POUR ANGERS

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POUR ANGERS
www.maineetloire.cci.fr
Bimestriel - Septembre 2015 - 3 
Anjou Eco
N°
41
Magazine économique de la Chambre de Commerce et d ’ Industrie de Maine-et-Loire
French Tech
Cité de l’Objet Connecté - Angers
start-up
connection
pour Angers
P.30
Centres d ’ appels : un
registre de voix qui
monte en gamme
P.34
La mémoire,
un capital qui
s ’ entretient
P.44
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le n°07 023 736. Siège social : 40, rue Prémartine - 72083 LE MANS cedex 9 - 07/2015.
Sommaire
Entrepreneurrs
du futu
04 Dixit
06 Ligne directe
13 Regard
hristophe Garde, Gaël Mazoyer
C
et Hervé Delhommeau, DGM
Industries, Saint-Sylvain d’Anjou
14 Ligne directe
14 Contacts
15 Regard
hilippe Rollo, P
Barthe-Bordereau, Angers
16 Ligne directe
19 Regard
P
armi les futurs chefs d’entreprises qui
seront acteurs de l’économie dans le
Maine-et-Loire, certains auront trouvé leur
vocation grâce à la CCI. Le 22 octobre,
certains participeront à la « Grande Aventure
d’Entreprendre - Espoirs de l’économie 2015 »,
organisée à l’ESEO dans le cadre de la « Semaine
de l’entrepreneuriat ». Ce grand rendez-vous leur
donnera « l’envie d’entreprendre ». Demain, ils
dirigeront des entreprises qui conserveront leur
raison de toujours, la création de valeurs, de
richesses et, bien sûr, d’emplois.
Mais, à côté de cette économie de marché
classique, un autre système émerge, l’économie
du partage, fondée sur les biens et services quasigratuits. Les outils numériques réunissent
désormais les consciences. Les process des
entreprises intègrent le développement durable.
De nouveaux business models se développent
rapidement : espaces de co-working, monnaie locale complémentaire,
circuits courts, financement participatif, crowfunding… Des milliers
d’entreprise se sont déjà créées sur les principes de cette économie
collaborative.
De plus en plus de dirigeants cultiveront la volonté d’agir sur un monde
dont l’état est alarmant : crise financière, changement climatique,
épuisement des ressources naturelles. De leur capacité à créer de la
valeur durable dépendront la restauration du capital naturel de la terre
et sa faculté à satisfaire les besoins de ses populations. La performance
de l’entreprise ne peut plus ignorer cette logique sociale, sociétale ou
environnementale. Et si l’entreprise pouvait être aussi une philosophie
nouvelle pour transformer le monde ?
Eric Groud
Président de la Chambre de
commerce et d ’ industrie
de Maine-et-Loire
Votre magazine en ligne www.anjoueco.fr
Anjou Eco, c ’ est le bimestriel de référence sur la vie des entreprises,
des territoires et de la CCI de Maine-et-Loire. C ’ est aussi le site Web
www.anjoueco.fr qui met en ligne le magazine, des actualités inédites
en provenance de la rédaction et des communiqués de presse.
C ’ est également le fil Twitter http://twitter.com/#!/AnjouEco
Retrouvez chaque mois l ’ actualité de la CCI de Maine-et-Loire
sur la newsletter numérique « EssenCCIel ».
ilda et Stéphane Ponge, Altiis,
H
St Jean de Linières
21 Regard
enis Baudinaud D
et Laurence Botton, Polyclinique du Parc, Cholet
22 Ligne directe
23 Regard
ucien Gerbier, LBG
L
Environnement, Cizay-la-Madeleine
24 Ligne directe
25 Regard
icole Boyer N
et Éric Jordan, Tandem, Saint André-de-la-Marche
26 Ligne directe
30 Enquête
rench Tech : « start-up F
connection » pour Angers
32 Ligne directe
34 Enquête
entres d ’ appels : un registre C
de voix qui monte en gamme
38 Ligne directe
42 Enquête
roupements d ’ employeurs :
G
entreprendre autrement
44 Enquête
a mémoire, un capital qui L
s ’ entretient
48 Enquête
a réalité augmentée dope L
l ’ activité commerciale
50 Enquête
www.maineetloire.cci.fr
eorges Lewi, professeur
G
et consultant
uper centrales d ’ achat versus
S
industriels et fournisseurs : qui aura le dernier mot ?
54 Réglementation
56 Découverte
Quand le pouls des profondeurs
bat au rythme de l ’ art
60 Place net
61 Réglementation
62 Changement
de propriétaire
Anjou Eco - n°41 - Septembre 2015 3
DIXIT
Spécialiste des marques.
Georges Lewi,
auteur d ’ une douzaine
d ’ ouvrages, est professeur
(Celsa/Sorbonne) et
consultant réputé sur le
branding et le storytelling.
Il a développé une théorie
originale fondée sur le
rapport entre marques et
mythes. Georges Lewi a
également travaillé sur
les nouvelles générations
dans son roman
« Bovary21 ».
Georges LEWI
professeur et consultant
Génération Z
« les
Bibliographie :
Georges Lewi
- Animateur du Cercle des Brand Managers Roman « Bovary21 » Septembre 2013
(François Bourin Editeur)
- Editeur : Editions François Bourin
E-branding : Stratégies de marques sur
internet. Novembre 2013 (Pearson)
4 Anjou
Eco -- n°41
n°41 -- Septembre
Septembre 2015
2015
Anjou Eco
4
Europe, bon mythe, mauvaise marque.
Mai 2014 (F. Bourin)
La Fabrique de l ’ ennemi : construire son
storytelling. 2014 (Vuibert)
us :
Pour en savoir pl
hologicorp.com
- Blog : www.myt
ges-lewi.fr
- Site : www.geor
www.maineetloire.cci.fr
Anjou Eco : « Les nouveaux
Bovary ». Ainsi avez-vous
intitulé l ’ un de vos récents
ouvrages dans lequel vous
analysez les comportements et
les attentes de la génération Z,
ou génération Facebook. Emma
Bovary, génération Z, même
« combat », même idéal ?
Georges Lewi : Il s ’ agit, dans
les deux cas générationnels,
de la même approche romantique. Le romantisme est un
mouvement inventé par la jeunesse dans toute l ’ Europe (ce
qui était considéré comme le
Monde à l ’ époque) il y a deux
siècles. Il s ’ exprime à travers
toutes les formes d ’ expression
et se caractérise par une volonté d ’ explorer toutes les possibilités de la science et des rêves
contre la raison dominante. Le
romantisme cherche la fraternité générationnelle, l ’ évasion
et le ravissement dans le rêve.
Une différence cependant entre
les « anciens et les nouveaux
Bovary », entre Emma Bovary
féminin car 74 % des blogs
sont animés par des filles et des
femmes et la « sérendipité »,
cette croyance en l ’ existence
d ’ un hasard heureux, celui
de Google en particulier qui
permet de résoudre « presque »
tous les problèmes. Ces aspirations les conduisent à envisager
la vie avec une certaine sérénité
malgré les difficultés. Ils pensent que « le monde est foutu »
(économiquement, écologiquement…) mais qu ’ avec quelques
amis, Internet, un peu de créativité et d ’ humour, ils s ’ en
sortiront toujours… Par euxmêmes plutôt que de compter
sur les autres.
Quelles pourraient être
les « failles » de cette
génération Z ?
Une certaine naïveté. En
même temps, c ’ est un formidable moteur qui frise l ’ optimisme. Ils sont beaucoup plus
débrouillards que leurs prédécesseurs et réinventent sans cesse
« Les « Nouveaux Bovary »
veulent et aiment travailler mais
« à leur façon ». Ils attendent qu ’ on
leur fasse confiance, qu ’ on leur
confie un projet, un délai. »
qu ’ on leur confie un projet, un
délai. Ils « rendront » le travail,
mais avec des méthodes souvent « non conventionnelles ».
C ’ est la culture du Net, de la
blogosphère, de la recherche
sur Google, de la rencontre
sur Facebook qui les fera
« progresser » dans le projet
confié. De quoi déstabiliser
bien des organisations…!
Comment cette génération
conçoit-elle sa place, son rôle
dans l ’ entreprise ?
Cette génération ne remet pas en
cause l ’ entreprise, le marketing,
les marques, l ’ économie capitaliste… Mais elle conçoit sa place
comme atteindre le sommet
très vite ou à défaut l ’ autonomie.
Elle requiert un droit à l ’ erreur et
un droit à l ’ humour comme des
droits fondamentaux, ce qui n ’ est
pas toujours dans notre culture
« classique ».
Qu ’ attend-elle de
l ’ entreprise ? Plus d ’ agilité,
d ’ innovation ? Le droit à
l ’ échec ? Une organisation
moins pyramidale dans son
management des ressources
humaines ?
Tout cela en même temps. Elle
attend de l ’ entreprise de pouvoir réinventer les « tribus » auxquelles elle a l ’ habitude de participer. Avec quelques « potes »,
nouveaux Bovary »
et « Bovary21 »(1), il y a deux
siècles, le romantisme était
porté par la mélancolie. Il est
désormais porté par le « fun »,
sans doute une autre forme de
distanciation et d ’ ironie.
Comment décririez-vous
cette génération « Z » ? Une
génération « start up » plutôt
que « CAC 40 » ? Un vivier
d ’ entrepreneurs dans l ’ âme ?
Cette génération est mue par
quatre « piliers » : la quête de
la transparence avec Wikileaks,
Edward Snowden, les lanceurs
d ’ alerte… le besoin de partage
avec Facebook et les réseaux
sociaux, la mise en œuvre au
www.maineetloire.cci.fr
de nouvelles formes sociétales
(Uber, Blablacar, Airnbnb…)
qui contournent les organisations en place.
« La génération « Z » s ’ annonce
comme une « invaZion »
redoutable et redoutée par les
entreprises »… Ne force-t-on
pas un peu le trait ?
Les entreprises ont fondé leur
fonctionnement (et leur succès
jusque-là) sur
des processus organisés, une hiérarchie,
des tâches à accomplir… Les
« Nouveaux Bovary » veulent et aiment travailler, mais
« à leur façon ». Ils attendent
qu ’ on leur fasse confiance,
elle veut refaire le monde de
l ’ entreprise, repenser les processus, la hiérarchie, le mode
d ’ intégration et d ’ évolution ;
elle veut tout, tout de suite, rêve
de créer des start-up au sein des
grandes organisations pour les
revendre très vite, très cher.
Comment les entreprises
peuvent-elles répondre aux
attentes de cette génération Z ?
Certaines entreprises de la nouvelle économie l ’ ont bien compris, comme Google qui affirme
par exemple dans le point 9
de sa « philosophie »(2) en 10
points : « On peut être sérieux
sans porter de cravate. Nos fon-
dateurs ont bâti Google autour
d ’ une idée simple : le travail
doit représenter un défi, et le
défi doit être amusant. Pour stimuler la créativité, nous pensons culture d ’ entreprise. Mais
cette culture ne se résume pas
aux lampes magma et aux balles
rebondissantes. Nous mettons l ’ accent sur les réalisations d ’ équipe et sur la fierté de
l ’ accomplissement individuel
qui contribue à notre réussite
générale. Nous misons beaucoup sur nos employés, des
personnes énergiques et passionnées, aux parcours divers
et ayant une approche créative
du travail, du jeu et de la vie.
Chez Google, l ’ ambiance est
certes détendue, mais chaque
nouvelle idée qui émerge dans
la file d ’ attente de la cafétéria,
lors d ’ une réunion d ’ équipe ou
dans la salle de sport, est évaluée, testée et mise en pratique
à une allure phénoménale. Et
ces idées peuvent devenir la
plate-forme de lancement de
nouveaux projets destinés aux
utilisateurs du monde entier ».
Il s ’ agit donc d ’ être cool et de
faire confiance. Pas toujours
facile dans le cadre d ’ une organisation, petite ou grande.
Une autre génération pourrait
suivre cette génération « Z » ?
Sans doute, mais dans plusieurs années, une génération
aux valeurs opposées. Je pense
que progressivement plusieurs
types de société vont cohabiter, cette société en rhizomes,
génération Z de la vie, de la
survie débrouillarde et du rêve
éveillé et une autre société
plus structurée. Il y a toujours
eu des artistes et des commerçants, Van Gogh et son frère
marchand… La société ne sera
sans doute jamais plus monolithique, si tant est qu ’ elle ne l ’ ait
jamais été.
Propos recueillis
par Marianne Bourgeois
(1) : Bovary21. Roman générationnel
de Georges Lewi (François Bourin
Editeur. 2013)
(2) : Site www.google.com
Anjou
5
AnjouEco
Eco- n°41
- n°41- Septembre
- Septembre2015 2015 5
ligne directe
Echos
Commission départementale d ’ aménagement
commercial
La Commission départementale
d ’ aménagement commercial, réunie
le 20 mai, a donné son accord pour la
création d ’ un magasin à l ’ enseigne
Gemo dans la zone commerciale du
Marais à Chalonnes-sur-Loire. Le
dosser était présenté par Catherine
Lebrun et Rémi Delaunay. Feu vert
également de la CDAC pour l ’ extension sur 200 m² du magasin Biocoop,
avenue de la Marne à Cholet (developpement de deux nouveaux services :
charcuterie-traiteur et poissonnerie)
pour celle d ’ un magasin de 100 m²
à l ’ enseigne Arma Vitruvio (travaux
d ’ installation d ’ équipements thermiques et de climatisation), ZAC du
Champ Blanchard à Distré.
La publicité bannie en
bord de routes
Depuis le 13 juillet, les panneaux
publicitaires hors agglomération sont
interdits. Les enseignes commerciales n ’ ont plus le droit d ’ afficher
de la publicité, ou « pré-enseignes »
aux abords des routes, hors agglomération. Seules les « signalisations
d ’ informations locales », c ’ est-à-dire
juste à côté, sont acceptées. Les
grandes enseignes ne peuvent plus
indiquer le plus proche magasin, ni
mêmes les promotions en cours. Les
petits commerces sont également
concernés, comme les restaurants,
les cafés et les stations-services.
Des dérogations ont été prévues :
entreprises vendant des produits du
terroir, musées, structures culturelles.
Cette mesure s ’ inscrit dans un décret
d ’ application de la loi Grenelle II, en
date du 12 juillet 2012.
50 ans des Virades
de l’Espoir, appel aux
entreprises
L’association « Vaincre la mucoviscidose » qui fête ses 50 ans organise la 2ème édition des Virades de
l’Espoir le 27 septembre au Lac de
Maine à Angers. L’an dernier, 30 000
euros de dons avaient été récoltés. « Nous espérons doubler ce
montant. » précise Jérôme Maître,
délégué régional de l’association.
Première maladie génétique française, la mucoviscidose concerne
200 naissances par an. « Malgré
les avancées considérables de la
recherche, il faut redoubler d’énergie pour vaincre cette pathologie. »
Ce que s’emploie à faire « les
Virades de l’Espoir » depuis 20
ans dans le Maine-et-Loire. « Notre
objectif est de sensibiliser le public
et les entreprises pour leur générosité afin de récolter des fonds pour
la recherche contre la mucoviscidose et surtout, soutenir les familles
touchées par cette maladie. Nous
sommes à la recherche d’un parrain
ou d’une marraine pour booster cet
événement ».
Commerce
Deux chaînes de cosmétiques s ’ engagent dans le
recyclage des flacons de parfum
« Recyclez, économisez ».
Depuis l ’ automne 2014, tel est le
nouveau credo de Sephora nous
invitant à rapporter nos flacons
vides en magasin moyennant une remise de 20 % sur
les parfums et coffrets, à deux
conditions : que l ’ achat se fasse
en magasin et que le parfum
ne soit pas soldé. Judicieuse
initiative. On attendait que le
concurrent Nocibé réagisse.
Chose faite, récemment, en
toute discrétion. La démarche
des deux marques n ’ est pas totalement désintéressée même si les
enseignes se sont faites discrètes
quant à l ’ impact potentiel sur les
ventes. Chez Sephora, l ’ opération a trouvé sa cible : en 7 mois,
600 000 flacons ont été collectés.
Le verre récupéré puis broyé est
orienté vers un recycleur charentais qui les incorpore à des
bandes routières. Les fragments
de verre permettent entre autres,
la luminescence des bandes la
nuit. Si les enseignes de cosmétiques ne sont pas contraintes
par la législation en matière de
recyclage, elles ouvrent, avec cette
initiative, une piste de réflexion
aux Pouvoirs publics. Les déchets
de salle de bains, dont les flacons
en verre, sont en effet peu triés et
atterrissent trop souvent dans les
ordures ménagères. Le Maineet-Loire compte 4 boutiques
Sephora et 13 boutiques Nocibé.
Euroceles.com, le Facebook du
monde du cheval de course
www.euroceles.com, premier
réseau social du cheval de
course, lance son écurie
de groupe pour permettre
de devenir propriétaire de
chevaux. Ce concept fonctionne à la manière d ’ une
société de personne ou de
capitaux au nombre de parts
quasiment illimité. L ’ écurie
Euroceles souhaite rassembler
plus de 10 000 porteurs de parts
dans toute la France. Ce site a
été créé par l ’ agence angevine
de marketing « Point Com
Un », spécialisée dans le monde
du cheval de course et gérée
par les sœurs Clélia, Mélinda et
Julia Chassagneux. Passionnées
de courses équestres et de challenges, elles souhaitaient démocratiser cet univers particulier
et faire découvrir autrement le
monde des courses de chevaux.
Le site permet l ’ achat de parts
en ligne grâce à un système de
paiement sécurisé. Les internautes peuvent se créer un
profil gratuitement et développer leur réseau (même principe
que Facebook). Ils consultent
les informations sur les socioprofessionnels (entraîneurs,
éleveurs, jockeys, etc.) et leurs
chevaux. Ils accèdent à tous les
contenus du site (articles de
presse...). « Il y a la part rationnelle de l ’ investisseur, il y a le
frisson du jeu et le plaisir de la
rencontre avec un monde de
passionnés. J ’ ai l ’ impression de
vivre la compétition » témoigne
une co-propriétaire. Alors, à
vos paris, partez !
Le Meilleur Ouvrier de France
2015 « Tailleur » est angevin
Cela fait près de 46 ans que
Jean-Marie Beucher mesure,
taille, coud, pique et 22 ans,
que ce Maître Tailleur, installé
à Angers, est le seul à fabriquer des costumes sur mesure
de manière artisanale. Il est
également le seul en France
à avoir été distingué Meilleur
Ouvrier de France 2015
dans son métier. Jean-Marie
Beucher a souhaité tenter ce
concours de haute facture pour
relever deux défis. L ’ un face
à une maladie qui aurait pu
l ’ emporter. L ’ autre face à son
fils, récemment élu MAF en
menuiserie, qui lui a lancé ce
challenge de concourir au MOF.
Pour cette épreuve d ’ excellence, Jean-Marie Beucher a
fabriqué une veste croisée dont
le modèle, le tissu (imprimé
carreaux) et le métrage étaient
6 Anjou Eco - n°41 - Septembre 2015
imposés. Entre autres
difficultés auxquelles il
a dû faire face, la coupe
(le métrage fourni ne
laissait envisager aucun
centimètre superflu,
donc aucune erreur
possible), les pièces
(manches, revers, col…)
qu ’ il a fallu agencer et
coudre de façon à ce que
l ’ imprimé à carreaux
soit dans une continuité
visuelle sur l ’ ensemble
de la veste, un travail
d ’ orfèvre. « Pour être
le meilleur, il faut viser l ’ excellence. S ’ il n ’ y avait qu ’ une
pièce que le jury devait voir
et retenir, c ’ était la mienne ».
Jean-Marie Beucher s ’ est distingué des autres concurrents
par cette petite poche intérieure
« pour mettre son smartphone ».
Quelque 160 heures ont été
nécessaires pour fabriquer cette
veste à la tenue irréprochable. Si
la dernière ligne droite a été difficile, le jour du résultat a été un
grand moment d ’ émotion et de
fierté pour ce défi brillamment
relevé.
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Echos
Forum Etudiants/
Entreprises de l’ISTIA,
26 novembre
Le Forum Etudiants/Entreprises
est le grand rendez-vous du recrutement pour l’ISTIA. Comme tous
les ans, cette Journée des Métiers
sera l’occasion de valoriser les
métiers des entreprises, réaliser
les premiers entretiens de stages,
proposer des perspectives d’emplois, confronter les étudiants
à des recruteurs potentiels. Le
forum se déroulera au Centre des
Congrès d’Angers en partenariat
avec l’ESTHUA, autre composante
de l’Université d’Angers (www.univangers.fr). Sur le pôle Ingénierie
et Numérique, l’ISTIA sera rejoint
par les étudiants des filières GEII
(génie électrique et informatique
industrielle) de l’IUT et ceux du
Département Informatique de l’UFR
de Sciences. Le partenariat avec
le Syntec Numérique est reconduit
dans le cadre de la promotion des
métiers du numérique.
CONTACT :
ISTIA Relations extérieures
02 44 68 75 24
Les Espoirs
de l’Economie :
concours 2015
Vous êtes un « jeune » chef d’entreprise ? Participez aux Espoirs
de l’Économie ! La CCI lance le
concours 2015 des Espoirs de
l’Economie, ouvert aux entreprises
du commerce, de l’industrie et
des services de Maine-et-Loire
créées ou reprises après le 1er
janvier 2012. Parmi les 12 finalistes sélectionnés, 4 prix seront
remis lors d’une journée événement « La Grande Aventure d’Entreprendre » le jeudi 22 octobre
2015, à l’ESEO à Angers. Les
projets retenus auront répondu à
des critères de sélection comme
le parcours professionnel, les
motivations, le degré d’innovation
et/ou d’originalité… Participer à
ce concours c’est bénéficier du
réseau des chefs d’entreprise
de La Grande Aventure d’Entreprendre afin d’accélérer le développement de votre entreprise,
accroître sa notoriété.
« Créer son entreprise, c’est à
la fois savoir et ne pas savoir ce
qui va se passer le lendemain.
Le travail est souvent récompensé. Être lauréat des Espoirs
de l’Economie, c’est pour moi une
fierté ! » précise Maxime Tait, QK
Confiserie, lauréat 2014.
www.gae49.fr
CONTACT CCI :
Nadège Lardier
02 41 20 49 00
[email protected]
Créations
Réseau Entreprendre :
cap sur la création de richesse et d ’ emploi
« Notre cœur de métier :
faire émerger et réussir de
nouveaux entrepreneurs, créateurs de richesse et d ’ emploi ».
C ’ est le credo de Thibault
Beucher, directeur du Réseau
Entreprendre Maine-et-Loire.
Ce dernier organise le 20
octobre un événement à Angers
sur le thème « Bénévolat et
entrepreneuriat ». Le 22 du
même mois, la 3ème édition du
« Booster Camp » réunira les
Réseaux Entreprendre des Pays
de la Loire. Dix chefs d ’ entreprise membres de ces Réseaux
plancheront pendant 24 heures
sur l ’ analyse et la construction
d ’ un plan de développement
ambitieux clé en main pour
chaque PME participante. Le
30 juin, « Le Grand Prix du
Réseau Entreprendre » a mis
à l ’ honneur les 12 créateurs
et repreneurs suivis en 2014
par le réseau départemental
qui compte un peu plus de
140 chefs d ’ entreprises adhé-
www.reseau-entreprendremaine-et-loire.fr
Industrie
Etudes Techniques
Surveillance
Formatex
Conception et réalisation de
plans, éléments et pièces de
serrurerie, métallerie, tôlerie,
mobiliers urbains, et d ’ agencement
ZA du Bocage, Mozé-sur-Louet
Président : Jean-Luc Perdrieau
Sty Sec
Surveillance humaine ou surveillance par des systèmes
électroniques de sécurité ou
gardiennage de biens, meubles
ou immeubles
2 square La Fayette, Angers
Gérant : Yazid Menhoudj
T.D.M.I.
Mécanique générale, réalisation
et réparation de pièces mécaniques, tournage, fraisage
15 rue des Alouettes,
Saint Macaire-en-Mauges
Gérant : Cédric Audusseau
IP ’ Flex Saint Nazaire
Fabrication, réparation et négoce de matériels hydrauliques
rue de l ’ Argelette, ZI,
Beaucouzé
Gérants : Jérôme Guillet et
Christian Moreau
Services aux
entreprises
Conseil
DS-CAP Développement
Accompagnement, prestations et
développement commercial
5 rue Jean Bodin, Les Ponts-de-Cé
Gérant : Didier Fabien
Innoview
Etudes, conseil et formation en
stratégie d ’ entreprise
8 rue Joseph-Fourier,
Beaucouzé
Gérante :
Catherine Patier-Charbonnier
Sasu RCD€
Conseil et développement en
commerce et distribution
22 bd du Général de Gaulle,
Angers
Président : Jean-Jacques Raillard
GTR Conseil
Conseil technique, consultant
et services dans le domaine
automobile, engins, poids
lourds
10 bis rue du Calvaire,
Le Longeron
Gérant : Gautier Retailleau
8 Anjou Eco - n°41 - Septembre 2015
Asap Koncept
Bureau d ’ études techniques
et de prestation de services
spécialisé dans la commercialisation de matériaux conçus
sous forme additive
Rue de la Chesnaie, Distré
Président : Kilian Tisserand
rents. « Chaque année, entre
12 et 15 porteurs de projets qui
s ’ engagent à créer 5 emplois sur
5 ans sont accompagnés. Depuis
2010, 680 emplois ont été ainsi
créés ou sauvegardés. Notre
comité d ’ engagement peut
accorder des prêts d ’ honneur à
la personne, de 15 000 à 50 000 €
remboursables sur 5 ans sans
intérêt ni garantie ».
SPG
Gardiennage, surveillance
48 rue Pierre Blandin, Angers
Gérants : Brahim Aouicha et
Hamid Ramdane
Transport
Black Arrows
Agence de publicité
Boulevard Gustave Richard,
Cholet
Gérant : Ronan Le Gallic
Transmatériaux
Transport routier de
marchandises et location de
véhicules industriels
21 rue Saint Exupéry,
Brissac-Quincé
Dirigeant :
Jean-Michel Pommeau
Anjou Rotor Système
Imagerie aérienne à partir
d ’ aéronefs, vente de drones,
formation au pilotage de drones
et ULM
La Couisière Château, Nuaillé
Président : Henry Turpault
Come & Go Express
Transports de marchandises de
moins de 3,5 tonnes
6 zone de Treillebois,
Saint-Melaine-sur-Aubance
Président : Marc Moriot
Pixcture
Films institutionnels et
publicitaires, imagerie
aérienne, relevés thermiques,
d’inspection
8 rue Sarret Terrasse, Angers
Président : Guillaume Gallenne
Cyclogistique
Livraison de colis
35 ter rue d’Angers,
Cantenay-Epinard
Dirigeant : Mathieu Arnaud
Communication
Intelactive
Marketing relationnel
8 rue Joseph Fourier,
Beaucouzé
Président : Marc de Boislaville
www.maineetloire.cci.fr
ligne directe
Développement industriel
Echos
Bio3G, pionnier de l ’ agriculture écologiquement
intensive, s ’ implante à Chacé
L ’ entreprise bretonne Bio3G
(siège à Merdrignac, Côtesd ’ Armor), a fait l ’ acquisition de
la friche industrielle de FranceChampignon à Chacé. 26 000 m²
de bâtiments sont désormais
la propriété de ce spécialiste de
solutions
biotechnologiques
pour l ’ agriculture et les espaces
verts. Le site de Chacé sera
dévolu à la production d ’ activateurs de sols (pour l ’ agriculture) pour le marché du nord
de la France et l ’ exportation
vers les pays d ’ Europe limitrophes. Il emploiera 20 salariés.
« Ces produits s ’ adaptent à
toutes les natures de sols et
types de cultures, explique
Marc Guillermou, directeur
de l ’ entreprise. Ils favorisent
le travail de la matière organique, le développement racinaire, la croissance et la rusticité des végétaux ». Créée
en 1997, Bio3G produit aussi
des stimulateurs de croissance
pour les plantes, des stimulants
nutritionnels pour les animaux
et des solutions valorisant les
déjections animales. Elle lance
cette année une innovation
majeure : une gamme de fertilisation azotée appelée « turbonitrate » qui assure un rendement
de culture identique avec 20 %
d ’ unité polluante en moins.
50 000 personnes travaillent la
terre avec les produits Bio3G
« innovants, naturels et respectueux de l ’ environnement ». 3 à
5 % du chiffre d ’ affaires sont
consacrés à la R & D. L ’ entreprise emploie plus de 300 personnes et a réalisé un CA de plus
de 35 M€ en 2014.
www.bio3g.fr
SEPEM Angers 2015 : les solutions produits/
services pour l ’ industrie du grand Ouest
Les
éditions
régionales
SEPEM (Salons des Services,
Equipements,
Process
et
Maintenance)
offrent
un
panorama complet des solutions
« cœur de process industriels ».
A Angers, la prochaine édition
du SEPEM Industries CentreOuest aura lieu du 6 au 8
octobre au Parc-Expo. « Tout
site de production rencontre
des besoins récurrents (pompe,
process, unité de manutention,
de traitement de fluides ou de
déchets industriels...) précise
Philippe Dutheil, directeur de
la société Even-Pro, organisatrice des SEPEM. La seule chose
qui manque à ceux qui doivent
résoudre ces problèmes, c ’ est
le temps... ». L ’ excellente situation géographique d ’ Angers
permet de s ’ adresser à tous les
directeurs de sites, directeurs
de production, responsables de
maintenance, des achats, QHSE,
bureaux d ’ études et bureaux
de méthodes, logistique… et
services techniques de collectivités à partir de 9 000 habitants… Au total, environ 35 000
personnes de Bretagne, Haute-
www.maineetloire.cci.fr
rène sur laquelle
un ragréage de
ciment et un
treillis en fibre
de verre sont
mis en œuvre en
usine. Le produit
se colle ou se fixe
sur la façade. Edilteco France
était déjà présente depuis 2005
sur le même parc d ’ activité du
Val de Moine avec un bâtiment
de 3 000 m². Celui-ci produit
des granulats de PSE (polystyrène expansé) pour mortiers
et bétons légers et isolants.
Ceux-ci ne proviennent donc
pas de broyage de panneaux ou
de matières recyclées. Edilteco
PSA Peugeot Citroën relève le défi
de la voiture 2 litres et 46 g de CO2
aux 100 km. Une division par deux
de la consommation et les émissions de CO2. Le groupe s ’ appuie
sur l ’ expertise des partenaires de
la PFA (Plate-Forme Automobile)
mais aussi sur celle de nombreuses
PME et TPE de la filière automobile
française. Parmi celles-ci, Euramax
à Montreuil-Bellay, travaille sur le
berceau (assise moteur) aluminium
de la nouvelle Peugeot 208 diesel.
La caisse du véhicule comprendra
une structure multi-matériaux légers
et performants (acier optimisé,
aluminium, matériaux composites à
base de verre et de carbone).
www.euramax-industries.fr
Midest, salon de
la sous-traitance
industrielle
Normandie, Centre, Pays de la
Loire et Poitou-Charentes. Le
6 octobre, la CCI organisera sur
le Salon une réunion de témoignage sur la fabrication additive
ou impression 3D (RésineMétal). Cette technique permet
de fabriquer des pièces complexes impossibles à usiner de
façon traditionnelle. Toutes les
entreprises peuvent suivre cette
voie d ’ innovation.
www.sepem-industries.com
Edilteco® France investit sur le marché de l ’ isolation
thermique
Edilteco est leader européen
et premier fabricant français
de mortiers et bétons légers
innovants. La société dont le
siège se trouve près de Modène
dans le nord de l ’ Italie a investi
3,5 millions d ’ euros dans la
construction d ’ une seconde
unité de 3 700 m² à SaintGermain-sur-Moine. Celle-ci y
produit tous ses panneaux d ’ isolation thermique par l ’ extérieur
(ITE), à base de billes de polystyrène expansé. Ces panneaux
sont commercialisés en France
sous les marques isolants
EDIL-Therm® et ECAP®. Prêt
à poser, ce dernier met en
œuvre une plaque de polysty-
Euramax travaille
sur la 208, 2 litres
France, dirigée par Laurent
Mainy, compte porter ses effectifs de 27 à une quarantaine
de salariés d ’ ici trois ans. Avec
8,5 millions d ’ euros de CA, le
marché français représente le
tiers de l ’ activité de cette entreprise familiale de 90 salariés,
présidée par Paolo Stabellini.
Le Midest, salon international
des savoir-faire en sous-traitance
industrielle, aura lieu du 17 au 20
novembre à Paris. L ’ occasion de
découvrir lors de cette 45e édition,
les tendances de l ’ industrie du futur
(« la mécanique au cœur du projet »,
thème abordé par Jérôme Frantz,
Président de la fédération des
industries mécaniques). 17 régions
françaises et 45 pays seront représentés. Les exposants dont 40 %
d ’ étrangers présenteront les métiers
liés à la transformation des métaux,
plastiques, composites, bois, le traitement des surfaces thermiques,
l ’ électronique… Nouveautés : le
textile technique (filage, tressage…)
et la fabrication additive (extrusion,
stratoconception…).
www.midest.fr
Eram arrive à
Beaulieu-sur-Layon
Eram installe la logistique de sa
marque Gémo sur le site Actiparc
de Beaulieu-sur-Layon. Un bâtiment
bleu de 31 000 m² auparavant
occupé par Conforama et propriété
d ’ une filiale d ’ Axa. Les antennes
logistiques Gémo de Doué-laFontaine, Chemillé et, en partie,
Melay y sont recentrées. L ’ activité
logistique d ’ Eram à la Pouëze, en
charge du suivi des chaussures de
sécurité, est également transférée
à Beaulieu-sur-Layon. Au total, 80
salariés seront employés sur le
site. Par ailleurs, Eram arrête l ’ activité de son usine de Valanjou et la
transfère sur son site de Montjeansur-Loire. Ce pôle de fabrication de
chaussures femme (coupe, piqûre
et montage), rénové, peut accueillir
250 personnes.
www.edilteco.com
Anjou Eco - n°41 - Septembre 2015 9
ligne directe
Echos
Alexis Portier : du
football à l ’ assiette
Beau parcours pour ce jeune
homme de 17 ans au caractère vif
et décidé. Après avoir raccroché
les crampons (il aurait pu faire une
belle carrière, qui sait ?), Alexis
Portier décide de se focaliser sur
une autre passion : la cuisine. Après
un CAP à la CCI au Centre Pierre
Cointreau, il poursuit en première
Bac Pro Cuisine où il officie au
restaurant « L ’ Hoirie » à Beaucouzé,
dirigé par Jean-Marie Lepeltier.
« Alexis a le goût du challenge, il
est hyper motivé et talentueux »,
souligne Hervé Chesneau, son
professeur de cuisine. Il termine
second l ’ an dernier aux MAF
(Meilleurs Apprentis de France).
Aujourd ’ hui, toujours plus haut,
« Top Chef » pourrait lui tendre les
bras. Alexis se présente au plus
grand concours de cuisine réservé
aux professionnels et diffusé
sur M6. En juin, il a rencontré à
l ’ Hoirie le chef étoilé Philippe
Etchebest. Celui-ci recherche
l ’ apprenti cuisinier qui aura la
chance de participer à « Top Chef
2015 ». Le jeune homme lui a fait
goûter sa cuisine et l ’ a convaincu
que l ’ avenir de la cuisine pousse
bien en Anjou.
Nouveauté : une
formation Responsable
de salon de coiffure à
la CCI
Le titulaire d ’ un CQP Responsable
de salon de coiffure a vocation à
occuper la fonction de manager au
sein d ’ un établissement de coiffure. La CCI prépare désormais à
ce titre, reconnu à partir du niveau
2, échelon 3 de la grille de classification des emplois. Objectif :
compléter votre formation avec
des compétences en management, gestion d ’ équipe et gestion
commerciale. Conditions : être
titulaire du CAP Coiffure + 3 ans
d ’ expérience professionnelle ou
être titulaire du BP Coiffure. Durée :
240 heures de formation avec
1 jour de cours par semaine (le
jeudi). Type de contrat : contrat de
professionnalisation ou période
de professionnalisation ou congé
individuel de formation (CIF).
Cette formation départementale se
déroule. au Centre Pierre Cointreau
à Angers.
CONTACT CCI :
Emmanuelle Beaudoux
[email protected]
Formation
CCI : un magasin pédagogique
à Saumur
Les travaux sont tout juste
achevés et le mobilier en place. Le
nouveau magasin pédagogique
et la salle d ’ étalage sont positionnés au coeur de la filière VenteCommerce dans l ’ Espace de
Formation du Saumurois. Une
valeur ajoutée pour la CCI, ses
70 apprentis CAP vente et
Bac-Pro commerce qui se
forment dans les conditions du
réel et pour le commerce saumurois. Les deux espaces sont distincts, mais complémentaires. Le
magasin regroupe l ’ assortiment
des magasins où travaillent les
apprentis, prêt-à-porter, produits
culturels, boulangerie-pâtisserie,
grande distribution. Les articles
et produits équipant les rayons
sont offerts par des entreprises
partenaires. « Ce magasin pédagogique permet la simulation de
vente, la réalisation de paquetscadeaux, la maitrise de l ’ encaissement, illustre Patrice Baumier,
responsable de la filière VenteCommerce. Notre outil d ’ encaissement compact possède un
écran tactile, un afficheur
client, une imprimante thermique. Il permet l ’ analyse des
ventes et l’approfondissement
de la gestion commerciale d’un
point de vente. La salle de cours
pour une vingtaine d ’ apprentis regroupe informatique et
vidéo projecteur, caméra. Dans
l ’ espace Etalage, les apprentis
acquièrent les compétences de
base de réalisation d ’ une vitrine,
tout en respectant les règles du
métier. Les jeunes, formés avec
professionnalisme par Martine
Bidet, se présentent depuis
12 ans au concours du « Meilleur
Ouvrier de France », catégorie
Vente Etalage. Chaque année, ils
reviennent avec au moins une
médaille d ’ or. La dernière en date
est Alicia Figueiredo, lauréate le
26 juin, à Dijon. « Nous pensons
développer très prochainement
une offre de formation complémentaire à l ’ étalage à destination des professionnels maîtres
d ’ apprentissage ».
CONTACT CCI
Patrice Baumier
02 41 83 53 58
[email protected]
Plan de
mobilisation
pour
l ’ apprentissage
rentrée 2015
Le nouveau plan de mobilisation
pour l ’ apprentissage et la formation des demandeurs d ’ emploi
a été arrêté le 12 mai dans le
cadre d ’ une réunion entre
l ’ État, les partenaires sociaux
et les Régions. La création de
l ’ aide « TPE jeunes apprentis »
financée par l ’ État veut enrayer
la baisse continue des entrées
en apprentissage dans les plus
petites entreprises. Cette aide
est destinée aux entreprises de
moins de 11 salariés qui recrutent un apprenti mineur. Elle
s ’ élève à 368 euros par mois,
versée trimestriellement sur
la première année du contrat
d ’ apprentissage. Autre mesure :
la redéfinition de la durée de
la période d ’ essai. Celle-ci est
désormais calculée sur la durée
de présence effective en entreprise. Ceci donne à l ’ employeur
et au jeune le temps nécessaire
pour être sûr du bon choix de la
collaboration qui s ’ engage.
www.maine etloire.cci.fr/
rubrique-1686-Vos-Formalites.html
CONTACT CCI
[email protected]
Réduisez votre consommation d ’ énergie avec
le projet « Transition énergétique »
OPCALIA Pays de la Loire
expérimente une démarche
régionale
emploi-formation
innovante sur la transition
énergétique. Ce projet qui
répond à un appel à projet
Mutations Economiques, a été
construit en partenariat avec la
CCI de Maine-et-Loire, la PRI
ORACE (Cholet), l ’ ADEME
et Pôle emploi. Unique en
France, il propose à toute entreprise ligérienne de traiter la
thématique de l ’ énergie, en
mode projet, via la formation
« Référent énergie ». Celle-ci
10 Anjou Eco - n°41 - Septembre 2015
allie la prise en compte des
nouveaux enjeux énergétiques
et un dispositif de diagnostic
Eval ’ Energie mis au point par
les CCI. Grâce à OPCALIA,
la formation est financée à
100 % et les salaires à hauteur
de 13 €/h avec la participation
du FPSPP (Fonds paritaire de
sécurisation des parcours professionnels) et de la Région. Le
référent énergie peut être le DSI,
la personne en charge des achats,
de la qualité, de la production…
Il sera en capacité de négocier
les futurs contrats d ’ énergie, de
réaliser des audits internes pour identifier les actions à conduire
et de sensibiliser les collaborateurs aux économies quotidiennes de l ’ énergie. Plus de
50 entreprises ont déjà franchi
le pas. Des résultats concrets :
12 % d ’ économie en un an,
20 % d ’ économie en deux ans.
CONTACT CCI
Maryse Richard
02 41 49 57 35
[email protected]
www.maineetloire.cci.fr
ligne directe
Numérique
Qowisio crée son réseau
pour objets connectés
Qowisio est spécialisée dans les
réseaux sans fil à bas coûts et à
faible consommation énergétique pour connecter les objets
entre eux. Fin 2015, elle aura
terminé la réalisation de son
réseau cellulaire bas débit (mais
longue portée) dédié à l ’ internet
des objets en France. La start-up
angevine a déjà utilisé son propre
protocole propriétaire dans le
déploiement de 18 réseaux privés
de ce type à l ’ étranger. Les bénéficiaires sont principalement
des opérateurs téléphoniques
qui peuvent mieux surveiller
la consommation énergétique
de leurs installations. « Notre
expérience à l ’ international,
dans des pays émergents, en
Afrique, au Moyen-Orient, dans
les Caraïbes, en Amérique du
sud, nous permet aujourd ’ hui
d ’ amener cette technologie en
France », explique Cyrille Le
Floch, président et fondateur
de la société. Le réseau français
sera la vitrine de l ’ entreprise qui
envisage d ’ ouvrir des réseaux à
l ’ étranger. Qowisio couvre une
grande partie de la chaîne de
valeur des objets connectés en
développant et fabriquant ses
propres équipements et capteurs.
L ’ entreprise veut atteindre les 15
millions d ’ euros de CA en 2015
et 140 en 2020. Elle a prévu d’embaucher plus de 70 personnes
sous trois ans, dont une vingtaine cette année, pour soutenir
son développement.
www.qowisio.com
Wizzbe NANO, la bibliothèque
numérique miniaturisée
L ’ école des Grands Chênes à
Saint-Léger-des-Bois est la première en Maine-et-Loire à avoir
fait l ’ acquisition d ’ une solution
complète pour l ’ école numérique. Il s ’ agit de « Wizzbe
NANO », mis au point par
Logosapience (Saint Jean-deLinières). Ce serveur éducatif
miniature est destiné aux établissements scolaires, depuis le
primaire jusqu ’ à l ’ université.
Ce boitier propose à la fois une
borne Wifi intégrée, le filtrage
Internet, la technologie bibliothèque numérique Wizzbe. C ette
innovation liée à la mobilité
permet d ’ éviter les cartables trop
lourds et de pallier le manque
de place dans les Centres de
documentation et d ’ information. Rapide à installer, souple,
elle donne le droit à l ’ erreur aux
élèves qui peuvent recommencer
leurs exercices jusqu ’ à obtenir
www.maineetloire.cci.fr
un travail de qualité. Et l ’ accès à
des documents en couleur remplace bien des photocopies onéreuses à imprimer. Les travaux
actuels de Logosapience, dirigée
par François Cadeau, portent sur
le cloud. La solution Wizzbe sera
ainsi accessible depuis 20 000 ou
30 000 tablettes, à l ’ échelon d ’ un
département. Le tiers de l ’ activité de Logiosapience est dévolu
à l ’ économie numérique pour
l ’ éducation. Les deux autres tiers
sont apportés par la réalisation
de logiciels en mode projet pour
l ’ industrie.
www.logosapience.fr
Inwin, une
franchise
angevine
d’experts en
digital
Toute entreprise recherche le
conseil de proximité et l’interlocuteur unique pour l’accompagner dans sa stratégie digitale
et sa transition numérique. Les
franchisés Inwin leur apportent les compétences d’une
véritable «usine digitale», en
regroupant notamment sous
une même enseigne l’ensemble
des savoir-faire des sociétés du
groupe Inwest : référencement
et visibilité, création de sites
internet, e-relation client, productivité (CRM, ERP, veille),
conseil et stratégie. Inwin est
née de la réflexion commune
de Romain Buché, créateur et
gérant d’Inwin, et de Mickaël
Esnault, dirigeant d’Inwest.
Les franchisés bénéficient des
10 ans d’expérience du groupe
Inwest et des 60 spécialistes qui
leur assurent une veille pertinente sur un marché qui évolue
quotidiennement. Les membres
du réseau Inwin peuvent ainsi
se consacrer au développement
de leur activité et à leurs clients,
en étant libéré des contraintes
de production qui est assurée
par les prestataires référencés.
Une cinquantaine d’agences
devraient être créées dans les
5 prochaines années en métropole et dans les Dom Tom,
dont 3 d’ici la fin de l’année.
Une formation initiale est obligatoire pour devenir franchisé
et se termine par un séjour de
5 jours dans la Silicon Valley.
Cette région est, par la même
occasion, la destination des
« learning expedition » (voyages
professionnels en immersion)
que propose également Inwin.
www.inwin.fr
Echos
Angers Tag Emploi :
une offre d ’ emploi
à 2 pas en 1 clic
Le nouveau site « Angers Tag Emploi »
est destiné aux 18 000 demandeurs du
bassin d ’ emploi d ’ Angers. Les offres
d ’ emploi, de stage et de formation du
territoire sont désormais accessibles
depuis cette plate-forme internet. Plus
de 3 000 offres d ’ emploi, tous secteurs
confondus, sont disponibles sur l ’ agglomération. Le moteur de recherche
permet de faire un tri rapide, de les
consulter et de postuler depuis un
ordinateur, une tablette ou un mobile. Le
site propose également aux entreprises,
universités, écoles et centres de formation de déposer des offres gratuitement. Conçu par la start-up francilienne
TagEmploi, le site angevin a été déployé
par Aldev, l ’ agence de développement
économique d ’ Angers Loire Métropole
ww.angerstagemploi.com
Vt sYstem
Accord européen de
coopération EEGP
d ’ Angers et Prague
Collège
L ’ EEGP (Ecole européenne de
graphisme publicitaire) d ’ Angers
et le Prague Collège (République
Tchèque) qui collaborent depuis
4 ans, ont officialisé un accord de
partenariat pédagogique. Depuis la
rentrée 2015, les diplômés de l ’ EEGP
(Bac+2) qui sont graphistes, designers, photographes, webmasters,
vidéastes, illustrateurs… peuvent
continuer leurs études pour une 3ème
année à Prague. Ils ont la possibilité de préparer le Bachelor of
Art (Bac+3) en design graphique,
diplôme universitaire internationalement reconnu, en partenariat avec
l ’ Université de Teeside, au RoyaumeUni. L ’ EEGP, école internationale
depuis 1996, est déjà partenaire
d ’ autres établissements européens
(ESNE- Madrid, Winchester School
of Art) pour les spécialisations en
photographie, design graphique,
animation, et design de mode.
www.eegp.fr
#agriconnect :
premiers RDV de l’agriculture connectée
Les agriculteurs sont dans le mouvement de numérisation du monde. Le
16 octobre, une première rencontre
est organisée à Angers par la
Chaire Mutations Agricoles de l’ESA.
Elle dressera un état des lieux des
réflexions et des expériences en
cours sur la connexion de l’agriculture et des agriculteurs ainsi
que sur les mutations professionnelles qu’elle engendre. Trois tables
rondes composées de scientifiques
et professionnels rythmeront cette
journée. Végépolys et WE Network
proposent en parallèle deux ateliers
plus techniques.
www.agriconnect-esa.com
Anjou Eco - n°41 - Septembre 2015 11
DANUBE
AUTOMOBILES SAS
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‡ˆ‰‚ Voir loin, les pieds sur terre
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CONSEIL EXPERTISE COMPTABLE
11 agences en Maine-et-Loire
Regard
Christophe Garde, Gaël Mazoyer et Hervé Delhommeau
DGM Industries, Saint-Sylvain d’Anjou
Des machines pour la
DGM Industries, menuiserie industrielle
créée en octobre 2013
à St-Sylvain d’Anjou,
conçoit et fabrique des
machines spéciales pour
la menuiserie industrielle.
Affichant une belle
progression, elle envisage
un triplement de son C.A.
d’ici la fin de l’année.
D
irigée par trois associés,
Christophe Garde,
Gaël Mazoyer et Hervé
Delhommeau, cette
jeune entreprise justifie d ’ une
forte expertise grâce à leurs
profils complémentaires. « Nous
totalisons, à nous trois, plus de
50 ans de savoir-faire, à travers
nos expériences précédentes,
dans le domaine de la fabrication
DGM
Industries
Z.I. n°1 les Fousseaux
9 avenue des Carreaux
49480 St Sylvain d’Anjou
Tel. : 02 41 05 08 01
Fax : 02 41 05 04 28
[email protected]
www.dgm-industries.fr
CO-Dirigeants Christophe Garde Gaël Mazoyer Hervé Delhommeau
activité
Conception et fabrication de
machines pour la menuiserie
industrielle et la fermeture
Effectif 15 personnes
C.A. 2014 2,5 millions d ’ euros
www.maineetloire.cci.fr
de machines pour profilés alu,
bois, PVC, acier, composites »,
précise Christophe Garde,
directeur général. Ils se sont
croisés alors qu ’ ils travaillaient
pour un même groupe sur
des sites différents. L ’ envie de
devenir leurs propres patrons
a été le facteur déclenchant.
« C ’ était audacieux de se lancer
dans un nouveau schéma
de vie professionnelle, mais
l ’ exercice était tentant car nous
connaissions parfaitement le
marché, la clientèle et le métier. »
Les trois associés décident de
s ’ installer en Anjou dans une
usine de 600 m2 sur un terrain
d ’ un ha. « Nous sommes déjà
à l ’ étroit sur la zone d ’ activités
des Fousseaux et envisageons
un déménagement pour la
mi-2016 », ajoute Christophe
Garde.
Usiner, couper,
manipuler,
assembler …
Le bureau d ’ études (4 personnes)
développe des solutions de process sur-mesure qui incluent
des machines de pose d ’ accessoires à commande numérique
avec des technologies high-tech.
six mois, en moyenne sont nécessaires pour concevoir, fabriquer
et mettre au point une ligne de
production dont la durée de vie
sera de plus de dix ans. DGM
Industries conçoit et distribue
des tronçonneuses, soudeuses
à plusieurs têtes, ébavureuses,
cadreuses, sertisseuses, scies à
parclose, manutentions et autres
équipements de production suivant les besoins spécifiques de
ses clients, selon un cahier des
charges pré-établi, intégrant de
la mécanique, du pneumatique,
de l ’ automatisme. « Notre clientèle, qui nous a fait confiance
dès le début, est constituée de
fabricants d ’ ouvertures et de fermetures : fenêtres, portes, clôtures, portails, volets roulants,
vérandas, … Les modules standards des machines peuvent être
adaptés afin de permettre aux
industriels de la menuiserie de
répondre à des commandes spécifiques d ’ ouvertures ». La maintenance des équipements est
assurée par les techniciens qui
se déplacent auprès de la clientèle localisée pour 60 % dans les
Pays de la Loire et la Bretagne.
« Cette proximité assure un
meilleur suivi et une prestation
de services appréciée. Ils interviennent auprès des entreprises
pour mettre en route les lignes
de production, effectuer les derniers tests et former les salariés
à la conduite des équipements. »
DGM Industries intervient
également pour modifier les
équipements existants afin que
le client final puisse faire évoluer ses produits. Elle travaille
également en partenariat avec
des fournisseurs allemands,
italiens, belges (Schirmer,
Urban, Italmac,), leaders de
la production d ’ équipement
pour l ’ industrie de transformation des profilés dont elle
distribue les produits sur le territoire national.
De gauche à droite :
Christophe Garde, Gaël Mazoyer
et Hervé Delhommeau
Une embauche
tous les deux mois
« Pour la première année
d ’ exercice, nous avons réalisé un
C.A. de 2.5 millions d ’ euros. Le
carnet de commandes prometteur va nous permettre d ’ atteindre
les 9 millions d ’ euros cette
année ». Depuis le début de sa
création, l ’ entreprise procède
à une embauche tous les deux
mois. « C ’ est la conséquence
d ’ une croissance optimiste,
se félicite Christophe Garde,
même s ’ il rencontre quelques
difficultés parfois pour embaucher du personnel itinérant
(déplacements prolongés, maîtrise
de plusieurs langues…). Nous
devrions atteindre les 20 salariés à
fin 2015. »
DGM Industries assemble et
met au point dans ses ateliers les
robots dernier cri et fortement
automatisés qu ’ elle expédie au
fur et à mesure. Les livraisons
se bousculent sur les périodes
de congés (août et fin d ’ année)
car les clients doivent souvent
arrêter leur production le temps
de l ’ installation. « Nous cherchons à optimiser notre organisation de travail afin d ’ étaler
les commandes tout au long de
l ’ année ». Cette petite PME qui
n ’ a que deux années d ’ existence,
a un bel avenir devant elle grâce
à son savoir-faire très pointu qui
lui ouvre les portes de la plupart
des industriels sur le marché de la
menuiserie et de la fermeture.
Dominique Gruson
Anjou Eco - n°41 - Septembre 2015 13
ligne directe
Echos
Madelin et Silk
Informatique : aide
régionale pour la R & D
La Région apporte une aide à deux entreprises du Maine-et-Loire qui recrutent un
chargé de R&D logiciels. Cela s ’ inscrit
dans le cadre de son dispositif Objectif
Performance qui soutient les projets de
développement significatifs de PME-PMI,
basés sur une analyse stratégique et
comportant des investissements immatériels porteurs de compétitivité.
Madelin SA (Les Ponts-de-Cé) conçoit,
monte et assemble des outillages de
serrurerie pour le bâtiment, l ’ automobile et les coffres forts. Elle est
également centre de formation agréé
auprès des professionnels de la serrurerie. Depuis 2007, elle développe des
outils spécifiques pour les agences
gouvernementales, et dispose de revendeurs en Europe, USA, Chine, Russie et
Emirats Arabes. L ’ entreprise, dirigée par
Frédéric Madelin, s ’ est engagée dans
le développement de nouvelles gammes
d ’ outillages d ’ ouverture avec la technologie de reconnaissance numérique.
SILK Informatique (Angers), dirigée
par Christian Simon, édite des logiciels à destination des professionnels
de santé, maisons de santé, centre
d ’ addictologie. Il s ’ agit d ’ une des deux
sociétés françaises ayant eu le label
« e-santé Logiciel Maisons et Centres
de santé » niveau 2 validé par l ’ ASIP
Santé. Elle effectue également des
développements spécifiques avec la
création de sites web répondant aux
besoins de ses clients. SILK Informatique
avait suivi une boucle DINAMIC
« développement commercial ». Cette
dernière avait conclu à la nécessité
de consolider la fonction R&D avec la
création d ’ un service R&D logiciels. SILK
Informatique est déjà engagée depuis
plusieurs années dans des projets de
recherche français en informatique médicale. L ’ objectif est de continuer à proposer des produits innovants et de qualité
pour le suivi des patients et la coordination des soins et d ’ apporter des réponses
aux nouveaux usages avec la mobilité
induite par les tablettes et les mobiles.
www.madelin-sa.com
www.silk-info.com
CONTACTS
A VENDRE
Angers quartier Orgemont Tassigny,
bâtiment, bien situé, de 197 m2
réparti en 12 bureaux, très bon état,
8 parkings.
Prix : 250 000 euros.
Contact : 02 41 43 41 84
(heures repas).
Contact CCI49 :
Dominique Gruson
Tél. : 02 41 20 54 04
[email protected]
Innovation
VitamFero, spécialiste des
vaccins antiparasitaires pour la
santé vétérinaire
L ’ arrivée de VitamFero
confirme l ’ attractivité de l ’ agglomération d ’ Angers dans le
monde des biotechnologies. Les laboratoires
de cette société tourangelle développent des
traitements innovants
pour la prévention des
maladies infectieuses
et parasitaires dans le
secteur de la santé vétérinaire. Outre son siège
implanté l ’ an dernier,
elle regroupera prochainement ses activités de développements
biopharmaceutiques et
cliniques à Angers, rue
André Boquel, dans
les anciens locaux Mainelab.
Elle bénéficiera sur place de
l ’ expertise
internationalement reconnue de l ’ Université
d ’ Angers en biogalénique. A
terme, VitamFero vise une
position majeure sur le marché
attractif et très porteur des
vaccins et immunostimulants à
usage vétérinaire. L ’ entreprise
vient de clôturer un 3ème tour
de financement à hauteur de
4,3 millions d ’ euros avec un
investissement
complémentaire de 1,6 million d ’ euros
apporté conjointement par
deux
nouveaux
entrants,
CAPAGRO et Anjou Amorçage
et par l ’ équipe dirigeante et des
Business Angels ayant déjà participé aux précédentes augmentations de capital. « Cet investissement va nous permettre
de poursuivre et de sécuriser le
développement de nos produits,
notamment pour prévenir la
toxoplasmose ovine et la néosporose bovine et de préparer
leur commercialisation avec le
concours de partenaires industriels leaders sur ce secteur »
annonce Pascal Breton, PDG de
VitamFero.
www.vitamfero.com
Faith vise
la conquête
européenne à
partir d ’ Angers
Faith va implanter son siège
français et européen à Angers.
Dans un premier temps, entre
cinq et dix emplois seront créés.
Cette société japonaise, créée
en 1992 à Tomoko Isawa, est
spécialisée dans les applications
pour smartphones. Elle a connu
un succès international en
inventant des sonneries personnalisées pour téléphones portables. Son cœur de métier est
la production et la distribution
de musique même si ses activités sont diversifiées : e-commerce, technologies médicales,
e-learning… Faith développe
FaRao, une sorte de Deezer
japonais, sans concurrent sur
le marché à l ’ heure actuelle.
FaRao Pro permet à des professionnels, comme les commerçants, d ’ avoir accès en continu
à des musiques d ’ ambiance en
fonction du thème choisi et de
les diffuser au sein de leurs établissements de manière légale.
L ’ administration des droits à
payer est prise en charge par
FaRao Pro contre un abonnement mensuel. Faith veut
conquérir la France et l ’ Europe
depuis Angers. L ’ entreprise
nipponne souhaite profiter des
installations de la Cité de l ’ objet
connecté pour expérimenter ses
nouvelles solutions.
Start ’ inPost, une filiale pour développer
l ’ innovation
Start’inPost, lancée fin mai, est
une nouvelle filiale du groupe
La Poste, rattachée à sa branche
Numérique. Elle accompagne
des start-up et PME dont les
projets innovants répondent
à ses besoins et ceux de ses
filiales. Les projets sont sélectionnés selon trois thématiques
stratégiques pour le groupe : les
solutions commerce et e-commerce, les services de proximité
et les solutions de confiance.
Le programme qui dure un an
se déroule en deux phases. La
14 Anjou Eco - n°41 - Septembre 2015
solidité et la viabilité du projet
sont testées au niveau technique
et commercial pendant 3 mois.
Puis, durant 9 mois, La Poste
donne les moyens matériels,
méthodologiques et commerciaux qui accélèrent le développement des projets. Start’inPost
sollicite des entités du groupe
pour réaliser des tests en conditions réelles de marché et pour
apporter leur expertise industrielle. Les jeunes entreprises
peuvent aussi profiter du vaste
réseau de clients de La Poste.
A l’issue de cette année, la collaboration entre la start-up et le
groupe peut prendre deux directions : un partenariat sur le plus
long terme avec une des filiales
de La Poste ou une participation
minoritaire de Start’inPost dans
la société. La Branche numérique est l’une des 5 branches du
Groupe aux côtés de Géopost,
du Réseau La Poste, du ServicesCourrier-Colis et de La Banque
Postale.
www.maineetloire.cci.fr
Regard
La méthode Tiffany
L’artiste américain
Louis Comfort Tiffany
(1848-1933) juge le
procédé du plomb trop
restrictif. Il utilise alors
le sertissage en cuivre
et les soudures à l’étain,
plus facile pour les petits
fragments de verres
colorés, les chutes (les
fameuses lampes Tiffany).
Philippe Rollo
Barthe-Bordereau, Angers
L’art du vitrail
Spécialisée dans
la création
et la restauration
de vitraux d’art,
Barthe-Bordereau
perdure sur la place
d’Angers depuis
presque deux siècles.
Son dirigeant actuel,
Philippe Rollo,
contribue avec
sa petite équipe de
7 salariés, à entretenir
le patrimoine
angevin et français,
et même au-delà
des frontières.
Barthe Bordereau
5 Rue Esnault Dufresne
49100 Angers
Tél. : 02 41 34 82 30
[email protected]
www.barthe-bordereau-vitraux.fr
www.barthe-bordereau.fr
Dirigeant
Philippe Rollo
Activité Rénovation et création de
vitraux en méthode traditionnelle
Effectif 7 salariés
Membre de la Fondation
du Patrimoine
Membre des Métiers d ’ Art
www.maineetloire.cci.fr
N
ous sommes des
artisans voyageurs »
explique ce maîtreverrier, la cinquantaine. « Un métier passionnant
qui nous fait rencontrer des
personnages hors normes, de
l’archevêque au curé de campagne en passant par l’homme
d’affaires richissime russe ou
le citoyen détenteur de vitraux
à rénover. Ils ont en commun
cette sensibilité à l’œuvre d’art
et à l’Histoire. » Depuis 1846,
le savoir-faire de BartheBordereau se transmet de génération en génération. Entré dans
l’atelier comme apprenti en 1980,
Philippe Rollo a pu bénéficier de
l’expérience des aînés. « Toutes
les techniques apprises, je les
détiens de mon père, lui-même
maître-verrier, parti à la retraite
en 1998 ».
Méthode traditionnelle au plomb
« C’est un honneur de pouvoir
intervenir sur des lieux prestigieux que nos ancêtres ont foulés.
Savoir que des anciens ont travaillé sur des vitraux que nous
sommes amenés à restaurer avec
quasiment les mêmes méthodes,
est fascinant », confie Philippe
Rollo. Barthe-Bordereau utilise majoritairement la méthode
traditionnelle au plomb, avec
des feuilles de verre soufflé. Un
patron sur carton à l’échelle 1/1
découpé en gabarits numérotés
permet de tailler les pièces de
verre qui seront ensuite serties de
plomb, puis peintes (1 200 teintes
disponibles) et cuites au four. « Je
me rends sur place pour relever
toutes les cotes et les mesures.
Cela me permet de rencontrer
mes prescripteurs et de m’imprégner des lieux historiques. Cette
collecte demande de la rigueur et
une méthodologie irréprochable
car une fois rentré à l’atelier, pas
question d’avoir oublié un détail,
surtout si le chantier se situe à
l’étranger », plaisante le maîtreverrier. « Nous travaillons d’après
dessins, photos, plans d’origine,
calques, empreinte. Nous détenons une banque de vitraux
anciens dont certains datent de
plusieurs siècles. C’est un gage
indispensable de qualité vis-à-vis
de nos clients quand il s’agit de
rénover des vitraux du XVe siècle
avec des matériaux de la même
période. »
Patrimoine entretenu
« De nombreux touristes viennent en France pour découvrir
la richesse de notre patrimoine
que nous nous devons d’entretenir. Les collectivités locales
font appel à des entreprises
comme la nôtre pour restaurer
les vitraux de monuments historiques. La plupart de notre C.A.
est réalisé grâce aux commandes
publiques (appels d’offres des
mairies, Conseils départementaux, Régions…). Cette année,
nous avons enregistré une baisse
d’activité, répercussion inéluctable de la restriction budgétaire
imposée par le Gouvernement »,
précise ce chef d’entreprise, soucieux de décrocher des chantiers.
Actuellement, nous restaurons
les vitraux du Mont Saint-Michel
ainsi que ceux du château de
Fontainebleau. Nous avons également participé à l’entière rénovation de la cathédrale de Poitiers
qui a duré 5 ans. Nous intervenons également auprès de riches
particuliers, soucieux de valoriser
leur patrimoine.»
Clientèle étrangère
Barthe-Bordereau se déplace dans
le monde entier (USA, Royaume
Uni, Espagne,…) pour restaurer des œuvres détenues par
des particuliers. La Région et la
Mission Pays de la Loire pour
l’artisanat d’art lui apportent une
aide précieuse lors des transactions et des démarches (formalités en douane, problèmes de
transports…). Son show-room
à Moscou lui permet de toucher une clientèle aisée russe.
« En partenariat avec les Ateliers
Perrault, nous avons réalisé et
fait livrer un blason de 2 m de
diamètre pour un immeuble
du centre-ville de Moscou ».
Primée « Entreprise du
Patrimoine Vivant », BartheBordereau a conservé les
maquettes des vitraux fabriqués
depuis sa création. Une véritable
« banque de données » que viennent consulter régulièrement les
Archives départementales et le
CMN. Philippe Rollo aspire à ce
que davantage de jeunes se passionnent pour l’art et l’histoire et
se dirigent vers ce métier atypique.
Dominique Gruson
Anjou Eco - n°41 - Septembre 2015 15
ligne directe
Echos
Ils investissent
Mateloc, loueur et coopérateur
L ’ ISTA regroupe ses
activités à La Ronde
L ’ ISTA (Insertion Sociale par le
Travail Adapté) regroupe ses
ateliers de Bagneux et Doué-laFontaine sur la ZA de La Ronde où
elle était déjà présente depuis 2010
dans une usine-relais de 1 000 m2.
Cette entreprise adaptée a investi
1,5 million d ’ euros dans le rachat
du bâtiment et la construction de
1 500 m2 supplémentaires en proximité. Ce regroupement permettra
notamment de développer la polyvalence. Les activités de l ’ ISTA,
présidée par Philippe de Vregille
et dirigée par Catherine Robineau,
sont très variées : couture, espaces
verts, métallerie et soudure, câblage
industriel, conditionnement et
assemblage. De grands noms du
tissu industriel saumurois font appel
à ses compétences : Schneider,
Assa-Abloy, Label Couture, France
Fil, Ackerman...
www.ista49.org
Appel à projets ADEME
« Valorisation de la
chaleur fatale »
En France, le secteur de l ’ industrie représente 20 % des consommations énergétiques. L ’ appel à
projets « Valorisation de la chaleur
fatale » veut accompagner la
transition énergétique des industriels pour réduire, d ’ ici 2030, la
consommation d ’ énergie de 20 %
tout en ayant la même production.
La chaleur fatale est la chaleur
perdue dans les effluents gazeux
ou liquides qui sortent des installations. Plusieurs secteurs industriels
sont concernés par cet appel à
projets : agro-alimentaire, industrie du papier et du bois, chimie
et pharmacie, mécanique et métallurgie, plasturgie. Pour faciliter
la mise en place d ’ installation de
récupération et de valorisation de
la chaleur fatale, l ’ ADEME propose
des dispositifs de co-financement.
Ils permettent de mener des études
de faisabilité réalisées par des
bureaux d ’ études indépendants et
de financer des investissements
exemplaires et reproductibles.
Date limite de dépôt des candidatures : 27 novembre.
Pour compléter vos informations :
www.recuperation-chaleur.fr
Créée en 1983 à l ’ issue de la
fusion des parcs matériels de
deux entreprises du bâtiment,
Mateloc (à Cholet) est une
SCOP (Société Coopérative et
Participative) dont le personnel
est moteur du projet professionnel et associé au développement.
L ’ entreprise, spécialisée dans
la location, la maintenance, et
le négoce de matériels BTP et
industrie (dont le C.A. 2014
s ’ élève à 20 000 000 €) emploie
108 salariés dont 103 sociétaires. Elle est implantée sur
6 sites dans l ’ Ouest de la France
(Cholet – siège social - et 5
agences : Nantes, Cholet, Angers,
St Nazaire et Héric). L ’ année
2015 sera pour Mateloc une
année de changement et d ’ investissement. D ’ une part, Alain
Durand, PDG depuis 1999 a
souhaité faire valoir ses droits
à la retraite. Désormais l ’ entreprise sera dirigée par une gouvernance bicéphale : Fabienne
Baudon, présidente et directrice administrative et financière, pour la partie stratégie et
Dominique Laurence, directeur
général pour la partie opérationnelle. D ’ autre part, dans un
souci d ’ ergonomie pour les collaborateurs et pour fournir un
matériel de qualité à ses clients,
l ’ entreprise a mécanisé son outil
de production (activité coffrage)
et vient d ’ investir dans un robot
de préparation de face coffrante
qui augmentera sa réactivité
www.mateloc.com
Croissance externe et stratégie
export pour MG-Tech
MG-Tech est capable
de « fournir des
fins de lignes complètes avec un vrai
savoir-faire dans le
carton, l ’ ingénierie,
l ’ automatisation et
la robotique ». Cette
société
angevine,
dirigée par Éric
Philippe Robart et Eric Gautier
Gautier et Philippe
Robart, conçoit et fabrique des papiers… ». Pour développer
machines d ’ emballage et de sa stratégie et ses ambitions à
conditionnement utilisées par l ’ export, MG-Tech se renforce.
l ’ agroalimentaire, la pharma- L ’ entreprise a quitté Angers
cie et l ’ automobile. « Nous tra- l ’ an dernier et doublé sa surface
vaillons sur tout ce qui est mis de production en s ’ instalen caisse, en étui et en fourreau lant à Champtocé-sur-Loire :
jusqu ’ à la palettisation avec des les 2 300 m² dont 1 500 m²
machines spécifiques. Nous d ’ ateliers permettent de monter
pouvons également travailler jusqu ’ à 10 machines d ’ embalsur le conditionnement avec lages simultanément et le
des films hygiéniques, des sacs site conserve des possibilités
16 Anjou Eco - n°41 - Septembre 2015
Confluence
Industry,
nouvelle prise
de participation
Anjou amorçage et Abab
TraceTemp est une solution
innovante pour le suivi et le
contrôle des produits soumis à
la chaine du froid. Ses marchés
ciblés : l ’ industrie pharmaceutique, vétérinaire, le médical,
le transport frigorifique. La
marque a été déposée auprès
de l ’ INPI. Pour financer la
première phase d ’ amorçage
de TraceTemp, son concepteur, la société technopolitaine Confluence Industry, a
levé 190 000 € auprès d ’ Anjou
Amorçage et du réseau
de Business Angels Abab.
Confluence Industry, dirigée
par Morgan Frère, est spécialisée dans l ’ ingénierie et les
études de produits techniques
assemblés pour tous les secteurs
de l ’ industrie. Elle n ’ a pas
vocation à produire des composants isolés pour les assembler.
Mais elle approvisionne tous
les composants chez différents
fournisseurs spécialisés dans
leur fabrication : plasturgistes
pour les composants plastiques,
découpeurs pour les pièces en
tôle, caoutchoutiers pour les
joints, décolleteurs pour pièces
métalliques de précision... Puis
elle assemble ces composants
et contrôle les sous-ensembles
ainsi créés pour assurer la fourniture d ’ un produit fini complet
de qualité au client.
www.confluence-industry.fr
d ’ extension pour l ’ avenir. En
début d ’ année, elle a acquis ID
Pack (Val d ’ Izé, Ille-et-Vilaine,
45 personnes), spécialiste des
équipements de conditionnement standards.
Avec MG-Tech Angers (35 personnes, 8 M€) à Champtocé-surLoire et MG-Tech La Chapelle
(convoyeurs, 12 personnes,
2 M€) à La Chapelle-Achard
en Vendée, le groupe MG-Tech
emploie une centaine de salariés
et pèse 18 millions d ’ euros.
www.mgtech.fr
www.maineetloire.cci.fr
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ligne directe
Olive et Berthe : de la
terre à l ’ assiette
Situé dans la ZI de Beaucouzé, « Olive
et Berthe », nouveau restaurant de
Jean-François Boisseau (anciennement « Le jardin » aux Ponts-de-Cé),
propose une cuisine et un lieu mettant
en scène le cycle des produits, frais
et de saison. Le potager est mis à
l ’ honneur de façon éducative et décorative au sein même de l ’ établissement. Des bacs de séparation et claustras avec plantes et aromates ornent
l ’ entrée. Sur la table des saisons,
trônent tour à tour, plants de légumes,
petits fruits et fleurs comestibles. Le
bar, traité comme une serre, est conçu
façon verrière avec ses planches de
bois brut et murs en cage à poule.
Jean-François Boisseau s ’ est entouré
de spécialistes (œnologue, chef cuisinier, décoratrice d ’ intérieur…) pour
concevoir ce restaurant.
www.restaurant-olive-berthe.fr
L ’ UMIH-CPIH Pays de la
Loire est née
L ’ UMIH* - CPIH** Pays de la Loire est né en juin, suite à la décision
de la CPIH nationale d ’ être syndicat associé de l ’ UMIH. La nouvelle
structure est présidée par Joël
Giraudeau, président UMIH 85. Parmi
les membres du Bureau, François
Tallandier (président CPIH 49)
élu vice-président et Claude Vrignaud
(CPIH 49), secrétaire. La fédération
régionale s ’ est donnée quatre sujets
prioritaires. Il s ’ agit d ’ abord de
moderniser le dispositif d ’ appui aux
investissements touristiques (Cap
Tourisme Hôtellerie-restauration) :
« Les hôtels ont besoin de s ’ équiper
pour répondre aux exigences de
la clientèle d ’ affaires (salles de
séminaires) et de loisirs (saunas,
salles de remise en forme, piscines
couvertes...) ». Autres axes de travail :
dynamiser et valoriser l ’ apprentissage et la formation professionnelle
initiale ; inciter à l ’ obtention du titre
Maitre Restaurateur (ce dernier,
soutenu par l ’ Etat, vient d ’ être
rénové. Il exige 100 % de produits
frais.) avec des animations autour
des produits régionaux ; promouvoir la destination Pays de Loire au
travers de ses différents territoires :
« Si la Région Pays de la Loire n ’ est
pas une marque touristique clairement identifiée sur le plan national
et international, elle comporte différentes marques qui, elles, le sont ».
*UMIH : Union des Métiers et des
Industries de l ’ Hôtellerie
** CPIH : Confédération des
Professionnels Indépendants de
l ’ Hôtellerie
Le Bistrot
Horticulture et journalisme : deux des Artistes,
congrès internationaux à Angers formule rapide
et de qualité
Tourisme
Le 31ème Congrès Mondial de
l ’ Horticulture réunira plus de
3 000 chercheurs et professionnels de 70 pays du 14 au
22 août 2022. Il portera sur
les enjeux du végétal spécialisé dans le monde. Cette prestigieuse conférence, organisée
tous les quatre ans, ne s ’ était pas
tenue en France depuis 1958.
La candidature d ’ Angers l ’ a
emporté devant celle de Pékin.
Porté par Végépolys et Angers
Loire Tourisme, le congrès
est co-organisé avec l ’ Inra,
Agrocampus Ouest, le Cirad
(Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement),
l ’ Université d ’ Angers. En Anjou,
le secteur du végétal réunit 4 000
entreprises, 25 000 emplois,
450 chercheurs et 2 500 étudiants.
Végépolys est l ’ un des cinq pôles
de référence mondiale en matière
de production de végétaux.
La Fédération internationale
des journalistes (FIJ) a choisi
la ville d ’ Angers pour accueillir
son congrès mondial prévu en
juin 2016. Le dossier de candidature avait reçu le soutien
des collectivités locales et du
ministère de la Culture et de
la Communication. La FIJ rassemble 165 syndicats et organisations de journalistes dans
125 pays.
Parc Oriental de Maulévrier :
nouvelle promenade de nuit
© photo Wilfried Marchand
Echos
Depuis 2004, le Parc Oriental
de Maulévrier propose des promenades musicales et poétiques
de nuit, de mai à septembre.
Cette année, il a choisi de mettre
en scène des contes issus de
la tradition japonaise, réécrits
spécialement pour les nocturnes. Le parcours est jalonné
de six stations où une histoire
est contée. La production du
projet a été confiée au Théâtre
de l ’ équinoxe, compagnie professionnelle basée à Cholet.
Annie Chauveau, metteur en
scène, a conçu le projet. La
société Axilome (Saint PierreMontlimart) a assuré la partie
technique. La formule sera
reconduite l ’ an prochain sur
le même schéma et au même
rythme que cette année. Le parc
est ouvert jusqu ’ à mi novembre
pour la visite de jour. Les prome-
18 Anjou Eco - n°41 - Septembre 2015
nades nocturnes sont réalisables
sur réservation pour les groupes
jusqu ’ à fin octobre. Avec ses 12
ha de superficie, le Parc Oriental
de Maulévrier, site classé, est
le plus grand jardin japonais
d ’ Europe. Il a été aménagé
au début du XXème siècle par
Alexandre Marcel, architecte
français passionné d ’ orientalisme sur le modèle des jardins
japonais de la période Edo
(XVIIème - XIXème siècles). Après
une longue période d ’ abandon,
il a été acquis en 1981 par la
municipalité de Maulévrier
qui l ’ a confié en gestion à une
association. Celle-ci a entrepris
sa restauration et le parc a été
ouvert au public en 1985.
Fini les pauses déjeuner
expédiées et les sandwiches
avalés trop vite. Le restaurant La Salamandre (Angers),
a ouvert un espace bistrot de
34 couverts pour un service
rapide et de qualité. Le « Bistrot
des Artistes » vous accueille
en semaine le midi dans une
ambiance feutrée art déco,
meublé de fauteuils club des
années 30, et décoré de toiles
de l ’ artiste italienne Flora
Rosimiro. Le chef cuisinier, Joël
Beschus, fidèle depuis 29 ans au
restaurant La Salamandre situé
à quelques mètres, propose une
carte volontairement restreinte
et des plats élaborés avec des
produits frais locaux. « Nous
voulons sensibiliser une clientèle plus jeune, tout en maintenant une qualité de service.
C ’ est une manière de lui faire
découvrir le restaurant, sa très
bonne qualité et sa belle salle au
décor néo-gothique », précise
Alain Scher, nouveau directeur de La Salamandre depuis
février. Celui-ci exerçait auparavant sur Paris pour le groupe
hôtelier Alliance Hospitality.
« J ’ avais envie de travailler pour
un établissement aussi prestigieux que La Salamandre et
l ’ hôtel d ’ Anjou qui a su préserver un patrimoine exceptionnel. » Fort de sa 4e étoile, l ’ hôtel,
repris l ’ année dernière par Joël
Gardel et Patrice Pochard, est
dirigé par Nathalie Busson (cf
Anjou Eco n°36 – sept 2014).
www.restaurant-lasalamandre.fr
www.parc-oriental.com
www.maineetloire.cci.fr
Regard
Hilda et Stéphane Ponge
Altiis, Saint Jean de Linières
Ornementation pour sols extérieurs
Deux Angevins,
partis travailler sur
Paris, reviennent aux
sources pour créer
Altiis, à Saint-Jean de
Linières. Spécialisée
dans la conception de
solutions décoratives
extérieures, cette
toute jeune entreprise
accompagne les créatifs
dans leurs projets
d ’ aménagement
extérieur haut
de gamme.
Altiis
16 rue de la liberté
49070 Saint Jean de Linières
Tel. : 02 41 60 07 20
[email protected]
www.altiis.com
www.jardin-et-design.com
Dirigeants Hilda et Stéphane Ponge
Activité
Solutions décoratives
sur-mesure et
personnalisables pour les
sols extérieurs
www.maineetloire.cci.fr
S
téphane Ponge est
pilote
professionnel
de montgolfières ; son
épouse, Hilda Ponge,
responsable d ’ une agence de
voyage. Tous les deux décident
de « prendre de la hauteur » par
rapport à leurs activités pour
changer radicalement de voie.
Ils suivent une formation en
paysagisme et créent en 2006 leur
première entreprise spécialisée
dans l ’ aménagement de sols
extérieurs chez les particuliers.
En 2008, l ’ environnement de
crise les pousse à rechercher
un axe de différenciation de la
concurrence et s ’ interrogent
sur leur capacité à monter en
gamme. Ils se tournent alors vers
le verre et décident de l ’ appliquer
au sol. Le couple reçoit un
soutien financier de la Région
et intègre l ’ incubateur d ’ Angers
Technopole pour développer ce
qui deviendra les modules en
verre. En 2013, le couple cède
son entreprise et crée Altiis
pour répondre à ce marché de
niche. « Pouvoir personnaliser
des espaces à vivre comme des
terrasses et des sols extérieurs
en y incorporant des solutions
originales de décoration m ’ a
tout de suite intéressé. » précise
ce quadragénaire dynamique.
Composer une
atmosphère
Débordant d ’ i magination,
Stéphane Ponge estime « qu ’ il
n ’ y a pas de limite à la création.
Nous voulons réveiller les terrasses, jardins, cours, allées,
perrons,… Nous proposons ce
que les professionnels du revêtement de sol ne s ’ autorisent
pas à réaliser car trop spécifique. » C ’ est-à-dire des solutions décoratives sur-mesure
pour des sols extérieurs : des
modules en verre imprimés, des
associations de matériaux différents, des formats non conventionnels,… L ’ expertise d ’ Altiis
vient en appui des projets
portés par les professionnels de
l ’ aménagement et de la décoration (architectes, agenceurs,
paysagistes, scénographes…)
« Notre produit phare : des
dalles de verre imprimées
DivineGlass ® avec ou sans rétroéclairage, encastrées dans des terrasses, en guise de perron ou simplement posées sur les pelouses
tels des « pas japonais » lumineux.
Les plus grands modules, jusqu ’ à
0.72 m2, offrent une autre façon
d ’ éclairer le jardin. » Stéphane
Ponge s ’ amuse à imaginer des
ambiances visuelles exclusives,
telles qu ’ un sol métamorphosé en peau de dos de crocodile. « Chaque dalle d ’ ardoise
devient une écaille, le jointement est fait de pelouse
anthracite. Les contrastes de
texture et de brillance rendent
le sol vivant. L ’ hybridation
des matériaux primaires tels
que la pierre naturelle, le bois,
l ’ acier nous inspire. Changer
les formats nous permet de
proposer des solutions personnalisées. Altiis accompagne
ses clients, de l ’ idée à la réalisation de leurs projets » ajoute
Hilda Ponge, en charge de
toute la partie commerciale et
administrative.
L ’ aménagement de leur nouveau
showroom, ouvert à l’automne
dernier à St Jean de Linières, a
été confié à l ’ agence de paysage
angevine W-A-Y-S, « Jardins et
terrasses autrement », qui a conçu
les esquisses et géré les travaux
de plusieurs types de terrasses et
espaces à vivre.
Facilitateur de
créativité
« Une fois le projet bien établi,
le plus délicat consiste à
s ’ entourer de partenaires et
artisans locaux dotés de savoirfaire très pointus, capables de
concrétiser des commandes
hors normes de par leur originalité et leur technicité »
précise Stéphane Ponge. Ce qui
implique de bien connaître le
tissu économique local, voire
national. Il opère une veille
permanente sur la décoration,
les matériaux innovants spécifiques « sol » pour enrichir ses
compétences.
Afin d ’ accroître sa visibilité, Altiis participe à divers
salons (Equip Hôtel…) et
pour la première fois, au salon
mondial de la décoration :
Maison & Objet, début septembre à Paris. « Ce rendez-vous
représente pour nous une formidable opportunité de nous faire
connaître auprès du monde des
professionnels français et internationaux. » Une belle carte que
ce couple angevin ne manquera
pas de jouer dès la rentrée.
Dominique Gruson
Anjou Eco - n°41 - Septembre 2015 19
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Bât. à usage de bureaux d’env. 2 400 m² sur 3
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atelier, un bureau, un wc, un vestiaire avec une
douche et toilettes. Extincteurs. Parkings en
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aménagé d’un secretariat, de 11 bureaux,
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sanitaires. Le dernier étage de 180 m² est
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Regard
Denis Baudinaud et Laurence Botton
Polyclinique du Parc, Cholet
Un maillon fort dans
l’histoire des familles
A Cholet, la Polyclinique
du Parc réfléchit à de
nouveaux projets et
services pour favoriser le
bien-être des mamans,
des nouveau-nés et des
enfants. Depuis trois
ans, une nouvelle forme
d ’ accompagnement est
proposée à la maternité :
la musicothérapie.
L ’ établissement a également
rejoint le Cluster Nova
CHILD en janvier dernier.
olyclinique
P
du Parc
Avenue des Sables
49300 Cholet Tél. : 02 41 63 42 00
www.polyclinique-du-parc.net
Directeur Général Denis Baudinaud
Président du Conseil d’Administration Christophe Cassé
responsable du Pôle
Maternité Laurence Botton
Activité Établissement de santé privé de 235
lits et places de Médecine, Chirurgie
et Obstétrique et de 80 lits de Soins
de Suite et Réadaptation
Effectif 500 salariés
Adhérent Nova CHILD
www.maineetloire.cci.fr
A
la Polyclinique du
Parc,
l ’ innovation
ne concerne pas que
la technique. Pour
se réinventer, l ’ établissement
de santé, médecine, chirurgie
et obstétrique, prend de plus
en plus en compte les attentes
de ses patients et n ’ hésite pas
à s ’ ouvrir vers l ’ extérieur.
Il adhère désormais à Nova
CHILD, le réseau transversal au service de l ’ Innovation
pour le bien-être de l ’ enfant.
« Au contact des professionnels du Cluster qui fédère
entreprises,
formation
et
recherche autour de l ’ enfant,
la Polyclinique espère trouver de nouvelles idées, détecter les tendances innovantes et
contribuer à créer les produits
et services de demain », expliquent Denis Baudinaud, directeur général de la Polyclinique,
et Laurence Botton, responsable du Pôle Maternité, particulièrement impliqués dans
cette démarche. Pour Nova
CHILD, la Polyclinique est un
espace grandeur nature qui
permet de tester en temps réel
les prototypes des futurs produits liés à l ’ enfant (Living
Lab). « Les entreprises bénéficient des retours d ’ expériences
de nos équipes de santé. Les
produits sont conçus dès le
début au plus près des attentes
des usagers». Avec la marque
Coudémail, la Maternité avait
déjà travaillé sur des vêtements de layette plus adap-
tés à bébé avec les auxiliaires
de puériculture notamment.
Un DVD avait été réalisé pour
enseigner aux mamans les
gestes adaptés à l ’ habillage du
bébé. La Polyclinique cherche
aujourd ’ hui à nouer de nouveaux partenariats avec des
entreprises et même des écoles.
« Nous prenons part au jury de
l ’ Ecole de Design de Nantes
pour la validation des travaux des étudiants en lien avec
l ’ enfant. En chirurgie ambulatoire, une réflexion va être
menée sur l ’ accueil des enfants
allergiques. Nous aimerions
tester de nouveaux concepts
de collations salées ou sucrées,
repenser l ’ aménagement des
chambres pour les enfants.
Nous pouvons même imaginer un espace de rencontre et
de veille intergénérationnelle
entre le Centre de soins de suite
et de réadaptation d ’ Arcole et
notre crèche interentreprises
« Le Parc Enchanté » avec des
objets high-tech par exemple ».
Un établissement
à l ’ écoute des
mamans
Déjà plébiscitée par près de 1 200
mamans chaque année, la maternité de la Polyclinique a développé
depuis 3 ans une pratique novatrice et préventive d ’ un soin : la
musicothérapie. « La musique
est déjà utilisée par les établissements de santé dans les services de cancérologie ou de gériatrie par exemple. A Cholet, nous
avons décidé d ’ utiliser ses propriétés auprès des futures mamans
à partir du 5ème mois de grossesse, pendant l ’ accouchement et
en post natal » précise Maria Le
Dentu, titulaire d ’ un Master de
Musicothérapie. Ce projet qu ’ elle
porte avec Laurence Botton, a été
co-construit avec les différents
services. « La musique n ’ a pas seulement un effet positif sur notre
bien-être. Elle aide à faire face aux
états émotionnels et aux difficultés rencontrés pendant la grossesse et juste après la naissance.
Elle peut par exemple contribuer
à réduire les douleurs, l ’ anxiété, les troubles du sommeil,…
et même l ’ incidence du « baby
blues ». Ce soin, une première en
France sous cette forme individualisée, a été primé en juin 2015
en recevant le Trophée « Coup de
Cœur du Jury » de la Fédération
de l ’ Hospitalisation Privée. Il
concerne toutes les mamans : primipares, femmes ayant connu un
accouchement difficile ou pas...
L ’ accompagnement
proposé
comprend plusieurs rendez-vous,
la familiarisation avec des techniques de détente et la création
d ’ un programme musical personnalisé en fonction des goûts musicaux des parents. Bénéfices ? Un
accouchement moins médicalisé,
avec moins de stress, une atténuation de la douleur... « Cet accompagnement a récemment été testé
avec succès pendant les césariennes » ajoute Laurence Botton.
Un lien privilégié se crée entre la
maman et le bébé, un souvenir
commun. L ’ allaitement est facilité et le bébé est sensible à cette
création musicale. Un service que
la Polyclinique souhaite continuer à développer. « La demande
parentale est de plus en plus forte.
De même que du côté de nos
équipes soignantes ».
Isabelle Baudry
Anjou Eco - n°41 - Septembre 2015 21
ligne directe
Echos
6 édition des
Trophées Choletais de
l ’ Economie
ème
Culture communication média
Un joli Festival littéraire qui a
de la bouteille
La Jeune Chambre économique
du Choletais organise la 6ème
édition des « Trophées Choletais
de l ’ Economie » le 26 mai 2016.
Elle récompensera et mettra en
valeur les talents de l ’ économie
locale. Chacun de ses talents se
verra remettre un « Trophée »,
symbolisant le domaine économique dans lequel il s ’ est illustré, au cours d ’ un dîner de gala,
agrémenté de spectacles et
d ’ animations.
CONTACT : Cédric Muller
06 82 03 50 68
[email protected]
www.tropheesducholetais.com
Un ouvrage sur
la médiation
professionnelle
« Pour une société plus juste, le
droit à la médiation pour tous ».
Christian Batany est médiateur professionnel implanté
à Bouchemaine (cf Anjou Eco
de juin pp 34-35). Il vient de
publier chez Médiateurs Editeurs
« Médiation professionnelle, the
inimaginable discussion ! ». Ce
petit ouvrage ludique explique
et propage l ’ esprit de la médiation professionnelle. La qualité
relationnelle et la sortie des
différends et conflits ne font
qu ’ un, au travers d ’ une démarche
fondée sur l ’ altérité et la légèreté. L ’ ouvrage est illustré de
dessins de Magali Auneau-Chéné
(Studio M & GALI, Le Fuilet). En
vente en librairie.
« Vignerons
d ’ Anjou, Gueules
de Vignerons », Gourmand Awards
Le livre « Vignerons d ’ Anjou,
Gueules de Vignerons » a reçu
le prix « The Best in the World » le
8 Juin lors de la 20ème édition
du festival Gourmand World
Cookbook Awards. Cette prestigieuse manifestation était organisée à Yantai, capitale du vin en
Chine et berceau de la cuisine
du Shandong. Chaque année, elle
récompense les meilleurs livres
au monde sur les thèmes de la
gastronomie et des boissons.
« Vignerons d ’ Anjou, Gueules de
vignerons » était en compétition avec une douzaine de livres
dans la catégorie « meilleur livre
français sur le vin ». L ’ ouvrage
a été co-réalisé par Étienne
Davodeau (préface), Jean-Yves
Bardin (photographies et textes)
et Patrick Rigourd (textes).
Chaque année, fin septembre,
Savennières se met à l ’ heure
du livre et du vin. C ’ est en
2005 que le Festival littéraire
« Terres à vins, terres à livre » a
été créé à l ’ initiative de femmes :
Danielle Sallenave, écrivaine
et académicienne, originaire
de Savennières, présidente du
Festival et Catherine Goulpeau,
vice-présidente. Porté par ces
deux femmes passionnées, en
partenariat avec la librairie
Lheriau, à Angers, le Festival
a reçu depuis 10 ans entre
autres belles plumes, Marie
Desplechin, Philippe Claudel
Patrick
Grainville
Amin Maalouf, Alain
Rey… Pour sa 11ème
édition, (du 24 au 27
septembre prochains),
le Festival a pour
thème la littérature
et le voyage. Entres
autres
ponctuations
littéraires, musicales
et viticoles, un libre
échange entre le public,
Danièle Sallenave et
le romancier Adrien
Bosc autour de son
livre « Constellation »
(grand
prix
de
l ’ Académie Française),
un récital de Gabriela
Barrenechea, chanteuse
chilienne, au Domaine
aux Moines, une
conférence de Nicolas
Joly, propriétaire de la Coulée
de Serrant. Florence Aubenas,
journaliste et romancière et
Patrick Deville, écrivain grand
voyageur, viendront également
à la rencontre de leur public
pour des temps d ’ échange. Pour
clore les festivités, le dimanche
après-midi, « Terres à Vins »
mettra à l ’ honneur le talent et
le professionnalisme des vignerons de l ’ AOC Savennières
et
Savennières-Roche-auxMoines, autour de subtiles
dégustations.
« Il était un vin »
Depuis 2013, l ’ agence
de conseil en communication située à Saumur,
Pixim Communication,
dirigée par Christophe
Gagneux
et
Zach
Rouault, propose à ses
clients de les accompagner dans leur communication globale ou spécifique. Ayant acquis un
savoir-faire et des compétences dans l ’ univers viticole
et de solides références en travaillant pour diverses Maisons
de vin et fines bulles, domaines
et vignerons du Val de Loire,
l ’ agence a souhaité diversifier
la palette de son activité en proposant désormais des services
22 Anjou Eco - n°41 - Septembre 2015
Sous les pavés,
la page...
« Au Petit Pavé, nous essayons
modestement de paver les
chemins hors des
sentiers
battus, donnant accès au rêve,
à la poésie, à la littérature... ».
C ’ est en novembre 1995 que
les Éditions du Petit Pavé
(Saint
Jean-des-Mauvrets)
ont été créées par « deux fous
du délit d ’ encre et de la petite
entreprise », Noëlle Joffard
et Gérard Cherbonnier, par
ailleurs président de l ’ association nationale des éditeurs
indépendants « L ’ autre Livre »
regroupant 180 adhérents.
Le vingtième anniversaire de
l ’ entreprise a été marqué par la
sortie de « 68 Histoires de pavé
pour un anniversaire », réunis
par Michel Moinier. « Avec ces
récits, le lecteur plonge dans
notre histoire commune symbolisée par les pavés, en retrouvant les chansons d ’ autrefois,
les pavés du vieux Paname,
sans oublier les événements
de 68... et les éditions du Petit
Pavé ». Celles-ci publient, à
compte d ’ éditeur, une vingtaine
d ’ ouvrages par an et possèdent
un catalogue de 500 titres :
romans, nouvelles, essai, poésie,
histoire, biographie, jeunesse.
Elles participent à de nombreux
événements littéraires et culturels, grands salons du livre (Paris,
Le Mans, Saint-Malo, Montaigu,
etc.), mais aussi marchés locaux,
rencontres littéraires, sortiesdédicaces. Chaque année en
juin, une « assemblée champêtre
du livre », RuraLivre, est organisée dans les jardins de la maison
d ’ édition.
www.petitpave.fr
et outils de communication
dédiés au monde du vin et de la
fine bulle. Ainsi est né « Il était
un vin ». Nous proposons un
accompagnement sur-mesure
allant du conseil en stratégie de
communication-marketing du
vin à la conception des outils :
réalisation de photographies de
bouteilles de vin, création de
sites internet vitrine ou e-commerce, réalisation de reportages
photos ou vidéos, création de
supports de communication ou
encore description œnologique
des vins ».
www.iletaitunvin.com
www.maineetloire.cci.fr
Regard
Lucien Gerbier
LBG Environnement, Cizay-la-Madeleine
Valoriser les
matières organiques
LBG Environnement,
installée à Cizayla-Madeleine, est
spécialisée dans
la valorisation
des déchets verts.
Lucien Gerbier, son
dirigeant, pilote le
groupe constitué
de plusieurs platesformes de recyclage.
LBG
Environnement
La Fosse Bellay
1 rue des Chasles
49700 Cizay la Madeleine
Tél. : 02 41 50 35 29
Fax : 02 41 67 01 04
[email protected]
www.anjouboisenergie.fr
www.planeteterre.net
www.loire-compost.fr
Dirigeant Lucien Gerbier
Activité principale
Transformation du bois en
matériaux de chauffage,
compostage des déchets
verts
Effectif 42 salariés
CA 9 millions d’euros
www.maineetloire.cci.fr
A
l ’ heure où certains
pourraient
être
tentés de ralentir
leur
implication
dans
l ’ entreprise,
Lucien
Gerbier, la cinquantaine bien
affirmée, poursuit son activité
avec engouement et énergie.
A la recherche de nouvelles
innovations, il a toujours une
idée d ’ avance pour améliorer
les processus en développement
durable. En 1976, il s ’ installe
comme
agriculteur
pour
élever des vaches laitières avec
son père (30 têtes sur 60 ha).
L ’ activité prospère jusqu ’ en
1983 (110 têtes sur 150 ha),
date d ’ apparition des quotas
laitiers imposés par l ’ Union
Européenne
pour
limiter
et contrôler la production.
Cette réglementation fragilise
sérieusement l ’ entreprise à tel
point que Lucien Gerbier décide
de quitter l ’ exploitation pour
s ’ orienter vers l ’ informatique
agricole jusqu ’ en 2000. Suite à la
mise en place du développement
durable, et inspiré par la loi
Voynet de 1999, il souhaitait
contribuer à la protection
des terres agricoles. « Pour
augmenter leur productivité tout
en utilisant moins d ’ énergie,
moins de chimie et moins d ’ eau »
précise ce chef d ’ entreprise. Il
constate qu ’ il existe trop peu de
structures, dans les environs,
pour collecter et recycler les
déchets verts (le plus proche est
à 80 km). S ’ entourant de conseils
et d ’ appuis, notamment auprès
de l ’ Ademe, il crée en 2001, le
groupe LBG Environnement
pour valoriser les végétaux et le
bois, puis il crée Loire Compost
Environnement, une unité de
compostage des déchets verts
issus de l ’ entretien des espaces
verts… (une autre plate-forme
à Tours, Agri Compost Touraine
Environnement, ouvrira 2 ans
plus tard).
Aménagement du
territoire
durable de leur territoire. Ce qui
nous a permis de décrocher des
marchés avec les collectivités
locales. Cette association a
rédigé une Charte de Bonnes
Pratiques, certifiée par un
organisme indépendant. »
Après les végétaux,
le bois
En parallèle, il crée en
LBG Environnement collecte 2007, Anjou Bois Energies
auprès
des
entreprises (9 personnes en 2015) pour
de la région (paysagistes, collecter les déchets d ’ élagage
agriculteurs,
maraîchers,…) et les transformer en bois de
leurs déchets organiques (agro- chaufferie (15 000 tonnes/an
alimentaires, déchets verts, de plaquettes de bois), granulés
pelouses…). Ceux-ci sont (11 000 t/an), copeaux de
transformés en compost vendus paillage... « En tant que membre
aussi bien aux particuliers de la filière bois, nous respectons
qu ’ aux professionnels. La l ’ environnement. Nos bois sont
marque Planète Terre® est issus de forêts locales gérées
créée pour commercialiser les durablement. Et les exploitants
produits dans les magasins sont certifiés PEFC, FSC. »
spécialisés à destination du précise ce chef d ’ entreprise
grand public (Gamm Vert,…) soucieux de son engagement. « Nous distribuons du terreau, Les bois provenant d ’ élagages,
du compost 100 % naturel, caissettes
de
maraîchage,
du paillage pour diminuer nettoyages des berges et autres
l ’ arrosage, et bien d ’ autres travaux d ’ entretien, sont triés
produits
d ’ a mendement des autres déchets (plastiques,
pour nourrir et protéger les cailloux…), pour une meilleure
sols. » Agriculteur dans l ’ âme, qualité et un meilleur rendement
Lucien Gerbier compose pour pour les chaufferies (bonne
les maraîchers, agriculteurs, combustion). Ils sont broyés puis
arboriculteurs, un terreau stockés sur l ’ une des 7 unités de
approprié pour répondre aux transformation que gère Lucien
besoins spécifiques de leurs Gerbier (Touraine, Saumurois)
cultures, en fonction de la nature et qui traitent 50 000 tonnes de
des sols. Il s ’ agit d ’ optimiser les déchets verts par an.
cultures tout en nourrissant
le sol. « En tant qu ’ entreprise Créatif et insatiable, Lucien
indépendante, il n ’ est pas facile Gerbier veille à la pérennité du
de se faire une place auprès groupe LBG Environnement,
des grands recycleurs. Nous qui pourrait être assurée dans
avons donc décidé de constituer un avenir proche, par ses
en 2003 une association : les deux fils, déjà impliqués dans
Agriculteurs Composteurs de l ’ affaire familiale.
France, fédérant des agriculteurs
engagés dans le développement
Dominique Gruson
Anjou Eco - n°41 - Septembre 2015 23
ligne directe
Echos
Soregor rachète
Bocquier
Le cabinet d ’ expertise comptable
et commissariat aux comptes
Soregor (Angers) vient de prendre
une participation majoritaire dans
le capital du cabinet Bocquier
(5 salariés), spécialisé dans
la transmission de fonds de
commerces en boulangeriepâtisserie. Depuis plus de 60 ans,
ce dernier accompagne cette
profession et de ce fait, affiche
une connaissance fine des problématiques de ce secteur. Soregor
ajoute ainsi une 14e spécialisation sectorielle à ses activités
historiques. Il déploie une offre de
services pluridisciplinaires dans
l ’ accompagnement des entrepreneurs pour toutes leurs démarches
(création, gestion, développement
et transmission). Fort de 100
implantations dans le Grand Ouest
et 40 ans d ’ expérience, le groupe
génère un C.A. de 70 millions
d ’ euros et 1 000 collaborateurs.
www.soregor.fr
A à Z Performances rend
accessibles les projets
techniques
A à Z Performances quittera Beauvais
pour s ’ implanter avant la fin de
l ’ année dans l ’ usine-relais en
construction sur la zone de la
Ronde à Allonnes. Cette société de
8 personnes a été créée en 2010
pour accompagner les entreprises du milieu du machinisme
agricole et des TP français dans
leurs besoins de documentation
(manuels d ’ utilisation, de réparation, de formation, catalogue
pièces...). « Nos compétences et
nos expériences sont principalement centrées sur le travail avec
de grandes entreprises comme
Claas et Massey-Ferguson ».
www.aaz-performance.fr
VT System sécurise les
chantiers
VT system (Beaufort-en-Vallée)
distribue des solutions innovantes
de sécurité électronique high tech.
Ses produits (VT-Box) sécurisent
les chantiers statiques ou mobiles
du BTP, les sites industriels ou
sensibles comme les déchetteries… Ses clients sont des groupes
comme Bouygues, Eiffage, RTE
ou la SNCF. L ’ entreprise s ’ oriente
vers des solutions de plus en plus
complètes et globales, pouvant
détecter également des départs
de feu et autres faits demandant
une intervention rapide. Le projet
de faire distribuer ses produits par
des professionnels de la sécurité
est aussi à l ’ ordre du jour.
www.vt-system.com
Service aux entreprises
Murielle Edin, consultante en image
La communication verbale et
non verbale est la clef du succès
dans les domaines professionnels ou personnels. Le consultant en image aide à valoriser
et à orienter une personne ou
un groupe au plus près de ses
valeurs et de sa personnalité,
mais aussi de sa communication. C ’ est la mission que mène
Murielle Edin, auprès de professionnels, gérants d ’ entreprises,
cadres, commerçants, confrontés au relationnel, mais aussi
en quête de renouvellement.
« J ’ interviens plus précisément
sur les effets que renvoient leur
style et leurs attitudes. Je les
accompagne dans leur choix
de vêtements, d ’ accessoires, le
suivi complet de leurs portraits
photo. Travailler leur attrait est
une ressource qui leur apporte
en premier lieu une confiance
supplémentaire et donne envie
de passer à l ’ action ». Autre
aspect, l ’ image du gérant doit
être conforme à l ’ identité
commerciale de son activité,
c ’ est-à-dire son environne-
ment immédiat (boutique,
entreprise, bureau…), ses
supports de communication, les produits qu ’ il vend.
Murielle Edin accompagne
aussi sur l ’ ensemble des effets
communicants de la personne,
à son avantage et en corrélation
avec l ’ entité qu ’ elle représente.
Murielle Edin a été certifiée
et formée par l ’ Institut de
Relooking International. Elle
pratique depuis 8 ans.
www.murielle-edin.com
Béokube, énergie positive
pour les bâtiments et les
personnes
Les projets sont des plus variés.
A
Bécon-les-Granits
par
exemple, Béokube travaille sur
le centre commercial, et rénove
l ’ église. Bâtiments industriels
de taille moyenne, magasins,
ateliers, cabinets médicaux,
maisons individuelles… le
bureau d ’ études angevin, créé
par Xavier Jeannin en 2011,
intervient de la phase d ’ étude
et conception jusqu ’ à la
maîtrise d ’ œuvre, le suivi et la
réception du chantier sur des
projets de construction et de
rénovation : conception architecturale ; études énergétiques,
techniques et financières ;
direction de l ’ exécution des
travaux. Béokube
est
particulièrement sensible aux
performances énergétiques des bâtiments : à chaque
étape, en complément des
dimensions esthétiques, architecturale et budgétaires, les
projets sont pensés selon ces
critères d ’ efficacité et de performance énergétique. « Mon
métier consiste à sécuriser, assurer et rassurer ». En
trois années, l ’ entreprise a
embauché trois personnes. « La
gestion de chantier nécessite de
la rigueur. Je me suis entouré
pour garantir que chaque
étape du projet continue d ’ être
bien gérée. J ’ ai recruté une
architecte pour travailler sur
les conceptions de projet, un
conducteur de travaux qui est le
plus opérationnel de l ’ équipe,
toujours sur les chantiers, et
une dessinatrice-assistante qui
gère une partie administrative
indispensable et développe les
projets ».
www.beokube.fr
Frédéric Rambaud, intégrateur son et image « Chaque solution audiovidéo doit être adaptée au
client » Frédéric Rambaud
(Home-Hich-Tech,
Angers)
installe et intègre des systèmes
audio et vidéo hauts de gamme
pour le particulier et le professionnel. Il se positionne sur des
produits à programmation spécifique sur mesure. « Le cahier des
charges est adapté en fonction de
l ’ aménagement, les produits sont
calibrés en fonction du volume
de l ’ espace. Je travaille avec des
ingénieurs et des techniciens des
marques, des corps de métiers
du bâtiment ». Parmi ses interventions en matière audio-vidéo,
l ’ équipement de salles de cinéma
24 Anjou Eco - n°41 - Septembre 2015
privées, la sonorisation
d ’ extérieurs
(enceintes en marbre... )
et les systèmes multiroom. « La musique
peut vous suivre dans
chaque pièce ou être
diffusée dans certaines zones de
la maison, sans fil. Il est possible
d ’ écouter des titres différents
dans plusieurs pièces. Le multiroom est en plein essor grâce
à la multiplication des services
de musique en ligne ». Autre
domaine de compétence : l ’ affichage dynamique. Cet outil
de communication et de marketing permet de diffuser des
informations dans les lieux
publics sur un écran, un mur
d ’ images ou par vidéoprojection. Autres demandes des professionnels : l ’ agencement de
salles de réunions ou de direction (souvent avec des vidéoprojecteurs) et la sonorisation de bars, restaurants,
magasins, espaces publics.
www.home-high-tech.fr
www.maineetloire.cci.fr
Regard
Nicole Boyer et Éric Jordan
Tandem, Saint André-de-la-Marche
A chacun son antivol
Tandem, cela ne vous
dit peut-être rien, mais
cette PME de St Andréde-la-Marche est à
l’origine des solutions de
sécurité de nombreux
magasins et grandes
surfaces en France et à
l’international.
Sa spécialité :
la conception,
la commercialisation,
l’installation
et la maintenance
de systèmes, toujours
plus innovants, de
surveillance
électronique
des articles.
TANDEM
25 rue André Ampère, Zone Actipole Anjou
49450 Saint-André de-la-Marche
Tél. : 02 41 30 92 28
www.tandemdirect.fr
PDG
Éric Jordan
DIRECTRICE
Nicole Boyer
Effectif 30 personnes
Création 2005
Activité Conception, fabrication et installation de
systèmes de surveillance
électronique des articles
www.maineetloire.cci.fr
E
lles sont partout autour
de nous et personne
n ’ y prête vraiment
attention... Ces solutions
de sécurité se sont immiscées à
l ’ entrée des magasins, au cœur des
grandes surfaces et même dans les
produits. Elles permettent de lutter
contre la démarque inconnue*,
ces pertes occasionnées par les
vols, erreurs de livraison, de
caisse, d ’ inventaire... Depuis 2005,
Tandem propose aux commerces
et grandes surfaces, une palette
de solutions de protection des
articles, des plus classiques aux
plus innovantes. Un marché de
niche. Fondée par Nicole Boyer et
Éric Jordan, l ’ entreprise a démarré
avec la commercialisation pour
Besson chaussures de traceurs
antivol intégrés dès la fabrication
du produit. Une technologie
depuis largement répandue dans
les entreprises qui maîtrisent
l ’ ensemble de leur production.
Elle s ’ est ensuite lancée dans
l ’ installation
d ’ antennes
de
détection magnéto acoustiques,
électromagnétiques et radio
fréquences qui sonnent au passage
d ’ articles volés. Puis Tandem
s ’ est diversifiée avec des produits
de guidage, des protections
filaires dites « libre toucher » qui
laissent une grande liberté de
manipulation… et des systèmes
vidéo protection (caméras IP,
AHD ou analogique). Rares sont
les sociétés capables aujourd ’ hui
de proposer un tel panel de
produits et technologies. « Nous
offrons à nos clients une solution
globale combinant parfois
plusieurs systèmes, des accessoires,
un programme de formation
spécifique et même la connectivité
qui permet de piloter l ’ ensemble ».
Des systèmes de plus
en plus intelligents
La société réfléchit sans cesse à
de nouveaux concepts. Des idées
qui partent souvent d ’ un échange
avec le client ou d ’ un constat
d ’ observation. Depuis 2013, elle
propose à ses clients une gamme
d ’ antennes, recyclées à 99 %,
conçues à partir de produits en
fin de vie en magasin. « Cette
innovation a fait l ’ objet d ’ un dépôt
de brevet sur la conception et le
modèle. Elle collait également à la
démarche environnementale de
nos clients avec des performances
identiques au neuf ». Une antenne
Tandem sur cinq vendue est
aujourd ’ hui recyclée. Le produit,
valorisé localement, plaît jusqu ’ en
Australie. Tandem s ’ adapte aussi
aux implantations des magasins
et aux différentes problématiques
de vol. La PME propose depuis
peu de nouvelles solutions de
guidage ainsi que des bornes
Self Check Out pour les caisses
automatiques en progression dans
les magasins. Elle vient également
de sortir une gamme « Métal
stop » pour contrer les limites
technologiques des bornes antivol.
« Ce système se révèle très efficace
sur l ’ aluminium, que certains
voleurs utilisent pour neutraliser
les pièges, et prévient de l ’ entrée en
magasin d ’ une masse importante
de métal : cabas ou manteaux
doublés… ». Autre innovation
en cours de dépôt auprès de
l ’ INPI, une antenne avec écran
publicitaire intégré pour gérer
l ’ attente du client dans les files des
supermarchés. Le produit est en
cours de lancement. De nouvelles
pistes se dessinent encore avec
les traceurs RFID** qui peuvent
aussi répondre à de nombreuses
problématiques telles que la gestion
des stocks, l ’ identification et le
suivi des produits,... Pour mieux
intégrer toutes ces évolutions,
la société prévoit de suivre un
programme Dinamic Entreprises à
la CCI au niveau de la performance
interne et de l ’ industrialisation des
process.Tandem est aujourd ’ hui
en croissance régulière avec
10 M€ de chiffre d ’ affaires. Surtout
grâce à sa diversification vers les
solutions de guidage et de vidéo
protection. « Ce qui nous permet
de toucher, en plus de notre
clientèle habituelle, les collectivités
et les industriels. Des projets de
recrutement sont en cours au
niveau de l ’ export et des nouvelles
technologies».
Les
produits
Tandem sont commercialisés
en France et dans une vingtaine
de pays (7 % du CA) sous
l ’ impulsion de Nicole Boyer qui
a longtemps exercé des fonctions
de responsable export. « Nous
nous développons notamment
en Russie, Roumanie, Espagne,
Afrique du Nord, Australie,…
mais nous aimerions également
nous faire connaître auprès des
entreprises du département ».
Isabelle Baudry
* Ecart entre le stock théorique et l'inventaire réel des produits dans les rayons
** Radio Frequency Identification Data
Anjou Eco - n°41 - Septembre 2015 25
ligne directe
Echos
International
Connecting Day 2015
Ce rendez-vous incontournable
pour réussir un projet de développement à l ’ international aura lieu
le jeudi 1er octobre de 9 h à 20 h
à la CCI Nantes St-Nazaire, centre
des Salorges. Quinze ateliers sont
dédiés à des thématiques liées à
l ’ internationalisation des entreprises. 5 nouveaux pays (Chili,
Côte d’Ivoire, Italie, Japon, Russie)
sont mis à l ’ honneur grâce aux
« Cafés-pays » d ’ ICD : 13 nouveaux
pays figurent parmi les 50 représentés au total. International
Connecting Day 2015, ce sont aussi
9 opérations filières (biothérapie,
santé, végétal, Silver économie,
numérique, nautisme, agroalimentaire, énergies marines renouvelables, mécanique-matériaux). En
clotûre, Eric Orsenna échangera
avec des dirigeants et présentera
sa vision du pays : « Ma conviction :
la France se réveille ». L ’ édition
2014 d ’ ICD avait accueilli 1260
participants.
www.international-connecting-day.com
« Les Délices de Flo »
se dégustent
jusqu ’ au Japon
« L ’ un de mes clients nantais
avait pour projet de créer une
épicerie fine de produits français
au Japon : on a démarré avec de
petites commandes de 400 pots
l ’ an dernier et début 2015, il
m ’ en a demandé 1 200 ! ». Japon,
Italie, « Les Délices de Flo » franchissent les frontières après avoir
petit à petit trouvé leur place dans
les boutiques et épiceries fines, en
Pays de la Loire, dans neuf régions
de France jusqu ’ à Paris. Gelée de
coquelicot, confit de vin, confiture
poire et safran… Florence Teissier
perpétue la tradition familiale
au sein de l ’ entreprise qu ’ elle a
créée en 2009 au Puy-Notre-Dame.
L ’ affaire est montée en température à bon rythme : de 85 000 €
de chiffre d ’ affaires la première
année, « Les Délices de Flo » pèsent
129 000 € en 2014. « Je cherche
toujours à me développer, mais petit
à petit », dit la cuisinière avertie.
« Car avant tout, j ’ aime le produit et
le procédé de fabrication, tel qu ’ il
est ». Tout est fait de façon artisanale et à la main, de l ’ équeutage
jusqu ’ à l ’ habillage des pots et
l ’ étiquetage » assure l ’ entrepreneuse. Pour cet investissement de
40 000 €, elle a reçu une aide de
10 529 € de la Région.
www.lesdelicesdeflo.fr
Source : Au fil des territoires
Sogal + Agem =
international ?
International
Les créations
de l ’e
ntreprise
Rouchette bottent
les Européens
Créateur et fabricant de
bottes, bottillons, sabots en
caoutchouc depuis deux
générations, Rouchette est
basé au cœur du Choletais,
au May-sur-Evre. Cette PME
s ’ applique à innover chaque
jour afin d ’ apporter de vraies
révolutions dans l ’ univers de
la botte. Rouchette, c ’ est aussi
une marque qui s ’ exporte.
Allemagne, Espagne, Italie,
Belgique, Pays-Bas, Bulgarie,
Estonie, Lettonie, GrandeBretagne, Irlande… Canada.
Pour Sébastien Rouchette,
dirigeant
de
l ’ entreprise,
« l ’ export est un véritable
levier de croissance, représentant 20 % de notre C.A avec
une progression de + 87 % en
2014 ». Des clients étrangers
que l ’ entreprise a rencontrés
lors de salons professionnels.
« Les contacts générés sur ces
salons sont fructueux. Entre
autres raisons qui expliquent
ce taux de transformation
assez élevé : nous créons nos
propres produits avec des technologies qui nous sont spéci-
fiques. Nos clients découvrent
un bon rapport qualité-prix.
Nous sommes dans la même
démarche que des marques
de taille importante où tout
est pensé, conçu en interne
et qui s ’ attachent à proposer
des produits spécifiques, différents de la concurrence ».
Ce déploiement à l ’ export
qui représente un réel potentiel (dont la progression cette
année sera de nouveau à deux
chiffres). Sébastien Rouchette
souhaite le renforcer en envisageant le recrutement d ’ une
personne dédiée à ce domaine
afin d ’ être « davantage dans
une démarche pro-active tant
auprès de nos clients actuels
que de ceux que nous pourrons
prospecter ».
Menuiserie Avenir s ’ ouvre
à l ’ international
L ’ association
Menuiserie
Avenir, présidée par Denis
Gouy, regroupe une trentaine
d ’ entreprises de la région.
Certaines - Batistyl, Comec,
Menuiseries Elva, Huet, Minco,
Vendôme (Atlantem) - ont
mis en place une Commission
« Menuiserie Avenir Export ».
Elles affichent la volonté de se
développer à l ’ international
pour pallier la contraction du
marché français et la concurrence croissante en provenance
des Pays de l ’ Est. « En 2011,
douze millions de fenêtres
étaient posées en France. Le
chiffre est passé aujourd ’ hui
à neuf millions, dont un à
deux millions sont importés »
constate
Françoise
Clair,
déléguée générale de l ’ association. Des actions communes
vont se concentrer sur les
26 Anjou Eco - n°41 - Septembre 2015
marchés d ’ Afrique du Nord
(Algérie, Maroc), de l ’ Ouest
(Sénégal,
Côte
d ’ Ivoire),
proches par la langue et la
réglementation. Les standards
et les normes françaises permettent un positionnement sur
l ’ hôtellerie de luxe, l ’ habitat
collectif et individuel haut de
gamme, les établissements
publics. Avant d ’ engager leur
démarche de prospection,
elles ont réalisé des études de
marché sur les pays cibles.
Une plaquette présente une
offre globale constituée par
les différents savoir-faire des
membres. Une autre commission Export est envisagée sur
l ’ Europe. Par ailleurs, l ’ association mobilise ses membres
au sein de commissions très
actives. Ainsi, les travaux de la
commission Logistique abouti-
Les établissements Sogal (La
Jumellière) ont fait l ’ acquisition du capital du groupe
sarthois Agem. Le premier
est n°1 national du placard
sur mesure et du dressing. Le
second est spécialiste français
de l ’ aménagement intérieur
sur mesure (solutions de rangement et d ’ aménagement
multi-matériaux). Le nouveau
groupe qui représente 780
salariés pour un CA de l ’ ordre
de 100 M€ est présent et leader
dans l ’ ensemble des canaux
de distributions de solutions
d ’ aménagement intérieur sur
mesure en France. Le rapprochement des deux entreprises
devrait permettre de renforcer la présence internationale,
jusqu ’ ici modeste : Arabie
Saoudite, Qatar et Algérie pour
Sogal ; Belgique et Suisse pour
Agem. Une offre de solutions
complètes
d ’ aménagement
intérieur sur mesure et d ’ agencement pourra s ’ appuyer sur
les deux gammes de produits.
En parallèle, le réseau de points
de vente d ’ Agem sera déployé
hors de France. D ’ ores et déjà,
l ’ entrée d ’ Agem dans le groupe
permet aux marques de Sogal
de disposer de savoir-faire
complémentaires, tels que la
transformation du verre et du
miroir, l ’ impression numérique de décors personnalisé ou le laquage. Agem peut
s ’ appuyer sur le savoir-faire
Sogal pour développer des
produits modulaires nouveaux,
complémentaires à ses offres
actuelles. Les marques restent
distinctes et animées par les
équipes dédiées en place.
www.sogal.com
www.agem.fr
ront prochainement au lancement d ’ un contenant standard
pour la livraison des produits.
La nouvelle commission sur
le S.A.V. cherche à améliorer
la qualité de services par une
mutualisation des ressources
au niveau national.
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Portrait d ’ élu CCI Thierry Drapeau
« Mes études me menaient à
l ’ enseignement des mathématiques. Mais j ’ avais une
sensibilité au commerce, mon
père étant marchand de fer.
A l ’ époque, il existait peu de
libres-services du bricolage
et je sentais une demande.
En avril 1986, j ’ ai ouvert un
magasin de 400 m² à l ’ esprit
quincaillerie à Doué-laFontaine ».
Thierry Drapeau débute seul
avec un apprenti, conseillé par
la CCI (Saumur à l ’ époque).
Des agrandissements successifs portent la surface à
1 500 m² lorsqu ’ il transfère son
magasin au bout de 14 ans sur
la toute jeune ZA de la Saulaie.
« Une entreprise qui ne bouge
pas meurt. Le public attend
du changement ». Il double
alors sa surface de vente.
Fin 2012, il passe à 6 000 m².
Il emploie 48 personnes au
service d ’ une clientèle grand
public et professionnelle. La clé
du succès : les vendeurs conseils
et un large assortiment dans
les espaces jardin, bricolage
et ménage. Thierry Drapeau
n ’ a pas pris d ’ engagements
professionnels pendant 25 ans.
« Par manque de temps, j ’ ai
vécu en autarcie. Mais j ’ ai eu
envie à la fois de partager mon
expérience et d ’ ouvrir mon
horizon ». Il est administrateur
du centre Anjou Gestion. Puis
il est sollicité pour se présenter aux élections à la Chambre
de commerce et d ’ industrie
qu ’ il connaissait pour avoir
été délégué consulaire. « La
CCI est trop peu connue. Trop
souvent, des créateurs d ’ entreprise n ’ ont pas le réflexe de
s ’ adresser à ses services ».
En décembre 2010, Thierry
Drapeau devient membre élu.
Il participe aux travaux de la
Commission Formation professionnelle. « J ’ ai toujours
pris un ou deux apprentis par
an pour que certains puissent
devenir par la suite mes collaborateurs. L ’ apprentissage
reste trop souvent un choix par
défaut. Il faudrait informer les
jeunes très tôt sur les vertus
de l ’ alternance ». Il a aussi le
plaisir de représenter la CCI à
l ’ agence du Grand Saumurois.
Il participe à la commission de
révision des valeurs locatives
aux côtés d ’ élus des collectivités et le service des impôts.
« Nous y défendons des positions pragmatiques, importantes. La CCI est le relais entre
les entreprises et les pouvoirs
publics. En tant qu ’ élu, il faut
dénoncer les obligations faites
aux petites entreprises comme
si elles employaient 1 000 personnes. Nous finissons par
passer plus de temps à de la
gestion humaine qu ’ à notre
développement ».
Alain Ratour
L’offre en Immobilier d’entreprises en Anjou
une nouvelle adresse web
François-Marie Labbé
Enfin une adresse unique
pour rassembler l’offre en
immobilier d’entreprises sur le
Maine-et-Loire et lui donner
la plus grande visibilité.
Le site internet www.immob i l i e r- e nt r e p r i s e s 4 9 . c o m
assure désormais l’information et la promotion collective des locaux proposés par
les agences immobilières
spécialisées et membres du
Club Immobilier Anjou. Elle
proposera également à court
terme les annonces des biens
gérés par les intercommunalités et les bailleurs sociaux.
L’offre recherche l’exhaustivité. Elle répertorie des locaux
d’activités des entrepôts,
logistiques des bureaux, des
locaux commerciaux (hors
fonds de commerce). Cette
plateforme intègre également
des offres de terrains à bâtir
à vocation économique même
si ce n’est pas sa vocation
première. L’internaute intéressé effectue sa sélection
tout naturellement par des
questions successives : type
de produit, neuf ou seconde
main, achat ou location, prix,
secteur géographique, délai
de la disponibilité, surface, …
Ce site web a été porté par
la CCI, qui a pris en charge
son développement, et par le
Club Immobilier Anjou dont
le chef de file a été FrançoisMarie Labbé (I.E.L. à Angers),
28 Anjou Eco - n°41 - Septembre 2015
Vous recherchez un local en Anjou
pour votre activité professionnelle ?
immobilier-entreprises49.com
> une adresse web
pour l’immobilier d’entreprises du 49
animateur de la commission Tertiaire. L’initiative, qui a
suscité un intérêt général, a
bénéficié des encouragements
des partenaires publics et
privés. En parallèle de ce site,
chaque agence, « apporteuse
d’affaires » sur la plateforme,
continue à faire la promotion
des affaires qu’elle a en portefeuille sur son site propre.
CONTACT CCI
Pascal Ranchoux
02 41 20 54 46
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www.immobilier-entreprises49.com
Alain Ratour
www.maineetloire.cci.fr
ligne directe
Les apprentis BTS CRSA mettent la gomme pour Michelin
Le site Michelin de Cholet a
reçu fin juin une enrouleuse de
gomme qui intervient dans le
cycle de fabrication de tous les
types de pneus. La machine est
le résultat du partenariat fructueux entre la grande firme et
Eurespace Formation (CCI) qui
a fait plancher ses apprentis en
BTS CRSA dans le cadre de leur
2ème année de formation.
L ’ usine Michelin de
Cholet, en partenariat
avec Eurespace Formation,
a intégré en juillet une
nouvelle machine qui
enroule la gomme sur
une bobine en isolant
chaque couche par une fine
matière intercalaire. Le dispositif se compose de deux
enrouleuses identiques et
d ’ une armoire électrique,
implantées à la suite d ’ une
ligne de production. Il a
été entièrement conçu et
réalisé par une équipe de
11 apprentis en 2ème année
du BTS CRSA (Conception
et Réalisation de Systèmes
Automatiques), préparé à l ’ établissement choletais du CFA de
la CCI dans le cadre de leur projet
de fin d ’ étude. La filière Industrie,
placée sous la responsabilité de
David Ferrand, est animée par
une équipe d ’ ingénieurs-formateurs, Julien Chaumoitre, Olivier
Méaulle et David Blouin. « Notre
contrainte était double : respecter
le cahier des charges et améliorer
l ’ ergonomie pour offrir de bonnes
conditions aux opérateurs.
Encadrés par leurs formateurs, les
jeunes ont accompli le cycle entier
depuis la conception jusqu ’ à la
mise au point du système dans le
respect des délais et du budget.
Chacun avait reçu une responsabilité précise dans l ’ équipe,
entre la conception mécanique,
la conception et le câblage électrique, la conception et l ’ intégration des automatismes ».
Taux de placement :
100 %
Contrairement aux préjugés, la
filière industrielle est créatrice
d ’ emplois, notamment dans les
domaines techniques. L ’ établissement de Cholet prépare
deux BTS CRSA et CIRA
(Contrôle Industriel et Régulation
Automatique). Après un tronc
commun, notamment en automatisme et en électrotechnique, le
premier s ’ oriente vers la concep-
tion de machines spéciales et le
second vers l ’ instrumentation et la
régulation de process. Plus spécialisé, le CIRA est une porte d ’ entrée
dans de nombreuses industries. Il
permet aussi la poursuite d ’ études
(écoles d ’ ingénieurs). Le taux de
placement des jeunes titulaires de
ces deux BTS est de 100 %. « La
notoriété de notre établissement
est due à notre proximité relationnelle avec les entreprises industrielles du territoire. Les partenariats établis nous permettent de
développer des projets industriels
qui répondent à des besoins réels
d ’ entreprises et qui prendront leur
place sur des chaînes de production. Michelin nous a déjà confié
l ’ étude d ’ une nouvelle machine
sur laquelle nos jeunes travailleront durant l ’ année 2015-2016 ».
CONTACT CCI
David Ferrand
02 41 20 57 11
[email protected]
Avec International Web Expert, l ’ IMIE vise un recrutement européen
Créée en 1994, l ’ école de la
filière numérique, l ’ IMIE,
connait un développement
rapide analogue à celui du
digital. Sur Angers depuis
2013, cet institut à vocation
propose
des
diplômes
reconnus et la maîtrise des
technologies les plus récentes.
Il soutient ainsi l ’ emploi et la
reconversion professionnelle
dans le numérique.
C ’ est la nouveauté de la rentrée
à l ’ IMIE, école de la filière
numérique, dans son établissement d ’ Angers. Le programme
International Web Expert
s ’ adresse à des étudiants, titulaires du bac (au minimum)
et bilingues. Une année pour
enrichir leurs compétences web
(multimédia, web, PAO, webmarketing, SEO), dont un stage
de 6 mois en entreprise dans le
pays de leur choix et, en sortie,
un diplôme d ’ Etat de niveau
Bac +2. « Ils pourront utiliser
leurs savoir-faire à l ’ étranger
ou dans des groupes internawww.maineetloire.cci.fr
tionaux en France, annonce
Vincent Plançon, directeur
associé de l ’ IMIE. « Il existe
une demande pour une offre
multiculturelle. Nous visons
un recrutement national, voire
européen ». L ’ IMIE, présent à
Nantes depuis 1994, à Angers
et Rennes depuis 2013 et au
Mans depuis cette rentrée,
apporte une réponse dans
un marché tendu. Le campus
angevin occupe 1 000 m² au
Centre Pierre Cointreau et
accueille 250 étudiants, dont
140 en alternance. « Notre offre
de formation s ’ appuie sur deux
grands métiers, très porteurs :
les systèmes et réseaux et le
développement, c ’ est-à-dire les
logiciels, le web, le référencement, les applications mobiles...
Nous nous adressons à tous
les cœurs de métiers, à toutes
les tailles d ’ entreprises, industrielles ou tertiaires ». L ’ IMIE
forme en contrats de professionnalisation depuis le
niveau Bac jusqu ’ au Bac +5. La
première année, la moitié des
cours sont en anglais. Les
salariés bénéficient aussi
de formations continues.
Les demandeurs d ’ emploi
peuvent également accéder
à des programmes de formation « La Région Pays
de la Loire nous a reconduit pour son programme
de formations qualifiantes
pour demandeurs d ’ emploi
sur la Loire-Atlantique,
le Maine-et-Loire et la
Sarthe. En juin, nous avons Vincent Plançon
démarré à Angers le dispositif POE
(Préparations sionnels veut fédérer les instiopérationnelles à l ’ emploi). tutionnels autour de la dynaEn 57 jours, une dizaine de mique de tous ceux qui veulent
demandeurs d ’ emploi doivent s ’ investir dans le numérique.
avoir acquis le petit plus qui Nous allons créer de la valeur
leur manque pour trouver du dont toute l ’ économie locale
travail ». Au total, l ’ IMIE forme profitera. Nous souhaitons
un millier de personnes sur ses aussi acculturer les jeunes. Le
quatre sites. Parallèlement, label Métropole French Tech
Vincent Plançon est vice- est un moment privilégié pour
président
d ’ ADN
Ouest inciter les industriels à réflé(350 organisations, 40 000 chir à la transition numérique
emplois dans les TIC du Grand de leur entreprise ».
Ouest) et animateur d ’ ADN
Anjou. « Ce club de profes- www.imie-ecole-informatique.fr
Anjou Eco - n°41 - Septembre 2015 29
Enquete
French Tech : « start-up
#angersfrenchtech, c ’ est
officiel depuis le 24 juin.
L ’ agglomération angevine a
rejoint « l ’ équipe de France »
des écosystèmes numériques en
recevant le label French Tech. Elle
a été choisie pour « sa dynamique
entrepreneuriale particulièrement
mature » et pour son véritable
« totem », le projet privé de la
Cité de l ’ objet connecté. D ’ où
son nom de « IoT tech » (ou
« Internet of Things ») qui
accompagne son logo, le renard
agile au regard malin.
Christophe Béchu
L
’ attribution du label
à la métropole angevine s ’ est appuyée
sur la dynamique, la
concentration et la
maturité d ’ un réseau de ressources numériques locales. Ce
qu ’ on appelle communément
l ’ écosystème : accès à des ressources riches en informations,
espaces dédiés, dynamique de
réseau travaillant dans ou pour
les start-ups, ces sociétés aux
coûts de maintenance minimums, au taux de croissance
potentiel élevé et à la rentabilité certaine. Le label French
Tech irrigue même le département. Le dossier de candidature auprès du gouvernement a
été soutenu par des entreprises
de tout le Maine-et-Loire. Elles
l ’ ont enrichi et ont contribué à
son issue heureuse. Le cluster
We Network dont la dimension est régionale a pris ses
quartiers à la Cité et doit muscler ce cœur de l ’ écosystème
numérique du Grand Ouest.
L ’ initiative French Tech a été
lancée fin 2013 par la ministre
déléguée à l ’ Économie numérique de l ’ époque, Fleur
Pellerin, comme moteur d ’ une
grande mobilisation collective
autour des jeunes entreprises
de croissance françaises. Sa
philosophie : non pas encadrer,
mais soutenir les initiatives des
membres de la French Tech,
mettre en valeur ce qui existe
et créer un effet boule de neige.
« L ’ objectif est de tout faire
pour que les prochains Google
naissent et se développent ici,
en France ». Neuf écosystèmes
ont reçu le label Métropole
French Tech en novembre
2014. Huit nouveaux labels ont
été attribués le 24 juin pour
une durée d ’ un an. Un premier bilan est établi en fin de
première année. Il est ensuite
confirmé pour les trois années
à suivre.
Un écosystème
gagnant
Ils sont nombreux à constituer l ’ écosystème qui a permis
de décrocher la French Tech :
entreprises, mais aussi investisseurs, ingénieurs, designers,
développeurs, grands groupes,
associations, medias, opérateurs publics, instituts de
recherche, organismes de formation, chercheurs... Les startups sont un vrai levier de déve-
30 Anjou Eco - n°41 - Septembre 2015
Angers, LA référence en matière
d’objets connectés
Pour un élu local, quels sont les
enjeux de l’évolution numérique ?
Impossible de passer à côté de ce
progrès technique offert par le
déploiement des objets connectés. Les villes ont des outils pour
adapter au plus juste les services
aux besoins de la population et
mieux connaître ses habitudes.
L’objectif Smart City est bénéfique
sur le plan du service rendu et sur
un plan financier avec l’optimisation du travail des agents grâce
à l’analyse fine des données collectées. Le numérique, c’est aussi
une révolution de la relation élucitoyen avec une exigence accrue
de transparence, de dialogue et de
réactivité.
Donnez-nous quelques exemples
de ce que peuvent apporter les
objets connectés.
Nous venons d’installer des
capteurs de remplissage dans des
conteneurs enterrés de tri sélectif
pour optimiser la collecte. Nous
testons des poubelles triant ellesmêmes les déchets. Nous traquons
les fuites d’eau avec des capteurs de
bruit. Toujours dans le domaine de
l’eau, 70 000 émetteurs installés sur
les compteurs permettent à l’agent
d’effectuer le relevé sans descendre
de son véhicule... Des capteurs
environnementaux ou des outils
fluidifient la circulation. Grâce aux
140 000 cartes A’Tout, les Angevins
accèdent à la fois aux bus, aux
tramways, aux bibliothèques, aux
piscines, à la patinoire... grâce à un
e-dossier unique.
Angers porte l’ambition de
devenir une « Smart City » exemplaire ?
Clairement. Désormais à Angers,
toute action publique est passée
au crible de l’ambition Smart City.
Peut-on innover grâce à des objets
connectés ? Existe-il des expérimentations applicables ? Nous
impulsons un esprit pionnier en
nous appuyant sur des compétences très en pointe. Ainsi, trois
écoles d’ingénieurs angevines
se sont associées pour lancer le
programme Pavic. Grâce à lui,
le centre-ville est désormais un
laboratoire permanent de test des
applications Smart City grâce à un
partenariat avec WifiLib, réseau
de Wifi gratuit déployé dans les
métropoles par Afone, entreprise
angevine.
Christophe Béchu
Sénateur Maire d’Angers
www.maineetloire.cci.fr
connection » pour Angers
Luc Belot
La Cité de l ’ objet
connecté, pièce
maîtresse du
dossier
loppement économique dans la
durée. Ce n ’ est pas l ’ affaire de
quelques geeks actifs. En faisant croître des start-ups, des
entreprises de taille intermédiaire peuvent naître. Angers
entend s ’ appuyer sur le label en
devenant un modèle de « ville
intelligente », de « smart city ».
Il s ’ agit de villes modernes,
capables de mettre en œuvre
des infrastructures (d ’ eau, électricité, gaz, transports, services
d ’ urgence, services publics,
bâtiments, etc.) communicantes
et durables pour améliorer le
confort des citoyens, être plus
efficaces, tout en se développant
dans le respect de l ’ environnement. Un territoire labellisé
French Tech comme celui de
l ’ agglomération angevine a un
rôle à jouer, celui de vrai laboratoire à ciel ouvert, notamment
pour y étudier l ’ utilisation des
objets connectés.
www.maineetloire.cci.fr
Le dossier angevin déposé
devant la mission French Tech
était riche d ’ informations sur
la richesse du tissu de start-up,
de PME et d ’ ETI du territoire
dans le numérique, sur des success stories et entrepreneurs
emblématiques, des événements
dédiés aux start-up… Un élément du dossier a pesé lourd
dans la victoire finale : l ’ existence d ’ un bâtiment-totem, en
l ’ occurrence la Cité de l ’ objet
connecté. Celle-ci a pour ambition de relier et faire dialoguer
les industriels qui produisent en
France à ceux qui conçoivent les
objets connectés. L ’ innovation
de demain ne s ’ arrêtera pas aux
laboratoires, elle devra traverser
toute la chaine de production
de petites, moyennes et grandes
séries. La Cité est en osmose
avec son écosystème.
French Tech mode
d ’ emploi
L ’ octroi du label ne s ’ accompagne pas d ’ une enveloppe
budgétaire de l ’ Etat. « Mais elle
déclenche des financements de
BpiFrance, des invitations sur
des salons internationaux par
Business France et une visibilité
French Tech », déclarait Axelle
Lemaire, secrétaire d ’ Etat au
Numérique lors de l ’ inauguration de la Cité. Il facilite en
Notre territoire est reconnu de longue date comme favorable à
l’émergence d’innovateurs. Cette créativité et cet esprit d’entreprendre ont permis aujourd’hui de faire naître un projet ambitieux : la Cité de l’objet connecté.
Ce projet, initié par Eric Careel de Withings et piloté par Eolane
en partenariat avec 16 autres entreprises, consiste à créer un
site industriel unique pour accompagner les entreprises qui
développent ces objets, de l’idée à la production. La Cité de
l’objet connecté est une illustration concrète du programme
« Nouvelle France Industrielle » qui a pour objectif la redynamisation industrielle et économique de notre pays par le numérique. La présence du Président de la République à son inauguration marque l’engagement de l’Etat sur ce thème.
Ce projet de réindustrialisation est une occasion unique pour
notre territoire d’investir un marché innovant en plein essor,
enjeu essentiel pour l’emploi, la compétitivité de nos filières et
le développement territorial. C’est en ce sens que nous avons
su travailler conjointement avec Christophe Béchu, Maire
d’Angers et Président d’Angers Loire Métropole, et Christophe
Clergeau, 1er Vice-président du Conseil Régional des Pays de
la Loire.
La reconnaissance de l’écosystème angevin sur la carte des
métropoles French Tech françaises est l’accélérateur nécessaire
de cette dynamique collective. Labellisée #IoT Tech, Angers
est reconnue pour son excellence inégalée dans le domaine
des objets connectés. Ce label est un outil de rayonnement et
une opportunité de construction collective où les plus grandes
entreprises soutiennent les jeunes pousses. Il permettra de renforcer les conditions propices à l’éclosion et à la croissance de
nos talents. Chaque entreprise doit pouvoir profiter de cette
dynamique, être aidée dans son effort d’investissement et
accompagnée dans un monde où les outils numériques font
tomber la cloison entre industrie et services.
Luc Belot,
Député de Maine-et-Loire
effet l ’ accès à des dispositifs
annoncés comme avantageux
pour les entreprises du numérique et de l ’ électronique. La
«Bourse French Tech», financée par Bpifrance et l ’ INPI,
doit favoriser la prise de risque
des entrepreneurs. Elle soutient
la phase de création d ’ entreprises innovantes et permet aux
entreprises à fort potentiel de
croissance d ’ effectuer les premières dépenses pour rentrer
sur le marché. Le « Pass French
Tech » est un programme destiné à soutenir les entreprises
d ’ hypercroissance. Il englobe
une offre premium et coordonnée, un volet financement qui
inclut la mise en lien avec les
investisseurs et l ’ accompagnement lors des levées de fonds,
des entreprises bénéficiaires
plus visibles car mises en avant
dans la communication des
partenaires. Quant au fonds
« French Tech Accélération », il
se focalise sur l ’ accélération de
la croissance des start-ups, pour
passer du « start » au « up ». Ses
services à haute valeur ajoutée leur apportent des moyens
« industriels », voire financiers,
pour croître plus vite et réaliser leur ambition de devenir des
champions mondiaux.
Alain Ratour
CONTACT CCI
Thierry Vergnault
02 41 20 54 29
[email protected]
Anjou Eco - n°41 - Septembre 2015 31
ligne directe
Anjou Amorçage : un aimant local à effet de levier territorial
Quinze ans après la création
d ’ Anjou Amorçage, Jean-Guy
Sarrazin représentant du
président de la CCI, a passé
le témoin le 8 juin à Michel
Berson. Regards sur l ’ apport de
cette société de capital-risque.
Qowisio est une start-up spécialisée dans les réseaux sans fil
à bas coûts et à faible consommation énergétique permettant
aussi de connecter les objets.
Elle figure parmi les membres
fondateurs, actionnaires et
administrateurs de la Cité de
l ’ objet connecté à Angers. En
juin, l ’ entreprise a bouclé une
deuxième levée de fonds de 10
millions € auprès d ’ investisseurs régionaux pour déployer
un réseau cellulaire bas débit
national dédié à la connexion
des objets. Parallèlement,
Sigfox a été amenée à lever 100
millions d ’ € pour développer
un réseau identique...
Fondée par Cyrille le Floch et
Guillaume Houssay, Qowisio
a prévu d ’ embaucher plus de
70 personnes sous 3 ans, dont
une vingtaine cette année, pour
assurer son développement.
Son CA devrait dépasser les
140 millions € en 2020. Cette
jeune pousse emblématique a
été accompagnée à hauteur de
30 000 € par Anjou Amorçage,
société de capital-risque lancée
il y a 15 ans à l ’ initiative de
Bernard Rousseau, alors président de la CCI d ’ Angers.
Jean-Guy Sarrazin rappelle :
« La vocation d ’ Anjou
Amorçage est d ’ accompagner
les créateurs d ’ entreprises généralement validés par l ’ incubateur de la technopole angevine.
Ceux-ci ont besoin de financement. Anjou Amorçage
leur apporte évidemment des
capitaux. Mais il agit aussi et
surtout comme caution morale
vis-à-vis des autres financeurs
en validant le projet. A l ’ époque
et presqu ’ encore aujourd ’ hui,
aucune « structure de capitalrisque » ne voulait prendre le
risque de faire de l ’ amorçage.
C ’ est pour cela que nous avons
créé cette structure. Le président que j ’ étais à l ’ époque de
la signature des statuts prédi-
De gauche à droite :
Michel Berson, nouveau président d’Anjou Amorçage,
Eric Groud, président de la CCI, Jean-Guy Sarrazin
sait que dans 5 ans, les caisses
seraient vides ! Mais l ’ exigence
manifestée par le comité de
sélection a évité de nombreuses
embuches et le comité d ’ investissement n ’ a refusé que deux
dossiers en 15 ans ».
1 million € de participation
A ce jour, 19 sociétés ont été
créées et accompagnées. Deux
participations ont été cédées
entièrement, trois partiellement.
Six sont malheureusement
sorties du monde économique
et Anjou Amorçage gère 11
participations. Les actionnaires
d ’ Anjou Amorçage ont apporté
450 000 € en capital, permettant de financer les 19 sociétés
concernées à hauteur de 890 000
€ car, en 15 ans, des cessions ont
été effectuées avec plus-values,
des dividendes perçus, des
obligations convertibles et des
comptes courants remboursés.
La trésorerie disponible le 8 juin
s ’ élevait à 350 000 € et la valeur
des 11 participations en valeur
d ’ écriture ou reconnue par le
marché à 1 000 000 d ’ € générés
par 100 000 € de capitaux
consommés.
Anjou Amorçage compte
4 collèges :
• la CCI, membre de droit (30 %
du capital),
• 4 banques régionales - BPA,
CIC-CIO, Crédit Mutuel
d ’ Anjou, Crédit Agricole de
l ’ Anjou et du Maine – (20 %),
• 32 entreprises du département
(30 %)
32 Anjou Eco - n°41 - Septembre 2015
• le Comité d ’ expansion, depuis
la création de la CCI départementale (20 %).
Les
investissements
sont
décidés par les actionnaires
(« un actionnaire : une voix »).
Les entreprises sont majoritaires
dans cette instance. L ’ investissement est validé par le conseil
d ’ administration dont les
4 collèges sont à parité. « Made
in Anjou a largement été
anticipé et développé par l ’ incubateur technopolitain et Anjou
Amorçage. Il est aujourd ’ hui
un des fers de lance du MEDEF
Anjou ».
Parallèlement à la création
d ’ Anjou Amorçage, un club
d ’ investisseurs privés s ’ est
constitué pour compléter
et conforter l ’ investissement d ’ AA, qui plus est, ses
membres accompagnent les
jeunes chefs d ’ entreprises
dans leurs domaines d ’ expertise. La Loire-Atlantique a eu
la même idée avec une vision
et une volonté de création et
d ’ appui identiques. Les deux
réseaux ont fusionné il y a
5 ans, mutualisant les compétences et additionnant les
forces financières. Ce réseau,
Atlantic Business Angels
Booster (ABAB), compte 75
membres qui investissent
1 000 000 € en finançant en
moyenne 6 dossiers annuellement.
Anjou Amorçage est facteur
d ’ attractivité. « Nous avons
attiré récemment Vitamfero,
entreprise
biotechnologique
spécialisée dans les vaccins
vétérinaires. Avec un investissement de 70 000 € et la mise à
disposition du réseau angevin,
nous avons participé à une levée
de fonds de 3 millions € ».
Les
participations
d ’ Anjou
Amorçage : Iftech, Medialibs,
Surfactis,
Novea
Energies,
Qowisio, RDMO (Moto Midual),
Carlina Technologies, Innortex,
Domus Prévention, Confluence
Industry, Vitamfero.
CONTACT CCI
Sylvie Feuvrais
02 41 20 54 58
[email protected]
Anjou Amorçage est un
élément du dispositif d’accompagnement des entreprises/projets innovants
par la CCI de Maine-etLoire. Celle-ci accompagne beaucoup plus de
projets, mais ils ne sont pas
tous capitalisés par Anjou
Amorçage et peuvent
bénéficier d’autres fonds
ou dispositifs. A ce titre,
Anjou Amorçage joue
aussi un rôle de marketing territorial pour capter
des projets.).
www.maineetloire.cci.fr
Crédit photos : Getty Images.
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Enquete
Centres d ’ appels :
Il n ’ y a pas si longtemps, le seul outil à la portée
des centres d ’ appels pour créer de l ’ interaction
était la téléphonie fixe. Aujourd ’ hui, les
nouvelles technologies ont élargi ce périmètre et
multiplié les possibles d ’ une relation client plus
ciblée, plus personnalisée.
V
ous avez une question ? Vous souhaitez obtenir des
informations ? Vous
pouvez nous contacter par téléphone, chat, e-mail…
Nous vous répondrons dans
les meilleurs délais ». Depuis
peu, une nouvelle génération de
centres d ’ appels est en train de
voir le jour. Adieu logique industrielle, bonjour hyper valeur ajoutée, ainsi pourrait-on résumer
la nouvelle voie qu ’ empruntent
aujourd ’ hui les centres d ’ appels
dont certains préfèrent l ’ appellation de « centres de contact », voulant signifier, derrière ce vocable,
la personnalisation d ’ un service.
Entre autres raisons à cette évolution, le développement du digital
qui a considérablement changé la
donne et les modes de communication. De nouvelles plateformes
vers les appareils mobiles et les
services en ligne ont conduit les
traditionnels centres d ’ appels à
utiliser de plus en plus les multiples canaux de communication.
Le consommateur d ’ une part
plus exigeant, du fait de la multiplication des offres, est aussi
devenu plus difficile à atteindre :
plus mobile et plus occupé. De
ce fait, pouvoir le joindre au
moment adéquat grâce à l ’ outil
de communication le plus adapté
est aujourd ’ hui au cœur des stratégies des centres d ’ appels. Autre
raison : en 2013, ceux-ci enregistraient, pour la première fois, un
recul de leur activité en France et
offshore. Un recul qui s ’ explique
par une concurrence accrue des
courriels, tchats, et à l ’ essor des
réseaux sociaux. Une contreperformance à laquelle il devenait indispensable de réagir. Dans
cette conjoncture déjà fragilisée,
les centres d ’ appels ont dû faire
face à une crise de confiance. A
toute chose, malheur est bon. Ils
doivent désormais miser sur un
service 4 étoiles avec, pour incidence dans les années à venir, une
moindre utilisation de la voix au
profit du multicanal.
Centres d ’ appels :
une « culture »
angevine La forte présence de centres
d ’ appels à Angers (une trentaine, employant entre 2 500
et 3 000 personnes au total)
s ’ explique par une volonté
politique locale dans les
années 1990/2000 d ’ endiguer
les pertes d ’ emploi massives
dans des entreprises emblématiques (Bull, Packard Bell…) en
misant sur des métiers d ’ avenir.
Aujourd ’ hui, Angers a une
« culture » de centres d ’ appels
dédiés essentiellement à la
relation client dans les secteurs
de la banque, de l ’ assurance,
des télécoms et informatique,
de l ’ assistance et services à la
personne, de l ’ e-commerce,
énergies et télémarketing.
Prestations sur
mesure, création de
valeur ajoutée
Créée en 2003, Clientela
(Beaucouzé) est une société
de télémarketing, spécialisée
dans les secteurs de la presse,
de la philanthropie (collecte
de fonds pour des associations ou fondations), et du
secteur marchand B to B
(détection de besoins + prises
de RDV). Une diversité qui
permet d ’ équilibrer l ’ activité.
34 Anjou Eco - n°41 - Septembre 2015
un registre
Autour de ses quelque
70
col l ab orateurs,
l ’ enthousiaste Marc de
Boislaville se souvient
avoir commencé son
activité avec 4 téléphones
posés sur un plateau
mélaminé… Attaché à
la qualité de ses prestations sur-mesure,
Clientela appuie son
développement sur son
capital humain, et sur la
proximité qu ’ elle entretient avec ses clients. Les
récentes délocalisations
qu ’ a connues le secteur,
sont une démarche que
Marc de Boislaville peut
entendre.
« Les entreprises sont
dans la nécessité de
casser les coûts du fait
du modèle économique d ’ un
centre d ’ appels : pour 100
facturés, 75 sont absorbés en
charges et salaires. Lorsqu ’ une
entreprise est positionnée
sur des schémas de volumes
importants, elle se dirige vers le
offshore. Mais toutes les prestations ne sont pas traitables en
low cost (barrière de la langue,
niveau de formation…) ». Ces
prestations low-cost reviennent parfois plus chères in fine.
« La qualité n ’ est pas au rendez-vous, le client final est déçu
et l ’ image de l ’ entreprise mise
à mal. Les centres d ’ appels sont
sûrement allés trop loin dans
la chasse aux coûts de même
que les donneurs d ’ ordre ».
Comment redresser la barre ?
En relocalisant ? Marc de
Boislaville n ’ y croit guère :
« S ’ il y a relocalisation, c ’ est
surtout pour donner des signes
de bonne volonté aux action-
naires. Pour ceux qui pensent
que le modèle économie en
offshore est possible, il faut
accroître le niveau de formation sur place et renforcer la présence d ’ expatriés ».
Clientela a fait le choix de
réaliser 100% de ses prestations en France, à Angers. Pour
Marc de Boislaville, l ’ avenir
des centres d ’ appels sera axé
sur le parcours client, à des
structures capables d ’ apporter
le conseil et un accompagnement de haut niveau à distance,
personnalisé, efficace et professionnel. « Auparavant, la
relation client se limitait à
une offre mono-canal (téléphone et mailings postaux).
Aujourd ’ hui, les media sont
issus d ’ internet (chat, e-mail,
newsletters…).
Tous
ces
canaux sont complémentaires et « vivent » ensemble.
La relation client évoluera de
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de voix qui monte en gamme
Clientela, société de télémarketing, est spécialisée dans les secteurs de la presse, philanthropie et secteur marchand B to B.
Téléphone, mailings postaux, chat,
e-mails, newsletters… tous ces canaux sont
complémentaires et « vivent » ensemble.
Marc de Boislaville dirige
Clientela depuis 2003.
www.maineetloire.cci.fr
plus en plus selon une
segmentation des CSP
(exemple : une relation
privilégiée en France
et par téléphone pour
le « haut de gamme
»). Mais, le parcours
client doit surtout être
adapté en fonction
des typologies et de la
valeur client. Internet,
chat, réseaux sociaux,
téléphone…, il s ’ agit
d ’ utiliser à l ’ instant
T le bon canal au bon
moment pour le bon
client ». Ce qui suppose
de bien connaître le
« métabolisme » de son client.
« Nous travaillons avec des
sociétés d ’ études comportementales de clients. En superposant les fichiers clients et ces
énormes bases de données, on
peut déjà prédéterminer une
approche de profil ». Vaste
challenge. « Aujourd ’ hui, nous
vivons dans un monde hyper
segmenté. Nous devons être
à même de répondre à toutes
les typologies de clients (âges,
habitudes de consommation,
de communication…). A titre
d ’ exemple, les « boomers »
(+ de 50 ans) sont très actifs
sur internet contrairement aux
« matures » (+ de 70 ans), dont
20 % sont adeptes des clics ».
Marc de Boislaville ne crois
pas à l ’ avenir des plateformes
téléphoniques mais à un
parcours client personnalisé en
fonction des publics. Clientela
envisage d ’ ores et déjà
d ’ importants investissements
sur des solutions de pilotage
pour les parcours clients.
« Il est toutefois difficile de
passer du mono canal au multi
canal pour arriver à bâtir un
parcours clients dont le modèle
économique soit pertinent,
efficient et rentable pour notre
prestataire et pour nous. En
mixant les canaux, nous ne
sommes jamais certains que
notre modèle économique sera
rentable ». Conserver et adapter
les modèles historiques, développer de nouveaux modèles
sans avoir de visibilité, un
exercice d ’ équilibriste. « Les
structures plus importantes
rencontrent le même souci
et y vont à reculons car il est
complexe aussi pour elles de
trouver un modèle économique
pertinent. Nous y parvenons
car nous ne sommes pas sur
de gros volumes et faisons par
ailleurs du conseil ». Clientela
a choisi de rester une structure à taille humaine et de ne
pas succomber aux chants des
sirènes, autrement dit de se
faire racheter par « plus gros ».
Ce qui ne l ’ empêche pas de
penser à sa croissance externe
avec ce projet de racheter une
agence dans le secteur du digital.
« Le but n ’ est pas de prendre
100 % des parts, mais que la
valeur ajoutée de l ’ agence reste
chez nous dans la durée ».
Clientela, c ’ est aussi une ADN,
un état d ’ esprit que les salariés
semblent apprécier et qui parlent
aux valeurs de ses clients. « Un
télé-conseiller reste en moyenne
18 mois dans un centre d ’ appels.
Chez nous, elle est de 6 ans et
demi. Nos clients restent en
moyenne 7 ans ».
Anjou Eco - n°41 - Septembre 2015 35
Enquete
par des conseils, des offres supplémentaires ». Autre évolution
du métier, un retour à l ’ écrit
(chat, courriels…) et autre
problématique inhérente :
les fautes d ’ orthographe. Car si
un client s ’ autorise à faire des
fautes d ’ orthographe dans ses
messages, il n ’ acceptera pas
que la réponse qui lui sera faite
en soit truffée. « Il n ’ est bien
sûr pas question de répondre
en langage codé façon SMS »
souligne
avec
humour
Alain Barbedienne. « Ni
avec des réponses type
sorties d ’ un robot ».
Sous-traitant pour de grands
comptes, Stream / Convergys
(Angers), est un acteur majeur
de la relation client en France
et dans le monde. La relation
client s ’ intègre dans la stratégie
commerciale en assurant le lien
entre l ’ entreprise, la marque,
le produit et le consommateur. Cette relation client
peut se décliner via plusieurs
médias comme le téléphone, le
courrier, les e-mails, le chat et
les média sociaux.
Comme l ’ explique Alain
Barbedienne, directeur du
site, « Que ce soit pour une
banque, une assurance, ou un
opérateur de téléphonie, le
client qui appelle est toujours
dans la même situation : celle
d ’ une personne qui a besoin
d ’ être aidée, qui souhaite
avoir une réponse immédiatement. Notre métier est en
premier lieu de comprendre sa
demande. L ’ écoute est le point
clé du métier ». Il en résulte
une offre de plus en plus personnalisée. Pour répondre à
cette évolution, à l ’ attente de
clients qui ne souhaitent plus
être traités comme des clients
parmi d ’ autres, mais que l ’ on se
souvienne d ’ eux, des outils de
traçabilité ont été mis en place.
« Chaque donneur d ’ ordres
a des exigences qui lui sont
propres.
Nous
disposons
d ’ outils CRM (logiciels de
gestion de la relation client) spécifiques pour chaque relation
client. Tout l ’ enjeu pour un
conseiller est de bien écouter
la demande, de la reformuler
Chez Stream/Convergys, la relation client se décline via plusieurs médias
(téléphone, courriers, e-mails...)
pour pouvoir utiliser de façon
optimale l ’ outil CRM ». La
relation client, un métier qui a
beaucoup évolué. Aujourd ’ hui,
la communication y prend
de plus en plus de place, une
relation qui était axée auparavant sur la seule résolution de
problèmes. « La finalité est de
parvenir à la résolution d ’ un
problème en premier appel.
Car un 2ème appel a un coût et
témoigne que le problème n ’ a
pas été résolu ». En ligne de
mire, le NPS (Net Promoter
Score), utilisé aujourd ’ hui par
de nombreuses grandes entreprises comme instrument de
mesure de la satisfaction client.
L ’ idée est simple : le NPS
évalue dans quelle mesure le
répondant recommande une
société, produit ou service à ses
amis, ses proches ou ses collègues. Autrement dit, quelle est
la probabilité que vous recommandiez entreprise/marque/
produit X à un ami/collègue/
membre de famille ? « Pourquoi
avoir un NPS satisfaisant ?
Parce qu ’ un client satisfait
en parlera à deux personnes
quand un insatisfait en parlera
à dix… Ce qui a beaucoup
changé dans notre métier,
c ’ est la résolution du problème
en premier appel ». Toutes
ces évolutions ont amené des
sociétés comme Stream à
mettre en place des formations
davantage axées sur la communication. « Historiquement, les
centres d ’ appels répondaient
à des problèmes techniques
et comptaient davantage de
conseillers « techniciens » qui
n ’ avaient pas nécessairement
d ’ appétence pour le commercial et la communication.
Aujourd ’ hui, des formations
en communication sont proposées à ces profils pour qu ’ ils
aillent au-delà de la seule résolution du problème en tentant
de poursuivre et d ’ élargir
l ’ échange sur le produit final
Conséquence : Stream a dû faire
évoluer sa stratégie de recrutement en embauchant des
profils adaptés et, en parallèle,
en formant ses collaborateurs.
« Quand un donneur d ’ ordres
nous demande d ’ améliorer la
résolution en premier appel, on
doit répondre favorablement
à sa demande. Comment ?
En formant et en recrutant des
profils adaptés. La tendance
aujourd ’ hui est au recrutement
de profils davantage axés sur la
communication en les formant
ensuite au produit final à supporter, plutôt que de recruter
des profils « technique » en les
formant à la communication ».
Pour Alain Barbedienne,
une conviction : « demain »
s ’ inscrira de plus en plus pour
les centres d ’ appels dans une
personnalisation des demandes
et dans une offre de services à
valeur ajoutée.
Marianne Bourgeois
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Sous le bitume, fleurs & légumes : l ’ agriculture urbaine La contribution du végétal au
bien-être et au cadre de vie n ’ a
jamais été autant d ’ actualité.
Illustration avec le 1er forum
de l ’ agriculture urbaine qui
se tenait à Nantes.
Dans une période de crise
environnementale et d ’ urbanisation croissante, des études
ont démontré les services
notamment rendus par la
nature en matière de régulation
climatique, de biodiversité,
de gestion de l ’ eau et de bienêtre individuel. Jardins familiaux, ouvriers ou partagés…
depuis quelques années, les
espaces dédiés à l ’ agriculture
en milieu urbain sont en plein
essor. Ces espaces, destinés à
l ’ agriculture urbaine, ont un
rôle primordial en termes
d ’ éducation des populations
et de sensibilisation aux problématiques économiques, sanitaires et environnementales.
Végépolys, pôle de compétitivité à vocation mondiale, inclut
dans ses axes stratégiques, les
questions du végétal en milieu
urbain. En avril, Végépolys
lançait un appel décliné en
trois volets sur le thème de
l ’ agriculture urbaine : un appel
à idées de projets, un appel sur
des thématiques d ’ innovation
à travailler au sein du pôle de
compétitivité et un appel à
compétences visant à constituer un annuaire de services
et d ’ expertises. Les propositions reçues entre temps ont
été étudiées cet été. Plante &
Cité, plateforme d ’ ingénierie
du végétal en ville qui anime ce
volet au sein du pôle, a exposé
ces grands principes issus
de l ’ étude « les bienfaits du
végétal en ville ». « Le végétal
urbain trouve un intérêt dans
de nombreux domaines, en
termes d ’ applications, ou de
bénéfices pour la ville et ses
habitants : les effets santé et
bien-être, les liens sociaux ou
encore l ’ économie, mais également le végétal alimentaire
et ses différents concepts pour
nourrir les citadins », explique
Gino Boismorin, directeur de
Végépolys. A Angers, la place
du végétal en milieu urbain est
aussi au cœur de la mission que
s ’ est donnée l ’ Association de
l ’ Agriculture urbaine depuis
2013. Entre autres réalisations
de cette association, un jardin
potager pédagogique pour
l ’ institution Maria Montessori
Anjou, un potager et un jardin
fleuri au centre de rééducation
et de réadaptation fonctionnelle « Les Capucins ». Dans
d ’ autres villes, des projets
commencent à sortir de terre
comme la Ful (Ferme urbain
lyonnaise) qui sera lancée à
Lyon en 2016 (projet consistant en la superposition de
plateaux techniques pour une
production hydroponique (*)
de salades).
Marianne Bourgeois
(*) : hors-sol
www.vegepolys.eu
Un sou est un sou. Une Muse est une Muse
Qu ’ ont en commun ce viticulteur à St-Georges-duLayon, cette société spécialisée dans la conception et
développement de sites et
applications web à Angers,
ce site touristique troglodytique à Doué-La-Fontaine ?
Comme d ’ autres acteurs
locaux, ils utilisent la Muse.
La Muse en Anjou, l ’ Heol à
Brest, le Retz ’ l dans le sud de la
Loire-Atlantique, le Galléco en
Ille-et-Vilaine, la SoNantes à
Nantes. Encore confidentielles,
une trentaine de monnaies
locales
complémentaires
(MLC) sont en circulation
dans l ’ hexagone et autant sont
en projet. Leur émergence date
de la crise de 2008. Elles fleurissent partout en Europe où
de nombreuses villes et régions
inventent et battent leur propre
monnaie pour revitaliser leur
économie locale. Adossées
à la monnaie courante,
elles servent de dispositifs
d ’ échanges locaux de biens,
de services et de savoirs. Elles
permettent à la fois d ’ évaluer
et de régler les échanges. Les
MLC sont pour la plupart
sous forme de papier (billets).
L ’ idée étant de retrouver la
notion d ’ échange contrairement à la monnaie scriptu-
rale qui a comme moyens de
paiement le chèque, la carte
bancaire ou le virement (qui
représente environ 95% de la
masse monétaire). Cependant
certaines MLC réfléchissent
à mettre en place des cartes
magnétiques pour des questions de gestion plus simple
et une traçabilité plus importante. Qui contrôle ces MLC ?
L ’ Autorité de contrôle prudentiel et de résolution (ACPR)
donne l ’ autorisation d ’ émettre.
Le contrôle est effectué par
l ’ association qui gère la MLC.
Donc par des citoyens. C ’ est
une démarche de réappropriation de la question monétaire. Depuis 2012, l ’ Anjou
a sa Muse (Monnaie à usage
solidaire et écologique). Une
Muse qui ne s ’ évadera jamais
dans les paradis fiscaux et
dont l ’ objectif est de retrouver la fonction première de
la monnaie : l ’ échange. Créée
par l ’ Association « Agir pour
la Transition », cette monnaie
compte à ce jour 80 utilisateurs. Pour Philippe Floris,
membre de l ’ Association, « ce
projet demande du temps car
les questions liées à l ’ argent
sont souvent taboues. Nous
devons faire preuve de pédagogie et de communication
pour expliquer l ’ outil « Muse »
38 Anjou Eco - n°41 - Septembre 2015
et nos intentions : développer
l ’ économie locale en dynamisant les échanges, entre autres.
Une loi, votée en 2014, autorisant les collectivités à mettre
en place ce type d ’ outil peut
ouvrir des perspectives intéressantes ». Volonté de promouvoir les échanges locaux,
de tendre vers un ancrage territorial fort, un objectif auquel
aspire également la récente
marque « Produit en Anjou ».
Une
démarche commune
serait susceptible d ’ élargir
le prisme d ’ une ambition
partagée, celle de dynamiser
l ’ économie locale.
En avril dernier, Jean-Philippe
Magnon, vice-président de la
Région des Pays de la Loire,
remettait à Carole Delga,
secrétaire d ’ Etat chargée du
Commerce, de l ’ Artisanat,
de la Consommation et de
l ’ Economie sociale et solidaire, un rapport intitulé
« D ’ autres monnaies pour
une nouvelle prospérité ».
Entres autres préconisations :
encadrer et encourager les
monnaies locales complémentaires. Pour Carole Delga,
« certaines recommandations pourront être mises
en pratique à court terme. Il
convient pour la puissance
publique de continuer à suivre
l ’ éclosion et le développement de ces monnaies locales
et de réfléchir aux moyens
à développer pour faciliter
leur expertise : création d ’ un
observatoire, élaboration de
nouvelles méthodes d ’ évaluation... ».
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Cnam : la formation tout au long de la vie
Quatre instituts proposent
également des formations spécialisées. A Cholet, l ’ Institut
Colbert est le premier centre
français de formation supérieure Chaussure-Habillement.
A Angers, l ’ Institut d ’ hygiène
industrielle et de l ’ environnement (IHIE) forme des collaborateurs en hygiène, sécurité,
environnement. l ’ Iserpa
déploie des formations en
management de la logistique industrielle. Et l ’ Iforis
propose une offre diversifiée
dans le champ de l ’ intervention sociale.
Le CNAM à Angers ; fonctionnel et « zen ».
« Toutes nos formations sont
modulables, compatibles avec
l ’ activité professionnelle et la
vie privée. Ces parcours à la
carte peuvent s ’ adapter aux
événements de la vie et permettre à chacun de consolider son portefeuille de compétences à son rythme et
en souplesse ». Tel est le fil
rouge de la philosophie du
Conservatoire national des
arts et métiers.
A Angers, un bâtiment inscrit
dans une démarche « très haute
performance énergétique »,
très fonctionnel et « zen »
(photo), abrite le Cnam sur
le campus social et universitaire près du lycée Bergson.
Son homologue choletais se
trouve sur le campus universitaire. Comme les 5 autres sites
des Pays de la Loire, Nantes
(siège régional), Saint- Nazaire,
La Roche-sur-Yon, Laval, Le
Mans, ils relèvent de ce grand
établissement public d ’ enseignement supérieur chargé de
trois missions : la formation
tout au long de la vie (particuliers et entreprises), la diffusion de la culture scientifique
et technique et la recherche
appliquée.
Jean-Christophe
Branger
dirige les deux centres Cnam
en Maine-et-Loire. Les formations sont destinées aux actifs,
qu ’ ils soient salariés ou demandeurs d ’ emploi. Chacun peut
approfondir ses connaissances,
s ’ initier à de nouvelles disciplines, préparer un diplôme,
de Bac + 2 à Bac + 5. On peut
se former en journée (à plein
temps ou quelques jours par
mois), en cours du soir, sur
place ou à distance grâce à la
plateforme d ’ enseignement à
distance, Plei@d. On peut également transformer son expérience en diplôme grâce à la
VAE ou opter pour une formation en alternance, en contrat
de professionnalisation ou par
apprentissage.
Le Cnam complète son offre
de formation (voir encadré) au
vu des besoins de notre territoire. « Cette année, à Angers,
nous déployons une Licence
en évaluation et gestion des
risques pour la santé/sécurité
dans les entreprises. A Cholet,
trois nouvelles formations sont
au programme : un Bac +4
Responsable opérationnel des
flux, un Bac +3/4 Responsable
produit et marketing de mode,
et une licence gestion, parcours
40 Anjou Eco - n°41 - Septembre 2015
vente, commerce et marketing,
préparée en association avec le
lycée Sainte-Marie ». Le partenariat avec d ’ autres acteurs,
comme la CCI de Maine-etLoire, tient une importance
extrême : il concerne 90 % des
formations.
Pour faire progresser l ’ entreprise et ses collaborateurs,
le Cnam offre également
une palette d ’ interventions :
conseil, formation intra, stages
courts, études, VAE collective,
bilans de compétences, séminaires, conférences… « Notre
particularité est de mettre en
œuvre le plus souvent des pédagogies innovantes telles que
serious games vidéo, théâtre
interactif, e-learning… ».
Alain Ratour
L ’ offre Cnam en
Maine-et-Loire
Cette offre recouvre deux grands univers de l ’ entreprise. En
« Management et société », des formations sont assurées dans
les domaines suivants : « Commerce, marketing, achat »,
« Comptabilité, contrôle de gestion et audit », « Droit (social,
immobilier...) », « Ergonomie - Travail & santé », « Gestion et
économie de la santé / professionnels de la santé », « Gestion,
finance, organisation », « Intervention en formation »,
« Intervention et travail social », « Langues étrangères »,
« Logistique, production, transport », « Management »,
« Mode, culture », « Psychologie du travail », et « Ressources
humaines ».
Dans le champ des sciences industrielles et technologies de
l ’ information : « Bâtiment - Energétique », « Electronique »,
« Energétique », « Informatique, bureautique », « Mécanique » et
« Prévention des risques professionnels et environnementaux ».
Un nombre important de formations est éligible au Compte
personnel de formation.
www.cnam-paysdelaloire.fr/centre-d-angers-34997.kjsp
www.cnam-paysdelaloire.fr/centre-de-cholet-22451.kjsp
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Compte Personnel de Formation : une urgence pour l ’e
ntreprise
Neuf mois après sa mise en
place, le CPF laisse bon nombre
d ’ entreprises sur leur faim. Ces
dernières n ’ ont pourtant pas
d ’ autres choix qu ’ utiliser ce
nouveau dispositif.
Depuis le 1er janvier 2015, le
CPF (Compte Personnel de
Formation) a remplacé le DIF
(Droit Individuel de Formation)
qui n ’ avait pas trouvé son public.
Cette disposition de la loi du
5 mars 2014 réformant la formation professionnelle est ouverte
à toute personne dès son entrée
dans le monde du travail jusqu ’ à
sa retraite. Chaque salarié doit
pouvoir gérer lui-même sa formation professionnelle au fil de
sa carrière. Le CPF est en effet
attaché à la personne et non au
contrat de travail, ce qui protège
son titulaire en cas de changement
d ’ employeur, de perte d ’ emploi.
Comment
bénéficier du CPF
Ne pas perdre les
heures de DIF
(CIF), quand le financement est
insuffisant.
Les salariés et les demandeurs
d ’ emploi peuvent inscrire dans
leur compte leurs heures DIF non
utilisées au 31 décembre 2014 car
ils pourront s ’ en servir jusqu ’ au
31 décembre 2020. Au-delà, elles
seront perdues. Un justificatif de cette inscription doit être
présenté lors de la première utilisation du CPF pour suivre une
formation. La question du transfert non automatique reste assez
épineuse. Le dernier employeur
était censé transmettre au
titulaire du CPF son reliquat
d ’ heures de DIF (même à zéro)
avant le 31 janvier 2015, afin
qu ’ il l ’ inscrive sur son compte.
Or cela n ’ a souvent pas été fait.
Et il est parfois compliqué de
connaître ses heures quand on
a par exemple enchaîné plusieurs CDD.
La formation
recherchée n ’ est
pas dans la liste
Faire une demande
de formation éligible
au CPF
Le droit au CPF est ouvert dès
l ’ âge de 16 ans (15 ans pour un
contrat d ’ apprentissage). La Les formations acceptées dans
création d ’ un CPF se fait en ligne le cadre du CPF sont certifiantes
sur le site de l ’ administration : - diplômantes ou qualifiantes et
www.moncompteformation. majoritairement de longue durée.
gouv.fr. Son titulaire accède Le nombre d ’ heures disponibles
à son compte via un numéro peut être consulté sur le CPF. Le
d ’ identité. Ce compte est ensuite titulaire du Compte recherche la
crédité automatiquement de formation éligible au CPF qu ’ il
24 heures par an les 5 premières envisage de suivre sur le site officiel
années et de 12 heures les années www.moncompteformation.gouv.
suivantes dans la limite de 150 fr. La liste de ces formations varie
heures. Pour les salariés à temps selon les branches professionnelles
partiel ou n ’ ayant pas travaillé et les régions. Elle tient compte
une année entière, les heures sont du statut et des qualifications du
acquises au prorata du temps tra- demandeur. Les premières statisvaillé. À partir de mars 2016, le tiques sur les CPF qui ont reçu un
CPF sera alimenté
heures au
MegAgence_190
x 65en19/05/15
12:01accord
Page1de financement montrent
titre de l ’ activité salariée 2015.
ce qui ont motivé les demandes
www.maineetloire.cci.fr
Catalogue de formations techniques
(mesuiserie, bâtiment, énergies...)
proposées par la CCI pour 2015.
des collaborateurs d ’ entreprises...
et les accords donnés. Les validations des acquis professionnels sont nombreuses. La CCI
de Maine-et-Loire accompagne
toutes les VAE : besoin d ’ aide dans
l ’ explicitation, préparation aux
jurys… Si un salarié a trois ans
d ’ expérience dans un emploi et
que celui-ci couvre un diplôme, la
VAE est faite pour lui. Ce responsable de secteur confirme : « Après
un parcours dans l ’ Armée, j ’ ai
occupé un poste de responsable
de secteur en grande distribution. La VAE a été pour moi un
révélateur. J ’ ai obtenu en totalité
un BTS MUC, puis une licence.
J ’ étudie l ’ opportunité d ’ entrer en
formation de niveau I ». Les formations en langues, préparant le
TOEIC, voire le BULATS, ont été
également plébiscitées : beaucoup
de demandes.... et d ’ accords. Le
Centre de Langues de la CCI
est agréé BULATS, TOEIC (et
ISO 9001). Le CPF peut également compléter utilement un
congé individuel de formation
Le titulaire d ’ un CPF doit en
choisir une autre dans le même
domaine... mais éligible au CPF,
se renseigner pour voir si elle a
des chances d ’ être financée plus
tard, demander un financement
par le plan de formation ou
demander un CIF. Les formations sélectionnées pour le CPF
s ’ adaptent aussi aux demandes
des employeurs. Les formations
aux tests de langues, à la bureautique, ont été introduites récemment dans le dispositif.
A qui s ’ adresser
pour financer sa
formation
Les salariés se tournent vers leur
employeur quand la formation
est incluse sur le temps de travail
pour qu ’ il adresse le formulaire
de demande de CPF à l ’ OPCA
pouvant financer. Mais ils peuvent
effectuer leur demande en direct,
sans l ’ informer, lorsque cette formation est prévue hors temps de
travail. Un conseil en évolution
professionnelle peut accompagner le salarié dans sa démarche.
Pour les demandeurs d ’ emploi,
Pôle emploi propose ce service.
Alain Ratour
CONTACT CCI
Emeline Imbert
02 41 20 54 42
[email protected]
Anjou Eco - n°41 - Septembre 2015 41
Enquete
Groupements
d ’ employeurs :
entreprendre
autrement
Depuis quelques
années, le monde
du travail est en
pleine mutation.
Aux avant postes
de cette petite
révolution, les
entreprises,
mais aussi les
groupements
d ’ employeurs dont
la mission première
est de créer du
plein emploi
pérenne à partir de
temps partiels.
Le cabinet conseil en RH, Galiléa, explore
les champs des ressources humaines
35
heures, loi de
sécurisation
de l ’ emploi,
recours
au
temps partiel
et autres « nécessité fait loi »
sont autant de paramètres qui
ont aujourd ’ hui bouleversé les
modes de fonctionnement et
d ’ organisation des entreprises.
S ’ adapter, faire preuve de souplesse, de réactivité, n ’ est plus
simplement le fait d ’ une stratégie choisie, mais d ’ une nécessité dans un monde du travail en
pleine révolution. Dans cette
mosaïque entrepreneuriale, les
groupements
d ’ employeurs
dont la mission est de recréer
le plein emploi en proposant à
des entreprises de partager le
savoir-faire, les compétences
d ’ un salarié. Une approche
qui repose essentiellement sur
la capacité à transformer un
projet apparemment impossible en une réponse
adaptée et flexible et
qui requiert une forte
mobilité de la part
de tous les acteurs.
Un état d ’ esprit qui
peine encore à essaimer dans le monde
de l ’ entreprise, versé
depuis trop d ’ années
dans des habitudes
où le partage d ’ un
salarié n ’ est pas une
démarche naturelle
même si, parfois,
il pourrait se justifier. Depuis 24 ans,
AGE (Association
de
Groupements
d ’ Employeurs située à
Angers et gérant 4 GE
sur le Maine-et-Loire
et la Sarthe) privilégie
l ’ approche humaine
42 Anjou Eco - n°41 - Septembre 2015
tant au niveau des salariés
que des chefs d ’ entreprises.
« Notre mission est de pouvoir répondre aux attentes de
nos salariés, de leur permettre
d ’ être acteurs de leur vie professionnelle». Pour Eric Scaon,
directeur d ’ AGE, cette implication mutuelle entre AGE, ses
salariés et les entreprises partenaires contribue à la réussite de
projets professionnels. La force
d ’ AGE est de bien connaître
ses entreprises adhérentes,
de les accompagner dans leur
développement. « C ’ est une
vraie relation de partenariat
et de complicité qui s ’ est installée au fil des années ». Pour
preuve, AGE a élargi son offre
de prestations en proposant
à ses entreprises adhérentes
un accompagnement dans les
recrutements, l ’ organisation,
ou encore les RH. « Entrer dans
un GE, c ’ est s ’ ouvrir à autre
chose, voir l ’ emploi autrement.
C ’ est pouvoir observer son
entreprise avec plus de recul.
C ’ est l ’ opportunité de contacts
entre employeurs».
Semer des graines,
faire pousser des
potentiels Entrer dans un GE, un état
d ’ esprit à l ’ image de Bioplants
(Saint-Martin-du-Fouilloux)
spécialisée dans la production de jeunes pousses aromatiques biologiques en pots, qui
a rejoint AGE en 2012. « Dans
nos métiers, la main-d ’ œuvre
saisonnière est toujours un
souci ». Entre AGE et Bioplants,
c ’ est, comme l ’ explique Angel
Rodriguez, directeur général
de la structure, une histoire de
« bonne réactivité, d ’ écoute.
C ’ est aussi une histoire de
personnes qui ont à cœur
de construire quelque chose
pour nos métiers (ouvriers
et techniciens horticulteurs,
comptables), de proposer des
profils qui correspondent à
nos attentes dans une perspective de pérennité. C ’ est
une approche similaire du
partage des compétences, un
état d ’ esprit que nous avons
en commun. La mutualisation
des besoins permet d ’ anticiper
et d ’ avoir une meilleure visibilité de l ’ activité tout au long de
l ’ année. Il est rassurant de gérer
les problématiques ensemble ».
Récemment, Bioplants s ’ est
engagé dans une démarche
RSE à laquelle il lui a semblé
opportun d ’ y associer AGE.
Un partenariat qui montre que
le rôle d ’ AGE va bien au-delà
d ’ un prestataire de services.
Construire des projets en
commun, s ’ impliquer, une
démarche qui va de soi pour
Angel Rodriguez. « Nous
avons tous un rôle important à jouer au niveau local ».
Objectif : contribuer à porter
les projets des salariés, leur
permettre d ’ exploiter au mieux
leurs compétences. Comme
cet étudiant en stage de fin
d ’ étude venu chez Bioplants
pour mettre en place une assistance qualité, que l ’ entreprise
ne pouvait garder et qui a pu
www.maineetloire.cci.fr
comme le relationnel, l ’ écoute,
l ’ échange entre le GE et ses
salariés, la diversité du travail,
la possibilité d ’ évolution - qui
reste toujours un choix personnel -. Je ne suis pas certaine
qu ’ il en serait de même dans
une structure de travail « classique ».
Récemment Bioplants s ’ est engagé dans une démarche RSE à laquelle il lui a semblé opportun d ’ y associer AGE
rejoindre AGE. « A défaut,
cette personne qui avait un vrai
potentiel, n ’ aurait pu continuer à l ’ exploiter au mieux.
Notre rôle était de contribuer
à l ’ aider à « pousser » ailleurs.
Cela consolide notre « patte »
d ’ entrepreneur. C ’ est une autre
façon de voir l ’ entreprise ».
Un état d ’ esprit qui peine
encore à convaincre certaines
entreprises qui ont évolué
pendant plusieurs années
dans des réseaux de travail et
d ’ habitude. « Les oreilles plus
attentives viennent de personnes qui ont une perception
globale des choses et la capacité
de les appliquer à des problématiques locales. Ce n ’ est pas
une question de génération
mais d ’ état d ’ esprit ». Pour
Angel Rodriguez, être partenaire d ’ un GE, c ’ est s ’ inscrire
dans une démarche pro-active,
source d ’ émulation, avoir
envie de porter des projets
ensemble, associer l ’ entreprise pour pérenniser l ’ emploi,
accueillir les projets individuels des salariés dans l ’ entreprise. « Demain, cela peut
changer. Les GE et leurs salariés
pourront être davantage considérés comme des forces de proposition. Si l ’ on a face à soi des
« gens de progrès », on pourra
alors réinventer le salarié indépendant au sens d ’ être responsable et impliqué sur des projets
professionnels ».
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Entre pomme et
chocolat
Depuis 1991, Nathalie
Berthomé est salariée de l ’ un
des 4 G.E d ’ AGE, Groupe
Anjou, où elle suivra dès son
entrée un contrat de qualification proposé par le GE et
travaillera en parallèle chez
Pomanjou. En 1994, elle
décroche un CAP en horticulture. En 1996, elle rejoint deux
sociétés, les Vergers d ’ Anjou et
une entreprise spécialisée dans
la culture d ’ hortensias. Dans la
première, Nathalie est chef de
de métier, exercer dans des
secteurs d ’ activité différents,
c ’ est bien plus enrichissant que
si j ’ étais dans la même entreprise ». 24 ans que Nathalie est
salariée d ’ un GE et pour rien
au monde, elle ne voudrait
échanger sa place. « J ’ ai eu
l ’ opportunité, sur proposition
du GE et à ma demande, de
suivre de nombreuses formations (permis cariste, secouriste
en milieu professionnel, informatique…). De manutentionnaire, je suis passée à contrôleuse de qualité puis chef de
ligne. Il y a une vraie volonté de
la part du GE de faire évoluer
Depuis sa création en 2000,
Galiléa, cabinet conseil en RH
à Angers, explore les champs
des ressources humaines. Entre
autres activités, l ’ accompagnement des entreprises dans
leurs différents cycles de vie,
les bilans de compétences,
l ’ évaluation de profils et potentiels, l ’ out placement (accompagnement du reclassement
de salariés dont une entreprise doit se séparer). C ’ est
dans ce cadre qu ’ a commencé
le partenariat entre Galiléa
et AGE. « En 2000, dans le
cadre de plans sociaux de
grandes entreprises locales,
nous avons sollicité AGE
pour présenter aux personnes
qui venaient de perdre leur
emploi, leur cœur de métier :
l ’ emploi partagé. Depuis, AGE
est devenu un interlocuteur
incontournable, de confiance ».
Comme l ’ e xplique Majid
Chajia, associé et consultant,
« Nous partageons la même
philosophie : la pérennité
tant au niveau des partenaires
(entreprises, salariés) que de
l ’ emploi. AGE nous sollicite
également lorsqu ’ un besoin est
identifié en matière d ’ emploi ».
Autre mission de Galiléa et
d ’ AGE, faire « sauter »
les préjugés sur les GE
tant auprès des entreprises que des salariés.
« Un GE n ’ est pas une
société d ’ intérim. Il
entretient une vraie
GPEC pérenne (Gestion prévisionnelle des emplois et
des compétences). Un GE est
multi-sectoriel avec des
recherches de profils qui ne
sont pas uniquement opérationnels, mais peuvent concerner des agents de maîtrise, des
cadres. Depuis une dizaine
d ’ années, les GE ont considérablement évolué tant dans la
typologie des adhérents que
des salariés. Ils sont devenus de
plus en plus agiles, réactifs ».
« Demain, les GE et leurs salariés
pourront être davantage considérés
comme des forces de proposition »
ligne, dans la seconde, manutentionnaire.
Aujourd ’ hui,
elle est dans un nouveau
« maillage », partageant son
temps de travail entre les
Vergers d ’ Anjou (Saint-Sylvain
d’Anjou) et la Chocolaterie
Mathez (Châteauneuf-SurSarthe). Deux métiers dans
des univers très différents :
aux Vergers d ’ Anjou selon
la saison, elle est contrôleuse
de qualité et chef de ligne. De
juin à juillet, elle est opératrice chez Mathez. « J ’ apprécie
cette alternance. Changer
ses salariés. Plus un salarié
sera formé, plus il s ’ enrichira
de nouvelles compétences ».
Nathalie est une personne qui
n ’ aime pas les « pas perdus ».
Lorsqu ’ elle repère une problématique
professionnelle,
elle en avise son employeur
qui a le souci d ’ y apporter une
solution y compris sur des
aléas personnels qui peuvent
interférer sur le travail (adaptation des horaires). « Je suis très
bien là où je suis. Le système
de partage en entreprise me
convient parfaitement tout
Marianne Bourgeois
Anjou Eco - n°41 - Septembre 2015 43
Enquete
La mémoire,
L ’ explosion des nouvelles technologies et
l ’ accroissement du volume d ’ information ont
remis en question la façon de travailler
des entreprises mais aussi, celle de repenser
la gestion de leurs archives.
I
l n ’ y a pas si longtemps,
rechercher un document archivé dans une
entreprise revenait à se
rendre au sous-sol sous
l ’ éclairage de néons blafards.
Au mieux, ledit document
était repéré assez rapidement
et dans un relatif bon état de
conservation. Au pire, il était
trouvé après avoir passé un
certain temps à arpenter les
linéaires, parfois grignoté par
des « papivores » aux petites
oreilles grises.
Aujourd ’ hui, l ’ accroissement
du volume d ’ information disponible et l ’ éphémérité du
support numérique conduisent les professionnels à étudier de plus en plus la gestion
des archives dès leur création. Face aux nouveaux défis
posés par la dématérialisation
des documents, la gestion des
archives est sans doute à une
période charnière, obligeant à
abandonner l ’ univers rassurant et organisé du papier pour
s ’ ouvrir à un monde virtuel en
constante évolution.
tables… À ce référentiel juridique s ’ ajoutent les besoins
documentaires internes de
l ’ entreprise liées à son activité
générale et à ses secteurs à forte
valeur ajoutée ou apportant un
avantage concurrentiel (documents stratégiques, dossiers
clients, dossiers R & D…).
En 2015, la gestion des archives
fait-elle partie des préoccupations des entreprises ?
D ’ une façon générale, comme
l ’ explique Bénédicte Grailles
(maîtresse de conférences en
archivistique et responsable
pédagogique du master Métiers
des archives à l ’ Université
d ’ Angers), l ’ intérêt des entreprises pour l ’ archivage de leur
documentation est limité, mais
derrière cette réalité, se cachent
des situations hétérogènes.
« Cela dépend de plusieurs
facteurs : de la taille de l ’ entreprise (plus elle sera grande,
plus le stockage des archives
posera problème), de son secteur d ’ activité, de la nécessité
La généralisation de la mise
en réseau a entraîné un développement sans précédent
des supports électroniques.
L ’ angle patrimonial n ’ est plus
une fin en soi quand il est
question de gestion intégrée
de flux d ’ affaires, de la démultiplication des obligations
légales et réglementaires. Ceci
conduit à revoir le traitement
de l ’ information sous l ’ angle
d ’ une gestion responsable
des documents numériques à
long terme. La conservation
des archives est motivée par
des délais obligatoires légaux
ou suggérés par les documents statutaires internes de
l ’ entreprise. Ils régissent par
exemple des contrats, polices
d ’ assurances, pièces comp44 Anjou Eco - n°41 - Septembre 2015
qu ’ a l ’ entreprise à documenter
son activité pour des raisons
de pression réglementaire ou
pour l ’ entretien de sa
marque. Une entreprise ancienne cultivera sa marque différemment d ’ une entreprise
plus récente ».
Deux méthodes
d’archivage
Auj ourd ’ hui, en
matière de gestion
d ’ archives, deux mouvements se dessinent :
la création de données
dites « natives » (générées sur support électronique) et la numérisation de documents
papier. « La création de
données natives est un
mouvement inévitable
à terme vers lequel les
entreprises s ’ engagent
de plus en plus ». Les raisons :
une reconnaissance de l ’ écrit
numérique reconnu comme
preuve par le législateur depuis
2000, des démarches (marchés
publics, etc.) auxquelles l ’ entreprise répond aujourd ’ hui de
manière dématérialisée, une
offre commerciale attractive en
matière de logiciels, un besoin
d ’ informations partagées au
sein de l ’ entreprise, enfin le
souci de suivre le mouvement,
d ’ être dans la « modernité ».
« La numérisation des supports
papier est moins évidente. Elle
tient aux critères très contraignants et complexes de la
valeur juridique des documents numérisés ». La dématérialisation des archives, une
réflexion que les entreprises
approchent
différemment
selon leurs besoins, leurs priorités. « La première question
est de savoir si l ’ on envisage de
garder ses documents à moyen
ou plus long terme. S ’ agissant
www.maineetloire.cci.fr
un capital
qui s ’ entretient
faut développer des stratégies
de contournement ou développer des logiciels libres ».
Pour Bénédicte Grailles, il est
indispensable de développer
une vraie stratégie d ’ archivage
au sein de l ’ entreprise. Une
stratégie sur mesure car chaque
entreprise a ses propres besoins
et priorités.
« Une bonne gestion des
archives n ’ est pas seulement
une charge. C ’ est aussi un actif
que les entreprises devraient
davantage optimiser ».
Mission : conserver
la mémoire
des documents papiers, on
peut les oublier dans un coin,
on pourra toujours les relire.
Les documents électroniques,
eux, sont menacés d ’ obsolescence rapide du fait
du support ou du
codage ».
Sauvegarder
n ’ est pas
archiver Les Archives départementales du Maine-et-Loire conservent
les archives qui ont un intérêt mémoriel
Si les Archives départementales du Maine-et-Loire ont
pour mission de conserver
des archives qui ont un intérêt mémoriel, elles peuvent
être également sollicitées par
les entreprises pour apporter des conseils, orienter leurs
demandes vers des lieux plus
adéquats, le cas échéant. « Il
n ’ y a aucune obligation légale
pour les entreprises privées de
faire appel à nos services, sauf
dans deux cas : lors
d ’ une implantation
sur un terrain, une
entreprise peut avoir
à démontrer qu ’ il n ’ y
a pas eu auparavant
d ’ activité polluante
et nous interroger
sur l ’ origine du site.
Lors d ’ une faillite, le liquidateur a pour obligation de
nous proposer les documents
recueillis », explique Élisabeth
Verry, directrice des Archives
départementales de Maineet-Loire. Déposer ses archives
aux AD49, c ’ est un choix.
« A titre d ’ exemple, l ’ entreprise Giffard (Avrillé) conserve
ses archives. L ’ entreprise
Ackerman
(Saumur),
au
contraire, nous a sollicités pour
en assurer la conservation.
« La numérisation des supports papier
est moins évidente. Elle tient aux critères
très contraignants et complexes de la valeur
juridique des documents numérisés »
« L ’ archivage électronique
est une démarche pro-active
qui requiert un investissement constant en hommes,
en moyens, donc en coût. A
contrario, le coût du stockage
d ’ archives papier est relativement réduit d ’ autant plus
si elles sont peu consultées ».
Bien gérer ses archives c ’ est
bien gérer la capitalisation de
son information. Une analyse en termes de besoins, de
contraintes
règlementaires,
www.maineetloire.cci.fr
de gestion des risques, de
valorisation du patrimoine
de l ’ entreprise est nécessaire. « Choisir sa stratégie
est une démarche complexe.
Un département R&D à forte
valeur ajoutée nécessitera un
archivage important. Un bon
archivage, ce n ’ est pas tout
garder, mais faire des choix
adaptés. Il est essentiel de réfléchir en amont à la question
d ’ archivage en même temps
qu ’ à celle de la dématériali-
sation ». L ’ archivage électronique a lui aussi ses limites :
des solutions fiables existent,
mais pas pour toutes les données. Autre limite : l ’ utilisation de logiciels propriétaires,
dont certains éditeurs ont le
monopole (Microsoft en est
l ’ exemple type), pose des problèmes du fait de codage spécifique. « Il ne sera jamais possible d ’ être dans un monde où
tous les codages seront publics.
Pour parer cette difficulté, il
Anjou Eco - n°41 - Septembre 2015 45
Enquete
Cela représente quelque 150
mètres linéaires ». S ’ agissant
des archives d ’ entreprises, les
AD49 se trouvent aujourd ’ hui
confrontées à deux difficultés. Une grande partie des
entreprises situées dans le
département ont leur gouvernance hors département.
« Les archives sont désormais
trop parcellisées et difficiles
à exploiter. Par ailleurs, à ce
jour, les archives d ’ entreprises
sur support électronique ne
peuvent être récupérées par
les AD49. Nos installations
ne permettent pas encore un
nérer un prestataire extérieur
(la conservation des archives
aux AD est un service gratuit),
d ’ où leur peu d ’ intérêt pour
ce service lorsqu ’ il n ’ est plus
obligatoire. Pour une entreprise, l ’ archivage électronique
est une démarche utilitaire,
liée aux obligations légales.
Les sociétés savent dématérialiser leurs documents, mais
n ’ envisagent pas le très long
terme. Et lorsque elles souhaitent garder le substrat, elles…
impriment et font un dossier ».
Élisabeth Verry évoque aussi
ces moments où parfois les
archivage électronique à long
terme. Un projet de centre
interdépartemental d ’ archivage électronique est à l ’ étude
entre les cinq départements
des Pays de la Loire, mais il ne
concerne, pour l ’ heure, que
les archives publiques ». Pour
l ’ essentiel, comme l ’ explique
Élisabeth Verry, les entreprises
assurent l ’ archivage à court
terme, pas à long terme. « Dans
ce dernier cas, il leur faut rému-
AD arrivent trop tard pour
récupérer la mémoire d ’ une
entreprise. « Nous ne sommes
pas omniscients. Nous sommes
susceptibles de passer à côté
d ’ archives qui peuvent représenter un intérêt collectif. S ’ il
est un message à faire passer
aux entreprises, c ’ est de venir
nous voir. Certains documents
peuvent présenter un intérêt
mémoriel et l ’ entreprise gagne
toujours à leur conservation ».
« Les Sources »,
à la page de la
numérisation
Afin d ’ étendre son domaine
d ’ activité, l ’ entreprise de travail
adapté « Les Sources » (ChemilléMelay,) s ’ est lancée en 2014 dans
la numérisation des archives
papier. « Ce service permet aux
entreprises, comme l ’ explique
Philippe Vigneron, chargé de
ce service, de sauvegarder et de
dématérialiser tous les documents légaux ». Les données sont
ainsi scannées, puis reportées
soit sur le serveur de l ’ entreprise,
sur une clef USB ou un disque
dur externe où elles sont reclassées. Documents accessibles en
un clic, gain de temps, de place,
archivage sécurisé, autant d ’ arguments qui ont déjà convaincu des
entreprises dans divers secteurs
d ’ activité (mécanique et usinage
de précision, câblage électrique,
commercialisation de produits de
jardinage, BTP…). D ’ autres sociétés ont déjà manifesté leur intérêt
(une société de transport logistique, une entreprise leader en
aménagement intérieur, un grand
compte spécialisé dans l ’ aérospatiale, des collèges, lycées, fédérations sportives…) mais aussi des
particuliers, comme cet industriel
retraité qui, refroidi par l ’ incendie
qui avait détruit ses bâtiments, a
sollicité Philippe Vigneron, pour
dématérialiser ses documents
personnels. « Pour rassurer nos
clients sur les documents confiés,
une clause de confidentialité a
été mise en place. Les entreprises
sont un peu frileuses quant à la
dématérialisation des archives.
La France est en retard comparée à ses voisins européens. Les
entreprises peinent à trouver un
retour sur investissement même
si celui-ci n ’ est pas négligeable.
Elles ne sont pas prêtes à se débarrasser de leurs documents papiers
qui sont, pourtant, photocopiés
5 fois en moyenne ».
Le scanner qu ’ utilise Philippe
Vigneron permet de garantir une lisibilité des documents
numérisés pendant 30 ans et de
traiter 27 000 pages par jour. Par
ailleurs, l ’ entreprise dispose de
deux serveurs qui lui permettent de conserver l ’ ensemble
des documents de ses clients. La
prestation de l ’ entreprise comprend également le désagrafage,
le défroissage et la restitution
des documents, des tâches assurées par les salariés en situation
de handicap qui requièrent du
temps et de l ’ attention. L ’ association propose aussi à ses clients
un certificat de destruction des
documents en sous-traitant la
prestation auprès d ’ un autre
ESAT (1). « En nous confiant la
numérisation de leurs documents, les entreprises (+ 20 ETP)
peuvent, outre le fait de récupérer la contribution AGEFIPH (2),
économiser l ’ équivalent de 75 kg
de papier par salarié et par an ».
Marianne Bourgeois
(1) ESAT : établissement et service d ’ aide
par le travail
(2) AGEFIPH : Créée en 1987, l ’ AGEFIPH a pour missions de favoriser
l ’ insertion professionnelle et le maintien
dans l ’ emploi des personnes handicapées
dans les entreprises privées.
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Enquete
La réalité
La réalité augmentée prolonge nos capacités visuelles
naturelles. Des informations virtuelles (textes, schémas,
vidéos ou 3D) se superposent à notre perception naturelle de
la réalité, via un écran (téléphone ou tablette). Le secteur de
la distribution va adopter cette technologie qui permettra la
transition entre le commerce traditionnel et la vente en ligne.
dope
E
ssayer des montres,
par dizaines au besoin,
sans quitter son domicile? Mode In Motion,
site de vente en ligne de
montres et de bijoux, s ’ appuie
sur la technologie de la réalité
augmentée pour apporter une
réponse. Il réalise des modèles
en 3D de ses montres. Sur
6 000 références, 1 000 sont
disponibles en relief. Les internautes trouvent sur le site un
bracelet d ’ essai imprimable et
une application mobile. Ils sont
invités à placer le bracelet autour
de leur poignet, à choisir un
modèle de montre dans le catalogue de l ’ application, puis à cliquer sur le bouton d ’ essai. Placer
le bracelet devant la caméra de
leur smartphone fait apparaître
la montre virtuelle choisie sur
leur poignet en lieu et place du
bracelet. C ’ est un des nombreux
exemples de la réalité augmentée. Une révolution en marche
qui va prendre de plus en plus de
place dans nos vies personnelles
et professionnelles.
Donner une âme à
l ’ objet inanimé Orkéis, créé en 2005 à Angers,
s ’ est spécialisée dans le conseil
et la création d ’ applications
informatiques
spécifiques
pour les entreprises. Alexis
Finocchiaro, directeur général,
et Julien Rivasseau, responsable Innovation, évoquent les
trois visages de la réalité augmentée. « Cette technologie
consiste d ’ abord à superposer
des informations virtuelles sur
un objet inanimé. Nous avons
travaillé en ce sens sur une télécommande. Comment savoir à
quoi sert chaque touche ? Une
fois l ’ appli chargée, il suffit de
positionner une tablette ou
un smartphone au-dessus de
la télécommande. La définition de chaque touche apparait
en surimpression ». Orkéis a
réalisé plusieurs supports interactifs (catalogues) sur mobiles
ou tablettes qui sont des applications de choix pour la réalité
augmentée.
Au Jardin des Fleurs (groupe
Flora Nova, Beaucouzé) est la
première franchise de fleurs
à avoir développé un catalogue numérique sur tablette,
consultable dans les magasins.
Les compositions sont valorisées. L ’ image de marque est
modernisée. Les collections en
étain de OA 1710 (L ’ Orfévrerie
48 Anjou Eco - n°41 - Septembre 2015
d ’ Anjou, Angers) bénéficient
du même traitement. Seaux
à champagne (et leurs accessoires), vases, entonnoirs à
décanter le vin, porte-couteaux… en disent plus ainsi
sur eux que les infos sur papier
glacé. Pour les viticulteurs,
il suffit de passer le cap de la
réalité augmentée pour ses
produits, Crémant de Loire ou
vins du domaine. « Imaginez le
plus. Vous êtes au restaurant.
Un vin vous plait. En passant
votre tablette ou votre téléphone sur l ’ étiquette, vous en
saurez plus sur sa localisation,
ses caractéristiques, les mets
avec lesquels il s ’ accorde. Le
vigneron en vidéo vous expliquera son vin. Il sera même
possible d ’ en commander
avec une étiquette spécialement imprimée pour l ’ événement auquel il est destiné ».
La
société
Connivence
(Ecouflant) enrichit des catalogues papier avec des contenus
multimédia scénarisés. « Les
usages des imprimés connectés sont nombreux, rappelle
Joanna Zwolicki, directrice
commerciale : accès à un site
internet, lecture de contenus
multimédia, partage sur les
réseaux sociaux, bénéfice
d ’ une promotion ou localisation d ’ un point de vente ». Un
exemple a été développé avec
le catalogue interactif de Bejo
France à Beaufort-en-Vallée.
L ’ application « Bejo graines
France » peut être téléchargée sur l ’ Apple store, Google
www.maineetloire.cci.fr
augmentée
l ’ activité commerciale
play ou via un QR Code. Le
lecteur scanne les pages du
catalogue qui contiennent le
logo de la réalité augmentée.
Celle-ci est appliquée à trois
méthodes de culture, le contact
commercial par téléphone ou
courriel. « Nous allons amener
aux PME-PMI un imprimé qui
sera complété d ’ innovations en
complément du web. L ’ utilisateur va directement à l ’ information qui intéresse. Cela
facilite l ’ a rgumentation et
la prise de commande. Les
catalogues papier seront
plus épurés, ciblés et complétés d ’ i nformations issues
du web ».
La réalité
augmentée :
incrustation et
configurateurs
Une autre variante de la réalité
augmentée est l ’ incrustation.
Un produit est mis en situation dans son environnement
réel. Ce canapé irait-il bien
dans mon salon ? Ce meuble
a-t-il la bonne couleur ?
Cuir ou tissu ? Le canapé
apparait en 5 secondes dans
son possible environnement
futur. Il permet de répondre
à la question : « cela me plait
ou non ». Les mesures seront
produits, carottes de saison effectuées dans un second
et de conservation, oignons temps. Une maison « possible »
jaunes, poireaux. Des infor- apparaitra ainsi sur un terrain
mations virtuelles
apparaisvague. Les « configurateurs »
Abelard_190
x 65 19/08/15
09:15 Page1
sent sur chaque produit, ses permettent de décliner un
produit dans toutes ses possibilités et le décor de son choix.
Le client, professionnel ou
particulier, peut se faire une
idée précise d ’ un projet d ’ installation en situation, à partir
de la photo de sa maison par
exemple. Orkéis a permis aux
personnes intéressées par une
cuisine équipée par Lapeyre
d ’ inventer son aménagement,
les couleurs depuis leur tablette
ou leur smartphone. « Pour
les stores Komilfo, diffusés
par Fermetures Services à
Beaucouzé, le client n ’ a plus à
se contenter de petits échantillons de tissus. La projection
en taille réelle et le réalisme de
l ’ aspect de la toile lui permet
de simuler ses projets et d ’ être
conforté dans ses choix grâce
à une borne intéractive vidéo
projetée ».
Réalité augmentée
et virtuelle, quelle
différence ?
En employant la réalité augmentée, les utilisateurs restent
en contact avec le monde réel.
Avec la réalité virtuelle, ils
se trouvent isolés du monde
réel et plongés dans un monde
complètement inventé. Cette
technique de communication
homme-machine consiste à
P
PRIX
RIX E
EXCEPTIONNELS
XC E P T I O N N E L S
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ARRIVAGE POÊLES À GRANULÉS
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VOUS ALLEZ ÊTRE SURPRIS !
immerger à l ’ aide de dispositifs
particuliers (casques, gants... et
toujours un téléphone), une
personne dans un univers sensoriel de synthèse recalculé en
temps réel (images, son, sensations tactiles...). Elle est réalisée
à l ’ aide d ’ images de synthèse,
d ’ un environnement virtuel en
3D dans lequel on peut évoluer,
donnant l ’ impression d ’ une
immersion dans un monde
réel. Il est ainsi possible de
visiter une maison qui n ’ existe
pas. Dans la réalité virtuelle
simple, la personne regarde
depuis sa tablette. Dans la
réalité virtuelle immersive, elle
s ’ intègre dans ce nouvel environnement avec des lunettes
adaptées, donnant une vision
à 360° de ce projet. L ’ occasion
d ’ apprécier les notions de
hauteurs, de volume, de qualité
de lumière. La réalité virtuelle
et la réalité augmentée sont
proches et complémentaires.
Elles ont et auront toutes deux
du succès. On peut penser que
la réalité augmentée connaîtra
la plus grande réussite commerciale : elle ne déconnecte
pas complètement les gens du
monde réel. A moins que, dans
un avenir assez proche, les
deux ne fusionnent dans une
réalité « mixée ».
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Anjou Eco - n°41 - Septembre 2015 49
Enquete
Super centrales d ’ achat versus industriels et
En septembre 2014,
Système U et Auchan
annonçaient leur
intention de convoler.
Objectif : acheter
leurs produits en
commun auprès de
leurs fournisseurs,
sous la forme
d ’ un « accord de
coopération à
l ’ achat », avec pour
finalité de peser
davantage dans la
guerre des prix que se
livrent les enseignes
concurrentes
et d ’ améliorer
les conditions
obtenues auprès des
fournisseurs (sic).
Une annonce qui a eu
l ’ effet d ’ un tsunami
dans le paysage de la
distribution, un coup
supplémentaire porté
aux fournisseurs déjà
soumis à des accords
connus pour être
léonins.
qui aura le
C
e pas de deux entre
le médiatique Serge
Papin et le discret
Vianney
Mulliez,
patrons
respectifs
des deux enseignes, s ’ explique
aisément. Elle est la conséquence
de la guerre des prix des marques
emblématiques à laquelle se
livrent les distributeurs depuis
près de trois ans. Cet accord
a conduit quelque temps plus
tard, à un logique copier-coller
de la part des concurrents : le
rapprochement d ’ Intermarché
et de Casino, de Carrefour et de
Cora. Avec Leclerc, isolé, quatre
entités font désormais poids égal
face aux fournisseurs. Ce qui va
déplacer la bataille sur le front de
vente. Cette offensive intervient
alors que l ’ encéphalogramme
de la grande distribution n ’ a
jamais été aussi plat. Deux explications à cela : d ’ une part, la
déflation des produits de grande
consommation est enclenchée
depuis plusieurs mois ; d ’ autre
part, la guerre des prix entre les
enseignes fait rage. L ’ alliance
entre Auchan et Super U
vise également à lutter contre
la progression de Leclerc, qui
50 Anjou Eco - n°41 - Septembre 2015
ne cesse de gagner des parts de
marché quand ses poursuivants
cherchent la parade. A la différence de ses concurrents privés
qui pensent en priorité à servir
leurs actionnaires, Leclerc rogne
ses marges pour recruter de nouveaux clients. Autre point fort de
l ’ enseigne : le pari fait très tôt et de
manière significative par Leclerc
sur les drives. Aujourd ’ hui, le
drive représente la moitié de la
croissance du groupe. Entre 2008
et 2013, son chiffre d ’ affaires a
connu en France une progression sans pareil (10 milliards
d ’ euros en 2008 vs 42 milliards
d ’ euros en 2013).
Comme toute chose, cette spirale
déflationniste a ses limites. Pour
être compétitifs sans rogner leurs
marges, Auchan et Système U
parient sur le volume. Autrement
dit, selon les arguments avancés officiellement, peser plus
lourd face aux mastodontes de
l ’ industrie agro-alimentaire et
redonner du pouvoir d ’ achat
aux Français. Louables intentions s ’ il en est et propos rassurants auprès de nos politiques
en période de crise mais peut-
être aussi… écran de fumée qui
cacherait d ’ autres intentions (?).
En février dernier, Système U et
Auchan, par voie de communiqué de presse, précisaient leurs
propos. « Les deux entreprises
ont en commun la volonté de
devenir un acteur majeur du
marché français de la GMS en
constituant un réseau offrant la
meilleure couverture géographique nationale et les meilleurs
concepts par formats et canaux
de distribution, en s ’ appuyant
sur les points forts de chacune
des enseignes ; de pérenniser
leurs modèles originaux dans le
paysage économique français et
d ’ y développer de façon équilibrée et vigoureuse leurs deux
marques produits : U et Auchan.
Leurs dirigeants sont convaincus d ’ être à même de construire
une nouvelle performance économique durable au bénéfice de
leurs clients, de leurs collaborateurs, de leurs partenaires économiques, de leurs entreprises
familiales associées et, plus généralement, de leur environnement
local ». Par ailleurs, Sytème U
s ’ est associé à quatre enseignes
européennes au printemps 2014
www.maineetloire.cci.fr
fournisseurs :
dernier mot ?
(Colruyt en Belgique, Conad en
Italie, Coop Suisse et Rewe en
Allemagne). Un « quintette » qui
pèse à elle seule quelque... 106
milliards. Du côté de Casino et
Intermarché, un communiqué
de presse qui se voulait lui aussi
tout aussi rassurant et lénifiant :
il n ’ est question de mutualiser les
volumes que pour « les grandes
marques ». La coopération ne
portera pas sur les produits à
des prix fait rage depuis quelques
années. Dans la course à la taille
résultant de la guerre des prix,
désormais plus qu ’ engagée dans
ce secteur ultra-concurrentiel,
le nouveau leader en termes de
parts de marché combiné sera
ce nouveau couple formé par
Intermarché et Casino (25,8%)
qui devance ainsi Système U/
Auchan (21,5%), Carrefour
(20,7%) et Leclerc (20,2%) (données : KantarWorldPanel). Des
tailles XXL, qui ne laissent rien
présager de bon pour les industriels fournisseurs de la grande
distribution. L ’ alliance des
géants de la grande distribution,
une affaire suffisamment préoccupante pour que le ministre de
l ’ Economie et la commission des
Affaires économiques du Sénat
s ’ en emparent.
rassant », difficile à gérer, surtout
en pleine période de négociations entre la grande distribution (GD) et les fournisseurs ».
La GD, un domaine que Sylvie
Degez-Kergean connait bien.
Ses clients sont des fournisseurs
de la GD qu ’ elle conseille lors
des phases délicates de négociations qui ont lieu chaque année
du 1er septembre au 1er mars.
Une période particulièrement
tendue pour ses clients du fait
d ’ un déséquilibre patenté des
forces en présence et d ’ une
grande partie de leurs produits
vendus à la GD. Pourquoi ces
alliances entre géants de la
GD ? « La GD doit rendre des
comptes à des actionnaires, des
fonds de pension (sauf Leclerc
qui n ’ a pas cette contrainte). Le
seul intérêt des actionnaires :
les dividendes qui leur seront
versés. Au contraire d ’ une
entreprise dirigée par des capitalistes dans l ’ âme qui savent
que la vie d ’ une entreprise
est faite de hauts et de bas, les
actionnaires veulent de l ’ argent
mais sans risque ni défaillance.
Aujourd ’ hui, pour la GD, il
Toutefois, un peu tard, selon
Maître Sylvie Degez-Kergean,
avocat conseil à Angers, spécialisée en droit commercial et
propriété intellectuelle. « L ’ Etat,
interpellé par ce qui était en train
de se produire, a saisi l ’ Autorité
de la concurrence, fin octobre ».
Il lui a été notamment demandé
« Un chant des sirènes pour les industriels ?
Sans aucun doute. »
marques propres, ni sur les produits frais traditionnels issus de
la production agricole ou de la
pêche. « Ni sur les produits de
marques nationales élaborés par
les PME ou les entreprises de
taille intermédiaires ». Seront
donc concernés les produits
de grandes marques vendus en
France (Nestlé, Danone, CocaCola, L ’ Oréal,...), là où la guerre
www.maineetloire.cci.fr
pensé, comme on peut aisément l ’ imaginer. « Les géants
de la GD ont choisi le système
de mandat. Il ne s ’ agit pas
de fusionner deux centrales
d ’ achat, mais de créer une troisième entité juridique indépendante qui agit en qualité
de mandataire pour le compte
de ces centrales sans prendre
leur place. Juridiquement, ce
plan tient. En cas de fusion, la
GD aurait alors été contrainte
de demander une autorisation.
Pas de concentration, donc pas
d ’ autorisation, ni contrôle. Le
binôme devient une sorte de
super centrale d ’ achat. La GD
a présenté sa démarche auprès
des pouvoirs publics en avançant l ’ argument d ’ une « force
de frappe » suffisamment puissante pour faire face aux multinationales de l ’ agro-alimentaire, « lutter à armes égales… ».
Autre argument et non des
moindres : dégager du pouvoir
d ’ achat pour les consommateurs. Un discours en période
économique atone qui ne peut
que trouver un écho favorable
auprès des politiques.
de réfléchir à des propositions de
modifications législatives pour
rééquilibrer les relations commerciales entre grande distribution et industrie agroalimentaire. Entre autres propositions,
la possibilité d ’ introduire un
seuil de concentration spécifique
pour les achats agroalimentaires.
« Cette réactivité un peu tardive
montre que le sujet était « embar-
faut avant tout baisser ses prix
pour des contraintes d ’ actionnariat ». Jusqu ’ à septembre
dernier, chaque enseigne avait
sa propre centrale d ’ achat et
les fournisseurs (industriels)
négociaient avec ces dernières.
« Depuis la rentrée 2014, la GD a
créé des super centrales d ’ achat ».
Sur le plan juridique, le montage a été particulièrement bien
Un chant des sirènes pour les
industriels ? Sans aucun doute.
« Ceux-ci seront étranglés ».
Entre autres raisons : ces super
centrales disposeront de toutes
les informations relatives aux
prix, aux négociations commerciales qui se pratiquaient dans les
centrales avant qu ’ elles ne soient
sous l ’ égide de super centrales.
Un atout de poids qui leur permettrait de solliciter un effort
supplémentaire auprès des fournisseurs par rapport à la situation antérieure. « La conjoncture
n ’ est pas florissante. Si en plus,
on casse le peu de marge existante, on cassera aussi notre tissu
industriel ». Ces alliances présentées comme une « arme » pour
Anjou Eco - n°41 - Septembre 2015 51
Enquete
faire plier les multinationales
auront un effet pervers sur les
PME. « Ces prix laminés auprès
des multinationales impacteront à terme les industriels ».
Démonstration mathématique :
si une PME veut avoir une
chance de vendre ses produits à
la GD, elle devra bien sûr s ’ aligner sur des prix qui auront déjà
été fortement laminés auprès
des multinationales. « Ce que
la super centrale imposera aux
multinationales, elle va l ’ imposer aux PME. Effet plus délétère
encore : ce seront les PME qui
se l ’ imposeront si elles veulent
rester référencées. Les super
centrales n ’ auront même pas à
leur demander ». Pour l ’ heure,
des entreprises leaders dans leur
domaine ont déjà vécu l ’ épreuve
du feu en « étrennant » ces nouvelles négociations avec les super
centrales. « Elles ont dû lâcher
comme elles n ’ ont jamais lâché.
Cela met une énorme pression ».
Mais dans ce contexte très tendu,
les fournisseurs ont eux aussi une
« arme » : la loi. « Nous avons la
chance en France d ’ être dans un
Etat de droit. Il faut utiliser autant
que possible les textes existants
de la loi Hamon. Les PME n ’ ont
pas ce réflexe, ni le temps et la
connaissance. Les juristes, avocats conseils sont justement là
pour les aider et les accompa-
gner dans cette démarche. Si
tous les industriels avaient le
même discours en se référant à
la loi, s ’ ils étaient informés des
extraits de cette loi qui sont en
leur faveur, ils arriveraient face
à la GD avec des arguments
juridiques, seule « arme » dont
ils peuvent user et qui peut faire
trembler la GD sur ses bases
car la GD craint les sanctions ».
Par le passé, des centrales ont
été condamnées avec de fortes
amendes. Ce genre de sentence laisse des traces dans les
esprits car quand la trappe du
code se referme, cela peut faire
mal. « Utilisez vos droits. Les
lois ont aussi été promulguées
pour aider les industriels face
à la GD ». Courant mars, tous
avaient les yeux rivés sur le site
de l ’ Autorité de la concurrence,
attendant un avis qui tardait
à venir... Le 1er avril dernier,
l ’ Autorité rendait son avis,
reconnaissant que les récents
accords de coopération induisaient un renforcement de la
puissance d ’ achat de l ’ ensemble
des distributeurs susceptible de
soulever des préoccupations
quant à l ’ accroissement du
déséquilibre entre distributeurs
et fournisseurs.
Soulignant de façon générale,
l ’ importance de renforcer la
concurrence dans le secteur de la
grande distribution, elle formulait des recommandations dont
celle d ’ inviter les opérateurs à porter une attention particulière
à la manière dont ils choisissent les fournisseurs concernés
par le périmètre des accords.
« Il apparaît souhaitable que les
opérateurs concernés prennent
certaines précautions quant à la
sélection des fournisseurs, en
s ’ appuyant sur des critères de
sélection objectifs et non-discriminatoires compte tenu des incidences que leur choix pourrait
avoir sur le marché de l ’ approvisionnement », préconisant l ’ instauration d ’ une obligation légale
d ’ information préalable pour
tout nouvel accord de rapprochement, proposant une modification du dispositif permettant d ’ appréhender les abus de
dépendance économique afin de
le rendre plus effectif. « L ’ avis va
aussi loin que possible dans le respect de sa mission qui est juste de
faire une analyse d ’ impact sur le
marché de ces regroupements ».
Cette saine lecture devrait être
hautement recommandée aux
fournisseurs et aux PME. Elle
pourrait leur servir pour résister
aux demandes de renégociation
en 2015 ou lors des prochaines
négociations annuelles pour
2016 ». Quelle sera la suite de
cet affrontement « pot de terre
contre pot de fer » ? Affaire à
suivre. Le pire n ’ est jamais sûr...
Marianne Bourgeois
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Réglementation
Commercial
L ’ acompte et les arrhes :
définitions juridiques
L ’ acompte s ’ analyse comme un premier versement imputable sur le
prix d ’ une vente ferme et définitive.
En conséquence, si le vendeur ne
livre pas la marchandise convenue
ou n ’ exécute pas la prestation promise selon les termes du contrat de
vente, sa responsabilité contractuelle
peut être engagée et donner lieu, en
plus de la restitution de l ’ acompte,
à l ’ allocation de dommages-intérêts au profit de l ’ acheteur lésé. Si
l ’ acheteur se rétracte, sa responsabilité contractuelle peut également être
mise en oeuvre. Dans ce cas, en sus
de la perte du montant de la somme
versée, il peut être condamné à payer
des dommages-intérêts au vendeur. Contrairement à l ’ acompte, les
arrhes sont assorties d ’ une faculté de
dédit permettant à chacune des parties de revenir sur son engagement.
Néanmoins, si le vendeur se rétracte,
il doit rembourser le double de la
somme reçue à son client (article
1590 du Code civil). Si l ’ acheteur se
ravise, il ne peut pas réclamer le remboursement de la somme versée.
FiscaL
Imposition cotisation
foncière des
entreprises :
dématérialisation
des avis
Depuis cette année, la Direction
générale des Finances publiques
n ’ envoie plus les avis d ’ acompte et
d ’ imposition de CFE-IFER par voie
postale aux entreprises redevables.
Celles-ci doivent désormais se rendre
dans leur compte fiscal professionnel sur le site impots.gouv.fr,
afin de consulter en ligne leur avis,
préalablement aux échéances de
paiement des 15 juin (acompte) et
15 décembre (solde). Depuis le 1er
octobre 2014, toutes les entreprises
doivent s ’ acquitter de la CFE-IFER
par un moyen de paiement dématérialisé (paiement direct en ligne, prélèvement mensuel ou à l ’ échéance).
Les redevables qui n ’ ont pas déjà
opté pour le prélèvement (mensuel
ou à l ’ échéance) pourront s ’ acquitter du solde de la CFE-IFER 2015
en adhérant au prélèvement à
l ’ échéance jusqu ’ au 30 novembre
minuit ou en payant en ligne
jusqu ’ au 15 décembre 2015 minuit
sur le site impots.gouv.fr. L ’ accès aux
services du site impots.gouv.fr est
simple et entièrement sécurisé. Les
entreprises doivent simplement y
créer leur espace professionnel.
Vente d ’ une activité...
en exonération
totale d ’ impôt
Une société vend une activité
qu ’ elle avait achetée 2 ans auparavant à une autre entreprise et
réalise à cette occasion une plusvalue. Parce que la valeur de vente
de cette activité est inférieure à
300 000 €, elle entend bénéficier
de l ’ exonération fiscale applicable en pareille hypothèse. Ce
que lui refuse l ’ administration : si
le régime spécial dont elle entend
se prévaloir impose une valeur de
vente inférieure à 300 000 €, ce n ’ est
pas la seule condition à respecter ;
il faut aussi que l ’ activité ait été
exercée pendant au moins 5 ans.
C ’ est le cas rétorque l ’ entreprise :
en tenant compte du temps pendant lequel l ’ entreprise à qui elle a
racheté cette activité l ’ a exploitée,
le délai de 5 ans est largement respecté. Non répond le juge : seul le
temps d ’ exploitation par l ’ entreprise qui vend l ’ activité est pris en
compte. Parce qu ’ elle a exploité
cette activité pendant seulement
2 ans, la plus-value (d ’ un montant
de 55 000 € dans cette affaire) est
imposable…
Arrêt de la Cour Administrative
d ’ Appel de Douai du 26 mai 2015,
n° 13DA00869
Sources : Actu Strego
Social
salarié qui s ’ estime sanctionné une
seconde fois pour les mêmes faits :
il a selon lui déjà été sanctionné par
courrier qu ’ il considère être un avertissement. Courrier qui ne constitue au contraire qu ’ une mise en
demeure de justification d ’ absence
pour l ’ employeur... Non, estime le
juge : en rappelant le manquement
aux règles de discipline et en précisant qu ’ il ne pourra plus tolérer
une telle attitude portant préjudice
à l ’ entreprise, l ’ employeur a émis un
avertissement au salarié. Les mêmes
faits ne peuvent donc plus justifier
le licenciement… qui est jugé sans
cause réelle et sérieuse !
Arrêt de la Cour de Cassation,
chambre sociale, du 18 mars 2015,
n° 13-28481
Il faut justifier une
augmentation refusée
Fini les augmentations à la tête du
client ? Un arrêt de la Cour de cassation va obliger les employeurs à
se demander comment sont calculées les augmentations individuelles
et à expliquer sur quoi elles sont
fondées. L ’ affaire jugée porte sur
la direction d ’ un centre hospitalier
qui a refusé d ’ augmenter un de ses
cadres qui travaillait dans un service dont les performances étaient
jugées décevantes, alors que d ’ autres
avaient bénéficié d ’ une petite revalorisation salariale. La Cour a jugé
que ce n ’ était pas un élément objectif d ’ appréciation. Il ne suffit plus de
dire que les performances d ’ un collaborateur sont insuffisantes. Encore
faut-il le prouver. Cette décision a
deux conséquences directes. Les
décisions d ’ augmentation individuelle exigent dorénavant plus de
transparence. Des outils d ’ évaluation
de la performance seraient à mettre
en place dans les entreprises.
Arrêt de la Cour de Cassation,
chambre sociale, du 6 mai 2015
Un employeur constate
l ’ absence (injustifiée)
d ’ un salarié
Une salariée
dénonce des faits de
Un salarié s ’ absente de son tra- harcèlement
vail sans justification. Par courrier, l ’ employeur lui rappelle qu ’ en
cas d ’ absence, il doit le prévenir et
se justifier. Et tout en l ’ invitant à se
conformer aux règles de discipline,
il ajoute qu ’ il ne pourra pas «tolérer
davantage une telle attitude irrespectueuse». À son retour, l ’ employeur
n ’ en reste pas là et finit par le licencier pour faute. Ce que conteste le
54 Anjou Eco - n°41 - Septembre 2015
Une salariée se plaint de ce que son
supérieur hiérarchique a, à son égard,
un comportement de nature à dégrader ses conditions de travail, caractéristique du harcèlement moral. Mais
son employeur, l ’ accusant de propos
mensongers, décide de la licencier
pour faute grave. Ce que conteste la
salariée qui rappelle qu ’ un salarié
qui relate des faits de harcèlement ne
peut pas être licencié pour ce motif.
Elle réclame, en outre, à l ’ employeur
des dommages-intérêts pour harcèlement moral et manquement à son
obligation de sécurité et de protection : elle accuse, en effet, son supérieur hiérarchique de la persécuter,
d ’ exercer à son encontre un autoritarisme exacerbé et une surveillance
malsaine, de la menacer de provoquer son licenciement. Mais, après
enquête, il s ’ avère que ces propos,
tenus pour nuire au supérieur hiérarchique, sont effectivement mensongers, ce que confirme le juge. Ce
dernier valide la faute grave retenue
contre la salariée, manifestement de
mauvaise foi dans cette affaire.
Arrêt de la Cour de Cassation,
chambre sociale, du 28 janvier 2015,
n° 13-22378
Sources : Actu Strego
Reproches de défaut
de formation
Le salarié reproche à son employeur
d ’ avoir failli à son obligation de formation : n ’ ayant bénéficié d ’ aucune
formation depuis son recrutement
il y a 16 ans, il lui réclame le versement de dommages-intérêts. Or,
l ’ employeur lui rappelle qu ’ il a été
recruté sans compétence ni expérience au poste qu ’ il occupe et pour
lequel il a tout de même été formé
par l ’ entreprise. Il constate, par
la même occasion, que son expérience acquise dans l ’ entreprise lui
permet désormais de prétendre à
des postes similaires dans d ’ autres
entreprises du même secteur d ’ activité. Enfin, il relève que le poste
occupé par le salarié n ’ a connu,
depuis son embauche, aucune évolution particulière nécessitant une
formation d ’ adaptation, le salarié
n ’ ayant d ’ ailleurs pas pris l ’ initiative d ’ en demander une. Arguments rejetés par le juge :
parce qu ’ il n ’ a proposé aucune
formation pendant plus de 16 ans,
l ’ employeur a manqué à son obligation de formation, ce qui justifie
sa condamnation au versement de
dommages-intérêts.
Arrêt de la Cour de Cassation,
chambre sociale, du 5 juin 2013,
n° 11-21255
Sources : Actu Strego
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Social
Un salarié ne se
présente pas à son
poste
N’ayant pas de nouvelles d’un salarié
qui ne s’est pas présenté à son travail,
l’employeur, lui reprochant un abandon de poste, le licencie pour faute
grave. Or, le salarié conteste la faute
grave retenue contre lui, privative
d’indemnités de licenciement. En
réalité, il a été placé en garde à vue,
puis en détention provisoire. Mettant
en avant le caractère involontaire de
cette absence et les difficultés rencontrées pour rendre compte de la
situation à son employeur, une faute
grave ne peut pas lui être reprochée
selon lui. Mais l’employeur maintient que cette absence, injustifiée,
a désorganisé le fonctionnement de
l’entreprise. D’où la faute grave retenue contre lui. Ce que confirme le
juge : le salarié n’a, en fait, effectué
aucune démarche pour aviser son
employeur de la situation. Il n’a pas
été en mesure de prouver qu’il avait
été placé dans l’impossibilité de le
faire. Cette absence injustifiée, parce
qu’elle avait désorganisé le fonctionnement de l’entreprise, constitue
effectivement une faute grave.
Arrêt de la Cour de Cassation,
chambre sociale, du 20 mai 2015, n°
14-10270
Rupture conventionnelle
avec une salariée à
son retour de congé
maternité
Trois jours après son retour de son
congé maternité, une salariée et son
employeur concluent une rupture
conventionnelle qui sera homologuée par l’administration. Mais
la salariée va contester la validité
de cette rupture conventionnelle
et réclamer des dommages-intérêts. Pour elle, la rupture conventionnelle est nulle parce qu’elle a été
conclue pendant la période au cours
de laquelle elle bénéficie d’une protection contre la rupture du contrat
de travail, à savoir les 4 semaines
qui suivent la fin du congé maternité. Certes, reconnaît l’employeur qui
estime toutefois que cette protection
ne vaut qu’en cas de licenciement :
les conditions étant respectées, rien
n’empêche de conclure une rupture conventionnelle pendant cette
période. Ce que valide le juge : sauf
fraude ou vice du consentement, ce
www.maineetloire.cci.fr
qui n’est pas le cas ici, une rupture
conventionnelle peut valablement
être conclue pendant le congé maternité et les 4 semaines qui suivent l’expiration de ce congé.
Arrêt de la Cour de Cassation,
chambre sociale, du 25 mars 2015,
n° 14-10149
Un employeur conclut
une transaction avec une
ex-salariée
Dix jours après lui avoir notifié
un licenciement pour faute grave
(en recommandé avec AR), un
employeur conclut une transaction avec une ex-salariée : contre
son renoncement à contester le
motif du licenciement, elle accepte
une indemnité de 10 000 €. Mais la
salariée revient sur sa décision et
demande la nullité de cette transaction. Elle ressort un e-mail daté de
quelques jours avant la notification
du licenciement dans lequel elle précisait déjà qu’elle ne peut pas accepter la transaction proposée. Pour elle,
il est clairement établi l’existence de
négociations sur la transaction avant
le licenciement : elle doit donc être
annulée. Ce que refuse le juge qui
valide la transaction. Certes, une
transaction conclue avant un licenciement est nulle. Mais cet e-mail
ne fait état que d’une proposition de
transaction, et non d’une transaction déjà signée, sans en mentionner
le contenu ni l’indemnité prévue, de
sorte qu’il n’est pas établi que cette
proposition correspond à celle qui a
été signée.
Source : arrêt de la Cour de
Cassation, chambre sociale, du
13 mai 2015, n° 14-10116
Lettre de démission
(équivoque ?) d’un salarié
Dans sa lettre aux termes de laquelle
il indique souhaiter mettre un terme
au contrat de travail, le salarié précise qu’il a quelques soucis de santé,
qu’il se sent très fatigué et qu’au vu
du rythme de travail, il a du mal à
dormir et à récupérer. Or, contrairement à l’employeur, il n’y voit pas
là une véritable démission, mais
plutôt, bien au contraire, une prise
d’acte de la rupture du contrat de
travail, et donc un licenciement sans
cause réelle et sérieuse. S’il a souhaité mettre fin au contrat, c’est bien
à cause du rythme de travail qui lui
est imposé. Circonstance qui, ajoutée au fait que sa «démission» a été
suivie d’une contestation relative
au paiement d’heures supplémentaires, la rend équivoque. Ce qui ne
convainc pas le juge : non seulement
il a contesté le paiement des heures
supplémentaires plus de 6 mois après
sa démission, mais, en plus, il n’invoque dans sa lettre aucun grief à
l’encontre de l’employeur. Lettre qui
caractérise une démission… claire et
non équivoque !
Source : arrêt de la Cour de
Cassation, chambre sociale, du 6 mai
2015, n° 14-10347
Un employeur conclut
(impose ?) une rupture
conventionnelle avec
un salarié
L’employeur reproche au salarié des
manquements professionnels et
évoque avec lui cette situation lors
d’un entretien. Suite à cette entrevue, le salarié sollicite une rupture
conventionnelle qui sera homologuée par l’administration. Mais il va
finalement la contester. Il se trouve
que l’employeur lui a envoyé, le jour
même de l’entretien, un avertissement l’invitant à travailler avec professionnalisme ou à prendre ses responsabilités en démissionnant. Ce
qui, selon le salarié, l’a contraint à
demander une rupture conventionnelle. Incitation qui, ajoute-t-il, a été
accentuée par une promesse de l’employeur de l’indemniser pendant 12
mois au titre de sa clause de nonconcurrence, alors qu’il l’a finalement délié de cette obligation à la fin
du contrat. Il n’en faut pas plus, pour
le juge, pour décider que le salarié a
été contraint de conclure cette rupture conventionnelle qui, faute d’un
consentement libre et éclairé, doit
être requalifiée en licenciement sans
cause réelle et sérieuse.
Source : arrêt de la Cour de
Cassation, chambre sociale, du 9 juin
2015, n° 14-10192
Réglementation
rêts pour « tabagisme passif », des
salariés fumant dans l’entreprise. Or,
comme le lui rappelle l’employeur, à
aucun moment elle ne s’est plainte
du tabac, elle-même reconnaissant
d’ailleurs être satisfaite de ses conditions de travail. Il va même jusqu’à
lui remémorer qu’elle accompagnait ses collègues lors des pauses
cigarettes dans un local mis à leur
disposition ! En outre, l’affection,
source de son inaptitude et donc
de son licenciement, n’a aucun lien
avec un quelconque tabagisme
passif. Peu importe pour le juge qui
donne raison à la salariée ! Tous ces
arguments n’exonèrent en rien l’employeur de sa responsabilité vis-à-vis
de la salariée exposée au tabagisme
passif : il doit faire respecter l’interdiction de fumer dans l’entreprise.
Source : arrêt de la Cour de
Cassation, chambre sociale, du 3 juin
2015, n° 14-11324
Cigarette électronique :
autorisée dans les lieux
publics ?
Une personne est verbalisée dans un
train parce qu’elle consomme une
cigarette électronique. Elle conteste
cette amende : elle estime que l’interdiction de fumer dans les lieux
publics ne vise pas la cigarette électronique. Le juge lui a donné raison !
L’interdiction de fumer dans les lieux
affectés à un usage collectif a effectivement été prévue alors que la cigarette électronique n’existait pas. Or,
pour lui, la cigarette électronique ne
saurait être assimilée à une cigarette
traditionnelle : elle ne contient pas
de tabac, mais seulement du liquide
qui, mélangé à l’air, est diffusé sous
forme de vapeur. Il en a conclu que
l’interdiction de fumer dans les lieux
publics ne s’appliquait pas à la cigarette électronique en l’état actuel de la
législation.
Arrêt de la Cour de Cassation,
chambre criminelle, du 26 novembre
2014, n° 14-81888
Source : Actus Strego
Dommages-intérêts...
pour tabagisme passif
Licenciée pour inaptitude, une salariée poursuit son employeur en justice. En plus de griefs liés au licenciement, elle lui reproche de ne pas
avoir respecté ses obligations en
matière d’interdiction de fumer :
elle lui réclame des dommages-intéAnjou Eco - n°41 - Septembre 2015 55
Decouverte
« Mon âme a son secret, ma vie a son
mystère » (*)… Les troglodytes sont un
patrimoine unique dont le mystère des
profondeurs ne cesse de révéler sa majesté.
Cette année, deux sites leur rendent un
puissant hommage : le site des Perrières à
Doué-la-Fontaine et les caves
de la Maison Ackerman à Saumur.
I
ci s ’ est écrit le grand
mystère de la vie… Après
le succès en 2014 de la
première partie de la scénographie intitulée « Le Mystère
des Faluns » créée au cœur du
monumental site troglodytique des Perrières à Doué-laFontaine qui a accueilli près
de 25 000 visiteurs, l ’ édition
2015 tiendra elle aussi toutes
ses promesses avec l ’ ouverture de cinq nouvelles galeries.
Classé Site Environnemental
Remarquable, le site des
Perrières est constitué de
galeries souterraines hautes
de 15 à 20 mètres. Le falun,
roche coquillière locale, a été
déposé par la mer, il y a 10
millions d ’ années, puis creusé
par l ’ homme aux 18 et 19ème
siècles. Après avoir servi de
champignonnières, d ’ habitat,
puis réhabilité en site touristique dans les années 80, le site
des Perrières resplendit d ’ un
nouvel éclat grâce à la scénographie féérique et géniale
(au sens étymologique) du
Mystère des Faluns. Une mise
en scène que l ’ on doit au talent
et à l ’ ingéniosité de l ’ atelier
de création scénographique
angevin, Lucie Lom où projections et jeux de lumière subliment les aspérités de cette terre
à la couleur chaude. Le Mystère
des Faluns, un voyage sorti
d ’ un roman de Jules Verne.
« La rencontre avec le site des
Perrières a été pour nous un
coup de foudre ». Pour Philippe
Leduc, créateur de l ’ atelier
Lucie Lom, il fallait réveiller
en douceur ce lieu magnifique
unique et faire partager aux
visiteurs cet élan artistique.
« La scénographie devait être
conçue avec le même respect
qu ’ avaient les carriers quand
ils creusaient ces caves, avec ce
souci d ’ une inscription subtile
dans les lieux ». Comme
l ’ explique Michel Pattée, maire
de Doué-la-Fontaine, « nous
attendons beaucoup de cette
édition 2015 qui voit la finalisation d ’ un projet dont la
genèse remonte à quelque dix
ans. L ’ objectif est de valoriser
un patrimoine exceptionnel,
rare que sont les troglodytes de
« Le Mystère des Faluns » au cœur du site troglodytique des Perrières à Doué-la-Fontaine
56 Anjou Eco - n°41 - Septembre 2015
bat
Quand le pouls
plaines, de faire revivre ce que
des hommes ont construit de
leurs mains et de participer à
enrichir et à dynamiser l ’ offre
touristique du Saumurois ».
Porter un tel projet n ’ aurait
été envisageable sans une réelle
volonté politique de la Région.
1,7 million d ’ euros ont été
nécessaires dont 700 000 euros
de subventions (commune,
Département, Région, Etat,
Europe).
Loin
d ’ être
un
parcours
pédagogique, le Mystère des
Faluns invite à une
lecture poétique d ’ une
histoire
géologique
et humaine, installant le visiteur dans
un état d ’ émerveillement comme seuls
peuvent en avoir les
enfants. Illustrateurs,
vidéastes, sculpteurs,
musiciens,
éclairagistes ont interprété
la partition que Lucie
Lom a écrite pour ce
Mystère des Faluns :
ballets de méduses, baleine,
requins, constellations lumineuses et miroir d ’ eau abyssal.
« Le public en découvre
aujourd ’ hui la mesure et la
démesure. Une démesure en
hommage à celle des lieux ».
Doucement, l ’ obscurité se
fait. Comme sortant de la
roche, des sons. Sur une paroi,
un film d ’ animation au trait
sobre, brut, à l ’ image du site.
On y découvre l ’ histoire des
lieux, la mer qui s ’ étendait icimême, sa faune, sa flore, et la
dune marine qui a aggloméré
au fil du temps les restes de
cette vie, le falun. Dans un long
corridor, le visiteur découvre
des parois dont les hauteurs et
les volumes laissent sans voix.
Le jeu scénique fait de lumières
fluctuantes, comme un ressac
imaginaire, comme des échos
sonores venus des profondeurs,
semble animer la roche. Au
creux de ces caves cathédrales,
un miroir d ’ eau. Ici se révèle la
parenté du lieu avec l ’ eau, celle
de la mer, puis des millions
d ’ années plus tard, l ’ eau douce
de la nappe phréatique. Dans
www.maineetloire.cci.fr
@ Ackerman
au rythme de l ’ art
des profondeurs
L ’ œuvre éphémère de Julien Salaud, le « Fleuve Céleste », s ’ exprime dans les caves troglodytes de la Maison Ackerman
ce silence apaisant, des clapotis
d ’ ondes concentriques nous
rappellent que tout est mouvement et éphémère. L ’ eau
encore qui a inspiré les scénographes de Lucie Lom
avec ces trois petits
théâtres marins dont la
première scène dévoile
un magnifique ballet de
méduses luminescentes
suspendues, déployant
leurs corolles délicates et
gracieuses.
Sur les parois, un film d ’ animation emmène le visiteur à l ’ ère
du miocène dans une savane
peuplée d ’ ombres et de sonorités animales, de palmiers
et d ’ arbustes. Derrière une
lucarne de falun, la silhouette
imposante d ’ un requin arrive
lentement, envahissant tout
l ’ espace. Non loin, une baleine
échouée laissant un immense
squelette à l ’ intérieur duquel le
visiteur peut découvrir sa fossilisation par un jeu de lumière
mouvant. Echu tout près, le
squelette impressionnant de
sa tête. La mémoire des faluns,
www.maineetloire.cci.fr
c ’ est aussi cet espace où des
bruissements de sons cristallins se révèlent. Oursins, bryozoaires, vies fossilisées s ’ illuminent. Quelques pas plus loin, le
« Fleuve Céleste ». 45 km de
fil de coton tendu dans une
galerie de 65 m de longueur,
7 m de haut et 6 de large,
65 000 clous en acier plantés
inédit entre deux éminentes
institutions du Saumurois
attachées à l ’ excellence, à la
promotion et au rayonnement d ’ un territoire. Cette Résidence
« Comme des chats, dont la pupille apprivoise
progressivement l ’ obscurité, le visiteur distingue
une lumière noire reflétée sur des fils blancs »
théâtre des carriers fait la part
belle aux gestes ancestraux :
une mécanique sonore rythme
un ballet d ’ ombres, celles de
blocs qui remontent, d ’ échelles
qui glissent cherchant un point
d ’ appui. C ’ était il y a 10 millions
d ’ années… C ’ est en 2015.
Au cœur d ’ une
grotte stellaire, un
Fleuve Céleste
Quand de fines bulles, plus
habituées à remonter vers la
lumière, nous entrainent dans
les profondeurs, cela donne le
sous terre révélant le patrimoine
exceptionnel des caves troglodytes de 7 km de long, de la
Maison Ackerman. Cette œuvre
monumentale et éphémère
est l ’ œuvre d ’ un jeune artiste
talentueux, Julien Salaud.
Choisi par un jury associant
des professionnels de l ’ art à des
responsables de deux structures
engagées, Julien Salaud (qui
a exposé à Paris, Chambord,
Singapour, Séoul, Madrid
et New York) est le premier
lauréat à investir la toute
nouvelle Résidence AckermanFontevraud La Scène créée à
l ’ initiative d ’ un partenariat
est la concrétisation d ’ un engagement mutuel en faveur de
la création contemporaine - à
travers le choix d ’ une œuvre
éphémère réalisée et exposée
pendant trois ans dans les caves
d ’ Ackerman - et d ’ un souhait,
celui de faire naître des œuvres
originales et grandioses.
« La Maison Ackerman est
déjà reconnue pour son engagement dans la promotion de
l ’ art à travers bien-sûr l ’ art
du vin mais également divers
projets dont la visite inédite
oenotouristique « Voyage Au
Centre de la Bulle ». L ’ œuvre
Anjou Eco - n°41 - Septembre 2015 57
Decouverte
de l ’ artiste Julien Salaud, au
talent mondialement connu,
représente une continuité dans
les savoir-faire et les valeurs de
la Maison. Mais cette œuvre
a également un autre objectif
et non des moindres, celui
de conserver et valoriser le
superbe patrimoine troglodytique de la Maison », comme
l ’ explique Julien Goudeau,
Rousse... Chacun apportant
son talent et sa pierre pour révéler au public les faces
cachées de ce monument
exceptionnel classé au patrimoine mondial de l ’ UNESCO.
Dès l ’ entrée au cœur du site
de la Maison Ackerman, le
visiteur est saisi par la force de
ce Fleuve Céleste. Une plongée
aquatique où ailes, nageoires,
écumes et êtres lumineux se
mêlent dans un corps à corps
avec la roche. Une création
composée de clous et de fils
blancs dont la mise en lumière
anime les images. Associant
le sauvage et le primitif (des
animaux empaillés et retenus
par des clous plantés) à la
plus grande sophistication
Pour la mise en place de cette
œuvre majeure, Julien Salaud
a été aidé par des étudiants
des Beaux-Arts. « J ’ avais déjà
créé des grottes stellaires dans
des musées ou d ’ autres structures en « dur ». Ici, le travail
s ’ est fait directement sur la
roche. C ’ est une toute autre
configuration ». Le « Fleuve
Céleste » a pu émerger de sa
source grâce au soutien de
toutes les forces vives entourant ce projet démesuré.
« Plus il y a de force vive, mieux
cela se passe ». Résultat : une
œuvre éphémère, inattendue,
majestueuse.
Marianne Bourgeois
Scénographie dans les caves de la Maison Ackerman
dans ces fils, perles et borderies chatoyantes, Julien
Salaud révèle l ’ une des plus
belles pages de son travail.
La plus grande installation
jamais réalisée sur ce qui
était auparavant un océan :
des bancs de poisson de la
Loire, des chouettes effraies
dans un ballet fantasmagorique où le chasseur devient
plongeur, sorcier, cueilleur.
Au-delà de la prouesse technique, l ’ immersion est totale.
Le Fleuve céleste
Caves Ackerman
19, rue Léopold Palustre
Saint-Hilaire Saint-Florent
49400 Saumur
Ouvert d ’ avril 2015 au
31 décembre 2017
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en immersion à laquelle
l ’ immensité des lieux et de la
réalisation n ’ est pas étrangère.
Comme des chats, dont la
pupille apprivoise progressivement l ’ obscurité, le visiteur
distingue une lumière noire
reflétée sur des fils blancs.
L ’ univers de Julien Salaud est empreint de cosmogonie, de
chamanisme et d ’ art pariétal,
fascinant comme ce bestiaire
magique ou ces constellations
stellaires. Un étrange ballet
Mystère des Faluns
Les Perrières
7 rue d ’ Anjou
49700 Doué-la-Fontaine
Ouvert d ’ avril à novembre
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Responsable
Relations
Publiques et Tourisme de la
Maison Ackerman. En s ’ associant à Fontevraud La Scène, la
Maison Ackerman s ’ appuie sur
un savoir-faire reconnu depuis
une trentaine d ’ années pour
favoriser la création contemporaine. De jeunes artistes
aujourd ’ hui célèbres ont œuvré
à Fontevraud : Jean-Michel
Alberola, Richard Baquié,
Philippe
Cognée,
Daniel
Tremblay ou encore Georges
@ Ackerman
(*) : Alexis-Félix Arvers (1806-1850), célèbre
pour son « Sonnet » (l ’u
ne des pièces poétiques les plus populaires de son siècle)
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de réaliser un travail d ’ équipe en
temps réel ou différé. Il remplace
l ’ e-mail et évite la multiplication
des envois de fichiers lourds et la
saturation des serveurs d’ e-mails.
C ’ est un outil de travail collaboratif qui rend l ’ information disponible pour et par la communauté.
C ’ est aussi une expertise à portée
de main, et une résolution de
problèmes plus rapidement. Plus
besoin de rechercher l ’ adresse
électronique de la personne qui
environnement favorable qui
donne envie de travailler avec
autrui. Le principal frein à la
mise en place d ’ un RSE est avant
tout culturel. Avant de mettre
en place un RSE, il convient
donc de travailler sur la culture
de l ’ entreprise. A défaut, les
community managers s ’ épuiseront à porter à bout de bras
des communautés artificielles
et à faire participer sur le RSE
des personnes qui n ’ y sont pas
prêtes. Si la mise en place d ’ un
RSE peut être un outil susceptible d ’ offrir des perspectives, il
n ’ apporte pas de solutions clés
Réseaux sociaux d ’ entreprise :
Si les réseaux sociaux d ’ entreprise ne vous parlent pas, rassurez-vous. Il y a encore quatre
ans, personne ne connaissait. En
2015, 80% des groupes du Cac 40
se sont dotés d ’ un réseau social
d ’ entreprise (32 entreprises sont
désormais équipées d ’ au moins
un réseau social d ’ entreprise
(RSE) et 30 ont déployé cette
solution de manière transversale
à toute leur organisation). Tous
les secteurs sont concernés par
l ’ intégration d ’ un réseau social
interne : industriel (Michelin,
Renault, Technip, Total), luxe
(L ’ Oréal, LVMH), banque/
assurance (AXA, BNP, Société
Générale), Telecoms (Orange).
Pour autant, tous ces groupes
n ’ avancent pas à la même vitesse.
Bien évidemment, Facebook
s ’ y est mis, permettant ainsi à
ses quelques 8 350 employés de
passer toute leur journée sur le
réseau social… non pas avec leur
amis, mais avec leurs collègues.
L
es réseaux sociaux d ’ entreprise seraient-ils en passe
de devenir le nouvel
outil qui va transformer
notre façon de travailler ? Peutêtre. C ’ est ainsi qu ’ il est présenté. Ce nouveau « Facebook »
du travail pourrait même d ’ ici
deux ou trois ans devenir aussi
indispensable que les smartphones professionnels. Un tiers
des salariés français en serait
déjà équipé, selon une étude
du cabinet Axys Consultants et
d ’ Opinion Way (octobre 2014).
Les réseaux sociaux d ’ entreprise
l ’ intranet nouvelle génération
sont-ils en voie de se généraliser ?
Probablement, selon le dernier
Observatoire d ’ Arctus des RH et
de la e-transformation : 53 % des
entreprises françaises ont mis en
place ou prévoient de mettre en
place un réseau social. Et si les
promesses sont tenues, d ’ ici fin
2015 dans ce domaine, plus d ’ une
entreprise sur deux aura déployé
un réseau interne à des fins de
transfert des compétences. Cet
indicateur tendrait à indiquer
que le mode de collaboration
« social », qui jusqu ’ ici restait
minoritaire en termes d ’ adoption en France, pourrait petit à
petit être amené à se généraliser
au sein des entreprises, du moins
celles d ’ une certaine taille.
À quoi ressemble
un réseau social
d ’ entreprise ?
Un RSE ressemble à un Facebook,
à Linkedin, ou à Viadéo interne
dont la particularité est de n ’ être
accessible qu ’ aux collaborateurs
d ’ un même groupe. Il implique
des règles et une charte éditoriale à respecter. Ces RSE
n ’ ont pas pour finalité d ’ être un
second Facebook. Leur accès est
contrôlé et ils ont pour principe
de partager en direct des informations professionnelles. Le RSE
est pour l ’ entreprise un nouvel
outil de partage de l ’ information
beaucoup plus dynamique que
l ’ e-mail. Il favorise les échanges
entre salariés en permettant aux
60 Anjou Eco - n°41 - Septembre 2015
pourrait avoir la réponse à un problème. On poste sa question sur un
espace partagé et ouvert. On reçoit
la demande. Autre point fort,
ces réseaux sociaux permettent
d ’ élargir ses compétences et ses
connaissances, permettant ainsi
de décloisonner les échanges. Car
le pouvoir social du RSE, c ’ est une
interconnectivité en temps réel ou
différé, avec une ou plusieurs personnes, autrement dit, d ’ exploiter
pleinement et d ’ optimiser l ’ usage
du web 2.0. En décloisonnant les
barrières hiérarchiques et générationnelles, ils pourraient être la
promesse d ’ une nouvelle culture
du management des hommes
qui améliore la relation entre les
équipes et les systèmes d ’ information. Pas surprenant que la
génération Y (génération digitale
née entre 1980 et 2000), y adhère.
Restent malgré tout quelques réticences. Certains ne voient pas
l ’ intérêt de ces RSE, trop compliqués. Parmi eux, des managers,
qui voient d ’ un mauvais oeil que
les collaborateurs échangent trop
librement. Si les RSE continuent
de faire tâche d ’ huile, c ’ est un système de management à l ’ ancienne
qui risque de prendre un sacré
coup de vieux.
Travailler sur la culture
de l’entreprise
Un bémol toutefois à cet
enthousiasme 2.0 : la collaboration ne se décrète pas, elle ne
peut advenir qu ’ à partir d ’ un
en mains. Le RSE est un accélérateur pour les entreprises qui
ont déjà une culture de collaboration, mais il ne crée pas à lui
seul les conditions de la collaboration. La participation active
et efficace au RSE est généralement le fait de communautés existantes, qui avaient déjà
perçu l ’ intérêt de collaborer et
démontré la capacité à le faire.
Autrement dit, cet outil devrait
n ’ être considéré que comme
un « plus ». Le partage est une
création de valeur. Plus l ’ information circule, plus l ’ entreprise
est en dynamique créative pour
se démarquer de la concurrence
et pour la plus grande satisfaction des clients.
Information, cohésion, médiation et participation sont les
quatre piliers d ’ un réseau social
d ’ entreprise. À la fois messagerie
électronique et gestionnaire électronique de document, le RSE
est créateur de valeur ajoutée.
En imposant un décloisonnement, le réseau social interne de
l ’ entreprise place la discussion et
le partage au centre. Son but étant
de maximiser les opportunités
de mise en relation, de mobiliser
les bonnes personnes face à une
situation donnée, d ’ optimiser les
échanges, de régler les problèmes
rapidement.
Marianne Bourgeois
www.maineetloire.cci.fr
Réglementation
Un « suramortissement » exceptionnel
pour soutenir l’investissement productif
Le gouvernement a annoncé une mesure exceptionnelle pour les investissements réalisés entre le 15 avril 2015 et
le 14 avril 2016. Elle consiste en un suramortissement de 40 % des biens d’équipement que les sociétés acquièrent
ou fabriquent. Les entreprises vont pouvoir amortir les biens visés à hauteur de 140 % de leur valeur.
À qui s ’ adresse la
déduction exceptionnelle en faveur
de l ’ investissement ?
Toutes les entreprises sans distinction de secteur ou de taille
sont concernées, à la seule condition qu ’ elles soient soumises à
un régime réel d ’ imposition : de
la PME à la grande entreprise
industrielle, des artisans soumis
au régime des bénéfices industriels et commerciaux, les « BIC
», aux agriculteurs. Pour bénéficier de la mesure, il faut réaliser
un investissement productif
éligible entre le 15 avril 2015 et le
14 avril 2016.
Quels investissements sont éligibles
à la mesure ?
Sont concernés en premier
lieu l ’ ensemble des matériels et
outillages utilisés pour des opérations industrielles de fabrication ou de transformation,
c ’ est-à-dire l ’ immense majorité
des équipements industriels,
mais également les matériels de
manutention, pour les entreprises qui ont une activité de
RMTP
pub_190
80 20/05/15
logistique
parx exemple.
Il 16:38
est
possible aussi de profiter de cette
mesure grâce aux installations
destinées à l ’ épuration des eaux
et à l ’ assainissement de l ’ atmosphère ou aux installations productrices de vapeur, de chaleur
ou d ’ énergie (mais pas celles
qui donnent droit à l ’ application
d ’ un tarif réglementé d ’ achat de
la production électrique). On
peut aussi en profiter dans le
cadre d ’ un investissement dans
des matériels et outillages utilisés
pour la recherche scientifique ou
technique.
Les logiciels sont éligibles
lorsqu ’ ils sont indissociables
d ’ un matériel lui-même éligible
ou lorsqu ’ ils contribuent aux
opérations industrielles de fabrication et de transformation, car
le gouvernement souhaite inciter
les entreprises à accélérer leur
numérisation.
Comment est calculée la déduction ?
La déduction est égale à 40 %
du prix de revient de l ’ investissement et son montant est
déduit du bénéfice linéairement
sur la durée d ’ amortissement.
Elle s ’ ajoute à l ’ amortissement
pratiqué par ailleurs dans les
conditions de droit commun.
Contrairement à une mesure
d ’ accélération du rythme de
déduction de l ’ amortissement, il
ne s ’ agit donc pas seulement
d ’ un gain de trésorerie pour
l ’ entreprise. L ’ économie d ’ impôt
réalisée est définitive.
Deux exemples
industriels
1
Une PME soumise à l ’ impôt
sur les sociétés achète au
1er septembre 2015 un tour
d ’ usinage à commande numérique, d ’ un prix de revient total
de 300 000 euros. Cet équipement est amortissable sur 8 ans.
Au titre de la mesure et en supplément de l ’ amortissement de droit
commun, l ’ entreprise déduira
donc de son résultat imposable 5
000 euros la première année puis
15 000 euros par an entre 2016
et 2022 et enfin 10 000 euros en
2023. Au global, elle aura déduit
120 000 euros de sa base imposable. Sur la base du taux normal
de l ’ impôt sur les sociétés, elle
aura donc réalisé une économie
d ’ impôt pouvant aller jusqu ’ à
40 000 euros sur la période 20152023.
2
Une entreprise soumise à
l ’ impôt sur les sociétés a
installé au 1er juillet 2015 une
nouvelle ligne de fabrication
de pièces composites constituée d ’ équipements éligibles à
la mesure. Cela représente un
investissement de 15 millions
d ’ euros, amortissables sur 10
ans. Elle déduira de son résultat
imposable 300 000 euros la
première année puis 600 000
euros par an entre 2016 et 2024 et
enfin 300 000 euros en 2025. Au
global, elle aura déduit 6 millions
d ’ euros de sa base imposable. Sur
la base du taux normal de l ’ impôt
sur les sociétés, elle aura réalisé
une économie d ’ impôt pouvant
aller jusqu ’ à 2 millions d ’ euros
sur la période 2015-2025.
CONTACT CCI
Pierre Haenel
[email protected]
02 41 20 54 17
La mesure a fait l’objet d’une instruction fiscale consultable sur
http://bofip.impots.gouv.fr/bofip/10079-PGP.html?identifiant=BOI-BIC-BASE-100-20150421
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Anjou Eco est édité par la Chambre de Commerce et d ’ Industrie de Maine-et-Loire - 8, boulevard du Roi René - CS 60626 - 49006 Angers cedex 01 - Tél. : 02 41 20 49
00 - Directeur de la publication : Eric Groud - Rédacteur en chef : Alain Ratour - Secrétaire de rédaction : Dominique Gruson - Ont collaboré à ce numéro : Isabelle Baudry
et Marianne Bourgeois - Conception et coordination : Atmosphère 02 41 66 83 38 - Photographies : François Chotard et CCI - Publicité : Maine Editions 02 43 24
23 42 - Impression et routage : Corlet Roto. Bimestriel (5 numéros par an : Janvier - Mars - Juin - Septembre - Novembre) - Tirage : 24 500 exemplaires. Dépôt légal :
Septembre 2015. N° ISSN : 1959-5379 - Numéro : 3 E. Abonnement annuel : 15 E auprès de la CCI.
en accès sur le site Internet de la CCI : www.maineetloire.cci.fr
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Budget prévisionnel : 4,65 millions d’euros
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Appel d’offres : 3e trimestre 2015
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