Eva Nielsen

Transcription

Eva Nielsen
EVA
Nielsen
—
2015
-Pallene IV
2015 – 200 x 150 cm
Huile, acrylique et sérigraphie sur toile
Private collection
Introducing Eva Nielsen
-par Anaël Pigeat, Art Press
Mélange de peinture et de sérigraphie, les toiles d’Eva Nielsen montrent des paysages, des non-lieux le plus souvent, inspirés de
la banlieue parisienne ou de déserts urbains californiens. Aujourd’hui, son travail s’affirme et s’affine de plus en plus, à travers
de nouvelles orientations, de nouveaux choix de peinture.
Lorsqu’on connaît la peinture d’Eva Nielsen, et qu’on lui rend visite dans son atelier de l’Est de la région parisienne,
le paysage que l’on voit par la fenêtre du RER procure un fort sentiment de déjà-vu. Ou plutôt, il éclaire rétrospectivement tout
son travail, en révèle très précisément les sources d’inspiration, d’un château d’eau en béton à un vieux bâtiment en forme
d’échauguette. Mais il a fallu plusieurs années à Eva Nielsen, depuis son passage à l’École des beaux-arts, pour retrouver
le chemin de son enfance, ces paysages industriels qui s’étagent dans des camaïeux de gris. Comme un romancier portraiture souvent des personnages réels, peut-être un peintre ne s’intéresse-t-il jamais qu’à l’univers qui l’entoure. En quelques
années, l’œuvre d’Eva Nielsen s’est construite dans une grande cohérence, pourtant sans cesse mise en danger à force de
travail, par des évolutions, de légers changements d’orientation qui font toute la richesse de ces tableaux.
Des paysages
Eva Nielsen peint des paysages, des friches de banlieues. La Californie où elle a voyagé l’a également inspirée pendant un temps. Peut-être parce qu’ils sont plus forts, elle peint surtout des fragments de paysages, ici une sorte de tour de
Babel, là une façade de bâtiment en verre, au point que parfois, on ne sait pas très bien de quoi il s’agit. Par exemple, l’un
de ses tableaux les plus récents représente le mur extérieur d’une maison d’architecte, mais on pense d’abord à des motifs
(ingrats) de l’architecture des grands ensembles : façades de briques à caissons, reliefs installés pour empêcher les sans-abri
de s’asseoir en bas des immeubles. La figuration, chez elle, n’a d’importance que relative. Plus essentielle en revanche est la
question de la mise au point faite sur un morceau de bâtiment, sur l’arrière-plan d’un paysage, sur une touffe d’herbe ou une
branche d’arbre. Dans ces tableaux, jamais de personnages, pas non plus de natures mortes. Peut-être parce qu’on ne peut
jamais représenter un objet : vanités ou bouquets de fleurs ne sont-ils pas toujours des paysages ? Telles sont les questions
qu’Eva Nielsen aime à soulever, et à laisser sans réponse.
Ses paysages sont toujours barrés, ou bloqués par toutes sortes d’écrans faits en sérigraphie qui dévorent une partie de la toile. Au sens propre comme au sens figuré, ces aplats de noir opaques sont des supports de projection, des fenêtres
sur le monde qui fonctionnent comme des caches ou des révélateurs. Ils se composent de strates de matière et d’image,
comme ce tableau dans lequel est représentée une fenêtre murée, avec un éclat de peinture qui dégouline du morceau de
contreplaqué obturateur. La ligne d’horizon, qu’elle soit visible, dissimulée ou perturbée – ce qui est souvent le cas –, est
toujours un sujet de préoccupation majeure, comme pour inciter à regarder un paysage derrière une montagne.
Alléger la matière
Avec le temps, et la maîtrise qu’elle a acquise de ses outils, Eva Nielsen est aujourd’hui en train d’affiner un certain
nombre des principes plastiques qu’elle a mis en place. Dans ces premiers tableaux, elle peignait d’abord, puis sérigraphiait
ses toiles ou ses feuilles de papier, laissant apparaître un très fort contraste de couleur et de matière, au sein d’une même


œuvre, entre une technique et l’autre. Depuis peu, elle procède à l’inverse : la peinture recouvre des zones sérigraphiées
bien plus claires, plus transparentes et moins circonscrites que dans les anciennes œuvres. On dirait des surfaces abimées,
comme vues à travers une vitre sale avec de petites imperfections, de légères poussières (c’est à partir d’une photographie
prise derrière une fenêtre sale que les premiers tableaux de cette série ont été réalisés). Dans ce cas, la sérigraphie se mêle
d’une manière presque homogène à la peinture qui est parfois travaillée, presque raclée au chiffon (comme on le fait justement en sérigraphie).
Autre orientation nouvelle, d’autres tableaux sont couverts d’une impression légère, en all over, qui couvre et
brouille toute la surface de la peinture. Pour ses dessins préparatoires à l’aquarelle ou à l’acrylique, Eva Nielsen a même
utilisé une imprimante grâce à laquelle elle a « posé » une grille d’encre discrète sur plusieurs paysages. Des jeux de lumière
et de transparence semblables, émanent des tableaux réalisés selon ces deux méthodes, en sérigraphie et à l’imprimante, et
donnent toute leur cohérence à ces recherches.
De plus en plus, Eva Nielsen joue avec les formats de ses toiles en peignant des diptyques qui peuvent à la fois être
accrochés côte à côte sur un mur, ou dans un angle. Les bords et l’image ne sont alors, volontairement, pas tout à fait ajustés.
De plus en plus encore, elle peint par séries, mais pas au sens de la sérigraphie qui conduit à utiliser un même calque à de
nombreuses reprises ; les séries d’Eva Nielsen se composent d’exemplaires uniques, et le calque est chaque fois détruit.
D’une toile à l’autre, alors qu’elle en réalise toujours plusieurs en même temps, un coup de pinceau, une ligne de couleur se
répondent, et lui donnent l’occasion d’explorer et d’approfondir son travail de peintre.
Eva Nielsen peint entourée de reproductions de tableaux, Braque, Ruysdael, Munch, Matisse se côtoient sur les
murs de son atelier retiré du bruit de la ville, un accrochage qui change avec les œuvres en cours. Elle travaille assise par
terre, « pour ne pas voir la toile en face », pour éviter tout systématisme ; elle peint même souvent à l’envers. Il n’y a pas de
hasards, seulement beaucoup de mal que l’on se donne. Un grand calme émane de ses peintures, au contraire de la fébrilité
qui l’anime quand elle travaille. « Peindre c’est faire corps avec l’idée de la mort », dit-elle.
—— Anaël Pigeat
-Template
2014 – 190 x 140 cm
Acrylique, encre de Chine et monoprint sur toile
Private collection
Eva Nielsen
-par Marianne Derrien, Prix AICA 2014
Retour aux origines… Eva Nielsen a été étudiante à l’atelier de Philippe Cognée aux Beaux Arts de Paris.
« Roskild » est un dessin récent, format A4, provenant d’une série qu’Eva Nielsen a initié après avoir photographié
des rues de Copenhague au Danemark. Arpenter des territoires est à l’origine de son approche de la peinture ainsi que ces
origines danoises tout aussi essentielles. Lieux en reconstruction ou espaces factices, Eva Nielsen brouille nos repères en
« fabriquant » des images troublantes. Peintre qui interroge constamment le photographique dans sa pratique, Eva Nielsen
intègre la sérigraphie dans ses peintures afin de rassembler et de reconfigurer des fragments du réel. Observation directe et
décomposition de l’image, à partir de photographies numériques, de croquis et d’archives, Eva Nielsen désarticule les images :
images de la destruction, de l’appauvrissement des zones urbaines et des zones délaissées. De son atelier en proche banlieue parisienne aux voyages plus lointains, aux éats-Unis, en Espagne, en Italie, Eva Nielsen joue toujours avec l’équilibre
précaire des matières qu’elle scrute minutieusement. Territoires perturbés, abandonnés et traversés par des désastres ou
des catastrophes naturelles, ses peintures se construisent au travers de visions multiples du paysage : désertique, sec, avec
des aires bétonnées ou urbaines. Oscillant entre le quotidien et l’imaginaire, ses œuvres s’emparent des dimensions climatiques et géographiques des lieux qu’elle retranscrit. Scrutant un ensemble de détails pour une vision brute des phénomènes
humains et environnementaux, les peintures d’Eva Nielsen procèdent d’une mise à plat des réalités urbaines et architecturales.
De la platitude de la sérigraphie aux variations possibles en recouvrant la toile par impression au jet d’encre, l’image
advient entre accident et contrôle. Toujours à la lisière de l’image imprimée et de la peinture, Eva Nielsen camoufle, filtre les
lieux qu’elle a infiltré telle une « vandale » en recherche constante d’images pour les incorporer dans sa peinture.
De cette utilisation du quotidien comme matériau et la réinterrogation du cadre, une tension constante est à l’oeuvre
entre la figuration et l’abstraction, par la propagation de touches et de surfaces picturales. Très influencée par la photographie américaine comme celle de Lewis Baltz qui se concentre sur la recherche de la beauté dans la désolation et la destruction en photographiant l’architecture des paysages où l’homme intervient (bureaux, usines et parkings) et qui ne sont que le
reflet de l’influence, du contrôle et du pouvoir exercé par et sur l’homme. (à développer…)
Chez Eva Nielsen, la notion de découpe de l’horizon, de redéfinition de l’espace et la composition sont également
des éléments structurants de son travail. Un autre retour aux origines, Eva Nielsen se confronte de manière frontale à des
héritages artistiques et historiques: du mouvement pictorialiste à l’abstraction figurative, du sfumato académique à l’usage
de techniques nouvelles.
Capacité ou incapacité de les voir et de les appréhender correctement, les peintures d’Eva Nielsen exigent un travail
du regard. Elle opère de manière parfois énigmatique pour que ses peintures ne révèlent pas tout d’elles même au premier
regard. Par des altérations et des effets chimiques, sa peinture-image devient un jeu mental. Il y a toujours quelque chose qui
s’interpose tel un écran dans notre perception. Traversée et exploration des mondes, des images et de la peinture, Eva Nielsen
propose une dramaturgie de ces lieux indéterminés qui se joue face à et avec nous.
-Antananarivo,
2011 – 130 x 200 cm
Huile, acrylique et sérigraphie sur toile
Private collection
-Episode,
2011 – 130 x 180 cm
Huile, acrylique et sérigraphie sur toile
Private collection
-Ellis Island
2011 – 200 x 150 cm
Huile, acrylique et sérigraphie sur toile
Private collection
-Carton
2011 – 125 x 180 cm
Huile, acrylique et sérigraphie sur toile
Private collection
-Babel,
2011 – 200 x 230 cm
Huile, acrylique et sérigraphie sur toile
Private collection
-Ascien,
2015 – 200 x 150 cm
Huile, acrylique et sérigraphie sur toile
-Lucite V
2015 – 190 x 140 cm
Acrylique, encre de Chine et monoprint sur toile
-Foxer
2015 – 200 x 250 cm
Huile, acrylique et sérigraphie sur toile
-Vues d’exposition
-Thalle, 2015, vue d’exposition avec Romain Vicari
-Ascien, 2015, vue d’exposition avec Raphaël Zarka
-Field, 2011, vue d’exposition
-Lademoen + Display, 2015, vue d’exposition
-Template II, 2014, vue d’exposition
-Laminak (dyptique) + Lucite, 2015, vue d’exposition
Eva Nielsen
franco/danoise
née en 1983
[email protected]
www.eva-nielsen.com
-études
2009
2008
2005
2003
— DNSAP, École des Beaux-arts de Paris (ENSBA)– avec les félicitations du jury
— Bourse Socrate, Central Saint Martins School of Art, Fine Art, London (UK)
— Maîtrise d’études européennes, Sorbonne Nouvelle, Paris
— DEUG Littérature, Sorbonne Nouvelle, Paris
-expositions (solo et duo)
2014
2014
2014
2013
2013
2012
2011
2011
2010
2009
2009
2008
— Zones du doute, Art Collector Prize, Paris
— Kodak grey : green screen, avec Rebecca Digne, galerie Dominique Fiat, Paris
— The Road, Selma Feriani gallery, curatrice : Barbara Sirieix, Londres (UK)
— Jardin Clos, Galerie Saint-Sèverin – curatrice : Daria de Beauvais
— Solo Project, avec Hicham Berrada, galerie Dominique Fiat, Bâle (SZ)
— The Inventory, avec Mireille Blanc, LKV, Trondheim (NO)
— Walden, Dominique Fiat, Paris
— Elvedon, Eva Nielsen/Marion Verboom, Maison des Arts de Grand Quevilly, Rouen
— Feedback, Dominique Fiat, Paris,
— Florine Leoni/Eva Nielsen, Point de Fuite, Permis de Construire, Toulouse
— Let’s talk about painting I, avec Jean-Baptiste Bernadet, curateur Clément Dirié, Le Stand, Lyon
— Poltergeist//Vaudoumania, ENSBA, Paris
-expositions collectives
2015
2015
2015
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2014
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2012
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2012
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2012
2012
2012
2012

— (current) Avec et sans peinture, Mac Val - Musée d’art contemporain Val de Marne
— Hospitalités, TRAM, Hors d’Oeuvre, in collaboration with Mac/Val
— Présente, CAC La Traverse, Alfortville, curator : Joël Riff
— Electives affinities, TAJAN, curator : Marc Desgrandchamps
— Saxifraga Umbrosa #2, curator : Marianne Derrien, la Générale, Sèvres
— Art is Hope, Piasa, Paris
— Les esthétiques d’un monde désenchanté, CAC de Meymac
— Foutre, curateurs : Mathieu Buard & Joël Riff, Düo, Paris
— Plus jamais seul, Standards expositions, Rennes
— La Belle Peinture II, Phoenix des Halles, Port St Louis, Mauritius
— La Belle Peinture II, Palais Pisztory, Bratislava
— Spring exhibition, Kunsthal Charlottenborg, Copenhague
— N’habite plus à l’adresse indiquée, Centre Albert Chanot
— Let’s talk (again) about painting, Musée de Guyancourt
— La peinture française contemporaine, combinaisons de l’histoire,Musée de Perm, Perm, Russie (RU)
— Perceptions vives, La Couleuvre, curateur : Marion Daniel
— Christmas Jewels, Au 8 rue Saint-Bon, Paris
— Grands Formats, L’Atelier, Nantes
— Guasch Coranty, Centre d’Art Tecla Sala de l’Hospitalet, Barcelona (SP)
— Athématique, Espace Brochage Express
— Oui à la peinture/Yes to painting, TAJAN
— Man-Made, Dominique Fiat Gallery, Paris
— Géométries variables, Plot HR, Rouen
— Babel, Palais des Beaux-arts de Lille, curator Régis Cotentin, Lille

2011
2011
2011
2011
2011
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2010
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2009
2009
2009
2009
2009
2008
2008
2008
2007
— Et si l’espace n’était qu’une dimension intérieure, Abbaye Saint-André, Meymac
— Outre-Forêt, curators : Mathieu Buard & Joël Riff, 6b, Saint-Denis
— Infiltration – le privilège des chemins, curator : Marianne Derrien, Plataforma Revolver, Lisbonne (PT)
— Tandem, 31 rue de La Concorde, Bruxelles (BE)
— Dessins Exquis, 40 rue de Richelieu, curator : Laurent Boudier, Paris
— Paravents, La Source, Palais de Tokyo, Paris
— La Photographie au scalpel, Espace Immix, Paris
— Nocturne(s), Nuit Blanche, 104, Paris
— Res Publica, Museum of Modern Art, Moscow, Russia (RU)
— Summer show, Dominique Fiat gallery, Paris
— Paysage 2 : Imminence de la catastrophe, Espace Croix-Baragnon, Toulouse
— Mouvements des atomes, mobilité des formes, curator : Marc Desgranchamps, ENSBA, Paris
— Prix Sciences-Po pour l’art contemporain, Paris
— Exposition des Lauréats du Prix Agnès b., Espace Lhomond, Paris
— Let’s talk about painting II, curator Clément Dirié, Le Stand, Lyon
— SP Arte, Rhys Mendes Gallery, Belo Horizonte, Brazil (BR)
— Les morts te saluent, ENSBA, Paris
— Prix 2009 des Amis des Beaux-Arts, ENSBA, Paris
— Still Painting, Rhys Mendes Gallery, Belo Horizonte, Brazil (BR)
— 53e Salon d’art contemporain de Montrouge, Montrouge
— Room 3, 51 avenue Montaigne, Paris
— Exposition des finalistes du prix de Dessin David-Weill, Institut de France, Paris
— Les peintres du mardi (récidivent), ENSBA, Paris
-bourses et prix
2015
2014
2010
2009
2009
2008
— Finaliste, Residency Salomon Award Prize
— Lauréate Art Collector Prize
— Finaliste Prix Sciences Po pour l’Art Contemporain, Paris
— Finaliste Audi Talents Awards
— Lauréate Prix des Amis des Beaux-Arts, sous la direction d’Agnès B et de T. Ropac, Paris
— Bourse Socrate
-conception d’exposition
2015
2013
2012
2012
— Présente, La Traverse, Alfortville, avec Joel Riff
— Let’s talk about painting, Anne Neukamp, Amélie Bertrand, Jean-Baptiste Bernadet,
Ruth Van Haren Noman, Mathieu Blanchard), Musée de Guyancourt
— Man-Made, Raphaël Barontini, Mireille Blanc, Chloé Dugit-Gros, Marion Verboom,
Constance Nouvel, Catalina Niculescu, Dominique Fiat, Paris
— Géométries variables, Morgane Fourey, Simon Nicaise, Aurélie Sement, Le Plot, Rouen
-résidences
2013
2012
2012
2012

— La Pratique, Vatan
— LKV, Trondheim, Norvège
— PLOT, Ecole des Beaux-arts de Rouen
— Workshop, Ecole des Beaux-arts de Toulouse
-collections
Mac/Val, Musée d’Art Contemporain du Val-de-Marne
Fonds Municipal d’Art Contemporain, Paris
Centre National des Arts Plastiques
Collection d’art contemporain de la Société Générale
-catalogues et textes
2015
2015
2014
2013
2011
2011
2010
2010
2010
2009
— Ann Hindry, présentation dans le cadre du Salomon Art Prize (NY)
— Marc Desgranchamps, Elective Affinities, Tajan Editions
— Mac Val – Avec et sans peinture
— Clément Dirié et Eva Nielsen, Let’s talk (again) about painting, Semaines
— Marianne Derrien, Infiltration – le privilège des chemins, Plataforma Revolver
— Erik Verhagen, Elvedon, Eva Nielsen/Marion Verboom, Mairie de Grand Quevilly Editions
— Marc Desgranchamps, Mouvements des atomes, mobilité des formes, ENSBA Editions
— Nicolas Audureau et Elena Yaichnikova, Res Publica, Cahiers de la création contemporaine, CNAP
— Paysage, Imminence de la catastrophe, Espace Croix Baragnon, Éditions Mairie de Toulouse
— Élodie Stroecken, Point de Fuite, exhibition catalog
-interventions
2015
2015
2014
2014
— Réalisation d’une commande publique (1%) à Vitry-sur-Seine
— Table Ronde „Conversation sur le paysage“ galerie 22,48m2
— Collège de France, symposium «La Fabrique de la Peinture»(avec Jeff Koons, Anne Neukamp,
Marc Molk, Damien Cadio, Jules de Balincourt, Jake & Dinos Chapman, Hernan Bas, Chéri Samba,
Thomas Lévy-Lasne, Ida Tursic & Wilfried Mille, Gregory Forstner, Glenn Brown et Amélie Bertrand.) video online
— France Culture, invitée de l’émission les Regardeurs par Jean de Loisy et Sandra Adam-Couralet
Lumière et couleur, la théorie de Goethe de Turner
-articles
– Céline Piettre, Et si on s’achetait de l’art ? Exponaute
– Vincent Delaury, Qui sont les peintres de demain ? L’Oeil
– Point Contemporain, focus sur une œuvre
– Pauline Lisowski, Présente, CAC, Inferno Magazine
– Nanda Janssen, Schilderkunst kan weer in Frankrijk, Kunstbeeld
– Julie Portier, Eva Nielsen : la peinture découverte, le Quotidien de l’art
– Laurent Boudier, review of Kodak Grey, Télérama
– Alain Berland, Alain Berland «Hantologie» de la Nouvelle Peinture, Arts Magazine
– Vincent Delaury et Philippe Piguet, Les Peintres de demain, L’Oeil
– Elizabeth Couturier, La Chaise d’Eva Nielsen, L’Oeil
– Marianne Derrien, présentation dans le cadre du Prix AICA, Beaux-arts de Paris
– Jacob Lillemose, « Vi er (i princippet) alle kunstnere », Kunstkritikk.no
– Alain Berland, « Exportation picturale, épisode 2 », Mouvement
– Julie Crenn, « La Belle Peinture fait escale à l’Île Maurice », Africultures
– Léa Bismuth, « La Belle Peinture 2. Contemporary French
and Slovakian painting », Art Press
– Joël Riff, « Curiosité – 2013 semaine 21 – Peintures & paravents »
– Ann Hindry, citation dans l’article « L’artiste et le commissaire »,
Le Quotidien de l’Art, n°353
– Benoît Blanchard, « Eva Nielsen : galerie Saint Severin », oeuvres-revue.net, Jan 23
– Samantha Dan, « A Perm, en Russie, combinaisons gagnantes », ArtsHebdoMedia
– « FIAC in Photos: A Multitude of Masterpieces in the City of Lights », Blouin Artinfo
– Béatrice de Rochebouet, « Vent de fraîcheur sur la Fiac », Le Figaro, octobre
– Dominique Poiret, « le Grand Palais illumine l’art contemporain »,
Next Libération, octobre
– Céline Piettre, « Top 3 des galeries pour un marché de noël réussi », Blouin Art Info
– Olga Grimm-Weissert, « Nur noch ein Kunst-Supermarkt », Handelsblatt, Oct 20
– Anaël Pigeat, Art Press, n°385
– Benoit Blanchard, Oeuvres, Online Revue
– Laurent Boudier, Télérama Sortir, October
– Anne-Marie Fèvre, Les Tours de Babel d’Eva Nielsen, Libération, Octobre
– Les Bons plans de la semaine, L’adresse parisienne
Louis Vuitton City Guide, Figaro Sortir
– Alexandra Smilek, paris-art.com, Novembre
– Benoît Lagarrigue, Outre-Forêt, JSD Le Journal de Saint-Denis, Feb 22
– Bénédicte Philippe, Télérama, Sortir, October
– Daria de Beauvais, Critic’s choice, Saatchi Online Magazine, June
– Philippe Dagen, « Par temps de crise, les diplômés
des Beaux-Arts de Paris ont la cote »,
– Le Monde, Radio Nova, Prix Sciences Po pour l’art contemporain, May 5
– Anne-Marie Fèvre, « Banlieues art », Portrait, Libération, April 28
– Philippe Dagen, Le Monde, April 19
– Valérie de Maulmin, « le monde décalé d’Eva Nielsen»,
Connaissance des arts, April
– Sarah Ihler-Meyer, paris-art.com, March
– Hors série spécial Fiac, Technikart, Oct
– «Eva Nielsen, 26 ans, repérée par le CNAP, 20 minutes, Oct
– Audi Talents Awards, Radio Nova, Oct
– Point de Fuite, Radio FMR, Sept
– Jeu de Paume, Hors les Murs, Sept
– Amélie Martin-Lirot, « Derniers temps Forts », Zéroquatre, Sept
– « A pintura nunca morre », O Tempo, April
– « Still Painting », Mapa das Artes, April
-Display, 2015, vue d’exposition
Eva Nielsen : Saatchi magazine – Critic’s choice by Daria de Beauvais
-par Daria de Beauvais
Nobody. In the middle of nowhere. Snow, earth, dirt. But also swings, football nets, advertising boards. Eva Nielsen’s
paintings speak of places abandoned by humankind, where, as she puts it herself «the human being is banned, only his
absence remains.» Mixing a toned down palette with geometric elements, working on the same canvas with oil and screen
print, the Paris based, French-Danish artist works at the threshold of figurative and abstract painting. A former student at the
école Nationale Supérieure des Beaux-Arts de Paris (where she graduated in 2009 with the « felicitations du jury »), Eva Nielsen
has a promising career ahead of her.
A discreet irony is part of the package, together with a recurrent vanishing point. The artist constructs each new
work by a succession of layers: landscapes in the background are slightly out of focus and in contradiction with elements in
the foreground. « Is it a chandelier we’re looking at or just some dripping pictorial material? Are they wooden planks of brush
strokes ? »
This «end of the world» kind of imagery holds also a great amount of hope. It is as if anything is possible, as if a new
chance is being given to human race, or on the contrary to nature to live in peace without the violent interaction of people.
The scenery is familiar to us: a snowy landscape, an abandoned urban zone... and yet Eva Nielsen summons her own references, from which we are kept apart, like the glimpse of a landscape seen from the window of a high speed train, giving an
impression of «déjà vu» while holding its own forgetting and forgiveness.
Each work appears as the memory of one of the artist’s dreams, or on the contrary as a mix of several minds’ mental
images. Some parts are recognizable, but as soon as you think that you remember something, that you have it on the tip of
your tongue... It disappears again, leaving you alone in front of a desolate landscape. It is a great experience, and I recommend everyone to get lost in Eva Nielsen’s paintings.
Daria de Beauvais is a curator at the Palais de Tokyo in Paris as well as an
independent curator, specializing on the emerging French art scene.

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