Formation - AHK Marokko
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Formation - AHK Marokko
Chambre Allemande de Commerce et d’Industrie au Maroc | AHK Marokko Revue Trimestrielle | Vierteljährliches Wirtschaftsmagazin N° 46 Juillet | Juli 2011 Formation Aus- und Weiterbildung • Tendances : Interview avec Paul van Son, Desertec Industrial Initiative (DII) • Menschen: Interview mit dem neuen Honorarkonsul Marokkos in Bremen • Dossier : Programme ‘‘Idées d’affaires pour le Maroc’’ • Dossier : Double diplôme - Coopération maroco-allemande Liebe Mitglieder, Partner und Freunde der AHK Marokko, Marokko hat gewählt. Das Ergebnis der Abstimmung über die neue Verfassung am 1. Juli 2011 war eindeutig. Eine überwältigende Mehrheit hat für die neue Verfassung gestimmt; nach offiziellen Zahlen gut 98 %! Und dies bei einer Wahlbeteiligung von ca. 73,5 % der wahlberechtigten Bevölkerung. In einem kommunistischen System hätte ein solches Ergebnis ein gewisses Misstrauen hervorgerufen. Zwar werden durch die geänderte Verfassung die Befugnisse von Parlament, Justiz und dem Ministerpräsidenten wesentlich erweitert. Dennoch wird der König auch weiterhin eine zentrale Rolle im politischen System einnehmen. So kann er weiterhin das Parlament auflösen oder behält das letzte Wort in Fragen der Justiz. Aus diesen Gründen hatten u.a. Mitglieder der Bewegung des 20. Februar zu einem Boykott der Abstimmung aufgerufen. Trotz dieser Kritik optierte die marokkanische Bevölkerung für eine Evolution statt einer Revolution um vor allem die Instabilität wie sie in anderen Ländern wie Tunesien und Ägypten herrscht zu vermeiden. Sicher eine weise Entscheidung! Nun gilt es diese Verfassung auch umzusetzen und mit Leben zu füllen. Nicht nur in Bezug auf Gesetze, die noch verabschiedet werden müssen, sondern auch auf das Geschäftsmodell um die wirtschaftliche Handlungsfähigkeit des Landes aufrecht zu erhalten. Nicht, dass sich die Meinung, die man in der Bevölkerung hört, bewahrheitet: ‘‘Die neue Verfassung, das ändert doch nichts“. Damit wünschen wir Ihnen eine gute Lektüre dieser Ausgabe der Bilatéral, eine erholsame Sommerzeit sowie ‘‘Mabrouk Ramadan“! Marco Wiedemann Geschäftsführer Edito Auch an anderer Stelle muss investiert werden, damit der wirtschaftliche Aufschwung erhalten bleibt, die breite Bevölkerung hieran partizipieren kann und sich Firmen und Investoren nicht abwenden: Bildung! Will man, dass die breite Bevölkerung an dem Wirtschaftswachstum teilhaben kann und insbesondere für die junge Bevölkerung gute Aussichten auf ein besseres Leben bestehen, wird ein Ausbau des Bildungsangebots, das sich auch an den tatsächlich geforderten Gegebenheiten orientiert, unumgänglich sein. Insbesondere in der gemeinen Bevölkerung muss sich die Ansicht durchsetzen, dass die Kinder nur Aussicht auf ein besseres Leben und ein Weiterkommen haben, wenn dem Analphabetismus entgegengewirkt wird und ein Grundstock an Bildung vorhanden ist. Ein gutes Beispiel für einen solchen Ansatz konnte während des Besuchs der Staatssekretärin Kopp Ende Juni besichtigt werden: Eine Schule für die Kinder der Müllsammler auf der Mülldeponie in Tanger! Mit Hilfe der GIZ sowie privatem Engagement werden hier ca. 20 Kinder unterrichtet und somit die Chance auf eine berufliche Bildung und ein besseres Leben gegeben. Ein Beispiel, das Schule machen sollte und auch Ihre Unterstützung benötigt. Für weitere Informationen bzw. wenn Sie helfen möchten, wenden Sie sich an das Büro der GIZ in Rabat. Team der AHK Marokko | Equipe de la Chambre M. Marco WIEDEMANN Geschäftsführer | Vorstandsmitglied | Rechtliche Beratung Directeur Général | Membre du Comité Directeur | Conseils juridiques [email protected] Mme Naima BENECHEBLI Chers Adhérents, chers Partenaires et Amis de la Chambre Allemande, Le Maroc a voté. Le résultat du referendum sur la nouvelle constitution le 1er juillet 2011 était sans équivoque. Une large majorité s’est prononcée en faveur du projet de la nouvelle constitution, avec un bon résultat de 98%, selon le communiqué officiel. Et cela, avec un taux de participation d’environ 73,5% de la population ayant droit de vote. Dans un système communiste, un tel résultat aurait suscité une certaine méfiance. En effet, grâce à la nouvelle Constitution, les pouvoirs du Parlement, de la Justice et du Premier ministre seront considérablement élargis. Néanmoins, SM le Roi va continuer à jouer un rôle central dans le système politique. Ainsi, il continuera à dissoudre le parlement ou se réservera le dernier mot en matière de justice. Pour ces raisons, les membres du mouvement du 20 Février ont appelé à un boycott du vote. Malgré ces critiques, le peuple marocain a opté pour l’évolution plutôt que la révolution, afin d’éviter les conséquences d’une instabilité qui se propage actuellement dans d’autres pays, tels que la Tunisie et l’Egypte. C’est vraisemblablement une sage décision ! Il est donc temps maintenant de mettre en œuvre cette nouvelle Constitution, non seulement en termes de lois qui doivent être adoptées, mais aussi concernant le modèle économique, permettant au pays d’évoluer dans son champ d’action. Pour que l’opinion publique qui se propage et qui pense que ‘‘la nouvelle constitution ne va rien changer’’ ne se concrétise pas. Afin de préserver la reprise économique, de garantir la participation de la population et de garder les investisseurs et entreprises, il est nécessaire d’investir dans le domaine de l’éducation ! Cela permettra au grand public de participer à la croissance économique et aux jeunes d’avoir de bonnes perspectives pour une vie meilleure et une évolution de l’éducation, qui est effectivement basée sur les circonstances réelles et inévitables. Empfang und Telefonzentrale - Firmenauskünfte | Visaservice Accueil et standard téléphonique - Renseignements sur les sociétés Traitement des demandes de visa [email protected] Mme Susanne BLASK Öffentlichkeitsarbeit und Publikationen Relations publiques et Publications [email protected] M. Zakaria CHOUK Messe-Dienstleistungen Empfang und Telefonzentrale Foires et Salons Accueil et standard téléphonique [email protected] M. Seddik El Gamali Marktberatung Conseiller économique [email protected] Mme Géralde EL MOUKHTARI Assistentin der Geschäftsführung Mitgliederservice Assistante du Directeur Général Service Adhérents [email protected] M. Moha EZZABDI Berater für Human Resources und Reintegration Conseiller en Ressources Humaines et Réintégration [email protected] M. Ahmed HRAIF Dienstleistungen, Verwaltung Services généraux, Administration [email protected] Mme Angela MOUNTASSIR Marktberatung Conseillère économique [email protected] Mme Monika RIVIERE Messe-Dienstleistungen für Aussteller, Besucher, Presse, Multiplikatoren: offizielle Vertretung von Deutsche Messe (Hannover), Koelnmesse, Messe Berlin, Messe Düsseldorf und Messe München Allgemeine Informationen zu Messen in Marokko Services Foires et Salons pour exposants, visiteurs, presse et médiateurs de : Deutsche Messe (Hanovre), Koelnmesse, Messe Berlin, Messe Düsseldorf et Messe, München Informations générales sur les salons au Maroc [email protected] Mme Stefanie SOHM Exportberatung Conseiller à l’export [email protected] En général, la population doit pouvoir garantir à ses enfants la perspective d’une vie meilleure, en combattant l’analphabétisme et en leur assurant une bonne formation de base. Edito Un bon exemple d’une telle approche a pu être observé fin juin, lors de la visite du Secrétaire d’Etat Kopp : une école pour les enfants des éboueurs, sur la décharge de Tanger ! Avec l’aide de la GIZ et des investissements privés, environ 20 enfants seront scolarisés et pourront ainsi saisir la chance de suivre une formation professionnelle et profiter d’une vie meilleure. Cette école est un exemple qui a besoin de votre soutien. Pour plus d’informations ou si vous voulez soutenir ce projet, prière de contacter le bureau de la GIZ à Rabat. Je vous souhaite une bonne lecture de cette édition du Bilatéral, une période estivale reposante et RAMADAN MABROUK ! Marco Wiedemann Directeur Général Mme Nikola SCHÖNFELD Öffentlichkeitsarbeit und Publikationen Relations publiques et Publications [email protected] Vierteljahreszeitschrif der Deutschen Industrie- und Handelskammer in Marokko Revue trimestrielle de la Chambre Allemande de Commerce et d’Industrie au Maroc 140, Bd Zerktouni, 6ème étage - 20 070 Casablanca - Maroc Tél. : +212 (522) 42 94 00/01 - Fax : +212 (522) 47 53 99 [email protected] - http://marokko.ahk.de Vorstand | Comité directeur Abdelmoughit Bouayad : Président Xavier Verfaillie : Vice-Président Marco Wiedemann : Directeur Général Christian Kleffmann : Trésorier Mekki Ziadi, Christophe Calvel Mohammed Kadiri Hassani, Mohammed Tarir Directeur de la publication : Marco Wiedemann Assistance : Géralde El Moukhtari Rédaction/Publicité : Susanne Blask, Nikola Schönfeld Prochaine édition Annonces et contributions pour l’édition n°47 octobre 2011 : jusqu’au septembre 2011 au Département Relations Publiques et Publications [email protected] Dossier : Médecine/techniques de laboratoire - Medizintechnik Région : Saarland / La Sarre Laâyoune-Boujdour-Sakia El Hamra (Laâyoune) Nr. 46 juillet 2011 Conception : Le point sur le i ® Nachdruck nur mit Quellenangabe © AHK Marokko - Alle Rechte vorbehalten Dépot légal : N°88/1998 6 CALENDRIER SALONS 52 8 CONJONCTURE BASF 11 9 KULTUR Seien Sie vorbereitet auf das marokkanische Geschäftsleben 11 NEWS — ACTUALITéS Résultat AGO 2011 Neue Kammermitarbeiter Signature de sept conventions 16 TRENDS — tendances Energie renouvelable au Maroc Inteview avec M. Paul van SON 19 17 Services 20 Menschen Interview mit Herrn Volker Kröning 25 DOSSIER Aus- und Weiterbildung Formation 48 34 52 SALONS internationaux 54 RAPPORTS PRESSE 61 un thé a la menthe avec 22 Sommaire DOSSIER RéGION Basse-Saxe Guelmim - Es essmara Calendrier salons Salons août - octobre 2011 Maroc Eu’Vend — 8 au 10 septembre à Cologne The International Trade Fair for the Vending Industry / with Coffeena – International Doffee Fair. www.euvend.de Meublexpo — 14 au 18 septembre à Casablanca Salon international du meuble et du design. www.ofec.co.ma Kind + Jugend — 15 au 18 septembre à Cologne Salon international enfance et jeunesse. www.kindundjugend.de Construmar — 5 au 9 octobre à Casablanca Salon international de la construction, du BTP et de la finition. www.construmar.ma GRH au Maroc — 6 au 7 octobre à Marrakech Salon des ressources humaines au Maroc et des services informatiques délocalisés. www.rghaumaroc.com Electricity & Energy Expo — 11 au 15 octobre à Casablanca Salon international de l’électricité, éclairage, électronique et des énergies renouvelables. www.enerexpomaroc.com PROTEXPO EXPOPROTECTION — 13 au 15 octobre à Casablanca Le salon international de la prévention et de la maîtrise des risques. www.protexpo-expoprotection.ma Pollutec Maroc — 26 au 29 octobre à Casablanca Salon international des équipements, des technologies, et des services de l’environnement. www.pollutec-maroc.com Allemagne EXPO REAL — 4 au 6 octobre à Munich Salon international de l’immobilier d’entreprise. www.exporeal.net EXPOPHARM — 6 au 9 septembre à Düsseldorf Exposition international pharmaceutique. www.expopharm.de Anuga — 8 au 12 octobre à Cologne Le salon leader mondial pour des aliments et boissons. www.anuga.de A+A — 18 au 21 octobre à Düsseldorf Sécurité personnelle, sécurité de l’entreprise et santé au travail. Salon professionnel international avec congrès et expositions spéciales. www.aplusa-online.de IFA — 2 au 7 septembre à Berlin Consumer Electrics Unlimited. www.ifa-berlin.de Spoga + gafa — 4 au 6 septembre à Cologne Salon international du sport, du camping et de l’art de bien vivre au jardin, vie au jardin. www.spogagafa.de Calendrier REHACARE INTERNATIONAL — 28 juin au 2 juillet à Düsseldorf Salon professionnel international et congrès. Rééducation – Prévention – Intégration – Soins www.rehacare.de BIOTECHNICA — 11 au 13 octobre à Hanovre 1er salon européen des biotechnologies et des sciences du vivant : exposition, conférences, partnering, carrière, award. www.biotechnica.de Caravan — 26 août au 4 septembre à Düsseldorf Salon international n°1 pour les camping-cars et caravanes. www.caravan-salon.de GDS — 7 au 9 septembre à Düsseldorf Salon international de la chaussure et accessoires. www.gds-online.com Pour tous les salons en Allemagne Représentation officielle et contact au Maroc Chambre Allemande de Commerce et d’Industrie au Maroc 140, Bd Zerktouni, 6ème étage - 20 070 Casablanca Bilatéral — CMS – Cleaning. Management. Services. — 20 au 23 septembre à Berlin Salon international + congrès. www.cms-berlin.de 6 — juillet 2011 Aquanale International Trade Fair for Sauna. Pool. Ambience. FSB — 26 au 29 octobre à Cologne International Trade Fair for Amenity Areas, Sport and Pool Facilities. www.aquanale.de Département Foires Mme Monika Rivière : [email protected] M. Zakaria Chouk : [email protected] Tél. : 05 22 42 94 20 / 00 / 01 Fax direct : 05 22 47 50 31 Agenda Bilatéral — 7 — juillet 2011 Conjoncture Nouveau dispositif pour moderniser les Très Petites Entreprises BASF Maghreb se dote de deux nouveaux départements En effet, la première compagnie de produits chimiques au Monde renforce sa présence dans la région, en entretenant l’image et la réputation d’une société stable et aux fondamentaux solides. Le siège régional couvre deux nouvelles activités : la communication d’entreprise et le Regional Market Developement. Avec ses deux nouveaux départements la BASF Maghreb affiche la volonté ambitieuse de promouvoir son image au Maroc, en Algérie et en Tunisie. Sous le management de son directeur général, Mr Xavier Verfaillie, le signal de départ de nouveaux projets a été donné. Avec la création du département Regional Market Developement, de nouveaux objectifs sont fixés. Le but du développement de marché chez BASF va être d’identifier les tendances macroéconomiques des pays couverts par nos activités. Parfois, il s’agira aussi de faire coopérer les industries locales avec les services recherche et développement de la BASF en Allemagne. La tendance mondiale est au développement durable et à l’évolution nécessaire des secteurs industriels. Cette évolution répond aux changements toujours plus pressants de mutation de la société. l’économie d’énergie, les recherches liées au développement de nouvelles sources d’énergie moins polluantes. Dans ce sens, de nombreuses recherches ont été effectuées et beaucoup de solutions ont été apportées. Dans des pays comme ceux du Maghreb, le regional market development sera un atout majeur. Les industriels marocains ainsi que les entreprises seront les premiers bénéficiaires de la mise en place de cette nouvelle approche. Les mutations que connaît le monde ces dernières années sont de plus en plus importantes et pressantes, selon les territoires concernés. Bien entendu, l’Afrique n’est pas en reste avec l’un des taux de croissance économique les plus forts, mais surtout des plus prometteurs. Il y a en effet un phénomène de modernisation des industries en Afrique qui répond à deux impératifs : • Le premier est celui qui a placé le continent à la vue du reste du monde. Les divers moyens de communication ont permis aux grands groupes internationaux de se documenter sur les pays du vieux continent et donc d’y prospecter de nouveaux marchés pour leurs produits, solutions et autres applications. • Le deuxième élément est une conséquence presque directe de la première composante de ces changements. C’est bien entendu la concurrence que perçoivent les acteurs industriels locaux face à l’arrivée en ordre rangé des multinationales. Les industries locales sont donc sur le chemin non seulement de la modernisation, mais aussi de la créativité, l’optimisation et la productivité de leurs entreprises. BASF a une longue histoire dans l’accompagnement du développement des entreprises et industries, étant donné la place privilégiée dont elle dispose dans la fourniture des matières premières des industriels de la chimie. Le Maroc étant un pays solidement ancré dans le développement économique durable, de nombreuses opportunités de collaboration sont à l’étude, tant dans l’accompagnement des industries locales dans leur développement que dans l’implication que nous avons dans les projets nationaux de développement durable. BASF est déjà présente sur le terrain dans l’accompagnement des grands projets, tel que la promotion de systèmes de construction permettant d’économiser significativement la facture énergétique. Nous pouvons encore citer l’expérience développée dans des initiatives, comme le développement du potentiel de l’énergie solaire ou éolienne. Par Yassine Saila Regional Market Development and Communication Corporate Executive Maghreb, BASF Maroc S.A. Bilatéral — 8 — juillet 2011 Kultur Seien Sie vorbereitet auf das marokkanische Geschaftsleben Business-Etikette Marokko Sie wollen in Marokko Geschäfte abwickeln und neue Kontakte aufbauen? Dann finden Sie hier einige Tipps für den Umgang mit der marokkanischen Geschäftskultur und für Geschäftsreisen nachMarokko. Persönliche Beziehungen – das A und O für eine erfolgreiche Geschäftsbeziehung! Während man in Deutschland im geschäftlichen Umgang die Tendenz hat, schnell zum Punkt zu kommen, hat in Marokko die persönliche Beziehung zwischen Geschäftspartnern Priorität. Für die erfolgreiche Zusammenarbeit ist es deshalb unerlässlich, eine persönliche Beziehung zum marokkanischen Gegenüber aufzubauen. Nehmen Sie also erst einmal die Einladung auf einen marokkanischen Minztee an, bevor Sie zum Geschäftlichen übergehen. Halten Sie Small Talk und fragen Sie auch nach der Familie des anderen. Bei solchen Gelegenheiten baut der marokkanische Geschäftspartner Vertrauen zu Ihnen auf. Bleiben Sie auch nach Geschäftsabschluss in Kontakt. Versuchen Sie sich ein Netzwerk in Marokko aufzubauen, Vitamin B wird Ihnen die Arbeit in Marokko sehr erleichtern! Die Beziehungsorientierung der Marokkaner führt auch dazu, dass Privates und Berufliches weniger strikt getrennt wird. Informelle Veranstaltungen bieten deshalb eine gute Gelegenheit, die Beziehung zum Geschäftspartner zu festigen. Und eventuell haben Sie auch die Möglichkeit, die Gastfreundschaft der Marokkaner kennenzulernen. Seien Sie gegenüber lokalen Sitten und Bräuchen aufgeschlossen und probieren Sie auch traditionelle marokkanische Gerichte wie eine ‘‘Tajine“ oder ‘‘Couscous“. Dadurch vermitteln Sie Ihrem Geschäftspartner, dass Sie seine Traditionen respektieren, was Ihr Ansehen in Marokko steigern wird. Grundsätzlich spielt sich das soziale Leben um Mittag- oder Abendessen um einen runden kniehohen Tisch ab (die traditionellen Gerichte werden gemeinsam von einer Platte und mit den Händen gegessen). Bilatéral — 9 — juillet 2011 Kultur Einige Tipps vorweg • Business-Sprache ist Französisch, einige Worte Arabisch sind ein Pluspunkt (wobei der marokkanische Dialekt sich stark vom Hoch-Arabisch unterscheidet) –Englisch ist nicht weit verbreitet. • Freitag ist der Gebetstag der Woche – gegen Mittag besuchen die Marokkaner für das Gebet die Moscheen. Vermeiden Sie in dieser Zeit Geschäftstermine. Dennoch ist der Freitag ein gewöhnlicher Arbeitstag in Marokko. • Auch der Ramadan, der Fastenmonat, ist für Geschäftsreisen eher ungeeignet, wie Sie nachfolgend lesen können. • Älteren wird sehr viel Respekt entgegen gebracht, Hierarchien in Unternehmen sind wichtig. • Sie werden in Marokko sehr herzlich und ausgiebig und meist mit einem Handschütteln begrüßt. Sobald sich die Beziehung entwickelt hat, begrüßt man sich von Mann zu Mann oder Frau zu Frau mit Kuss auf die Wangen. •Wundern Sie sich nicht, wenn Sie ein Geschäftspartner duzt, Sie werden eher als Freund denn als Geschäftspartner angesehen; das Siezen wird im Arabischen weniger verwendet. • Als Geschenke bieten sich Blumen, Süßigkeiten, Nüsse, Datteln an. Geschenke werden meist nicht sofort geöffnet. Kultur Ein anderes Zeitmanagement Zeit wird in Marokko anders empfunden und deshalb nimmt beispielsweise Pünktlichkeit nicht einen ganz so großen Stellenwert ein – für einen Marokkaner gehen Mensch und Beziehungen vor. Dennoch sollte man als Eingeladener pünktlich sein. Sie sollten Geduld mitbringen, wenn Sie nach Marokko kommen und auch bei Deadlines mehrmals nachhaken oder diese - noch besser - gleich etwas früher ansetzen. Gleichzeitig sollten Sie mehr Zeit bei Reisen nach Marokko einplanen – hier geht alles etwas gelassener zu. Auch äußere Umstände, wie Verkehr (insbesondere in der Metropole Casablanca), können mehr Zeit in Anspruch nehmen als erwartet. Verzichten Sie deshalb lieber auf strikte Terminpläne und setzen Sie auf eine flexible Zeitplanung. Indirekt kommunizieren Um erfolgreich mit Marokkanern zusammenarbeiten zu können, sollten Sie bedenken, dass den Marokkanern der Kommunikationsstil der meisten westlichen Kulturen zu direkt sein kann. Schlagen Sie eine Bitte lieber nicht einfach mit einem ‘‘Nein’’ aus. Wählen Sie lieber indirekte Formulierungen und achten Sie auf nonverbale Signale. Geben Sie Ihrem marokkanischen Geschäftspartner stets das Gefühl, dass Sie für ihn Zeit haben und für ihn versuchen, Dinge möglich zu machen. Marokkaner verwenden gerne Umschreibungen und tendieren eher dazu ‘‘ja“ zu sagen, auch wenn sie ‘‘vielleicht“ meinen und ‘‘vielleicht“ anstatt ‘‘nein“. Sie neigen dazu, Konfrontationen aus dem Weg zu gehen. Dennoch wird insbesondere die jüngere Generation, mehr und mehr geprägt durch die westliche Kultur, direkter in Geschäftsbeziehungen. Vermeiden Sie es zudem, Kritik vor anderen zu äußern. Die marokkanische Gesellschaft ist kollektiver Natur, deshalb ist die Loyalität und Ehre immer zu schützen. Falls Sie mal auf einem marokkanischen Soukh (=Markt) waren, wissen Sie, dass Marokkaner gerne handeln. Während Deutsche eher abschlussorientiert sind, nehmen Verhandlungen in Marokko mehr Zeit ein und bedürfen einer gewissen Flexibilität (und eines gewissen Verhandlungsspielraums). Die Basis hierfür ist wiederum eine persönliche Beziehung. Bei Verhandlungen achten Sie darauf, einen freundlichen Unterton zu bewahren. Der Einfluss der Religion auf das Geschäftsleben Bekannterweise nimmt der Islam eine entscheidende Bedeutung im täglichen Leben der Marokkaner ein und kann auch auf Ihre Geschäftsbeziehung Einfluss nehmen. Für einen Besucher aus Deutschland schlägt sich dies u.a. im Verzicht von Alkohol und Schweinefleisch, in den täglichen fünf Gebeten, dem Freitag als Gebetstag der Woche und dem Fastenmonat Ramadan, nieder. Dennoch halten sich nicht alle Marokkaner an diese Regeln – Bier oder Wein wird beispielsweise auch bei Geschäftsessen oft angeboten. Insbesondere während des Fastenmonats Ramadan, dessen Zeitraum sich jährlich um ca. 10 Tage verschiebt (dieses Jahr im gesamten August), verändert sich der Tagesrhythmus der Marokkaner – während des Tages sind Geschäfte geschlossen und viele Unternehmen verkürzen die Arbeitszeiten. Das gesamte Geschäftsleben ist in dieser Zeit verlangsamt. Man sollte während dieses Monats vermeiden, tagsüber an öffentlichen Orten zu essen, zu trinken, zu rauchen oder Kaugummi zu kauen. Erst gegen Abend kehrt das geschäftige Leben zurück und die Familie kommt zusammen. Das Ende des Ramadan, das Opferfest und die Geburt des Propheten werden u.a. als religiöse Feiertage mit der Familie verbracht und dementsprechend sind an diesen Tagen Unternehmen und Geschäfte geschlossen. Diese Daten sind ebenfalls abhängig vom Mondkalender und können sich deshalb auch kurzfristig (d.h. auch erst einige Stunden vorher) ändern – Flexibilität ist auch hier gefragt! Im Allgemeinen wird oft empfohlen, religiöse Themen (aber auch einige politische Themen wie den Israel-Konflikt oder der Westsahara) zu vermeiden, denn das kann zu Missverständnissen führen. Eine spannende Kultur Wir hoffen, dass wir Ihnen einen kleinen Einblick in die marokkanische Geschäftskultur geben konnten. Dennoch lernen Sie die Kultur natürlich am besten bei einem Besuch kennen - Die Gastfreundschaft und Herzlichkeit der Marokkaner macht die Arbeit mit ihnen sehr angenehm. Sie werden Sie mit offenen Armen empfangen! Bilatéral — 10 — juillet 2011 News | Actualités Résultat AGO 2011 Mitgliederversammlung am 29. Juni 2011 Assemblée Générale Ordinaire le 29 juin 2011 Lors de l’Assemblée Générale Ordinaire 2011 au Royal Mansour, Christophe Calvel de Beiersdorf et Mohamed Tarir de Kühne&Nagel ont été réélus avec 52 voix en tant que membres du Comité Directeur. Par ailleurs, nous souhaitons la bienvenue à MekkiZiadi de Four Global Partners en tant que nouveau membre du comité directeur (57 voix). La soirée a été également une occasion pour célébrer les 100 ans NIVEA - La Chambre remercie Beiersdorf pour le sponsoring de la soirée! Die Fotos des Abends können Sie auf unserer Webseite herunterladen. Vous pouvez télécharger les photos de la soirée sur notre site web. Happy Birthday, NIVEA! Bon anniversaire, NIVEA ! Bereits seit 1911 wird die NIVEA Creme in der berühmten blauen Dose verkauft – und ist weltweit ein Synonym für Hautpflege und Verlässlichkeit geworden. Die Marke umfasst alle Bereiche der Hautund Körperpflege, mit der Beiersdorf im vergangenen Jahr fast vier Milliarden Euro umsetzte. Zum 100. Geburtstag von NIVEA richtet Beiersdorf die Marke neu aus. Mit der Geschäftsstrategie ‘‘Focus on Skin Care. Closer to Markets“ konzentriert sich das Unternehmen zum 100. Geburtstag wieder auf seine Kernkompetenz: die Hautpflege. Das ganze Jahr über veranstaltet Beiersdorf verschiedenste Events und ist eine Kooperation mit Rihanna eingegangen. Als Gesicht der Marke sollen neue Zielgruppen angesprochen werden. Mithilfe der neuen Strategie und dem neuen Markenauftritt steht NIVEA noch heute, 100 Jahre später, für Modernität und Innovation. Depuis 1911, la fameuse petite boîte bleue est vendue dans le monde entier. Au cours de ces 100 dernières années, NIVEA est devenue un synonyme de soin de la peau et de fiabilité. A l’occasion du 100ème anniversaire de NIVEA, Beiersdorf donne à sa marque un nouveau souffle. Avec la stratégie ‘‘Focus on Skin Care. Closer to Markets“, l’entreprise se concentre désormais davantage sur sa compétence clé : le soin de la peau. Plusieurs événements marquent l’année 2011. Dans ce cadre, Rihanna se joint à NIVEA pour célébrer ce centième anniversaire. Sa chanson « California King Bed » sera la bande son publicitaire de NIVEA à travers le monde. Cela permettra à Beiersdorf d’attirer un nouveau groupe cible. Grâce à sa nouvelle stratégie et sa présence sur le marché, NIVEA continue à faire, 100 ans après son invention, preuve de modernité et d’innovation sur le marché cosmétique. Auf der Internetseite www.nivea.ma finden Sie die NIVEA Produkte. Für mehr Nähe zu den Konsumenten ist NIVEA Maroc auch auf Facebook (www.facebook.com/NIVEAMaroc) präsent. Retrouver les produits NIVEA sur internet sous : www.nivea.ma NIVEA Maroc est aussi présent sur facebook (www.facebook.com/NIVEAMaroc) pour plus de proximité entre NIVEA et ses fans. Bilatéral — News | Actualités Bei der diesjährigen Mitgliederversammlung im Royal Mansour wurden Christophe Calvel von Beiersdorf und Mohamed Tarir von Kühne&Nagel mit jeweils 52 Stimmen als Vorstandsmitglieder wiedergewählt. Als neues Vorstandsmitglied begrüßt die Kammer zudem Mekki Ziadi von Four Global Partners mit 57 Stimmen. Der anschließende Stammtisch stand im Zeichen der 100 Jahre NIVEA – Die Kammer dankt Beiersdorf herzlich für das Sponsoring des Abends! 11 — juillet 2011 Bilatéral — 12 — juillet 2011 News | Actualités Neue Kammermitarbeiter Seit Ende April 2011 begrüßen wir an der AHK Marokko eine neue Mitarbeiterin für den Bereich Öffentlichkeitsarbeit & Publikationen. Frau Nikola Schönfeld steht Ihnen ab sofort neben Frau Susanne Blask als Ansprechpartnerin in allen Fragen der Öffentlichkeitsarbeit, Kommunikation, Publikationen, Veranstaltungen und Anzeigen zur Verfügung. Zudem verstärkt ab Juli 2011 Herr Seddik El Gamali das Team der Kammer! Er wird neben Frau Angela Mountassir im Bereich Marktberatung tätig sein und ist Ansprechpartner für Marktstudien, Geschäftspartnersuche und Unternehmenskontakte. Nouveaux Collaborateurs à la Chambre Allemande Depuis fin avril 2011, nous souhaitons la bienvenue à Mme Nikola Schönfeld au sein de la Chambre Allemande ! Elle soutient dès maintenant le département Relations Publiques & Publications, communications et événements. Elle se réjouit de toutes vos questions dans ce domaine. En plus, Monsieur Seddik El Gamali vient renforcer notre département Conseil Economique. Il prendra en charge avec Madame Angela Mountassir les différentes fonctions, les études de marché, la recherche de partenaires et les contacts d’affaires. Bilatéral — 13 — juillet 2011 Unterzeichnung von sieben Abkommen über die Entwicklung der erneuerbaren Energien in Marokko Bald Export von ‘‘grünem Strom’’ in die EU? Das marokkanische Umweltministerium hat Anfang Juni 2011 sieben Abkommen mit mehreren Partnern zur Entwicklung von erneuerbaren Energien und der Forschung und Entwicklung unterzeichnet. Diese Vereinbarungen wurden während der 2. Sitzung der Energie unter dem Motto ‘‘Grüne Energie, ein Impuls für Marokko“ getroffen, dessen Eröffnung wurde unter dem Vorsitz von SM König Mohammed VI unterzeichnet wurde. Das erste Abkommen über industrielle Integration im Energiebereich zielt darauf ab, integrierte Projekte für Solar-und Windenergie zu unterstützen und Know-how im Bereich erneuerbare Energien zu entwickeln. Das zweite Abkommen ist ein Vertrag für die Entwicklung der Energieeffizienz und der erneuerbaren Energien im Bereich des Wohnungs-und Städtebau. Es zielt unter anderem auf die Herstellung eines Lebensraums mit niedrigem Energieverbrauch und umweltfreundlicher Verwendung von Baustoffen für die Isolierung ab. Die dritte Vereinbarung, ein ‘‘Memorandum of Understanding“ über den Transfer von technologischem Know-how, Ausbildung sowie Forschung und Entwicklung, konzentriert sich auf die Finanzierung und den Bau eines Pilotprojektes im Bereich Solar-und erneuerbarer Energie. Es gibt auch eine Absichtserklärung über die Errichtung und Verwaltung von Instituten für die Ausbildung im Bereich erneuerbare Energien und Energieeffizienz. Die Vereinbarung soll die Schaffung eines Berufsbildungssystems an die Bedürfnisse von Unternehmen der erneuerbaren Energien und die Finanzierung von Durchführbarkeitsstudien, Bereitstellung von technischem Fachwissen und Produktionsanlagen und Ausbildungseinrichtungen ermöglichen. Bilatéral — Die sechste Vereinbarung ist ein ‘‘Memorandum of Understanding‘‘ im Bereich der Ausbildung und Forschung im Bereich Energie und erneuerbare Energien. Ziel ist es hier, Kompetenzen in diesem Bereich zu entwickeln, den Grundstein für die Zusammenarbeit in Bildung und Forschung zu legen und die Förderung der Entstehung einer lokalen wissenschaftlichen Expertise von hoher Qualität zu schaffen. Im Hinblick auf die Rahmenvereinbarung über die Zusammenarbeit in Forschung und Entwicklung sind seine Ziele die Unterstützung der marokkanischen ‘‘Nationalen Agentur der Solarenergie (Masen)‘‘ für die Entwicklung und Schaffung von Forschungsinfrastrukturen sowie der Transfer von Know-how und Technologie durch Workshops, Seminare und Forschungsarbeiten. Die marokkanische Umweltministerin Amina Benkhadra hat in diesem Zusammenhang gesagt, dass mit der Fertigstellung im Jahr 2020, alle Sonnen-und Windenergie-Programme, unter dem Impuls von grüner Energie ins Leben gerufen, 42% der gesamten elektrischen Energie in Marokko aus erneuerbaren Quellen kommen werden. Die Ministerin fügte hinzu, dass die Positionen der Beschäftigung durch die Umsetzung der Entwicklungspläne für erneuerbare Energien und Energieeffizienz 50.000 direkte Dauerarbeitsplätze bis 2020 schafft, darunter 12.000 in der Solar-und Windkraft. In Bezug auf die Perspektiven der nationalen Energiestrategie betonte sie, dass die Integration in die euro-mediterrane Partnerschaft und zu Afrika ein besonderer Schritt sei, vor allem im Hinblick auf den Beitritt von Marokko in den Mittelmeer-Solarplan, die Desertec- und MedgridInitiative. Benkhadra hat sogar angedeutet, dass das Königreich für die Umsetzung von Artikel 9 der europäischen Richtlinie arbeitet, die es Marokko erlaubt, Ökostrom in die EU zu exportieren. 14 — juillet 2011 News | Actualités Signature de sept conventions relatives au développement des énergies renouvelables Bientôt l’exportation de l’électricité verte vers l’Union Européenne ? Le ministère de l’Energie, des Mines, de l’Eau et de l’Environnement a signé début juin 2011 sept conventions, contrats programmes et accords-cadres avec plusieurs partenaires portant sur le développement des énergies renouvelables et la recherche et développement en matière énergétique.Ces accords ont été signés en marge des 2èmes assises de l’Energie placées sous le signe «Les énergies vertes, un élan pour le Maroc» et dont la cérémonie d’ouverture a été présidée par SM le Roi Mohammed VI. La première convention de partenariat relative à l’intégration industrielle dans le secteur énergétique vise à accompagner des projets intégrés de l’énergie solaire et éolienne et à développer les compétences en matière d’énergies renouvelables. Le deuxième accord est un contrat-programme pour le développement de l’efficacité énergétique et des énergies renouvelables dans le secteur de l’habitat et de l’aménagement urbain. Il vise, entre autres, à promouvoir la production d’un habitat à faible consommation énergétique et respectueux de l’environnement, l’utilisation de matériaux de construction pour l’isolation thermique et la mise en place de formations ciblées, afin de favoriser l’efficacité énergétique dans le domaine de l’habitat, ainsi que la mobilisation d’outils financiers incitatifs nécessaires. Le troisième accord, un mémorandum d’entente sur le transfert du savoir-faire technologique, la formation et la recherche et développement, porte sur le financement et la construction d’une unité pilote de classe mondiale au sein de l’Institut de recherche en énergie solaire et énergie renouvelable. Il s’agit aussi d’une lettre d’intention relative à la mise en place et la gestion des instituts de formation aux métiers des énergies renouvelables et de l’efficacité énergétique. Cet accord ambitionne la mise en place d’un dispositif de formation professionnelle, adapté aux besoins des entreprises du secteur des énergies renouvelables et le financement d’études préalables, l’apport d’expertise technique et la réalisation et l’équipement des instituts de formation aux métiers des énergies renouvelables et de l’efficacité énergétique. Il est également question d’un protocole d’accord pour soutenir le développement du secteur de l’énergie éolienne, visant notamment la réalisation d’un atlas du vent et de mesure de vent pour des sites identifiés, l’accélération de la formation dans le domaine de l’éolien et la mise en oeuvre de partenariats dans les domaines de l’industrie et de la formation, afin de soutenir le développement du secteur. Le sixième accord consiste en un mémorandum d’entente dans le domaine de la formation et de la recherche sur l’énergie et les énergies renouvelables. Il a pour ambition de développer des compétences dans ce domaine, de définir les bases de collaboration en matière de formation et de recherche et de favoriser l’émergence d’une expertise scientifique locale de grande qualité. Bilatéral — Pour ce qui est de l’accord-cadre de coopération dans le domaine de la recherche et développement (R&D), il a pour objectifs notamment l’accompagnement de l’Agence marocaine de l’énergie solaire (MASEN) pour le développement et la mise en place d’infrastructures de recherche, ainsi que le transfert du savoir-faire et des technologies à travers des ateliers, des séminaires et des travaux de recherches. La deuxième édition des Assises de l’énergie s’inscrit dans le cadre des efforts déployés par le Royaume en vue de sécuriser son approvisionnement en diverses formes d’énergie, d’en assurer la disponibilité et l’accessibilité à des prix raisonnables et de rationaliser leur utilisation tout en préservant l’environnement. Cette édition, tout en dressant un bilan d’étapes de la mise en oeuvre de la stratégie énergétique, a focalisé les débats sur les enjeux cruciaux de l’industrialisation, de la formation des compétences, de la R&D, de l’intégration régionale et du développement local, considérés comme essentiels à la pérennisation du développement des énergies vertes. Elle a rassemblé des centaines de participants composés d’acteurs clés : décideurs politiques, opérateurs économiques, industriels, investisseurs privés et publics, universitaires, représentants des institutions financières et de coopération. Animés par une pléiade de spécialistes et d’experts marocains et étrangers, les travaux de cette édition ont été axés sur quatre tablesrondes traitant de «l’industrialisation», «la recherche et développement et le développement des compétences», «le développement local» et «l’intégration régionale». Revenant sur la stratégie énergétique nationale, la ministre de l’Energie, des Mines, de l’Eau et de l’Environnement, Amina Benkhadra, avait présenté devant SM le Roi un bilan d’étapes comportant les réalisations accomplies, ainsi que les projets en cours. Elle a ainsi affirmé qu’avec l’achèvement, en 2020, de tous les programmes solaires et éoliens, lancés dans le cadre de l’élan des énergies vertes, 42 % de la puissance électrique totale installée au Maroc seront de sources renouvelables. Et la ministre a rajouté que les postes d’emploi qui seront générés par la mise en œuvre des plans de développement des énergies renouvelables et de l’efficacité énergétique, atteindront 50.000 postes de travail directs permanents à l’horizon 2020, dont 12.000 dans le solaire et l’éolien. Pour ce qui est des perspectives de la stratégie énergétique nationale, elle a souligné que l’intégration dans l’espace euro-méditerranéen et africain «constitue une pièce maitresse» de cette stratégie, rappelant l’adhésion du Maroc au Plan solaire méditerranéen, à l’Initiative industrielle Desertec et à Medgrid, qui ont pour finalité de favoriser la synergie dans le développement des énergies solaire et éolienne dans l’espace euro-méditerranéen. Mme Benkhadra a de même indiqué que le Royaume mène des négociations pour la mise en application de l’article 9 de la directive européenne, qui permettra au Maroc d’exporter de l’électricité verte vers l’Union européenne. 15 — juillet 2011 Aktionsplan bis 2015 für mehr Windenergie, Solarenergie und Wasserkraft in Marokko Das Ministerium für Energie und Bergbau (Ministère de l’Energie et des Mines) hat seine Anstrengungen auf dem Gebiet der erneuerbaren Energien in einem Aktionsplan für die Zeit bis 2015 zusammengefasst. Grundsätzlich soll bis 2015 mit Hilfe von Investitionen in Erneuerbare Energien in Höhe von 90 Milliarden Dirhams (ca. 8,2 Milliarden Euro), der Anteil erneuerbarer Energien an der gesamten Energieproduktion von aktuell 4% auf 10% gesteigert werden. Aktuell muss Marokko etwa 90% seines Energiebedarfs über Importe decken. In Zukunft will man jedoch einen Großteil des eigenen Strombedarfs aus regenerativen Quellen gewinnen. Als Ziel des Aktionsplans sollen bis 2015 neue Windparks mit einer Gesamtleistung von 1140 MW ans Netz gehen. Insgesamt 400 MW sollen durch Wasserkraft hinzugewonnen werden. 400.000 m2 neue Solarkollektoren sollen für die Erzeugung von Warmwasser installiert werden rund 150.000 Haushalte auf dem Land dezentral mit Erneuerbarer Energie versorgt werden. Ebenso rechnet das Ministerium mit der Möglichkeit, in 10 bis 20 Jahren das gesamte Windenergiepotenzial Marokkos auszuschöpfen. Trends | tendances Das Programm zur ländlichen Elektrifizierung ist ebenso Teil dieses Aktionsplans wie die Bemühungen um den Einsatz energieeffizienterer Technik in Haushalten, öffentlichen Gebäuden und in der Industrie. Ein weiterer Baustein ist die Schaffung von so genannten ‘‘EnergieHäusern’’, lokalen Beratungszentren, die den Bürgern vor Ort Informationen und Angebote zum Energiesparen unterbreiten.Um der steigenden Nachfrage nach Elektrizität gerecht zu werden wird die marokkanische Elektrizitätsgesellschaft ONE während den nächsten 5 Jahre nahezu 1 Mrd. Euro jährlich investieren. Insgesamt sollen in Marokko Solarkraftwerke mit einer Gesamtkapazität von 500 MW bis 2015 gebaut werden, allerdings nicht durch ONE sondern durch private Betreiber. Solarenergie Windenergie Wasserkraft Mit 3.000 Sonnenstunden im Jahr im Süden und 2.700 Sonnenstunden im Norden bietet Marokko ein enormes Potenzial für die Solarenergie. Aus einer jüngst veröffentlichen Studie des Deutschen Zentrums für Luft- und Raumfahrt geht hervor, dass das Potenzial der Sonnenenergie in der MENA-Region einem vierzigfachen des gegenwärtigen weltweiten Stromverbrauchs entspricht. Die Möglichkeiten des Einsatzes von Windenergie sind besonders groß. Mit einer Küste von 3.500 km Länge, an der eine durchschnittliche Windgeschwindigkeit von 7 bis 8m/s gemessen wird (11 m/s in einigen Regionen), verfügt das Land über ein geschätztes Windenergiepotenzial von 6 GW. Mittelfristig soll Windenergie 1.000 bis 1.200 MW zur Stromerzeugung beitragen. Davon werden bisher 64 MW in zwei Windparks erzeugt, weitere Parks mit einer Gesamtkapazität von 240 MW sind im Bau, der Rest in der Planung. Der Bau von off-shore Windparks wird gegenwärtig geprüft, hier könnte sich ein neues Geschäftsfeld erschließen. Um größere Windanlagen durch private Betreiber bauen zu lassen, soll die bisher geltende Beschränkung der privaten Kraftwerkskapazitäten zur Einspeisung ins öffentliche Netz von 10 MW auf 50 MW angehoben werden. Das zur Stromproduktion technisch nutzbare Wasserkraftpotenzial Marokkos wird auf 2.500 MW bei einer jährlichen Stromproduktion von 4.600 GWh geschätzt, wovon bisher nur ca. 40 % erschlossen sind. Bis 2015 soll dieser Erschließungsgrad bis auf 68 % erhöht werden. Pumpspeicherwerke können helfen, die relativ geringen Hydroenergiereserven vollständig auszunutzen. Bilatéral — Biogas Täglich fallen in Marokko rund 8.000 t an Haushaltsabfällen und ca. 1,1 Mio.m3 Abwasser an; die für die Erzeugung von Deponie und Klärgas verwendet werden können. Außerdem nutzbar wären tierische und pflanzliche Abfälle aus der Landwirtschaft. Mit Hilfe der GIZ wurden in der Vergangenheit bereits einige Biogasanlagen entwickelt. 16 — juillet 2011 Trends | Tendances Energies Renouvelables au Maroc Plan d’action 2015 pour plus d’énergie éolienne, solaire et hydraulique au Maroc Le Ministère de l’Énergie et des Mines a renforcé ses efforts dans le domaine des énergies renouvelables dans un plan d’action pour la période jusqu’à 2015. Afin d’augmenter la part des énergies renouvelables dans la production totale d’énergie de 4 % à 10 %, 90 milliards de dirhams (environ € 8,2 milliards) seront investis dans les énergies renouvelables jusqu’à 2015. Le Maroc importe actuellement environ 90 % de ses besoins énergétiques. Pourtant, dans l’avenir on veut obtenir une majorité de ses besoins en électricité propre provenant de sources renouvelables. Le plan d’action vise à créer jusqu’à 2015 de nouveaux parcs éoliens d’une capacité de 1140 MW. Au total, 400 MW seront produits par l’hydroélectricité. 400 000 m2 de nouveaux capteurs solaires seront installés pour la production d’eau chaude et 150.000 ménages ruraux seront alimentés en énergie renouvelable. De même, le Ministère prévoit de réaliser le plein potentiel de l’énergie éolienne au Maroc dans 10 à 20 ans. Le plan d’action comprend un programme d’électrification rurale, ainsi que des efforts pour utiliser des appareils d’une efficacité énergétique dans les maisons, les bâtiments publics et l’industrie. Un autre aspect est la création des « maisons d’énergie », des centres de conseil locaux qui offrent des informations et des conseils pour économiser l’énergie aux citoyens. Pour répondre à la demande croissante d’électricité, la compagnie d’électricité ONE investira jusqu’à 2015 près d’un milliard d’euros annuellement. De plus, des centrales solaires d’une capacité de 500 MW seront construites au Maroc par des opérateurs privés. Energie solaire Energie éolienne Biogaz Hydroélectricité Avec 3.000 heures d’ensoleillement par an au sud et 2.700 heures de soleil au nord, le Maroc offre un énorme potentiel pour l’énergie solaire. Selon une étude récemment publiée du Centre Allemand de Recherche Aérospatiale, le pote n t i e l d e l’énergie solaire dans la région MENA correspond à une quarantaine de fois la consommation actuelle d’électricité mondiale. Les potentiels d’utilisation de l’énergie éolienne sont forts. Avec un littoral de 3.500 km de longueur, où une vitesse de vent moyenne de 7 à 8 m/s est mesurée (11 m/s dans certaines régions), le pays a un potentiel d’énergie éolienne estimé de 6 GW. A moyen terme, l’énergie éolienne contribue pour 1000 -1200 MW à la production de l’électricité. 64 MW sont maintenant produits dans deux parcs éoliens et d’autres parcs d’une capacité totale de 240 MW sont en construction. D’autres centrales sont planifiées. La construction de parcs éoliens offshore est actuellement évaluée. Environ 8000 tonnes de déchets ménagers et environ 1,1 million de m3 d’eaux usées se produisent chaque jour au Maroc et qui peuvent être utilisés pour la production de gaz. Les déchets animaux et végétaux issus de l’agriculture offrent du potentiel également. Quelques usines de biogaz ont été développées avec l’aide de la GIZ dans les dernières années. Le potentiel actuel hydroélectrique exploitable au Maroc est estimé à 2500 MW avec une production annuelle d’électricité de 4.600 GWh, dont jusqu’à présent seulement environ 40% sont développés. En 2015, ce niveau de développement peut être accru jusqu’à 68%. Des centrales de pompage peuvent aider à exploiter les réserves relativement faibles d’énergie hydroélectrique. Bilatéral — 17 — juillet 2011 Interview avec M. Paul van SON Trends | Tendances Président de Desertec Industrial Initiative Paul van Son, CEO de Desertec Industrial Initiative (Dii) Pendant 30 ans, Paul van Son a été actif dans des postes de management et de direction dans différentes entreprises internationales de l’électricité (renouvelable) et du gaz comme Siemens AG, SEP, KEMA Consulting/ ECC, EssentEnergyTrading, EssentSustainableEnergy et Deutsche EssentGmbH. M. van Son a joué un rôle dans le développement de la biomasse non alimentaire, le développement de l’énergie éolienne et le marketing d’énergie verte. Durant 2008/2009 M. van Son a été directeur exécutif d’Econcern, NL. En 2009, M. van Son a été nommé PDG de la Dii (DII). Pourriez-vous expliquer les objectifs du projet communément appelé Desertec ? Notre mission consiste à rendre possible, directement ou indirectement, la réalisation de la vision Desertec avec le but de fournir aux pays de la région MENA et à l’Europe de l’électricité produite de sources d’énergie solaire et éolienne. L’objectif à long terme est de satisfaire une partie substantielle des besoins d´électricité des pays de la zone MENA et de répondre à la fois à hauteur d’environ 15 % à la demande d’électricité de l’Europe d’ici à 2050. Dii joue un rôle de facilitateur pour aider les gouvernements et les acteurs locaux à promouvoir le développement. Comment voyez-vous la coopération entre des projets nationaux en énergies renouvelables et Desertec en Afrique du Nord ? Nous jouons un rôle d’éclaireur. Dii n’engagera pas d’investissements propres ou n’interviendra pas dans la construction ou l’exploitation des centrales solaires. Les points majeurs au cœur de la phase de planification d’ici jusquà́ la fin de 2012 seront constitués par l’élaboration avec les gouvernements de la zone MENA et de la UE sur des conditions réglementaires appropriées et sur l’étude des énergies renouvelables à long terme, afin de permettre des investissements dans les parcs de production et les réseaux d’interconnexion, ainsi que de rendre ces énergies attractives pour les investisseurs de toutes origines (publiques, privées). Cependant, Dii espère définir 2 à 3 projets de références, afin de démontrer la faisabilité de la vision Desertec. Avez-vous réussi à intéresser des États et des opérateurs industriels du Sud et de l’Est de la Méditerranée ? Notre joint-venture a été créée par 13 signataires qui en sont les fondateurs. Aujourd’hui, il y a 55 partenaires internationaux, dont beaucoup sont d’Afrique du Nord. Le consortium s’est élargi au fur et à mesure que d’autres sociétés des pays du Nord et du Sud du bassin méditerranéen ont rejoint cette initiative industrielle, en tant qu’actionnaires ou partenaires associés. Pourriez-vous expliquer votre coopération avec la Moroccan Agency for SolarEnergy (Masen), svp ? L’objectif de cette coopération est de développer un projet solaire à grande échelle au Maroc, qui, entre autres, démontrera la faisabilité de l’exportation d’électricité d’origine solaire en Europe. Masen agira en tant que développeur de projet et supervisera le processus complet au Maroc, notamment la spécification du projet et l’identification des implantations. Dii aura un rôle de facilitateur, et apportera son expertise en développant un dossier commercial viable pour le projet solaire à l’étude. Avez-vous eu des contacts similaires avec des responsables de la région ? L’initiative industrielle Dii a renforcé ses activités en Tunisie, en Algérie et en Égypte. En avril 2011 nous avons lancé une étude de faisabilité sur l’intégration de la Tunisie dans l’initiative Desertec. Évidemment, nous Bilatéral — encourageons l’idée Desertec dans le monde arabe entier. Nous souhaitons que les projets pilotes démontrent la faisabilité de notre initiative dans la région. Nous estimons que l’énergie solaire des déserts sera rentable dans 10 ou 15 ans. Comment comptez-vous relever les nombreux défis technologiques comme par exemple le transport d’électricité à courant continu sur de grandes distances pour l’exportation? La demande croissante en électricité de l’Europe, du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord et les capacités de production régionale et centrale d’énergies renouvelables planifiées exigent des investissements d’infrastructure de réseaux à grande échelle. Il faut étudier l’adaptabilité des réseaux électriques existants pour l’avenir, identifier des goulots d’étranglement et sélectionner les technologies de transport les plus performantes. Dans le cadre de ce travail, Dii soumettra également différentes options concernant la structure des réseaux électriques et les propositions d’investissement correspondantes. Les discussions ont montré que le plus grand défi résidait dans l’harmonisation et la simplification des procédures d’autorisations transfrontalières et la mise en place d’une infrastructure de réseaux transnationales complètes (super-réseaux). Pour que Desertec soit véritablement réalisé comme un projet partagé Nord-Sud et un vecteur de Co-développement. Que faut-il pour ça ? Des avantages que pourront tirer les producteurs potentiels d’énergie des déserts constitueront également un facteur crucial pour la mise en œuvre réussie de la vision Desertec. Pour l’ensemble de la région MENA, les prévisions annoncent un fort accroissement de la population pour les décennies à venir. La vision Desertec, qui propose une production énergétique renouvelable dans les déserts, offre aux pays de la région une large palette d’opportunités économiques, écologiques et socio-économiques : • sécurité énergétique durable pour l’économie et la population locales • possibilité d’exportation d’électricité renouvelable vers l’Europe • développement d’industries locales, création d’emplois et transferts de savoir • réduction de la dépendance vis-à-vis la volatilité des prix des combustibles • développement d’une infrastructure énergétique durable, innovante et porteuse d’avenir, face à l’amenuisement des ressources fossiles • croissance et impulsion économique résultant d’investissements substantiels • diversification économique et intégration régionale à travers un marché énergétique transnational • réduction des émissions de dioxyde de carbone 18 — juillet 2011 Services Veröffentlichen Sie kostenlos Ihre Neuigkeiten in unserem monatlichen Bilatéral Newsflash! Publiez vos nouvelles gratuitement dans notre Bilatéral Newsflash ! Der elektronische Newsletter der AHK Marokko «Bilatéral Newsflash» erscheint monatlich und wird im PDF-Format an bereits über 4.000 Mitglieder, Partner und Freunde der AHK Marokko versendet! Als Mitglied der AHK Marokko ist dieser eine hervorragende Möglichkeit, Neuigkeiten Ihres Unternehmens oder Pressemitteilungen kostenlos publik zu machen. Gerne nehmen wir Ihre Pressemitteilungen, Neuheiten, neuen Produkte oder Dienstleistungen in den Newsletter auf ! Le Bilatéral Newsflash, bulletin électronique mensuel de la Chambre Allemande, est envoyé par email en format PDF à plus de 4.000 membres, partenaires et amis de la Chambre Allemande de Commerce et d’Industrie au Maroc ! C’est toujours une excellente occasion pour nos sociétés membres d’annoncer gratuitement vos nouvelles ou vos communiqués de presse. Si vous avez des nouvelles/nouveautés/nouveaux produits/services à nous communiquer, n’hésitez pas à nous contacter ! Senden Sie uns bitte den von Ihnen gewünschten redaktionellen Text mit Ihrem Logo in hoher Auflösung oder auch Fotos/Bildmaterial (1/4 Seite max. = circa 12,45 cm h x 9 cm l) per E-Mail zu. Das AHK-Team freut sich auf Ihre Beiträge! Veuillez nous envoyer votre texte rédactionnel souhaité avec votre logo en haute finition ou des photos/images (max. ¼ page = circa 12,45 cm h x 9 cm l) par email. Nous nous réjouissons de vos nouvelles ! Bitte beachten Sie: Wir können keine Anzeigen/Reklame inserieren! Nur redaktionelle Texte (inkl. Fotos/Logos) können angenommen werden! Redaktionelle Änderungen behalten wir uns vor. Attention : Nous ne pouvons pas insérer des annonces/publicités ! Seulement des textes rédactionnels (y inclus des photos ou logos) sont admis ! Nous nous réservons le droit d’effectuer des modifications rédactionnelles Jetzt mit dabei: Exklusive Vertriebspartner deutscher Marken/ Produkte in Marokko! Die Liste enthält circa 150 deutsche Unternehmen bzw. Unternehmen mit deutscher Beteiligung, die in diversen Sektoren tätig sind, sowie exklusive Vetriebspartner deutscher Marken, auf über 80 Seiten. Die Unternehmen enthalten alle Kontaktdaten, sowie genaue Angaben zur Kapitalbeteiligung, Umsatz und Mitarbeiterzahl. Ebenso finden Sie auch eine genau Zuordnung der Branchen der Firmen nach dem ‘‘Kompass-Code‘‘ und dem internationalen Zollcode. Sie können die Liste wahlweise als PDF (75 €) oder auch als Excel-Liste (in Verbindung mit der PDF-Datei für 150 €) erhalten. Für unsere Mitgliedsunternehmen und Studenten gibt es diese zu 50 % Rabatt. Zur Bestellung der Liste besuchen Sie unsere Webseite (marokko.ahk.de) oder kontaktieren Sie uns per E-Mail. Wir freuen uns zudem immer über Anregungen und Fragen! Liste des entreprises allemandes au Maroc, y inclus les revendeurs exclusifs des marques allemandes au Maroc Nouvelle rubrique : Distributeurs exclusifs des marques et produits allemands au Maroc La nouvelle liste contient environ 150 entreprises allemandes ou des entreprises à participation allemande, qui ont des activités dans différents secteurs, ainsi que des distributeurs exclusifs des marques allemandes, sur environ 80 pages. Vous y trouverez non seulement les adresses et les contacts des entreprises, mais aussi des indications précises au sujet de la participation au capital, du chiffre d‘affaires et du nombre d’employés. La liste contient également un classement exact des activités des entreprises, selon le «code Kompass» et le code international douanier. Celui-ci permet une attribution précise des activités des entreprises. De cette façon, les recherches et l’utilisation de la liste sont facilitées. Vous pouvez choisir entre la liste en fichier pdf (75 €) et la liste en pdf et la liste en pdf avec la liste excel (150 €) ! Pour nos membres et pour les étudiants, nous offrons 50 % de remise sur la liste. Le bon de commande est disponible sur notre site web marokko.ahk.de, ou vous pouvez nous contacter par e-mail. Nous apprécions aussi vos remarques ou souhait ! Das neue Mitgliederverzeichnis 2011 ist da! Das Mitgliederverzeichnis 2011 mit über 350 Mitgliedern bietet dieses Mal nicht nur die Kontaktdaten der Mitgliedsfirmen, sondern nun auch eine genauere und einfache sowie international gültige Branchenklassifizierung nach dem internationalen Zollcode. Dieser ermöglicht eine exakte Zuweisung der Aktivitäten und somit eine leichtere Handhabung des Verzeichnisses.Das Mitgliederverzeichnis kann für 30 € erworben werden. Le nouvel annuaire 2011 est disponible ! L’Annuaire des membres 2011 contient cette fois-ci non seulement les coordonnées des entreprises membres, mais maintenant, en plus, une classification plus précise et internationale, d’après le code douanier. Les non-adhérents peuvent obtenir l’annuaire pour seulement 30 €. Pour passer une commande, veuillez contacter le département Relations Publiques. Fragebogen Ihr Feedback über die Services der AHK ist gefragt! Wir möchten unsere Services stetig verbessern und deshalb freut sich die Kammer über Ihre Teilnahme an unserer Umfrage auf unserer Webseite! Die Umfrage ist kostenlos und nimmt weniger als 3 Minuten in Anspruch. Questionnaire Votre feedback sur les services Nous voulons améliorer continuellement nos services. Ainsi, la Chambre vous remercie de votre participation à notre sondage en ligne ! L’enquête est anonyme et prend moins de 3 minutes. Bericht 2010 über die AHK-Aktivitäten Services Liste der deutschen Unternehmen und exklusiven Vertriebspartner in Marokko Die Kammer bietet ab sofort den Jahresbericht 2010 online zum Herunterladen an. Der Bericht gibt detaillierte Informationen über die Aktivitäten der verschiedenen Abteilungen. Rapport 2010 sur les activités de la Chambre maintenant disponible ! Vous pouvez maintenant télécharger le rapport annuel 2010 de la Chambre de notre site web. Le rapport donne des informations détaillées sur les activités des différents départements. Und so erreichen Sie uns / Pour nous contacter : relations.publiques @ dihkcasa.org Bilatéral — 19 — juillet 2011 Interview und Präsentation des neuen Honorarkonsuls des Königsreichs Marokko für das Land Bremen, Niedersachsen und Mecklenburg -Vorpommern, Herrn Volker Kröning Menschen Vita: 1979 – 1983 Mitglied der Bremischen Bürgerschaft 1983 – 1994 Mitglied des Senats der Freien Hansestadt Bremen 1994 – 2009 Mitglied des Deutschen Bundestages Bilatéral — 20 — juillet 2011 Menschen Zunächst möchten wir natürlich gerne von Ihnen erfahren, welche Anreize Sie hatten, sich als Honorarkonsul für das Königreich Marokko ernennen zu lassen, bzw. welche persönlichen Verbindungen/welche Vertrautheit gibt es zwischen Ihnen und Marokko? 30 Jahre lang habe ich in der Politik gearbeitet und bin föderal und parlamentarisch erfahren. Ich bin von dem Botschafter des Königreichs Marokko in Deutschland gefragt worden, ob ich das Konsulat übernehmen wolle. Ich habe gerne zugesagt, da ich neben meinen Hauptarbeitsfeldern – Finanzen und Verfassung – immer Interesse für Außenpolitik und Außenwirtschaft hatte. Mit Marokko verbindet mich historische und kulturelle Bildung. Umso lieber widme ich mich nun den aktuellen Herausforderungen. Der kürzliche Antrittsbesuch in Rabat und Casablanca war ein großer Ansporn. Im deutschen Konsulargesetz von 1974 heißt es laut Art. 5 lit.b : ‘‘Der Honorarkonsul hat die Entwicklung der außenwirtschaftlichen, verkehrstechnischen, juristischen, kulturellen und wissenschaftlichen Beziehungen zwischen dem Entsendestaat und dem Empfangsstaat zu förder“ (Art. 5 lit.b WÜK, § 1 KG). Was können Sie uns hierzu bereits aus Ihrer bisher kurzen Amtsperiode sagen? Das Königreich hat die engsten Verbindungen aller arabischen und islamischen Staaten mit Europa und liegt geographisch am nächsten zu West- und Zentraleuropa. Diese Teile Afrikas und Europas sind zudem ‘‘atlantisch“ orientiert. Die Beziehungen Marokkos zu Deutschland werden seit längerem von beiden Seiten intensiviert. Das Potential für gegenseitigen Austausch ist hoch, sozusagen geeignet für ein ‘‘win-win“. Herr Kröning, Sie gehören der sozialdemokratischen Partei an. Wie vermögen Sie mit diesem politischen Blickwinkel die aktuelle Situation in Marokko und in den Maghreb-Staaten einzuschätzen? Die Beziehungen zwischen unseren Staaten und Völkern müssen und können nicht nur politisch, sondern auch gesellschaftlich gefördert werden. Dafür gibt es bereits viele Beispiele. Die Arbeit der Friedrich-Ebert-Stiftung und der Stiftungen der anderen Parteien, aber auch der Austausch der Parlamente wird immer wichtiger. Ich will vor allem die Zusammenarbeit auf den Feldern Aus- und Weiterbildung und Forschung voranbringen helfen. Wie stehen Sie zur ‘‘Reformwilligkeit“ oder auch zur ‘‘Reformunfähigkeit“ Marokkos? Die Leistung des Königs und seiner Berater ist hoch anzuerkennen. Die Reformen lassen hoffen, dass dem Land politische Brüche, wirtschaftliche Rückschläge und Gewalt erspart bleiben. Ich wünsche seinen Menschen von Herzen politische und soziale Teilhabe. Herr Kröning, in einer Twitter-Meldung vom 20.12.2010 heißt es : ‘‘Volker Kröning ist Honorarkonsul für Marokko und enttäuscht seine Bremer Genossen, musste das sein?“ Wie stehen Sie zu dieser Aussage? Der Artikel war richtig, die Überschrift falsch! Meine Arbeit wird in allen drei Ländern und Hauptstädten des Konsularbezirks sehr unterstützt. Herr Kröning, vielen Dank für das Interview! Was möchten Sie besonders in Ihrer Funktion als Honorarkonsul erreichen ? Gibt es bestimmte Dinge, auf die Sie besonders Wert legen, diese zu vermitteln? Ich will im engen Kontakt mit unseren Inlands-und Auslandskammern und besonders der Kammer in Casablanca die Wirtschaftsbeziehungen fördern – nicht wo es bereits andere mit Erfolg tun, sondern wo es Chancen gibt, noch mehr zu tun. Zudem will ich für die Modernisierung des Königreichs in Norddeutschland werben. Bilatéral — 21 — juillet 2011 Nouveaux membres Notre Vision Conduire la logistique dans une nouvelle ère d’innovation, de qualité, de productivité, d’opportunités pour les clients et les employés du secteur. Vers toujours plus de proximité Client DHL Supply Chain Maroc s’est organisée pour faire de la proximité client et de son expertise marché deux arguments différenciateurs majeurs. Notre Mission Tirer le meilleur de notre passion commune pour ce métier, de nos expertises et de notre jeu collectif, pour construire LA meilleure société de logistique et devenir le choix de prédilection de nos clients et employés, dans le monde entier. En nous organisant autour des compétences de collaborateurs marocains, maîtrisant parfaitement les spécificités du pays, nous avons réussi à associer la puissance du Groupe (systèmes d’informations, process, offres multi pays, mutualisation, …) à la souplesse et à la réactivité d’organisations plus proches de la réalité marché des clients. Notre programme First Choice Au Maroc, la logistique et la distribution connaissent un essor important, de par leur rôle déterminant sur la compétitivité et la valeur ajoutée qu’elles apportent aux entreprises. Implantée depuis 1987, la marque DHL a anticipé ce développement. Initialement connue et reconnue au Maroc sous la marque Exel Contracts Logistics, la division logistique a été rebaptisée DHL Supply Chain en décembre 2005 lors du rachat d’Exel par Deutsche Post World Net, déjà actionnaire de DHL. DHL Supply Chain connaît depuis 6 ans un véritable essor au Maroc. DHL Supply Chain Maroc déploie son expertise sur les principaux marchés couverts par le Groupe (Biens de consommation, Distribution, Mode, Santé, Technologie, Industrie). Rattachée à la France depuis 2006, DHL Supply Chain Maroc bénéficie du soutien de l’hexagone, ainsi que des synergies en terme d’expertises, ressources et process. Bilatéral — DHL Supply Chain Maroc Immeuble Horizon - Mandarona 300 - Sidi Maârouf - Casablanca Tél. : +212 5 22 78 78 00 / +212 5 22 78 90 80 www.dhl-ma.com 22 — juillet 2011 Nouveaux membres Vivez toute l’expression du luxe au Golden Tulip Farah, votre hôtel 5 étoiles à Casablanca. Pour affaires ou loisirs, le Golden Tulip Farah Casablanca est votre lieu de séjour de prédilection, grâce à ses multiples facilités, son niveau de qualité de service et l’attention personnelle réservée à chaque client. L’hôtel Golden Tulip Farah Casablanca occupe une place de choix en plein cœur de Casablanca, à quelques minutes de l’ancienne ville «La Médina», du quartier des affaires, et des centres d’intérêt de la ville. L’hôtel Golden Tulip Farah Casablanca offre 280 chambres, dont 26 suites (14 Ambassadeur, 10 Junior, 1 Présidentielle et 1 Royale), 3 étages «exécutive», et 2 étages VIP. Des facilités pour personnes à mobilité réduite et 5 étages non-fumeur. Pour vos journées d’études et séminaires l’hôtel Golden Tulip Farah Casablanca vous propose 8 salles de réunion : 1 plénière pour 600 personnes et 7 salles de sous commissions pouvant accueillir 50 personnes, 1 centre d’affaires et une connexion internet gracieusement offerte dans tout l’hôtel. Le Golden Tulip Farah Casablanca met à la disposition de ses clients une piscine couverte tropicale, un Spa totalement équipé, 3 Restaurants (Français LA BRASSERIE, Marocain LE FIRDAOUS et International LES 4 SAISONS), un tealounge, un Jazz bar et le Churchill bar, lounge dédié aux amateurs de cigares. GOLDEN TULIP FARAH CASABLANCA 160, Avenue de l’Armée Royale 20000 Casablanca Maroc Tél. : +212 522 45 81 00 Fax : +212 522 31 66 68 [email protected] www.goldentulipfarahcasablanca.com FASTGLOBAL OGISTICS Renforcement de nos relations logistique avec le Continent européen L’Europe Fast Global Logistics est une des grosses pointures de l’expédition au Maroc, nous disposons des outils et moyens financiers nécessaires, du fait même que nous faisons partie d’une société holding privée marocaine. Cette holding opère aussi bien dans le secteur industriel que dans le secteur commercial. Fast Global Logistics a été créé il y a environ 3 ans et demi à Casablanca et 1 an d’existence sur Tanger et Laayoune, afin de mieux gérer et contrôler l’activité logistique tout au long du territoire marocain. L’entreprise touche à tous les modes de transport. La navigation maritime représente prés de 70% de ses activités, le frêt aérien 15% et le transport routier 15% lui aussi. Actuellement, elle se focalise surtout sur le trafic avec l’Extrême-Orient, le Moyen-Orient, l’Europe et l’Amérique du Sud. Au départ de cette dernière, c’est par exemple du bois qui est transporté vers le Maroc et depuis le Maroc des minéraux qui partent vers le Pérou et le Brésil, ainsi que la Chine et d’autres pays d’Asie. Pour le moment, nous sommes entrain de renforcer nos relations d’affaires avec l’Europe. L’accord de libre-échange avec l’Union Européenne a été toujours une action active et fructueuse et il continuera de l’être. La société a un autre objectif qui est celui d’étendre ses activités avec des pays Européens tels que la France, l’Espagne, l’Italie et l’Allemagne. Aujourd’hui, nos effectifs se composent de seize personnes toutes jeunes et dynamiques, motivées, compétentes et ayant plusieurs années d’expérience. Nous proposons de bonnes prestations de services et pratiquons des prix intéressants. Certains sont d’avantage attirés par un prix intéressant que par de bonnes prestations de services, alors que d’autres c’est carrément l’inverse. Par ailleurs, nous assumons des services de porte à porte et soutenons le transport routier avec l’arrière - pays et vers les ports. C’est la raison pour laquelle nous avons conclu avec des entreprises de transports routiers des marchés à des tarifs attrayants, de manière à pouvoir proposer des packages princes compétitifs. Bilatéral — 23 — juillet 2011 Nouveaux membres Installé au Maroc depuis plus de 25 ans, Merck Maroc a comme mission de proposer aux patients des options thérapeutiques innovantes dans des indications spécialisées. Afin d’atteindre cet objectif, MerckSerono, division biopharmaceutique du groupe MerckKGaA (Darmstadt, Allemagne), mobilise l’ensemble de ses compétences dans les domaines complémentaires des nouvelles entités chimiques et biologiques. Au Maghreb, Merck Serono est parmi les leaders dans les domaines thérapeutiques spécialisés de la fertilité, de la thyroïde et des maladies neurodégénératives. A propos de MerckSerono MerckSerono est la division biopharmaceutique de Merck KGaA, société pharmaceutique et chimique basée à Darmstadt (Allemagne), opérant à l’échelle mondiale. MerckSerono, dont le siège est à Genève (Suisse), découvre, développe, produit et commercialise des médicaments de prescription d’origine chimique et biologique dans des indications relevant de spécialistes. Aux États-Unis et au Canada, EMD Serono opère en tant que filiale juridiquement indépendante de MerckSerono. Avec un budget annuel de plus d’un milliard d’euros consacré à la Recherche & Développement, MerckSerono a pour objectif de poursuivre la croissance de ses activités dans des domaines thérapeutiques spécialisés tels que les maladies neurodégénératives, l’oncologie, la fertilité et l’endocrinologie, ainsi que dans de nouveaux domaines susceptibles d’émerger de ses activités de R&D en rhumatologie. A propos de Merck Merck est un groupe pharmaceutique et chimique mondial, dont les ventes se sont élevées à 9,3 milliards d’euros en 2010. Fort d’une histoire qui a commencé en 1668, Merck construit son avenir grâce à plus de 40 000 employés répartis dans 67 pays. L’une des clés de sa réussite tient au sens de l’innovation de ses employés. Les activités de Merck sont chapeautées par la société MerckKGaA, dont le capital est détenu à hauteur d’environ 70% par la famille Merck et à hauteur d’environ 30% par des actionnaires extérieurs. L’ancienne filiale américaine Merck& Co. est totalement autonome depuis 1917, et n’a depuis plus aucun lien avec le groupe Merck. MerckSerono met à la disposition des patients des médicaments phares dans les domaines de l’oncologie, de la sclérose en plaques, de l’infertilité, des troubles endocriniens et métaboliques, ainsi que dans les maladies cardiométaboliques. Plus d’informations sur www.merckserono.com et www.merck.de ou téléphoner au +212 522 39 86 86. Fondée en 1986 à Casablanca, MERIT s’est peu à peu imposée comme un acteur important dans le domaine des systèmes informatiques de gestion pour PME. D’abord éditeur de logiciels de gestion, puis intégrateur de la Solution SAP Business One depuis 2004, MERIT a développé une expertise reconnue dans la mise en place de solutions innovantes pour la Petite et Moyenne Entreprise. MERIT accompagne ses clients pour réussir leurs projets, par une démarche assurant : • L’audit et l’orientation vers la solution appropriée • L’intégration de la solution dans un délai convenu • La formation et le transfert des compétences • La maintenance et l’assistance du client pour garantir une exploitation optimale de la solution MERIT a la responsabilité de promouvoir le progiciel SAP Business One sur le territoire marocain, et d’en assurer la mise en œuvre auprès de ses clients. Aujourd’hui MERIT compte plus de 40 références dans les secteurs : Industrie, Distribution et Services. En reconnaissance de la qualité de ses prestations et de l’excellence du service rendu à ses clients, MERIT a décroché le Label Gold Partner décerné par SAP AG. Directeur Général : M. Abdelilah SEBTI Adresse : 193, Avenue Hassan II, Casablanca Tél. : +212 522 220 220 Fax : +212 522 220 559 [email protected] www.meritconseil.com Entreprise fondée en 1996, spécialisée dans la construction d’important projets industriels et immobiliers. LC BUILDING emploie entre 800 et 1000 personnes avec une capacité de production de 10 chantiers de front. Responsabilité, qualité, travail d’équipe et efficience, telles sont les valeurs de l’entreprise et de sa direction. SMEIA BMW MARJANE VOLVO TOYOTA MAROC PAO 3 OUKACHA AQUAPARC CASABLANCA SANOFI AVENTIS KITEA AIRCELLE MAROC/LABINAL/RATIER FIGEAC www.lcbuilding.net Voulez-vous aussi devenir membre ? Contactez nous sous http://marokko.ahk.de Bilatéral — 24 — juillet 2011 Partner Formation Aus- und Weiterbildung ‘‘Bildungspolitik ist die Wirtschafts - und Sozialpolitik des 21. Jahrhunderts.“ Günther Beckstein, (*1943), bayerischer Staatsminister des Innern und bayerischer Ministerpräsident ‘‘In einer wissensbasierten Gesellschaft tragen Bildungsausgaben zum Erhalt der Wettbewerbsfähigkeit der Volkswirtschaft, zur Sicherung der Humanressourcen und zur gesellschaftlichen Teilhabe der Individuen bei. Der Stellenwert von Bildung lässt sich auch daran ablesen, wie viel für Bildung in Relation zur Wirtschaftskraft aufgewendet wird. Dies wird mit dem Indikator Anteil der Bildungsausgaben am Bruttoinlandsprodukt (BIP) gemessen.“ Bildungsfinanzbericht 2010, Statistisches Bundesamt ‘‘PISA-Bericht“ aus dem Jahr 2000: Deutschland schneidet in puncto Bildungspolitik bedenklich schlecht ab: Ein im internationalen Vergleich absolut beschämendes Ergebnis? Der Großteil des deutschen Bildungssystems befindet sich in staatlicher Trägerschaft und damit in der Hand der Länder. Dabei gehört es in Deutschland zu den Bestimmungen, die im Grundgesetz festgelegt sind, dass die schulische Ausbildung von der Primarstufe über die Sekundarstufe I bis zur Sekundarstufe II für alle kostenlos sein muss. Ein erster Versuch, Bildungssysteme wirklich aneinander anzupassen, findet seit ein paar Jahren unter dem Name „Bologna“ in Europa statt. Hier wurde der europäische Hochschulraum gegründet, der in allen teilnehmenden Ländern vergleichbare Studienabschlüsse nach dem gleichen Kreditpunkt- und Modulsystem anbietet. Ein Assimilierungsprozess, der sich bisher nur auf eine der höheren Stufen des Bildungssystems erstreckt – ob das in den nächsten Jahren, zum Beispiel in Europa noch ausbaufähig ist, wird sich zeigen müssen. Auf den nächsten Seiten beleuchten wir das Thema „Aus- und Fortbildung“ in Deutschland sowie in Marokko näher. « La Chose la plus importante après le pain, c’est l’éducation. » George Jacques Danton (1759-1794), figure emblématique de la Révolution française Enjeux et problématiques de l’éducation au Maroc « L’accès incomplet et inéquitable à l’éducation de base, la faible qualité des apprentissages ainsi que le manque d’efficacité interne et externe du système », sont des défis qui plombent les efforts consentis pour la réforme de l’Education au Maroc. Ce sont les conclusions d’un rapport de l’UNESCO, publié début 2011 sur l’éducation au Maroc. L’éducation fut et reste encore au cœur du développement durable au Maroc. Au niveau international, les sommets de Jomtien en 1990 et de Dakar en 2000 ont fixé des objectifs en matière de l’éducation dans le monde : parvenir à une éducation primaire pour tous les enfants d’ici 2015. Mais cet objectif se heurte à des difficultés inédites, longtemps déniées par manque de moyens financiers. Formation en Allemagne L’Allemagne est le pays des idées et de l’innovation. La formation et les recherches y jouent un rôle primordial. Le pays met aussi son expérience et ses capacités au service de la formation professionnelle à travers des programmes spécifiques et adaptés. Même s’il y a encore quelques critiqueurs, qui évaluent les certificats et diplômes reçus aux Etats -Unis ou en Angleterre mieux, et surtout concernant les dépenses étatiques pour le système de l’éducation, les statistiques montrent qu’un diplôme allemand d’une université est le meilleur moyen de trouver un travail, et cela aussi au niveau international. Selon la Loi fondamentale en Allemagne, l’Etat fédéral est responsable en matière d’organisation et d’administration de l’enseignement. Il est compétent dans le domaine de l’apprentissage et la formation professionnelle continue, hors de l’école. Cela, pour fixer les principes généraux de l’enseignement supérieur, en matière d’aides pour l’apprentissage, de mesures pour favoriser l’emploi, et la recherche concernant le marché de l’emploi et des métiers. L’enseignement professionnel Les Berufsfachschule (écoles professionnelles) sont des établissements d’enseignement professionnel à temps plein qui préparent les élèves à un emploi ou dispensent une formation professionnelle, tout en approfondissant leur formation générale. Ils sont d’une grande diversité en matière de dénomination, de leur durée et des diplômes de fin d’études. Pour y entrer, il faut être titulaire du certificat de fin d’études de la Hauptschule ou de la Realschule. La durée des études varie de 1 à 3 ans. La Fachoberschule (école secondaire d’enseignement technique) est accessible aux élèves ayant obtenu un certificat de fin d’études de la Realschule. Elle offre un enseignement général et transmet des connaissances techniques théoriques et pratiques. L’obtention du certificat de fin d’études donne accès aux Fachhochschulen (école supérieure de technologie). Le berufliche Gymnasium/ Fachgymnasium (lycée professionnel et spécialisé) est un lycée technique ou économique d’enseignement secondaire supérieur. La Fachschule (Centre de formation en alternance) est destiné à former des cadres moyens spécialisés, futurs responsables en gestion d’entreprises dans des secteurs variés. Pour prétendre à cette formation, il faut avoir accompli une formation réglementée et avoir une expérience professionnelle dans ce secteur. Le centre de formation d’apprentis est un lieu autonome de formation professionnelle. Il donne une formation professionnelle de base et Bilatéral — spécialisée, en parallèle à un élargissement de la culture générale déjà acquise. Les entreprises prennent en charge le coût de la formation et versent à l’apprenti une rémunération. Celle-ci est fonction de la convention collective signée dans le secteur qui les emploie et augmente à la fin de chaque année d’apprentissage. En général, elle s’élève environ à un tiers de celle d’une personne qualifiée formée. L’enseignement supérieur Seuls les élèves ayant fréquenté les écoles du 2 ème cycle de l’enseignement secondaire ou professionnel et ayant réussi les examens de fins d’études ont le droit d’entrer dans l’enseignement supérieur. Il existe différents types d’établissements d’enseignement supérieur (Hochschule) : les universités et les établissements d’enseignement supérieur de niveau universitaire, les écoles supérieures de pédagogie, les écoles supérieures des Beaux-Arts et de musique, les établissements techniques supérieurs qui constituent une catégorie à part d’établissements d’enseignement supérieur axés en fonction d’exigences de la pratique professionnelle. 26 — juillet 2011 Dossier Aus- und Weiterbildung | Dossier Formation Les études dans les universités allemandes L’enseignement supérieur allemand présente des avantages considérables. De plus, les 350 établissements allemands d’enseignement supérieur offrent d’excellentes conditions de travail qui impressionnent beaucoup les étudiants étrangers. Le site universitaire allemand devient plus attrayant - des diplômes à vocation internationale comme le Bachelor ou le Master, des cursus d’études en langue anglaise, un système d’unités de valeur permettant le cumul et le transfert de cycles d’études et d’examens en sont les principaux atouts. Actuellement, on compte plus de 8.000 étudiants marocains en Allemagne ; en plus, chaque année des centaines de visas sont accordés à des étudiants. Après les études, il est possible de prolonger le séjour en Allemagne pour travailler au sein d’une entreprise correspondant à votre spécialité pour acquérir ainsi une bonne expérience pratique. L’université Depuis que Wilhelm von Humboldt (1767-1835) a réformé l’université, un principe y est appliqué, celui de « l’unité de la recherche et de l’enseignement ». Les universités ne sont donc pas seulement des centres de formation, mais aussi des centres qui se consacrent, de façon indépendante, à la recherche fondamentale comme à la recherche appliquée. La «science pure» exige déjà des étudiants un travail scientifique rigoureux, ce qui explique la durée d’études plus longue que dans de nombreux autres pays. Les universités délivrent les titres universitaires du Diplôme et du Magister Artium ainsi que celui de docteur. Et, en outre, ce sont les seules institutions à pouvoir attribuer à ceux qui se destinent à l’enseignement supérieur ledit doctorat d’Etat ou l’habilitation (ils ont le Habilitationsrecht). La nouvelle Loi-cadre sur l’enseignement supérieur a créé la possibilité de suivre des filières débouchant sur les diplômes internationalement reconnus, le Bachelor ou Bakkalaureus et le Master. Dans les facultés sont enseignés les groupes de disciplines suivants : la médecine, les sciences de la nature, les sciences de l’ingénieur, les lettres et sciences humaines, le droit, la théologie, les sciences économiques et sociales, de même que les sciences agronomiques et le génie rural : eaux et forêts. A l’intérieur des facultés, le large éventail de disciplines offre la possibilité de suivre des études interdisciplinaires ou une spécialisation pouvant s’étendre, dans la science choisie, à des domaines très théoriques. De nombreuses universités disposent de grandes bibliothèques et archives qui fournissent un appui pour les études et la dominante choisie. Les études supérieures dans une université obéissent certes à des règles bien déterminées, mais elles vous permettent dans la plupart des disciplines d’avoir une grande marge de manœuvre à des fins de recherche propre. Universités techniques/ Ecoles supérieures techniques Alors qu’à l’origine, les universités et écoles supérieures techniques enseignaient uniquement des matières techniques, elles sont devenues, de par l’évolution qu’elles ont suivie au cours des siècles, des établissements d’enseignement supérieur à spectre beaucoup plus large. Vous pouvez donc faire aujourd’hui dans certains de ces établissements des études de lettres par exemple. Il reste néanmoins que dans ces universités et écoles supérieures techniques, aujourd’hui encore, ce sont les cursus d’études en sciences de l’ingénieur et en sciences de la nature qui sont majoritairement représentés. Qu’est-ce qu’une « Fachhochschule » ? Alors qu’on trouve, un peu partout à l’étranger tout autant qu’en Allemagne, des universités ou des établissements supérieurs techniques, la Fachhochschule est une création spécifiquement allemande et, sous sa forme actuelle, de récente date. Mais sa popularité croît rapidement et, déjà, un quart de tous les étudiants allemands qui entreprennent des études supérieures choisissent une Fachhochschule. Le nombre des étudiants inscrits dans les Fachhochschulen s’est multiplié par cinq depuis leur création et 32 % de tous les diplômés de l’enseignement supérieur y ont fait leurs études et obtenu leur diplôme. Dans certains domaines, comme par exemple les formations d’ingénieur, plus de la moitié des diplômés sont passés par une Fachhochschule. 8.200 étudiants marocains ont étudié en 2005 en Allemagne. Les disciplines préférées des étudiants marocains sont surtout les études d’ingénierie et aussi les études de mathématiques, de sciences naturelles et, en particulier, d’informatique. Il n’y a que peu d’étudiants qui se consacrent aux études de droit, d’économie et de sociologie. C’est surtout la bonne réputation des universités allemandes dans le domaine technique qui attire de plus en plus d’étudiants Marocains vers l’Allemagne. Bilatéral — 27 — juillet 2011 Signes particuliers: orientation pratique et études plus courtes Ce qui attire surtout les étudiants c’est avant tout le chemin généralement plus court qui mène à l’exercice d’une profession. Car l’enseignement dans une Fachhochschule - et c’est là sa particularité - est fortement orienté vers la pratique. Les cursus d’études sont strictement organisés, les cours se déroulent en petits groupes, des examens sanctionnent chaque matière et l’éventail des études est fortement influencé par les exigences de la pratique professionnelle : tous ces facteurs rendent possibles des durées d’études moyennes plus courtes qu’à l’université. Les périodes exemptes de cours ou vacances universitaires (Semesterferien) sont généralement plus courtes qu’à l’université. Cela ne veut pas dire que l’on y a sacrifié le savoir: les Fachhochschulen ne prodiguent pas uniquement l’enseignement, elles encouragent également la recherche. Mais cette recherche est elle-même orientée vers les exigences pratiques, les possibilités d’application. Il s’ensuit qu’on y chercherait en vain des cours «exotiques» ou des cursus purement théoriques. L’éventail des matières est surtout conçu pour répondre à la demande en cadres avec une formation académique dans les professions d’ingénieur, le commerce, le design et le secteur social. A la Fachhochschule, la fin des études est sanctionnée par un «Diplom (FH)». De plus en plus de Fachhochschulen proposent des filières débouchant sur le diplôme de «Bachelor» ou «Master», compatible à l’échelon international. Elles offrent à l’étudiant une gamme encore plus étendue de possibilités dans le choix des cursus d’études et des diplômes ou titres de fin d’études, même au cours des études. Coopération internationale Depuis qu’a pris fin leur phase de construction et de consolidation, et sans renoncer à leur vocation régionale, les Fachhochschulen ont amorcé une ère de collaboration. Elles cherchent à conclure des accords de coopération avec des institutions étrangères et encouragent leurs étudiants à séjourner à l’étranger, de même qu’elles invitent les étudiants étrangers à venir dans leur établissement. En conséquence, de nombreuses FH offrent maintenant des cursus avec études à vocation internationale qui sont sanctionnés par un double diplôme, c’est-à-dire un diplôme allemand et un diplôme étranger ; en outre, des diplômes et certificats supplémentaires peuvent être obtenus durant les études à l’étranger. Un grand choix de Fachhochschulen Déjà de par leur nombre, le choix de Fachhochschulen offert aux étudiants est vaste. On en compte plus de 150. En plus, 31 FH, créées par les gouvernements de la Fédération et des Länder pour leurs besoins propres, sont réservées aux membres de la fonction publique. Mais les autres sont accessibles à tous, y compris bien sûr aux étrangers. Elles relèvent, en majorité, de la compétence des Länder qui en assurent aussi le financement. En outre, il existe 44 Fachhochschulen reconnues par l’Etat, dont 19 sont confessionnelles et 25 privées. Enfin, mentionnons aussi l’existence de cinq universités intégrées (Gesamthochschulen) qui offrent des cursus d’études du niveau des Fachhochschulen. Ces universités intégrées sont nées du regroupement d’une université, d’une école supérieure de pédagogie, d’une Fachhochschule et, dans une certaine limite, d’une école supérieure des Beaux-arts en un même lieu. Le classement des établissements allemands de l’enseignement supérieur Le Centrum für deutsche Hochschulentwicklung (l’un des plus importants laboratoires d’idées en matière de réforme universitaire en Allemagne) et l’hebdomadaire Die Zeit publie chaque année un classement des établissements allemands de l’enseignement supérieur, dans lequel sont inclus quelques institutions autrichiennes et suisses. Le CHE et die Zeit publient depuis de nombreuses années des évaluations détaillées, reconnues pour leur crédibilité. Cette année, les enquêtes ont été menées auprès de 16 000 professeurs d’universités et 300 000 étudiants de 110 universités et 145 Hochschulen. Les critères retenus sont des éléments objectifs, tels que la durée des études, les notes obtenues et l’équipement technique et personnel des UFR. Une distinction est faite entre le classement des enseignements et le classement de la recherche. Comme dans le passé, l’étude a démontré que très peu d’établissements sont excellents dans toutes les disciplines et qu’au sein d’une même discipline, il peut y avoir une différence sensible entre le classement de l’enseignement et celui de la recherche. Le choix de l’établissement devra donc être fait en fonction du niveau d’études dans chaque discipline. Pour toutes informations complémentaires et approfondies, il est recommandé d’utiliser le lien suivant en allemand www.das-ranking.de. Quant à la recherche, un classement important et actualisé est proposé par la Fondation allemande pour la recherche (DFG) en anglais et en allemand www.dfg.de/ranking/index.html. . Bilatéral — 28 — juillet 2011 Dossier Aus- und Weiterbildung | Dossier Formation La formation dans la vie professionnelle Les droits individuels des salariés à la formation : le congé légal de formation Dans la plupart des Länder, des dispositions garantissent aux salariés 4 à 5 jours de congé pour la participation à des stages de formation professionnelle ou politique (Bildungsurlaub). Pendant la durée du congé de formation, le salaire et les traitements continuent à être versés par l’employeur. Par contre, pour les stages du secteur «éducation politique», ils sont subventionnés par l’Etat, les frais de la formation sont en revanche assumés totalement ou partiellement par l’intéressé. En raison du succès limité du congé légal de formation (1,5 % de salariés par an), il a été instauré en 2001 un compte épargne temps. Il s’agit de dégager des périodes d’apprentissages individuels, permettant aux salariés de se qualifier au sein de l’entreprise. Les formations peuvent se dérouler pendant le temps de travail, mais également hors temps de travail. En matière de financement des projets individuels, l’Etat allemand aide chacun à travers une déduction du coût de formation du revenu imposable. Il réserve une aide particulière pour la préparation du brevet de maîtrise. La formation professionnelle des chômeurs (« Umschulung » : reconversion) Les chômeurs et la main d’œuvre non qualifiée peuvent bénéficier du système mis en place par la loi sur la promotion du travail. Il s’agit de la reprise des études professionnelles et de la reconversion professionnelle. L’Office fédéral du travail octroie des sommes importantes pour la promotion de la formation continue. Elle considère la formation professionnelle comme un instrument de la politique du marché de l’emploi, visant la réduction du chômage. Environ 500 000 personnes par an reçoivent une aide financière et 20 % de ces personnes optent pour des formations leur permettant d’obtenir un diplôme professionnel. Les participants à des actions de formation peuvent obtenir le remboursement complet ou partiel de leurs frais d’inscription. Pendant la durée d’une formation à temps plein, un salaire correspondant à 68% minimum du dernier salaire net est versé comme allocation ou prêt. De même, des établissements de formation professionnelle peuvent obtenir des subventions. Les points forts du système de formation professionnelle allemand • La formation professionnelle en Allemagne est fermement ancrée dans la société et jouit d’une grande réputation. • Le système allemand de formation professionnelle procure des qualifications dans un large éventail de professions et s’adapte avec souplesse aux besoins changeants du marché du travail. • Le système dual en Allemagne est particulièrement bien organisé et combine l’apprentissage avec l’apprentissage à l’école pour préparer les étudiants à réussir leur transition vers l’emploi à temps plein. • Une des grandes forces du système dual est le haut degré de participation active des employeurs et autres partenaires sociaux. Le système est également caractérisé par un réseau complexe de freins et de contrepoids au niveau fédéral, étatique et local. Cela garantit que la politique d’enseignement général n’est pas déplacée par les besoins et les objectifs économiques. • Le financement de l’enseignement professionnel est généralement bon, avec des financements publics et privés complémentaires. Même pendant la crise économique, le système de formation professionnelle a continué de recevoir un soutien financier solide. • L’Allemagne a bien développé et institutionnalisé la capacité de recherche dans le domaine de la formation professionnelle, par exemple avec l’Institut fédéral de la formation professionnelle (BIBB) et avec un réseau national de centres de recherche, qui étudient les différents aspects du système d’éducation et de formation, pour soutenir un processus à l’innovation. . Les organismes de formation continue Les organismes et lieux de formation sont très nombreux et concernent différents publics. Les universités populaires (Volkshochschulen) sont des centres de formation ouverts dans toute l’Allemagne (plus de 1000 sites) Ils offrent une formation générale et professionnelle à tout public souhaitant progresser dans sa vie professionnelle. Généralement, ces centres sont gérés par les communes et le coût de formation reste minime. Les entreprises disposent souvent de centres de formation internes ou elles se partagent les centres de formation. Il s’agit également d’instituts privés, d’Eglises, d’établissements supérieurs coopérant avec les fédérations professionnelles, de chambres de commerce, d’agriculture, des métiers, les fédérations, des syndicats, des institutions d’apprentissage par correspondance, de bibliothèques, d’écoles de la seconde chance. Bilatéral — 29 — juillet 2011 L’institutionnalisation de la formation avec des programmes étatiques fédéral de la Coopération économique et du Développement (BMZ), elle effectue 60 pour cent de tous les programmes en leur nom. En outre, elle travaille également pour d’autres ministères fédéraux. Les clients internationaux sont l’Union européenne, la Banque mondiale, le Fonds monétaire international, l’Organisation mondiale du commerce et de l’Organisation des Nations Unies. Inwent - Internationale Weiterbildung und Entwicklung gGmbH « InWEnt » est une organisation mondiale de développement des ressources humaines, la formation et le dialogue. Depuis le 1 janvier 2011, la « InwentGmbH » appartient à la GIZ (Coopération internationale allemande). InWEnt travaille avec des gens à des postes clés, et les aide à concevoir des processus de changement dans leur pays. Nos programmes de renforcement des capacités s’adressent aux experts et aux cadres de la politique, l’administration, les affaires et la société civile. Inwent qualifie des gens, pour partager leurs connaissances et à long terme pour changer les structures. Notre objectif est de rendre la globalisation équitable et de promouvoir davantage le développement durable. Leurs clients En tant qu’organisation de coopération internationale, Inwent agit au nom du gouvernement fédéral et les États et en collaboration avec l’économie allemande. En tant qu’agence d’exécution du ministère L’initiative iMOVE (International Marketing of Vocational Education) par le ministère fédéral allemand de l’Éducation et de la Recherche iMOVE est une initiative lancée par le ministère fédéral de l’Éducation et de la Recherche pour internationaliser les services allemands de formation initiale et continue. iMOVE propose aux prestataires de formation continue une vaste offre de services pour explorer les marchés internationaux. Avec son slogan « Training – Made in Germany », iMOVE fait de la publicité à l’étranger pour l’excellence allemande dans le domaine de la formation professionnelle initiale et continue. Vous recherchez des partenaires allemands dans le domaine de la formation professionnelle initiale et continue ? iMOVE vous apporte son assistance dans votre recherche d’un « Training – Made in Germany ». Leur objectif est la promotion de la collaboration internationale et l’instauration de coopérations et de relations d’affaires dans le secteur de la formation professionnelle initiale et continue. Bilatéral — Leur offre Les programmes sont spécifiquement adaptés aux besoins de nos partenaires des pays en développement, en transition et les pays industrialisés. InWEnt offre des formations orientées vers la pratique, des séances de dialogue et de cours en ligne sur leur propre plateforme « Campus e-learning globale 21 ® ». Inwent conseille également l’économie allemande dans son engagement à développer les pays en transition. Il appuie sur le succès des projets de partenariat public privé (PPP), qui ont des objectifs économiques, sociaux et environnementaux ensemble. InWEnt prépare également les professionnels de la coopération internationale pour leur séjour à l’étranger. Leurs Emplacements Le siège de l’InWEntgGmbH est à Bonn. Il a 14 centres régionaux dans le monde, entre eux : Dar es Salaam, Hanoi, Le Caire, Kiev, Lima, Managua, Manille, Moscou, New Delhi, Pékin, Pretoria et Sào Paulo. Mise en relations de partenaires allemands et internationaux iMOVE informe toute personne intéressée, dans le monde entier, sur les compétences offertes par l’Allemagne dans le domaine de la formation professionnelle initiale et continue et sur les possibilités de qualification « Made in Germany ». En tant qu’intermédiaire, leur neutralité et notre indépendance garantissent la possibilité, pour les demandeurs internationaux, de trouver le partenaire allemand correspondant à leurs besoins et de prendre contact avec lui. iMOVE supporte des relations de coopération et d’affaires de types divers : services d’État recherchant des organismes qui bénéficient d’une expérience relativement à la mise en place de systèmes de formation professionnelle, entreprises qu’iMOVE met en contact avec des prestataires compétents pour la formation de leurs employés, coopération adéquate entre des instituts de formation en Allemagne et dans le monde entier, etc. Sources : - Ministère fédéral allemand de l’Education et la Recherche - DAAD – Office allemand d’échanges universitaires - Goethe Institut Rabat - Ambassade d’Allemagne à Rabat - Deutsch-Marokkanisches Kompetenznetzwerk (DMK) e.V - Etude par OCDE sur la formation et l’éducation en Allemagne, 2010 Infos : Les conditions à remplir pour les universités, bourses, etc. : Veuillez contacter : L’Office allemand d’échanges universitaires (DAAD) Université Mohammed V Faculté des lettres et des sciences humaines Département de langue et littérature allemande Rabat-Agdal Email : [email protected] 30 — juillet 2011 Dossier Aus- und Weiterbildung | Dossier Formation Schwerpunktthema: Aus- und Fortbildung in Marokko Das Bildungssystem Marokkos hat sich in den letzten Jahrzehnten bedeutsam weiterentwickelt. Die marokkanische Regierung hat mehrere Reformen vorgenommen, um vor allem die regionalen Unterschiede in Qualität und Anforderungen auszugleichen und einen im ganzen Land einheitlichen Bildungszugang zu gewährleisten. Ca. 24% des jährlichen Gesamtbudgets wird derzeit in das Bildungswesen investiert (vgl. Auswärtiges Amt Marokko). Trotz großer Anstrengungen ist das Analphabetentum in Marokko dennoch besonders auf dem Land noch weit verbreitet. Die Rate liegt immer noch bei fast 40 %. Nahezu 1,5 Mio. schulpflichtige Kinder sind nicht eingeschult. Obwohl seit 1963 eine allgemeine Schulpflicht für 7 bis 13-Jährige besteht, kann etwa die Hälfte der Bevölkerung - mehrheitlich Frauen - weder lesen noch schreiben. Das Schulsystem gliedert sich in eine fünfjährige Grundschule, der im Sekundarbereich eine vierjährige Unter- und eine dreijährige Oberstufe folgen. Eine Universitätsreform (seit 2003) hat zum Ziel, die Mittelausstattung zu verbessern, die Studieninhalte internationalen Standards anzupassen und so die hohe Akademikerarbeitslosigkeit (derzeit noch ungefähr 30 % der Absolventen!) zu senken. Die Weltbank präsentierte am 4. Februar 2008 einen Bericht, demzufolge das marokkanische Schulsystem auf Platz 11 von 14 landet, wenn man die Schulsysteme von 14 Staaten Nordafrikas und des Nahen und Mittleren Ostens miteinander vergleicht. Marokkos Schulsystem ist demzufolge ein wenig besser als das von Jemen, Dschibuti und Irak. Von 100 Schülern erreichen nur rund 13 das Abitur. Von diesen 13 müssen zehn mindestens eine Klasse wiederholen. Das Hochschulwesen in Marokko setzt sich aus öffentlichen Hochschulen und Institutionen, sowie privaten Hochschulen zusammen. Studiert werden kann in drei, fünf oder acht Jahren. Die erste private Hochschule wurde in Marokko 1981 errichtet. Seitdem wurden viele Schulen, Institute und Einrichtungen auf studentische Nachfrage errichtet. Für das akademische Jahr 2002/2003 wurden in Marokko 107 private Schulen und Institute mit 15.483 Studenten gezählt. Im privaten Sektor waren im Jahr 2009/2010 allein in Casablanca 79 private Institute mit circa 6.000 Studenten gemeldet, nachfolgend Rabat mit 35 (mit circa 8.000), folgend Fès mit 16 und Marrakesch mit 15. Insgesamt studierten im Jahr 2009/2010 rund 35.000 Studenten an privaten Instituten in ganz Marokko, während hingegen circa 90.000 Studenten an staatlichen Instituten und Universitäten studierten. Es fällt auf, dass die Hälfte der Studierenden weiblich ist. Laut marokkanischem Ministerium wurden in 2010 rund 5 % des Staatshaushaltes für öffentliche Bildung ausgegeben (rund 700 Mio. Euros). Der öffentliche Bildungsbereich in Marokko besteht aus Universitäten, Schulen und Instituten. Bilatéral — Das Schulwesen Das marokkanische Schulwesen ist wie folgt unterteilt: • L’éducation préscolaire (Vorschule): Im Alter von 4 bis 6 Jahren ist die Vorschule in Marokko Pflicht. Es gibt zwei verschiedene Arten der Vorschule: “Ecolesmaternelles“ oder ‘‘Ecolescoranique“ • L’enseigment primaire (Grundschule): Ab dem 6. Lebensjahr sind für die Schüler 5 Jahre Grundschule vorgesehen. • L’enseignement secondaire (Unterstufe): Ab dem 12. Lebensjahr folgen 4 Jahre ‘‘Collège“, die Unterstufe, um die allgemein vorgesehene Basiserziehung abzuschließen. • Lycée (Oberstufe / Gymnasium): Um das Abitur (Baccalauréat) zu absolvieren, besuchen die Schüler im Anschluss 3 Jahre das ‘‘Lycee“, Gymnasium. Um sich auf die Spezialisierung ihres Abiturs vorzubereiten, wählen sie im ersten Jahr dieser Periode zwischen dem geisteswissenschaftlichen und dem naturwissenschaftlichen Zweig aus. Universitäre und berufliche Ausbildung Das marokkanische Bildungssystem bietet drei Typen zur universitären und beruflichen Ausbildung. 1. L’enseignement supérieur Der akademische Bildungsbereich ist in ganz Marokko mit 14 Universitäten repräsentiert. Unterrichtssprache ist Französisch und/oder Arabisch. Das neue Bildungssystem „LMD“ (Licence-Master-Doctorat) umfasst drei Studieneinheiten: • Licence: Das Studium dauert 3 Jahre, d.h. 6 Semester. Zulassungsvoraussetzung ist das Abitur (Baccalauréat). • Master: Das Vertiefungsstudium umfasst 2 weitere Jahre, d.h. 4 Semester. Die Zulassung ist mit dem entsprechenden LicenceDiplom möglich. • Doktor : Nach dem Abschluss des Masters besteht die Möglichkeit der Absolvierung eines Doktors, der aus Studium und Forschung für eine Zeit von min. 3 Jahren besteht. Das an internationale Studienanforderungen angepasste System schafft die Möglichkeit für Kooperationen mit anderen ausländischen Universitäten und unterstützt somit die Mobilität marokkanischer Studenten im internationalen Rahmen. 2. Formation professionelle In ganz Marokko hat sich mittlerweile ein breit gefächertes Netzwerk von Schulen für spezialisierte Studiengänge entwickelt. Mehrere dieser ‘‘Ecoles“ sind private Schulen, die z.B. nach französischen oder kanadischen Richtlinien arbeiten. Das System ähnelt meist dem oben beschriebenen LMD, so dass das Studium an internationale Richtlinien gebunden ist. Die Schulen decken entweder den naturwissenschaftlichen und technischen Bereich, die Bereiche Recht, Wirtschaft, Verwaltung, Management und Soziologie oder den pädagogischen Bereich ab. 31 — juillet 2011 3. Formation professionelle technicienne Die direkte Berufsausbildung kann nach verschiedenen Laufbahnen und Programmen erfolgen: • Technicien Spécialisé: 2-3 Jahre Ausbildung nach Abitur • Technicien: 2-3 Jahre Ausbildung, kann bereits im 12. Schuljahr begonnen werden • Qualification: 2 Jahre Ausbildung, kann im 9. bis 11. Schuljahr begonnen werden • Spécialisation: 1 bis 2 Jahre Ausbildung, bereits ab dem 6. bis 8. Schuljahr möglich Die französische Sprache als Bestandteil des Bildungssystems Außergewöhnliche kulturelle Nähe zwischen den beiden Ländern (Frankreich und Marokko) wird durch die Rolle der Französischen Sprache dargestellt. Französisch, zweite Sprache in Marokko, wird von fast 40 % der Bevölkerung gesprochen. Unterrichtssprache in Wissenschaft und Forschung, wird zudem von fast vier Millionen Schülern gelernt. Das dichte Netz von französischen Bildungseinrichtungen bietet Platz für fast 18.000 Studenten, zwei Drittel davon Marokkaner. Staatlicher ‘‘Notfallplan‘‘ für die nationale Bildung Anfang 2009 hat die Regierung einen sog. ‘‘Notfallplan“ für die Bildung initiiert. Dieser sieht vor, bis 2012 die Schulpflicht auf ein Alter von mindestens 15 Jahren zu verlängern, mehr Ausbildungsplätze und Schulen zu schaffen und die Schülerzahl der schulpflichtigen Kinder zu erhöhen und einkommensschwachen Familien – insbesondere auf dem Land einen Zuschuss zu gewähren. In 23 Programmen soll hierbei dem Bildungssystem auf die Sprünge geholfen werden. Dieser Plan entstand vorrangig aus einem Bericht der Weltbank aus 2007, indem das marokkanische Bildungssystem als veraltet und unzureichend bewertet wurde. Insgesamt kostet dieses Vorhaben den Staat 3,1 Mrd. Euros. Damit soll das Schul- und Ausbildungssystem rehabilitiert und stabilisiert werden. Die Initiative der Ministerien setzt hierbei auf eine Reihe von Dienstleistungen und bietet den Studenten folgendes an: • Ein mobiles Breitband-Internet • Einen Laptop Darüber hinaus unterstützt ‘‘INJAZ’’ einen wesentlichen Teil des Angebots mit vielen Zuschüssen zu diversen Anschaffungen, wie Laptops etc. Im ersten Jahr des Programms haben insgesamt 17.000 berechtigte Schüler und 15.000 Studenten ein Abonnement erhalten. 13.119 von ihnen haben zudem einen Laptop durch INJAZ gekauft. Bilanz Nach wie vor haben die Absolventen gute Karten, die eine (meist teure) private Einrichtung besucht haben oder gar im Ausland studiert haben. Immer noch ist der Anteil der arbeitslosen Akademiker sehr hoch. Dies ist auch einer der Hauptgründe für die Protestbewegungen, die in letzter Zeit auch in Marokko zu finden sind. Hier muss vor allem von Seiten der Unternehmen erkannt werden, dass auch nationale Absolventen einer staatlichen Hochschule mit einem guten Abschluss eine sehr gute Qualifikation mitbringen. Potential deutschsprachiger Fachkräfte in Marokko Nach Frankreich stellt Deutschland das zweitattraktivste Zielland für junge Marokkaner dar, die ihr Studium im Ausland absolvieren wollen. Zurzeit werden ca. 8000 marokkanische Studenten an deutsche Universitäten und Fachhochschulen ausgebildet. Ca. 67 % der marokkanischen Studenten in Deutschland studieren Ingenieurswissenschaften, dessen hohe Immatrikulationszahl die Tradition deutscher Universitäten bezüglich ihrer Stärke im technischen Bereich bestätigt. Ungefähr 20 % der Marokkaner in Deutschland sind für ein Studium der Sozialwissenschaften, BWL und Rechtswissenschaften eingeschrieben. Erste Bilanz Heute, zwei Jahre nach der Einführung des ‘‘Notfallplanes“, können laut staatlichen Quellen folgende Erfolge gemessen werden: 29 % mehr Kinder sind eingeschult worden als zuvor. 359 neue Einrichtungen wurden gebaut, 14.000 neue Lehrer wurden eingestellt. Circa 160.000 Familien haben staatliche Zuschüsse erhalten, zwischen sechs und acht Euros pro Kind und pro Monat. Im Bereich der universitären Bildung haben seitdem 10 % mehr Studenten studiert. Dennoch bleibt der marokkanische Bildungsminister skeptisch. Seiner Meinung nach muss sehr viel mehr Kapazität für mehr Studenten und Absolventen geschaffen werden. Daher soll der Plan mindestens bis 2015 verlängert werden. Das staatliche Programm ‘‘Injaz’’ für einen leichteren Zugang und Nutzung von Telekommunikation und neuen Technologien in der Universität Das Programm ‘‘Injaz“, das Gegenstand der Unterzeichnung einer Vereinbarung zwischen dem Bundesministerium für Bildung, Hochschulwesen, und wissenschaftliche Forschung und dem Ministerium für Industrie, Handel und Neue Technologien ist, ist in seinem ersten Jahr (INJAZ 1) für Ingenieure und Master-Studenten an öffentlichen Hochschulen zugedacht gewesen. Dieses Programm bietet den Studenten über einen Zeitraum von fünf Jahren einen Zugriff und die Nutzung von neuen Technologien während ihres Studiums an. Dies sollte auf jeden Fall dazu beitragen, die Qualität ihrer Ausbildung zu verbessern und somit eine erhebliche Verbesserung ihrer Beschäftigungsfähigkeit zu erzielen. Bilatéral — Quellen: Ministère de l’Education National, de l’Enseignement Supérieur, de la Formation des Cadres et de la Recherche Scientifique Office de la Formation Professionnelle et de la Promotion du Travail (OFPPT) 32 — juillet 2011 Dossier Aus- und Weiterbildung | Dossier Formation Das DAAD-Stipendienprogramm für Marokko Der Deutsche Akademische Austauschdienst (DAAD) ist die weltweit größte Förderorganisation für den internationalen Austausch von Studierenden und Wissenschaftlern. Seit seiner Gründung im Jahr 1925 hat der DAAD über 1,5 Millionen Akademiker im In- und Ausland unterstützt. Er wird als Verein von den deutschen Hochschulen und Studierendenschaften getragen. Seine Tätigkeit geht weit über die Vergabe von Stipendien hinaus: Der DAAD fördert die Internationalität der deutschen Hochschulen, stärkt die Germanistik im Ausland, unterstützt Entwicklungsländer beim Aufbau leistungsfähiger Hochschulen und berät in der Kultur-, Bildungs- und Entwicklungspolitik. Das DAAD-Stipendienprogramm für Marokko ist sehr umfangreich und breitgefächert. Es richtet sich an Studierende, Graduierte, Doktoranden, PostDoktoranden, Nachwuchswissenschaftler, Hochschuldozenten und DAAD-Alumni. .Stipendien für Studierende Hochschulsommerkurse in Deutschland für Studierende mit guten Deutschkenntnissen Diese Stipendien sind zum Besuch von sprach- und landeskundlichen sowie fachsprachigen Kursen bestimmt, die von deutschen Hochschulen und den Hochschulen angeschlossenen Sprachkursanbietern angeboten werden. BewerberInnen sind Studierende, die an einer marokkanischen Hochschule (mindestens im 2. Studienjahr) eingeschrieben sind und das Sprachzertifikat B1 vorweisen können. • Dauer: 4-6 Wochen • Nächstes Bewerbungsverfahren: November/Dezember 2011 Gruppenstudienreisen und -praktika Für diese Stipendien können sich Gruppen von 10-15 Studierenden bewerben, die ab dem 2. Semester an einer marokkanischen Hochschule studieren und von einem Hochschuldozenten betreut und begleitet werden. Der DAAD übernimmt die Programmgestaltung nach den Wünschen der Reisegruppe. Berücksichtigt werden Besuche, Besichtigungen und Informationsgespräche (Studienreisen) bzw. die Durchführung fachbezogener Praktika im Hochschulbereich (z.B. Fachkurse, Blockseminare, Workshops) auf Einladung einer deutschen Hochschule (Studienpraktika). • Dauer: 7-12 Tage • Bewerbungsfristen: 01.11.2011 (für Reisen ab dem 01.03.2012) 01.02.2012 (für Reisen ab dem 01.06.2012) 01.05.2012 (für Reisen ab dem 01.09.2012) Stipendien für Graduierte Masterstudiengang Deutsch als Fremdsprache an der Deutsch-Jordanischen Universität in Amman (Jordanien) Sehr gut qualifizierte Graduierte der Germanistik können sich um ein Stipendium für ein Aufbaustudium an der Deutsch-Jordanischen Universität in Amman bewerben. Ein Semester des 2-jährigen Studiengangs wird in Bochum oder München absolviert. Ziel des Studienganges ist es, Dozenten auszubilden, die Deutsch als Fremdsprache insbesondere an den deutsch-arabischen Universitäten oder arabischen Universitäten mit deutschlandorientierten Studiengängen unterrichten. • Dauer: 2 Jahre • Bewerbungsfrist: voraussichtlich September/Oktober 2011 Bilatéral — Stipendien für KünstlerInnen und ArchitektInnen Diese Stipendien richten sich an marokkanische BewerberInnen, die in ihrem Heimatland ein Hochschuldiplom in den Fachbereichen Bildende Kunst, Design, Film, Musik, Architektur sowie Darstellende Kunst (Schauspiel, Regie, Tanz, Choreographie etc.) erworben haben. Die Förderung bietet die Möglichkeit, an einer Hochschule vertiefende Studien ohne Abschluss oder ein Aufbaustudium zur Erlangung eines Abschlusses (z.B. Master) durchzuführen. • Dauer: von 10 Monaten bis zu zwei Jahren • Bewerbungsfrist: 10.11.2011 Masterstipendien im Bereich Public Policy and Good Governance Mit diesem Programm sollen zukünftige Führungskräfte in Politik, Recht, Wirtschaft und Administration nach den Prinzipien guter Regierungsführung akademisch weiterqualifiziert und auf ihre spätere berufliche Tätigkeit praxisorientiert vorbereitet werden. Es bietet sehr gut qualifizierten Absolventen mit einem ersten Hochschulabschluss die Chance, einen Master in Fächern zu erwerben, die für die soziale, politische und wirtschaftliche Entwicklung im Herkunftsland von besonderer Bedeutung sind. Neun Studiengänge stehen zur Verfügung. • Dauer: zwei Jahren • Bewerbungsfrist: 31.07.2011 Deutsch-arabische Masterstudiengänge Bei diesem Förderungsprogramm handelt es sich um binationale Studiengänge, die jeweils in einer deutschen und einer arabischen Universität auf Englisch durchgeführt werden. Zielgruppe dieser Programme sind junge Fachkräfte mit Berufserfahrung in den jeweiligen Bereichen. Die Studiengänge sind: - Economic Change in the Arab Region (Universität Marburg / Damascus University); - Integrated Urbanism and Sustainable Design (Universität Stuttgart / Ain Shams University Cairo); - Integrated Water Resources Management (Fachhochschule Köln / University of Jordan); - Renewable Energy and Energy Efficiency for the MENA Region (Universität Kassel / Cairo University); - International Education Management (Pädagogische Hochschule Ludwigsburg / Helwan University Cairo). • Dauer: 3 Semester • Bewerbungsfrist: voraussichtlich Februar-März 2012 33 — juillet 2011 Aufbaustudiengänge mit entwicklungsbezogener Thematik Akademisch ausgebildeten Fach- und Führungskräften mit mehrjähriger Berufserfahrung wird eine gezielte fachliche Fortbildung im Rahmen eines ein- bis zweijährigen Aufbaustudiums an einer deutschen Hochschule geboten. Zu diesem Förderungsprogramm gehören 43 Studiengänge. Potentielle BewerberInnen sind MitarbeiterInnen in marokkanischen Ministerien, zentralen Dienststellen, untergeordneten Behörden, in Industrie- und Handelskammern, Unternehmen und Betrieben sowie in Entwicklungshilfeprojekten. • Dauer: 1-2 Jahre • Bewerbungsfrist: August-Oktober 2011 Stipendien für Studierende Hochschulsommerkurse in Deutschland für Studierende mit guten Deutschkenntnissen Diese Stipendien sind zum Besuch von sprach- und landeskundlichen sowie fachsprachigen Kursen bestimmt, die von deutschen Hochschulen und den Hochschulen angeschlossenen Sprachkursanbietern angeboten werden. BewerberInnen sind Studierende, die an einer marokkanischen Hochschule (mindestens im 2. Studienjahr) eingeschrieben sind und das Sprachzertifikat B1 vorweisen können. • Dauer: 4-6 Wochen • Nächstes Bewerbungsverfahren: November/Dezember 2011 Gruppenstudienreisen und -praktika Für diese Stipendien können sich Gruppen von 10-15 Studierenden Stipendien für DoktorandInnen, Post-DoktorandInnen und NachwuchswissenschaftlerInnen Forschungsstipendien Diese Stipendien bieten marokkanischen Nachwuchswissenschaftlern die Möglichkeit, ein Forschungs- oder Fortbildungsvorhaben an einer deutschen Hochschule oder außeruniversitären Forschungseinrichtung durchzuführen. Das Vorhaben kann eine Promotion in Marokko oder in Deutschland als Ziel haben oder auch die Durchführung von Forschungen innerhalb eines (PostDoc-) Forschungsprojektes. • Dauer: von einem Monat bis zu drei Jahren • Bewerbungsfrist: 10.11.2011 Forschungsstipendien nach dem „Sandwich-Modell“ Während die herkömmliche Art der Promotionsförderung einen in sich geschlossenen Aufenthalt an einer deutschen Hochschule vorsieht, besteht das „Sandwich-Modell“ aus einem flexiblen, mehrphasigen Förderungssystem, innerhalb dessen der Doktorand nach einem im vornhinein abgestimmten Programm und bei kontinuierlicher Betreuung durch einen deutschen Hochschullehrer seine Arbeiten abwechselnd im Heimatland und in Deutschland durchführt. Die Promotion erfolgt an der heimatlichen Hochschule. • Dauer: maximal 2 Jahre • Bewerbungsfrist: 10.11.2011 Bilatéral — Forschungs- und Arbeitsaufenthalte für HochschullehrerInnen Forschungsaufenthalte für HochschullehrerInnen und WissenschaftlerInnen Marokkanische WissenschaftlerInnen, die an Hochschulen oder Forschungseinrichtungen ihres Heimatlandes tätig sind, können mit diesem Förderungsprogramm ein Forschungsvorhaben an einer deutschen Hochschule oder außeruniversitären Forschungseinrichtung durchführen. • Dauer: 1-3 Monate • Bewerbungsfrist: 10.02.2012 Arbeitsaufenthalte für HochschullehrerInnen im Bereich Kunst und Architektur Dieses Programm richtet sich an HochschullehrerInnen aus den Fachbereichen Bildende Kunst, Design, Film, Musik, Architektur sowie Darstellende Kunst (Schauspiel, Regie, Tanz, Choreographie etc.). Sie können sich für einen Arbeitsaufenthalt zur künstlerischen Kooperation mit einer deutschen Gastinstitution bewerben. • Dauer: 1-3 Monate • Bewerbungsfrist: 10.02.2012 Wiedereinladungen für DAAD-Alumni Zur Aufrechterhaltung des Kontaktes mit Deutschland können ehemalige Forschungs- oder StudienstipendiatInnen des DAAD mit einer Stipendienlaufzeit von mehr als sechs Monaten und ehemalige DDR-StipendiatInnen, die mindestens ein Jahr in Deutschland studiert haben, eine Wiedereinladung beantragen. Gefördert werden Forschungs- und Arbeitsvorhaben an einer deutschen Hochschule oder außeruniversitären Forschungseinrichtung. Ehemalige Stipendiaten, die außerhalb der Wissenschaft tätig sind, können auch eine Förderung für einen Arbeitsaufenthalt an einer Institution im Bereich der Wirtschaft, Verwaltung, Kultur oder Medien beantragen. • Dauer: 1-3 Monate • Bewerbungsfrist: 10.02.2012 Für weitere Informationen: www.daad.de Kontakt in Marokko: [email protected] 34 — juillet 2011 Dossier Aus- und Weiterbildung | Dossier Formation Le programme des bourses DAAD pour le Maroc L’office allemand d’échanges universitaires (DAAD) est la plus grande organisation mondiale pour l’échange international des étudiants et des scientifiques. Depuis sa fondation en 1925, le DAAD a soutenu 1,5 millions de diplômés universitaires en Allemagne et à l’étranger. Le DAAD est une association dont les membres sont des établissements allemands d’enseignement supérieur ainsi que les représentants de leurs étudiants. Ses activités vont bien audelà du programme des bourses : le DAAD a pour mission de promouvoir l’internationalisation des universités allemandes, de consolider les études de germanistique et l’enseignement de la langue allemande à l’étranger, de soutenir les pays en voie de développement dans la création de systèmes universitaires performants et d’opérer en tant qu’institution consultante dans le domaine de la politique culturelle, éducative et de développement. Bourse pour étudiant(e)s Cours d’été en Allemagne pour étudiant(e)s avec de bonnes connaissances d’allemand Ces bourses sont accordées pour suivre des cours de langue et de civilisation allemandes, ainsi que des cours de langue spécialisée proposés par les établissements d’enseignement supérieur allemands, ainsi que par des écoles de langue associées aux écoles supérieures. Les candidats sont des étudiant(e)s inscrit(e)s au moins en deuxième année d’études dans une université marocaine et qui sont titulaires d’un certificat B1 de langue allemande. • Durée : de quatre à six semaines • Prochaine procédure de demande : novembre/décembre 2011 Voyages d’études et de stages en groupe Pour ces bourses peuvent en faire la demande des groupes de dix à quinze étudiant(e)s, qui étudient au moins au deuxième semestre dans une université marocaine et sont encadré(e)s et accompagné(e)s par un(e) enseignant(e) du supérieur. Le DAAD se charge de l’organisation du programme selon les propositions du groupe. Les points de programme qui seront considérés sont des rencontres, visites et colloques pour les voyages d’études ainsi que la réalisation de stages relatifs au domaine d’études au sein d’une université allemande (par exemple : cours, cours intensifs, workshops) sur invitation d’un établissement d’enseignement supérieur allemand pour les voyages de stages. • Durée : de sept à douze jours • Délais de demande : 01/11/2011 (pour voyages à partir du 01/03/2012) 01/02/2012 (pour voyages à partir du 01/06/2012) 01/05/2012 (pour voyages à partir du 01/09/2012) Bourses pour diplômé(e)s Master en « Allemand comme Langue Etrangère » à l’université allemandejordanienne à Amman (Jordanie) Ce programme est ouvert aux diplômé(e)s marocain(e)s avec mention en germanistique. L’objectif du cursus est de former des enseignants d’allemand comme langue étrangère en particulier pour les universités allemandes-arabes ou les universités arabes qui offrent des filières d’études allemandes. • Durée : deux ans • Délai de demande : prévu pour septembre/octobre 2011 Bourses pour artistes et architectes Ce programme s’adresse aux diplômé(e)s marocain(e)s en arts plastiques, design, film, musique et architecture ainsi qu’en art dramatique, mise en scène, danse et chorégraphie. Ces bourses offrent la possibilité de suivre des études d’approfondissement non sanctionnées par un diplôme ou bien un cursus qui amène à un diplôme (par exemple : Master). • Durée : de dix mois à deux ans • Délai de demande : 10/11/2011 Bilatéral — Master en Administration Publique et Bonne Gouvernance Les futur(e)s dirigeant(e)s en politique, droit, économie et administration beneficient à travers ce programme d’une qualification académique approfondie selon les principes de bonne gouvernance et seront préparé(e)s à leur activité professionnelle. Les bourses offrent aux candidats bien qualifiés qui ont obtenu un premier diplôme universitaire, la possibilité d’acquérir un diplôme de master dans un domaine qui a une signification particulière pour le développement social, politique et économique des pays d’origine. Neuf filières sont disponibles. • Durée : deux ans • Délai de demande : 31/07/2011 Cursus master allemands-arabes Ce programme de bourses d’études concerne des cursus master binationaux qui seront réalisés en langue anglaise dans des universités allemandes et arabes. Le groupe ciblé pour ce programme sont des jeunes spécialistes avec de l’expérience professionnelle dans les domaines relatifs. Les filières sont : - Economic Change in the Arab Region (Université Marburg / Damascus University). - Integrated Urbanism and Sustainable Design (Université Stuttgart / Ain Shams University Cairo). - Integrated Water Resources Management (Ecole supérieure de sciences appliquées Cologne / University of Jordan). - Renewable Energy and Energy Efficiency fort he MENA Region (Université Kassel / Cairo University). - International Education Management (Ecole supérieure pédagogique Ludwigsburg / Helwan University Cairo). • Durée : trois semestres • Délai de demande : prévu pour février/mars Cursus d’études approfondies dans les domaines liés au développement Ce programme offre aux spécialistes et cadres dirigeants titulaires d’un diplôme universitaire et avec une expérience professionnelle de plusieurs années, la possibilité de participer à des cursus d’études d’approfondissement d’une durée entre un et deux ans dans une université allemande. 43 filières font partie du programme. Les candidat(e)s sont fonctionnaires ou employé(e)s d’un Ministère, de l’administration de l’Etat, d’une entreprise ou bien travaillent dans un projet de développement. • Durée : d’un à deux ans • Délai de demande : août/octobre 2011 • Durée : d’un à trois mois • Délai de demande : 10/02/2012 35 — juillet 2011 Bourses pour thésard(e)s, chercheurs post-doc et jeunes scientifiques Bourses de recherche Ces bourses offrent aux jeunes scientifiques marocains la possibilité de réaliser un projet de recherche ou de perfectionnement dans un établissement allemand d’enseignement supérieur. Le projet peut avoir comme but la préparation d’une thèse de doctorat au Maroc ou en Allemagne ou bien la réalisation de recherches au sein d’un projet de recherche (aussi postdoc). • Durée : d’un mois à trois ans • Délai de demande : 10/11/2011 Bourses de recherche « modèle sandwich » Tandis que le programme standard de bourses pour les candidats au doctorat prévoit un séjour continu dans un établissement d’enseignement supérieur allemand, le « modèle sandwich » se compose d’un système flexible à plusieurs phases à l’intérieur duquel le candidat au doctorat réalise ses travaux alternativement au Maroc et en Allemagne, selon un programme fixé à l’avance et en bénéficiant – à côté de l’encadrement par un professeur d’une université marocaine – aussi d’un suivi continuel par un professeur encadreur d’une université allemande. La soutenance de thèse se passe à l’université marocaine. • Durée : maximum deux ans • Délai de demande : 10/11/2011 Séjour de recherche et de travail pour enseignant(e)s du supérieur Séjours de recherche pour enseignants du supérieur et scientifiques Les scientifiques marocains qui travaillent dans des établissements d’enseignement supérieur ou dans des institutions de recherche dans leur pays ont la possibilité de réaliser un projet de recherche dans un établissement d’enseignement supérieur allemand ou dans un institut de recherche extra universitaire. • Durée : d’un à trois mois • Délai de demande : 10/02/2012 Bilatéral — Séjours de travail pour enseignant(e)s du supérieur dans les domaines de l’art et de l’architecture Ce programme s’adresse aux enseignant(e)s du supérieur en arts plastiques, design, film, musique et architecture ainsi qu’en art dramatique, mise en scène, danse et chorégraphie. Ils/elles peuvent demander à effectuer un séjour de travail en Allemagne dans le cadre d’une coopération artistique avec l’institution allemande qui les accueille. • Durée : d’un à trois mois • Délais de demande : 10/02/2012 Réinvitations d’anciens boursiers du DAAD Pour rester en contact avec l’Allemagne, les anciens titulaires d’une bourse du DAAD (au moins six mois) et les anciens boursiers qui on fait des études en RDA (au moins un an) peuvent demander à être réinvités en Allemagne afin de réaliser un projet de recherche ou de travail dans un établissement d’enseignement supérieur public ou dans un institut de recherche. Anciens boursiers qui travaillent hors du domaine de l’éducation et de la recherche peuvent demander une bourse pour un séjour de travail dans une institution dans le domaine de l’économie, l’administration, la culture ou des médias. • Durée : d’un à trois mois • Délai de demande : 10/02/2012 Pour toute information : www.daad.de Contact au Maroc : [email protected] 36 — juillet 2011 Dossier Aus- und Weiterbildung | Dossier Formation Programm ‘‘Rückkehrende Fachkräfte’’ des Centrums für internationale Migration (CIM) Wenn Menschen aus Entwicklungs-, Schwellen- oder Transformationsländern ihr Land verlassen, um anderswo nach einem besseren Leben zu suchen, um eine Ausoder Fortbildung zu absolvieren oder um zu arbeiten, war in der Vergangenheit sehr oft von «brain drain» für die Entwicklungsländer die Rede. Heute wird im gleichen Zusammenhang immer öfter auch von «brain gain» gesprochen. Der Grund hierfür: Der Anschluss an die globalisierte Welt, an ihre Prozesse und ihr Wissen ist weltweit zu einer wichtigen Voraussetzung für gesellschaftliche und wirtschaftliche Entwicklung geworden. Migration spielt hierbei eine wichtige Rolle und gilt daher mittlerweile als wichtiger Wirtschafts- und Entwicklungsfaktor – auch für die Herkunftsländer von Migranten. Denn Fakt ist: Selbst wenn Menschen aus Entwicklungsländern im Ausland bleiben, leisten sie nicht nur dort einen Beitrag für Fortschritt und Weiterentwicklung. Viele engagieren sich auch aus der Ferne für ihre Herkunftsländer. Sie gründen Firmen und Vereine, bringen Hilfsprojekte auf den Weg, unterstützen Familienmitglieder und Bekannte durch Geldtransfers oder setzen sich für länderübergreifende Wissenschaftskooperationen ein. Und an irgendeinem Punkt denken manche von ihnen auch über eine temporäre oder permanente Rückkehr nach – etwa weil sie mit ihrem neu erworbenen Wissen und ihren Erfahrungen wichtige Veränderungen in ihren Ländern mit anstoßen möchten. Zahlreiche Migranten aus Entwicklungs- und Schwellenländern, die vor der wichtigen Entscheidung „Bleiben oder zurückgehen?“ stehen, suchen Beratung und Unterstützung. In Deutschland erhalten sie diese im Programm Rückkehrende Fachkräfte. Das Centrum für internationale Migration und Entwicklung (CIM) führt dieses Programm mit Finanzierung des Bundesministeriums für wirtschaftliche Zusammenarbeit und Entwicklung (BMZ) durch. CIM ist eine Arbeitsgemeinschaft der Deutschen Gesellschaft für Internationale Zusammenarbeit (GIZ) GmbH und der Zentralen Auslands- und Fachvermittlung (ZAV) der Bundesagentur für Arbeit. Großes Potenzial gut ausgebildeter Rückkehrer und Rückkehrerinnen für die Entwicklung ihrer Herkunftsländer gezielt nutzen Ziel des Programms Rückkehrende Fachkräfte ist es, das große Potenzial gut ausgebildeter Rückkehrer und Rückkehrerinnen für die Entwicklung ihrer Herkunftsländer gezielt zu nutzen. Das heißt: ihr Wissen, ihre Erfahrungen und ihre Kontakte an den richtigen Stellen einsetzen und mit wirksamen Entwicklungsanstrengungen vor Ort zusammenbringen. Gelingt dies, profitieren davon der Rückkehrer, das Herkunftsland und in einer Welt zunehmender Vernetzung nicht zuletzt auch Deutschland. Welche interessanten Perspektiven sich daraus für alle Beteiligten ergeben können, lesen Sie in den beiliegenden Beispielen. Konkrete Angebote im Programm Rückkehrende Fachkräfte CIM informiert rückkehrinteressierte Fachkräfte noch in Deutschland über die Chancen auf den Arbeitsmärkten ihrer Herkunftsländer, führt individuelle Beratungen zur Rückkehr und Karriereplanung durch und vermittelt interessante Jobangebote. Wer sich für eine Rückkehr entscheidet, wird auch dann nicht alleingelassen. In vielen Ländern hat CIM Berater für Rückkehrende Fachkräfte, die bei der Suche nach einem geeigneten Arbeitsplatz, bei der Anerkennung von Diplomen und in vielen anderen beruflichen Fragen zur Seite stehen und den Wiedereinstieg so erleichtern. Zudem versucht CIM, zurückgekehrte Fachkräfte in die Aktivitäten deutscher und internationaler Entwicklungsorganisationen im jeweiligen Land mit einzubinden und für sie interessante Kontakte herzustellen. Rückkehrer, die ihr Wissen in entwicklungspolitisch relevanten Positionen zum Einsatz bringen, können von CIM auch eine finanzielle Förderung erhalten. Besonders interessant sind hier monatliche Zuschüsse zum Gehalt, die CIM für einen Zeitraum von bis zu zwei Jahren zahlen kann. Finanzielle Fördermöglichkeiten gibt es aber auch für noch Unentschlossene, die eine mögliche Rückkehr in Form eines Praktikums erst einmal austesten möchten. Für die Ausstattung ihres Arbeitsplatzes können Rückkehrer ebenfalls finanzielle Unterstützung bekommen. Weitere generelle Infos zum Programm: www.cimonline.de Kontakt in Marokko: [email protected] . Bilatéral — 37 — juillet 2011 Focus : Le Programme de Réintégration des Experts Les jeunes diplômés et les cadres rapatriés ayant acquis une qualification professionnelle en Allemagne, jouent un rôle important dans le cadre du développement de leur pays d’origine. Ils contribuent efficacement au développement économique technologique et social de leur pays, notamment grâce à leur insertion professionnelle réussie. Leurs atouts sont des connaissances techniques à jour, des contacts internationaux, une compétence interculturelle et le multilinguisme. Le programme de réintégration du Ministère fédéral allemand de coopération et de développement économique est axé sur le développement et vise à tirer parti de ce potentiel, en soutenant les entreprises et les cadres au Maroc. Si vous souhaitez bénéficier du potentiel d’un cadre formé en Allemagne, transmettez-nous votre offre d’emploi avec le profil du candidat recherché. Nous • publions votre offre d‘emploi à destination des groupes cibles • vous transmettons les profils de notre pool correspondant à vos critères • menons des entretiens de sélection pour évaluer les aptitudes techniques et personnelles • vous offrons une subvention pour l’équipement d’un poste de travail dans le cadre de développement • vous offrons des subventions variant entre 6 et 24 mois, pour des postes-clés pour le développement et la mise à niveau • vous offrons des prestations supplémentaires pour des postes innovants Pour plus d’informations : www.cimonline.de Contact au Maroc : [email protected] . Existenzgründung in Marokko Geschäftsideen für Marokko: Ein Programm der AHK Marokko und von CIM (Centrum für internationale Migration) Sie leben in Deutschland, sind marokkanischer Herkunft und möchten in Marokko geschäftlich aktiv werden? Sie spielen mit dem Gedanken, ein eigenes Unternehmen zu gründen? Und Sie haben vielleicht sogar schon eine konkrete Geschäftsidee? Die AHK Marokko und CIM unterstützen Sie im Programm «Geschäftsideen für Marokko» dabei, Ihre Idee umzusetzen und ein erfolgreiches Unternehmen auf den Weg zu bringen. Wer wir sind Wir, das sind das Centrum für internationale Migration und Entwicklung (CIM) und die Deutsche Industrie- und Handelskammer in Marokko (AHK). Wir führen das Programm «Geschäftsideen für Marokko» gemeinsam mit weiteren Partnern durch. Die Finanzierung dafür kommt vom Bundesministerium für wirtschaftliche Zusammenarbeit und Entwicklung (BMZ) und von der Europäischen Union (EU). Wir sind der Meinung: Für gute Geschäftsideen gibt es keine Grenzen. Wir glauben außerdem: Marokkaner in Deutschland können mit ihrem Know-how und ihren Geschäftsideen Marokko voranbringen. Sie sorgen für Wirtschaftswachstum und zusätzliche Arbeitsplätze. Sie ermöglichen Wissenstransfer und schaffen so neue Perspektiven, vor allem für Marokko, aber auch für Deutschland. Was wir für Sie tun können Wir unterstützen Sie vor, während und nach der Startphase – sowohl in Deutschland als auch in Marokko. Abhängig von Ihrer Geschäftsidee, Ihrem Fachwissen und Ihren Erfahrungen bekommen Sie von uns nur die Beratung und Unterstützung, die Sie auch tatsächlich brauchen. Wir bringen Sie außerdem mit anderen marokkanischen Unternehmensgründern zusammen und stellen für Sie wichtige Businesskontakte her. Unser Angebot im Einzelnen • Gruppenseminare zu wichtigen Themen der Unternehmensgründung (z.B. Businessplanerstellung, Finanzierung, Marktexploration, Marketing, Import /Export /Zoll) • Individuelles Businessplan- und Umsetzungscoaching durch akkreditierte Berater – in Deutschland und in Marokko• Kontaktvermittlung, etwa zu Banken • Kontaktvermittlung, etwa zu Banken sowie zu möglichen Geschäftspartnern und Investoren Weitere Themen, in denen die Teilnehmer durch individuelles Coaching im Programm Geschäftsideen für Marokko fortgebildet werden, sind • Businessplanerstellung • Marktexploration • Marketing • Finanzplanung Im Rahmen der Seminare (nächstes Seminar Mitte September 2011 in Frankfurt/ Main!) im Existenzgründungsprogramm in Deutschland lädt CIM immer wieder Experten ein. Sie geben ihr marokkospezifisches Wissen an die zukünftigen Unternehmer weiter, damit diese auf die Gegebenheiten in Marokko gut vorbereitet sind und nicht zu viel Zeit und Geld verlieren. Beispiele dieser Experten lesen Sie in dieser Ausgabe auf den folgenden Seiten unter unseren Fallbeispielen. Ein weiterer Mehrwert des Programms ist das Netzwerk. Denn in den Seminaren treffen sich Leute, die sich gegenseitig unterstützen und mitunter auch zusammentun. Was wir nicht tun Wir können Ihnen in unserem Programm kein Startkapital zur Verfügung stellen. Die Startfinanzierung muss von Ihnen kommen. Mit einer guten Geschäftsidee stehen Ihre Chancen auf zusätzliche Finanzierungsmöglichkeiten allerdings nicht schlecht. Denn Marokko hat derzeit großes Interesse an Investitionen und Know-how aus dem Ausland und unterstützt unternehmerische Aktivitäten von Auslandsmarokkanern deshalb aktiv. Kontakt und Infos: www.geschaeftsideen-marokko.de Mehrwert des Programms und der Seminare : Das Netzwerk ! Start-up au Maroc Programme « Idées d’affaires pour le Maroc » En Europe et notamment en Allemagne, vivent de nombreuses personnes d’origine marocaine qui envisagent de créer leur entreprise. Le ministère fédéral allemand de la Coopération Economique et du Développement (BMZ) et l’Union Européenne leur apportent un appui dans le cadre du programme « Idées d’affaires pour le Maroc », parce que ces entrepreneurs peuvent faire progresser le Maroc avec leurs idées et leur savoir-faire. Qu’ils soient basés au Maroc ou en Allemagne, ils contribuent à la croissance économique, créent des emplois et ouvrent de nouvelles perspectives. Appartenez-vous à cette catégorie de personnes ? D’origine marocaine, vous vivez en Allemagne ou vous êtes rentrés récemment au Maroc ? Vous voulez démarrer une activité au Maroc et vous avez une bonne idée d’affaires ? Dans le cadre du programme « Idées d’affaires pour le Maroc », nous vous aidons à réaliser vos idées et à réussir la création de votre entreprise. Les services proposés sont les suivants : • Conseil et mentorat par des conseillers accrédités - concernant les questions relatives à la création d’entreprise, qu’elles soient d’ordre général ou se rapportant à des régions et secteurs particuliers ; - avant, pendant et après la création ; - en Europe et au Maroc. • Ateliers et outils de travail dans certains domaines, p. ex. l’élaboration du plan d’entreprise et de l’étude de marché au Maroc ; • Réseautage : aide à l’établissement de contacts importants, notamment avec les banques et des partenaires d’affaires potentiels ; • Appui à l’accomplissement des formalités au Maroc ; • Mise en relation d’affaires entre entreprises et investisseurs. Le programme ne fournit pas d’aides financières. Il peut toutefois vous renseigner sur les nombreuses offres intéressantes qui existent au Maroc même. Et avec une bonne idée, vos chances de financement supplémentaire seront meilleures : le Maroc porte actuellement un grand intérêt pour les investissements et le savoir-faire de l’étranger et soutientles activités entrepreneuriales des Marocains de l’étranger activement. Tous les infos sous : www.geschaeftsideen-marokko.de La valeur ajoutée du programme et des séminaires : Le réseau ! Bilatéral — 38 — juillet 2011 Dossier Aus- und Weiterbildung | Dossier Formation Exemple du Réseau des compétences germano-marocaines (DMK) L’objectif du réseau DMK est de soutenir l’intégration des citoyens d’origine marocaine dans leur pays d’accueil et aussi de canaliser les énergies en faveur d’un développement durable au Maroc. En effet, depuis quelques années, il y a une grande importance consacrée aux potentiels de la migration pour le développement des pays d’origine. Ce qui ne se limite pas seulement aux transferts financiers des migrants à leurs familles, mais aussi à l’engagement humanitaire, l’investissement et le transfert de savoir-faire. L’éducation et la connaissance sont devenues, avec la mondialisation et la croissance des réseaux internationaux, une ressource cruciale pour la compétitivité internationale et politique et le développement économique et social. Le niveau d’éducation de la population marocaine vivant en Allemagne a été notamment amélioré, grâce à l’augmentation du nombre d’étudiants depuis le début des années 1990. Selon les statistiques de 2005, les étudiants marocains en Allemagne sont placés à la septième place parmi lénsemble des étudiants étrangers dans le pays de Goethe. Le Réseau créé en mai 2007, qui avait d’abord été dénommé « Forum marocain des compétences en Allemagne (MKFD ) », a pris le nom de « Réseau de compétences germano-marocaines » (DMK), le 7 mars 2009. Il a son siège à Munich. Le DMK agit, au Maroc et en Allemagne, en tant que personnalité juridique. . Bilatéral — 39 — juillet 2011 Le Réseau de compétences germano - marocaines regroupe des experts, hommes et femmes, d’origine marocaine, nés ou installés en Allemagne de longue date. Les membres du Réseau appartiennent à différentes branches d’activités professionnelles : technologies de l’information et de la communication, industrie automobile, recherche, enseignement, éducation, professions libérales, ...etc. Le but poursuivi par la création de cette association est de canaliser les énergies en faveur d’un développement durable au Maroc et de soutenir l’intégration des citoyens d’origine marocaine en Allemagne. C’est pour œuvrer dans ce sens qu’il convient de mieux exploiter le potentiel commun. Mme la Ministre Wieczorek-Zeul, ministre fédérale de coopération économique et développement et l’ambassadeur du Royaume du Maroc, S.E. Monsieur Rachad Bouhlal, en acceptant d’assurer la présidence d’honneur du Réseau, a apporté un soutien précieux à notre association. L’Assemblée générale du 7 mars 2009 a désigné le Conseil d’administration du Réseau de compétences germano-marocaines. Monsieur Hachim Haddouti, docteur en informatique, a été élu président du Conseil, Madame Soraya Moket, docteur en sciences sociales, viceprésidente. Les autres administrateurs sont Madame Malika Bouziane, politologue et Monsieur Aziz Boutich, économiste.La coopération étroite et intensive avec les institutions allemandes impliquées dans les programmes d’aide au développement, telles que la GIZ, le CIM (Centre pour la migration internationale et le développement) et le WUS (World University Service), va permettre au Réseau d’affronter, avec ses partenaires, les défis et les exigences de l’actuelle politique de développement. L’ambition de l’association est de proposer une plate -forme de coopération, en vue d’une politique de développement fiable et durable au Maroc. Le « Réseau de compétences germano-marocaines » (DMK) conçoit son rôle comme médiateur entre l’Allemagne et le Maroc. C’est dans ce but qu’il s’engage à canaliser et à mettre à profit les compétences et expériences professionnelles diverses des experts d’origine marocaine vivant en Allemagne. L’équipe interdisciplinaire, qui anime le Réseau, ambitionne également de participer à l’organisation des campagnes de marketing de l’industrie allemande et des établissements d’enseignement supérieur au Maroc et ce, par le biais de conférences et de transfert de savoir, ce qui lui permettra ainsi d’ouvrir la voie au développement de réseaux de compétences. Le DMK envisage, au-delà de l’élargissement et de l’intensification de la coopération entre le Maroc et l’Allemagne, de créer un cadre consultatif en vue de l’élaboration, de la mise au point et de l’application de stratégies spécifiques. Par ailleurs, le transfert de technologie devrait être soutenu ainsi que les programmes d’investissements. C’est dans ce but que le Réseau compte développer ses propres projets. Certains projets, en rapport avec les besoins socioéconomiques, à l’échelle locale, ont, en partie, déjà été élaborés. Les membres du « Réseau de compétences germano - marocaines » (DMK) qui travaillent à titre bénévole, se sont donnés pour tâche de mettre leur engagement au service de développement de projets socioéconomiques, scientifiques, culturels et artistiques, ainsi que de projets dans le domaine de la santé et des énergies renouvelables, de même qu’ils envisagent d’appuyer activement leur mise en oeuvre. C’est dans cette perspective que l’association a réparti ses activités au sein de douze groupes de travail avec chacun une thématique centrale. Les sujets se rapportent aussi bien aux énergies renouvelables, à l’environnement, la médecine, la recherche et l’enseignement, qu’au domaine de la jeunesse, aux aspects sociaux et culturels, ainsi qu’à la musique et à l’art. Ces projets, en particulier, ceux cités en dernier, s’adressent également aux citoyennes et citoyens d’origine marocaine vivant en Allemagne et Bilatéral — contribuent ainsi au renforcement de leur intégration et à l’affirmation de leur double identité dans le pays d’accueil. La conférence d’ouverture du tutorat d‘étudiants a eu lieu le 6 novembre 2010. Cette conférence est le résultat de plusieurs contrats signés lors de la première conférence d’automne à Fès en 2009. Le réseau des compétences germano-marocaines (DMK), le ministère des résidents marocains à l’étranger, l’office international, l’ASTA de la Fachhochschule de Dortmund, la communauté des étudiants protestants de Dortmund, ainsi que la communauté de l’école supérieure catholique de Dortmund, rendirent possible cette conférence de tutorat d’étudiants. Plus que 100 personnes dont 70 étudiants et 30 tuteurs intéressés y ont participé. Le but de cette conférence était de trouver des tuteurs adéquats pour 100 étudiants. Le nombre d’étudiants marocains interrompant leurs études reste très haut. Le DMK peut freiner cette évolution s’ils soutiennent les étudiants en leur mettant un tuteur à leur disposition. Les démarches ultérieures du programme du tutorat d’étudiants consistent en un « matching » des étudiants avec les tuteurs adéquats. Mais pour trouver les tuteurs adéquats, il faudrait tout d’abord déceler les besoins des étudiants. Pour cela le DMK a besoin d’informations sur les étudiants : domaine précis, semestre d’études… La prochaine conférence aura certainement lieu à Francfort,étant donné que le Land Hesse héberge la plus grande communauté d’étudiants marocains après la NRW. Plus d’infos et les manifestations du DMK : http://www.dmk-online.org/ . 40 — juillet 2011 Dossier Aus- und Weiterbildung | Dossier Formation Fallbeispiel Deutsch-Marokkanisches Kompetenznetzwerk e.V. Ziel des Netzwerkes ist die Förderung nachhaltiger Entwicklung in Marokko und die Unterstützung der Integration marokkanischstämmiger Bürgerinnen und Bürger in Deutschland. Das im Mai 2007 gegründete Deutsch-Marokkanische Kompetenznetzwerk (DMK) ist seit der Hauptversammlung vom 7. März 2009 in Berlin ein ordentlich eingetragener gemeinnütziger Verein. Der Hauptsitz des DMK e.V. ist München. Seit einigen Jahren werden verstärkt die Chancen und Potenziale der Migration für die Entwicklung der Herkunftsländer betont. Diese beschränken sich nicht nur auf die finanziellen Überweisungen der Migranten an ihre Familien, sondern umfassen auch gemeinnütziges Engagement, Investitionen und Know-how-Transfer. Bildung und Wissen werden in der Zeit der Globalisierung und internationalen Vernetzung zunehmend zur entscheidenden Ressource für globale Wettbewerbsfähigkeit und für die politische, wirtschaftliche und soziale Entwicklung. Der Bildungsstand des in Deutschland lebenden marokkanischen Bevölkerungsanteils hat insbesondere durch den Anstieg der Studentenzahlen seit Anfang der 1990er Jahre deutlich zugenommen. Die marokkanischstämmigen Studentinnen und Studenten standen laut des Hochschul-Informations-Systems 2005 auf Platz sieben der ausländischen Studierenden in Deutschland. Durch den Ehrenvorsitz der Bundesministerin für wirtschaftliche Zusammenarbeit und Entwicklung Frau Wieczorek-Zeul und des Botschafters des Königreichs Marokko in Berlin, S.E. Herr Rachid Bouhlal, hat der Verein eine wertvolle Unterstützung gewinnen können. Das Kompetenznetzwerk hat in seiner Gründungsversammlung am 07. März 2009 einen geschäftsführenden Vorstand gewählt. Als Vorsitzender wurde der Informatiker, Dr. Hachim Haddouti, und die Soziologin, Frau Dr. Soraya Moket als Stellvertretende Vorsitzende gewählt. Als weitere Vorstandsmitglieder wurden der Betriebswirt Herr Aziz Boutich und die Politikwissenschaftlerin Frau Malika Bouziane gewählt. Intensive und enge Kooperationen mit deutschen entwicklungspolitischen Institutionen und Organisationen wie die GIZ, CIM und WUS bieten die Möglichkeit gemeinsam den Herausforderungen der heutigen Entwicklungspolitik zu begegnen. Der Verein will hierfür einen kooperativen Rahmen für eine nachhaltige und vertrauensvolle Entwicklungspolitik in Marokko schaffen. Das Deutsch-Marokkanische Kompetenznetzwerk versteht sich als Mittler zwischen Deutschland und Marokko; dabei sollen die Synergien seiner in Deutschland lebenden marokkanischstämmigen Expertinnen und Experten aus verschiedenen Fachbereichen und Disziplinen gebündelt und effizient eingesetzt werden. Durch Vorträge und Wissenstransfer will das interdisziplinär ausgerichtete Team auch bei der Organisation von Marketing-Kampagnen deutscher Industrien und Hochschulen in Marokko mitwirken und damit den Weg für die Entwicklung von Kompetenznetzwerken ebnen. Das Deutsch-Marokkanische Kompetenznetzwerk verfolgt das Ziel, Bilatéral — neben der Erweiterung und Vertiefung von Kooperationen zwischen Marokko und Deutschland auch einen beratenden Rahmen für die Entwicklung, Ausarbeitung und Durchsetzung bereichsspezifischer Strategien zu schaffen. Ferner soll der Technologietransfer gefördert und Investitionsvorhaben in Marokko unterstützt werden. Hierfür wird das Kompetenznetzwerk eigene Projekte entwickeln; einige Einzelprojekte sind zum Teil schon entwickelt worden, die sich an den lokalen gesellschaftlichen und wirtschaftlichen Bedürfnissen Marokkos orientieren. Die engagierten und ehrenamtlich mitwirkenden Mitglieder des DMK e.V. haben sich zum Ziel gesetzt, sozio-ökonomische, wissenschaftliche, kulturelle und künstlerische Projekte sowie Projekte auf dem Gebiet Gesundheit und erneuerbare Energie zu entwickeln und deren Durchführung unterstützend zu begleiten. Um die definierten Ziele zu erreichen, gliedert sich der Verein in zwölf Arbeitsgruppen mit jeweils einem Themenschwerpunkt. Neben Themen wie erneuerbare Energie & Umwelt, Medizin, Forschung & Lehre umfasst das Netzwerk auch die Arbeitsbereiche Jugend, Sport Soziales & Kultur als auch Musik & Kunst. Dabei haben insbesondere Projekte in den letztgenannten Bereichen auch marokkanischstämmige Bürgerinnen und Bürger in Deutschland als Zielgruppe, um damit einen wichtigen Beitrag zur Stärkung ihrer Integration in Deutschland und zur Förderung ihrer doppelten Identität zu leisten. (*) Statistik: Derzeit zählt das Netzwerk 700 Benutzer. Ca 20 % sind im IT-Bereich tätig, 13 % in Automobile/Automotive, 9% im Sozialund Kulturbereich, 5 % auf dem Gebiet der Erneuerbaren Energien und Umwelt, 5 % Forschung und Lehre. 30% leben in Bayern, 21 % in Hessen, 18 % in NRW, 15 % in BW und 12 % Berlin. Der Frauenanteil liegt bei 15 %. 41 — juillet 2011 Dossier Aus- und Weiterbildung | Dossier Formation Nachrichten zum Schwerpunktthema Cloud Computing: Chance für Forschung und Industrie in Marokko Cloud Computing bezeichnet die Bereitstellung von IT-Ressourcen im Internet, die bei Bedarf ohne feste Kosten genutzt werden können. Die Bezahlung erfolgt für die tatsächlich genutzte Zeit oder Rechenleistung. Das wohl bekannteste Beispiel ist die Elastic Compute Cloud von Amazon. Cloud Computing ist eine Weiterentwicklung des Grid Computing, das sich weltweit als Infrastruktur zur gemeinsamen Nutzung verschiedenster Ressourcen etabliert hat. Bei diesem Projekt soll die Technische Universität München (TUM) in Zusammenarbeit mit der Al Akhawayn University in Ifrane (AUI), dem Deutsch-Marokkanischen Kompetenznetzwerk e.V. (DMK), der University of Cadi Ayyad (UCA) und der University Mohamed I (UMP) Cloud Computing für Marokko nutzbar machen. Hierzu soll Wissen über Cloud Computing von der TUM weitergegeben, gemeinsam ausgebaut und über entsprechende Lehrmaterialien/ Lernmaterialien bereitgestellt werden. Im Rahmen gemeinsamer Studienarbeiten soll ein eigener experimenteller Cloud Service realisiert und über eine geeignete Middleware bereitgestellt werden. Weiterhin sollen auch marokkanische Industrieunternehmen über die Chancen und Nutzung von Cloud Computing informiert werden. Zur Durchführung des Projektes haben sich die TUM und die Al Akhawayn Universität mit anderen Partnern aus Marokko in diesem Proposal zusammengefunden. Weiterhin können Studierenden und Professoren, die an diesem Doppelmaster teilnehmen, Reisekosten sowie Sprachkurs finanziert werden und sie erhalten ein Stipendium. An diesem Programm können auch TUM-Studierende marokkanischer Herkunft teilnehmen. Eine Konferenz zu «Information and Communication Technologies for Environmental Applications» hat vom 23. bis zum 25.5.2011 in Ifrane in Marokko stattgefunden. Quelle: DMK, Houssam Haitof, [email protected] Kooperation der FH Aachen mit der Uni Moulay Ismael in Meknès Die Chemie ist immer und überall Teil unseres Lebens: Als Grundlagendisziplin spielt sie in viele Wissenschaftsbereiche hinein und auch praktisch jeder industrielle Prozess und jedes Produkt hat irgendetwas mit Chemie zu tun. Für Absolventen des Bachelorstudiengangs «Angewandte Chemie» der FH Aachen ergibt sich dadurch ein breitgefächertes Berufsspektrum mit sehr guten Aussichten. Seit kurzem kooperiert die Hochschule in diesem Bereich mit der Universität Moulay Ismail in Meknès, Marokko. Sechs Professoren der Universität haben die FH Aachen besucht und sich ein Bild vom Campus Jülich gemacht, dem Ort, an dem ein Teil ihrer Studierenden künftig dieses Fach studieren wird. ‘‘Es ist sehr wichtig, den internationalen Austausch von Studierenden und Wissenschaftlern zu fördern», sagt Prof. Dr. Marcus Baumann, Rektor der FH Aachen. ‘‘Wir müssen dafür sorgen, dass unsere Absolventen Bilatéral — die besten Chancen auf dem Arbeitsmarkt haben – dazu tragen nicht zuletzt internationale Erfahrungen während des Studiums bei.“ Die beiden Hochschulen bieten ein gemeinsames Austauschprogramm an: Die ersten beiden Jahre verbringen die Studierenden in ihrem jeweiligen Heimatland, anschließend geht es für ein Jahr ins Ausland, nach Meknès oder Jülich. ‘‘Die Chemieindustrie in Deutschland ist sehr erfolgreich“, sagt Prof. Dr. Najim Ittobane, der Projektkoordinator in Marokko. ‘‘Die Kooperation mit der FH Aachen ermöglicht uns, mit der deutschen Kultur in Kontakt zu kommen und uns auf dem Gebiet der angewandten Chemie auszutauschen. Darauf freuen wir uns sehr.“ Die Zusammenarbeit sei erst der Anfang, ergänzt Diplom-Ingenieur Hamid Chayeb, der die Kooperation von FH-Seite aus koordiniert, er erklärt : ‘‘Künftig sollen weitere Studiengänge folgen, um Marokko langfristig auch für die deutsche Industrie interessant zu machen.“ Damit die deutsche Sprache nicht zum Hindernis wird, bietet das Goethe-Institut in Marokko den Studierenden begleitend Deutschkurse an. Unterstützt werden sie dabei vom Deutschen Akademischen Austausch Dienst (DAAD) im Rahmen des Förderprogramms «Studienangebote deutscher Hochschulen im Ausland» und der ansässigen deutschen und marokkanischen Industrie. Der DAAD fördert das Projekt mit einer Zuwendung von rund 350 000 Euro. Nach dem Studium haben die Absolventen einen internationalen Doppelabschluss in der Tasche. ‘‘Wir würden es sehr begrüßen, wenn wir einige der marokkanischen Studierenden anschließend für ein Masterstudium oder eine kooperative Promotion bei uns gewinnen können“, sagt Prof. Dr. Thomas Mang vom Institut für Angewandte Polymerchemie (IAP) der FH Aachen. Eine internationale Ausrichtung von Bildung und Forschung sei wichtig, um im weltweiten Wettbewerb erfolgreich sein zu können. Auch wenn das rund 750 000 Einwohner zählende Meknès nicht gerade um die Ecke ist, wenn die Chemie erst einmal stimmt, steht einer partnerschaftlichen Zusammenarbeit nichts mehr im Wege. Quelle: FH Aachen Deutsche Schule ab Sommer 2011 in Marokko Im Sommer 2011 eröffnet das „Institut Rabelais“ in Fès (Marokko). Das Institut Rabelais ist eine Schule in privater Trägerschaft. Sie arbeitet nach den nationalen Lehrplänen des Königreiches Marokko, modifiziert um deutsch- und englischsprachige Unterrichtsangebote. Das Institut Rabelais umfasst eine Grundschule (École Primaire) und ein Gymnasium (Collège). Zum Angebot gehören auch ein Kindergarten sowie eine Vorschule. Die Schule ist in deutscher Trägerschaft. Unterrichtssprachen sind Französisch, Arabisch, Englisch und Deutsch. Die Schule befindet sich in einem modernen Neubau in Fès in der Nähe des Fußballstadions. Mehr Infos unter http://www. fes-aktuell.de/ Quelle: DMK, Ahmed Kahhoudi, Tél. +212 (664) 747004 42 — juillet 2011 Bilatéral — 43 — juillet 2011 Double Diplôme : Bachelor of Science in Applied Chemistry Diplôme de l’Université Coopération entre une université allemande et une université marocaine : un projet de formation en chimie des plastiques et plasturgie A partir de septembre 2011, un projet de formation en chimie des plastiques et plasturgie est offert conjointement par l’université Moulay Ismail à Meknès et celle d’Aachen en Allemagne aux bacheliers marocains en sciences mathématiques ou expérimentales. C’est à l’Université Moulay Ismaïl de Meknès et pour la première fois au Maroc, que l’Université de Aachen (FH) ouvre ses portes et fait profiter les étudiants marocains de ses compétences en Chimie Appliquée et de son diplôme de « Bachelor of Sciences ». Avec ses diverses Facultés (Chimie et Biotechnologie, Architecture, Génie Civil, Economie, Commerce, Technologie Médicale et Techno mathématiques, Biotechnologie, Génie Electrique et Technologie de l’information, Technologie de l’Energie, Technologie Aérospatiale, Design, Génie Mécanique et Mécatroniques), la FH-Aachen offre une vaste gamme de voies d’études dans divers domaines et occupe une place parmi les plus importantes FH d’Allemagne. Grâce à sa bonne réputation en matière d’enseignement et de recherche, la FH-Aachen mène ses travaux de recherches en collaboration avec plusieurs universités européennes, asiatiques et américaines et plus particulièrement avec le Centre de Recherche de Jülich, lauréat du prix Nobel de physique en 2007. L’Université Moulay Ismaïl de Meknès est une institution étatique d’enseignement supérieur et de recherche scientifique. Avec ses huit établissements (Ecole Nationale Supérieure des Arts et Métiers, Ecole Supérieure de Technologie, Faculté des Lettres et des Sciences Humaines, Faculté des Sciences, Faculté des Sciences Juridiques, Economiques et Sociales, Faculté des Sciences et Techniques, Faculté Polydisciplinaire), l’UMI offre une palette de formations fondamentales, spécialisées et professionnalisantes dans divers domaines. Présentation de la formation : • La Formation sera offerte conjointement par l’Université Moulay Ismail et celle d’Aachen en Allemagne (IAP). • Les étudiants inscrits à l’Université Moulay Ismaïl seront aussi inscrits à celle d’Aachen. • La formation dure 3 ans, les 2 premières années seront à l’Université Moulay Ismail et la 3ème année aura lieu à l’IAP en Allemagne. • Le 4ème semestre sera assuré par le corps enseignant allemand, soit en contact direct avec les étudiants, soit via la vidéoconférence. • Les étudiants seront traités de la même manière que ceux inscrits à l’IAP. • Les stages de fin d’études auront lieu dans les laboratoires de l’IAP. • La formation sera sanctionnée par une double diplômation : de l’Université Moulay Ismail et de celle d’Aachen. • Des Bourses seront octroyées aux 40% d’étudiants inscrits au programme. • Possibilités de Poursuite d’études gratuites en Allemagne : Master, PhD. • Les cours d’allemand seront assurés (pour l’obtention d’un certificat DSH2) par le Centre de Langues Goethe-Haus de Meknès, en collaboration avec le centre culturel allemand Goethe-Institut Rabat/ Casablanca. • La Formation est payante : 2500DH par mois pour les deux premières années, 6500 DH par mois pour la 3ème année en Allemagne. La formation débutera en septembre 2011. Débouchés Les futurs lauréats pourront intégrer aussi bien le secteur public que privé dans des domaines divers et variés comme l’industrie chimique, du plastique, de l’emballage, du textile, du matelas, de la plasturgie, des colles, de la peinture... Possibilités de poursuite d’études gratuites en Allemagne : Master, PhD. Lors d’une visite début juin 2011 à l’université de Aachen, les deux partenaires se sont mis d’accord de recevoir une délégation allemande au cours de la première semaine d’octobre 2011 et organiser un colloque commun au cours de la première semaine de juin 2012. Pour les conditions d’accès, ainsi que le contenu de la formation, veuillez contacter : Prof. Dr. Ittobane Najim FSM, Département de Chimie BP 11201, Zitoune, Meknès (Maroc) Tél : +212 66 1532697 Email : [email protected] www.fs-umi.ac.ma Lors d’une visite début juin 2011 à l’université de Aachen, les deux partenaires se sont mis d’accord de recevoir une délégation allemande au cours de la première semaine d’octobre 2011 et organiser un colloque commun au cours de la première semaine de juin 2012. Bilatéral — 44 — juillet 2011 Dossier Aus- und Weiterbildung | Dossier Formation Interview avec professeur Ittobane Professeur Ittobane, vous êtes coordinateur de ce programme au niveau de l’Université Moulay Ismaïl à Meknès. Pourquoi ce projet pilote entre une université à Meknès et une « Fachhochschule » en Allemagne ? Il a pour objectif, le transfert du savoir et du savoir-faire dans le domaine de la chimie, et plus particulièrement la chimie des plastiques. La mobilité des étudiants marocains vers l’Allemagne sera vivement encouragée, afin de bénéficier de l’expertise et du savoir-faire allemands dans ce domaine. Le même programme du Bachelor of Science en Chimie appliquée de l’IAP de « Fachhochschule » à Aachen est transféré à la Faculté des Sciences de Meknès, tout en l’adaptant bien sûr à nos soucis socio-économiques et surtout avec les orientations du plan d’urgence marocain. Pourquoi une « Fachhochschule », parce qu’elle a un même système d’enseignement (LMD) que celui du Maroc. Quelle est la particularité d’une « Fachhochschule » en Allemagne (en comparaison par ex. avec les instituts privés en France) ? Une « Fachhochschule » collabore d’une façon très étroite avec l’Industrie allemande, on trouve des filières et des formations où des ingénieurs et des docteurs du monde industriel contribuent efficacement par leurs présences à la FH, pour faire profiter les étudiants de leurs compétences et leurs savoirs dans les domaines dont ils relèvent. Comment la coopération a commencé et pourquoi dans la matière chimie des plastiques et plasturgie ? Quelle est la demande sur le marché national (marocain) ? Depuis mes études universitaires, quand je parle de la chimie, je pense aux allemands. A vrai dire, quatre raisons sont à l’origine de notre projet : • Ma sensibilisation à la formation allemande. • La volonté de notre université à organiser des formations professionnelles. • L’expertise allemande dans le domaine de la Chimie Appliquée. • La grande volonté de Monsieur Chayeb Hamid, ingénieur de FHAachen, à créer des collaborations entre le Maroc et l’Allemagne. • Plus de rigueur • Plus de travaux pratiques • Collaborations étroites avec les grandes compagnies, réputées à l’échelle mondiale, exemple : BAYER, BASF…. • Les lauréats des FH sont facilement insérés dans le monde socioéconomique par des entreprises, comparés à d’autres pays européens. L’université Moulay Ismail à Meknès a en général divers programmes de coopération avec d’autres universités en Europe, comme la France, l’Espagne, mais aussi l’Allemagne (par ex. pour la période 2011-2013 avec l’université de Dresden). Que signifie pour vous, Monsieur le Président, une orientation internationale dans le domaine de l’enseignement ? Ça signifie : • Ouverture sur d’autres cultures et expertises mondialement reconnues • Formation de haut niveau des futurs cadres pour accompagner le développement du Maroc • Lauréats au fait des réalités internationales pour accompagner les entreprises internationales investissant au Maroc • Echange et acquisition du savoir-faire Où voyez-vous les défis et les avantages de l’enseignement en général au Maroc ? Qu’est-ce qui peut être amélioré ? Le défi est de contribuer à la formation des élites pour assurer la relève, de former des cadres en phase avec les préoccupations socioéconomiques et de former également la masse. L’amélioration viendra en injectant plus de moyens financiers et humains, en assurant une bonne formation des formateurs, particulièrement aux nouvelles techniques pédagogiques et profitant du savoir-faire des autres pays comme l’Allemagne, par exemple. Qu’est-ce qui vous plaît dans le système éducatif allemand et la formation en Allemagne (points faibles et forts) ? Le système éducatif allemand me plaît pour beaucoup de choses que je peux résumer en quatre points : Bilatéral — 45 — juillet 2011 Dossier Aus- und Weiterbildung | Dossier Formation Case Study Existenzgründung in Marokko “E-Commerce als Branche der Zukunft, Marokko als Tor zu Afrika’’ Zur Person Rachid Chafai, Diplomwirtschaftsinformatiker, hat an der Fachhochschule Karlsruhe bis zum Jahr 2004 studiert. Nach einiger Zeit als Angestellter, entschied er sich, sich selbstständig zu machen. Als IT-Fachmann kam er schnell auf die Idee den Bereich des Online-Handels kennenzulernen und E-Commerce als zukunftsträchtige Branche auch in Marokko zu sehen. Durch das Programm Geschäftsideen für Marokko“ konnte er seine Idee erfolgreich umsetzen. „Auto-Parts-Germany“ existiert seit fünf Jahren in Deutschland und hat nun seit 2011 ein Tochterunternehmen in Marokko, Casablanca. Die Firma hat derzeit 7 Angestellte. Sie hat sich auf den Import von deutschen Original-Auto- und -ersatzteilen spezialisiert. Einer der großen Zulieferer ist z.B. Bosch. Das Besondere liegt im Online-Handel. Dem Kunden wird eine schnelle, unkomplizierte und garantierte Lieferung der Original-Teile gewährt. Warum haben Sie sich dazu entschlossen, in Marokko ein Tochterunternehmen zu eröffnen? Wo sehen Sie die Vorteile im lokalen Markt? Europa lässt sich nicht mit Afrika vergleichen, der europäische Markt ist soweit gesättigt. Afrika allgemein ist noch ein Wachstumsmarkt. Also, da ist noch Potenzial? Da ich jetzt Vorteile im Sinne von Erfahrung in Europa und entsprechende Kulturkenntnisse in Afrika habe, denke ich, dass daraus was werden könnte. Ihre Firma nennt sich ‘‘Auto Parts Germany“, Sie sind damit im E-Commerce Bereich tätig? Die Vorteile des E-Commerce: man ist weltweit tätig und man besitzt nicht nur einen einzigenStandort. D.h. die Marokkaner bestellen online und wir importieren die Ware aus Deutschland. Deswegen sind wir auch europaweit tätig, wir verkaufen u.a.in Frankreich und Deutschland und bieten wettbewerbsfähige Preise an. Was ist da der Unterschied, wenn die Leute die Teile direkt in Deutschland beim Händler bestellen und hierher liefern lassen? Wo sind die Vorteile zu Ihrem Unternehmen? Günstigere Lieferbedingungen, Standortvorteile? Wir haben den Vorteil, dass unsere Wertschöpfungskette so aussieht, dass wir direkt vom Lieferanten an den Kunden liefern, daher haben wir minimale Lagerkosten, und vor allem keinen Zwischenhändler. Wir arbeiten also direkt mit den Ersatzteil-Produzenten. Wenn sie als Einzelkunde aus Marokko etwas kaufen wollen, dann bestellen sie normalerweise immer über Zwischenhändler. Und insofern gibt es auch Kooperationen mit den Herstellern? Die setzen genügend Vertrauen in Sie? Ja. Durch die langjährige Erfahrung in Deutschland haben wir uns das Vertrauen der Zulieferer erarbeiten können. Ist Marokko das einzige Land außerhalb Europas, in den Sie exportieren? Nein, es gibt noch weitere Länder. Wir haben heute zum Beispiel eine Bestellung aus Malaysia. In Marokko wollen wir nicht nur E-Commerce machen, da die Mentalität noch nicht soweit ist. Das Problem haben wir allerdings auch in Spanien. InternetHandel ist bisher besonders in Frankeich und Deutschland erfolgreich. Was ist Ihre Strategie für Marokko? Es gab bereits andere Online-Shops in Marokko, die jedoch wieder vom Markt genommen worden. Wie können Sie sich da durchsetzen bzw. sich dafür entscheiden, obwohl der Markt dem E-Commerce gegenüber nicht so freundlich gestimmt ist? Momentan arbeiten wir nicht nur auf dem marokkanischen Markt. Marokko ist momentan nur ein Komplementär-Markt. Wir leben immer noch vom europäischen Markt und wir versuchen jetzt ‘‘stepbystep“ uns auf dem marokkanischen Markt zu etablieren. Dass andere Projekte im E-Commerce Bereich bisher nicht erfolgreich waren, liegt sicherlich nicht nur an der OnlineTätigkeit. Ich bin optimistisch gestimmt, was unser Geschäft anbetrifft. Uns interessieren vor allem die Geschäftskunden. Sie können uns anrufen und oder auch direkt im Online-Shop bestellen. Die Marokkaner rufen aber tatsächlich meistens an und gehen nicht über den Shop. Da ist die Hemmung vielleicht höher, so dass man eher den persönlichen Kontakt sucht. Haben Sie Fixpreise auf der Internetseite? Ja, aber wir gehen immer nach Produktionskosten, die sich aber ständig ändern. Unseren Kunden versuchen wir möglichst niedrige Preise anzubieten, d.h. unsere Marge gering zu halten. Wieso haben Sie sich dazu entschlossen, den Firmensitz nach Marokko zu verlagern? Es war für mich schwierig, den marokkanischen Markt von Deutschland aus allein zu steuern. Deswegen wollte ich alles unter einen Hut bringen. Wir haben Leute, die deutsch sprechen für den deutschen Markt, Leute die sehr gut französisch sprechen und Leute, die für den lokalen Markt arabisch sprechen. Was sind Ihre Zukunftsambitionen? Wir möchten in Zukunft hier in Marokko auch eine Art Ausbildungszentrum im Bereich Autoteile und deren Einbau anbieten. Die Idee dahinter ist, das deutsche Know-How auch hier zu vermitteln und damit unsere Dienstleistungen zu erweitern, d.h. zum Beispiel Reparaturen und Installationen anbieten. Wie sehen Sie die aktuelle Lage zur Konkurrenz des lokalen Marktes? Wo sehen Sie die Vorteile, außer des Arguments ‘‘Made in Germany“? Wie ist die Konkurrenz zu lokalen Produkten? Die Konkurrenz macht es uns durchaus schwierig. Ein Problem sind aber auch Imitationen in Marokko. Diese Produkte verkaufen wir nicht. Wir verkaufen nur Produkte, die nicht hier produziert werden und auch nicht woanders imitiert werden. Wir verkaufen nur hochwertige Originalteile, die nicht auf dem Markt produziert werden können. Es gibt 2 Probleme: der informelle Sektor (Schwarzmarkt) und Fälschungen. Unsere Stärke ist, dass unsere Originalteile direkt vom Hersteller nur aus Deutschland kommen. Bilatéral — 46 — juillet 2011 « E-commerce : un secteur d’avenir, Le Maroc : une passerelle vers l’Afrique » «Auto-Parts-Germany» existe depuis cinq ans en Allemagne et dispose depuis 2011 d’une filiale à Casablanca. L’entreprise compte actuellement 7 collaborateurs. Elle se spécialise dans l’importation de pièces détachées d’origine allemande et en voiture. L’un des principaux fournisseurs est par exemple Bosch. Sa particularité réside dans le commerce en ligne (« E-Commerce »). L’entreprise garantit au client une livraison rapide et simple ainsi que des pièces d’origine. Bilatéral — 47 — juillet 2011 Basse-Saxe Un Land tourné vers l’avenir La Basse-Saxe est le deuxième Land d’Allemagne par sa superficie et le quatrième en termes de population avec ses quelques 8 millions d’habitants. Ce Land offre un paysage unique entre l’Ems et l’Elbe, entre les sommets des Harz et le climat maritime de la Mer du Nord. A l’égard de l’économie, la Basse-Saxe est souvent sous-estimée. Cependant, ce pays n’offre pas seulement un paysage varié et une industrie forte de l’automobile, mais aussi une forte recherche et une orientation vers l’innovation avec des institutions renommées. Par ailleurs,la Basse-Saxe joue un rôle de pionnier dans l’énergie éolienne et le biogaz – elle est Numéro 1 dans les deux domaines en Allemagne ! Régions | Regionen Ainsi, afin de changer l’image du Land, la campagne « Innovatives Niedersachsen »(Basse-Saxe, Land de l’innovation) a été lancée par le gouvernement. Cette campagne vise à souligner les atouts incontestables de la Basse-Saxe, pour qu’elle soit perçue comme un Land de l’innovation et de la haute technologie, tourné vers l’avenir. Economie Après la réunion de l’Allemagne, la Basse-Saxe s’est retrouvée au centre de l’Europe. Ses réseaux routiers, ferroviaires et fluviaux d’excellente qualité permettent d’établir des connections rapides pour les marchés nationaux et internationaux, et constituent le centre des flux transeuropéens. Grâce au JadeWeserPort, le seul port allemand en eau profonde qui sera ouvert en août 2012, Wilhelmshaven se transforme, actuellement, en nouveau hub du commerce et de l’économie. Presque tous les secteurs sont représentés. L’économie de Basse-Saxe prend une position de leader dans de nombreuses industries. Des entreprises de renommée internationale telles que Volkswagen, Continental, TUI, Airbus, Salzgitter Stahl, Meyer WerftPapenburg, AGRAVIS ou NORDMILCH sont installées en BasseSaxe. De plus, les PME génèrent dans les domaines du commerce, de l’artisanat, de l’industrie, de la manufacture et les services près de la moitié de la production économique totale. 70 pour cent des employés sont employés dans les PME. La Basse-Saxe est l’un des premiers sites de production de moyens de transport en Europe. Que ce soit par rail, route ou mer-celui qui se déplace, utilise la technologie de BasseSaxe.Volkswagen et continental, sont les deux sociétés leaders dans l’industrie automobile qui sont basées en Basse-Saxe, intégrées dans un vaste réseau de fournisseurs. Le «triangle de voiture» entre Wolfsburg, Hanovre et Brunswick est l’un des centres de l’industrie automobile, combiné à une infrastructure dense de recherche et développement. En Basse-Saxe, par rapport à la moyenne des Länder d’Allemagne, deux fois plus d’emplois sont liés à l’industrie automobile. De plus, c’est ici que les plus grands et les plus beaux bateaux de croisière sont construits et également une partie des pièces de l’A380. Salons La ville de Hanovre, réputée pour ses salons, permet à l’économie locale de proposer à l’échelle globale les technologies, les solutions et les produits les plus récents lors de salons de renommée mondiale. Aucun autre parc des expositions n’offre une infrastructure aussi moderne et parfaite. Les salons les plus connus, CeBIT et HANNOVER MESSE, sont le symbole de ce qui caractérise l’Allemagne en tant que pôle économique, mais également de ce qui doit la caractériser à l’avenir : la créativité, l’innovation, l’ingénierie allemande ainsi que la commercialisation des produits créés et fabriqués... Regionen | Régions Formation & Recherche Grâce à de nombreuses institutions de recherche et de développement, la Basse-Saxe offre aux investisseurs potentiels un réseau efficace pour le transfert de savoir-faire. Le dénommé « triangle de recherche » – Brunswick, Göttingen, Hanovre – est l’une des régions les plus importantes dans le domaine de la recherche et du développement en Europe. Répartis dans le land, il y a onze universités dont l’université d’élite de Göttingen, l’Université Technique de Braunschweig et la Faculté de Médecine de Hanovre. De plus, la Basse-Saxe dispose de 15 écoles supérieures et 120 établissements de recherche non universitaires. Des bureaux de transfert de technologie sont situés tous les établissements. L’ancien caractère agricole de la Basse-Saxe est aujourd’hui la base de hautes technologies de l’avenir. Dans les dernières décennies, une puissante industrie alimentaire s’est développée à la base des matières premières de haute qualité. Les Institutions de recherche de Basse-Saxe pour les plantes, l’élevage d’animaux, production et transformation autour de la nourriture sont parmi les plus importantes institutions allemandes. Les universités de Basse-Saxe, les institutions de recherche et les entreprises accomplissent l’excellence dans certains domaines de la biotechnologie et de la médecine. Près de 5000 scientifiques, centres de recherche en santé, de technologies agricoles et environnementales et 200 sociétés de biotechnologie se sont établies en Basse-Saxe. Dans le triangle Hannover-Braunschweig-Göttingen, l’accent est mis sur les maladies infectieuses, les neurosciences et la biologie des cellules souches. L’école de médecine de Hanovre est un centre internationalement reconnu pour les cellules souches et la médecine de transplantation. La recherche en Basse-Saxe se caractérise par une grande diversité scientifique et par une qualité exceptionnelle, illustrée par les nombreuses subventions dont bénéficient les institutions. Pour arriver à ces résultats, une coopération est primordiale. C’est la raison pour laquelle le Gouvernement du Land s’attache à consentir de manière renforcée des subventions destinées à financer les projets de coopération qui réunissent des instituts de recherches hors université et des universités. Cette politique de subventions de Basse-Saxe porte ses fruits : son expertise, par exemple dans le domaine des sciences de la vie ou des énergies renouvelables, est notoire. Par ailleurs, le Land s’engage depuis des années dans la promotion de coopérations entre la science et l’industrie, en particulier dans le domaine de la technique automobile. Par ailleurs, ces dernières années, la région a développé un fort potentiel d’innovation ; la région de Brunswick est en effet la première région d’Europe en matière de recherche. Dans le classement des Länder, la Basse-Saxe compte parmi les leaders en ce qui concerne la mise en place de réseaux de compétence. Energies Renouvelables La Basse-Saxe joue un rôle pionnier dans le domaine de l’énergie. Environ un tiers des extractions de pétrole et 90 % des extractions de gaz naturel en Allemagne proviennent de cette région. La Basse-Saxe fait figure de proue dans le domaine des énergies renouvelables telles que l’énergie éolienne et le biogaz. Le plus grand potentiel de l’énergie éolienne offshore en Allemagne se trouve dans la mer du Nord au large des côtes de Basse-Saxe.La BasseSaxe est le numéro 1 du pays dans le domaine de l’énergie éolienne avec une capacité de plus de 6500 MW. En 2010, cela correspondait à un quart de la production annuelle de l’Allemagne. Et le Land continue à investir fortement : les deux ports à Cuxhaven et Emden ont été établis comme des bases offshore et l’installation de nouveaux parcs éoliens est en cours. En outre, l’infrastructure des ports et du transport sera d’avantage adaptée aux besoins futurs. Même onshore, il y a encore des projets mis en place avec une capacité éolienne remarquable. Dans ce domaine, le leader mondial ENERCON est basé en Basse-Saxe. Le land a fixé comme objectif de promouvoir le repowering des installations anciennes, afin d’améliorer non seulement leur performance mais aussi le paysage. Par ailleurs, la Basse-Saxe est le « Land du biogaz ». En fin d’année 2009, il y avait déjà 900 usines de biogaz en Basse-Saxe, ce qui représente 18% de toutes les usines en Allemagne, en produisant une puissance totale de 450 MW. Ainsi, environ 1,1 million de ménages de 4 personnes pourraient être alimentés en électricité. En outre, jusqu’à 2020 le Land a prévu un doublement de la capacité actuelle jusqu’à environ 800 à 900 MW. Cet article vise à donner un aperçu de la diversité de la Basse-Saxe – un Land de l’énergie, du transport, de la recherche, des salons et de la formation. Sans aucun doute, le pays est un site économique innovant dans le cœur de l’Europe, avec une importance internationale croissante, où il vaut la peine d’investir et de vivre ! Sources : www.niedersachsen.de www.erneuerbare-energien-niedersachsen.de www.innovatives.niedersachsen.de www.nglobal.de Bilatéral — 49 — juillet 2011 Guelmim-Es Semara Die Region Guelmim-Es Semara ist die zweitgrößte Region Marokkos. Sie befindet sich im Süden des Königreichs und ist in die fünf Provinzen Guelmim, Tan-Tan, Assa-Zag, Tata und Es-Semara aufgeteilt. Auf einer Fläche von 133.730 km2 leben in der Region rund 462.000 Menschen, was etwa einem Prozent der marokkanischen Bevölkerung entspricht. Mit einer Bevölkerungsdichte von 3,46 Einwohnern pro km2 ist die Region eines der gering besiedeltsten Gebiete Marokkos. Die Hauptstadt der Region ist Guelmim. Wirtschaft Guelmim-Es Semara gilt als das Tor zur Wüste und ist als wichtiges Karavanenzentrum für den Handel mit den Nomaden bekannt geworden. Auch wenn der Kamelhandel in der heutigen Zeit durch die zunehmende Sesshaftigkeit der Nomaden an Bedeutung verliert, so ist der historische Kamelmarkt der Stadt Guelmim, auf dem auch Ziegen und Schafe gehandelt werden, noch heute aktiv und der größte des Landes. Die beiden wichtigsten Industriestandorte der Region sind die Stadt Guelmim und der Hafen von Tan-Tan, der der wichtigste Marokkos insbesondere in Bezug auf den Sardinenfang ist. Außerdem werden in einigen Minen Zirkon, Titan, Gold, Marmor und Kies abgebaut. Im Hafen von Tan-Tan haben sich mehrere Unternehmen rund um die Fischereiindustrie angesiedelt. Ihre Aktivitäten umfassen den Fischfang, das Einfrieren und Konservieren von Fisch, die Herstellung von Fischmehl und Tran, aber auch die Instandhaltung der Schiffe und des Hafens, Ingenieursleistungen, die Nutzung mariner erneuerbarer Energien sowie Aktivitäten zum Ausbau und Schutz der Küstengebiete. Die Interessen dieses Clusters werden durch die ‘‘Association Océanopôle Tan Tan“ vertreten, die es sich zum Ziel gesetzt hat, die marinen Ressourcen der Region aufzuwerten, innovativer zu nutzen und so letztlich die wirtschaftliche Entwicklung der gesamten Region auf nachhaltige Weise voranzutreiben und Arbeitsplätze zu sichern und zu schaffen. Mehrere Kooperationen mit europäischen Partnern (vor allem französischen und spanischen) bestehen bereits und speziell für den Ausbau der erneuerbaren Energien in der Region durch Offshore Windenergie, Wellenkraftwerke und Algenkraftstoffe gibt es eine Kooperation mit der ADEREE (Association pour le Développement des Energies Renouvelables et des Economies d’Energie). Océanopôle Tan Tan sieht Bilatéral — sich als Exzellenzcenter, der die Nutzung der vorhandenen Ressourcen mit Wissenschaft und Technologie verbindet. Mittelfristig sind in diesem Zusammenhang auch mehrere Bildungsgänge in Guelmim-Es Semara im Bereich der marinen Technologien geplant. Aus- und Weiterbildung Die Industrie in der Region hat mit einigen strukturellen Schwierigkeiten zu kämpfen, die ihre Entwicklung beeinträchtigen. Berufsorganisationen sind nicht vorhanden und es mangelt an qualifizierten Arbeitskräften. Die Region verfügt über keine eigene Universität und die nächste befindet sich in Agadir, rund 200 km entfernt von Guelmim. 79% der Männer und nur 20,7% der Frauen im erwerbsfähigen Alter gehen einer beruflichen Beschäftigung nach. Um das Potential der Region besser auszuschöpfen, hat die marokkanische Agentur für soziale Entwicklung (Agence de développement social) im Jahr 2005 ein Büro in Guelmim eröffnet. Die Niederlassung soll die lokalen Akteure unter anderem bei der Durchführung von Wirtschaftsprojekten unterstützen. Landwirtschaft Die Landwirtschaft und insbesondere der Anbau von Palmen ist einer der wichtigsten Wirtschaftsfaktoren der Region. In Guelmim-Es Semara stehen mehr als 1 Million Palmen, womit die Region 20% vom nationalen Dattelpalmenanbau ausmacht. Daneben werden verschiedene Getreidearten, Farn, Oliven und weitere Baumarten kultiviert. In Pilotprojekten wird auf einigen bewässerten Farmen auch Gemüse angebaut. Zudem werden Ziegen, Schaffe und kleine Rinderarten aufgezogen. 50 — juillet 2011 Regionen | Régions Tourismus Guelmim-Es Semara besticht vor allem durch seine landschaftlichen Reize. Da Teile der Region in der Sahara und im Anti-Atlas Gebirge liegen, herrscht ein trockenes Wüstenklima vor, welches jedoch durch die Nähe zum Atlantischen Ozean gemildert wird. Die Küstenlinie der Region zum Atlantik ist 170 km lang und beinhaltet unter anderem einen 40 km langen Sandstrand, den ‘‘Plage Blanche“, um den herum auch zunehmend touristische Infrastruktur entsteht. Der Nationalpark ‘‘Bas Draâ“ ist einer der wichtigsten Wüstennationalparks mit geringer Bevölkerungsdichte, der Lebensraum für eine vielseitige, zum Teil vom Aussterben bedrohte Fauna ist. Zudem ist die Region während der Wintermonate Heimat für unzählige Zugvögel. Ein weiterer touristischer Anziehungspunkt sind einige Thermalquellen bei Abaynou und Aïn Lalla Mellouka, die für Kuren genutzt werden. Ihnen wird nachgesagt, eine heilende Wirkung bei Haut- und Rheumakrankheiten zu haben. Die Oasen der Gemeinden Taghjijt, Asrir, Tighmert, Ifrane und Timoulay haben Touristen mit ihren historischen, von den Berbern erbauten Ksour und Kasbahs ebenfalls Einiges zu bieten. Auch Geschichtsfreunde kommen in Guelmim-Es Semara auf Ihre Kosten, denn in der Region gibt es über 900 Fundstellen von Höhlenmalereien, die zwölf- bis vierzehntausend Jahre alt sind. An einigen Fundorten wird auch aktiv archäologisch geforscht. Für die kommenden Jahre hat das staatliche regionale Tourismuscenter CRT (Centre Régional de Tourisme) in der Region Investitionen von insgesamt 4,5 Milliarden Euro in den Tourismus und die nötige Infrastruktur geplant, da diesem Sektor die Schlüsselrolle für die wirtschaftliche Entwicklung der Region zufallen soll. Mehrere Hotels, Pensionen und Campingplätze sowie ein Kongresszentrum, ein Museum, ein Golfplatz, ein Einkaufszentrum und ein Spa-Bereich sollen gebaut werden. Geplant ist, Angebote insbesondere für den Badeurlaub, Öko- und Kulturtourismus, Kur- und Abenteuertourismus sowie für höhlenkundlichen Tourismus zu schaffen. Kunsthandwerk Das Kunsthandwerk hat in Guelmim-Es Semara einen hohen Stellenwert und platziert sich mit seinen traditionellen Formen und Farben und der Nutzung neuer Technologien zwischen Tradition und Moderne. Mit ungefähr 11.000 meist in Kleinstunternehmen angestellten Handwerkern gehört das Kunsthandwerk mit der Herstellung der Produkte und den angegliederten Serviceleistungen zu einer der Säulen der lokalen Wirtschaft. Produziert und verkauft werden vor allem Schmuck (zumeist aus Silber), Lederwaren (Maroquinerie), Gegenstände aus Holz, Wolle und Kamelhaar, traditionelle Kleidung, Teppiche, Fossilien, Korb- und Töpferwaren. Von den drei zivilen Flughäfen in der Region (in Tan-Tan, Guelmim und Es Semara) ist aus Kostengründen momentan keiner mehr in Betrieb. Im Rahmen der Tourismusförderung soll der Betrieb jedoch an mindestens einem dieser Umschlagpunkte wieder aufgenommen werden. Zudem ist der Bau eines neuen Flughafens in Tata im Gespräch. Diese Projekte würden nicht nur dem Tourismus, sondern auch dem Kunsthandwerk und allen anderen Wirtschaftszweigen zugute kommen. Darüber hinaus wird der Hafen von Tan-Tan für Ein- und Ausfuhren genutzt. Importiert werden hauptsächlich Mineralölprodukte und die Hauptexportgüter sind verschiedene Fischprodukte. Zwischen dem Hafen von Tarfaya und den Kanarischen Inseln besteht eine Fährverbindung. Bräuche Gerade weil Besuch in dieser ehemals schwer zugänglichen Region eine Seltenheit ist, gelten die Menschen dort als besonders gastfreundlich. Besucher werden häufig mit den für die Region typischen Speisen und Getränken begrüßt. Milch jeglicher Herkunft, besonders von Ziege, Kamel und Kuh ist in dieser Region besonders gefragt. Dazu werden häufig Datteln aus lokaler Produktion gereicht. Wie auch im Rest des Landes werden auch in Guelmim-Es Semara Gäste traditionell mit frisch aufgegossenem Pfefferminztee begrüßt, der häufig zusammen mit verschiedenen Kuchen und Keksen serviert wird. Zu den lokalen Erfrischungsgetränken gehören zudem Lamriss (eine Mischung aus gekochtem Mehl und Wasser mit ein wenig Zucker) und Zrig (eine Mischung aus Milch, Wasser, Joghurt und Zucker). Weiterführende Links : www.ac.gov.ma (Büro für Exportförderung und Preisstabilität) www.finances.gov.ma (Finanzministerium) www.douane.gov.ma (Zollverwaltung) Impressum : CRT (Centre Régional de Tourisme) Guelmim-Es Semara http://www.crt-guelmim.com/region.html Maroc – Portail national du Maroc http://www.maroc.ma/NR/exeres/1D778FB6-AB3F-4017-A1D8-950EE475BE30.htm ADS (Agence de Développement Social) Guelmim-Es Semara http://www.ads.ma/index.php?id=1284 Portail du Sud Marocain http://www.lagencedusud.gov.ma/presentation_generale.php Océanopôle Tan Tan Infrastruktur Wichtig für den Handel und die Fortbewegung in Guelmim-Es Semara ist die Fernverkehrsstrasse, die von Tanger entlang der Atlantikküste durch die Region bis nach Mauretanien führt. Die harte Landschaft in der Region und das nicht ausreichend ausgebaute Straßennetz sowie die Tatsache, sdass fast das ganze Gebiet von Desertifikation bedroht ist, grenzen die Fortbewegung jedoch stark ein. Bilatéral — 51 — juillet 2011 Salons Salons Internationaux EMO Hanovre L’univers de l’usinage des métaux Du 19 au 24 septembre 2011, des constructeurs du monde entier viendront démontrer à l’EMO Hanovre, salon leader de la branche, leur compétitivité et leur capacité d’innovation. La gamme complète des technologies de traitement des métaux y sera présentée à un public international de professionnels hautement qualifiés. Les principaux volets d’exposition seront en l’occurrence les machines-outils, installations de production, outillages de précision, systèmes automatisés de flux des matériaux, technologies informatiques, électronique industrielle et accessoires. Les visiteurs de l’EMO sont des professionnels représentant leur entreprise à tous les niveaux : propriétaires, PDG, directeurs généraux, chefs de service, chargés de mission. Leurs spécialités sont les suivantes : production, préparation des travaux, planification de la production, conception, recherche et développement, achats. Secteurs représentés : • Constructions mécaniques, construction d’appareils • Fabrication de matrices, moules et dispositifs de fixation • Construction métallique et construction métallique légère • Construction de véhicules routiers et sous-traitance • Construction de véhicules sur rails et sous-traitance • Industrie automobile et sous-traitance • Construction navale • Construction aéronautique et spatiale • Electrotechnique et électronique • Mécanique de précision et optique • Tréfileries, laminage à froid et forges • Fabrication d’articles de quincaillerie et de ferblanterie • Revêtement de surfaces, trempe • Usinage et traitement de nouveaux matériaux • Artisanat du métal L’EMO Hanovre se distingue par une participation internationale élevée, une offre complète, une grande capacité d’innovation, ainsi que le grand professionnalisme des visiteurs et des exposants. Salons L’EMO présente l’éventail complet de l’évolution actuelle des techniques de production, de la machine individuelle aux solutions de production complètes, en passant par les systèmes de production. En une seule visite, ils peuvent obtenir un aperçu complet. Ils rencontrent tous les acteurs majeurs du secteur sur un événement unique et peuvent comparer directement tous les concurrents de renom et les tendances pour les années à venir. L’optimisation et la convergence des procédés individuels comme le décolletage, le tournage, l’alésage, le fraisage, le meulage, l’engrainement ou le formage sont complétés par des solutions intelligentes pour améliorer la chaîne de processus. Suivant les conditions générales individuelles retenues pour la fabrication, ils peuvent prendre une apparence très diverse d’un client à l’autre. Internet : www.emo-hannover.de Notre dép. foires est à votre disposition concernant : brochures, badges d’entrée, informations utiles. Bilatéral — 52 — juillet 2011 Salons ANUGA Cologne 8 au 12 octobre 2011 Ce sont 10 salons professionnels sous le patronage d’Anuga : Anuga Fine Food – produits d’épicerie fine, spécialités gastronomiques et denrées alimentaires de base Anuga Drinks – boissons – accorde une large place aux boissons non-alcoolisées Anuga Chilled & Fresh Food – produits frais, convenience foods, produits frais d’épicerie fine, poissons, fruits et légumes – couvre le créneau des produits tendance pour le commerce et la restauration Anuga Meat – viande, charcuterie et volaille Anuga Frozen Food – surgelés et crèmes glacées Anuga Dairy – lait et produits Anuga Organic – réunit comme exposants des entreprises de produits bios Anuga RetailTec propose produits techniques et services pour le commerce ème 31 édition de l’Anuga avec la participation de plus de 6500 entreprises exposantes. Quelques 6 500 entreprises exposantes d’une centaine de 100 pays sont attendues à la 31ème édition de l’Anuga qui se tient à Cologne du 8 au 12 octobre 2011. Pour les visiteurs professionnels internationaux dont le nombre est estimé à 150 000, il s’agit d’un supermarché hors normes, avec une offre présentée de manière transparente et subdivisée par créneau. Dix salons professionnels en un, tous consacrés à des thèmes précis, donnent une vue d’ensemble du marché mondial auquel ils permettent d’accéder directement et facilement. L’Anuga Fine Food, le plus grand salon professionnel sous la bannière de l’Anuga, le plus international aussi, est consacré aux produits d’épicerie fine, aux produits pour gourmets et aux denrées alimentaires de base. Il mobilise quelques 3 500 entreprises exposantes. C’est la plus importante plate-forme pour les fabricants et les importateurs de produits d’épicerie fine, ainsi que pour leurs clients, ceux-ci appartenant aussi bien au secteur de la distribution que de la restauration. L’offre présentée à l’Anuga Fine Food illustre toutes les facettes de la cuisine internationale, avec des spécialités aussi bien méditerranéennes qu’asiatiques et même australiennes, des épices et des ingrédients raffinés d’Orient, des préparations exotiques et des boissons du continent africain, mais aussi des pays d’Amérique du Sud et d’Amérique centrale. Anuga Bread & Bakery, Hot Beverages – pain, produits de boulangerie, produits à tartiner et boissons chaudes Anuga Food Service – produits techniques et services pour les métiers de la restauration et le marché de la restauration hors domicile Cette année, l’Italie est le pays partenaire. Un millier d’entreprises italiennes présentent une offre qui reflète bien toute la diversité de l’agroalimentaire italien. Anuga est une plate-forme réellement internationale pour s’informer ; prendre ou passer des commandes. 82 % des exposants et 63 % des visiteurs accueillis à l’Anuga viennent d’un pays autre que l’Allemagne. Le Maroc participe depuis des années au salon ANUGA. En cette année, nous attendons une soixantaine de sociétés participantes. Les pavillons du Maroc (organisés par CMPE Maroc Export) se trouvent dans le secteur Organic (Produits BIO et naturels) hall 5.1 et dans le secteur Fine Food / Epicerie Fine hall 11.3. La gamme de produits du Maroc est variée : différentes huiles d’olive et huiles d’argane, couscous, miel, confitures, pâtes à tartiner, produits de la mer, câpres, olives, conserves de légumes et fruits, purées, produits du terroir, safran, herbes, épices, condiments, boissons etc. Visitez www.anuga.com pour avoir plus d’informations sur les 10 différents salons Anuga, les sociétés et produits, le programme annexe, ou pour la réservation d’un logement en ligne. A partir de mi-septembre le « Online matchmaking » sera en service. Cet outil en-ligne vous permet de contacter les différents exposants pour obtenir des informations et préparer vos rendez-vous au salon. N’hésitez pas à contacter notre département foires pour toute information utile. Bilatéral — 53 — juillet 2011 Korrespondent Marc Dugge Pressestimmen | Rapport presse Die Sehnsucht nach dem Brot : Warum ein deutscher Bäcker nach Marokko geht Bäckermeister ist nicht gerade der Beruf, der einen üblicherweise in fremde Kulturen und auf andere Kontinente bringt. Und doch genießt der Hamburger Bäckermeister Tim Lange genau das: Durch die Welt zu reisen, um anderen Menschen das näherzubringen, was den Deutschen ihr Liebstes ist: Ein gutes Brot. Im marokkanischen Casablanca schult er derzeit mittellose Frauen im Backhandwerk. Und die deutsche Auslands-Gemeinde freut sich. Endlich mal wieder ein Roggenmischbrot! ‘‘Mal sehen, was die Frauen gemacht haben“, sagt Tim und zieht die Bleche aus dem Ofen. Er klopft gegen das Brot – der klassische Weg, um zu prüfen, ob es fertig ist. Dann schneidet er es auf. ‘‘Die Kruste ist schon super... alles bestens! Schön weich, schön gräuliche Färbung – und der Duft ist auch hervorragend.“ Da liegen sie und dampfen: Feste, knusprige, hellbraune Roggenmischbrote. Tim Lange kennt die leuchtenden Augen der Deutschen, wenn sie sein Brot in den Händen halten. Im Weißbrotland Marokko ist das für viele gleichbedeutend mit dem siebten Himmel. ‘‘Die reißen mir das aus der Hand. Die sagen: ‘‘Bring es uns vorbei! Wir frieren es uns ein!“ Die haben eine unglaubliche Sehnsucht danach!“ Aber Tim ist nicht von Hamburg nach Casablanca gekommen, um das Heimweh der Deutschen zu kurieren. Sondern um ein gutes Werk zu tun. Der 36jährige arbeitet für ‘‘Brot gegen Not“, ein Projekt der Heiner-Kamps-Stiftung. Im Ausbildungszentrum des SOS-Kinderdorfs von Sidi Bernoussi schult er zwölf Frauen im Bäckerhandwerk. Eine von ihnen ist Saba: ‘‘Ich hoffe, ich werde eine große Bäckerin. Ich will mich auf Brote spezialisieren. Vielleicht machen wir später eine Kooperative auf“, sagt Khadija. ‘‘Wir wollen arbeiten und Geld verdienen. Backen ist nicht einfach - aber wir haben mittlerweile Übung darin.“ Beide Frauen sind mittellos. Sie sind von ihren Männern im Stich gelassen worden – mitsamt ihren Kindern. Während sie in der Backstube den Teig kneten, spielen die Kinder in der Krippe einen Stock höher. Saba gießt Wasser in die Knetmaschine - genau 1900 Milliliter. Dann gibt sie Hefe und Mehl dazu. Die genauen Mengen der Zutaten hat Tim an die große weiße Blechtafel geschrieben. ‘‘Auf die Tafel schreibe ich die Tagespläne. Heute machen wir Croissants und Roggenmischbrote. Dazu habe ich dann Rezepte aufgeschrieben. Das habe ich schon ins Französische übersetzt, Bilatéral — das ist einfacher für die Frauen. Ich habe das Glück, das ein oder zwei Frauen Französisch sprechen und lesen können.“ Lesen und schreiben können nur die wenigsten von ihnen. Und die meisten Frauen sprechen ausschließlich Arabisch – Tim aber nur englisch. So findet Kommunikation in einem Gemisch aus Arabisch, Englisch, Französisch und Deutsch statt. Und in Zeichensprache. ‘‘Ich habe mir schon Zettel an die Maschinen gemacht! Damit ich weiß, was es bedeutet.“ Tim muss ziemlich oft improvisieren. Sahne zum Beispiel gibt es in Marokko nicht. Zumindest nicht in Mengen, die über ein kleines Tetrapak hinausgehen. Die Hitze verhindert, dass ein Sauerteig gären kann. Und Roggenmehl muss aus Europa importiert werden – ein Sack kostet dreimal so viel wie in Deutschland. ‘‘Wenn ich Roggenmehl habe, kann ich nur Roggenmischbrot herstellen, mit Weizen. Ich habe keine Körner oder Schrot, um einen Sauerteig zu machen. Und ein Roggenmischbrot geht ohne Sauerteig. Damit kriegen wir schon eine ziemlich gute Qualität hin, die es sonst in Marokko nicht gibt“. Aber es gibt auch Backwaren, die es in dieser Qualität in Deutschland nicht gibt. Wo Tim sich ehrfürchtig vor seinen marokkanischen Kollegen verneigt: ‘‘Patisserie, Kleinigkeiten, Snacks, kleine Kuchen – da sind sie echt fit. Das ist unglaublich, was die da machen“. Tim hofft, dass sein Wissen in Marokko aufgeht wie ein Hefeteig. Dass die Frauen nach ihrem Diplom ihre eigenen Brötchen verdienen können. Dass sie Unterstützung bekommen, um eine Bäckerei aufzumachen – um weiterhin Marokko mit feinem Brot zu versorgen. Tim ist sich sicher: Einen Markt gibt es dafür. Denn schließlich kennt er den sehnsüchtigen Blick seiner Landsleute. 54 — juillet 2011 Marc Dugge, Rabat Pressestimmen | Rapport presse Korrespondent Alexander Göbel Nach dem Arabischen Frühling : Was wird aus DESERTEC? Nordafrika befindet sich im Umbruch: Von Ägypten bis Marokko gehen die Menschen seit Monaten für politische Reformen auf die Straße. Welche politischen Veränderungen die Proteste zeitigen werden, ist noch ungewiss. Die wirtschaftlichen Konsequenzen der Revolte bekommen die Länder dagegen schon zu spüren: Tunesien hat etwa einen sensiblen Einbruch der ausländischen Direktinvestitionen zu verzeichnen. Welche Auswirkungen hat der Arabische Frühling auf das deutsche Wüstenstrom-Projekt DESERTEC? Hat es noch Aussicht auf Erfolg? Paul Van Son René Büchler, Dii ‘‘Die langfristige Bewegung – Sonne in der Sahara, Wind in der Sahara, das bleibt natürlich, und auch der Bedarf wird weiter wachsen, das ändert sich natürlich dadurch nicht, dass sich Regierungen ändern. Weil der Verbrauchsbedarf sich so stark bewegen wird, sind diese Entwicklungen wie Desertec nötiger als je zuvor, und deswegen wird das Ganze auch weiter laufen.’’ ‘‘Diese Menschen hier, das sind Menschen, die sich nach Entwicklung und nach Ruhe sehnen. Ich glaube nicht, dass Nordafrika über Jahre hinweg ein Spannungsfeld bleiben wird, und dadurch ist auch gesichert, dass eine Investition, die man heute hier macht für die Zukunft – es geht ja um einen Zeitraum von 20, 30 Jahren, dass diese Investition dann in einem relativ sicheren Umfeld steht.’’ Mehr als je zuvor muss Paul van Son als Motivator auftreten. Seine IndustrieInitiative Desertec, kurz Dii, macht weiter Lobbyarbeit, vor allem bei Investoren in Europa. Denn ohne sie dürften die vollmundig angekündigten 400 Milliarden Euro für Solar- und Windprojekte bis 2050 niemals zusammenkommen. Desertec braucht Geld vom Staat, um das ehrgeizige Mammutprojekt umsetzen zu können. Immerhin soll die Sonnenenergie aus den Wüsten Nordafrikas schon 2015 stolze 15 Prozent des europäischen Strombedarfs decken. Ohne Hilfe aus öffentlichen Kassen sei das nicht zu finanzieren, muss Paul van Son eingestehen. Aber nicht nur Europas Regierungen sind durch die politische Lage zwischen Ägypten und Marokko verunsichert – besonders der Privatsektor wartet ab. Ob Unternehmen oder Banken, niemand will sein Geld in den Wüstensand setzen. Doch das Argument, der arabische Frühling stehe Investitionen im Weg, lässt Dii-Koordinator René Büchler nicht gelten. Auch nicht in Tunesien, dem Land der ‘‘Jasmin-Revolution“, das sich auf den sehr holprigen Weg in Richtung Demokratie gemacht hat. Solche Zusagen dürften den Investoren nicht reichen. Viele Unternehmen sind beim Thema Wüstenstrom noch vorsichtiger geworden, als sie es ohnehin schon waren. Außerdem gibt es zahlreiche ungelöste technische Fragen, etwa, wie der Strom eigentlich ganz konkret aus der Wüste nach Europa gelangen soll, wie sich in der EU ein Markt für Wüstenstrom entwickeln soll. Eins steht fest: Desertec braucht in diesen bewegten Zeiten dringend ein Erfolgserlebnis, um seine Idee zu verkaufen – und setzt dabei auf Marokko. Gerade hat Dii seine Zusammenarbeit mit Marokkos Solarenergieagentur MASEN intensiviert. Marokko bekennt sich seinerseits mit einem eigenen Solarplan zur Vision von Desertec : Bis 2015 will das Königreich sein erstes großes Solarkraftwerk bauen. Sollten sich genügend Geldgeber finden, wird im Süden Marokkos eine 500 Megawatt-Anlage entstehen – das wäre eines der größten Solarkraftwerke der Welt. Desertec-Chef van Son hofft, dass Deutschland bei der Finanzierung von Pilotprojekten in Marokko einen Löwenanteil tragen wird. Deutschland habe die Kraft, eine Vorreiterrolle zu spielen: ‘‘Sonst wird es schwierig“, fürchtet er. Dieter Uh, Energie-Experte der Deutschen Gesellschaft für Internationale Zusammenarbeit, betrachtet Marokko als Vorbild - als Schlüsselland für die Zukunft des Solarstroms, und damit auch für das Schicksal von Desertec. Dieter Uh ‘‘Einerseits ist das Potential von erneuerbaren Energien so groß, dass sich Marokko nahezu 2000 Mal selbst mit Elektrizität aus diesen Quellen versorgen kann, andererseits wird sich in den nächsten zehn Jahren rausstellen – und das ist ja der Zeitraum, den man für den Bau eines Atomkraftwerks braucht – dass allemal Wind und Sonne bis dahin billiger sind in der Erzeugung von Strom, als ein Atomkraftwerk.’’ Wie viele Solar-Befürworter ist auch Dieter Uh sicher, dass durch den Ausbau der erneuerbaren Energien im Maghreb zehntausende Arbeitsplätze entstehen – und das sei bei der rasanten demographischen Entwicklung und der hohen Zahl gut ausgebildeter, aber arbeitsloser junger Menschen besonders wichtig. Doch auch die Atom-Lobby scharrt mit den Hufen. Die Idee eigener Kernkraftwerke stößt auf viele offene Ohren – gerade in rohstoffarmen Ländern wie Marokko und Tunesien. Im Wettlauf der Technologien gerät die Desertec-Vision weiter unter Druck. Alexander Göbel, Rabat Hintergrund Die Initiative wird von etlichen Unternehmen unterstützt, darunter viele Konzerne aus Deutschland wie Siemens, die MunichRe, Eon, oder die Deutsche Bank. Auf dem Desertec-Projekt ruhen in Nordafrika gerade auch nach den politischen Umstürzen große Hoffnungen. Alexander Göbel, Rabat Bilatéral — 55 — juillet 2011 Energies renouvelables Un choix judicieux du Maroc Le Maroc peut-il faire un bien meilleur choix que celui de l’énergie fossile dont il dépend à hauteur de 97% ? Ce serait une fantaisie si son dévolu était jeté ailleurs lorsque l’on sait les potentialités qui s’y offrent en matière de soleil et de vent. C’est cette dernière source d’énergie, sait-on que la vitesse des vents dépasse 9m/s à une altitude de 40 m et cela dans plusieurs régions du Maroc. Quant à la première source d’énergie (le soleil), sait-on aussi que plus de 6000 heures d’ensoleillement de forte intensité par an offre au royaume un potentiel inégalable pour le photovoltaïque et le thermique à concentration. Le choix des énergies renouvelables est judicieux à plus d’un titre. D’abord, c’est un accompagnateur de développement économique et social enclenché par le Maroc qui a tout intérêt à réduire sa dépendance d’importations en matière d’hydrocarbures, dont les hausses inconsidérées, comme c’est le cas depuis 2007, peuvent être sources de tensions sociales. Ensuite, ce choix aide à consolider son émergence économique pour accéder à une énergie bon marché. A défaut de pétrole et de gaz, la seule façon d’y parvenir, c’est d’investir massivement dans le développement des énergies renouvelables. Leur contribution dans le mix énergétique sera progressive en fonction de la maturité des technologies et de la compétitivité de leur coût de production. Enfin, l’intérêt du royaume pour les technologies vertes lui donnera une grande avance à terme sur ses concurrents. Pour ce faire, encore faut-il que des centres de recherche et des laboratoires soient mis en place d’une part, que d’autre part que l’université se mette aussi à contribution, que le développement d’une coopération étroite en la matière avec les pays avancés soit entrepris. A cet égard, le Maroc a été choisi pour recevoir la phase pilote du mégaprojet allemand Desertec. Ce dernier a l’ambition d’approvisionner l’Europe et la région MENA (Moyen-Orient, Afrique du Nord) en énergies renouvelables. La production via les centrales solaires en Afrique et au Moyen-Orient devrait démarrer en 2015- 2016. Ce projet pilote produira 500 MW d’énergie solaire, dont la majeure partie est destinée à être exportée vers l’Europe. L’investissement de base variera entre 2,1 et 2,3 milliards d’euros. Bilatéral — Desertec vise à créer un vaste réseau d’installations éoliennes et solaires en Afrique du Nord et au Moyen-Orient, censées fournir à terme jusqu’à 15% de la consommation d’électricité de l’Europe. Un appel d’offres est déjà en cours pour un autre projet de 500 MW piloté par le gouvernement marocain à Ouarzazate. L’investissement nécessaire est estimé à terme à quelque 400 milliards d’euros. D’ici fin 2012, la Desertec Industrial Initiative (DII) s’est fixé comme objectif de définir ses grandes lignes : emplacement des installations, financement, répartition approximative entre solaire et éolien. Les spécialistes des énergies estiment que les technologies vertes induiront un bouleversement aussi important que celui qu’ont engendré l’électricité et Internet, respectivement au 19ème siècle et à la fin du 20ème siècle. C’est pourquoi, le ministère marocain de l’Energie, des mines, de l’eau et de l’environnement, s’attelle à déployer une stratégie permettant au pays d’être incontournable. A l’horizon 2030, les énergies renouvelables devront permettre au royaume une économie en énergie fossile de 2,6 Mtep/an (tonne équivalent pétrole) et contribuer à la création de 25.000 emplois. Bien avant cette échéance, l’on ambitionne qu’en 2020, 42% de la capacité de production électrique installée au Maroc serait d’origine renouvelable. Cette propension pour les énergies propres qui va en augmentant n’est pas un simple choix, mais une impérieuse nécessité. Au World Economic Forum (WEF) sur la région MENA, qui s’est tenu en octobre 2010 à Marrakech, le Maroc a été cité comme exemple dans la région, mais également dans le monde grâce au lancement du mégaprojet solaire doté d’un budget de 9 milliards de dollars. Un signal fort qui consacre l’engagement du royaume dans la voie de l’avenir, où l’énergie propre est appelée à jouer un rôle majeur. C’est également un positionnement stratégique vis-à-vis des investisseurs étrangers et qui s’inscrit dans l’esprit des accords de partenariats. Anthioumane. D.TANDIA Directeur de publication du mensuel économique panafricain AFRIMAG [email protected] 56 — juillet 2011 Pressestimmen | Rapport presse Nouvelle constitution, impact sur les investisseurs étrangers A l’heure de la rédaction de cet article, des millions de marocains s’apprêtent à voter pour l’adoption du projet de la nouvelle constitution nationale. Un tournant historique et des enjeux colossaux dont celui de la future politique économique du pays. Zoom sur l’impact de cette « révolution » sur les investissements étrangers. Situation géographique plus qu’avantageuse lui donnant accès sur le plus grand marché unique au monde (celui de l’UE), une main d’œuvre abondante et bon marché, une infrastructure en progression exponentielle, une stabilité politique et sécuritaire, une stratégie et des chantiers économiques fédérateurs et prometteurs (Pacte émergence industrielle, Plan Maroc Numéric, Plan Maroc Vert, Plan Azur…). Autant d’atouts qui devraient en toute logique attiser la convoitise des investisseurs étrangers, surtout celle des pays européens. Seulement voilà, le Maroc a toujours souffert d’une image assez négative aux yeux de ces derniers. Plusieurs raisons à cela, les plus récurrentes dans les études et enquêtes menées sur les obstacles à l’investissement étranger au Maroc sont : la corruption, la concurrence impure et imparfaite, la lenteur administrative, le favoritisme (voir article « l’appel d’offre de la discorde » dans le numéro 63 de l‘hebdomadaire économique marocain Ecoplus), la mauvaise gouvernance, les lacunes juridiques, ainsi que la déficience du système d’éducation-formation. Les institutions internationales n’y vont pas non plus de main morte comme le rapport 2010 de Transparency International concernant l’Indice de perception de la corruption qui classe le Royaume à la 85ème place. Cependant, avec la nouvelle constitution initiée par le Roi Mohamed VI en mars dernier, la tendance va indéniablement changer. En effet, si on regarde de plus près son texte intégral, on remarque d’emblée qu’une des nouveautés majeures est la réelle volonté de l’Etat à attirer des nouveaux investisseurs. Avant c’était dit, maintenant c’est constitutionnalisé. La couleur est affichée dès le préambule, on peut y lire clairement que « l’Etat uni s’engage à intensifier les relations de coopération rapprochée et de partenariat avec les pays de voisinage euroméditerranéen... Il s’engage aussi à accorder aux conventions internationales dûment ratifiées par lui, dans le cadre des dispositions de la Constitution et des lois du Royaume, dans le respect de son identité nationale immuable, et dès la publication de ces conventions, la primauté sur le droit interne du pays, et harmoniser en conséquence les dispositions pertinentes de sa législation nationale ». En accordant sur la même note le droit interne marocain et les conventions internationales, le pays compte réduire la lenteur administrative et les Bilatéral — barrières techniques, réglementaires qui souvent dissuadent les futurs investisseurs. Quant à la question épineuse de la corruption, elle constitue un frein à la croissance économique et par conséquent, aux investissements. Certes, le Maroc a fourni des efforts considérables pour lutter contre ce virus à l’instar de la ratification de la Convention des nations unies contre la corruption et la création de l’Instance centrale de prévention de la corruption. Néanmoins, sur le terrain les résultats tardent à se montrer. La récente constitution met l’accent sur le durcissement des sanctions à l’égard des fraudeurs. L’un des articles qui y font référence est l’article 36 qui stipule que « Les pouvoirs publics sont tenus de prévenir et réprimer, conformément à la loi, toutes formes de délinquance liées à l’activité des administrations et des organismes publics, à l’usage des fonds dont ils disposent, à la passation et à la gestion des marchés publics… Le trafic d’influence et de privilèges, l’abus de position dominante et de monopole, et toutes les autres pratiques contraires aux principes de la concurrence libre et loyale dans les relations économiques, sont sanctionnés par la loi. Il est créé une Instance nationale de la probité et de lutte contre la corruption ». En d’autres termes, l’Etat vise à mettre en place un environnement économique avec des règles de jeu claires et transparentes. Ainsi, éradiquer ou à défaut, diminuer considérablement la corruption reviendra à éliminer le phénomène d’incertitude qu’elle engendre dans l’esprit d’un investisseur non habitué à cette pratique (il n’aura plus cette appréhension de ne pas pouvoir calculer précisément ses coûts). 57 — juillet 2011 Autre problématique, autre solution constitutionnelle, celle de l’éducation et de la formation. Le Maroc compte bien rattraper son retard. Et pour cause ! Un taux d’analphabétisme qui frôle les 48 % et un faible niveau scolaire de la population active. Sur le marché de l’emploi, ceci se traduit en grande partie par une force de travail inadaptée à l’environnement économique de demain. Grâce à sa nouvelle constitution, le pays compte rectifier le tir en donnant plus accès aux jeunes à l’éducation et à la formation et surtout en dirigeant ses efforts vers l’ouverture sur le marché international. L’article 5 spécifie bien que « l’Etat veille à la cohérence de la politique linguistique et culturelle nationale et à l’apprentissage et la maîtrise des langues étrangères les plus utilisées dans le monde, en tant qu’outils de communication, d’intégration et d’interaction avec la société du savoir, et d’ouverture sur les différentes cultures et sur les civilisations contemporaines ». De plus, à long terme, un tel programme renforcera la classe moyenne dont la consommation est considérée comme une variable influente sur la décision des investisseurs étrangers. Enfin, la nouvelle constitution prévoit d’accélérer le processus de régionalisation en créant comme le mentionne l’article 142 « un fonds de solidarité interrégionale visant à une répartition équitable des ressources, en vue de réduire les disparités entre les régions ». Les sociétés étrangères peuvent donc désormais investir sur l’ensemble du territoire marocain, contrairement à la situation actuelle où les investissements étrangers se concentrent dans les zones à grandes ressources. Certains économistes locaux avancent déjà des chiffres, ils parlent d’une augmentation de 15 à 20 % des investissements étrangers dans les cinq prochaines années attribuée directement à cette nouvelle constitution. Spéculations prédictives mises de côté, cette nouvelle constitution aura sans aucun doute des incidences positives sur l‘économie marocaine, elle est aussi bénéfique à moyen et long terme pour les sociétés étrangères. Reste plus qu’à l’appliquer d’une manière impartiale, transparente et responsable et ça, c’est une autre paire de manches. L’avenir nous le prouvera et comme on dit ici « Inchallah ». « Si on regarde de plus près son texte intégral, on remarque d’emblée qu’une des nouveautés majeures est la réelle volonté de l’Etat à attirer des nouveaux investisseurs. Avant c’était dit, maintenant c’est constitutionnalisé. » Soufiane Chakkouche, Les Echos [email protected] Bilatéral — 58 — juillet 2011 Pressestimmen | Rapport presse Vision 2020 voit le jour réhabilitation et reconversion des Kasbahs et Ksours Comment concilier tourisme et culture, c’était l’objectif de la conférence de presse donnée par le ministre du tourisme à Ouarzazate. Les Ksours et les Kasbahs ont des jours bien heureux devant eux, c’est en tout cas ce qui ressort de la dernière trouvaille, volte-face du ministère du tourisme pour une énième action de sauvegarde du patrimoine culturel. Le projet de mise en valeur touristique des Kasbahs MVTK a été lancé depuis Ouarzazate, avec pour départ 5 Kasbahs en 2011 et 5 autres en 2012 pour un budget de 400 millions dhs. Tourisme et Culture, un tandem qui devrait, non seulement sauvegarder ces témoignages du passé, mais aussi les rentabiliser en développant un tourisme sonnant et trébuchant. Les centaines de Ksours et Kasbahs de la région « Atlas et vallées » se positionnent comme la destination phare de l’écotourisme et du développement méditerranéen. Selon le communiqué émis à cet effet par le ministère du tourisme, le nombre de touristes devrait s’établir à 1,9 million pour des recettes voyages de 13 milliards dhs et un PIB touristique direct de 13,1 milliards. Reste à dire que le projet de MVTK s’érige sur les ruines de multiples programmes de réhabilitation des Kasbahs. Ces programmes ont montré leurs limites. Sur une ligne médiane entre l’exploitation outrancière par des investisseurs étrangers, qui ont acheté et transformé en havre de plaisirs, hermétique aux autochtones des Kasbahs, et l’abandon, tout aussi préjudiciable des Ksours et Kasbahs par ces mêmes autochtones, le ministère du tourisme inscrit son tout nouveau projet dans la lignée de la relance par le programme Héritage et patrimoine. Le tourisme culturel représenterait de 8% à 20% des parts du marché touristique, cette part a nettement augmenté ces dernières années avec la mise en place d’offres commerciales pour le tourisme culturel. Symbole d’un passé riche, les Ksours et Kasbahs, qui meublent majestueusement les nombreux villages de la vallée du Drâa, de Dadès et Todgha, ces types d’habitat aux techniques de constructions ancestrales sont aujourd’hui, livrés aux aléas du temps, en dégradation, parce qu’abandonnés par leurs habitants et en quête d’un programme de réhabilitation sans aspérité. Ksar Ait Ben Haddou, classé patrimoine mondial de l’UNESCO en 1987, reste l’expression même de l’échec des programmes de réhabilitation de l’Etat. Le Plan d’action 2007-2012 devait encourager une redynamisation de l’ancien village qui a été progressivement vidé de ses habitants qui manquaient de tout, surtout avec les crues de l’oued Maleh. Seuls garants de la survie de ces vestiges à l’architecture typique, le nombre des habitants du ksar, évalué à 500 personnes selon le Recensement RGPH de 1994, se réduit à ce jour à une dizaine de familles seulement. Le gros de cette population s’est installé à l’autre rive de l’ouest, longeant la route. Ce qui devait devenir un modèle dans la gestion des sites culturels, est à ce jour un fiasco total. Malgré le déblocage d’importants fonds pour l’équipement du site (électricité, deux bornes d’eau potable, accès jusqu’au sommet du site…), qui draine des milliers de touristes à longueur de l’année, les habitants sont restés sur la rive ouest, car d’importantes activités économiques (hôtels, maisons d’hôtes, restaurants…) s’y sont développées, avec comme trame de fond le majestueux ksar. Par ailleurs, l’intérêt de sauvegarde de ces témoins d’une époque de l’histoire du Maroc, contraste avec un autre intérêt, économique celuilà, doublé d’un ascendant social. Le Ksar Ait Ben Haddou, comme celui Bilatéral — de Taourirte à Ouarzazate, représente depuis les années 60 le théâtre de tournage de plusieurs films comme, Lawrence d’Arabie, Le diamant du Nil, Un thé au Sahara ou encore Gladiator…ce qui représente pour la commune et pour ses habitants, figurants et artisans, une importante source d’argent. Mais pour le site, c’est un nouvel affront, l’exposition du site à des techniques cinématographiques souvent dénaturantes et nuisibles à l’intégrité architecturale du site. 59 — juillet 2011 Pressestimmen | Rapport presse Une délégation ministérielle composée de Yasser Znagui, ministre du Tourisme et Bensalem Himmich, ministre de la culture, accompagnés du gouverneur de la province de Ouarzazate, et des Directeurs généraux de la CDG, Madaef, Groupe Akwa et la SMIT a procédé le 10 juin dernier au Berbère Palace de Ouarzazate au lancement du programme de réhabilitation et reconversion des Kasbahs et Ksours à des fins touristiques. Cette mission a été confiée dans le cadre d’un partenariat Public/ privé, à la Société marocaine de valorisation des Kasbahs, (SMVK), Société Anonyme à Directoire et Conseil de surveillance au capital de 3000000,00 Dhs, créée, lors des 10èmes Assises du Tourisme, conformément aux dispositions de la convention signée à Marrakech le 30 novembre 2010 en présence du Roi Mohammed VI. Son conseil de surveillance connait la participation des départements ministériels du Tourisme, de l’Intérieur et de la Culture. Trois acteurs nationaux constituent l’ossature de la nouvelle société SMVK : Le capital de 400 millions DH est détenu à hauteur de 34% par Madaëf, filiale de CDG, tandis que le groupe Akwa et la Société Marocaine d’Ingénierie Touristique (SMIT) y participent à hauteur de 33% chacun. Dans un esprit de territorialisation et de proximité, les bureaux de la SMVK sont basés à Ouarzazate, la direction en a été confiée à un homme de terrain, de Ouarzazate Abdessadek El Alem (Ex responsable du CRI de Ouarzazate). La SMVBK a pour vocation la valorisation du patrimoine architectural marocain à travers la réhabilitation et la reconversion de certains édifices disposant d’un cachet architectural particulier de par leur localisation, environnement, vocation initiale et histoire, à des fins touristiques, soit en structures d’hébergement, soit en équipements d’animation. Le programme tel que conçu permettra non seulement de préserver et de sauver des Kasbahs et Ksours, symboles de la richesse culturelle et architecturale du Sud Est du Royaume, mais aussi de reconvertir ces vestiges du passé en structures de tourisme culturel durable pour une vraie renaissance de ce patrimoine. Les Kasbahs ciblées seront ainsi des zones animées contribuant à la dynamique du développement local et durable des douars et villages concernés, à la promotion des produits de terroir et de l’artisanat, ainsi qu’à la création de nouveaux emplois. Cette stratégie englobe, ainsi dans le cadre d’un concept innovant, le patrimoine aussi bien matériel qu’immatériel des Kasbahs et Ksours. Ce Produit de tourisme culturel ciblera une demande en forte croissance de clientèle étrangère et nationale, disposant d’un fort pouvoir d’achat, souhaitant découvrir et connaître la culture authentique dans la diversité de ses composantes matérielles et immatérielles. Les études de terrain, qui ont été réalisées, ont démontré que 39 % de touristes qui visitent le Maroc sont des touristes amateurs de tourisme culturel. Les touristes amateurs de tourisme culturel dépensent en moyenne 1.100 dollars, tandis que les autres catégories de touristes ne dépensent que 850 dollars ou moins. Le ministère de la Culture devra mobiliser son expertise pour garantir la réussite du projet de tourisme culturel en cours de mise en œuvre. L’expérience accumulée par la direction du patrimoine au ministère de la Culture, aux côtés de l’Institut national d’archéologie, devra aussi être mise à la disposition de «la Société nationale de valorisation du patrimoine». Le ministre de la culture Bilatéral — a insistépour sa part sur la nécessité de respecter les spécificités locales lors de la réhabilitation des Kasbahs qui seront transformées en établissements touristiques et qui vont accueillir des touristes aspirant à découvrir l’héritage civilisationnel marocain matériel ou immatériel. Un appel à manifestation d’intérêt a été publié dans plusieurs journaux pour que les propriétaires des Kasbahs et Ksours des régions de Dades, Drâa et Ziz puissent présenter leurs candidatures. Au 21 juin dernier, une trentaine de candidatures ont été déposées, ce qui, pour les initiés est un signe fort d’implication des personnes ciblées. La sélection se fera sur la base de critères d’ordre géographique, architectural, historique, prenant en considération l’attractivité du site, les perspectives de mobilisation de la Kasbah, eu égard à son statut foncier, et à l’offre du propriétaire. Plusieurs formules sont proposées aux propriétaires : Vente, Location et Partenariat. Le projet de mise en valeur touristique des Kasbahs du Maroc n’en est qu’à ces premiers balbutiements, ces initiateurs lui présagent un bel avenir et une extension sur le territoire avec, comme produit final, au bout de quelques années, un label national de haute qualité culturelle et touristique, sans être inaccessible aux nationaux. Il faudra pourtant compter sur, encore une fois la pleine participation des riverains des Ksours et Kasbahs. L’expérience orchestrée par des investisseurs européens, a permis la reconstruction de certains sites en délabrement, mais en les exploitant en tant qu’établissements hôteliers haut de gamme, ils les ont fermés aux habitants et les ont vidés de leur contenance historique pour en faire de vulgaires objets d’excitation. En s’engageant sur cette nouvelle vision pour la réhabilitation du patrimoine architectural des Ksours et Kasbahs, l’Etat marocain se doit de trouver le juste milieu. Concilier tourisme et culture par l’intermédiaire de la SMVBK, suppose la protection du leg culturel architectural des Ksours et Kasbahs et en même temps en faire des projets d’investissement dont les recettes devront, selon les dires du ministre du Tourisme, ouvrir d’autres chantiers dans le même domaine et impliquer davantage les populations riveraines de ces sites centenaires. Nour-Eddine Sallouk La dépêche du Sud, Agadir 60 — juillet 2011 Dr. Mohamed Benali - Khoudja CEO Siemens au Maghreb Contexte : Siemens au Maroc Présent au Maroc depuis 55 ans, Siemens, premier groupe européen de haute technologie, donne la priorité à l’innovation dans l’industrie, l’énergie et la santé. A travers ses 300 collaborateurs et son site local de production, Siemens Maroc participe pleinement au rayonnement économique marocain dans des secteurs de pointe comme les systèmes de transports automatiques, la métallurgie, le transport et la distribution d’énergie, la conception et la production de progiciels, ainsi que la mécatronique. En 2010, le Groupe Siemens a enregistré un volume d’entrées de commande de 81,2 milliards d’euros, tandis que le chiffre d’affaires se stabilise à 76 milliards d’euros (au 30/09/2010). Parmi les projets réalisés avec succès par Siemens Maroc à travers les domaines de l’Industrie, l’Energie et le Médical, on peut citer : • La centrale à cycle combiné de Tahaddart : une référence de renommée internationale • Equipement d’électricité et de distribution pour Ait Baha cement factory of Italcementi • Installations électriques pour Mazagan 5* Hotel & Golf Resort • Equipement complet haut voltage 245/20kV clé en main pour Maghreb Steel • Centrale électrique clé en main à cycle combiné de 384 MW à la région de Tanger avec un contrat d’opération et maintenance de 20 ans • Equipement médical pour l’hôpital universitaire de Fès • Equipement radiologique pour l’hôpital universitaire de Marrakech Histoire Fondée en 1956 sous le nom de « Siemens Maroc SARL », Siemens a changé de nom en 1973 en « Société Electrotechnique et Télécommunications de SA » (Setel). En raison du changement dans la structure de propriété en faveur de Siemens AG, elle est devenue en 2000 « Siemens S.A. ». Biographie M. Dr. Mohamed Benali-Khoudja a été récemment nommé CEO Maghreb, il était depuis avril 2008 chef de la direction de Siemens en Algérie. Il a commencé sa carrière chez Siemens en 2006 en Algérie et a depuis augmenté les rangs très rapidement. Il a été également nommé comme ambassadeur de la diversité et la durabilité en Afrique. Bilatéral — 61 — juillet 2011 Un thé à la menthe avec... ‘‘Le Maghreb représente un point de liaison entre l’Afrique et l’Europe, une région clé avec un gros potentiel’’. M. Dr. Benali-Khoudja, quels sont les points communs et ainsi les différences, surtout dans la situation économique et au niveau du développement - avec le focus sur les secteurs clés de Siemens (Secteur Industrie, secteur énergie, secteur healthcare) - en Algérie et au Maroc ? Les points communs résident tout d’abord dans le fait que ces deux pays possèdent un héritage colonial et linguistique similaire, et se situent dans une région du monde stratégique pour le commerce. Au-delà des frontières de ces deux pays, Siemens considère le Maroc, l’Algérie et la Tunisie comme une seule région : celle du Maghreb, avec des pays clés profitant d’une situation géographique stratégique pour la coopération des régions « Nord » et « Sud ». Ce sont en effet des pays avec un gros potentiel, car le Maghreb est un point de liaison entre l’Afrique et l’Europe. Au niveau socio– économique, on observe une certaine stabilité au Maroc et en Algérie. Les mécanismes des gouvernements, comme réponse aux mouvements actuels dans le monde arabe, peuvent se ressembler. En Tunisie, depuis le changement politique, la situation tend à se stabiliser, voire à être plus prospère. En Algérie, vous trouverez un gros potentiel énergétique, des ressources naturelles très importantes et en général aussi un autofinancement. Au Maroc, se sont surtout la qualité des services, le niveau de l’éducation, ainsi que la qualité de certaines institutions qui marquent ce marché et qui font, aujourd’hui, du Maroc une plateforme très attractive. Ce pays a cette capacité d’utiliser ce positionnement pour lancer des programmes très structurants d’avenir en termes d’énergie, incluant, les énergies renouvelables. Il est même apte à donner l’exemple à des pays plus développés. ‘Le potentiel du Maghreb est celle d’une région, d’un seul marché’ Selon les chiffres d’affaires : La comparaison entre l’Algérie et le Maroc favorise l’Algérie avec presque le double CA l’année dernière. Encore une fois, Siemens considère la région du Maghreb et celle de l’Afrique du Nord comme une seule région, comme un marché global avec un seul potentiel. Je pense qu’il faudrait plutôt voir le potentiel commun et réuni du Maghreb que par pays, pour mieux évaluer les résultats et la stratégie. Dès qu’un changement s’opère dans un de ces pays, il peut être compensé par les deux autres pays. Pour Siemens, c’est un seul marché, un résultat global, qui compte. Il y un an, Peter Löscher, PDG de Siemens, a montré l’intérêt d’investir plus dans le marché africain : augmenter d’ici 2012 le volume des commandes de l’entreprise sur le continent, en maintenant 1 milliard d’Euros à 3 milliards d’Euros. Le focus est mis sur les secteurs de l’eau, de la santé et de l’énergie, et surtout les énergies renouvelables, comme l’énergie solaire et éolienne. D’après Dirk Hoke, ancien CEO Siemens Cluster Afrique et Maroc, le Maroc était un pays avec Bilatéral — les « meilleures conditions » pour ces investissements d’énergies renouvelables. ‘ La région africaine est un marché historique pour Siemens’ ‘ Siemens a en Afrique un devoir d’exister ’ En effet, Mr Peter Löscher, en visite en Afrique du Sud en juillet 2010, avait annoncé officiellement la volonté de Siemens d’investir 200 Mio. EUR à l’horizon 2012, justifié par notre profonde conviction du potentiel économique énorme qu’offre, et peut encore offrir, l’Afrique. Un engagement de Siemens sur ce continent était nécessaire depuis un moment déjà. C’est ainsi que depuis fin 2008, Siemens a commencé à développer et concentrer son travail en Afrique. Nous avons créé des « Cluster », qui centralisent la région africaine et les « marchés historiques ». Plusieurs facteurs expliquent cet intérêt. En général, nous observons en Afrique une croissance économique importante et stable, même en temps de crise mondiale, des ressources importantes, un pouvoir d’achat de la classe moyenne en hausse continue et une stabilité croissante de l’environnement politique. Ainsi, au niveau mondial et dans le futur, l’Afrique continuera de jouer un rôle majeur. En un an, nous avons doublé le nombre d’employés en Tunisie, augmenté le taux en Algérie de plus de 25% et également élevé le nombre de collaborateurs au Maroc. De plus, notre engagement se traduit par de nouvelles ouvertures de marchés, comme l’Angola, et prochainement le Ghana. Nous nous positionnons, et je pense que nous avons même un devoir d’exister en Afrique. Siemens a aussi un rôle socio-économique dans la société Marocaine. Cela pourrait se traduire par la mise en place d’une coopération avec les universités ou institutions, pour une formation meilleure et mieux adaptée aux futurs ingénieurs, par exemple avec un master dans les applications industrielles, sponsorisé par Siemens. Que dites-vous sur l’ex-coopération avec AREVA NP (leader mondial dans la société de technologie nucléaire, note de l’éditeur) concernant l’ambition d’installer des centrales nucléaires au Maroc ? Cette question est aujourd’hui discutée au Siège de Siemens. Je ne peux pas faire de commentaires là-dessus. Il est toutefois important de souligner que Siemens est un acteur stratégique dans le développement du secteur de l’énergie et nous avons l’ambition de soutenir l’idée de l’Etat marocain d’exporter de l’énergie. Nous insistons sur le fait d’être le partenaire idéal pour le Maroc pour tout ce qui est énergie du futur et nouvelle, donc propre, comme l’éolien, le photovoltaïque, le CSP (solaire thermique à concentration) ou solaire, donc le partenaire idéal pour des réponses durables. Au Maroc, pour le Maroc. 62 — juillet 2011 Forum Le bon sens n’est pas la chose la mieux partagée au monde. Dieu, raconte la tradition, dit à Moise : «Si j’ai bien compté, ton ignoble cousin Karoun t’a supplié 80 fois de le sortir de son enfer. Il avait besoin de secours, et tu t’es détourné de lui. Rien, pas un mot, pas un regard m’aurait- il à peine appelé, je lui aurais tendu la main ! Et toi Moise qu’as-tu fait ? Tu l’as rabaissé, avili, tu l’as enfoncé dans la boue. Dis-moi, s’il était ton enfant, aurais-tu souffert qu’il endure d’aussi détestables tourments ? Celui qui peut offrir l’amour au cœur le plus sec de la terre, que ne fera-t-il pas pour toi qui compatis aux douleurs d’autrui ? Le bon comportement n’est point lié à une religion donnée. Le monde est une création divine, tel qu’il l’a voulu. Avec des bons et des méchants. Et la religion, toutes confessions confondues, a pour mission principale de réconcilier l’individu avec l’univers tel qu’il est. Ainsi l’homme, à travers son formidable voyage sur terre, est appelé à aimer son existence, celle des autres, et celle du monde qui se présente à lui. Tout l’enseignement et toute la sagesse de la vie consiste à retrouver un état d’âme plongé dans une sensation de bien-être intérieur. Sans cela, comment pourrait- il pardonner, aider autrui, tolérer les injustices qui accompagnent l’histoire du monde ? Non, visiter un temple de Dieu, mosquée, église, synagogue, pour ensuite juger et accuser son prochain pour sa faiblesse, son ignorance, sa cupidité, son mépris est une formalité de visite touristique. Nous le vivons tous les jours. Moralité : la tension monte entre les partisans de telle foi et les autres, d’une autre foi. Les médias, les professeurs, les manuels scolaires se prêtent gentiment à cette ségrégation culturelle qui n’en finissent de nous prendre la tête. Encore une fois,allons-nous stopper de croire à un monde meilleur parce que personne ne semble y croire ? Non bien évidemment, puisque tous les textes sacrés sont d’accord sur une chose au moins : Sauver une personne est pareil que sauver toute l’humanité. C’est une question de relativité absolue, non d’obligation de résultat. Mieux encore, les enfants peuvent déjà en profiter. Pour les aider à être courageux et sans peur, nous ne devons pas les effrayer avec toutes ces histoires de fantôme, de démon etc. Mais plutôt leur inculquer une force intérieure inspirée sur des images mentales représentant la bonne discipline, le bon comportement. Autrement, il ne faudrait pas les culpabiliser s’ils partent loin, très loin... Fuir tout comportement qui nous rabaisse devant eux, car leur intelligence dépasse indiscutablement celle des adultes. Ils comprennent bien plus que ce qu’on pourrait imaginer. Ils cherchent un modèle sans le savoir. Puis ils s’y identifient, il n’y a donc aucun commentaire. C’est connu. Mais ils n’écouteront que si la dignité humaine est conforme avec l’existence. Sinon, ils se révoltent, bonjour les dégâts ! Nos foyers deviennent une école, un temple, un lieu de dialogue franc et positif ajusté à cette force de compréhension de nos enfants bien aimés. Le cordon ombilical devient spirituel. Tout naturellement, ils se nourriront le cœur et l’âme sans mauvaise conscience pour devenir plus tard un exemple de bon citoyen du monde. Ouvert, discipliné, cultivé et ayant suffisamment de force intérieure pour mieux comprendre l’intolérance et la maladresse d’autrui. Par Nasrallah Belkhayate German Chambers of Commerce Worldwide Network ahk.de Le réseau des chambres de commerces allemandes dans le monde Deutscher Industrie- und Handelskammertag www.dihk.de Chambre de l’industrie et du commerce allemand www.deinternational.de Le site de services des chambres de commerces allemandes dans le monde www.gtai.com Germany Trade and Invest www.bmwi.de Ministère fédéral allemand de l’Economie et de la Technologie www.ixpos.de Le portail allemand de l’économie extérieure www.e-trade-center.com Portail pour le commerce international www.rabat.diplo.de Ambassade d’Allemagne à Rabat