DES NU(E)S - Laurent Nicolaï

Transcription

DES NU(E)S - Laurent Nicolaï
2-3
DES
NU(E)S
L a u r e n t
dessin, gravure, peinture
N i c o l a ï
2004-2014
4-5
Sommaire
Laurent Nicolaï artiste graveur lithographe maître en son imprimerie d’Art, par DL....................page 6
DES NU(E)S, par Pascal Adoue..................................................................................................................page 11
Noir et blanc dessin.........................................................................................................................................page 12
Noir et blanc gravure.......................................................................................................................................page 24
Lithographie.....................................................................................................................................................page 32
Couleur dessin..................................................................................................................................................page 38
Grand format....................................................................................................................................................page 44
Iconographie.....................................................................................................................................................page 56
Laurent Nicolaï
artiste graveur et lithographe,
maître en son imprimerie d’Art
D
e son enfance la personnalité artistique de Laurent Nicolaï retient deux imprégnations. La première, par disposition naturelle : le dessin ; la seconde, par environnement familial : le livre. Né à Nice en juin 1975, Laurent vit très tôt un crayon ou un pinceau à la main ; il reçoit sa première
boîte d’aquarelle avant dix ans et passe son temps à dessiner et à peindre. Adolescent, c’est à Arles qu’il fréquente des
ateliers libres de modèle vivant, découvrant le nu qui reste l’un de ses thèmes favoris d’inspiration.
Laurent grandit environné des livres de la bibliothèque de bande dessinée paternelle. Cultivant en parallèle son goût pour
l’Histoire de l’art qu’il étudie en autodidacte, il nourrit une passion naissante pour l’imprimé dont il apprend à reconnaître la qualité. Sa curiosité est éclectique par laquelle s’affirme ses goûts, depuis la confrontation à la grande tradition : Le
Greco, Goya, Odilon Redon... en passant par la découverte des contemporains : Paul Rebeyrolle, Louis Cane, Jean-Pierre
Pincemin... jusqu’à la fréquentation d’auteurs de BD comme Edmond Baudoin et Alberto Breccia dont les dessins en
noir et blanc le fascinent.
D
e semblables dispositions le conduisent naturellement à entreprendre des études d’Arts-Plastiques qui le mènent
jusqu’à l’École supérieure des Beaux-Arts de Marseille où il découvre à 20 ans la pratique de la gravure dans l’atelier
de Sonja Hopf. Laurent fait l’apprentissage de toutes les techniques de l’impression manuelle et c’est par un travail de
gravure et d’imprimerie qu’il soutient son diplôme de troisième année aux Beaux-Arts (DNAP) ; la pièce maîtresse en est
l’édition en trois exemplaires d’un livre de dix planches de grand format (50x80cm) qui traite de la représentation de la
Figure à la recherche des limites des techniques de gravure.
6-7
S
urvient une époque de contraintes : Laurent doit interrompre ses études, et d’apprentissage complémentaire : il reprend un temps la librairie familiale, il gagne sa
vie en restaurant des maisons anciennes, il voyage... Notamment en Afrique et dans
l’Océan indien. Une sorte de (modeste) Grand Tour pendant lequel Laurent échafaude son projet professionnel : un lieu consacré à l’univers graphique dont, jeune homme,
il vient d’explorer les contours ; un lieu, à l’ancienne, qui reconstituerait les savoirfaire autour de l’imprimé et du livre ; un lieu où dessin, peinture, gravure, lithographie,
typographie, imprimerie manuelle, reliure perpétueraient leur immortelle pratique ;
un lieu ouvert aux artistes et au public où lui-même poursuivrait son œuvre en toute
liberté...
Un lieu idéal !
2
004 marque une première étape sur le chemin de ce projet. Laurent crée dans les
Cévennes l’Atelier D’estampe Nicolaï (ADN) où, comme son nom l’indique, le
rêve se cristallise autour du mot estampe, point d’aboutissement sur papier de toutes les
techniques de gravure. Il reprend ses carnets de dessin (notamment issus de ses voyages)
et les grave, il imprime des estampes originales, il participe à des expositions, commence
à rassembler du vieux matériel d’imprimerie, collecte des pierres de lithographie...
V
ite à l’étroit, Laurent s’installe en 2009 au hameau du Pauzat dans la commune
de Viellevie au sud du Cantal, où il construit de toute pièce son nouvel atelier
inauguré le 26 mai 2013 à l’occasion de la première fête nationale de l’estampe. La
période transitoire est longue : c’est que Laurent assure de ses mains l’ensemble de cet
aménagement sous le parapluie de bois qui abrite également la chèvrerie de son épouse.
La place disponible (180 m2 sur deux niveaux) lui permet d’acquérir de nouveaux matériels d’impression : de lourdes, belles et encombrantes machines issues d’ateliers créés
au XIXe, assurant le labeur inhérent à la gravure, à la lithographie, à la typographie ; il parachève sa lithothèque, sort des
cartons sa vaste collection de livres accumulée depuis l’enfance, complète le dispositif d’une chaîne de prises de vue et
de reproduction d’images argentiques et numériques, chine pour le plaisir quelques objets rares liés à la fabrication du
livre...
Le rêve du jeune homme prend corps : le voici artiste graveur et lithographe, maître en son imprimerie d’Art !
D
ans son atelier envahi de lumière, au milieu de ce capharnaüm de bois de papier de fonte, dans l’odeur d’encres
et de vernis, entre planches et machines, Laurent est «dans son élément», celui qui décuple son énergie créatrice : il travaille, dessine grave compose encre presse massicote plie colle.., et noue des relations avec les milieux ar-
tistiques de la région, les projets fusent... Artiste graveur et lithographe, désormais maître en son imprimerie d’Art !
A
rrivé à ce point de connaissance de l’artiste, le lecteur peut se demander : Pourquoi tant de machines, d’investissements, de techniques à maîtriser, de contraintes ? La belle réponse de Laurent fonde sa pratique artistique : « Ce qui
m’a fait prendre conscience de la subtilité de mon travail est sûrement inscrit dans le processus technique même de l’estampe : la
fabrication d’une image inversée lors de sa création, une pratique aveuglée par les vernis, une forme de conception différente de
celle de la peinture, ni plus technique ni plus intellectuelle mais franchement plus sensationnelle dont le résultat ne peut apparaître que dans un temps à rebours. Je ne savais pas à 20 ans que quelque chose pourrait me transformer ainsi ; ni un professeur
ni une technique en soi mais à vrai dire un mode nouveau pour moi d’expression, la découverte de l’outil plastique le plus
8-9
abouti que je puisse trouver pour exprimer mes désirs. »
t au-delà de son art, se profile une vision originale du monde : « J’ai éprouvé une passion qui au fil du temps est
devenue ma forme de pensée, une certaine perception des choses. Depuis, je ne me suis pas séparé de cette manière de voir le monde, inversé et à rebours, inscrit dans un temps si différent de celui que nous affirme le quotidien. »
E
L
à-haut, sur son balcon de la Châtaigneraie qui domine la vallée du Lot, au milieu de son atelier, l’artiste s’est un peu
plus approché de son inaccessible étoile.
dl, avril 2014
10 - 11
D
DES
u néant blanc de la feuille de papier, issu de la matrice de la plaque gravée, en quelques
traits choisis, le corps surgit en dimension, s’incarne bouge danse – bruissant de vie –
ou se repose et fait éprouver, dans l’espace immédiat qu’il calibre, toutes sortes d’émotions.
L
e nu, éclat esthétique du vivant et médiateur du mystère des corps, surgit dans l’alchimie
du travail du trait, alliant sensibilité artistique et maîtrise technique, création et savoirfaire. En dessin comme en gravure voilà l’intérêt de ce sujet inépuisable !
J
aillissement artistique et virtuosité d’exécution se retrouvent dans le travail de Laurent
Nicolaï, si différent de ce que font ses contemporains, tellement qu’un seul regard suffit
à s’en convaincre. De cette patience, de cette obstination à épurer son travail de tout ce qui
pourrait l’alourdir ou inutilement le contraindre, Laurent Nicolaï extrait sur le vif, sans
retouches ultérieures le geste, le mouvement, la souplesse de la pose qu’il emprunte à ses
modèles. Ainsi révèle-t-il à nos yeux des merveilles que cette exposition rassemble.
NU(E)S
Pascal Adoue
Noir
et
blanc
12 - 13
Dessin
L
e dessin saisit l’immédiateté et rapporte dans l’instant de la pose, la fragilité d’un équilibre précaire, d’une tension
fugitive, d’une lumière évanescente. Il permet de donner corps au modèle, de transcrire sa présence.
14 - 15
Avec les outils du dessin et leur exigeante simplicité – comme un prolongement naturel de l’acuité du regard, de la
dextérité de la main, du poids du corps en son entier – l’intention prend forme instantanée, offrant l’une des plus belles
expressions de la sensibilité.
16 - 17
La fausse exactitude du dessin se maîtrise par la répétition du geste et le juste équilibre de la composition.
18 - 19
L
e dessin comme fondement, par sa fonction bien sûr, avec ses nerfs ses tensions son insolente assise, sa puissance.
Le dessin comme une expression libre qui s’inscrit en tant que le plus direct des langages, sur tout support. Sensibilité
d’un geste qui ne se retient pas, émotion des sens du toucher et du regard, le dessin ne triche pas, il est spontané.
20 - 21
D
e la succession des regards sur le mouvement des corps
naît l’ellipse. De l’ellipse sous la succession des regards
naît le mouvement.
22 - 23
24 - 25
Noir
et
blanc
Gravure
L
a gravure à l’eau forte travaillée dans le noir des vernis et par une succession de bains d’acide, creuse le cuivre de
manière si franche que les lumières en deviennent fermes.
26 - 27
L
a pointe sèche reste l’outil direct de travail sur le cuivre le plus exigeant car le plus fin.
L
’un des secrets de la gravure réside dans la
variété des rendus possibles... d’une innombrable richesse !
28 - 29
30 - 31
L
a haute précision du travail du burin sur le cuivre doit s’accompagner d’une très grande liberté de composition
pour ne pas sombrer dans la fausse monnaie.
Litho
graphie
32 - 33
L
a pierre en place de la feuille de papier, crayon en
main, le dessin en lithographie est sans repentir.
Pour une couleur : un dessin, une pierre, une impression. La succession des dessins une fois recomposée à
l’impression donne un rendu unique grâce au grain de
la pierre... aussi tendre que celui de la peau.
34 - 35
36 - 37
Couleur
L
a couleur comme une surface animée éclatante ou sourde doit rendre
magnifique. Les variations de la lumière qui la révèle multiplient le tableau,
dévoilant ses versions au gré des instants.
38 - 39
Dessin
40 - 41
L
e pastel sec : de la couleur pure, agglomérat de pigments qui se dépose au moindre contact. Conservant son éclat
en toute circonstance et sur tout support, cette matière-couleur crée une sensation de douceur pour le regard qui se
perd à loisir dans la profondeur du tableau.
42 - 43
44 - 45
Grand
Format
46 - 47
48 - 49
50 - 51
52 - 53
54 - 55
Iconographie
A travers le bruit des corps, papiers découpés, collés sur une P2
P17 L’assise, dessin dans un carnet, crayon graphite, 30x30 cm, 2005
feuille de calque rouge, montés sur table lumineuse, 80x120 cm, 2007 P18 de gauche à droite, du haut vers le bas
La tranquillité, dessin préparatoire pour une xylographie, crayon bleu
Le jeu du reflet, dessin au crayon graphite et à l’encre de chine au stylo
sur contreplaqué japonais, 30x40 cm, 2014
tubulaire, 13x25 cm, 2006
P6
Autoportrait, aquarelle et encre de chine sur papier, 18x30 cm, 1992
L’appointée, encre de chine au stylo tubulaire, 10x30 cm, 2006
P7
Autoportrait aux bougies, détail d’un triptyque, encre de chine au
La curiosité, encre de chine au stylo tubulaire, 15x15 cm, 2007
stylo tubulaire, 9x22 cm, 2006
Le sujet de la curiosité, encre de chine au stylo tubulaire, 15x15 cm, 2007
Autoportrait, 8 états d’une même gravure sur cuivre, technique mixte,
Une pose simple, dessin dans un carnet, craie noire, 21x30 cm, détail, 2006
P4
P8
P9
35x49 cm, 1998
P19 L’assise en mouvement, dessin à l’encre brune au pinceau, 50x63 cm, 2007
Autoportrait à la main bleue, lithographie, 50x63 cm, 2008
P20 de gauche à droite, du haut vers le bas
P10 dessin dans un carnet, craie noire, 21x30 cm, 2004
Le couple - La ronde, dessin à l’encre brune au pinceau, 50x63 cm, 2005
P12 dessin dans un carnet, craie noire, 21x30 cm, 2004
La multitude, dessin à la craie noire, 30x50 cm, 2008
Jean, dessin à l’encre de chine à la plume, 30x30 cm, 2004
P13
P14 de gauche à droite, du haut vers le bas
Petite nue de dos, encre brune, 14x22 cm, 2007
La pensée, dessin dans un carnet, crayon graphite, 30x30 cm, 2005
Nu athlétique, dessin dans un carnet, craie noire, 21x30 cm, 2006
P21 Premières hachures, encre de chine au stylo tubulaire, 21x40 cm, 2008
Jean, dessin dans un carnet, détail, craie noire, 21x30 cm, 2006
P22- P23 Le couple, suite de neuf dessins à l’encre de chine au stylo
Jean, dessin dans un carnet, détail, craie noire, 21x30 cm, 2006
tubulaire, 15x21 cm, 2007
Jean, dessin dans un carnet, détail, crayon graphite, 21x30 cm, 2005 P 24 Des mues et des muses - La marche, détail, xylographie, 7x18 cm, 2009
Jean, dessin dans un carnet, détail, craie noire, 21x30 cm, 2004
P25 Matière noire, gravure sur cuivre technique mixte, 10x20 cm, 2013.
L’entrelacs, dessin dans un carnet, crayon graphite, 30x30 cm, 2006 P26 Des mues et des muses - Les petites mues, gravure I /V, II/V, III/V,
P15 Stéphane, dessin dans un carnet, détail, crayon graphite, 30x30 cm, 2006
P16 de gauche à droite, du haut vers le bas
La fierté, dessin dans un carnet, détail, crayon graphite, 21x30 cm,
2005
eaux fortes sur cuivre, 6x17 cm, 2005
P27 Des mues et des muses - L’homme à la fleur a perdu sa carapace,
détail, 11.5x40 cm, 2004
P28 de gauche à droite, du haut vers le bas
L’attente tranquille, dessin au crayon graphite, 15x21 cm, 2007
La pose, gravure au burin sur cuivre, 25x40 cm, 2007
Du bout des doigts, dessin au crayon graphite, 30x30 cm, 2006
Printemps nouveau, gravure au burin sur cuivre, 10x20 cm, 2014
Suite de la magnanerie, dessin au crayon graphite sur papier vergé,
Petite pose, pointe sèche sur aluminium, 11.5x11.5 cm, 2008
21x30 cm, 2007
Nue en noir et blanc, pointe-sèche sur cuivre, 10x10 cm, 2004
56 - 57
P29 Le secret, gravure au burin sur cuivre, 20x40 cm, 2008
120x120 cm, 2007
P30 Les petites poses - Le petit déroulé, eau forte sur cuivre, 5x20 cm, 2007 P51 Grandes nues II, dessin au crayon graphite sur macule de cellulose,
Printemps nouveau, gravure au burin sur cuivre, 10x20 cm, 2014
P31 Deux figures, gravure au burin sur cuivre, 10x20 cm, 2014
120x120 cm, 2007
P52 Nue à la chaise, peinture à l’œuf sur macule de cellulose, 120x120 cm, 2008
Une danseuse deux temps, gravure au burin sur cuivre, 10x20 cm, 2014 P53 Le grand nu rouge, détail, dessin préparatoire pour une xylographie,
P32 Nue de Sauve IV, lithographie, 18x31 cm, 2007
P33 La magnanerie, lithographie en deux couleurs, 28x45 cm, 2007
P34 Le petit kimono, lithographie en rouge sur papier jaune, 20x30 cm, 2007
A la ligne, lithographie en rouge sur papier jaune, 20x30 cm, 2007
P35 Nues bleues, lithographie, 30x40 cm, 2007
P36 Nue de Sauve I, lithographie, 25x30 cm, 2007
P37 Nue de Sauve II, lithographie, 25x30 cm, 2007
P38 Nue et Or, pastel sec sur papier, 50x63 cm, 2014
P39 Nue dans un désert, pastel sec sur papier, 50x63 cm, 2014
P40 de gauche à droite, du haut vers le bas
Nu primitif, dessin dans un carnet, pastel sec papier, 21x30 cm, 2005
Nue de Lodève I, aquarelle et crayon graphite sur papier, 15x15 cm, 2007
Nue de Lodève II, aquarelle et crayon graphite sur papier, 25x25 cm, 2007
Nue allongée, dessin dans un carnet, pastel sec papier, 21x30 cm, 2004
P41 Le déroulé, pastel sec sur papier, 50x63 cm, 2008
P42 Nue en parme, pastel sec sur papier, 50x63 cm, 2014
P43 Nue évanescente, pastel sec sur papier, 50x63 cm, 2014
P44 Nue en violet, dessin au crayon aquarellable sur macule de cellulose,
80x80 cm, 2014
P45 Les demoiselles de Larroque, détail d’un triptyque, peinture à l’œuf
sur crayon graphite, 120x120 cm chaque, 2008
P46 Nue allongée I, dessin aux crayons aquarellables sur macule de
cellulose, 80x80 cm, 2014
P47 Nue allongée II, dessin aux crayons aquarellables sur macule de
cellulose, 80x80 cm, 2014
P48 aquarelle et dessin aux crayons aquarellables sur macule de cellulose,
80x80 cm, 2014
P49 dessin aux crayons aquarellables sur macule de cellulose, 80x80 cm, 2014
P50 Grandes nues I, dessin au crayon graphite sur macule de cellulose,
encre brune au pinceau sur médium, 95x95 cm, 2014
P54- P55 Les demoiselles de Larroque, détails du triptyque, peinture à l’œuf
sur crayon graphite, 120x120 cm chaque, 2008
P59 Un peu de couleur, détail du triptyque, peinture à l’œuf sur toile,
30x30 cm chaque, 2008
DES
2004
dessin,
gravure, peinture
2014
Catalogue
de
l’exposition
de
Laurent Nicolaï à l’Auberge du Fel, 12140
du
28
juin
à
l’automne
2014.
Conception et mise en page ADN et Florent Soisson.
Textes de Laurent Nicolaï, DL, Pascal Adoue. Imprimé par HERAIL Imprimeurs, à Rodez en mai 2014.
Il a été tiré 50 exemplaires de cette première édition.
La couverture de ce catalogue est une xylographie
originale de Laurent Nicolaï intitulée le grand nu bleu
imprimée en mai 2014 à l’Atelier D’estampe Nicolaï,
Le
Pauzat,
15120
Vieillevie.
04
71
46
53
76
laurentnicolaï.com
NU(E)S
¶
58 - 59