POUR ANGERS
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POUR ANGERS
www.maineetloire.cci.fr Bimestriel - Septembre 2015 - 3 Anjou Eco N° 41 Magazine économique de la Chambre de Commerce et d ’ Industrie de Maine-et-Loire French Tech Cité de l’Objet Connecté - Angers start-up connection pour Angers P.30 Centres d ’ appels : un registre de voix qui monte en gamme P.34 La mémoire, un capital qui s ’ entretient P.44 Et vous ? Êtes-vous certain de bien servir votre patrimoine privé et professionnel ? Conseils en Ingénierie Patrimoniale Financière conseil, 15 experts diplômés dans la gestion globale de VOTRE patrimoine Votre solution patrimoniale 11 rue des Arènes 49100 ANGERS Tél : 02 41 25 01 41 www.financiereconseil.fr Rencontrez un Chargé d’Affaires du Crédit Agricole : > Espace Entreprises Angers : 77 bld Pierre de Coubertin - Tél : 02 41 47 86 70 > Espace Entreprises Cholet : La Créathèque - 30 rue Carteron - Tél : 02 41 75 25 90 CAISSE RÉGIONALE DE CRÉDIT AGRICOLE MUTUEL DE L’ANJOU ET DU MAINE - Société coopérative à capital variable agréée en tant qu’établissement de crédit - 414 993 998 RCS LE MANS - Société de courtage d’assurances immatriculée au Registre des Intermédiaires en Assurances sous le n°07 023 736. Siège social : 40, rue Prémartine - 72083 LE MANS cedex 9 - 07/2015. Sommaire Entrepreneurrs du futu 04 Dixit 06 Ligne directe 13 Regard hristophe Garde, Gaël Mazoyer C et Hervé Delhommeau, DGM Industries, Saint-Sylvain d’Anjou 14 Ligne directe 14 Contacts 15 Regard hilippe Rollo, P Barthe-Bordereau, Angers 16 Ligne directe 19 Regard P armi les futurs chefs d’entreprises qui seront acteurs de l’économie dans le Maine-et-Loire, certains auront trouvé leur vocation grâce à la CCI. Le 22 octobre, certains participeront à la « Grande Aventure d’Entreprendre - Espoirs de l’économie 2015 », organisée à l’ESEO dans le cadre de la « Semaine de l’entrepreneuriat ». Ce grand rendez-vous leur donnera « l’envie d’entreprendre ». Demain, ils dirigeront des entreprises qui conserveront leur raison de toujours, la création de valeurs, de richesses et, bien sûr, d’emplois. Mais, à côté de cette économie de marché classique, un autre système émerge, l’économie du partage, fondée sur les biens et services quasigratuits. Les outils numériques réunissent désormais les consciences. Les process des entreprises intègrent le développement durable. De nouveaux business models se développent rapidement : espaces de co-working, monnaie locale complémentaire, circuits courts, financement participatif, crowfunding… Des milliers d’entreprise se sont déjà créées sur les principes de cette économie collaborative. De plus en plus de dirigeants cultiveront la volonté d’agir sur un monde dont l’état est alarmant : crise financière, changement climatique, épuisement des ressources naturelles. De leur capacité à créer de la valeur durable dépendront la restauration du capital naturel de la terre et sa faculté à satisfaire les besoins de ses populations. La performance de l’entreprise ne peut plus ignorer cette logique sociale, sociétale ou environnementale. Et si l’entreprise pouvait être aussi une philosophie nouvelle pour transformer le monde ? Eric Groud Président de la Chambre de commerce et d ’ industrie de Maine-et-Loire Votre magazine en ligne www.anjoueco.fr Anjou Eco, c ’ est le bimestriel de référence sur la vie des entreprises, des territoires et de la CCI de Maine-et-Loire. C ’ est aussi le site Web www.anjoueco.fr qui met en ligne le magazine, des actualités inédites en provenance de la rédaction et des communiqués de presse. C ’ est également le fil Twitter http://twitter.com/#!/AnjouEco Retrouvez chaque mois l ’ actualité de la CCI de Maine-et-Loire sur la newsletter numérique « EssenCCIel ». ilda et Stéphane Ponge, Altiis, H St Jean de Linières 21 Regard enis Baudinaud D et Laurence Botton, Polyclinique du Parc, Cholet 22 Ligne directe 23 Regard ucien Gerbier, LBG L Environnement, Cizay-la-Madeleine 24 Ligne directe 25 Regard icole Boyer N et Éric Jordan, Tandem, Saint André-de-la-Marche 26 Ligne directe 30 Enquête rench Tech : « start-up F connection » pour Angers 32 Ligne directe 34 Enquête entres d ’ appels : un registre C de voix qui monte en gamme 38 Ligne directe 42 Enquête roupements d ’ employeurs : G entreprendre autrement 44 Enquête a mémoire, un capital qui L s ’ entretient 48 Enquête a réalité augmentée dope L l ’ activité commerciale 50 Enquête www.maineetloire.cci.fr eorges Lewi, professeur G et consultant uper centrales d ’ achat versus S industriels et fournisseurs : qui aura le dernier mot ? 54 Réglementation 56 Découverte Quand le pouls des profondeurs bat au rythme de l ’ art 60 Place net 61 Réglementation 62 Changement de propriétaire Anjou Eco - n°41 - Septembre 2015 3 DIXIT Spécialiste des marques. Georges Lewi, auteur d ’ une douzaine d ’ ouvrages, est professeur (Celsa/Sorbonne) et consultant réputé sur le branding et le storytelling. Il a développé une théorie originale fondée sur le rapport entre marques et mythes. Georges Lewi a également travaillé sur les nouvelles générations dans son roman « Bovary21 ». Georges LEWI professeur et consultant Génération Z « les Bibliographie : Georges Lewi - Animateur du Cercle des Brand Managers Roman « Bovary21 » Septembre 2013 (François Bourin Editeur) - Editeur : Editions François Bourin E-branding : Stratégies de marques sur internet. Novembre 2013 (Pearson) 4 Anjou Eco -- n°41 n°41 -- Septembre Septembre 2015 2015 Anjou Eco 4 Europe, bon mythe, mauvaise marque. Mai 2014 (F. Bourin) La Fabrique de l ’ ennemi : construire son storytelling. 2014 (Vuibert) us : Pour en savoir pl hologicorp.com - Blog : www.myt ges-lewi.fr - Site : www.geor www.maineetloire.cci.fr Anjou Eco : « Les nouveaux Bovary ». Ainsi avez-vous intitulé l ’ un de vos récents ouvrages dans lequel vous analysez les comportements et les attentes de la génération Z, ou génération Facebook. Emma Bovary, génération Z, même « combat », même idéal ? Georges Lewi : Il s ’ agit, dans les deux cas générationnels, de la même approche romantique. Le romantisme est un mouvement inventé par la jeunesse dans toute l ’ Europe (ce qui était considéré comme le Monde à l ’ époque) il y a deux siècles. Il s ’ exprime à travers toutes les formes d ’ expression et se caractérise par une volonté d ’ explorer toutes les possibilités de la science et des rêves contre la raison dominante. Le romantisme cherche la fraternité générationnelle, l ’ évasion et le ravissement dans le rêve. Une différence cependant entre les « anciens et les nouveaux Bovary », entre Emma Bovary féminin car 74 % des blogs sont animés par des filles et des femmes et la « sérendipité », cette croyance en l ’ existence d ’ un hasard heureux, celui de Google en particulier qui permet de résoudre « presque » tous les problèmes. Ces aspirations les conduisent à envisager la vie avec une certaine sérénité malgré les difficultés. Ils pensent que « le monde est foutu » (économiquement, écologiquement…) mais qu ’ avec quelques amis, Internet, un peu de créativité et d ’ humour, ils s ’ en sortiront toujours… Par euxmêmes plutôt que de compter sur les autres. Quelles pourraient être les « failles » de cette génération Z ? Une certaine naïveté. En même temps, c ’ est un formidable moteur qui frise l ’ optimisme. Ils sont beaucoup plus débrouillards que leurs prédécesseurs et réinventent sans cesse « Les « Nouveaux Bovary » veulent et aiment travailler mais « à leur façon ». Ils attendent qu ’ on leur fasse confiance, qu ’ on leur confie un projet, un délai. » qu ’ on leur confie un projet, un délai. Ils « rendront » le travail, mais avec des méthodes souvent « non conventionnelles ». C ’ est la culture du Net, de la blogosphère, de la recherche sur Google, de la rencontre sur Facebook qui les fera « progresser » dans le projet confié. De quoi déstabiliser bien des organisations…! Comment cette génération conçoit-elle sa place, son rôle dans l ’ entreprise ? Cette génération ne remet pas en cause l ’ entreprise, le marketing, les marques, l ’ économie capitaliste… Mais elle conçoit sa place comme atteindre le sommet très vite ou à défaut l ’ autonomie. Elle requiert un droit à l ’ erreur et un droit à l ’ humour comme des droits fondamentaux, ce qui n ’ est pas toujours dans notre culture « classique ». Qu ’ attend-elle de l ’ entreprise ? Plus d ’ agilité, d ’ innovation ? Le droit à l ’ échec ? Une organisation moins pyramidale dans son management des ressources humaines ? Tout cela en même temps. Elle attend de l ’ entreprise de pouvoir réinventer les « tribus » auxquelles elle a l ’ habitude de participer. Avec quelques « potes », nouveaux Bovary » et « Bovary21 »(1), il y a deux siècles, le romantisme était porté par la mélancolie. Il est désormais porté par le « fun », sans doute une autre forme de distanciation et d ’ ironie. Comment décririez-vous cette génération « Z » ? Une génération « start up » plutôt que « CAC 40 » ? Un vivier d ’ entrepreneurs dans l ’ âme ? Cette génération est mue par quatre « piliers » : la quête de la transparence avec Wikileaks, Edward Snowden, les lanceurs d ’ alerte… le besoin de partage avec Facebook et les réseaux sociaux, la mise en œuvre au www.maineetloire.cci.fr de nouvelles formes sociétales (Uber, Blablacar, Airnbnb…) qui contournent les organisations en place. « La génération « Z » s ’ annonce comme une « invaZion » redoutable et redoutée par les entreprises »… Ne force-t-on pas un peu le trait ? Les entreprises ont fondé leur fonctionnement (et leur succès jusque-là) sur des processus organisés, une hiérarchie, des tâches à accomplir… Les « Nouveaux Bovary » veulent et aiment travailler, mais « à leur façon ». Ils attendent qu ’ on leur fasse confiance, elle veut refaire le monde de l ’ entreprise, repenser les processus, la hiérarchie, le mode d ’ intégration et d ’ évolution ; elle veut tout, tout de suite, rêve de créer des start-up au sein des grandes organisations pour les revendre très vite, très cher. Comment les entreprises peuvent-elles répondre aux attentes de cette génération Z ? Certaines entreprises de la nouvelle économie l ’ ont bien compris, comme Google qui affirme par exemple dans le point 9 de sa « philosophie »(2) en 10 points : « On peut être sérieux sans porter de cravate. Nos fon- dateurs ont bâti Google autour d ’ une idée simple : le travail doit représenter un défi, et le défi doit être amusant. Pour stimuler la créativité, nous pensons culture d ’ entreprise. Mais cette culture ne se résume pas aux lampes magma et aux balles rebondissantes. Nous mettons l ’ accent sur les réalisations d ’ équipe et sur la fierté de l ’ accomplissement individuel qui contribue à notre réussite générale. Nous misons beaucoup sur nos employés, des personnes énergiques et passionnées, aux parcours divers et ayant une approche créative du travail, du jeu et de la vie. Chez Google, l ’ ambiance est certes détendue, mais chaque nouvelle idée qui émerge dans la file d ’ attente de la cafétéria, lors d ’ une réunion d ’ équipe ou dans la salle de sport, est évaluée, testée et mise en pratique à une allure phénoménale. Et ces idées peuvent devenir la plate-forme de lancement de nouveaux projets destinés aux utilisateurs du monde entier ». Il s ’ agit donc d ’ être cool et de faire confiance. Pas toujours facile dans le cadre d ’ une organisation, petite ou grande. Une autre génération pourrait suivre cette génération « Z » ? Sans doute, mais dans plusieurs années, une génération aux valeurs opposées. Je pense que progressivement plusieurs types de société vont cohabiter, cette société en rhizomes, génération Z de la vie, de la survie débrouillarde et du rêve éveillé et une autre société plus structurée. Il y a toujours eu des artistes et des commerçants, Van Gogh et son frère marchand… La société ne sera sans doute jamais plus monolithique, si tant est qu ’ elle ne l ’ ait jamais été. Propos recueillis par Marianne Bourgeois (1) : Bovary21. Roman générationnel de Georges Lewi (François Bourin Editeur. 2013) (2) : Site www.google.com Anjou 5 AnjouEco Eco- n°41 - n°41- Septembre - Septembre2015 2015 5 ligne directe Echos Commission départementale d ’ aménagement commercial La Commission départementale d ’ aménagement commercial, réunie le 20 mai, a donné son accord pour la création d ’ un magasin à l ’ enseigne Gemo dans la zone commerciale du Marais à Chalonnes-sur-Loire. Le dosser était présenté par Catherine Lebrun et Rémi Delaunay. Feu vert également de la CDAC pour l ’ extension sur 200 m² du magasin Biocoop, avenue de la Marne à Cholet (developpement de deux nouveaux services : charcuterie-traiteur et poissonnerie) pour celle d ’ un magasin de 100 m² à l ’ enseigne Arma Vitruvio (travaux d ’ installation d ’ équipements thermiques et de climatisation), ZAC du Champ Blanchard à Distré. La publicité bannie en bord de routes Depuis le 13 juillet, les panneaux publicitaires hors agglomération sont interdits. Les enseignes commerciales n ’ ont plus le droit d ’ afficher de la publicité, ou « pré-enseignes » aux abords des routes, hors agglomération. Seules les « signalisations d ’ informations locales », c ’ est-à-dire juste à côté, sont acceptées. Les grandes enseignes ne peuvent plus indiquer le plus proche magasin, ni mêmes les promotions en cours. Les petits commerces sont également concernés, comme les restaurants, les cafés et les stations-services. Des dérogations ont été prévues : entreprises vendant des produits du terroir, musées, structures culturelles. Cette mesure s ’ inscrit dans un décret d ’ application de la loi Grenelle II, en date du 12 juillet 2012. 50 ans des Virades de l’Espoir, appel aux entreprises L’association « Vaincre la mucoviscidose » qui fête ses 50 ans organise la 2ème édition des Virades de l’Espoir le 27 septembre au Lac de Maine à Angers. L’an dernier, 30 000 euros de dons avaient été récoltés. « Nous espérons doubler ce montant. » précise Jérôme Maître, délégué régional de l’association. Première maladie génétique française, la mucoviscidose concerne 200 naissances par an. « Malgré les avancées considérables de la recherche, il faut redoubler d’énergie pour vaincre cette pathologie. » Ce que s’emploie à faire « les Virades de l’Espoir » depuis 20 ans dans le Maine-et-Loire. « Notre objectif est de sensibiliser le public et les entreprises pour leur générosité afin de récolter des fonds pour la recherche contre la mucoviscidose et surtout, soutenir les familles touchées par cette maladie. Nous sommes à la recherche d’un parrain ou d’une marraine pour booster cet événement ». Commerce Deux chaînes de cosmétiques s ’ engagent dans le recyclage des flacons de parfum « Recyclez, économisez ». Depuis l ’ automne 2014, tel est le nouveau credo de Sephora nous invitant à rapporter nos flacons vides en magasin moyennant une remise de 20 % sur les parfums et coffrets, à deux conditions : que l ’ achat se fasse en magasin et que le parfum ne soit pas soldé. Judicieuse initiative. On attendait que le concurrent Nocibé réagisse. Chose faite, récemment, en toute discrétion. La démarche des deux marques n ’ est pas totalement désintéressée même si les enseignes se sont faites discrètes quant à l ’ impact potentiel sur les ventes. Chez Sephora, l ’ opération a trouvé sa cible : en 7 mois, 600 000 flacons ont été collectés. Le verre récupéré puis broyé est orienté vers un recycleur charentais qui les incorpore à des bandes routières. Les fragments de verre permettent entre autres, la luminescence des bandes la nuit. Si les enseignes de cosmétiques ne sont pas contraintes par la législation en matière de recyclage, elles ouvrent, avec cette initiative, une piste de réflexion aux Pouvoirs publics. Les déchets de salle de bains, dont les flacons en verre, sont en effet peu triés et atterrissent trop souvent dans les ordures ménagères. Le Maineet-Loire compte 4 boutiques Sephora et 13 boutiques Nocibé. Euroceles.com, le Facebook du monde du cheval de course www.euroceles.com, premier réseau social du cheval de course, lance son écurie de groupe pour permettre de devenir propriétaire de chevaux. Ce concept fonctionne à la manière d ’ une société de personne ou de capitaux au nombre de parts quasiment illimité. L ’ écurie Euroceles souhaite rassembler plus de 10 000 porteurs de parts dans toute la France. Ce site a été créé par l ’ agence angevine de marketing « Point Com Un », spécialisée dans le monde du cheval de course et gérée par les sœurs Clélia, Mélinda et Julia Chassagneux. Passionnées de courses équestres et de challenges, elles souhaitaient démocratiser cet univers particulier et faire découvrir autrement le monde des courses de chevaux. Le site permet l ’ achat de parts en ligne grâce à un système de paiement sécurisé. Les internautes peuvent se créer un profil gratuitement et développer leur réseau (même principe que Facebook). Ils consultent les informations sur les socioprofessionnels (entraîneurs, éleveurs, jockeys, etc.) et leurs chevaux. Ils accèdent à tous les contenus du site (articles de presse...). « Il y a la part rationnelle de l ’ investisseur, il y a le frisson du jeu et le plaisir de la rencontre avec un monde de passionnés. J ’ ai l ’ impression de vivre la compétition » témoigne une co-propriétaire. Alors, à vos paris, partez ! Le Meilleur Ouvrier de France 2015 « Tailleur » est angevin Cela fait près de 46 ans que Jean-Marie Beucher mesure, taille, coud, pique et 22 ans, que ce Maître Tailleur, installé à Angers, est le seul à fabriquer des costumes sur mesure de manière artisanale. Il est également le seul en France à avoir été distingué Meilleur Ouvrier de France 2015 dans son métier. Jean-Marie Beucher a souhaité tenter ce concours de haute facture pour relever deux défis. L ’ un face à une maladie qui aurait pu l ’ emporter. L ’ autre face à son fils, récemment élu MAF en menuiserie, qui lui a lancé ce challenge de concourir au MOF. Pour cette épreuve d ’ excellence, Jean-Marie Beucher a fabriqué une veste croisée dont le modèle, le tissu (imprimé carreaux) et le métrage étaient 6 Anjou Eco - n°41 - Septembre 2015 imposés. Entre autres difficultés auxquelles il a dû faire face, la coupe (le métrage fourni ne laissait envisager aucun centimètre superflu, donc aucune erreur possible), les pièces (manches, revers, col…) qu ’ il a fallu agencer et coudre de façon à ce que l ’ imprimé à carreaux soit dans une continuité visuelle sur l ’ ensemble de la veste, un travail d ’ orfèvre. « Pour être le meilleur, il faut viser l ’ excellence. S ’ il n ’ y avait qu ’ une pièce que le jury devait voir et retenir, c ’ était la mienne ». Jean-Marie Beucher s ’ est distingué des autres concurrents par cette petite poche intérieure « pour mettre son smartphone ». Quelque 160 heures ont été nécessaires pour fabriquer cette veste à la tenue irréprochable. Si la dernière ligne droite a été difficile, le jour du résultat a été un grand moment d ’ émotion et de fierté pour ce défi brillamment relevé. www.maineetloire.cci.fr GARE + X U A E BUR aux Neuf Bure ibles à Immeuble 50 m² environ divis 016 2 1 4 n fi re - Dispo A vend A louer / 400 m² - Parkings e d ir part Conseil en immobilier d’entreprise Location-Vente - Bureaux - Locaux d’activités ANGERS ORGEMONT A vendre immeuble indépendant à usage de bureaux de 670 m2 environ en rdc. Parkings extérieurs privatifs. Foncier de 2400 m2 environ. Dispo fin 2015. ÉCOUFLANT A louer / A vendre Bâtiment récent indépendant à usage de bureaux d'env. 850 m2. Parkings extérieurs. Bâtiment HQE. Angers BOUCHEMAINE A louer bâtiment d'activités et de bureaux de 1250 m2 environ. Foncier de 4200 m2. Bon état. Loyer attractif. Parkings extérieurs. Chartres Le Mans Locaux d’activités Nantes St-Nazaire ■ ■ ■ Tours ■ ■ ■ ■ ■ ■ ■ Bureaux Nouveau Produit AVRILLÉ ■ A vendre entrepôt état neuf (idéal stockage) d’environ 196 m2. Foncier 500 m2. Porte sectionnelle. A louer/A vendre Angers Sud bâtiment indépendant en R+1 à usage de bureaux de 902 m² environ. Parkings extérieurs. ■ A louer/A vendre Angers Hyper Centre plateau de bureaux de 226 m². Très bon état. A louer Saint Barthélemy d’Anjou bâtiment à usage d'entrepôt d'env. 6 800 m2 environ, divisibles. A louer Saint Barthélemy d’Anjou Romanerie local d’activités de 600 m2 environ. Parkings clos. Bon état général. A louer/A vendre Saint Barthélemy d’Anjou bâtiment indépendant d’activités et de bureaux d’env. 2186 m2 sur un foncier de 5 000 m2. ■ A vendre Angers Hyper Centre plateau de bureaux de 170 m² au 1er étage. Parkings en sous-sol. 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Contact : François-Marie Labbé - 06 11 74 59 86 - [email protected] 41 bd Pierre de Coubertin - ANGERS - Tél. 02 41 37 07 47 - www.iel.fr ligne directe Echos Forum Etudiants/ Entreprises de l’ISTIA, 26 novembre Le Forum Etudiants/Entreprises est le grand rendez-vous du recrutement pour l’ISTIA. Comme tous les ans, cette Journée des Métiers sera l’occasion de valoriser les métiers des entreprises, réaliser les premiers entretiens de stages, proposer des perspectives d’emplois, confronter les étudiants à des recruteurs potentiels. Le forum se déroulera au Centre des Congrès d’Angers en partenariat avec l’ESTHUA, autre composante de l’Université d’Angers (www.univangers.fr). Sur le pôle Ingénierie et Numérique, l’ISTIA sera rejoint par les étudiants des filières GEII (génie électrique et informatique industrielle) de l’IUT et ceux du Département Informatique de l’UFR de Sciences. Le partenariat avec le Syntec Numérique est reconduit dans le cadre de la promotion des métiers du numérique. CONTACT : ISTIA Relations extérieures 02 44 68 75 24 Les Espoirs de l’Economie : concours 2015 Vous êtes un « jeune » chef d’entreprise ? Participez aux Espoirs de l’Économie ! La CCI lance le concours 2015 des Espoirs de l’Economie, ouvert aux entreprises du commerce, de l’industrie et des services de Maine-et-Loire créées ou reprises après le 1er janvier 2012. Parmi les 12 finalistes sélectionnés, 4 prix seront remis lors d’une journée événement « La Grande Aventure d’Entreprendre » le jeudi 22 octobre 2015, à l’ESEO à Angers. Les projets retenus auront répondu à des critères de sélection comme le parcours professionnel, les motivations, le degré d’innovation et/ou d’originalité… Participer à ce concours c’est bénéficier du réseau des chefs d’entreprise de La Grande Aventure d’Entreprendre afin d’accélérer le développement de votre entreprise, accroître sa notoriété. « Créer son entreprise, c’est à la fois savoir et ne pas savoir ce qui va se passer le lendemain. Le travail est souvent récompensé. Être lauréat des Espoirs de l’Economie, c’est pour moi une fierté ! » précise Maxime Tait, QK Confiserie, lauréat 2014. www.gae49.fr CONTACT CCI : Nadège Lardier 02 41 20 49 00 [email protected] Créations Réseau Entreprendre : cap sur la création de richesse et d ’ emploi « Notre cœur de métier : faire émerger et réussir de nouveaux entrepreneurs, créateurs de richesse et d ’ emploi ». C ’ est le credo de Thibault Beucher, directeur du Réseau Entreprendre Maine-et-Loire. Ce dernier organise le 20 octobre un événement à Angers sur le thème « Bénévolat et entrepreneuriat ». Le 22 du même mois, la 3ème édition du « Booster Camp » réunira les Réseaux Entreprendre des Pays de la Loire. Dix chefs d ’ entreprise membres de ces Réseaux plancheront pendant 24 heures sur l ’ analyse et la construction d ’ un plan de développement ambitieux clé en main pour chaque PME participante. Le 30 juin, « Le Grand Prix du Réseau Entreprendre » a mis à l ’ honneur les 12 créateurs et repreneurs suivis en 2014 par le réseau départemental qui compte un peu plus de 140 chefs d ’ entreprises adhé- www.reseau-entreprendremaine-et-loire.fr Industrie Etudes Techniques Surveillance Formatex Conception et réalisation de plans, éléments et pièces de serrurerie, métallerie, tôlerie, mobiliers urbains, et d ’ agencement ZA du Bocage, Mozé-sur-Louet Président : Jean-Luc Perdrieau Sty Sec Surveillance humaine ou surveillance par des systèmes électroniques de sécurité ou gardiennage de biens, meubles ou immeubles 2 square La Fayette, Angers Gérant : Yazid Menhoudj T.D.M.I. Mécanique générale, réalisation et réparation de pièces mécaniques, tournage, fraisage 15 rue des Alouettes, Saint Macaire-en-Mauges Gérant : Cédric Audusseau IP ’ Flex Saint Nazaire Fabrication, réparation et négoce de matériels hydrauliques rue de l ’ Argelette, ZI, Beaucouzé Gérants : Jérôme Guillet et Christian Moreau Services aux entreprises Conseil DS-CAP Développement Accompagnement, prestations et développement commercial 5 rue Jean Bodin, Les Ponts-de-Cé Gérant : Didier Fabien Innoview Etudes, conseil et formation en stratégie d ’ entreprise 8 rue Joseph-Fourier, Beaucouzé Gérante : Catherine Patier-Charbonnier Sasu RCD€ Conseil et développement en commerce et distribution 22 bd du Général de Gaulle, Angers Président : Jean-Jacques Raillard GTR Conseil Conseil technique, consultant et services dans le domaine automobile, engins, poids lourds 10 bis rue du Calvaire, Le Longeron Gérant : Gautier Retailleau 8 Anjou Eco - n°41 - Septembre 2015 Asap Koncept Bureau d ’ études techniques et de prestation de services spécialisé dans la commercialisation de matériaux conçus sous forme additive Rue de la Chesnaie, Distré Président : Kilian Tisserand rents. « Chaque année, entre 12 et 15 porteurs de projets qui s ’ engagent à créer 5 emplois sur 5 ans sont accompagnés. Depuis 2010, 680 emplois ont été ainsi créés ou sauvegardés. Notre comité d ’ engagement peut accorder des prêts d ’ honneur à la personne, de 15 000 à 50 000 € remboursables sur 5 ans sans intérêt ni garantie ». SPG Gardiennage, surveillance 48 rue Pierre Blandin, Angers Gérants : Brahim Aouicha et Hamid Ramdane Transport Black Arrows Agence de publicité Boulevard Gustave Richard, Cholet Gérant : Ronan Le Gallic Transmatériaux Transport routier de marchandises et location de véhicules industriels 21 rue Saint Exupéry, Brissac-Quincé Dirigeant : Jean-Michel Pommeau Anjou Rotor Système Imagerie aérienne à partir d ’ aéronefs, vente de drones, formation au pilotage de drones et ULM La Couisière Château, Nuaillé Président : Henry Turpault Come & Go Express Transports de marchandises de moins de 3,5 tonnes 6 zone de Treillebois, Saint-Melaine-sur-Aubance Président : Marc Moriot Pixcture Films institutionnels et publicitaires, imagerie aérienne, relevés thermiques, d’inspection 8 rue Sarret Terrasse, Angers Président : Guillaume Gallenne Cyclogistique Livraison de colis 35 ter rue d’Angers, Cantenay-Epinard Dirigeant : Mathieu Arnaud Communication Intelactive Marketing relationnel 8 rue Joseph Fourier, Beaucouzé Président : Marc de Boislaville www.maineetloire.cci.fr ligne directe Développement industriel Echos Bio3G, pionnier de l ’ agriculture écologiquement intensive, s ’ implante à Chacé L ’ entreprise bretonne Bio3G (siège à Merdrignac, Côtesd ’ Armor), a fait l ’ acquisition de la friche industrielle de FranceChampignon à Chacé. 26 000 m² de bâtiments sont désormais la propriété de ce spécialiste de solutions biotechnologiques pour l ’ agriculture et les espaces verts. Le site de Chacé sera dévolu à la production d ’ activateurs de sols (pour l ’ agriculture) pour le marché du nord de la France et l ’ exportation vers les pays d ’ Europe limitrophes. Il emploiera 20 salariés. « Ces produits s ’ adaptent à toutes les natures de sols et types de cultures, explique Marc Guillermou, directeur de l ’ entreprise. Ils favorisent le travail de la matière organique, le développement racinaire, la croissance et la rusticité des végétaux ». Créée en 1997, Bio3G produit aussi des stimulateurs de croissance pour les plantes, des stimulants nutritionnels pour les animaux et des solutions valorisant les déjections animales. Elle lance cette année une innovation majeure : une gamme de fertilisation azotée appelée « turbonitrate » qui assure un rendement de culture identique avec 20 % d ’ unité polluante en moins. 50 000 personnes travaillent la terre avec les produits Bio3G « innovants, naturels et respectueux de l ’ environnement ». 3 à 5 % du chiffre d ’ affaires sont consacrés à la R & D. L ’ entreprise emploie plus de 300 personnes et a réalisé un CA de plus de 35 M€ en 2014. www.bio3g.fr SEPEM Angers 2015 : les solutions produits/ services pour l ’ industrie du grand Ouest Les éditions régionales SEPEM (Salons des Services, Equipements, Process et Maintenance) offrent un panorama complet des solutions « cœur de process industriels ». A Angers, la prochaine édition du SEPEM Industries CentreOuest aura lieu du 6 au 8 octobre au Parc-Expo. « Tout site de production rencontre des besoins récurrents (pompe, process, unité de manutention, de traitement de fluides ou de déchets industriels...) précise Philippe Dutheil, directeur de la société Even-Pro, organisatrice des SEPEM. La seule chose qui manque à ceux qui doivent résoudre ces problèmes, c ’ est le temps... ». L ’ excellente situation géographique d ’ Angers permet de s ’ adresser à tous les directeurs de sites, directeurs de production, responsables de maintenance, des achats, QHSE, bureaux d ’ études et bureaux de méthodes, logistique… et services techniques de collectivités à partir de 9 000 habitants… Au total, environ 35 000 personnes de Bretagne, Haute- www.maineetloire.cci.fr rène sur laquelle un ragréage de ciment et un treillis en fibre de verre sont mis en œuvre en usine. Le produit se colle ou se fixe sur la façade. Edilteco France était déjà présente depuis 2005 sur le même parc d ’ activité du Val de Moine avec un bâtiment de 3 000 m². Celui-ci produit des granulats de PSE (polystyrène expansé) pour mortiers et bétons légers et isolants. Ceux-ci ne proviennent donc pas de broyage de panneaux ou de matières recyclées. Edilteco PSA Peugeot Citroën relève le défi de la voiture 2 litres et 46 g de CO2 aux 100 km. Une division par deux de la consommation et les émissions de CO2. Le groupe s ’ appuie sur l ’ expertise des partenaires de la PFA (Plate-Forme Automobile) mais aussi sur celle de nombreuses PME et TPE de la filière automobile française. Parmi celles-ci, Euramax à Montreuil-Bellay, travaille sur le berceau (assise moteur) aluminium de la nouvelle Peugeot 208 diesel. La caisse du véhicule comprendra une structure multi-matériaux légers et performants (acier optimisé, aluminium, matériaux composites à base de verre et de carbone). www.euramax-industries.fr Midest, salon de la sous-traitance industrielle Normandie, Centre, Pays de la Loire et Poitou-Charentes. Le 6 octobre, la CCI organisera sur le Salon une réunion de témoignage sur la fabrication additive ou impression 3D (RésineMétal). Cette technique permet de fabriquer des pièces complexes impossibles à usiner de façon traditionnelle. Toutes les entreprises peuvent suivre cette voie d ’ innovation. www.sepem-industries.com Edilteco® France investit sur le marché de l ’ isolation thermique Edilteco est leader européen et premier fabricant français de mortiers et bétons légers innovants. La société dont le siège se trouve près de Modène dans le nord de l ’ Italie a investi 3,5 millions d ’ euros dans la construction d ’ une seconde unité de 3 700 m² à SaintGermain-sur-Moine. Celle-ci y produit tous ses panneaux d ’ isolation thermique par l ’ extérieur (ITE), à base de billes de polystyrène expansé. Ces panneaux sont commercialisés en France sous les marques isolants EDIL-Therm® et ECAP®. Prêt à poser, ce dernier met en œuvre une plaque de polysty- Euramax travaille sur la 208, 2 litres France, dirigée par Laurent Mainy, compte porter ses effectifs de 27 à une quarantaine de salariés d ’ ici trois ans. Avec 8,5 millions d ’ euros de CA, le marché français représente le tiers de l ’ activité de cette entreprise familiale de 90 salariés, présidée par Paolo Stabellini. Le Midest, salon international des savoir-faire en sous-traitance industrielle, aura lieu du 17 au 20 novembre à Paris. L ’ occasion de découvrir lors de cette 45e édition, les tendances de l ’ industrie du futur (« la mécanique au cœur du projet », thème abordé par Jérôme Frantz, Président de la fédération des industries mécaniques). 17 régions françaises et 45 pays seront représentés. Les exposants dont 40 % d ’ étrangers présenteront les métiers liés à la transformation des métaux, plastiques, composites, bois, le traitement des surfaces thermiques, l ’ électronique… Nouveautés : le textile technique (filage, tressage…) et la fabrication additive (extrusion, stratoconception…). www.midest.fr Eram arrive à Beaulieu-sur-Layon Eram installe la logistique de sa marque Gémo sur le site Actiparc de Beaulieu-sur-Layon. Un bâtiment bleu de 31 000 m² auparavant occupé par Conforama et propriété d ’ une filiale d ’ Axa. Les antennes logistiques Gémo de Doué-laFontaine, Chemillé et, en partie, Melay y sont recentrées. L ’ activité logistique d ’ Eram à la Pouëze, en charge du suivi des chaussures de sécurité, est également transférée à Beaulieu-sur-Layon. Au total, 80 salariés seront employés sur le site. Par ailleurs, Eram arrête l ’ activité de son usine de Valanjou et la transfère sur son site de Montjeansur-Loire. Ce pôle de fabrication de chaussures femme (coupe, piqûre et montage), rénové, peut accueillir 250 personnes. www.edilteco.com Anjou Eco - n°41 - Septembre 2015 9 ligne directe Echos Alexis Portier : du football à l ’ assiette Beau parcours pour ce jeune homme de 17 ans au caractère vif et décidé. Après avoir raccroché les crampons (il aurait pu faire une belle carrière, qui sait ?), Alexis Portier décide de se focaliser sur une autre passion : la cuisine. Après un CAP à la CCI au Centre Pierre Cointreau, il poursuit en première Bac Pro Cuisine où il officie au restaurant « L ’ Hoirie » à Beaucouzé, dirigé par Jean-Marie Lepeltier. « Alexis a le goût du challenge, il est hyper motivé et talentueux », souligne Hervé Chesneau, son professeur de cuisine. Il termine second l ’ an dernier aux MAF (Meilleurs Apprentis de France). Aujourd ’ hui, toujours plus haut, « Top Chef » pourrait lui tendre les bras. Alexis se présente au plus grand concours de cuisine réservé aux professionnels et diffusé sur M6. En juin, il a rencontré à l ’ Hoirie le chef étoilé Philippe Etchebest. Celui-ci recherche l ’ apprenti cuisinier qui aura la chance de participer à « Top Chef 2015 ». Le jeune homme lui a fait goûter sa cuisine et l ’ a convaincu que l ’ avenir de la cuisine pousse bien en Anjou. Nouveauté : une formation Responsable de salon de coiffure à la CCI Le titulaire d ’ un CQP Responsable de salon de coiffure a vocation à occuper la fonction de manager au sein d ’ un établissement de coiffure. La CCI prépare désormais à ce titre, reconnu à partir du niveau 2, échelon 3 de la grille de classification des emplois. Objectif : compléter votre formation avec des compétences en management, gestion d ’ équipe et gestion commerciale. Conditions : être titulaire du CAP Coiffure + 3 ans d ’ expérience professionnelle ou être titulaire du BP Coiffure. Durée : 240 heures de formation avec 1 jour de cours par semaine (le jeudi). Type de contrat : contrat de professionnalisation ou période de professionnalisation ou congé individuel de formation (CIF). Cette formation départementale se déroule. au Centre Pierre Cointreau à Angers. CONTACT CCI : Emmanuelle Beaudoux [email protected] Formation CCI : un magasin pédagogique à Saumur Les travaux sont tout juste achevés et le mobilier en place. Le nouveau magasin pédagogique et la salle d ’ étalage sont positionnés au coeur de la filière VenteCommerce dans l ’ Espace de Formation du Saumurois. Une valeur ajoutée pour la CCI, ses 70 apprentis CAP vente et Bac-Pro commerce qui se forment dans les conditions du réel et pour le commerce saumurois. Les deux espaces sont distincts, mais complémentaires. Le magasin regroupe l ’ assortiment des magasins où travaillent les apprentis, prêt-à-porter, produits culturels, boulangerie-pâtisserie, grande distribution. Les articles et produits équipant les rayons sont offerts par des entreprises partenaires. « Ce magasin pédagogique permet la simulation de vente, la réalisation de paquetscadeaux, la maitrise de l ’ encaissement, illustre Patrice Baumier, responsable de la filière VenteCommerce. Notre outil d ’ encaissement compact possède un écran tactile, un afficheur client, une imprimante thermique. Il permet l ’ analyse des ventes et l’approfondissement de la gestion commerciale d’un point de vente. La salle de cours pour une vingtaine d ’ apprentis regroupe informatique et vidéo projecteur, caméra. Dans l ’ espace Etalage, les apprentis acquièrent les compétences de base de réalisation d ’ une vitrine, tout en respectant les règles du métier. Les jeunes, formés avec professionnalisme par Martine Bidet, se présentent depuis 12 ans au concours du « Meilleur Ouvrier de France », catégorie Vente Etalage. Chaque année, ils reviennent avec au moins une médaille d ’ or. La dernière en date est Alicia Figueiredo, lauréate le 26 juin, à Dijon. « Nous pensons développer très prochainement une offre de formation complémentaire à l ’ étalage à destination des professionnels maîtres d ’ apprentissage ». CONTACT CCI Patrice Baumier 02 41 83 53 58 [email protected] Plan de mobilisation pour l ’ apprentissage rentrée 2015 Le nouveau plan de mobilisation pour l ’ apprentissage et la formation des demandeurs d ’ emploi a été arrêté le 12 mai dans le cadre d ’ une réunion entre l ’ État, les partenaires sociaux et les Régions. La création de l ’ aide « TPE jeunes apprentis » financée par l ’ État veut enrayer la baisse continue des entrées en apprentissage dans les plus petites entreprises. Cette aide est destinée aux entreprises de moins de 11 salariés qui recrutent un apprenti mineur. Elle s ’ élève à 368 euros par mois, versée trimestriellement sur la première année du contrat d ’ apprentissage. Autre mesure : la redéfinition de la durée de la période d ’ essai. Celle-ci est désormais calculée sur la durée de présence effective en entreprise. Ceci donne à l ’ employeur et au jeune le temps nécessaire pour être sûr du bon choix de la collaboration qui s ’ engage. www.maine etloire.cci.fr/ rubrique-1686-Vos-Formalites.html CONTACT CCI [email protected] Réduisez votre consommation d ’ énergie avec le projet « Transition énergétique » OPCALIA Pays de la Loire expérimente une démarche régionale emploi-formation innovante sur la transition énergétique. Ce projet qui répond à un appel à projet Mutations Economiques, a été construit en partenariat avec la CCI de Maine-et-Loire, la PRI ORACE (Cholet), l ’ ADEME et Pôle emploi. Unique en France, il propose à toute entreprise ligérienne de traiter la thématique de l ’ énergie, en mode projet, via la formation « Référent énergie ». Celle-ci 10 Anjou Eco - n°41 - Septembre 2015 allie la prise en compte des nouveaux enjeux énergétiques et un dispositif de diagnostic Eval ’ Energie mis au point par les CCI. Grâce à OPCALIA, la formation est financée à 100 % et les salaires à hauteur de 13 €/h avec la participation du FPSPP (Fonds paritaire de sécurisation des parcours professionnels) et de la Région. Le référent énergie peut être le DSI, la personne en charge des achats, de la qualité, de la production… Il sera en capacité de négocier les futurs contrats d ’ énergie, de réaliser des audits internes pour identifier les actions à conduire et de sensibiliser les collaborateurs aux économies quotidiennes de l ’ énergie. Plus de 50 entreprises ont déjà franchi le pas. Des résultats concrets : 12 % d ’ économie en un an, 20 % d ’ économie en deux ans. CONTACT CCI Maryse Richard 02 41 49 57 35 [email protected] www.maineetloire.cci.fr ligne directe Numérique Qowisio crée son réseau pour objets connectés Qowisio est spécialisée dans les réseaux sans fil à bas coûts et à faible consommation énergétique pour connecter les objets entre eux. Fin 2015, elle aura terminé la réalisation de son réseau cellulaire bas débit (mais longue portée) dédié à l ’ internet des objets en France. La start-up angevine a déjà utilisé son propre protocole propriétaire dans le déploiement de 18 réseaux privés de ce type à l ’ étranger. Les bénéficiaires sont principalement des opérateurs téléphoniques qui peuvent mieux surveiller la consommation énergétique de leurs installations. « Notre expérience à l ’ international, dans des pays émergents, en Afrique, au Moyen-Orient, dans les Caraïbes, en Amérique du sud, nous permet aujourd ’ hui d ’ amener cette technologie en France », explique Cyrille Le Floch, président et fondateur de la société. Le réseau français sera la vitrine de l ’ entreprise qui envisage d ’ ouvrir des réseaux à l ’ étranger. Qowisio couvre une grande partie de la chaîne de valeur des objets connectés en développant et fabriquant ses propres équipements et capteurs. L ’ entreprise veut atteindre les 15 millions d ’ euros de CA en 2015 et 140 en 2020. Elle a prévu d’embaucher plus de 70 personnes sous trois ans, dont une vingtaine cette année, pour soutenir son développement. www.qowisio.com Wizzbe NANO, la bibliothèque numérique miniaturisée L ’ école des Grands Chênes à Saint-Léger-des-Bois est la première en Maine-et-Loire à avoir fait l ’ acquisition d ’ une solution complète pour l ’ école numérique. Il s ’ agit de « Wizzbe NANO », mis au point par Logosapience (Saint Jean-deLinières). Ce serveur éducatif miniature est destiné aux établissements scolaires, depuis le primaire jusqu ’ à l ’ université. Ce boitier propose à la fois une borne Wifi intégrée, le filtrage Internet, la technologie bibliothèque numérique Wizzbe. C ette innovation liée à la mobilité permet d ’ éviter les cartables trop lourds et de pallier le manque de place dans les Centres de documentation et d ’ information. Rapide à installer, souple, elle donne le droit à l ’ erreur aux élèves qui peuvent recommencer leurs exercices jusqu ’ à obtenir www.maineetloire.cci.fr un travail de qualité. Et l ’ accès à des documents en couleur remplace bien des photocopies onéreuses à imprimer. Les travaux actuels de Logosapience, dirigée par François Cadeau, portent sur le cloud. La solution Wizzbe sera ainsi accessible depuis 20 000 ou 30 000 tablettes, à l ’ échelon d ’ un département. Le tiers de l ’ activité de Logiosapience est dévolu à l ’ économie numérique pour l ’ éducation. Les deux autres tiers sont apportés par la réalisation de logiciels en mode projet pour l ’ industrie. www.logosapience.fr Inwin, une franchise angevine d’experts en digital Toute entreprise recherche le conseil de proximité et l’interlocuteur unique pour l’accompagner dans sa stratégie digitale et sa transition numérique. Les franchisés Inwin leur apportent les compétences d’une véritable «usine digitale», en regroupant notamment sous une même enseigne l’ensemble des savoir-faire des sociétés du groupe Inwest : référencement et visibilité, création de sites internet, e-relation client, productivité (CRM, ERP, veille), conseil et stratégie. Inwin est née de la réflexion commune de Romain Buché, créateur et gérant d’Inwin, et de Mickaël Esnault, dirigeant d’Inwest. Les franchisés bénéficient des 10 ans d’expérience du groupe Inwest et des 60 spécialistes qui leur assurent une veille pertinente sur un marché qui évolue quotidiennement. Les membres du réseau Inwin peuvent ainsi se consacrer au développement de leur activité et à leurs clients, en étant libéré des contraintes de production qui est assurée par les prestataires référencés. Une cinquantaine d’agences devraient être créées dans les 5 prochaines années en métropole et dans les Dom Tom, dont 3 d’ici la fin de l’année. Une formation initiale est obligatoire pour devenir franchisé et se termine par un séjour de 5 jours dans la Silicon Valley. Cette région est, par la même occasion, la destination des « learning expedition » (voyages professionnels en immersion) que propose également Inwin. www.inwin.fr Echos Angers Tag Emploi : une offre d ’ emploi à 2 pas en 1 clic Le nouveau site « Angers Tag Emploi » est destiné aux 18 000 demandeurs du bassin d ’ emploi d ’ Angers. Les offres d ’ emploi, de stage et de formation du territoire sont désormais accessibles depuis cette plate-forme internet. Plus de 3 000 offres d ’ emploi, tous secteurs confondus, sont disponibles sur l ’ agglomération. Le moteur de recherche permet de faire un tri rapide, de les consulter et de postuler depuis un ordinateur, une tablette ou un mobile. Le site propose également aux entreprises, universités, écoles et centres de formation de déposer des offres gratuitement. Conçu par la start-up francilienne TagEmploi, le site angevin a été déployé par Aldev, l ’ agence de développement économique d ’ Angers Loire Métropole ww.angerstagemploi.com Vt sYstem Accord européen de coopération EEGP d ’ Angers et Prague Collège L ’ EEGP (Ecole européenne de graphisme publicitaire) d ’ Angers et le Prague Collège (République Tchèque) qui collaborent depuis 4 ans, ont officialisé un accord de partenariat pédagogique. Depuis la rentrée 2015, les diplômés de l ’ EEGP (Bac+2) qui sont graphistes, designers, photographes, webmasters, vidéastes, illustrateurs… peuvent continuer leurs études pour une 3ème année à Prague. Ils ont la possibilité de préparer le Bachelor of Art (Bac+3) en design graphique, diplôme universitaire internationalement reconnu, en partenariat avec l ’ Université de Teeside, au RoyaumeUni. L ’ EEGP, école internationale depuis 1996, est déjà partenaire d ’ autres établissements européens (ESNE- Madrid, Winchester School of Art) pour les spécialisations en photographie, design graphique, animation, et design de mode. www.eegp.fr #agriconnect : premiers RDV de l’agriculture connectée Les agriculteurs sont dans le mouvement de numérisation du monde. Le 16 octobre, une première rencontre est organisée à Angers par la Chaire Mutations Agricoles de l’ESA. Elle dressera un état des lieux des réflexions et des expériences en cours sur la connexion de l’agriculture et des agriculteurs ainsi que sur les mutations professionnelles qu’elle engendre. Trois tables rondes composées de scientifiques et professionnels rythmeront cette journée. Végépolys et WE Network proposent en parallèle deux ateliers plus techniques. www.agriconnect-esa.com Anjou Eco - n°41 - Septembre 2015 11 DANUBE AUTOMOBILES SAS ¡ ¢ £ Voir loin, les pieds sur terre Artisans Commerçants PME Professions Libérales Nous contacter : Tél. 02 41 33 66 66 [email protected] www.49.cerfrance.fr Être à vos côtés pour faire grandir vos projets Un accompagnement personnalisé Un conseil expert Comptabilité - Déclarations Projet d’entreprise Pilotage de votre activité Social et paie Informatique Juridique et fiscal Optimisation de vos prélèvements Patrimonial . CONSEIL EXPERTISE COMPTABLE 11 agences en Maine-et-Loire Regard Christophe Garde, Gaël Mazoyer et Hervé Delhommeau DGM Industries, Saint-Sylvain d’Anjou Des machines pour la DGM Industries, menuiserie industrielle créée en octobre 2013 à St-Sylvain d’Anjou, conçoit et fabrique des machines spéciales pour la menuiserie industrielle. Affichant une belle progression, elle envisage un triplement de son C.A. d’ici la fin de l’année. D irigée par trois associés, Christophe Garde, Gaël Mazoyer et Hervé Delhommeau, cette jeune entreprise justifie d ’ une forte expertise grâce à leurs profils complémentaires. « Nous totalisons, à nous trois, plus de 50 ans de savoir-faire, à travers nos expériences précédentes, dans le domaine de la fabrication DGM Industries Z.I. n°1 les Fousseaux 9 avenue des Carreaux 49480 St Sylvain d’Anjou Tel. : 02 41 05 08 01 Fax : 02 41 05 04 28 [email protected] www.dgm-industries.fr CO-Dirigeants Christophe Garde Gaël Mazoyer Hervé Delhommeau activité Conception et fabrication de machines pour la menuiserie industrielle et la fermeture Effectif 15 personnes C.A. 2014 2,5 millions d ’ euros www.maineetloire.cci.fr de machines pour profilés alu, bois, PVC, acier, composites », précise Christophe Garde, directeur général. Ils se sont croisés alors qu ’ ils travaillaient pour un même groupe sur des sites différents. L ’ envie de devenir leurs propres patrons a été le facteur déclenchant. « C ’ était audacieux de se lancer dans un nouveau schéma de vie professionnelle, mais l ’ exercice était tentant car nous connaissions parfaitement le marché, la clientèle et le métier. » Les trois associés décident de s ’ installer en Anjou dans une usine de 600 m2 sur un terrain d ’ un ha. « Nous sommes déjà à l ’ étroit sur la zone d ’ activités des Fousseaux et envisageons un déménagement pour la mi-2016 », ajoute Christophe Garde. Usiner, couper, manipuler, assembler … Le bureau d ’ études (4 personnes) développe des solutions de process sur-mesure qui incluent des machines de pose d ’ accessoires à commande numérique avec des technologies high-tech. six mois, en moyenne sont nécessaires pour concevoir, fabriquer et mettre au point une ligne de production dont la durée de vie sera de plus de dix ans. DGM Industries conçoit et distribue des tronçonneuses, soudeuses à plusieurs têtes, ébavureuses, cadreuses, sertisseuses, scies à parclose, manutentions et autres équipements de production suivant les besoins spécifiques de ses clients, selon un cahier des charges pré-établi, intégrant de la mécanique, du pneumatique, de l ’ automatisme. « Notre clientèle, qui nous a fait confiance dès le début, est constituée de fabricants d ’ ouvertures et de fermetures : fenêtres, portes, clôtures, portails, volets roulants, vérandas, … Les modules standards des machines peuvent être adaptés afin de permettre aux industriels de la menuiserie de répondre à des commandes spécifiques d ’ ouvertures ». La maintenance des équipements est assurée par les techniciens qui se déplacent auprès de la clientèle localisée pour 60 % dans les Pays de la Loire et la Bretagne. « Cette proximité assure un meilleur suivi et une prestation de services appréciée. Ils interviennent auprès des entreprises pour mettre en route les lignes de production, effectuer les derniers tests et former les salariés à la conduite des équipements. » DGM Industries intervient également pour modifier les équipements existants afin que le client final puisse faire évoluer ses produits. Elle travaille également en partenariat avec des fournisseurs allemands, italiens, belges (Schirmer, Urban, Italmac,), leaders de la production d ’ équipement pour l ’ industrie de transformation des profilés dont elle distribue les produits sur le territoire national. De gauche à droite : Christophe Garde, Gaël Mazoyer et Hervé Delhommeau Une embauche tous les deux mois « Pour la première année d ’ exercice, nous avons réalisé un C.A. de 2.5 millions d ’ euros. Le carnet de commandes prometteur va nous permettre d ’ atteindre les 9 millions d ’ euros cette année ». Depuis le début de sa création, l ’ entreprise procède à une embauche tous les deux mois. « C ’ est la conséquence d ’ une croissance optimiste, se félicite Christophe Garde, même s ’ il rencontre quelques difficultés parfois pour embaucher du personnel itinérant (déplacements prolongés, maîtrise de plusieurs langues…). Nous devrions atteindre les 20 salariés à fin 2015. » DGM Industries assemble et met au point dans ses ateliers les robots dernier cri et fortement automatisés qu ’ elle expédie au fur et à mesure. Les livraisons se bousculent sur les périodes de congés (août et fin d ’ année) car les clients doivent souvent arrêter leur production le temps de l ’ installation. « Nous cherchons à optimiser notre organisation de travail afin d ’ étaler les commandes tout au long de l ’ année ». Cette petite PME qui n ’ a que deux années d ’ existence, a un bel avenir devant elle grâce à son savoir-faire très pointu qui lui ouvre les portes de la plupart des industriels sur le marché de la menuiserie et de la fermeture. Dominique Gruson Anjou Eco - n°41 - Septembre 2015 13 ligne directe Echos Madelin et Silk Informatique : aide régionale pour la R & D La Région apporte une aide à deux entreprises du Maine-et-Loire qui recrutent un chargé de R&D logiciels. Cela s ’ inscrit dans le cadre de son dispositif Objectif Performance qui soutient les projets de développement significatifs de PME-PMI, basés sur une analyse stratégique et comportant des investissements immatériels porteurs de compétitivité. Madelin SA (Les Ponts-de-Cé) conçoit, monte et assemble des outillages de serrurerie pour le bâtiment, l ’ automobile et les coffres forts. Elle est également centre de formation agréé auprès des professionnels de la serrurerie. Depuis 2007, elle développe des outils spécifiques pour les agences gouvernementales, et dispose de revendeurs en Europe, USA, Chine, Russie et Emirats Arabes. L ’ entreprise, dirigée par Frédéric Madelin, s ’ est engagée dans le développement de nouvelles gammes d ’ outillages d ’ ouverture avec la technologie de reconnaissance numérique. SILK Informatique (Angers), dirigée par Christian Simon, édite des logiciels à destination des professionnels de santé, maisons de santé, centre d ’ addictologie. Il s ’ agit d ’ une des deux sociétés françaises ayant eu le label « e-santé Logiciel Maisons et Centres de santé » niveau 2 validé par l ’ ASIP Santé. Elle effectue également des développements spécifiques avec la création de sites web répondant aux besoins de ses clients. SILK Informatique avait suivi une boucle DINAMIC « développement commercial ». Cette dernière avait conclu à la nécessité de consolider la fonction R&D avec la création d ’ un service R&D logiciels. SILK Informatique est déjà engagée depuis plusieurs années dans des projets de recherche français en informatique médicale. L ’ objectif est de continuer à proposer des produits innovants et de qualité pour le suivi des patients et la coordination des soins et d ’ apporter des réponses aux nouveaux usages avec la mobilité induite par les tablettes et les mobiles. www.madelin-sa.com www.silk-info.com CONTACTS A VENDRE Angers quartier Orgemont Tassigny, bâtiment, bien situé, de 197 m2 réparti en 12 bureaux, très bon état, 8 parkings. Prix : 250 000 euros. Contact : 02 41 43 41 84 (heures repas). Contact CCI49 : Dominique Gruson Tél. : 02 41 20 54 04 [email protected] Innovation VitamFero, spécialiste des vaccins antiparasitaires pour la santé vétérinaire L ’ arrivée de VitamFero confirme l ’ attractivité de l ’ agglomération d ’ Angers dans le monde des biotechnologies. Les laboratoires de cette société tourangelle développent des traitements innovants pour la prévention des maladies infectieuses et parasitaires dans le secteur de la santé vétérinaire. Outre son siège implanté l ’ an dernier, elle regroupera prochainement ses activités de développements biopharmaceutiques et cliniques à Angers, rue André Boquel, dans les anciens locaux Mainelab. Elle bénéficiera sur place de l ’ expertise internationalement reconnue de l ’ Université d ’ Angers en biogalénique. A terme, VitamFero vise une position majeure sur le marché attractif et très porteur des vaccins et immunostimulants à usage vétérinaire. L ’ entreprise vient de clôturer un 3ème tour de financement à hauteur de 4,3 millions d ’ euros avec un investissement complémentaire de 1,6 million d ’ euros apporté conjointement par deux nouveaux entrants, CAPAGRO et Anjou Amorçage et par l ’ équipe dirigeante et des Business Angels ayant déjà participé aux précédentes augmentations de capital. « Cet investissement va nous permettre de poursuivre et de sécuriser le développement de nos produits, notamment pour prévenir la toxoplasmose ovine et la néosporose bovine et de préparer leur commercialisation avec le concours de partenaires industriels leaders sur ce secteur » annonce Pascal Breton, PDG de VitamFero. www.vitamfero.com Faith vise la conquête européenne à partir d ’ Angers Faith va implanter son siège français et européen à Angers. Dans un premier temps, entre cinq et dix emplois seront créés. Cette société japonaise, créée en 1992 à Tomoko Isawa, est spécialisée dans les applications pour smartphones. Elle a connu un succès international en inventant des sonneries personnalisées pour téléphones portables. Son cœur de métier est la production et la distribution de musique même si ses activités sont diversifiées : e-commerce, technologies médicales, e-learning… Faith développe FaRao, une sorte de Deezer japonais, sans concurrent sur le marché à l ’ heure actuelle. FaRao Pro permet à des professionnels, comme les commerçants, d ’ avoir accès en continu à des musiques d ’ ambiance en fonction du thème choisi et de les diffuser au sein de leurs établissements de manière légale. L ’ administration des droits à payer est prise en charge par FaRao Pro contre un abonnement mensuel. Faith veut conquérir la France et l ’ Europe depuis Angers. L ’ entreprise nipponne souhaite profiter des installations de la Cité de l ’ objet connecté pour expérimenter ses nouvelles solutions. Start ’ inPost, une filiale pour développer l ’ innovation Start’inPost, lancée fin mai, est une nouvelle filiale du groupe La Poste, rattachée à sa branche Numérique. Elle accompagne des start-up et PME dont les projets innovants répondent à ses besoins et ceux de ses filiales. Les projets sont sélectionnés selon trois thématiques stratégiques pour le groupe : les solutions commerce et e-commerce, les services de proximité et les solutions de confiance. Le programme qui dure un an se déroule en deux phases. La 14 Anjou Eco - n°41 - Septembre 2015 solidité et la viabilité du projet sont testées au niveau technique et commercial pendant 3 mois. Puis, durant 9 mois, La Poste donne les moyens matériels, méthodologiques et commerciaux qui accélèrent le développement des projets. Start’inPost sollicite des entités du groupe pour réaliser des tests en conditions réelles de marché et pour apporter leur expertise industrielle. Les jeunes entreprises peuvent aussi profiter du vaste réseau de clients de La Poste. A l’issue de cette année, la collaboration entre la start-up et le groupe peut prendre deux directions : un partenariat sur le plus long terme avec une des filiales de La Poste ou une participation minoritaire de Start’inPost dans la société. La Branche numérique est l’une des 5 branches du Groupe aux côtés de Géopost, du Réseau La Poste, du ServicesCourrier-Colis et de La Banque Postale. www.maineetloire.cci.fr Regard La méthode Tiffany L’artiste américain Louis Comfort Tiffany (1848-1933) juge le procédé du plomb trop restrictif. Il utilise alors le sertissage en cuivre et les soudures à l’étain, plus facile pour les petits fragments de verres colorés, les chutes (les fameuses lampes Tiffany). Philippe Rollo Barthe-Bordereau, Angers L’art du vitrail Spécialisée dans la création et la restauration de vitraux d’art, Barthe-Bordereau perdure sur la place d’Angers depuis presque deux siècles. Son dirigeant actuel, Philippe Rollo, contribue avec sa petite équipe de 7 salariés, à entretenir le patrimoine angevin et français, et même au-delà des frontières. Barthe Bordereau 5 Rue Esnault Dufresne 49100 Angers Tél. : 02 41 34 82 30 [email protected] www.barthe-bordereau-vitraux.fr www.barthe-bordereau.fr Dirigeant Philippe Rollo Activité Rénovation et création de vitraux en méthode traditionnelle Effectif 7 salariés Membre de la Fondation du Patrimoine Membre des Métiers d ’ Art www.maineetloire.cci.fr N ous sommes des artisans voyageurs » explique ce maîtreverrier, la cinquantaine. « Un métier passionnant qui nous fait rencontrer des personnages hors normes, de l’archevêque au curé de campagne en passant par l’homme d’affaires richissime russe ou le citoyen détenteur de vitraux à rénover. Ils ont en commun cette sensibilité à l’œuvre d’art et à l’Histoire. » Depuis 1846, le savoir-faire de BartheBordereau se transmet de génération en génération. Entré dans l’atelier comme apprenti en 1980, Philippe Rollo a pu bénéficier de l’expérience des aînés. « Toutes les techniques apprises, je les détiens de mon père, lui-même maître-verrier, parti à la retraite en 1998 ». Méthode traditionnelle au plomb « C’est un honneur de pouvoir intervenir sur des lieux prestigieux que nos ancêtres ont foulés. Savoir que des anciens ont travaillé sur des vitraux que nous sommes amenés à restaurer avec quasiment les mêmes méthodes, est fascinant », confie Philippe Rollo. Barthe-Bordereau utilise majoritairement la méthode traditionnelle au plomb, avec des feuilles de verre soufflé. Un patron sur carton à l’échelle 1/1 découpé en gabarits numérotés permet de tailler les pièces de verre qui seront ensuite serties de plomb, puis peintes (1 200 teintes disponibles) et cuites au four. « Je me rends sur place pour relever toutes les cotes et les mesures. Cela me permet de rencontrer mes prescripteurs et de m’imprégner des lieux historiques. Cette collecte demande de la rigueur et une méthodologie irréprochable car une fois rentré à l’atelier, pas question d’avoir oublié un détail, surtout si le chantier se situe à l’étranger », plaisante le maîtreverrier. « Nous travaillons d’après dessins, photos, plans d’origine, calques, empreinte. Nous détenons une banque de vitraux anciens dont certains datent de plusieurs siècles. C’est un gage indispensable de qualité vis-à-vis de nos clients quand il s’agit de rénover des vitraux du XVe siècle avec des matériaux de la même période. » Patrimoine entretenu « De nombreux touristes viennent en France pour découvrir la richesse de notre patrimoine que nous nous devons d’entretenir. Les collectivités locales font appel à des entreprises comme la nôtre pour restaurer les vitraux de monuments historiques. La plupart de notre C.A. est réalisé grâce aux commandes publiques (appels d’offres des mairies, Conseils départementaux, Régions…). Cette année, nous avons enregistré une baisse d’activité, répercussion inéluctable de la restriction budgétaire imposée par le Gouvernement », précise ce chef d’entreprise, soucieux de décrocher des chantiers. Actuellement, nous restaurons les vitraux du Mont Saint-Michel ainsi que ceux du château de Fontainebleau. Nous avons également participé à l’entière rénovation de la cathédrale de Poitiers qui a duré 5 ans. Nous intervenons également auprès de riches particuliers, soucieux de valoriser leur patrimoine.» Clientèle étrangère Barthe-Bordereau se déplace dans le monde entier (USA, Royaume Uni, Espagne,…) pour restaurer des œuvres détenues par des particuliers. La Région et la Mission Pays de la Loire pour l’artisanat d’art lui apportent une aide précieuse lors des transactions et des démarches (formalités en douane, problèmes de transports…). Son show-room à Moscou lui permet de toucher une clientèle aisée russe. « En partenariat avec les Ateliers Perrault, nous avons réalisé et fait livrer un blason de 2 m de diamètre pour un immeuble du centre-ville de Moscou ». Primée « Entreprise du Patrimoine Vivant », BartheBordereau a conservé les maquettes des vitraux fabriqués depuis sa création. Une véritable « banque de données » que viennent consulter régulièrement les Archives départementales et le CMN. Philippe Rollo aspire à ce que davantage de jeunes se passionnent pour l’art et l’histoire et se dirigent vers ce métier atypique. Dominique Gruson Anjou Eco - n°41 - Septembre 2015 15 ligne directe Echos Ils investissent Mateloc, loueur et coopérateur L ’ ISTA regroupe ses activités à La Ronde L ’ ISTA (Insertion Sociale par le Travail Adapté) regroupe ses ateliers de Bagneux et Doué-laFontaine sur la ZA de La Ronde où elle était déjà présente depuis 2010 dans une usine-relais de 1 000 m2. Cette entreprise adaptée a investi 1,5 million d ’ euros dans le rachat du bâtiment et la construction de 1 500 m2 supplémentaires en proximité. Ce regroupement permettra notamment de développer la polyvalence. Les activités de l ’ ISTA, présidée par Philippe de Vregille et dirigée par Catherine Robineau, sont très variées : couture, espaces verts, métallerie et soudure, câblage industriel, conditionnement et assemblage. De grands noms du tissu industriel saumurois font appel à ses compétences : Schneider, Assa-Abloy, Label Couture, France Fil, Ackerman... www.ista49.org Appel à projets ADEME « Valorisation de la chaleur fatale » En France, le secteur de l ’ industrie représente 20 % des consommations énergétiques. L ’ appel à projets « Valorisation de la chaleur fatale » veut accompagner la transition énergétique des industriels pour réduire, d ’ ici 2030, la consommation d ’ énergie de 20 % tout en ayant la même production. La chaleur fatale est la chaleur perdue dans les effluents gazeux ou liquides qui sortent des installations. Plusieurs secteurs industriels sont concernés par cet appel à projets : agro-alimentaire, industrie du papier et du bois, chimie et pharmacie, mécanique et métallurgie, plasturgie. Pour faciliter la mise en place d ’ installation de récupération et de valorisation de la chaleur fatale, l ’ ADEME propose des dispositifs de co-financement. Ils permettent de mener des études de faisabilité réalisées par des bureaux d ’ études indépendants et de financer des investissements exemplaires et reproductibles. Date limite de dépôt des candidatures : 27 novembre. Pour compléter vos informations : www.recuperation-chaleur.fr Créée en 1983 à l ’ issue de la fusion des parcs matériels de deux entreprises du bâtiment, Mateloc (à Cholet) est une SCOP (Société Coopérative et Participative) dont le personnel est moteur du projet professionnel et associé au développement. L ’ entreprise, spécialisée dans la location, la maintenance, et le négoce de matériels BTP et industrie (dont le C.A. 2014 s ’ élève à 20 000 000 €) emploie 108 salariés dont 103 sociétaires. Elle est implantée sur 6 sites dans l ’ Ouest de la France (Cholet – siège social - et 5 agences : Nantes, Cholet, Angers, St Nazaire et Héric). L ’ année 2015 sera pour Mateloc une année de changement et d ’ investissement. D ’ une part, Alain Durand, PDG depuis 1999 a souhaité faire valoir ses droits à la retraite. Désormais l ’ entreprise sera dirigée par une gouvernance bicéphale : Fabienne Baudon, présidente et directrice administrative et financière, pour la partie stratégie et Dominique Laurence, directeur général pour la partie opérationnelle. D ’ autre part, dans un souci d ’ ergonomie pour les collaborateurs et pour fournir un matériel de qualité à ses clients, l ’ entreprise a mécanisé son outil de production (activité coffrage) et vient d ’ investir dans un robot de préparation de face coffrante qui augmentera sa réactivité www.mateloc.com Croissance externe et stratégie export pour MG-Tech MG-Tech est capable de « fournir des fins de lignes complètes avec un vrai savoir-faire dans le carton, l ’ ingénierie, l ’ automatisation et la robotique ». Cette société angevine, dirigée par Éric Philippe Robart et Eric Gautier Gautier et Philippe Robart, conçoit et fabrique des papiers… ». Pour développer machines d ’ emballage et de sa stratégie et ses ambitions à conditionnement utilisées par l ’ export, MG-Tech se renforce. l ’ agroalimentaire, la pharma- L ’ entreprise a quitté Angers cie et l ’ automobile. « Nous tra- l ’ an dernier et doublé sa surface vaillons sur tout ce qui est mis de production en s ’ instalen caisse, en étui et en fourreau lant à Champtocé-sur-Loire : jusqu ’ à la palettisation avec des les 2 300 m² dont 1 500 m² machines spécifiques. Nous d ’ ateliers permettent de monter pouvons également travailler jusqu ’ à 10 machines d ’ embalsur le conditionnement avec lages simultanément et le des films hygiéniques, des sacs site conserve des possibilités 16 Anjou Eco - n°41 - Septembre 2015 Confluence Industry, nouvelle prise de participation Anjou amorçage et Abab TraceTemp est une solution innovante pour le suivi et le contrôle des produits soumis à la chaine du froid. Ses marchés ciblés : l ’ industrie pharmaceutique, vétérinaire, le médical, le transport frigorifique. La marque a été déposée auprès de l ’ INPI. Pour financer la première phase d ’ amorçage de TraceTemp, son concepteur, la société technopolitaine Confluence Industry, a levé 190 000 € auprès d ’ Anjou Amorçage et du réseau de Business Angels Abab. Confluence Industry, dirigée par Morgan Frère, est spécialisée dans l ’ ingénierie et les études de produits techniques assemblés pour tous les secteurs de l ’ industrie. Elle n ’ a pas vocation à produire des composants isolés pour les assembler. Mais elle approvisionne tous les composants chez différents fournisseurs spécialisés dans leur fabrication : plasturgistes pour les composants plastiques, découpeurs pour les pièces en tôle, caoutchoutiers pour les joints, décolleteurs pour pièces métalliques de précision... Puis elle assemble ces composants et contrôle les sous-ensembles ainsi créés pour assurer la fourniture d ’ un produit fini complet de qualité au client. www.confluence-industry.fr d ’ extension pour l ’ avenir. En début d ’ année, elle a acquis ID Pack (Val d ’ Izé, Ille-et-Vilaine, 45 personnes), spécialiste des équipements de conditionnement standards. Avec MG-Tech Angers (35 personnes, 8 M€) à Champtocé-surLoire et MG-Tech La Chapelle (convoyeurs, 12 personnes, 2 M€) à La Chapelle-Achard en Vendée, le groupe MG-Tech emploie une centaine de salariés et pèse 18 millions d ’ euros. www.mgtech.fr www.maineetloire.cci.fr Galva 72_90 x 130 10/01/13 09:06 Page1 Oceanet_90 x 130 25/08/15 09:03 Page1 • • . 150724_ANJOU ECO_190 mm x 130 mm.indd 1 04/08/2015 10:00:08 ligne directe Olive et Berthe : de la terre à l ’ assiette Situé dans la ZI de Beaucouzé, « Olive et Berthe », nouveau restaurant de Jean-François Boisseau (anciennement « Le jardin » aux Ponts-de-Cé), propose une cuisine et un lieu mettant en scène le cycle des produits, frais et de saison. Le potager est mis à l ’ honneur de façon éducative et décorative au sein même de l ’ établissement. Des bacs de séparation et claustras avec plantes et aromates ornent l ’ entrée. Sur la table des saisons, trônent tour à tour, plants de légumes, petits fruits et fleurs comestibles. Le bar, traité comme une serre, est conçu façon verrière avec ses planches de bois brut et murs en cage à poule. Jean-François Boisseau s ’ est entouré de spécialistes (œnologue, chef cuisinier, décoratrice d ’ intérieur…) pour concevoir ce restaurant. www.restaurant-olive-berthe.fr L ’ UMIH-CPIH Pays de la Loire est née L ’ UMIH* - CPIH** Pays de la Loire est né en juin, suite à la décision de la CPIH nationale d ’ être syndicat associé de l ’ UMIH. La nouvelle structure est présidée par Joël Giraudeau, président UMIH 85. Parmi les membres du Bureau, François Tallandier (président CPIH 49) élu vice-président et Claude Vrignaud (CPIH 49), secrétaire. La fédération régionale s ’ est donnée quatre sujets prioritaires. Il s ’ agit d ’ abord de moderniser le dispositif d ’ appui aux investissements touristiques (Cap Tourisme Hôtellerie-restauration) : « Les hôtels ont besoin de s ’ équiper pour répondre aux exigences de la clientèle d ’ affaires (salles de séminaires) et de loisirs (saunas, salles de remise en forme, piscines couvertes...) ». Autres axes de travail : dynamiser et valoriser l ’ apprentissage et la formation professionnelle initiale ; inciter à l ’ obtention du titre Maitre Restaurateur (ce dernier, soutenu par l ’ Etat, vient d ’ être rénové. Il exige 100 % de produits frais.) avec des animations autour des produits régionaux ; promouvoir la destination Pays de Loire au travers de ses différents territoires : « Si la Région Pays de la Loire n ’ est pas une marque touristique clairement identifiée sur le plan national et international, elle comporte différentes marques qui, elles, le sont ». *UMIH : Union des Métiers et des Industries de l ’ Hôtellerie ** CPIH : Confédération des Professionnels Indépendants de l ’ Hôtellerie Le Bistrot Horticulture et journalisme : deux des Artistes, congrès internationaux à Angers formule rapide et de qualité Tourisme Le 31ème Congrès Mondial de l ’ Horticulture réunira plus de 3 000 chercheurs et professionnels de 70 pays du 14 au 22 août 2022. Il portera sur les enjeux du végétal spécialisé dans le monde. Cette prestigieuse conférence, organisée tous les quatre ans, ne s ’ était pas tenue en France depuis 1958. La candidature d ’ Angers l ’ a emporté devant celle de Pékin. Porté par Végépolys et Angers Loire Tourisme, le congrès est co-organisé avec l ’ Inra, Agrocampus Ouest, le Cirad (Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement), l ’ Université d ’ Angers. En Anjou, le secteur du végétal réunit 4 000 entreprises, 25 000 emplois, 450 chercheurs et 2 500 étudiants. Végépolys est l ’ un des cinq pôles de référence mondiale en matière de production de végétaux. La Fédération internationale des journalistes (FIJ) a choisi la ville d ’ Angers pour accueillir son congrès mondial prévu en juin 2016. Le dossier de candidature avait reçu le soutien des collectivités locales et du ministère de la Culture et de la Communication. La FIJ rassemble 165 syndicats et organisations de journalistes dans 125 pays. Parc Oriental de Maulévrier : nouvelle promenade de nuit © photo Wilfried Marchand Echos Depuis 2004, le Parc Oriental de Maulévrier propose des promenades musicales et poétiques de nuit, de mai à septembre. Cette année, il a choisi de mettre en scène des contes issus de la tradition japonaise, réécrits spécialement pour les nocturnes. Le parcours est jalonné de six stations où une histoire est contée. La production du projet a été confiée au Théâtre de l ’ équinoxe, compagnie professionnelle basée à Cholet. Annie Chauveau, metteur en scène, a conçu le projet. La société Axilome (Saint PierreMontlimart) a assuré la partie technique. La formule sera reconduite l ’ an prochain sur le même schéma et au même rythme que cette année. Le parc est ouvert jusqu ’ à mi novembre pour la visite de jour. Les prome- 18 Anjou Eco - n°41 - Septembre 2015 nades nocturnes sont réalisables sur réservation pour les groupes jusqu ’ à fin octobre. Avec ses 12 ha de superficie, le Parc Oriental de Maulévrier, site classé, est le plus grand jardin japonais d ’ Europe. Il a été aménagé au début du XXème siècle par Alexandre Marcel, architecte français passionné d ’ orientalisme sur le modèle des jardins japonais de la période Edo (XVIIème - XIXème siècles). Après une longue période d ’ abandon, il a été acquis en 1981 par la municipalité de Maulévrier qui l ’ a confié en gestion à une association. Celle-ci a entrepris sa restauration et le parc a été ouvert au public en 1985. Fini les pauses déjeuner expédiées et les sandwiches avalés trop vite. Le restaurant La Salamandre (Angers), a ouvert un espace bistrot de 34 couverts pour un service rapide et de qualité. Le « Bistrot des Artistes » vous accueille en semaine le midi dans une ambiance feutrée art déco, meublé de fauteuils club des années 30, et décoré de toiles de l ’ artiste italienne Flora Rosimiro. Le chef cuisinier, Joël Beschus, fidèle depuis 29 ans au restaurant La Salamandre situé à quelques mètres, propose une carte volontairement restreinte et des plats élaborés avec des produits frais locaux. « Nous voulons sensibiliser une clientèle plus jeune, tout en maintenant une qualité de service. C ’ est une manière de lui faire découvrir le restaurant, sa très bonne qualité et sa belle salle au décor néo-gothique », précise Alain Scher, nouveau directeur de La Salamandre depuis février. Celui-ci exerçait auparavant sur Paris pour le groupe hôtelier Alliance Hospitality. « J ’ avais envie de travailler pour un établissement aussi prestigieux que La Salamandre et l ’ hôtel d ’ Anjou qui a su préserver un patrimoine exceptionnel. » Fort de sa 4e étoile, l ’ hôtel, repris l ’ année dernière par Joël Gardel et Patrice Pochard, est dirigé par Nathalie Busson (cf Anjou Eco n°36 – sept 2014). www.restaurant-lasalamandre.fr www.parc-oriental.com www.maineetloire.cci.fr Regard Hilda et Stéphane Ponge Altiis, Saint Jean de Linières Ornementation pour sols extérieurs Deux Angevins, partis travailler sur Paris, reviennent aux sources pour créer Altiis, à Saint-Jean de Linières. Spécialisée dans la conception de solutions décoratives extérieures, cette toute jeune entreprise accompagne les créatifs dans leurs projets d ’ aménagement extérieur haut de gamme. Altiis 16 rue de la liberté 49070 Saint Jean de Linières Tel. : 02 41 60 07 20 [email protected] www.altiis.com www.jardin-et-design.com Dirigeants Hilda et Stéphane Ponge Activité Solutions décoratives sur-mesure et personnalisables pour les sols extérieurs www.maineetloire.cci.fr S téphane Ponge est pilote professionnel de montgolfières ; son épouse, Hilda Ponge, responsable d ’ une agence de voyage. Tous les deux décident de « prendre de la hauteur » par rapport à leurs activités pour changer radicalement de voie. Ils suivent une formation en paysagisme et créent en 2006 leur première entreprise spécialisée dans l ’ aménagement de sols extérieurs chez les particuliers. En 2008, l ’ environnement de crise les pousse à rechercher un axe de différenciation de la concurrence et s ’ interrogent sur leur capacité à monter en gamme. Ils se tournent alors vers le verre et décident de l ’ appliquer au sol. Le couple reçoit un soutien financier de la Région et intègre l ’ incubateur d ’ Angers Technopole pour développer ce qui deviendra les modules en verre. En 2013, le couple cède son entreprise et crée Altiis pour répondre à ce marché de niche. « Pouvoir personnaliser des espaces à vivre comme des terrasses et des sols extérieurs en y incorporant des solutions originales de décoration m ’ a tout de suite intéressé. » précise ce quadragénaire dynamique. Composer une atmosphère Débordant d ’ i magination, Stéphane Ponge estime « qu ’ il n ’ y a pas de limite à la création. Nous voulons réveiller les terrasses, jardins, cours, allées, perrons,… Nous proposons ce que les professionnels du revêtement de sol ne s ’ autorisent pas à réaliser car trop spécifique. » C ’ est-à-dire des solutions décoratives sur-mesure pour des sols extérieurs : des modules en verre imprimés, des associations de matériaux différents, des formats non conventionnels,… L ’ expertise d ’ Altiis vient en appui des projets portés par les professionnels de l ’ aménagement et de la décoration (architectes, agenceurs, paysagistes, scénographes…) « Notre produit phare : des dalles de verre imprimées DivineGlass ® avec ou sans rétroéclairage, encastrées dans des terrasses, en guise de perron ou simplement posées sur les pelouses tels des « pas japonais » lumineux. Les plus grands modules, jusqu ’ à 0.72 m2, offrent une autre façon d ’ éclairer le jardin. » Stéphane Ponge s ’ amuse à imaginer des ambiances visuelles exclusives, telles qu ’ un sol métamorphosé en peau de dos de crocodile. « Chaque dalle d ’ ardoise devient une écaille, le jointement est fait de pelouse anthracite. Les contrastes de texture et de brillance rendent le sol vivant. L ’ hybridation des matériaux primaires tels que la pierre naturelle, le bois, l ’ acier nous inspire. Changer les formats nous permet de proposer des solutions personnalisées. Altiis accompagne ses clients, de l ’ idée à la réalisation de leurs projets » ajoute Hilda Ponge, en charge de toute la partie commerciale et administrative. L ’ aménagement de leur nouveau showroom, ouvert à l’automne dernier à St Jean de Linières, a été confié à l ’ agence de paysage angevine W-A-Y-S, « Jardins et terrasses autrement », qui a conçu les esquisses et géré les travaux de plusieurs types de terrasses et espaces à vivre. Facilitateur de créativité « Une fois le projet bien établi, le plus délicat consiste à s ’ entourer de partenaires et artisans locaux dotés de savoirfaire très pointus, capables de concrétiser des commandes hors normes de par leur originalité et leur technicité » précise Stéphane Ponge. Ce qui implique de bien connaître le tissu économique local, voire national. Il opère une veille permanente sur la décoration, les matériaux innovants spécifiques « sol » pour enrichir ses compétences. Afin d ’ accroître sa visibilité, Altiis participe à divers salons (Equip Hôtel…) et pour la première fois, au salon mondial de la décoration : Maison & Objet, début septembre à Paris. « Ce rendez-vous représente pour nous une formidable opportunité de nous faire connaître auprès du monde des professionnels français et internationaux. » Une belle carte que ce couple angevin ne manquera pas de jouer dès la rentrée. Dominique Gruson Anjou Eco - n°41 - Septembre 2015 19 Clemot immo pub_190 x 130 27/08/15 09:00 Page1 CHOLET - centre ville Bât. à usage de bureaux d’env. 2 400 m² sur 3 niveaux avec ascenseur. Terrain de 1 758 m². TF de 17 000 €. PV Net vendeur de 500 000 € Travaux à prévoir - Réf 885 CHOLET - ZI CORMIER Bât. industriel de 577 m² env. avec une partie atelier, un bureau, un wc, un vestiaire avec une douche et toilettes. Extincteurs. Parkings en indivision. Quai de déchargement avec plateforme commune et portail sectionnel. TF de 10 500 €. 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L ’ établissement a également rejoint le Cluster Nova CHILD en janvier dernier. olyclinique P du Parc Avenue des Sables 49300 Cholet Tél. : 02 41 63 42 00 www.polyclinique-du-parc.net Directeur Général Denis Baudinaud Président du Conseil d’Administration Christophe Cassé responsable du Pôle Maternité Laurence Botton Activité Établissement de santé privé de 235 lits et places de Médecine, Chirurgie et Obstétrique et de 80 lits de Soins de Suite et Réadaptation Effectif 500 salariés Adhérent Nova CHILD www.maineetloire.cci.fr A la Polyclinique du Parc, l ’ innovation ne concerne pas que la technique. Pour se réinventer, l ’ établissement de santé, médecine, chirurgie et obstétrique, prend de plus en plus en compte les attentes de ses patients et n ’ hésite pas à s ’ ouvrir vers l ’ extérieur. Il adhère désormais à Nova CHILD, le réseau transversal au service de l ’ Innovation pour le bien-être de l ’ enfant. « Au contact des professionnels du Cluster qui fédère entreprises, formation et recherche autour de l ’ enfant, la Polyclinique espère trouver de nouvelles idées, détecter les tendances innovantes et contribuer à créer les produits et services de demain », expliquent Denis Baudinaud, directeur général de la Polyclinique, et Laurence Botton, responsable du Pôle Maternité, particulièrement impliqués dans cette démarche. Pour Nova CHILD, la Polyclinique est un espace grandeur nature qui permet de tester en temps réel les prototypes des futurs produits liés à l ’ enfant (Living Lab). « Les entreprises bénéficient des retours d ’ expériences de nos équipes de santé. Les produits sont conçus dès le début au plus près des attentes des usagers». Avec la marque Coudémail, la Maternité avait déjà travaillé sur des vêtements de layette plus adap- tés à bébé avec les auxiliaires de puériculture notamment. Un DVD avait été réalisé pour enseigner aux mamans les gestes adaptés à l ’ habillage du bébé. La Polyclinique cherche aujourd ’ hui à nouer de nouveaux partenariats avec des entreprises et même des écoles. « Nous prenons part au jury de l ’ Ecole de Design de Nantes pour la validation des travaux des étudiants en lien avec l ’ enfant. En chirurgie ambulatoire, une réflexion va être menée sur l ’ accueil des enfants allergiques. Nous aimerions tester de nouveaux concepts de collations salées ou sucrées, repenser l ’ aménagement des chambres pour les enfants. Nous pouvons même imaginer un espace de rencontre et de veille intergénérationnelle entre le Centre de soins de suite et de réadaptation d ’ Arcole et notre crèche interentreprises « Le Parc Enchanté » avec des objets high-tech par exemple ». Un établissement à l ’ écoute des mamans Déjà plébiscitée par près de 1 200 mamans chaque année, la maternité de la Polyclinique a développé depuis 3 ans une pratique novatrice et préventive d ’ un soin : la musicothérapie. « La musique est déjà utilisée par les établissements de santé dans les services de cancérologie ou de gériatrie par exemple. A Cholet, nous avons décidé d ’ utiliser ses propriétés auprès des futures mamans à partir du 5ème mois de grossesse, pendant l ’ accouchement et en post natal » précise Maria Le Dentu, titulaire d ’ un Master de Musicothérapie. Ce projet qu ’ elle porte avec Laurence Botton, a été co-construit avec les différents services. « La musique n ’ a pas seulement un effet positif sur notre bien-être. Elle aide à faire face aux états émotionnels et aux difficultés rencontrés pendant la grossesse et juste après la naissance. Elle peut par exemple contribuer à réduire les douleurs, l ’ anxiété, les troubles du sommeil,… et même l ’ incidence du « baby blues ». Ce soin, une première en France sous cette forme individualisée, a été primé en juin 2015 en recevant le Trophée « Coup de Cœur du Jury » de la Fédération de l ’ Hospitalisation Privée. Il concerne toutes les mamans : primipares, femmes ayant connu un accouchement difficile ou pas... L ’ accompagnement proposé comprend plusieurs rendez-vous, la familiarisation avec des techniques de détente et la création d ’ un programme musical personnalisé en fonction des goûts musicaux des parents. Bénéfices ? Un accouchement moins médicalisé, avec moins de stress, une atténuation de la douleur... « Cet accompagnement a récemment été testé avec succès pendant les césariennes » ajoute Laurence Botton. Un lien privilégié se crée entre la maman et le bébé, un souvenir commun. L ’ allaitement est facilité et le bébé est sensible à cette création musicale. Un service que la Polyclinique souhaite continuer à développer. « La demande parentale est de plus en plus forte. De même que du côté de nos équipes soignantes ». Isabelle Baudry Anjou Eco - n°41 - Septembre 2015 21 ligne directe Echos 6 édition des Trophées Choletais de l ’ Economie ème Culture communication média Un joli Festival littéraire qui a de la bouteille La Jeune Chambre économique du Choletais organise la 6ème édition des « Trophées Choletais de l ’ Economie » le 26 mai 2016. Elle récompensera et mettra en valeur les talents de l ’ économie locale. Chacun de ses talents se verra remettre un « Trophée », symbolisant le domaine économique dans lequel il s ’ est illustré, au cours d ’ un dîner de gala, agrémenté de spectacles et d ’ animations. CONTACT : Cédric Muller 06 82 03 50 68 [email protected] www.tropheesducholetais.com Un ouvrage sur la médiation professionnelle « Pour une société plus juste, le droit à la médiation pour tous ». Christian Batany est médiateur professionnel implanté à Bouchemaine (cf Anjou Eco de juin pp 34-35). Il vient de publier chez Médiateurs Editeurs « Médiation professionnelle, the inimaginable discussion ! ». Ce petit ouvrage ludique explique et propage l ’ esprit de la médiation professionnelle. La qualité relationnelle et la sortie des différends et conflits ne font qu ’ un, au travers d ’ une démarche fondée sur l ’ altérité et la légèreté. L ’ ouvrage est illustré de dessins de Magali Auneau-Chéné (Studio M & GALI, Le Fuilet). En vente en librairie. « Vignerons d ’ Anjou, Gueules de Vignerons », Gourmand Awards Le livre « Vignerons d ’ Anjou, Gueules de Vignerons » a reçu le prix « The Best in the World » le 8 Juin lors de la 20ème édition du festival Gourmand World Cookbook Awards. Cette prestigieuse manifestation était organisée à Yantai, capitale du vin en Chine et berceau de la cuisine du Shandong. Chaque année, elle récompense les meilleurs livres au monde sur les thèmes de la gastronomie et des boissons. « Vignerons d ’ Anjou, Gueules de vignerons » était en compétition avec une douzaine de livres dans la catégorie « meilleur livre français sur le vin ». L ’ ouvrage a été co-réalisé par Étienne Davodeau (préface), Jean-Yves Bardin (photographies et textes) et Patrick Rigourd (textes). Chaque année, fin septembre, Savennières se met à l ’ heure du livre et du vin. C ’ est en 2005 que le Festival littéraire « Terres à vins, terres à livre » a été créé à l ’ initiative de femmes : Danielle Sallenave, écrivaine et académicienne, originaire de Savennières, présidente du Festival et Catherine Goulpeau, vice-présidente. Porté par ces deux femmes passionnées, en partenariat avec la librairie Lheriau, à Angers, le Festival a reçu depuis 10 ans entre autres belles plumes, Marie Desplechin, Philippe Claudel Patrick Grainville Amin Maalouf, Alain Rey… Pour sa 11ème édition, (du 24 au 27 septembre prochains), le Festival a pour thème la littérature et le voyage. Entres autres ponctuations littéraires, musicales et viticoles, un libre échange entre le public, Danièle Sallenave et le romancier Adrien Bosc autour de son livre « Constellation » (grand prix de l ’ Académie Française), un récital de Gabriela Barrenechea, chanteuse chilienne, au Domaine aux Moines, une conférence de Nicolas Joly, propriétaire de la Coulée de Serrant. Florence Aubenas, journaliste et romancière et Patrick Deville, écrivain grand voyageur, viendront également à la rencontre de leur public pour des temps d ’ échange. Pour clore les festivités, le dimanche après-midi, « Terres à Vins » mettra à l ’ honneur le talent et le professionnalisme des vignerons de l ’ AOC Savennières et Savennières-Roche-auxMoines, autour de subtiles dégustations. « Il était un vin » Depuis 2013, l ’ agence de conseil en communication située à Saumur, Pixim Communication, dirigée par Christophe Gagneux et Zach Rouault, propose à ses clients de les accompagner dans leur communication globale ou spécifique. Ayant acquis un savoir-faire et des compétences dans l ’ univers viticole et de solides références en travaillant pour diverses Maisons de vin et fines bulles, domaines et vignerons du Val de Loire, l ’ agence a souhaité diversifier la palette de son activité en proposant désormais des services 22 Anjou Eco - n°41 - Septembre 2015 Sous les pavés, la page... « Au Petit Pavé, nous essayons modestement de paver les chemins hors des sentiers battus, donnant accès au rêve, à la poésie, à la littérature... ». C ’ est en novembre 1995 que les Éditions du Petit Pavé (Saint Jean-des-Mauvrets) ont été créées par « deux fous du délit d ’ encre et de la petite entreprise », Noëlle Joffard et Gérard Cherbonnier, par ailleurs président de l ’ association nationale des éditeurs indépendants « L ’ autre Livre » regroupant 180 adhérents. Le vingtième anniversaire de l ’ entreprise a été marqué par la sortie de « 68 Histoires de pavé pour un anniversaire », réunis par Michel Moinier. « Avec ces récits, le lecteur plonge dans notre histoire commune symbolisée par les pavés, en retrouvant les chansons d ’ autrefois, les pavés du vieux Paname, sans oublier les événements de 68... et les éditions du Petit Pavé ». Celles-ci publient, à compte d ’ éditeur, une vingtaine d ’ ouvrages par an et possèdent un catalogue de 500 titres : romans, nouvelles, essai, poésie, histoire, biographie, jeunesse. Elles participent à de nombreux événements littéraires et culturels, grands salons du livre (Paris, Le Mans, Saint-Malo, Montaigu, etc.), mais aussi marchés locaux, rencontres littéraires, sortiesdédicaces. Chaque année en juin, une « assemblée champêtre du livre », RuraLivre, est organisée dans les jardins de la maison d ’ édition. www.petitpave.fr et outils de communication dédiés au monde du vin et de la fine bulle. Ainsi est né « Il était un vin ». Nous proposons un accompagnement sur-mesure allant du conseil en stratégie de communication-marketing du vin à la conception des outils : réalisation de photographies de bouteilles de vin, création de sites internet vitrine ou e-commerce, réalisation de reportages photos ou vidéos, création de supports de communication ou encore description œnologique des vins ». www.iletaitunvin.com www.maineetloire.cci.fr Regard Lucien Gerbier LBG Environnement, Cizay-la-Madeleine Valoriser les matières organiques LBG Environnement, installée à Cizayla-Madeleine, est spécialisée dans la valorisation des déchets verts. Lucien Gerbier, son dirigeant, pilote le groupe constitué de plusieurs platesformes de recyclage. LBG Environnement La Fosse Bellay 1 rue des Chasles 49700 Cizay la Madeleine Tél. : 02 41 50 35 29 Fax : 02 41 67 01 04 [email protected] www.anjouboisenergie.fr www.planeteterre.net www.loire-compost.fr Dirigeant Lucien Gerbier Activité principale Transformation du bois en matériaux de chauffage, compostage des déchets verts Effectif 42 salariés CA 9 millions d’euros www.maineetloire.cci.fr A l ’ heure où certains pourraient être tentés de ralentir leur implication dans l ’ entreprise, Lucien Gerbier, la cinquantaine bien affirmée, poursuit son activité avec engouement et énergie. A la recherche de nouvelles innovations, il a toujours une idée d ’ avance pour améliorer les processus en développement durable. En 1976, il s ’ installe comme agriculteur pour élever des vaches laitières avec son père (30 têtes sur 60 ha). L ’ activité prospère jusqu ’ en 1983 (110 têtes sur 150 ha), date d ’ apparition des quotas laitiers imposés par l ’ Union Européenne pour limiter et contrôler la production. Cette réglementation fragilise sérieusement l ’ entreprise à tel point que Lucien Gerbier décide de quitter l ’ exploitation pour s ’ orienter vers l ’ informatique agricole jusqu ’ en 2000. Suite à la mise en place du développement durable, et inspiré par la loi Voynet de 1999, il souhaitait contribuer à la protection des terres agricoles. « Pour augmenter leur productivité tout en utilisant moins d ’ énergie, moins de chimie et moins d ’ eau » précise ce chef d ’ entreprise. Il constate qu ’ il existe trop peu de structures, dans les environs, pour collecter et recycler les déchets verts (le plus proche est à 80 km). S ’ entourant de conseils et d ’ appuis, notamment auprès de l ’ Ademe, il crée en 2001, le groupe LBG Environnement pour valoriser les végétaux et le bois, puis il crée Loire Compost Environnement, une unité de compostage des déchets verts issus de l ’ entretien des espaces verts… (une autre plate-forme à Tours, Agri Compost Touraine Environnement, ouvrira 2 ans plus tard). Aménagement du territoire durable de leur territoire. Ce qui nous a permis de décrocher des marchés avec les collectivités locales. Cette association a rédigé une Charte de Bonnes Pratiques, certifiée par un organisme indépendant. » Après les végétaux, le bois En parallèle, il crée en LBG Environnement collecte 2007, Anjou Bois Energies auprès des entreprises (9 personnes en 2015) pour de la région (paysagistes, collecter les déchets d ’ élagage agriculteurs, maraîchers,…) et les transformer en bois de leurs déchets organiques (agro- chaufferie (15 000 tonnes/an alimentaires, déchets verts, de plaquettes de bois), granulés pelouses…). Ceux-ci sont (11 000 t/an), copeaux de transformés en compost vendus paillage... « En tant que membre aussi bien aux particuliers de la filière bois, nous respectons qu ’ aux professionnels. La l ’ environnement. Nos bois sont marque Planète Terre® est issus de forêts locales gérées créée pour commercialiser les durablement. Et les exploitants produits dans les magasins sont certifiés PEFC, FSC. » spécialisés à destination du précise ce chef d ’ entreprise grand public (Gamm Vert,…) soucieux de son engagement. « Nous distribuons du terreau, Les bois provenant d ’ élagages, du compost 100 % naturel, caissettes de maraîchage, du paillage pour diminuer nettoyages des berges et autres l ’ arrosage, et bien d ’ autres travaux d ’ entretien, sont triés produits d ’ a mendement des autres déchets (plastiques, pour nourrir et protéger les cailloux…), pour une meilleure sols. » Agriculteur dans l ’ âme, qualité et un meilleur rendement Lucien Gerbier compose pour pour les chaufferies (bonne les maraîchers, agriculteurs, combustion). Ils sont broyés puis arboriculteurs, un terreau stockés sur l ’ une des 7 unités de approprié pour répondre aux transformation que gère Lucien besoins spécifiques de leurs Gerbier (Touraine, Saumurois) cultures, en fonction de la nature et qui traitent 50 000 tonnes de des sols. Il s ’ agit d ’ optimiser les déchets verts par an. cultures tout en nourrissant le sol. « En tant qu ’ entreprise Créatif et insatiable, Lucien indépendante, il n ’ est pas facile Gerbier veille à la pérennité du de se faire une place auprès groupe LBG Environnement, des grands recycleurs. Nous qui pourrait être assurée dans avons donc décidé de constituer un avenir proche, par ses en 2003 une association : les deux fils, déjà impliqués dans Agriculteurs Composteurs de l ’ affaire familiale. France, fédérant des agriculteurs engagés dans le développement Dominique Gruson Anjou Eco - n°41 - Septembre 2015 23 ligne directe Echos Soregor rachète Bocquier Le cabinet d ’ expertise comptable et commissariat aux comptes Soregor (Angers) vient de prendre une participation majoritaire dans le capital du cabinet Bocquier (5 salariés), spécialisé dans la transmission de fonds de commerces en boulangeriepâtisserie. Depuis plus de 60 ans, ce dernier accompagne cette profession et de ce fait, affiche une connaissance fine des problématiques de ce secteur. Soregor ajoute ainsi une 14e spécialisation sectorielle à ses activités historiques. Il déploie une offre de services pluridisciplinaires dans l ’ accompagnement des entrepreneurs pour toutes leurs démarches (création, gestion, développement et transmission). Fort de 100 implantations dans le Grand Ouest et 40 ans d ’ expérience, le groupe génère un C.A. de 70 millions d ’ euros et 1 000 collaborateurs. www.soregor.fr A à Z Performances rend accessibles les projets techniques A à Z Performances quittera Beauvais pour s ’ implanter avant la fin de l ’ année dans l ’ usine-relais en construction sur la zone de la Ronde à Allonnes. Cette société de 8 personnes a été créée en 2010 pour accompagner les entreprises du milieu du machinisme agricole et des TP français dans leurs besoins de documentation (manuels d ’ utilisation, de réparation, de formation, catalogue pièces...). « Nos compétences et nos expériences sont principalement centrées sur le travail avec de grandes entreprises comme Claas et Massey-Ferguson ». www.aaz-performance.fr VT System sécurise les chantiers VT system (Beaufort-en-Vallée) distribue des solutions innovantes de sécurité électronique high tech. Ses produits (VT-Box) sécurisent les chantiers statiques ou mobiles du BTP, les sites industriels ou sensibles comme les déchetteries… Ses clients sont des groupes comme Bouygues, Eiffage, RTE ou la SNCF. L ’ entreprise s ’ oriente vers des solutions de plus en plus complètes et globales, pouvant détecter également des départs de feu et autres faits demandant une intervention rapide. Le projet de faire distribuer ses produits par des professionnels de la sécurité est aussi à l ’ ordre du jour. www.vt-system.com Service aux entreprises Murielle Edin, consultante en image La communication verbale et non verbale est la clef du succès dans les domaines professionnels ou personnels. Le consultant en image aide à valoriser et à orienter une personne ou un groupe au plus près de ses valeurs et de sa personnalité, mais aussi de sa communication. C ’ est la mission que mène Murielle Edin, auprès de professionnels, gérants d ’ entreprises, cadres, commerçants, confrontés au relationnel, mais aussi en quête de renouvellement. « J ’ interviens plus précisément sur les effets que renvoient leur style et leurs attitudes. Je les accompagne dans leur choix de vêtements, d ’ accessoires, le suivi complet de leurs portraits photo. Travailler leur attrait est une ressource qui leur apporte en premier lieu une confiance supplémentaire et donne envie de passer à l ’ action ». Autre aspect, l ’ image du gérant doit être conforme à l ’ identité commerciale de son activité, c ’ est-à-dire son environne- ment immédiat (boutique, entreprise, bureau…), ses supports de communication, les produits qu ’ il vend. Murielle Edin accompagne aussi sur l ’ ensemble des effets communicants de la personne, à son avantage et en corrélation avec l ’ entité qu ’ elle représente. Murielle Edin a été certifiée et formée par l ’ Institut de Relooking International. Elle pratique depuis 8 ans. www.murielle-edin.com Béokube, énergie positive pour les bâtiments et les personnes Les projets sont des plus variés. A Bécon-les-Granits par exemple, Béokube travaille sur le centre commercial, et rénove l ’ église. Bâtiments industriels de taille moyenne, magasins, ateliers, cabinets médicaux, maisons individuelles… le bureau d ’ études angevin, créé par Xavier Jeannin en 2011, intervient de la phase d ’ étude et conception jusqu ’ à la maîtrise d ’ œuvre, le suivi et la réception du chantier sur des projets de construction et de rénovation : conception architecturale ; études énergétiques, techniques et financières ; direction de l ’ exécution des travaux. Béokube est particulièrement sensible aux performances énergétiques des bâtiments : à chaque étape, en complément des dimensions esthétiques, architecturale et budgétaires, les projets sont pensés selon ces critères d ’ efficacité et de performance énergétique. « Mon métier consiste à sécuriser, assurer et rassurer ». En trois années, l ’ entreprise a embauché trois personnes. « La gestion de chantier nécessite de la rigueur. Je me suis entouré pour garantir que chaque étape du projet continue d ’ être bien gérée. J ’ ai recruté une architecte pour travailler sur les conceptions de projet, un conducteur de travaux qui est le plus opérationnel de l ’ équipe, toujours sur les chantiers, et une dessinatrice-assistante qui gère une partie administrative indispensable et développe les projets ». www.beokube.fr Frédéric Rambaud, intégrateur son et image « Chaque solution audiovidéo doit être adaptée au client » Frédéric Rambaud (Home-Hich-Tech, Angers) installe et intègre des systèmes audio et vidéo hauts de gamme pour le particulier et le professionnel. Il se positionne sur des produits à programmation spécifique sur mesure. « Le cahier des charges est adapté en fonction de l ’ aménagement, les produits sont calibrés en fonction du volume de l ’ espace. Je travaille avec des ingénieurs et des techniciens des marques, des corps de métiers du bâtiment ». Parmi ses interventions en matière audio-vidéo, l ’ équipement de salles de cinéma 24 Anjou Eco - n°41 - Septembre 2015 privées, la sonorisation d ’ extérieurs (enceintes en marbre... ) et les systèmes multiroom. « La musique peut vous suivre dans chaque pièce ou être diffusée dans certaines zones de la maison, sans fil. Il est possible d ’ écouter des titres différents dans plusieurs pièces. Le multiroom est en plein essor grâce à la multiplication des services de musique en ligne ». Autre domaine de compétence : l ’ affichage dynamique. Cet outil de communication et de marketing permet de diffuser des informations dans les lieux publics sur un écran, un mur d ’ images ou par vidéoprojection. Autres demandes des professionnels : l ’ agencement de salles de réunions ou de direction (souvent avec des vidéoprojecteurs) et la sonorisation de bars, restaurants, magasins, espaces publics. www.home-high-tech.fr www.maineetloire.cci.fr Regard Nicole Boyer et Éric Jordan Tandem, Saint André-de-la-Marche A chacun son antivol Tandem, cela ne vous dit peut-être rien, mais cette PME de St Andréde-la-Marche est à l’origine des solutions de sécurité de nombreux magasins et grandes surfaces en France et à l’international. Sa spécialité : la conception, la commercialisation, l’installation et la maintenance de systèmes, toujours plus innovants, de surveillance électronique des articles. TANDEM 25 rue André Ampère, Zone Actipole Anjou 49450 Saint-André de-la-Marche Tél. : 02 41 30 92 28 www.tandemdirect.fr PDG Éric Jordan DIRECTRICE Nicole Boyer Effectif 30 personnes Création 2005 Activité Conception, fabrication et installation de systèmes de surveillance électronique des articles www.maineetloire.cci.fr E lles sont partout autour de nous et personne n ’ y prête vraiment attention... Ces solutions de sécurité se sont immiscées à l ’ entrée des magasins, au cœur des grandes surfaces et même dans les produits. Elles permettent de lutter contre la démarque inconnue*, ces pertes occasionnées par les vols, erreurs de livraison, de caisse, d ’ inventaire... Depuis 2005, Tandem propose aux commerces et grandes surfaces, une palette de solutions de protection des articles, des plus classiques aux plus innovantes. Un marché de niche. Fondée par Nicole Boyer et Éric Jordan, l ’ entreprise a démarré avec la commercialisation pour Besson chaussures de traceurs antivol intégrés dès la fabrication du produit. Une technologie depuis largement répandue dans les entreprises qui maîtrisent l ’ ensemble de leur production. Elle s ’ est ensuite lancée dans l ’ installation d ’ antennes de détection magnéto acoustiques, électromagnétiques et radio fréquences qui sonnent au passage d ’ articles volés. Puis Tandem s ’ est diversifiée avec des produits de guidage, des protections filaires dites « libre toucher » qui laissent une grande liberté de manipulation… et des systèmes vidéo protection (caméras IP, AHD ou analogique). Rares sont les sociétés capables aujourd ’ hui de proposer un tel panel de produits et technologies. « Nous offrons à nos clients une solution globale combinant parfois plusieurs systèmes, des accessoires, un programme de formation spécifique et même la connectivité qui permet de piloter l ’ ensemble ». Des systèmes de plus en plus intelligents La société réfléchit sans cesse à de nouveaux concepts. Des idées qui partent souvent d ’ un échange avec le client ou d ’ un constat d ’ observation. Depuis 2013, elle propose à ses clients une gamme d ’ antennes, recyclées à 99 %, conçues à partir de produits en fin de vie en magasin. « Cette innovation a fait l ’ objet d ’ un dépôt de brevet sur la conception et le modèle. Elle collait également à la démarche environnementale de nos clients avec des performances identiques au neuf ». Une antenne Tandem sur cinq vendue est aujourd ’ hui recyclée. Le produit, valorisé localement, plaît jusqu ’ en Australie. Tandem s ’ adapte aussi aux implantations des magasins et aux différentes problématiques de vol. La PME propose depuis peu de nouvelles solutions de guidage ainsi que des bornes Self Check Out pour les caisses automatiques en progression dans les magasins. Elle vient également de sortir une gamme « Métal stop » pour contrer les limites technologiques des bornes antivol. « Ce système se révèle très efficace sur l ’ aluminium, que certains voleurs utilisent pour neutraliser les pièges, et prévient de l ’ entrée en magasin d ’ une masse importante de métal : cabas ou manteaux doublés… ». Autre innovation en cours de dépôt auprès de l ’ INPI, une antenne avec écran publicitaire intégré pour gérer l ’ attente du client dans les files des supermarchés. Le produit est en cours de lancement. De nouvelles pistes se dessinent encore avec les traceurs RFID** qui peuvent aussi répondre à de nombreuses problématiques telles que la gestion des stocks, l ’ identification et le suivi des produits,... Pour mieux intégrer toutes ces évolutions, la société prévoit de suivre un programme Dinamic Entreprises à la CCI au niveau de la performance interne et de l ’ industrialisation des process.Tandem est aujourd ’ hui en croissance régulière avec 10 M€ de chiffre d ’ affaires. Surtout grâce à sa diversification vers les solutions de guidage et de vidéo protection. « Ce qui nous permet de toucher, en plus de notre clientèle habituelle, les collectivités et les industriels. Des projets de recrutement sont en cours au niveau de l ’ export et des nouvelles technologies». Les produits Tandem sont commercialisés en France et dans une vingtaine de pays (7 % du CA) sous l ’ impulsion de Nicole Boyer qui a longtemps exercé des fonctions de responsable export. « Nous nous développons notamment en Russie, Roumanie, Espagne, Afrique du Nord, Australie,… mais nous aimerions également nous faire connaître auprès des entreprises du département ». Isabelle Baudry * Ecart entre le stock théorique et l'inventaire réel des produits dans les rayons ** Radio Frequency Identification Data Anjou Eco - n°41 - Septembre 2015 25 ligne directe Echos International Connecting Day 2015 Ce rendez-vous incontournable pour réussir un projet de développement à l ’ international aura lieu le jeudi 1er octobre de 9 h à 20 h à la CCI Nantes St-Nazaire, centre des Salorges. Quinze ateliers sont dédiés à des thématiques liées à l ’ internationalisation des entreprises. 5 nouveaux pays (Chili, Côte d’Ivoire, Italie, Japon, Russie) sont mis à l ’ honneur grâce aux « Cafés-pays » d ’ ICD : 13 nouveaux pays figurent parmi les 50 représentés au total. International Connecting Day 2015, ce sont aussi 9 opérations filières (biothérapie, santé, végétal, Silver économie, numérique, nautisme, agroalimentaire, énergies marines renouvelables, mécanique-matériaux). En clotûre, Eric Orsenna échangera avec des dirigeants et présentera sa vision du pays : « Ma conviction : la France se réveille ». L ’ édition 2014 d ’ ICD avait accueilli 1260 participants. www.international-connecting-day.com « Les Délices de Flo » se dégustent jusqu ’ au Japon « L ’ un de mes clients nantais avait pour projet de créer une épicerie fine de produits français au Japon : on a démarré avec de petites commandes de 400 pots l ’ an dernier et début 2015, il m ’ en a demandé 1 200 ! ». Japon, Italie, « Les Délices de Flo » franchissent les frontières après avoir petit à petit trouvé leur place dans les boutiques et épiceries fines, en Pays de la Loire, dans neuf régions de France jusqu ’ à Paris. Gelée de coquelicot, confit de vin, confiture poire et safran… Florence Teissier perpétue la tradition familiale au sein de l ’ entreprise qu ’ elle a créée en 2009 au Puy-Notre-Dame. L ’ affaire est montée en température à bon rythme : de 85 000 € de chiffre d ’ affaires la première année, « Les Délices de Flo » pèsent 129 000 € en 2014. « Je cherche toujours à me développer, mais petit à petit », dit la cuisinière avertie. « Car avant tout, j ’ aime le produit et le procédé de fabrication, tel qu ’ il est ». Tout est fait de façon artisanale et à la main, de l ’ équeutage jusqu ’ à l ’ habillage des pots et l ’ étiquetage » assure l ’ entrepreneuse. Pour cet investissement de 40 000 €, elle a reçu une aide de 10 529 € de la Région. www.lesdelicesdeflo.fr Source : Au fil des territoires Sogal + Agem = international ? International Les créations de l ’e ntreprise Rouchette bottent les Européens Créateur et fabricant de bottes, bottillons, sabots en caoutchouc depuis deux générations, Rouchette est basé au cœur du Choletais, au May-sur-Evre. Cette PME s ’ applique à innover chaque jour afin d ’ apporter de vraies révolutions dans l ’ univers de la botte. Rouchette, c ’ est aussi une marque qui s ’ exporte. Allemagne, Espagne, Italie, Belgique, Pays-Bas, Bulgarie, Estonie, Lettonie, GrandeBretagne, Irlande… Canada. Pour Sébastien Rouchette, dirigeant de l ’ entreprise, « l ’ export est un véritable levier de croissance, représentant 20 % de notre C.A avec une progression de + 87 % en 2014 ». Des clients étrangers que l ’ entreprise a rencontrés lors de salons professionnels. « Les contacts générés sur ces salons sont fructueux. Entre autres raisons qui expliquent ce taux de transformation assez élevé : nous créons nos propres produits avec des technologies qui nous sont spéci- fiques. Nos clients découvrent un bon rapport qualité-prix. Nous sommes dans la même démarche que des marques de taille importante où tout est pensé, conçu en interne et qui s ’ attachent à proposer des produits spécifiques, différents de la concurrence ». Ce déploiement à l ’ export qui représente un réel potentiel (dont la progression cette année sera de nouveau à deux chiffres). Sébastien Rouchette souhaite le renforcer en envisageant le recrutement d ’ une personne dédiée à ce domaine afin d ’ être « davantage dans une démarche pro-active tant auprès de nos clients actuels que de ceux que nous pourrons prospecter ». Menuiserie Avenir s ’ ouvre à l ’ international L ’ association Menuiserie Avenir, présidée par Denis Gouy, regroupe une trentaine d ’ entreprises de la région. Certaines - Batistyl, Comec, Menuiseries Elva, Huet, Minco, Vendôme (Atlantem) - ont mis en place une Commission « Menuiserie Avenir Export ». Elles affichent la volonté de se développer à l ’ international pour pallier la contraction du marché français et la concurrence croissante en provenance des Pays de l ’ Est. « En 2011, douze millions de fenêtres étaient posées en France. Le chiffre est passé aujourd ’ hui à neuf millions, dont un à deux millions sont importés » constate Françoise Clair, déléguée générale de l ’ association. Des actions communes vont se concentrer sur les 26 Anjou Eco - n°41 - Septembre 2015 marchés d ’ Afrique du Nord (Algérie, Maroc), de l ’ Ouest (Sénégal, Côte d ’ Ivoire), proches par la langue et la réglementation. Les standards et les normes françaises permettent un positionnement sur l ’ hôtellerie de luxe, l ’ habitat collectif et individuel haut de gamme, les établissements publics. Avant d ’ engager leur démarche de prospection, elles ont réalisé des études de marché sur les pays cibles. Une plaquette présente une offre globale constituée par les différents savoir-faire des membres. Une autre commission Export est envisagée sur l ’ Europe. Par ailleurs, l ’ association mobilise ses membres au sein de commissions très actives. Ainsi, les travaux de la commission Logistique abouti- Les établissements Sogal (La Jumellière) ont fait l ’ acquisition du capital du groupe sarthois Agem. Le premier est n°1 national du placard sur mesure et du dressing. Le second est spécialiste français de l ’ aménagement intérieur sur mesure (solutions de rangement et d ’ aménagement multi-matériaux). Le nouveau groupe qui représente 780 salariés pour un CA de l ’ ordre de 100 M€ est présent et leader dans l ’ ensemble des canaux de distributions de solutions d ’ aménagement intérieur sur mesure en France. Le rapprochement des deux entreprises devrait permettre de renforcer la présence internationale, jusqu ’ ici modeste : Arabie Saoudite, Qatar et Algérie pour Sogal ; Belgique et Suisse pour Agem. Une offre de solutions complètes d ’ aménagement intérieur sur mesure et d ’ agencement pourra s ’ appuyer sur les deux gammes de produits. En parallèle, le réseau de points de vente d ’ Agem sera déployé hors de France. D ’ ores et déjà, l ’ entrée d ’ Agem dans le groupe permet aux marques de Sogal de disposer de savoir-faire complémentaires, tels que la transformation du verre et du miroir, l ’ impression numérique de décors personnalisé ou le laquage. Agem peut s ’ appuyer sur le savoir-faire Sogal pour développer des produits modulaires nouveaux, complémentaires à ses offres actuelles. Les marques restent distinctes et animées par les équipes dédiées en place. www.sogal.com www.agem.fr ront prochainement au lancement d ’ un contenant standard pour la livraison des produits. La nouvelle commission sur le S.A.V. cherche à améliorer la qualité de services par une mutualisation des ressources au niveau national. www.menuiserie-avenir.com www.maineetloire.cci.fr Petit pub aout 2015_190 x 65 12/08/15 11:51 Page1 Nouveau garage - Nouveau site ZA des Landes - Route de Laval à AVRILLÉ Atelier / Réparation et entretien de poids lourds et d’utilitaires Remorques et semi remorques Un magasin pièces détachées ANGERS - CHOLET Nouvelle gamme DAF XF Euro 6 Camions et VUL De 2.9 T à 11 T de PTC Isuzu Trucks : Leader mondial de moteur Diesel Pick-up Isuzu D-MAX 4X2 / 4X4 PETIT - ANGERS - CHOLET (49) 02 41 72 15 15 Unimedia_190 x 130 25/08/15 11:10 Page1 www.petit.fr - [email protected] LSDH pub_190 x 65 31/10/14 09:02 Page1 DÉPANNAGE TOUTES MARQUES HYDRAULIQUE - ELECTRO-HYDRAULIQUE - PNEUMATIQUE 24H/24 7J/7 SUR SITE Bennes - Grues - Bras - Hayons - Centrales - Matériels Agricoles - Engins TP - Machines Industrielles ÉTUDES - MODIFICATIONS - RÉPARATIONS - VENTE DÉTAIL - CONTRÔLES PÉRIODIQUES - RAPPORTS DIAGNOSTICS LES SPÉCIALISTES ET DE 4 POUR ÊTRE ENCORE PLUS RAPIDE DE L’HYDRAULIQUE LSDH Zone Artisanale - Le Chêne Vert 49170 SAINT AUGUSTIN-DES-BOIS Tél. 02 41 77 35 12 Tél. 06 81 24 54 43 ligne directe Portrait d ’ élu CCI Thierry Drapeau « Mes études me menaient à l ’ enseignement des mathématiques. Mais j ’ avais une sensibilité au commerce, mon père étant marchand de fer. A l ’ époque, il existait peu de libres-services du bricolage et je sentais une demande. En avril 1986, j ’ ai ouvert un magasin de 400 m² à l ’ esprit quincaillerie à Doué-laFontaine ». Thierry Drapeau débute seul avec un apprenti, conseillé par la CCI (Saumur à l ’ époque). Des agrandissements successifs portent la surface à 1 500 m² lorsqu ’ il transfère son magasin au bout de 14 ans sur la toute jeune ZA de la Saulaie. « Une entreprise qui ne bouge pas meurt. Le public attend du changement ». Il double alors sa surface de vente. Fin 2012, il passe à 6 000 m². Il emploie 48 personnes au service d ’ une clientèle grand public et professionnelle. La clé du succès : les vendeurs conseils et un large assortiment dans les espaces jardin, bricolage et ménage. Thierry Drapeau n ’ a pas pris d ’ engagements professionnels pendant 25 ans. « Par manque de temps, j ’ ai vécu en autarcie. Mais j ’ ai eu envie à la fois de partager mon expérience et d ’ ouvrir mon horizon ». Il est administrateur du centre Anjou Gestion. Puis il est sollicité pour se présenter aux élections à la Chambre de commerce et d ’ industrie qu ’ il connaissait pour avoir été délégué consulaire. « La CCI est trop peu connue. Trop souvent, des créateurs d ’ entreprise n ’ ont pas le réflexe de s ’ adresser à ses services ». En décembre 2010, Thierry Drapeau devient membre élu. Il participe aux travaux de la Commission Formation professionnelle. « J ’ ai toujours pris un ou deux apprentis par an pour que certains puissent devenir par la suite mes collaborateurs. L ’ apprentissage reste trop souvent un choix par défaut. Il faudrait informer les jeunes très tôt sur les vertus de l ’ alternance ». Il a aussi le plaisir de représenter la CCI à l ’ agence du Grand Saumurois. Il participe à la commission de révision des valeurs locatives aux côtés d ’ élus des collectivités et le service des impôts. « Nous y défendons des positions pragmatiques, importantes. La CCI est le relais entre les entreprises et les pouvoirs publics. En tant qu ’ élu, il faut dénoncer les obligations faites aux petites entreprises comme si elles employaient 1 000 personnes. Nous finissons par passer plus de temps à de la gestion humaine qu ’ à notre développement ». Alain Ratour L’offre en Immobilier d’entreprises en Anjou une nouvelle adresse web François-Marie Labbé Enfin une adresse unique pour rassembler l’offre en immobilier d’entreprises sur le Maine-et-Loire et lui donner la plus grande visibilité. Le site internet www.immob i l i e r- e nt r e p r i s e s 4 9 . c o m assure désormais l’information et la promotion collective des locaux proposés par les agences immobilières spécialisées et membres du Club Immobilier Anjou. Elle proposera également à court terme les annonces des biens gérés par les intercommunalités et les bailleurs sociaux. L’offre recherche l’exhaustivité. Elle répertorie des locaux d’activités des entrepôts, logistiques des bureaux, des locaux commerciaux (hors fonds de commerce). Cette plateforme intègre également des offres de terrains à bâtir à vocation économique même si ce n’est pas sa vocation première. L’internaute intéressé effectue sa sélection tout naturellement par des questions successives : type de produit, neuf ou seconde main, achat ou location, prix, secteur géographique, délai de la disponibilité, surface, … Ce site web a été porté par la CCI, qui a pris en charge son développement, et par le Club Immobilier Anjou dont le chef de file a été FrançoisMarie Labbé (I.E.L. à Angers), 28 Anjou Eco - n°41 - Septembre 2015 Vous recherchez un local en Anjou pour votre activité professionnelle ? immobilier-entreprises49.com > une adresse web pour l’immobilier d’entreprises du 49 animateur de la commission Tertiaire. L’initiative, qui a suscité un intérêt général, a bénéficié des encouragements des partenaires publics et privés. En parallèle de ce site, chaque agence, « apporteuse d’affaires » sur la plateforme, continue à faire la promotion des affaires qu’elle a en portefeuille sur son site propre. CONTACT CCI Pascal Ranchoux 02 41 20 54 46 [email protected] www.immobilier-entreprises49.com Alain Ratour www.maineetloire.cci.fr ligne directe Les apprentis BTS CRSA mettent la gomme pour Michelin Le site Michelin de Cholet a reçu fin juin une enrouleuse de gomme qui intervient dans le cycle de fabrication de tous les types de pneus. La machine est le résultat du partenariat fructueux entre la grande firme et Eurespace Formation (CCI) qui a fait plancher ses apprentis en BTS CRSA dans le cadre de leur 2ème année de formation. L ’ usine Michelin de Cholet, en partenariat avec Eurespace Formation, a intégré en juillet une nouvelle machine qui enroule la gomme sur une bobine en isolant chaque couche par une fine matière intercalaire. Le dispositif se compose de deux enrouleuses identiques et d ’ une armoire électrique, implantées à la suite d ’ une ligne de production. Il a été entièrement conçu et réalisé par une équipe de 11 apprentis en 2ème année du BTS CRSA (Conception et Réalisation de Systèmes Automatiques), préparé à l ’ établissement choletais du CFA de la CCI dans le cadre de leur projet de fin d ’ étude. La filière Industrie, placée sous la responsabilité de David Ferrand, est animée par une équipe d ’ ingénieurs-formateurs, Julien Chaumoitre, Olivier Méaulle et David Blouin. « Notre contrainte était double : respecter le cahier des charges et améliorer l ’ ergonomie pour offrir de bonnes conditions aux opérateurs. Encadrés par leurs formateurs, les jeunes ont accompli le cycle entier depuis la conception jusqu ’ à la mise au point du système dans le respect des délais et du budget. Chacun avait reçu une responsabilité précise dans l ’ équipe, entre la conception mécanique, la conception et le câblage électrique, la conception et l ’ intégration des automatismes ». Taux de placement : 100 % Contrairement aux préjugés, la filière industrielle est créatrice d ’ emplois, notamment dans les domaines techniques. L ’ établissement de Cholet prépare deux BTS CRSA et CIRA (Contrôle Industriel et Régulation Automatique). Après un tronc commun, notamment en automatisme et en électrotechnique, le premier s ’ oriente vers la concep- tion de machines spéciales et le second vers l ’ instrumentation et la régulation de process. Plus spécialisé, le CIRA est une porte d ’ entrée dans de nombreuses industries. Il permet aussi la poursuite d ’ études (écoles d ’ ingénieurs). Le taux de placement des jeunes titulaires de ces deux BTS est de 100 %. « La notoriété de notre établissement est due à notre proximité relationnelle avec les entreprises industrielles du territoire. Les partenariats établis nous permettent de développer des projets industriels qui répondent à des besoins réels d ’ entreprises et qui prendront leur place sur des chaînes de production. Michelin nous a déjà confié l ’ étude d ’ une nouvelle machine sur laquelle nos jeunes travailleront durant l ’ année 2015-2016 ». CONTACT CCI David Ferrand 02 41 20 57 11 [email protected] Avec International Web Expert, l ’ IMIE vise un recrutement européen Créée en 1994, l ’ école de la filière numérique, l ’ IMIE, connait un développement rapide analogue à celui du digital. Sur Angers depuis 2013, cet institut à vocation propose des diplômes reconnus et la maîtrise des technologies les plus récentes. Il soutient ainsi l ’ emploi et la reconversion professionnelle dans le numérique. C ’ est la nouveauté de la rentrée à l ’ IMIE, école de la filière numérique, dans son établissement d ’ Angers. Le programme International Web Expert s ’ adresse à des étudiants, titulaires du bac (au minimum) et bilingues. Une année pour enrichir leurs compétences web (multimédia, web, PAO, webmarketing, SEO), dont un stage de 6 mois en entreprise dans le pays de leur choix et, en sortie, un diplôme d ’ Etat de niveau Bac +2. « Ils pourront utiliser leurs savoir-faire à l ’ étranger ou dans des groupes internawww.maineetloire.cci.fr tionaux en France, annonce Vincent Plançon, directeur associé de l ’ IMIE. « Il existe une demande pour une offre multiculturelle. Nous visons un recrutement national, voire européen ». L ’ IMIE, présent à Nantes depuis 1994, à Angers et Rennes depuis 2013 et au Mans depuis cette rentrée, apporte une réponse dans un marché tendu. Le campus angevin occupe 1 000 m² au Centre Pierre Cointreau et accueille 250 étudiants, dont 140 en alternance. « Notre offre de formation s ’ appuie sur deux grands métiers, très porteurs : les systèmes et réseaux et le développement, c ’ est-à-dire les logiciels, le web, le référencement, les applications mobiles... Nous nous adressons à tous les cœurs de métiers, à toutes les tailles d ’ entreprises, industrielles ou tertiaires ». L ’ IMIE forme en contrats de professionnalisation depuis le niveau Bac jusqu ’ au Bac +5. La première année, la moitié des cours sont en anglais. Les salariés bénéficient aussi de formations continues. Les demandeurs d ’ emploi peuvent également accéder à des programmes de formation « La Région Pays de la Loire nous a reconduit pour son programme de formations qualifiantes pour demandeurs d ’ emploi sur la Loire-Atlantique, le Maine-et-Loire et la Sarthe. En juin, nous avons Vincent Plançon démarré à Angers le dispositif POE (Préparations sionnels veut fédérer les instiopérationnelles à l ’ emploi). tutionnels autour de la dynaEn 57 jours, une dizaine de mique de tous ceux qui veulent demandeurs d ’ emploi doivent s ’ investir dans le numérique. avoir acquis le petit plus qui Nous allons créer de la valeur leur manque pour trouver du dont toute l ’ économie locale travail ». Au total, l ’ IMIE forme profitera. Nous souhaitons un millier de personnes sur ses aussi acculturer les jeunes. Le quatre sites. Parallèlement, label Métropole French Tech Vincent Plançon est vice- est un moment privilégié pour président d ’ ADN Ouest inciter les industriels à réflé(350 organisations, 40 000 chir à la transition numérique emplois dans les TIC du Grand de leur entreprise ». Ouest) et animateur d ’ ADN Anjou. « Ce club de profes- www.imie-ecole-informatique.fr Anjou Eco - n°41 - Septembre 2015 29 Enquete French Tech : « start-up #angersfrenchtech, c ’ est officiel depuis le 24 juin. L ’ agglomération angevine a rejoint « l ’ équipe de France » des écosystèmes numériques en recevant le label French Tech. Elle a été choisie pour « sa dynamique entrepreneuriale particulièrement mature » et pour son véritable « totem », le projet privé de la Cité de l ’ objet connecté. D ’ où son nom de « IoT tech » (ou « Internet of Things ») qui accompagne son logo, le renard agile au regard malin. Christophe Béchu L ’ attribution du label à la métropole angevine s ’ est appuyée sur la dynamique, la concentration et la maturité d ’ un réseau de ressources numériques locales. Ce qu ’ on appelle communément l ’ écosystème : accès à des ressources riches en informations, espaces dédiés, dynamique de réseau travaillant dans ou pour les start-ups, ces sociétés aux coûts de maintenance minimums, au taux de croissance potentiel élevé et à la rentabilité certaine. Le label French Tech irrigue même le département. Le dossier de candidature auprès du gouvernement a été soutenu par des entreprises de tout le Maine-et-Loire. Elles l ’ ont enrichi et ont contribué à son issue heureuse. Le cluster We Network dont la dimension est régionale a pris ses quartiers à la Cité et doit muscler ce cœur de l ’ écosystème numérique du Grand Ouest. L ’ initiative French Tech a été lancée fin 2013 par la ministre déléguée à l ’ Économie numérique de l ’ époque, Fleur Pellerin, comme moteur d ’ une grande mobilisation collective autour des jeunes entreprises de croissance françaises. Sa philosophie : non pas encadrer, mais soutenir les initiatives des membres de la French Tech, mettre en valeur ce qui existe et créer un effet boule de neige. « L ’ objectif est de tout faire pour que les prochains Google naissent et se développent ici, en France ». Neuf écosystèmes ont reçu le label Métropole French Tech en novembre 2014. Huit nouveaux labels ont été attribués le 24 juin pour une durée d ’ un an. Un premier bilan est établi en fin de première année. Il est ensuite confirmé pour les trois années à suivre. Un écosystème gagnant Ils sont nombreux à constituer l ’ écosystème qui a permis de décrocher la French Tech : entreprises, mais aussi investisseurs, ingénieurs, designers, développeurs, grands groupes, associations, medias, opérateurs publics, instituts de recherche, organismes de formation, chercheurs... Les startups sont un vrai levier de déve- 30 Anjou Eco - n°41 - Septembre 2015 Angers, LA référence en matière d’objets connectés Pour un élu local, quels sont les enjeux de l’évolution numérique ? Impossible de passer à côté de ce progrès technique offert par le déploiement des objets connectés. Les villes ont des outils pour adapter au plus juste les services aux besoins de la population et mieux connaître ses habitudes. L’objectif Smart City est bénéfique sur le plan du service rendu et sur un plan financier avec l’optimisation du travail des agents grâce à l’analyse fine des données collectées. Le numérique, c’est aussi une révolution de la relation élucitoyen avec une exigence accrue de transparence, de dialogue et de réactivité. Donnez-nous quelques exemples de ce que peuvent apporter les objets connectés. Nous venons d’installer des capteurs de remplissage dans des conteneurs enterrés de tri sélectif pour optimiser la collecte. Nous testons des poubelles triant ellesmêmes les déchets. Nous traquons les fuites d’eau avec des capteurs de bruit. Toujours dans le domaine de l’eau, 70 000 émetteurs installés sur les compteurs permettent à l’agent d’effectuer le relevé sans descendre de son véhicule... Des capteurs environnementaux ou des outils fluidifient la circulation. Grâce aux 140 000 cartes A’Tout, les Angevins accèdent à la fois aux bus, aux tramways, aux bibliothèques, aux piscines, à la patinoire... grâce à un e-dossier unique. Angers porte l’ambition de devenir une « Smart City » exemplaire ? Clairement. Désormais à Angers, toute action publique est passée au crible de l’ambition Smart City. Peut-on innover grâce à des objets connectés ? Existe-il des expérimentations applicables ? Nous impulsons un esprit pionnier en nous appuyant sur des compétences très en pointe. Ainsi, trois écoles d’ingénieurs angevines se sont associées pour lancer le programme Pavic. Grâce à lui, le centre-ville est désormais un laboratoire permanent de test des applications Smart City grâce à un partenariat avec WifiLib, réseau de Wifi gratuit déployé dans les métropoles par Afone, entreprise angevine. Christophe Béchu Sénateur Maire d’Angers www.maineetloire.cci.fr connection » pour Angers Luc Belot La Cité de l ’ objet connecté, pièce maîtresse du dossier loppement économique dans la durée. Ce n ’ est pas l ’ affaire de quelques geeks actifs. En faisant croître des start-ups, des entreprises de taille intermédiaire peuvent naître. Angers entend s ’ appuyer sur le label en devenant un modèle de « ville intelligente », de « smart city ». Il s ’ agit de villes modernes, capables de mettre en œuvre des infrastructures (d ’ eau, électricité, gaz, transports, services d ’ urgence, services publics, bâtiments, etc.) communicantes et durables pour améliorer le confort des citoyens, être plus efficaces, tout en se développant dans le respect de l ’ environnement. Un territoire labellisé French Tech comme celui de l ’ agglomération angevine a un rôle à jouer, celui de vrai laboratoire à ciel ouvert, notamment pour y étudier l ’ utilisation des objets connectés. www.maineetloire.cci.fr Le dossier angevin déposé devant la mission French Tech était riche d ’ informations sur la richesse du tissu de start-up, de PME et d ’ ETI du territoire dans le numérique, sur des success stories et entrepreneurs emblématiques, des événements dédiés aux start-up… Un élément du dossier a pesé lourd dans la victoire finale : l ’ existence d ’ un bâtiment-totem, en l ’ occurrence la Cité de l ’ objet connecté. Celle-ci a pour ambition de relier et faire dialoguer les industriels qui produisent en France à ceux qui conçoivent les objets connectés. L ’ innovation de demain ne s ’ arrêtera pas aux laboratoires, elle devra traverser toute la chaine de production de petites, moyennes et grandes séries. La Cité est en osmose avec son écosystème. French Tech mode d ’ emploi L ’ octroi du label ne s ’ accompagne pas d ’ une enveloppe budgétaire de l ’ Etat. « Mais elle déclenche des financements de BpiFrance, des invitations sur des salons internationaux par Business France et une visibilité French Tech », déclarait Axelle Lemaire, secrétaire d ’ Etat au Numérique lors de l ’ inauguration de la Cité. Il facilite en Notre territoire est reconnu de longue date comme favorable à l’émergence d’innovateurs. Cette créativité et cet esprit d’entreprendre ont permis aujourd’hui de faire naître un projet ambitieux : la Cité de l’objet connecté. Ce projet, initié par Eric Careel de Withings et piloté par Eolane en partenariat avec 16 autres entreprises, consiste à créer un site industriel unique pour accompagner les entreprises qui développent ces objets, de l’idée à la production. La Cité de l’objet connecté est une illustration concrète du programme « Nouvelle France Industrielle » qui a pour objectif la redynamisation industrielle et économique de notre pays par le numérique. La présence du Président de la République à son inauguration marque l’engagement de l’Etat sur ce thème. Ce projet de réindustrialisation est une occasion unique pour notre territoire d’investir un marché innovant en plein essor, enjeu essentiel pour l’emploi, la compétitivité de nos filières et le développement territorial. C’est en ce sens que nous avons su travailler conjointement avec Christophe Béchu, Maire d’Angers et Président d’Angers Loire Métropole, et Christophe Clergeau, 1er Vice-président du Conseil Régional des Pays de la Loire. La reconnaissance de l’écosystème angevin sur la carte des métropoles French Tech françaises est l’accélérateur nécessaire de cette dynamique collective. Labellisée #IoT Tech, Angers est reconnue pour son excellence inégalée dans le domaine des objets connectés. Ce label est un outil de rayonnement et une opportunité de construction collective où les plus grandes entreprises soutiennent les jeunes pousses. Il permettra de renforcer les conditions propices à l’éclosion et à la croissance de nos talents. Chaque entreprise doit pouvoir profiter de cette dynamique, être aidée dans son effort d’investissement et accompagnée dans un monde où les outils numériques font tomber la cloison entre industrie et services. Luc Belot, Député de Maine-et-Loire effet l ’ accès à des dispositifs annoncés comme avantageux pour les entreprises du numérique et de l ’ électronique. La «Bourse French Tech», financée par Bpifrance et l ’ INPI, doit favoriser la prise de risque des entrepreneurs. Elle soutient la phase de création d ’ entreprises innovantes et permet aux entreprises à fort potentiel de croissance d ’ effectuer les premières dépenses pour rentrer sur le marché. Le « Pass French Tech » est un programme destiné à soutenir les entreprises d ’ hypercroissance. Il englobe une offre premium et coordonnée, un volet financement qui inclut la mise en lien avec les investisseurs et l ’ accompagnement lors des levées de fonds, des entreprises bénéficiaires plus visibles car mises en avant dans la communication des partenaires. Quant au fonds « French Tech Accélération », il se focalise sur l ’ accélération de la croissance des start-ups, pour passer du « start » au « up ». Ses services à haute valeur ajoutée leur apportent des moyens « industriels », voire financiers, pour croître plus vite et réaliser leur ambition de devenir des champions mondiaux. Alain Ratour CONTACT CCI Thierry Vergnault 02 41 20 54 29 [email protected] Anjou Eco - n°41 - Septembre 2015 31 ligne directe Anjou Amorçage : un aimant local à effet de levier territorial Quinze ans après la création d ’ Anjou Amorçage, Jean-Guy Sarrazin représentant du président de la CCI, a passé le témoin le 8 juin à Michel Berson. Regards sur l ’ apport de cette société de capital-risque. Qowisio est une start-up spécialisée dans les réseaux sans fil à bas coûts et à faible consommation énergétique permettant aussi de connecter les objets. Elle figure parmi les membres fondateurs, actionnaires et administrateurs de la Cité de l ’ objet connecté à Angers. En juin, l ’ entreprise a bouclé une deuxième levée de fonds de 10 millions € auprès d ’ investisseurs régionaux pour déployer un réseau cellulaire bas débit national dédié à la connexion des objets. Parallèlement, Sigfox a été amenée à lever 100 millions d ’ € pour développer un réseau identique... Fondée par Cyrille le Floch et Guillaume Houssay, Qowisio a prévu d ’ embaucher plus de 70 personnes sous 3 ans, dont une vingtaine cette année, pour assurer son développement. Son CA devrait dépasser les 140 millions € en 2020. Cette jeune pousse emblématique a été accompagnée à hauteur de 30 000 € par Anjou Amorçage, société de capital-risque lancée il y a 15 ans à l ’ initiative de Bernard Rousseau, alors président de la CCI d ’ Angers. Jean-Guy Sarrazin rappelle : « La vocation d ’ Anjou Amorçage est d ’ accompagner les créateurs d ’ entreprises généralement validés par l ’ incubateur de la technopole angevine. Ceux-ci ont besoin de financement. Anjou Amorçage leur apporte évidemment des capitaux. Mais il agit aussi et surtout comme caution morale vis-à-vis des autres financeurs en validant le projet. A l ’ époque et presqu ’ encore aujourd ’ hui, aucune « structure de capitalrisque » ne voulait prendre le risque de faire de l ’ amorçage. C ’ est pour cela que nous avons créé cette structure. Le président que j ’ étais à l ’ époque de la signature des statuts prédi- De gauche à droite : Michel Berson, nouveau président d’Anjou Amorçage, Eric Groud, président de la CCI, Jean-Guy Sarrazin sait que dans 5 ans, les caisses seraient vides ! Mais l ’ exigence manifestée par le comité de sélection a évité de nombreuses embuches et le comité d ’ investissement n ’ a refusé que deux dossiers en 15 ans ». 1 million € de participation A ce jour, 19 sociétés ont été créées et accompagnées. Deux participations ont été cédées entièrement, trois partiellement. Six sont malheureusement sorties du monde économique et Anjou Amorçage gère 11 participations. Les actionnaires d ’ Anjou Amorçage ont apporté 450 000 € en capital, permettant de financer les 19 sociétés concernées à hauteur de 890 000 € car, en 15 ans, des cessions ont été effectuées avec plus-values, des dividendes perçus, des obligations convertibles et des comptes courants remboursés. La trésorerie disponible le 8 juin s ’ élevait à 350 000 € et la valeur des 11 participations en valeur d ’ écriture ou reconnue par le marché à 1 000 000 d ’ € générés par 100 000 € de capitaux consommés. Anjou Amorçage compte 4 collèges : • la CCI, membre de droit (30 % du capital), • 4 banques régionales - BPA, CIC-CIO, Crédit Mutuel d ’ Anjou, Crédit Agricole de l ’ Anjou et du Maine – (20 %), • 32 entreprises du département (30 %) 32 Anjou Eco - n°41 - Septembre 2015 • le Comité d ’ expansion, depuis la création de la CCI départementale (20 %). Les investissements sont décidés par les actionnaires (« un actionnaire : une voix »). Les entreprises sont majoritaires dans cette instance. L ’ investissement est validé par le conseil d ’ administration dont les 4 collèges sont à parité. « Made in Anjou a largement été anticipé et développé par l ’ incubateur technopolitain et Anjou Amorçage. Il est aujourd ’ hui un des fers de lance du MEDEF Anjou ». Parallèlement à la création d ’ Anjou Amorçage, un club d ’ investisseurs privés s ’ est constitué pour compléter et conforter l ’ investissement d ’ AA, qui plus est, ses membres accompagnent les jeunes chefs d ’ entreprises dans leurs domaines d ’ expertise. La Loire-Atlantique a eu la même idée avec une vision et une volonté de création et d ’ appui identiques. Les deux réseaux ont fusionné il y a 5 ans, mutualisant les compétences et additionnant les forces financières. Ce réseau, Atlantic Business Angels Booster (ABAB), compte 75 membres qui investissent 1 000 000 € en finançant en moyenne 6 dossiers annuellement. Anjou Amorçage est facteur d ’ attractivité. « Nous avons attiré récemment Vitamfero, entreprise biotechnologique spécialisée dans les vaccins vétérinaires. Avec un investissement de 70 000 € et la mise à disposition du réseau angevin, nous avons participé à une levée de fonds de 3 millions € ». Les participations d ’ Anjou Amorçage : Iftech, Medialibs, Surfactis, Novea Energies, Qowisio, RDMO (Moto Midual), Carlina Technologies, Innortex, Domus Prévention, Confluence Industry, Vitamfero. CONTACT CCI Sylvie Feuvrais 02 41 20 54 58 [email protected] Anjou Amorçage est un élément du dispositif d’accompagnement des entreprises/projets innovants par la CCI de Maine-etLoire. Celle-ci accompagne beaucoup plus de projets, mais ils ne sont pas tous capitalisés par Anjou Amorçage et peuvent bénéficier d’autres fonds ou dispositifs. A ce titre, Anjou Amorçage joue aussi un rôle de marketing territorial pour capter des projets.). www.maineetloire.cci.fr Crédit photos : Getty Images. PROFESSIONNELS COMPLÉMENTAIRE SANTÉ PRO VOUS RECHERCHEZ UNE PROTECTION SOCIALE OPTIMALE, VOTRE BANQUE EST LÀ POUR VOUS DONNER DE L’ASSURANCE. 1ER JANVIER 2016 : L’ ANI EN FAVEUR DE LA COUVERTURE SANTÉ COLLECTIVE DES SALARIÉS ENTRERA EN VIGUEUR. N’ATTENDEZ PLUS ! CONTACTEZ-NOUS AU 02 41 21 49 49 Caisse Régionale – 1, Place Molière – 49100 Angers – Tél. : 02 41 21 49 49. Enquete Centres d ’ appels : Il n ’ y a pas si longtemps, le seul outil à la portée des centres d ’ appels pour créer de l ’ interaction était la téléphonie fixe. Aujourd ’ hui, les nouvelles technologies ont élargi ce périmètre et multiplié les possibles d ’ une relation client plus ciblée, plus personnalisée. V ous avez une question ? Vous souhaitez obtenir des informations ? Vous pouvez nous contacter par téléphone, chat, e-mail… Nous vous répondrons dans les meilleurs délais ». Depuis peu, une nouvelle génération de centres d ’ appels est en train de voir le jour. Adieu logique industrielle, bonjour hyper valeur ajoutée, ainsi pourrait-on résumer la nouvelle voie qu ’ empruntent aujourd ’ hui les centres d ’ appels dont certains préfèrent l ’ appellation de « centres de contact », voulant signifier, derrière ce vocable, la personnalisation d ’ un service. Entre autres raisons à cette évolution, le développement du digital qui a considérablement changé la donne et les modes de communication. De nouvelles plateformes vers les appareils mobiles et les services en ligne ont conduit les traditionnels centres d ’ appels à utiliser de plus en plus les multiples canaux de communication. Le consommateur d ’ une part plus exigeant, du fait de la multiplication des offres, est aussi devenu plus difficile à atteindre : plus mobile et plus occupé. De ce fait, pouvoir le joindre au moment adéquat grâce à l ’ outil de communication le plus adapté est aujourd ’ hui au cœur des stratégies des centres d ’ appels. Autre raison : en 2013, ceux-ci enregistraient, pour la première fois, un recul de leur activité en France et offshore. Un recul qui s ’ explique par une concurrence accrue des courriels, tchats, et à l ’ essor des réseaux sociaux. Une contreperformance à laquelle il devenait indispensable de réagir. Dans cette conjoncture déjà fragilisée, les centres d ’ appels ont dû faire face à une crise de confiance. A toute chose, malheur est bon. Ils doivent désormais miser sur un service 4 étoiles avec, pour incidence dans les années à venir, une moindre utilisation de la voix au profit du multicanal. Centres d ’ appels : une « culture » angevine La forte présence de centres d ’ appels à Angers (une trentaine, employant entre 2 500 et 3 000 personnes au total) s ’ explique par une volonté politique locale dans les années 1990/2000 d ’ endiguer les pertes d ’ emploi massives dans des entreprises emblématiques (Bull, Packard Bell…) en misant sur des métiers d ’ avenir. Aujourd ’ hui, Angers a une « culture » de centres d ’ appels dédiés essentiellement à la relation client dans les secteurs de la banque, de l ’ assurance, des télécoms et informatique, de l ’ assistance et services à la personne, de l ’ e-commerce, énergies et télémarketing. Prestations sur mesure, création de valeur ajoutée Créée en 2003, Clientela (Beaucouzé) est une société de télémarketing, spécialisée dans les secteurs de la presse, de la philanthropie (collecte de fonds pour des associations ou fondations), et du secteur marchand B to B (détection de besoins + prises de RDV). Une diversité qui permet d ’ équilibrer l ’ activité. 34 Anjou Eco - n°41 - Septembre 2015 un registre Autour de ses quelque 70 col l ab orateurs, l ’ enthousiaste Marc de Boislaville se souvient avoir commencé son activité avec 4 téléphones posés sur un plateau mélaminé… Attaché à la qualité de ses prestations sur-mesure, Clientela appuie son développement sur son capital humain, et sur la proximité qu ’ elle entretient avec ses clients. Les récentes délocalisations qu ’ a connues le secteur, sont une démarche que Marc de Boislaville peut entendre. « Les entreprises sont dans la nécessité de casser les coûts du fait du modèle économique d ’ un centre d ’ appels : pour 100 facturés, 75 sont absorbés en charges et salaires. Lorsqu ’ une entreprise est positionnée sur des schémas de volumes importants, elle se dirige vers le offshore. Mais toutes les prestations ne sont pas traitables en low cost (barrière de la langue, niveau de formation…) ». Ces prestations low-cost reviennent parfois plus chères in fine. « La qualité n ’ est pas au rendez-vous, le client final est déçu et l ’ image de l ’ entreprise mise à mal. Les centres d ’ appels sont sûrement allés trop loin dans la chasse aux coûts de même que les donneurs d ’ ordre ». Comment redresser la barre ? En relocalisant ? Marc de Boislaville n ’ y croit guère : « S ’ il y a relocalisation, c ’ est surtout pour donner des signes de bonne volonté aux action- naires. Pour ceux qui pensent que le modèle économie en offshore est possible, il faut accroître le niveau de formation sur place et renforcer la présence d ’ expatriés ». Clientela a fait le choix de réaliser 100% de ses prestations en France, à Angers. Pour Marc de Boislaville, l ’ avenir des centres d ’ appels sera axé sur le parcours client, à des structures capables d ’ apporter le conseil et un accompagnement de haut niveau à distance, personnalisé, efficace et professionnel. « Auparavant, la relation client se limitait à une offre mono-canal (téléphone et mailings postaux). Aujourd ’ hui, les media sont issus d ’ internet (chat, e-mail, newsletters…). Tous ces canaux sont complémentaires et « vivent » ensemble. La relation client évoluera de www.maineetloire.cci.fr de voix qui monte en gamme Clientela, société de télémarketing, est spécialisée dans les secteurs de la presse, philanthropie et secteur marchand B to B. Téléphone, mailings postaux, chat, e-mails, newsletters… tous ces canaux sont complémentaires et « vivent » ensemble. Marc de Boislaville dirige Clientela depuis 2003. www.maineetloire.cci.fr plus en plus selon une segmentation des CSP (exemple : une relation privilégiée en France et par téléphone pour le « haut de gamme »). Mais, le parcours client doit surtout être adapté en fonction des typologies et de la valeur client. Internet, chat, réseaux sociaux, téléphone…, il s ’ agit d ’ utiliser à l ’ instant T le bon canal au bon moment pour le bon client ». Ce qui suppose de bien connaître le « métabolisme » de son client. « Nous travaillons avec des sociétés d ’ études comportementales de clients. En superposant les fichiers clients et ces énormes bases de données, on peut déjà prédéterminer une approche de profil ». Vaste challenge. « Aujourd ’ hui, nous vivons dans un monde hyper segmenté. Nous devons être à même de répondre à toutes les typologies de clients (âges, habitudes de consommation, de communication…). A titre d ’ exemple, les « boomers » (+ de 50 ans) sont très actifs sur internet contrairement aux « matures » (+ de 70 ans), dont 20 % sont adeptes des clics ». Marc de Boislaville ne crois pas à l ’ avenir des plateformes téléphoniques mais à un parcours client personnalisé en fonction des publics. Clientela envisage d ’ ores et déjà d ’ importants investissements sur des solutions de pilotage pour les parcours clients. « Il est toutefois difficile de passer du mono canal au multi canal pour arriver à bâtir un parcours clients dont le modèle économique soit pertinent, efficient et rentable pour notre prestataire et pour nous. En mixant les canaux, nous ne sommes jamais certains que notre modèle économique sera rentable ». Conserver et adapter les modèles historiques, développer de nouveaux modèles sans avoir de visibilité, un exercice d ’ équilibriste. « Les structures plus importantes rencontrent le même souci et y vont à reculons car il est complexe aussi pour elles de trouver un modèle économique pertinent. Nous y parvenons car nous ne sommes pas sur de gros volumes et faisons par ailleurs du conseil ». Clientela a choisi de rester une structure à taille humaine et de ne pas succomber aux chants des sirènes, autrement dit de se faire racheter par « plus gros ». Ce qui ne l ’ empêche pas de penser à sa croissance externe avec ce projet de racheter une agence dans le secteur du digital. « Le but n ’ est pas de prendre 100 % des parts, mais que la valeur ajoutée de l ’ agence reste chez nous dans la durée ». Clientela, c ’ est aussi une ADN, un état d ’ esprit que les salariés semblent apprécier et qui parlent aux valeurs de ses clients. « Un télé-conseiller reste en moyenne 18 mois dans un centre d ’ appels. Chez nous, elle est de 6 ans et demi. Nos clients restent en moyenne 7 ans ». Anjou Eco - n°41 - Septembre 2015 35 Enquete par des conseils, des offres supplémentaires ». Autre évolution du métier, un retour à l ’ écrit (chat, courriels…) et autre problématique inhérente : les fautes d ’ orthographe. Car si un client s ’ autorise à faire des fautes d ’ orthographe dans ses messages, il n ’ acceptera pas que la réponse qui lui sera faite en soit truffée. « Il n ’ est bien sûr pas question de répondre en langage codé façon SMS » souligne avec humour Alain Barbedienne. « Ni avec des réponses type sorties d ’ un robot ». Sous-traitant pour de grands comptes, Stream / Convergys (Angers), est un acteur majeur de la relation client en France et dans le monde. La relation client s ’ intègre dans la stratégie commerciale en assurant le lien entre l ’ entreprise, la marque, le produit et le consommateur. Cette relation client peut se décliner via plusieurs médias comme le téléphone, le courrier, les e-mails, le chat et les média sociaux. Comme l ’ explique Alain Barbedienne, directeur du site, « Que ce soit pour une banque, une assurance, ou un opérateur de téléphonie, le client qui appelle est toujours dans la même situation : celle d ’ une personne qui a besoin d ’ être aidée, qui souhaite avoir une réponse immédiatement. Notre métier est en premier lieu de comprendre sa demande. L ’ écoute est le point clé du métier ». Il en résulte une offre de plus en plus personnalisée. Pour répondre à cette évolution, à l ’ attente de clients qui ne souhaitent plus être traités comme des clients parmi d ’ autres, mais que l ’ on se souvienne d ’ eux, des outils de traçabilité ont été mis en place. « Chaque donneur d ’ ordres a des exigences qui lui sont propres. Nous disposons d ’ outils CRM (logiciels de gestion de la relation client) spécifiques pour chaque relation client. Tout l ’ enjeu pour un conseiller est de bien écouter la demande, de la reformuler Chez Stream/Convergys, la relation client se décline via plusieurs médias (téléphone, courriers, e-mails...) pour pouvoir utiliser de façon optimale l ’ outil CRM ». La relation client, un métier qui a beaucoup évolué. Aujourd ’ hui, la communication y prend de plus en plus de place, une relation qui était axée auparavant sur la seule résolution de problèmes. « La finalité est de parvenir à la résolution d ’ un problème en premier appel. Car un 2ème appel a un coût et témoigne que le problème n ’ a pas été résolu ». En ligne de mire, le NPS (Net Promoter Score), utilisé aujourd ’ hui par de nombreuses grandes entreprises comme instrument de mesure de la satisfaction client. L ’ idée est simple : le NPS évalue dans quelle mesure le répondant recommande une société, produit ou service à ses amis, ses proches ou ses collègues. Autrement dit, quelle est la probabilité que vous recommandiez entreprise/marque/ produit X à un ami/collègue/ membre de famille ? « Pourquoi avoir un NPS satisfaisant ? Parce qu ’ un client satisfait en parlera à deux personnes quand un insatisfait en parlera à dix… Ce qui a beaucoup changé dans notre métier, c ’ est la résolution du problème en premier appel ». Toutes ces évolutions ont amené des sociétés comme Stream à mettre en place des formations davantage axées sur la communication. « Historiquement, les centres d ’ appels répondaient à des problèmes techniques et comptaient davantage de conseillers « techniciens » qui n ’ avaient pas nécessairement d ’ appétence pour le commercial et la communication. Aujourd ’ hui, des formations en communication sont proposées à ces profils pour qu ’ ils aillent au-delà de la seule résolution du problème en tentant de poursuivre et d ’ élargir l ’ échange sur le produit final Conséquence : Stream a dû faire évoluer sa stratégie de recrutement en embauchant des profils adaptés et, en parallèle, en formant ses collaborateurs. « Quand un donneur d ’ ordres nous demande d ’ améliorer la résolution en premier appel, on doit répondre favorablement à sa demande. Comment ? En formant et en recrutant des profils adaptés. La tendance aujourd ’ hui est au recrutement de profils davantage axés sur la communication en les formant ensuite au produit final à supporter, plutôt que de recruter des profils « technique » en les formant à la communication ». Pour Alain Barbedienne, une conviction : « demain » s ’ inscrira de plus en plus pour les centres d ’ appels dans une personnalisation des demandes et dans une offre de services à valeur ajoutée. Marianne Bourgeois CUISINE POÊLE & CHEMINÉE SALLE DE BAIN DRESSING VOTRE AGENCEMENT D’UN SEUL TRAIT ! ANGERS 12, BD GASTON BIRGÉ BEAUCOUZÉ 5, RUE DU LANDREAU 36 Anjou Eco - n°41 - Septembre 2015 W W W. E S P R I T H E X A . F R CHOLET 1, RUE DE L’ALBERTA SAUMUR 279, RUE DU PONT FOUCHARD www.maineetloire.cci.fr Polymoule pub_90 x 130 24/07/14 14:59 Page1 Avenir Recyclage Ouest pub_90 x 130 13/05/15 10:57 Page1 A venir R ecyclage O uest Achat aux particuliers et professionnels Paiement comptant Fer et métaux Papier - carton ■ Centre agréé véhicules hors d’usage ■ Enlèvement sur site ■ ■ Vente de fer réemploi Location bennes de 10 à 30 m3 Gestion de déchets industriels ARO Cholet Rue Grand Fraîche Zone de l'Ecuyère Tél. 02 41 49 20 60 Fax 02 41 49 19 36 www.avenir-recyclage-ouest.fr Nouveau site ARO Angers 14 bd de l'Industrie Zone Industrielle ÉCOUFLANT Tél. 02 41 23 87 73 [email protected] 1-AnjouEco 190-130:Layout 1 18/08/15 15:41 Page1 INFORMATIQUE & SERVICES Distribution Apple & Microsoft Distributeur HP & Apple Partenaire HP Microsoft Expert PME Contrats d’Assistances et de Maintenance Etude et réalisation de réseaux & serveurs Financement et location évolutive Hébergement & site internet LA SAUVEGARDE & L’ARCHIVAGE SUR SERVEUR FTP «l’externalisation de vos données stratégiques» «Le coffre fort numérique» Des cours d’initiation sur Mac et Pc. Formations bureautique & P. A.O Micro Concept Technologie 72, rue Rabelais - 49000 ANGERS - Tél.: 02.41.27.25.00 - Fax: 02.41.27.25.05 [email protected] - www.micro-concept.com ligne directe Sous le bitume, fleurs & légumes : l ’ agriculture urbaine La contribution du végétal au bien-être et au cadre de vie n ’ a jamais été autant d ’ actualité. Illustration avec le 1er forum de l ’ agriculture urbaine qui se tenait à Nantes. Dans une période de crise environnementale et d ’ urbanisation croissante, des études ont démontré les services notamment rendus par la nature en matière de régulation climatique, de biodiversité, de gestion de l ’ eau et de bienêtre individuel. Jardins familiaux, ouvriers ou partagés… depuis quelques années, les espaces dédiés à l ’ agriculture en milieu urbain sont en plein essor. Ces espaces, destinés à l ’ agriculture urbaine, ont un rôle primordial en termes d ’ éducation des populations et de sensibilisation aux problématiques économiques, sanitaires et environnementales. Végépolys, pôle de compétitivité à vocation mondiale, inclut dans ses axes stratégiques, les questions du végétal en milieu urbain. En avril, Végépolys lançait un appel décliné en trois volets sur le thème de l ’ agriculture urbaine : un appel à idées de projets, un appel sur des thématiques d ’ innovation à travailler au sein du pôle de compétitivité et un appel à compétences visant à constituer un annuaire de services et d ’ expertises. Les propositions reçues entre temps ont été étudiées cet été. Plante & Cité, plateforme d ’ ingénierie du végétal en ville qui anime ce volet au sein du pôle, a exposé ces grands principes issus de l ’ étude « les bienfaits du végétal en ville ». « Le végétal urbain trouve un intérêt dans de nombreux domaines, en termes d ’ applications, ou de bénéfices pour la ville et ses habitants : les effets santé et bien-être, les liens sociaux ou encore l ’ économie, mais également le végétal alimentaire et ses différents concepts pour nourrir les citadins », explique Gino Boismorin, directeur de Végépolys. A Angers, la place du végétal en milieu urbain est aussi au cœur de la mission que s ’ est donnée l ’ Association de l ’ Agriculture urbaine depuis 2013. Entre autres réalisations de cette association, un jardin potager pédagogique pour l ’ institution Maria Montessori Anjou, un potager et un jardin fleuri au centre de rééducation et de réadaptation fonctionnelle « Les Capucins ». Dans d ’ autres villes, des projets commencent à sortir de terre comme la Ful (Ferme urbain lyonnaise) qui sera lancée à Lyon en 2016 (projet consistant en la superposition de plateaux techniques pour une production hydroponique (*) de salades). Marianne Bourgeois (*) : hors-sol www.vegepolys.eu Un sou est un sou. Une Muse est une Muse Qu ’ ont en commun ce viticulteur à St-Georges-duLayon, cette société spécialisée dans la conception et développement de sites et applications web à Angers, ce site touristique troglodytique à Doué-La-Fontaine ? Comme d ’ autres acteurs locaux, ils utilisent la Muse. La Muse en Anjou, l ’ Heol à Brest, le Retz ’ l dans le sud de la Loire-Atlantique, le Galléco en Ille-et-Vilaine, la SoNantes à Nantes. Encore confidentielles, une trentaine de monnaies locales complémentaires (MLC) sont en circulation dans l ’ hexagone et autant sont en projet. Leur émergence date de la crise de 2008. Elles fleurissent partout en Europe où de nombreuses villes et régions inventent et battent leur propre monnaie pour revitaliser leur économie locale. Adossées à la monnaie courante, elles servent de dispositifs d ’ échanges locaux de biens, de services et de savoirs. Elles permettent à la fois d ’ évaluer et de régler les échanges. Les MLC sont pour la plupart sous forme de papier (billets). L ’ idée étant de retrouver la notion d ’ échange contrairement à la monnaie scriptu- rale qui a comme moyens de paiement le chèque, la carte bancaire ou le virement (qui représente environ 95% de la masse monétaire). Cependant certaines MLC réfléchissent à mettre en place des cartes magnétiques pour des questions de gestion plus simple et une traçabilité plus importante. Qui contrôle ces MLC ? L ’ Autorité de contrôle prudentiel et de résolution (ACPR) donne l ’ autorisation d ’ émettre. Le contrôle est effectué par l ’ association qui gère la MLC. Donc par des citoyens. C ’ est une démarche de réappropriation de la question monétaire. Depuis 2012, l ’ Anjou a sa Muse (Monnaie à usage solidaire et écologique). Une Muse qui ne s ’ évadera jamais dans les paradis fiscaux et dont l ’ objectif est de retrouver la fonction première de la monnaie : l ’ échange. Créée par l ’ Association « Agir pour la Transition », cette monnaie compte à ce jour 80 utilisateurs. Pour Philippe Floris, membre de l ’ Association, « ce projet demande du temps car les questions liées à l ’ argent sont souvent taboues. Nous devons faire preuve de pédagogie et de communication pour expliquer l ’ outil « Muse » 38 Anjou Eco - n°41 - Septembre 2015 et nos intentions : développer l ’ économie locale en dynamisant les échanges, entre autres. Une loi, votée en 2014, autorisant les collectivités à mettre en place ce type d ’ outil peut ouvrir des perspectives intéressantes ». Volonté de promouvoir les échanges locaux, de tendre vers un ancrage territorial fort, un objectif auquel aspire également la récente marque « Produit en Anjou ». Une démarche commune serait susceptible d ’ élargir le prisme d ’ une ambition partagée, celle de dynamiser l ’ économie locale. En avril dernier, Jean-Philippe Magnon, vice-président de la Région des Pays de la Loire, remettait à Carole Delga, secrétaire d ’ Etat chargée du Commerce, de l ’ Artisanat, de la Consommation et de l ’ Economie sociale et solidaire, un rapport intitulé « D ’ autres monnaies pour une nouvelle prospérité ». Entres autres préconisations : encadrer et encourager les monnaies locales complémentaires. Pour Carole Delga, « certaines recommandations pourront être mises en pratique à court terme. Il convient pour la puissance publique de continuer à suivre l ’ éclosion et le développement de ces monnaies locales et de réfléchir aux moyens à développer pour faciliter leur expertise : création d ’ un observatoire, élaboration de nouvelles méthodes d ’ évaluation... ». Marianne Bourgeois www.maineetloire.cci.fr Alinea Architecteurs_190 x 130 05/03/15 15:44 Page1 ARCHITECTEUR = ARCHITECTE ET CONSTRUCTEUR Nous réalisons votre projet sur mesures clés en main avec un contrat de construction garantissant prix et délais ■ ■ Bâtiments industriels et tertiaires ■ Commerces et restaurants Constructions, rénovations et extensions ■ Mise en conformité et accessibilité PMR ■ Agencement et décoration ALINEA ARCHITECTEURS - 21, avenue Jean Joxé - 49100 Angers - Tél : 02 41 88 04 68 [email protected] - www.alinea-architecteurs.fr ligne directe Cnam : la formation tout au long de la vie Quatre instituts proposent également des formations spécialisées. A Cholet, l ’ Institut Colbert est le premier centre français de formation supérieure Chaussure-Habillement. A Angers, l ’ Institut d ’ hygiène industrielle et de l ’ environnement (IHIE) forme des collaborateurs en hygiène, sécurité, environnement. l ’ Iserpa déploie des formations en management de la logistique industrielle. Et l ’ Iforis propose une offre diversifiée dans le champ de l ’ intervention sociale. Le CNAM à Angers ; fonctionnel et « zen ». « Toutes nos formations sont modulables, compatibles avec l ’ activité professionnelle et la vie privée. Ces parcours à la carte peuvent s ’ adapter aux événements de la vie et permettre à chacun de consolider son portefeuille de compétences à son rythme et en souplesse ». Tel est le fil rouge de la philosophie du Conservatoire national des arts et métiers. A Angers, un bâtiment inscrit dans une démarche « très haute performance énergétique », très fonctionnel et « zen » (photo), abrite le Cnam sur le campus social et universitaire près du lycée Bergson. Son homologue choletais se trouve sur le campus universitaire. Comme les 5 autres sites des Pays de la Loire, Nantes (siège régional), Saint- Nazaire, La Roche-sur-Yon, Laval, Le Mans, ils relèvent de ce grand établissement public d ’ enseignement supérieur chargé de trois missions : la formation tout au long de la vie (particuliers et entreprises), la diffusion de la culture scientifique et technique et la recherche appliquée. Jean-Christophe Branger dirige les deux centres Cnam en Maine-et-Loire. Les formations sont destinées aux actifs, qu ’ ils soient salariés ou demandeurs d ’ emploi. Chacun peut approfondir ses connaissances, s ’ initier à de nouvelles disciplines, préparer un diplôme, de Bac + 2 à Bac + 5. On peut se former en journée (à plein temps ou quelques jours par mois), en cours du soir, sur place ou à distance grâce à la plateforme d ’ enseignement à distance, Plei@d. On peut également transformer son expérience en diplôme grâce à la VAE ou opter pour une formation en alternance, en contrat de professionnalisation ou par apprentissage. Le Cnam complète son offre de formation (voir encadré) au vu des besoins de notre territoire. « Cette année, à Angers, nous déployons une Licence en évaluation et gestion des risques pour la santé/sécurité dans les entreprises. A Cholet, trois nouvelles formations sont au programme : un Bac +4 Responsable opérationnel des flux, un Bac +3/4 Responsable produit et marketing de mode, et une licence gestion, parcours 40 Anjou Eco - n°41 - Septembre 2015 vente, commerce et marketing, préparée en association avec le lycée Sainte-Marie ». Le partenariat avec d ’ autres acteurs, comme la CCI de Maine-etLoire, tient une importance extrême : il concerne 90 % des formations. Pour faire progresser l ’ entreprise et ses collaborateurs, le Cnam offre également une palette d ’ interventions : conseil, formation intra, stages courts, études, VAE collective, bilans de compétences, séminaires, conférences… « Notre particularité est de mettre en œuvre le plus souvent des pédagogies innovantes telles que serious games vidéo, théâtre interactif, e-learning… ». Alain Ratour L ’ offre Cnam en Maine-et-Loire Cette offre recouvre deux grands univers de l ’ entreprise. En « Management et société », des formations sont assurées dans les domaines suivants : « Commerce, marketing, achat », « Comptabilité, contrôle de gestion et audit », « Droit (social, immobilier...) », « Ergonomie - Travail & santé », « Gestion et économie de la santé / professionnels de la santé », « Gestion, finance, organisation », « Intervention en formation », « Intervention et travail social », « Langues étrangères », « Logistique, production, transport », « Management », « Mode, culture », « Psychologie du travail », et « Ressources humaines ». Dans le champ des sciences industrielles et technologies de l ’ information : « Bâtiment - Energétique », « Electronique », « Energétique », « Informatique, bureautique », « Mécanique » et « Prévention des risques professionnels et environnementaux ». Un nombre important de formations est éligible au Compte personnel de formation. www.cnam-paysdelaloire.fr/centre-d-angers-34997.kjsp www.cnam-paysdelaloire.fr/centre-de-cholet-22451.kjsp www.maineetloire.cci.fr ligne directe Compte Personnel de Formation : une urgence pour l ’e ntreprise Neuf mois après sa mise en place, le CPF laisse bon nombre d ’ entreprises sur leur faim. Ces dernières n ’ ont pourtant pas d ’ autres choix qu ’ utiliser ce nouveau dispositif. Depuis le 1er janvier 2015, le CPF (Compte Personnel de Formation) a remplacé le DIF (Droit Individuel de Formation) qui n ’ avait pas trouvé son public. Cette disposition de la loi du 5 mars 2014 réformant la formation professionnelle est ouverte à toute personne dès son entrée dans le monde du travail jusqu ’ à sa retraite. Chaque salarié doit pouvoir gérer lui-même sa formation professionnelle au fil de sa carrière. Le CPF est en effet attaché à la personne et non au contrat de travail, ce qui protège son titulaire en cas de changement d ’ employeur, de perte d ’ emploi. Comment bénéficier du CPF Ne pas perdre les heures de DIF (CIF), quand le financement est insuffisant. Les salariés et les demandeurs d ’ emploi peuvent inscrire dans leur compte leurs heures DIF non utilisées au 31 décembre 2014 car ils pourront s ’ en servir jusqu ’ au 31 décembre 2020. Au-delà, elles seront perdues. Un justificatif de cette inscription doit être présenté lors de la première utilisation du CPF pour suivre une formation. La question du transfert non automatique reste assez épineuse. Le dernier employeur était censé transmettre au titulaire du CPF son reliquat d ’ heures de DIF (même à zéro) avant le 31 janvier 2015, afin qu ’ il l ’ inscrive sur son compte. Or cela n ’ a souvent pas été fait. Et il est parfois compliqué de connaître ses heures quand on a par exemple enchaîné plusieurs CDD. La formation recherchée n ’ est pas dans la liste Faire une demande de formation éligible au CPF Le droit au CPF est ouvert dès l ’ âge de 16 ans (15 ans pour un contrat d ’ apprentissage). La Les formations acceptées dans création d ’ un CPF se fait en ligne le cadre du CPF sont certifiantes sur le site de l ’ administration : - diplômantes ou qualifiantes et www.moncompteformation. majoritairement de longue durée. gouv.fr. Son titulaire accède Le nombre d ’ heures disponibles à son compte via un numéro peut être consulté sur le CPF. Le d ’ identité. Ce compte est ensuite titulaire du Compte recherche la crédité automatiquement de formation éligible au CPF qu ’ il 24 heures par an les 5 premières envisage de suivre sur le site officiel années et de 12 heures les années www.moncompteformation.gouv. suivantes dans la limite de 150 fr. La liste de ces formations varie heures. Pour les salariés à temps selon les branches professionnelles partiel ou n ’ ayant pas travaillé et les régions. Elle tient compte une année entière, les heures sont du statut et des qualifications du acquises au prorata du temps tra- demandeur. Les premières statisvaillé. À partir de mars 2016, le tiques sur les CPF qui ont reçu un CPF sera alimenté heures au MegAgence_190 x 65en19/05/15 12:01accord Page1de financement montrent titre de l ’ activité salariée 2015. ce qui ont motivé les demandes www.maineetloire.cci.fr Catalogue de formations techniques (mesuiserie, bâtiment, énergies...) proposées par la CCI pour 2015. des collaborateurs d ’ entreprises... et les accords donnés. Les validations des acquis professionnels sont nombreuses. La CCI de Maine-et-Loire accompagne toutes les VAE : besoin d ’ aide dans l ’ explicitation, préparation aux jurys… Si un salarié a trois ans d ’ expérience dans un emploi et que celui-ci couvre un diplôme, la VAE est faite pour lui. Ce responsable de secteur confirme : « Après un parcours dans l ’ Armée, j ’ ai occupé un poste de responsable de secteur en grande distribution. La VAE a été pour moi un révélateur. J ’ ai obtenu en totalité un BTS MUC, puis une licence. J ’ étudie l ’ opportunité d ’ entrer en formation de niveau I ». Les formations en langues, préparant le TOEIC, voire le BULATS, ont été également plébiscitées : beaucoup de demandes.... et d ’ accords. Le Centre de Langues de la CCI est agréé BULATS, TOEIC (et ISO 9001). Le CPF peut également compléter utilement un congé individuel de formation Le titulaire d ’ un CPF doit en choisir une autre dans le même domaine... mais éligible au CPF, se renseigner pour voir si elle a des chances d ’ être financée plus tard, demander un financement par le plan de formation ou demander un CIF. Les formations sélectionnées pour le CPF s ’ adaptent aussi aux demandes des employeurs. Les formations aux tests de langues, à la bureautique, ont été introduites récemment dans le dispositif. A qui s ’ adresser pour financer sa formation Les salariés se tournent vers leur employeur quand la formation est incluse sur le temps de travail pour qu ’ il adresse le formulaire de demande de CPF à l ’ OPCA pouvant financer. Mais ils peuvent effectuer leur demande en direct, sans l ’ informer, lorsque cette formation est prévue hors temps de travail. Un conseil en évolution professionnelle peut accompagner le salarié dans sa démarche. Pour les demandeurs d ’ emploi, Pôle emploi propose ce service. Alain Ratour CONTACT CCI Emeline Imbert 02 41 20 54 42 [email protected] Anjou Eco - n°41 - Septembre 2015 41 Enquete Groupements d ’ employeurs : entreprendre autrement Depuis quelques années, le monde du travail est en pleine mutation. Aux avant postes de cette petite révolution, les entreprises, mais aussi les groupements d ’ employeurs dont la mission première est de créer du plein emploi pérenne à partir de temps partiels. Le cabinet conseil en RH, Galiléa, explore les champs des ressources humaines 35 heures, loi de sécurisation de l ’ emploi, recours au temps partiel et autres « nécessité fait loi » sont autant de paramètres qui ont aujourd ’ hui bouleversé les modes de fonctionnement et d ’ organisation des entreprises. S ’ adapter, faire preuve de souplesse, de réactivité, n ’ est plus simplement le fait d ’ une stratégie choisie, mais d ’ une nécessité dans un monde du travail en pleine révolution. Dans cette mosaïque entrepreneuriale, les groupements d ’ employeurs dont la mission est de recréer le plein emploi en proposant à des entreprises de partager le savoir-faire, les compétences d ’ un salarié. Une approche qui repose essentiellement sur la capacité à transformer un projet apparemment impossible en une réponse adaptée et flexible et qui requiert une forte mobilité de la part de tous les acteurs. Un état d ’ esprit qui peine encore à essaimer dans le monde de l ’ entreprise, versé depuis trop d ’ années dans des habitudes où le partage d ’ un salarié n ’ est pas une démarche naturelle même si, parfois, il pourrait se justifier. Depuis 24 ans, AGE (Association de Groupements d ’ Employeurs située à Angers et gérant 4 GE sur le Maine-et-Loire et la Sarthe) privilégie l ’ approche humaine 42 Anjou Eco - n°41 - Septembre 2015 tant au niveau des salariés que des chefs d ’ entreprises. « Notre mission est de pouvoir répondre aux attentes de nos salariés, de leur permettre d ’ être acteurs de leur vie professionnelle». Pour Eric Scaon, directeur d ’ AGE, cette implication mutuelle entre AGE, ses salariés et les entreprises partenaires contribue à la réussite de projets professionnels. La force d ’ AGE est de bien connaître ses entreprises adhérentes, de les accompagner dans leur développement. « C ’ est une vraie relation de partenariat et de complicité qui s ’ est installée au fil des années ». Pour preuve, AGE a élargi son offre de prestations en proposant à ses entreprises adhérentes un accompagnement dans les recrutements, l ’ organisation, ou encore les RH. « Entrer dans un GE, c ’ est s ’ ouvrir à autre chose, voir l ’ emploi autrement. C ’ est pouvoir observer son entreprise avec plus de recul. C ’ est l ’ opportunité de contacts entre employeurs». Semer des graines, faire pousser des potentiels Entrer dans un GE, un état d ’ esprit à l ’ image de Bioplants (Saint-Martin-du-Fouilloux) spécialisée dans la production de jeunes pousses aromatiques biologiques en pots, qui a rejoint AGE en 2012. « Dans nos métiers, la main-d ’ œuvre saisonnière est toujours un souci ». Entre AGE et Bioplants, c ’ est, comme l ’ explique Angel Rodriguez, directeur général de la structure, une histoire de « bonne réactivité, d ’ écoute. C ’ est aussi une histoire de personnes qui ont à cœur de construire quelque chose pour nos métiers (ouvriers et techniciens horticulteurs, comptables), de proposer des profils qui correspondent à nos attentes dans une perspective de pérennité. C ’ est une approche similaire du partage des compétences, un état d ’ esprit que nous avons en commun. La mutualisation des besoins permet d ’ anticiper et d ’ avoir une meilleure visibilité de l ’ activité tout au long de l ’ année. Il est rassurant de gérer les problématiques ensemble ». Récemment, Bioplants s ’ est engagé dans une démarche RSE à laquelle il lui a semblé opportun d ’ y associer AGE. Un partenariat qui montre que le rôle d ’ AGE va bien au-delà d ’ un prestataire de services. Construire des projets en commun, s ’ impliquer, une démarche qui va de soi pour Angel Rodriguez. « Nous avons tous un rôle important à jouer au niveau local ». Objectif : contribuer à porter les projets des salariés, leur permettre d ’ exploiter au mieux leurs compétences. Comme cet étudiant en stage de fin d ’ étude venu chez Bioplants pour mettre en place une assistance qualité, que l ’ entreprise ne pouvait garder et qui a pu www.maineetloire.cci.fr comme le relationnel, l ’ écoute, l ’ échange entre le GE et ses salariés, la diversité du travail, la possibilité d ’ évolution - qui reste toujours un choix personnel -. Je ne suis pas certaine qu ’ il en serait de même dans une structure de travail « classique ». Récemment Bioplants s ’ est engagé dans une démarche RSE à laquelle il lui a semblé opportun d ’ y associer AGE rejoindre AGE. « A défaut, cette personne qui avait un vrai potentiel, n ’ aurait pu continuer à l ’ exploiter au mieux. Notre rôle était de contribuer à l ’ aider à « pousser » ailleurs. Cela consolide notre « patte » d ’ entrepreneur. C ’ est une autre façon de voir l ’ entreprise ». Un état d ’ esprit qui peine encore à convaincre certaines entreprises qui ont évolué pendant plusieurs années dans des réseaux de travail et d ’ habitude. « Les oreilles plus attentives viennent de personnes qui ont une perception globale des choses et la capacité de les appliquer à des problématiques locales. Ce n ’ est pas une question de génération mais d ’ état d ’ esprit ». Pour Angel Rodriguez, être partenaire d ’ un GE, c ’ est s ’ inscrire dans une démarche pro-active, source d ’ émulation, avoir envie de porter des projets ensemble, associer l ’ entreprise pour pérenniser l ’ emploi, accueillir les projets individuels des salariés dans l ’ entreprise. « Demain, cela peut changer. Les GE et leurs salariés pourront être davantage considérés comme des forces de proposition. Si l ’ on a face à soi des « gens de progrès », on pourra alors réinventer le salarié indépendant au sens d ’ être responsable et impliqué sur des projets professionnels ». www.maineetloire.cci.fr Entre pomme et chocolat Depuis 1991, Nathalie Berthomé est salariée de l ’ un des 4 G.E d ’ AGE, Groupe Anjou, où elle suivra dès son entrée un contrat de qualification proposé par le GE et travaillera en parallèle chez Pomanjou. En 1994, elle décroche un CAP en horticulture. En 1996, elle rejoint deux sociétés, les Vergers d ’ Anjou et une entreprise spécialisée dans la culture d ’ hortensias. Dans la première, Nathalie est chef de de métier, exercer dans des secteurs d ’ activité différents, c ’ est bien plus enrichissant que si j ’ étais dans la même entreprise ». 24 ans que Nathalie est salariée d ’ un GE et pour rien au monde, elle ne voudrait échanger sa place. « J ’ ai eu l ’ opportunité, sur proposition du GE et à ma demande, de suivre de nombreuses formations (permis cariste, secouriste en milieu professionnel, informatique…). De manutentionnaire, je suis passée à contrôleuse de qualité puis chef de ligne. Il y a une vraie volonté de la part du GE de faire évoluer Depuis sa création en 2000, Galiléa, cabinet conseil en RH à Angers, explore les champs des ressources humaines. Entre autres activités, l ’ accompagnement des entreprises dans leurs différents cycles de vie, les bilans de compétences, l ’ évaluation de profils et potentiels, l ’ out placement (accompagnement du reclassement de salariés dont une entreprise doit se séparer). C ’ est dans ce cadre qu ’ a commencé le partenariat entre Galiléa et AGE. « En 2000, dans le cadre de plans sociaux de grandes entreprises locales, nous avons sollicité AGE pour présenter aux personnes qui venaient de perdre leur emploi, leur cœur de métier : l ’ emploi partagé. Depuis, AGE est devenu un interlocuteur incontournable, de confiance ». Comme l ’ e xplique Majid Chajia, associé et consultant, « Nous partageons la même philosophie : la pérennité tant au niveau des partenaires (entreprises, salariés) que de l ’ emploi. AGE nous sollicite également lorsqu ’ un besoin est identifié en matière d ’ emploi ». Autre mission de Galiléa et d ’ AGE, faire « sauter » les préjugés sur les GE tant auprès des entreprises que des salariés. « Un GE n ’ est pas une société d ’ intérim. Il entretient une vraie GPEC pérenne (Gestion prévisionnelle des emplois et des compétences). Un GE est multi-sectoriel avec des recherches de profils qui ne sont pas uniquement opérationnels, mais peuvent concerner des agents de maîtrise, des cadres. Depuis une dizaine d ’ années, les GE ont considérablement évolué tant dans la typologie des adhérents que des salariés. Ils sont devenus de plus en plus agiles, réactifs ». « Demain, les GE et leurs salariés pourront être davantage considérés comme des forces de proposition » ligne, dans la seconde, manutentionnaire. Aujourd ’ hui, elle est dans un nouveau « maillage », partageant son temps de travail entre les Vergers d ’ Anjou (Saint-Sylvain d’Anjou) et la Chocolaterie Mathez (Châteauneuf-SurSarthe). Deux métiers dans des univers très différents : aux Vergers d ’ Anjou selon la saison, elle est contrôleuse de qualité et chef de ligne. De juin à juillet, elle est opératrice chez Mathez. « J ’ apprécie cette alternance. Changer ses salariés. Plus un salarié sera formé, plus il s ’ enrichira de nouvelles compétences ». Nathalie est une personne qui n ’ aime pas les « pas perdus ». Lorsqu ’ elle repère une problématique professionnelle, elle en avise son employeur qui a le souci d ’ y apporter une solution y compris sur des aléas personnels qui peuvent interférer sur le travail (adaptation des horaires). « Je suis très bien là où je suis. Le système de partage en entreprise me convient parfaitement tout Marianne Bourgeois Anjou Eco - n°41 - Septembre 2015 43 Enquete La mémoire, L ’ explosion des nouvelles technologies et l ’ accroissement du volume d ’ information ont remis en question la façon de travailler des entreprises mais aussi, celle de repenser la gestion de leurs archives. I l n ’ y a pas si longtemps, rechercher un document archivé dans une entreprise revenait à se rendre au sous-sol sous l ’ éclairage de néons blafards. Au mieux, ledit document était repéré assez rapidement et dans un relatif bon état de conservation. Au pire, il était trouvé après avoir passé un certain temps à arpenter les linéaires, parfois grignoté par des « papivores » aux petites oreilles grises. Aujourd ’ hui, l ’ accroissement du volume d ’ information disponible et l ’ éphémérité du support numérique conduisent les professionnels à étudier de plus en plus la gestion des archives dès leur création. Face aux nouveaux défis posés par la dématérialisation des documents, la gestion des archives est sans doute à une période charnière, obligeant à abandonner l ’ univers rassurant et organisé du papier pour s ’ ouvrir à un monde virtuel en constante évolution. tables… À ce référentiel juridique s ’ ajoutent les besoins documentaires internes de l ’ entreprise liées à son activité générale et à ses secteurs à forte valeur ajoutée ou apportant un avantage concurrentiel (documents stratégiques, dossiers clients, dossiers R & D…). En 2015, la gestion des archives fait-elle partie des préoccupations des entreprises ? D ’ une façon générale, comme l ’ explique Bénédicte Grailles (maîtresse de conférences en archivistique et responsable pédagogique du master Métiers des archives à l ’ Université d ’ Angers), l ’ intérêt des entreprises pour l ’ archivage de leur documentation est limité, mais derrière cette réalité, se cachent des situations hétérogènes. « Cela dépend de plusieurs facteurs : de la taille de l ’ entreprise (plus elle sera grande, plus le stockage des archives posera problème), de son secteur d ’ activité, de la nécessité La généralisation de la mise en réseau a entraîné un développement sans précédent des supports électroniques. L ’ angle patrimonial n ’ est plus une fin en soi quand il est question de gestion intégrée de flux d ’ affaires, de la démultiplication des obligations légales et réglementaires. Ceci conduit à revoir le traitement de l ’ information sous l ’ angle d ’ une gestion responsable des documents numériques à long terme. La conservation des archives est motivée par des délais obligatoires légaux ou suggérés par les documents statutaires internes de l ’ entreprise. Ils régissent par exemple des contrats, polices d ’ assurances, pièces comp44 Anjou Eco - n°41 - Septembre 2015 qu ’ a l ’ entreprise à documenter son activité pour des raisons de pression réglementaire ou pour l ’ entretien de sa marque. Une entreprise ancienne cultivera sa marque différemment d ’ une entreprise plus récente ». Deux méthodes d’archivage Auj ourd ’ hui, en matière de gestion d ’ archives, deux mouvements se dessinent : la création de données dites « natives » (générées sur support électronique) et la numérisation de documents papier. « La création de données natives est un mouvement inévitable à terme vers lequel les entreprises s ’ engagent de plus en plus ». Les raisons : une reconnaissance de l ’ écrit numérique reconnu comme preuve par le législateur depuis 2000, des démarches (marchés publics, etc.) auxquelles l ’ entreprise répond aujourd ’ hui de manière dématérialisée, une offre commerciale attractive en matière de logiciels, un besoin d ’ informations partagées au sein de l ’ entreprise, enfin le souci de suivre le mouvement, d ’ être dans la « modernité ». « La numérisation des supports papier est moins évidente. Elle tient aux critères très contraignants et complexes de la valeur juridique des documents numérisés ». La dématérialisation des archives, une réflexion que les entreprises approchent différemment selon leurs besoins, leurs priorités. « La première question est de savoir si l ’ on envisage de garder ses documents à moyen ou plus long terme. S ’ agissant www.maineetloire.cci.fr un capital qui s ’ entretient faut développer des stratégies de contournement ou développer des logiciels libres ». Pour Bénédicte Grailles, il est indispensable de développer une vraie stratégie d ’ archivage au sein de l ’ entreprise. Une stratégie sur mesure car chaque entreprise a ses propres besoins et priorités. « Une bonne gestion des archives n ’ est pas seulement une charge. C ’ est aussi un actif que les entreprises devraient davantage optimiser ». Mission : conserver la mémoire des documents papiers, on peut les oublier dans un coin, on pourra toujours les relire. Les documents électroniques, eux, sont menacés d ’ obsolescence rapide du fait du support ou du codage ». Sauvegarder n ’ est pas archiver Les Archives départementales du Maine-et-Loire conservent les archives qui ont un intérêt mémoriel Si les Archives départementales du Maine-et-Loire ont pour mission de conserver des archives qui ont un intérêt mémoriel, elles peuvent être également sollicitées par les entreprises pour apporter des conseils, orienter leurs demandes vers des lieux plus adéquats, le cas échéant. « Il n ’ y a aucune obligation légale pour les entreprises privées de faire appel à nos services, sauf dans deux cas : lors d ’ une implantation sur un terrain, une entreprise peut avoir à démontrer qu ’ il n ’ y a pas eu auparavant d ’ activité polluante et nous interroger sur l ’ origine du site. Lors d ’ une faillite, le liquidateur a pour obligation de nous proposer les documents recueillis », explique Élisabeth Verry, directrice des Archives départementales de Maineet-Loire. Déposer ses archives aux AD49, c ’ est un choix. « A titre d ’ exemple, l ’ entreprise Giffard (Avrillé) conserve ses archives. L ’ entreprise Ackerman (Saumur), au contraire, nous a sollicités pour en assurer la conservation. « La numérisation des supports papier est moins évidente. Elle tient aux critères très contraignants et complexes de la valeur juridique des documents numérisés » « L ’ archivage électronique est une démarche pro-active qui requiert un investissement constant en hommes, en moyens, donc en coût. A contrario, le coût du stockage d ’ archives papier est relativement réduit d ’ autant plus si elles sont peu consultées ». Bien gérer ses archives c ’ est bien gérer la capitalisation de son information. Une analyse en termes de besoins, de contraintes règlementaires, www.maineetloire.cci.fr de gestion des risques, de valorisation du patrimoine de l ’ entreprise est nécessaire. « Choisir sa stratégie est une démarche complexe. Un département R&D à forte valeur ajoutée nécessitera un archivage important. Un bon archivage, ce n ’ est pas tout garder, mais faire des choix adaptés. Il est essentiel de réfléchir en amont à la question d ’ archivage en même temps qu ’ à celle de la dématériali- sation ». L ’ archivage électronique a lui aussi ses limites : des solutions fiables existent, mais pas pour toutes les données. Autre limite : l ’ utilisation de logiciels propriétaires, dont certains éditeurs ont le monopole (Microsoft en est l ’ exemple type), pose des problèmes du fait de codage spécifique. « Il ne sera jamais possible d ’ être dans un monde où tous les codages seront publics. Pour parer cette difficulté, il Anjou Eco - n°41 - Septembre 2015 45 Enquete Cela représente quelque 150 mètres linéaires ». S ’ agissant des archives d ’ entreprises, les AD49 se trouvent aujourd ’ hui confrontées à deux difficultés. Une grande partie des entreprises situées dans le département ont leur gouvernance hors département. « Les archives sont désormais trop parcellisées et difficiles à exploiter. Par ailleurs, à ce jour, les archives d ’ entreprises sur support électronique ne peuvent être récupérées par les AD49. Nos installations ne permettent pas encore un nérer un prestataire extérieur (la conservation des archives aux AD est un service gratuit), d ’ où leur peu d ’ intérêt pour ce service lorsqu ’ il n ’ est plus obligatoire. Pour une entreprise, l ’ archivage électronique est une démarche utilitaire, liée aux obligations légales. Les sociétés savent dématérialiser leurs documents, mais n ’ envisagent pas le très long terme. Et lorsque elles souhaitent garder le substrat, elles… impriment et font un dossier ». Élisabeth Verry évoque aussi ces moments où parfois les archivage électronique à long terme. Un projet de centre interdépartemental d ’ archivage électronique est à l ’ étude entre les cinq départements des Pays de la Loire, mais il ne concerne, pour l ’ heure, que les archives publiques ». Pour l ’ essentiel, comme l ’ explique Élisabeth Verry, les entreprises assurent l ’ archivage à court terme, pas à long terme. « Dans ce dernier cas, il leur faut rému- AD arrivent trop tard pour récupérer la mémoire d ’ une entreprise. « Nous ne sommes pas omniscients. Nous sommes susceptibles de passer à côté d ’ archives qui peuvent représenter un intérêt collectif. S ’ il est un message à faire passer aux entreprises, c ’ est de venir nous voir. Certains documents peuvent présenter un intérêt mémoriel et l ’ entreprise gagne toujours à leur conservation ». « Les Sources », à la page de la numérisation Afin d ’ étendre son domaine d ’ activité, l ’ entreprise de travail adapté « Les Sources » (ChemilléMelay,) s ’ est lancée en 2014 dans la numérisation des archives papier. « Ce service permet aux entreprises, comme l ’ explique Philippe Vigneron, chargé de ce service, de sauvegarder et de dématérialiser tous les documents légaux ». Les données sont ainsi scannées, puis reportées soit sur le serveur de l ’ entreprise, sur une clef USB ou un disque dur externe où elles sont reclassées. Documents accessibles en un clic, gain de temps, de place, archivage sécurisé, autant d ’ arguments qui ont déjà convaincu des entreprises dans divers secteurs d ’ activité (mécanique et usinage de précision, câblage électrique, commercialisation de produits de jardinage, BTP…). D ’ autres sociétés ont déjà manifesté leur intérêt (une société de transport logistique, une entreprise leader en aménagement intérieur, un grand compte spécialisé dans l ’ aérospatiale, des collèges, lycées, fédérations sportives…) mais aussi des particuliers, comme cet industriel retraité qui, refroidi par l ’ incendie qui avait détruit ses bâtiments, a sollicité Philippe Vigneron, pour dématérialiser ses documents personnels. « Pour rassurer nos clients sur les documents confiés, une clause de confidentialité a été mise en place. Les entreprises sont un peu frileuses quant à la dématérialisation des archives. La France est en retard comparée à ses voisins européens. Les entreprises peinent à trouver un retour sur investissement même si celui-ci n ’ est pas négligeable. Elles ne sont pas prêtes à se débarrasser de leurs documents papiers qui sont, pourtant, photocopiés 5 fois en moyenne ». Le scanner qu ’ utilise Philippe Vigneron permet de garantir une lisibilité des documents numérisés pendant 30 ans et de traiter 27 000 pages par jour. Par ailleurs, l ’ entreprise dispose de deux serveurs qui lui permettent de conserver l ’ ensemble des documents de ses clients. La prestation de l ’ entreprise comprend également le désagrafage, le défroissage et la restitution des documents, des tâches assurées par les salariés en situation de handicap qui requièrent du temps et de l ’ attention. L ’ association propose aussi à ses clients un certificat de destruction des documents en sous-traitant la prestation auprès d ’ un autre ESAT (1). « En nous confiant la numérisation de leurs documents, les entreprises (+ 20 ETP) peuvent, outre le fait de récupérer la contribution AGEFIPH (2), économiser l ’ équivalent de 75 kg de papier par salarié et par an ». Marianne Bourgeois (1) ESAT : établissement et service d ’ aide par le travail (2) AGEFIPH : Créée en 1987, l ’ AGEFIPH a pour missions de favoriser l ’ insertion professionnelle et le maintien dans l ’ emploi des personnes handicapées dans les entreprises privées. Conception et Réalisation de Salles de Bains Accessoires - Mobilier 2 Square de la Ceriseraie CA du Landreau - 49070 BEAUCOUZE Tél. 02 41 39 43 00 www.nuancesbains.com 46 Anjou Eco - n°41 - Septembre 2015 www.maineetloire.cci.fr Mutuelle soumise se e aux au ux dispositionss du liv u livre r II du Code de la mutualité, n° Siren 538 518 473. 7 La santé de mes salariés, c’est la santé de mon entreprise. SANTÉ P R É VOYA N C E É PAA R G N E - R E T RA I T E DES SERVICES DE PRÉVENTION PERSONNALISÉE POUR VOS SALARIÉS. Profitez des services d’experts pour répondre aux questions santé de vos salariés, pour orienter et accompagner ceux qui souhaitent arrêter de fumer, mieux équilibrer leur alimentation, ou mieux gérer les situations de stress au travail. • Bénéficiez du service d’accompagnement personnalisé de notre partenaire Betterise Technologies, une plateforme digitale simple et ludique pour aider vos salariés à prendre soin de leur santé au quotidien. 1re mutuelle santé de France, au service des entreprises. Découvrez nos solutions sur pme.harmonie-mutuelle.fr Enquete La réalité La réalité augmentée prolonge nos capacités visuelles naturelles. Des informations virtuelles (textes, schémas, vidéos ou 3D) se superposent à notre perception naturelle de la réalité, via un écran (téléphone ou tablette). Le secteur de la distribution va adopter cette technologie qui permettra la transition entre le commerce traditionnel et la vente en ligne. dope E ssayer des montres, par dizaines au besoin, sans quitter son domicile? Mode In Motion, site de vente en ligne de montres et de bijoux, s ’ appuie sur la technologie de la réalité augmentée pour apporter une réponse. Il réalise des modèles en 3D de ses montres. Sur 6 000 références, 1 000 sont disponibles en relief. Les internautes trouvent sur le site un bracelet d ’ essai imprimable et une application mobile. Ils sont invités à placer le bracelet autour de leur poignet, à choisir un modèle de montre dans le catalogue de l ’ application, puis à cliquer sur le bouton d ’ essai. Placer le bracelet devant la caméra de leur smartphone fait apparaître la montre virtuelle choisie sur leur poignet en lieu et place du bracelet. C ’ est un des nombreux exemples de la réalité augmentée. Une révolution en marche qui va prendre de plus en plus de place dans nos vies personnelles et professionnelles. Donner une âme à l ’ objet inanimé Orkéis, créé en 2005 à Angers, s ’ est spécialisée dans le conseil et la création d ’ applications informatiques spécifiques pour les entreprises. Alexis Finocchiaro, directeur général, et Julien Rivasseau, responsable Innovation, évoquent les trois visages de la réalité augmentée. « Cette technologie consiste d ’ abord à superposer des informations virtuelles sur un objet inanimé. Nous avons travaillé en ce sens sur une télécommande. Comment savoir à quoi sert chaque touche ? Une fois l ’ appli chargée, il suffit de positionner une tablette ou un smartphone au-dessus de la télécommande. La définition de chaque touche apparait en surimpression ». Orkéis a réalisé plusieurs supports interactifs (catalogues) sur mobiles ou tablettes qui sont des applications de choix pour la réalité augmentée. Au Jardin des Fleurs (groupe Flora Nova, Beaucouzé) est la première franchise de fleurs à avoir développé un catalogue numérique sur tablette, consultable dans les magasins. Les compositions sont valorisées. L ’ image de marque est modernisée. Les collections en étain de OA 1710 (L ’ Orfévrerie 48 Anjou Eco - n°41 - Septembre 2015 d ’ Anjou, Angers) bénéficient du même traitement. Seaux à champagne (et leurs accessoires), vases, entonnoirs à décanter le vin, porte-couteaux… en disent plus ainsi sur eux que les infos sur papier glacé. Pour les viticulteurs, il suffit de passer le cap de la réalité augmentée pour ses produits, Crémant de Loire ou vins du domaine. « Imaginez le plus. Vous êtes au restaurant. Un vin vous plait. En passant votre tablette ou votre téléphone sur l ’ étiquette, vous en saurez plus sur sa localisation, ses caractéristiques, les mets avec lesquels il s ’ accorde. Le vigneron en vidéo vous expliquera son vin. Il sera même possible d ’ en commander avec une étiquette spécialement imprimée pour l ’ événement auquel il est destiné ». La société Connivence (Ecouflant) enrichit des catalogues papier avec des contenus multimédia scénarisés. « Les usages des imprimés connectés sont nombreux, rappelle Joanna Zwolicki, directrice commerciale : accès à un site internet, lecture de contenus multimédia, partage sur les réseaux sociaux, bénéfice d ’ une promotion ou localisation d ’ un point de vente ». Un exemple a été développé avec le catalogue interactif de Bejo France à Beaufort-en-Vallée. L ’ application « Bejo graines France » peut être téléchargée sur l ’ Apple store, Google www.maineetloire.cci.fr augmentée l ’ activité commerciale play ou via un QR Code. Le lecteur scanne les pages du catalogue qui contiennent le logo de la réalité augmentée. Celle-ci est appliquée à trois méthodes de culture, le contact commercial par téléphone ou courriel. « Nous allons amener aux PME-PMI un imprimé qui sera complété d ’ innovations en complément du web. L ’ utilisateur va directement à l ’ information qui intéresse. Cela facilite l ’ a rgumentation et la prise de commande. Les catalogues papier seront plus épurés, ciblés et complétés d ’ i nformations issues du web ». La réalité augmentée : incrustation et configurateurs Une autre variante de la réalité augmentée est l ’ incrustation. Un produit est mis en situation dans son environnement réel. Ce canapé irait-il bien dans mon salon ? Ce meuble a-t-il la bonne couleur ? Cuir ou tissu ? Le canapé apparait en 5 secondes dans son possible environnement futur. Il permet de répondre à la question : « cela me plait ou non ». Les mesures seront produits, carottes de saison effectuées dans un second et de conservation, oignons temps. Une maison « possible » jaunes, poireaux. Des infor- apparaitra ainsi sur un terrain mations virtuelles apparaisvague. Les « configurateurs » Abelard_190 x 65 19/08/15 09:15 Page1 sent sur chaque produit, ses permettent de décliner un produit dans toutes ses possibilités et le décor de son choix. Le client, professionnel ou particulier, peut se faire une idée précise d ’ un projet d ’ installation en situation, à partir de la photo de sa maison par exemple. Orkéis a permis aux personnes intéressées par une cuisine équipée par Lapeyre d ’ inventer son aménagement, les couleurs depuis leur tablette ou leur smartphone. « Pour les stores Komilfo, diffusés par Fermetures Services à Beaucouzé, le client n ’ a plus à se contenter de petits échantillons de tissus. La projection en taille réelle et le réalisme de l ’ aspect de la toile lui permet de simuler ses projets et d ’ être conforté dans ses choix grâce à une borne intéractive vidéo projetée ». Réalité augmentée et virtuelle, quelle différence ? En employant la réalité augmentée, les utilisateurs restent en contact avec le monde réel. Avec la réalité virtuelle, ils se trouvent isolés du monde réel et plongés dans un monde complètement inventé. Cette technique de communication homme-machine consiste à P PRIX RIX E EXCEPTIONNELS XC E P T I O N N E L S * ARRIVAGE POÊLES À GRANULÉS SKIA À PARTIR DU 5 SEPTEMBRE > >=Ç:3®0=7A163;7<p3>=Ç:323;/AA3>=Ç:3®5@/<C:pA2p1=@/B7=< =Ç:3®0=7A163;7<p3>=Ç:323;/AA3>=Ç:3®5@/<C:pA2p1=@/B7=< 6 rrue ue G Gutenberg utenberg 4 49290 9290 C Chalonnes-sur-Loire halonnes-sur-Loire T Tél. él. : 0 02 24 411 5 54 45 59 9 118 8 [email protected] [email protected] www.maineetloire.cci.fr 57 57 avenue avenue Maréchal Maréchal Leclerc Leclerc 49300 49300 Cholet Cholet Tél. Tél. : 02 02 41 41 55 55 94 94 44 44 [email protected] [email protected] Alain Ratour *jusqu’à épuisement des stocks VOUS ALLEZ ÊTRE SURPRIS ! immerger à l ’ aide de dispositifs particuliers (casques, gants... et toujours un téléphone), une personne dans un univers sensoriel de synthèse recalculé en temps réel (images, son, sensations tactiles...). Elle est réalisée à l ’ aide d ’ images de synthèse, d ’ un environnement virtuel en 3D dans lequel on peut évoluer, donnant l ’ impression d ’ une immersion dans un monde réel. Il est ainsi possible de visiter une maison qui n ’ existe pas. Dans la réalité virtuelle simple, la personne regarde depuis sa tablette. Dans la réalité virtuelle immersive, elle s ’ intègre dans ce nouvel environnement avec des lunettes adaptées, donnant une vision à 360° de ce projet. L ’ occasion d ’ apprécier les notions de hauteurs, de volume, de qualité de lumière. La réalité virtuelle et la réalité augmentée sont proches et complémentaires. Elles ont et auront toutes deux du succès. On peut penser que la réalité augmentée connaîtra la plus grande réussite commerciale : elle ne déconnecte pas complètement les gens du monde réel. A moins que, dans un avenir assez proche, les deux ne fusionnent dans une réalité « mixée ». poele-cheminee-49.fr poele-cheminee-4 9.fr 38 38 boulevard boulevard Ayrault Ayrault 49100 49100 Angers Angers Tél. Tél. : 02 02 41 41 48 48 10 10 96 96 [email protected] [email protected] Anjou Eco - n°41 - Septembre 2015 49 Enquete Super centrales d ’ achat versus industriels et En septembre 2014, Système U et Auchan annonçaient leur intention de convoler. Objectif : acheter leurs produits en commun auprès de leurs fournisseurs, sous la forme d ’ un « accord de coopération à l ’ achat », avec pour finalité de peser davantage dans la guerre des prix que se livrent les enseignes concurrentes et d ’ améliorer les conditions obtenues auprès des fournisseurs (sic). Une annonce qui a eu l ’ effet d ’ un tsunami dans le paysage de la distribution, un coup supplémentaire porté aux fournisseurs déjà soumis à des accords connus pour être léonins. qui aura le C e pas de deux entre le médiatique Serge Papin et le discret Vianney Mulliez, patrons respectifs des deux enseignes, s ’ explique aisément. Elle est la conséquence de la guerre des prix des marques emblématiques à laquelle se livrent les distributeurs depuis près de trois ans. Cet accord a conduit quelque temps plus tard, à un logique copier-coller de la part des concurrents : le rapprochement d ’ Intermarché et de Casino, de Carrefour et de Cora. Avec Leclerc, isolé, quatre entités font désormais poids égal face aux fournisseurs. Ce qui va déplacer la bataille sur le front de vente. Cette offensive intervient alors que l ’ encéphalogramme de la grande distribution n ’ a jamais été aussi plat. Deux explications à cela : d ’ une part, la déflation des produits de grande consommation est enclenchée depuis plusieurs mois ; d ’ autre part, la guerre des prix entre les enseignes fait rage. L ’ alliance entre Auchan et Super U vise également à lutter contre la progression de Leclerc, qui 50 Anjou Eco - n°41 - Septembre 2015 ne cesse de gagner des parts de marché quand ses poursuivants cherchent la parade. A la différence de ses concurrents privés qui pensent en priorité à servir leurs actionnaires, Leclerc rogne ses marges pour recruter de nouveaux clients. Autre point fort de l ’ enseigne : le pari fait très tôt et de manière significative par Leclerc sur les drives. Aujourd ’ hui, le drive représente la moitié de la croissance du groupe. Entre 2008 et 2013, son chiffre d ’ affaires a connu en France une progression sans pareil (10 milliards d ’ euros en 2008 vs 42 milliards d ’ euros en 2013). Comme toute chose, cette spirale déflationniste a ses limites. Pour être compétitifs sans rogner leurs marges, Auchan et Système U parient sur le volume. Autrement dit, selon les arguments avancés officiellement, peser plus lourd face aux mastodontes de l ’ industrie agro-alimentaire et redonner du pouvoir d ’ achat aux Français. Louables intentions s ’ il en est et propos rassurants auprès de nos politiques en période de crise mais peut- être aussi… écran de fumée qui cacherait d ’ autres intentions (?). En février dernier, Système U et Auchan, par voie de communiqué de presse, précisaient leurs propos. « Les deux entreprises ont en commun la volonté de devenir un acteur majeur du marché français de la GMS en constituant un réseau offrant la meilleure couverture géographique nationale et les meilleurs concepts par formats et canaux de distribution, en s ’ appuyant sur les points forts de chacune des enseignes ; de pérenniser leurs modèles originaux dans le paysage économique français et d ’ y développer de façon équilibrée et vigoureuse leurs deux marques produits : U et Auchan. Leurs dirigeants sont convaincus d ’ être à même de construire une nouvelle performance économique durable au bénéfice de leurs clients, de leurs collaborateurs, de leurs partenaires économiques, de leurs entreprises familiales associées et, plus généralement, de leur environnement local ». Par ailleurs, Sytème U s ’ est associé à quatre enseignes européennes au printemps 2014 www.maineetloire.cci.fr fournisseurs : dernier mot ? (Colruyt en Belgique, Conad en Italie, Coop Suisse et Rewe en Allemagne). Un « quintette » qui pèse à elle seule quelque... 106 milliards. Du côté de Casino et Intermarché, un communiqué de presse qui se voulait lui aussi tout aussi rassurant et lénifiant : il n ’ est question de mutualiser les volumes que pour « les grandes marques ». La coopération ne portera pas sur les produits à des prix fait rage depuis quelques années. Dans la course à la taille résultant de la guerre des prix, désormais plus qu ’ engagée dans ce secteur ultra-concurrentiel, le nouveau leader en termes de parts de marché combiné sera ce nouveau couple formé par Intermarché et Casino (25,8%) qui devance ainsi Système U/ Auchan (21,5%), Carrefour (20,7%) et Leclerc (20,2%) (données : KantarWorldPanel). Des tailles XXL, qui ne laissent rien présager de bon pour les industriels fournisseurs de la grande distribution. L ’ alliance des géants de la grande distribution, une affaire suffisamment préoccupante pour que le ministre de l ’ Economie et la commission des Affaires économiques du Sénat s ’ en emparent. rassant », difficile à gérer, surtout en pleine période de négociations entre la grande distribution (GD) et les fournisseurs ». La GD, un domaine que Sylvie Degez-Kergean connait bien. Ses clients sont des fournisseurs de la GD qu ’ elle conseille lors des phases délicates de négociations qui ont lieu chaque année du 1er septembre au 1er mars. Une période particulièrement tendue pour ses clients du fait d ’ un déséquilibre patenté des forces en présence et d ’ une grande partie de leurs produits vendus à la GD. Pourquoi ces alliances entre géants de la GD ? « La GD doit rendre des comptes à des actionnaires, des fonds de pension (sauf Leclerc qui n ’ a pas cette contrainte). Le seul intérêt des actionnaires : les dividendes qui leur seront versés. Au contraire d ’ une entreprise dirigée par des capitalistes dans l ’ âme qui savent que la vie d ’ une entreprise est faite de hauts et de bas, les actionnaires veulent de l ’ argent mais sans risque ni défaillance. Aujourd ’ hui, pour la GD, il Toutefois, un peu tard, selon Maître Sylvie Degez-Kergean, avocat conseil à Angers, spécialisée en droit commercial et propriété intellectuelle. « L ’ Etat, interpellé par ce qui était en train de se produire, a saisi l ’ Autorité de la concurrence, fin octobre ». Il lui a été notamment demandé « Un chant des sirènes pour les industriels ? Sans aucun doute. » marques propres, ni sur les produits frais traditionnels issus de la production agricole ou de la pêche. « Ni sur les produits de marques nationales élaborés par les PME ou les entreprises de taille intermédiaires ». Seront donc concernés les produits de grandes marques vendus en France (Nestlé, Danone, CocaCola, L ’ Oréal,...), là où la guerre www.maineetloire.cci.fr pensé, comme on peut aisément l ’ imaginer. « Les géants de la GD ont choisi le système de mandat. Il ne s ’ agit pas de fusionner deux centrales d ’ achat, mais de créer une troisième entité juridique indépendante qui agit en qualité de mandataire pour le compte de ces centrales sans prendre leur place. Juridiquement, ce plan tient. En cas de fusion, la GD aurait alors été contrainte de demander une autorisation. Pas de concentration, donc pas d ’ autorisation, ni contrôle. Le binôme devient une sorte de super centrale d ’ achat. La GD a présenté sa démarche auprès des pouvoirs publics en avançant l ’ argument d ’ une « force de frappe » suffisamment puissante pour faire face aux multinationales de l ’ agro-alimentaire, « lutter à armes égales… ». Autre argument et non des moindres : dégager du pouvoir d ’ achat pour les consommateurs. Un discours en période économique atone qui ne peut que trouver un écho favorable auprès des politiques. de réfléchir à des propositions de modifications législatives pour rééquilibrer les relations commerciales entre grande distribution et industrie agroalimentaire. Entre autres propositions, la possibilité d ’ introduire un seuil de concentration spécifique pour les achats agroalimentaires. « Cette réactivité un peu tardive montre que le sujet était « embar- faut avant tout baisser ses prix pour des contraintes d ’ actionnariat ». Jusqu ’ à septembre dernier, chaque enseigne avait sa propre centrale d ’ achat et les fournisseurs (industriels) négociaient avec ces dernières. « Depuis la rentrée 2014, la GD a créé des super centrales d ’ achat ». Sur le plan juridique, le montage a été particulièrement bien Un chant des sirènes pour les industriels ? Sans aucun doute. « Ceux-ci seront étranglés ». Entre autres raisons : ces super centrales disposeront de toutes les informations relatives aux prix, aux négociations commerciales qui se pratiquaient dans les centrales avant qu ’ elles ne soient sous l ’ égide de super centrales. Un atout de poids qui leur permettrait de solliciter un effort supplémentaire auprès des fournisseurs par rapport à la situation antérieure. « La conjoncture n ’ est pas florissante. Si en plus, on casse le peu de marge existante, on cassera aussi notre tissu industriel ». Ces alliances présentées comme une « arme » pour Anjou Eco - n°41 - Septembre 2015 51 Enquete faire plier les multinationales auront un effet pervers sur les PME. « Ces prix laminés auprès des multinationales impacteront à terme les industriels ». Démonstration mathématique : si une PME veut avoir une chance de vendre ses produits à la GD, elle devra bien sûr s ’ aligner sur des prix qui auront déjà été fortement laminés auprès des multinationales. « Ce que la super centrale imposera aux multinationales, elle va l ’ imposer aux PME. Effet plus délétère encore : ce seront les PME qui se l ’ imposeront si elles veulent rester référencées. Les super centrales n ’ auront même pas à leur demander ». Pour l ’ heure, des entreprises leaders dans leur domaine ont déjà vécu l ’ épreuve du feu en « étrennant » ces nouvelles négociations avec les super centrales. « Elles ont dû lâcher comme elles n ’ ont jamais lâché. Cela met une énorme pression ». Mais dans ce contexte très tendu, les fournisseurs ont eux aussi une « arme » : la loi. « Nous avons la chance en France d ’ être dans un Etat de droit. Il faut utiliser autant que possible les textes existants de la loi Hamon. Les PME n ’ ont pas ce réflexe, ni le temps et la connaissance. Les juristes, avocats conseils sont justement là pour les aider et les accompa- gner dans cette démarche. Si tous les industriels avaient le même discours en se référant à la loi, s ’ ils étaient informés des extraits de cette loi qui sont en leur faveur, ils arriveraient face à la GD avec des arguments juridiques, seule « arme » dont ils peuvent user et qui peut faire trembler la GD sur ses bases car la GD craint les sanctions ». Par le passé, des centrales ont été condamnées avec de fortes amendes. Ce genre de sentence laisse des traces dans les esprits car quand la trappe du code se referme, cela peut faire mal. « Utilisez vos droits. Les lois ont aussi été promulguées pour aider les industriels face à la GD ». Courant mars, tous avaient les yeux rivés sur le site de l ’ Autorité de la concurrence, attendant un avis qui tardait à venir... Le 1er avril dernier, l ’ Autorité rendait son avis, reconnaissant que les récents accords de coopération induisaient un renforcement de la puissance d ’ achat de l ’ ensemble des distributeurs susceptible de soulever des préoccupations quant à l ’ accroissement du déséquilibre entre distributeurs et fournisseurs. Soulignant de façon générale, l ’ importance de renforcer la concurrence dans le secteur de la grande distribution, elle formulait des recommandations dont celle d ’ inviter les opérateurs à porter une attention particulière à la manière dont ils choisissent les fournisseurs concernés par le périmètre des accords. « Il apparaît souhaitable que les opérateurs concernés prennent certaines précautions quant à la sélection des fournisseurs, en s ’ appuyant sur des critères de sélection objectifs et non-discriminatoires compte tenu des incidences que leur choix pourrait avoir sur le marché de l ’ approvisionnement », préconisant l ’ instauration d ’ une obligation légale d ’ information préalable pour tout nouvel accord de rapprochement, proposant une modification du dispositif permettant d ’ appréhender les abus de dépendance économique afin de le rendre plus effectif. « L ’ avis va aussi loin que possible dans le respect de sa mission qui est juste de faire une analyse d ’ impact sur le marché de ces regroupements ». Cette saine lecture devrait être hautement recommandée aux fournisseurs et aux PME. Elle pourrait leur servir pour résister aux demandes de renégociation en 2015 ou lors des prochaines négociations annuelles pour 2016 ». Quelle sera la suite de cet affrontement « pot de terre contre pot de fer » ? Affaire à suivre. Le pire n ’ est jamais sûr... Marianne Bourgeois Noveo pub aout 2015_190 x 80 19/08/15 09:10 Page1 Votre Gestionnaire de projet en rénovation immobilière Nous mettons nos 11 ans d’expérience et tout notre savoir-faire pour réaliser vos projets « clés en main ». Confiez-nous la gestion de vos travaux ! concevoir et réaliser vos projets Mise en Accessibilité • • • • • Professions libérales Salle de réunion Bureaux… Aménagements A d’Ateliers Aménagements extérieurs TERTIAIRE ! 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Dans ce cas, en sus de la perte du montant de la somme versée, il peut être condamné à payer des dommages-intérêts au vendeur. Contrairement à l ’ acompte, les arrhes sont assorties d ’ une faculté de dédit permettant à chacune des parties de revenir sur son engagement. Néanmoins, si le vendeur se rétracte, il doit rembourser le double de la somme reçue à son client (article 1590 du Code civil). Si l ’ acheteur se ravise, il ne peut pas réclamer le remboursement de la somme versée. FiscaL Imposition cotisation foncière des entreprises : dématérialisation des avis Depuis cette année, la Direction générale des Finances publiques n ’ envoie plus les avis d ’ acompte et d ’ imposition de CFE-IFER par voie postale aux entreprises redevables. Celles-ci doivent désormais se rendre dans leur compte fiscal professionnel sur le site impots.gouv.fr, afin de consulter en ligne leur avis, préalablement aux échéances de paiement des 15 juin (acompte) et 15 décembre (solde). Depuis le 1er octobre 2014, toutes les entreprises doivent s ’ acquitter de la CFE-IFER par un moyen de paiement dématérialisé (paiement direct en ligne, prélèvement mensuel ou à l ’ échéance). Les redevables qui n ’ ont pas déjà opté pour le prélèvement (mensuel ou à l ’ échéance) pourront s ’ acquitter du solde de la CFE-IFER 2015 en adhérant au prélèvement à l ’ échéance jusqu ’ au 30 novembre minuit ou en payant en ligne jusqu ’ au 15 décembre 2015 minuit sur le site impots.gouv.fr. L ’ accès aux services du site impots.gouv.fr est simple et entièrement sécurisé. Les entreprises doivent simplement y créer leur espace professionnel. Vente d ’ une activité... en exonération totale d ’ impôt Une société vend une activité qu ’ elle avait achetée 2 ans auparavant à une autre entreprise et réalise à cette occasion une plusvalue. Parce que la valeur de vente de cette activité est inférieure à 300 000 €, elle entend bénéficier de l ’ exonération fiscale applicable en pareille hypothèse. Ce que lui refuse l ’ administration : si le régime spécial dont elle entend se prévaloir impose une valeur de vente inférieure à 300 000 €, ce n ’ est pas la seule condition à respecter ; il faut aussi que l ’ activité ait été exercée pendant au moins 5 ans. C ’ est le cas rétorque l ’ entreprise : en tenant compte du temps pendant lequel l ’ entreprise à qui elle a racheté cette activité l ’ a exploitée, le délai de 5 ans est largement respecté. Non répond le juge : seul le temps d ’ exploitation par l ’ entreprise qui vend l ’ activité est pris en compte. Parce qu ’ elle a exploité cette activité pendant seulement 2 ans, la plus-value (d ’ un montant de 55 000 € dans cette affaire) est imposable… Arrêt de la Cour Administrative d ’ Appel de Douai du 26 mai 2015, n° 13DA00869 Sources : Actu Strego Social salarié qui s ’ estime sanctionné une seconde fois pour les mêmes faits : il a selon lui déjà été sanctionné par courrier qu ’ il considère être un avertissement. Courrier qui ne constitue au contraire qu ’ une mise en demeure de justification d ’ absence pour l ’ employeur... Non, estime le juge : en rappelant le manquement aux règles de discipline et en précisant qu ’ il ne pourra plus tolérer une telle attitude portant préjudice à l ’ entreprise, l ’ employeur a émis un avertissement au salarié. Les mêmes faits ne peuvent donc plus justifier le licenciement… qui est jugé sans cause réelle et sérieuse ! Arrêt de la Cour de Cassation, chambre sociale, du 18 mars 2015, n° 13-28481 Il faut justifier une augmentation refusée Fini les augmentations à la tête du client ? Un arrêt de la Cour de cassation va obliger les employeurs à se demander comment sont calculées les augmentations individuelles et à expliquer sur quoi elles sont fondées. L ’ affaire jugée porte sur la direction d ’ un centre hospitalier qui a refusé d ’ augmenter un de ses cadres qui travaillait dans un service dont les performances étaient jugées décevantes, alors que d ’ autres avaient bénéficié d ’ une petite revalorisation salariale. La Cour a jugé que ce n ’ était pas un élément objectif d ’ appréciation. Il ne suffit plus de dire que les performances d ’ un collaborateur sont insuffisantes. Encore faut-il le prouver. Cette décision a deux conséquences directes. Les décisions d ’ augmentation individuelle exigent dorénavant plus de transparence. Des outils d ’ évaluation de la performance seraient à mettre en place dans les entreprises. Arrêt de la Cour de Cassation, chambre sociale, du 6 mai 2015 Un employeur constate l ’ absence (injustifiée) d ’ un salarié Une salariée dénonce des faits de Un salarié s ’ absente de son tra- harcèlement vail sans justification. Par courrier, l ’ employeur lui rappelle qu ’ en cas d ’ absence, il doit le prévenir et se justifier. Et tout en l ’ invitant à se conformer aux règles de discipline, il ajoute qu ’ il ne pourra pas «tolérer davantage une telle attitude irrespectueuse». À son retour, l ’ employeur n ’ en reste pas là et finit par le licencier pour faute. Ce que conteste le 54 Anjou Eco - n°41 - Septembre 2015 Une salariée se plaint de ce que son supérieur hiérarchique a, à son égard, un comportement de nature à dégrader ses conditions de travail, caractéristique du harcèlement moral. Mais son employeur, l ’ accusant de propos mensongers, décide de la licencier pour faute grave. Ce que conteste la salariée qui rappelle qu ’ un salarié qui relate des faits de harcèlement ne peut pas être licencié pour ce motif. Elle réclame, en outre, à l ’ employeur des dommages-intérêts pour harcèlement moral et manquement à son obligation de sécurité et de protection : elle accuse, en effet, son supérieur hiérarchique de la persécuter, d ’ exercer à son encontre un autoritarisme exacerbé et une surveillance malsaine, de la menacer de provoquer son licenciement. Mais, après enquête, il s ’ avère que ces propos, tenus pour nuire au supérieur hiérarchique, sont effectivement mensongers, ce que confirme le juge. Ce dernier valide la faute grave retenue contre la salariée, manifestement de mauvaise foi dans cette affaire. Arrêt de la Cour de Cassation, chambre sociale, du 28 janvier 2015, n° 13-22378 Sources : Actu Strego Reproches de défaut de formation Le salarié reproche à son employeur d ’ avoir failli à son obligation de formation : n ’ ayant bénéficié d ’ aucune formation depuis son recrutement il y a 16 ans, il lui réclame le versement de dommages-intérêts. Or, l ’ employeur lui rappelle qu ’ il a été recruté sans compétence ni expérience au poste qu ’ il occupe et pour lequel il a tout de même été formé par l ’ entreprise. Il constate, par la même occasion, que son expérience acquise dans l ’ entreprise lui permet désormais de prétendre à des postes similaires dans d ’ autres entreprises du même secteur d ’ activité. Enfin, il relève que le poste occupé par le salarié n ’ a connu, depuis son embauche, aucune évolution particulière nécessitant une formation d ’ adaptation, le salarié n ’ ayant d ’ ailleurs pas pris l ’ initiative d ’ en demander une. Arguments rejetés par le juge : parce qu ’ il n ’ a proposé aucune formation pendant plus de 16 ans, l ’ employeur a manqué à son obligation de formation, ce qui justifie sa condamnation au versement de dommages-intérêts. Arrêt de la Cour de Cassation, chambre sociale, du 5 juin 2013, n° 11-21255 Sources : Actu Strego www.maineetloire.cci.fr Social Un salarié ne se présente pas à son poste N’ayant pas de nouvelles d’un salarié qui ne s’est pas présenté à son travail, l’employeur, lui reprochant un abandon de poste, le licencie pour faute grave. Or, le salarié conteste la faute grave retenue contre lui, privative d’indemnités de licenciement. En réalité, il a été placé en garde à vue, puis en détention provisoire. Mettant en avant le caractère involontaire de cette absence et les difficultés rencontrées pour rendre compte de la situation à son employeur, une faute grave ne peut pas lui être reprochée selon lui. Mais l’employeur maintient que cette absence, injustifiée, a désorganisé le fonctionnement de l’entreprise. D’où la faute grave retenue contre lui. Ce que confirme le juge : le salarié n’a, en fait, effectué aucune démarche pour aviser son employeur de la situation. Il n’a pas été en mesure de prouver qu’il avait été placé dans l’impossibilité de le faire. Cette absence injustifiée, parce qu’elle avait désorganisé le fonctionnement de l’entreprise, constitue effectivement une faute grave. Arrêt de la Cour de Cassation, chambre sociale, du 20 mai 2015, n° 14-10270 Rupture conventionnelle avec une salariée à son retour de congé maternité Trois jours après son retour de son congé maternité, une salariée et son employeur concluent une rupture conventionnelle qui sera homologuée par l’administration. Mais la salariée va contester la validité de cette rupture conventionnelle et réclamer des dommages-intérêts. Pour elle, la rupture conventionnelle est nulle parce qu’elle a été conclue pendant la période au cours de laquelle elle bénéficie d’une protection contre la rupture du contrat de travail, à savoir les 4 semaines qui suivent la fin du congé maternité. Certes, reconnaît l’employeur qui estime toutefois que cette protection ne vaut qu’en cas de licenciement : les conditions étant respectées, rien n’empêche de conclure une rupture conventionnelle pendant cette période. Ce que valide le juge : sauf fraude ou vice du consentement, ce www.maineetloire.cci.fr qui n’est pas le cas ici, une rupture conventionnelle peut valablement être conclue pendant le congé maternité et les 4 semaines qui suivent l’expiration de ce congé. Arrêt de la Cour de Cassation, chambre sociale, du 25 mars 2015, n° 14-10149 Un employeur conclut une transaction avec une ex-salariée Dix jours après lui avoir notifié un licenciement pour faute grave (en recommandé avec AR), un employeur conclut une transaction avec une ex-salariée : contre son renoncement à contester le motif du licenciement, elle accepte une indemnité de 10 000 €. Mais la salariée revient sur sa décision et demande la nullité de cette transaction. Elle ressort un e-mail daté de quelques jours avant la notification du licenciement dans lequel elle précisait déjà qu’elle ne peut pas accepter la transaction proposée. Pour elle, il est clairement établi l’existence de négociations sur la transaction avant le licenciement : elle doit donc être annulée. Ce que refuse le juge qui valide la transaction. Certes, une transaction conclue avant un licenciement est nulle. Mais cet e-mail ne fait état que d’une proposition de transaction, et non d’une transaction déjà signée, sans en mentionner le contenu ni l’indemnité prévue, de sorte qu’il n’est pas établi que cette proposition correspond à celle qui a été signée. Source : arrêt de la Cour de Cassation, chambre sociale, du 13 mai 2015, n° 14-10116 Lettre de démission (équivoque ?) d’un salarié Dans sa lettre aux termes de laquelle il indique souhaiter mettre un terme au contrat de travail, le salarié précise qu’il a quelques soucis de santé, qu’il se sent très fatigué et qu’au vu du rythme de travail, il a du mal à dormir et à récupérer. Or, contrairement à l’employeur, il n’y voit pas là une véritable démission, mais plutôt, bien au contraire, une prise d’acte de la rupture du contrat de travail, et donc un licenciement sans cause réelle et sérieuse. S’il a souhaité mettre fin au contrat, c’est bien à cause du rythme de travail qui lui est imposé. Circonstance qui, ajoutée au fait que sa «démission» a été suivie d’une contestation relative au paiement d’heures supplémentaires, la rend équivoque. Ce qui ne convainc pas le juge : non seulement il a contesté le paiement des heures supplémentaires plus de 6 mois après sa démission, mais, en plus, il n’invoque dans sa lettre aucun grief à l’encontre de l’employeur. Lettre qui caractérise une démission… claire et non équivoque ! Source : arrêt de la Cour de Cassation, chambre sociale, du 6 mai 2015, n° 14-10347 Un employeur conclut (impose ?) une rupture conventionnelle avec un salarié L’employeur reproche au salarié des manquements professionnels et évoque avec lui cette situation lors d’un entretien. Suite à cette entrevue, le salarié sollicite une rupture conventionnelle qui sera homologuée par l’administration. Mais il va finalement la contester. Il se trouve que l’employeur lui a envoyé, le jour même de l’entretien, un avertissement l’invitant à travailler avec professionnalisme ou à prendre ses responsabilités en démissionnant. Ce qui, selon le salarié, l’a contraint à demander une rupture conventionnelle. Incitation qui, ajoute-t-il, a été accentuée par une promesse de l’employeur de l’indemniser pendant 12 mois au titre de sa clause de nonconcurrence, alors qu’il l’a finalement délié de cette obligation à la fin du contrat. Il n’en faut pas plus, pour le juge, pour décider que le salarié a été contraint de conclure cette rupture conventionnelle qui, faute d’un consentement libre et éclairé, doit être requalifiée en licenciement sans cause réelle et sérieuse. Source : arrêt de la Cour de Cassation, chambre sociale, du 9 juin 2015, n° 14-10192 Réglementation rêts pour « tabagisme passif », des salariés fumant dans l’entreprise. Or, comme le lui rappelle l’employeur, à aucun moment elle ne s’est plainte du tabac, elle-même reconnaissant d’ailleurs être satisfaite de ses conditions de travail. Il va même jusqu’à lui remémorer qu’elle accompagnait ses collègues lors des pauses cigarettes dans un local mis à leur disposition ! En outre, l’affection, source de son inaptitude et donc de son licenciement, n’a aucun lien avec un quelconque tabagisme passif. Peu importe pour le juge qui donne raison à la salariée ! Tous ces arguments n’exonèrent en rien l’employeur de sa responsabilité vis-à-vis de la salariée exposée au tabagisme passif : il doit faire respecter l’interdiction de fumer dans l’entreprise. Source : arrêt de la Cour de Cassation, chambre sociale, du 3 juin 2015, n° 14-11324 Cigarette électronique : autorisée dans les lieux publics ? Une personne est verbalisée dans un train parce qu’elle consomme une cigarette électronique. Elle conteste cette amende : elle estime que l’interdiction de fumer dans les lieux publics ne vise pas la cigarette électronique. Le juge lui a donné raison ! L’interdiction de fumer dans les lieux affectés à un usage collectif a effectivement été prévue alors que la cigarette électronique n’existait pas. Or, pour lui, la cigarette électronique ne saurait être assimilée à une cigarette traditionnelle : elle ne contient pas de tabac, mais seulement du liquide qui, mélangé à l’air, est diffusé sous forme de vapeur. Il en a conclu que l’interdiction de fumer dans les lieux publics ne s’appliquait pas à la cigarette électronique en l’état actuel de la législation. Arrêt de la Cour de Cassation, chambre criminelle, du 26 novembre 2014, n° 14-81888 Source : Actus Strego Dommages-intérêts... pour tabagisme passif Licenciée pour inaptitude, une salariée poursuit son employeur en justice. En plus de griefs liés au licenciement, elle lui reproche de ne pas avoir respecté ses obligations en matière d’interdiction de fumer : elle lui réclame des dommages-intéAnjou Eco - n°41 - Septembre 2015 55 Decouverte « Mon âme a son secret, ma vie a son mystère » (*)… Les troglodytes sont un patrimoine unique dont le mystère des profondeurs ne cesse de révéler sa majesté. Cette année, deux sites leur rendent un puissant hommage : le site des Perrières à Doué-la-Fontaine et les caves de la Maison Ackerman à Saumur. I ci s ’ est écrit le grand mystère de la vie… Après le succès en 2014 de la première partie de la scénographie intitulée « Le Mystère des Faluns » créée au cœur du monumental site troglodytique des Perrières à Doué-laFontaine qui a accueilli près de 25 000 visiteurs, l ’ édition 2015 tiendra elle aussi toutes ses promesses avec l ’ ouverture de cinq nouvelles galeries. Classé Site Environnemental Remarquable, le site des Perrières est constitué de galeries souterraines hautes de 15 à 20 mètres. Le falun, roche coquillière locale, a été déposé par la mer, il y a 10 millions d ’ années, puis creusé par l ’ homme aux 18 et 19ème siècles. Après avoir servi de champignonnières, d ’ habitat, puis réhabilité en site touristique dans les années 80, le site des Perrières resplendit d ’ un nouvel éclat grâce à la scénographie féérique et géniale (au sens étymologique) du Mystère des Faluns. Une mise en scène que l ’ on doit au talent et à l ’ ingéniosité de l ’ atelier de création scénographique angevin, Lucie Lom où projections et jeux de lumière subliment les aspérités de cette terre à la couleur chaude. Le Mystère des Faluns, un voyage sorti d ’ un roman de Jules Verne. « La rencontre avec le site des Perrières a été pour nous un coup de foudre ». Pour Philippe Leduc, créateur de l ’ atelier Lucie Lom, il fallait réveiller en douceur ce lieu magnifique unique et faire partager aux visiteurs cet élan artistique. « La scénographie devait être conçue avec le même respect qu ’ avaient les carriers quand ils creusaient ces caves, avec ce souci d ’ une inscription subtile dans les lieux ». Comme l ’ explique Michel Pattée, maire de Doué-la-Fontaine, « nous attendons beaucoup de cette édition 2015 qui voit la finalisation d ’ un projet dont la genèse remonte à quelque dix ans. L ’ objectif est de valoriser un patrimoine exceptionnel, rare que sont les troglodytes de « Le Mystère des Faluns » au cœur du site troglodytique des Perrières à Doué-la-Fontaine 56 Anjou Eco - n°41 - Septembre 2015 bat Quand le pouls plaines, de faire revivre ce que des hommes ont construit de leurs mains et de participer à enrichir et à dynamiser l ’ offre touristique du Saumurois ». Porter un tel projet n ’ aurait été envisageable sans une réelle volonté politique de la Région. 1,7 million d ’ euros ont été nécessaires dont 700 000 euros de subventions (commune, Département, Région, Etat, Europe). Loin d ’ être un parcours pédagogique, le Mystère des Faluns invite à une lecture poétique d ’ une histoire géologique et humaine, installant le visiteur dans un état d ’ émerveillement comme seuls peuvent en avoir les enfants. Illustrateurs, vidéastes, sculpteurs, musiciens, éclairagistes ont interprété la partition que Lucie Lom a écrite pour ce Mystère des Faluns : ballets de méduses, baleine, requins, constellations lumineuses et miroir d ’ eau abyssal. « Le public en découvre aujourd ’ hui la mesure et la démesure. Une démesure en hommage à celle des lieux ». Doucement, l ’ obscurité se fait. Comme sortant de la roche, des sons. Sur une paroi, un film d ’ animation au trait sobre, brut, à l ’ image du site. On y découvre l ’ histoire des lieux, la mer qui s ’ étendait icimême, sa faune, sa flore, et la dune marine qui a aggloméré au fil du temps les restes de cette vie, le falun. Dans un long corridor, le visiteur découvre des parois dont les hauteurs et les volumes laissent sans voix. Le jeu scénique fait de lumières fluctuantes, comme un ressac imaginaire, comme des échos sonores venus des profondeurs, semble animer la roche. Au creux de ces caves cathédrales, un miroir d ’ eau. Ici se révèle la parenté du lieu avec l ’ eau, celle de la mer, puis des millions d ’ années plus tard, l ’ eau douce de la nappe phréatique. Dans www.maineetloire.cci.fr @ Ackerman au rythme de l ’ art des profondeurs L ’ œuvre éphémère de Julien Salaud, le « Fleuve Céleste », s ’ exprime dans les caves troglodytes de la Maison Ackerman ce silence apaisant, des clapotis d ’ ondes concentriques nous rappellent que tout est mouvement et éphémère. L ’ eau encore qui a inspiré les scénographes de Lucie Lom avec ces trois petits théâtres marins dont la première scène dévoile un magnifique ballet de méduses luminescentes suspendues, déployant leurs corolles délicates et gracieuses. Sur les parois, un film d ’ animation emmène le visiteur à l ’ ère du miocène dans une savane peuplée d ’ ombres et de sonorités animales, de palmiers et d ’ arbustes. Derrière une lucarne de falun, la silhouette imposante d ’ un requin arrive lentement, envahissant tout l ’ espace. Non loin, une baleine échouée laissant un immense squelette à l ’ intérieur duquel le visiteur peut découvrir sa fossilisation par un jeu de lumière mouvant. Echu tout près, le squelette impressionnant de sa tête. La mémoire des faluns, www.maineetloire.cci.fr c ’ est aussi cet espace où des bruissements de sons cristallins se révèlent. Oursins, bryozoaires, vies fossilisées s ’ illuminent. Quelques pas plus loin, le « Fleuve Céleste ». 45 km de fil de coton tendu dans une galerie de 65 m de longueur, 7 m de haut et 6 de large, 65 000 clous en acier plantés inédit entre deux éminentes institutions du Saumurois attachées à l ’ excellence, à la promotion et au rayonnement d ’ un territoire. Cette Résidence « Comme des chats, dont la pupille apprivoise progressivement l ’ obscurité, le visiteur distingue une lumière noire reflétée sur des fils blancs » théâtre des carriers fait la part belle aux gestes ancestraux : une mécanique sonore rythme un ballet d ’ ombres, celles de blocs qui remontent, d ’ échelles qui glissent cherchant un point d ’ appui. C ’ était il y a 10 millions d ’ années… C ’ est en 2015. Au cœur d ’ une grotte stellaire, un Fleuve Céleste Quand de fines bulles, plus habituées à remonter vers la lumière, nous entrainent dans les profondeurs, cela donne le sous terre révélant le patrimoine exceptionnel des caves troglodytes de 7 km de long, de la Maison Ackerman. Cette œuvre monumentale et éphémère est l ’ œuvre d ’ un jeune artiste talentueux, Julien Salaud. Choisi par un jury associant des professionnels de l ’ art à des responsables de deux structures engagées, Julien Salaud (qui a exposé à Paris, Chambord, Singapour, Séoul, Madrid et New York) est le premier lauréat à investir la toute nouvelle Résidence AckermanFontevraud La Scène créée à l ’ initiative d ’ un partenariat est la concrétisation d ’ un engagement mutuel en faveur de la création contemporaine - à travers le choix d ’ une œuvre éphémère réalisée et exposée pendant trois ans dans les caves d ’ Ackerman - et d ’ un souhait, celui de faire naître des œuvres originales et grandioses. « La Maison Ackerman est déjà reconnue pour son engagement dans la promotion de l ’ art à travers bien-sûr l ’ art du vin mais également divers projets dont la visite inédite oenotouristique « Voyage Au Centre de la Bulle ». L ’ œuvre Anjou Eco - n°41 - Septembre 2015 57 Decouverte de l ’ artiste Julien Salaud, au talent mondialement connu, représente une continuité dans les savoir-faire et les valeurs de la Maison. Mais cette œuvre a également un autre objectif et non des moindres, celui de conserver et valoriser le superbe patrimoine troglodytique de la Maison », comme l ’ explique Julien Goudeau, Rousse... Chacun apportant son talent et sa pierre pour révéler au public les faces cachées de ce monument exceptionnel classé au patrimoine mondial de l ’ UNESCO. Dès l ’ entrée au cœur du site de la Maison Ackerman, le visiteur est saisi par la force de ce Fleuve Céleste. Une plongée aquatique où ailes, nageoires, écumes et êtres lumineux se mêlent dans un corps à corps avec la roche. Une création composée de clous et de fils blancs dont la mise en lumière anime les images. Associant le sauvage et le primitif (des animaux empaillés et retenus par des clous plantés) à la plus grande sophistication Pour la mise en place de cette œuvre majeure, Julien Salaud a été aidé par des étudiants des Beaux-Arts. « J ’ avais déjà créé des grottes stellaires dans des musées ou d ’ autres structures en « dur ». Ici, le travail s ’ est fait directement sur la roche. C ’ est une toute autre configuration ». Le « Fleuve Céleste » a pu émerger de sa source grâce au soutien de toutes les forces vives entourant ce projet démesuré. « Plus il y a de force vive, mieux cela se passe ». Résultat : une œuvre éphémère, inattendue, majestueuse. Marianne Bourgeois Scénographie dans les caves de la Maison Ackerman dans ces fils, perles et borderies chatoyantes, Julien Salaud révèle l ’ une des plus belles pages de son travail. La plus grande installation jamais réalisée sur ce qui était auparavant un océan : des bancs de poisson de la Loire, des chouettes effraies dans un ballet fantasmagorique où le chasseur devient plongeur, sorcier, cueilleur. Au-delà de la prouesse technique, l ’ immersion est totale. Le Fleuve céleste Caves Ackerman 19, rue Léopold Palustre Saint-Hilaire Saint-Florent 49400 Saumur Ouvert d ’ avril 2015 au 31 décembre 2017 ATMOSPHERE SE DÉVELOPPE ET CRÉE SON PÔLE ÉVÉNEMENTIEL SUR VOS ÉVÉNEMENTS D’ENTREPRISE NI MA FEST de e ltez-nous su s NS r vo pou ATIO Co n CAP en immersion à laquelle l ’ immensité des lieux et de la réalisation n ’ est pas étrangère. Comme des chats, dont la pupille apprivoise progressivement l ’ obscurité, le visiteur distingue une lumière noire reflétée sur des fils blancs. L ’ univers de Julien Salaud est empreint de cosmogonie, de chamanisme et d ’ art pariétal, fascinant comme ce bestiaire magique ou ces constellations stellaires. Un étrange ballet Mystère des Faluns Les Perrières 7 rue d ’ Anjou 49700 Doué-la-Fontaine Ouvert d ’ avril à novembre né Responsable Relations Publiques et Tourisme de la Maison Ackerman. En s ’ associant à Fontevraud La Scène, la Maison Ackerman s ’ appuie sur un savoir-faire reconnu depuis une trentaine d ’ années pour favoriser la création contemporaine. De jeunes artistes aujourd ’ hui célèbres ont œuvré à Fontevraud : Jean-Michel Alberola, Richard Baquié, Philippe Cognée, Daniel Tremblay ou encore Georges @ Ackerman (*) : Alexis-Félix Arvers (1806-1850), célèbre pour son « Sonnet » (l ’u ne des pièces poétiques les plus populaires de son siècle) fi n d ’ a n SALONS CONGRÈS SÉMINAIRES CONVENTIONS SPONSORING SOIRÉES FESTIVES FESTIVALS 58 Anjou Eco - n°41 - Septembre 2015 02 41 66 83 38 • agence-evenementiel-angers.fr www.maineetloire.cci.fr Pour organiser vos ré ceptions, ces professionnels sont à votre service Le Fief des Cordeliers panorama sur la Loire Chambres d’hôtes ou gîte de groupe, professionnels et familles Journées d’étude 80 personnes - Réunions de famille ou entre amis 49570 Montjean-sur-Loire www.lefiefdescordeliers.com - [email protected] - 02 41 43 96 09 2, rue de Bécon - 49170 Saint Augustin des Bois 02 41 77 04 51 [email protected] - www.loreedesbois.fr internet PLACE .net utilisateurs de poster des informations via leurs profils, de stocker, partager et rendre disponibles virtuellement des dossiers, de réaliser un travail d ’ équipe en temps réel ou différé. Il remplace l ’ e-mail et évite la multiplication des envois de fichiers lourds et la saturation des serveurs d’ e-mails. C ’ est un outil de travail collaboratif qui rend l ’ information disponible pour et par la communauté. C ’ est aussi une expertise à portée de main, et une résolution de problèmes plus rapidement. Plus besoin de rechercher l ’ adresse électronique de la personne qui environnement favorable qui donne envie de travailler avec autrui. Le principal frein à la mise en place d ’ un RSE est avant tout culturel. Avant de mettre en place un RSE, il convient donc de travailler sur la culture de l ’ entreprise. A défaut, les community managers s ’ épuiseront à porter à bout de bras des communautés artificielles et à faire participer sur le RSE des personnes qui n ’ y sont pas prêtes. Si la mise en place d ’ un RSE peut être un outil susceptible d ’ offrir des perspectives, il n ’ apporte pas de solutions clés Réseaux sociaux d ’ entreprise : Si les réseaux sociaux d ’ entreprise ne vous parlent pas, rassurez-vous. Il y a encore quatre ans, personne ne connaissait. En 2015, 80% des groupes du Cac 40 se sont dotés d ’ un réseau social d ’ entreprise (32 entreprises sont désormais équipées d ’ au moins un réseau social d ’ entreprise (RSE) et 30 ont déployé cette solution de manière transversale à toute leur organisation). Tous les secteurs sont concernés par l ’ intégration d ’ un réseau social interne : industriel (Michelin, Renault, Technip, Total), luxe (L ’ Oréal, LVMH), banque/ assurance (AXA, BNP, Société Générale), Telecoms (Orange). Pour autant, tous ces groupes n ’ avancent pas à la même vitesse. Bien évidemment, Facebook s ’ y est mis, permettant ainsi à ses quelques 8 350 employés de passer toute leur journée sur le réseau social… non pas avec leur amis, mais avec leurs collègues. L es réseaux sociaux d ’ entreprise seraient-ils en passe de devenir le nouvel outil qui va transformer notre façon de travailler ? Peutêtre. C ’ est ainsi qu ’ il est présenté. Ce nouveau « Facebook » du travail pourrait même d ’ ici deux ou trois ans devenir aussi indispensable que les smartphones professionnels. Un tiers des salariés français en serait déjà équipé, selon une étude du cabinet Axys Consultants et d ’ Opinion Way (octobre 2014). Les réseaux sociaux d ’ entreprise l ’ intranet nouvelle génération sont-ils en voie de se généraliser ? Probablement, selon le dernier Observatoire d ’ Arctus des RH et de la e-transformation : 53 % des entreprises françaises ont mis en place ou prévoient de mettre en place un réseau social. Et si les promesses sont tenues, d ’ ici fin 2015 dans ce domaine, plus d ’ une entreprise sur deux aura déployé un réseau interne à des fins de transfert des compétences. Cet indicateur tendrait à indiquer que le mode de collaboration « social », qui jusqu ’ ici restait minoritaire en termes d ’ adoption en France, pourrait petit à petit être amené à se généraliser au sein des entreprises, du moins celles d ’ une certaine taille. À quoi ressemble un réseau social d ’ entreprise ? Un RSE ressemble à un Facebook, à Linkedin, ou à Viadéo interne dont la particularité est de n ’ être accessible qu ’ aux collaborateurs d ’ un même groupe. Il implique des règles et une charte éditoriale à respecter. Ces RSE n ’ ont pas pour finalité d ’ être un second Facebook. Leur accès est contrôlé et ils ont pour principe de partager en direct des informations professionnelles. Le RSE est pour l ’ entreprise un nouvel outil de partage de l ’ information beaucoup plus dynamique que l ’ e-mail. Il favorise les échanges entre salariés en permettant aux 60 Anjou Eco - n°41 - Septembre 2015 pourrait avoir la réponse à un problème. On poste sa question sur un espace partagé et ouvert. On reçoit la demande. Autre point fort, ces réseaux sociaux permettent d ’ élargir ses compétences et ses connaissances, permettant ainsi de décloisonner les échanges. Car le pouvoir social du RSE, c ’ est une interconnectivité en temps réel ou différé, avec une ou plusieurs personnes, autrement dit, d ’ exploiter pleinement et d ’ optimiser l ’ usage du web 2.0. En décloisonnant les barrières hiérarchiques et générationnelles, ils pourraient être la promesse d ’ une nouvelle culture du management des hommes qui améliore la relation entre les équipes et les systèmes d ’ information. Pas surprenant que la génération Y (génération digitale née entre 1980 et 2000), y adhère. Restent malgré tout quelques réticences. Certains ne voient pas l ’ intérêt de ces RSE, trop compliqués. Parmi eux, des managers, qui voient d ’ un mauvais oeil que les collaborateurs échangent trop librement. Si les RSE continuent de faire tâche d ’ huile, c ’ est un système de management à l ’ ancienne qui risque de prendre un sacré coup de vieux. Travailler sur la culture de l’entreprise Un bémol toutefois à cet enthousiasme 2.0 : la collaboration ne se décrète pas, elle ne peut advenir qu ’ à partir d ’ un en mains. Le RSE est un accélérateur pour les entreprises qui ont déjà une culture de collaboration, mais il ne crée pas à lui seul les conditions de la collaboration. La participation active et efficace au RSE est généralement le fait de communautés existantes, qui avaient déjà perçu l ’ intérêt de collaborer et démontré la capacité à le faire. Autrement dit, cet outil devrait n ’ être considéré que comme un « plus ». Le partage est une création de valeur. Plus l ’ information circule, plus l ’ entreprise est en dynamique créative pour se démarquer de la concurrence et pour la plus grande satisfaction des clients. Information, cohésion, médiation et participation sont les quatre piliers d ’ un réseau social d ’ entreprise. À la fois messagerie électronique et gestionnaire électronique de document, le RSE est créateur de valeur ajoutée. En imposant un décloisonnement, le réseau social interne de l ’ entreprise place la discussion et le partage au centre. Son but étant de maximiser les opportunités de mise en relation, de mobiliser les bonnes personnes face à une situation donnée, d ’ optimiser les échanges, de régler les problèmes rapidement. Marianne Bourgeois www.maineetloire.cci.fr Réglementation Un « suramortissement » exceptionnel pour soutenir l’investissement productif Le gouvernement a annoncé une mesure exceptionnelle pour les investissements réalisés entre le 15 avril 2015 et le 14 avril 2016. Elle consiste en un suramortissement de 40 % des biens d’équipement que les sociétés acquièrent ou fabriquent. Les entreprises vont pouvoir amortir les biens visés à hauteur de 140 % de leur valeur. À qui s ’ adresse la déduction exceptionnelle en faveur de l ’ investissement ? Toutes les entreprises sans distinction de secteur ou de taille sont concernées, à la seule condition qu ’ elles soient soumises à un régime réel d ’ imposition : de la PME à la grande entreprise industrielle, des artisans soumis au régime des bénéfices industriels et commerciaux, les « BIC », aux agriculteurs. Pour bénéficier de la mesure, il faut réaliser un investissement productif éligible entre le 15 avril 2015 et le 14 avril 2016. Quels investissements sont éligibles à la mesure ? Sont concernés en premier lieu l ’ ensemble des matériels et outillages utilisés pour des opérations industrielles de fabrication ou de transformation, c ’ est-à-dire l ’ immense majorité des équipements industriels, mais également les matériels de manutention, pour les entreprises qui ont une activité de RMTP pub_190 80 20/05/15 logistique parx exemple. Il 16:38 est possible aussi de profiter de cette mesure grâce aux installations destinées à l ’ épuration des eaux et à l ’ assainissement de l ’ atmosphère ou aux installations productrices de vapeur, de chaleur ou d ’ énergie (mais pas celles qui donnent droit à l ’ application d ’ un tarif réglementé d ’ achat de la production électrique). On peut aussi en profiter dans le cadre d ’ un investissement dans des matériels et outillages utilisés pour la recherche scientifique ou technique. Les logiciels sont éligibles lorsqu ’ ils sont indissociables d ’ un matériel lui-même éligible ou lorsqu ’ ils contribuent aux opérations industrielles de fabrication et de transformation, car le gouvernement souhaite inciter les entreprises à accélérer leur numérisation. Comment est calculée la déduction ? La déduction est égale à 40 % du prix de revient de l ’ investissement et son montant est déduit du bénéfice linéairement sur la durée d ’ amortissement. Elle s ’ ajoute à l ’ amortissement pratiqué par ailleurs dans les conditions de droit commun. Contrairement à une mesure d ’ accélération du rythme de déduction de l ’ amortissement, il ne s ’ agit donc pas seulement d ’ un gain de trésorerie pour l ’ entreprise. L ’ économie d ’ impôt réalisée est définitive. Deux exemples industriels 1 Une PME soumise à l ’ impôt sur les sociétés achète au 1er septembre 2015 un tour d ’ usinage à commande numérique, d ’ un prix de revient total de 300 000 euros. Cet équipement est amortissable sur 8 ans. Au titre de la mesure et en supplément de l ’ amortissement de droit commun, l ’ entreprise déduira donc de son résultat imposable 5 000 euros la première année puis 15 000 euros par an entre 2016 et 2022 et enfin 10 000 euros en 2023. Au global, elle aura déduit 120 000 euros de sa base imposable. Sur la base du taux normal de l ’ impôt sur les sociétés, elle aura donc réalisé une économie d ’ impôt pouvant aller jusqu ’ à 40 000 euros sur la période 20152023. 2 Une entreprise soumise à l ’ impôt sur les sociétés a installé au 1er juillet 2015 une nouvelle ligne de fabrication de pièces composites constituée d ’ équipements éligibles à la mesure. Cela représente un investissement de 15 millions d ’ euros, amortissables sur 10 ans. Elle déduira de son résultat imposable 300 000 euros la première année puis 600 000 euros par an entre 2016 et 2024 et enfin 300 000 euros en 2025. Au global, elle aura déduit 6 millions d ’ euros de sa base imposable. Sur la base du taux normal de l ’ impôt sur les sociétés, elle aura réalisé une économie d ’ impôt pouvant aller jusqu ’ à 2 millions d ’ euros sur la période 2015-2025. CONTACT CCI Pierre Haenel [email protected] 02 41 20 54 17 La mesure a fait l’objet d’une instruction fiscale consultable sur http://bofip.impots.gouv.fr/bofip/10079-PGP.html?identifiant=BOI-BIC-BASE-100-20150421 Page1 Larges possibilités sur des chantiers étroits MINI-PELLES HYUNDAI : UNE SOLUTION COMPACTE La première chose que vous remarquerez quand vous serez assis dans la cabine confortable de l’une des mini-pelles Hyundai (1,6-8 tonnes) c’est la vue panoramique dont vous disposez. Grâce à leur design compact et leurs commandes intuitives, elles répondent parfaitement aux défis des chantiers étroits. De plus en standard : c’est deux ans de garantie (3 000 heures) ! Vous voulez en savoir plus ? Veuillez alors contacter votre concessionnaire Hyundai le plus proche en visitant www.hyundai.eu. www.maineetloire.cci.fr SARL RMTP ZA LA PROMENADE 49750 BEAULIEU SUR LAYON Tél : 02 41 54 05 70 Pascal Cottin : 06 10 58 73 65 www.rmtp49.com Build a better future HHIE France | Les Conquérants, Bât. Mc. Kinley | 1 Avenue de l’Atlantique | 91940 Les Ulis | +33 (0)1 64 46 39 36 | [email protected] www.hyundai.eu Anjou Eco - n°41 - Septembre 2015 61 Changement de propriétaire COMMERCE ALIMENTAIRE Provence Caffé 9 place du Ralliement, Angers Equipement de la personne Boulangerie-pâtisserie DDP Woman 29 rue Saint Aubin, Angers 123 000 € Ni vu ni connu Optique, lunetterie, Rue Roger Hostein, Cholet 385 000 € 70 000 € Yannick et Nathalie Archambault 47 rue Nationale, Les Rosiers-sur-Loire La Pâtisserie du Paradis 102 rue du Paradis, Cholet 60 000 € Au délice des trois moulins 1 avenue du commerce, Sainte-Gemmes-sur-Loire Le Grandgousier 7 rue Saint-Laud, Angers 140 000 € 225 000 € SERVICES CAFES-BARS Coiffure / esthétique Dupont Coiffure 3 place de l’Académie, Angers Le Soleil Café 2 place Falloux, Angers 320 000 € 70 000 € 160 000 € Alimentation Linéa Valle Coiffure hommes, femmes, vente de produits capillaires 35 Square Montgeoffroy, Cholet Le Roc Bar 29 rue Laennec, Cholet Viveco Alimentation générale, épicerie fruits et légumes, articles divers, presse 4 rue Saint Charles, La Ménitré 60 000 € Au Bon Coin rue Nationale, Les Rosiers-sur-Loire 35 000 € 80 000 € COMMERCE NON ALIMENTAIRE RESTAURATION Equipement de la maison Le Mékong 12 avenue Pasteur, Angers Le Temps d’E’Lys Fleuriste 2 rue de la Renaissance, Landemont Pacha Kebab C.C. L’Esplanade, Angers 15 000 € Guedon aout 2015_190 x indiqué 120 27/08/15 11:35actuelle Page1 Source : Annonces légales (le nom est celui de l’enseigne ou celui de l’acquéreur) parues dans le Courrier de l’Ouest, Ouest-France et l’Anjou agricole. Coiffure Daniel Salon de coiffure et coiffure à domicile 4 rue Saint-Lazare, Angers 25 000 € Fleurs Rose Pivoine 40 rue d’Anjou, le Bourg aux Moines, Montjean-sur-Loire 35 000 € 10 000 € 50 000 € 5 000 € Vous allez céder votre entreprise et vous ne souhaitez pas que l ’ avis de la cession et son montant soient publiés dans « Anjou Eco ». Merci de le faire savoir à Dominique Gruson. E-mail : [email protected] Immobilier d’entreprise et commercial LOCAUX D'ACTIVITES BUREAUX LOCAUX COMMERCIAUX – A louer ANGERS - JEAN BOUIN bureau Entrepôt de 1000 m² - Parking clos – A louer ANGERS SUD bureaux et/ou local commercial de 230 m² - Visuel d’angle - Parking – A louer ANGERS - LAFAYETTE bureaux de 70 m² - Accès PMR – A louer ANGERS - HYPER CENTRE bureaux de 55 m² - Open space – A louer ou à vendre LES PONTS DE CÉ bureaux de 250 m² - Parking clos – A louer ANGERS - ESPACE ANJOU bureaux de 200 m² divisible – A louer ANGERS - CENTRE plateaux de bureaux800 m² divisible - Très bon état – A louer ANGERS - GARE bureaux de 110 m² - Emplacement d’angle – A louer ou à vendre ANGERS - FOCH bureaux de 220 m² – A louer ou à vendre SAINT BARTHÉLEMY - LE CHENE VERT bureaux cloisonnés de 190 m² Parking clos – A louer ANGERS - BICHON local commercial de 80 m² - Vitrine 5 ml – A louer ou à vendre MOZÉ SUR LOUET locaux et bureaux de 1500 m² - Terrain clos de 5000 m² – A louer ANGERS SUD bâtiment stockage de 450 m² - Parking – A vendre ANGERS - MADELEINE local commercial et/ou bureaux de 140 m² - Vitrine – A louer ANGERS - DOYENNÉ Show Room et atelier de 950 m² - Parking clos – A louer JUIGNÉ SUR LOIRE local d’activités et/ou entrepôt de 300 m² divisible - Parking – A louer CORNÉ entrepôt de 300 m² - Bâtiment neuf – A louer ou à vendre ZA LANSERRE entrepôt avec bureaux de 330 m² – A louer ou A vendre ANGERS - DOYENNÉ local d’activités et/ou entrepôt de 300 m² – A louer ANGERS EST local commercial de 800 m² - Vitrine - Parking – A louer ou à vendre MONTREUIL JUIGNÉ local commercial de 220 m² - Vitrine - Centre Commercial – A louer ANGERS - FLEUR D'EAU local commercial de 45 m² - Vitrine 4 ml – A louer ANGERS - FOCH local commercial de 80 m² - Vitrine 4 ml – A louer ANGERS - CENTRE DES CONGRES local commercial de 95 m² - Vitrine 3 ml – A louer ANGERS - GARE local commercial de 20 m² - Vitrine 3 ml – A louer ANGERS - GARE local commercial de 45 m² - Vitrine 4 ml – A louer LES PONTS DE CÉ - MARCILLE local d’activité de 200 m² - Parking clos – A louer BEAUCOUZÉ local commercial de 300 m² - Vitrine - Parking clos - Très bon état – A louer ANGERS - DOYENNÉ local d’activités et/ou entrepôt de 140 m² – A louer ANGERS - BRESSIGNY commercial de 80 m² - Vitrine 3 ml – A louer SAINT BARTHÉLEMY - PIGNEROLLE bâtiment de stockage de 600 m² – A louer ANGERS – STRASBOURG local commercial de 115 m² - Vitrine d’angle 9 ml local www.guedon-immobilier.fr - Tél. 02 41 86 03 02 - [email protected] Anjou Eco est édité par la Chambre de Commerce et d ’ Industrie de Maine-et-Loire - 8, boulevard du Roi René - CS 60626 - 49006 Angers cedex 01 - Tél. : 02 41 20 49 00 - Directeur de la publication : Eric Groud - Rédacteur en chef : Alain Ratour - Secrétaire de rédaction : Dominique Gruson - Ont collaboré à ce numéro : Isabelle Baudry et Marianne Bourgeois - Conception et coordination : Atmosphère 02 41 66 83 38 - Photographies : François Chotard et CCI - Publicité : Maine Editions 02 43 24 23 42 - Impression et routage : Corlet Roto. Bimestriel (5 numéros par an : Janvier - Mars - Juin - Septembre - Novembre) - Tirage : 24 500 exemplaires. Dépôt légal : Septembre 2015. N° ISSN : 1959-5379 - Numéro : 3 E. Abonnement annuel : 15 E auprès de la CCI. en accès sur le site Internet de la CCI : www.maineetloire.cci.fr 62 Anjou Eco - n°41 - SeptembrePublication 2015 www.maineetloire.cci.fr Artim_190 x 130 25/08/15 11:51 Page1 PRET CREATION D’ENTREPRISE CIC Leader du financement de la création d’entreprise, CIC Ouest vous aide à prendre un bon départ ! cic.fr pub creation entreprise 190X130.indd 1 31/07/2015 11:51:36 LA RÉGION DES PAYS DE LA LOIRE INVESTIT SES CHANTIERS À VENIR : • RECONSTRUCTION du secteur MVI et aménagement des ateliers existants du lycée Jean Rondeau à Saint-Calais (72) Appel d’offres : 3e trimestre 2015 Budget prévisionnel : 6,2 millions d’euros • CONSTRUCTION du Centre d’interprétation du littoral et de la mémoire à l’Aiguillon-sur-Mer (85) Appel d’offres : 3e trimestre 2015 Budget prévisionnel : 5,5 millions d’euros • RÉHABILITATION de l’usine élévatoire de Saint-Nazaire (44) Appel d’offres : 3e trimestre 2015 Budget prévisionnel : 4,65 millions d’euros • EXTENSION de l’Agrocampus Ouest à Angers (49) Appel d’offres : 3e trimestre 2015 Budget prévisionnel : 2,7 millions d’euros • RESTRUCTURATION de l’IUT du Mans (bâtiment ½ grand et ateliers GMP) (72) Appel d’offres : fin 2e semestre 2015 Budget prévisionnel : 4 millions d’euros • RESTRUCTURATION du secteur scientifique et réfection des menuiseries extérieures au lycée Henri Bergson à Angers (49) Appel d’offres : fin 2015 Budget prévisionnel : 5,5 millions d’euros • RESTRUCTURATION de la résidence d’hébergement du lycée Lenoir-Mocquet à Châteaubriant (44) Appel d’offres : fin 2015 Budget prévisionnel : 6,3 millions d’euros TOUS LES APPELS D’OFFRES © Région Pays de la Loire - Ouest Médias - Pierre Minier de la Région des Pays de la Loire sur https://marchespublics.paysdelaloire.fr et https://pdlpi.achatpublic.com