Dossier de presse 2009 - Saint-Josse-ten-Noode

Transcription

Dossier de presse 2009 - Saint-Josse-ten-Noode
Commune de
Saint-Josse-ten-Noode
Dossier de presse
sommaire
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Saint-Josse aujourd’hui : arrêt sur image
Le mot du Bourgmestre
Une équipe : le collège échevinal
Le Cpas : l’action sociale aujourd’hui
Saint-Josse horizon 2013 / 2020
Evoquer le passé pour comprendre
Les principaux dossiers

Logement

Emploi

Enseignement

Cohésion sociale

Prévention

Urbanisme et travaux publics

Contrats de quartier

Développement durable

Culture

Sport

Affaires européennes

Economie

Un mot sur la communication
Les finances publiques
Annexes
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Saint-Josse aujourd’hui : arrêt sur image
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Que dire de Saint-Josse aujourd’hui ? En quelques chiffres clés, on obtient déjà une première
image : la plus forte densité de population (équivalente à celle d’une ville comme
Bombay), la moyenne d’âge la plus basse de Belgique, parmi les plus hauts taux de
cohabitation de nationalités différentes, l’indice le plus bas de contribution de la
population aux recettes communales… des extrêmes d’entrée de jeu.
Sans-papiers en grève de la faim, affaire Angelica, émeutes dans la ville, tel est le visage
connu de Saint-Josse.
La plus petite des communes bruxelloises réserve pourtant bien des surprises. Une entité
réputée « pauvre » qui affiche un bilan financier en équilibre et même en boni pour la 7
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année consécutive, soit une situation relativement enviable en comparaison avec bien
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Un village planétaire dans la ville ? Des dizaines de commerces encore épargnés par la
vague uniformisante de la mondialisation confèrent à ce km² tennoodois une ambiance
colorée, un visage humain. De 23.000 habitants le soir, on passe allègrement la barre des
100.000 personnes en journée.
153 nationalités, 60 langues, … mais également une mixité sociale bien plus importante
qu’il n’y paraît. A Saint-Josse, se côtoient des fonctionnaires européens, des cadres
supérieurs, des « bobos » et des artistes, des sans-papiers et des sans-abris, des « belgobelges » qui ne quitteraient la commune pour rien au monde, des jeunes qui s’y installent
au départ de leur vie professionnelle et qui s’y enracinent lorsque leur situation financière
s’améliore, des nouveaux venus du monde entier. Bénabar a habité Saint-Josse pendant
quinze ans. Marc Grauwels, flûtiste de réputation internationale, s’y est installé il y a dix
ans, s’y est marié récemment et parle de sa commune avec le sourire. Selon lui, il est
naturel que Saint-Josse attire les artistes… “tout le monde se connaît”.
La grande majorité des habitants et des usagers de la ville ne souhaitent que vivre en
paix, améliorer le quotidien et accéder à une vie meilleure.
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Le mot du Bourgmestre
Après 30 ans de présence politique dans une commune mais aussi une douzaine d’années au
Parlement bruxellois dès le départ de sa création, on a des cartes en main pour lire le
profil socio-économique d’une population, le décoder et explorer de nouvelles pistes, sans
tabou.
A priori, Saint-Josse a tout d’une bombe à retardement. Les chiffres bruts ont de quoi
effrayer, notamment le taux de non-emploi, une population très hétérogène et
globalement moins formée que la moyenne. La revue de presse est implacable : SaintJosse n’existe que trop souvent de manière négative.
Pourtant, cette commune reste une « terre d’accueil », un endroit pareil à nul autre,
discrètement prisé par certains, un territoire en projet, un petit bout de ville où l’esprit
village fait que tout le monde se connaît. Et c’est précieux.
Comment faire pour que la bombe n’explose pas ? Comment faire pour que les 23.000
habitants de Saint-Josse puissent y vivre mieux ? Il faut tenir compte de l’évolution de la
population. Certes, le nombre de Belges augmente mais ce sont des « nouveaux belges ».
Il faut prioritairement assurer la cohésion sociale en cultivant les différences comme une
richesse. C’est plus facile à dire qu’à faire.
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Il n’est écrit nulle part que c’est gagné mais bien souvent, les clichés sont cultivés à
l’extérieur de Saint-Josse. Beaucoup de gens vivent à Saint-Josse et s’y sentent bien. Pour
nombre d’entre eux, c’est un choix délibéré de s’y installer ou d’y rester. Les écouter
permet d’affiner son jugement.
Bien sûr, il y a des risques d’échec. Au sein du collège échevinal, nous apprenons à
aborder cette question du « vivre ensemble » à chaque fois de manière différente. C’est
en travaillant sur les dossiers, un à un, inlassablement que nous espérons éradiquer à la
base les phénomènes de déviance ou de non-intégration.
C’est à l’occasion de ce premier « pot presse » que nous vous convions à poser un regard
neuf sur la commune. La nouvelle exposition du Botanique, « Un certain regard », est
parfaitement dans le ton de cette invitation. Là, il s’agit d’art brut et d’une collaboration
avec le Créham. Plus globalement pour Saint-Josse, il s’agit de s’intéresser au travail qui y
est mené, aux réalisations, aux compétences, des échevins bien sûr mais aussi des agents
communaux, du CPAS et de tous ceux qui directement ou parfois indirectement ont un
impact positif sur ce km² bien vivant.
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Une équipe : le collège échevinal
De l’expérience, des personnalités, des compétences, de la présence et de l’investissement.
D’entrée de jeu en 2006, le Collège a été amené à mettre en œuvre un programme
ambitieux qui décuple les efforts déjà entrepris pour l'accueil de la petite enfance,
l'enseignement et l'encadrement des jeunes ou la formation, le logement et l'emploi.
En 2006, la liste du Bourgmestre remporte 16 sièges sur 27 et élargit sa majorité absolue
au Cdh.
Jean Demannez (PS)
Né en 1949, Jean Demannez a été, après des études sociales, délégué permanent au
Tribunal de la Jeunesse, puis secrétaire en charge de la gestion des logements sociaux de
Saint-Josse. Échevin depuis 1976, collaborateur dans plusieurs cabinets ministériels, il
devient député régional bruxellois en 1989. Il y sera vice-président de l'assemblée et de la
commission de l'aménagement du territoire, de la politique foncière et de l'urbanisme. En
1999, il succède à Guy Cudell au mayorat de la commune de Saint-Josse-ten-Noode. En
2001, après 12 années de mandat, il décide de quitter le Parlement bruxellois et devient
Président de la CIBE (Vivaqua). Tennoodois depuis quatre générations, le grand-père de
Zacharie est aussi un musicien passionné dans le milieu du jazz et du rock. Il est le
fondateur de la Jazz Station et organise chaque année le festival St-Jazz-ten-Noode.
Compétences : Urbanisme, environnement, information et participation, personnel et
contentieux, secrétariat, Prévention et Police.
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Eric Jassin (CDh)
Né en 1965, le seul échevin CDh de Saint-Josse est Conseiller Communal depuis 1994. Depuis son
entrée au Collège en 2006, il a abandonné la plupart de ses autres activbités pour se consacrer
entièrement à son mandat communal. Il est aussi administrateur à l’Association de la Ville et des
Communes depuis 2000 et membre du Bureau de l’Arrondissement B.H.V.
En tant qu’échevin depuis un an, il a revu entièrement les cérémonies de mariage et organise
personnellement les interviews des futurs époux avec le souci d’éviter les mariages blancs.
Dans ses fonctions liées aux classes moyennes, il travaille sur un règlement des night shops et des
phone shops ou encore la règlementation des étals extérieurs. En collaboration avec Atrium SaintJosse, il a aussi participé à la mise en place de cendriers à l’entrée de plusieurs commerces
tennoodois. Il a aussi fait installer des Bancontact au sein de l’Administration et veille à améliorer
les services à la population.
Compétences : Classes Moyennes, Tourisme, État civil et Population, Tutelle du CPAS.
NB : Emir Kir, Premier échevin, est empêché.
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Mohammed Jabour (PS)
Parallèlement à sa vie professionnelle où il est gestionnaire d'entreprises, Mohammed
Jabour a toujours consacré une large partie de son temps au milieu associatif. En 1981, il
crée l'Association des Jeunes Marocains, puis sera membre de Démocratie Plus ou
animateur de radio Culture 3. Son implication dans la vie politique n'est qu'une suite
logique de son désir du bien-être de la collectivité. Membre du Collège échevinal depuis
2000, il a côtoyé bon nombre de citoyens, ce qui lui a permis de cerner davantage leurs
difficultés et leurs attentes.
Né à Tanger en 1961, marié et père de trois enfants, il s’implique tout particulièrement
dans l’aide à la jeunesse. Sous son impulsion, le service jeunesse de la commune a connu
une restructuration afin de mieux répondre aux demandes des ados. A la tête des
finances lors de son mandat précédent, il a conduit l'administration à remettre à jour les
comptes communaux, soit un rattrapage de 4 ans de comptes en 20 mois. Mandataire au
nom de la commune à l’Académie de Musique, aux Bains de Saint-Josse, à la Maison de la
Famille, … il compte les sous, pas son temps.
« Quand on est Échevin d'une commune comme la nôtre, le temps ne compte plus. Il y a tant à faire pour construire un projet de vie en commun. Avec les équipes qui travaillent sur le terrain, notamment au sein des Maisons de Jeunes, nous cherchons chaque jour à renforcer les dialogues et les rencontres. »
Compétences : Travaux publics et espaces verts, Patrimoine non locatif, Jeunesse et
Plaines de jeux, Musée et Académies.
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Nezahat Namli (PS)
Née en 1965 et mère de quatre enfants, l'Échevine de la petite enfance est discrète, mais
présente partout où elle peut l’être et très à l'écoute des habitants. Elle exprime sa
motivation d'être en politique avec enthousiasme, en insistant toujours sur sa volonté
d'aider les tennoodois.
Lors de son mandat précédent, Mme Namli avait également la propreté publique en
charge. Même si beaucoup reste à faire, la présence sur le terrain des services de
propreté 7 jours sur 7, la lutte contre les incivilités, la création d’un service de recyclage
au parc à conteneurs sont autant d’actions positives qui améliorent le bien-être de tous.
« Six années de présence au collège me persuadent encore plus de consacrer des moyens substantiels à l'accueil de la petite enfance, au troisième âge, à la propreté publique et à la sécurité. Pour les secteurs qui étaient sous ma responsabilité, l'augmentation du nombre de places d'accueil pour les touts petits, le développement du Winnie-kot - qui préfigure une « Maison de l'enfance » -, la mise en place d'une coordination des acteurs s'occupant de la petite enfance sont des résultats tangibles.»
Compétences : Petite enfance, famille, troisième âge.
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Mohamed Azzouzi (PS)
Vice-Président du Parlement bruxellois
Architecte de formation, né en 1963, Mohamed Azzouzi est marié et père de deux enfants.
Il entend honorer la confiance réitérée des électeurs en mettant son expérience et son
enthousiasme au service de tous les concitoyens de Saint-Josse.
« Je souhaite ardemment apporter ma contribution à un programme ambitieux et progressiste pour notre commune. Avec votre soutien, je voudrais promouvoir une politique de proximité et de convivialité au service et à l’écoute des citoyens pour mieux répondre à vos attentes et à vos besoins. Pour cela, une dynamique de dialogue et de concertation avec tous les habitants de la commune, ainsi qu’une collaboration étroite avec le monde associatif, me semblent fondamentales.
Je suis également convaincu que la diversité culturelle est une richesse inestimable. Elle doit être soutenue et encouragée dans le respect de tous.
De par mon expérience professionnelle, l’amélioration de la qualité de notre environnement est à mes yeux essentielle.»
Compétences : Finances, Mobilité et mobilité réduite, Relations internationales et
Coopération.
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Ahmed Medhoune (PS)
Après avoir enseigné tant dans le secondaire qu’à l’université en Belgique et outreAtlantique, Ahmed Medhoune est membre du Comité directeur de l’ULB. Directeur
d’administration, il est à la tête du Département des Services à la communauté (services
médicaux, sociaux, culturels, etc). Chercheur, enseignant (ULB, ICHEC) et expert auprès
de diverses organisations nationales et internationales, il est particulièrement connu dans
le monde enseignant et associatif pour ses travaux et ses actions dans le domaine de
l’éducation et de l’immigration.
Le Tutorat scolaire, c’est lui. Depuis 1989, plus de 16 000 élèves du secondaire ont été
soutenus par plus de 1600 étudiants de l’ULB. Pour cette action, l’UNESCO lui remettait le
Prix Comenius 2004. Depuis lors, Schola ULB développe le Tutorat à travers la Belgique
et organise le Forum des Innovations en Education. Il est citoyen d’honneur de
Schaerbeek et a été élu « homme de l’année » par les lecteurs du Vlan.
« Né à Tanger en 1962, je suis devenu un enfant de Saint-Josse. J'y ai suivi ma scolarité primaire et secondaire entre la passion du basket et celle du théâtre. Marié et père de deux enfants j'habite Saint-Josse depuis plusieurs années. Je souhaite y être utile et apporter à la gestion de la commune mes 20 années d'expérience professionnelle et militante dans les domaines sociaux et de l'éducation. »
Compétences : Régie et patrimoine locatif, Culture et Bibliothèque, Emploi et Formation.
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Béatrice Meulemans (SPA)
Mariée et mère de trois enfants, Béatrice Meulemans habite Saint-Josse depuis 1978. Très
active dans les comités de quartier, elle est particulièrement sensible au dialogue
interculturel.
Licenciée en histoire de l’art et archéologie, elle dispose d’un certificat interuniversitaire
d’archéologie africaine (Oxford, Sapienza,…). Elle est aussi productrice en chef à l a VRT
et militante syndicale à l’ACOD (CGSP flamande) depuis 20 ans et membre du bureau
ACOD-VRT.
Membre également de la Commission d’égalité des chances de la VRT pour les femmes,
les personnes issues de l’immigration, les personnes âgées, les personnes handicapées et
les personnes peu scolarisées. Ses engagements en témoignent, Béatrice Meulemans est
une militante sensible à la condition des plus défavorisés.
Enfin, elle est également membre du conseil d’administration de diverses organisations
culturelles, comme Ars Musica, la Jazz Station, Romani phuu.
Compétences : Culture et enseignement néerlandophones, Cultes, Plan d’intégration et
cohabitation, Egalité des chances.
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Hava Ardiclick (PS)
Née à Emirdag en 1958, elle arrive en Belgique avec sa famille en 1964. Assistante
sociale, elle travaille dans le monde associatif où elle accompagne les nouveaux arrivants
et participe à la création de "La Voix des Femmes".
Soucieuse d'aller plus avant, elle engrange ensuite une licence en gestion, puis devient
médiatrice sociale au début des années 90. Assistante de concertation de la Zone de
Police, elle intervient avec son équipe comme interface entre la police et la population
dans de nombreuses situations qui vont des conflits de voisinage aux urgences en passant
par la formation des policiers, la sécurisation ou les problèmes dans les écoles.
Mariée, grand-mère, elle aime la lecture, les voyages et les mots croisés. Elle aime la
convivialité et le sentiment de proximité qui font l'originalité de Saint-Josse. Affectée
professionnellement à Evere, elle a vécu vit son entrée dans la politique locale comme une
réponse à un besoin d'immersion dans sa commune d'adoption, là où elle s’est forgé une
conviction de militante.
"Sécurité, condition de la femme et mobilité sont mes principales préoccupations. Mon expérience professionnelle repose sur la proximité avec les gens, c'est de cette même façon que j'envisage mon engagement dans la vie politique".
Compétences : enseignement fondamental et secondaire, ATL – extra-scolaire, Sports et
Affaires sociales.
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Patrick Neve, Secrétaire communal
On a parfois tendance à l’oublier mais le rôle d’un secrétaire communal dans une
commune est tout à fait essentiel. L’articulation entre le Collège et l’Administration, c’est
lui. Discret tout en étant central, c’est la seule personne qui participe à tout : aux séances
du Collège et du Conseil communal mais également aux réunions de coordination entre les
différents services de l’Administration dont il est le plus haut fonctionnaire.
Né à Gand en 1958, marié et père de deux enfants, Patrick Neve est entré en service à
l’Administration de Saint-Josse en 1981 au service des Finances. Autodidacte, il a
progressivement gravi les échelons. Dès 1983, il entre au service du personnel en tant
que rédacteur. Chef de bureau puis de division, il ne quittera les Ressources Humaines
qu’en 2003 pour devenir Secrétaire communal.
Tel que la loi le prévoit, le véritable chef du personnel de l’Administration est le secrétaire
communal, sous l’autorité du Collège.
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Le CPAS : l’action sociale aujourd’hui
Après avoir travaillé plusieurs années sur les aspects quantitatifs des services proposés aux
plus démunis, en termes d’effectifs, de budgets, de matériels, … le CPAS affine son
approche et travaille davantage sur les aspects qualitatifs. L’aide sociale s’est
considérablement enrichie d’une qualité d’écoute et d’une capacité à intégrer un large
panel de nuances. De plus en plus de professionnels considèrent en effet celles-ci comme
étant indispensables dès lors que l’on veut offrir des services de qualité. Le travail s’en
trouve plus difficile, demande plus de compétences et prend peut-être aussi plus de
temps.
A la tête du CPAS de Saint-Josse, Anne-Sylvie Mouzon est un personnage clé pour
comprendre le travail social sur cette commune. Elle en maîtrise les rouages grâce à de
solides compétences techniques, juridiques et institutionnelles. Présente également dans
une importante série d’associations tennoodoises, elle vise à ce que le CPAS s’inscrive
clairement dans des logiques assez naturelles de coordination sans s’éloigner pour autant
du travail de terrain. On peut considérer aujourd’hui que c’est un pari gagné au niveau de
la santé. Le prochain « chantier » d’Anne-Sylvie concerne le logement… A suivre.
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Saint-Josse, horizon 2013 / 2020
Des projets à long terme
Projet Horizon 2013
Il s’agit des projets FEDER (Fonds européen de développement régional) et du programme
« Objectif 2013 : investissons ensemble dans le développement urbain ». La Jazz Station
a bénéficié de ces subsides à sa création. Aujourd’hui, le projet sur Saint-Josse consiste en
une Maison de l’enfance dotée d’une crèche et comprenant également des logements,
dans un partenariat public/privé. Les travaux devraient démarrer en 2009.
Projet Horizon 2020
Tant le Gouvernement Fédéral dans le cadre de la PGV (Politique des Grandes Villes) que
la Région de Bruxelles Capitale via les Contrats de Quartier invitent les communes à
concevoir des projets de développement qui s’inscrivent sur le long terme.
A Saint-Josse, un projet Horizon 2020 sera placé sous la conduite d’une Agence locale de
développement et mobilisera ses principales forces vives : l’Administration, la Régie
Communale Autonome, Atrium, La Mission locale, etc. Ahmed Medhoune est l’échevin
compétent sur ce projet, ayant en charge les Contrats de Quartier, la CLDI, la Politique
des Grandes Villes et les projets Feder.
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Un projet d’envergure pour le petit bout de ville qu’est Saint-Josse. Un projet aux multiples
facettes qui a l’ambition de donner un visage attirant et qui mêle contraintes
urbanistiques, cohésion sociale, travaux publics, dynamique culturelle :
. la rénovation et la restructuration progressive des quartiers les plus défavorisés;
. l'aménagement des espaces publics, des voiries, des espaces verts, des zones piétonnes en privilégiant la
participation des habitants à leur projet de quartier;
. la réhabilitation des immeubles à l'abandon;
. l'amélioration de la mixité sociale;
. l'amélioration de l'information destinée aux
habitants en matière de primes à la rénovation et le
regroupement éventuel de ces demandes par quartier en vue d'obtenir de meilleures offres de prix;
. une meilleure coordination des chantiers successifs;
. le maintien d'un mécanisme de solidarité des investisseurs
privés via les charges d'urbanisme et
l'affectation exclusive des moyens qui en découlent au profit du logement, de l'espace public et des
équipements collectifs;
. la création d'une équipe d'intervention rapide pour effectuer de petits travaux dans l'espace public;
. l'amélioration du mobilier urbain en relation avec un projet de formation-insertion de travailleurs locaux;
. l'encouragement des fêtes de quartier pour aller à la rencontre de l'autre.
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Evoquer le passé pour comprendre
A son origine, Saint-Josse-ten-Noode
offre la physionomie d’un village sans histoire, un lieu
de séjour recherché par la noblesse et les patriciens bruxellois qui s’y construisent une
« maison de plaisance ». Le plus illustre d’entre eux , Philippe le Bon, y fait ériger, en
1465, le château des ducs de Brabant. Il y fit également planter des vignobles réputés ce
qui explique la présence d’une grappe de raisin sur les armoiries de la commune.
De toutes les communes situées le long du «pentagone», Saint-Josse est certainement
celle qui connaît le développement le plus précoce et le plus rapide, et ce, sous le régime
hollandais, dès la démolition des remparts de la ville et l’aménagement des boulevards de
ceinture. A partir des axes reliant les faubourgs à la capitale se dessinent et se lotissent,
en une vingtaine d’années, des quartiers neufs, industrieux ou résidentiels.
A la fin du XIXème siècle, la commune offre deux visages : celui des hôtels de maître et
celui de la fourmilière des rues industrielles qui grimpent de la Senne aux hauteurs de la
rue Royale puis descendant vers le Maelbeek par les rues Traversière et du Moulin. La
population ouvrière y est nombreuse. L’habitat, déjà, dense.
Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, c’est sur la modernisation de la place SaintJosse et de la chaussée de Louvain que se concentrent les efforts de l’administration
communale. Enrayer l’hémorragie des habitants, principalement des contribuables aisés,
est devenu un objectif prioritaire. A la fin des années 50, la commune a résolument pris le
parti d’élever ses constructions en hauteur. Les théories urbanistiques de l’époque
s’appliquent parfaitement à son cas particulier : celui d’une entité urbaine privée de
terrains libres et bon marché et constituée de quartiers denses hérités du XIX ème siècle.
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En 1960, Saint-Josse a largement entamé sa mutation. La commune a soutenu la
construction du centre Rogier, destiné à revitaliser la quartier de la gare du Nord que les
travaux de la jonction avaient entièrement détruit. C’est aussi sur les terrains dominant la
perspective du boulevard Botanique que s’était érigé l’immeuble moderne de la
Prévoyance sociale. A cette époque aussi, la place Madou s’apprête a subir une mutation
complète. Encerclée et traversée par des axes routiers en continuel développement, il
semble à la commune que, si elle ne veut pas subsister comme un simple lieu de transit,
refuge des populations défavorisées venues occuper ses anciens quartiers, elle doit se
transformer radicalement ou mourir…
Bien des artistes sont nés à Saint-Josse, y ont habité ou y ont eu leur atelier. D’autres
fréquentèrent les foyers d’art qu’étaient les Salons de l’Astronome Quetelet (à l’ancien
Observatoire) ; la maison Van Cutsem-Charlier et les Etablissements Mommen. Cette
tradition culturelle de la commune se retrouve aujourd’hui au Botanique, au Musée
Charlier, au Théâtre de la Vie, à l’Infini Théâtre, au Théâtre Le Public, à l’Atelier de la
Dolce Vita…
Parmi les personnages illustres qui ont résidé dans la commune, citons Georges Muller
(dont la machine hydraulique installée à Saint-Josse acheminait, en 1600, l’eau du
Maelbeek à Bruxelles), Karl Marx, Friedrich Engels, Charles Rogier, Metternich, Charles de
Bériot, Jean-Baptiste Houwaert…
Rappelons enfin qu’en 1855, 142 des 253 hectares que comptait Saint-Josse ont été
rattachés à la Ville de Bruxelles pour créer le « Quartier Léopold »…
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Les principaux dossiers : le logement
Engagement qualité pour 2009 !
Certains habitants consacrent jusqu’à 50% de leurs revenus pour leur logement, sans
pour autant rencontrer leurs attentes légitimes de confort. Un maillage complexe pour
rencontrer plus de 750 demandes de logements sociaux. Toutefois, les efforts de la
commune se concentrent davantage aujourd’hui sur une amélioration de la qualité des
logements proposés aux habitants.
Effort quantitatif
Si on additionne les unités de la Commune elle-même propriétaire de 300 logements,
partiellement affectés à des logements sociaux, de l’AIS qui vient de passer le cap des 100
logements et des 800 logements des HBM, on obtient un nombre non négligeable de
logements accessibles. A cela s’ajoutent les chantiers en cours ou prévus via les contrats
de quartier ou encore les 30 ateliers/logements des Ateliers Mommen.
Effort qualitatif
Gestion informatisée, création d’une nouvelle équipe entièrement affectée à l’entretien et
à la maintenance des logements sociaux, une organisation plus cohérente entre les
différents acteurs, des partenariats privé-public, un guichet « Information-logement », les
investissements en matière d’économie d’énergie, …
Lutte contre les logements vides, les marchands de sommeil et l’insalubrité mais
également la sauvegarde du patrimoine comme avec les Ateliers Mommen qui abritent
une cité d’artistes. Cette année encore, la Commune affecte un million d’euros à la
réhabilitation de logements des H.B.M. grâce à l’utilisation judicieuse des charges
d’urbanisme.
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Les principaux dossiers : l’emploi
Décentralisation d’ACTIRIS & création d’une Maison de l’emploi à Saint-Josse
Afin de rapprocher ACTIRIS (ex-Orbem) du citoyen, une antenne sera progressivement
présente dans chacune des 19 communes de la Région de Bruxelles-Capitale pour offrir à
terme l’ensemble des services d’inscription et de coaching aux chercheurs d’emploi dans
leur commune. En ce début d’année 2008, Saint-Josse est à l’agenda de cet important
chantier.
Il est aussi question d’y créer une « Maison de l’emploi » sous la forme d’un guichet
unique à l’attention des demandeurs d’emploi. Les partenaires locaux (Mission locale,
CPAS), les pouvoirs publics locaux et ACTIRIS analysent l’opportunité d’y regrouper
l’ensemble de l’offre locale en matière d’emploi et d’insertion socioprofessionnelle.
Notons également que la Mission locale pour l’emploi accueille régulièrement des
employeurs sur place pour des entretiens d’embauche en direct.
Des résultats concrets : 41 emplois en 2007, 66 emplois prévus en 2008.
Le STIC (insertion par la formation dans les métiers du bâtiment) va étendre ses activités
dans des domaines comme le jardinage, la rénovation de façades, l’entretien et la
rénovation de trottoirs et du mobilier urbain. Il contribuera à la mise en œuvre du volet
socio-économique du contrat de quartier du Méridien.
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Les principaux dossiers : l’enseignement
L’apprentissage de la langue française demeure l’un des objectifs prioritaires. Des classes
destinées aux enfants primo-arrivants ainsi q’une classe passerelle sont déjà en place pour
l’apprentissage du français en tant que langue étrangère.
Le projet d’une salle informatique destinée à l’apprentissage du français au Lycée Guy
Cudell répond à un double objectif de favoriser l’accueil et la maîtrise de la langue mais
également d’ouvrir l’école aux nouvelles technologies. Le coût de cette opération est de
28.000 euros. Plusieurs écoles se sont dotées d’un site internet. En le gérant, elles
s’approprient par la même occasion la gestion de leur image.
Visites de diététiciennes et organisation de petits-déjeuners sont autant d’initiatives
soutenues par la Fondation Roi Baudouin. Des classes théâtre sont en cours de préparation
en partenariat avec le Théâtre le Public tandis qu’une collaboration avec une ganterie
italienne de renommée permet l’achat de machines à coudre pour une section couture.
Enfin, un point d’honneur sera marqué dans l’aide aux devoirs. Dans cette optique, les
programmes de tutorat, le parrainage, les écoles de devoirs et les dispositifs de soutien
déjà en place par les associations seront poursuivis, encouragés et étendus.
Une politique de réduction des coûts liés à l’école pour les familles en situation précarisée
sera également développée. Enfin, un projet visant à améliorer la sécurité aux abords du
lycée est également en gestation. Cela passe par une éducation au refus de violence.
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Les principaux dossiers : la cohésion sociale
Le contrat communal de cohésion sociale comprend 27 associations qui mènent des
projets depuis janvier 2006, en respectant tout à la fois le cadre du décret et les objectifs
communaux du plan quinquénal 2006-2010. Parmi elles, 12 bénéficient de subsides sur
projets inscrits pour un an, reconductibles.
Citons le travail de l’asbl Inseractions
Cette association est reconnue et agréée, comme A.M.O. (Action en milieu ouvert), par le
secteur Aide à la Jeunesse de la Communauté Française. Implantée dans le quartier
Botanique depuis 1991, elle accomplit les missions :
- d'accompagnement de jeunes
- de prévention au décrochage scolaire
- d'alternative au placement
- de soutien des parents
- d’animation et de projets communautaires
L’asbl organise une permanence sociale pour les enfants, les jeunes et leurs parents, des
activités éducatives, culturelles, créatives et sportives comme un atelier d’animation et de
formation au reportage ou encore un atelier d’expression théâtrale qui s’adresse aux
jeunes de 12 à 15 ans et aux enfants de 7 à 11 ans.
.
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Les principaux dossiers : la prévention
Si Bruxelles ne vit pas les mêmes difficultés que Paris avec ses banlieues, c’est en partie
dû à l’absence du phénomène de ghetto mais aussi grâce à l’action de services de
prévention particulièrement impressionnants.
A Saint-Josse, le service Prévention de l’Administration communale représente plus de
110 agents pour 1 km².
Le nouveau dispositif « Plan Sécurité » de la Région Bruxelles-Capitale octroie encore des
moyens supplémentaires pour l’année 2008. Ce plan vise essentiellement à soutenir la
présence des stewards aux abords et sur le chemin des écoles, la création de stewards
dits « de nuit » et la création d’une cellule contre le décrochage scolaire qui, dans le cas
de Saint-Josse, se complète par des actions de tutorat et d’aides à l’étude.
Les services de la Coordination, le MAJ (service de Médiation et d’Aide juridique) ainsi que
le nouveau ETCA (service chargé des projets transversaux et de la communication interne
et externe de la prévention) seront installés dans le nouveau bâtiment public de la rue de
Brialmont fin janvier 2008.
Quant au projet expérimental « La Maraude», destiné au suivi des personnes sans
domicile fixe, il sera considéré comme un projet à part entière.
Citons enfin que deux agents sont affectés à l’égalité des chances. L’accent est mis sur
l’encadrement et le lobbying des femmes de tous secteurs et de tous niveaux à SaintJosse. Le Collège envisagera prochainement la possibilité de créer ou d’appuyer la création
d’un service « femmes-relais » dans la commune.
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Les principaux dossiers : l’urbanisme
Saint-Josse est la plus petite des 19 communes bruxelloises. Sa superficie est d’1 km² et
son relief est caractérisé par les vallées de la Senne (quartier Nord) et du Maelbeek
(place Saint-Josse).
C'est une commune densément bâtie dont la plus part des immeubles d'habitation ont été
construits entre 1830 et 1900. L'architecture est essentiellement néo-classique. A l’instar
de Schaerbeek mais dans une moindre mesure, la commune comporte aussi quelques
belles maisons de style Art Nouveau que les dernières Journées du Patrimoine ont mises à
l’honneur.
Seul le quartier Nord et quelques immeubles le long de la petite ceinture sont plus
modernes : la tour Madou, l'immeuble Astro, le PS Building (devenu P&V), l'ancienne tour
du cadastre et l'immeuble dit IBM qui abrite la police fédérale datent de la fin des années
60 et les autres immeubles de bureaux qui se sont développés dans le courant des années
90, en particulier dans le quartier Nord.
Ce quartier est le résultat du « Plan Mahattan » imaginé en 1971 et qui a vu s'ériger
l’immeuble qui abrite le Sheraton ainsi que les tours WTC. Le quartier a été entièrement
rasé à l'époque mais il a fallu attendre 1990 et la construction de la Morgan (premier
immeuble construit sur l'actuel boulevard Albert II) pour le voir se relever.
On peut également remarquer la fracture que constitue la jonction nord-midi entre le
quartier ultra moderne des «affaires» et le quartier de logements situé entre la place
Saint-Lazare et la rue Royale.
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Urbanisme (suite) : la Place Rogier
En 2000, plusieurs projets de bureaux très importants ont vu le jour le long de la rue du Progrès
et de la place Rogier (tour Dexia, immeuble City Atrium qui abrite la DIV et Covent Garden). Suite
aux études d'incidences sur ces projets, la commune s'est rendu compte qu'il fallait un plan
d'ensemble pour le quartier afin d'éviter l’ encombrement des voiries de surfaces. Le schéma
directeur pour la place Rogier a alors vu le jour et la mise en commun des accès aux parkings des
différents immeubles s'est présentée comme solution afin de limiter les accès et les mouvements
en voirie. La commune avait également développé un projet communal pour la place et les voiries
communales adjacentes ainsi que pour la rénovation des espaces de conférence en sous-sol.
En 2005, le Ministre de la Mobilité a décidé de lancer un concours sur l'aménagement de la place
Rogier qui regroupe les voiries régionales et communales, y compris le boulevard du Botanique
entre la rue Gineste et le boulevard du Roi Albert II. Ce projet a fait l'objet d'une demande de
permis d'urbanisme. Celle-ci a été soumise à l'avis de la Commission de Concertation le 13 juillet
2007 où un avis très mitigé a été rendu et soumis à de nombreuses conditions. Le permis n'est
toujours pas délivré.
En ce qui concerne les sous-sols, une demande de certificat mixte d'urbanisme et
d'environnement,
portant sur le réaménagement des salles et le renouvellement du permis
d'environnement (exploitation) du parking a été soumise à étude d'incidences. Cette étude a été
présentée à la même commission de concertation. Des plans modificatifs ont été demandés pour
les sous-sols.
Depuis, le certificat d'environnement a été délivré mais pas encore le certificat d'urbanisme
puisqu‘il faut attendre le permis concernant la surface pour pouvoir adapter les plans du sous-sol.
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Urbanisme (suite) : le pont de Brabant
Mise en lumière du Pont de Brabant
Le projet de rénovation et de mise en lumière du Pont de Brabant participe à l'animation du
quartier en créant un lien commercial entre la rue Neuve et la rue de Brabant.
Il s'agit d'un projet initié par la Fondation Roi Baudouin dans le cadre de la revitalisation
des noyaux commerciaux et l'intégration des noyaux dits «allochtones».
Le projet a pu voir le jour grâce aux fonds européen de la politique des Grandes Villes et à
la collaboration d'investisseurs privés qui ont repris tous les commerces situés sous le Pont.
Ceux-ci sont en voie d'achèvement et accueilleront tout prochainement un Brico, un Shop
& Go et d'autres commerces destinés à un public masculin : des vêtements pour hommes
notamment.
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Urbanisme (suite) : Fortis et GESU
Projet d'immeuble Fortis au N° 2, place Saint-Lazare
Il s'agit d'un immeuble de bureau de 33.000 m² comprenant environ 175 places de
parking.
La demande de permis mixte (urbanisme et environnement) a été soumise à l'avis de la
commission de concertation le 23 novembre 2007. Ce projet permettra également de
réaménager l'espace public de la place et du boulevard Saint-Lazare.
Projet GESU
Il s'agit de l'implantation d'un hôtel de luxe ***** de 150 chambres dans l'ancien couvent
des missionnaires jésuites situé sur le terrain entre les rues Royale, Traversière, de la
Comète et Brialmont.
Le projet comprend également une brasserie accessible à
l'ensemble du quartier, des salles de séminaire et un espace wellness. Les bâtiments
historiques (églises couvent, chapelle, etc.) sont préservés. Le dossier a été monté en
collaboration avec le service des Monuments et Sites en préservant au maximum le
patrimoine ainsi que le jardin central.
Toutefois, une demande de classement du site a été introduite par l'asbl Pétition
Patrimoine, ce qui suspend le dossier, risque de rallonger les délais d'au moins deux ans et
qui pourrait même le mettre en péril.
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Les principaux dossiers : les travaux publics
Place Saint-Josse
Dans le cadre de l’Accord de Coopération de 1993, Beliris, en collaboration avec la
commune de Saint-Josse, procèdera au réaménagement de la place Saint-Josse. Le projet
d’aménagement s’inscrit dans le cadre de revitalisation des noyaux commerciaux et
concerne l’ensemble de la place Saint-Josse, une partie de la chaussée de Louvain et
l’amorce des rues attenantes.
Le projet a pour objectif l’amélioration de l’accessibilité piétonne de la zone commerciale.
A cette fin, il sera effectué la réfection et l’élargissement des trottoirs, le rétablissement
de l’unité de la place par la mise à niveau et l’emploi de matériaux uniques. Les traversées
piétonnes seront raccourcies. Un parvis sera également créé devant l’église. Par ailleurs,
le projet prévoit une centralisation des arrêts de bus sur la place ainsi que des
aménagements spécifiques pour les malvoyants et les personnes à mobilité réduite. Le
trafic automobile sera fluidifié grâce à l’adaptation du réglage des feux de signalisation. La
place elle-même sera unifiée grâce notamment à la mise en sens unique de la rue des
deux églises entre la place Saint-Josse et la rue de l’Artichaut. Des bancs, des poubelles et
un effort d’harmonisation du mobilier de terrasse complèteront le dispositif et
amélioreront la convivialité. Enfin, des mesures en faveur des transports publics et des
vélos seront mis en place : site propre et piste cyclable. A cet effet, le tracé de la
chaussée de Louvain sera rectifié.
Timing : Début des travaux le 21 janvier 2008 pour une durée de 115 jours ouvrables.
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Eclairage public : lampes économiques et « Cosmos » retrouvées
Le renouvellement de l’éclairage public (régional / communal) sur l’axe entre la Place
Madou et la Place Quételet a démarré le 10 janvier 2008. Le chantier est prévu jusqu’au
mois d’août 2008. A noter que le pouvoir éclairant sera beaucoup plus fort grâce à
l’utilisation de nouvelles lampes. On obtient une augmentation des performances de 215
%, ce qui est un plus pour la sécurité, mais on n’en préserve pas moins l’environnement !
En effet, le nouvel éclairage sera nettement moins énergivore. Par ailleurs, les 4 lampes
Cosmos qui avaient disparu lors des travaux de réfection de la Tour Madou sont
réapparues et vont rejoindre les 9 existantes. Ces lampes Cosmos datent de 1958 et avec
le kiosque de la place Saint-Josse, c’est à peu près tout ce que la commune recèle de
trésors de ces années marquées par l’exposition universelle (thème des prochaines
Journées du Patrimoine).
120 m de voirie « Marie Poplin »
Les travaux de la voirie dite « Marie Poplin » sont en cours d’achèvement pour une
inauguration prévue fin février, début mars 2008. Il s’agit d’un tronçon de 120 m au
niveau de la nouvelle rue de Brabant qui traverse le Covent Garden pour rejoindre la rue
Gineste.
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Contrats de Quartier : le Méridien
C’est quoi ? Il s’agit d’un contrat dont l’objectif est de revitaliser le quartier, d’améliorer le
bien-être et le confort des habitants et riverains. Le contrat de quartier s’articule autour
de trois axes : le logement, l’espace public et les projets socio-économiques. D’une durée
de 4 ans, il est prolongé de 2 ans pour l’achèvement des travaux. Les principaux
intervenants financiers sont la Commune, la Région et Beliris.
En 1836, Adolphe Quetelet, astronome et mathématicien, a tracé « le grand Méridien de
Bruxelles ». C’est en référence au passage de ce méridien dans ce quartier que le nom du
contrat a été décidé.
Concrètement, il s’agit d’acquisitions d’immeubles ou de terrains, de construction ou de
rénovations, d’affectations à du logement social ou assimilé, de la création ou de
réaménagement d’espaces publics, d’espaces verts même verticaux pour des façades par
exemple, de réfection de trottoirs, de voiries, etc. Au-delà, c’est aussi une réflexion sur le
« vivre ensemble » dans un lieu donné, sur la mobilité, les flux de personnes, …
Le dernier volet va plus loin. Il s’agit là de favoriser la participation active des habitants,
d’organiser des formations, de créer de l’emploi et d’encourager les usagers à embellir
eux-mêmes leur cadre de vie.
Le contrat Méridien de Bruxelles est détaillé dans une plaquette annexée au présent
dossier.
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Les principaux dossiers : suite
Développement durable
Une personne travaille à temps plein et exclusivement sur ces matières au sein de
l’Administration communale. Elle est affectée au service de l’Urbanisme. Le Collège vient en
outre d’y adjoindre les services d’une personne supplémentaire pour travailler uniquement
sur les économies d’énergie, au niveau des bâtiments de l’Administration communale mais
également de l’ensemble du patrimoine communal.
Par ailleurs, les services de prévention sont aussi largement impliqués dans leur travail sur
la propreté, la citoyenneté, …
Culture
L’offre culturelle est particulièrement impressionnante pour un si petit territoire. Aux côtés
du Botanique et du Théâtre Le Public, on retrouve de nombreux acteurs comme la Jazz
Station, le Musée Charlier, les ateliers de la Dolce Vita et les Ateliers Mommen, le Théâtre
de la Vie, le Centre Culturel arabe, les académies et la bibliothèque mais aussi des artistes
et des événements qui font vibrer Saint-Josse toute l’année. L’intensité et la qualité de
cette vie culturelle mérite que l’on y consacre un dossier spécifique, ce qui sera le cas
prochainement. L’occasion aussi de faire découvrir des artistes méconnus ou des talents
émergeants.
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Les principaux dossiers : suite
Sport
Le sport est bien évidemment un formidable outil de cohésion sociale mais aussi de
construction de soi. Les travaux réalisés et encore en cours au stade Georges Pètre, les
chèques-sport dont 100 enfants ont pu bénéficier en 2007, l’organisation de journées
portes ouvertes et de journées sportives pour les écoles sont autant d’initiatives destinées
à la promotion du sport pour tous.
En 2008, une marche d’orientation dans la forêt de Soignes sera organisée pour les parents
d’élèves.
La question de la gestion des infrastructures sportives est encore à l’ordre du jour pour une
décision collégiale.
Affaires européennes
Il y a dix ans, personne n’aurait pu imaginer que des services de la Commission
européenne viendraient s’installer à Saint-Josse. Outre la dimension symbolique de cette
installation, la présence quotidienne de quelque 2.000 fonctionnaires a aussi un impact sur
le tissu commercial de proximité. Il est question de créer un nouveau département affecté
aux relations européennes au sein de l’administration.
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Les principaux dossiers : économie
Atrium : un interlocuteur pour les commerçants et les investisseurs
Créée en 2005 par la Région Bruxelles-Capitale, Atrium est l’Agence Régionale pour
l’Investissement urbain et le Management transversal des quartiers commerçants. Pas
moins de 17 quartiers commerçants Bruxellois disposent d’une antenne Atrium, dont
Saint-Josse.
Atrium Saint-Josse favorise :
-
La création d’activités en incitant l’implantation de commerces de qualité;
-
L’aménagement de l’espace et l’accessibilité (amélioration de l’organisation spatiale,
services);
-
La convivialité et l’attractivité (mise en valeur des points forts, construction d’une image
novatrice, promotion, sécurité, propreté, …)
Le site internet Melting Shopping (www.meltingshopping.be) est tout à la fois un outil
pratique pour les usagers et une belle vitrine de promotion pour les commerçants.
Atrium Saint-Josse est aussi un interlocuteur privilégié pour les acteurs économiques
centrés autour de la Tour Madou et du Quartier Nord mais aussi pour les candidats
investisseurs grâce à une série d’outils marketing comme les Shémas prospectifs,
d’analyse et de gestion comme Oligo ou encore des bases de données.
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On apprend par exemple qu’à Saint-Josse, 14 % des commerces sont actifs dans le
secteur de l’alimentation tandis que 18 % dans le secteur de l’horeca. Les personnes
seules et les employés, à revenus faibles et moyens forment la majorité des chalands qui
proviennent à 92 % de la région bruxelloise. 70 % d’entre eux effectuent des achats
quotidiens pour des montants assez élevés ou encore que le fait de travailler dans le
quartier constitue un élément déterminant dans le fait d’y faire des achats.
L’analyse des profils des chalands qui font des achats en Région bruxelloise démontre
enfin que les critères « Communauté – Valeurs humaines et Proximité » caractérisent le
pôle Nord de Bruxelles.
Les 3 quartiers commerçants de Saint-Josse :
Le Cœur de Saint-Josse : un quartier en pleine mutation.
Ce quartier a vu son nombre de cellules commerciales inoccupées passer rapidement de
15 % à moins de 10 % depuis l’installation de 800 fonctionnaires européens dans la Tour
Madou.
La chaussée de Louvain draine jusqu’à 10.000 chalands certains samedis. Les travaux en
cours au niveau de la place Saint-Josse de même que la construction d’un immeuble voisin
de la Tour Madou et destiné à accueillir 90 logements et 850 m² de surfaces commerciales
ne manqueront pas d’avoir un impact positif sur cette zone de chalandise déjà très forte.
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Le Botanique : un quartier en pleine rénovation
Ce quartier est marqué par la plus importante mixité commerciale et culturelle. De
nombreux commerces d’origine turque, des restaurants traditionnels et des commerces de
proximité au public d’habitués entourent le Centre culturel de la Communauté française. En
face de l’hôtel Bloom se profile également le projet d’hôtel 5 étoiles qui devrait conforter
Saint-Josse en 2ème position dans l’offre hôtelière bruxelloise.
La Place Rogier et le Quartier Nord : Manhattan de 15.000 employés
Au-delà des grands hôtels, des projets comme la Dexia Tower et ses 4.500 employés, le
Covent Garden qui accueillera également des fonctionnaires européens et le projet Fortis
banque d’ériger une tour rue de Brabant (dont une partie se trouvera sur le territoire de
Saint-Josse) représentent de réelles opportunités de développement pour la commune.
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Un mot sur la communication
La commune de Saint-Josse vient de créer un nouveau service communication. Pour l’instant,
ce service est composé d’une responsable, d’une attachée de presse, d’un attaché
multimédia et d’une attachée pour l’organisation des événements. L’équipe devrait
s’étendre à deux voire trois personnes supplémentaires dans l’optique de gérer en interne
la conception graphique des supports de communication et la gestion du site internet.
Les principaux « chantiers » de ce nouveau service sont :
- les relations avec la presse
- la création d’une image générique pour Saint-Josse
- l’information aux habitants et aux autres usagers de la Commune
- la communication événementielle
- la cohérence et la cohésion de l’ensemble de la communication sur la Commune
L’objectif étant très clairement de faire connaître Saint-Josse dans ses différentes
dimensions, d’en donner une image non pas idyllique mais proche des réalités (au pluriel)
et de proposer voire d’organiser quelques événements qui permettent de découvrir
d’autres visages de ce village très particulier.
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Les finances publiques
Pour la 7ème année consécutive, la Commune de Saint-Josse-Ten-Noode présente un bilan
financier en équilibre. Le budget soumis au Conseil communal du 19 décembre 2008 par
Mohamed Azzouzi, échevin des Finances, a été approuvé par une large majorité. Ce
budget affiche un boni de 825.000 € et plus de 8 millions d'euros à l'exercice cumulé.
Cette situation devrait se poursuivre jusqu'en 2010 selon le plan de gestion.
Une santé financière d'autant plus enviable que la Commune est confrontée à l'indice le
plus faible de Belgique en matière de revenus par habitant, ce qui représente toujours un
élément de fragilité des finances communales. Les recettes ne proviennent donc pas de la
poche des citoyens mais bien des différentes taxes dont le précompte immobilier qui
présente des additionnels à la 4ème place au niveau bruxellois. Incontestablement, ce
sont les 500.000 m² de bureaux concentrés entre la place Rogier, le Quartier Nord et la
Place Madou qui dopent les recettes communales. Le précompte immobilier représente à
lui seul près de 20 millions d'euros, soit un tiers des recettes de la Commune.
2007 aura été l'année de la mise à jour des comptes communaux pour Saint-Josse qui
présentait jusqu'alors certains retards. Il faudra pourtant encore quelques mois pour que
l'analyse financière des comptes puisse révéler de nouvelles pistes d'affectations des
bonis, notamment en matière d'investissements.
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Annexes

La plaquette de présentation du Contrat de quartier Le Méridien de Bruxelles

La plaquette d’Atrium Saint-Josse

Quelques pages extraites d’une étude d’Atrium reprenant des informations chiffrées sur le
profil des chalands présents sur le territoire de Saint-Josse

Un texte de Jean-Michel Sorel de la Maraude, travailleur de rue en contact quotidien avec
les sans-abris

Le Joske : bulletin communal d’information trimestriel – N° 21 de décembre 2007

Une liste des personnes présentes

Un CD reprenant les documents et les photos
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