt.
Im privaten Sektor waren im Jahr 2009/2010 allein in Casablanca 79
private Institute mit circa 6.000 Studenten gemeldet, nachfolgend
Rabat mit 35 (mit circa 8.000), folgend Fès mit 16 und Marrakesch mit
15. Insgesamt studierten im Jahr 2009/2010 rund 35.000 Studenten
an privaten Instituten in ganz Marokko, während hingegen circa 90.000
Studenten an staatlichen Instituten und Universitäten studierten. Es fällt
auf, dass die Hälfte der Studierenden weiblich ist.
Laut marokkanischem Ministerium wurden in 2010 rund 5 % des
Staatshaushaltes für öffentliche Bildung ausgegeben (rund 700
Mio. Euros). Der öffentliche Bildungsbereich in Marokko besteht aus
Universitäten, Schulen und Instituten.
Bilatéral —
Das Schulwesen
Das marokkanische Schulwesen ist wie folgt unterteilt:
• L’éducation préscolaire (Vorschule): Im Alter von 4 bis 6 Jahren ist
die Vorschule in Marokko Pflicht. Es gibt zwei verschiedene Arten der
Vorschule: “Ecolesmaternelles“ oder ‘‘Ecolescoranique“
• L’enseigment primaire (Grundschule): Ab dem 6. Lebensjahr sind für
die Schüler 5 Jahre Grundschule vorgesehen.
• L’enseignement secondaire (Unterstufe): Ab dem 12. Lebensjahr
folgen 4 Jahre ‘‘Collège“, die Unterstufe, um die allgemein vorgesehene
Basiserziehung abzuschließen.
• Lycée (Oberstufe / Gymnasium): Um das Abitur (Baccalauréat)
zu absolvieren, besuchen die Schüler im Anschluss 3 Jahre das
‘‘Lycee“, Gymnasium. Um sich auf die Spezialisierung ihres Abiturs
vorzubereiten, wählen sie im ersten Jahr dieser Periode zwischen dem
geisteswissenschaftlichen und dem naturwissenschaftlichen Zweig
aus.
Universitäre und berufliche Ausbildung
Das marokkanische Bildungssystem bietet drei Typen zur universitären
und beruflichen Ausbildung.
1. L’enseignement supérieur
Der akademische Bildungsbereich ist in ganz Marokko mit
14 Universitäten repräsentiert. Unterrichtssprache ist Französisch
und/oder Arabisch.
Das neue Bildungssystem „LMD“ (Licence-Master-Doctorat) umfasst
drei Studieneinheiten:
• Licence: Das Studium dauert 3 Jahre, d.h. 6 Semester.
Zulassungsvoraussetzung ist das Abitur (Baccalauréat).
• Master: Das Vertiefungsstudium umfasst 2 weitere Jahre, d.h.
4 Semester. Die Zulassung ist mit dem entsprechenden LicenceDiplom möglich.
• Doktor : Nach dem Abschluss des Masters besteht die Möglichkeit der
Absolvierung eines Doktors, der aus Studium und Forschung für eine
Zeit von min. 3 Jahren besteht.
Das an internationale Studienanforderungen angepasste System
schafft die Möglichkeit für Kooperationen mit anderen ausländischen
Universitäten und unterstützt somit die Mobilität marokkanischer
Studenten im internationalen Rahmen.
2. Formation professionelle
In ganz Marokko hat sich mittlerweile ein breit gefächertes Netzwerk
von Schulen für spezialisierte Studiengänge entwickelt. Mehrere
dieser ‘‘Ecoles“ sind private Schulen, die z.B. nach französischen oder
kanadischen Richtlinien arbeiten. Das System ähnelt meist dem oben
beschriebenen LMD, so dass das Studium an internationale Richtlinien
gebunden ist. Die Schulen decken entweder den naturwissenschaftlichen
und technischen Bereich, die Bereiche Recht, Wirtschaft, Verwaltung,
Management und Soziologie oder den pädagogischen Bereich ab.
31 — juillet 2011
3. Formation professionelle technicienne
Die direkte Berufsausbildung kann nach verschiedenen Laufbahnen
und Programmen erfolgen:
• Technicien Spécialisé: 2-3 Jahre Ausbildung nach Abitur
• Technicien: 2-3 Jahre Ausbildung, kann bereits im 12. Schuljahr
begonnen werden
• Qualification: 2 Jahre Ausbildung, kann im 9. bis 11. Schuljahr
begonnen werden
• Spécialisation: 1 bis 2 Jahre Ausbildung, bereits ab dem 6. bis 8.
Schuljahr möglich
Die französische Sprache als Bestandteil des Bildungssystems
Außergewöhnliche kulturelle Nähe zwischen den beiden Ländern
(Frankreich und Marokko) wird durch die Rolle der Französischen
Sprache dargestellt. Französisch, zweite Sprache in Marokko, wird
von fast 40 % der Bevölkerung gesprochen. Unterrichtssprache in
Wissenschaft und Forschung, wird zudem von fast vier Millionen Schülern
gelernt. Das dichte Netz von französischen Bildungseinrichtungen bietet
Platz für fast 18.000 Studenten, zwei Drittel davon Marokkaner.
Staatlicher ‘‘Notfallplan‘‘ für die nationale Bildung
Anfang 2009 hat die Regierung einen sog. ‘‘Notfallplan“ für die Bildung
initiiert. Dieser sieht vor, bis 2012 die Schulpflicht auf ein Alter von
mindestens 15 Jahren zu verlängern, mehr Ausbildungsplätze und
Schulen zu schaffen und die Schülerzahl der schulpflichtigen Kinder
zu erhöhen und einkommensschwachen Familien – insbesondere auf
dem Land einen Zuschuss zu gewähren. In 23 Programmen soll hierbei
dem Bildungssystem auf die Sprünge geholfen werden. Dieser Plan
entstand vorrangig aus einem Bericht der Weltbank aus 2007, indem
das marokkanische Bildungssystem als veraltet und unzureichend
bewertet wurde.
Insgesamt kostet dieses Vorhaben den Staat 3,1 Mrd. Euros. Damit soll
das Schul- und Ausbildungssystem rehabilitiert und stabilisiert werden.
Die Initiative der Ministerien setzt hierbei auf eine Reihe von
Dienstleistungen und bietet den Studenten folgendes an:
• Ein mobiles Breitband-Internet
• Einen Laptop
Darüber hinaus unterstützt ‘‘INJAZ’’ einen wesentlichen Teil des
Angebots mit vielen Zuschüssen zu diversen Anschaffungen, wie
Laptops etc. Im ersten Jahr des Programms haben insgesamt 17.000
berechtigte Schüler und 15.000 Studenten ein Abonnement erhalten.
13.119 von ihnen haben zudem einen Laptop durch INJAZ gekauft.
Bilanz
Nach wie vor haben die Absolventen gute Karten, die eine (meist teure)
private Einrichtung besucht haben oder gar im Ausland studiert haben.
Immer noch ist der Anteil der arbeitslosen Akademiker sehr hoch. Dies
ist auch einer der Hauptgründe für die Protestbewegungen, die in letzter
Zeit auch in Marokko zu finden sind. Hier muss vor allem von Seiten
der Unternehmen erkannt werden, dass auch nationale Absolventen
einer staatlichen Hochschule mit einem guten Abschluss eine sehr gute
Qualifikation mitbringen.
Potential deutschsprachiger Fachkräfte in Marokko
Nach Frankreich stellt Deutschland das zweitattraktivste Zielland für
junge Marokkaner dar, die ihr Studium im Ausland absolvieren wollen.
Zurzeit werden ca. 8000 marokkanische Studenten an deutsche
Universitäten und Fachhochschulen ausgebildet.
Ca. 67 % der marokkanischen Studenten in Deutschland studieren
Ingenieurswissenschaften, dessen hohe Immatrikulationszahl die
Tradition deutscher Universitäten bezüglich ihrer Stärke im technischen
Bereich bestätigt. Ungefähr 20 % der Marokkaner in Deutschland sind für
ein Studium der Sozialwissenschaften, BWL und Rechtswissenschaften
eingeschrieben.
Erste Bilanz
Heute, zwei Jahre nach der Einführung des ‘‘Notfallplanes“, können
laut staatlichen Quellen folgende Erfolge gemessen werden: 29 % mehr
Kinder sind eingeschult worden als zuvor. 359 neue Einrichtungen
wurden gebaut, 14.000 neue Lehrer wurden eingestellt. Circa 160.000
Familien haben staatliche Zuschüsse erhalten, zwischen sechs und acht
Euros pro Kind und pro Monat.
Im Bereich der universitären Bildung haben seitdem 10 % mehr
Studenten studiert. Dennoch bleibt der marokkanische Bildungsminister
skeptisch. Seiner Meinung nach muss sehr viel mehr Kapazität für mehr
Studenten und Absolventen geschaffen werden. Daher soll der Plan
mindestens bis 2015 verlängert werden.
Das staatliche Programm ‘‘Injaz’’ für einen leichteren Zugang
und Nutzung von Telekommunikation und neuen Technologien in
der Universität
Das Programm ‘‘Injaz“, das Gegenstand der Unterzeichnung einer
Vereinbarung zwischen dem Bundesministerium für Bildung,
Hochschulwesen, und wissenschaftliche Forschung und dem
Ministerium für Industrie, Handel und Neue Technologien ist, ist in
seinem ersten Jahr (INJAZ 1) für Ingenieure und Master-Studenten an
öffentlichen Hochschulen zugedacht gewesen.
Dieses Programm bietet den Studenten über einen Zeitraum von fünf
Jahren einen Zugriff und die Nutzung von neuen Technologien während
ihres Studiums an. Dies sollte auf jeden Fall dazu beitragen, die Qualität
ihrer Ausbildung zu verbessern und somit eine erhebliche Verbesserung
ihrer Beschäftigungsfähigkeit zu erzielen.
Bilatéral —
Quellen:
Ministère de l’Education National, de l’Enseignement Supérieur, de la Formation
des Cadres et de la Recherche Scientifique
Office de la Formation Professionnelle et de la Promotion du Travail (OFPPT)
32 — juillet 2011
Dossier Aus- und Weiterbildung | Dossier Formation
Das DAAD-Stipendienprogramm
für Marokko
Der Deutsche Akademische Austauschdienst (DAAD) ist die weltweit größte Förderorganisation für den internationalen Austausch von Studierenden
und Wissenschaftlern. Seit seiner Gründung im Jahr 1925 hat der DAAD über 1,5 Millionen Akademiker im In- und Ausland unterstützt. Er wird als
Verein von den deutschen Hochschulen und Studierendenschaften getragen. Seine Tätigkeit geht weit über die Vergabe von Stipendien hinaus:
Der DAAD fördert die Internationalität der deutschen Hochschulen, stärkt die Germanistik im Ausland, unterstützt Entwicklungsländer beim Aufbau
leistungsfähiger Hochschulen und berät in der Kultur-, Bildungs- und Entwicklungspolitik.
Das DAAD-Stipendienprogramm für Marokko ist sehr umfangreich und breitgefächert. Es richtet sich an Studierende, Graduierte, Doktoranden, PostDoktoranden, Nachwuchswissenschaftler, Hochschuldozenten und DAAD-Alumni.
.Stipendien für Studierende
Hochschulsommerkurse in Deutschland für Studierende mit guten
Deutschkenntnissen
Diese Stipendien sind zum Besuch von sprach- und landeskundlichen sowie
fachsprachigen Kursen bestimmt, die von deutschen Hochschulen und den
Hochschulen angeschlossenen Sprachkursanbietern angeboten werden.
BewerberInnen sind Studierende, die an einer marokkanischen Hochschule
(mindestens im 2. Studienjahr) eingeschrieben sind und das Sprachzertifikat B1
vorweisen können.
• Dauer: 4-6 Wochen
• Nächstes Bewerbungsverfahren: November/Dezember 2011
Gruppenstudienreisen und -praktika
Für diese Stipendien können sich Gruppen von 10-15 Studierenden bewerben,
die ab dem 2. Semester an einer marokkanischen Hochschule studieren und von
einem Hochschuldozenten betreut und begleitet werden.
Der DAAD übernimmt die Programmgestaltung nach den Wünschen
der Reisegruppe. Berücksichtigt werden Besuche, Besichtigungen und
Informationsgespräche (Studienreisen) bzw. die Durchführung fachbezogener
Praktika im Hochschulbereich (z.B. Fachkurse, Blockseminare, Workshops) auf
Einladung einer deutschen Hochschule (Studienpraktika).
• Dauer: 7-12 Tage
• Bewerbungsfristen:
01.11.2011 (für Reisen ab dem 01.03.2012)
01.02.2012 (für Reisen ab dem 01.06.2012)
01.05.2012 (für Reisen ab dem 01.09.2012)
Stipendien für Graduierte
Masterstudiengang Deutsch als Fremdsprache an der Deutsch-Jordanischen
Universität in Amman (Jordanien)
Sehr gut qualifizierte Graduierte der Germanistik können sich um ein Stipendium
für ein Aufbaustudium an der Deutsch-Jordanischen Universität in Amman
bewerben. Ein Semester des 2-jährigen Studiengangs wird in Bochum oder
München absolviert. Ziel des Studienganges ist es, Dozenten auszubilden,
die Deutsch als Fremdsprache insbesondere an den deutsch-arabischen
Universitäten oder arabischen Universitäten mit deutschlandorientierten
Studiengängen unterrichten.
• Dauer: 2 Jahre
• Bewerbungsfrist: voraussichtlich September/Oktober 2011
Bilatéral —
Stipendien für KünstlerInnen und ArchitektInnen
Diese Stipendien richten sich an marokkanische BewerberInnen, die in ihrem
Heimatland ein Hochschuldiplom in den Fachbereichen Bildende Kunst, Design,
Film, Musik, Architektur sowie Darstellende Kunst (Schauspiel, Regie, Tanz,
Choreographie etc.) erworben haben. Die Förderung bietet die Möglichkeit, an
einer Hochschule vertiefende Studien ohne Abschluss oder ein Aufbaustudium
zur Erlangung eines Abschlusses (z.B. Master) durchzuführen.
• Dauer: von 10 Monaten bis zu zwei Jahren
• Bewerbungsfrist: 10.11.2011
Masterstipendien im Bereich Public Policy and Good Governance
Mit diesem Programm sollen zukünftige Führungskräfte in Politik, Recht,
Wirtschaft und Administration nach den Prinzipien guter Regierungsführung
akademisch weiterqualifiziert und auf ihre spätere berufliche Tätigkeit
praxisorientiert vorbereitet werden. Es bietet sehr gut qualifizierten Absolventen
mit einem ersten Hochschulabschluss die Chance, einen Master in Fächern zu
erwerben, die für die soziale, politische und wirtschaftliche Entwicklung im
Herkunftsland von besonderer Bedeutung sind. Neun Studiengänge stehen zur
Verfügung.
• Dauer: zwei Jahren
• Bewerbungsfrist: 31.07.2011
Deutsch-arabische Masterstudiengänge
Bei diesem Förderungsprogramm handelt es sich um binationale Studiengänge,
die jeweils in einer deutschen und einer arabischen Universität auf Englisch
durchgeführt werden.
Zielgruppe dieser Programme sind junge Fachkräfte mit Berufserfahrung in den
jeweiligen Bereichen. Die Studiengänge sind:
- Economic Change in the Arab Region (Universität Marburg / Damascus
University);
- Integrated Urbanism and Sustainable Design (Universität Stuttgart / Ain Shams
University Cairo);
- Integrated Water Resources Management (Fachhochschule Köln / University
of Jordan);
- Renewable Energy and Energy Efficiency for the MENA Region (Universität
Kassel / Cairo University);
- International Education Management (Pädagogische Hochschule Ludwigsburg
/ Helwan University Cairo).
• Dauer: 3 Semester
• Bewerbungsfrist: voraussichtlich Februar-März 2012
33 — juillet 2011
Aufbaustudiengänge mit entwicklungsbezogener Thematik
Akademisch ausgebildeten Fach- und Führungskräften mit mehrjähriger
Berufserfahrung wird eine gezielte fachliche Fortbildung im Rahmen eines
ein- bis zweijährigen Aufbaustudiums an einer deutschen Hochschule geboten.
Zu diesem Förderungsprogramm gehören 43 Studiengänge. Potentielle
BewerberInnen sind MitarbeiterInnen in marokkanischen Ministerien, zentralen
Dienststellen, untergeordneten Behörden, in Industrie- und Handelskammern,
Unternehmen und Betrieben sowie in Entwicklungshilfeprojekten.
• Dauer: 1-2 Jahre
• Bewerbungsfrist: August-Oktober 2011
Stipendien für Studierende
Hochschulsommerkurse in Deutschland für Studierende mit guten
Deutschkenntnissen
Diese Stipendien sind zum Besuch von sprach- und landeskundlichen sowie
fachsprachigen Kursen bestimmt, die von deutschen Hochschulen und den
Hochschulen angeschlossenen Sprachkursanbietern angeboten werden.
BewerberInnen sind Studierende, die an einer marokkanischen Hochschule
(mindestens im 2. Studienjahr) eingeschrieben sind und das Sprachzertifikat B1
vorweisen können.
• Dauer: 4-6 Wochen
• Nächstes Bewerbungsverfahren: November/Dezember 2011
Gruppenstudienreisen und -praktika
Für diese Stipendien können sich Gruppen von 10-15 Studierenden
Stipendien für DoktorandInnen, Post-DoktorandInnen und
NachwuchswissenschaftlerInnen
Forschungsstipendien
Diese Stipendien bieten marokkanischen Nachwuchswissenschaftlern die
Möglichkeit, ein Forschungs- oder Fortbildungsvorhaben an einer deutschen
Hochschule oder außeruniversitären Forschungseinrichtung durchzuführen.
Das Vorhaben kann eine Promotion in Marokko oder in Deutschland als Ziel
haben oder auch die Durchführung von Forschungen innerhalb eines (PostDoc-)
Forschungsprojektes.
• Dauer: von einem Monat bis zu drei Jahren
• Bewerbungsfrist: 10.11.2011
Forschungsstipendien nach dem „Sandwich-Modell“
Während die herkömmliche Art der Promotionsförderung einen in sich
geschlossenen Aufenthalt an einer deutschen Hochschule vorsieht, besteht
das „Sandwich-Modell“ aus einem flexiblen, mehrphasigen Förderungssystem,
innerhalb dessen der Doktorand nach einem im vornhinein abgestimmten
Programm und bei kontinuierlicher Betreuung durch einen deutschen
Hochschullehrer seine Arbeiten abwechselnd im Heimatland und in Deutschland
durchführt. Die Promotion erfolgt an der heimatlichen Hochschule.
• Dauer: maximal 2 Jahre
• Bewerbungsfrist: 10.11.2011
Bilatéral —
Forschungs- und Arbeitsaufenthalte für HochschullehrerInnen
Forschungsaufenthalte für HochschullehrerInnen und WissenschaftlerInnen
Marokkanische WissenschaftlerInnen, die an Hochschulen oder
Forschungseinrichtungen ihres Heimatlandes tätig sind, können mit diesem
Förderungsprogramm ein Forschungsvorhaben an einer deutschen Hochschule
oder außeruniversitären Forschungseinrichtung durchführen.
• Dauer: 1-3 Monate
• Bewerbungsfrist: 10.02.2012
Arbeitsaufenthalte für HochschullehrerInnen im Bereich Kunst und Architektur
Dieses Programm richtet sich an HochschullehrerInnen aus den Fachbereichen
Bildende Kunst, Design, Film, Musik, Architektur sowie Darstellende Kunst
(Schauspiel, Regie, Tanz, Choreographie etc.). Sie können sich für einen
Arbeitsaufenthalt zur künstlerischen Kooperation mit einer deutschen
Gastinstitution bewerben.
• Dauer: 1-3 Monate
• Bewerbungsfrist: 10.02.2012
Wiedereinladungen für DAAD-Alumni
Zur Aufrechterhaltung des Kontaktes mit Deutschland können ehemalige
Forschungs- oder StudienstipendiatInnen des DAAD mit einer Stipendienlaufzeit
von mehr als sechs Monaten und ehemalige DDR-StipendiatInnen, die
mindestens ein Jahr in Deutschland studiert haben, eine Wiedereinladung
beantragen. Gefördert werden Forschungs- und Arbeitsvorhaben an einer
deutschen Hochschule oder außeruniversitären Forschungseinrichtung.
Ehemalige Stipendiaten, die außerhalb der Wissenschaft tätig sind, können auch
eine Förderung für einen Arbeitsaufenthalt an einer Institution im Bereich der
Wirtschaft, Verwaltung, Kultur oder Medien beantragen.
• Dauer: 1-3 Monate
• Bewerbungsfrist: 10.02.2012
Für weitere Informationen: www.daad.de
Kontakt in Marokko: [email protected]
34 — juillet 2011
Dossier Aus- und Weiterbildung | Dossier Formation
Le programme des bourses DAAD
pour le Maroc
L’office allemand d’échanges universitaires (DAAD) est la plus grande organisation mondiale pour l’échange international des étudiants et des scientifiques.
Depuis sa fondation en 1925, le DAAD a soutenu 1,5 millions de diplômés universitaires en Allemagne et à l’étranger. Le DAAD est une association dont
les membres sont des établissements allemands d’enseignement supérieur ainsi que les représentants de leurs étudiants. Ses activités vont bien audelà du programme des bourses : le DAAD a pour mission de promouvoir l’internationalisation des universités allemandes, de consolider les études de
germanistique et l’enseignement de la langue allemande à l’étranger, de soutenir les pays en voie de développement dans la création de systèmes
universitaires performants et d’opérer en tant qu’institution consultante dans le domaine de la politique culturelle, éducative et de développement.
Bourse pour étudiant(e)s
Cours d’été en Allemagne pour étudiant(e)s avec de bonnes connaissances
d’allemand
Ces bourses sont accordées pour suivre des cours de langue et de civilisation
allemandes, ainsi que des cours de langue spécialisée proposés par les
établissements d’enseignement supérieur allemands, ainsi que par des écoles
de langue associées aux écoles supérieures. Les candidats sont des étudiant(e)s
inscrit(e)s au moins en deuxième année d’études dans une université marocaine
et qui sont titulaires d’un certificat B1 de langue allemande.
• Durée : de quatre à six semaines
• Prochaine procédure de demande : novembre/décembre 2011
Voyages d’études et de stages en groupe
Pour ces bourses peuvent en faire la demande des groupes de dix à quinze
étudiant(e)s, qui étudient au moins au deuxième semestre dans une université
marocaine et sont encadré(e)s et accompagné(e)s par un(e) enseignant(e) du
supérieur.
Le DAAD se charge de l’organisation du programme selon les propositions du
groupe. Les points de programme qui seront considérés sont des rencontres,
visites et colloques pour les voyages d’études ainsi que la réalisation de
stages relatifs au domaine d’études au sein d’une université allemande (par
exemple : cours, cours intensifs, workshops) sur invitation d’un établissement
d’enseignement supérieur allemand pour les voyages de stages.
• Durée : de sept à douze jours
• Délais de demande :
01/11/2011 (pour voyages à partir du 01/03/2012)
01/02/2012 (pour voyages à partir du 01/06/2012)
01/05/2012 (pour voyages à partir du 01/09/2012)
Bourses pour diplômé(e)s
Master en « Allemand comme Langue Etrangère » à l’université allemandejordanienne à Amman (Jordanie)
Ce programme est ouvert aux diplômé(e)s marocain(e)s avec mention en
germanistique. L’objectif du cursus est de former des enseignants d’allemand
comme langue étrangère en particulier pour les universités allemandes-arabes
ou les universités arabes qui offrent des filières d’études allemandes.
• Durée : deux ans
• Délai de demande : prévu pour septembre/octobre 2011
Bourses pour artistes et architectes
Ce programme s’adresse aux diplômé(e)s marocain(e)s en arts plastiques,
design, film, musique et architecture ainsi qu’en art dramatique, mise en scène,
danse et chorégraphie. Ces bourses offrent la possibilité de suivre des études
d’approfondissement non sanctionnées par un diplôme ou bien un cursus qui
amène à un diplôme (par exemple : Master).
• Durée : de dix mois à deux ans
• Délai de demande : 10/11/2011
Bilatéral —
Master en Administration Publique et Bonne Gouvernance
Les futur(e)s dirigeant(e)s en politique, droit, économie et administration
beneficient à travers ce programme d’une qualification académique approfondie
selon les principes de bonne gouvernance et seront préparé(e)s à leur activité
professionnelle. Les bourses offrent aux candidats bien qualifiés qui ont obtenu
un premier diplôme universitaire, la possibilité d’acquérir un diplôme de master
dans un domaine qui a une signification particulière pour le développement
social, politique et économique des pays d’origine. Neuf filières sont disponibles.
• Durée : deux ans
• Délai de demande : 31/07/2011
Cursus master allemands-arabes
Ce programme de bourses d’études concerne des cursus master binationaux qui
seront réalisés en langue anglaise dans des universités allemandes et arabes. Le
groupe ciblé pour ce programme sont des jeunes spécialistes avec de l’expérience
professionnelle dans les domaines relatifs.
Les filières sont :
- Economic Change in the Arab Region (Université Marburg / Damascus
University).
- Integrated Urbanism and Sustainable Design (Université Stuttgart / Ain Shams
University Cairo).
- Integrated Water Resources Management (Ecole supérieure de sciences
appliquées Cologne / University of Jordan).
- Renewable Energy and Energy Efficiency fort he MENA Region (Université
Kassel / Cairo University).
- International Education Management (Ecole supérieure pédagogique
Ludwigsburg / Helwan University Cairo).
• Durée : trois semestres
• Délai de demande : prévu pour février/mars
Cursus d’études approfondies dans les domaines liés au développement
Ce programme offre aux spécialistes et cadres dirigeants titulaires d’un diplôme
universitaire et avec une expérience professionnelle de plusieurs années, la
possibilité de participer à des cursus d’études d’approfondissement d’une durée
entre un et deux ans dans une université allemande. 43 filières font partie du
programme. Les candidat(e)s sont fonctionnaires ou employé(e)s d’un Ministère,
de l’administration de l’Etat, d’une entreprise ou bien travaillent dans un projet de
développement.
• Durée : d’un à deux ans
• Délai de demande : août/octobre 2011
• Durée : d’un à trois mois
• Délai de demande : 10/02/2012
35 — juillet 2011
Bourses pour thésard(e)s, chercheurs post-doc et jeunes
scientifiques
Bourses de recherche
Ces bourses offrent aux jeunes scientifiques marocains la possibilité
de réaliser un projet de recherche ou de perfectionnement dans un
établissement allemand d’enseignement supérieur. Le projet peut
avoir comme but la préparation d’une thèse de doctorat au Maroc ou
en Allemagne ou bien la réalisation de recherches au sein d’un projet de
recherche (aussi postdoc).
• Durée : d’un mois à trois ans
• Délai de demande : 10/11/2011
Bourses de recherche « modèle sandwich »
Tandis que le programme standard de bourses pour les candidats au
doctorat prévoit un séjour continu dans un établissement d’enseignement
supérieur allemand, le « modèle sandwich » se compose d’un système
flexible à plusieurs phases à l’intérieur duquel le candidat au doctorat
réalise ses travaux alternativement au Maroc et en Allemagne, selon un
programme fixé à l’avance et en bénéficiant – à côté de l’encadrement
par un professeur d’une université marocaine – aussi d’un suivi continuel
par un professeur encadreur d’une université allemande. La soutenance
de thèse se passe à l’université marocaine.
• Durée : maximum deux ans
• Délai de demande : 10/11/2011
Séjour de recherche et de travail pour enseignant(e)s du supérieur
Séjours de recherche pour enseignants du supérieur et scientifiques
Les scientifiques marocains qui travaillent dans des établissements
d’enseignement supérieur ou dans des institutions de recherche dans
leur pays ont la possibilité de réaliser un projet de recherche dans un
établissement d’enseignement supérieur allemand ou dans un institut
de recherche extra universitaire.
• Durée : d’un à trois mois
• Délai de demande : 10/02/2012
Bilatéral —
Séjours de travail pour enseignant(e)s du supérieur dans les domaines
de l’art et de l’architecture
Ce programme s’adresse aux enseignant(e)s du supérieur en arts
plastiques, design, film, musique et architecture ainsi qu’en art
dramatique, mise en scène, danse et chorégraphie. Ils/elles peuvent
demander à effectuer un séjour de travail en Allemagne dans le cadre
d’une coopération artistique avec l’institution allemande qui les
accueille.
• Durée : d’un à trois mois
• Délais de demande : 10/02/2012
Réinvitations d’anciens boursiers du DAAD
Pour rester en contact avec l’Allemagne, les anciens titulaires d’une
bourse du DAAD (au moins six mois) et les anciens boursiers qui on fait
des études en RDA (au moins un an) peuvent demander à être réinvités
en Allemagne afin de réaliser un projet de recherche ou de travail dans
un établissement d’enseignement supérieur public ou dans un institut
de recherche. Anciens boursiers qui travaillent hors du domaine de
l’éducation et de la recherche peuvent demander une bourse pour un
séjour de travail dans une institution dans le domaine de l’économie,
l’administration, la culture ou des médias.
• Durée : d’un à trois mois
• Délai de demande : 10/02/2012
Pour toute information : www.daad.de
Contact au Maroc : [email protected]
36 — juillet 2011
Dossier Aus- und Weiterbildung | Dossier Formation
Programm ‘‘Rückkehrende Fachkräfte’’
des Centrums für internationale
Migration (CIM)
Wenn Menschen aus Entwicklungs-, Schwellen- oder Transformationsländern ihr
Land verlassen, um anderswo nach einem besseren Leben zu suchen, um eine Ausoder Fortbildung zu absolvieren oder um zu arbeiten, war in der Vergangenheit sehr
oft von «brain drain» für die Entwicklungsländer die Rede. Heute wird im gleichen
Zusammenhang immer öfter auch von «brain gain» gesprochen. Der Grund hierfür:
Der Anschluss an die globalisierte Welt, an ihre Prozesse und ihr Wissen ist weltweit zu
einer wichtigen Voraussetzung für gesellschaftliche und wirtschaftliche Entwicklung
geworden. Migration spielt hierbei eine wichtige Rolle und gilt daher mittlerweile als
wichtiger Wirtschafts- und Entwicklungsfaktor – auch für die Herkunftsländer von
Migranten. Denn Fakt ist: Selbst wenn Menschen aus Entwicklungsländern im Ausland
bleiben, leisten sie nicht nur dort einen Beitrag für Fortschritt und Weiterentwicklung.
Viele engagieren sich auch aus der Ferne für ihre Herkunftsländer. Sie gründen Firmen
und Vereine, bringen Hilfsprojekte auf den Weg, unterstützen Familienmitglieder
und Bekannte durch Geldtransfers oder setzen sich für länderübergreifende
Wissenschaftskooperationen ein. Und an irgendeinem Punkt denken manche von
ihnen auch über eine temporäre oder permanente Rückkehr nach – etwa weil sie
mit ihrem neu erworbenen Wissen und ihren Erfahrungen wichtige Veränderungen in
ihren Ländern mit anstoßen möchten.
Zahlreiche Migranten aus Entwicklungs- und Schwellenländern, die vor der
wichtigen Entscheidung „Bleiben oder zurückgehen?“ stehen, suchen Beratung
und Unterstützung. In Deutschland erhalten sie diese im Programm Rückkehrende
Fachkräfte. Das Centrum für internationale Migration und Entwicklung (CIM) führt
dieses Programm mit Finanzierung des Bundesministeriums für wirtschaftliche
Zusammenarbeit und Entwicklung (BMZ) durch. CIM ist eine Arbeitsgemeinschaft
der Deutschen Gesellschaft für Internationale Zusammenarbeit (GIZ) GmbH und der
Zentralen Auslands- und Fachvermittlung (ZAV) der Bundesagentur für Arbeit.
Großes Potenzial gut ausgebildeter Rückkehrer und Rückkehrerinnen für die
Entwicklung ihrer Herkunftsländer gezielt nutzen
Ziel des Programms Rückkehrende Fachkräfte ist es, das große Potenzial gut
ausgebildeter Rückkehrer und Rückkehrerinnen für die Entwicklung ihrer
Herkunftsländer gezielt zu nutzen. Das heißt: ihr Wissen, ihre Erfahrungen
und ihre Kontakte an den richtigen Stellen einsetzen und mit wirksamen
Entwicklungsanstrengungen vor Ort zusammenbringen. Gelingt dies, profitieren
davon der Rückkehrer, das Herkunftsland und in einer Welt zunehmender Vernetzung
nicht zuletzt auch Deutschland. Welche interessanten Perspektiven sich daraus
für alle Beteiligten ergeben können, lesen Sie in den beiliegenden Beispielen.
Konkrete Angebote im Programm Rückkehrende Fachkräfte CIM informiert
rückkehrinteressierte Fachkräfte noch in Deutschland über die Chancen auf den
Arbeitsmärkten ihrer Herkunftsländer, führt individuelle Beratungen zur Rückkehr
und Karriereplanung durch und vermittelt interessante Jobangebote.
Wer sich für eine Rückkehr entscheidet, wird auch dann nicht alleingelassen. In vielen
Ländern hat CIM Berater für Rückkehrende Fachkräfte, die bei der Suche nach einem
geeigneten Arbeitsplatz, bei der Anerkennung von Diplomen und in vielen anderen
beruflichen Fragen zur Seite stehen und den Wiedereinstieg so erleichtern.
Zudem versucht CIM, zurückgekehrte Fachkräfte in die Aktivitäten deutscher und
internationaler Entwicklungsorganisationen im jeweiligen Land mit einzubinden
und für sie interessante Kontakte herzustellen. Rückkehrer, die ihr Wissen in
entwicklungspolitisch relevanten Positionen zum Einsatz bringen, können von CIM
auch eine finanzielle Förderung erhalten. Besonders interessant sind hier monatliche
Zuschüsse zum Gehalt, die CIM für einen Zeitraum von bis zu zwei Jahren zahlen
kann. Finanzielle Fördermöglichkeiten gibt es aber auch für noch Unentschlossene,
die eine mögliche Rückkehr in Form eines Praktikums erst einmal austesten möchten.
Für die Ausstattung ihres Arbeitsplatzes können Rückkehrer ebenfalls finanzielle
Unterstützung bekommen.
Weitere generelle Infos zum Programm:
www.cimonline.de
Kontakt in Marokko:
[email protected]
.
Bilatéral —
37 — juillet 2011
Focus : Le Programme
de Réintégration
des Experts
Les jeunes diplômés et les cadres rapatriés ayant acquis une qualification
professionnelle en Allemagne, jouent un rôle important dans le cadre
du développement de leur pays d’origine. Ils contribuent efficacement
au développement économique technologique et social de leur pays,
notamment grâce à leur insertion professionnelle réussie. Leurs atouts
sont des connaissances techniques à jour, des contacts internationaux,
une compétence interculturelle et le multilinguisme. Le programme
de réintégration du Ministère fédéral allemand de coopération et de
développement économique est axé sur le développement et vise à tirer
parti de ce potentiel, en soutenant les entreprises et les cadres au Maroc.
Si vous souhaitez bénéficier du potentiel d’un cadre formé en Allemagne,
transmettez-nous votre offre d’emploi avec le profil du candidat
recherché.
Nous
• publions votre offre d‘emploi à destination des groupes cibles
• vous transmettons les profils de notre pool correspondant à vos critères
• menons des entretiens de sélection pour évaluer les aptitudes
techniques et personnelles
• vous offrons une subvention pour l’équipement d’un poste de travail
dans le cadre de développement
• vous offrons des subventions variant entre 6 et 24 mois, pour des
postes-clés pour le développement et la mise à niveau
• vous offrons des prestations supplémentaires pour des postes innovants
Pour plus d’informations :
www.cimonline.de
Contact au Maroc :
[email protected]
.
Existenzgründung in Marokko
Geschäftsideen für Marokko: Ein Programm der AHK Marokko und von CIM
(Centrum für internationale Migration)
Sie leben in Deutschland, sind marokkanischer Herkunft und möchten in Marokko
geschäftlich aktiv werden? Sie spielen mit dem Gedanken, ein eigenes Unternehmen
zu gründen? Und Sie haben vielleicht sogar schon eine konkrete Geschäftsidee?
Die AHK Marokko und CIM unterstützen Sie im Programm «Geschäftsideen für
Marokko» dabei, Ihre Idee umzusetzen und ein erfolgreiches Unternehmen auf den
Weg zu bringen.
Wer wir sind
Wir, das sind das Centrum für internationale Migration und Entwicklung (CIM)
und die Deutsche Industrie- und Handelskammer in Marokko (AHK). Wir führen
das Programm «Geschäftsideen für Marokko» gemeinsam mit weiteren Partnern
durch. Die Finanzierung dafür kommt vom Bundesministerium für wirtschaftliche
Zusammenarbeit und Entwicklung (BMZ) und von der Europäischen Union (EU).
Wir sind der Meinung: Für gute Geschäftsideen gibt es keine Grenzen. Wir glauben
außerdem: Marokkaner in Deutschland können mit ihrem Know-how und ihren
Geschäftsideen Marokko voranbringen. Sie sorgen für Wirtschaftswachstum und
zusätzliche Arbeitsplätze. Sie ermöglichen Wissenstransfer und schaffen so neue
Perspektiven, vor allem für Marokko, aber auch für Deutschland.
Was wir für Sie tun können
Wir unterstützen Sie vor, während und nach der Startphase – sowohl in Deutschland
als auch in Marokko. Abhängig von Ihrer Geschäftsidee, Ihrem Fachwissen und Ihren
Erfahrungen bekommen Sie von uns nur die Beratung und Unterstützung, die Sie
auch tatsächlich brauchen. Wir bringen Sie außerdem mit anderen marokkanischen
Unternehmensgründern zusammen und stellen für Sie wichtige Businesskontakte
her.
Unser Angebot im Einzelnen
• Gruppenseminare zu wichtigen Themen der Unternehmensgründung
(z.B. Businessplanerstellung, Finanzierung, Marktexploration, Marketing,
Import /Export /Zoll)
• Individuelles Businessplan- und Umsetzungscoaching durch akkreditierte
Berater – in Deutschland und in Marokko• Kontaktvermittlung, etwa zu Banken
• Kontaktvermittlung, etwa zu Banken sowie zu möglichen Geschäftspartnern und
Investoren
Weitere Themen, in denen die Teilnehmer durch individuelles Coaching im
Programm Geschäftsideen für Marokko fortgebildet werden, sind
• Businessplanerstellung
• Marktexploration
• Marketing
• Finanzplanung
Im Rahmen der Seminare (nächstes Seminar Mitte September 2011 in Frankfurt/
Main!) im Existenzgründungsprogramm in Deutschland lädt CIM immer wieder
Experten ein. Sie geben ihr marokkospezifisches Wissen an die zukünftigen
Unternehmer weiter, damit diese auf die Gegebenheiten in Marokko gut vorbereitet
sind und nicht zu viel Zeit und Geld verlieren.
Beispiele dieser Experten lesen Sie in dieser Ausgabe auf den folgenden Seiten
unter unseren Fallbeispielen.
Ein weiterer Mehrwert des Programms ist das Netzwerk. Denn in den Seminaren
treffen sich Leute, die sich gegenseitig unterstützen und mitunter auch
zusammentun.
Was wir nicht tun
Wir können Ihnen in unserem Programm kein Startkapital zur Verfügung stellen.
Die Startfinanzierung muss von Ihnen kommen. Mit einer guten Geschäftsidee
stehen Ihre Chancen auf zusätzliche Finanzierungsmöglichkeiten allerdings
nicht schlecht. Denn Marokko hat derzeit großes Interesse an Investitionen und
Know-how aus dem Ausland und unterstützt unternehmerische Aktivitäten von
Auslandsmarokkanern deshalb aktiv.
Kontakt und Infos:
www.geschaeftsideen-marokko.de
Mehrwert des Programms
und der Seminare : Das Netzwerk !
Start-up au Maroc
Programme « Idées d’affaires pour le Maroc »
En Europe et notamment en Allemagne, vivent de nombreuses personnes d’origine marocaine qui envisagent de créer leur entreprise. Le ministère fédéral allemand de la
Coopération Economique et du Développement (BMZ) et l’Union Européenne leur apportent un appui dans le cadre du programme « Idées d’affaires pour le Maroc », parce
que ces entrepreneurs peuvent faire progresser le Maroc avec leurs idées et leur savoir-faire. Qu’ils soient basés au Maroc ou en Allemagne, ils contribuent à la croissance
économique, créent des emplois et ouvrent de nouvelles perspectives.
Appartenez-vous à cette catégorie de personnes ? D’origine marocaine, vous vivez en Allemagne ou vous êtes rentrés récemment au Maroc ? Vous voulez démarrer une activité
au Maroc et vous avez une bonne idée d’affaires ? Dans le cadre du programme « Idées d’affaires pour le Maroc », nous vous aidons à réaliser vos idées et à réussir la création de
votre entreprise. Les services proposés sont les suivants :
• Conseil et mentorat par des conseillers accrédités
- concernant les questions relatives à la création d’entreprise, qu’elles soient d’ordre général ou se rapportant à des régions et secteurs particuliers ;
- avant, pendant et après la création ;
- en Europe et au Maroc.
• Ateliers et outils de travail dans certains domaines, p. ex. l’élaboration du plan d’entreprise et de l’étude de marché au Maroc ;
• Réseautage : aide à l’établissement de contacts importants, notamment avec les banques et des partenaires d’affaires potentiels ;
• Appui à l’accomplissement des formalités au Maroc ;
• Mise en relation d’affaires entre entreprises et investisseurs.
Le programme ne fournit pas d’aides financières. Il peut toutefois vous renseigner sur les nombreuses offres intéressantes qui existent au Maroc même. Et avec une bonne
idée, vos chances de financement supplémentaire seront meilleures : le Maroc porte actuellement un grand intérêt pour les investissements et le savoir-faire de l’étranger
et soutientles activités entrepreneuriales des Marocains de l’étranger activement.
Tous les infos sous : www.geschaeftsideen-marokko.de
La valeur ajoutée du programme
et des séminaires : Le réseau !
Bilatéral —
38 — juillet 2011
Dossier Aus- und Weiterbildung | Dossier Formation
Exemple du Réseau
des compétences
germano-marocaines
(DMK)
L’objectif du réseau DMK est de soutenir l’intégration des citoyens d’origine marocaine dans leur pays d’accueil et aussi de canaliser les
énergies en faveur d’un développement durable au Maroc. En effet, depuis quelques années, il y a une grande importance consacrée
aux potentiels de la migration pour le développement des pays d’origine. Ce qui ne se limite pas seulement aux transferts financiers
des migrants à leurs familles, mais aussi à l’engagement humanitaire, l’investissement et le transfert de savoir-faire. L’éducation et
la connaissance sont devenues, avec la mondialisation et la croissance des réseaux internationaux, une ressource cruciale pour la
compétitivité internationale et politique et le développement économique et social. Le niveau d’éducation de la population marocaine
vivant en Allemagne a été notamment amélioré, grâce à l’augmentation du nombre d’étudiants depuis le début des années 1990. Selon
les statistiques de 2005, les étudiants marocains en Allemagne sont placés à la septième place parmi lénsemble des étudiants étrangers
dans le pays de Goethe.
Le Réseau créé en mai 2007, qui avait d’abord été dénommé « Forum marocain des compétences en Allemagne (MKFD ) », a pris le
nom de « Réseau de compétences germano-marocaines » (DMK), le 7 mars 2009. Il a son siège à Munich. Le DMK agit, au Maroc et en
Allemagne, en tant que personnalité juridique.
.
Bilatéral —
39 — juillet 2011
Le Réseau de compétences germano - marocaines regroupe des experts,
hommes et femmes, d’origine marocaine, nés ou installés en Allemagne
de longue date. Les membres du Réseau appartiennent à différentes
branches d’activités professionnelles : technologies de l’information et
de la communication, industrie automobile, recherche, enseignement,
éducation, professions libérales, ...etc. Le but poursuivi par la création
de cette association est de canaliser les énergies en faveur d’un
développement durable au Maroc et de soutenir l’intégration des citoyens
d’origine marocaine en Allemagne. C’est pour œuvrer dans ce sens qu’il
convient de mieux exploiter le potentiel commun.
Mme la Ministre Wieczorek-Zeul, ministre fédérale de coopération
économique et développement et l’ambassadeur du Royaume du
Maroc, S.E. Monsieur Rachad Bouhlal, en acceptant d’assurer la
présidence d’honneur du Réseau, a apporté un soutien précieux à notre
association. L’Assemblée générale du 7 mars 2009 a désigné le Conseil
d’administration du Réseau de compétences germano-marocaines.
Monsieur Hachim Haddouti, docteur en informatique, a été élu président
du Conseil, Madame Soraya Moket, docteur en sciences sociales, viceprésidente. Les autres administrateurs sont Madame Malika Bouziane,
politologue et Monsieur Aziz Boutich, économiste.La coopération
étroite et intensive avec les institutions allemandes impliquées dans
les programmes d’aide au développement, telles que la GIZ, le CIM
(Centre pour la migration internationale et le développement) et le
WUS (World University Service), va permettre au Réseau d’affronter,
avec ses partenaires, les défis et les exigences de l’actuelle politique de
développement. L’ambition de l’association est de proposer une plate
-forme de coopération, en vue d’une politique de développement fiable
et durable au Maroc.
Le « Réseau de compétences germano-marocaines » (DMK) conçoit
son rôle comme médiateur entre l’Allemagne et le Maroc. C’est dans
ce but qu’il s’engage à canaliser et à mettre à profit les compétences
et expériences professionnelles diverses des experts d’origine
marocaine vivant en Allemagne. L’équipe interdisciplinaire, qui anime
le Réseau, ambitionne également de participer à l’organisation des
campagnes de marketing de l’industrie allemande et des établissements
d’enseignement supérieur au Maroc et ce, par le biais de conférences
et de transfert de savoir, ce qui lui permettra ainsi d’ouvrir la voie au
développement de réseaux de compétences. Le DMK envisage, au-delà
de l’élargissement et de l’intensification de la coopération entre le Maroc
et l’Allemagne, de créer un cadre consultatif en vue de l’élaboration, de la
mise au point et de l’application de stratégies spécifiques. Par ailleurs, le
transfert de technologie devrait être soutenu ainsi que les programmes
d’investissements. C’est dans ce but que le Réseau compte développer
ses propres projets. Certains projets, en rapport avec les besoins
socioéconomiques, à l’échelle locale, ont, en partie, déjà été élaborés.
Les membres du « Réseau de compétences germano - marocaines »
(DMK) qui travaillent à titre bénévole, se sont donnés pour tâche de
mettre leur engagement au service de développement de projets
socioéconomiques, scientifiques, culturels et artistiques, ainsi que de
projets dans le domaine de la santé et des énergies renouvelables, de
même qu’ils envisagent d’appuyer activement leur mise en oeuvre. C’est
dans cette perspective que l’association a réparti ses activités au sein de
douze groupes de travail avec chacun une thématique centrale. Les sujets
se rapportent aussi bien aux énergies renouvelables, à l’environnement,
la médecine, la recherche et l’enseignement, qu’au domaine de la
jeunesse, aux aspects sociaux et culturels, ainsi qu’à la musique et à l’art.
Ces projets, en particulier, ceux cités en dernier, s’adressent également
aux citoyennes et citoyens d’origine marocaine vivant en Allemagne et
Bilatéral —
contribuent ainsi au renforcement de leur intégration et à l’affirmation de
leur double identité dans le pays d’accueil.
La conférence d’ouverture du tutorat d‘étudiants a eu lieu le 6 novembre
2010. Cette conférence est le résultat de plusieurs contrats signés lors de
la première conférence d’automne à Fès en 2009.
Le réseau des compétences germano-marocaines (DMK), le ministère
des résidents marocains à l’étranger, l’office international, l’ASTA de la
Fachhochschule de Dortmund, la communauté des étudiants protestants
de Dortmund, ainsi que la communauté de l’école supérieure catholique
de Dortmund, rendirent possible cette conférence de tutorat d’étudiants.
Plus que 100 personnes dont 70 étudiants et 30 tuteurs intéressés y
ont participé. Le but de cette conférence était de trouver des tuteurs
adéquats pour 100 étudiants. Le nombre d’étudiants marocains
interrompant leurs études reste très haut. Le DMK peut freiner cette
évolution s’ils soutiennent les étudiants en leur mettant un tuteur à leur
disposition.
Les démarches ultérieures du programme du tutorat d’étudiants
consistent en un « matching » des étudiants avec les tuteurs adéquats.
Mais pour trouver les tuteurs adéquats, il faudrait tout d’abord déceler
les besoins des étudiants. Pour cela le DMK a besoin d’informations
sur les étudiants : domaine précis, semestre d’études… La prochaine
conférence aura certainement lieu à Francfort,étant donné que le Land
Hesse héberge la plus grande communauté d’étudiants marocains après
la NRW.
Plus d’infos et les manifestations du DMK :
http://www.dmk-online.org/
.
40 — juillet 2011
Dossier Aus- und Weiterbildung | Dossier Formation
Fallbeispiel Deutsch-Marokkanisches
Kompetenznetzwerk e.V.
Ziel des Netzwerkes ist die Förderung nachhaltiger
Entwicklung in Marokko und die Unterstützung der Integration
marokkanischstämmiger Bürgerinnen und Bürger in Deutschland.
Das im Mai 2007 gegründete Deutsch-Marokkanische
Kompetenznetzwerk (DMK) ist seit der Hauptversammlung vom
7. März 2009 in Berlin ein ordentlich eingetragener gemeinnütziger
Verein. Der Hauptsitz des DMK e.V. ist München.
Seit einigen Jahren werden verstärkt die Chancen und Potenziale
der Migration für die Entwicklung der Herkunftsländer betont. Diese
beschränken sich nicht nur auf die finanziellen Überweisungen der
Migranten an ihre Familien, sondern umfassen auch gemeinnütziges
Engagement, Investitionen und Know-how-Transfer. Bildung und
Wissen werden in der Zeit der Globalisierung und internationalen
Vernetzung zunehmend zur entscheidenden Ressource für globale
Wettbewerbsfähigkeit und für die politische, wirtschaftliche und
soziale Entwicklung. Der Bildungsstand des in Deutschland lebenden
marokkanischen Bevölkerungsanteils hat insbesondere durch den
Anstieg der Studentenzahlen seit Anfang der 1990er Jahre deutlich
zugenommen. Die marokkanischstämmigen Studentinnen und
Studenten standen laut des Hochschul-Informations-Systems 2005
auf Platz sieben der ausländischen Studierenden in Deutschland.
Durch den Ehrenvorsitz der Bundesministerin für wirtschaftliche
Zusammenarbeit und Entwicklung Frau Wieczorek-Zeul und des
Botschafters des Königreichs Marokko in Berlin, S.E. Herr Rachid
Bouhlal, hat der Verein eine wertvolle Unterstützung gewinnen können.
Das Kompetenznetzwerk hat in seiner Gründungsversammlung
am 07. März 2009 einen geschäftsführenden Vorstand gewählt. Als
Vorsitzender wurde der Informatiker, Dr. Hachim Haddouti, und die
Soziologin, Frau Dr. Soraya Moket als Stellvertretende Vorsitzende
gewählt. Als weitere Vorstandsmitglieder wurden der Betriebswirt Herr
Aziz Boutich und die Politikwissenschaftlerin Frau Malika Bouziane
gewählt.
Intensive und enge Kooperationen mit deutschen
entwicklungspolitischen Institutionen und Organisationen wie
die GIZ, CIM und WUS bieten die Möglichkeit gemeinsam den
Herausforderungen der heutigen Entwicklungspolitik zu begegnen. Der
Verein will hierfür einen kooperativen Rahmen für eine nachhaltige
und vertrauensvolle Entwicklungspolitik in Marokko schaffen.
Das Deutsch-Marokkanische Kompetenznetzwerk versteht sich
als Mittler zwischen Deutschland und Marokko; dabei sollen die
Synergien seiner in Deutschland lebenden marokkanischstämmigen
Expertinnen und Experten aus verschiedenen Fachbereichen und
Disziplinen gebündelt und effizient eingesetzt werden. Durch Vorträge
und Wissenstransfer will das interdisziplinär ausgerichtete Team auch
bei der Organisation von Marketing-Kampagnen deutscher Industrien
und Hochschulen in Marokko mitwirken und damit den Weg für die
Entwicklung von Kompetenznetzwerken ebnen.
Das Deutsch-Marokkanische Kompetenznetzwerk verfolgt das Ziel,
Bilatéral —
neben der Erweiterung und Vertiefung von Kooperationen zwischen
Marokko und Deutschland auch einen beratenden Rahmen für die
Entwicklung, Ausarbeitung und Durchsetzung bereichsspezifischer
Strategien zu schaffen. Ferner soll der Technologietransfer gefördert
und Investitionsvorhaben in Marokko unterstützt werden. Hierfür
wird das Kompetenznetzwerk eigene Projekte entwickeln; einige
Einzelprojekte sind zum Teil schon entwickelt worden, die sich an
den lokalen gesellschaftlichen und wirtschaftlichen Bedürfnissen
Marokkos orientieren.
Die engagierten und ehrenamtlich mitwirkenden Mitglieder
des DMK e.V. haben sich zum Ziel gesetzt, sozio-ökonomische,
wissenschaftliche, kulturelle und künstlerische Projekte sowie Projekte
auf dem Gebiet Gesundheit und erneuerbare Energie zu entwickeln und
deren Durchführung unterstützend zu begleiten. Um die definierten
Ziele zu erreichen, gliedert sich der Verein in zwölf Arbeitsgruppen mit
jeweils einem Themenschwerpunkt. Neben Themen wie erneuerbare
Energie & Umwelt, Medizin, Forschung & Lehre umfasst das
Netzwerk auch die Arbeitsbereiche Jugend, Sport Soziales & Kultur
als auch Musik & Kunst. Dabei haben insbesondere Projekte in den
letztgenannten Bereichen auch marokkanischstämmige Bürgerinnen
und Bürger in Deutschland als Zielgruppe, um damit einen wichtigen
Beitrag zur Stärkung ihrer Integration in Deutschland und zur
Förderung ihrer doppelten Identität zu leisten.
(*) Statistik: Derzeit zählt das Netzwerk 700 Benutzer. Ca 20 % sind
im IT-Bereich tätig, 13 % in Automobile/Automotive, 9% im Sozialund Kulturbereich, 5 % auf dem Gebiet der Erneuerbaren Energien
und Umwelt, 5 % Forschung und Lehre. 30% leben in Bayern, 21 % in
Hessen, 18 % in NRW, 15 % in BW und 12 % Berlin. Der Frauenanteil
liegt bei 15 %.
41 — juillet 2011
Dossier Aus- und Weiterbildung | Dossier Formation
Nachrichten zum
Schwerpunktthema
Cloud Computing: Chance für Forschung und Industrie in
Marokko
Cloud Computing bezeichnet die Bereitstellung von IT-Ressourcen
im Internet, die bei Bedarf ohne feste Kosten genutzt werden
können. Die Bezahlung erfolgt für die tatsächlich genutzte Zeit oder
Rechenleistung. Das wohl bekannteste Beispiel ist die Elastic Compute
Cloud von Amazon. Cloud Computing ist eine Weiterentwicklung des
Grid Computing, das sich weltweit als Infrastruktur zur gemeinsamen
Nutzung verschiedenster Ressourcen etabliert hat.
Bei diesem Projekt soll die Technische Universität München (TUM)
in Zusammenarbeit mit der Al Akhawayn University in Ifrane (AUI),
dem Deutsch-Marokkanischen Kompetenznetzwerk e.V. (DMK),
der University of Cadi Ayyad (UCA) und der University Mohamed
I (UMP) Cloud Computing für Marokko nutzbar machen. Hierzu
soll Wissen über Cloud Computing von der TUM weitergegeben,
gemeinsam ausgebaut und über entsprechende Lehrmaterialien/
Lernmaterialien bereitgestellt werden. Im Rahmen gemeinsamer
Studienarbeiten soll ein eigener experimenteller Cloud Service
realisiert und über eine geeignete Middleware bereitgestellt werden.
Weiterhin sollen auch marokkanische Industrieunternehmen über
die Chancen und Nutzung von Cloud Computing informiert werden.
Zur Durchführung des Projektes haben sich die TUM und die Al
Akhawayn Universität mit anderen Partnern aus Marokko in diesem
Proposal zusammengefunden. Weiterhin können Studierenden und
Professoren, die an diesem Doppelmaster teilnehmen, Reisekosten
sowie Sprachkurs finanziert werden und sie erhalten ein Stipendium.
An diesem Programm können auch TUM-Studierende marokkanischer
Herkunft teilnehmen.
Eine Konferenz zu «Information and Communication Technologies for
Environmental Applications» hat vom 23. bis zum 25.5.2011 in Ifrane
in Marokko stattgefunden.
Quelle: DMK, Houssam Haitof, [email protected]
Kooperation der FH Aachen mit der Uni Moulay Ismael in
Meknès
Die Chemie ist immer und überall Teil unseres Lebens: Als
Grundlagendisziplin spielt sie in viele Wissenschaftsbereiche
hinein und auch praktisch jeder industrielle Prozess und jedes
Produkt hat irgendetwas mit Chemie zu tun. Für Absolventen des
Bachelorstudiengangs «Angewandte Chemie» der FH Aachen
ergibt sich dadurch ein breitgefächertes Berufsspektrum mit sehr
guten Aussichten. Seit kurzem kooperiert die Hochschule in diesem
Bereich mit der Universität Moulay Ismail in Meknès, Marokko. Sechs
Professoren der Universität haben die FH Aachen besucht
und sich ein Bild vom Campus Jülich gemacht, dem Ort, an dem ein
Teil ihrer Studierenden künftig dieses Fach studieren wird. ‘‘Es ist
sehr wichtig, den internationalen Austausch von Studierenden und
Wissenschaftlern zu fördern», sagt Prof. Dr. Marcus Baumann, Rektor
der FH Aachen. ‘‘Wir müssen dafür sorgen, dass unsere Absolventen
Bilatéral —
die besten Chancen auf dem Arbeitsmarkt haben – dazu tragen nicht
zuletzt internationale Erfahrungen während des Studiums bei.“
Die beiden Hochschulen bieten ein gemeinsames Austauschprogramm
an: Die ersten beiden Jahre verbringen die Studierenden in ihrem
jeweiligen Heimatland, anschließend geht es für ein Jahr ins Ausland,
nach Meknès oder Jülich. ‘‘Die Chemieindustrie in Deutschland ist sehr
erfolgreich“, sagt Prof. Dr. Najim Ittobane, der Projektkoordinator in
Marokko. ‘‘Die Kooperation mit der FH Aachen ermöglicht uns, mit der
deutschen Kultur in Kontakt zu kommen und uns auf dem Gebiet der
angewandten Chemie auszutauschen. Darauf freuen wir uns sehr.“ Die
Zusammenarbeit sei erst der Anfang, ergänzt Diplom-Ingenieur Hamid
Chayeb, der die Kooperation von FH-Seite aus koordiniert, er erklärt :
‘‘Künftig sollen weitere Studiengänge folgen, um Marokko langfristig
auch für die deutsche Industrie interessant zu machen.“ Damit die
deutsche Sprache nicht zum Hindernis wird, bietet das Goethe-Institut
in Marokko den Studierenden begleitend Deutschkurse an. Unterstützt
werden sie dabei vom Deutschen Akademischen Austausch Dienst
(DAAD) im Rahmen des Förderprogramms «Studienangebote
deutscher Hochschulen im Ausland» und der ansässigen deutschen
und marokkanischen Industrie. Der DAAD fördert das Projekt mit einer
Zuwendung von rund 350 000 Euro.
Nach dem Studium haben die Absolventen einen internationalen
Doppelabschluss in der Tasche. ‘‘Wir würden es sehr begrüßen, wenn
wir einige der marokkanischen Studierenden anschließend für ein
Masterstudium oder eine kooperative Promotion bei uns gewinnen
können“, sagt Prof. Dr. Thomas Mang vom Institut für Angewandte
Polymerchemie (IAP) der FH Aachen. Eine internationale Ausrichtung
von Bildung und Forschung sei wichtig, um im weltweiten Wettbewerb
erfolgreich sein zu können. Auch wenn das rund 750 000 Einwohner
zählende Meknès nicht gerade um die Ecke ist, wenn die Chemie erst
einmal stimmt, steht einer partnerschaftlichen Zusammenarbeit
nichts mehr im Wege.
Quelle: FH Aachen
Deutsche Schule ab Sommer 2011 in Marokko
Im Sommer 2011 eröffnet das „Institut Rabelais“ in Fès (Marokko).
Das Institut Rabelais ist eine Schule in privater Trägerschaft. Sie
arbeitet nach den nationalen Lehrplänen des Königreiches Marokko,
modifiziert um deutsch- und englischsprachige Unterrichtsangebote.
Das Institut Rabelais umfasst eine Grundschule (École Primaire)
und ein Gymnasium (Collège). Zum Angebot gehören auch ein
Kindergarten sowie eine Vorschule. Die Schule ist in deutscher
Trägerschaft. Unterrichtssprachen sind Französisch, Arabisch, Englisch
und Deutsch. Die Schule befindet sich in einem modernen Neubau in
Fès in der Nähe des Fußballstadions. Mehr Infos unter http://www.
fes-aktuell.de/
Quelle: DMK, Ahmed Kahhoudi, Tél. +212 (664) 747004
42 — juillet 2011
Bilatéral —
43 — juillet 2011
Double Diplôme : Bachelor of Science
in Applied Chemistry Diplôme de l’Université
Coopération entre une université allemande et une université
marocaine : un projet de formation en chimie des plastiques
et plasturgie
A partir de septembre 2011, un projet de formation en chimie des
plastiques et plasturgie est offert conjointement par l’université Moulay
Ismail à Meknès et celle d’Aachen en Allemagne aux bacheliers marocains
en sciences mathématiques ou expérimentales.
C’est à l’Université Moulay Ismaïl de Meknès
et pour la première fois au Maroc, que
l’Université de Aachen (FH) ouvre ses portes
et fait profiter les étudiants marocains de ses
compétences en Chimie Appliquée et de son
diplôme de « Bachelor of Sciences ». Avec ses diverses Facultés (Chimie
et Biotechnologie, Architecture, Génie Civil, Economie, Commerce,
Technologie Médicale et Techno mathématiques, Biotechnologie, Génie
Electrique et Technologie de l’information, Technologie de l’Energie,
Technologie Aérospatiale, Design, Génie Mécanique et Mécatroniques),
la FH-Aachen offre une vaste gamme de voies d’études dans divers
domaines et occupe une place parmi les plus importantes FH
d’Allemagne.
Grâce à sa bonne réputation en matière d’enseignement et de recherche,
la FH-Aachen mène ses travaux de recherches en collaboration avec
plusieurs universités européennes, asiatiques et américaines et plus
particulièrement avec le Centre de Recherche de Jülich, lauréat du prix
Nobel de physique en 2007.
L’Université Moulay Ismaïl de Meknès est une institution étatique
d’enseignement supérieur et de recherche scientifique. Avec ses huit
établissements (Ecole Nationale Supérieure des Arts et Métiers, Ecole
Supérieure de Technologie, Faculté des Lettres et des Sciences Humaines,
Faculté des Sciences, Faculté des Sciences Juridiques, Economiques et
Sociales, Faculté des Sciences et Techniques, Faculté Polydisciplinaire),
l’UMI offre une palette de formations fondamentales, spécialisées et
professionnalisantes dans divers domaines.
Présentation de la formation :
• La Formation sera offerte conjointement par l’Université Moulay Ismail
et celle d’Aachen en Allemagne (IAP).
• Les étudiants inscrits à l’Université Moulay Ismaïl seront aussi inscrits à
celle d’Aachen.
• La formation dure 3 ans, les 2 premières années seront à l’Université
Moulay Ismail et la 3ème année aura lieu à l’IAP en Allemagne.
• Le 4ème semestre sera assuré par le corps enseignant allemand, soit en
contact direct avec les étudiants, soit via la vidéoconférence.
• Les étudiants seront traités de la même manière que ceux inscrits à
l’IAP.
• Les stages de fin d’études auront lieu dans les laboratoires de l’IAP.
• La formation sera sanctionnée par une double diplômation :
de l’Université Moulay Ismail et de celle d’Aachen.
• Des Bourses seront octroyées aux 40% d’étudiants inscrits au
programme.
• Possibilités de Poursuite d’études gratuites en Allemagne : Master, PhD.
• Les cours d’allemand seront assurés (pour l’obtention d’un certificat
DSH2) par le Centre de Langues Goethe-Haus de Meknès, en
collaboration avec le centre culturel allemand Goethe-Institut Rabat/
Casablanca.
• La Formation est payante : 2500DH par mois pour les deux premières
années, 6500 DH par mois pour la 3ème année en Allemagne.
La formation débutera en septembre 2011.
Débouchés
Les futurs lauréats pourront intégrer aussi bien le secteur public que
privé dans des domaines divers et variés comme l’industrie chimique,
du plastique, de l’emballage, du textile, du matelas, de la plasturgie, des
colles, de la peinture... Possibilités de poursuite d’études gratuites en
Allemagne : Master, PhD.
Lors d’une visite début juin 2011 à l’université de Aachen, les deux
partenaires se sont mis d’accord de recevoir une délégation allemande
au cours de la première semaine d’octobre 2011 et organiser un colloque
commun au cours de la première semaine de juin 2012.
Pour les conditions d’accès, ainsi que le contenu de la formation, veuillez
contacter :
Prof. Dr. Ittobane Najim
FSM, Département de Chimie
BP 11201, Zitoune, Meknès (Maroc)
Tél : +212 66 1532697
Email : [email protected]
www.fs-umi.ac.ma
Lors d’une visite début juin 2011 à l’université de Aachen, les deux partenaires se sont
mis d’accord de recevoir une délégation allemande au cours de la première semaine
d’octobre 2011 et organiser un colloque commun au cours de la première semaine de
juin 2012.
Bilatéral —
44 — juillet 2011
Dossier Aus- und Weiterbildung | Dossier Formation
Interview avec
professeur Ittobane
Professeur Ittobane, vous êtes coordinateur de ce programme au
niveau de l’Université Moulay Ismaïl à Meknès. Pourquoi ce projet
pilote entre une université à Meknès et une « Fachhochschule »
en Allemagne ?
Il a pour objectif, le transfert du savoir et du savoir-faire dans le
domaine de la chimie, et plus particulièrement la chimie des plastiques.
La mobilité des étudiants marocains vers l’Allemagne sera vivement
encouragée, afin de bénéficier de l’expertise et du savoir-faire allemands
dans ce domaine. Le même programme du Bachelor of Science en
Chimie appliquée de l’IAP de « Fachhochschule » à Aachen est transféré
à la Faculté des Sciences de Meknès, tout en l’adaptant bien sûr à nos
soucis socio-économiques et surtout avec les orientations du plan
d’urgence marocain. Pourquoi une « Fachhochschule », parce qu’elle a
un même système d’enseignement (LMD) que celui du Maroc.
Quelle est la particularité d’une « Fachhochschule » en
Allemagne (en comparaison par ex. avec les instituts privés en
France) ?
Une « Fachhochschule » collabore d’une façon très étroite avec
l’Industrie allemande, on trouve des filières et des formations où
des ingénieurs et des docteurs du monde industriel contribuent
efficacement par leurs présences à la FH, pour faire profiter les
étudiants de leurs compétences et leurs savoirs dans les domaines dont
ils relèvent.
Comment la coopération a commencé et pourquoi dans la
matière chimie des plastiques et plasturgie ? Quelle est la
demande sur le marché national (marocain) ?
Depuis mes études universitaires, quand je parle de la chimie, je pense
aux allemands. A vrai dire, quatre raisons sont à l’origine de notre projet :
• Ma sensibilisation à la formation allemande.
• La volonté de notre université à organiser des formations
professionnelles.
• L’expertise allemande dans le domaine de la Chimie Appliquée.
• La grande volonté de Monsieur Chayeb Hamid, ingénieur de FHAachen, à créer des collaborations entre le Maroc et l’Allemagne.
• Plus de rigueur
• Plus de travaux pratiques
• Collaborations étroites avec les grandes compagnies, réputées à
l’échelle mondiale, exemple : BAYER, BASF….
• Les lauréats des FH sont facilement insérés dans le monde socioéconomique par des entreprises, comparés à d’autres pays européens.
L’université Moulay Ismail à Meknès a en général divers
programmes de coopération avec d’autres universités en Europe,
comme la France, l’Espagne, mais aussi l’Allemagne (par ex. pour
la période 2011-2013 avec l’université de Dresden). Que signifie
pour vous, Monsieur le Président, une orientation internationale
dans le domaine de l’enseignement ?
Ça signifie :
• Ouverture sur d’autres cultures et expertises mondialement reconnues
• Formation de haut niveau des futurs cadres pour accompagner le
développement du Maroc
• Lauréats au fait des réalités internationales pour accompagner les
entreprises internationales investissant au Maroc
• Echange et acquisition du savoir-faire
Où voyez-vous les défis et les avantages de l’enseignement en
général au Maroc ? Qu’est-ce qui peut être amélioré ?
Le défi est de contribuer à la formation des élites pour assurer la
relève, de former des cadres en phase avec les préoccupations socioéconomiques et de former également la masse. L’amélioration viendra
en injectant plus de moyens financiers et humains, en assurant une
bonne formation des formateurs, particulièrement aux nouvelles
techniques pédagogiques et profitant du savoir-faire des autres pays
comme l’Allemagne, par exemple.
Qu’est-ce qui vous plaît dans le système éducatif allemand et la
formation en Allemagne (points faibles et forts) ?
Le système éducatif allemand me plaît pour beaucoup de choses que je
peux résumer en quatre points :
Bilatéral —
45 — juillet 2011
Dossier Aus- und Weiterbildung | Dossier Formation
Case Study Existenzgründung in Marokko
“E-Commerce als Branche der Zukunft, Marokko als Tor zu Afrika’’
Zur Person
Rachid Chafai, Diplomwirtschaftsinformatiker, hat an der Fachhochschule Karlsruhe bis zum Jahr 2004 studiert. Nach
einiger Zeit als Angestellter, entschied er sich, sich selbstständig zu machen. Als IT-Fachmann kam er schnell auf die Idee den
Bereich des Online-Handels kennenzulernen und E-Commerce als zukunftsträchtige Branche auch in Marokko zu sehen.
Durch das Programm Geschäftsideen für Marokko“ konnte er seine Idee erfolgreich umsetzen.
„Auto-Parts-Germany“ existiert seit fünf Jahren in Deutschland und hat nun seit 2011 ein Tochterunternehmen in Marokko,
Casablanca. Die Firma hat derzeit 7 Angestellte. Sie hat sich auf den Import von deutschen Original-Auto- und -ersatzteilen
spezialisiert. Einer der großen Zulieferer ist z.B. Bosch. Das Besondere liegt im Online-Handel. Dem Kunden wird eine
schnelle, unkomplizierte und garantierte Lieferung der Original-Teile gewährt.
Warum haben Sie sich dazu entschlossen, in Marokko
ein Tochterunternehmen zu eröffnen? Wo sehen Sie die
Vorteile im lokalen Markt?
Europa lässt sich nicht mit Afrika vergleichen, der europäische
Markt ist soweit gesättigt. Afrika allgemein ist noch ein
Wachstumsmarkt.
Also, da ist noch Potenzial?
Da ich jetzt Vorteile im Sinne von Erfahrung in Europa und
entsprechende Kulturkenntnisse in Afrika habe, denke ich, dass
daraus was werden könnte.
Ihre Firma nennt sich ‘‘Auto Parts Germany“, Sie sind
damit im E-Commerce Bereich tätig?
Die Vorteile des E-Commerce: man ist weltweit tätig und man
besitzt nicht nur einen einzigenStandort. D.h. die Marokkaner
bestellen online und wir importieren die Ware aus Deutschland.
Deswegen sind wir auch europaweit tätig, wir verkaufen u.a.in
Frankreich und Deutschland und bieten wettbewerbsfähige
Preise an.
Was ist da der Unterschied, wenn die Leute die Teile direkt
in Deutschland beim Händler bestellen und hierher liefern
lassen? Wo sind die Vorteile zu Ihrem Unternehmen?
Günstigere Lieferbedingungen, Standortvorteile?
Wir haben den Vorteil, dass unsere Wertschöpfungskette so
aussieht, dass wir direkt vom Lieferanten an den Kunden
liefern, daher haben wir minimale Lagerkosten, und vor allem
keinen Zwischenhändler. Wir arbeiten also direkt mit den
Ersatzteil-Produzenten. Wenn sie als Einzelkunde aus Marokko
etwas kaufen wollen, dann bestellen sie normalerweise immer
über Zwischenhändler.
Und insofern gibt es auch Kooperationen mit den
Herstellern? Die setzen genügend Vertrauen in Sie?
Ja. Durch die langjährige Erfahrung in Deutschland haben wir
uns das Vertrauen der Zulieferer erarbeiten können.
Ist Marokko das einzige Land außerhalb Europas, in den
Sie exportieren?
Nein, es gibt noch weitere Länder. Wir haben heute zum Beispiel
eine Bestellung aus Malaysia. In Marokko wollen wir nicht nur
E-Commerce machen, da die Mentalität noch nicht soweit ist.
Das Problem haben wir allerdings auch in Spanien. InternetHandel ist bisher besonders in Frankeich und Deutschland
erfolgreich.
Was ist Ihre Strategie für Marokko? Es gab bereits
andere Online-Shops in Marokko, die jedoch wieder
vom Markt genommen worden. Wie können Sie sich da
durchsetzen bzw. sich dafür entscheiden, obwohl der
Markt dem E-Commerce gegenüber nicht so freundlich
gestimmt ist?
Momentan arbeiten wir nicht nur auf dem marokkanischen
Markt. Marokko ist momentan nur ein Komplementär-Markt.
Wir leben immer noch vom europäischen Markt und wir
versuchen jetzt ‘‘stepbystep“ uns auf dem marokkanischen
Markt zu etablieren.
Dass andere Projekte im E-Commerce Bereich bisher nicht
erfolgreich waren, liegt sicherlich nicht nur an der OnlineTätigkeit. Ich bin optimistisch gestimmt, was unser Geschäft
anbetrifft. Uns interessieren vor allem die Geschäftskunden.
Sie können uns anrufen und oder auch direkt im Online-Shop
bestellen. Die Marokkaner rufen aber tatsächlich meistens an
und gehen nicht über den Shop.
Da ist die Hemmung vielleicht höher, so dass man eher den
persönlichen Kontakt sucht.
Haben Sie Fixpreise auf der Internetseite?
Ja, aber wir gehen immer nach Produktionskosten, die sich
aber ständig ändern. Unseren Kunden versuchen wir möglichst
niedrige Preise anzubieten, d.h. unsere Marge gering zu halten.
Wieso haben Sie sich dazu entschlossen, den Firmensitz
nach Marokko zu verlagern?
Es war für mich schwierig, den marokkanischen Markt von
Deutschland aus allein zu steuern. Deswegen wollte ich
alles unter einen Hut bringen. Wir haben Leute, die deutsch
sprechen für den deutschen Markt, Leute die sehr gut
französisch sprechen und Leute, die für den lokalen Markt
arabisch sprechen.
Was sind Ihre Zukunftsambitionen?
Wir möchten in Zukunft hier in Marokko auch eine Art
Ausbildungszentrum im Bereich Autoteile und deren Einbau
anbieten. Die Idee dahinter ist, das deutsche Know-How
auch hier zu vermitteln und damit unsere Dienstleistungen zu
erweitern, d.h. zum Beispiel Reparaturen und Installationen
anbieten.
Wie sehen Sie die aktuelle Lage zur Konkurrenz des
lokalen Marktes? Wo sehen Sie die Vorteile, außer des
Arguments ‘‘Made in Germany“? Wie ist die Konkurrenz
zu lokalen Produkten?
Die Konkurrenz macht es uns durchaus schwierig. Ein Problem
sind aber auch Imitationen in Marokko. Diese Produkte
verkaufen wir nicht. Wir verkaufen nur Produkte, die nicht hier
produziert werden und auch nicht woanders imitiert werden.
Wir verkaufen nur hochwertige Originalteile, die nicht auf
dem Markt produziert werden können. Es gibt 2 Probleme: der
informelle Sektor (Schwarzmarkt) und Fälschungen. Unsere
Stärke ist, dass unsere Originalteile direkt vom Hersteller nur
aus Deutschland kommen.
Bilatéral —
46 — juillet 2011
« E-commerce : un secteur
d’avenir,
Le Maroc : une passerelle vers
l’Afrique »
«Auto-Parts-Germany» existe
depuis cinq ans en Allemagne
et dispose depuis 2011 d’une
filiale à Casablanca. L’entreprise
compte actuellement 7
collaborateurs. Elle se spécialise
dans l’importation de pièces
détachées d’origine allemande
et en voiture. L’un des principaux
fournisseurs est par exemple
Bosch. Sa particularité réside
dans le commerce en ligne
(« E-Commerce »). L’entreprise
garantit au client une livraison
rapide et simple ainsi que des
pièces d’origine.
Bilatéral —
47 — juillet 2011
Basse-Saxe
Un Land tourné vers l’avenir
La Basse-Saxe est le deuxième Land d’Allemagne par sa superficie et le quatrième en termes de population
avec ses quelques 8 millions d’habitants. Ce Land offre un paysage unique entre l’Ems et l’Elbe, entre les
sommets des Harz et le climat maritime de la Mer du Nord.
A l’égard de l’économie, la Basse-Saxe est souvent sous-estimée. Cependant, ce pays n’offre pas
seulement un paysage varié et une industrie forte de l’automobile, mais aussi une forte recherche et une
orientation vers l’innovation avec des institutions renommées. Par ailleurs,la Basse-Saxe joue un rôle de
pionnier dans l’énergie éolienne et le biogaz – elle est Numéro 1 dans les deux domaines en Allemagne !
Régions | Regionen
Ainsi, afin de changer l’image du Land, la campagne « Innovatives Niedersachsen »(Basse-Saxe, Land de
l’innovation) a été lancée par le gouvernement. Cette campagne vise à souligner les atouts incontestables
de la Basse-Saxe, pour qu’elle soit perçue comme un Land de l’innovation et de la haute technologie,
tourné vers l’avenir.
Economie
Après la réunion de l’Allemagne, la Basse-Saxe s’est
retrouvée au centre de l’Europe. Ses réseaux routiers,
ferroviaires et fluviaux d’excellente qualité permettent
d’établir des connections rapides pour les marchés
nationaux et internationaux, et constituent le centre des
flux transeuropéens. Grâce au JadeWeserPort, le seul port
allemand en eau profonde qui sera ouvert en août 2012,
Wilhelmshaven se transforme, actuellement, en nouveau hub
du commerce et de l’économie.
Presque tous les secteurs sont représentés. L’économie
de Basse-Saxe prend une position de leader dans de
nombreuses industries. Des entreprises de renommée
internationale telles que Volkswagen, Continental, TUI,
Airbus, Salzgitter Stahl, Meyer WerftPapenburg, AGRAVIS ou
NORDMILCH sont installées en BasseSaxe. De plus, les PME
génèrent dans les domaines du commerce, de l’artisanat,
de l’industrie, de la manufacture et les services près de la
moitié de la production économique totale. 70 pour cent des
employés sont employés dans les PME.
La Basse-Saxe est l’un des premiers sites de production de
moyens de transport en Europe. Que ce soit par rail, route
ou mer-celui qui se déplace, utilise la technologie de BasseSaxe.Volkswagen et continental, sont les deux sociétés
leaders dans l’industrie automobile qui sont basées en
Basse-Saxe, intégrées dans un vaste réseau de fournisseurs.
Le «triangle de voiture» entre Wolfsburg, Hanovre et
Brunswick est l’un des centres de l’industrie automobile,
combiné à une infrastructure dense de recherche et
développement. En Basse-Saxe, par rapport à la moyenne
des Länder d’Allemagne, deux fois plus d’emplois sont liés à
l’industrie automobile. De plus, c’est ici que les plus grands
et les plus beaux bateaux de croisière sont construits et
également une partie des pièces de l’A380.
Salons
La ville de Hanovre, réputée pour ses salons, permet
à l’économie locale de proposer à l’échelle globale les
technologies, les solutions et les produits les plus récents
lors de salons de renommée mondiale. Aucun autre parc
des expositions n’offre une infrastructure aussi moderne
et parfaite. Les salons les plus connus, CeBIT et HANNOVER
MESSE, sont le symbole de ce qui caractérise l’Allemagne
en tant que pôle économique, mais également de ce qui
doit la caractériser à l’avenir : la créativité, l’innovation,
l’ingénierie allemande ainsi que la commercialisation des
produits créés et fabriqués...
Regionen | Régions
Formation & Recherche
Grâce à de nombreuses institutions de recherche et de développement, la Basse-Saxe offre aux investisseurs potentiels un réseau efficace pour le
transfert de savoir-faire. Le dénommé « triangle de recherche » – Brunswick, Göttingen, Hanovre – est l’une des régions les plus importantes dans
le domaine de la recherche et du développement en Europe. Répartis dans le land, il y a onze universités dont l’université d’élite de Göttingen,
l’Université Technique de Braunschweig et la Faculté de Médecine de Hanovre. De plus, la Basse-Saxe dispose de 15 écoles supérieures et 120
établissements de recherche non universitaires. Des bureaux de transfert de technologie sont situés tous les établissements.
L’ancien caractère agricole de la Basse-Saxe est aujourd’hui la base de hautes technologies de l’avenir. Dans les dernières décennies, une puissante
industrie alimentaire s’est développée à la base des matières premières de haute qualité. Les Institutions de recherche de Basse-Saxe pour les
plantes, l’élevage d’animaux, production et transformation autour de la nourriture sont parmi les plus importantes institutions allemandes. Les
universités de Basse-Saxe, les institutions de recherche et les entreprises accomplissent l’excellence dans certains domaines de la biotechnologie
et de la médecine. Près de 5000 scientifiques, centres de recherche en santé, de technologies agricoles et environnementales et 200 sociétés de
biotechnologie se sont établies en Basse-Saxe. Dans le triangle Hannover-Braunschweig-Göttingen, l’accent est mis sur les maladies infectieuses,
les neurosciences et la biologie des cellules souches. L’école de médecine de Hanovre est un centre internationalement reconnu pour les cellules
souches et la médecine de transplantation.
La recherche en Basse-Saxe se caractérise par une grande diversité scientifique et par une qualité exceptionnelle, illustrée par les nombreuses
subventions dont bénéficient les institutions. Pour arriver à ces résultats, une coopération est primordiale. C’est la raison pour laquelle le
Gouvernement du Land s’attache à consentir de manière renforcée des subventions destinées à financer les projets de coopération qui réunissent
des instituts de recherches hors université et des universités. Cette politique de subventions de Basse-Saxe porte ses fruits : son expertise, par
exemple dans le domaine des sciences de la vie ou des énergies renouvelables, est notoire. Par ailleurs, le Land s’engage depuis des années dans
la promotion de coopérations entre la science et l’industrie, en particulier dans le domaine de la technique automobile.
Par ailleurs, ces dernières années, la région a développé un fort potentiel d’innovation ; la région de Brunswick est en effet la première région
d’Europe en matière de recherche. Dans le classement des Länder, la Basse-Saxe compte parmi les leaders en ce qui concerne la mise en place de
réseaux de compétence.
Energies Renouvelables
La Basse-Saxe joue un rôle pionnier dans le domaine de l’énergie. Environ un tiers des extractions de pétrole et 90 % des extractions de gaz naturel
en Allemagne proviennent de cette région. La Basse-Saxe fait figure de proue dans le domaine des énergies renouvelables telles que l’énergie
éolienne et le biogaz.
Le plus grand potentiel de l’énergie éolienne offshore en Allemagne se trouve dans la mer du Nord au large des côtes de Basse-Saxe.La BasseSaxe est le numéro 1 du pays dans le domaine de l’énergie éolienne avec une capacité de plus de 6500 MW. En 2010, cela correspondait à un quart
de la production annuelle de l’Allemagne. Et le Land continue à investir fortement : les deux ports à Cuxhaven et Emden ont été établis comme des
bases offshore et l’installation de nouveaux parcs éoliens est en cours. En outre, l’infrastructure des ports et du transport sera d’avantage adaptée
aux besoins futurs. Même onshore, il y a encore des projets mis en place avec une capacité éolienne remarquable. Dans ce domaine, le leader
mondial ENERCON est basé en Basse-Saxe. Le land a fixé comme objectif de promouvoir le repowering des installations anciennes, afin d’améliorer
non seulement leur performance mais aussi le paysage.
Par ailleurs, la Basse-Saxe est le « Land du biogaz ». En fin d’année 2009, il y avait déjà 900 usines de biogaz en Basse-Saxe, ce qui représente 18%
de toutes les usines en Allemagne, en produisant une puissance totale de 450 MW. Ainsi, environ 1,1 million de ménages de 4 personnes pourraient
être alimentés en électricité. En outre, jusqu’à 2020 le Land a prévu un doublement de la capacité actuelle jusqu’à environ 800 à 900 MW.
Cet article vise à donner un aperçu de la diversité de la Basse-Saxe – un Land de l’énergie, du transport, de la recherche, des salons et de la formation.
Sans aucun doute, le pays est un site économique innovant dans le cœur de l’Europe, avec une importance internationale croissante, où il vaut la peine d’investir et de vivre !
Sources :
www.niedersachsen.de
www.erneuerbare-energien-niedersachsen.de
www.innovatives.niedersachsen.de
www.nglobal.de
Bilatéral —
49 — juillet 2011
Guelmim-Es Semara
Die Region Guelmim-Es Semara ist die zweitgrößte Region Marokkos. Sie befindet sich im Süden des Königreichs und ist in die fünf Provinzen
Guelmim, Tan-Tan, Assa-Zag, Tata und Es-Semara aufgeteilt. Auf einer Fläche von 133.730 km2 leben in der Region rund 462.000 Menschen, was
etwa einem Prozent der marokkanischen Bevölkerung entspricht. Mit einer Bevölkerungsdichte von 3,46 Einwohnern pro km2 ist die Region eines
der gering besiedeltsten Gebiete Marokkos. Die Hauptstadt der Region ist Guelmim.
Wirtschaft
Guelmim-Es Semara gilt als das Tor zur Wüste und ist als wichtiges
Karavanenzentrum für den Handel mit den Nomaden bekannt
geworden. Auch wenn der Kamelhandel in der heutigen Zeit durch
die zunehmende Sesshaftigkeit der Nomaden an Bedeutung verliert,
so ist der historische Kamelmarkt der Stadt Guelmim, auf dem auch
Ziegen und Schafe gehandelt werden, noch heute aktiv und der
größte des Landes.
Die beiden wichtigsten Industriestandorte der Region sind die Stadt
Guelmim und der Hafen von Tan-Tan, der der wichtigste Marokkos
insbesondere in Bezug auf den Sardinenfang ist. Außerdem werden in
einigen Minen Zirkon, Titan, Gold, Marmor und Kies abgebaut.
Im Hafen von Tan-Tan haben sich mehrere Unternehmen
rund um die Fischereiindustrie angesiedelt. Ihre Aktivitäten
umfassen den Fischfang, das Einfrieren und Konservieren von
Fisch, die Herstellung von Fischmehl und Tran, aber auch die
Instandhaltung der Schiffe und des Hafens, Ingenieursleistungen,
die Nutzung mariner erneuerbarer Energien sowie Aktivitäten
zum Ausbau und Schutz der Küstengebiete. Die Interessen
dieses Clusters werden durch die ‘‘Association Océanopôle Tan Tan“
vertreten, die es sich zum Ziel gesetzt hat, die marinen Ressourcen
der Region aufzuwerten, innovativer zu nutzen und so letztlich die
wirtschaftliche Entwicklung der gesamten Region auf nachhaltige Weise
voranzutreiben und Arbeitsplätze zu sichern und zu schaffen. Mehrere
Kooperationen mit europäischen Partnern (vor allem französischen
und spanischen) bestehen bereits und speziell für den Ausbau
der erneuerbaren Energien in der Region durch Offshore Windenergie,
Wellenkraftwerke und Algenkraftstoffe gibt es eine Kooperation
mit der ADEREE (Association pour le Développement des Energies
Renouvelables et des Economies d’Energie). Océanopôle Tan Tan sieht
Bilatéral —
sich als Exzellenzcenter, der die Nutzung der vorhandenen Ressourcen
mit Wissenschaft und Technologie verbindet. Mittelfristig sind in
diesem Zusammenhang auch mehrere Bildungsgänge in Guelmim-Es
Semara im Bereich der marinen Technologien geplant.
Aus- und Weiterbildung
Die Industrie in der Region hat mit einigen strukturellen
Schwierigkeiten zu kämpfen, die ihre Entwicklung beeinträchtigen.
Berufsorganisationen sind nicht vorhanden und es mangelt an
qualifizierten Arbeitskräften. Die Region verfügt über keine eigene
Universität und die nächste befindet sich in Agadir, rund 200 km
entfernt von Guelmim.
79% der Männer und nur 20,7% der Frauen im erwerbsfähigen Alter
gehen einer beruflichen Beschäftigung nach.
Um das Potential der Region besser auszuschöpfen, hat die
marokkanische Agentur für soziale Entwicklung (Agence de
développement social) im Jahr 2005 ein Büro in Guelmim eröffnet.
Die Niederlassung soll die lokalen Akteure unter anderem bei der
Durchführung von Wirtschaftsprojekten unterstützen.
Landwirtschaft
Die Landwirtschaft und insbesondere der Anbau von Palmen ist einer
der wichtigsten Wirtschaftsfaktoren der Region. In Guelmim-Es
Semara stehen mehr als 1 Million Palmen, womit die Region 20% vom
nationalen Dattelpalmenanbau ausmacht.
Daneben werden verschiedene Getreidearten, Farn, Oliven und weitere
Baumarten kultiviert. In Pilotprojekten wird auf einigen bewässerten
Farmen auch Gemüse angebaut.
Zudem werden Ziegen, Schaffe und kleine Rinderarten aufgezogen.
50 — juillet 2011
Regionen | Régions
Tourismus
Guelmim-Es Semara besticht vor allem durch seine landschaftlichen
Reize. Da Teile der Region in der Sahara und im Anti-Atlas Gebirge liegen,
herrscht ein trockenes Wüstenklima vor, welches jedoch durch die Nähe
zum Atlantischen Ozean gemildert wird. Die Küstenlinie der Region zum
Atlantik ist 170 km lang und beinhaltet unter anderem einen 40 km
langen Sandstrand, den ‘‘Plage Blanche“, um den herum auch zunehmend
touristische Infrastruktur entsteht.
Der Nationalpark ‘‘Bas Draâ“ ist einer der wichtigsten Wüstennationalparks
mit geringer Bevölkerungsdichte, der Lebensraum für eine vielseitige, zum
Teil vom Aussterben bedrohte Fauna ist. Zudem ist die Region während der
Wintermonate Heimat für unzählige Zugvögel.
Ein weiterer touristischer Anziehungspunkt sind einige Thermalquellen bei
Abaynou und Aïn Lalla Mellouka, die für Kuren genutzt werden. Ihnen wird
nachgesagt, eine heilende Wirkung bei Haut- und Rheumakrankheiten zu
haben.
Die Oasen der Gemeinden Taghjijt, Asrir, Tighmert, Ifrane und Timoulay
haben Touristen mit ihren historischen, von den Berbern erbauten Ksour
und Kasbahs ebenfalls Einiges zu bieten.
Auch Geschichtsfreunde kommen in Guelmim-Es Semara auf Ihre Kosten,
denn in der Region gibt es über 900 Fundstellen von Höhlenmalereien, die
zwölf- bis vierzehntausend Jahre alt sind. An einigen Fundorten wird auch
aktiv archäologisch geforscht.
Für die kommenden Jahre hat das staatliche regionale Tourismuscenter
CRT (Centre Régional de Tourisme) in der Region Investitionen von
insgesamt 4,5 Milliarden Euro in den Tourismus und die nötige Infrastruktur
geplant, da diesem Sektor die Schlüsselrolle für die wirtschaftliche
Entwicklung der Region zufallen soll. Mehrere Hotels, Pensionen und
Campingplätze sowie ein Kongresszentrum, ein Museum, ein Golfplatz, ein
Einkaufszentrum und ein Spa-Bereich sollen gebaut werden. Geplant ist,
Angebote insbesondere für den Badeurlaub, Öko- und Kulturtourismus,
Kur- und Abenteuertourismus sowie für höhlenkundlichen Tourismus zu
schaffen.
Kunsthandwerk
Das Kunsthandwerk hat in Guelmim-Es Semara einen hohen Stellenwert
und platziert sich mit seinen traditionellen Formen und Farben und der
Nutzung neuer Technologien zwischen Tradition und Moderne. Mit ungefähr
11.000 meist in Kleinstunternehmen angestellten Handwerkern gehört das
Kunsthandwerk mit der Herstellung der Produkte und den angegliederten
Serviceleistungen zu einer der Säulen der lokalen Wirtschaft. Produziert
und verkauft werden vor allem Schmuck (zumeist aus Silber), Lederwaren
(Maroquinerie), Gegenstände aus Holz, Wolle und Kamelhaar, traditionelle
Kleidung, Teppiche, Fossilien, Korb- und Töpferwaren.
Von den drei zivilen Flughäfen in der Region (in Tan-Tan, Guelmim und Es
Semara) ist aus Kostengründen momentan keiner mehr in Betrieb. Im
Rahmen der Tourismusförderung soll der Betrieb jedoch an mindestens
einem dieser Umschlagpunkte wieder aufgenommen werden. Zudem
ist der Bau eines neuen Flughafens in Tata im Gespräch. Diese Projekte
würden nicht nur dem Tourismus, sondern auch dem Kunsthandwerk und
allen anderen Wirtschaftszweigen zugute kommen.
Darüber hinaus wird der Hafen von Tan-Tan für Ein- und Ausfuhren
genutzt. Importiert werden hauptsächlich Mineralölprodukte und die
Hauptexportgüter sind verschiedene Fischprodukte.
Zwischen dem Hafen von Tarfaya und den Kanarischen Inseln besteht eine
Fährverbindung.
Bräuche
Gerade weil Besuch in dieser ehemals schwer zugänglichen Region eine
Seltenheit ist, gelten die Menschen dort als besonders gastfreundlich.
Besucher werden häufig mit den für die Region typischen Speisen und
Getränken begrüßt. Milch jeglicher Herkunft, besonders von Ziege, Kamel
und Kuh ist in dieser Region besonders gefragt. Dazu werden häufig
Datteln aus lokaler Produktion gereicht.
Wie auch im Rest des Landes werden auch in Guelmim-Es Semara Gäste
traditionell mit frisch aufgegossenem Pfefferminztee begrüßt, der häufig
zusammen mit verschiedenen Kuchen und Keksen serviert wird.
Zu den lokalen Erfrischungsgetränken gehören zudem Lamriss (eine
Mischung aus gekochtem Mehl und Wasser mit ein wenig Zucker) und Zrig
(eine Mischung aus Milch, Wasser, Joghurt und Zucker).
Weiterführende Links :
www.ac.gov.ma (Büro für Exportförderung und Preisstabilität)
www.finances.gov.ma (Finanzministerium)
www.douane.gov.ma (Zollverwaltung)
Impressum :
CRT (Centre Régional de Tourisme) Guelmim-Es Semara
http://www.crt-guelmim.com/region.html
Maroc – Portail national du Maroc
http://www.maroc.ma/NR/exeres/1D778FB6-AB3F-4017-A1D8-950EE475BE30.htm
ADS (Agence de Développement Social) Guelmim-Es Semara
http://www.ads.ma/index.php?id=1284
Portail du Sud Marocain
http://www.lagencedusud.gov.ma/presentation_generale.php
Océanopôle Tan Tan
Infrastruktur
Wichtig für den Handel und die Fortbewegung in Guelmim-Es Semara ist
die Fernverkehrsstrasse, die von Tanger entlang der Atlantikküste durch
die Region bis nach Mauretanien führt.
Die harte Landschaft in der Region und das nicht ausreichend ausgebaute
Straßennetz sowie die Tatsache, sdass fast das ganze Gebiet von
Desertifikation bedroht ist, grenzen die Fortbewegung jedoch stark ein.
Bilatéral —
51 — juillet 2011
Salons
Salons Internationaux
EMO Hanovre
L’univers de l’usinage des métaux
Du 19 au 24 septembre 2011, des constructeurs du monde entier
viendront démontrer à l’EMO Hanovre, salon leader de la branche,
leur compétitivité et leur capacité d’innovation.
La gamme complète des technologies de traitement des métaux
y sera présentée à un public international de professionnels
hautement qualifiés. Les principaux volets d’exposition seront
en l’occurrence les machines-outils, installations de production,
outillages de précision, systèmes automatisés de flux des
matériaux, technologies informatiques, électronique industrielle et
accessoires.
Les visiteurs de l’EMO sont des professionnels représentant leur
entreprise à tous les niveaux : propriétaires, PDG, directeurs
généraux, chefs de service, chargés de mission.
Leurs spécialités sont les suivantes : production, préparation des
travaux, planification de la production, conception, recherche et
développement, achats.
Secteurs représentés :
• Constructions mécaniques, construction d’appareils
• Fabrication de matrices, moules et dispositifs de fixation
• Construction métallique et construction métallique légère
• Construction de véhicules routiers et sous-traitance
• Construction de véhicules sur rails et sous-traitance
• Industrie automobile et sous-traitance
• Construction navale
• Construction aéronautique et spatiale
• Electrotechnique et électronique
• Mécanique de précision et optique
• Tréfileries, laminage à froid et forges
• Fabrication d’articles de quincaillerie et de ferblanterie
• Revêtement de surfaces, trempe
• Usinage et traitement de nouveaux matériaux
• Artisanat du métal
L’EMO Hanovre se distingue par une participation internationale
élevée, une offre complète, une grande capacité d’innovation, ainsi
que le grand professionnalisme des visiteurs et des exposants.
Salons
L’EMO présente l’éventail complet de l’évolution actuelle des
techniques de production, de la machine individuelle aux solutions
de production complètes, en passant par les systèmes de
production.
En une seule visite, ils peuvent obtenir un aperçu complet. Ils
rencontrent tous les acteurs majeurs du secteur sur un événement
unique et peuvent comparer directement tous les concurrents de
renom et les tendances pour les années à venir. L’optimisation et
la convergence des procédés individuels comme le décolletage,
le tournage, l’alésage, le fraisage, le meulage, l’engrainement ou
le formage sont complétés par des solutions intelligentes pour
améliorer la chaîne de processus. Suivant les conditions générales
individuelles retenues pour la fabrication, ils peuvent prendre une
apparence très diverse d’un client à l’autre.
Internet : www.emo-hannover.de
Notre dép. foires est à votre disposition concernant : brochures, badges d’entrée,
informations utiles.
Bilatéral —
52 — juillet 2011
Salons
ANUGA Cologne
8 au 12 octobre 2011
Ce sont 10 salons professionnels sous le patronage d’Anuga :
Anuga Fine Food – produits d’épicerie fine, spécialités
gastronomiques et denrées alimentaires de base
Anuga Drinks – boissons – accorde une large place aux boissons
non-alcoolisées
Anuga Chilled & Fresh Food – produits frais, convenience foods,
produits frais d’épicerie fine, poissons, fruits et légumes – couvre le
créneau des produits tendance pour le commerce et la restauration
Anuga Meat – viande, charcuterie et volaille
Anuga Frozen Food – surgelés et crèmes glacées
Anuga Dairy – lait et produits
Anuga Organic – réunit comme exposants des entreprises de
produits bios
Anuga RetailTec propose produits techniques et services pour le
commerce
ème
31 édition de l’Anuga avec la participation de plus de 6500
entreprises exposantes.
Quelques 6 500 entreprises exposantes d’une centaine de 100 pays
sont attendues à la 31ème édition de l’Anuga qui se tient à Cologne
du 8 au 12 octobre 2011. Pour les visiteurs professionnels
internationaux dont le nombre est estimé à 150 000, il s’agit d’un
supermarché hors normes, avec une offre présentée de manière
transparente et subdivisée par créneau.
Dix salons professionnels en un, tous consacrés à des thèmes
précis, donnent une vue d’ensemble du marché mondial auquel ils
permettent d’accéder directement et facilement.
L’Anuga Fine Food, le plus grand salon professionnel sous la
bannière de l’Anuga, le plus international aussi, est consacré aux
produits d’épicerie fine, aux produits pour gourmets et aux denrées
alimentaires de base. Il mobilise quelques 3 500 entreprises
exposantes. C’est la plus importante plate-forme pour les fabricants
et les importateurs de produits d’épicerie fine, ainsi que pour leurs
clients, ceux-ci appartenant aussi bien au secteur de la distribution
que de la restauration.
L’offre présentée à l’Anuga Fine Food illustre toutes les facettes
de la cuisine internationale, avec des spécialités aussi bien
méditerranéennes qu’asiatiques et même australiennes, des épices
et des ingrédients raffinés d’Orient, des préparations exotiques et
des boissons du continent africain, mais aussi des pays d’Amérique
du Sud et d’Amérique centrale.
Anuga Bread & Bakery, Hot Beverages – pain, produits de
boulangerie, produits à tartiner et boissons chaudes
Anuga Food Service – produits techniques et services pour les
métiers de la restauration et le marché de la restauration hors
domicile
Cette année, l’Italie est le pays partenaire. Un millier d’entreprises
italiennes présentent une offre qui reflète bien toute la diversité de
l’agroalimentaire italien.
Anuga est une plate-forme réellement internationale pour
s’informer ; prendre ou passer des commandes. 82 % des exposants
et 63 % des visiteurs accueillis à l’Anuga viennent d’un pays autre
que l’Allemagne.
Le Maroc participe depuis des années au salon ANUGA. En cette
année, nous attendons une soixantaine de sociétés participantes.
Les pavillons du Maroc (organisés par CMPE Maroc Export)
se trouvent dans le secteur Organic (Produits BIO et naturels) hall
5.1 et dans le secteur Fine Food / Epicerie Fine hall 11.3.
La gamme de produits du Maroc est variée : différentes huiles d’olive
et huiles d’argane, couscous, miel, confitures, pâtes à tartiner,
produits de la mer, câpres, olives, conserves de légumes et fruits,
purées, produits du terroir, safran, herbes, épices, condiments,
boissons etc.
Visitez www.anuga.com pour avoir plus d’informations sur les 10 différents
salons Anuga, les sociétés et produits, le programme annexe, ou pour la
réservation d’un logement en ligne. A partir de mi-septembre le « Online
matchmaking » sera en service. Cet outil en-ligne vous permet de contacter
les différents exposants pour obtenir des informations et préparer vos
rendez-vous au salon.
N’hésitez pas à contacter notre département foires pour toute information
utile.
Bilatéral —
53 — juillet 2011
Korrespondent
Marc Dugge
Pressestimmen | Rapport presse
Die Sehnsucht nach dem Brot :
Warum ein deutscher Bäcker nach Marokko geht
Bäckermeister ist nicht gerade der Beruf, der einen üblicherweise in fremde Kulturen und auf andere
Kontinente bringt. Und doch genießt der Hamburger Bäckermeister Tim Lange genau das: Durch die Welt
zu reisen, um anderen Menschen das näherzubringen, was den Deutschen ihr Liebstes ist: Ein gutes Brot.
Im marokkanischen Casablanca schult er derzeit mittellose Frauen im Backhandwerk. Und die deutsche
Auslands-Gemeinde freut sich. Endlich mal wieder ein Roggenmischbrot!
‘‘Mal sehen, was die Frauen gemacht haben“, sagt Tim und
zieht die Bleche aus dem Ofen. Er klopft gegen das Brot – der
klassische Weg, um zu prüfen, ob es fertig ist. Dann schneidet er
es auf.
‘‘Die Kruste ist schon super... alles bestens! Schön weich, schön
gräuliche Färbung – und der Duft ist auch hervorragend.“
Da liegen sie und dampfen: Feste, knusprige, hellbraune
Roggenmischbrote. Tim Lange kennt die leuchtenden Augen
der Deutschen, wenn sie sein Brot in den Händen halten. Im
Weißbrotland Marokko ist das für viele gleichbedeutend mit dem
siebten Himmel.
‘‘Die reißen mir das aus der Hand. Die sagen: ‘‘Bring es uns vorbei!
Wir frieren es uns ein!“ Die haben eine unglaubliche Sehnsucht
danach!“
Aber Tim ist nicht von Hamburg nach Casablanca gekommen, um
das Heimweh der Deutschen zu kurieren. Sondern um ein gutes
Werk zu tun. Der 36jährige arbeitet für ‘‘Brot gegen Not“, ein
Projekt der Heiner-Kamps-Stiftung. Im Ausbildungszentrum des
SOS-Kinderdorfs von Sidi Bernoussi schult er zwölf Frauen im
Bäckerhandwerk. Eine von ihnen ist Saba:
‘‘Ich hoffe, ich werde eine große Bäckerin. Ich will mich auf Brote
spezialisieren. Vielleicht machen wir später eine Kooperative auf“,
sagt Khadija. ‘‘Wir wollen arbeiten und Geld verdienen. Backen ist
nicht einfach - aber wir haben mittlerweile Übung darin.“
Beide Frauen sind mittellos. Sie sind von ihren Männern im Stich
gelassen worden – mitsamt ihren Kindern. Während sie in der
Backstube den Teig kneten, spielen die Kinder in der Krippe einen
Stock höher.
Saba gießt Wasser in die Knetmaschine - genau 1900 Milliliter.
Dann gibt sie Hefe und Mehl dazu. Die genauen Mengen der
Zutaten hat Tim an die große weiße Blechtafel geschrieben.
‘‘Auf die Tafel schreibe ich die Tagespläne. Heute machen wir
Croissants und Roggenmischbrote. Dazu habe ich dann Rezepte
aufgeschrieben. Das habe ich schon ins Französische übersetzt,
Bilatéral —
das ist einfacher für die Frauen. Ich habe das Glück, das ein oder
zwei Frauen Französisch sprechen und lesen können.“
Lesen und schreiben können nur die wenigsten von ihnen. Und
die meisten Frauen sprechen ausschließlich Arabisch – Tim
aber nur englisch. So findet Kommunikation in einem Gemisch
aus Arabisch, Englisch, Französisch und Deutsch statt. Und in
Zeichensprache.
‘‘Ich habe mir schon Zettel an die Maschinen gemacht! Damit ich
weiß, was es bedeutet.“
Tim muss ziemlich oft improvisieren. Sahne zum Beispiel gibt es
in Marokko nicht. Zumindest nicht in Mengen, die über ein kleines
Tetrapak hinausgehen. Die Hitze verhindert, dass ein Sauerteig
gären kann. Und Roggenmehl muss aus Europa importiert werden
– ein Sack kostet dreimal so viel wie in Deutschland.
‘‘Wenn ich Roggenmehl habe, kann ich nur Roggenmischbrot
herstellen, mit Weizen. Ich habe keine Körner oder Schrot, um
einen Sauerteig zu machen. Und ein Roggenmischbrot geht ohne
Sauerteig. Damit kriegen wir schon eine ziemlich gute Qualität
hin, die es sonst in Marokko nicht gibt“.
Aber es gibt auch Backwaren, die es in dieser Qualität in
Deutschland nicht gibt. Wo Tim sich ehrfürchtig vor seinen
marokkanischen Kollegen verneigt:
‘‘Patisserie, Kleinigkeiten, Snacks, kleine Kuchen – da sind sie echt
fit. Das ist unglaublich, was die da machen“.
Tim hofft, dass sein Wissen in Marokko aufgeht wie ein Hefeteig.
Dass die Frauen nach ihrem Diplom ihre eigenen Brötchen
verdienen können. Dass sie Unterstützung bekommen, um eine
Bäckerei aufzumachen – um weiterhin Marokko mit feinem Brot
zu versorgen. Tim ist sich sicher: Einen Markt gibt es dafür. Denn
schließlich kennt er den sehnsüchtigen Blick seiner Landsleute.
54 — juillet 2011
Marc Dugge, Rabat
Pressestimmen | Rapport presse
Korrespondent
Alexander Göbel
Nach dem Arabischen Frühling : Was wird aus DESERTEC?
Nordafrika befindet sich im Umbruch: Von Ägypten bis Marokko gehen die Menschen seit Monaten für politische Reformen auf die
Straße. Welche politischen Veränderungen die Proteste zeitigen werden, ist noch ungewiss. Die wirtschaftlichen Konsequenzen
der Revolte bekommen die Länder dagegen schon zu spüren: Tunesien hat etwa einen sensiblen Einbruch der ausländischen
Direktinvestitionen zu verzeichnen. Welche Auswirkungen hat der Arabische Frühling auf das deutsche Wüstenstrom-Projekt
DESERTEC? Hat es noch Aussicht auf Erfolg?
Paul Van Son
René Büchler, Dii
‘‘Die langfristige Bewegung – Sonne in der Sahara, Wind in der Sahara,
das bleibt natürlich, und auch der Bedarf wird weiter wachsen, das
ändert sich natürlich dadurch nicht, dass sich Regierungen ändern.
Weil der Verbrauchsbedarf sich so stark bewegen wird, sind diese
Entwicklungen wie Desertec nötiger als je zuvor, und deswegen wird
das Ganze auch weiter laufen.’’
‘‘Diese Menschen hier, das sind Menschen, die sich nach Entwicklung
und nach Ruhe sehnen. Ich glaube nicht, dass Nordafrika über
Jahre hinweg ein Spannungsfeld bleiben wird, und dadurch ist auch
gesichert, dass eine Investition, die man heute hier macht für die
Zukunft – es geht ja um einen Zeitraum von 20, 30 Jahren, dass diese
Investition dann in einem relativ sicheren Umfeld steht.’’
Mehr als je zuvor muss Paul van Son als Motivator auftreten. Seine IndustrieInitiative Desertec, kurz Dii, macht weiter Lobbyarbeit, vor allem bei Investoren
in Europa. Denn ohne sie dürften die vollmundig angekündigten 400 Milliarden
Euro für Solar- und Windprojekte bis 2050 niemals zusammenkommen.
Desertec braucht Geld vom Staat, um das ehrgeizige Mammutprojekt umsetzen
zu können. Immerhin soll die Sonnenenergie aus den Wüsten Nordafrikas
schon 2015 stolze 15 Prozent des europäischen Strombedarfs decken. Ohne
Hilfe aus öffentlichen Kassen sei das nicht zu finanzieren, muss Paul van Son
eingestehen.
Aber nicht nur Europas Regierungen sind durch die politische Lage zwischen
Ägypten und Marokko verunsichert – besonders der Privatsektor wartet ab. Ob
Unternehmen oder Banken, niemand will sein Geld in den Wüstensand setzen.
Doch das Argument, der arabische Frühling stehe Investitionen im Weg, lässt
Dii-Koordinator René Büchler nicht gelten. Auch nicht in Tunesien, dem Land
der ‘‘Jasmin-Revolution“, das sich auf den sehr holprigen Weg in Richtung
Demokratie gemacht hat.
Solche Zusagen dürften den Investoren nicht reichen. Viele Unternehmen sind
beim Thema Wüstenstrom noch vorsichtiger geworden, als sie es ohnehin schon
waren. Außerdem gibt es zahlreiche ungelöste technische Fragen, etwa, wie der
Strom eigentlich ganz konkret aus der Wüste nach Europa gelangen soll, wie
sich in der EU ein Markt für Wüstenstrom entwickeln soll.
Eins steht fest: Desertec braucht in diesen bewegten Zeiten dringend ein
Erfolgserlebnis, um seine Idee zu verkaufen – und setzt dabei auf Marokko.
Gerade hat Dii seine Zusammenarbeit mit Marokkos Solarenergieagentur MASEN
intensiviert. Marokko bekennt sich seinerseits mit einem eigenen Solarplan
zur Vision von Desertec : Bis 2015 will das Königreich sein erstes großes
Solarkraftwerk bauen. Sollten sich genügend Geldgeber finden, wird im Süden
Marokkos eine 500 Megawatt-Anlage entstehen – das wäre eines der größten
Solarkraftwerke der Welt. Desertec-Chef van Son hofft, dass Deutschland bei
der Finanzierung von Pilotprojekten in Marokko einen Löwenanteil tragen
wird. Deutschland habe die Kraft, eine Vorreiterrolle zu spielen: ‘‘Sonst wird es
schwierig“, fürchtet er.
Dieter Uh, Energie-Experte der Deutschen Gesellschaft für Internationale
Zusammenarbeit, betrachtet Marokko als Vorbild - als Schlüsselland für die
Zukunft des Solarstroms, und damit auch für das Schicksal von Desertec.
Dieter Uh
‘‘Einerseits ist das Potential von erneuerbaren Energien so groß, dass sich Marokko nahezu 2000 Mal selbst mit Elektrizität aus diesen Quellen
versorgen kann, andererseits wird sich in den nächsten zehn Jahren rausstellen – und das ist ja der Zeitraum, den man für den Bau eines
Atomkraftwerks braucht – dass allemal Wind und Sonne bis dahin billiger sind in der Erzeugung von Strom, als ein Atomkraftwerk.’’
Wie viele Solar-Befürworter ist auch Dieter Uh sicher, dass durch den Ausbau der erneuerbaren Energien im Maghreb zehntausende Arbeitsplätze entstehen – und das sei
bei der rasanten demographischen Entwicklung und der hohen Zahl gut ausgebildeter, aber arbeitsloser junger Menschen besonders wichtig. Doch auch die Atom-Lobby
scharrt mit den Hufen. Die Idee eigener Kernkraftwerke stößt auf viele offene Ohren – gerade in rohstoffarmen Ländern wie Marokko und Tunesien. Im Wettlauf der
Technologien gerät die Desertec-Vision weiter unter Druck.
Alexander Göbel, Rabat
Hintergrund
Die Initiative wird von etlichen Unternehmen unterstützt, darunter viele Konzerne aus Deutschland wie Siemens, die MunichRe, Eon, oder die Deutsche Bank. Auf dem
Desertec-Projekt ruhen in Nordafrika gerade auch nach den politischen Umstürzen große Hoffnungen.
Alexander Göbel, Rabat
Bilatéral —
55 — juillet 2011
Energies renouvelables
Un choix judicieux du Maroc
Le Maroc peut-il faire un bien meilleur choix que celui de l’énergie
fossile dont il dépend à hauteur de 97% ? Ce serait une fantaisie si
son dévolu était jeté ailleurs lorsque l’on sait les potentialités qui s’y
offrent en matière de soleil et de vent. C’est cette dernière source
d’énergie, sait-on que la vitesse des vents dépasse 9m/s à une altitude
de 40 m et cela dans plusieurs régions du Maroc. Quant à la première
source d’énergie (le soleil), sait-on aussi que plus de 6000 heures
d’ensoleillement de forte intensité par an offre au royaume un potentiel
inégalable pour le photovoltaïque et le thermique à concentration.
Le choix des énergies renouvelables est judicieux à plus d’un titre.
D’abord, c’est un accompagnateur de développement économique et
social enclenché par le Maroc qui a tout intérêt à réduire sa dépendance
d’importations en matière d’hydrocarbures, dont les hausses
inconsidérées, comme c’est le cas depuis 2007, peuvent être sources
de tensions sociales. Ensuite, ce choix aide à consolider son émergence
économique pour accéder à une énergie bon marché.
A défaut de pétrole et de gaz, la seule façon d’y parvenir, c’est d’investir
massivement dans le développement des énergies renouvelables.
Leur contribution dans le mix énergétique sera progressive en fonction
de la maturité des technologies et de la compétitivité de leur coût de
production. Enfin, l’intérêt du royaume pour les technologies vertes lui
donnera une grande avance à terme sur ses concurrents. Pour ce faire,
encore faut-il que des centres de recherche et des laboratoires soient
mis en place d’une part, que d’autre part que l’université se mette aussi
à contribution, que le développement d’une coopération étroite en la
matière avec les pays avancés soit entrepris.
A cet égard, le Maroc a été choisi pour recevoir la phase pilote du
mégaprojet allemand Desertec. Ce dernier a l’ambition d’approvisionner
l’Europe et la région MENA (Moyen-Orient, Afrique du Nord) en énergies
renouvelables. La production via les centrales solaires en Afrique et au
Moyen-Orient devrait démarrer en 2015- 2016. Ce projet pilote produira
500 MW d’énergie solaire, dont la majeure partie est destinée à être
exportée vers l’Europe. L’investissement de base variera entre 2,1 et
2,3 milliards d’euros.
Bilatéral —
Desertec vise à créer un vaste réseau d’installations éoliennes et
solaires en Afrique du Nord et au Moyen-Orient, censées fournir à terme
jusqu’à 15% de la consommation d’électricité de l’Europe. Un appel
d’offres est déjà en cours pour un autre projet de 500 MW piloté par le
gouvernement marocain à Ouarzazate.
L’investissement nécessaire est estimé à terme à quelque 400 milliards
d’euros. D’ici fin 2012, la Desertec Industrial Initiative (DII) s’est fixé
comme objectif de définir ses grandes lignes : emplacement des
installations, financement, répartition approximative entre solaire et
éolien.
Les spécialistes des énergies estiment que les technologies vertes
induiront un bouleversement aussi important que celui qu’ont engendré
l’électricité et Internet, respectivement au 19ème siècle et à la fin du
20ème siècle. C’est pourquoi, le ministère marocain de l’Energie, des
mines, de l’eau et de l’environnement, s’attelle à déployer une stratégie
permettant au pays d’être incontournable. A l’horizon 2030, les énergies
renouvelables devront permettre au royaume une économie en énergie
fossile de 2,6 Mtep/an (tonne équivalent pétrole) et contribuer à la
création de 25.000 emplois. Bien avant cette échéance, l’on ambitionne
qu’en 2020, 42% de la capacité de production électrique installée au
Maroc serait d’origine renouvelable. Cette propension pour les énergies
propres qui va en augmentant n’est pas un simple choix, mais une
impérieuse nécessité.
Au World Economic Forum (WEF) sur la région MENA, qui s’est tenu
en octobre 2010 à Marrakech, le Maroc a été cité comme exemple
dans la région, mais également dans le monde grâce au lancement du
mégaprojet solaire doté d’un budget de 9 milliards de dollars. Un signal
fort qui consacre l’engagement du royaume dans la voie de l’avenir, où
l’énergie propre est appelée à jouer un rôle majeur. C’est également un
positionnement stratégique vis-à-vis des investisseurs étrangers et qui
s’inscrit dans l’esprit des accords de partenariats.
Anthioumane. D.TANDIA
Directeur de publication du mensuel économique panafricain AFRIMAG
[email protected]
56 — juillet 2011
Pressestimmen | Rapport presse
Nouvelle constitution, impact
sur les investisseurs étrangers
A l’heure de la rédaction de cet article, des millions de marocains
s’apprêtent à voter pour l’adoption du projet de la nouvelle constitution
nationale. Un tournant historique et des enjeux colossaux dont celui
de la future politique économique du pays. Zoom sur l’impact de cette
« révolution » sur les investissements étrangers.
Situation géographique plus qu’avantageuse lui donnant accès sur
le plus grand marché unique au monde (celui de l’UE), une main
d’œuvre abondante et bon marché, une infrastructure en progression
exponentielle, une stabilité politique et sécuritaire, une stratégie et des
chantiers économiques fédérateurs et prometteurs (Pacte émergence
industrielle, Plan Maroc Numéric, Plan Maroc Vert, Plan Azur…).
Autant d’atouts qui devraient en toute logique attiser la convoitise des
investisseurs étrangers, surtout celle des pays européens. Seulement
voilà, le Maroc a toujours souffert d’une image assez négative aux yeux
de ces derniers. Plusieurs raisons à cela, les plus récurrentes dans les
études et enquêtes menées sur les obstacles à l’investissement étranger
au Maroc sont : la corruption, la concurrence impure et imparfaite, la
lenteur administrative, le favoritisme (voir article « l’appel d’offre de la
discorde » dans le numéro 63 de l‘hebdomadaire économique marocain
Ecoplus), la mauvaise gouvernance, les lacunes juridiques, ainsi que
la déficience du système d’éducation-formation. Les institutions
internationales n’y vont pas non plus de main morte comme le rapport
2010 de Transparency International concernant l’Indice de perception
de la corruption qui classe le Royaume à la 85ème place.
Cependant, avec la nouvelle constitution initiée par le Roi
Mohamed VI en mars dernier, la tendance va indéniablement
changer. En effet, si on regarde de plus près son texte intégral,
on remarque d’emblée qu’une des nouveautés majeures est
la réelle volonté de l’Etat à attirer des nouveaux investisseurs.
Avant c’était dit, maintenant c’est constitutionnalisé. La couleur
est affichée dès le préambule, on peut y lire clairement que
« l’Etat uni s’engage à intensifier les relations de coopération
rapprochée et de partenariat avec les pays de voisinage euroméditerranéen... Il s’engage aussi à accorder aux conventions
internationales dûment ratifiées par lui, dans le cadre des dispositions
de la Constitution et des lois du Royaume, dans le respect de son
identité nationale immuable, et dès la publication de ces conventions,
la primauté sur le droit interne du pays, et harmoniser en conséquence
les dispositions pertinentes de sa législation nationale ». En accordant
sur la même note le droit interne marocain et les conventions
internationales, le pays compte réduire la lenteur administrative et les
Bilatéral —
barrières techniques, réglementaires qui souvent dissuadent les futurs
investisseurs.
Quant à la question épineuse de la corruption, elle constitue un frein
à la croissance économique et par conséquent, aux investissements.
Certes, le Maroc a fourni des efforts considérables pour lutter contre
ce virus à l’instar de la ratification de la Convention des nations
unies contre la corruption et la création de l’Instance centrale de
prévention de la corruption. Néanmoins, sur le terrain les résultats
tardent à se montrer. La récente constitution met l’accent sur le
durcissement des sanctions à l’égard des fraudeurs. L’un des articles
qui y font référence est l’article 36 qui stipule que « Les pouvoirs
publics sont tenus de prévenir et réprimer, conformément à la loi,
toutes formes de délinquance liées à l’activité des administrations
et des organismes publics, à l’usage des fonds dont ils disposent, à la
passation et à la gestion des marchés publics… Le trafic d’influence
et de privilèges, l’abus de position dominante et de monopole, et
toutes les autres pratiques contraires aux principes de la concurrence
libre et loyale dans les relations économiques, sont sanctionnés
par la loi. Il est créé une Instance nationale de la probité et de lutte
contre la corruption ». En d’autres termes, l’Etat vise à mettre en
place un environnement économique avec des règles de jeu claires et
transparentes. Ainsi, éradiquer ou à défaut, diminuer considérablement
la corruption reviendra à éliminer le phénomène d’incertitude qu’elle
engendre dans l’esprit d’un investisseur non habitué à cette pratique
(il n’aura plus cette appréhension de ne pas pouvoir calculer
précisément ses coûts).
57 — juillet 2011
Autre problématique, autre solution constitutionnelle, celle de l’éducation
et de la formation. Le Maroc compte bien rattraper son retard. Et pour
cause ! Un taux d’analphabétisme qui frôle les 48 % et un faible niveau
scolaire de la population active. Sur le marché de l’emploi, ceci se traduit
en grande partie par une force de travail inadaptée à l’environnement
économique de demain. Grâce à sa nouvelle constitution, le pays compte
rectifier le tir en donnant plus accès aux jeunes à l’éducation et à la
formation et surtout en dirigeant ses efforts vers l’ouverture sur le marché
international. L’article 5 spécifie bien que « l’Etat veille à la cohérence de
la politique linguistique et culturelle nationale et à l’apprentissage et la
maîtrise des langues étrangères les plus utilisées dans le monde, en tant
qu’outils de communication, d’intégration et d’interaction avec la société
du savoir, et d’ouverture sur les différentes cultures et sur les civilisations
contemporaines ». De plus, à long terme, un tel programme renforcera
la classe moyenne dont la consommation est considérée comme une
variable influente sur la décision des investisseurs étrangers. Enfin, la
nouvelle constitution prévoit d’accélérer le processus de régionalisation
en créant comme le mentionne l’article 142 « un fonds de solidarité
interrégionale visant à une répartition équitable des ressources, en vue
de réduire les disparités entre les régions ». Les sociétés étrangères
peuvent donc désormais investir sur l’ensemble du territoire marocain,
contrairement à la situation actuelle où les investissements étrangers se
concentrent dans les zones à grandes ressources.
Certains économistes locaux avancent déjà des chiffres, ils parlent d’une
augmentation de 15 à 20 % des investissements étrangers dans les cinq
prochaines années attribuée directement à cette nouvelle constitution.
Spéculations prédictives mises de côté, cette nouvelle constitution aura
sans aucun doute des incidences positives sur l‘économie marocaine, elle
est aussi bénéfique à moyen et long terme pour les sociétés étrangères.
Reste plus qu’à l’appliquer d’une manière impartiale, transparente et
responsable et ça, c’est une autre paire de manches. L’avenir nous le
prouvera et comme on dit ici « Inchallah ».
« Si on regarde de plus près son texte intégral, on remarque
d’emblée qu’une des nouveautés majeures est la réelle volonté
de l’Etat à attirer des nouveaux investisseurs. Avant c’était dit,
maintenant c’est constitutionnalisé. »
Soufiane Chakkouche, Les Echos
[email protected]
Bilatéral —
58 — juillet 2011
Pressestimmen | Rapport presse
Vision 2020 voit le jour
réhabilitation
et reconversion
des Kasbahs et Ksours
Comment concilier tourisme et culture, c’était l’objectif de la conférence de presse donnée par le ministre du tourisme à Ouarzazate. Les Ksours et les
Kasbahs ont des jours bien heureux devant eux, c’est en tout cas ce qui ressort de la dernière trouvaille, volte-face du ministère du tourisme pour une
énième action de sauvegarde du patrimoine culturel. Le projet de mise en valeur touristique des Kasbahs MVTK a été lancé depuis Ouarzazate, avec
pour départ 5 Kasbahs en 2011 et 5 autres en 2012 pour un budget de 400 millions dhs. Tourisme et Culture, un tandem qui devrait, non seulement
sauvegarder ces témoignages du passé, mais aussi les rentabiliser en développant un tourisme sonnant et trébuchant. Les centaines de Ksours et
Kasbahs de la région « Atlas et vallées » se positionnent comme la destination phare de l’écotourisme et du développement méditerranéen. Selon le
communiqué émis à cet effet par le ministère du tourisme, le nombre de touristes devrait s’établir à 1,9 million pour des recettes voyages de 13 milliards
dhs et un PIB touristique direct de 13,1 milliards. Reste à dire que le projet de MVTK s’érige sur les ruines de multiples programmes de réhabilitation
des Kasbahs. Ces programmes ont montré leurs limites. Sur une ligne médiane entre l’exploitation outrancière par des investisseurs étrangers, qui ont
acheté et transformé en havre de plaisirs, hermétique aux autochtones des Kasbahs, et l’abandon, tout aussi préjudiciable des Ksours et Kasbahs par ces
mêmes autochtones, le ministère du tourisme inscrit son tout nouveau projet dans la lignée de la relance par le programme Héritage et patrimoine. Le
tourisme culturel représenterait de 8% à 20% des parts du marché touristique, cette part a nettement augmenté ces dernières années avec la mise en
place d’offres commerciales pour le tourisme culturel.
Symbole d’un passé riche, les Ksours et Kasbahs, qui meublent
majestueusement les nombreux villages de la vallée du Drâa, de
Dadès et Todgha, ces types d’habitat aux techniques de constructions
ancestrales sont aujourd’hui, livrés aux aléas du temps, en dégradation,
parce qu’abandonnés par leurs habitants et en quête d’un programme
de réhabilitation sans aspérité. Ksar Ait Ben Haddou, classé patrimoine
mondial de l’UNESCO en 1987, reste l’expression même de l’échec des
programmes de réhabilitation de l’Etat. Le Plan d’action 2007-2012
devait encourager une redynamisation de l’ancien village qui a été
progressivement vidé de ses habitants qui manquaient de tout, surtout
avec les crues de l’oued Maleh. Seuls garants de la survie de ces vestiges
à l’architecture typique, le nombre des habitants du ksar, évalué
à 500 personnes selon le Recensement RGPH de 1994, se réduit à ce
jour à une dizaine de familles seulement. Le gros de cette population
s’est installé à l’autre rive de l’ouest, longeant la route. Ce qui devait
devenir un modèle dans la gestion des sites culturels, est à ce jour un
fiasco total. Malgré le déblocage d’importants fonds pour l’équipement
du site (électricité, deux bornes d’eau potable, accès jusqu’au
sommet du site…), qui draine des milliers de touristes à longueur de
l’année, les habitants sont restés sur la rive ouest, car d’importantes
activités économiques (hôtels, maisons d’hôtes, restaurants…) s’y
sont développées, avec comme trame de fond le majestueux ksar.
Par ailleurs, l’intérêt de sauvegarde de ces témoins d’une époque de
l’histoire du Maroc, contraste avec un autre intérêt, économique celuilà, doublé d’un ascendant social. Le Ksar Ait Ben Haddou, comme celui
Bilatéral —
de Taourirte à Ouarzazate, représente depuis les années 60 le théâtre
de tournage de plusieurs films comme, Lawrence d’Arabie, Le diamant
du Nil, Un thé au Sahara ou encore Gladiator…ce qui représente pour la
commune et pour ses habitants, figurants et artisans, une importante
source d’argent. Mais pour le site, c’est un nouvel affront, l’exposition
du site à des techniques cinématographiques souvent dénaturantes et
nuisibles à l’intégrité architecturale du site.
59 — juillet 2011
Pressestimmen | Rapport presse
Une délégation ministérielle composée de Yasser Znagui, ministre du
Tourisme et Bensalem Himmich, ministre de la culture, accompagnés
du gouverneur de la province de Ouarzazate, et des Directeurs généraux
de la CDG, Madaef, Groupe Akwa et la SMIT a procédé le 10 juin dernier
au Berbère Palace de Ouarzazate au lancement du programme
de réhabilitation et reconversion des Kasbahs et Ksours à des fins
touristiques.
Cette mission a été confiée dans le cadre d’un partenariat Public/
privé, à la Société marocaine de valorisation des Kasbahs, (SMVK),
Société Anonyme à Directoire et Conseil de surveillance au capital
de 3000000,00 Dhs, créée, lors des 10èmes Assises du Tourisme,
conformément aux dispositions de la convention signée à Marrakech
le 30 novembre 2010 en présence du Roi Mohammed VI. Son conseil
de surveillance connait la participation des départements ministériels
du Tourisme, de l’Intérieur et de la Culture. Trois acteurs nationaux
constituent l’ossature de la nouvelle société SMVK : Le capital de
400 millions DH est détenu à hauteur de 34% par Madaëf, filiale de
CDG, tandis que le groupe Akwa et la Société Marocaine d’Ingénierie
Touristique (SMIT) y participent à hauteur de 33% chacun.
Dans un esprit de territorialisation et de proximité, les bureaux de la
SMVK sont basés à Ouarzazate, la direction en a été confiée à un homme
de terrain, de Ouarzazate Abdessadek El Alem (Ex responsable du CRI de
Ouarzazate).
La SMVBK a pour vocation la valorisation du patrimoine architectural
marocain à travers la réhabilitation et la reconversion de certains
édifices disposant d’un cachet architectural particulier de par leur
localisation, environnement, vocation initiale et histoire, à des fins
touristiques, soit en structures d’hébergement, soit en équipements
d’animation.
Le programme tel que conçu permettra non seulement de préserver
et de sauver des Kasbahs et Ksours, symboles de la richesse culturelle
et architecturale du Sud Est du Royaume, mais aussi de reconvertir ces
vestiges du passé en structures de tourisme culturel durable pour une
vraie renaissance de ce patrimoine. Les Kasbahs ciblées seront ainsi des
zones animées contribuant à la dynamique du développement local et
durable des douars et villages concernés, à la promotion des produits
de terroir et de l’artisanat, ainsi qu’à la création de nouveaux emplois.
Cette stratégie englobe, ainsi dans le cadre d’un concept innovant, le
patrimoine aussi bien matériel qu’immatériel des Kasbahs et Ksours. Ce
Produit de tourisme culturel ciblera une demande en forte croissance
de clientèle étrangère et nationale, disposant d’un fort pouvoir d’achat,
souhaitant découvrir et connaître la culture authentique dans la
diversité de ses composantes matérielles et immatérielles. Les études
de terrain, qui ont été réalisées, ont démontré que 39 % de touristes
qui visitent le Maroc sont des touristes amateurs de tourisme culturel.
Les touristes amateurs de tourisme culturel dépensent en moyenne
1.100 dollars, tandis que les autres catégories de touristes ne dépensent
que 850 dollars ou moins. Le ministère de la Culture devra mobiliser
son expertise pour garantir la réussite du projet de tourisme culturel
en cours de mise en œuvre. L’expérience accumulée par la direction
du patrimoine au ministère de la Culture, aux côtés de l’Institut national
d’archéologie, devra aussi être mise à la disposition de «la Société
nationale de valorisation du patrimoine». Le ministre de la culture
Bilatéral —
a insistépour sa part sur la nécessité de respecter les spécificités
locales lors de la réhabilitation des Kasbahs qui seront transformées en
établissements touristiques et qui vont accueillir des touristes aspirant
à découvrir l’héritage civilisationnel marocain matériel ou immatériel.
Un appel à manifestation d’intérêt a été publié dans plusieurs journaux
pour que les propriétaires des Kasbahs et Ksours des régions de Dades,
Drâa et Ziz puissent présenter leurs candidatures. Au 21 juin dernier, une
trentaine de candidatures ont été déposées, ce qui, pour les initiés est
un signe fort d’implication des personnes ciblées. La sélection se fera
sur la base de critères d’ordre géographique, architectural, historique,
prenant en considération l’attractivité du site, les perspectives de
mobilisation de la Kasbah, eu égard à son statut foncier, et à l’offre
du propriétaire. Plusieurs formules sont proposées aux propriétaires :
Vente, Location et Partenariat.
Le projet de mise en valeur touristique des Kasbahs du Maroc n’en
est qu’à ces premiers balbutiements, ces initiateurs lui présagent
un bel avenir et une extension sur le territoire avec, comme produit
final, au bout de quelques années, un label national de haute qualité
culturelle et touristique, sans être inaccessible aux nationaux. Il
faudra pourtant compter sur, encore une fois la pleine participation
des riverains des Ksours et Kasbahs. L’expérience orchestrée par des
investisseurs européens, a permis la reconstruction de certains sites
en délabrement, mais en les exploitant en tant qu’établissements
hôteliers haut de gamme, ils les ont fermés aux habitants et les
ont vidés de leur contenance historique pour en faire de vulgaires
objets d’excitation. En s’engageant sur cette nouvelle vision pour
la réhabilitation du patrimoine architectural des Ksours et Kasbahs,
l’Etat marocain se doit de trouver le juste milieu. Concilier tourisme
et culture par l’intermédiaire de la SMVBK, suppose la protection du
leg culturel architectural des Ksours et Kasbahs et en même temps en
faire des projets d’investissement dont les recettes devront, selon les
dires du ministre du Tourisme, ouvrir d’autres chantiers dans le même
domaine et impliquer davantage les populations riveraines de ces sites
centenaires.
Nour-Eddine Sallouk
La dépêche du Sud, Agadir
60 — juillet 2011
Dr. Mohamed Benali - Khoudja
CEO Siemens au Maghreb
Contexte : Siemens au Maroc
Présent au Maroc depuis 55 ans, Siemens, premier groupe européen de haute technologie, donne la priorité à
l’innovation dans l’industrie, l’énergie et la santé. A travers ses 300 collaborateurs et son site local de production,
Siemens Maroc participe pleinement au rayonnement économique marocain dans des secteurs de pointe comme
les systèmes de transports automatiques, la métallurgie, le transport et la distribution d’énergie, la conception et la
production de progiciels, ainsi que la mécatronique.
En 2010, le Groupe Siemens a enregistré un volume d’entrées de commande de 81,2 milliards d’euros, tandis que le
chiffre d’affaires se stabilise à 76 milliards d’euros (au 30/09/2010).
Parmi les projets réalisés avec succès par Siemens Maroc à travers les domaines de l’Industrie, l’Energie et le Médical,
on peut citer :
• La centrale à cycle combiné de Tahaddart : une référence de renommée internationale
• Equipement d’électricité et de distribution pour Ait Baha cement factory of Italcementi
• Installations électriques pour Mazagan 5* Hotel & Golf Resort
• Equipement complet haut voltage 245/20kV clé en main pour Maghreb Steel
• Centrale électrique clé en main à cycle combiné de 384 MW à la région de Tanger avec un contrat d’opération et
maintenance de 20 ans
• Equipement médical pour l’hôpital universitaire de Fès
• Equipement radiologique pour l’hôpital universitaire de Marrakech
Histoire
Fondée en 1956 sous le nom de « Siemens Maroc SARL », Siemens a changé de nom en 1973 en « Société
Electrotechnique et Télécommunications de SA » (Setel). En raison du changement dans la structure de propriété en
faveur de Siemens AG, elle est devenue en 2000 « Siemens S.A. ».
Biographie
M. Dr. Mohamed Benali-Khoudja a été récemment nommé CEO Maghreb, il était depuis avril 2008 chef de la direction
de Siemens en Algérie. Il a commencé sa carrière chez Siemens en 2006 en Algérie et a depuis augmenté les rangs
très rapidement. Il a été également nommé comme ambassadeur de la diversité et la durabilité en Afrique.
Bilatéral —
61 — juillet 2011
Un thé à la menthe avec...
‘‘Le Maghreb représente un point de liaison entre l’Afrique et l’Europe,
une région clé avec un gros potentiel’’.
M. Dr. Benali-Khoudja, quels sont les points communs et ainsi
les différences, surtout dans la situation économique et au
niveau du développement - avec le focus sur les secteurs
clés de Siemens (Secteur Industrie, secteur énergie, secteur
healthcare) - en Algérie et au Maroc ?
Les points communs résident tout d’abord dans le fait que ces deux
pays possèdent un héritage colonial et linguistique similaire, et se
situent dans une région du monde stratégique pour le commerce.
Au-delà des frontières de ces deux pays, Siemens considère le
Maroc, l’Algérie et la Tunisie comme une seule région : celle du
Maghreb, avec des pays clés profitant d’une situation géographique
stratégique pour la coopération des régions « Nord » et « Sud ».
Ce sont en effet des pays avec un gros potentiel, car le Maghreb
est un point de liaison entre l’Afrique et l’Europe. Au niveau socio–
économique, on observe une certaine stabilité au Maroc et en
Algérie. Les mécanismes des gouvernements, comme réponse aux
mouvements actuels dans le monde arabe, peuvent se ressembler.
En Tunisie, depuis le changement politique, la situation tend à se
stabiliser, voire à être plus prospère. En Algérie, vous trouverez
un gros potentiel énergétique, des ressources naturelles très
importantes et en général aussi un autofinancement. Au Maroc, se
sont surtout la qualité des services, le niveau de l’éducation, ainsi
que la qualité de certaines institutions qui marquent ce marché
et qui font, aujourd’hui, du Maroc une plateforme très attractive.
Ce pays a cette capacité d’utiliser ce positionnement pour lancer
des programmes très structurants d’avenir en termes d’énergie,
incluant, les énergies renouvelables. Il est même apte à donner
l’exemple à des pays plus développés.
‘Le potentiel du Maghreb est celle d’une région,
d’un seul marché’
Selon les chiffres d’affaires : La comparaison entre l’Algérie
et le Maroc favorise l’Algérie avec presque le double CA
l’année dernière.
Encore une fois, Siemens considère la région du Maghreb et celle de
l’Afrique du Nord comme une seule région, comme un marché global
avec un seul potentiel. Je pense qu’il faudrait plutôt voir le potentiel
commun et réuni du Maghreb que par pays, pour mieux évaluer les
résultats et la stratégie. Dès qu’un changement s’opère dans un
de ces pays, il peut être compensé par les deux autres pays. Pour
Siemens, c’est un seul marché, un résultat global, qui compte.
Il y un an, Peter Löscher, PDG de Siemens, a montré l’intérêt
d’investir plus dans le marché africain : augmenter d’ici 2012
le volume des commandes de l’entreprise sur le continent,
en maintenant 1 milliard d’Euros à 3 milliards d’Euros. Le
focus est mis sur les secteurs de l’eau, de la santé et de
l’énergie, et surtout les énergies renouvelables, comme
l’énergie solaire et éolienne. D’après Dirk Hoke, ancien CEO
Siemens Cluster Afrique et Maroc, le Maroc était un pays avec
Bilatéral —
les « meilleures conditions » pour ces investissements
d’énergies renouvelables.
‘ La région africaine est un marché historique
pour Siemens’
‘ Siemens a en Afrique un devoir d’exister ’
En effet, Mr Peter Löscher, en visite en Afrique du Sud en juillet
2010, avait annoncé officiellement la volonté de Siemens d’investir
200 Mio. EUR à l’horizon 2012, justifié par notre profonde conviction
du potentiel économique énorme qu’offre, et peut encore offrir,
l’Afrique. Un engagement de Siemens sur ce continent était
nécessaire depuis un moment déjà. C’est ainsi que depuis fin 2008,
Siemens a commencé à développer et concentrer son travail en
Afrique. Nous avons créé des « Cluster », qui centralisent la région
africaine et les « marchés historiques ».
Plusieurs facteurs expliquent cet intérêt. En général, nous observons
en Afrique une croissance économique importante et stable, même
en temps de crise mondiale, des ressources importantes, un pouvoir
d’achat de la classe moyenne en hausse continue et une stabilité
croissante de l’environnement politique. Ainsi, au niveau mondial et
dans le futur, l’Afrique continuera de jouer un rôle majeur.
En un an, nous avons doublé le nombre d’employés en Tunisie,
augmenté le taux en Algérie de plus de 25% et également élevé le
nombre de collaborateurs au Maroc. De plus, notre engagement se
traduit par de nouvelles ouvertures de marchés, comme l’Angola, et
prochainement le Ghana. Nous nous positionnons, et je pense que
nous avons même un devoir d’exister en Afrique. Siemens a aussi un
rôle socio-économique dans la société Marocaine. Cela pourrait se
traduire par la mise en place d’une coopération avec les universités
ou institutions, pour une formation meilleure et mieux adaptée aux
futurs ingénieurs, par exemple avec un master dans les applications
industrielles, sponsorisé par Siemens.
Que dites-vous sur l’ex-coopération avec AREVA NP (leader
mondial dans la société de technologie nucléaire, note de
l’éditeur) concernant l’ambition d’installer des centrales
nucléaires au Maroc ?
Cette question est aujourd’hui discutée au Siège de Siemens. Je ne
peux pas faire de commentaires là-dessus.
Il est toutefois important de souligner que Siemens est un acteur
stratégique dans le développement du secteur de l’énergie et nous
avons l’ambition de soutenir l’idée de l’Etat marocain d’exporter
de l’énergie. Nous insistons sur le fait d’être le partenaire idéal
pour le Maroc pour tout ce qui est énergie du futur et nouvelle,
donc propre, comme l’éolien, le photovoltaïque, le CSP (solaire
thermique à concentration) ou solaire, donc le partenaire idéal pour
des réponses durables. Au Maroc, pour le Maroc.
62 — juillet 2011
Forum
Le bon sens n’est pas la chose la mieux partagée au monde.
Dieu, raconte la tradition, dit à Moise : «Si j’ai bien compté, ton ignoble
cousin Karoun t’a supplié 80 fois de le sortir de son enfer.
Il avait besoin de secours, et tu t’es détourné de lui. Rien, pas un mot,
pas un regard m’aurait- il à peine appelé, je lui aurais tendu la main !
Et toi Moise qu’as-tu fait ? Tu l’as rabaissé, avili, tu l’as enfoncé dans
la boue.
Dis-moi, s’il était ton enfant, aurais-tu souffert qu’il endure d’aussi
détestables tourments ? Celui qui peut offrir l’amour au cœur le plus
sec de la terre, que ne fera-t-il pas pour toi qui compatis aux douleurs
d’autrui ?
Le bon comportement n’est point lié à une religion donnée. Le
monde est une création divine, tel qu’il l’a voulu. Avec des bons et
des méchants. Et la religion, toutes confessions confondues, a pour
mission principale de réconcilier l’individu avec l’univers tel qu’il est.
Ainsi l’homme, à travers son formidable voyage sur terre, est appelé
à aimer son existence, celle des autres, et celle du monde qui se
présente à lui.
Tout l’enseignement et toute la sagesse de la vie consiste à retrouver
un état d’âme plongé dans une sensation de bien-être intérieur. Sans
cela, comment pourrait- il pardonner, aider autrui, tolérer les injustices
qui accompagnent l’histoire du monde ? Non, visiter un temple de
Dieu, mosquée, église, synagogue, pour ensuite juger et accuser son
prochain pour sa faiblesse, son ignorance, sa cupidité, son mépris est
une formalité de visite touristique.
Nous le vivons tous les jours. Moralité : la tension monte entre les
partisans de telle foi et les autres, d’une autre foi. Les médias, les
professeurs, les manuels scolaires se prêtent gentiment à cette
ségrégation culturelle qui n’en finissent de nous prendre la tête.
Encore une fois,allons-nous stopper de croire à un monde meilleur
parce que personne ne semble y croire ? Non bien évidemment,
puisque tous les textes sacrés sont d’accord sur une chose au moins :
Sauver une personne est pareil que sauver toute l’humanité. C’est une
question de relativité absolue, non d’obligation de résultat.
Mieux encore, les enfants peuvent déjà en profiter. Pour les aider à être
courageux et sans peur, nous ne devons pas les effrayer avec toutes
ces histoires de fantôme, de démon etc. Mais plutôt leur inculquer
une force intérieure inspirée sur des images mentales représentant la
bonne discipline, le bon comportement. Autrement, il ne faudrait pas
les culpabiliser s’ils partent loin, très loin...
Fuir tout comportement qui nous rabaisse devant eux, car leur
intelligence dépasse indiscutablement celle des adultes. Ils
comprennent bien plus que ce qu’on pourrait imaginer. Ils cherchent
un modèle sans le savoir. Puis ils s’y identifient, il n’y a donc aucun
commentaire. C’est connu. Mais ils n’écouteront que si la dignité
humaine est conforme avec l’existence. Sinon, ils se révoltent,
bonjour les dégâts !
Nos foyers deviennent une école, un temple, un lieu de dialogue franc
et positif ajusté à cette force de compréhension de nos enfants bien
aimés. Le cordon ombilical devient spirituel. Tout naturellement, ils se
nourriront le cœur et l’âme sans mauvaise conscience pour devenir
plus tard un exemple de bon citoyen du monde. Ouvert, discipliné,
cultivé et ayant suffisamment de force intérieure pour mieux
comprendre l’intolérance et la maladresse d’autrui.
Par Nasrallah Belkhayate
German
Chambers of Commerce
Worldwide Network
ahk.de
Le réseau des chambres de commerces allemandes dans le monde
Deutscher
Industrie- und Handelskammertag
www.dihk.de
Chambre de l’industrie et du commerce allemand
www.deinternational.de
Le site de services des chambres de commerces allemandes dans le monde
www.gtai.com
Germany Trade and Invest
www.bmwi.de
Ministère fédéral allemand de l’Economie et de la Technologie
www.ixpos.de
Le portail allemand de l’économie extérieure
www.e-trade-center.com
Portail pour le commerce international
www.rabat.diplo.de
Ambassade d’Allemagne à Rabat