n° 68 – novembre / decembre 2011 sommaire

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n° 68 – novembre / decembre 2011 sommaire
N° 68 – NOVEMBRE / DECEMBRE 2011
Mail : [email protected]
PETITE ANNONCE
PEDAL STEEL GUITARISTE avec expérience recherche Groupe Country sérieux
pour saison 2012- Région Champagne Ardenne - Lorraine - Alsace - Région parisienne .
Je joue également de la guitare Country solo & accompagnement, du Banjo et de
l'Harmonica. Pour plus d'informations : Contactez : Jacques TRANOY
27 , Rue léopold Charpentier 51100 - REIMS
Tel: 03.26.87.53.16 - Portable: 06.86.13.00.48 - e-mail : [email protected]
SOMMAIRE
• Les news de Nashville : Jake Owen, Toby Keith, Rock Legends Cruise,
Blake Shelton, par Alison
• Les Mariotti’s à Chaponost, par Jacques « Rockin’Boy » Dufour
• L’harmonica et Pierre Dacquin, par Pierre Dacquin
• Les news de Nashville : Georges Jones, Martina McBride, Tim McGraw &
Faith Hill, Merle Haggard, Gloriana, par Alison
• Lavardac 2011, par Gérard Desméroux
• Cd reviews : The Hoboes, Rockincher, Stealbucks, Tennessee Stud, Union
Spirit, par Jacques « Rockin’Boy » Dufour
• L’album des Handic’Amis : Country and Rock Music, par Alain Sanders
• Les news de Nashville : Taylor Swift, Sorties CDs, par Alison
• Une divine surprise : Copper Mountain Band, par Bruno Gadaut
• Cd reviews : Leann Rimes, Georgette Jones, Ken Atkins, Merle Haggard, par
Marion Lacroix
• The Uncle Mark recipes, par Uncle Mark
• Charlie West, par Rose Alleyson
• Les news de Nashville : Lynyrd Skynyrd, ZZ Top, Wembley Arena, Sorties
CDs, Scotty McCreery, les 2è A-C-A's, par Alison
• Rencontre avec Nasly, par Jacques « Rockin’Boy » Dufour
• La gazette de Richmond, par Bruno Richmond
• Le Festival de Gramat, par le Causse Country Club
• Les news de Nashville : Hank William Jr, Brad Paisley, Le Tootsie’s, Richie
McDonald, Lionel Richie, Country Wii, Liz Anderson, Miranda Lambert, Keith
Urban, Trailer Choir, Eli Young Band, par Alison
• Country Night Gstaad 2011, par Jacques « Rockin’Boy » Dufour
• Les instruments de la country, par Marc Verdier
• Made in France, par Jacques « Rockin’Boy » Dufour
• L’agenda, par Jacques « Rockin’Boy » Dufour
• Radios Country sur le Net, par Gilles Bataille
02
Jake Owen
Jake Owen avec son excellent nouveau single 'Barefoot Blue
Jean Night' a célébré son premier numéro 1 !. C’est son tout
premier titre à figurer au sommet du classement des
chansons les plus diffusées sur les ondes des radios US.
Jake Owen est ravis car son single est N° 1 et l’est resté deux
semaines consécutives! Je vous rappelle également que son
3ème et tout nouvel album paru le 30 aout dernier et intitulé
tout comme son single, « Barefoot Blue Jean Night » a lui
aussi été propulsé à la première place des ventes dès sa
sortie ! Il gagne sur tous les tableaux !
L’album deluxe de Toby Keith
Le bad boy de l’Oklaoma, Toby Keith, sort un nouvel album sous son propre label « Show Dog
Records ». Alors attention cet album est 100% destinés aux Fans de Toby Keith !
En Effet le nouvel opus intitulé « Clancy’s
Tavern » totalement inédit, contient 4 titres qui
valent le détour, puisqu’on retrouve, quand
même une belle réadaptation d’un classique d’un
grand de la country musique, Mister Waylon
Jennings, « High Time ».
Le fameux « Truck Drivin man » rendu célèbre
par Buck Owens ou encore « Shambala » des
Three Dogs Night, un groupe de rock mythique
des années 70, sans oublié le « Memphis » du
célèbre Chuck Berry ! Ces 4 titres Live ont été
enregistrés lors d’un concert qu’il a donné
récemment à New York.
La Rock Legends Cruise approche
Rock Legends Cruise du 1 au 5 décembre prochain ! Un grand festival de Rock sudiste et de
blues Rock tout à fait original, puisqu’il se déroulera sur les mers des caraïbes à bord du
navire « Liberty Of The Seas » de la compagnie Royal Carribbean », avec à son bord 20
groupes du meilleur cru. C’est un des navires les plus rapides et des plus luxueux qu’il soit !
03
Un monstre de la mer 4 étoiles pesant 160 000 tonnes. 1 300 personnes travaillent à bord de
ce bateau gigantesque de 18 ponts. Ce navire est aussi grand que 4 stades de foot ! A son
bord on y trouve une patinoire, un ring de box, une salle de Volley Ball, une salle de
Basket, plusieurs salles de concerts, théâtres, salles de loisir sans oublier les nombreux
restaurant de luxe dont l’accès est à volonté.
Ce magnifique bateau, partira de Fort Lauderdale en Floride pour ce rendre aux Bahamas où il
y fera 2 escales, Nassau et Coco Cay, le tout avec de la musique live tous les jours de 10h à
3h du matin et 20 groupes de légendes : ZZ top, George Thorogood, Outlaws, Blackfoot, Molly
Hatchet et beaucoup d’autres. Alors, ça vous donne envie ? Il n’est pas trop tard, puisqu’il
reste encore des cabines disponibles. Alors ne ratez cet événement exceptionnel, plus d’infos
sur le site www.rocklegendscruise.com
Blake Shelton reprend 'Footloose'
Bien d’entre vous connaissent le film
emblématique « Footloose » avec Kevin Bacon
ainsi que sa bande originale rendu célèbre par
Kenny Loggins en 1984. Eh bien en 2011 avec le
remake du film, ce titre « Footloose » superbe
classique du Rock américain refait surface grâce
au redneck Blake Shelton. Blake avait parié avec
les producteurs de la nouvelle version du Film
Footlose, qu’il serait capable de réadapter cette
chanson, qu’il aime tant, et il a gagné son parie.
Blake Shelton a bel et bien réussit cette reprise
qui est sans conteste brillamment réalisée.
De nombreuses
autres stars country ont
également participé à la bande originale de ce
remake : Zac Brown , Whitney Duncan, le jeune
Hunter Hayes, Gretchen Wilson avec le duo
déjanté Big & Rich et Jana Kramer. La
chanteuse pop, Julianne Hough, connue malgré
tout dans le monde de la country, ne prêtera pas
sa voix pour le film, mais y participera en tant
que danseuse.
Rendez vous sur le site www.bigcactuscountry.fr dans la rubrique les News de Nashville. Vous
y retrouverez la bande annonce du film..
04
LES MARIOTTI A CHAPONOST (69)
par Jacques « Rockin’Boy » Dufour
La soirée ayant démarré très tôt, la prestation du groupe local Pony Express touchait à sa fin
lors de mon arrivée dans une salle des fêtes bondée sur le coup des 20h30. Claude,
l'organisatrice (Chap's Country), était ravie d'avoir réussi à réunir les quelques 500 personnes
présentes. Il est vrai qu'elle sait offrir aux danseurs aussi bien qu'aux amateurs de musique de
la région lyonnaise des plateaux de choix avec récemment les Texans d'Eleven Hundred
Springs ou encore Chris Watson/Jay Ryan. Ma seconde surprise après avoir été impressionné
par l'importance du public c'est de voir sept musiciens sur scène pour une formation régionale
qui n'a guère qu'une saison d'existence. Notons la présence d'un pedal steel guitariste et
d'un... accordéoniste. On reviendra sur ce groupe dirigé par Patrick Brunet, vétéran de la
scène bluegrass lyonnaise lors d'une prochaine opportunité.
Beaucoup de groupes français sont bons, mais
quand on assiste à un concert des Mariotti Brothers
ont comprend que l'on passe à un niveau supérieur.
Comme dans le sport de haut niveau, il y a
d'excellents professionnels mais il n'y a que peu de
stars qui émergent du lot. Les Mariotti ont la
maîtrise, l'aisance et surtout un son qui leur est
propre. Appelez cela la marque des grands ou
appelez cela la classe, mais avec eux on rentre
dans une autre dimension. Si on ne les connait pas,
on comprend de suite qu'il va se passer quelque
chose de particulier quand on voit dès l'annonce
une partie du public venir se coller contre la scène :
elle n'en décollera plus.
Cette attitude se remarque surtout avec les pointures ou dans les festivals du calibre de
Craponne sur Arzon. Bien sûr ils ont des membres de leur fan club qui les suivent
régulièrement mais ils se rallient une partie du public dans chaque lieu où ils se produisent.
Disons que le charisme de Laurent (fiddle) et Philippe (guitare) n'est pas étranger à la chose.
Les deux frères séduisent sans prétention et c'est très bien. Ils sont sympas et savent
communiquer. C'est un atout supplémentaire à la qualité de leur musique et croyez moi, ce
n'est pas tous les plus grands artistes qui en sont pourvus.
Leur musique présente un excellent dosage entre leurs propres compositions et de bonnes
reprises que l'on peut retrouver sur leurs albums comme « Ramblin' fever » (Haggard),
« Guitars, cadillac, etc... » (Yoakam), « Believe what you say » (Rick Nelson), « Dixieland
delight » (Alabama), « Suspicious mind » (Elvis) , « Night train to Memphis » ou encore du
Brad Paisley, du Tim Mc Graw, du Travis Tritt sans oublier de mentionner le traditionnel
« Apache » des Shadows qui permet à papa Mariotti de recevoir la plus formidable ovation de
la soirée (et en plus c'était son anniversaire!). Rajoutons par dessus le « Ghost riders in the
sky » joué en introduction du premier set et quatre reprises de Jennings puisées sur le nouvel
album hommage sorti cette année. « All shook up » sera servi pour le rappel et le dernier coup
d'archet final de cette superbe soirée sera donné pour le très émouvant « Seminole wind ».
Mais je tiens à ajouter qu'un concert des Mariotti Brothers ne serait pas vraiment ce qu'il est
sans le soutien de deux musiciens excessivement brillants : Benjamin Marmier, Ardéchois, à
la batterie, et Fred Clavel, de Montpellier, le seul bassiste à ma connaissance qui court partout
sur la scène! Encore une de ces soirées ou l'on ne regrette pas d'avoir délaissé le confort de
son logis...
05
L’HARMONICA ET PIERRE DACQUIN par Pierre Dacquin
Amis de la Country musique, je vais essayer de vous apporter un peu de mes connaissances,
puisque je joue de l’harmonica chromatique et diatonique depuis 1956. A 72 ans je joue
toujours de l’harmonica !
J’ai connu les plus grands harmonicistes du monde de
cette époque 1956 à 1960 : aux Etats-Unis les Rascals
de Borrah Minevitch, en France le Trio Raisner, en
Hollande le trio Hotcha etc. ces noms ne vous disent
certainement pas grand-chose. Ils ont été les
précurseurs de ce petit instrument. Mais à l’époque
c’était surtout de l’harmonica chromatique.
Fabriqué en Allemagne 1860 par Math Hohner, et
expédié aux Etats-Unis, pour la marine américaine des
harmonicas diatoniques dix trous, les mêmes utilisés à
ce jour.
Les débuts de l’harmonica chromatique et diatonique, commença aux Etats-Unis et en Europe
en 1930. Son apogée fut 1940 à 1960, ce fut la grande époque de l’harmonica des formations
d’ensemble de 7 joueurs et des trios d’harmonicas, en France le plus connu le Trio Raisner,
composé d’un harmonica chromatique, harmonica basse et un chord harmonica.
d’accompagnement, que l’on entendait à la Radio, lors concerts etc. jusqu’en 1960.
Avec l’évolution des techniques instrumentales (guitares électriques etc,), l’harmonica fut mis
en retrait, mais avec la Country, et le blues, il revient en force avec cette fois l’harmonica
diatonique 10 trous. Les plus connus pour le blues Sonny Terry, Little Walter etc. Pour la
Country ; Charlie Mc Coy, certainement l’harmoniciste de Country le plus connu au monde.
En 1960 aux Etats-Unis, un harmoniciste nommé Charlie Mc Coy, se fait remarquer par son
jeu original à l’harmonica diatonique, il a joué avec nombre d’artiste Elvis Presley, Bob Dylan,
Cliff Richard, Johnny Cash etc. son jeu à l’harmonica diatonique 10 trous, donne à la country
musique toute sa couleur !
La Country, qui apparaît et se généralise en France, vers les années 1970, a de nos jours pris
un formidable essor, influencé par les jeux de l’harmoniciste américain Charie Mc Coy, qui voit
le jour en France. De nombreux adeptes à cette façon de jouer, par les altérations des
lamelles de l’harmonica lui donna ce son particulier à la country musique, la plus part du
temps, on arrive à limer les lamelles légèrement, pour donner plus de facilité à l’altération de
certaines notes.
COUNTRY = Cow Boy = Line Dance = harmonica. Dans tous les films western ce petit
instrument intervient ! A mon humble avis, l’harmonica diatonique est très bien pour la country,
en accompagnement et en improvisation, il existe en 12 tonalités principales, chaque
changement de tonalité à son harmonica, ce qui permet de jouer sans pouvoirs se tromper, à
l’inverse du chromatique qui comme un piano sur un seul instrument, doit improviser sur
toutes tonalités, ce qui demande un travail assez conséquent, (travailler ses tonalités etc.)
mais pouvoir jouer des deux correctement quel plaisir pour le jouer et vos amis.
Amis de la country, vous avez une belle passion, la musique et la Line Dance. Que demander
de plus ? Sinon apprendre à jouer du diatonique !!
06
Les 80 ans du mythique Georges Jones
Une figure emblématique de la country musique vient de
célébrer son 80ème anniversaire le 16 septembre dernier, je
veux bien sur parler du mythique, Georges Jones ! Pour cela,
tous ses amis et admirateurs Alan Jackson, Lee Ann Womack
ou encore Jamey Johnson, pour ne vous citez que quelque
noms célèbres, ont décidé de le rejoindre au Grand Ole Opry
de Nashville afin de rendre hommage sur scène à leur idole
en reprenant ses classiques: « He Stopped Loving Her
Today » interprété par le cowboy Alan Jackson, « Golden
Ring » par Lee Ann Womack », « Whose Gonna Fill Their
Shoes » réadapté par l’ancien marine Jamey Johnson,
« Same Ole Me » chanté par les « Oak Ridge Boys ».
La soirée du grand Ole Opry du 16 septembre ne fût pas
seulement dédiée aux 80 ans de Georges Jones, puisqu’on y
a également célébré dans la foulée le 55ème anniversaire de
son intronisation au sein des membres du Grand Ole Opry.
Cet évènement sera retransmis sur la chaîne américaine GAC
le 4 octobre prochain. Bref, cette soirée restera surement
inoubliable pour l’histoire de la country Music et pour Mister
Georges Jones.
Le nouvel album de Martina McBride
Ca y est !! Martina McBride a enfin sorti son nouvel
album. Ce nouvel opus sur le label Républic
Nashville c’est « Eleven ». L’album contient le titre
« I’m Gonna Love You Through It et son premier
single « Teenage Daughters ». Mais pourquoi
l’album s’appelle t’il « Eleven » ?
D’abord il s’agît de son 11ème album studio. Martina
McBride a prévue d’assurer la promotion de son
nouveau disque en voyageant en Train, avec des
arrêts dans 11 grandes villes des États-Unis.
Martina a déclaré à la presse américaine « Qu’elle
veut être plus proche de son public en parcourant
l’Amérique en train ». « Eleven », à ne pas
manquer !
Tim McGraw et Faith Hill le retour !
Il est auteur, compositeur, acteur mais en plus de tout cela c’est une star de la country music
d’aujourd’hui, c’est le célèbre Tim McGraw. Si Tim fait parler de lui cette semaine c’est parce
qu’avec sa femme Faith Hill, ils ont pour projets de se produire ensemble sur les scènes
australiennes.
07
Pour cette tournée de Tim McGraw et Faith Hill , les
Australiens devront encore attendre jusqu’en mars
2012. Hormis cela rien de nouveau pas de single, n’y
même de nouvel album annoncé pour Tim McGraw.
Le nouveau Merle Haggard
C’est la sortie du 48ème album studio d’une autre
légende de la country musique : Le californien : Merle
Haggard ! Eh oui à 74 ans Merle nous produit toujours
d’excellents albums.
Ce nouvel opus a fait son apparition dans les bacs de vos disquaires en France et s’intitule :
« Working In Tennessee » sous le label : Vanguard
Nashville qui est un sous label de Sugar Hill Records.
Sur ce nouveau disque plein de surprise, Merle Haggard,
nous propose quelques belles reprises signées Johnny
Cash, comme ce superbe « Jackson » qu’il chantait avec
sa femme June Carter, interprété ici par Merle et son
épouse Thérésa Haggard.
On y retrouve aussi quelques nouvelles versions de ses
anciens titres comme par exemple : « Working man
Blues » avec la participation de son comparse de toujours,
mister Willie Nelson et de son fils Ben Haggard.
Sans oublier sa fille « Jenessa Haggard » qui elle ne chante pas, mais a composé pour son
père. Pour conclure ne ratez surtout pas cet album familial et 100% Country de Merle
Haggard.
Le quatuor vocal Gloriana est devenu un trio !
Mike Gossin, son frère Tom et Rachel Reinert devront continuer l’aventure Gloriana sans
Cheyenne Kimball, qui, du jour au lendemain, a décidé de quitter le groupe. Cheyenne Kimball
a annoncé à la presse américaine « Qu’elle était trop jeune quand le groupe c’est formé, elle a
paniqué et ne se sentait pas d’attaque pour continuer». Cheyenne préfère se lancer dans une
carrière solo. Les News de Nashville vont suivre cette nouvelle orientation solo de près ! En
attendant le nouveau trio Gloriana a quand à lui décidé de poursuivre sa carrière comme
prévu et sortira bientôt son deuxième album studio intitulé « A Thousand Miles Left Behind »
à paraître sur le label Warner Bros. Un nouveau single est en cour de préparation mais la date
de sortie du nouvel opus reste encore inconnue.
08
LAVARDAC 2011 par Gérard Desméroux
Lavardac dans le Lot et Garonne a connu le 30 septembre, les 1 et 2 octobre, la 13 ème
édition de son festival country. Un festival qui s’est fait au cours des années une réputation
liée à l’originalité et la qualité de sa programmation musicale.
Cette année encore, Lavardac a connu des moments de musique particulièrement attrayants.
Le festival a débuté le vendredis soir par un repas (On est dans le sud ouest et ça apparaît
comme tout à fait logique). C’est ensuite ELVIS MORENO avec ses 10 musiciens qui à la
manière des orchestres des années 60 a interprété des tubes de ces années là, allant du rock
and roll au rythm and blues, un show sans prétention mais apprécié de tous. Vint ensuite
REBECCA VENTURE, américaine vivant en France dont il est évident que sa culture musicale
est country. Avec sa belle voix elle interprète ses compositions et quelques classiques connus
de tous. Pourquoi ne la voit-on pas plus souvent sur les scènes de l’hexagone ? PIERRE
LORRY a fait son show, celui de West Singer, en véritable homme orchestre et un répertoire
allant du blues au rock en passant par la musique folk et country. Pierre ne manque pas
d’énergie et ne laisse pas indifférent. La soirée s’achève avec le retour d’Elvis Moreno.
Le samedi en off, le groupe STONEY CREEK avec ses musiciens venus d’un peu partout
(Australie, Pays Bas, etc…) pour s’installer dans le sud ouest a passé en revue un répertoire
éclectique allant de Carl Perkins à Stevie Ray Vaughan, et même au passage « Achy breaky
heart «. Le concert proprement dit a vu se produire tout d’abord DETOUR, country acoustique,
country moderne, un véritable talent jamais démenti au fil des années.
Puis ce fut DON DONUTS accompagné par ses
TWINHILLBOYS qui furent les révélations de ce
festival avec un spectacle constitué de morceaux
des années 50, des reprises d’Hank Williams,
Johnny Cash et autres et un public qui en demandé
et redemandé encore et encore, jusqu’à ce que les
organisateurs les « sortent » de scène pour laisser
la place à ALBERT LEE et ses HOGAN’S
HEROES. 
Un grand moment, un très grand moment de
musique. Albert Lee ne se contente pas de jouer de
la guitare, il joue aussi du piano et chante avec
conviction un répertoire fait de country music et de
rock and roll essentiellement et quand il entreprend
de faire quelques solos de guitare c’est un
enchantement. Il nous fait « Highwayman »,
« Luxury liner » et
comment résister à son
« Country boy » dévastateur ? Mais comment faitil ? Le public est réactif, enthousiaste… ravi !
Difficile de passer derrière Albert Lee, c’est le groupe GRIZZLY DREAM qui se produit en fin
de soirée, un groupe dans la lignée de beaucoup d’autres groupes français avec cependant
une particularité revendiqué, celle de faire des morceaux country en français, originaux ou
adaptations. La diversité des formations fait que le public y trouve globalement son compte.
Le dimanche après midi, c’est le PHENIX COUNTRY BAND qui se produit le premier et bouge
le public. La formation est bien rodée et le public ne peut rester indifférent. Pierre Lorry nous
livre quelques interprétations inattendues nettement plus rock.
09
C’est ensuite à HEATHER MYLES de prendre le
relais, c’est la deuxième fois qu’elle se produit à
Lavardac, la californienne n’a pas d’état d’âme avec
le show business, pas question de se situer dans
une quelconque mode, elle fait sa musique et sa
musique est country et honky tonk , elle a une série
de tubes à son actif qu’elle se fait un plaisir
d’interpréter, que demander de plus ? C’est « I like
big cars » et autre « Nashville gone Hollywood ». De
la musique intemporelle et de qualité.
Le festival de Lavardac se termine toujours par du
rock and roll et cette année, c’est ORVILLE NASH
qui est de la partie. Il a une voix bien rock and roll, il
a un groupe avec contrebasse et piano qui ne lui
laisse pas la possibilité de s’écarter de l’idiome
rockabilly et il n’y a rien de mieux pour parachever
une cure de bonne musique faite pendant trois jours.
Et on retrouve « Six days on the road » et autre
« Boogie woogie country girl » manière de bouger un
peu.
Mais Lavardac a aussi ses stages de danse, celui du samedi après midi a refusé du monde, à
noter aussi un rassemblement de motos organisé par un club local qui a pris une réelle
envergure au fil des années. Le folklore qui entoure les festivals country est là avec ses
stands, ses voitures américaines. Lavardac a abandonné l’utilisation d’un chapiteau pour celle
de la salle polyvalente que le public a appréciée. Ce public qui s’est révélé réactif et
enthousiaste, participant activement à la réussite de la manifestation à échelle humaine.
Lavardac, du plaisir pour tous : musiciens, public et organisateurs….
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10
CD REVIEWS par Jacques « Rockin’Boy » Dufour
THE HOBOES - « Vagabondage »
Dans notre univers musical country nous avons les groupes qui ont en charge de faire danser
les line-dancers et nous avons ceux qui n'ont pas ce souci. Les Hoboes font partie de cette
dernière catégorie. Non pas que leur musique n'invite aucunement à la danse, mais pas
forcément celle qui s'exécute en ligne.
Vous connaissez certainement le groupe MaryLou dont le CWB vous donne assez souvent des
nouvelles. Et bien the Hoboes est la réduction à
deux éléments de cette formation.
Mary et Jean-Luc rendent hommage par cet
album à ces paysans chassés de leur terre par la
grande crise et qui voyageaient clandestinement à
bord des trains de marchandises en route vers
l'Ouest porteur de promesses de travail.
Une époque de l'histoire de l'Amérique dont
s'empara la littérature, le cinéma et bien sûr la
musique.
Vous aurez compris que les Hoboes revisitent leurs racines à travers des reprises de Jimmie
Rodgers, Tom Paxton, Arlo Guthrie, Goebel Reeves ou Graeme Allwright. Cela nous donne
des versions réussies de « Miss the Mississippi and me, San Francisco baby blues, Hobo's
lullaby » et d'autres thèmes moins connus.
Nous sommes en acoustique avec beaucoup de guitare mais également de l'harmonica, du
kazoo ou du washboard. Pas mal de ballades et de valses et plusieurs chansons interprétées
en duo. Deux ou trois titres « hors sujet » se glissent parmi les anciennes dont la version
française de « Ode to Billy Joe » (Marie Jeanne). Vagabondage se referme sur « Wayfaring
stranger » pour lequel ils reçoivent l'apport du dobro et de la mandoline de leurs amis de
Lonesome Day, autre formation country/folk bretonne. Cet album de qualité est à écouter
tranquillement à la maison et,,, à savourer!
ROCKINCHER - « 7, encore nous »
« 7, encore nous » est le tout nouvel album du
groupe toulousain Rockincher dont les CD's
précédents avaient été chroniqués dans les CWB
de février 2007 et juin 2008. Apprécions tout
particulièrement les photos de pochettes qui nous
propulsent dans une Amérique rurale que les
amateurs de musique apprécient particulièrement.
Notamment l'image du vieux pick-up au verso.
Un album copieux, 14 titres, et assez varié quant au
choix des reprises avec un peu d'ancien (Ledoux,
Lovett, Crowell) et beaucoup de country moderne
(Zac Brown Band, Eric Church,Trace Adkins...).
11
On évite les redites de morceaux trop connus et c'est une bonne chose. L'actualité de la scène
country permet de renouveler les répertoires et de faire découvrir au public des artistes
nouveaux. Rockincher est un sextet riche en instruments pour accompagner le vocal de Daniel
Bruno.
On notera les belles envolées de fiddle de Sylvie Cassagne, la présence assidue de la pedal
steel guitar de Jojo Guiganton et l'efficacité de Mano Leblanc à la lead guitar. Sylvie chante
sur deux titres, notamment le slow de Dierks Bentley, « Beautiful world », interprété en duo.
Son vocal me rappelle celui de Kathy Mattea.
Cet album délivre du reste pas mal de douceur avec les ballades « Just have might her radio
on » (Trent Tomlinson), « As country as country can be » (Billy Ray Cyrus) et quelques
chansons bien cool comme « Love your love the most » (Eric Church) ou « The longer the
waiting » (Josh Turner). Deux swings sont bienvenus : « Cowboy man » (Lyle Lovett) et
« Watcha gonna do with a cowboy » (Chris Ledoux). Rockincher nous évite le côté rock
agressif d'une certaine country nashvilienne actuelle.
Autres titres intéressants : une bonne reprise de « Water » (Brad Paisley), « The more I
drink » (Blake Shelton), bien country, ainsi que « Long hard road » (RodneyCrowell/Nitty Gritty
Dirt Band). N'oublions pas le « vieux » hit de John Denver « Thank God I'm a country boy »,
repris en français par Dick Rivers dans les années 70. Côté danse je ne sais pas si cet album
fera taper les bottes sur les planchers mais il est agréable pour une écoute confortable et offre
une découverte intéressante de la country actuelle.
STEALBUCKS - « Take it easy »
Stealbucks est une jeune formation nantaise (2010) que nous avons présentée dans notre
numéro précédent. Les cinq musiciens n'ont pas perdu de temps car d'entrée de jeu ils nous
présentent leur première galette.
« No vacation from the blues » est un long blues
chanté d'une voix râpeuse bien soul. Curieusement
ce titre qui semble emprunté à un bluesman noir est
signé Travis Tritt/Alan Jackson. On est plus proche
de l'ambiance d'un bar de Chicago avec l'orgue, le
piano et les choeurs que d'un honky tonk de
l'Oklahoma! Le reste est davantage dans nos
cordes bien que la tendance générale penche
nettement vers le country-rock et la country rapide.
Les sentimentaux ne se pencheront pas sur cet
album qui n'offre pas la moindre ballade. Travis Tritt
est encore à l'honneur par trois fois avec le rapide
« Still in love with you » et les rockers « Back up
against the wall, T.R.O.U.B.L.E ».
Dans la même veine nous trouvons le « Ride » de Trace Adkins et le « Hillbilly shoes » de
Montgomery Gentry. Plus « conventionellement country » figure une reprise de « East bound
and down » de Jerry Reed et , plus étrange, une composition de Brian Setzer (Stray Cats)
« When the bells don't chime », bien country. La plus calme de toutes ces reprises qui
composent cette première oeuvre est le « Take it easy » des Eagles (également enregistrée
par Tritt en 94!)
12
Avec des guitares bien tranchantes (Christophe Loheac), un bon chanteur (Michael Mieux),
une rythmique solide (Fred Lucas, Bryan Rondeau), un excellent pianiste (Fred Hervieu), les
Stealbucks devraient intéresser de nombreux organisateurs pour un public autant rock que
country. Un album d'excellente qualité.
TENNESSEE STUD - « Traveling on songs »
Parmi les groupes français en marge du courant line-dance les Tennessee Stud ont réussi à
se construire une solide réputation qui les ont conduit à se produire sur la grande scène de
Craponne sur Arzon mais aussi en Allemagne et jusqu'en Lituanie. Leur musique les range
dans la catégorie « americana ». Elle oscille entre reprises et compositions originales. De la
country teintée de folk et de bluegrass. Leur nouvel album qui doit être le troisième est paru
cet automne.
Les Studs sont toujours constitués de la même
équipe avec Sandrine Varlet, Thierry Alli
(guitare) et Christian Labonne (banjo) pour le
vocal. Jean-Marc Salas est à la guitare et au
dobro, Pascal Rabilloud à la basse et Philippe
Jeoffroy à la batterie.
A la réception de l'album, vu la sobriété de la
conception de la pochette qui se réduit à un
simple lettrage sur un fond gris, j'ai pensé qu'ils
n'avaient pas eu le temps de se réunir dans un
coin de campagne pour tirer quelques photos.
Mais comme aurait dit ma grand-mère, ce n'est
pas la forme de la soupière qui importe mais ce
qui mijote à l'intérieure...
« Traveling on songs » présente 11 compositions et deux reprises. Le vocal aérien de
Sandrine ouvre avec une très agréable composition de Jean-Marc et Christian, « Rolling
dice ». L'un des points forts des Studs ce sont les harmonies vocales qui les rapprochent du
bluegrass. Elles sont en évidence sur la majorité des titres. « Is it true » s'appuie sur le banjo
et le dobro. La très belle voix de Sandrine brille particulièrement sur la belle ballade
« Turnstiles » de Christian.
J'aime bien le swing léger de « I'm walking » interprété par Thierry. « Diving in the wild » est
chanté en duo. Vous n'essaierez pas de danser sur « Standing in the stream » chanté par
Christian avec ses changements de rythmes. Le tendre « My old man » offre un joli texte à
découvrir. « Dance like mad », ou le besoin de s'éclater face à l'actualité morose. Le texte de
« The king » pourrait s'appliquer pour Khadafi ou tout autre dictateur.
Christian chante le « Wagon wheel » de Dylan, une plaisante country song, et je préfère
définitivement la voix du banjoiste Lyonnais à celle de Bob Zimmermann! Excellente version.
« Nightmare » est un tantinet jazzy. Le calme « Traveling on songs » offre un duo entre
Sandrine et Christian. La deuxième reprise qui clôt cet album, « Crazy », n'est pas le classique
popularisé par Patsy Cline. C'est une ballade assez jazz chantée par Sandrine avec le seul
soutien d'une guitare acoustique. Cette dernière œuvre constitue un album abouti, assez
intimiste, qui plaira à tous ceux qui suivent l'évolution du groupe. Il se déguste dans le confort
avec le livret ouvert sur les genoux, mais sûrement pas dans le brouhaha d'une salle des
fêtes.
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UNION SPIRIT - « Just us... »
« Just us... », ce tout premier album d'Union Spirit, a eu une gestation difficile car il a fallu
attendre de trouver le bon batteur. Une fois celui-ci recruté, les sept musiciens de la formation
limougeaude pouvait enfin entrer en studio en 2011. Jusqu'ici seul un mini CD 5 titres avait été
édité en 2004, soit un an après la création du groupe.
Sur les 13 titres, 11 sont des créations. Cela
dénote donc une volonté d'avancer vers
l'originalité, vers un style propre, car on s'écarte
bien souvent de la country de base, au détriment
de ce que les amateurs de danse attendent des
groupes français. Souhaitons que cela ne freine
pas leur évolution et que les organisateurs se
montreront réceptifs et encourageants. Aurélie
Dutheil est toujours la figure de proue d'Union
Spirit en chanteuse soliste. Elle a composé le
premier titre « Chevrolet » avec Liane Edwards et
la majorité des autres chansons avec Fabien
Faure, le guitariste. « On the road » est plutôt rock
avec un bon riff de guitare. « Old & grey » est plus
typiquement country. « Leaving » est plus
moderne avec une belle envolée de guitare sur la
fin.
« Rock with you » est un rock lourd. « Keep the union spirit » est également rock mais plus
mélodieux. Le chant du coucou précède un morceau plus calme, alternatif, « Nature's calling
me ». « Carpe diem » peut être qualifié de pop paisible,agréable, et « No way » de ballade
rock. Avec « Ghost riders in the sky » on retrouve la country délaissée après le troisième titre.
Cette version lente du grand classique est remarquable. Aurélie témoigne ici de ses grandes
qualités de vocaliste et la musique est superbe. De loin mon morceau favori vu mes tendances
traditionnelles...
Avec « Physical thing » emprunté à Kieran Kane (ex-O'Kanes) on repart vers le R'n'R. Celui-ci
est bien ronflant et me rappelle l'époque du pub-rock britannique façon Dr Feelgood ou Dave
Edmunds. Très bon. Je taxerais «Time flies » de folk alternative. Enfin la dernière plage est la
reprise de « Cold & grey » chantée en duo par Aurélie et Pierre Lorry.
Les deux ensemble fonctionnent très bien. « Just us... » est un album courageux, déroutant
parfois, quand on s'attendait à trouver un peu plus de country. Il est très professionnel, certes,
mais Union Spirit devra trouver un public nouveau, large d'esprit, ouvert à ces nouvelles
conceptions musicales. Des perspectives différentes peuvent s'ouvrir en dehors des circuits
habituels et fermés du réseau country. Je leur souhaite toute la réussite possible.
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Un CD pour les fêtes, un CD pour le dire !
L’album des Handic’Amis & Co : Country and Rock Music
par Alain Sanders
En soi, l’association Handi Line est un défi qui pouvait sembler difficile à relever. A savoir
favoriser l’insertion de personnes handicapées dans la danse country & western. Mais pas “ à
part ”, pas “ en marge ”, pas dans un “ ghetto ”. Avec les autres danseurs. Sur la même ligne.
Danser quand on est sur deux roues ? Danser quand on est dans un fauteuil roulant ? Yes,
sir ! L’idée, la grande idée, la belle idée, c’est justement de rassembler en une même
complicité des gens valides, fans de country line dance, et des gens en principe “ cloués ”
dans des fauteuils roulants. La Wheelchair Line Dance était née.
Encore fallait-il trouver des artistes prêts à donner de leur temps et de leur talent. Et des
chorégraphes généreux et suffisamment doués pour mettre tout ça en …musique.
Très vite, ils ont été quelques-uns à répondre “ Présents ! ” et, sous le sigle Handic’Amis &
Co, à s’engager à fond dans cette belle aventure.
Le résultat ? D’abord des soirées et des aprèsmidi dont nous gardons le souvenir précieux. Et,
aujourd’hui, un CD 16 titres que l’on peut – que
l’on doit – acheter. En sachant que tous les
bénéfices des ventes seront intégralement
reversés à Handi Line.
Pour porter et supporter tout ça, il fallait une
volonté. Et un homme. Cet homme, c’est Gilles
Bataille, le président de Handi Line. Accrocheur,
opiniâtre, “ batailleur ” bien sûr, Gilles a réalisé
ce rêve qu’il portait comme on porte un credo :
faire partager la piste à des danseurs sur deux
jambes et à des danseurs sur deux roues. Pour
avoir vu le résultat sur le terrain, je puis vous dire
que les plus “ handicapés ” de l’histoire ne sont
pas forcément ceux qu’on aurait cru l’être…
Pour donner à ce grand projet toute sa dimension médiatique, il fallait une bonne fée. Une
marraine. Handi Line l’a trouvé en la personne de Rose Alleyson qui, la première, a écrit une
chanson devenue l’hymne de l’association : Danse.
J’ai cité – à tout seigneur tout honneur – notre Rose, notre redneck girl que nous aimons avec
le cœur. Il faut citer aussi ses “ complices ” rassemblés sur un album qui, par-delà la bonne
action qu’il véhicule est un grand moment de country music et de country rock.
A commencer par Steve & Heather et Eric Carbonne qui ont composé pour l’occasion deux
morceaux originaux : Parmi nous, Dreams Come True pour Steve & Heather et Tush Push,
Every Night and Day pour Eric Carbone.
Autre contributeur d’importance, le groupe Conniving (cinq garçons et deux filles) présent sur
cet album avec quatre titres : All You Ever Do Is Bring Me Down, Cabo Lucas, Toes et Home
To Louisiana.
Présent aussi lui aussi avec quatre titres, le groupe Rusty Legs (dont le nom signifie “ Les
Jambes rouillées ”, ce qui est pour le moins paradoxal tant leur musique dérouille !) : Every
Black Coffe You Take, l’incontournable Ghost Riders In The Sky, Good Time et le très
libérateur Jailhouse Rock.
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Rayon rock et rock des fifties (en est-il d’ailleurs d’autre ?), c’est Johnny Jay qui s’y colle avec
un Rock Around The Clock qui prouve ce qu’on savait déjà : ce British Survivor a tout compris
du rockabilly US.
Pour le clin d’œil cajun, Kevin Buckley, l’un des grands noms de la country française, avec un
Fais Do Do qui suggère tout ce qu’on veut sauf le sommeil !
Beau cadeau, encore, avec trois titres de Pierre Lorry (accompagné au violon par Emma
Sempere) : Jambalaya (salut Hank Williams !), Just Hooked On Country et Cotton Pickin’
Time.
Vous allez me dire que c’est bien beau tout ça, mais quelles danses sur ces morceaux ? Eh
bien, tout simplement celles que l’on danse dans les soirées country : cucaracha, black coffee,
wild stallion, tush push, etc.
Voilà. Vous savez tout. Et c’est désormais à vous d’entrer dans la danse et d’accompagner les
violons du bal ! En commandant l’album, bien évidemment. Et en en commandant même
plusieurs : c’est un cadeau idéal à se faire et à se faire à l’approche des fêtes. Et puis en en
parlant autour de vous. En vous transformant en véritables ambassadeurs de Handi Line
puisque, ce faisant, vous laisserez parler votre cœur, votre tête et vos jambes !
“ Tant que l’on m’écoutera, je parlerai de Handi Line et je demanderai à tous ceux qui
m’écoutent de participer à ce beau projet d’intégration ”, dit Rose Alleyson. Ecoutez-la.
Ecoutez-les. Et vous comprendrez vite, au cas où ce ne serait pas encore fait, pour quoi la
country n’est pas vraiment une “ musique ” comme les autres. Pour toutes commandes (et
elles doivent pleuvoir !) : www.handiline.fr
ROSE ALLEYSON INFOS par Rose et Jacques
Notre collaboratrice Rose Alleyson nous informe de profonds changements au sein de sa
formation des Good Old Tigers. Elle s'est entourée de quelques nouvelles pointures pour un
show qui évolue en permanence avec de nouveaux morceaux. Seul Christian Neugue,
compagnon de route depuis de nombreuses années, restera de la formation originale à la
guitare lead. Mais il s'est mis à la lap steel guitare en plus de la guitare électrique, du chant et
du dobro... On notera l'arrivée de Laurent Vial à la basse et au chant, Il est issu de la scène
jazz et est allé explorer différents univers musicaux. Il a monté le studio Nautilus à Montbrison
(Loire) et est toujours à la recherche de nouvelles expériences.
Laurent Scarpetta est à la batterie et au chant. Ce fou de batterie a été signé sur un grand
label et a fait de la production. Il retourne à la scène pour le plaisir de donner et pour ce faire a
choisi une formation atypique. Il a trouvé Rose, l'a appelé en disant « j'aime votre musique et
vous avez l'air complètement hors normes... J'adore! Je peux vous rencontrer ? »
Alexandre Bigot est à la guitare acoustique, mandoline, guitare électrique et chant. Il est non
seulement premier prix de guitare, mais complètement allumé! Il joue en même temps de la
mandoline et de la guitare, il danse en jouant et est un vrai soleil sur scène!
Pour accompagner ces changements Rose s'est assurée les services d'un sonorisateuréclairagiste de grand talent qui les suivra dans tous les concerts.
Pour quelques dates exceptionnelles Rose sera rejointe sur scène par Sébastien Douzal
(Truck Stop Rules), l'un des meilleurs guitaristes français de country, et par le fameux Jean
Yves Lauzach' à la pedal steel.
Cet hiver le groupe entre en résidence pour travailler sur un nouveau spectacle...
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Le 1er DVD de Taylor Swift
Si il y en a bien une artiste qui s’impatiente de sortir son 1er
DVD, c’est la chanteuse pop country Taylor Swift ! Alors si
vous êtes « une » ou « un » fan de Taylor Swift eh bien j’ai
une bonne nouvelle pour vous ! Vous pourrez bientôt avoir un
large aperçu de sa toute dernière tournée mondiale « Speak
Now Tour 2011». En effet Taylor a prévu de proposer à la
planète entière son 1er chef d’œuvre live en CD/DVD, pour le
21 novembre prochain. Le CD contiendra 17 titres Live parmi
lesquels vous retrouverez ses derniers singles : « Mean »,
« Back To December » mais aussi « Mine ».
Le DVD vous emmènera faire un tour du monde en 75 min, les meilleurs concerts, avec des
bonus, des photos de ses tournées, mais aussi des photos personnelles inédites et beaucoup
d’autres surprises sont à découvrir dans le DVD de Taylor Swift ! Vous devrez encore
patienter jusqu’au 21 novembre pour vous offrir « Le DVD Speak Now World Tour Live »! J’en
profite aussi pour vous signaler que la jeune et infatigable Taylor Swift va poursuivre sa
tournée « Speak Now Tour » jusqu’en 2012 pour ce rendre cette fois-ci en Australie et en
Nouvel Zélande!
Les sorties CD
On commence tout de suite avec le premier opus officiel du jeune gagnant du show de
téléréalité américain « American Idol » c’est le talentueux Scotty McCreery ! L’album s’appelle
« Clear As Day » à paraître sur le label Mercury Nashville. Toujours à la même date, c’est le
grand retour du duo Montgomery Gentry avec leur 7ème album studio « Rebel’s On The Run »
à paraître sur leur nouveau label Average Joe’s !
Rodney Adkins qui a occupé la première place des charts détient la marche suprême des
charts country ! Rodney nous propose son 4ème album intitulé « Take A Back Road » sous son
label de toujours Curb Records.
Mister Dierks Bentley nous propose son nouveau single intitulé tout simplement « Home ». Ce
superbe titre « patriotique » est le deuxième single inédit extrait d’un album à paraître
prochainement baptisé « Diamonds » ! Dierks est actuellement en tournée aux Etats-Unis
avec quelques date en direction de l’Australie pour la fin de l’année mais pour le moment pas
de retour en France annoncé.
Jason Boland & The Stragglers sont de retour avec un excellent nouvel album fortement
recommandé intitulé « Rancho Alto ».
David Nail refait surface avec un nouveau CD en vue. Malgré sa timide carrière country, David
ne baisse pas les bras car il continue tout de même de tourner aux Etats-Unis en première
partie de Taylor Swift, mais si je vous parle de David c’est parce qu’il revient enfin avec un
nouvel opus intitulé « The Sounds Of A Million Dreams ». Ce disque fera son apparition dans
les bacs de vos disquaires le 15 novembre prochain à paraître sur le label « MCA Nashville ».
On termine avec la sortie de l’album hommage à Hank Williams sénior ! Ce nouveau disque
qui nous promet quelques surprises s’intitule « The Lost Notebooks Of Hank Williams » et sort
sous le label Columbia. Vous retrouvez les artistes Alan Jackson, Bob Dylan, Lucinda
Williams, Sheryl Crow ou encore Merle Haggard.
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UNE DIVINE SUPRISE : COPPER MOUNTAIN BAND
par Bruno Gadaut
Depuis 9 ans déjà, les COUNTRY DANCERS de Chambly, petit (mais costaud !) club de
danse Country de l’Oise (60), à la limite du Val d’Oise (95), organisent une soirée annuelle, où
se sont déjà produits quelques uns des plus grands noms de la Country française, mais aussi
des artistes moins connus mais tout aussi méritants. Car le club mets un point d’honneur à
mettre en avant de vrais musiciens et pas seulement des Cd … Et au final, tout le monde y
trouve son compte, que cela soit les amateurs de Country Music ou les danseurs les plus
acharnés.
C’est ainsi qu’au fil des ans, la « Grande Soirée Country des COUNTRY DANCERS », qui se
déroule depuis 6 ans maintenant au Mesnil-en-Thelle (60), s’est imposée comme une date
majeure des calendriers d’Ile-de-France et de Picardie et a vu défiler sur scène : ABYLENE,
FREDDY DELLA, MATT VALENS, BIG JIM & STEEVY, IAN SCOTT, les YOUPI WHAOU,
PHENIX COUNTRY BAND, TEXAS SIDESTEP, PATOCHE, THE GANG, CHARLIE WEST,
THE FABULOUS ALL STRINGS BAND, les COUNTRY RAMBLERS, LEE LA DIVINE et THE
PARTNERS.
Le programme de cette année n’a pas failli à la
règle, avec TUMBLEWEED MUSIC BAND, la
jeune EALLYBOOP qui a enchaîné du SHANIA
TWAIN et du bon vieux Rock’n Roll des 50’s,
RICK CAVAN pour un hommage vibrant à
ELVIS PRESLEY et une prestation Rock’n Roll
bien enlevée, les RUSTY LEGS, le groupe
favori des danseurs, avec une mise en scène
époustouflante et, mon coup de cœur, venu
tout droit du Montana : COPPER MOUNTAIN
BAND.
J’ai découvert ce groupe par le plus grand des hasards, sur le Net … et pour cause, puisqu’ils
n’étaient jamais sortis des Etats-Unis auparavant ! Asseyez-vous confortablement et laissez
moi vous conter cette belle histoire.
Animateur de danse Country, j’ai enseigné la saison dernière un magnifique Night Club Two
Step, chorégraphié par RACHAEL MC ENNANEY, sur la musique de CHER : « Just Like
Jesse James ».
Appréciant toujours de voir les artistes interpréter leurs œuvres, j’ai donc été jeter un œil sur
YOUTUBE … Déception, puisque la vidéo qui s’y trouve est une version « Live » (Tant
mieux !) mais dans laquelle CHER massacre un peu son morceau.
Mais, sur YOUTUBE, on trouve toujours, sur le côté, des vidéos approchantes (soit du même
artiste, du même titre, du même style ou de la même époque) ... et là … Divine surprise !
Juchés sur une simple plate-forme de tracteur, avec deux malheureux spots en guise
d’éclairages, jouant à l’occasion de la Fête du 4 Juillet, j’ai découvert des musiciens
incroyables, avec une énergie débordante.
Curieux de nature, j’ai donc visionné toutes les vidéos relatives au groupe et suis dès lors
définitivement tombé sous le charme de … COPPER MOUNTAIN BAND.
Je les ai donc contacté immédiatement, ne concevant pas la prochaine soirée du club sans
eux … et j’ai eu un accueil à la hauteur de mes attentes.
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On dit parfois que les américains sont de grands enfants … Et bien là, c’est un peu vrai. Ils ont
littéralement bondi de joie à l’idée de venir jouer en France, tout en étant passablement surpris
qu’on les connaisse si loin de chez eux !
Toujours est-il qu’au mois de mai dernier, la petite
troupe a débarqué à Roissy, avant d’envoûter tous ceux
qui ont eu ensuite la chance de les voir sur scène.
Après un concert en région lyonnaise (voir l’article
dans le numéro de septembre), ils ont enflammé Le
Mesnil-en-Thelle (60), avant de jouer à MontfortLamaury (78), pour l’inauguration d’un restaurant ouvert
par DANYEL GERARD (Music Box), puis dans le nord
et, finalement, au Festival American Days de Cambrai
(59)… Et partout en remportant le même succès !
Pour ceux qui ne les connaissent pas encore, le groupe
se compose de JACQUE  (prononcer JACQUIE) et
de son mari NATE NORMAN, d’ISRAËL DAVID (dit
IZZY), de SHAWN TONG et, pour l’occasion, de JOHN
DRUMOND, qui avait remplacé CASEY MANN, le
batteur habituel du groupe.
Pour leur première visite en France, COPPER MOUNTAIN BAND est venu « en famille »,
avec les deux enfants de JACQUE et NATE (dont STORY HELEN, qui a fêté son premier
anniversaire la veille de la soirée du Mesnil-en-Thelle) et les épouses d’IZZY et SHAWN.
Leur répertoire mélange harmonieusement des compositions originales du groupe, toutes de
belle facture, avec de grands classiques de la Country (JOHNNY CASH, ALAN JACKSON,
etc…) et des titres d’artistes (souvent féminins !) d’aujourd’hui (CARRIE UNDERWOOD,
SUGARLAND, etc…).
JACQUE et IZZY alternent le chant et se servent mutuellement de choriste … de telle sorte
que l’ennui n’a pas sa place ! JACQUE vie véritablement les titres qu’elle interprète, que cela
soit dans sa voix, ses mimiques ou sa façon de bouger sur scène. IZZY, quant à lui, possède
une voix étonnante et est, de surcroît, un multi instrumentiste de talent (Guitare, Harmonica,
Saxophone). NATE s’éclate à la basse (Il rigole tout le temps !), alors que la concentration de
SHAWN à la guitare cache une virtuosité exceptionnelle. JOHN le batteur est, pour sa part, un
personnage étonnant, féru de culture, qui profita de son passage à paris pour visiter le
Louvres et Notre-Dame de Paris, entre autres. Excellent musicien, il rythma comme une
horloge la frénésie du groupe.
Si cette année vous n’avez pas eu le bonheur de voir COPPER MOUNTAIN BAND sur scène,
je ne saurai trop vous conseiller de vous ruer pour prendre vos places lors de leur prochain
passage … Vous ne le regretterez pas ! D’ailleurs, ils reviendront, le Samedi 12 mai 2012, au
Mesnil-en-Thelle (60), pour être la pièce maîtresse d’un programme qui verra aussi se
produire le groupe FLASHBACK, venu du Gers et qui devrait réserver de belles surprises,
pour la 10ème Grande Soirée Country des COUNTRY DANCERS.
Vous pouvez trouver les informations sur cet évènement sur : www.countrydancers.fr A cette
occasion, vous pourrez également retrouver la chorégraphe Québecquoise GUYLAINE
BOURDAGES, qui avait profité du passage du groupe en France, pour chorégraphier l’un de
leurs titres originaux : « Cowgirl Like Me ».
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CD REVIEWS par Marion Lacroix
Leann Rimes - Lady & Gentlemen
Un excellent album de reprises pour une artiste de talent et qui malgré son jeune âge (29 ans)
a déjà un longue carrière derrière elle. Elle la débuta à 9 ans quand elle commença à tourner
avec son père.
Mais sa carrière professionnelle s’envola avec son
premier tube "Blue" quand elle n’avait que 13 ans.
Un super slow, rétro, tout comme celui qui est sur
ce CD, "Wasted Days And Wasted Nights" le
succès du regretté Freddy Fender. "Blue" qu’elle
reprend accompagné par les "Time Jumpers" un
groupe de Western swing new-yorkais pressentis
un temps pour Craponne. Mais ça débute en
rythme avec "Swingin’" qui donne envie de
guincher et dont la vidéo est superbe.
Mais dans l’ensemble ce CD est plutôt "cool" avec
de bons slows interprété par une artiste qui a une
voix exceptionnelle et qui chante de la "Country
Music", celle qui ne se démodera jamais.
Des reprises choisies parmi les plus belles chansons Country ayant marquées leur époque,
dont "Sixteen Tons" le n°1 de Tennesse Ernie Ford, "The Bottle Let Me Down" de Merle
Haggard, "A Good Hearted Woman" un n°1 pour Willie et Waylon ou plus récemment la
composition de Vince Gill "When I Call Your Name" "Single of the Year" en 1990 et "Song of
the Year" en 1991. Du tout bon a consommer sans modération.
Georgette Jones - Strong Enough To Cry sur le label Heart Of Texas
Elle est la fille de George Jones et de la légende Tammy Wynette qui nous a quitté trop tôt à
l’âge de 55 ans. Issue d’un mariage qui dura 6 ans avec Jones elle a aussi commencé une
carrière dans la Country Music. C’est d’ailleurs un duo avec son père "You And Me And Time"
qu’elle a co-écrit sur l’album de George "Burn Your Playhouse Down" de 2008 qui l’a révèlé
comme "Princesse de la Country Music".
Son style est traditionnel avec dans sa voix quelques
intonations rappelant la voix chaude de sa mère dont
elle interprète un des succès de 1970, "Run Woman
Run", en duo avec Amber Digby. Une chanson que
Tammy Wynette enregistra alors qu'elle avait arrêté
ses tournées car enceinte de Georgette. Un titre qui
devait se nommer "One Woman One" mais dont on
changea le titre pour "Run Woman Run" qui sonnait
mieux dans sa bouche.
Un CD traditionnel produit par Justin Trevino et une
voix qui est un peu un mélange de Tammy Wynette
et d’Amber Digby. Le Texas. Ca se laisse écouter
facilement car c’est doux et caressant comme les
berceuses que chantait sa mère.
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Ken Atkins & The Honky Tonk Kind – She’s Not Comin’ Back/HMG
Du très bon Honky Tonk comme le nom du groupe pourrait le laisser penser. Ken Atkins est
un auteur compositeur talentueux, sur un petit label, qui a composé pratiquement tous les
titres de cet album hormis le classique "Why Baby Why" de George Jones. Il fait partie de ces
bons artistes qu’on peut découvrir sur les radios locales mais rarement chez les disquaires
chez nous.
Et ça comme par un de mes morceaux favoris "I’ll
Be Gone", une autre version de "Why Baby Why",
"Midnight Hideaway" presque un peu Rockabilly
tout comme l’instrumental "Squirrin’". Il y a en tout
trois bons instrumentaux, dont l’excellent "Twang
It Dand It", sur les quatorze plages. Ca me
rappelle Dale Watson, Lucky Tubb, et autres bons
honky-tonkers passés à Craponne. Son style est
traditionnel avec une sonorité un peu rétro et sa
"band" avec guitare, accordéon, harmonica, pedal
steel. Tous les ingrédients d’un bon groupe de
Country Music sont réunis pour vous faire voyager
dans les Honky-Tonks du Texas ou il tourne
régulièrement.
Merle Haggard - Working In Tennessee
Le 4 octobre a marqué la sortie de son 49ème album de studio et 50 ans de carrière. La
légende du Bakersfield sound et de la Country Music nous propose encore une fois de plus un
excellent CD, un mélange de ses propres compositions et quelques classiques comme
"Cocaïne Blues" ou "Jackson" rendus célèbres par Johnny Cash. Merle qu’il a peut être
influencé ou marqué car il faisait partie des prisonniers de St Quentin quand Johnny y donna
son concert fin des années 60. De sa condamnation à 15 ans pour braquage il ne fit que 3 ans
et sa carrière débuta dès sa sortie de prison.
Depuis il est devenu une des légendes de la
Country Music grâce à des titres comme "Okie
From Muskogee", "Working Man Blues" ou "Big
City". Il fait partie du mouvement "Outlaw" et a
interprèté quelques duos avec Willie Nelson dont
"Pancho & Lefty" mais aussi avec George Jones,
Janie Frickie ou Bonnie Owens qui fut son épouse
après son divorce de Buck Owens.
Un CD à la Merle avec une nouvelle version de
son n°1 de 1969 "Working man Blues" avec son
ami Willie et son fils Ben Haggard, sans oublier
"Cocaïne Blues" ou "Jackson" qu’il chante avec
son épouse Theresa dans le style Cash. Onze
titres qui vous plairont par son style personnel et
la qualité de sa musique.
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THE UNCLE MARK RECIPES par Uncle Mark
S’il est un plat typique du sud des Etats Unis, cuisiné et dégusté sur tout
le territoire des USA, et par-dessus le marché, connu du monde entier,
c’est bien la Jambalaya.
Jambalaya
Histoire :
C’est un plat voisin (ou cousin) de la Paëlla au safran de la culture Hispanique.
La première évocation de ce plat remonte en France à 1837, dans un poème provençal, où
apparaît le mot « Jambalia » apparenté à un mélange de poulet et de légumes, accompagné
de riz pilaf. Aux USA, il est cité dans une revue d’agriculture en 1849, et on le retrouve en
1878 dans un livre de cuisine, sous le nom « Jam Bolaya.
Il existe différente version de l’origine de son nom :
Pour les uns, cela viendrait de « ham » (jambon), de « ya » qui signifierait riz en Afrique, réunit
par le terme français « à la ». Pour d’autres, ce nom viendrait du mot espagnol « jamon »
(jambon), associé à la « paella », en quelque sorte, une paella au jambon.
Le dictionnaire américain situe son origine à travers l’histoire d’un voyageur à la Nouvelle
Orléans, qui arrivé fort tard, la nuit, dans une auberge, aurait dit au cuisinier, afin d’avoir un
salmigondis de restes du repas du soir : « Jean, sweep something together », soit en dialecte
local : « Jean, balayez… ».
Ce plat devint très populaire dans les années 30, grâce à sa
recette variable, le riz n’était pas cher, et on pouvait utiliser
toutes sortes de viandes ou d’autres produits de la mer.
Il existe plusieurs sortes de Jambalaya :
La rouge (Red Jambalaya, ou Jambalaya créole), la plus
répandue dans le pays, et contenant de la tomate.
La brune (Brown Jambalaya, ou Cajun Jambalaya), sans
tomate, la plus courante dans le sud du pays.
La blanche (White Jambalaya la moins répandue) où le riz est cuit à part, et garde sa couleur
claire.
Ingrédients (ingredients) pour la Brown Jambalaya :
500g de riz
1kg de viande de poulet (chicken) ou de dinde (turkey) coupé en gros dés
500g de viande de porc (pork) : jambon (ham) ou filet (sirloin) coupé en gros dés
2 à 300g de saucisses (sausage, voir CWB Oct. 2010), fortes ou pas, coupée en rondelles
250g de crevettes entières
200g d’oignons (jaunes ou violets) émincés
100g de céleris émincés
100g de poivrons verts émincés
Trois gousses d’ail pilées
80cl de bouillon de poule (2 bouillon cubes dans de l’eau chaude)
Une cuillère pour chaque, de : poivre, sel, paprika, thym, laurier, piments rouges
Un peu de poivre de la Jamaïque, de piment de Cayenne, selon la force désirée.
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Recette (recipe) :
Faites bien dorer dans un peu d’huile, les viandes, saucisses, produits de la mer, et les
oignons, céleris, poivrons et ail. Laissez un peu attacher les aliments au fond de la poêle.
Réservez tous ces derniers, et dégraissez avec un peu d’eau le fond du récipient de cuisson,
c’est ce qui va donner sa belle couleur brune à notre Jambalaya !
Mettez tous ce qui a doré
dans la poêle, ajoutez-y le riz et les épices puis couvrez le tout avec le bouillon. Portez à
ébullition, puis baissez à 60% la chaleur, remuez un peu, et laissez mijoter avec un couvercle
entre 30 et 45mn (jusqu’à ce que le riz soit cuit !
Variante : vous pouvez, ajouter 200g d’huîtres (oysters), et/ou
d’écrevisses (crawfish), remplacer la saucisse par de
l’andouille, le poulet ou le porc par du canard (duck), du
sanglier (boar ), de la tortue (turtle), du serpent (snake), de
l’aligator (alligator) ou des venaisons. Tout est permis, c’est
selon vos envies et vos goûts !
Vous pouvez y adjoindre 500g de tomates, juste après
l’ébullition, et votre Brown Jambalaya deviendra une Red !
Faites cuire les viandes et les légumes, puis le riz tout seul à
part, elle deviendra white !
Lieu :
Gonzales est une ville de Louisiane, entre New Orleans et Bâton Rouge,
et cette commune a été proclamé en 1968 "The Jambalaya Capital of the
World!", par le gouverneur John J. McKeithen. Et si vous demandez à ses
habitants, où goûter la meilleure, immanquablement, ils vous enverront
chez "Jambalaya Shoppe".
Pas facile à trouver ce lieu, car vous chercherez un restaurant, et cela ressemble à un vieil
entrepôt, implanté au bout du parking d’un super marché. Arrivé sur place, et avant l’heure des
repas, vous y verrez une noria de pickup, et des gens repartir avec d’énormes seaux ! Vous
vous approcherez de la banque située sur le devant, vous commanderez à la vieille dame
sans âge vos portions de Jambalaya, et
vous irez vous les manger où vous
voudrez, même au diable vauvert. Je dis
au diable, car en le faisant, vous
comprendrez ce que "hot" veut dire, âmes
et surtout palais sensibles s’abstenir.
Les Américains aiment ce qui est épicé,
d’accord, mais là, cela bat des records !
Mais mon dieu, qu’est ce que c’est bon !
Références : Un site : thejambalayashoppe.net/gonzales_menu.htm, un livre : La cuisine des
Américains par Julee Rosso et Sheila Lukins (Hachette).
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CHARLIE WEST ………………. par Rose Alleyson
Voici le portrait d’un Artiste 100% made in France qui, j’en suis sure, ne vous est pas
inconnu…Un grand garçon à l’air gentil comme tout, qui porte bien le chapeau et quelques
bijoux indiens… Il joue la Country Music depuis pas mal de temps déjà et, quand on le voit sur
scène, on sent qu’il est de ces Vrais Artistes, ceux qui donnent lors des concerts, sans
attendre ceci ou cela en retour…
RA :Hello Charlie, tout d’abord une question qui me taraude depuis longtemps…Ce n’est pas
ton vrai nom ?
CWB : Non, sur ma carte d’identité est inscrit François BEAUGRAND alias Charlie WEST
RA : Et tu as commencé à jouer de la Country music en quelle année ?
CWB : En 1999 / 2000 mais j’y avais déjà tâté bien avant …
RA : Dis moi, après le rock and roll et le blues
où tu a brillé pendant des années, qu’est ce
qui t’a fait choisir la Country Music plutôt
qu’une autre ?
CWB : Ce n’est pas un choix à proprement
parler, j’ai une image de ma vie qui me
correspond assez, je suis sur un bateau et je
vogue au grès du vent, mes escales se font
en fonction du hasard des rencontres et
comme je suis curieux de nature, j’aime à
explorer de nouvelles possibilités et de
nouveaux horizons.
RA : Ca, c’était pour faire un début d’interview « comme les magasines »…
RA : Tu joues de la guitare, joues tu d’un autre instrument ?
CWB : Du Kazoo appelé aussi « Mirliton », j’aime les percus aussi !
RA : Et l’anglais, il ‘‘sonne’’ bien dans tes chansons, où as tu appris à le parler ?
CWB : J’ai surtout appris en l’écoutant car j’en ai énormément écouté, surtout pour déchiffrer
des lyrics qu’on ne trouvait nulle part !
J’ai vécu ma première expérience de groupe dans les 65’/66’, c’était la déferlante Pop anglosaxonne et pendant les deux mois de vacances scolaires que je passais chez mes grandsparents dans le Pas de Calais, j’écoutais des après-midi entières les programmes de radio
Caroline, radio pirate émettant d’un bateau ancré au large des côtes anglaises.
J’en ai passé des heures à essayer de déchiffrer les textes à l’oreille car j’avais un petit groupe
dans le Nord de la France et je brûlais déjà d’essayer de faire sonner les titres du moment
avec les potes à la rentrée.
RA : Comment choisis tu les musiciens qui t’accompagnent sur scène ?
CWB : Là encore, ce n’est pas une démarche délibérée, ce sont des rencontres, de la chance
aussi mais il faut quand même donner de sa personne, semer pour récolter.
Je pense sincèrement avoir une bonne étoile, il est toutefois plus facile de motiver les gens
lorsqu’il y a des concerts à la clé et nous tournons pas mal, même si la crise se fait sentir ces
derniers temps.
RA : Dans les concerts, tu joue beaucoup de grands classiques Country et puis, tout à coup,
on entend de la musique made in Charlie West….
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Et à ce moment là, on te sent encore plus présent sur scène et ton visage, comme ta voix, se
transforment…Pour quoi ne pas mettre plus de compositions dans ta Set List ?
CWB : Je prévois de sortir un 3ème album qui sera tout en Français, plus personnel, j’ai déjà
pas mal d’idées, le plus dur est de pouvoir s’isoler, ralentir le temps qui file si vite, pour
« capter » l’inspiration quand elle passe.
RA : « Un soir au Honky Tonk bar » est, à mon avis un des rares morceaux de Country Music
en Français qui sonne bien et qui rend vraiment l’atmosphère d’une pure chanson Country.
Raconte moi l’histoire de cette chanson…
CWB : A cette époque, j’étais le tiers du trio blues Rock « Crossroad », nous tournions
beaucoup en Bretagne ( cet été là 30 dates) et ça pétait du feu de DIEU !
Répertoire Clapton, ZZ Top, S.R.Vaughan, mais aussi des Stones, Beatles et même pour
ceux qui ont connu, une relecture de « I’m a man » de Chicago dans laquelle nous distribuions
des boîtes de sodas transformées en percussions, vidées en remplies de grains de riz à la
clientèle qui faisait le bœuf final avec nous, une sorte d’happening musical !
Fin de soirée….la suite est dans la chanson pour ce qui est des grandes lignes. Lorsque l’on
est dans ce contexte de plaisir, de fête et de grande fatigue, la frontière est vite dépassée et il
faut pas mal de rigueur si l’on veut tenir la route mais allez dire çà à des types qui veulent
s’amuser. On est donc rentrés à pied et après moult péripéties nocturnes on s’est retrouvés à
la sortie de la ville, en face de cette maison gîte et de l’autre côté de la rue il y avait une…
gendarmerie, voilà. Le reste de la chanson, c’est de l’extrapolation.
RA : Et sinon, de façon plus générale, la Country Française écrite en Français, tu en pense
quoi ? Faut il écrire les chansons en Français parce que c’est notre langue, ou en anglais
parce que la Country est généralement en anglais ?
CWB : Pour dire la vérité, il y a quelques années encore je pensais aussi que seule la langue
anglaise « sonnait », j’ai décidé de franchir le pas et je constate que c’est super sympa lors
des concerts que de voir les gens qui connaissent mes titres chanter en chœur avec moi.
Et puis, il faut dire aussi qu’au-delà des mots, une chanson d’où qu’elle vienne et quel que soit
son style et sa langue, pour peu qu’elle ait une charge émotionnelle, parvient à toucher le
cœur des gens (si ces derniers sont capables de sensibilité).
RA : Dans le contexte Country en France actuel, les groupes jouent essentiellement des
reprises sur scène, ceci afin de satisfaire les danseurs de Line Dance. Que pense tu de
l’évolution justement de la Line Danse, qui part vers des horizons plus « boite de nuit » ?
CWB : J’ai le sentiment que d’une certaine manière, le bal Country remplace le bal d’antan
avec les mêmes ingrédients, clientèle avec beaucoup de femmes seules cherchant des
cavaliers (il y a beaucoup plus de femmes que d’hommes dans ces soirées), orchestres variés
qui de plus en plus arrivent sur le marché.
Il reste à espérer que comme pour les bals traditionnels d’avant, la musique enregistrée et les
DJ’s ne remplacent pas la musique vivante mais je crois que ce processus est enclenché.
RA : Quel est ton regard sur l’évolution de la Country en France ? Y’a t’il à ton avis une
Country Music Française ?
CWB : Au-delà des chiffres fantaisistes que j’entends annoncés sur la « consommation » de la
Country en France, le phénomène, à supposer que c’en soit un, est un phénomène de mode
et comme la mode, il est très volatile !
RA : Pour toi, le concert parfait c’est quoi ?
CWB : Il y a plusieurs aspects à cette question, on peut performer et jouer très bien lors d’une
soirée et être devant un public non réceptif, ou comme il m’est arrivé pas mal de fois aussi, se
trouver dans une soirée « festive » et bien arrosée où il y a une ambiance formidable alors que
vous avez le sentiment d’avoir très mal joué, ce qui se confirme si par exemple quelqu’un a
enregistré le concert.
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En ce qui me concerne, je suis sensible à des tas de détails sur scène qui parfois peuvent me
pourrir la vie le temps d’un concert.
Par exemple, j’aime trouver un équilibre sonore sur scène, entendre mon chant et ma guitare
suffisamment mais pas trop, fondu dans le reste et bien entendre les autres musiciens, le
confort quoi.
Pour finir avec cette question, le concert parfait, nous l’avons vécu avec les musiciens en 2010
dans une soirée organisée par le Country Club d’Heyrieux, près de Lyon.
Petite salle avec 200 personnes mais d’énormes sensations et une communion avec le
public…
RA : Tu joue depuis pas mal de temps…Est ce que, à la longue, l’envie de monter sur scène
ne s’émousse pas un peu ?
CWB : Il est parfois plus difficile de quitter ses pénates et son confort, par exemple en hiver ou
lorsqu’on n’est pas au top de sa forme.
RA : Et la part de voyage, les heures passées dans un
camion pour se rendre sur les lieux de concert, les
repas sur les aires d’autoroutes, le temps passé sur des
sites magnifiques qu’on a même pas le temps de voir
parce qu’il faut repartir jouer ailleurs…Raconte nous ta
vision de cet aspect du métier…Epuisant ?
CWB : Cette question est dans la continuité de la
précédente, ce qu’il faut voir c’est que tout métier a ses
inconvénients, je garde à l’esprit que je suis un
chanceux de faire ce métier.
Je privilégie l’aspect humain dans ce qui a trait à la
musique en fonctionnant avec un esprit de « clan » et
avec les musiciens on est chacun un maillon de la
chaîne.
Je m’efforce d’instiller un esprit de camaraderie en
laissant un maximum de libre arbitre aux autres et cela
donne dans la plupart des cas un climat joyeux ou l’on
partage des instants de plaisir ensemble, le meilleur
moyen de donner de bonnes vibrations à un public,
c’est déjà d’en partager avec les musiciens sur scène !
RA : Que penses tu des groupes qui jouent sur bandes sons ?
CWB : Je le fais pour un titre (des Louvin Brothers) de mon dernier album qui est une valse
sur laquelle j’ai fait un arrangement « Celtisé » et pour retrouver l’ambiance des « Pipes » sur
scène, chose qui n’est pas possible autrement.
De très grands artistes de tous styles jouent en « live » avec des effets, des boucles, des
ajouts mais de là à faire tout un répertoire…
RA : Y’a t’il une scène mythique pour toi que tu rêverais de faire ?
CWB : Non, pas vraiment, en l’été 2005 nous avons participé à un festival de World Music en
Tunisie dans un amphithéâtre romain de 800 places, c’était un grand moment magique avec la
présence de Mme La Lune dans un ciel étoilé…
RA : Est ce quE ça t’arrive d’inviter des artistes sur ta scène ?
CWB : Je n’ai pas eu beaucoup l’occasion de le faire.
RA : Qui ?
CWB : Toi si tu te souviens, à Issoudun et à Drancy.
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RA : Et y’a t’il des gens avec qui tu rêverais de jouer ?
CWB : Cela va peut-être te surprendre mais non, j’ai brûlé toutes mes idoles, ou alors oui il y a
plein de gens avec qui j’aimerais mais il y en aurait trop.
RA : Pour toi ça veut dire quoi monter sur une scène et faire de la musique ?
CWB : Sans trop rentrer dans le détail, je dois tout à la musique, j’ai perdu mon père à l’âge
de trois ans, je suppose que cela m’a marqué jamais et j’ai été un rebelle une bonne partie de
ma vie. Quand j’ai eu vingt ans dans les années 70’, çà a été une période de débauche et de
tous les excès d’où quelques-uns de mes amis ne sont pas revenus.
Faire de la musique a été le fil conducteur de ma vie et ma psychothérapie.
RA : Est ce que tout petit, tu rêvais d’être musicien ou alors ça t’es venu plus tard ?
CWB : Plus tard, j’ai la chance de faire partie d’une génération gâtée sur bien des points de
vue et vers quatorze ans je participais à des radios-crochets, concours de chant amateurs.
C’était l’époque R’N’R des yés yés, ensuite sont arrivés les groupes anglais, Kinks, Them,
Stones, Beatles, Who…
La période « psychédélique » délirante, Pink Floyd, Hendricks, The Cream et les groupes
américains, Byrds, le Dead, Jefferson Airplane, Crosby- Stills-Nash &Young.
Et j’ai tout absorbé comme une éponge.
Les générations actuelles peuvent avoir du mal à comprendre mais pour ma génération,
passer de l’accordéon de Papa(ou plus exactement de mon grand père) à ce nouveau monde,
c’était incroyable.
Et cela a perduré ensuite avec le rock progressif, le Jazz Rock et moi, j’étais tout le temps sur
les routes à faire du stop pour aller à tous ces festivals en France, Belgique, Allemagne,
Hollande, Angleterre , j’étais à Wight en 70’ …
RA : Et si tu n’avais pas fait Artiste, tu aurais fait quoi ?
CWB : Baroudeur car j’adore les voyages ou ébéniste car j’adore travailler le bois, c’est un
matériau noble, doux et sensuel.
RA : C’est quoi pour toi le fin de l’histoire ? la retraite ?
CWB : J’essaie au maximum de vivre le présent sans trop projeter, je sais ça n’est pas facile
mais c’est par là que tout passe.
RA : où alors tu jouera jusqu’à ne plus pouvoir ? Comment vois tu ça…?
CWB : Pour le moment je cherche du temps pour faire mon troisième album, en fait le mot de
la fin c’est çà, la denrée la plus précieuse c’est le temps, il faut en profiter un maximum tant
qu’on le peut !
En tous cas, moi, je n’ai pas envie que ça s’arrête de sitôt ! A chaque fois que je l’ai vu sur
scène, je me suis arrêtée et j’ai écouté…Et mes oreilles et mon cœur y ont pris grand plaisir !
Alors je souhaite une longue et belle route à cet Artiste qui fait partie pour moi de ceux qui
jouent « en vrai », avec les mains, la voix et le cœur. Un Artiste, oui, et pas juste un bon
artisan qui fait des bals et en vit…Oui, on peut certainement vivre de ce métier mais rester un
Vrai Artiste…Il y en a quelques uns en France et Charlie est de ceux là, sans aucun doute.
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Lynyrd Skynyrd ouvre son restaurant
Le célèbre et mythique groupe de rock sudiste Lynyrd
Skynyrd va ouvrir son propre restaurant ! Vous ne me croyez
pas ? Alors si vous ne savez où allez pour vos vacances de
noël, je vous invite à vous rendre dans la ville des casinos
c'est-à-dire à Las Vegas ! Le Lynyrd Skynyrd BBQ & Beer
restaurant ouvrira ses portes d’ici la fin de l’année dans le
casino au nom très connu « l’Excalibur ». On pourra y
déjeuner, Dîner mais le restaurant se transformera également
en club ou vous pourrez y écouter de la music toutes les
nuits ! Alors pour les fans de rock sudiste et surtout de Lynyrd
Skynyrd, vous savez ce qui vous reste à faire dans les mois à
venir ! Direction Vegas !!
L’album tribute de ZZ Top
Tout le monde connaît le trio barbu ZZ
Top ! Eh bien sachez qu’un nouvel album
« A Tribute From Friends » EST dans les
bacs de vos disquaires. Il s’agît d’un
hommage à ZZ Top plutôt original sur
lequel vous retrouverez tous les classiques
du groupe, réadaptés par leurs amis, des
stars tels que les Groupes Daughtry,
Nickelback, ou encore Filter et avec la
participation de quelques grands noms :
Johnny Lang, Steve Tyler sans oublier le bad boy Jamey Johnson qui interprète un titre
connu du monde entier le célèbre : « La Grange ».
L’évènement country à ne pas rater !
Si il ya bien un évènement à ne pas manquer le 26 février 2012 c’est le festival International
de Country Music de Wembley Arena ! Cela faisait 20 ans que ce superbe festival n’avait pas
eu lieu à Londres. Ce célèbre festival Country de Wembley avait vu le jour en 1969 jusqu’en
1991 organisé par l’homme qui importa la Country Music en Angleterre, le légendaire Mervyn
Conn.
Pour fêter le grand retour du Festival de
Wembley de Mervyn Conn, l’agente artistique
Tricia Walker, très connue dans le monde de
la country music a ouvert son carnet
d’adresse pour inviter en Europe une belle
brochette d’artistes parmi lesquels on retrouve
le roi du Bluegrass « Ricky Skaggs »,
l’excellent groupe vocal « Little Big Town »
mais aussi « Lonestar », « Georges Ducas »,
le Cajun « Joel Sonnier » et beaucoup
d’autres sans oublier la tête d’affiche : la
célèbre et talentueuse « Reba McEntire ».
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La vente des tickets pour cet évènement se fait sur le site www.ticketmaster.co.uk. Si vous ne
pouvez pas vous rendre à Londres en février, sachez que L’international Festival Of Country
Music ce déplacera jusqu’à Belfast, en Irlande le 29 février 2012, à Zurich en Suisse le 2 mars
2012 et à Mannheim en Allemagne le 4 mars 2012 ! Alors il vous reste du temps pour
organiser votre prochain voyage Country quelque part en Europe en 2012 !!!
Les sorties CDs
Je vous parlais précédemment de la sortie du premier opus de Scotty McCreery « Clear as
Day », le grand gagnant du concours American Idol 2010 eh bien à présent je vais vous parler
du tout premier CD de celle qui a été déclarée deuxième gagnante de l’émission américaine
« American Idol 2011 » elle s’appelle Lauren Alaina et son premier album Wildflowers »sort
cette semaine sur le label Mercury Nashville. Le single extrait de cet album est un titre que
vous connaissez déjà, il s’intitule « Like My Mother Does ».
Celui qui fait parler de lui aussi c’est le jeune surdoué
de la musique, Hunter Hayes, qui nous présente enfin
son nouvel opus éponyme.
Le single extrait de cet album s’intitule « Storm
Warning ».
J’en profite également pour vous rappelez qu’Hunter
fait partie de la bande original du film « Footloose » ou il
y interprète le magnifique reprise du titre « Almost
Paradise » accompagné de Victoria Justice.
Attention à ne pas manquer !!
Elle fait assurément partie des plus belle voix de la country music, j’ai nommé Martina McBride
qui nous offre son 11ème album studio « Eleven » et qui contiendra 11 titres « Teenage
Daughter » « I’m Gonna Love You Through It » l’album Onze de Martina sort cette semaine
sur le label Républic Nashville.
Pour finir cette série, je vous propose de découvrir le nouveau single du mythique et
dynamique, texan Neal McCoy ! Je vous en ai déjà parlé ! Après 3 ans d’absence, celui qui a
déjà à son actif, 25 singles classés dans les charts country, sort sont tout nouveau « A-OK »
extrait d’un nouvel opus intitulé « X11 ». Cette chanson a été composée de mains de maîtres
par trois talentueux auteurs compositeurs de Nashville: Barry Dean, Luke Laird sans oublier
Brett Eldredge également connu pour ses talents de chanteurs.
Le Charlie Daniels Band en deuil
Le légendaire Charlie Daniels, leader du groupe mythique de Rock Sudiste CDB, The Charlie
Daniels Band est triste. En effet, le musicien et chanteur Taz Digregorio est décédé le
mercredi 12 octobre dernier à l’âge de 67 ans à la suite d’un accident de la route.
L’artiste roulait en direction du point de rendez-vous pour retrouver le groupe Charlie Daniels
Band et embarquer dans le bus de tournée qui devait ensuite partir vers le Festival de
Cumming dans l’état de Géorgie où le CDB devait se produire le 13 octobre. Mais
malheureusement Taz n’arrivera jamais au rendez vous.
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L’artiste est décédé à la suite de ses blessures dans un banal accident de la route à
Cheatham County, situé à l’ouest de Nashville sur l’interstate 40. Originaire de South bridge
dans le Massachussetts, ce musicien, auteur compositeur et interprète de talent, était un
membre actif du groupe CDB depuis 40 ans. Taz Digregorio a coécrit avec Charlie Daniels le
méga-tube du CDB : The Devil Went Down to Georgia.
Charlie Daniels a déclaré à la presse qu’il était très choqué car Taz était l’un de ses meilleurs
amis. La Famille du CDB à perdu un grand ami et un excellent musicien.
Scotty McCreery premier album déjà N°1
Le jeune et talentueux Scotty McCreery célébrait son 18ème anniversaire le 8 octobre et c’est
offert sa première voiture, en occurrence un véhicule très country puisqu’il s’agît d’un simple
Pick Up truck Ford. Au même moment, il célébrait la sortie de son premier album « Clear as
Day ».
Et quelques jours plus tard son premier gros
succès, puisqu’il est certifié N°1 des ventes !
Le gagnant du concours American Idol 2011 est
vraiment né sous une bonne étoile, car il réalise
un véritable carton au niveau des ventes !
Son premier album a été propulsé au sommet des
charts US, N°1 du classement des ventes
d’albums Country ! N° 1 des ventes d’albums en
téléchargement payant et cerise sur le gâteau il a
aussi été N°1 du Top 200 du Billboard, le
classement des meilleurs vente d’albums, tous
styles de musiques confondues.
Tout va plus que bien pour Scotty qui continu sa progression dans le classement des singles
avec son tout nouveau titre « The Trouble With Girls » qui arrive cette semaine à la 37ème
position. Scotty McCreery , une voix superbe et un artiste à suivre de près.
Les 2èmes A-C-A’s
Très bientôt à Las Vegas dans le Nevada: la deuxième édition des ACA’s traduisez par
American Country Awards, le grand spectacle pour la nouvelle génération des fans de Country
Music. Cette année cette grande soirée sera co-présentée par un duo bien particulier, c’est un
peu la belle et la bête : Kristin Chenoweth et Trace Adkins.
Ce sont les fans qui votent, par téléphone pour élire leurs groupes et artistes préférés. On
connaît déjà la liste des artistes nommés avec en tête de liste Jason Aldean et le ZAC Brown
Band qui raflent tous deux 8 nominations.
Même succès pour le duo Thompson Square qui est très surpris d’avoir obtenu 7 nominations
ou encore le trio familial The Band Perry et la superstar pop country Taylor Swift qui en
décrochent 6 ! La deuxième cérémonie des ACA’s aura lieu le 5 décembre prochain au MGM
Grand Garden Arena de Las Vegas. Un méga show de 2 heures avec de la musique live qui
sera retransmit en direct sur la chaîne américaine FOX.
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RENCONTRE AVEC NASLY
par Jacques « Rockin’Boy » Dufour
Nantes étant l'une des plus grandes villes de France, il est normal d'y rencontrer une certaine
activité dans le domaine de la country music (5 formations figurent dans les carnets du CWB).
A l'occasion de la sortie du nouvel album de Chattahoochee (voir CWB septembre/octobre
pour la chronique) nous sommes allés à la rencontre de Nasly, la chanteuse emblématique de
cette formation de la Loire Atlantique. Elle a gentiment répondu à nos questions...
CWB – Quand tu étais ado, en croquant tes chocos BN, quelle musique écoutais-tu ?
Nasly – Comment sais-tu que j’aimais les Choco BN?!!! Et bien, très jeune, j’étais fan des
comédies musicales américaines « Funny Girl » et « West Side Story » ! Mes sœurs m’avaient
emmenée les voir au cinéma et je passais des heures à écouter les bo et à les chanter par
cœur sans rien y comprendre ! J’adorais Barbra Streisand.
Ado… ouh la la, c’était très varié ! J’adorais Supertramp, Stevie Wonder, Kate Bush, Olivia
Newton John (découverte avec « Grease ») Eagles, Alan Parsons Project, bref, c’était très
hétéroclite ! J’aimais aussi beaucoup des choses beaucoup plus rock comme Led Zeppelin,
Pink Floyd, ACDC….pas grand’chose à voir avec la country, tu vois !
CWB – Question traditionnelle, comment as-tu
découvert la country ?
Nasly – J’ai très longtemps méconnu cette musique.
Beaucoup plus tard, vers les années 90, lorsque
Shania Twain a commencé à être connue en France,
j’ai tout de suite adoré, j’ai acheté tous ses disques, y
compris ses 1ers albums, plus country. Et puis,
François, mon mari (le batteur du groupe !) est rentré
un jour d’un voyage professionnel aux USA avec un
cd de Faith Hill avec le titre « This kiss ». J’ai
tellement aimé sa voix et cet album que j’ai voulu
connaître le répertoire de cette artiste new-country, je
suis devenue une vrai fan… C’était mes premières
approches de la musique country. Nous avons
également découvert à ce moment-là Willie Nelson et
ses cd’s tournaient en boucle à la maison. Et comme
je chantais souvent pour le Club Med à cette période,
j’incluais dans mes répertoires des titres de ces
chanteuses. Le 1er titre country que j’ai chanté était
« Lonesome standard time » de Kathy Mattea que
j’aimais placer par ci par là dans mes répertoires
« piano-bar ».
CWB – Comment t'es venu l'idée de chanter dans un groupe ?
Nasly –En fait, j’ai toujours chanté, mais j’étais très timide et chanter en public était un vrai
problème ! Lorsque j’ai rencontré François, nous avons monté avec des copains un groupe
amateur de reprises variété-rock internationales qui s’appelait « Le Groupe ! ». Le fait d’être
en groupe me donnait de l’assurance. On ne se prenait pas du tout au sérieux, mais, de fêtes
de la musique en petits concerts, nous avons été remarqués par une personne qui travaillait
au Club Med. Et puis nous avons eu la chance de partir à plusieurs reprises avec le « Club
Med Artistes » en villages en France et à l’étranger. J’ai également assuré alors de
nombreuses prestations de chanteuse, seule sur bande-son. Et, sur le tard (mais oui, j’avais
déjà la trentaine !) j’ai fini par prendre confiance en moi, car chanter devant un public me
procurait toujours un énorme plaisir ! Mais chanter dans un groupe est incomparable avec le
fait de chanter seule. Il y a un vrai partage et un travail collectif, c’est cela qui est formidable !
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Je ne conçois pas la notion de groupe sans une bonne camaraderie entre ses membres. Il faut
que les musiciens s’entendent et se respectent. Mais cette entente n’est pas toujours facile à
obtenir, les intérêts des uns peuvent ne pas correspondre aux intérêts des autres d’où encore
plus de bonheur quand l’harmonie s’installe, car elle est fragile…
CWB – Peux-tu nous faire un petit historique de la formation ?
Nasly – CHATTAHOOCHEE est né fin 2004 de la rencontre de François et moi avec Didier
Sapin, notre guitariste rythmique. Nous venions de déménager sur Nantes (car nous habitions
Paris) et l’envie de refaire de la musique était très forte. Nous adorions tout ce qui évoquait
pour nous le « rêve américain », nos voyages là-bas nous avaient émerveillés et nous
voulions absolument monter un groupe de country music. Didier était tout comme nous un
amoureux des Etats-Unis, s’y rendait régulièrement, et jouait au base-ball ! Nous avons
rencontré le 4e musicien de l’époque, Guillaume, notre 1er violoniste, qui était lui, un vrai
passionné de country. Nous n’avions plus qu’à compléter le groupe et le tour était joué. Nous
nous sommes baptisés « CHATTAHOOCHEE » comme le titre de Alan Jacskon que nous
adorions. Et nous avons commencé de façon tout-à-fait amateur, sans ambition particulière
sinon de nous faire plaisir. Et puis Guillaume nous a inscrit au 1er tremplin des Nouveaux
Succès de la Country Music à Disney Village et, contre toute attente, nous avons gagné la 2 e
place, le prix « Révélation » ! Nous avons gagné la possibilité de jouer un soir au Billy Bob’s à
Disneyland ! C’était un vieux rêve pour nous, nous étions fous de joie ! C’est concrètement là
que les choses ont commencé plus sérieusement. Il fallait être à la hauteur pour se produire
sur cette scène et nous avons donc fait ce qu’il fallait pour être dignes de jouer dans ces lieux !
Frédéric Hervieu a intégré le groupe à ce moment-là. Se sont ensuite enchaînées des
rencontres, une programmation à Mirande et tout est allé très vite !...
CWB – Quels ont été jusque là les grands moments de Chattahoochee ?
Nasly – Justement, Mirande a été pour nous une expérience formidable. Nous avions
reconstitué le groupe avec des musiciens pros et expérimentés. J’avais un trac terrible, mais
nous avons vécu des moments inoubliables sur scène, des rencontres avec le public et avec
d’autres artistes qui partageaient l’affiche, comme Cock Robin, Frederic Jones…Nous y
sommes restés 4 jours, et avons fait la connaissance de la famille Ewing qui était au grand
complet. C’était comme dans un rêve !
CWB – Le choix du répertoire semble être un trait d'union entre la country moderne et la
tradition. Ceci étant particulièrement palpable à l'écoute du tout nouvel album « Patchwork »*
puisque vous passez de Brad Paisley, Gretchen Wilson à des chansons plus anciennes de
Pam Tillis ou Joni Harms...
Nasly – Oui, et c’est volontaire ! Je ne pourrais pas me limiter à interpréter soit uniquement de
la new-country, soit seulement du blue-grass ou du western swing : j’aime tout ! Et puis je
pense aussi au public qui nous écoute et qui n’est pas forcément connaisseur de ce genre de
musique. Je pense qu’il ne faut surtout pas être monotone ! J’aime proposer un répertoire
festif et coloré. Je choisis plutôt parmi les titres féminins, en raison des tonalités, mais il nous
arrive de reprendre des titres d’artistes masculins comme Travis Tritt, Alabama ou Dwight
Yoakam…sans oublier Alan Jackson !
CWB – Est-il toujours facile de répondre aux demandes des danseurs sans trop faire de
concessions et supprimer des chansons que vous aimez mais qui ne colleraient pas ?
Nasly – Effectivement, ce n’est pas simple ! Le plus grand nombre de nos dates sont des bals
country. Les danseurs ont tous leurs titres « phares », que l’on ne peut pas éviter, et ce ne
sont pas forcément des titres que nous aurions choisis par goût personnel. Mais il faut
absolument proposer ce genre de titre incontournable dans notre répertoire, car il faut que les
danseurs se fassent plaisir en dansant avec nous. Mais cela représente une petite partie de
notre play-list et je m’interdis de construire notre répertoire en me basant uniquement sur les
hits des associations de danse !
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Tous les groupes joueraient la même chose et ça n’aurait plus aucun intérêt. J’ai jusqu’à
présent toujours fonctionné au coup de foudre, et je souhaite continuer ainsi … en attendant
de pouvoir interpréter nos propres compositions. Mais l’avis des danseurs est important et il
n’est pas judicieux de jouer des musiques qui ne se dansent pas…
CWB – Comment vois-tu l'évolution de la country en France ? Y aura t-il de plus en plus de
dérives ou es-tu optimiste sur un devenir qui restera bien country dans ses bottes ?
Nasly – Franchement, je ne sais pas ! Il faut espérer que les vrais passionnés continueront
même après l’effet de mode de ces dernières années. Mais je pense que le public français
n’est pas prêt à entendre de la musique country sur les ondes à grande écoute. Il y a comme
un « protectionnisme » de la part des programmateurs tv et radio. Pourquoi ? … Cela restera
toujours à mon avis la musique d’une poignée de passionnés, malheureusement, car c’est une
vraie thérapie cette musique ! Tant de gens ignorent ses bienfaits et c’est tellement dommage !
Il faudrait la prescrire comme médicament contre la morosité !
J’ai tant de plaisir à l’écouter, à la chanter, elle me dépayse, m’évade et me rend joyeuse ! Elle
a un vrai pouvoir fédérateur, il n’y a qu’à voir l’enthousiasme des différents publics pour
lesquels nous avons eu l’occasion de jouer : des personnes qui n’écoutaient pas cette
musique découvraient le plaisir qu’elle procure et repartaient avec « la banane » ! Même les
ados, pas du tout public à priori pour cette musique, repartent le sourire aux lèvres en nous
avouant que le concert leur a donné envie d’en connaître plus ! C’est formidable ! Il y a
certainement une vraie place pour la country dans le paysage musical français ! Je suis
curieuse de savoir comment tout cela va évoluer …
WB – Avez-vous des projets particuliers pour 2012 ?
Nasly – Et bien, déjà, la grande nouvelle est l’arrivée dans CHATTAHOOCHEE de Sébastien
Douzal, le formidable guitariste du groupe Truck Stop Rules ! Alexandre Turbé, qui jouait avec
nous depuis plus de deux ans, a préféré arrêter pour se consacrer à d’autres projets et c’est
avec le plus grand enthousiasme que Sébastien a accepté de nous rejoindre. Nous nous
étions croisés à plusieurs reprises sur des festivals et le courant avait tout de suite passé. Son
arrivée va, je l’espère, booster la finalisation de compositions dans les tiroirs depuis pas mal
de temps… Il sera remplacé, en cas d’indisponibilité, par le non moins talentueux Christophe
Loheac qui faisait déjà partie du groupe de 2007 à 2009, et qui nous rejoint de nouveau.
2012 sera l’année de la promo de notre cd, et j’aimerai vraiment, l’année de nos 1ères compos
sur scène !
J’ai plein de projets dont j’ignore s’ils verront le jour, mais j’adorerai enregistrer un album
composé de duos avec des artistes français de country que j’apprécie tout particulièrement, ce
serait super, mais compliqué à entreprendre…et aussi un album uniquement de chansons de
Noël, version country, of course ! Et puis et puis…….. !
CWB – Aimerais-tu ajouter quelque chose à cette interview ?
Nasly – Nous avons une chance incroyable de jouer la musique que nous aimons, nous avons
fait tellement de belles rencontres… sur les festivals, dans les bals… Nous espérons que cela
durera encore longtemps !
Un grand Merci à toi Jacques de m’avoir consacré cette interview ! Bravo pour ton précieux
CWB que je lis avec intérêt chaque fois. J’espère avoir la joie de te rencontrer pour de bon
prochainement !
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LA GAZETTE DE RICHMOND
par Bruno Richmond (Couleur Country sur FM43 le samedi à 10h www.radiofm43.com)
La Conquête de l'Ouest : Explorateurs et Pionniers
Pour nos contemporains, qui ne connaissent de l'histoire nord-américaine que la vision que
leur en donne les aventures de Lucky Luke, la Conquête de l'Ouest c'est juste la Cavalerie
traquant les Indiens ou les cavaliers de l'Est qui se ruent à la conquête des terres vierges
(« Horizons Lointains » de Ron Howard, avec Tom Cruise et Nicole Kidman). Mais pour
s'approprier les terres des Amérindiens en 1889, il aura fallu, au préalable, disposer de réels
héros à sang froid pour découvrir les voies d'accès de ces contrées sauvages.
C'est mathématique. Le Far-West, certaines personnes ont jugé bon de le conquérir... au prix
d'une piste de larmes de sang indien. Il a fallu, pour frayer la route à la dite civilisation,
Jédédiah Smith (alias Jeremiah Johnson) ou John C. Fremont, pour ne citer qu'eux, qui se
battaient au quotidien contre les indigènes, les animaux sauvages et les conditions
climatiques.
Les voyageurs, qui prenaient la lourde Concord de la compagnie de diligences Wells & Fargo,
se plaignaient déjà de la rudesse du voyage (alors que ce véhicule était le plus confortable
des caisses à grosses roues de bois cerclées qui sillonnaient les pistes). Imaginez donc le
confort qui attendait les défricheurs de l'Ouest au XIXème siècle...
 Jédédiah Smith
Jédédiah Smith au cinéma dans « Into The West »
LES PREMIERS EXPLORATEURS
Bien avant que le bandit Butch Cassidy ne chevauche son premier cheval, les explorateurs
américains du XIXème siècle furent d'abord Meriwether Lewis et William Clarck, entre 1804 et
1806. Lewis survivra à cette extraordinaire épopée et deviendra le premier Gouverneur de
Louisiane. Mais, lourdement endetté, il se suicidera. Quelle tragédie d'avoir échappé aux
remous des rapides, pour aller ainsi rechercher la mort ! Plus équilibré, Bill Clark finira
paisiblement sa vie, après avoir réalisé un travail monumental de documentation pour les
futurs conquérants de l'Ouest.
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N'oublions pas Daniel Boone, dont le mythe trône aux côtés de Davy Crocket dans le
panthéon westernien. Quel enfant, dans les années 1960 n'a pas joué à Davy Crocket ou à
Dany Boone (non, pas l'humoriste...) étant môme ? Daniel Boone va explorer les territoires
correspondant au Tennessee actuel, au Kentucky, territoires sauvages situés entre les treize
colonies et la française Louisiane. Il ouvre ainsi vers l'ouest des pistes nouvelles. Mais Boone
ne fut pas seulement un défricheur. Il fut aussi un guide valeureux qui défendait les colons
contre les attaques des Indiens.
L'Amérique doit aussi beaucoup, dès 1805, à
Zébulon Pike. Elle lui doit la découverte du
Minnesota, du Colorado, de l'Arkansas et des
Rocheuses.
Mais l'aventure du lieutenant américain prendra
fin au Mexique, le Gouvernement espagnol
n'appréciant que peu les allées et venues de
cet "Anglo"...
La Guerre du Mexique ne trouve-t-elle pas là
ses racines ?
Zébulon Pike arrêté au Mexique
LES TRAPPEURS
Les conquérants les plus épris de liberté, voulant
fuir la civilisation et désireux de renouer avec la
nature, ont été ces Blancs qui portaient aux Indiens
une véritable admiration. Ils les fréquentaient
souvent, jusqu'à se marier avec des squaws.
« La Petite Maison dans la Prairie »
On se méfait pourtant de ces Montagnards
farouches, dans les villes, à moins qu'ils ne
servissent comme scout (1) pour l'armée. Cela ne
les rehaussait pas forcément plus dans l'esprit des
colons, puisque les Indiens servaient aussi comme
éclaireurs. Les immigrés européens n'avaient pas
tous l'humanité de la sympathique famille de
Charles Ingals...
Le commerce avec les comptoirs des grandes compagnies des estuaires se prit les pattes
dans un terrible piège à loup : la guerre entre les rebelles (entendez, les indépendantistes
anglais) et la Couronne de Sa Gracieuse Majesté.
Le piège ne se desserrera qu'à partir de 1814 une fois la paix revenue avec le Traité de Paix
de Gand, qui mettait officiellement fin aux la Guerres d'Indépendance. La paix revenue, on vit
les Montagnards poser leurs pièges dans les Rocheuses. Ce sera l'ère glorieuse (1820-1840)
du commerce des fourrures, également le début des "Rendez-Vous" des Mountain-Men.
On se souvient de John Coulter qui chassait dans l'actuel Wyomming et le Colorado.
La mémoire des Rocheuses, ce sont les peintures de Frédéric Remington, qui nous
apprennent que des Indiens purent aussi exercer le métier de trappeurs, afin d'échapper à
l'inexorable progression de la civilisation anglaise, amenée par le Cheval de Fer...
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LES PISTES A CHARIOTS
Des pistes obliquaient vers le Sud-ouest, comme celles de Robert McNight qui découvrit une
liaison entre le Missouri et Santa-Fé. C'est le début de cette bonne vieille piste de Santa-Fé
(que les amateurs de westerns connaissent) dans laquelle les commerçants s'y engouffreront
en chariots bâchés.
De là naissait le rêve, ce rêve de rejoindre le Pacifique, par cette piste. Ce rêve est autant
pathétique dans la bouche du criminel impotent cloué dans son wagon de luxe (« Il était une
fois dans l'Ouest »), qu'il fut grandiose dans le cerveau fébrile d'un Jedediah Smith.
Jedediah tenta l'aventure en 1826 à la tête d'un groupe de tatoués. Il atteindra San Francisco
en effet, jusqu'à retenter l'expérience l'année suivante ! Un baroudeur pareil ne saurait mourir
dans son lit. Voilà ce que raconte le biographe de Smith, Dale L. Morgan : Pour le compte
d'une expédition, en 1831 sur la Piste de Santa-Fé, Jedediah Smith était à la recherche d'eau.
Soudain, il tombe sur un groupe de 15 à 20 guerriers comanches qui convoitaient son cheval.
Un coup de fusil part et atteint Jedediah à l'épaule. Mais il réussit encore à faire tourner le
cheval sur lui-même et tire sur le chef des guerriers, le manquant de peu. Alors les hommes
rouges se ruent sur Smith, l'empêchant de se servir de ses pistolets, et le percent à mort de
coups de lances...
C'est son frère Austin Smith, qui réussira à récupérer les armes de Jedediah, fusil et pistolets,
que les Comanches avaient troqués avec les Mexicains.
En 1832, Nathaniel Wyeth guidait le premier convoi de chariots bâchés, depuis le Missouri
par la piste de l'Oregon. Et c'est le début de cette glorieuse époque, pleine de bruits et de
fureur.
Tandis que les bateaux-à-aubes remontaient le Missouri et la Yellowtone, emportaient des
aventuriers en quête de liberté et de richesse, sur la piste, les chariots pouvaient mettre
parfois cinq mois avant d'atteindre le Pacifique. Il fallait affronter les loups, les pumas, les
Indiens, la fureur des éléments climatiques... Mais ça ne décourageait pas les pionniers qui ne
cessaient d'arriver.
Mais lorsqu'en 1869 le train put transporter les familles d'Est en Ouest, la nature cessa de
conspirer inutilement contre l'homme ; elle était définitivement domptée. C'était aussi le début
de l'agonie du Far-West et Butch Cassidy laissait le canasson au profit de la bicyclette...
Guide :
CINEMA : « La Conquête de l'Ouest » de Henry Hattaway, John Ford et Georges Marshall
(1962)
MUSIQUE : "The Road to Kentuck" (J Cash) - « Paul Revere » (J Cash)
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LE FESTIVAL DE GRAMAT
par le Causse Country Club
Pour sa 8e édition des 18,19,20 et 21 Aout 2011 Gramat a offert à ses festivaliers un billet
direct pour les déserts américain avec 4 jours de canicule absolument torride. Mais cela n’a
pas découragé les fidèles qui se sont encore une fois retrouvé dans l’ambiance conviviale de
ce rendez-vous atypique. En marge des nombreuses animations qui ont rythmées les
journées, sur la grande scène le soir, la chaleur était également encore bien présente avec
une programmation « coups de cœur » qui a su oscillé entre country et rock n roll.
Début des réjouissances le mercredi avec la soirée « off » au centre-ville avec « La Rotule
50’s » groupe toulousain farouchement orienté rock n roll des années 60 avec une énergie
parfois un tantinet punk. Ces 3 « false brothers » commencent à se faire un petit nom dans le
monde du rock n roll avec leurs prestations énergiques, leur sens de la scène. Ils ont été
lauréat du tremplin de Gramat en 2010. Rien à dire , ça tape juste et l’ensemble est d’une
efficacité redoutable. On leur souhaite une bonne route et peut être une lente évolution vers
des compositions un peu plus personnelles et originales.
Le jeudi, premier jour du festival à débuté avec la soirée « découvertes locales » avec le
tremplin de groupes locaux. Eclectique ( trop ?), étonnant , la cuvée 2011 à vue 5 groupes se
succéder sur scène : Le Band ( hors concours) Dirty Jane , No man’s World, Crush, Ma Chere
Et Tendre. Ces derniers seront déclarés lauréat 2011 à l’unanimité. Ils ouvriront la soirée du
Samedi soir.
Le vendredi après le passage des dirty Jane sortis 2 e du tremplin , HOLY WEST est montée
sur scène. Pour situer ce trio vocal je citerais le site Country France : « La Révélation du
Festival de Gramat cet été, le groupe Holy West . Holy West est un trio acoustique
exceptionnel classé New Country…. Du charme, de l'énergie, un son intéressant et surtout 3
voix, qui font de ce groupe la révélation 2011 de la Country Music made in France.. ».
Dans une épure parfaite : une guitare, 3 voix , il ( le guitariste ) et elles (Sophie et Delphine
les chanteuses) ont posées une chape de charme et de professionnalisme sur les
auditeurs( et auditrices !) conquis. Leur set est principalement constitué de reprises plus ou
moins célèbres, réarrangés pour coller à la formule semi acoustique. Dynamique, parfaitement
exécuté, avec une vrais présence sur scène, elles ont proposé une vision nouvelle de la
country , explorant le côté « vocal » sans exubérance ni démonstration tape à l’œil. Chapeau !
Histoire de prouver que les filles savent faire de la musique ( s’ il était encore besoin de le
prouver ! ) la soirée s’est poursuivie avec ROSIE FLORES accompagnée
du
groupe
Appaloosa en support Band. Rosie, est américaine, d’Austin Texas. Guitariste émérite aux
multiples collaborations (d’Emmilou Haris à Wanda Jackson) elle a donné un concert d’une
générosité incroyable. Visiblement heureuse de se retrouver sur scène, alternant les
morceaux country et plutôt rock, elle s’est baladée avec le public dans les univers qu’elle
affectionne et qu’elle maitrise parfaitement. Elle s’est permit quelques joutes guitaristiques
avec Karim ( Guitariste d’Appaloosa) , enchainant avec beaucoup de plaisir les solos
énergiques. Non contente d’etre une artiste de talent, Rosie est , backstage, une personne
adorable et disponible.
Bilan de la soirée : de belles rencontres et un public ravis par ce début en douceur, tout en
charme , aux sonorités country.
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Samedi soir, après les animations de l’après-midi : danse, équitation, indiens… la soirée a été
une inexorable montée en puissance, placée sous le signe du rock au masculin.
Apres le passage des lauréat du tremplin : « Ma Chere Et Tendre » et de leur pop rock
mélodique, la scène à subit les assauts furieux de HOT GANG en formation « Big band ».Pour
vous les situer il faudrait imaginer un compromis entre le Brian Setzer Orchestra pour le style
et la Mano negra du début pour l’énergie potache sur scène. Les Hot Gang sont un groupe de
Rock n Roll pur jus, absolument jubilatoire, aux morceaux nourris de Cochran et de Stray
Cats. La section de cuivre, aux arrangements brillants posent un velours en dentelle de cuir
sur une main rageuse agrippé à une Gretsch qui balance du gros son avec une énergie
communicative.. De « brand new Cadillac » moitié Vince Taylor, moitié Clash, à James Bond
jusqu’aux inévitables Stray Cats,
Ce concert aura été une vraie révélation pour le public abasourdis par le show donné.
Cela aurait pu s’arrêter là. Mais c’était sans compter avec JIMMY BOCK…
Changement de style et d’époque. Direction quelques années en arrière au temps ou Jerry
Lee Lewis mettait le feu aux pianos. Jimmy Bock est une déflagration boogie rock, restituant
les standards avec une hallucinante fougue, faisant « Le Show », alternant les anecdotes,
enchainant quasiment les morceaux sans s’arrêter. Servit par un groupe excellent, il a déroulé
son histoire du rock armé de son piano en kit. Certes les morceaux sont connus, certes
d’autres pianistes savent jouer le rock n roll au piano avec talent, mais peux le font avec tant
de panache ! Jimmy Bock est un authentique pionner du rock.
Bilan de la soirée : beaucoup de « whaou !! » dans le public, quelques très belles claques qui
prouvent que le rock n’est non seulement pas mort , mais qu’il sait , peut-être plus que toute
autre musique, rassembler LES publics autour d’un moment de fête. .
Le dimanche soir, exit la grande scène, pour se retrouver autour de la petite scène et d’une
programmation coup de cœur et découverte !
Les NASHVILLE CATS tout d’abord. Ces 4 Musiciens venus de Montpellier commencent à
se faire un petit nom dans le milieu. Ils proposent un set parfaitement joué (mention spéciale à
Laurent le banjoïste) ou l’on retrouve des standards des Stray Cats (encore eux…) mais aussi
d’autres connus ou moins connus. Ils revisitent avec un son country bluegrass ces standards
et leurs donnent une seconde vie tout à fait originale. Les « Nashville » sont une des
excellentes surprises de cette édition 2011.
Les GUTTER BOYS ont eu la délicate tâche de clôturer cette soirée dominicale. Résolument
50’s , ils ont posé leur énergie et leurs compositions sur la scène avec un plaisir non
dissimulé. Le chanteur charismatique, en véritable show man , a su imposé son groupe
malgré l’heure un peu tardive. Leur musique affiche fièrement leurs influences rock n roll et
s’ils balancent quelques reprises classiques, c’est uniquement histoire de se, et de nous, faire
plaisir ! À noter qu’ils ont une présence scénique assez rare.
Le bilan du festival montre une baisse de fréquentation par rapport à 2010, du à beaucoup de
facteurs (canicule, date tardive…), mais il démontre aussi que malgré l’absence de tête
d’affiche on pouvait proposer un plateau artistique intéressant et fédérateur entre country et
Rock. A suivre donc … à l’année prochaine !
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Hank Williams Jr défraye la chronique !
Hank Williams Jr a comparé Obama à Hitler et défraye la
chronique dans la presse américaine
Le fils du légendaire Hank Williams sénior, c’est lâché et en
véritable redneck, a tenu des propos affligeants contre
l’actuel président américain en direct à la télévision. Des
attaques qui ont scandalisé l’Amérique. Hank Jr à fait une
déclaration incendiaire sur la chaîne Fox dans l’émission Fox
& Friends. Hank semblait extrêmement énervé par rapport au
fait que le président démocrate Obama ait pu participer à un
tournoi de golf qui l’opposait à un membre du parti républicain
dénommé John Boenher. Hank Williams Jr s’est emballé et à
déclaré « C’est comme si Hitler jouait au golf avec le premier
ministre Israélien ».
Les journalistes lui ont demandé pourquoi cette
comparaison entre Obama et Hitler ? Hank Jr à
déclaré,
les
démocrates
sont
nos
ennemis….Ce coup de colère de Hank Jr a
aussitôt eu des conséquences car la chanson,
qui servait de générique depuis 20 ans à
l’émission dénommé « Monday Night Football »
sur la célèbre chaîne de sport ESPN, une
chanson de Hank Williams Jr, a immédiatement
été retiré, puis remplacée.
Finalement, quelques jours plus tard Hank Jr a fait son « mea culpa » en publiant ses excuses
sur son site web en ajoutant qu’il avait été« stupide » et qu’il était désolé d’avoir offensé le
public. Il a également admis que son commentaire était «extrême » et qu’il a toujours respecté
le bureau du Président.
Bref vous vous en doutez cette histoire a créé le buzz aux Etats-Unis et Hank Junior en a
profité pour sortir un nouveau single aux textes « dans l’esprit contestataire ». En effet, après
toute cette effervescence médiatique Hank a d’abord annoncé sur les réseaux sociaux et sur
son site qu’il offrait son nouveau single en téléchargement gratuit, comme une forme de
contestation ! En quelques heures le nouveau titre ‘Keep the Change‘ a été téléchargé plus de
150 000 fois. On se demande presque si toute cette histoire n’a pas été mis en scène pour
créer le buzz et attirer l’attention sur cette nouvelle chanson.
Brad Paisley sort son 1er livre
Le virtuose de la guitare, Brad Paisley a sorti son 1er livre ! Il
est intitulé « Diary Of a Player » traduisez par « le journal d’un
musicien ». En attendant vous pouvez vous le procurer sur sur
son site ou sur Amazon au prix de 14,87$ ! Ce livre raconte
une partie de la vie artistique de Brad Paisley et contient plus
de 200 pages.
Il a été rédigé par Brad et son ami David Wild. David Wild est
un écrivain et critique américain, qui a travaillé pour le célèbre
Rolling Stone Magazine. Bref, « Diary Of a Player » en voilà
un bon livre pour vos longues soirées d’hiver !
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Brad Paisley va entamer une tournée !. Cette fois il ne s’agira pas de la « H2O 3 » mais « The
Camobunga World Tour 2012 » avec en 1er partie le trio familial The Band Perry et le jeune
Scotty McCreery.
Cette tournée débutera le 12 janvier à Grand Rapids dans le Michigan. Alors pourquoi le nom
de « Camobunga ». Brad a recyclé l’exclamation « Cowabunga » utilisée par un « indien » un
personnage d’une vieille émission de TV américaine des années 50 dénommée The Howdy
Doody Show.
Le 51ème anniversaire du Tootsie’s
Visiblement l’anniversaire du Tootsie’s Orchid Lounge est une affaire qui marche ! L’année
dernière le célèbre petit bar de Nashville fêtait son 50ème anniversaire avec une longue liste de
stars invitées pour 3 heures de Music Live Non-Stop au Ryman Auditorium de Nashville et
l’équipe des News de Nashville était présente ce soir là. Eh bien cette année le Ryman revêt à
nouveau la couleur pourpre du tootsie’s pour fêter son 51ème anniversaire le 23 novembre
prochain ! Bien sur de très grand noms y participerons mais si il y a bien une personne qui fait
parler de lui c’est l’ex rappeur Kid Rock qui a été choisit comme tête d’affiche. Alors si vous
êtes à Nashville à ce moment là, ne manquez pas la fabuleuse soirée du Tootsie’s le 23
novembre prochain dans une salle mythique, celle du Ryman Auditorium.
Sorties CDs
Le calme est revenu dans les bacs de vos disquaires avant de laisser la place aux disques de
noël ! Le magnifique opus de Vince Gill est dans les bacs ! Ce nouveau CD s’intitule : « Guitar
Slinger » sous le label MCA Nashville. Le talentueux Joe Nichols nous présente aussi son
dernier album intitulé : « It’s all Good » qui ne sortira pas sur son label habituel Universal, mais
sur le label du bad boy Toby Keith « Show Dog Universal ».
Richie McDonald le retour aux sources
Pour fêter les 20 ans du groupe multi-platiné, Lonestar son ex-chanteur, l’inimitable Richie
McDonald annonce son comeback au bout de 3 ans d’absence. C’est en 1992 que le quintet
voit le jour du coté d’Amarillo au Texas d’où le nom du groupe, Lonestar en référence au
surnom de l’état « The Lone Star State ».
A l’époque un certain John Rich, aujourd’hui membre du
duo Big & Rich faisait également parti du groupe en tant
que 2ème chanteur et ce jusqu’en 1998. Devenu un
quatuor, le groupe poursuit sa route vers le succès et
enregistre 9 albums et ses plus gros hits sous la tutelle du
chanteur Richie McDonald jusqu’en 2007.
En effet, après quelques conflits internes Richie, la voix de
Lonestar claque la porte du groupe et laisse sa place à un
jeune chanteur dénommé Cody Collins qui finalement ne
fera pas long feu. On espère que le retour de Richie
McDonald va rebooster la carrière de Lonestar qui est
dangereusement en perte de vitesse.
Pour cela de grands projets s’ouvre à eux, puisque Lonestar prévoit de sortir un tout nouvel
album pour 2012 et le groupe participera également à une grande Tournée Européenne :
40
L’international Festival Of Country Music qui aura lieu en février 2012 avec en têtes
d’affiches : Reba McEntire, le roi du bluegrass Rickie Skaggs, Little Big Town et bien sûr le
groupe Lonestar. Un festival dont nous avons déjà parlé, qui se produira à Wembley à
Londres au Royaume Uni, mais aussi en Irlande du Nord, Suisse et Allemagne.
Lionel Richie change de style
Lionel Richie, eh oui nous parlons bien du même Lionel Richie ! L’ancien chanteur des
Commodores !!! Sachez que Lionel a décidé de changer de style ! Le temps d’un album Lionel
Ritchie deviendra Country. Lionel Richie prévoit également de sortir tout un opus country qui
contiendra 13 titres sur lequel vous retrouverez d’autres stars de la Country music
d’aujourd’hui : Blake Shelton, Kenny Chesney, Jason Aldean, Shania Twain et beaucoup
d’autres artistes. Un album surprenant dont la date de sortie est prévue pour le mois de mars
2012, mais le nom du label reste encore inconnue, mais une chose et sure ! Le nouveau CD
country s’intitulera « Tuskegee » du nom de sa ville natale en Alabama. Attention, pour en en
s’avoir plus sur ce nouvel album à venir restez bien à l’écoute des News de Nashville.
De la country dans votre wii
Après le succès du jeu dénommé Country Dance 1, voici maintenant Country Dance 2. Ce jeu
vous propose des dizaines de chorégraphies différentes pour apprendre à danser sur de la
country mais plus particulièrement sur de la new country avec des noms de référence: Luke
Bryan, Kellie Pickler, Jake Owen, Little Big Town, Lady Antebellum, Jason Aldean, Eric
Church, Keith Urban, le talentueux Brad Paisley et même le King de la country musique,
Mister Georges Strait en fera partie. Le jeu sort aux Etats-Unis ! Mais la date de sortie pour la
France reste encore inconnue.
Liz Anderson Hospitalisé
L’une des icones de la country music des années 70, Liz Anderson âgée de 81 ans, a été
hospitalisé d’urgence à la suite de complications cardiaques et pulmonaires.
Pour l’heure Liz est toujours Hospitalisée dans un
hôpital très réputé de Nashville : le Saint Thomas
Hospital.
Pour la petite histoire Liz n’est autre que la mère de la
non moins célèbre Lynn Anderson  qui elle aussi a
due être hospitalisé il y a quelques semaines. Liz
Anderson fut mariée à l’auteur compositeur dénommé :
Casey Anderson très connu à Nashville pour avoir écrit
des tubes pour Merle Haggard (Strangers), mais aussi
pour Conway Twitty, Del Reeves et bien évidement
pour sa fille Lynn Anderson ! On espère que tout ira
bien pour la famille Anderson.
Nouvel Album pour Miranda Lambert
Découvrez le nouveau single de Miranda Lambert « Easy Living ». Ce nouveau titre ce trouve
sur son dernier album intitulé « Four Records » qui est dans les bacs de vos disquaires ! Ce
nouveau titre est totalement différent du style habituel de Miranda, car il est très country !
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Keith Urban à l’hôpital
La très célèbre star Country Keith Urban, 44 ans, né en Nouvelle-Zélande, qui est aussi
connu pour être l’époux de l’actrice Australienne Nicole Kidman, va subir une intervention
chirurgicale sur les cordes vocales à la fin du mois.
Même si l’opération est mineure, Keith devra bien
sûr ce reposer la voix pendant plusieurs semaines,
cela veut dire qu’il ne participera pas à plusieurs
grands évènements tels que la 3ème éditions du
« All For the Hall benefit » une série de concerts de
bienfaisance qui ce déroulerons à Nashville au
mois de janvier prochain.. Mais rassurez vous, tous
les évènements annulés, seront reportés à 2012 !
En attendant, la prochaine prestation en live de
Keith Urban c’est à l’occasion des CMA AWards.
(Photo Keith & Alison)
Trailer Choir est de retour
Vous connaissez peut-être ce trio country au nom imprononçable : Trailer Choir. Malgré la
sortie d’un premier album New Country prometteur baptisé « Tailgate » ce groupe a eu bien
du mal à percer, et en plus, vient de rencontrer de nombreuses difficultés. Au départ le groupe
était composé de : Crystal Hoyt, Marc Fortney et Vinny Hickerson. Mais il y a eu quelques
petits changements pour cette année 2011. Tout a commencé avec Vinny, le chanteur un
gaillard très grand et très costaud qui a eu de graves problèmes de santé.
Puis la chanteuse Crystal Hoyt a décidé de quitter le groupe. Elle souhaite continuer
l’aventure toute seule. Pour le moment pas de premier opus annoncé pour Crystal, car elle n’a
pas encore de label, mais elle a annoncé qu’elle avait déjà quelques titres disponibles sur son
blog.
Les deux autres membres du groupe Vinny Hickerson
et Marc Fortney ont décidé de ne pas la remplacer et
vont poursuivre leur route avec le groupe Trailer
Choir, mais cette fois ci, forcement sous la forme d’un
duo.
D’ailleurs ils font actuellement parler d’eux à Nashville,
car ils reviennent en force avec un tout nouveau single
intitulé « Love Me First » à paraitre sur le label de
Toby Keith « Show Dog Records ».
On espère que cette fois ci le succès sera au rendez
vous pour ce nouveau duo Trailer Choir !
Eli Young Band
Le quatuor Texan « Eli Young Band » n°1 du classement du billboard avec le titre « Crazy
Girl » titre qui figure sur leur 4ème et dernier opus « Life At Best » sorti le 16 aout dernier. Le
groupe Eli Young Band a démarré sa carrière en 2002 et on peut parier que cela va être la
fête cette semaine du coté de Denton, Texas, le fief du groupe, qui va célébrer son tout
premier titre N°1 des charts country aux états Unis.
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COUNTRY NIGHT GSTAAD 2011
par Jacques « Rockin’Boy » Dufour
Mis à part les festivals de bluegrass qui s'adressent avant tout à des spécialistes, les festivals
de country music sont ouverts à un public plus large et ils ont pour vocation de composer un
plateau riche en diversités permettant d'associer l'acoustique, le classique, aux sonorités
avant-gardistes de la new-country sans oublier le western-swing, le country-rock ou la
chanson western. Tout cela bien sûr sans s'écarter trop de ce qu'il est convenu d'appeler
« country music ». L'édition 2011 de ce rendez-vous incontournable en Europe qu'est la
Country Night de Gstaad est-elle sortie de ses frontières musicales pour nous proposer une
« world music night » ? Si j'étais sévère je dirais que nous avons eu droit cette année à 1h de
chansons espagnoles, 1h de soul music et 1h de rock. Mais soyons juste, la prestation de
Dailey & Vincent valait à elle seule le voyage.
Détaillons la première soirée du vendredi
avant
de
vous
livrer
quelques
commentaires de mes confrères Christian
(RPL Lorraine) et Gilles (Radio Aria) qui
assistèrent au show du samedi.
Je ne connaissais pas les Morales Sisters
bien qu'elles aient déjà plusieurs albums à
leur actif. Il est vrai que d'origine mexicaine
elles sont plus à leur aise au Texas qu'à
Nashville. La blonde Roberta assure la
majorité du chant lead alors que la brune
Lisa se charge des choeurs.
Leur répertoire comporte deux ou trois titres country en anglais (dont une ravissante ballade
dans le style des Everly Brothers) et le reste se partage entre tex-mex et chansons
espagnoles. Je me serais bien passé de leurs coucouroucoucoulades ou autres paloma mais
par contre les titres tex-mex au tempo plus relevé nous offrirent chaque fois plusieurs
moments de parties instrumentales haut de gamme interprétées par des musiciens hors
paire : David Spencer à la guitare, Haydn Vitera au fiddle, Robert Rodriguez à l'accordéon et
Al Gomez à la trompette. Un vrai régal. Le public était surtout réceptif à ces moments là
d'ailleurs.
Je n'ai jamais vu Tina Turner ni Aretha Franklin sur
scène, mais ce soir là j'ai eu les deux réunies par la
prestation de Laura Bell Bundy . Deux choristes noires
et également deux musiciens de couleur, c'est du rare à
Gstaad! Le ton était donné. Ce qu'il faut retenir au delà
de l'enchaînement de titres country-pop ou franchement
soul, c'est l'extraordinaire dynamisme de cette jeune
chanteuse blonde, fort sexy dans son mini short. Elle
bondi, sautille, tel un chamois des Alpes suisses, danse
en harmonie avec ses choristes et se livre même à une
démonstration de claquettes! Et sans s'arrêter de
chanter pour autant, ni de faire virevolter son opulente
chevelure.
Bon, on comprend mieux quand on sait qu'elle était
déjà sur scène à l'âge de 8 ans et qu'elle est passée
par l'école des comédies musicales.
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Mais pourra-t-elle maintenir longtemps cette surprenante vivacité ? D'autant qu'elle ne néglige
pas la communication avec le public en faisant même preuve d'humour. Laura nous proposa
un medley consacré aux chanteuses qui l'ont influencées : Dolly, Aretha et Shania Twain et
pour le rappel une torride reprise de « Proud Mary ».
Après le long entracte du milieu de soirée
arrive le morceau du roi, ou la crème de la
crème comme disent les anglo-saxons :
Dailey & Vincent. Une heure de bluegrass,
de country traditionnelle et de gospel
enrobés des harmonies vocales les plus
exquises qui soient à deux ou quatre voix.
D'abord pour le pédigrée sachez que le
chanteur et guitariste Jamie Dailey a passé
neuf ans au sein des Quicksilver de Doyle
Lawson et que Darrin Vincent, contrebasse
et guitare, a été membre des Kentucly
Thunder de Ricky Skaggs dix bonnes
années.
Il a également accompagné sa soeur (la grande Rhonda Vincent) notamment déjà à Gstaad il
y a quelques années.
Dailey & Vincent c'est bien plus qu'un duo puisqu'il s'agit d'un groupe de six musiciens
virtuoses (Christian Davis, guitare et voix de basse), Joe Dean Jr, Banjo, Jeff Parker,
mandoline et BJ Cherryholmes, fiddle, de la famille bien connue). Bluegrass rapides, ballades,
country classique et gospel s'enchaînent, pimentés par les dialogues souvent humoristiques,
établissant un climat convivial sous le chapiteau.
Parmi les reprises notons « I'm on my way to the old home, Country roads, Oh Carolina (Vince
Gill),,, » Mentionnons la voix de basse extraordinaire de Christian Davis qui nous offrit une
interprétation du classique « 16 tons » à faire trembler la toile du chapiteau. Le set impeccable
de Dailey & Vincent se termina par un gospel à quatre voix chanté face à un public
enthousiaste et debout : l'unique standing ovation de la soirée.
Je me réjouissais de voir celui qui devait être le
clou de la soirée, Trace Adkins pour sa
première apparition dans les Alpes suisses.
En fait de clou nous eûmes droit au puissant
marteau d'une batterie qui rythmait l'ensemble
accompagnée d'un orgue incongru et d'une
lourde guitare. Un timide violoniste tentait de se
faire entendre en vain, recouvert par les
décibels.
Chapeau sur les yeux, Trace a enchaîné les
premiers titres sans un mot pour le public. Ses
albums ont toujours présenté un côté classique,
honky-tonk, et un côté plus dur, plus rock.
C'est cet aspect de son style qu'il a privilégié ce soir avec une majorité de morceaux de rock
lourd qui faisaient se lever à chaque nouveau titre bien des spectateurs. Pas pour applaudir
mais pour prendre le chemin de la sortie...
44
J'ai noté trois ballades bienvenues dont le fameux « Every light in the house ». Un seul honkytonk, « Marry for money », son succès actuel « Just fishin' » et quasiment tout le reste pouvait
être qualifié de rock lourd. La voix de basse d'Adkins n'a pas du tout été mise en valeur dans
ce magma alors qu'elle nous a impressionnés à la conférence de presse. Trace n'a pas daigné
nous présenter ses musiciens ce qui est pourtant la tradition. Le manque de communication
n'a guère été apprécié du public de Gstaad.
Autour de moi sur le banc presse je pouvais entendre des commentaires du genre « Il se
demande ce qu'il fout là ». Quelle tristesse de voir cet immense chapiteau à moitié vidé de son
public quand les lumières se sont rallumées pour le rappel : du jamais vu à Gstaad.
Je vais laisser la conclusion à mes confrères Gilles et Christian que je reverrai encore avec
grand plaisir l'an prochain.
Gilles Martin :
En quelques mots voici mon point de vue de la soirée du samedi. N'étant pas fan de musique
mexicaine je me suis ennuyé avec les Sisters Morales. Laura Bell Bundy a fait un show très
pro et bien réglé mais soul. J'ai quand même apprécié son medley. J'ai bien sûr beaucoup
aimé Dailey & Vincent notamment la reprise émouvante à quatre voix du titre d'Alan Jackson
« Where were you » (Dix ans du 09/11 oblige!).
Enfin j'ai trouvé la première partie du show de Trace Adkins ennuyeuse. Il y a eu quelques
bons moments en seconde partie. En conclusion ce n'était pas un grand crû gstaadien.
Christian Koch :
J'ai beaucoup aimé Sisters Morales, même si cela n'avait pas grand chose à voir avec de la
country. Du bon tex-mex, plutôt mex que tex d'ailleurs. Belles voix bien servies par
d'excellents musiciens. Un seul regret : 100% des titres en espagnol. Pour Laura Bell Bundy,
franchement je ne pensais pas assister entièrement à son show. Et bien finalement je suis
resté jusqu'au bout et pas seulement parce qu'elle est jolie! J'ai bien aimé les nouveaux
morceaux de son futur album.
Un très bon medley « 9 to 5 » et un bon « Proud Mary » en rappel. Son show est certes plus
fait pour les jeunes que pour les traditionalistes mais j'ai bien aimé. En plus elle est sympa.
Dailey & Vincent sont extraordinaires. Non seulement bons musiciens mais avec beaucoup
d'humour. Un des meilleurs shows que j'ai vu cette année. Moment d'émotion quand ils ont
interprété « Where were you when the world stop turning » d'Alan Jackson. Le mandoliniste et
l'autre guitariste sont de sacré putains de chanteurs également et quelle communion avec le
public...
Au contraire, le show de Tace Adkins n'a pas été mauvais mais zéro communication. Le
premier « thank you » après neuf titres, un deuxième avant la fin et ce fût tout. Dommage car
le garçon a du talent et une voix reconnaissable contrairement à beaucoup de choses
formatées de Nashville. Au final pas déçu du festival sauf pour le côté com de Trace Adkins.
On aurait cru un mec à l'usine que ça faisait un peu ch... d'être là par moments : j'ai enfin
trouvé un mec qui parle moins sur scène qu'Alan Jackson!
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LES INSTRUMENTS DE LA COUNTRY par Marc Verdier
Aujourd’hui, nous allons voir un instrument très controversé et décrié durant ses débuts dans
notre musique préférée : la Batterie !
Quand je dis un instrument, je devrais dire plutôt, un ensemble d’instruments à percussion
La Batterie (part 1)
Préambule :
Tout au long de son histoire, la country music a absorbé et intégré des usages venant d’autres
styles de musique. De même, depuis ses origines simplistes, elle a employé toute sorte
d’instruments. Ils ont été intégrés au fur et à mesure de leurs créations ou emprunté à d’autres
styles musicaux, du Dulcimer à la Pedal Steel, mais pas forcément sans mal !
Histoire :
Les instruments de percussions existent depuis bien longtemps, dans beaucoup de styles de
musique, classique ou militaire, mais souvent séparément jusqu’en 1900, période, où ils
commencèrent à être regroupés, notamment pour le Jazz.
Cela se composait, au début de :
Une grosse caisse (Bass Drum), venant d’Europe XVIIeme siècle
Une caisse claire (Snare Drum), venant aussi d’Europe XVIIIeme siècle
Une cymbale, venant d’orient, on en a retrouvé datant de 3000 ans avant JC.
Puis on y adjoint :
Des Toms, issus des tambours africains et Amérindiens
Une Pédale Charleston (Charley ou Hit Hat), d’origine romaine (Scabellum)
La Batterie moderne était née !
Les premières utilisations d’une Batterie, en country music, à
l’instar du jazz, remontent aux années 1935/1940. Le premier
groupe à l’utiliser en 1935, fut sans doute celui de Bob Wills,
« fiddler » émérite.
Grand innovateur, Bob est la figure emblématique du « Western
Swing », il fut un des premiers à incorporer aussi une guitare
électrifiée en 1938 dans sa formation, les « Texas Playboys ».
La country music, à cette époque est encore très acoustique, les
instruments à cordes utilisés alors, n’ont pas une grosse
puissance sonore. Les manufacturiers, les fabricants, développent des trésors d’ingéniosité
pour les amplifier naturellement : caisse de résonance, résonateur métallique, ouïes, nouveau
matériaux de fabrication…
La batterie, elle, composée de « tambours » ou d’instruments métalliques, dégage une très
forte puissance sonore !
Pour cette raison, la plupart des formations de country, de l’époque, ne veulent pas l’utiliser,
car elle couvre les autres instruments ; elle est considérée comme « impure » !
46
Par exemple, dans les années 1940, les batteurs étaient interdits de scène au Grand Ole
Opry ! Dans le sud, au Louisiana Hayride, ils ne purent sortir des coulisses avant 1956. Mais
dès les années 1960, beaucoup de groupes eurent finalement une batterie.
Maintenant, énormément de styles de musique utilisent la Batterie, et son évolution ultime, fut,
il y a quelques décennies, la batterie électronique, dans laquelle, les instruments sont
remplacés par des « Pads » recouvert de caoutchouc, sur lesquels on frappe de la même
manière que sur les versions acoustiques.
Intégration :
La solution pour obtenir une puissance de son moins forte, est de jouer avec des balais au
lieu de baguettes.
Suivant la configuration de la salle et de la scène, nombre de groupes utilisent un paravent en
plexiglas, de la dimension de la batterie, et situé juste devant, afin de diminuer les ondes
sonores venant directement de la batterie.
Certains groupes ou artistes, n’utilisent que certains instruments de percussions, comme
Junior Brown, par exemple, qui fait une bonne partie de ces scènes avec seulement une
caisse claire.
Souvent, donc, pour de bonne ou mauvaise raison, la batterie est reléguée à l’arrière de la
scène, ce qui fait que l’on ne voit plus beaucoup le batteur ! Pour remédier à ce fait, on place
souvent un praticable sous la batterie, afin de la rehausser, pour enfin voir l’instrumentiste.
La Batterie et la Guitare Basse, font partie toutes deux de la section rythmique d’un groupe.
Composition :
La configuration classique, actuelle, en
country, et dans pas mal d’autres genres
musicaux proches, comme le rock, est :
Une Grosse Caisse (au centre), une Caisse
Claire (centre gauche), une Pédale
Charleston (à l’extrême gauche), deux ou
trois Toms, aigu (alto) et médium (audessus de la grosse caisse) et un bass (à
droite de la Grosse Caisse et sur un
trépied), et deux Cymbales, une « Crash »
à droite, et une « Ride » à gauche.
D’autres percussions peuvent y être adjointes : Cloches, Tubular Bells, Woodblocks,
Washboard, Cymbales (Splash, China), des Gongs, des Tambourins (sur pieds ou fixés sur la
Charley)…
Il existe même des configurations avec une deuxième Grosse Caisse voir une deuxième
Caisse Claire, avec plus de Toms ou de Cymbales. On trouve maintenant des supports
métalliques, en forme de barrières tubulaires cylindriques, sur lesquels on peut fixer tous les
différents composants. Mais, on en arrive parfois à de monstrueux assemblages !
Chaque batteur a sa disposition tous ces instruments, et peut se constituer « Sa Batterie ».
Vous retrouverez la Batterie dans les prochains numéros du CWB, nous y verrons la
fabrication de chaque élément, la façon de jouer, les fabricants, la prise de son…
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MADE IN FRANCE par Jacques « Rockin’Boy » Dufour
Rubrique de l'actualité de la scène country en France et dans les régions frontalières, Suisse
et Belgique. Merci d'adresser vos dates et actualité pour les périodes janvier/février avant la
fin de l'année à l'adresse [email protected]
Merci de mentionner le CWB dans vos liens : http://www.cwb.countryenalsace.com/
Le CWB est bien placé sur la page d'accueil de www.countrygone.fr Merci Roger!
Un bon exemple à suivre : Joël du Country Dance Club Charente de Jarnac envoie le CWB à
chaque parution à tous les danseurs du club.
Mary est la chanteuse du tout nouveau
groupe grenoblois Black Velvet. Elle vient
du rock et de la variété et continue en
parallèle à composer dans ces styles. C'est
la rencontre en 2006 avec Alain Canovas et
Paul Bonsico, respectivement batteur et
bassiste des Rockie Mountains, qui l'amène
à la country. Elle entre alors dans le groupe
en remplacement de Rose Alleyson qui
démarre une carrière solo. Avec les
Rockies Mary effectue de nombreuses
dates en Bretagne, Provence, Lyonnais,
Charente et participe au festival de Déols
ainsi qu'au off de Craponne sur Arzon
2010.
Une nouvelle aventure commence en 2011 avec deux ex-Rockie Mountain, Paul à la basse, et
Marko Bonnefoy, venu du jazz et du blues, à la guitare solo. Maurice Tragni complète la
formation à la batterie. C'est un compositeur qui faisait partie de la Strada. Il joue également
avec GG Gibson. Pour certaines dates Black Velvet fait appel au renfort d'un guitariste
rythmique, André Billot, qui est également auteur/compositeur et sonorisateur. Le groupe a
donné deux concerts en 2011 et espère décrocher quelques festivals l'an prochain. Le
répertoire est moderne et bien dansable avec au programme les Dixie Chicks, Sugarland,
Terri Clark, Sara Evans, Dolly Parton, Linda Ronstadt (« Blue bayou »), Shania Twain, John
Anderson (« Seminole wind »), Hank Williams (« Jambalaya »), Deana Carter, Mary C
Carpenter (« I feel lucky »), Jann Browne (« Mexican wind »), Wayne Law, Jill King, Danni
Leigh, George Strait... www.info-groupe.com/blackvelvet/
Les vidéos des passages de Tennessee Stud au Country Rendez-Vous de Craponne sur
Arzon et au festival de Visaginas en Lituanie vous attendent sur www.tennesseestud.com
Le groupe normand Texas Line est actuellement composé de musiciens professionnels pluristyles et aux influences multiples. Olivier Bernon en est le chanteur-guitariste, Olivier Leclerc
est au fiddle et à la mandoline, Manu Bertrand, membre fondateur, est à la steel, au banjo, au
dobro et à la mandoline, Ralph Adam est au piano, Jean-Marc Hébert à la basse et Jeff
Gautier à la batterie. Leur tout nouvel album vient de sortir.
L'union fait la force. Un nouveau concept musical voit le jour avec le Flat Top Box Tour qui
réunit quatre artistes sur la même scène : Eddy Ray Cooper, Tim Broadbent, James Crowbar
et Jesse Reece. Infos [email protected]
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Sunrise est une formation niçoise qui a vu
le jour en 1984. Six albums ont été
enregistrés dont quatre de compositions
originales. En effet, deux répertoires sont
proposés selon la demande. Soit des
chansons country en français made in
Sunrise mais couvrant tous les styles du
cajun au western swing, du classique et
du moderne, du bluegrass, du californien
et bien sûr de la line-dance.
Membre fondateur, Marc Dalmasso est le chanteur et le pedal steel guitariste. Jérôme
Fourcand est le guitariste soliste + fiddle et chant, de même que Dominique Tallarida. Patrick
Bureau est le guitaiste acoustique + chant. Philippe Perez est à la basse + chant, enfin
Christian Ciffrès est le batteur. Le septième album est prévu pour 2013. Ce sera encore des
compos en français. Tous les titres sont en écoute sur http://www.sunrisecountry.fr/
Gilles Rézard, Banjomaniacs, organise des stages de banjo allant de 1h jusqu'à un weekend. Www.gillesrezard.com
Yannick Dimont, chanteur de Gunshot, prépare un album de country et de reprises 60's avec
la chanteuse Lilavati. Cette dernière vient de quitter sa Provence pour s'établir en Haute
Saône.
Pour Tumbleweed Music Band tout
commence par la danse et par une guitare
offerte par les copains pour l'anniversaire de
Bernard dont l'épouse est présidente de
l'association Buzzy Boots d'Adainville dans les
Yvelines (78). Comme il trouvait que c'était
pas marrant de jouer tout seul, Bernard s'est
vite vu rejoint par Lény (guitare électrique),
Jean-Louis
(basse),
Didier
(batterie),
Dominique (harmonica et chœurs) et Fabrice
(chant). Bernard assure la rythmique et les
chœurs.
On est en 2009 lorsque l'aventure démarre mais les premiers vrais concerts ne débuteront
qu'en décembre 2010.
Le répertoire country-rock est assez varié puisqu'on y trouve les trois Hank Williams (Sr, Jr et
III), Jennings, Dylan, Marty Stuart, Elvis, BR549, Brad Paisley, les Flatlanders, ZZ Top,
George Thorogood ou même un pot pourri de Johnny Cash. Une maquette est prévue pour
cet hiver. Www.tumbleweedmusicband.fr/
Les deux formations bretonnes de country-folk Mary Lou et Lonesome Day ont un projet
d'album commun pour 2012. Parmi les titres prévus figurent « These boots are made for
walking , San Antonio rose » et « Ghost riders in the sky ». Lonesome Day prépare
l'enregistrement d'un album de chansons d'enfants en bluegrass et en français, et un nouveau
CD avec majoritairement des compos.
Jefferson Noizet ne reprendra les concerts qu'en 2012, se réservant la période de fin d'année
pour travailler en studio.
Sabrina & Country Fever Band préparent un deuxième album pour 2012 ainsi qu'un clip
vidéo qui sera tourné en janvier.
49
C'est le chanteur Michel Benati qui a remplacé Angy repartie en Amérique au sein de
Matchriver. Michel chantait auparavant avec le Salt River Band. Mais comme un bienfait
n'arrive jamais seul il sera épaulé par une chanteuse venue de Paris, Lawrence Bethier. Cela
évitera du même coup de remplacer tout le répertoire féminin précédent. Le band est
actuellement en pleine répétition en studio à Scey sur Saône (70). Un clip vidéo est prévu et la
formation de la Haute Saône est prête à attaquer 2012 avec un premier concert prévu en
janvier dans le Jura.
Le nouvel album du groupe parisien Youpi Whaou vient de paraître.
Tomahawk est une histoire de famille. Au départ en 2002, nous avons Sophie, la chanteuse,
qui a découvert la country à la radio à l'âge de onze ans. Jean-Marc, son père, partage le
vocal et s'accompagne à la guitare rythmique et à l'harmonica. La soeur de Sophie, Mélanie,
est la choriste et son frère Nicolas est aux claviers. Cédric, le bassiste, est devenu le mari de
Sophie. Les « extérieurs » Antoine, ami de la famille, est le guitariste soliste. Il faisait
auparavant du R'n'B avec Jean-Marc. Enfin Laurent est le batteur. Tous sont de Grenoble et
de sa région. Le groupe a connu quelques interruptions depuis sa création pour causes de
mariage ou de naissance mais il est toujours actif, principalement en Dauphiné.
Le répertoire est new-country et country-rock
avec Little Big Town, Patty Loveless, Brooks &
Dunn,
Gretchen
Wilson,
Vince
Gill,
Montgomery Gentry, Lee Ann Womack, Trisha
Yearwood, Miranda Lambert, Garth Brooks,
Clint Black, Randy Travis, Tania Tucker,
Martina McBride, Keith Anderson, John Berry,
Trace Adkins ainsi qu'un medley de rock des
70's (AC/DC, Clapton, Led Zeppelin).
Tomahawk prévoit de sortir un CD cinq titres
pour 2012. [email protected]
Texas Side Step travaille sur des titres originaux qui seront produits en « live » en 2012. Cela
conduira à la sortie d'un album en cours d'année. Pour l'an prochain la formation alsacienne a
déjà 65 concerts de prévus, dont la reconduite des séjours en février à Carqueiranne dans le
Var et en Bretagne en avril.
Sortie officielle le 17 octobre du premier album de Raphaelle Dess produit par Jackson
MacKay. Il est en téléchargement sur Amazon et Itunes. Des influences d'Alisson Krauss,
Carole King, Joan Baez avec la « touche française ». www.backing-band.com
Rendons-nous dans le Jura suisse pour vous présenter une autre formation helvête qui est
née vers la fin des années 90 Red Indian Ponies, soit RIP-Countryband. De l'équipe des
débuts seuls deux des quatre membres fondateurs sont encore présents suite à une refonte
effectuée en 2007. Myriam (Grandval) assure le chant et la guitare rythmique, Jean-Marc est à
la basse, à l'harmonica ainsi qu'au chant également, Ralph est le guitariste soliste. Il joue
aussi du banjo et de la mandoline. Ces deux derniers musiciens sont Français mais résident
en Suisse (Bévilard et St Ursanne) depuis plus de vingt ans. Ils sont les deux membres
créateurs du groupe. Enfin Yves (Tramelan) est à la batterie. Creedence monopolise une
bonne partie du répertoire avec une vingtaine de reprises de Fogerty. Il reste cependant de la
place pour Johnny Cash, Doc Watson, Carlene Carter, Mark Knopfler, Willie Nelson, Calvin
Russell, Zachary Richard, les Shadows, Springsteen et même les Scorpions. Une palette
assez large donc. RIP se produit essentiellement dans l'arc jurassien français et bernois.
[email protected]
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A l'heure ou vous lirez ces lignes le nouvel album de Kevin Buckley sera sorti. Il a été
enregistré « live » au cours de la prestation du chanteur Normand au CRV de Craponne sur
Arzon en juillet 2010. « Kevin Buckley live » a été mixé à Nashville par le producteur de
Radney Foster. Il est disponible en téléchargement payant sur Itunes. Le KB Band devrait
accompagner Carlton Moody lors d'une tournée européenne et fera également la première
partie du groupe anglais Los Pacaminos. Un album studio d'originaux écrit pour les danseurs
en collaboration avec Guylaine Bourdages figure aussi parmi les projets. Www.kevinbuckley.fr
Nashville Arena est le dernier né de nos groupes puisque cette formation drômoise a vu le
jour en janvier de cette année. Trois de ses membres faisaient du rock du côté de Chabeuil (a
l'Est de Valence, au pied du Vercors). Il s'agit de Patrick Piegai, Lyonnais d'origine, qui est le
guitariste soliste + choeurs, Jean-Pierre Argout, le chanteur, qui s'accompagne à la guitare
rythmique et à l'harmonica, et le batteur Guillaume Cluzel. L'idée du groupe est partie de la
fréquentation de l'association de line-dance de Bourg de Péage Stomp & Go. Très vite sont
venus rejoindre le trio Jean-Pierre Félix (basse), Nathalie (choriste) et le papa du batteur Marc
Cluzel au saxophone. Cet instrument peut paraître incongru pour un répertoire country mais il
intervient dans des titres de Dire Strait, Glenn Frey, Roy Orbison ou Bill Haley. Parmi la
trentaine de reprises au répertoire on retrouve du Toby Keith, Alan Jackson, Keith Urban, John
Denver, Tim McGraw, Steve Earle, Elvis... Le groupe s'est rôdé par quelques dates locales et
prospecte pour 2012 tout en gardant son statut amateur. Http://lesnashvillearena.com
Sophie Binant a une particularité qui la distingue des
autres chanteuses : celle d'associer la country à la musique
celtique. Un retour aux origines direz-vous, mais ce qui est
étonnant c'est que cette artiste ne s'est établie en Bretagne,
près de Dinard (35) que depuis dix ans pour suivre les
activités de son mari Mikael qui est magicien! Le couple est
originaire de la Picardie (nord du bassin parisien). Au début
Sophie chantait de la variété française. Quand on lui a fait
découvrir la country elle s'est d'abord initiée par son aspect
classique : Dolly Parton, Ronstadt...
Une fois établie en Bretagne et pour répondre aux
demandes elle a abordé un côté plus moderne. Cependant
son choix de chansons emprunte davantage au passé,
beaucoup plus en tout cas que la majorité des autres
artistes de country : Dolly, Wynette, Emmylou, les Judds,
Willie Nelson, Dixie Chicks, Lynn Anderson, Mary C
Carpenter, Patty Loveless, Little Texas, Shania Twain, Alan
Jackson, Elvis, Terri Clark ainsi que Creedence dont elle a
toujours emprunté des morceaux, notamment les ballades.
Sophie continue de chanter en français et reprend ainsi « Sur la route de Memphis » et « Faire
un pont » (« Country roads » via Dick Rivers). Une quarantaine de chansons étoffent le
répertoire. Sophie se limite pour l'instant aux bars, soirées danse et festivals de Bretagne. Elle
s'est produite trois ans au festival Fort West (St Malo) et cette année à celui de Bain de
Bretagne. Le fait qu'elle se produise pour l'instant sur bandes orchestrées limite son rayon
d'action et ne lui permet pas l'ouverture vers des festivals extérieurs. En 2012 un projet
d'album de compos en français mariant la country et la musique celtique devrait lui offrir de
nouvelles perspectives. Ayant visionné la vidéo de l'une de ses chansons je peux vous dire
que Sophie Binant a du talent. Cela conjugué à un look des plus attrayants, je pense qu'on ne
tardera pas à reparler de cette artiste à découvrir sur http://www.sophie-binant.com
Bonne fin d'année à toutes et tous et rendez-vous en janvier.
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L’AGENDA
par Jacques « Rockin’Boy » Dufour
Etabli uniquement d'après les informations reçues des groupes et des organisateurs à
l'adresse [email protected] Pensez à m'envoyer vos dates pour la période
janvier/février avant la fin décembre. Bonne fin d'année à tous.
Alan Carter-19/11 Souille (72) + tous les jeudis au restaurant O Rock'nd Girls à Caen (14)
Alan Nash-12/11 Sillans la Cascade (83), 13/11 Sanary (83), 19/11 Six Fours Plages (83),
26/11 Carnoules (83), 17/12 Gibson's Hall Berre (13)
American Roots-12/11 Champniers Reilhac (24), 19/11 Le Restaurant St Léonard de Noblat
(87), 26/11 Le St Hilaire St Hilaire les Places (87), 03/12 Téléthon St Just le Martel
Bab'n'Blue-15/11 La Rotonde Tours (37)
Cactus Pickers-10/12 St Marcellin en Forez (42)
Charlie West-12/11Salle de la Riolette La Chapelle en Serval (60), 11/12 Condé sur Vesgre
(78)
Chevy Redd Sunset-20/11 Carrières sous Poissy (78)
Chicken Fried-19/11 Aux Trois Gaules Lyon (69), 17/12 Cessy (01)
Conniving-12/11 Guenange (57), 26/11 Restau du Coeur Ottange (57), 06/12 Téléthon
Florange (57), 31/12 Réveillon Joeuf (54)
Cool Brothers-26/11 Téléthon Agonac (24)
Country Side-03/12 Téléthon Landéda (29)
Dancin'Colt- 12/11 Varois et Chaignot (21), 17/12 le Dude Grattery (70)
 Eddy Ray Cooper-10/11 Privat Pub Bowling Narbonne
(11), 12/11 la Séguignière la Gaude (06), 26/11 le Break
Antibes (06), 01/12 le Pélican Nîmes (30)
Gas Oil-10/11 Pub Paddy Mulins Arles (13)
GRP Country-03/12 Salle Marcel Pagnol la Roque
d'Anthéron (13)
Hillbilly Frogs-19/11 + 30/12 Pub Fox and Frogs
Senonches (28)
Hillbilly Rockers- 17/12 Froges (38)
Honky Tonk Pickers- 18/11 Salle Bellegrave Pessac
(33), 19/11 Hillbilly Western Club Chavanod (74), 26/11
Turnhalle Teufenthal (CH), 03/12 Restaurant Acher Berne
(CH), 10/12 Mehrzweckhalle Lapunt Dälikon (CH)
Kentucky-12/11 Hornu (B), 19/11 Noyelles Godeault (62),
26/11 Jouarre (77)
Kevin Buckley-12/11 Château Thierry (02)
Lee la Divine-24/11 Dreux (28), 26/11 Chateauneuf en Tymerais (28), 03/12 Chaudon (28),
10/12 Cintray (28), 31/12 Dreux (28)
Leslie Ryan-26/11 Jarnac
Liane Edwards-11-12/11 le Smart Dijon (21), 18/11 Croque Notes Seclin (59), 19/11 Hasnon
(59), 25/11 St Etienne (42), 01/12 O'Flaherty's Nîmes (30), 02/12 O'Grill Privas (07), 10/12
l'Anecdote Autrans (38)
Lilly West-09/12 Sixties Diner Aubière (63)
Little Creek-19/11 Montreuil Bellay (49), 18/12 Intermarché Beaufort en Vallée (49)
Made in Country-26/11 Prisme de Seyssins (38)
Mariotti Brothers-20/11 Corbelin (38)
Mary-Lou-12/11 le Café Cardrac (35)
Nashville Band-12/11 Palais des Congrès Loudéac (22), 13/11 Tregung (29), 19/11 Soubise
(17), 31/12 Ploermel (56)
Nick Manley-la Mandoline Cognac en Forêt (87) + Pascal Billard
Orville Nash-03/12 Locqueltas (56)
52
Outlaw-19/11 Ste Radegonde (12), 25/11 l'Alcôve Villemur sur Tarn (31), 26/11 Sadirac (33),
03/12 Crampagna (09)
the Partners- 03/12 Noisy le Grand (93)
Paul Mac Bonvin-19/11 Lucenay (69)
RN 10-19/11 Stade Rungis
Roadrunners-18-19/11 la Treille Prilly (CH)
Rockincher-12/11 Chalet des Moissons Balma (31), 26/11 Salle le Conquérant St James (50),
Rose Alleyson-11/11 Romilly sur Andelle (27), 17/12 Gibson's Hall Berre l'Etang (13) +
Carlton Moody
Rose-Mary Lou-19/11 Festival Guitar'Land Labenne (40)
Rusty Legs-19/11 Vic en Bigorre (65), 25/11 le Bowling Albi (81), 10/12 St Sardos (82), 16/12
le Bowling Albi (81)
Sabrina & Country Fever Band- 18/11
Cholet (49), 26/11 Nantes (44), 04/12
Montoire sur le Loir (41), 14/12 St Sébastien
sur Loire (44), 18/12 Mouzillon (44), 31/12
Cholet (49)
Sandy & les Prairie Dogs-15/11 Pasino St
Amand
(59),
01/12
Rungis
(95)

Steve & Heather-29/12 Petit Journal
Montparnasse Paris (75)
Studebakers-03/12 Méthamis Café (84)
Tennessee Stud- 12/11 Eveux (69), 19/11 Solidarité Bidonville Madagascar Rillieux la Pape
(69)
Texas Line-04/11 Restaurant le Verger Bourg Achard (27), 12/11 + 26/11 + 10/12 Rêve de
Bisons Muchedent (76), 20/11 Franconville (95)
Texas Side Step-05/11 Toul (54), 12/11 Drusenheim (67), 13/11 Soissy sous Montmorency
(95), 19/11 Bartenheim (68), 25/11 Charleville (08), 03/12 Cernay (68), 10/12 Soucelles près
Briolley (49)
Thierry Lecocq- 03-04/12 Grand Camp Mesy, 17/12 Strasbourg (67) + JP Distel, 31/12 Palais
des Congrès Strasbourg (67) + Sharon Lombardi, Gilles Apap, JM Redon
Toly-12/11 Nouvion sur Meuse (08), 07/01 Pontfaverger (51)
Tomahawk-30/11 Grenoble (38), 03/12 Noyarey (38) à confirmer
Women Folk-26/11 Centre Culturel St Jean Bonnefonds (42)
Yves D- 12/11 Gengenbach (D), 19/11 Argentine (73), 17/12 St Laurent du Pont (38), 31/12
Monthey (CH)
Yane Matis-26/11 Hauteville Lompnes (01)
Autres dates :
Toby Keith, Allison Moorer, Steve Earle-12/11 Halle de la Foire de Bâle (CH) www.AVO.CH
Rockin'Gone Party 8-19/11 St Rambert d'Albon (26) avec Voola & the Jayhawks (UK), Jessie
& the Orbits (UK), the Zazou Cowboys (UK), Al Willis, the Barfly www.rockarocky.com
Country Saintes (17)-10/12 Parc des Expos de Saintes (17) avec Joni Harms (USA), Lilavati,
Mr Jay, Back West [email protected]
Wayne Law (AUS)-21/01 Salle du Scaouet Baud (56) http://countrylibertyvannes.emonsite.com
Rendez-vous en janvier 2012 avec un Agenda plus fourni...
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RADIOS COUNTRY SUR LE NET par Gilles Bataille
Tous les Jours
24h00 / 24h00
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24h00 / 24h00
Radio Country Club
Big Cactus Country
Radio Country Family
Big boss country
Country Show Radio
WTCR FR
Jean-Yves
Johnny D
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Country Line FM
Yvon
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10h30 - 11h30
et 15h30 16h00
07h30 et 19h30
The Buffalo
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http://www.radionomy.com:80/FR/Radio/co
untry-line-fm
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Country Music
Max
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Country route
Phil
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Couleur Country
Country Music
Kanga routes
Country club
W country
Artistes français
Country-Collines
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Bruno Richmond http://www.radiofm43.com/
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Roland
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Michel
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Jean-Pierre
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08h00 - 11h00
Old Time & New Country
Jean
13h30 - 14h30
17h30 - 18h30
18h00
19h30
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20h30 - 21h30
Country Music
On the Road Country Music
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Free Country
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Chicken Country
Guitar Town
Mercredi
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13h30 - 14h30
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18h00 - 20h00
18h30 - 20h00
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Coast to Coast
Country Music
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Country Time
Jack in the Box
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Jeudi
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18h00 - 20h00
20h00 - 22h00
20h00 - 20h45
20h30 - 22h00
Country Music
W country
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FACM Country Show
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Lundi
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20h00 - 23h00
21h00 - 22h00
22h00 - 00h00
Mardi
Kanga routes
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Kenny
Roland
Sergio
Gilles
Chris et
Morgane
Didier
Konrad
Jean-Pierre
Kenny
Christian
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Bernard
David et JeanLuc
Patrick
Jean-Michel
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Patrick
Fredéric
Jean-Luc et
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Radio beffroi 95.2 FM Thionville
www.radio-liberté.com
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www.rpl-radio.com
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www.soleilfm.com/
www.radioarverne.com
www.rvrradio.fr/
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sU=frequence_verte&pT=wm
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http://rigcountryshow.ifrance.com/
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Country Road
Country Music
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Big boss country
Big boss country
1 sdi sur 2
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