ITW - The Experimental Tropic Blues Band - Kroundave

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The Experimental Tropic Blues Band
is
Dirty Coq, Devil d’Inferno & Boogie Snake from Lîdje, Luik, Lüttich … Liège quoi !
Après 6000 km en 12 jours, Les Tropics termineront leur tournée le lendemain au Luxembourg.
Ce soir, les trois liégeois jouent en tête d’affiche dans le cadre du festival Ascenseur organisé par
Bougez Rock. Une nouvelle occasion de revoir le groupe le plus explosif de Belgique.
Le ciel décide de se teinter de bleu et le soleil pointe un peu le bout de son nez. Une invitation à
s’attabler sur une terrasse ensoleillée pour trinquer et surtout pour discuter du futur album qui
succédera à l’incroyable Liquid Love enregistré en 2011 avec Jon Spencer.
Nous avons eu déjà la chance d’entendre en Live des nouvelles compositions. Vous avez
commencé à enregistrer le successeur de Liquid Love ?
Boogie Snake : Oui, nous avons déjà enregistré 10 morceaux et nous allons l’étoffer avec 3 ou 4
titres supplémentaires.
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Comment se nommera ce nouvel album ? Il est prévu pour quelle date ?
Boogie Snake : Il s’appellera The Belgians et devrait sortir après l’été.
L’une des chansons s’intitule « Belgium state of Frustration » ! La frustration c’est que
L’union ne fait plus la force en Belgique ?
Boogie Snake : En gros c’est ça ! Nous aimerions bien retrouver cette union. C’est une chanson
qui parle de petites stupides différences.
Dirty Coq : C’est l’état actuel des choses en Belgique dit par les Tropics donc très simplement et
très naïvement. Mais finalement cela en dit long. Les premières paroles sont « Ils ont les moules,
on a les gaufres. » et c’est un crime. Je me sens frustré !
Devil d’Inferno : Attention, ce n’est pas un disque Politico-Rock’n’Roll. C’est juste notre vision.
On ne va pas dire aux gens ce qu’ils doivent faire ou penser. C’est ce que nous observons dans
notre vie de tous les jours.
Les chansons que j’ai entendues sonnent très Punk Américain des années 70. Un album
plus révolté ?
Boogie Snake : Je le trouve plus Noisy, un peu plus violent, destroy.
Dirty Coq : Même dans la manière dont il a été enregistré. On s’est permis d’enregistrer des
morceaux où l’on faisait la voix et les instruments en même temps. Baam, on jouait et le morceau
était comme ça, souvent en une seule prise. Il y en a deux sur le disque où nous avons joué tous
ensemble et qui ont été enregistrées Live. Ces morceaux ont une saveur différente. Je les
affectionne beaucoup car on y ressent la liberté.
Pour Liquid Love, vous avez travaillé avec Jon Spencer. Que retirez-vous de cette
expérience ?
Boogie Snake : Cet esprit de justement aller à l’essentiel, de ne pas devoir tout policer et de ne pas
vouloir tout rendre juste. Nous avons retenu ce truc de l’énergie avant tout et la première prise
est la meilleure. Même si on a l’impression que la troisième l’est plus, il y a une perte d’énergie !
Devil d’Inferno : Le disque qu’on vient d’enregistrer c’est vraiment la mise en pratique de ce que
l’on a appris avec Jon.
Qui va produire cet album ?
Devils d’Inferno : Justement, il n’y a pas de producteur pour ce nouvel album. Il a été enregistré
entre nous avec notre ingénieur du son dans le local de répète du groupe Le Prince Harry, dans
leur garage !
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Ce troisième album enregistré à New-York a été très formateur.
Devil d’Inferno : C’était une expérience musicale différente de tout ce que l’on avait fait avant.
Dirty Coq : On peut le prendre comme une formation. Tout à fait. J’ai appris énormément de
choses en travaillant avec lui.
Jérémie, à chaque album tu te fends d’un nouveau Nickname – Psycho Tiger, Dirty Wolf,
Dirty Coq … je n’arrive plus à suivre. Tu as déjà pensé au suivant ? Crazy Wafel !
Rires collégial
Dirty Coq : Okay ! Vendu ! Dirty Wafel.
Le Guise : Crazy Wafel. La gaufre folle.
Dirty Coq : Je préfère Dirty Wafel.
Boogie Snake : Hairy Wafel ! La gaufre poilue.
Cela fait 10 ans que vous avez sorti votre première démo « Boogie Bastards ». Joli
parcours ! Il correspond à ce que vous espériez ou imaginiez ?
Devil d’Inferno : C’est vrai que cela fait dix ans !
Boogie Snake : Je ne sais pas si j’ai imaginé quelque chose en particulier. Je sais que la route est
longue... It’s a long way to the top, if you wanna Rock’n’Roll !
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Si vous n’étiez pas devenu musicien. Quel serait votre profession ? J’imagine bien JeanJacques coiffeur pour dame !
Rires
Boogie Snake : Ah ah, pourquoi pas ! Moi je pensais plutôt à une entreprise de nourriture à base
de caca mais hallal. Un excellent marché à conquérir.
Dirty Coq : Je ne sais pas. Probablement un métier dans le domaine culturel.
Devil D’inferno : Moi j’ai un petit rêve c’est d’être un jour cordonnier. J’adore les chaussures et
les petites cordonneries où ce sont encore des petits vieux qui font les godasses.
Vous avez prévu de jouer prochainement The Belgians ?
Dirty Coq : Justement, tu pourras voir The Belgians à Dour. C’est un peu comme si Tropic
devenait The Belgians ! Comme si nous changions de nom de groupe juste pour un instant. Le
festival de Dour nous a demandé de jouer le dernier jour du festival, le 21 juillet, le jour de la Fête
Nationale belge. Nous allons faire une projection vidéo sur la Belgique qui sera en rapport avec
nos chansons comme Belgians Heros, Belgium State of Frustration …
C’est un album plus conceptuel
Dirty Coq : Le concept c’est la Belgique, voilà quoi!
Boogie Snake : Musicalement ce ne sera pas spécialement très expérimental. Ce sera du
Rock’n’Roll.
Dirty Coq : D’ailleurs quand tu achèteras ce nouvel album de The Experimental Tropic Blues
Band en magasin. Quand tu auras enlevé la cellophane qui l’entoure, il ne restera plus que The
Belgians !
Vincent GILOT aka Le Guise
Interview accordée le 18 mai 2013.
Nouvel album The Belgians
Sortie prévue été 2013.
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