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ROISSY 2015 : L’EXCELLENCE EUROPEENNE - ROISSY 2015 : THE EUROPEAN EXCELLENCE - РУАСИ 2015 : ЕВРОПЁЙСКАЯ ЭАМЧАТЕПЬНОСТЬ - ROISSY 2015 : L’EXCELLENCE EUROPEENNE - ROISSY 2015 : THE EUROPEAN EXCELLENCE - РУАСИ 2015 :des ЕВРОПЁЙСКАЯ ЭАМЧАТЕПЬLe Magazine Décideurs du Pôle de Roissy www.artidia.com/beneficenet Valeur : 3,5 e ROISSY-CDG CAPITALE EUROPÉENNE DU FRET AÉRIEN La nouvelle aérogare de fret de France-Handling Zone de fret 6, Roissy-CDG photo Paul MAURER AIR CARGO FORUM à Hong Kong Jila Darabiha à la tête de l’immobilier d’ADP Du beau ! N° N° 16 16 -- avril/mai avril/mai 2003 2003 •• DIFFUSION DIFFUSION :: 23000 23000 ex. ex. aux aux ENTREPRISES ENTREPRISES et et ADMINISTRATIONS ADMINISTRATIONS DU DU PÔLE PÔLE G d’ n ér A ou ar ul v d na ea G a pa y- u ud s m ge o a ro 53 us ir n -B e oi s t e B N E F I C E .n Une banque vraiment populaire Pour créer, implanter, transférer ou développer une entreprise en Val d'Oise : une équipe à votre écoute A CERGY PONTOISE CEEVO, 2, avenue du Parc, Cergy 95032 CERGY-PONTOISE Cedex Tél : 01 34 25 32 42 Fax : 01 34 25 32 20 E-mail : [email protected] A ROISSY CHARLES-DE-GAULLE ESPACE INFORMATIONS ENTREPRISES SNCF Aéroport Charles-de-Gaulle BP 30042 95716 ROISSY CHARLES-DE-GAULLE Cedex Tél : 01 48 79 61 12 Fax : 01 48 79 61 13 SUR NOS SITES INTERNET http://www.ceevo95.fr http://www.carteco95.com http://www.implantation95.com http://www.siteco95.com ENTRETIEN DE RESEAU D’ASSAINISSEMENT • POMPAGE DE FOSSES ET DEGORGEMENT • INSPECTION TELEVISEE • TEST D’ETANCHEITE • DESINFECTION • DERATISATION • DESINSECTISATION • DETARTRAGE COLONNES EAUX USEES ET EAUX VANNES • NETTOYAGE VIDE ORDURES ET CONDUITS VENTILATION SERVICE D’URGENCE 24h/24 Certificat ISO 9002 N° 110927 (BVQI) ACCREDITATION INSPECTION RESEAUX N° 3-079 (COFRAC) Agence de GONESSE 7 /7 JOURS Agence de CHELLES (Siège social) 2 12, rue Berthelot - BP 42 95502 GONESSE Cedex Fax. : 01 34 07 95 01 11, Av. La Trentaine - BP 47 77502 CHELLES Cedex Fax. : 01 64 72 79 99 Tél. : 01 Tél. : 01 34 07 95 00 64 72 79 99 ADP Télécom OPERATEUR TELEPHONIE RESEAUX Être proche INTERNET DONNEES Pilote Corporate pour vous aider à aller plus loin ADP Télécom - Tél. : 01 48 62 14 14 - [email protected] A 5 minutes de Roissy et Paris-Nord Villepinte, proche de Disney et Chantilly ; La Ferme du Manoir vous accueille toute l’année pour vos déjeuners, dîners, banquets, séminaires … dans un cadre authentique et chaleureux . HOT E L . 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GMD n’est plus outsider .................................................................... p. 29 • Interview : Gérard Gaudron, nouveau maire d’Aulnay.............................................p. 53 GLOBES-TROTTERS EMPLOI / FORMATION • Claude Elbaz est allé vendre les ADP dans le monde entier ..........................p. 31/32 • Aérosalon : malgré la crise, les embauches continuent .............................................p. 66/68 La rubrique de Max BTP • Les grands travaux ...........................p. 56/57 • Cosson et Roissy................................p. 57/58 BIEN MANGER • Le buffet du Radisson au Mesnil-Amelot .....................................................................p. 58 INTERNATIONAL • Hong Kong et la Chine de plus en plus proche de nous ......................................p. 60/61 • Histoire : la Chine et les traités inégaux ..................................................................p. 62/63 • Hong Kong : ville culte des entrepreneurs .......................................................................p. 65 ...............p. 32 COURRIER DES LECTEURS AEROPORTS DE PARIS ..................................................................p. 70/71 • Jila Darabiha, chef du nouveau département immobilier .................................................p. 33 SOIREES • Grand succès de la 4e soirée Fado chez Americo ..................................................................p. 72/73 • Succès de la soirée de gala de l’AOC ..................................................................p. 74/75 LES ENTREPRISES DU PÔLE FONT PARLER D’ELLES • RoissyCopy rentre un traceur couleur .....................................................................p. 35 • SPGA : la mémoire des entreprises ................................................................p. 36/37 • ADES : Un vrai partenaire informatique ...............................................................p. 38 /39 DU BEAU : • Les sculptures d’Alain Guillotin ..............p. 79 ARGENT Bénéfice. net bimestriel gratuit édité par VPP SARL 30, rue Louis Eschard 93290 Tremblay-en-France Tél. : 01 48 60 69 88 Fax : 01 48 60 69 82 Directeur de la publication : Eric Veillon : [email protected] Redaction et publicités : 01 48 60 69 88 Photogravure : GRAFI-POLE (TREMBLAY) Imprimerie : Dulac (Pacy-sur-Eure) Dépôt légal à parution. Tirage : 23.000 exemplaires • Une banque vraiment populaire ..p. 42 à 43 PORTRAIT • Ursula : l’amour de la France et de l’avion ................................................................p. 44/45 IMMOBILIER D’ENTREPRISE • MIPIM 2003 : malgré la crise, “business as usual” ...............................................................p. 47/50 Vieux Pays Promotion 5 Paris, le carrefour fret des affaires Une porte ouverte sur le monde pour les marchandises et les passagers Une concentration de spécialistes du fret express et postal Une qualité garantie et certifiée Le lieu où fret rime avec succès Faire passer son fret par ADP, Document Aéroports de Paris - Moyens Techniques - Février 2002 c’est choisir la meilleure qualité au meilleur prix ADPcargo : BP 20101 - 95711 ROISSY CH DE GAULLE CEDEX (France) - Fax : 33 1 48 62 03 91 - Site web : www.adp.fr Quelle légitimité internationale ? Requiem pour “Ali-le-Chimique”… et pour le “droit de veto” Dans le flot de bêtises qu’on a pu entendre avant, pendant et après la guerre d’Irak, on a oublié au moins trois choses qui sont pourtant essentielles : 1) La “légitimité internationale” Que n’a-t-on entendu sur ce sujet ! “Il faut la légalité, la légitimité, en matière internationale ! Il faut l’accord de la communauté internationale !”. “L’ONU, l’ONU !” crient en chœur les “opposants” à la guerre qui sont autant de prétendants au pétrole et à la reconstruction de l’Irak. Mais qu’est-ce que l’ONU, sinon l’organisation des nations qui a suivi la Seconde Guerre mondiale. Et l’ONU est dirigée par un Conseil de Sécurité de 15 membres, dont 5 sont membres “permanents” (les autres non), qui ne sont ni plus ni moins que les vainqueurs de la guerre de 1939-1945 : États-Unis, Royaume-Uni, France, ex-URSS, et, ajoutée en 1964, Chine populaire. Chaque membre permanent dispose, d’après la Charte de l’ONU, d’un droit de veto. Un droit de veto ! Qu’est-ce que cette “communauté internationale” où cinq pays ont le droit de veto sur les décisions des autres, fussent ils majoritaires ? Au nom de quoi le Japon, grande et belle puissance, notre voisine l’Allemagne, hyperdémocratique, le Nigeria, grand pays africain, l’Inde, bientôt le pays le plus peuplé au monde, l’Italie, la Grèce (mères de l’Occident) ou encore le Brésil n’ont-ils pas voix au chapitre ? Ou alors, nous devons admettre que le monde doit être encore régi par l’esprit néo-colonialiste et les vainqueurs de 1945. Mais, dans ce cas, il faudrait le dire. Allez ! L’ONU, dans sa configuration actuelle, est morte. “club nucléaire” (outre les cinq membres permanents, le Pakistan, l’Inde, Israël et, semble-t-il, la Corée du Nord qui ont pris cette liberté) aurait-il droit aux armes de “destruction massive” que sont les bombes atomiques ? An nom de quelle “légitimité” l’Algérie, la Libye, l’Irak, le Botswana ou la Colombie, par exemple, n’auraient-ils pas le droit d’avoir leur bombe atomique ? Parce qu’ils sont Arabes ? Noirs ? Non démocratiques ? Mineurs ? Il faudrait le dire, alors ! Car plus personne ne parle de désarmement nucléaire, pas plus l’ONU que le pacifiste Chirac, chef de l’armée nucléaire française, ou que les syndicalistes du secteur de l’armement français. Alors que si le monde était débarrassé de ces armes de destruction (massive ou pas, d’ailleurs) imaginons les économies que nous ferions, dégageant l’argent nécessaire à un véritable Plan Marshall mondial, capable de vaincre le sous-développement qui, personne ne veut le voir, empire. 3) La dictature Il semble, à entendre les réflexions des un ou des autres chez nous (Jacques Lang n’a-t-il pas déclaré que M. Bush était pire que Saddam Hussein ?) que les Français aient oublié ce qu’était la dictature. La dictature, c’est l’absence de droits, c’est toujours la délation, l’emprisonnement arbitraire, la torture et l’assassinat. C’est la police politique, les services secrets ou les gardes prétoriennes qui viennent chez vous, la nuit, qui vous menacent, vous enlèvent, vous spolient, vous tuent. C’est la presse censurée, aux ordres. Ce sont les camps, (goulag, laogai ou autres) les prisons clandestines où croupissent “dissidents” ou simples citoyens victimes de la jalousie, de la concupiscence des frustrés. Ce sont toujours la misère économique, les fortunes illégitimes. La dictature, c’est Ali-leChimique, qui a gazé les Kurdes dans l’indifférence de 2) Les armes de “destruction massive” Piètre prétexte utilisé par les Américains pour attaquer le “l’opinion publique mondiale”. régime tyrannique de Saddam. Mais au nom de quoi, au Éric Veillon nom de quelle “légitimité internationale” seul un petit 7 DOSSIER ROISSY, CAPITALE EURO e fret aérien est une partie essentielle de l’activité de l’aéroport CDG. Six zones de fret, toutes situées sur le territoire de la ville de Tremblay-enFrance (qui en retire de substantiels profits), sur lesquelles s’activent des centaines d’entreprises et, au moins, 15 000 salariés. Mais le fret aérien ne concerne pas la seule plate-forme aéroportuaire de CDG. Nombre de transitaires, et d’autres métiers liés au fret aérien (logistique, transports, emballage, services divers, entreprises de commerce international, banques, assurances, bâtiment, sociétés d’intérim, maintenance de toutes sortes, nettoyage, sécurité…) sont disséminés dans le tissu industriel du pôle de Roissy, notre région proche. Il faudrait faire une étude exhaustive de l’importance économique, sociale et fiscale des secteurs liés directement et indirectement à la présence de l’activité “fret aérien” dans la région proche de l’aéroport CDG. (Tiens ! À ce propos, certains professionnels du coin ont eu l’idée de la réaliser, mais, “y’a pas l’argent, patron”, comme on dit en Afrique). C’est dommage. On pourrait voir ainsi que la seule activité fret aérien fait vivre des dizaines (sûrement des L centaines, avec les effets induits) de milliers de personnes dans les villes avoisinant Roissy-CDG. On pourrait en chiffrer aussi les retombées fiscales : en effet, les entreprises liées au fret aérien payent, comme toutes les entreprises la taxe professionnelle, les taxes foncières et autres qui viennent abonder les budgets communaux, intercommunaux et départementaux. couverture), nouvel entrepôt de SFS, nouvelle et colossale installation de Courrier International de la Poste, aménagement en cours des pistes pour recevoir les A 380 Cargo (géants), notre meilleure connaissance du milieu et des acteurs du fret aérien nous commande d’y revenir. Nous ferons un petit tour par Hong Kong, où nous sommes allés “couvrir” l’Air Cargo Forum, évoquerons l’évolution du fret aérien dans le monde et sur Roissy CDG, vous informerons sur l’importance économique du “fret express”. Nous vous montrerons “Vatry”, qui a reçu en février dernier le gotha du fret aérien mondial : l’assemblée générale de TIACA, mais aussi l’aéroport de fret de ChâteaurouxDéols, et ferons un zoom sur une entreprise emblématique du fret aérien à Roissy : France Handling, ainsi que sur un transitaire de paris Nord2, IFB. Ceci permettrait de relativiser les déclarations récentes de certains, ignorants ou démagogues, (ou les deux, bien souvent), c’est selon, qui, pour trouver une “solution” au problème du bruit et des vols de nuit, ont découvert une nouvelle marotte : réclamer le “transfert du fret à Vatry”. D’où notre dossier. Roissy CDG a beaucoup d’atouts dans ce secteur d’activité qui va aller croissant dans ce siècle. Nous avions déjà fait un reportage sur le fret (voir BN 6, janvier 2000), mais, en plus de cette histoire de “Vatry”, la croissance à venir du fret aérien mondial, matérialisée ici et notamment par les nouvelles constructions de la zone de fret 6 (nouveau siège de France Handling, notre Des regrets Ne pas avoir eu ni le temps, ni la place d’évoquer les métiers et le travail concret des employés du fret aérien. Ce secteur ne sait pas bien communiquer sur ses 8 métiers et connaît toujours des problèmes de main-d’œuvre. Peut-être faut-il (aussi) regarder du coté des salaires… Un employé du secteur me confiait, qu’après deux années de formation au métier de déclarant en douane, il a été payé au SMIC pendant les cinq années qui ont suivi… Un “DRH” d’une grande entreprise de handling m’exposait, il y a deux ans, les efforts de formation déployés par ladite entreprise pour les manutentionnaires : une fois qualifiés, j’avais compris que, malgré cette nouvelle qualification, lesdits employés continuaient à toucher le SMIC… Il faudra que je fasse (ma décision est prise) une grande enquête sur les salaires, les conditions de travail et les qualifications dans notre région : je pense, outre l’aérien, à l’hôtellerie-restauration… Ça va décoiffer ! Regret aussi de ne pas avoir pu, comme je le souhaitais, faute de temps, passer une nuit dans les magasins de fret. Il paraît que l’ambiance est super. Les anciens m’ont raconté des anecdotes… Je le ferai prochainement. DOSSIER OPÉENNE DU FRET AÉRIEN Bénéfice.net au XXI e Air Cargo Forum à Hong Kong ’ensemble des acteurs de “l’industrie”, comme disent les Anglo-Saxons, du fret aérien est regroupé, au niveau mondial dans une association qui s’appelle TIACA : “The International Air Cargo Association” (voir l’interview de la nouvelle Présidente de TIACA page 28). Tous les deux ans, TIACA organise l’Air L Les autorités de Hong Kong, Larry Coyne, président de TIACA, et Daniel C. Fernandez, secrétaire général, ouvrent le 21ème Air Cargo Forum Le stand de Cathay Pacific Cargo, la compagnie historique de Hong Kong Le “Beluga” d’Airbus Cargo Forum qui est une sorte de congrès du fret aérien mondial, assorti d’un salon professionnel. Le XXIe s’est déroulé à Hong Kong (deuxième aéroport mondial avec joie. Un moyen de découvrir cette ville formidable, (durement frappée, à l’heure où nous écrivons ces lignes par la pneumopathie atypique), et ses rapports nouveaux avec la Chine (voir page 65) pour le fret : 2,516 millions de tonnes en 2002, +19,8 % / 2001), du 17 au 20 septembre derniers. Votre Bénéfice.net y a été accrédité et nous y sommes allés Le stand d’Aramex Le stand de United. On reconnaît M. de Causans, responsable d’United cargo à Roissy CDG. 9 Le stand de Châteauroux (à gauche Martin Fraissignes) DOSSIER Les Hongkongais savent recevoir Airport. Côté français, on notait la présence de Claude Elbaz (ADP Cargo) Martin Fraissignes (Châteauroux-Déols, membre du bureau de TIACA), Christian Maudry (PDG de France Handling), Anne Kerriou (Transport actualités). Il y avait aussi Vatry Airport, UPS, TNT, DHL, Varig, Air Canada, Aramex (le “Fedex arabe”, présent à Roissy), OMA (le groupe- La soirée de Gala fut magnifique gala prestigieuse furent les moments forts de ce XXIè ACF. Le prochain aura donc lieu à Vitoria (Pays basque), du 14 au 17 septembre 2004. L’organisation de l’ACF a été parfaite, au cœur de Victoria, dans l’immense centre des Congrès, construit sur la mer. Le Salon a réuni plus de 400 exposants (compagnies, aéroports, organisateurs de transport, constructeurs d’avions…). Parmi les stands les plus importants, on notait, outre l’aéroport de Vitoria (Pays basque, organisateur du prochain ACF en 2004), l’aéroport de Hong Kong (hôte), Fedex, Cargolux, Airbus, Boeing, Cathay Pacific, Sky team Cargo (dont Air France Cargo fait partie), sa concurrente de WOW Cargo Alliance.. ADP tenait stand commun avec ses alliés, Châteauroux et Liège En savoir plus : www.tiaca.org www.airports.org www.hkairport.com www.via-vitoria-airport.com ment d’aéroports mexicains géré par ADP)… Conférences sur les moyens, les problèmes et l’avenir du fret aérien, “networking” permanent, visites de l’aéroport de Hong Kong (nommé “Airport of the Year” et “Cargo Airport of the Year” en 2002) et des zones de fret (notamment le Super Terminal de HACTL, un énorme “France Handling” local), visite “VIP” à Macao, soirée de ENTREPOTS DE STOCKAGE & PREPARATION DE COMMANDES Sur un terrain de 1.7 hectares • 5200 m d’entrepôts classés • Des équipes spécialisées 2 NORD STOCK CHEM 48 allée des Erables - ZAC PARIS NORD II 93420 VILLEPINTE - France Tél 01 49 38 47 60 Fax 01 48 63 00 08 www.nordstockchem.com Le menu comportait 10 plats… Ici les coquilles Saint-Jacques sautées avec des “honey beans”, des “lily bulbs” (des bulbes de lys ! J’ai mangé ça, moi ?) et des asperges… Siret 402 984 090 00017 10 DOSSIER Fret : CDG peut doubler sa capacité es aéroports parisiens représentent le deuxième pôle de fret en Europe, derrière Londres. En 2002 Paris a traité un total de 1 510 200 tonnes (+3,3 %), auxquels on doit ajouter environ 240 000 tonnes de fret postal. Pour janvier et février 2003, la croissance de CDG semble avoir repris puisque la progression de ces deux mois, par rapport à 2002 est respectivement de 12,5 % et 9,2 %, alors que Orly baisse pour les mêmes mois de 19,5 et 17,5 %. L’essentiel de ce fret passe par Roissy CDG (Orly n’ayant plus que 111 300 tonnes en 2002). Au fil du temps, ADP a su mettre en place à Roissy des infrastructures, des services, une communication qui ont attiré toutes les compagnies aériennes majeures, ainsi que de nombreux, petits ou grands, organisateurs de transports. L’excellence de cette organisation a d’ailleurs convaincu l’intégrateur américain Fedex d’y installer son centre de tri européen (Voir Bénéfice.net n°1), de préférence à Amsterdam, qui souhaitait l’accueillir. L Par la mise en place progressive de ces infrastructures, l’entreprise publique a su, c’est incontestable, se préparer aux conditions du transport du XXIe siècle, où le transport de marchandises par avion prendra de plus en plus d’importance. Selon les sources, on considère en effet que, si le transport aérien de marchandises est assez faible en volume (de l’ordre de 3 %), la valeur du fret aérien est estimée à 40 ou 45 % de l’ensemble des marchandises transportées. Depuis les années 50, le fret aérien a augmenté en moyenne de 10 % par an ! Et il en sera encore ainsi à l’avenir. Des études conjointes récentes (Airbus, Lufthansa, celle de Boeing a été présentée à l’ACF à Hong Kong), le montrent bien. Le SNAGFA en a réalisé une synthèse particulièrement bien faite dans le document du GIP Roissy CDG, préparatoire à la Conférence territoriale du 19 novembre dernier. De cette synthèse, il ressort les éléments suivants : grandes unités logistiques se trouvent à l’extérieur dans les zones logistiques environnantes”. Ce qui est clair. Ces propos, rajoutés à la déclaration nette de M. de Robien sur l’abandon du projet de troisième aéroport, rajoutés à ceux de son prédécesseur M. Gayssot (voir BN n°2, où il déclarait, à propos de Roissy CDG : “capter le plus de trafic aérien possible”), rajoutés aux multiples investissements en cours et à venir sur la plate-forme aéroportuaire, rajoutés aux avis de la Cour des comptes (qui estime, dans son dernier rapport, que l’État a investi beaucoup dans CDG et qu’il faut aller, troisième aéroport ou pas, jusqu’au bout de sa rentabilité) vont bien dans le sens du développement de Roissy CDG. • De 14 413 000 tonnes transportées par avion en 2002, le fret aérien représentera 22 751 000 tonnes en 2010, soit un accroissement d’environ 58 % ! C’est l’Asie qui se taillera la part du lion. • Le trafic express devrait doubler en volume d’ici à 2007 • Boeing prévoit lui un triplement du trafic de fret aérien d’ici à 2021 • Boeing estime que le nombre d’avions cargo passera de 1775 unités en 2001 à 3078 en 2021 ! Avec un succès de plus en plus grand des “large freighter” : B 747, MD 11, A 380 F • Selon Airbus, le tout-cargo progressera plus rapidement (+6 % par an) que le fret en soute d’avions passagers qui gardera néanmoins un bon rythme (+4,9 %) • Le futur A 380 F (cargo) d’Airbus va opérer une révolution dans le fret aérien. Il pourra emporter 150 tonnes sur un rayon de 5600 nm contre 116 tonnes sur 4700 nm pour le B 747 400 F de Boeing. Le différentiel de coût à la tonne transportée sera de 21 % en faveur de l’A380 Cargo. Or, il y a le (pseudo) lobby des “riverains” (en fait une poignée de “militants” appuyés par quelques élus en mal de popularité, et qui ont un avis changeant selon leur situation électorale et qu’ils soient ou non, proches du pouvoir). Après avoir échoué, sur les pistes supplémentaires, sur le troisième aéroport (et même si on le faisait, ça prendrait 15 ans), ils ont trouvé une nouvelle marotte : le “fret à Vatry”. Ceci explique les aménagements en cours et d’avenir sur les 6 zones de fret de Roissy CDG, non seulement les infrastructures destinées à l’accueil des A 380 cargo, mais aussi l’inévitable et importante croissance du trafic. Dans une interview au “Journal pour le transport international” de mars 2002, Antoine Milatos, alors Directeur du fret d’ADP, n’y allait pas par quatre chemins. “Sur le plan physique, nous sommes parfaitement en mesure de doubler, au moins, le tonnage de notre trafic fret aérien. Et ce dans les mêmes conditions. Nous avons ici à Roissy beaucoup de surface et les bâtiments ne sont pas très hauts. Nous pourrions les remplacer à tout moment par des bâtiments plus hauts et augmenter ainsi la capacité dont nous disposons. Il y a de la place pour tout le monde : compagnies aériennes, agents de handling, transitaires, prestataires de service. L’aéroport sert de passage frontière et les Antoine Milatos, dans la même interview répond, à la fois sur les “vols de nuit” et sur “le transfert à Vatry”. Après avoir rappelé que le problème du bruit est un “problème de société”, et que, malgré les emplois, “on ne voit plus que les nuisances”, il dit : “...or les hommes politiques ont besoin de solutions simples, qui plus est rapidement. Car ils cherchent à être réélus. Ils ne peuvent pas, par conséquent, s’aventurer à avouer que la recherche de solutions risque fort de prendre des années”. Enfin, quelqu’un qui parle normalement. Sur Vatry, après avoir souligné que “60 % du fret est acheminé à bord des avions passagers, il souligne que Fedex “n’opterait pas pour Vatry : elle irait ailleurs”. Notamment à Amsterdam, qui était candidate à la recevoir, avant quelle ne choisisse Paris, qui s’était mis en quatre pour l’accueillir. Et de rappeler que l’interdiction des vols de nuit menacerait directement 4000 emplois directs (La Poste et Fedex) sans parler des investissements et sans parler des conséquences économiques (voir l’étude Deloitte page 12)… Concernant Vatry (et pour en terminer avec cette fable) aucun des responsables que nous avons interrogés ne prend cette proposition au sérieux. Les correspondances au départ de Roissy, les frais occasionnés pour un éventuel “transfert”, sans parler des problèmes sociaux, le surplus de trafic routier que cela occasionnerait, rien ne plaide en sa faveur. Vatry, comme Châteauroux (voir pages suivantes) se développeront en tant qu’aéroport “tout-cargo”, dans des créneaux bien précis, qui ne nécessitent pas le passage par le super-hub qu’est devenu Roissy CDG. Le fret aérien à Roissy a plus que doublé en 10 ans Années 1992 1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 Variation annuelle moyenne (sans 2002) CDG 612 158 664 586 786 291 824 268 866 113 950 669 940 273 1 228 123 1 410 484 1 361 100 1 398 900 9,3 % Orly 275 282 270 229 294 620 276 162 246 369 222 495 202 283 131 080 107 347 99 807 111 300 - 10,7 % Total 887 440 934 815 1 080 911 1 100 430 1 112 482 1 173 164 1 142 556 1 359 203 1 517 831 1 460 907 1 510 200 5,7 % Trafic de la poste. Le tonnage de la poste en 2001 s’élève à 245 000 tonnes soit une hausse de 14,7 % par rapport à 2000. La part d’Orly représente 5,6 % du tonnage total de poste transporté sur les aéroports parisiens. (Sources : ADP) 11 DOSSIER L’ÉTUDE DE DELOITTE CONSULTING L’IMPACT DU TRANSPORT EXPRE ous vivons dans un monde de plus en plus rapide. Rapidité de l’information, avec le formidable développement de l’Internet haut débit, (qui, plus encore que l’Internet, révolutionne nos méthodes de travail, ainsi que notre vie quotidienne), rapidité de la production, rapidité des échanges de marchandises. Depuis quelques années se développe, moyens techniques et globalisation de l’économie mondiale aidant, le transport “express” (1). Il occupe une place de plus en plus importante dans les échanges interentreprise ou même entrepriseparticuliers ( BtoB et BtoC). Qu’est-ce que l’express ? N Ce transport express, national, international et intercontinental se fait essentiellement par avion. D’où le développement assez récent des entreprises (forcément mondiales) qui s’y sont dédiées, comme Fedex ou DHL. Et qui dit express, dit forcément délais les plus courts possible : 24 ou 48 heures. D’où les vols de nuit, qui embarrassent, forcément, ceux qui ont choisi (ou non) d’habiter à proximité des aéroports des grandes villes. Rappelons-nous l’exemple de DHL, qui voulait implanter un hub à Strasbourg, il y a quelques années. Tollé des “riverains”, accompagné de la compassion que l’on imagine des édiles locaux de l’époque. J’avais délicieusement apprécié quand, dans les jours qui suivirent le refus de Strasbourg d’accueillir DHL, mes amis lorrains (le Conseil régional, dirigé par Gérard Longuet), soucieux de développer l’aéroport de NancyMetz Lorraine, avaient acheté, dans la plupart des médias nationaux, des pages entières de pub demandant à DHL de venir en Lorraine, terre de (et en manque de) travail, s’il en fut. (DHL s’y est installé en 2000 et y a déjà créé 130 emplois). L’express, c’est la capacité de répondre à des besoins de livraison outre le lendemain, “tôt le matin, avant midi, et dans la journée” ou encore en moins de vingt-quatre heures pour l’Europe et les USA, entre 48 et 72 heures pour le reste du monde. Contrairement aux autres modes de transport (fret aérien classique, transport routier classique, seul l’express prend en compte toute la logistique amont/aval (prise en charge des formalités administratives, notamment douanières, livraison en porte-à-porte), dans un délai record. En effet, certains de nos compatriotes, aimant de plus en plus le beurre et l’argent du beurre (et le reste…) se mettent à protester, comme à Strasbourg, contre ces entreprises de transports express qu’on nommera sous le doux (et double) néologisme “expressistes” ou encore “intégrateurs”, et contre leurs vols de nuit (2). Ici, à Roissy, leurs cibles ce sont ces fameux vols de nuit et, surtout, bien pratique en ces temps d’anti-américanisme forcené, le Hub de Fedex (dont les Français ont pourtant tout fait pour qu’il s’installe à Paris…) La profession s’en est visiblement émue et a ressenti le besoin de communiquer en faisant réaliser une étude fort instructive par le cabinet de conseil “Deloitte Consulting” (qui s’appellera bientôt Braxton). Ladite étude, commanditée par Chronopost, DHL, TNT, et UPS, tous expressistes, a été réalisée en octobre 2002. Elle est éloquente. Elle a quantifié l’impact de l’industrie du transport express sur l’économie française, comme l’avaient fait auparavant les Anglais (3). En voici un petit résumé. 12 4 % des entreprises françaises, quelles que soient leur taille ou leur localisation, ont recours à l’express. Pour elles, l’express ne se limite pas à “une solution de dépannage”. Ainsi 74 % des grandes entreprises et une TPE sur quatre se déclarent utilisatrices fréquentes de l’express. L’express ne se limite pas au transport de documents, loin de là Outre les plis, l’express concerne la commercialisation des produits finis (44 %), les pièces détachées DOSSIER ESS SUR L’ÉCONOMIE FRANÇAISE • la perte cumulée de 105 milliards d’euros sur 10 ans, • le PIB serait grevé de 26 milliards d’euros sur 10 ans dont deux milliards dès la première année. Il faut lire l’étude en entier, réalisée sur un échantillon représentatif de 415 entreprises françaises. L’express est une activité moderne, d’avenir, créatrice d’emplois qualifiés (relisez l’article sur “Fedex by night” dans BN 7), de développement économique. Tous les expressistes sont présents sur le pôle de Roissy. EV Six phases pour être livré en moins de 24 heures. (Source : intégrateurs, cité dans l’étude). (14 %) et même l’approvisionnement en composants et matières premières (22 %). L’express, source de compétitivité 20 % des entreprises estiment être dépendante de l’express pour 25 % de leurs ventes. De même, 8 % des sociétés déclarent que plus d’un quart de leurs achats s’effectue via l’express international. Pourquoi les vols de nuit ? Le vol de nuit est inséparable de l’express. En effet, pour réaliser le délai, les intégrateurs doivent envisager toutes les connections possibles et donc “rassembler, trier, consolider et orienter tous les colis au niveau de leurs centres de Notes : 1. express : (mot anglais) : “qui assure un service, une liaison rapide” (Petit Larousse) 2. Vol de nuit : tout vol dont le décollage ou l’atterrissage a lieu entre minuit et 5 h du matin. En réalité la plage d’activité nocturne se situe en 23 h et 6 h du matin (source : Étude Deloitte Consulting) 3. “The economic impact of express carriers for UK plc” by Aviation & ravel agency et Oxford tri. De telles contraintes ne peuvent être gérées que sur des tranches horaires très réduites, notamment avant et après minuit”. Ce que coûterait un allongement des délais de 24 heures du seul express international Les chiffres clés du transport express : Taux de croissance annuelle : 6 % 65 000 emplois, dont : 22 000 emplois directs 30 000 emplois indirects 13 000 emplois induits Chiffre d’affair pour 2001 : 2.1 milliards d’euros. Sur Roissy : Fedex : 1 400 emplois directs, 3 000 indirects Autres expressistes : 3 000 directs et 6 000 indirects Sur l’emploi à Airbus : Actuellement, les programmes d’achat des expressistes généreront 6 000 emplois en 3 ans L’avenir : 5 200 emplois vont se créer de 2002 à 2006 Economic Forecasting L’étude a demandé aux entreprises de quantifier les impacts d’une augmentation de 24 h des délais. Outre une baisse sensible (5 à 25 % du CA), une augmentation des coûts d’approvisionnement (+10 %), 24 heures supplémentaires obligeraient 30% des entreprises à délocaliser partiellement leur activité. À l’échelle macro-économique, cela se traduirait par : • une perte de 205 000 emplois sur 5 ans et 465 000 sur 10 ans. Aménagement Vente de terrains d’activité Implantation d’entreprise 06.61.65.55.56 Thierry Quignard Développement 25, rue de l’Ouest 75014 Paris • fax 01.42.18.05.72 [email protected] La valeur ajoutée induite par un vol express s’élève à 109 000 euros. Sources : Euromonitor - Deloitte Consulting. 2002 13 DOSSIER International Freightbridge à Paris Nord 2 : UN OPÉRATEUR DE TRANS la société HAIRPORT, afin de disposer de sa propre base au Havre. IFB France, c’est aujourd’hui une très belle organisation qui a fait 67 millions d’euros de chiffre d’affaires, emploie 140 personnes et qui est appelée à se développer au gré de la croissance asiatique inéluctable. L’entreprise, que nous connaissons bien, est vraiment jeune, sympathique et dynamique. Petite visite… M. Behrens, PDG de IFB European holding S.A. n ne pouvait pas trouver mieux pour illustrer ce dossier, que le groupe IFB, commissionnaire de transport, né et basé à Hong Kong en 1980, spécialiste de l’Extrême-Orient, fondé par M. Glaeser. C’est en association avec M. Behrens que le groupe crée son réseau européen et s’installe, en 1988, à Paris Nord 2. Puis sont créées les succursalles de Lyon, Marseille, Orly dans le but d’être présent sur les plus importants ports et aéroports. En 1995 IFB France prend une participation dans le capital de O 14 Daniel Moebel, directeur général d’IFB. Ce j dans le monde, notamment à IFB Hong Kong DOSSIER SPORT NÉ À HONG KONG 12 000 “twenty foot equivalent units” par an Daniel Moebel, Directeur général et membre du Conseil d’administration depuis juin dernier, nous présente l’activité d’IFB. “Notre activité principale c’est l’importexport, maritime et aérien avec l’Extrême-Orient, où nous sommes implantés dans les pays les plus importants (Chine, Japon, Corée, Vietnam, Inde...). Nous sommes également présents sur les autres destinations mondiales grâce à notre réseau d’agents. Nos clients sont des importateurs européens de textile, de bagagerie, de jouets, d’électronique, d’informatique, de décoration… Notre métier consiste à organiser non seulement le transport des marchandises, par mer ou par air, mais nous faisons aussi, avec notre société sœur PLD, toute la logistique associée : enlèvement et distribution en France et en Europe, entreposage, préparation de commandes, conditionnements, gestion de stocks… On traite environ 12 000 “équivalents 20 pieds” par an, ce qui nous permet d’obtenir des prix compétitifs sur les lignes maritimes. Concernant l’aérien, ce sont 3000 tonnes à l’import et autant à l’export (dont 600 tonnes de beaujolais nouveau…) qui sont expédiées chaque année”. Patricia, responsable des imports maritime liaison avec leurs correspondants en France et dans le monde entier, les expéditions, les documents, préviennent ou règlent les incidents. En regardant bien, on sent la pression. Patricia : si on n’a pas de mémoire… Ambiance planétaire… jeune dirigeant a déjà travaillé un peu partout g et en Inde Les bureaux d’IFB à Paris Nord 2 sont spacieux. Le service “exploitation” occupe le plateau au rezde-chaussée. L’ambiance est décontractée, mais ce n’est qu’une impression. Derrière leurs ordinateurs, les différents chargés d’opération (dont beaucoup de femmes…) suivent en direct, en Discussion avec Patricia Richard, responsable du service import maritime. Elle était en train de dédouaner des containers en Belgique. Sa collègue Sandrine s’occupe, à côté d’elle, de la consignation à Hong Kong, et Marielle s’occupe du port du Havre. “Nous suivons tout de bout en bout”, m’explique Patricia. À ce moment, elle s’occupe d’un chargeur chinois qui expédie 13 containers de granit de Xiamen sur le port d’Hambourg. Ils seront consignés à IFB. À chaque opération, elle reçoit et donne par mail toutes sortes d’instructions : “attention, ne pas relâcher”… Ou alors : “please do not release the cargo to consignee without original bill of lading”. Patricia travaille chez IFB depuis maintenant 11 ans. Elle a commencé chez Calberson (boulevard Mac Donald à Paris), puis a fait l’ETT Patrick Zhang, directeur général en charge du développement commercial. 15 (École des Techniciens du Transport) de l’AFT –IFTIM à Montchy-Saint-Éloi pendant deux ans. “C’est un travail très prenant, très stressant, confie-t-elle. On n’a pas peur de faire des heures…” Quelles sont les qualités qu’il faut avoir, en plus de ça ? “Il faut avoir une bonne mémoire. Si on n’a pas de mémoire, on ne peut pas faire ce métier”, insiste-t-elle. Elle connaît par cœur 50 % de ses numéros de fax et de téléphone. “Ca va plus vite…” Puis parler l’anglais. “C’est essentiel, dit-elle. Quelqu’un qui ne parle pas anglais a un gros handicap dans la profession”. Une belle entreprise qui, couplée au dynamisme de Paris Logistique Distribution, (PLD) dont M. Behrens est le fondateur (et dont vous pouvez apercevoir les deux entrepôts en passant sur le périphérique de Roissy CDG) comptera de plus en plus dans l’avenir. E.V. Contact : IFB : 01 49 90 72 00 www.france-ifbgroup.net PLD : 01 49 38 95 95 www.pldgroup.net DOSSIER Alain Chaillé, Vice président de Fedex : ”Nous nous sentons de mieux en mieux à Roissy” Le leader mondial du transport express, Fedex Express a récemment nommé Alain Chaillé en qualité de vice-président des Opérations pour l’Europe du Sud. Il remplace Bernard Mercier qui a décidé de poursuivre sa carrière dans une autre entreprise. Alain Chaillé a 53 ans, il est marié et père de deux enfants. Il a débuté sa carrière en 1969 aux “Flying Tigers” (voir BN 7 page 33), dont il a été le Directeur général en France de 1986 à 1989. Puis il intègre Fedex où après différentes fonctions il était jusqu’à récemment vice président des Ventes pour la région Europe, Moyen-Orient et Afrique. Il a bien voulu répondre aux questions de Bénéfice.net. BN : Vous êtes le nouveau Viceprésident de Fedex, en charge des “Opérations pour l’Europe du Sud”. Vous avez remplacé M. Mercier. On a toujours un peu de mal, ici, à se représenter l’organigramme de Fedex. Pouvezvous nous aider en précisant vos fonctions et en les situant dans votre organisation mondiale ? Alain Chaillé : L’organisation de Fedex en Europe est la suivante. Robert W. Elliot est senior vice –président de Fedex pour toute l’Europe, l’Afrique et le Moyen-Orient. Il est basé à Bruxelles. Lui sont rattachés tous les autres vice présidents qui ont des responsabilités bien définies pour les différentes régions. Par exemple, il y a un VP marketing pour l’Europe, un VP Ventes pour l’Europe et des VP “Opérations” par sousrégion Europe du Nord, MoyenOrient... J’assume ces responsabilités pour l’Europe du Sud. Je suis basé à Bruxelles. J’ai en charge le hub de CDG et les opérations pour le Sud (France, Italie, Espagne, Suisse, Portugal et Grèce). J’assure la coordination avec les autres départements (ressources humaines, finances, communication et marketing etc.). BN : On voit davantage de camionnettes “Fedex” à Paris ou en banlieue, par rapport à quelques années… On croit, en général, que Fedex à Paris, c’est surtout le hub de Roissy CDG, plois, la création de richesses se feront de plus en plus grâce aux services. De notre coté, tout va bien sur le Hub de Roissy. Notre effectif est actuellement de 1400 personnes. Nous avons créé 1000 emplois en trois ans et, en 2006, nous prévoyons “monter” à 2000 emplois. Fedex est une entreprise citoyenne, qui crée des emplois et participe à et pas tellement le service aux entreprises, pour lequel on a plutôt tendance à penser à d’autres opérateurs… C’est une impression…? A.C : Nous avons 175 véhicules sur la région parisienne qui assurent le service express pour nos clients. Votre impression tient sans doute au fait que nous ne prenons en charge que les envois internationaux, intra et extra européens, et non les envois express à l’intérieur des pays, ce que font les autres expressistes auxquels vous devez penser. Mais la spécialité de Fedex, c’est les envois express internationaux. BN : Et à propos du Hub de Roissy CDG, est-ce que Fedex se sent bien ici ? Comment réagissez-vous à certaines campagnes qui remettent en cause la présence de Fedex, même si “Paris” a tout fait pour vous accueillir ici ? A.C : Nous nous sentons bien à Paris, et même de mieux en mieux. Paris CDG a été choisi en fonction de critères bien précis que vos lecteurs connaissent bien (capacités de CDG, climat, marché intérieur important de l’Ile-de-France…). Et Paris à une grande chance d’avoir sur son sol une entreprise comme Fedex. Vous savez, à cause des évolutions économiques mondiales, les coûts de production allant croissants dans les pays développés, les créations d’em16 la rentabilité des entreprises françaises : il est bon de le rappeler… En plus, nous travaillons en collaboration avec Air France : nous utilisons 350 vols d’Air France, notamment à destination de l’Afrique. Du côté des avions, vous savez que Fedex a commandé 10 exemplaires du futur A 380 Cargo. UN MARCHE ANNUEL FEDEX en bref... Fedex réalise un chiffre d’affaire annuel de 22 milliards de dollars. Fedex possède 653 avions (c’est la 1ère flotte tout cargo et 2ème flotte aérienne au monde), 44 200 véhicules, 45 000 points de dépôt et emploie 138 000 collaborateurs. edex, que nos lecteurs connaissent bien, est devenue, au fil du temps, une entreprise emblématique du pôle de Roissy. Il est bon de rappeler, dans ce dossier, la réalité nationale et internationale de cette entreprise qui incarne si bien la mondialisation de l’économie. Petite fiche d’identité : F Le hub de Roissy CDG : c’est un centre de tri et d’aiguillage. Celui de CDG est le plus important an monde, en dehors des Etats-Unis. C’est la porte d’entrée en Europe des colis enlevés chez les clients du monde entier. A Roissy, le hub s’étend sur 70000 m2 sur une superficie de 35 hectares. Il traite 750 tonnes de fret chaque jour. Les emplois en France : A la fin 1998, Fedex France employait 1017 personnes. A la fin de 2002, Fedex employait 2027 personnes (dont 355 cadres), dont 1450 à Roissy. Son métier : desservir les pays représentant 90% de l’économie mondiale dans un délai de 24 à 48H, en “porte à porte” avec garantie de remboursement. Chaque jour, Fedex transporte plus de 3,1 millions de colis et documents à destination de 210 pays. Les six stations de Fedex : Gennevilliers, Aubervilliers, Roissy, Saint Ouen et St-Quentindu-Fallavier (Lyon) centralisent et acheminent par camions les expéditions jusqu’au hub de CDG. Les colis sont alors déchargés, scannés, dédouanés, triés, puis remis sous container avant d’être embarqués à nouveau pour voyager par air ou par route vers leur proche destination. En savoir plus : Hub de Roissy : 01.49.19.91.91 www.fedex.com Un indépendant à votre service • Production et distribution d’eau potable • Gestion des réseaux d'Assainissement et épuration • Travaux d'Adduction d'eau potable, réseaux, chambres de régulation, fontainerie urbaine et arrosage automatique • Radio relève des compteurs, Maintenance hydraulique • Etudes diagnostiques et Schémas directeurs d'Assainissement Ceg-eau : 71, bld du Général-de-Gaulle. 95190 GOUSSAINVILLE. 17 01.34.38.86.86 www.ceg-eau.com DOSSIER CHÂTEAUROUX-DÉOLS VEUT T TRAFIC M atry et ChâteaurouxDéols ont des points en commun : ils sont tous deux des anciennes bases aériennes américaines qui se sont reconverties en aéroports dédiés au fret grâce à l’appui des départements : la Marne et l’Indre. Tous deux ont parié et investi sur l’avenir du “toutcargo”. Mais les choses ne sont pas évidentes et le succès se fait attendre pour les deux aéroports qui, visiblement, se battent “pour des miettes”, comme me le confiait l’un des dirigeants de V l’aéroport de Châteauroux-Déols (Indre) venu faire des entraînements (autre source de revenus de l’aéroport). “Pas plus que deux à la fois, question de sécurité !”, me dit-il. Je me marre en douce en même, il y a de quoi se poser des questions. J’en ai posé à Martin Frassignes. EV Châteauroux est aussi un “parking” d’avions Vatry. Les avantages mis en avant par Châteauroux-Déols ne sont pourtant pas négligeables : à deux heures de Paris (et surtout de Rungis) par l’A20, tarifs 50 % moins chers que les grands aéroports, ouverture 24 h/24, pas de contraintes de bruit, idéal pour les vols venant du sud, partenariat avec ADP, des spécialités comme le trafic de marchandises sensibles (armes, munitions) mais aussi le périssable. Nous avons visité, enfin, “Châteauroux”, dont le Directeur, l’infatigable Martin Fraissignes ne ménage pas ses efforts pour le faire décoller. Plutôt calme, ce jour, l’aéroport de fret Châteauroux-Déols, à l’image de la capitale du Berry… En arrivant, les carcasses d’aéronefs “en retraite” (le parking d’avions est une des sources de revenu de l’aéroport) donne l’impression d’un cimetière d’avions. Visite à la Gendarmerie du Transport Aérien (GTA) locale pour le badge : cool. On passe par la météo : re-cool. On monte à la tour de contrôle : re-cool. L’unique contrôleur est aux prises avec un avion d’Air France Cameroon Airlines a choisi Châteauroux (après Vatry) pour livrer ses ananas. pensant à ses collègues de Roissy. Non, je ne suis pas sympa, parce que j’ai été vachement bien reçu. Mais quand 18 En savoir plus : www.chateauroux-airport.com tél. : 02 54 60 53 53 DOSSIER TROUVER SA PLACE DANS LE MONDIAL MARTIN FRAISSIGNES : IL FAUT ACCÉLÉRER LA LIBÉRALISATION DU CIEL FRANÇAIS Bénéfice.net : On vous voit, M. Fraissignes, courir le monde entier pour promouvoir l’aéroport de Châteauroux-Déols. Pourquoi un tel dynamisme ? Châteauroux est si important ? Martin Fraissignes : l’Aéroport de Châteauroux joue un rôle croissant dans le domaine du fret en complément d’Aéroports de Paris. Ce positionnement et cette spécialité doivent être expliqués en permanence auprès de nos clients et prospects car nous nous situons dans un domaine très concurrentiel au plan européen et parce que le fret aérien ne constitue pas un marché captif, loin s’en faut… Surtout, il faut expliquer aux compagnies leur intérêt à travailler dans un aéroport dédié au fret, économique et rapide. C’est le cas de Châteauroux qui, au travers de ses activités de fret, de formation et de maintenance aéronautique se situe aujourd’hui au service de l’industrie du Transport Aérien. Dès lors, nous sommes très actifs, souvent à l’étranger, pour promouvoir nos installations et nos services notamment dans le fret périssable, en raison de notre proximité de Rungis. BN : Le Journal du Dimanche évoquait récemment, (le 30 mars dernier) une déclaration de M. de Robien qui disait “le troisième aéroport existe déjà : il suffit de développer les plates- plutôt que celui de “transfert” est en route pour Châteauroux, notamment pour les compagnies desservant les destinations du sud (Maghreb, Afrique, océan Indien), formes existantes comme Vatry ou encore Châteauroux-Déols”. Vous y croyez, vous, au “transfert du fret” de Roissy à Châteauroux ? et européens s’intéressent au marché du fret et celui-ci est suffisamment vaste pour que chacun d’entre nous, avec ses avantages concurrentiels particuliers, Martin Fraissignes, Directeur de l’aéroport, s’active pour attirer des clients. Ici à Hong Kong, à l’ouverture de l’Air Cargo Forum. M.F : Les plates-formes en pro- qui y trouvent de substantielles économies de temps de vol et parce qu’il faut souvent moins de temps pour acheminer le fret entre Châteauroux et un entrepôt parisien qu’il n’en faut pour que ce même fret, déchargé à CDG, soit mis à disposition. ximité de Paris doivent jouer un rôle accru, car elles constituent un outil immédiatement opérationnel pour “soulager” le ciel parisien. Il faut cependant admettre que le choix d’escale appartient essentiellement aux compagnies aériennes et celles-ci choisiront une plate-forme alternative comme Châteauroux si elles y trouvent leur compte, notamment en matière de coûts et de délais. Le processus de délocalisation BN : À propos de Vatry, justement, qui apparaît comme votre concurrent. Y a-t-il place pour deux aéroports de fret tout cargo autour de Paris ? M.F : Tous les aéroports français 19 y trouve sa place. Ce qu’il faut surtout souhaiter, c’est que la libéralisation du ciel français soit accélérée par le gouvernement français afin de reconquérir ces frets d’origine ou de destination françaises, traités actuellement par des pays européens pratiquant des politiques “d’Open Sky”. Nous nous y employons également, au travers de TIACA, l’association internationale du fret aérien, et de la commission fret des aéroports francophones de l’ACI* * ACI : Airports Council International, organe de coopération des aéroports mondiaux. DOSSIER FRANCE HANDLING OU Le “handling”, la manutention, pourrait-on traduire en français (mais l’activité des “handleurs” dépasse la simple manutention) est une activité indispensable pour les compagnies aériennes et les transitaires. Pour les premières, il s’agit d’une assistance pour le traitement physique du fret : stockage, manutention, chargement mais aussi de son traitement documentaire (saisie des Lettres de Transport Aérien – LTA, édition de manifestes, etc.) Pour les transitaires, c’est la réception du fret, le dépotage, la livraison, à l’export comme à l’import. Plusieurs sociétés se partagent le marché à Roissy, en France et en Europe. France Handling, qui vient de construire une nouvelle, belle et imposante aérogare de fret (notre couverture), est devenue en 30 ans, le leader français du secteur. C’est une entreprise qui compte sur la plate-forme aéroportuaire. C’est une vraie joie pour nous de vous la présenter, d’autant que nous avons eu l’immense honneur de faire la connaissance de son dynamique PDG, M. Maudry, qui participait à l’Air Cargo Forum à Hong Kong. 500 000 tonnes de fret traitées chaque année France Handling (FH pour les intimes) a été créée en 1972. Elle appartient à ses actionnaires qui sont Aéroports de Paris (34 %), Danzas (devenue propriété de la Poste allemande) et Aérofret (spécialisée dans le transport de la presse, notamment celle des NMPP). En 2002, FH aura réalisé un chiffre d’affaires de 80 millions d’euros et traité 500 000 tonnes de fret, grâce aux 1800 collaborateurs qui composent l’effectif. La société est présente à Roissy, bien sûr, mais aussi à Lyon, Marseille, Nice, Toulouse, Bordeaux, Nantes, Lille, Mulhouse et Strasbourg. En Europe, FH est à Francfort, Barcelone, Madrid et Milan. Assistance aux compagnies aériennes, assistance aux transitaires aux transitaires (Perform’air, Géodis, Danzas, Schenker, Exel...) . Cette activité, développée à Paris en 1994 a généré, pour les deux filiales un chiffre d’affaires d’environ 20 millions d’euros. Il faut signaler la certification ISO 9002 obtenue par FH pour l’ensemble de ses activités. La piste C’est le métier originel de FH. Les compagnies aériennes n’éprouvent pas le besoin de posséder, dans chaque escale, des installations leur permettant de traiter leur fret. Aussi le confient-t-elle à des spécialistes, comme FH, qui font les opérations nécessaires. France Handling assiste ainsi une centaine de compagnies aériennes dont les plus grandes comme British Airways, Continental, Japan Airlines, Cargolux, Emirates, Air Tahiti nui… Avec ses filiales, Roissy Handling et ATH, France Handling assure l’assistance Avec France Handling Piste (FHP), le groupe assure l’assistance aéroportuaire aux avions passagers et cargos sur la piste : chargement, déchargement, placement, repoussage (“pushback”), équilibrage, plan de vol etc. Dernier client en date : la prestigieuse Singapour Airlines... 20 La nouvelle aérogare de France Handling ( postacheminement vers la France et l’Europ veau, destiné aux compagnies et aux transit À l’avant-plan, des bureaux ultramodernes l DOSSIER LA VOLONTÉ DE SERVIR ( 26 000 m2, dont 5 000 consacrés au pré et e. À l’arrière-plan le “stocker”, concept noutaires. Objectif : gains de temps et d’espace. loués aux clients de France Handling. La sûreté : Sécurus Depuis 1990, FH assure des fonctions liées à la sûreté à travers sa filiale Sécurus, pour ellemême et pour ses clients. L’assistance courrier et fret Autre filiale, Fret Bagage Express (FBE) offre un service aux clients qui expédient des colis urgents, avec délai garanti. Cette société, qui a réalisé un CA de 2 millions d’Euros, assure également, en liaison avec La Poste, un service de collecte, de contrôle, de sécurisation et d’expédition du courrier urgent. Christian Maudry Entré à France Handling en 1983, il en devient le Directeur général en 1984 et le Président en 1990. C’est un homme vif, imaginatif, l’un de ceux qui ont “fait” Roissy CDG. L’avenir de France Handling ? “Je suis confiant pour le futur, nous confie t-il. Nous continuerons à nous développer dans les métiers qui sont nos spécialités”. Le transport routier La formation : ARCA-Aéro forme des personnels autour des pôles fret, passagers et piste. VIA : Very Important Animal Ressentant les besoins de la profession, France Handling a créé sa propre école professionnelle : Arca Aéro. C’est la première école spécialisée reconnue par l’ensemble de la profession. Elle possède une accréditation IATA pour les marchandises dangereuses. Le centre Pour acheminer le “fret camionné” entre les différents aéroports, FH a mis en place une organisation de transports routiers, opérant le plus souvent de nuit. Récemment, une navette a été créée pour assurer la liaison avec l’aéroport de Vatry. 21 France Handling gère, également la fameuse station animalière qui voit passer toute l’année, reptiles, chevaux de course, poissons et oiseaux exotiques, singes... DOSSIER Après l’Air Cargo Forum à Hongkong L’AÉROPORT DE VATRY RECOIT LE atry ne pouvait pas rêver meilleure opération médiatique. L’aéroport de fret champenois a été sélectionné pour être l’hôte de l’assemblée générale annuelle (AGM : Annual General Meeting) de la prestigieuse TIACA (The International Air Cargo Association). L’AGM s’est tenue à Reims, du 23 au 25 février dernier où elle a été reçue royalement. Les participants ont eu l’occasion de visiter les installations de l’aéroport international. Ils ont été reçus par les dirigeants de la SEVE, l’autorité aéroportuaire de Vatry et par M. Albert Vecten, Président du Conseil général de la Marne et initiateur de l’aéroport. V facilitation et la libéralisation du fret aérien et du commerce international, favoriser l’échange d’idées et d’opinions, développer des normes de service pour l’industrie de “l’air cargo”, enfin d’être un interlocuteur et un représentant auprès des organismes internationaux qu’ils soient économiques (comme l’OCDE) ou aériens (comme l’IATA). L’AGM s’est tenue dans le Palais des Congrès de Re Jean-Claude Jouffroy (notre photo), Directeur de cabinet de Dominique Bussereau est venu souhaiter la bienvenue au nom du gouvernement français. Il a souligné, devant un public convaincu, Une association représentative des acteurs du fret aérien mondial. Plus de 200 membres de TIACA, venus du monde entier, avaient fait le déplacement à Reims. L’association (à but non lucratif) regroupe toute la palette de métiers liés au transport aérien de marchandises. Activité cargo des compagnies aériennes, compagnies spécialisées dans le “tout-cargo”, les aéroports bien sûr, mais aussi les charters, transitaires, expressistes, intégrateurs, agents de handling, agents de fret aérien, General Sales Agents (GSA) et toutes les entreprises qui gravitent autour, y compris la presse spécialisée. Ses buts sont la promotion, la La tour de contrôle de l’Aéroport International de Vatry : l’assemblée générale de TIACA 22 M. Alain BERFRAND (Aéroport de Bruxelle) intervenant sur les problèmes liés à la sûreté DOSSIER GOTHA DU FRET AERIEN MONDIAL et le siège social de TIACA a été transféré des Iles Caïmans à Miami (Floride). Les débats ont porté sur la nécessité ou non de dissocier le cargo et le “tout-cargo” des droits de trafic “passagers”, sur les accords d’Opensky et le protectionnisme. Une autre table ronde fut consacrée aux nouvelles réglementations sur le bruit et leur impact sur l’industrie du fret aérien. Enfin, l’assemblée s’est interrogée sur les mesures de sécurité à venir et la manière de minimiser l’impact de ces mesures, le tout sur fond de 11 septembre et de future guerre en Irak. eims. Reims Vatry et le champagne savent recevoir Jean-Claude Jouffroy, Directeur de cabinet du Secrétaire d’État aux Transports L’hôte de cette assemblée, l’aéroport de Vatry avait bien fait les choses. Le dimanche soir, toute l’assemblée a été reçue dignement par le maire de Reims, Jean-Louis Schneiter. Celui-ci a vanté les mérites de sa ville, mondialement connue par moult choses : sa Youssef Sabeh, Président-Directeur général de la SEVE l’importance économique du fret aérien et rappelé les grandes lignes de la politique aéroportuaires française, rendant au passage un hommage appuyé au Président Vecten, initiateur de Vatry. Pendant deux jours pleins, les débats ont porté sur des sujets intéressant à la fois la vie de l’association et les problèmes d’actualité que rencontre le fret aérien. Une nouvelle équipe de direction (Board of Directors et Executive Council –Exco-) a été élue. Dans cette équipe, Martin Fraissignes, Directeur de l’aéroport de Châteauroux a été reconduit dans ses fonctions au Comité exécutif et c’est Dora Kay, Chef du marketing international de l’aéroport de Hongkong (voir son interview page 28) qui a été élue Présidente de TIACA pour les deux ans à venir, en remplacement de Larry Coyne, patron de Coyne Airways Limited, qui reste dans l’équipe dirigeante. C’est toujours l’excellent Daniel C. Fernandez qui est le secrétaire général de l’association, La situation financière (bonne) de l’association a été approuvée Les participants ont été reçus à l’aéroport de Vatry 23 DOSSIER Mme Hallauer (Sogaris) M. Vecten, Président du Conseil général, et Charles de Courson, député de la Marne Daniel C. Fernandez, secrétaire général de TIACA entouré de ses collaboratrices Maria (à gauche) et Beverly Soirée Pommery. M Alain Bertrand (Aéroport de Bruxelles) , Mme Ute Weber (Mager Cargo Marketing à l’aéroport de Cologne/Bonn) et M. Vatinel cathédrale, lieu mythique du sacre de Clovis Ier et des rois de France pendant mille ans, le Champagne évidemment, mais aussi Reims, berceau de l’aviation (c’est le 30 octobre 1908 que Henri Farman et son biplan “Voisin” entraient dans la légende en réalisant le premier vol “ville à ville” de l’histoire de l’aviation : Bouy-Reims, 30 km). La soirée était consacrée (évidemment) au Champagne avec la visite des caves Pommery, le repas de gala (où le champagne a coulé à flots) et l’intronisation de pluL’équipe dirigeante de TIACA 24 DOSSIER Vatry : un aéroport complémentaire. Dora Kai, nouvelle Présidente de TIACA, intronisée par la Confrérie des Sacres de Champagne sieurs membres de TIACA, dont la nouvelle Présidente Dora Kay, par la Confrérie des Sacres de Champagne (nos photos). Le surlendemain, les hôtes champenois de TIACA ont invité les participants à une visite de la cathédrale et du musée du palais épiscopal de Tau, dans lequel s’est déroulée la soirée de gala finale “Soirée of Splendour” dans la salle des Festins. Visite de l’aéroport de l’aéroport international de Vatry. Le point d’orgue de ces journées studieuses fut la visite de l’aéro- port “tout-cargo” de Vatry (nos photos). Les participants furent chaleureusement reçus par Youssef Sabeh, PrésidentDirecteur général de la SEVE, qui ne manqua pas de rappeler l’histoire et les atouts du “vieuxjeune” aéroport (voir encadré). Parmi les hôtes et les invités présents on notait, outre les participants, le Président Albert Vecten, M. Lefort, PDG de Sogaris et Madame Hallauer, secrétaire générale, et le député (UDF ) de la Marne, Charles de Courson (rapporteur, entre autres, du budget de l’aviation civile). Au total, une AGM réussie et… pétillante ! Que n’a-t-on pas dit à propos de Vatry ! “Le fret à Vatry” scandet-on dans certains milieux de Roissy. Comme si on pouvait dissocier le fret aérien du trafic de passagers et des multiples connexions qu’offre le véritable hub qu’est devenu Roissy CDG dans son ensemble. Rappelons ce qu’est Vatry. Bénéfice.net vous l’a présenté, lors de son ouverture, en 1999 (BN 5 page 18). Aujourd’hui, Vatry est un aéroport de classe A (ouvert au trafic 24 h sur 24, 7 jours sur 7) avec une piste de 3860 mètres, spécialisé dans le tout-cargo. Cette ancienne base aérienne américaine a fait l’objet d’un projet d’aéroport de fret par le Conseil général de la Marne. Il est géré par une société privée , la SEVE (Société d’Exploitation de Vatry Europort) qui développe à côté une base logistique d’envergure, reliée à l’autoroute et au fer. Les principaux actionnaires de la SEVE sont Aéroport de Montréal Capital, Kéolis, SNC Lavalin, Pingat Ingénierie, Sogaris, les CCI de la Marne et de l’Aube… Plus de 6000 tonnes de marchandises sont passées par la piste de Vatry l’an passé, avec une prédilection pour le “périssable” : fruits et légumes, viandes, fleurs… Les espoirs de Vatry, fondés - à notre avis - ont été rappelé par Albert Vecten, dans son interview à Bénéfice.net : “Face à la saturation des grands aéroports urbains, confrontés aux problèmes de nuisance en terme sonore et environnemental, Vatry va offrir une réelle alternative. Le fret circule certes par avion mixte, mais le “tout-cargo” se développe et lorsque les grandes villes seront amenées à faire le choix entre le trafic passager et le fret, ils privilégieront les passagers”. Certes, le “tout-cargo” va se développer. En tonnes-km transportées, le trafic total fret aérien devrait progresser de 5,5% en moyenne d’ici 2020, et la part du tout cargo devrait-elle progresser de 6% pour 4,9% pour le fret en soute, selon une récente étude d’Airbus, qui pré- Réception à l’Hôtel de Ville de Reims 25 voit par ailleurs le doublement de la flotte “tout-cargo” en 20 ans (plus de 3000 avions contre 1540 actuellement). Il y a donc du grain à moudre pour des aéroports spécialisés comme Vatry (ou Châteauroux, voir page…). Transférer le fret de Roissy à Vatry ? Mais laisser croire qu’on pourrait “transférer le fret (de Roissy) à Vatry, c’est prendre ses désirs pour des réalités et faire fi, justement de la réalité économique. Le hub de Roissy permet des connexions importantes et, à moins de déplacer les seules 15 000 personnes qui travaillent dans les zones de fret de Roissy (sans compter les milliers d’autres aux alentours), de déménager toutes les installations de traitement au sol, de mettre en place une noria de camions qui rouleraient nuit et jour entre Vatry et Roissy-Paris, et de renchérir ainsi le prix des marchandises transportées, on ne voit pas très bien ce que veut dire “transférer le fret à Vatry”. Sans compter la concurrence européenne : nombre d’entreprises quitteraient purement et simplement la France, alors qu’on est allé les courtiser pendant vingt ans pour qu’elles viennent à Paris (voir page18) Les dirigeants d’ADP et de Vatry eux-mêmes sont d’accord : il ne peut y avoir de “concurrence” entre les deux aéroports, mais bien une complémentarité, comme le montre notamment la récente ouverture d’une navette de France-Handling entre Roissy et Vatry. Après leurs combats démagogiques perdus contre les nouvelles pistes de Roissy, pour le “troisième aéroport” (présenté comme une alternative immédiate au bruit alors qu’il faudra 15 ans pour le construire), ceux qui ont fait de Roissy CDG leur bête noire continuent cette fois leur campagne d’intoxication en prétendant pouvoir “transférer le fret à Vatry”. Ils en seront une fois de plus pour leurs frais. Éric Veillon Aéroport International de Vatry : LA CROIS e par sa spécialisation dans le traitement du fret, Vatry accueille de nombreux opérateurs soucieux de voir traiter leur fret en priorité. L’Aéroport International de Vatry, qui a traité plus de 6 000 tonnes en 2002, enregistre, de nouveau, un fort taux de croissance de ses activités. C’est un réel accroissement des activités de la plate-forme, grâce aux rotations hebdomadaires de plusieurs compagnies desservant essentiellement les pays de la C.E.I., l’Afrique et l’Asie. L’augmentation des activités se reflète aussi par le développement de la logistique avec une nouvelle implantation de Prologis, leader mondial en immobilier logistique. Avec ses 225 000 m2 de centres de distribution nationaux et européens et ses 400 camions quotidiens, D Distances terrestres des principaux centres économiques européens (en km) De \ A Rungis Vatry 154 Roissy 42 Châteauroux 256 CDG 165 296 Vatry constitue d’ores et déjà un hub logistique européen important. Vatry jouit d’une localisation stratégique exceptionnelle à 150 km à l’est de Paris. Embranchée fer et directement sur l’autoroute A26, à quelques kilomètres de son intersection avec l’autoroute A4, la plate-forme jouxte les grands centres économiques et logistiques européens tels que Francfort à 415 km, Bruxelles à 290 km et le Luxembourg seulement à 210 km. Des distances LUX 210 344 620 BRU 291 294 586 FRA 416 550 826 qui répondent totalement aux exigences des temps de transports de l’industrie de la logistique aérienne et terrestre. Depuis février dernier, Vatry est relié à Roissy par une navette quotidienne opérée par France Handling. La navette, qui part de Roissy à 20 h, quitte l’aéroport de Vatry vers minuit pour y retourner. Le fret est acheminé dans la soirée par un camion équipé pour le transport de palettes et de containers avions. LHR 456 378 671 AMS 493 487 780 Doté d’infrastructures et d’équipements d’une qualité remarquable, Vatry offre une piste de 3 860 mètres et des équipements d’aide à la navigation aérienne de premier plan dont des ILS cat I et cat III pour un atterrissage avec une visibilité zéro. Seulement à 164 km du marché de Rungis, Vatry est particulièrement bien équipé pour le traitement des denrées périssables. Il offre un centre ultramoderne qui compte cinq chambres à température contrôlée capables de Fret aérien (tonnes) Mouvements d’avions Terrains commercialisés (ha) Emplois sur le site 26 ZRH 468 609 642 SSANCE SE POURSUIT traiter toute expédition de fruits et légumes mais aussi le poisson, la viande et les carcasses. Vatry est ouvert sans restriction 24h/24 et 7j/7 et la réception des camions est assurée 24h/24. tions sur leurs opérations nocturnes, Vatry représente une solution et une garantie pour l’avenir des opérations toutcargo, particulièrement vulnérables aux restrictions nocturnes. La politique française, de plus en plus libérale en matière de droits de trafic pour les opérations tout-cargo laisse entrevoir un développement important des trafics sur Vatry. De plus, à une époque où les principaux aéroports européens et notamment Roissy et Orly, sont confrontés à des pressions environnementales et des restric- Les exemples de séparation réussie entre les opérations toutcargo et les opérations mixtes (passagers+fret) sont nombreux dans les pays limitrophes et dans le continent américain. Le cas de l’aéroport de Heathrow, où les autorités aéroportuaires ont limité drastiquement les opérations tout cargo, est éloquent ; résultat, le fret aérien a continué de se développer en Angleterre au rythme de 6,7 % par an entre 1990 et 2000 (comparativement à 4,9 % par an en France, en dessous de la moyenne européenne de 6,1 % par an) et plusieurs aéroports (Stansted, Gatwick, East Midlands, Manchester, Manston, etc.) ont développé leur secteur fret, offrant ainsi un meilleur choix pour les clients et une plus grande concurrence. En prime, avec plus de 1 300 000 t de fret / an, en grande majorité transportées dans les soutes des avions passagers, l’aéroport de Heathrow demeure le principal centre de fret aérien anglais qui permet le maintien et le développement des emplois dans ce secteur. D’autres exemples de décentralisation du fret aérien existent au Benelux, en Allemagne mais aussi au Canada et aux EtatsUnis. Tous ces cas démontrent clairement que la décentralisation du fret sur plusieurs aéroports permet de dynamiser le secteur et se traduit par un meilleur aménagement du territoire et surtout par une offre aéroportuaire plus équilibrée et moins coûteuse. Créateurs d’entreprise Vous avez un projet ! Parlez-en avec un conseiller L’ AMBITION ÇA S’ÉCOUTE. Nous sommes banque de référence pour la création d’entreprise. Crédit photo : H.SARA/STOCK IMAGE Chaque année, le Groupe Banques Populaires accompagne 40 000 créateurs. Nos 3 000 spécialistes, en collaboration avec nos partenaires, aident et soutiennent à chaque instant ceux qui veulent entreprendre, pour les accompagner jusqu’au bout de leurs projets. 27 DOSSIER Dora Kay, nouvelle présidente de TIACA : “LE FRET AÉRIEN APPORTE UNE C L’ÉCONOMIE Dora Kay, Chef du marketing international de l’aéroport de Hong Kong, est une jeune femme dynamique. Elle a été élue nouvelle Présidente de TIACA (The International Air Cargo Association) lors de l’assemblée générale qui s’est tenue en février dernier à Reims-Vatry. Elle a accepté cette interview pour Bénéfice.net Merci à elle. BN : Vous représentez, depuis votre récente élection à la tête de TIACA, l’industrie du fret aérien. Quel est le poids réel de ce secteur économique ? Dora Kay : L’industrie du fret aérien apporte une contribution considérable à l’économie mondiale. Ses chiffres d’affaires de vente sont de quelque US$ 225 milliards représentant environ 27 millions de tonnes de fret annuel. Si ce chiffre correspond à moins de 2 % du tonnage de fret mondial, il représente en revanche 40 % du marché mondial en valeur. La croissance pour l’avenir atteindra un niveau de 6,5 % par an pendant les vingt prochaines années, tandis que le trafic passager augmentera en moyenne par 4,9 % par an. 2002 où plus de 4 700 délégués provenant de 71 pays se sont réunis. En plus de l’ACF, nous avons élargi nos activités afin de devenir plus actifs dans des sujets qui touchent les métiers de nos membres. Le plan de TIACA pour les cinq ans à venir vise sept initiatives industrielles : transparence. - Améliorer la sécurité et de la sûreté, ainsi que la protection de l’environnement. En plus, nous allons poursuivre les objectifs détaillés dans notre plan de cinq ans. Personnellement, j’ai des buts particuliers pour les deux années de ma Présidence : - Faire en sorte que l’ACF 2004, BN : Quels sont les problèmes qui se posent actuellement au secteur, je pense bien sûr aux mois à venir, avec la guerre… DK : C’est un moment très difficile pour le fret aérien actuellement. Cependant, il faut faire la différence entre changements cycliques et changements structurels. Ce que nous avons en ce moment sont des changements cycliques qui sont, par définition, temporaires. Plus importantes sont les évolutions structurelles qui ont changé d’une manière permanente notre façon de vivre et de travailler. BN : À quoi sert “TIACA” ? DK : TIACA est la seule Association commerciale qui représente tous les éléments du réseau logistique aérien. Parmi nos membres figurent les compagnies aériennes, transitaires, expéditeurs, institutions financières, fabricants d’avions, transporteurs express, intégrateurs, agences gouvernementales, et établissements d’enseignement de haut niveau. Nous tenons une position unique dans l’industrie, c’est-àdire que nous sommes la voix globale d’une industrie qui a un chiffre d’affaires de US$ 225 billions. TIACA est bien connue comme l’organisateur de l’Air Cargo Forum, qui existe maintenant depuis 42 ans, le plus important événement dans l’industrie, et qui a lieu tous les deux ans dans un pays différent. Le dernier ACF a eu lieu à Hong Kong en septembre l’industrie de fret aérien, et d’exprimer nos soucis, d’exercer une influence sur les procédures et règlements qui pourront influencer notre industrie. - Écouter et définir les opinions et les besoins de nos membres, et améliorer l’image de l’Association dans le monde entier, en particulier avec les affréteurs. - Investir dans l’éducation et la formation pour développer les performances de l’industrie. Dorakay - Améliorer l’efficacité et l’intégrité des Douanes. - Élargir l’accès au marché. - Améliorer les niveaux de l’industrie. - Développer l’éducation et la formation. - Réduire l’impact des lois négatives. - Promouvoir l’intégrité et la qui se tiendra à Bilbao, en Espagne, soit un aussi grand succès que 2002 à Hong Kong. - Augmenter le nombre des membres de TIACA de 25 % avec un attention particulière sur l’Asie. - Consolider les relations de TIACA avec plusieurs agences internationales, gouvernements et associations afin de promouvoir 28 Beaucoup de tendances ont contribué à la croissance de l’industrie du fret aérien. La nécessité de la vitesse continuera à exercer une influence majeure sur le commerce mondial. Le résultat est que l’évolution du volume de fret sera plus importante que celle du trafic passager. Comme je l’ai dit, la société Boeing a évalué que pendant les vingt prochaines années le fret aérien augmentera par 6,5 % en moyen par an, contre 4,9 % pour le secteur passager. BN : Vous êtes chef du département marketing international à l’aéroport de Hongkong. Beaucoup d’entre nous, ici, connaissent mal la Chine et DOSSIER CONTRIBUTION CONSIDÉRABLE À MONDIALE” Hong Kong, mais sont impressionnés par leur développement. Existe-t-il un “secret chinois” pour les affaires ? DK : L’économie de la Chine a augmenté énormément depuis que M. Deng Xiaoping a installé le système de “portes ouvertes” pendant les années 1970, avec le quadruplement de son PIB à plus de US$1,2 billions en 2002. Les Chinois sont connus pour leur diligence et leur attitude travailleuse. Une fois qu’ils ont eu la chance d’améliorer leur niveau de vie et de pouvoir contribuer au développement de l’économie de leur pays, la croissance de celle-ci fut sans précé- dent. En même temps, le système de portes ouvertes a coïncidé avec le grand démarrage du marché immobilier à Hong Kong, au moment où les prix étaient devenus dissuasifs pour la croissance de l’industrie de fabrication. Cela a eu comme conséquence une énorme migration de travailleurs dans l’industrie de fabrication en Chine où se trouvait beaucoup de main-d’oeuvre et de terrains bon marché. Le résultat de cette migration fut que Hong Kong a pu maximiser ses réseaux de commerce. Hong Kong est gouverné par la loi avec une transparence tant dans l’administration ainsi que dans le domaine des affaires. On ne manque pas, à Hong Kong, de 70 compagnies aériennes qui touchent quelques 140 destinations dans le monde, dont 42 en Chine. En 2002 l’aéroport a traité 2,5 millions tonnes de fret ainsi que 34,3 millions de passagers. À peu près 70 % de notre fret est d’origine de Chine. Bien sûr, afin de réussir dans les affaires, les connections et les voies de communication sont très importantes pour assurer la rapidité et l’efficacité des échanges des personnes et des marchandises. Hong Kong a le plus grand port maritime au monde ainsi que le centre de fret aérien le plus desservi. L’aéroport de Hong Kong est servi par plus de La Chine continentale, avec Hong Kong, ont grandi ensemble économiquement : la Chine devenant ‘l’usine du monde’ et Hong Kong devenant le centre de commerce et logistique de la région. Propos recueillis par Éric Veillon, avec l’aide (précieuse) de Michael Sales –IMC Petit flash sur un grand : UPS à Roissy Avec 30,4 millions d’euros de CA et 500 salariés, GMD n’est plus un “outsider” “ M i c h e l Delos, patron de Handlair : l’outsider”. C’était le titre de notre “papier” sur son groupe GMD, dans le précédent dossier de BN (n° 9, page 9) sur le fret aérien. Le groupe, conformément aux prévisions de ce patron dynamique, qui n’a peur ni des mots ni des chiffres, a continué sa progression, au point de jouer désormais, dans la cour des grands. GMD, rappelons-le, c’est aujourd’hui Transports Michel (dont ARC Transports fait partie désormais), Roissy Emballage Logistique, ABS CPG (Air Bagages Service) et Handlair. En 2002, malgré la crise, GMD “s’est bien défendu” nous confie Michel Delos. Environ 30,4 millions d’euros de CA et 5 millions de résultats (entre 6 et 7 pour l’année 2000 !) avec, en tout, 500 salariés. Et le fleuron, c’est Handlair (14,5 millions d’euros de CA, 260 sociétés multinationales fournissant des services professionnels à notre industrie. Hong Kong est aussi l’un des trois plus importants centres financiers dans le monde, avec une fiscalité parmi les plus basses. En plus, nos services de santé et d’éducation sont excellents. employés, 20 000 m2 d’entrepôts rien que sur la plate-forme de CDG, des clients prestigieux comme Korean Airlines. C’est toujours un plaisir de converser avec Michel Delos, cette fois dans le cadre agréable et soigné de “La Jument Verte”, au Vieux-Pays de Tremblay. Et les aéroports de fret, quel avis ? “Avec le temps, ça se développera, répond M. Delos, et ça arrangera tout le monde. C’est l’avenir”. Et pourquoi GMD, ou Handlair ne sont-ils pas présents à Vatry ? “Parce qu’il n’y a pas, pour l’instant, assez de trafic, pas assez de transitaires (il y en a un, ndlr). Mais nous avons quand même un bureau, cela montre que nous y croyons”. En plus, il y a toujours plein de projets dans la tête de ce vrai entrepreneur. Parmi les opérateurs qui comptent à Roissy, il fallait mentionner UPS, un expressiste américain, le “numéro un mondial de la livraison de colis”, née en 1907 à Seattle (État de Washington).Il vient de changer de logo, prenant en compte ses nouvelles activités liées à la logistique, la commission de transport international… UPS dans le monde, c’est : 583 avions, 13,3 millions de colis expédiés chaque jour sur 200 pays, un CA de 31,3 milliards de dollars ! En savoir plus : www.gmd.fr 29 Présente en Europe depuis 1976, UPS a son “hub” européen à Cologne, où des investissements de 100 millions de dollars sont prévus pour les trois prochaines années. Elle est présente en France depuis 1988. En 1995, UPS quitte Orly pour Roissy CDG et en 1997, c’est le premier vol direct USA France. Aujourd’hui, UPS emploie 1570 personnes en France, (360 000 dans le monde) dont 150 à Roissy CDG. UPS assure à Roissy 6 rotations quotidiennes (2 B 757 et 1 B767) : Roissy/Bergame/Athènes, Roissy/USA, Roissy / East Midland / Édimbourg, et 50 véhicules assurent la liaison quotidienne avec les grandes villes de France, ainsi qu’avec l’Espagne et la Belgique. En savoir plus : www.ups.com GLOBE-TROTTERS Claude Elbaz est allé “vend dans le mo ur sa carte de visite on peut lire : Claude Elbaz, Marketing Project Manager, ADP Cargo, et, en dessous, “Corporate Strategy and Commercial”. De l’autre coté, en espagnol, “Direccion de la Stategia y de la Politica Commercial”. Basé (quand il ne parcourt pas le monde), dans les locaux d’ADP Cargo, en zone de fret 2 à CDG, Claude Elbaz est allé (et va toujours) vendre les mérites de la place aéroportuaire de Paris aux quatre coins du monde pendant des années, soit pour le “cargo”, soit pour le trafic de passager. Ce “pied-noir” (il est né il y a 63 ans à Casablanca), dont la famille est d’origine espagnole, responsable du marketing fret à ADP, commerçant dans l’âme, polyglotte, passionné et passionnant, avait le profil idéal pour ce numéro de BN et notre nouvelle rubrique “globe-trotters”. Après avoir fait l’ENAC (à l’époque où l’École Nationale de l’Aviation civile était à Orly) en 58/59, il en sort Contrôleur de la navigation aérienne, il devient “commandant” de l’aéroport de Oujda, au nord du Maroc. Il quitte le pays (comme beaucoup…) en 1967, date à laquelle il intègre ADP où il débute comme agent d’escale. S En français, on va dire que la insiste Claude Elbaz, “et nous avons des arguments, ici”. On peut dire que la réussite d’ADP (1 750 000 tonnes de fret et de courrier en 2002 ) a été d’avoir réussi à fédérer tous les partenaires, y compris les chargeurs, dans un “esprit plate-forme”. fonction de Claude Elbaz est “responsable du marketing et de la communication” pour le fret au niveau de l’ensemble ADP. Ça veut dire quoi, exactement ? “À la différence du trafic passager, qui est plus ou moins captif (le passager va vers une destination précise), le fret peut, lui, aller où il veut”, nous explique Claude. “Prenez l’exemple du fret longcourrier : il y a, au moins, dix points d’entrée en Europe. Après, ce fret peut prendre le camion (c’est le fret camionné) et se déplacer n’importe où”. D’où la nécessité commerciale d’attirer l’attention des opérateurs de fret (chargeurs, compagnies, agents de fret aérien…) sur les avantages comparatifs que peut procurer la place de Paris et, singulièrement, Roissy CDG. “Car, précise Claude Elbaz, le fret, ce sont des redevances aéroportuaires, des recettes immobilières, des magasins, des entreprises spécialisées dans son traitement, c’est du business et du travail pour tout le monde. Donc, nous sommes intéressés par l’augmentation du trafic fret”. Et c’est un tout. Comme le fret est transporté à la fois par les avions de passagers (fret en soute) et par les compagnies cargo (général cargo et expressistes ou intégrateurs) il faut faire venir tout ce beau monde. Et pour cela, “il faut convaincre”, “La Task Force fret” Aujourd’hui existe le CIF (Comité Interprofessionnel du Fret), raconte-t-il, mais avant, on avait mis en place la “Task Force Fret”. Encore auparavant, dès la fin des années 70, début 80, nous avions organisé une campagne d’information auprès des entreprises françaises pour les sensibiliser aux avantages du transport aérien pour leurs marchandises. À cette époque, les industriels n’utilisaient l’aérien qu’en dépannage. Ça leur coûtait cher, forcément. On a fait des études de coût, avec Air France Cargo, sur les avantages concurrentiels. Prenez l’exemple d’un fabricant de chaussettes qui veut importer une nouvelle machine. S’il prend le bateau, ça sera long. Mais s’il fait venir la machine par avion, il aura un bon mois d’avance sur ses concurrents, et ça, c’est important. La campagne d’information s’est faite notamment à la radio, par des messages diffusés juste avant la chronique économique de Jean Boissonnat. Tout le monde y a participé : l’UCCEGA (qui regroupe 150 aéroports français), ADP, le SNAGFA (syndicat des agents de fret aérien). Ça a porté ses fruits…”. Ça, c’était pour le fret aérien en lui-même. Il fallait après faire la promotion de la plate-forme. “D’où les opérations, reprend Claude, menées par la Task force fret, qui comprenait Air France Cargo, ADP, la Douane, le SNAGFA représenté par son président d’alors, M. Pfab, et parfois son directeur M. Charrois. Le principe était le suivant : on louait dans chaque pays visité une salle dans un grand hôtel, on invitait la compagnie aérienne principale dont M. Elbaz, lors de l’accueil des VIP à la soirée de gala de Air Cargo Forum (Hongkong 2002) 30 Claude Elbaz, ADP Mar la ville était le hub, (par exemple American Airlines à Dallas, Cathay Pacific à Hongkong, SAA à Johannesburg…), on invitait 150 à 200 personnes opérateurs et autorités locales, les autres compagnies et on présentait les avantages de Paris”. Fedex à Paris Au début des années 90, Claude Elbaz quitte le fret (il y reviendra) pour un poste équivalent, cette fois au service “passagers”. Il participe à des missions identiques avec la GLOBE-TROTTERS dre” les aéroports de Paris onde entier présentait, en plus des conditions d’accueil, des données précises sur le marché local et de transit. Ce qui a amené d’ailleurs ADP à aménager des services pour les passagers en correspondance : salons d’attente, douches, et même des zones de jeux pour les enfants. C’est dans ce cadre qu’a été créé le “Cocoon”, ces minichambres où les passagers peuvent se reposer et se changer entre deux vols …” Et l’ensemble de ces actions a payé, avec comme résultat l’ex- En février 2000, à Kuala Lumpur, avec le Premier ministre de Malaisie cellente place prise par Paris, et tous les deux ans). fret. Et ce ne sont pas les lanCDG en particulier, dans le Personnellement, je l’avais ren- gues qui le gênent dans ses mulclassement mondial des aéro- contré au MIPIM à Cannes il y tiples contacts. Toujours souports. “C’est lors d’un forum a 4 ans, puis à différents SITL riant, chaleureux même, allant fret qu’un contact a été noué par Jean-Alain Ress (ancien respon- (salon du transport et de la vers les autres, il s’exprime cousable d’ADP Cargo) avec Fred logistique) et dernièrement à ramment en anglais, évidemSmith, le patron de Fedex, qui a Hongkong, pour l’ACF). Et ment, mais aussi en espagnol, abouti quelques années plus enfin tout récemment à l’assem- en arabe dialectal et se fait comtard à l’installation de l’intégra- blée générale de TIACA (voir prendre en portugais, italien, teur américain à Paris. Fred page 22) à Reims… Il connaît hébreu et allemand. Rien que Smith a, par la suite, témoigné à tout le monde dans ce monde du ça! (...) des investisseurs asiatiques à Tokyo ou à Hongkong les raisons du choix de Paris. Que ce soit ce témoignage, ou que le Directeur des Douanes dise luimême, sur place, que les formalités ont été simplifiées, ou encore faire témoigner directement des clients a beaucoup plus d’impact que le plus beau des discours émanant de l’Autorité aéroportuaire…”, résume Claude Elbaz. rketing Project Manager “Maison de la France”, une émanation du ministère du Tourisme : même philosophie. Il s’agissait, avec les Chambres de commerce, les grandes chaînes hôtelières, les grands magasins comme les Galeries Lafayette, les établissements mythiques comme le Lido ou le Moulin-Rouge, les tours opérateurs, d’aller vanter les mille et une qualités de notre capitale, devenue, depuis, la première destination touristique mondiale. Pour accroître le trafic “on faisait du “démarchage compagnies”, c'est-à-dire qu’on leur Le tour du monde Au total, Claude a des années de voyages à son actif à l’occasion de missions, colloques, salons, expositions, séminaires internationaux. Comme à Seattle, lors de l’ACF (Air Cargo Forum, voir le dossier), en 1994 où ADP s’est vu décerner le prestigieux Award, reconnaissance symbole de qualité attribué par le gotha du fret aérien mondial (notre photo). Et encore, en 1996 à Dubaï, toujours à l’occasion de l’ACF, où Claude a organisé la présentation de Paris (avec défilé de mode…) pour la Lors d’une Task Force à Hongkong. Au premier plan, M. Charrois (SNGFA). session de 98 (l’ACF se tient 31 GLOBE-TROTTERS ACF 94 à Seattle : ADP reçoit le prestigieux “Award for excellence” Du coup, je me suis amusé à faire avec lui son (ou ses ?) tours du monde. On est parti d’Europe, où il est allé quasiment partout, pour les Amériques. Du Mexique il connaît une bonne quinzaine de villes (à cause de la participation d’ADP dans l’OMA, qui gère les aéroports mexicains), en Amérique du Sud, il est allé à Caracas, Quito, à Bogota (plusieurs fois), Santiago du Chili, Buenos Aires (mais pas au Brésil, ça lui manque…). L’Amérique du Nord ? Washington, New York, Miami, Tampa, Orlando (ou il retourne bientôt pour…) Dallas, Houston, St Louis, Chicago, Seattle, L.A, Las Vegas, San Francisco, sans oublier Montréal et Toronto. Et on continue au MoyenOrient : Liban (où il travaille pour une mission d’ingénierie fret), Israël, Dubaï, Sharjah Émirats arabes unis), puis l’Asie centrale : Arménie (où il réalise une étude d’ingénierie fret pour le compte d’une société locale) ; l’Asie avec l’Inde (Delhi, Bombay plusieurs fois), la Corée à Séoul, le Japon (Tokyo, Osaka), l’Indonésie, Singapour, la Chine avec Canton, Shenzen, Changhai, Pékin, Nankin (pour un contrat d’Alyzia, filiale d’ADP), Hongkong plusieurs fois, Macao, la Thaïlande avec Bangkok, la Malaisie et Kuala Lumpur… On revient par l’Afrique et Casablanca où Claude Elbaz repasse “au pays” et participe à l’étude de développement du Technopole de Casa, l’Afrique du Sud : Cape Town et Joburg, Maputo au Mozambique... La rubrique de Max I l en va de l'orthographe et de l'usage du bon français, comme il en va de la courtoisie et de la galanterie ! C'est dire que ces notions essentielles à la (bonne) communication - se perdent et s'égarent dans des méandres abyssaux ! Bref ! et pour faire plus court, nous allons tâcher, a chaque parution, dans cette nouvelle rubrique - que la direction de Bénéfice.net veut bien me confier - d'exposer un sujet, une interrogation concernant le (bon) usage de l'orthographe, de la grammaire, de la syntaxe… en un mot, de tous ces petits tracas qui vous pourrissent l'écriture, vous chers lecteurs, chefs d'entreprise, responsables de collectivités et, quand vous devenez, chers confrères consœurs, rédac-chef de votre bulletin où vous exposez, vos idées, vos projets… On a dû en oublier. Moi, je ne m’en lasse pas, des voyages, même sans quitter “Chez Americo” (le bien nommé) où a eu lieu notre entretien. Lui non plus, apparemment. Voici un “globe-trotter” qui nous a profité à tous, ici sur le pôle de Roissy. “Ce qui se conçoit sainement, s'énonce clairement” Éric VEILLON “On avait compris que personne n’avait compris…” Des anecdotes ? Claude en a plein c’était sûr! Certaines iracontables, d’autres racontables comme cette mission de la Task Force évoquée ci-contre. C’était à la fin des années 80, à Séoul. Deux à trois cents personnes étaient venues écouter les représentants français : Korean Airlines, tous les transitaires coréens, les grands conglomérats coréens (les chaebols), bref! du beau monde. Deux heures de présentation, en anglais forcément, la langue internationale. Tout le monde applaudit poliment. “On était bien contents”, raconte Claude. “Mais le problème fut que, lors du cocktail qui a suivi, on a compris que personne n’avait compris car quasiment aucun ne parlait anglais !”. La même délégation se rendait le lendemain pour Tokyo et avait prévu, cette fois, une traduction en japonais… Encore une belle phrase, tout en méthode cartésienne ! Quant à la courtoisie et à la galanterie - puisque j'y ai fait allusion - et si les poètes, espèce en voie de disparition, n'ont plus l'inspiration, je me permets, bien modestement, de présenter mes hommages au sexe faible (mais beau !) sous forme d'acrostiche : Faisons un tour Et allons voir si la rose... Mon amie, Ma mie ! Envole-toi, aime, et… Souris à la vie ! Autre histoire, dans la série “cordonniers mal chaussés”. La plupart de ces salons ou expositions internationales ont pour but de démontrer, aux chargeurs, le caractère rapide, sûr et “à temps” du fret aérien. Et Claude d’évoquer les cas où les stands de certains étaient vides, faute d’organisation. Il n’a pas voulu dire de noms, mais moi, j’en connais à qui c’est arrivé… Ou encore, sur le protectionnisme américain, qu’il a découvert fortuitement à l’occasion d’un salon à Chicago. Il avait apporté avec lui des caissons lumineux, éclairés par des petits tubes spéciaux permettant de mieux diffuser la lumière afin de présenter des vues sur le stand d’ADP. Stupeur! les installateurs locaux refusent d’agréer l’installation électrique. À la place, ils installent d’autorité deux gros tubes inadaptés, qui laissaient de grosses traces blanches sur les images. Facturés 1000 dollars en tout. “J’étais écoeuré”, se souvient Claude. Mais "Revenons à nos moutons", comme disait le juge à Maître Pathelin, et à l'objet de notre rubrique… Petit rappel historique : Vous qui vous intéressez à la civilisation américaine, connaissez-vous l’origine de : “O K” ? Simple, my dear ! Cette expression, vieille comme le Nouveau Monde, nous vient - vous l'aviez deviné - des États-Unis. Les généraux américains signaient leurs rapports par cette note lapidaire mais explicite, “All Correct” et n’avaient jamais eu l’idée - eux qui ont pourtant le sens du raccourci - de mettre “AC”. Un général sudiste, ne sachant pas écrire “All Correct”, puisqu’il était illettré et sûrement complètement analphabète, a abrégé cette formule en ne mettant que les deux initiales dans une phonétique dont les règles élémentaires devaient lui être complètement étrangères… et il signa de cet apophtegme désormais célèbre : “OK” Cet exemple qui n'a rien à voir - et pour cause - avec l'usage du bon français, débute cette rubrique et sera la seule exception… qui confirme la règle ! Max Duco Communication Correction de textes 1, rue Jean-Goujon • 93290 Tremblay-en-France Tél. : 01 48 60 59 13 • Fax : 01 48 60 64 11 [email protected] • www.correction-de-textes.com 32 Max Duco ADP Jila Darabiha : “Mettre en place une nouvelle politique immobilière dynamique” Ce n’était pas chercher querelle que d’écrire, comme nous l’avons fait à plusieurs reprises (voir notamment BN 14 p. 13), que la politique immobilière d’Aéroports de Paris était critiquable. La Cour des comptes s’en est même émue dans son dernier rapport. La direction d’ADP était déjà consciente de ce problème car une réorganisation interne est intervenue, sous la forme de la création d’un nouveau département centralisé. Il est dirigé désormais par une femme dynamique, Jila Darabiha, ancienne directrice du département “achats” de l’entreprise publique. Elle a accepté de répondre à nos questions. C’est un bon signe… BN : Pourquoi avoir créé un nouveau Département immobilier centralisé? mise en place de cette nouvelle politique immobilière dynamique : Jila Darabiha : La création d'un département immobilier a pour enjeu la conduite d'une véritable politique de valorisation de notre patrimoine immobilier et foncier dans le cadre d'une vision à long terme, intégrant nos atouts commerciaux, notre rôle d'aménageur aéroportuaire, notre rôle d'acteur du développement régional ainsi que l'accompagnement de nos partenaires sur nos plates-formes. Aéroports de Paris offre sur ses vastes réserves foncières, des perspectives de réalisation pour d'ambitieux projets immobiliers s'intégrant dans le concept global de "ville aéroportuaire". Le périmètre d'actions du département Immobilier s'est considérablement élargi et comprend maintenant une vaste gamme de produits immobiliers : bureaux d'affaires, hangars, locaux d'activités, gares de fret mais aussi les hôtels et commerces en dehors des aérogares. Une localisation stratégique, des installations performantes, un important potentiel de développement, un savoir-faire reconnu, autant d'atouts qui constituent une valeur forte à l'égard de nos clients et de nos propres partenaires. Le nouveau département Immobilier a pour objectif la - en enrichissant le développement d'ADP par la création d'infrastructures adaptables au contexte commercial, - en renforçant sa compétence d'aménageur urbain, - par une stratégie de veille renforcée, en anticipant et en intégrant les besoins des utilisateurs dans l'analyse de la demande de surfaces, - en conduisant un programme de grande ampleur pour développer, dans ses actions d'aménagement, une politique de partenariat économique et social avec les collectivités locales. BN : La Cour des comptes a émis, dans son dernier rapport, des critiques par rapport à la gestion des concessions immobilières d'ADP... J.D : Non, il n'y a pas de lien entre les critiques formulées par la Cour des comptes et la création d'un département Immobilier, j'y vois plutôt une volonté politique de diversification de l'activité de l'entreprise, pour tisser des liens économiques et sociaux avec notre environnement et asseoir ses revenus sur une base moins sen- sible à la conjoncture aérienne. Aux critiques formulées par la Cour des comptes sur la qualité et le coût des services à ADP, le Président Chassigneux a répondu qu'une démarche volontaire d'amélioration de la qualité se poursuit et que nos coûts se situent dans la moyenne des aéroports européens. BN : Il y avait, quand même, un manque de réactivité des équipes dans le traitement des dossiers d'implantation ou de simple location. Nous en témoignons… J.D : Effectivement, ce département va regrouper l'ensemble des compétences immobilières (gestion opérationnelle, commerciale, stratégique, marketing, aménageurs, montage d'opérations, juridique, financier…). 33 Il est organisé en structure de projet afin de mettre en face de chaque besoin "client" un interlocuteur unique au plus près du terrain (chef de projet) chargé d'apporter les réponses rapides et satisfaisantes en s'appuyant sur les compétences de proximité et d'assurer la coordination interne avec les différents services d'ADP. Par cette politique volontariste, nous allons rendre résolument plus efficaces nos modes de fonctionnement et ainsi mieux servir nos clients et partenaires. Cette amélioration de l'efficacité opérationnelle construite autour d'une utilisation optimale de nos ressources est au cœur de la stratégie fixée dans le cadre de la mise en place du nouveau département immobilier. (Propos recueillis par Éric Veillon) Au cœur du Parc Silic Roissy-Paris Nord 2 Réalise un immeuble de services Bâtiment destiné à accueillir tous les services de proximité pour faciliter la vie des entreprises et de leurs salariés, tels que : e-commerce, restauration rapide, croissanterie, journaux, pressing, fournitures de bureaux... ou encore show room, cabinet médical... Commercialisation Tél. : 01 47 76 73 30 Contact : Guy FOURDAIN e-mail : [email protected] www.silic.fr Gestion locative des Parcs d’Affaires SILIC CAP BLEU Conseil : 01 40 07 05 45 Réalisation LES ENTREPRISES DU PÔLE Enfin ! Roissycopy “rentre” un traceur couleur ! l était temps ! Roissycopy, l’entreprise de reprographie bien connue, a enfin décidé de se doter d’un traceur couleur de la dernière génération. Cela vient combler un manque et va rendre de nouveaux services aux entreprises. I Qui ne connaît pas Roissycopy ? L’entreprise fondée il y a maintenant 12 ans par Pascal Trudelle et Patrick Boudaud est devenue, au fil du temps, le partenaire incontournable de nombreuses entreprises du pôle de Roissy, et même bien au-delà. Roissycopy, située dans le village de Roissyen-France, c’est la rencontre d’une équipe motivée (et sympathique) et du matériel ultramoderne de reprographie et un sens du service dont nous témoignons. Avec leurs Docutech (une Xerox 135 noir et blanc 8500 pages à l’heure, et une Xerox Docucolor 2060 -3500 pages/h) ils sont à même d’imprimer à toute vitesse tous les types de documents, à partir de n’importe quels fichiers. Notre agence VPP travaille de plus en plus avec eux, mais leurs clients sont toutes les autres entreprises, les collectivités locales, les commerçants, les professions libérales… Photocopies, mais aussi cartes de visites, invitations, faire-part, jusqu’à la reliure de plus gros documents, les dos “carrés-collés”... Une partie de l’équipe : (de gauche à droite) Hervé, Pierre, Pascal, Philippe et Dominique autour du Colorgraph X2 la gamme de service de Roissycopy est large. Mais ce qui leur vaut ce “papier” aujourd’hui, c’est la mise en service du “Colorgraph X2”, vulgairement appelé “traceur” et qui est tout simplement un outil formidable, qu’on appelle aussi un “imageur”. Il est capable de vous sortir affiches, affichettes, banderoles, posters, même à l’unité… Hervé en action La machine, hyperrapide (nous avons fait un essai sur notre carte Roissy 2015, impression au format 90 cm x 130 en moins de 5 min), lit automatiquement tous les fichiers et peut même imprimer des bâches ou du papier adhésif. Il n’y en avait pas, à notre connaissance, sur le pôle de Roissy : il fallait aller à Paris. Philippe en train de tirer une image au traceur 35 Pour en savoir plus, vous pouvez visiter leur nouveau site : www.roissycopy.com EV Roissycopy : 5-7, rue Houdart 95700 Roissy-en-France. Tél. : 01 34 29 01 41 LES ENTREPRISES DU PÔLE SPGA : la mémoir Dans la belle zone d’activité Charles-de-Gaulle de Tremblay, se dresse, le long du boulevard Robert Ballanger, le siège social de SPGA (Société Parisienne de Gestion Administrative). Je connais bien SPGA car je m’étais occupé, à l’époque, en 1994, de l’implantation du nouveau siège de cette société créée 17 ans auparavant, sur un créneau qui allait s’avérer porteur : l’archivage… ujourd’hui, SPGA réalise 4 millions d’euros de CA et emploie 48 personnes, dans un marché évalué en France à 90 millions d’euros par an. A C’est François Eggrickx, le directeur général de l’entreprise qui joue le guide pour Bénéfice.net. Je prends plaisir à écouter ce jeune dirigeant, aussi passionné que son père, Roland, qui aspire aujourd’hui à prendre un peu de recul au soleil : on ne lui en voudra pas… En fait, la “niche” sur laquelle SPGA s’est développée, c’est l’archivage judiciaire. M. Eggrickx père en a fait, à Tremblay, au Vieux-pays, son métier de base. Dès 1977, il y crée un petit dépôt qui répondait à un besoin des liquidateurs judiciaires qui avaient certes des solutions de stockage, mais pas de services : c’est-à-dire qu’ils n’arrivaient pas à retrouver correctement leurs précieuses archives. Roland Eggrickx a su développer à la fois un service “inventaire” (il ne suffit pas de stocker les archives, encore faut-il savoir ce qu’il y a dedans, précisément et rapidement…) et un accès des consultants aux archives. Sur ces bases, l’entreprise se développe, et elle a besoin de plus en plus d’espace. En 1984, 2 000 m2 sont occupés rue Marcel-Paul, dans le centre d’activité CDG à Tremblay. Puis en 1988, un dépôt dans le sud de l’Oise, où sont rangées les archives “mortes”. Et encore 1 500 m2 à Tremblay, rue Farman, en 92, juste avant la construction en 1994 du “navire amiral” de la société (notre photo centrale) : 4 000 m 2 sur 4 niveaux, soit 16 000 m2 de rayonnage. Depuis, SPGA a créé une filiale dans le sud (PAC’Archives à Sophia Antipolis), une autre dans le Sud-Ouest et encore dans le Centre, autour de Bourges et Nevers. Les archives de la 5, de Moulinex… C’est que l’archivage judiciaire est un travail minutieux… SPGA est le gardien des archives de liquidations les plus célèbres comme la “5” ou encore Moulinex. Mais pas seulement. Petites, moyennes ou grandes liquidations nécessitent un archivage fiable. Tout commence par le mandataire de justice, qui doit trouver une solution pratique au stockage et à l’accès des multiples documents que peut posséder n’importe quelle entreprise en liquidation. C’est ainsi que ce mandataire missionne une société comme SPGA pour aller chercher délicate car, nous apprend François Eggrickx, “à ce moment-là, les archives, c’est pas évident…” Puis viens l’inventaire (c’est la valeur ajoutée de SPGA), les archives là où elles sont, puis informe les experts judiciaires, les avocats, du lieu où sont conservés les précieux documents. Cette prise en charge est 36 le classement en cartons (chez SPGA, qui dispose d’un personnel formé aux techniques de l’archivage, tous les cartons sont accessibles individuellement) et l’entreposage. Après, c’est l’exploitation : consultations par les administrations (impôts, police judiciaire dans certains dossiers, experts divers…), toujours sur autorisation du mandataire ou sur commission rogatoire. Et les archives restent là tout le temps de la procédure et encore 5 ans après la clôture. À la fin, elles sont F O N T PA R L E R D ’ E L L E S re des entreprises détruites, après toutefois l’autorisation du service des Archives départementales qui peuvent y trouver leur bonheur… Gagner en efficacité Ca, c’est l’entreposage judiciaire. Mais l’autre activité de SPGA, c’est le service offert aux entreprises en activité dans le traitement de leurs archives. On le sait tous, les documents “à garder” sont innombrables (voir encadré). Et puis, on a tendance à les garder n’importe où et rares sont les personnes, au sein de l’entreprise, qui acceptent de “s’occuper des archives”… Là se situe l’intérêt du travail de SPGA. En prenant en charge l’archivage des entreprises, SPGA permet à celles-ci non seulement de gagner des mètres carrés (et des mètres cubes) précieux, mais aussi d’avoir un véri- L’archivage en France : table service sur l’archive : plan d’inventaire spécifique pour chaque entreprise, classement, gestion des délais de conservation, conseils en organisation, stockage dans un local “tampon” et transfert vers les entrepôts de proximité, consultation facile. Il s’agit, ni plus ni moins, d’externaliser des tâches qui, pour importantes qu’elles soient, ne sont pas dans la stratégie opérationnelle de l’entreprise et qui sont finalement coûteuses. En fait, les entreprises comme SPGA sont des logisticiens des archives. La qualité est au rendez-vous : SPGA est certifiée ISO 9001 (version 2000) depuis 2002. Eric VEILLON Contact : SPGA François Eggrickx 01 49 63 44 33 Quelques obligations d’archivage pour les entreprises : - Les documents confiés à un professionnel de l’archivage représentent actuellement environ 5 millions de mètres linéaires (1m linéaire = 2 cartons), soit 650 000 m3. - Un marché de 90 millions d’euros pour une trentaine de sociétés - L’équipement des rayonnages se fait en fonction du type de document, de son taux de consultation, et de sa durée de consultation : rayonnage fixe, mobile, armoire rotative… sources : Proseg 2002 (salon des services généraux) - en savoir plus sur l’archivage : www.archimag.presse.fr www.archives-page.com - Livres et registres comptables : 10 ans - Pièces justificatives : 10 ans - Factures, bons de commande, de livraison : 10 ans - Correspondance commerciale : 10 ans - Contrats : 10 ans - Livre de paie (coté et paraphé : 5 ans) - Statuts de la société : 30 ans - Comptes annuels : 10 ans - Documents relatifs aux charges sociales : 3 ans - Registre du personnel : 5 ans 37 LES ENTREPRISES DU PÔLE Goussainville ADES, un vrai parte ’informatique est venue simplifier la vie des entreprises (et des particuliers !) à un point que nous ne pouvions l’imaginer il y a quelque vingt ans. Nous-mêmes (notre belle agence VPP et Bénéfice.net) n’aurions jamais pu avoir l’idée d’exister sans elle. Rendons au passage un grand hommage à Bill Gates et à Microsoft qui, avec ses Windows, ses Word et Excel (pour ne parler que de ça) a permis à des millions d’individus de créer leur entreprise et à celles-ci de se développer. Au lieu de décrier comme on l’entend parfois l’homme le plus riche du monde (37,75 milliards d’euros au dernier classement Forbes), on devrait le bénir. On n’est pas des informaticiens, j’ai besoin tout de suite…” Lui : des spécialistes de ce monde à la “Oh la la ! Comptez trois jours”. fois simple et très complexe, Aïe ! Moi, encore : “Et ça me voire fragile. Un dysfonctionne- coûtera combien ?” Lui : “Oh ! ment, une panne, un virus et on comptez un peu pus de 3000 F est cuits. Il faut donc faire appel HT”. J’étais liquéfié. 40 % du à des professionnels et c’est là prix de l’unité centrale ! Du coup que ça se complique encore. je pense à appeler un copain, D’abord, dans notre pôle de directeur informatique dans une Roissy, il n’y a pas beaucoup municipalité proche. Il arrive, d’entreprises de conseil et de règle le “problème” en 15 minumaintenance informatiques. Et tes… Sans commentaire. quand on en trouve, c’est souvent la galère. Certains “professionnels” sont devenus ce que j’appelle les “nouveaux scribes” en faisant allusion aux scribes de l’antiquité qui savaient mais profitaient de leur savoir jalousement gardé pour gagner abusivement pouvoirs et profits. Tenez, une petite anecdote, entre autres. Au début de notre activité, j’avais un problème sur mon PC, qui ne m’obéissait plus. Affolé, François Bonnet (Réseaux et Internet) j’appelle un “pro” dont je venais de faire connaissance. Je décris la situation. Lui : “Oh la la ! Trouver un bon conseil : C’est grave ! Il faut descendre pas évident Windows. Apportez-moi l’unité centrale. Je vais voir ça”. Moi : “Euh, ça va être long ? C’est que Il n’y a pas beaucoup par ici, disais-je, de sociétés spécialisées dans le conseil et la maintenance informatiques. Mais nous avons découvert depuis un certain temps déjà ADES Ingénierie Informatique, à Goussainville, que nous allons vous présenter, et qui gagne à être connue car elle a mis au point des solutions techniques et commerciales originales qui conviendront à nombre d’entreprises de notre secteur. C’est Pascal Porte qui a fondé, avec deux de ses collègues François Bonnet et Frédéric Savy, à peine sortis Ingénieurs Systèmes de l’École Supérieure d’Informatique de Montreuil (93), ADES, une SSII (Société de services et d’ingénierie informatique) il y a maintenant presque 12 ans. Au départ, il s’agissait pour eux, forts de leurs succès dans des projets réalisés en commun et en parallèle de leurs études, d’offrir des presta- L Les nouveaux scribes Cela dit, si l’informatique simplifie la vie (couplée à l’Internet, quelle autre révolution ce haut débit !), les problèmes de maintenance et de développement nous la compliquent souvent. Quels matériels, quels logiciels, (adaptés à vos besoins…) choisir ? Et quand ça va mal, que faire ? Pascal Porte Une partie de l’équipe d’Ades 38 F O N T PA R L E R D ’ E L L E S enaire informatique Le contrat Liberté Pour ses prestations hors déploiement et développement, qui font l’objet d’un devis maintenance, réseaux, Internet, formation, ADES propose son contrat “Liberté” sans aucune obligation quelle qu’elle soit ! Au lieu d’un forfait mensuel comme le propose la plupart du temps les autres sociétés (et qui a les inconvénients qu’on imagine : le forfait étant dû, la qualité et la rapidité de l’intervention n’est pas toujours au rendez-vous), le contrat “Liberté” est établi sur des interventions facturées “à la minute”. À chaque intervention, une fiche est remplie et signée par les deux parties concernant la nature et le temps de l’intervention, et le client reçoit chaque mois une facture correspondant au travail réel effectué. Ainsi, pas de problèmes… Ils sont forcément bons sinon vous pouvez vous passer de leurs services quand vous le voulez ! Vous n’avez aucun engagement à l’année avec eux. C’est tout l’avantage du contrat “Liberté”. Bien entendu, tous les mois où vous n’avez pas fait appel à leurs services, vous n’êtes pas facturé”. Frédéric Savy (Développement) tions de formation en microinformatique. Très vite, ils se sont mis au développement d’applications sous Windows et à la mise en place de réseaux Microsoft et Netware. Puis, en 1998, ADES a créé deux nouveaux départements : Maintenance informatique et Déploiements informatiques. Dès le début, le succès a été au rendez-vous pour arriver en 2002 à un CA de 941 000 e, s’il vous plait, avec 7 collaborateurs. Avec des clients célèbres comme PSA Peugeot Citroën où ils ont coordonné le déploiement d’une nouvelle solution appelée “Clair 2000” pour les 400 concessionnaires et points de vente du constructeur automobile. Citons, proche de chez nous, Roissy Print (l’imprimerie du Figaro, sur l’aéroport) chez qui ADES a réalisé l’ingénie- rie de réseau sur un site Novell Netware de 50 postes et développé un logiciel de Gestion et Suivi de production. Ou encore Essilor International (les verres de lunettes) pour qui ils ont coordonné la nouvelle solution “OPTIMEYES” avec matériel et logiciel pour l’ensemble des opticiens (1200 points de vente). Mais un des clients qu’affectionne en particulier l’équipe d’ADES, ce sont les “Restos du Cœur” pour qui ils ont mis en place toute l’informatique (matériel, logiciels, Internet, maintenance, formation, hot-line) pour les 100 associations départementales de l’association de Coluche. Mais aussi des TPE, des PME-PMI d’Ile-de-France et de l’Oise, avec toujours une proposition commerciale originale et rassurante. Les tarifs • de 30 à 60 journées : 530 e • de 60 à 100 journées : 480 e • au-delà de 100 journées : 420 e Il faut y rajouter un forfait de déplacement calculé en minutes. Sur cette base, ADES a calculé que, pour l’exemple d’une entreprise de 15 personnes, la moyenne de facturation (après deux ou 3 mois) équivaut à une journée par mois, sur l’ensemble des prestations, soit donc 580 e (3804 F), ce qui est correct. Ce n’est pas de la pub déguisée, je vous l’assure, mais plutôt un bon tuyau. Si vous avez, comme tout le monde, des besoins en conseil, en maintenance, en développement de vos outils informatiques, prenez contact avec eux. Demandez Pascal Porte, c’est lui qui est chargé du commercial. C’est un type adorable en plus, patient et tout et tout. Il vous expliquera mieux que je l’ai fait le contrat “Liberté” et vous mettra en contact avec ses collègues pour la partie qui vous intéresse. Vous pouvez aussi aller voir leur site Web : www.ades-info.fr, très complet au niveau des infos (mais qui pourrait être mieux fait graphiquement, cher Pascal. Chacun son métier, non ? Consultez-nous !) Sur la base de douze mois glissants, le tarif est le suivant : • de 1 à 30 journées de prestations : 580 e HT pour huit heures Une innovation ADES : le logiciel “Provence” ADES a mis au point un logiciel prénommé Provence (Promesses de Ventes et Négociation de Commissions Exceptionnelles) destiné aux fabricants et aux distributeurs qui ont à gérer des conditions exceptionnelles de vente ( “dérogations de prix” traitées par avoirs, rabais, ristournes et autres remises commerciales dans un contexte fortement concurrentiel. L’expérience d’ADES auprès des grandes entreprises lui a permis de mettre au point cet outil innovant, totalement paramétrable, capable de prendre en charge la gestion et l’analyse de ces niveaux de prix “dérogés” qui cassent la tête aux directions commerciales. À découvrir… 39 EV Contact : ADES (Assistance, Développement, Études et Services) Immeuble Le Phébus ZI du Pont de la Brèche à Goussainville Tél. : 01 34 04 92 12 www.ades-info.fr Ils lisent et ils appr Et ils le Jean-Pierre Blazy Député-maire de Gonesse Je lis régulièrement le magazine “Bénéfice.net” dont j’apprécie qu’il traite l’ensemble des domaines liés à l’activité de la plate-forme aéroportuaire Roissy CDG. Je partage certaines analyses contenues dans cette publication mais regrette que les nuisances supportées quotidiennement par les riverains apparaissent trop souvent comme secondaires face aux enjeux économiques et commerciaux. Nous devons promouvoir un véritable développement économique dans le domaine aéroportuaire afin de concilier expansion économique, préservation de l’environnement et amélioration de la qualité de la vie des riverains. Là aussi, “Bénéfice.net” a un rôle important à jouer. Jean-François Benon Les lecteurs de Bénéfice.net sont variés. Leaders d’opinions, chefs d’entreprises, cadres, retraités, syndicalistes, fonctionnaires, ils disent tous pourquoi ils lisent notre magazine et en quoi il leur est utile. Merci à eux ! Eric VEILLON Directeur de la Publication Directeur du Comité d’expansion économique du Val-d’Oise (CEEVO) Depuis son lancement en 1998, Bénéfice.net apporte incontestablement aux acteurs économiques et institutionnels de l’environnement de la plate-forme aéroportuaire de Roissy Charles-de-Gaulle, grâce aux informations pratiques, aux dossiers techniques, aux “bonnes adresses”, aux débats et aux réflexions qu’il rassemble, les éléments d’une meilleure prise en compte de l’impact d’une infrastructure majeure sur son environnement territorial. Répondant aux besoins de communication et de circulation de l’information autour du pôle aéroportuaire, Bénéfice.net a défriché un vaste champ en jachère, en usant d’un langage direct, parfois irrévérencieux, en assumant souvent des partis pris ou des convictions propices à des débats et à des échanges de point de vue, en affirmant en tout cas une forte volonté d’indépendance pour être en quelque sorte un support engagé et militant sur un territoire d’excellence encore en devenir. Jean-Louis Amidieu Fonctionnaire des Douanes à Roissy Dans le paysage des publications lues par les “aéro-citoyens”, celle d’Éric Veillon retient particulièrement mon attention pour de multiples raisons. D’une part, son parcours personnel est singulier. Nous avons travaillé ensemble, à Tremblay, lui comme Directeur du développement économique, avec Georges Prudhomme et Simon Dawidowicz, dans la commission des affaires économiques du Conseil municipal de Tremblay-en-France. Puis, il a quitté sa casquette de fonctionnaire territorial pour embrasser la carrière de Patron de journal. Quelle audace ! Certes, il n’a ni la plume d’un Claude Cabannes de l’Humanité, ni celle d’un Noblecourt du Monde, mais ses dossiers sont traités avec la passion du concret et de la diversité. À sa manière, il informe, critique, hausse le ton - populiste, attention - alimente les débats. Pour continuer, étoffer sa petite entreprise, la recherche d’encarts publicitaires relève de l’évidence. Et cette dépendance n’est pas sans risques, ni confusion. M. Claude Belet Directeur du groupe de Roissy de la Société Générale Bénéfice.net c’est, à nos yeux, une vision concrète de la vie du pôle de Roissy, illustrée de nombreux témoignages touchant à l’actualité économique, qui sait varier les thèmes et pose les bonnes questions aux bons interlocuteurs. C’est un bel outil de diffusion et d’échange de l’information dont on attend toujours la parution du prochain numéro avec impatience. 40 récient Bénéfice.net disent ! Michel Meunier PDG de la société EUROPÉENNE de SURVEILLANCE Fidèles annonceurs depuis la naissance du magazine, Bénéfice.net est pour l'EUROPÉENNE DE SURVEILLANCE un formidable relais pour asseoir la notoriété de l'entreprise et faire parler de nous commercialement sur la plate forme aéroportuaire. De plus, grâce au magazine nous avons pu être contactés pour répondre à des appels d'offres en matière de SURETÉ et de SECURITÉ. Certains de nos clients actuels nous ont approchés grâce à notre positionnement publicitaire. Nous sommes et resteront des fidèles lecteurs et annonceurs. Longue vie au magazine et à l'équipe qui le fait vivre. Jacques Boyadjian Proviseur du Lycée professionnel Hélène Boucher à Tremblay-en-France Lecteur assidu depuis les premiers numéros de Bénéfice.net, j’apprécie particulièrement toutes les informations concernant la plate-forme aéroportuaire et la zone économique environnante. Ce journal présente un intérêt d’autant plus accentué que mon établissement scolaire propose une formation baccalauréat professionnel Exploitation des transports. Les articles sont présentés avec un certain humour, parfois avec quelques coups de patte et, il faut bien l’avouer, dans un style qui n’est propre qu’à ce journal et à sa Rédaction, c’est pourquoi, entre autres, je ne reste jamais indifférent à la lecture de Bénéfice.net Frédéric Vernhes Président du MEDEF 95 Parler d'économie en parlant des hommes et des femmes qui font, on sent bien que c'est cela qui motive Éric Veillon. La locomotive économique CDG méritait bien son organe de presse. Avec son ton curieux, parfois impertinent, toujours joyeux, Bénéfice.net a incontestablement occupé le terrain. C'est une initiative d'entrepreneur et cela nous va bien. Yves Levassort Retraité à Saint-Prix Retraité d’Air France Cargo, ayant participé en mars 1974 au “décollage” de CDG, j’ai été très satisfait de découvrir dans “Bénéfice.net” un langage inhabituel. Un langage de vérités pas toujours “politiquement correct” (forcément). Il faut lire certains éditoriaux de BN qui ne manquent pas de “force” pour s’en convaincre. Ce que la rédaction juge utile de dire, elle le dit, n’en déplaise à certains. C’est pour moi un excellent complément d’information devenu maintenant indispensable. Les sujets traités sont bien choisis : emplois, entreprises, immobilier, transports aériens, échanges commerciaux, etc. Et les élus, tous, peuvent s’exprimer dans les colonnes de cette publication, permettant ainsi aux lecteurs de se faire une opinion plus précise. Pour moi, la direction de Bénéfice.net travaille avec beaucoup d’efficacité pour Monique Montagnier une France dans son siècle et j’aime particulièrement ce langage, ce type d’action. Directrice de l’ANPE de Roissy CDG Bravo ! Bénéfice.net ? Un magazine original dans sa conception, bien illustré, qui traite en profondeur un grand dossier central. Il nous donne un éclairage avisé sur l'économie du territoire. 41 ARGENT Une Banq h non ! Ce n’est pas un publireportage. C’est tout simplement un article sur notre banque, la Banque Populaire Nord de Paris, parce que nous la connaissons bien... bien, parce qu’elle nous connaît bien, et parce que, depuis 7 ans, elle nous suit dans notre développement, et aussi parce que c’est une banque coopérative et nous en sommes, en tant que sociétaires, propriétaires. Dire qu’elle est proche de nous, même si ça fait bien, c’est réducteur, tant la confiance mutuelle est là, de tous les moments, faciles ou difficiles, mais essentielle à la vie de notre entreprise. E ment résumé. Mais, s’agissant des “banques ou établissements et assimilés”, comme c’est marqué sur votre carnet de chèques, la loi a établi, au fur et à mesure des siècles des règles de plus en plus protectrices pour les usagers (rap- rémunération. Eh bien le banquier, c’est pareil, quand il vous prête de l’argent, son principal souci c’est de le revoir au terme fixé, avec sa rémunération. Ca parait simple, mais ça explique pas mal de choses, blissements bancaires, pas de problème pour les déposantsépargnants. La confiance qui reste c’est celle que peut avoir le banquier envers vous ou/et votre entreprise. Et c’est là que le bât blesse. Le banquier vous prêtera Une bonne occasion pour vous présenter une belle entreprise… du pôle de Roissy. Qu’est-ce qu’une banque* ? Qu’est-ce qu’un banquier ? On l’oublie souvent. Mais une banque c’est une entreprise comme les autres, ou presque. Comme les autres, parce qu’elle vise à se développer, à générer du profit pour de bonnes raisons : se perpétuer, payer ses collaborateurs et assurer la rémunération du risque assumé par ses propriétaires. Presque comme les autres, parce que l’objet de son activité est le commerce de l’argent, une “marchandise” très encadrée par la loi. Autrement dit, les banques achètent (ou empruntent) et vendent (ou prêtent) de l’argent. C’est cela le métier de banquier, rapide- Les chefs d’agence du groupe d’Aulnay ont posé pour Bénéfice.net, devant l’agence d’Aulnay. Ça tombait bien, ce jour-là, le Directeur général, M. Criton, était en visite d’agences… De gauche à droite : M. Meimoun (Livry) M. Tochon, Directeur de groupe (Aulnay), Mlle Triquet (Gagny), M. Soenen (Aulnay-Vieux-Pays), M. Régy (Sevran), M. Criton (DG), M. Legros (Villepinte), M. Leducq (Le Raincy). pelons-nous la faillite du système de Law - sous Louis XV… et relisons l’excellent, le délicieux roman de Zola : “l’Argent”). Sous ces réserves, un banquier n’est ni plus ni moins qu’un commerçant comme un autre. Si vous lui prêtez de l’argent (ce que vous faites tous les jours, ne serait-ce qu’avec vos comptes “épargne”), vous voulez le revoir, avec une notamment en matière de création (ou de développement) d’entreprise (mais le raisonnement vaut pour les particuliers). D’où la question centrale de la confiance. Si vous n’avez pas confiance, vous ne mettrez pas votre argent dans telle banque (regardez la Banque Khalifa en ce moment). Mais comme en Europe la loi impose des garanties pour les éta42 si et seulement si vous lui présentez des projets valables et fiables. La différence entre les banquiers tiendra ensuite (que ce soit entre différentes banques ou à l’intérieur d’une même banque) à la qualité de l’écoute du banquier en question (à “l’appétence”, me disait un dirigeant d’une autre grande banque, il y a quelques années). ARGENT que vraiment populaire Et c’est là que j’apprécie ma Banque populaire. La qualité de l’écoute, la (vraie) relation proche. Mais attention, l’information du banquier, à mon avis doit jouer sans arrêt. Une réussite ? Il faut l’en informer, et chiffrer. Une mauvaise passe ? Un problème de trésorerie ? Il faut lui expliquer pourquoi et ce qui va se passer. Si vous êtes un bon homme (ou femme, oui !) d’affaires et que vous suivez ces conseils (gratuits, merci Bénéfice.net) vous aurez toujours votre banquier avec vous. Et avec la Banque “pop” (et surtout le groupe d’Aulnay, que je connais bien), tout ira bien. Une banque coopérative de proximité La Banque Populaire Nord de Paris est une banque coopérative, c'est-à-dire qu’elle n’a pas d’actionnaires au sens propre du mot, mais des sociétaires, qui sont propriétaires du capital. Les prises de décisions se font selon le principe “une personne = une voix”, quel que soit le capital apporté, favorisant ainsi l’indépendance financière. Le mouvement bancaire coopératif est né à la fin du XIXe siècle, de la volonté des artisans, commerçants et petits industriels de profiter aussi du crédit, dont ils étaient écartés de fait. L’État a ensuite encouragé ce mouvement (loi Clémentel de 1917) qui a donné naissance aux “Banques populaires”. En 1919, les différentes banques populaires se dotent d’un organe de liaison, l’Union syndicale. Celle-ci sera remplacée par la Chambre Syndicale des Banques Populaires en 1929. Elle est l’organe de représentation nationale. Elle a été remplacée depuis par la Banque Fédérale des Banques Populaires. En parallèle, les Banques Populaires ont constitué la banque des banques en 1921 en créant la Caisse Centrale, qui a depuis fusionné avec Natexis Une banque qui sait écouter J’ai souvent conseillé “ma” banque autour de moi. J’ai demandé à Alex Franiatte, un de mes amis-clients de Tremblay-en-France de vous raconter comment il a été reçu à l’époque par la Banque Populaire. “À 49 ans, j’étais menacé de chômage de longue durée. Pour moi, pas question. J’ai voulu créer mon entreprise. J’avais une bonne idée, de l’expérience dans mon secteur, des clients, un business plan, quelques sous et quelques garanties. J’ai fait la tournée des banques locales. Pas moyen d’avancer. Éric m’a conseillé d’aller voir la Banque Populaire à Livry-Gargan. M. Tochon, alors chef d’agence, a étudié mon dossier. J’ai été écouté. On m’a prêté 150 000 F. Ce qui m’a permis de démarrer et de gagner. Aujourd’hui, j’ai revendu ma boîte, après 8 ans d’activité et un petit profit, et j’en suis le Directeur commercial. En attendant la retraite. Merci Éric, Merci la Banque Populaire. Je n’ai aucune gêne à l’écrire, bien au contraire” Alex Franiatte voir fiscal correspondant 0,28 euro). suite au rachat de celle-ci. C’est en 1922, qu’est créée, sous l’impulsion de Louis Marchand, la Banque Populaire Industrielle et commerciale Nord de Paris. Une première agence est ouverte à Paris, puis deux autres à SaintOuen et Saint-Denis. La banque se développera jusqu’à nos jours, en changeant de nom pour devenir aujourd’hui la Banque Populaire Nord de Paris, dont le siège est à Saint-Denis. Elle fait partie du Groupe Banque Populaire (produit net bancaire en 2002 : 5,7 milliards d’euros) qui comprend, 28 autres Banques régionales. Celles-ci contrôlent la Banque Fédérale, qui elle-même contrôle Natexis Banques Populaires, cotée, elle, au premier marché d’Euronext Paris. À cela s’ajoutent la COFACE et le CRÉDIT COOPÉRATIF. La Banque Populaire Nord de Paris compte aujourd’hui 80 agences, de Paris à l’Oise. Elle a tenu son assemblée générale annuelle le 24 avril, à Villepinte. Chaque sociétaire aura pu voter les six résolutions prévues (approbation des comptes, état du capital au 31 décembre 2002, affectation des résultats...). L’année dernière, les parts sociales ont rapporté à leurs détenteurs un intérêt de 0,56 euro (avec l’a- La banque est dirigée par un Conseil d’administration (tous les membres sont sociétaires) présidé par M. Pierre Noblet. Le Directeur général est M. Jean Criton (sur la photo) assisté par MM. Barsolle et Battistella, Directeurs généraux adjoints. Nos lecteurs connaissent bien aussi Mme Monique Leroux, (voir portrait dans BN 1), aujourd’hui chargé du secteur des entreprises. Le Groupe d’Aulnay-sous-Bois Les agences de la Banque Populaire Nord de Paris sont organisées en Groupes d’agences, dirigés par un Directeur de groupe. Il y en a13 en tout sur le territoire de la Banque. Celui que nous préférons, c’est bien sûr le nôtre, le “groupe d’Aulnay”, qui compte 7 agences (Aulnay, LivryGargan, Le Raincy, Villepinte, Gagny, Aulnay-Vieux-Pays et Sevran). Il est dirigé par le (très) dynamique Christian Tochon. C’est le meilleur groupe de la Banque : environ 8200 comptes de particu43 liers et 1950 comptes d’entreprise, 122 millions d’euros de ressources et 136 millions d’emplois (crédit), que gèrent 38 collaborateurs. Une mention spéciale pour l’agence de Villepinte (notre agence). Elle fut dirigée par l’excellent Gérard Leducq (aujourd’hui chef d’agence au Raincy) qui en a fait une des agences les plus performantes de la Banque. Le non moins excellent Christophe Legros la dirige aujourd’hui avec le même talent et la même passion que son prédécesseur. En plus de ce groupe dynamique, il faut mentionner également l’agence “Entreprises” de la Banque Populaire Nord de Paris, qui est à Paris-Nord 2, rue de la Belle-Étoile, dirigée par M. Frandeboeuf. Elle existe pour les besoins spécifiques des entreprises au chiffre d’affaires de 3 millions d’Euros et plus. La Banque Populaire Nord de Paris contribue au développement de nos entreprises et de notre région. C’est bien ! Éric VEILLON *Pour la commodité, on parlera ici des banques de dépôt, mais le raisonnement vaut à peu près pour les banques d’affaires. En savoir plus : -le site de la Banque Populaire Nord de Paris : www.nordparis.banquepopulaire.fr -celui du Groupe Banque Populaire : www.banquepopulaire.fr -sur les entreprises coopératives : www.entreprises.coop PORTRAIT 30 ans de Luft URSULA : l’amour de la Fra “Ich weiss nicht was soll es bedeuten”, mais elle est étonnante et pétillante, cette Ursula - Uschi, pour les intimes, “Flight manager” à la grande compagnie aérienne allemande Lufthansa. Eh oui ! chers lecteurs, cela fait partie des privilèges, des avantages en nature (“indéclarables” à l’URSSAF… ni à l’IS, ni… à l’ISF) du travail à Bénefice.net : on rencontre toujours des gens intéressants, dans leurs itinéraires personnels et professionnels heureusement différents mais toujours passionnants (et passionnés). Quand, en plus, il s’agit d’une belle femme de 54 ans que vous avez réussi à convaincre d’entrer le soir, dans votre bureau, en tête-à-tête, entre 19 h et …24 h, le bonheur est total ! Mais comme on est partageur (depuis longtemps), profitez-en aussi… ’était un hasard, mais le jour où nous étions convenus, Ursula et moi, d’un rendez-vous pour ce portrait, c’était le jour du quarantième anniversaire du Traité de l’Elysée, fêté fastueusement en France et en Allemagne. On n’a pas fait exprès, mais notre entretien était consacré… C Son travail est important : “flight manager”, en français : chef d’escale de permanence. Pour comprendre, il faut savoir que chaque compagnie aérienne possède une “escale” dans chaque aéroport fréquenté par elle d’une manière régulière. Une escale, c’est une équipe de personnes qui a en charge, sous la supervision du Chef d’escale, l’organisation d’un vol commercial. En gros, au départ, tant que l’avion n’a pas fermé ses portes, et à l’arrivée, dès que les portes de l’aéronef sont ouvertes, toutes les questions concernant le vol (accueil, billets, sûreté, problèmes techniques, chargement du fret, bagages, approvisionnement…), relèvent de la responsabilité du chef d’escale. Celuici, à sa disposition, des adjoints opérationnels, des superviseurs, des chefs d’escales de permanence, pour assurer sa mission : le vol doit partir et arriver dans de bonnes conditions. Le job d’Ursula consiste à mettre en place le personnel (planification informatique), et gérer tous les problèmes, voire les litiges à l’embarquement comme à l’arrivée. C’est que Lufthansa, gère 45 vols par jour qui arrivent ou quittent Roissy 1 à destination du hub de Francfort et des autres villes d’Allemagne. Ursula est là depuis 1982, mais avant, elle a officié dix ans à l’escale d’Orly. C’est dire que le boulot, elle connaît. D’ailleurs tout le monde la connaît aussi, dans le milieu aéronautique de Paris. Toujours souriante, parlant parfaitement notre langue (elle a la double nationalité), charmante, il faut l’entendre parler d’elle. “Tous les chefs d’escale sont des expatriés. Moi, je suis une recrutée locale, j’ai été embauché ici”, s’amuse t-elle. Et pour cause ! Ursula est une amoureuse précoce de la France. Née à Karlsruhe (vous savez cette grande ville de la vallée du Rhin supérieur, qui a été fondée par ce margrave (Karl) de Bade, qui ayant fait, en 1715, un petit roupillon sympa dans une forêt du coin, a voulu construire une ville à cet emplacement précis (rien que ça), d’où son nom, pour les nuls en allemand que vous êtes pratiquement tous, “Karlsruhe” : “le repos de Karl”). Au lycée, elle apprend le français en 1re langue. Son prof de français, voyant son intérêt, lui propose, à 15 ans, d’aller perfectionner son apprentissage de la langue de Molière en faisant la baby-sitter pendant trois semaines pour les enfants de l’attaché culturel français de BadenBaden. “Ça a été une révélation, un vrai coup de foudre avec la France !”, s’enthousiasme encore Ursula, en se rappelant ces années. Elle découvre et aime Brassens, Brel, les paysages, Paris, ach !… À 18 ans, son “Abitur” en poche, “je suis allée tout de suite en France”, s’enthousiasme-t-elle encore. Elle passe 1968 à suivre des cours de français à l’Institut catholique, entre le baby-sitting et les bombes lacrymogènes qu’elle découvre un soir de mai… Elle habite quai Blériot (une prémonition ?) fait des petits boulots, fille au pair… Puis retourne en Allemagne où elle devient la secrétaire de l’attaché culturel de France à Karlsruhe. “Je voulais être hôtesse de l’air…” Celui-ci parti, comme son successeur “ne lui plaisait pas”, elle décide de partir au Canada, à Edmonton (Alberta), histoire de perfectionner son anglais (il lui fallait deux langues étrangères). Car, comme je m’en doutais, Ursula voulait être hôtesse de l’air. À l’époque, même si le métier est toujours attirant, être hôtesse de l’air, c’était l’Amérique ! “C’était mon rêve” 44 me dit-elle avec une pointe de nostalgie. Mais, cela ne se réalisant pas, elle quitte le Canada après huit mois : trop froid… La revoilà à Paris après un séjour de six mois en Angleterre. C’est le temps de l’Amour. Elle se marie avec un “pur parisien” en juillet 1972, avec qui elle fera deux enfants. Cette fois, c’est sûr, elle veut entrer dans une compagnie aérienne. Elle intègre les “KELLY Girls”, une boîte d’intérim de secrétariat. Mais elle veut travailler (bien sûr) soit à Air France, soit à Lufthansa. Air PORTRAIT thansa à Paris nce et la passion de l’avion France lui dit “oui, mais dans trois mois” (ça n’a pas changé). Elle insiste alors ( “je suis Bélier”) à Lufthansa (“je suis quand même allemande de cœur”, se rassure t-elle en me disant ça). La voilà hôtesse de la compagnie teutonne, mais hôtesse… au sol ! “Ce n’était pas plus mal, je venais de me marier. Du coup, j’ai décidé de faire une carrière au sol”, racontet-elle. Et ça fait trente ans que ça dure. Elle a été la première femme au service “opérations” c’est-à-dire qu’elle s’occupait des devis de poids, du chargement des avions, du fret, de l’arrimage, un boulot de mec, à l’époque. Par sa compétence, elle passe “superviseur” en 74, un an et demi après son embauche. En 1982, Lufthansa quitte Orly pour Roissy, Ursula suit, jusqu’en 1995, puis retourne à Orly où elle est nommée chef d’escale (Lufthansa venait de rouvrir une escale qui a duré jusqu’au 11 septembre) et revient à l’escale de CDG en janvier 2002. La guerre ? On n’y pense plus… Aujourd’hui, elle envisage l’avenir avec sérénité. “Je me suis toujours investie dans ma profession. Je serai bientôt en retraite. Mais je vais rester en France !”. Elle possède une maison prés de Chambord où elle nourrit des projets de gîte rural. Revenant sur son travail, avec le recul, elle pose un regard critique sur les nouvelles générations : “je trouve épouvantable la mentalité des nouveaux. Quels sont mes droits ? Voici ce qu’on entend, avant toute chose. Personne ne pense à l’implication personnelle dans son travail. Ca m’énerve !” Et nous voilà partis sur ses goûts. “J’aime la musique, le tennis, la culture, l’art, la cuisine, le théâtre, les musées…”. Et puis, et puis… On a beau être en 2003, en Union européenne, les relations franco-allemandes sont toujours marquées, du moins pour cette génération, par le souvenir des guerres, surtout celle de la folie nazie. Alors, Uschi, la guerre, on n’y pense plus ? “Non !” répond-elle avec force. Mais, mais… En soixantehuit, se souvient-elle, on faisait de l’auto-stop avec une amie, en France. Quand le conducteur a compris qu’on était Allemandes, on s’est fait débarquer…”. Et elle continue : la culpabilisation ? Oui, mais pendant un moment. On a appris tout ça à l’école. Les camps, oui, tout ça, ça occupe une partie de l’esprit. Mais quand on dit que tous les Allemands étaient coupables, je ne suis pas d’accord. En fait, notre génération n’est pas culpabilisée, parce que nous, nous ne sommes pas coupables. Mais les traces sont encore là, et, parfois, il faut vivre avec. Témoin cette “anecdote” qu’elle raconte (il y a quatre ans). À Orly, un passager, Juif, avait un surpoids de bagages. “On s’est bien occupé de lui, mieux que quiconque, on lui a fait une remise sur le tarif. L’homme en rajoute. “je voudrais être en Club”. Ursula, excédée, dit non. Et l’autre de protester : “c’est bien ça, les Boches !” Et de se souvenir encore, lors de ses séjours au Canada et aux USA, des films de guerre avec les “méchants allemands”… Comme quoi, l’Histoire et ses injustices… Le jour où a eu lieu cet entretien, le quarantième anniversaire du traité de l’Elysée (où le chancelier Schroeder avait proposé la double nationalité à tous les Français et à tous les Allemands : gadget de communication ou annonce sérieuse, toujours est-il qu’on en parle plus), je me suis redit que nous étions deux grands peuples européens, cousins, frères même (je suis Lorrain, faut-il le rappeler ?), et que l’union faisait vraiment la force. Ce soir là, je l’ai vraiment aimée, Uschi. “Ich bin ein Karlsruher”. Eric Veillon 45 SIRIUS L’IMMOBILIER D’ENTREPRISE SUR LE PÔLE DE ROISSY Goussainville Le Mesnil-Amelot A LOUER OU A VENDRE - Entrepôts-Activité - 4630 m2 divisibles à partir de 1500 m2. - Permis de construire obtenu Paris Nord 2 A LOUER OU A VENDRE : - locaux d’activités 2600 m2 divisibles - Livraison : été 2003 Compans A LOUER - entrepôts-bureaux 6650 m2 - 8 postes à quai - disponibilité immédiate Tel. : A LOUER - dans parc logistique gardienné : - entrepôts-bureaux divisibles à partir de 2500 m2. - disponibilité immédiate 01 60 01 34 34 IMMOBILIER D’ENTREPRISE MIPIM 2003 ’édition 2003 du MIPIM (Marché International des Professionnels de l’Immobilier) s’est tenue à Cannes du 4 au 7 mars dernier. Comme chaque année, Bénéfice.net y était. C’est toujours un plaisir de vous rendre compte de cette immense, brillante et incontournable manifestation qui réunit les professionnels de l’immobilier d’entreprise du monde entier. Cette année 14 276 d’entre eux, venant de 62 pays se sont rendus auprès des 5253 organismes et sociétés participantes. Un tout petit peu moins que l’année dernière. Mais le MIPIM reste le MIPIM : une occasion unique de rencontrer tout le monde de l’immobilier, en quelques jours - de plus en plus courts - tellement les manifestations et les rencontres sont nombreuses. La Région Ile-de-France était mieux représentée cette année grâce à l’ARD (Agence Régionale de Développement) qui avait regroupé (presque) tous les acteurs franciliens sous un espace “Paris Région”. Le pôle de Roissy, toujours présent (à travers le Val-d’Oise principalement) n’avait toujours pas, selon nous, la place qu’il devrait occuper, eu égard à la force d’attraction que représente le pôle économique situé autour du premier aéroport d’Europe. L continental. 47 IMMOBILIER D’ENTREPRISE e 14 MIPIM : malgré la cr C ’est la quatrième année que votre Bénéfice.net couvre le MIPIM. Il est bon de se rendre compte de l’état d’esprit des investisseurs, des constructeurs, des commercialisateurs, des aménageurs et autres “développeurs” comme on les appelle maintenant, surtout en ces moments d’incertitude économique. Le salon, qui se tient au Palais des Festivals, est gigantesque (16 993 m2 de surface nette d’exposition). Véritable bourse de contacts, il rassemble des opérateurs du monde entier (principalement français, anglais, et allemands), de plus en plus regroupés en ensembles nationaux ou régionaux. Ainsi la Deutsche Strasse, Paris Region, Italian way to success, les villes polonaises ou encore l’immense stand de Londres. Des nouveaux ont fait cette année une entrée remarquée : le Japon avec un stand des grandes villes comme Tokyo ou nos amis d’Osaka, où l’on pouvait rencontrer les plus importants promoteurs japonais comme Mitsubishi Estate, Mitsui Fudosean ou Mori Building. Parmi les autres exposants asiatiques, on notait la présence de Bureau of Taiwan High Speed Rail (développement autour du TGV de Taiwan) ou encore Putrajaya Holdings de Malaisie. Un autre projet d’envergure était exposé cette année : celui de la reconstruction de Beyrouth, présenté par la société libanaise Solidere. Il faut noter encore la présence cette année de Nareit (National association of Real Estate Investment Trust), l’association qui regroupe les plus gros fonds d’investissement immobilier américains. Autre caractéristique de cette édition 2003, le nombre record de maires et de responsables de collectivités locales présents cette année (prés de 150 contre 70 l’an passé. On notait la présence du maire - communiste - de SaintDenis, Patrick Braouzec, particulièrement à l’aise au milieu des promoteurs et des financiers internationaux). Le fait de pré- senter leurs projets devant la concurrence internationale renforce la notoriété de leurs villes (et la leur par la même occasion…). À noter aussi que M. Toulouse, maire de Roissy, n’a pas attendu cette “mode”, puisque c’était pour lui son 10e MIPIM… Le salon est aussi l’occasion pour tous les exposants, d’attirer sur leur stand ou dans les palaces et autres yachts de luxe situés aux alentours du Palais, clients et partenaires. Le midi et le soir, les restaurants de Cannes sont pris d’assaut, de même que les bars de la Croisette, comme le montre la photo ci-dessous. Le Caffé Roma, en face du Palais des Festivals, est le lieu privilégié des amateurs de bière (anglo-saxons principalement) qui, faute de place, s’installent sur le trottoir… pas fait l’unanimité. C’est ainsi que, pour des raisons financières, semble-t-il, les participants habituels du pôle de Roissy ont boudé Paris Région et se sont réfugiés dans l’espace Riviera, situé un peu à l’écart des espaces les plus fréquentés. Un stand commun regroupait, pour la première fois, la communauté de communes Roissy Porte de France, la communauté d’agglomération Val de France, la ville de Gonesse, le CEEVO, Richard Renouard (la ville de Goussainville n’est pas venue cette année) mais aussi la Chambre de commerce Val d’Oise Yvelines et… CergyPontoise. C’était plutôt un stand “Val-d’Oise”, dont la lisibilité et l’attractivité n’étaient pas évidentes. Mais cela n’a pas empêché les dirigeants de Roissy Porte de France, avec l’AFTRP et son nouveau Président, M. Verdon, de présenter Roissyparc International (la future zone d’activité en face de Fedex) dans l’espace Paris Région. (À ce propos, on peut regretter que Bernard Attali, pourtant sur place et disponible ce matin-là, n’ait pas participé à cette présentation. L’ancien président d’Air France, président de l’ARD aurait pu filer à cette occasion un bon coup de main aux promoteurs de Roissyparc, enfin!...). La région Ile-de-France avait, sous l’égide de l’ARD, choisi d’offrir une meilleure visibilité en optant pur un grand espace commun (850 m2) dénommé “Paris Région”. Il regroupait la Ville de Paris, la SEM Paris Rive gauche, l’espace SeineSaint-Denis (avec le Comex 93, Plaine Commune et la SIDEC), la RATP, le constructeur promoteur GA, le Port autonome de Paris, l’AFTRP, l’espace Val-de-Marne, Aéroports de Paris etc. Cette nouvelle présentation n’a 48 En 2004, tous ensemble ? On avait donc la Seine-SaintDenis dans un autre espace, davantage préoccupée à “vendre” le site “Stade de France”, Aéroport de Paris également. La Seine-et-Marne, en dehors de Marne-la-Vallée n’avait pas de stand, mais on a noté la présence de M. Ganet, le nouveau directeur de la SESM, ainsi qu’une responsable de Seine-et-Marne Développement, le comité d’expansion du 77. Du côté de l’Oise, Daniel Compiègne, l’infatigable promoteur d’EuroSenlis assurait la présence d’un département directement concerné par le développement de la région de Roissy. Mais au total, pas de présence du “pôle de Roissy” en tant que tel, et c’est regrettable! Nous continuons à le déplorer et ne renonçons pas à convaincre tout le monde à s’unir pour organiser, enfin, un grand stand commun à tout le pôle de Roissy rassemblant les quatre départements impliqués : 95, 93, 77, 60. Mais aussi ADP, l’AFTRP, Paris Nord 2, les différentes SEM, aménageurs et promoteurs, la SNCF, les Parcs d’Exposition de Villepinte et du Bourget (qui trouveront au MIPIM d’excellents contacts commerciaux), les villes parties prenantes, les conseils immobiliers. La réalisation d’un tel stand, ordonnancé autour d’une grande maquette animée du pôle de Roissy avec, au centre, l’aéroport CDG, celui du Bourget, avec des avions, le TGV, la matérialisation de toutes les villes et zones d’activité, des infrastructures, actuelles ou en projet, que sais-je encore?... serait assurément le clou du MIPIM 2004, celui de la reprise qui ne manquera pas de s’amorcer. Je lance ici un appel à toutes les bonnes volontés, et en particulier à l’ARD pour que ce projet, que tout le monde approuve en privé, puisse voir le jour. Notre agence VPP s’y impliquera. EV IMMOBILIER D’ENTREPRISE rise, business as usual De gauche à droite : Germain Buchet (maire de Saint-Witz), MM Sprat et Holloway (Capital&Continental) qui ont annoncé ce jour la location d’une partie de l’immeuble Colonadia à l’entreprise Rubbermaid), Jacques Renaud et André Toulouse. À gauche, Hervé Mahot (Comex 93) en action… Annie Van Roekeghem, Directeur des Opérations au groupe Bazin, qui va notamment étudier la requalification du quartier Gare à Aulnay. M. Cressent (alors Président du Comex 93) et J.F Benon (CEEVO 95) Anne Lepraël, directrice Commerciale et Alexis Bouteiller, sur le stand Gemofis Yves Gitton (CEEVO 95) en plein travail sur le stand d’Afrique du Sud Paulo Diaz, Directeur de Regus France (à droite) Le stand de ProLogis 49 IMMOBILIER D’ENTREPRISE MM.Veiga (CCI), Renouard et Compiègne (EuroSenlis) Le stand de Atis Real Auguste Thouard Le stand de Jones Lang Lasalle Bernard Attali, président de l’ARD et, à sa gauche Joël Gayssot (le fils de l’ancien ministre), qui met en place actuellement un comité d’expansion dans le Val-de-Marne. M. Ganet, Directeur de la SESM (77) Patrick Braouzec, Député-Maire de Saint-Denis M. Toulouse, maire de Roissy, en train d’expliquer la nouvelle zone Roissy parc International Le stand de GSE (qui construit chez nous l’immeuble de Courrier International (CDG) et Eurodispatch à Mitry-Mory Merci, EasyJet Pour me rendre à Nice, j’ai emprunté pour la première fois la compagnie “ow-cost” EasyJet, au départ de Roissy. J’ai été très, très satisfait. Enregistrement ultra-simple sur Internet (www.easyjet.com), les prix fluctuent suivant l’offre et la demande, aucun problème à l’enregistrement (pas de billet, la carte d’identité suffit), voyage à bord simple (pas de place réservée, on s’installe comme dans un bus), bon accueil à bord. Si vous voulez un café, il faudra le payer. Départs à l’heure. Pour 1 heure 10 de voyage, ça vaut le coup ; 48 euros aller, 48 euros retour. Extra ! 50 N O U V E L L E S I M P L A N TAT I O N S Il ne se passe pas un jour sans qu’il y n’est de nouvelles implantations ou de nouveaux projets d’implantation sur le pôle de Roissy. Impossible de les citer toutes. En voici quelques-unes. Pour le reste et pour les détails, nous vous rappelons que notre agence VPP est à même, gratuitement, de vous donner les informations qu’il vous manque : recherche de locaux, de partenaires, de terrains. N’hésitez pas à prendre rendez-vous au 01 48 60 69 88 Paris Nord 2 : DELPHI regroupe ses activités sur l’ancien site “Calberson” Nord 2. Ce sera l’une des opérations les plus importantes en volume à Paris Nord 2, après la venue de Raja : sur une superficie totale de 4 hectares, l’ensemble comptera 11 000 m2 de bureaux et 7000 m2 pour le centre de recherche (un nouveau bâtiment de 3000 m2 est en constructionlivraison avril 2004). Delphi s’installe en mai 2003 La transaction a été effectuée par Éric Matthieu (Socomie) : une belle affaire. “Souhaitons que Delphi ne freine pas son développement sur le pôle de Roissy”, écrivions-nous, un brin blagueur dans notre premier numéro (BN1 page 21). Prémonition ? Toujours est-il que le célèbre équipementier automobile SIRIUS S’ALLIE A L’AMERICAIN AMB À propos de Sirius, des nouvelles intéressantes. Promoteur, constructeur, investisseur, monteur d’opérations, gérant d’immeubles, voici les métiers de Sirius, dirigée par MM. Devriendt et Guillaume Lequette. Ils opèrent depuis plusieurs années sur le pôle de Roissy. La ZAC de Compans, c’est eux, avec notamment la construction du siège de Gate Gourmet. Mais américain va renforcer sa présence chez nous. L’affaire a été conclue en juillet 2002, mais nous ne pouvions l’annoncer… Delphi, fabricant numéro 1 mondial d’équipements automobiles (ex-filiale de General Motors), dont l’étatmajor pour l’Europe, le MoyenOrient et l’Afrique est présent à Paris Nord 2 regroupe l’ensemble de ses établissements administratifs et de recherche de la région parisienne sur l’ancien immeuble “Calberson”, toujours à Paris aussi Le Mesnil-Amelot, Paris Nord 2,… Cette spécialisation “autour de l’aéroport”, ajoutée au sérieux reconnu par tous de leur travail, leur a valu de conclure, en octobre 2002, une alliance stratégique avec AMB Property Corporation. Cet investisseur américain, coté au Stock Exchange de New York possède 987 immeubles dans le monde (pour 8,7 millions de m2). C’est un spécialiste de l’immobilier d’entreprise pour la logistique dans les zones aéroportuaires. Plutôt que d’être présent euxmêmes sur chaque zone de marché, la stratégie d’AMB est de nouer des alliances avec des opérateurs locaux ayant l’expertise et l’expérience du terrain. En France, c’est Sirius qui a été choisie par le géant US. Celui-ci vient déjà d’acquérir deux immeubles à Paris Nord 2 : l’immeuble de “Banque magnétique” et le nouveau bâtiment de Gemfi, de grande qualité et très bien situé, Une belle affaire également pour Sirius, propriétaire de l’immeuble, qui a été loué pour 9 ans. Sirius a su prendre des risques (et faire une bonne publicité : voir BN 14) en rénovant cet immeuble avant de le louer. Sirius, que nos lecteurs connaissent bien, confirme ainsi sa finesse dans la compréhension du marché de l’immobilier d’entreprise (voir plus bas) du pôle de Roissy. disponible à la location (voir pub page 76). Cette alliance avec AMB, qui devrait déboucher sur une joint venture d’investissement va amplifier considérablement les capacités de Sirius. C’est une bonne nouvelle pour le pôle de Roissy. En savoir plus : www.amb.com SIRIUS : 01.60.0134.34 51 N O U V E L L E S I M P L A N TAT I O N S Triangle de Gonesse : la ZAC des Tulipes Sud est complète Grands travaux le long de la N16. Conformément aux prévisions (voir BN2) le triangle de Gonesse est désormais bien démarré. Les terrains de la première tranche de la ZAC des Tulipes ont été vendus par l’aménageur (AFTRP), malgré la défection de Manutan, qui a renoncé à son nouvel établissement. Trois implantations sont en cours. Le contact pour Gonesse, à part l’AFTRP, c’est Vincent Briche, Directeur du développement économique (01 34 45 11 21). DGX Pharma DGX pharma (anciennement OCP Dépôts Généraux), actuellement à Garonor, construit son nouveau siège pour doubler sa capacité actuelle de stockage, sur 23000 m2. Cette entreprise est un “logisticien pharmaceutique” pourrait-on ZAC des Tulipes Sud de marchandises, et qui réalise 800 à 1200 expéditions quotidiennes. Elle est dirigée par Michel Lepelley, pharmacien, président du conseil d’administration qui est un spécialiste de la distribution, et qui a travaillé longtemps dans les pays du Sud (Chili, Côte-d’Ivoire, NouvelleCalédonie…). Une belle entreprise, qui emploie 90 personnes (et qui devrait embaucher suite à la croissance), qui mérite au moins une visite de leur site Internet www.dgxpharma.fr , particulièrement bien fait. Nous y reviendrons l’année prochaine, lorsque le bâtiment sera fini (avril 2004). Au fait, c’est Étoile Développement qui réalise l’opération. (M. Panhard 01 42 56 26 46) dire. Cette filiale du groupe allemand Gehe s’occupe des flux de marchandises et des flux financiers pour le compte des laboratoires pharmaceutique et parapharmaceutiques. C’est une entreprise intéressante, certifiée ISO 9001, qui a fait 400 millions d’euros de CA en 2002, traité 13 200 tonnes Le futur siège DGX Pharma Goussainville : un nouveau GIP ? Ça bouge à Goussainville. Sur le Parc Charles-de-Gaulle, il y a un nouvel hôtel “Village hôtel”, ouvert depuis janvier. À coté de l’immeuble de ETAM, s’est construit un ensemble entrepôt bureaux ( 4204 et 458 m2) pour la société GF Services, spécialisée dans le transport, la logistique et la distribution de produits textiles de luxe. Le parc GIP a obtenu un permis de construire permettant la réalisation de la dernière tranche de cet ensemble de locaux pour près de 3600 m2 de Shon. Et le fameux centre commercial “Deconninck” (Chasse, pêche), devrait débuter enfin ses travaux en 2003. Enfin, sur les lotissements “Pied-de-Fer” et SCI de l’Orme, des permis ont été délivrés pour la réalisation d’environ 5000 m2 d’entrepôts et de bureaux. Le contact à la mairie de Gouss, c’est Pierre Hnizdo ( 01 39 94 60 59). Village PME Le promoteur lyonnais Géprim développe un programme destiné a accueillir des locaux pour les PME PMI. La commercialisation de ceux-ci a commencé au MIPIM. La Poste : un nouveau centre de tri de 33 000 m2 Géprim est actuellement en train de construire, pour le louer à La Poste, un nouveau centre ultramoderne de tri. En effet, dans le cadre d’une modernisation du tri du courrier à Paris, cette activité va être transférée dans ce nouveau complexe à Gonesse. Le chantier a commencé en janvier pour une livraison en février 2004. Plusieurs centaines de salariés y sont attendus. La Poste y investit 150 millions de F dans des machines performantes. complexe au sud de la ville de Roissy, autour d’un golf de 18 trous (il y en a un actuellement de 9 trous, qui est la propriété privée de R. Renouard). L’affaire apparaît complexe car si le lieu se prête magnifiquement à ce projet, les documents d’urbanisme, notamment le schéma directeur d’Ilede-France ne l’autorisent pas. Nul doute que les promoteurs de ce projet feront évoluer les choses. À suivre, en tout cas. Toujours à Roissy, le projet d’un autre complexe développé par Heinz Gloor, autour d’un centre d’expositions et de conventions (voir BN 14 page 20) suit son bonhomme de chemin Un golf 18 trous à Roissy ? C’est le grand amour entre Richard Renouard, le dynamique aménageur bien connu de nos lecteurs, et la Communauté de communes Roissy Porte de France, non moins connue. Sur leur stand commun au MIPIM, ils ont dévoilé le projet de réaliser un grand 52 CHOSES PUBLIQUES Gérard Gaudron, nouveau maire d’Aulnay-sous-Bois : “Une nouvelle ère démarre” Aulnay-sous-Bois est la plus grande ville située sur le pôle de Roissy. Avec ses 80 000 habitants, une économie riche et diversifiée (outre l’Oréal et PSA Peugeot Citroën, plusieurs grandes zones d’activités dont Garonor, un marché - rue de Strasbourg - réputé…), une politique de développement économique dynamique et efficace, symbolisée par la maison de l’Entreprise et de l’Emploi… Gérard Gaudron, 53 ans, conseiller municipal depuis 1983, ancien premier adjoint, vient d’être élu maire, prenant la relève de Jean-Claude Abrioux, qui reste député (UMP) et maire honoraire de la Ville. Il a bien voulu répondre à nos questions. Bénéfice.net : Monsieur Gaudron, vous êtes le nouveau Maire d’Aulnay-sous-Bois, successeur de Jean-Claude Abrioux, dont les réalisations notamment en termes d’aménagement, de développement économique et d’emploi sont incontestées. Quelles sont les valeurs ajoutées que vous souhaitez apporter dans ces domaines à votre commune ? Gérard Gaudron : Tout d’abord, je tiens à dire toute l’émotion et tout le respect qui sont les miens au moment où je reprends le flambeau des mains de Jean-Claude Abrioux qui, outre sa nomination en tant que Maire honoraire, reste Conseiller municipal et Député de notre circonscription. Ma politique ne peut bien évidemment que s’inscrire dans le prolongement de celle menée depuis 20 ans à Aulnay, à savoir proche et pour les gens, et bien au-delà de toute conception partisane. Certes, les résultats de nos choix sont aujourd’hui salués par tous… après avoir été tant décriés par nos adversaires ! Enfin, une nouvelle ère démarre, et c’est toute l’équipe municipale qui va pleinement se consacrer aux enjeux qui se présentent à nous. Dans les domaines que vous évoquez, il est clair que nous nous activerons pour consolider, optimiser, étendre, pourquoi pas, l’ensemble des infrastructures locales particulièrement dédiées à l’emploi, la création d’entreprises, et l’insertion sous toute ses formes. BN : Par nouvelle ère, vous pensez précisément à l’extension du pôle de Roissy-CDG ? G.G : Oui, bien sûr! Et le positionnement d’Aulnay à cet égard est des plus porteurs. C’est bien pour ça que nous nous sommes investis depuis des années, au travers de chargés de mission présents sur site, au plus près des entreprises de la zone aéroportuaire, pour lesquelles nous continuons sans relâche à présélectionner, recruter et former des collaborateurs tout comme à étudier les meilleures solutions d’implantation sur le territoire de notre commune. Mais j’entends également par nouvelle ère, la mutation de notre cité. C’est pourquoi je compte aussi sur l’extraordinaire requalification que va connaître Aulnay du fait de la transformation de la RN2 en boulevard urbain pour renforcer sensiblement notre offre d’accueil de nouvelles entreprises, mais également pour proposer aux habitants, d’Aulnay et des villes Requalifications de la RN 2, du quartier de la gare : des grands chantiers à venir à Aulnay Un nouveau parc d’activité, un parc urbain paysagé, une revitalisation du quartier du “Galion”, des logements, des services, un complexe “formation”, des nouvelles voies de circulation, le tout situé en zone franche, voici ce qui va prendre place autour de la RN 2, dans les “quartiers nord” d’Aulnay. Ce projet d’envergure, dont la réalisation 53 environnantes, de nouvelles opportunités de formation et de qualification, tournées notamment vers les métiers de l’aérien en général. Le tout intégralement situé en Zone Franche Urbaine. J’attends enfin beaucoup de notre action sur la restructuration du pôle “gare ferroviaire” d’Aulnay, dont l’ensemble des usagers et riverains vont considérablement bénéficier, non seulement en termes de cadre et qualité de vie, mais aussi de développement du commerce et de redynamisation du centreville. BN : Je vois que sur ces questions les priorités de votre mandat sont très ambitieuses. G.G : Elles le sont car les défis qui nous font face sont importants. Je ne doute pas, un seul instant, que nous saurons relever tous les challenges des années à venir ! s’étalera de 2005 à 2010 est, avec la requalification du “quartier gare”, la grosse affaire de la ville d’Aulnay. À la clé : des investissements publics (donc du business dans les études, le BTP, les services) des opportunités d’implantation… Il faudrait plusieurs pages pour montrer tous les projets (ceux-ci et les autres) et le potentiel d’Aulnay. En attendant, un bon contact : Damien Bert, chargé de ses questions à la M2E, est à même de tout vous dire. Son téléphone : 01 48 19 36 22 LES GRANDS TRAVAUX AU SU ROISSY-EN-FRANCE TREMBLAY_EN_FRANCE 2 3 1 6 VILLEPINTE 1 Le “coude” de l’A 104 (pas sur cette carte, mais un peu au Sud), cauchemar des automobilistes, va bientôt disparaître. Ci-dessus le futur pont de la N2. Hormis les aménagements routiers en cours, il faut rajouter, à plus longue échéance, le passage du futur RER B au sud (6) de l’aéroport et le tracé du futur CDG Express. 2 Entre Paris Nord 2 et CDG, l’AFTRP construit le doublement du “périphérique” (1) et (2) sud de l’aéroport, qui être terminé fin 2003, de même que le “barreau ouest” qui désengorgera le Parc d’Exposition en permettant une Nord et desvira la futur ZI de Tremblay-Villepinte (3) . Ce sont le SEAPFA, l’AFTRP, ADP et la SIPAC (Cham commerce de Paris) qui financent le tout pour un montant de 9.405 164 euros.HT UD ET A L’EST DE ROISSY CDG devrait e sortie mbre de ZAE LE MESNIL AMELOT MITRY-MORY 4 Echangeur accès Est 5 ouvrage ferroviaire ouvrage routier ouvrage naturel (parc) ouvrage naturel (bassin) ouvrage ferroviaire ZAE de COMPANS Source AFTRP 4 Très gros travaux à l’Est de Roissy. L’échangeur du nouvel accès Est de CDG (4) et l’énorme échangeur RN2 – RD 212 (5). On aperçoit au Nord la future zone d’activité inter communale du Mesnil-Amelot. Incontestablement l’entrée Est de Roissy CDG sera l’avenir du site, surtout lorsque l’A104 aura contourné CDG par le Nord et l’Est (après 2006). BTP COSSON ET ROISSY : une l ne se passe pas un jour sans qu’on aperçoive, sur la route ou sur les nombreux chantiers de notre région un ou plusieurs camions ou engins jaunes arborant le sigle de Cosson. En 1981, l’entreprise est rachetée par la SCREG, et continue son développement dans ses métiers de base, mais aussi dans des métiers nouveaux tels que le recyclage et le traitement des déchets. Ainsi, par le rachat de la société Katchoura, Cosson acquiert le savoir-faire nécessaire aux activités de cassage et de concassage de béton. Quant au centre d’enfouissement technique de Luzarches certifié ISO 14001, (notre photo) I C’est que l’entreprise de travaux publics bien connue est ici dans son élément. Créée en 1928 à Louvres par Paul et André Cosson, la société était spécialisée au départ dans le seul transport. Sucre, charbon, matériaux de carrières, betteraves, ce sont des centaines de milliers de tonnes/an que transportaient les camions “Cosson” dans toute la région parisienne. C’est dans les années soixante que la société Cosson quitte Louvres pour s’installer à Roissy-en-France sur 6 hectares, où elle se trouve toujours. Le chantier de l’aéroport, qui allait commencer allait donner une impulsion au développement de l’entreprise que ses créateurs n’avaient certainement pas prévue au début. Les terrassements, les carrières et les travaux publics deviennent alors les principales activités de Cosson qui se hisse alors au rang d’entreprise de dimension régionale. 56 BTP longue histoire commune Jean Gozzi Le centre d’enfouissement technique d’Épinay- Champlâtreux il contribue à donner à l’entreprise une véritable dimension industrielle. Ainsi, comme aime à le souligner François Lhote, directeur de l’entreprise, Cosson est une société riche par la diversité et la complémentarité de ses métiers, et qui a su garder sa culture et son identité de PME (on est souvent Cosson de père en fils). aujourd’hui directeur général de SCREG, un homme plein de talents, comme un dirigeant doit l’être dans ce métier difficile et charismatique. Lui ont succédé Hervé Cerles, André Schettino et aujourd’hui François Lhote. J’ai aussi une grande considération pour l’entreprise en tant qu’employeur de nombreux Roisséens et l’entreprise a toujours eu une action exemplaire, notamment avec le Lions Club de Roissy : Cosson n’a jamais hésité à prêter camions et locaux à l’occasion de collectes pour ses œuvres humanitaires. Cosson fait partie de l’histoire de la commune. Je leur souhaite longue vie, pour Roissy et pour les Roisséens. André Toulouse, maire de Roissy : Cosson fait partie de l’histoire de la commune Témoin du développement de Cosson, André Toulouse, maire de Roissy depuis 1970 raconte : “Entre la ville de Roissy et Cosson, c’est une longue histoire”, nous a-t-il confié. “J’ai connu Paul Cosson. Puis M. Desmaries, qui a épousé une des filles Cosson. C’était un bourreau de travail ! Puis il y a eu, à la tête de l’entreprise, Christian de Pins, qui est M. Jean Gozzi, qui fut pendant vingt ans le directeur d’exploitation de Cosson, nous a expliqué, avec la passion qui caractérise les hommes des TP, quelle fut la progression de l’entreprise, ces vingt dernières années. “On est passé de 80 millions de F de chiffre d’affaires en 1981 à 35 millions d’euros à la fin 2000 ! Tout cela a été possible grâce à la mise en œuvre d’une structure renouvelée et plus opérationnelle. Nous avons pu mettre en valeur chacune de nos activités, ainsi que les compétences de nos collaborateurs, notamment par un effort soutenu de formation professionnelle en faveur de tout le personnel. Cela nous a permis de savoir répondre vite et bien aux exigences des marchés. Des souterrains de Neuilly-sur-Seine aux parkings du Centre d’affaires de Roissy, en passant par les travaux sur la plate-forme aéroportuaire, le viaduc de Goussainville, Cosson est aujourd’hui une entreprise incontournable !” Cosson - 5 activités : • Terrassement • Travaux Publics (Voiries, assainissement) • Exploitation de carrières et négoce de matériaux • Concassage et fracturation de béton à plat, recyclage des matières • Enfouissement de déchets - 170 employés Autres temps... 57 BIEN MANGER Coup de cœur Radisson au Mesnil-Amelot : Une cuisine supersonique à prix terroir du jour si vous le souhaitez. Vous pouvez même ne manger qu’un buffet, ce qui vous fera dépenser 19 euros au lieu de 29 pour un repas complet. Charcuterie… l est rare d’être surpris par la restauration d’hôtellerie. C’est pourtant le cas avec “Le Montparnasse” de l’hôtel Radisson. salades composées, d’offrir de splendides langoustines ou des bulots. Et va pour l’entrecôte béarnaise en plat, plutôt que le filet de rascasse... Irréprochable. I Tout est pratiquement plein lorsque nous arrivons, excepté la terrasse, inutilisable en ces giboulées de mars qui se sont trompées de mois. À peine arrivés, nous comprenons : un service jeune et efficace, déférent sans être obséquieux et, d’emblée, une idée pas si courante : “Pourquoi ne pas commencer par un vin blanc en guise d’apéritif ?”, suggère le directeur de la restauration, Manuel Lubin. C’est son coup de cœur à lui, un château La Garde 2001, un Pessac Léognan, cépage Sauvignon. Excellente entrée en matière qui ne sera pas démentie. L’établissement est sans préten- Desserts… tion, à l’image de son décor : du blanc cassé et des boiseries chaleureuses, propices à un moment agréable. Le principe est simple : buffets (de hors-d’œuvre, de fromages ou de desserts) et un plat Le Sybarite est de retour… ici avec Michael Sales. Manuel Lubin, directeur de la restauration et le chef Patrick Sabatier Il est bien entendu possible d’opter pour la carte : saucisson lyonnais pommes à l’huile (9 euros), 12 escargots de Bourgogne (12 euros), saumon mariné, mesclun de ris de veau aux amandes… Nous nous sommes attelés à la spécialité maison : le buffet de hors-d’œuvre. Il a cet avantage, outre les cochonnailles et autres Le buffet du Radisson a une réputation méritée 58 Le chef, Patrick Sabatier, est un professionnel rigoureux. Il appartient à cette catégorie de cuisiniers qui ont connu les grandes maisons et conservé leurs exigences. L’assiette, ajouté au plaisir qu’elle procure, permet de mener repas d’affaires ou conversations intimes. Fromages et desserts ne dépareront pas : en farandole, ils vous permettront de quitter le lieu avec le contentement qui sied après un repas bien gagné. À quoi cela tient-il ? Au professionnalisme et au goût que les personnes des cuisines et du service mettent à vous procurer du plaisir. Intéressante carte des vins à prix doux. Voilà un lieu d’une rare efficacité, de quoi vous autoriser à repartir avec l’esprit libre. Le Sybarite Ouvert à Roissy en France, 335, rue de la Belle Etoile, un parc unique d’hôtels avec un choix de plus de 700 chambres de 29 à 95 la nuit. A chacun sa nuit ! A bientôt à “Paris Charles De Gaulle Paris Nord 2” www.accorhotels.com “L’essentiel du confort pour un prix économique” Les 250 chambres de Avec ses 146 chambres, l’ Etap Hotel Paris CDG Paris Nord l’hôtel Formule 1 Paris CDG 2 proposent l’essentiel du confort Paris Nord 2, le 366ème de la pour un excellent rapport qualité/ chaîne, vous offre tous les prix. Claires et astucieuses, équipées avantages de cette enseigne très chacune de toilettes séparées et économique bien connue : une d’une nouvelle cabine de douche, bonne literie et une chambre ses chambres relookées peuvent fonctionnelle bien insonorisée, accueillir jusqu’à 3 personnes. Les à la propreté et à l’hygiène fidèles de la chaîne ne s’y irréprochables. trompent pas et apprécient d’être Accueil en réception 24h/24. accueillis ici en réception 24 h Petit déjeuner buffet, en sur 24. libre service et à volonté : 3.40 par personne. A 15 mn du parc des es : 4 enseign Pour les expositions de Villepinte. ite vers avette gratu N port Parking clos et gratuit. ux de l’aéro les termina Gaulle Charles de 29 € prix unique pour 1, 2 ou 3 personnes Tarif Etap Hotel : 35 € hors salon 45 € salons 1, 2, 3 personnes 4 € le petit déjeuner Avec ses 134 chambres deux étoiles, l’hôtel Ibis Paris CDG Paris Nord 2 vous fera découvrir la dernière génération des chambres Ibis, à la décoration douillette et la nouvelle salle de bains tellement plus agréable à vivre. L’offre de service, qui n’est plus à prouver, est plus que jamais au rendez-vous avec l’accueil et le service assurés 24h sur 24, et garantis par le contrat satisfaction 15 minutes. La nouveauté : le concept de restaurant rapide en libre service “Graine d’Appétit” dans l’hôtel. Tarifs Ibis : En semaine 69 € vendredi, samedi, dimanche, 49 €. Sauf du 11/07/2003 au 24/08/2003, 49 € semaine et week end. Tél. hôtel : 08 91 70 54 36 (0,22 € ttc/min.) Tél. hôtel : 01 49 89 33 41 Tél. hôtel : 01 48 17 56 56 Avec ses 174 chambres, le Suitehotel Paris CDG Paris Nord 2, dernier né des concepts hôteliers trois étoiles du groupe Accor, met à disposition de ses clients des suites de 30 m2, modulables, chaleureuses et confortables. Les décors sont raffinés et les clients peuvent organiser leurs rendez-vous d’affaires mais aussi leur temps libre dans leur suite, et prévoir une petite visite à la salle de remise en forme de l’hôtel.Un nouveau style de vie à l’hôtel à découvrir au plus vite. Tarif Suitehotel : 95 € la suite, forfait 4 nuits : la 4e nuit à 50% forfait 7 nuits : la 7e nuit offerte Grand Week-End : 139 € le séjour Tél hôtel : 01 48 63 88 88 04/03 - les tarifs sont donnés à titre indicatif et sont suceptibles de variations ou modifications sans préavis. “Pour un service complet au meilleur prix” “Pour bien dormir au prix le plus bas” Tarif Formule 1 : “Une autre façon de vivre l’hôtel” I N T E R N AT I O N A L Hong Kong et la Chine de pl “Chaque mois, des milliers de travailleurs, d’intellectuels, de cadres, de techniciens arrivent clandestinement à Hong Kong pour “choisir la liberté” ; le plus souvent à la nage. Dans la colonie britannique, ils pensent trouver, sous l’aile du “capitalisme” des solutions cinq ou six fois plus lucratives que celles qui leur sont offertes en Chine populaire ; ils pensent y trouver une atmosphère de liberté que les intellectuels occidentaux négligent parfois parce qu’ils en jouissent, à la manière de Sénèque, qui méprisait les richesses mais en les possédant”. n vol vers Hong Kong pour “couvrir” l’Air Cargo Forum (voir page…), je me délectais, en relisant ce passage de l’ouvrage visionnaire du très regretté Alain Peyrefitte “Quand la Chine s’éveillera”, qui fut un best-seller mondial (1973). Juste avant je venais de dévorer le bouquin de Gérard A. Jaeger “Hong Kong, chronique d’une île sous influence”, que je vous recommande, (Edition du Félin 1997) et qui est, sous forme romancée, un vrai livre d’histoire du “port aux parfums” vers lequel je me dirigeais pour la première fois. Il faut dire que j’avais le temps de lire. Grâce à la générosité de quelques annonceurs (encore merci à eux), j’avais pu réunir un petit budget pour mon séjour d’une petite semaine à Hong Kong et Macao. Du coup, j’ai cherché le billet le moins cher sur Internet. Suis tombé sur un vol pas cher, effectivement, mais avec plein d’escales ! Qu’à cela ne tienne, je ne voyage plus si souvent et j’aime les aéroports. Va pour un vol Gulf Air pour 1163,83 euros aller retour acheté au dernier moment sur www.travelprice.com. Vols impeccables mais attention : Roissy-Heathrow-BahreinMascate-Bangkok-Hong Kong. Idem retour. Une fois, pas deux : j’étais sur les genoux en arrivant à Paris. E “C’est quand les affaires diminuent qu’il faut repeindre le comptoir” Grâce à mes lectures, je suis arrivé à Hong Kong comme si j’avais traversé un siècle de l’histoire de cette ex-colonie britannique, moi qui connais si peu la Chine (et l’Asie en général). J’avais imaginé, dans l’avion, les premiers contacts, il y a cinq siècles (sans remonter à Marco Polo), des Occidentaux avec les Chinois, les Portugais vite relégués dans Macao. Macao… Rien que l’évocation du nom fait fantasmer : Macao, l’enfer du jeu... Mais aussi les sociétés secrètes chinoises, les jonques des pirates de la mer de Chine, les guerres de l’Opium, puis les guerres civiles chinoises, les seigneurs de la guerre, la victoire de Mao et du communisme. Puis le développement et la place de Hong Kong dans l’économie mondiale. Hong Kong, l’antisystème socialiste, fondé sur l’initiative privée, le travail, le droit et la confiance, la redistribution des profits grâce à la concurrence. Dans son livre, Gérard Jaeger cite un article de 1983 de Jacques Gravereau, économiste spécialiste de l’Asie, qui évoque le cas de M. Wang. Celui-ci, patron d’une moyenne entreprise à Hong Kong (fabricant de mouvements de montres, 40 employés), a émigré dans les années cinquante. “Il avait choisi de tenter sa chance dans un contexte qui lui en offrait les moyens, bien qu’il n’eût aucune relation, ni capital, ni formation. Face aux grands financiers de Shanghaï qui s’étaient exilés en même temps que lui, il ne repartait pas dans sa nouvelle vie avec les mêmes cartes. Mais il pouvait compter sur quelques garanties fondamentales offertes aux créateurs d’entreprise”. M. Wang savait qu’il pouvait s’assurer le soutien des banques, que le dynamisme général des immigrés rendait confiantes et généreuses. La baie de Hong Kong 60 Et, plus loin, Jaeger évoque le secret de Hong Kong : “pragmatisme et goût du risque” furent les maîtres mots de générations de Chinois. Ainsi ce célèbre proverbe hongkongais : “C’est quand les affaires diminuent qu’il faut repeindre le comptoir”, proverbe que bien des gens de chez nous devraient méditer, surtout en ce moment. Bien sûr, le revers de la médaille c’est la concurrence. Or, notait toujours Jacques Gravereau : “les Chinois ne sont ni plus intelligents ni mieux organisés, ni plus machiavéliques que d’autres. Mais ils évoluent à Hong Kong, dans un environnement certain…”. C'est-à-dire, continue Jaeger, “stable et sans toutes les chicanes administratives qui distraient les entreprises américaines, européennes ou japonaises de leur but essentiel : faire tourner la machine, dégager des bénéfices et les redistribuer dans le circuit économique”. La Chine en marche Si Hong Kong reste, depuis son rattachement à la République populaire, une cité unique en son genre, tant par ses résultats économiques que par la qualité de vie qu’on y trouve (la ville est superbe, moderne, ultra-propre, pratique), il n’en reste pas moins que l’autre Chine n’en finit pas de se réveiller. Depuis son adhésion à l’Organisation Mondiale I N T E R N AT I O N A L lus en plus proches de nous du Commerce (OMC) le 11 décembre 2001 (elle en avait fait la demande dès 1986), les affaires avec l’extérieur sont de plus en plus facilitées, au point que la Chine s’est hissée, en 2002, au premier rang des investissements directs étrangers (IDE). C’est Shanghaï, la grande métropole de l’Est, qui explose et attire les investissements du monde entier, renouant avec le cosmopolitisme qui avaient fait sa réputation “avant”. La ville la plus peuplée de Chine (17 millions d’habitants) s’est autoproclamée rivale de Hong Kong, vient d’être choisie pour organiser l’Expo internationale en 2010. On y trouve toutes les grandes entreprises mondiales : Alcatel, Rhodia, General Motors, Michelin, Carrefour, Auchan, Accor, Aventis, Lafarge, Essilor, Chargeurs, Danone, l’Oréal, Gemplus, Bull, Vivendi, Thalès, Ondéo… La ville est magnifique. L’architecture est, dans le nouveau quartier d’affaires de Pudong, à la hauteur d’une ville qui veut recevoir les grands de ce monde (en octobre 2001, les chefs d’États de l’APEC (Asia Pacific Economic Forum) s’y sont réunis avec faste. On y trouve l’incroyable tour Jin Mao (420 m de haut) avec, en haut, l’hôtel le plus haut du monde : le Shanghaï Grand Hyatt. Rappelons au passage que l’architecte JeanMarie Charpentier (qui a construit notamment Le Dôme à Roissy-pôle), y a conçu le nouvel Opéra, ainsi que, avec l’Epad (La Défense) l’avenue du XXIe siècle, les “Champs-Élysées” de Pudong. Mais le grand “chinois” de chez nous en la matière, c’est toujours notre Paul Andreu national, ex grand architecte d’Aéroport de Paris. A Shanghaï, c’est lui et son équipe qui ont conçu l’aéroport de Pudong, mais aussi le Centre des arts orientaux (notre photo). Et, bonne occasion de quitter Shanghaï pour Pékin, c’est lui qui a été choisi pour construire le Grand Théâtre national de Chine, juste à côté de la place Tien An Men. règles de droit poussent la plupart du temps les entrepreneurs à nouer un pacte de corruption avec les bureaucraties locales, une liaison dangereuse qui les expose à l’arbitraire des cycles politiques”. En attendant la suite des événements, (il y en aura, car on ne peut construire une société moderne sans respect des droits de l’homme - dans lesquels figurent le droit à la propriété - )il y a du business à faire avec ce grand pays, tant à l’import qu’à l’export. Hongkong by night Les capitalistes au Parti communiste chinois démocratie et la liberté qui lui sont pourtant consubstantielles. Ainsi, le “Monde Économie” du 13 novembre 2002 rendait-il compte du XVIe congrès du PCC, qui venait de se tenir à Pékin (et qui a “intronisé” la présence des “capitalistes” au sein du parti) en ces termes : “Le flou juridique et l’absence de C’est que Pékin, la capitale de la Chine n’est pas à l’écart du bouleversement permanent qui affecte la Chine. La grande affaire des Pékinois, c’est la préparation des Jeux Olympiques de 2008. Et là, c’est la folie des investissements. Partout des chantiers immenses (bureaux, logements, centres commerciaux, infrastructures…) évalués, pour l’année passée à plus de 5,5 milliards d’euros, qui ne représenteraient pourtant qu’un cinquième du total des chantiers planifiés d’ici à 2008… Mais Pékin, c’est aussi et surtout la capitale politique du pays. Celui-ci est toujours gouverné par un étrange Parti Communiste chinois, adepte de “l’économie socialiste de marché” depuis Deng Xiao-ping en 1992. Il n’y a pas, rappelons le, de liberté politique en Chine, et gare aux contestataires : souvenons-nous du massacre de Tien An Men ! En fait, les dirigeants chinois ont institué un régime qui reste basé dans les mots sur la “dictature du prolétariat”. Il ne s’agit, en fait, que de celle d’un appareil politique qui veut garder le pouvoir à tout prix. Et comme le système socialiste a été, en Chine comme ailleurs, un échec retentissant, ils reprennent les méthodes du “capitalisme” qu’ils avaient tant décrié auparavant, mais sans la Et, pour revenir à Hong Kong, vous lirez avec intérêt le résumé historique qu’a rédigé pour vous mon ami Brice Boussari, professeur d’histoire et de géographie à Sevran (page 62). Et avec non moins d’intérêt l’article de Bruno Cabrillac, chef de la Mission économique française sur l’économie et l’avenir de Hong Kong. Après avoir visionné quelques photos souvenir… Éric Veillon Des livres, des sites, des revues, des articles, des adresses… Il y a pléthore d’informations sur la Chine et Hong Kong. Voici une petite sélection. • Alain Peyrefitte : “Quand la Chine s’éveillera” 1973 (le livre de poche) • Gérard A. Jaeger “Hong Kong, chronique d’une île sous influence” 1997 (Ed. du Félin) • Jacques Gravereau “L’Asie majeure” 2001 Grasset • J-F Dufour “Géopolitique de la Chine” 1999 Éditions Complexe • Le MOCI n° 1502-1503 : Shanghaï, un atout maître de la Chine • Le MOCI n° 1553 : Chine : l’ère des grands chantiers • Voyages d’affaires n°74 “Chine : le vrai bond en avant” • Pratic Export n°371 “Chine : le continent dragon” janvier 2002 • Le Monde Économie : “La Chine communiste intronise ses capitalistes” 13/11/2002 • Géo : “Pékin, porte de la Chine” n°289 Mars 2003 • Bruno Cabrillac : Économie de la Chine 1997 PUF (QSJ ? n°1102, prochaine édition juin 2003) • DREE Dossiers : “Chine-OMC, un an après : quelles perspectives ?”. Février 2003. Ministère délégué au Commerce extérieur Quatre excellents sites sur Hong Kong : • www.tdgtrade.com : le site du Hong Kong Trade Development Council, l’organisme chargé de la promotion des échanges avec HK. Il y a tout. Sa base de données est la plus importante d’Asie. À noter leur bureau à Paris, très accueillant: 01.47.42.41.50 • www.dree.org/hongkong : le site de la mission économique française à HK. Excellent, réactif, extrêmement documenté. En plus, vous pouvez vous abonner (gratuitement), à une newsletter particulièrement bien faite. • www.hkairport.com : le site de l’aéroport international de Hong Kong. Plein d’infos, y compris touristiques. • www.info.gov.hk : le site officiel de la Région Administrative Spéciale. Il y a tout, notamment une biographie intéressante du Chief executive de HK : Tung Chee Hwa 61 I N T E R N AT I O N A L L’Histoire, pour comprendre… La Chine des t Par Brice Boussari, professeur certifié d’histoire et de géographie out le monde, ou presque, a entendu parler de la rétrocession de Hong Kong à la Chine le 1er juillet 1997. Mais qui se rappelle quand Macao a été restituée à Pékin ? En fait, peu de gens savent en quelles circonstances ces deux territoires ont été arrachés à l’empire du Milieu. Ce petit article se propose de combler cette lacune. T Les Guerres de l’Opium Les contacts entre l’ExtrêmeOrient et l’Europe occidentale sont anciens. Les Portugais arrivèrent en Chine au début du XVIe siècle. Bien accueillis, ils ne tardèrent pas à provoquer la haine en raison de leurs brutalités et furent parqués dans l’îlot de Macao. À Canton, les marchands hollandais, anglais et portugais, qui troquaient de l’opium contre du blé, de la porcelaine, du thé et de la soie, devaient passer par l’intermédiaire d’une corporation de marchands chinois disposant d’un monopole d’État, le Cohong (Gonghang). La GrandeBretagne, qui à cette époque payait tous ses achats en argent métal, se lassa de voir fondre les réserves de la Banque d’Angleterre. Qu’importe, se dit la Compagnie des Indes orientales, il n’y a qu’à payer les Chinois avec de l’opium ! Progressivement, l’opium, jusque-là utilisé comme médicament, devint une véritable drogue dont le pouvoir chinois n’arrivait pas à se défaire. Il se développa alors un commerce assez florissant qui rapporta une fortune aux maisons de commerce britanniques telles que Jardine & Matheson, Butterfield & Swire… Jusqu’au jour où le mandarin Lin Zexu, sur ordre de l’empereur Dao Guang, fit brû- ler 20 000 caisses de cette “boue étrangère” dans les entrepôts de Canton. Le gouvernement impérial chinois inquiet des effets de cette drogue sur sa population avait cherché en vain à en interdire l’importation. Cette “intolérable atteinte à la liberté du commerce” inaugura les guerres de l’opium. La Grande-Bretagne, qui voulait son propre port pour développer son influence et le commerce avec la Chine, trouva là l’occasion de réaliser ses ambitions. avait du mal faire face au défi que représentait la modernisation de ses structures politiques. Une vocation interlope “Rocher stérile”, selon le mot de Lord Palmerston*, Hong Kong ne semblait nullement promise à un brillant avenir. Refuge des trafiquants d’opium après avoir abrité des pirates, la cité devient la tête de pont de l’empire britannique sur le continent chinois et le lieu de rencontre entre l’Occident moderne et le vieil empire chinois qui se considérait toujours comme le centre de la civilisation. Ainsi commencèrent les guerres de l’opium entre la GrandeBretagne et l’empire du Milieu Le premier traité de Nankin du 28 août 1842, qui consacra la victoire des Anglais à l’issue de la première guerre de l’opium (1839-1842), fit de l’île de Hong Kong (en cantonais, Heung Kong signifie le “port des parfums”) une colonie britannique. En 1860, la convention de Pékin, qui mit un terme à la deuxième guerre de l’opium, aboutit à l’abandon par la Chine de la péninsule de Kowloon (“les neuf dragons” en cantonais). Enfin, la Grande-Bretagne obtient, en 1898, un bail sur les Nouveaux Territoires en profitant de la grave défaite infligée à la Chine par le Japon en 1895. L’empire des Qing accorda aussi au Royaume-Uni un bail de 99 ans sur les trois quarts du district de Xin’an. C’est ce bail qui est arrivé à expiration en 1997. La Colonie britannique de Hong Kong était ainsi née. Elle se composait de trois parties distinctes : l’île de Hong Kong (80 km2), la péninsule de Kowloon (47 km2) et les Nouveaux Territoires (969 km2) Hong Kong est donc le fruit de la plus cinglante humiliation subie par la Chine au cours de son histoire millénaire. Contrairement au Japon, l’empire du milieu Port franc dès l’origine, Hong Kong se consacra exclusivement au commerce pendant un siècle, attirant des immigrants de la province voisine du Guangdong. Créée pour et par des marchands, la colonie ne devait rien coûter à la Couronne britannique. Dès 1855, le Colonial Office (ministère britannique des Colonies) cessa complètement de subventionner le gouvernement de la colonie qui fonctionnait de façon tout à fait autonome grâce aux revenus que procurait le port. De même, Hong Kong restait une colonie bien particulière dans la mesure où elle ne compta jamais plus de 4 % de Britanniques. La population chinoise fut toujours largement majoritaire. Une vocation d’accueil Le second aspect de l’originalité de Hong Kong réside dans son statut de cité-refuge. Dès la révolte des Taiping* qui embrasa la Chine du Sud au cours des années 1850, nombre de marchands aisés se réfugièrent dans l’île avec leur famille, apportant 62 avec eux leurs compétences et leurs relations. Cette vocation ne se démentira pas tout au long de l’histoire de la colonie qui fut un lieu de liberté d’expression. Sun Yat-Sen, père de la république chinoise, avait fait ses études de médecine dans l’île et dirigea de là les soulèvements contre la dynastie mandchoue. Inquiets des tensions qui pouvaient naître avec la Chine, les Britanniques procédèrent à des expulsions de meneurs révolutionnaires indésirables. Toutefois la colonie demeura un havre de paix aux portes d’une Chine fort agitée. Elle accueillit successivement les communistes persécutés par le Kuomintang, puis les partisans du Kuomintang et des autres partis politiques après la prise du pouvoir par les communistes en octobre 1949. Depuis cette date, les victimes des diverses campagnes menées par le Parti communiste ont pu gagner clandestinement la colonie, les derniers en date étant les animateurs du mouvement pour la démocratie qui fut noyé dans le sang sur la place Tien An Men en juin 1989. Hong Kong, aujourd’hui… Tout au long du règne de Mao, la République populaire de Chine s’est gardée d’intervenir dans la gestion de la colonie britannique, la considérant comme une fenêtre sur le monde facilitant ses échanges avec l’extérieur. Il a fallu attendre le retour au pouvoir de Deng Xiao-ping pour que la question de Hong Kong soit reposée. Désireux de ne pas remettre en question la prospérité du territoire, il proposait d’appliquer à Hong Kong la formule “un pays, deux systèmes” inventée pour récupérer Taïwan, et qui devait permettre à la future région administrative spéciale (R.A.S.) de conserver I N T E R N AT I O N A L traités inégaux son système capitaliste pendant cinquante ans après 1997 (théoriquement, jusqu’en 2047). C’est sur cette base que furent lancées les négociations entre la Chine populaire et le RoyaumeUni. Elles aboutirent à l’accord sino-britannique signé à Pékin le 19 décembre 1984. Celui-ci garantit à Hong Kong un statut de région administrative spéciale sous souveraineté chinoise après 1997 et lui permet de conserver pendant cinquante ans son système capitaliste, son régime juridique, son autonomie économique et son statut de port franc. Cependant, l’armée chinoise y sera stationnée et le Basic Law (loi fondamentale) accorde à Pékin un droit d’inter- corruption dans les affaires ou plutôt une dégradation de l’état de droit au contact de la Chine où cette pratique est courante. vention de son armée si nécessaire. Depuis le 1er juillet 1997, Hong Kong est donc une région administrative spéciale de la République populaire de Chine. Elle possède un exécutif dont le chef, Tung Chee-hwa, nommé par Pékin, appartient à une famille de riches armateurs de Shanghaï. Un conseil législatif provisoire (LegCo), désigné par Pékin, remplace l’assemblée tardivement élue sous les Britanniques en 1995. La presse conserve toute sa pugnacité et les élections directes de mai 1998 ont donné la majorité des voix aux démocrates. Cependant, tout ne semble pas gagné. Le risque majeur semble être la Actuellement, Hong Kong est au cinquième rang économique des nations industrialisées, après les États-Unis, le Japon, le Canada, la Suisse, l’Allemagne… et devant la France. Cependant, les sinologues pensent que le rôle historique de Hong Kong s’achemine vers son terme. Désormais c’est Shanghaï qui prend le relais de l’ex-colonie britannique comme porte d’entrée du commerce international de la Chine. Seul l’avenir nous dira si ces prédictions se vérifient. *Lord Palmerston (1784-1865) était un homme politique britannique du XIXe siècle. Il fut successivement ministre des Affaires étrangères, de l'Intérieur et Premier ministre. C'est sous son autorité qu'eut lieu la deuxième guerre de l'Opium (1856-1860). *La révolte des Taiping est un vaste mouvement de rébellion qui a embrasé la Chine entre 1851 et 1864. Inspiré par une secte religieuse et politique qui avait pour chef Hong Sieouts'iuan, cette agitation amena l'intervention des puissances occidentales qui dépêchèrent en Chine un corps expéditionnaire. La révolte des Taiping provoqua des ruines immenses et fit au total plus de 20 millions de victimes. 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Nous en sommes heureux et honorés car c’est un spécialiste de la Chine. Il est l’auteur du Que Sais-Je (édition PUF) “Économie de la Chine”, dont la nouvelle édition est prévue pour juin 2003. Lisez ça, et vous aurez tout compris… e confetti de l'Empire britannique, devenu le dernier joyau de la Couronne anglaise, puis partie intégrante mais non intégrée de la Chine populaire demeure la plus grande place commerciale et financière d'Asie continentale et affiche toujours, après plus de 5 ans de crise, une prospérité et une richesse que peuvent lui envier beaucoup de pays européens. L Cette prospérité repose essentiellement sur deux caractéristiques consubstantielles de l'existence de Hong Kong : une situation géographique et géopolitique exceptionnelle, un système proche des canons du capitalisme libéral. Situé au débouché du delta de la Rivière des Perles, Hong Kong, avec son port en eau profonde, est une porte naturelle de la province voisine du Guangdong et au-delà de l'ensemble de la Chine du sud, une région de 360 millions d'habitants, parmi les plus dynamiques du monde. Hong Kong est aussi un barycentre de l'Asie, situé à moins de cinq heures de vol de toutes les grandes métropoles asiatiques. Cette situation géographique privilégiée a été mise en valeur par un statut particulier, celui de colonie britannique, puis, depuis 1997, celui de Région administrative spéciale de la Chine, grâce auquel, comme le remarquait déjà un observateur au tout début du XXe siècle, "Hong Kong n'est pas seulement le verrou du sud de la Chine, c'est un carrefour de l'univers". À l'abri de ce statut spécifique, s'est développé un système créé par "des Britanniques débarrassés des obligations de la Grande- Cette économie souffre pourtant, depuis 1998, d'une certaine langueur. Cette langueur trouve son origine dans la crise asiatique qui a brusquement mis fin à près de 40 ans de croissance très rapide et à trois années de spéculation effrénée. Depuis, les prix des actifs mobiliers et immobiliers ont été divisés par plus de deux, les prix à la consommation ont aussi baissé, entraînant l'économie hongkongaise dans une spirale déflationniste. Cette crise conjoncturelle a engendré une crise d'identité. Bretagne et des Chinois libérés des obligations de la Chine"(1). Ce système repose sur un régime de très grande liberté économique : libre circulation des marchandises (aucune barrière douanière), des capitaux (aucun contrôle des changes) et liberté d'entreprise (réglementation et fiscalité réduites au minimum) dont le bon fonctionnement est assuré par un État de droit garantissant la sécurité des biens et des personnes et le bon fonctionnement des institutions. Ce cadre s'est révélé particulièrement adapté pour l'épanouissement de l'esprit entrepreneurial. Si Hong Kong n'a rien abandonné de sa spécificité, la Chine s'est largement ouverte sur le plan économique et cette ouverture devrait être accélérée par son entrée à l'OMC effective depuis décembre 2001. Parallèlement, l'intégration des deux économies, structurée par les investissements directs comme par les échanges de marchandises, s'est renforcée. Hong Kong est plus que jamais à la fois le hub commercial et la place financière de la Chine, tandis que la Chine reste le lieu privilégié de la délocalisation de la production hongkongaise, hier de produits industriels, aujourd'hui de services. De cette double évolution est née la crainte de Hong Kong de devenir une ville chinoise "comme les autres". Dans ce cas de figure, Hong Kong devrait affronter la concurrence de Pékin, Shanghaï, Canton ou Shenzhen où les coûts restent très inférieurs, même si l'écart se réduit. La rétrocession à la Chine n'a, conformément au principe "un pays, deux systèmes", rien changé. Hong Kong continue à bénéficier d'une très large autonomie. Ainsi, aucune loi de la Chine populaire ne s'applique-t-elle à Hong Kong dont le cadre juridique et particulièrement celui des affaires est demeuré à l'identique. Plus généralement, les craintes suscitées par le retour sous souveraineté chinoise se sont, en large partie, dissipées, faute cinq ans après de s'être matérialisées. Cette improbable alchimie a engendré une ville riche (le PIB par tête y est très supérieur à celui de la France), abritant le plus grand port du monde, le plus grand aéroport d'Asie, une place financière qui n'est dépassée dans la région que par celle de Tokyo, un centre commercial par lequel transite plus de 400 milliards d'USD de marchandises. L'exaltation de cette concurrence, à bien des égards très réductrice, dans la mesure où Hong Kong est aussi et surtout, du fait de son 65 niveau de développement et d'ouverture, en concurrence avec les autres grandes métropoles du monde comme Londres ou New York, participe de la chronique d'un déclin annoncé. Largement reprise par une presse toujours avide de simplifications, l'idée du déclin de Hong Kong ne résiste ni aux chiffres qui en font la troisième puissance commerciale et la sixième économie d'Asie, ni à la première impression du voyageur dans cette cité dont le cœur continue à battre à cent à l'heure. "Personne n'a jamais gagné d'argent en jouant contre Hong Kong", titrait le New York Times. Par contre, même si aujourd'hui les réussites sont moins nombreuses, tout reste possible pour les entrepreneurs audacieux, petits ou grands, de quelque nationalité qu'ils soient. C'est pourquoi Hong Kong reste un des rares lieux mythiques de la réussite individuelle et continue d'attirer des talents et de susciter des vocations entrepreneuriales. Pour mieux comprendre ce marché et mieux saisir les opportunités qu'il offre, le site de la Mission économique française à Hong Kong : http://www.dree.org/hongkong met à disposition des internautes un grand nombre d'informations économiques et financières sur Hong Kong et Macao, régulièrement actualisées et la Mission économique [email protected] peut apporter tout complément d'information nécessaire. (1) : René Jouglet, “Dans le sillage des jonques”, 1935 E M P L O I / F O R M AT I O N 3e Aérosalon au Bourget Malgré la crise, 70 exposants étaient présents cette année l était inquiet, Nourredine Cherradi, le Directeur du GIP Roissy CDG, quelques jours avant l’ouverture du troisième Aérosalon qui s’est tenu les 28 et 29 mars derniers. Il faut dire qu’Air France venait d’annoncer le gel des embauches et la diminution de 7 % de ses vols. Et la situation internationale, qui était dans toutes les têtes, la guerre en Irak, la pneumopathie inconnue… Tout cela n’était pas bon signe pour un salon destiné aux embauches et à la formation dans “l’aérien”. I Le stand de l’IUT de Tremblay, seul établissement universitaire du pôle de Roissy. Sans commentaire. Mais vraiment… Au total 3600 personnes ont fréquenté le salon Mais le 28 mars au matin, de nombreux visiteurs se pressaient malgré tout et les stands des différents participants ne désemplissaient pas. Le stand d’Air France, habituellement “vedette” du Salon, a connu une grande influence (comme pour conjurer le sort ?). Celui d’ADP également, mais aussi celui d’Air Emploi, qui, décidément, est devenu un lieu unique et compétent, un vrai “portail” pour se renseigner sur 66 toute la gamme des métiers de l’aérien. À noter également le succès des stands d’Eurohandling où la belle Rachida Khiati, responsable du recrutement, n’a pratiquement pas levé la tête de la E M P L O I / F O R M AT I O N les embauches continuent journée, et de GTI Interim, où les non moins charmantes Mado Ferré et Nathalie Humbert ont reçu pas moins de 200 candidats. Le stand de l’ANPE, lui aussi, n’a pas désempli : l’agence recrutait une centaine d’emplois de sûreté aéroportuaire, 150 emplois en restauration et des vendeurs de duty-free, en prévision de l’ouverture proche de l’aérogare 2E. Au total, plus de 500 emplois étaient offerts ces deux jours. Une baisse réelle par rapport à l’an passé (800), mais tout de même, c’est pas mal, de nos jours. Votre Bénéfice.net participait aussi au salon, comme il le fait avec plaisir depuis le début. Les visiteurs avaient la possibilité de prendre des exemplaires du magazine, et de la carte du pôle que nous éditons (la prochaine édition est pour bientôt). Hélicoptère), et une visite de la base aérienne de Cambrai (par l’armée de l’air). Pas de visite ministérielle cette année. Mais on a noté avec plaisir celles des députés Blazy et Boullonnois (nos photos). Le Salon, outre les conférences comme “l’anglais aéroportuaire”, a vu la remise des prix du concours “L’Envol”, initié par le département Environnement d’ADP. Il s’est agi de récompenser quinze lauréats (les scolaires avaient été invités à réaliser des figurines et autres représentations artistiques sur le thème de l’aérien) Ceux-ci se sont vu offrir des voyages à Toulouse (visite d’EADS), des balades en hélicoptère (offerts par Paris- Ce fut un beau salon, utile et bien organisé. À mettre à l’actif de N. Cherradi et de sa jeune équipe du GIP. Ceux-ci, on ne le redira jamais assez, font un travail formidable, avec peu de moyens. Si l’on compare les budgets du GIP et son efficacité avec les moyens colossaux dont dispose le département “Coopération économique et sociale” d’ADP (voir BN 14 page 32) pour ne pas faire grandchose, on est écœuré. Encore un mot sur l’Aérosalon. Succès oui, mais par rapport au nombre de chômeurs dans notre région proche, au besoin de formation qui commence à être satisfait, l’affluence aurait pu être bien supérieure. Les gens sont vraiment trop gâtés dans notre pays. EV Prochain Aérosalon : 1er et 2 avril 2004 au Bourget Contact : GIP Roissy CDG 01 48 16 58 28 Le stand du CFA des Métiers de l’Aérien Le stand d’Air Emploi a été l’un des plus fréquentés Celui du SPPEI, qui regroupe des Directions du Travail des départements 77, 93, 95 M. Boullonnois, député, Maire de St-Mard en discussion avec M. Ruth, Directeur de l’ANPE de Seine-Saint-Denis (à droite) et M. Djabali, directeur de l’ALPE de Mitry-Mory 67 E M P L O I F O R M AT I O N Le stand de Bénéfice.net a lui aussi été très fréquenté. Regardez la belle affiche, imprimée en quelques minutes par le nouveau traceur de Roissy Copy (voir page 35) Le GTA (Gendarmerie du Transport Aérien) offre des emplois. On reconnaît le Chef Frétigny, chargé de ce secteur au GTA de Roissy Le stand de Bénéfice.net a été honoré de la visite de M. Blazy, député, maire de Gonesse, ici en discussion avec Nourredine Cherradi, Directeur du GIP Roissy CDG Le stand d’Europrestige, qui forme des hôtesses et des agents d’escale 68 Gagner du temps Gagner de l’espace Gagner en efficacité Nous sommes des professionnels de l’archivage, au service des entreprises. Avec Memory LINK et ses prestations, (audit, conseil, formation, plan de classement, inventaire…), un archivage maîtrisé devient le gage d’une efficacité renouvelée et d’une meilleure productivité. 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François Eggryckx, Directeur, est à votre disposition pour vous détailler l’ensemble de nos prestations. 0820 020 700* * 0.12€ TTC/minute SPGA CA - Tremblay CDG • 57, rue Henri Farman • 93297 Tremblay-en-France cedex COURRIER DES LECTEURS Nous avons reçu ça de M. Morel, de l’entreprise CLS (Groupe STAHL Technologies) Le portrait de M. Guy Messager que vous publiez dans votre dernier numéro ne peut pas laisser indifférent ! Laisser dire que l’on a été “amusé” par le fait que l’ensemble de la gauche ait appelé à voter massivement pour Jacques Chirac au second tour des élections présidentielles plutôt que se poser des questions est proprement scandaleux, simpliste et insultant pour les millions d’électeurs dont je fais partie. Je veux bien croire que ces propos ne sont que la réflexion d’un maire d’une petite commune, qui ne représente que luimême, mais analyser le vote LE PEN en ces termes : “c’était surtout pour éviter d’avoir à se poser des questions sur leur politique, plutôt que de contrer un soi-disant péril fasciste”, dépasse tout entendement quant à la finesse du jugement et laisse bien des interrogations sur les positions de M. Messager vis-à-vis de Le Pen. qui insinue qu’il aurait des sympathies pour le parti de M. Le Pen. Personnellement, je trouve cela réellement insultant et indigne à propos d’un élu du peuple dont le parcours public est exemplaire sur le plan des valeurs morales, républicaines et démocratiques (c’est pour cela que nous lui avions consacré ce portrait). Sachez au passage qu’en plus d’être maire d’une “petite commune” (les Lupariens apprécieront), il est aussi conseiller général du Vald’Oise et vice-président de Roissy Porte de France, et comme je le prédis, futur sénateur de la République). Mais puisque vous me mettez en cause (tout en me prêtant à mon tour des sympathies extrémistes), je réponds sur ce point. Oui, je pense également qu’il était “amusant” de voir communistes et socialistes se précipiter pour appeler à voter Chirac, après l’avoir conspué de tous les maux de la terre : voleur, escroc, antisocial, réactionnaire et j’en passe. Oui, je pense comme Guy Messager que c’était, de la part des états-majors des partis de la gauche un bon moyen d’échapper à l’autocritique (Lutte Ouvrière exclue, voir la délicieuse interview cicontre). La lecture du long article de M. Jospin dans le Monde du 1er février est édifiante sur ce point. Mais tout cela ne vous donne pas le droit d’assimiler, même prudemment, notre magazine à la presse d’extrême droite que, visiblement, vous connaissez mieux que moi. Il est fini le temps facile (et en particulier depuis la dernière présidentielle) où les propagandistes de la gauche assimilaient centre, droite aux idées extrémistes véhiculées par le Front national. C’est d’ailleurs ce type de discours qui a poussé nombre d’électeurs à voter pour ce parti, et Le fait que vous-même, M. Veillon n’ayez pas accompagné cette réflexion d’un commentaire (par exemple “n’engageant que son auteur”) relève au mieux d’une complaisance, au pire d’une acceptation totale de ces propos. Votre dernière phrase glorifiant “le beau visage de la politique de M. Messager”, nous apporte un début de réponse, à moins d’être totalement aveugle. Votre publication est excellente quand elle traite des affaires sur la plate-forme de CDG, mais le mélange du business et de la politique, même si son but avoué est de vous propulser dans ses sphères, ne vous autorise pas à publier de tels propos que l’on trouve plus couramment dans les publications d’extrême droite. À quand votre contribution avec eux ? Marc Morel Même si je publie dans cette rubrique votre… comment dire… “réaction”, M. Morel, la fin de celle-ci, me soupçonnant de complaisance avec l’extrême droite est inacceptable. Je vais vous répondre néanmoins sur ce point, car j’ose croire que votre prose a dépassé votre pensée. Mais avant, je répondrai à vos objections, tout en en profitant pour rappeler certaines vérités. 1) sur les déclarations “amusées” de Guy Messager Libre à lui d’exprimer cette opinion, qui fut relatée dans un style narratif normal et avec des guillemets qui ne laissent aucun doute sur ses déclarations (l’ensemble du portrait fut relu par lui, à ma demande). Vous trouvez cette opinion “scandaleuse”, libre à vous. M. Messager réagira peut-être à votre lettre 70 ce à gauche comme à droite. Vous n’avez pas tiré la leçon du “vote Chirac”, Monsieur Morel. Quant au contenu de Bénéfice.net, pas un de nos lecteurs, qu’ils soient de droite, de gauche, du centre, d’extrême droite ou d’extrême gauche n’accorderait le moindre crédit à vos propos. 2) Sur le “mélange du business et de la politique” Le fait même, M. Morel, que vous nous envoyiez votre réaction personnelle si engagée sur un papier-en-tête en dit long sur la sincérité de votre critique qui voudrait que nous mélangions “business et politique”. Votre courrier refléterait-il l’opinion du R. Stahl Technologiegruppe, l’un des leaders du matériel de manutention ? On pourrait en dire long sur les relations étroites entre l’économie et la politique. Nous le savons bien ici, dans nos colonnes qui sont ouvertes d’ailleurs aux responsables politiques locaux et nationaux de tous bords. Ainsi notre BN n° 3 avait-il fait sa “une” sur M. Gayssot, alors ministre (communiste) des transports, qui confirmait dans une interview exclusive sa décision d’autoriser la construction des deux nouvelles pistes de Roissy CDG (après avoir fait campagne contre, rappelez-vous). Voici bien un exemple de relation entre politique et business, car si la gauche avait tenu sa promesse de ne pas autoriser ces constructions, le déclin du pôle de Roissy aurait commencé, inexorablement, avec ses conséquences économiques et sociales que l’on peut imaginer. COURRIER DES LECTEURS “Les capitalistes, nous vendront la corde avec laquelle nous les pendront”. (W.I. Lenine) Voici, M. Morel, un exemple de mélange “business et politique” néfaste, que je vous engage aussi à méditer. Certes, je reconnais avec vous que parfois le mélange “politique et business” est mauvais. Prenez l’exemple du député-maire de la ville où votre entreprise est installée, M. Morel : Tremblay-enFrance. Ce maire est membre éminent du parti communiste français. Celui-ci est opposé naturellement au capitalisme, c'est-à-dire à la libre entreprise. On ne peut reprocher à M. Asensi d’être communiste, c’est son choix depuis sa prime jeunesse (il fut dirigeant de la “J.C.” et secrétaire de l’ex-puissante et anti-entreprises fédération PCF du 93). Mais comme cette idéologie a donné ce que l’on sait historiquement, M. Asensi, ayant besoin des voix des électeurs du centre et de la droite pour être réélu, a créé lui-même et préside une association de “développement économique” nommée “Entreprendre à Tremblay”. Ce qui lui permet de dire à ses électeurs non-communistes (la majorité d’entre eux) : “Voyez : je ne suis pas si communiste que ça, j’anime une association de patrons…” Ce qui est la quadrature du cercle et doit susciter l’amertume chez les militants communistes et syndicaux sincères de Tremblay et de la 11e circonscription. Mais ceux-ci l’acceptent car ils savent que si Asensi ne tient pas ce discours envers les entreprises, il subirait vite le sort de ses collègues de Drancy, de Noisy-le-Sec ou celui de M. Hue. Le peu d’entreprises qui adhèrent à cette association (bien souvent par naïveté ou par espoir... (vain pour la plupart d’entre elles) d’obtenir quelques marchés publics ignorent qu’elles contribuent ainsi, involontairement certes, à une politique qui va à l’encontre de leurs intérêts fondamentaux. Un dernier mot sur Bénéfice.net et la politique. Le fait que notre magazine évoque l’action des élus locaux ou nationaux, en rapport avec le développement économique et social du pôle de Roissy n’en fait nullement un media partisan, même s’il prend parfois position comme par exemple la dénonciation de l’utilisation démagogique des problèmes liés au bruit. Outre l’interview précitée de M. Gayssot, BN ouvre largement ses colonnes à tout homme ou femme politique qui joue un rôle dans notre région. Citons de mémoire M. Blazy, député-maire de Gonesse (PS), sa suppléante Cécile Madura, ancien maire adjointe de Goussainville, M. Asensi (PCF donc : deux pages d’entretien) mais aussi M. Toulouse (sans étiquette, maire de Roissy), Elizabeth Hermanville (maire UMP de Goussainville), M. Bontoux, Maire (Communiste de MitryMory)… Tous, parce qu’ils avaient des choses à dire, en relation avec l’objet de notre magazine (l’information économique sur le pôle de Roissy) se sont exprimés dans Bénéfice.net et continueront à le faire, s’ils le souhaitent. Voilà. Mais je ne veux retenir de votre lettre que notre “publication est excellente”, tout en vous mettant en garde, M. Morel, et tous ceux qui agissent encore comme vous, contre les assimilations abusives à l’extrême droite de tous ceux qui ne pensent pas comme vous. L’extrait de l’interview ci-dessus, du célèbre “Hardy” (Robert Barcia), dirigeant historique de Lutte Ouvrière, dans “Le Monde du 05/02/03”. Il est tout aussi “amusant”, n’est-ce pas ? Alors, M. Morel, comment allez-vous qualifier ses propos ? Encore un fieffé fasciste ? Votre article page 62-63 du dernier "Bénéfice" Bonjour, Je suis une fois de plus outré de vos propos dans votre article lorsque vous parlez de CDG en disant que l'achèvement du "S4" devrait l'amener tranquillement à 80 millions de passagers annuels. Je me demande où est-ce que vous résidez. Certainement pas sur l'axe Roissy-Sannois. Comment pouvez-vous dire que les "riverains" en retirent que des bénéfices. Ceci est un mensonge car les riverains comme vous dites n'en retirent qu'une dégradation de Rappelez-vous l’histoire de “Pierre et le loup”… Éric Veillon 71 la qualité de leur vie et une érosion de leur patrimoine immobilier. Aucune compensation financière pour ceux qui sont à 25 km des pistes et qui subissent le passage d'un jet toutes les 40 secondes aux heures de pointe, au-dessus de leur tête. Qui aurait envie d'acheter un bien immobilier dans ces conditions? Et ne venez pas me dire que j'étais au courant de cela en 1980 lorsque j'ai fait construire ma maison à Enghien-les-Bains. À l'époque, cette petite ville était on ne peut plus tranquille et les vols de jet bien plus espacés. Je suis à votre disposition pour évoquer ces questions et tenter de vous ramener sur le chemin de l'honnêteté intellectuelle. Marchadier SOIRÉES Saint-Valentin : e Grand succès de la 4 s e restaurant Chez Americo à Tremblay, chouchou notoire de Bénéfice.net à cause de sa bonne cuisine (voir les différents BN et notamment le n° 15 page 58, qui l’a fait connaître à de nouveaux clients, ravis) n’est pas seulement un restaurant. C’est aussi l’un des rares établissements sur le pôle de Roissy à proposer des soirées cabaret, autour de chanteurs de fado. La dernière en date s’est déroulée le 14 février dernier, à l’occasion de la Saint-Valentin. La salle était archicomble (80 convives environ) et a été émerveillée par les prestations des “fadistes” présents ce soir-là : La chanteuse Luisa Reis, Pompeo (à la viole) et Miranda (guitare), auxquels s’étaient joints, pour le plaisir de tous, Severino Gomes, fadiste “humoristico”, qui a fait rire tout le monde (sauf ceux qui ne comprennent pas le portugais…). Cela changeait un peu de la “saudade”, cette nostalgie mélancolique à l’origine du magnifique chant traditionnel portugais qu’est le Fado, encore pas assez connu, à mon avis, du Français moyen. L Il y avait aussi des fans de Bénéfice.net… Notre ami Max Duco et Nancy… La soirée s’est terminée tard dans la nuit. Beaucoup de Portugais (et Franco-portugais), mais aussi de Français dont une bonne partie découvraient le Fado. Quelques critiques, tout de même. Ce soir-là, les effectifs en cuisine étaient un peu légers, ce qui a mis “dans le jus” la belle Louisa dans le service en salle… De même, le menu aurait pu être un peu plus Des vrais amoureux, forcément, ce soir-là Michel et Hassen, des habitués de chez Americo, footballeurs passionnés, étaient là, entourant Maria 72 La salle était comble ! Au premier plan, on reconnaît Françoise Asensi (la femme du député-maire de Tremblay, à la table de M. Lopes, (FLS Tremblay). Severino Gomes, fado humoristico, devan Pompeo SOIRÉES oirée FADO chez Americo nt Miranda et élaboré. Je me souviens, lors d’une autre soirée fado, d’une divine “paella”… Mais, plus important, il faut souligner le mérite que peut avoir Americo en organisant ce type de soirée, dont il serait souhaitable qu’il augmentât la fréquence. Car il ne se passe pas grand-chose (en fait rien) en matière de soirées dans nos communes, en dehors des programmes du samedi soir de nos “centres culturels” de banlieue. L’insécurité grandissante de ces dernières années a fait fermer cafés et brasseries la plupart du temps à partir de 20 h. Posez-vous la question : où aller boire un verre vers 21, 22 h dans un endroit sympathique, dans toute notre région du pôle de Roissy ? En tout cas, bravo Americo ! A quand une soirée “sevillanas”, ou “flamenco”, histoire de changer du Fado, mais de rester dans la chaleur de la péninsule ibérique ? EV Renseignements sur les prochaines soirées : Americo au 01 49 63 02 42 La belle Sandrine du Vert-Galant La divine Luisa Reis L’ami Jacques ne rate pas un moment du spectacle… Miranda et sa “guitarra” le trio de choc de la soirée : Ursula, Violaine, Sandrine 73 SOIRÉES Succès de la soirée de Gala d e 16 janvier dernier, l’AOC faisait sa soirée annuelle de gala à l’hôtel Mercure de Roissy. Soirée réussie, grâce surtout à l’excellent Roland Wardini, le directeur de l’hôtel et son équipe, qui ont su mettre tout en œuvre pour que la bonne centaine de convives passent un bon moment. L L’occasion nous est donnée de vous présenter cette (vieille) association qui regroupe les chefs d’escale de Roissy CDG. Patrick Cloarec (Air Canada, notre photo) qui en est le Président actuel, depuis janvier 2002, nous explique l’AOC (Airlines Opertors Comitee). “Notre association regroupe les compagnies aériennes de Roissy CDG. À sa création en septembre 1973, elle s’appelait AOC P (Paris) et regroupait les compagnies d’Orly et de Roissy, jusqu’en 1986 où le mouvement s’est scindé, donnant vie à deux associations, AOCP pour Orly et AOC pour Roissy et LBG (le Bourget). L’AOC regroupe 75 compagnies et a pour mission de représenter nos intérêts auprès des différents acteurs de la plateforme : autorités aéroportuaires (ADP), police, douane et gendarmerie, mais aussi les entreprises partenaires, sous-traitants d’assistance, les commerces, hôtels etc.” Pour mener à bien cette tâche qui consiste en fait à tout faire pour faciliter les vols, il était normal que ce soit les chefs d’escale, qui sont aux premières loges des opérations au sol, qui soient les interlocuteurs Patrick Cloarec, Président de l’AOC La salle de banquet du Mercure Roissy était pleine 74 La médaille de l’AOC a été remise à M. Sud che M. Saïto, son adjoint, et à droite MM C des autres acteurs du trafic aérien. Patrick Cloarec nous rappelle que les chefs d’escale sont des personnes à “multiples facettes”. “Ce sont à la fois des managers et des gestionnaires. Ce sont eux qui garantissent la conformité des opérations aéroportuaires aux standards de leur compagnie. Ils amènent leurs équipes et celles de l’assistance à donner en permanence et professionnellement le plus haut niveau de service possible. Les CE dirigent et motivent, créent un environnement de travail agréable et productif, encouragent le changement. Ils gèrent le budget”. C’est pourquoi l’AOC est organisée en groupes de travail sur les principaux sujets qui touchent l’exploitation : citons, en autres, le traitement des bagages (qui est un “gros dossier sur un aéroport aussi complexe que CDG”, souligne P. Cloarec), les correspondances, la sûreté (avec de nouveaux arrêtés ministériels en préparation ; l’AOC participe, à ce sujet, à des comités d’impact économique avec la DGAC), la signalétique, la circulation aérienne… Les sujets d’actualité sont, outre la sûreté et les bagages, la réhabilitation de CDG 1 (qui suppose des transferts de compagnies entre les terminaux), le dégivrage… Dans ce monde à la fois concurrentiel et interdépendant que sont les compagnies aériennes, les relations personnelles sont essentielles. Aussi l’AOC organise-t-elle chaque année une soirée de gala, qui est une bonne occasion de se SOIRÉES de l’Airline Operators Comitee do, le nouveau chef d’escale de JAL, à gauCloarec, Vidal et Wardini (Mercure Roissy) retrouver tous, d’inviter ses partenaires et de récompenser les chefs d’escales qui quittent la plateforme, soit pour une nouvelle mission, soit pour la retraite. À cette occasion sont remises, ce jour-là, des médailles de l’AOC. Les derniers honorés furent Alain Balseca de Corsair, Stefano Bona de Alitalia, Jacques Masson de Air Canada et M. Sudo de Japan Airlines (pour son prédécesseur). Pour les côtoyer, j’apprécie personnellement cette profession : les chefs d’escale sont des hommes de terrain (souvent issus de la base), ouverts, imaginatifs, réactifs, bons vivants, passionnés par leur métier. Ils ont, de ce fait, une bonne connaissance de la nature humaine et à eux “on ne la fait pas”. Sachez aussi qu’ils sont assez courtisés : par les fournisseurs évidemment, notamment les hôteliers, mais aussi par tout le monde. Ils ont le pouvoir, parfois (peut-être moins qu’avant) de vous surclasser (Ah ! le plaisir de voyager en première avec un billet éco…) ou de vous faire passer un surpoids de bagage… Je me souviens du chef d’escale d’UTA à Cotonou : ce type-là était plus considéré et plus “puissant” que l’Ambassadeur de France lui-même… EV Siegfried Nierhaus, directeur du Country-Inn Roissy et Madame Mme Julie-Ann Walmsley, chef d’escale d’EasyJet Johan Kamerbeck (Directeur du Marriot Roissy) et son homologue du Hilton Dominique Dmytrysyn (qui vient de quitter Roissy pour Strasbourg) Madame Latarjet (épouse de M. Latarjet, directeur de cabinet du Président d’ADP) en discussion avec M. Topin, directeur de la PAF Le bureau exécutif de l’AOC Président : Patrick Cloarec Vice-président pour CDG 1 : Jean-Pierre de Zitter (United Airlines) VP pour CDG 2 : Philippe Fromentin (Air Mauritius) VP pour CDG 3 : David Marchand (Aigle Azur) VP consultatif Air France : Pierre Dompnier Secrétaire général : Hilary Doyle (American Airlines) Trésorier : Alain Vidal (Challenger) Patrick Cloarec remet la médaille de l’AOC à Jacques Masson, ancien directeur d’Air Canada pour les aéroports d’Europe de l’Ouest 75 BUREAUX - ACTIVITÉS - ENTREPÔTS •••• GEMOFIS la proximité pour atout maître L’Immobilier d’entreprise PARIS NORD 2 – FACE A LA ZONE DE FRET ENTREPOTS – BUREAUX A LOUER 9400 m 2 divisibles DISPONIBILITE AVRIL 2003 Ile de France Nord-Est Le Bonaparte - B.P. 352 Centre d’Affaires Paris Nord 93153 Le Blanc-Mesnil Entrepots Tél.: 01 55 81 13 00 Fax : 01 55 81 13 01 - 20 PORTES A QUAI - 9m50 LIBRE SOUS POUTRES e-mail : [email protected] ••••••••••••••••• Bureaux VOTRE IMPLANTATION SUR LE PÔLE DE ROISSY Tél. : 01 55 48 90 00 • Fax : 01 47 35 17 71 28 bis rue Barbès • 92120 Montrouge Sur l’aéroport de Roissy CDG, en liaison directe avec les pistes, le Centre Logistique de Fret Aérien Roissy-Sogaris met à disposition des surfaces d’entrepôts et de bureaux à partir de 1200 m2 Service Transaction Nombreux services sur le site : SOGARIS service sécurité, douane, gestion globale du site. 7, avenue Pierre-Semard 95400 ARNOUVILLE-LES-GONESSE Tél : Pour toute information : 01 34 07 90 60 Fax : 01 34 07 90 69 Jérôme LIBESKIND [email protected] Patrick HERVET [email protected] Service Location 13 bis, avenue Pierre-Semard 95400 ARNOUVILLE-LES-GONESSE Tél : 01 39 85 25 85 Fax : 01 39 87 04 69 01.45.12.72.00 SOGARIS 106 – 94514 RUNGIS cedex Tél. : Fax : 01.45.12.72.99 Site internet www.sogaris.fr 76 Paysage et Clôture Création • Entretien • Elagage • Clôtures • Petit VRD Tél. : 01.34.39.10.10 23, rue de la Fraternité • 95460 EZANVILLE SPÉCIALISTE DU 4X4 IMC LOISIRS & COMPÉTITION IMPORTATEUR SUSPENSION IRONMAN Nous proposons une gamme de prestations dans la langue anglaise : 27, rue des frères Lumière Z.I. 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(dans BN N°12) C’est aussi Alain Guillotin qui a créé le "Trophée des acteurs aéroportuaires" pour ADP. Il sévit, soit seul, soit avec sa bande de copains artistes, dans différentes manifestations culturelles, comme la prochaine exposition de peintures et de sculptures appelée "Millésime 2003", qui se tiendra en novembre prochain à Saint-Soupplets (77). Ses créations sont une vraie joie pour les sens. On vous les recommande pour vos cadeaux d’entreprises, trophées de Golf ou d’autres, ou encore pour décorer vos bureaux ou vos entrées : ça changera des horreurs que l’on voit trop souvent (j’en ai une collection chez moi…) et ça fera plaisir. Et nous, on vous fait cadeau sur cette page des œuvres que nous préférons. Du beau ! EV Contact : Alain Guillotin Tél. 01.49.63.12.59 www.studio-agc.com