MOLIÈRE FRANÇOIS RODINSON GEORGE DANDIN

Transcription

MOLIÈRE FRANÇOIS RODINSON GEORGE DANDIN
MOLIÈRE
FRANÇOIS RODINSON
GEORGE DANDIN
MER 06 MAR 20H30
JEU 07 MAR 19H30
VEN 08 MAR 20H30
CENTRE DRAMATIQUE NATIONAL ORLÉANS/LOIRET/CENTRE
DIRECTION ARTHUR NAUZYCIEL
Théâtre d’Orléans
Boulevard Pierre Ségelle, 45 000 Orléans
TARIFS
Tarif plein 20€
Tarif réduit (demandeurs d’emploi, plus de 65 ans) 15€
Moins de 30 ans 10€
Tarif groupes (10 personnes et plus) 10€ / Groupes scolaires 7€
Réservations au 02 38 81 01 00 et sur www. cdn-orleans.com
CONTACTS
Relations avec le public: Nathalie Dumon 02 38 81 00 00
Presse: Flore Bonafé 02 38 62 15 55
George Dandin
Philippe Fretun
Angélique
Maud Le Grévellec
Monsieur de Sottenville
Daniel Laloux
Madame de Sottenville
Sylvie Milhaud
Clitandre
Guillaume Durieux
Lubin
Abbès Zahmani
Claudine
Caroline Breton
lumières
Christian Pinaud
vidéo
Thibaut Charlut
production
Compagnie des Transports
CDN d’Orléans
Grand Théâtre de Luxembourg
Théâtre de la Manufacture - CDN
de Nancy
Avec le soutien du Théâtre
Nanterre-Amandiers
GEORGE DANDIN
Le grand divertissement royal de Versailles
Molière
mise en scène François Rodinson
Compagnie des Transports 18 rue de Verdun - 54000 Nancy
Chargée de production Madeleine Decaux
06 62 43 43 00 [email protected]
www.cietransports-rodinson.com
GEORGE DANDIN
Le grand divertissement royal de Versailles
Molière
mise en scène François Rodinson
« C’est au goût du temps ! Une phrase est comme un gant
de chevreau pour un esprit vif, qui vous la retourne en un
clin d’oeil ».
Shakespeare, La Nuit des Rois,
trad. Bernard Noël.
« Et sans doute notre temps... préfère l’image à la chose, la
copie à l’original, la représentation à la réalité, l’apparence à
l’être... Ce qui est sacré pour lui, ce n’est que l’illusion, mais
ce qui est profane, c’est la vérité. Mieux, le sacré grandit
à ses yeux à mesure que décroît la vérité et que l’illusion
croît, si bien que le comble de l’illusion est aussi pour lui le
comble du sacré. »
Feuerbach, Préface à la deuxième édition de L’Essence
du christianisme.
Extrait mis en exergue de La Société du spectacle de
Guy Debord
« J’écris autrement que je ne parle, je parle autrement que
je ne pense, je pense autrement que je ne devrais penser,
et ainsi jusqu’au plus profond de l’obscurité. »
Franz Kafka
GEORGE DANDIN
Le grand divertissement royal de Versailles
Molière
mise en scène François Rodinson
Tout est faux
Q
u’est ce qui est aussi niais et sucré (on
pourrait dire aussi « politiquement
correct ») que pouvait l’être la pastorale
au temps de Molière ? Pour une mise
en scène radicalement contemporaine,
je choisis le talkshow de la plus lénifi
ante télévision, trou noir dans la torpeur
dominicale.
Notre scène de George Dandin est donc
un plateau de télévision. Des rails de
travelling, des grosses caméras, bien sûr,
une table de maquillage dans un coin,
des canapés et des fauteuils, des micros,
une lumière rouge qui annonce que «
ça tourne », des écrans de contrôle, des
câbles, des gros projecteurs qui baignent
tout de lumière, un fond bleu pour réaliser
des « incrustations »... On parle de tout
et de rien comme dans un Dimanche +
de Drucker, un Grand Journal de Canal+
ou encore, pour les nostalgiques, comme
dans feu l’émission de Maritie et Gilbert
Carpentier du samedi soir avec ses petites
haies fleuries (alors en noir et blanc).
Nous sommes donc dans le royaume du
kitsch et de la vacuité, fenêtre télévisée
ouverte sur le néant où l’on mélange des
considérations sur l’élevage des huîtres,
la nouvelle équipe de France de saut à la
perche, avec des comédiens qui viennent
faire la promotion de leur dernier film ou
des politiques décomplexés qui tapent sur
leurs adversaires et sur les acquis sociaux
avec une voix de sirop au miel. Et toujours,
bien sûr, l’émotion qui colore chaque sujet
et ce ton de vérité si bien dosé, si bien
joué…
Et pourtant, tout est faux. La façade d’une
maison (celle de George Dandin) qui sert
de décor est un châssis sur roulettes en
pur toc. Une simple échelle, à l’arrière,
permet d’accéder à la fenêtre, à l’étage.
De même, il y a de fausses voitures.
Dandin croise ses beaux-parents dans la
rue. Mais tous sont en voiture. Les nobles
déchus n’ont plus qu’un 4X4 Porsche
Cayenne et Dandin un 4X4 en tout point
semblable, sauf qu’il est de marque BMW.
Les 4X4 investissent la scène mais ils sont
faux, ce ne sont que des façades, des 4X4
à pédales !
Ça commence comme ça : tous les
acteurs, assis sur des canapés design,
parlent de tout et de rien. Une chanson
de variété sur le thème de l’amoûûûr est
chantée. Comme dans un song brechtien,
un glissement s’opère et le réel, petit à petit
envahit la scène. Se joue alors la fable
de George Dandin qui sera à nouveau
interrompue par ces fameux intermèdes
suaves et très contemporains.
Ainsi, nous interrogeons la thématique
du faux, de la dépossession de soi,
des illusions assénées par le spectacle
télévisuel, infantilisant, propagateur du
sexisme ordinaire, du voyeurisme, de
l’exaltation de la puissance et du culte de
la jeunesse, de la beauté …
Et l’on interroge aussi la servilité des
médias au pouvoir…. Comme au temps
de Louis XIV.
GEORGE DANDIN
Le grand divertissement royal de Versailles
Molière
mise en scène François Rodinson
Molière notre contemporain,
une critique du divertissement
P
lutôt méconnue, cette oeuvre de
Molière est même souvent éditée
sans les intermèdes bucoliques et sans
son titre original Divertissement royal
de Versailles. Ces intermèdes forment
une bluette parallèle, comme un écrin
sucré encadrant la fable George Dandin
qui elle, alterne bouffonnerie, humour
grinçant et même, parfois, un sombre
et profond désespoir. Les malheurs de
Dandin n’ont d’égaux que la bêtise crasse
qui englue tous les protagonistes et les
rend, finalement, comiques. Pas un pour
racheter l’autre : Dandin lui-même fait le
mauvais choix. Pour posséder un titre (le
très farfelu marquis de la Dandinière), il
se marie avec une jeune noble délurée.
Celle-ci le fait cocu derechef et le pauvre
Dandin se plaint aux parents. Mais les
apparences sont vraiment trompeuses et
il s’empêtre dans sa rustre maladresse.
Les parents Sottenville frappent par leur
arrogance. Hautains et cocasses, ils ne
peuvent qu’avoir raison, ne souffrent
aucune contradiction et ne reconnaissent
comme interlocuteurs valables que ceux
de leur classe. Le valet est autant roué
que benêt. Angélique est tout sauf un
ange. Bref, sous l’oeil de Molière, ce petit
coin de France est bête et s’en satisfait
dans une tradition bien française : l’amant,
le cocu, les beaux parents et, récurrente,
une vigoureuse grivoiserie.
Contraste saisissant, donc, entre cette
fable rude et grotesque et les fragments
de pastorale un peu niais qui l’entrelardent
où un berger se meurt d’amour en
vers transis. Le tout forme donc un «
divertissement » dédié au roi à l’occasion
des grandes fêtes de Versailles en termes
galants et flatteurs.
Difficile de se trouver dans la tête de
Molière, mais comment ne pas voir dans
cette mise en abîme une critique du
divertissement. À ce moment, la pastorale
est déjà un genre suranné s’il en est que
Molière traite à la limite du pastiche. Tant
d’excès dans la mièvrerie confondent
et deviennent comiques, aussi, d’une
autre manière. Comme si, aujourd’hui, on
écoutait (et voyait !) Mireille Mathieu à la
télévision. Ce qui est un fait...
C’est donc bien des préoccupations d’un
Guy Debord dans sa fameuse Société du
spectacle que nous aimerions traiter dans
cette mise en scène de George Dandin.
Quels sont les mécanismes d’aliénation
contemporains ? Comment les enjeux
de pouvoir et d’argent interfèrent-ils dans
les rapports amoureux
? Pour nous,
Fassbinder est passé par là... Rêves de
royauté et de baroque, de marques et
d’apparat... Manipulation sans vergogne
sous les oripeaux de l’innocence et de
la candeur... décidément, tout cela est
fichtrement d’actualité !
GEORGE DANDIN
Le grand divertissement royal de Versailles
Molière
mise en scène François Rodinson
Le désir asphyxié,
ou comment l’industrie culturelle
détruit l’individu
F
reud écrivait en 1930 que, bien que doté par les
technologies industrielles des attributs du divin, et « pour
autant qu’il ressemble à un dieu, l’Homme d’aujourd’hui
ne se sent pas heureux ». C’est exactement ce que la
société hyperindustrielle fait des êtres humains : les privant
d’individualité, elle engendre des troupeaux d’êtres en mal
d’être ; et en mal de devenir, c’est-à-dire en défaut d’avenir.
Ces troupeaux inhumains auront de plus en plus tendance
à devenir furieux – Freud, dans Psychologie des foules et
analyse du moi, esquissait dès 1920 l’analyse de ces foules
tentées de revenir à l’état de horde, habitées par la pulsion de
mort découverte dans Au-delà du principe de plaisir, et que
Malaise dans la civilisation revisite dix ans plus tard, tandis
que totalitarisme, nazisme et antisémitisme se répandent
à travers l’Europe. Bien qu’il parle de la photographie, du
gramophone et du téléphone, Freud n’évoque ni la radio ni
– et c’est plus étrange – ce cinéma utilisé par Mussolini et
Staline, puis par Hitler, et dont un sénateur américain disait
aussi, dès 1912, « trade follows fi lms » (le marché suit les
films). Il ne semble pas non plus imaginer la télévision, dont
les nazis expérimentent une émission publique dès avril
1935. Au même moment, Walter Benjamin analyse ce qu’il
nomme le « narcissisme de masse » : la prise de contrôle de
ces médias par les pouvoirs totalitaires. Mais il ne semble
pas mesurer plus que Freud la dimension fonctionnelle
– dans tous les pays, y compris démocratiques – des
industries culturelles naissantes.
Bernard Stiegler.
GEORGE DANDIN
Le grand divertissement royal de Versailles
Molière
mise en scène François Rodinson
François Rodinson
Metteur en scène
Après avoir été l’élève
d’Antoine Vitez à
L’École de Chaillot,
François
Rodinson
devient assistant à
la mise en scène de
René Loyon, puis de Charles Tordjman
au Théâtre Populaire de Lorraine de
Thionville. Il travaille à ses côtés sur trois
spectacles : Saint Elvis de Valletti, TonkinAlger d’Eugène Durif et La Nuit des Rois
de Shakespeare.
Tout en menant alors des travaux
personnels et une double carrière
d’acteur et de metteur en scène, François
Rodinson demeure un partenaire régulier
du Théâtre de la Manufacture de Nancy.
Le CDN produit avec lui un spectacle pour
enfants : Le petit Théâtre d’éléphant de
l’auteur indien Partap Sharma. Ensuite,
une mise en scène de François Rodinson
est accueillie avec succès dans la grande
salle du CDN,Speed de William Burroughs
Jr. Il dirige alors une compagnie en région
parisienne et met en scène Antoine et
Cléopâtre de Shakespeare au CDN
de Besançon. Pendant deux ans, il
est journaliste pour le mensuel Nova
Magazine.
Acteur, il joue auprès de Jean-Louis
Martinelli et de Yannis Kokkos. On le
voit aussi à la télévision et au cinéma. Il
écrit et réalise ses propres films, avant de
retrouver Charles Tordjman pour Le Retour
de Sade, d’abord comme collaborateur à la
mise en scène puis en tant que conseiller
artistique et metteur en scène associé au
Théâtre de la Manufacture et professeur
au Conservatoire d’art dramatique de
Nancy.
Pour mener à bien des projets personnels,
il crée une nouvelle compagnie théâtrale
en Lorraine, La Compagnie des
Transports. En 2007, il crée au théâtre de
la Manufacture Classe, d’après le texte de
Blandine Keller, puis, en 2009, La Tête de
l’Homme d’après le roman de Florence
Pazzottu. En 2009, il collabore au projet
Sténopé, conçu par Ézéquiel GarciaRomeu, qui travaillera à nouveau en 2010
avec lui sur la scénographie de Charlie et
Nemo. En 2010, François Rodinson met
en scène Colors et U.F. du jeune auteur
roumain Peca Stefan.
Il monte actuellement Andromaque de
Racine et George Dandin de Molière,
dans le cadre d’une démarche sur la
transmission et la contemporanéité des
classiques.
GEORGE DANDIN
Le grand divertissement royal de Versailles
Molière
mise en scène François Rodinson
Philippe Fretun
George Dandin
Philippe Fretun a été
formé au Conservatoire
National supérieur d’art
dramatique et à l’École
Nationale
Supérieure
des Arts et Techniques
du Théâtre.
Romaines, Le Perroquet vert, Les
Marrons du feu, Le Miracle, Yacobi et
Leidenthal, Les Animaux ne savent pas
qu’ils vont mourir et Poeub) et Valère
Novarina (La Scène)... En 2008 il joue
sous la direction d’Olivier Cruveiller
dans Bar, de Spiro Scimone.
Au théâtre il a travaillé, notamment,
sous la direction de Pierre Pradinas
(Freaks Society), Jacques Rosner (Si
jamais j’te pince), Jérôme Deschamps
(La famille Deschiens), Antoine Vitez
(Le Revizor), Benoit Régent (Gerbe
de blé), Jean- Hugues Anglade
(Great Britain), Jean-Pierre Vincent
(le Misanthrope), Jorge Lavelli
(Songe d’une nuit d’été, Opérette, La
Nonna), Luca Ronconi (Le Marchand
de Venise), Stéphane Braunschweig
(Peer Gynt), Claudia Stavisky (Le
Monte-plats), Benoît Lambert (Sixième
solo), Jacques Nichet (Mesure pour
mesure, Casimir et Caroline, Faut
pas payer), Philippe Minyana (AnneMarie), Charles Tordjman (La nuit
des rois, Adam et Eve, Fin de partie,
L’Opéra de Quat’sous, Bastringue à la
gaieté théâtre), Michel Didym (Ruines
Au cinéma, Philippe Fretun a tourné,
entre autres, avec Christine Pascale
(La Garce), Laurent Heynemann (Les
mois d’avril sont meurtriers), Leos
Carax (Mauvais sang), Philomène
Esposito (Mima, Toxic Affair), Romain
Goupil (Maman), Lucas Belvaux (Pour
rire), Dominique Cabrera (Nadia et
les hippopotames), Christian Vincent
(Sauvemoi), Pierre Jolivet (Le frère
du guerrier, Filles uniques), Philippe
Le Guay (Le coût de la vie) et Robert
Guédiguian (Le promeneur du Champ
de Mars)...
Il a également tourné pour la télévision
et fait de la mise en scène au théâtre.
GEORGE DANDIN
Le grand divertissement royal de Versailles
Molière
mise en scène François Rodinson
Maud Le Grévellec
Angélique
Maud Le Grévellec
intègre en 2001
la troupe du TNS,
après avoir suivi
les formations du
Conservatoire
d’Art Dramatique de Lorient, du
Conservatoire National de Région de
Rennes et de l’école du TNS (Groupe
XXXII). Elle participe aux créations du
Groupe Incognito, dont Le cabaret des
vanités, en 2011.
Depuis 2007, elle joue notamment
dans La mouette et Les trois soeurs,
d’Anton
Tchekhov,
La
famille
Schroffenstein d’Heinrich Von Kleist
et Le misanthrope de Molière, mis en
scène par Stéphane Braunschweig,
dans La République de Mek-Ouyes
de Jacques Jouet, sous la direction de
Jean-Louis Martinelli, dans Le conte
d’hiver de Shakespeare et Le triomphe
de l’amour de Marivaux, mis en
scène par Jacques Osinski, dans Les
nouvelles du plateau S d’Oriza Hirata,
mis en scène par Laurent Gutman.
Elle a travaillé également avec les
metteurs en scène Joël Jouanneau,
Jean-Louis Hourdin et Lukas Hemleb.
Avec la Compagnie des Transports,
Maud
Le
Grévellec
incarne
Andromaque de Racine, mis en scène
par François Rodinson et créé au
festival RING à Nancy.
GEORGE DANDIN
Le grand divertissement royal de Versailles
Molière
mise en scène François Rodinson
Daniel Laloux
Monsieur de Sottenville
Figure
(et
si l ho u e tte )
singulière
du
théâtre français, il
a toujours mené
de front sa carrière
de musicien et
de comédien. Au
théâtre, il joue avec Joël Jouanneau,
Jérôme Savary, Roger Planchon,
Laurent Gutmann. Au fil de sa carrière,
il croise aussi Raymond Devos. Ses
contributions, au théâtre : Légendes
de la forêt viennoise, Laurent Gutman,
Personkrets, de Lars Noren, JeanLouis Martinelli, Les Dingues de
Knoxville, Joël Jouanneau, Le Faiseur,
de Balzac, Françoise Petit, Mon maître
soixante trois, de Pierre Dac, Jérôme
Savary, Les Rustres, de Goldoni,
Jérôme Savary, Marcus brutus, Robert
Fortune, Le Coït interrompu, Daniel
Laloux / Jean- Pierre Sentier, America
hurrah, Antoine Bourseiller, Le Roi
Lear, Daniel Benoin, Le Loup garou,
de Vitrac, Les Pupitres, Raymond
Devos, Magic circus, Jérôme Savary,
Thé, de Copi, Jérôme Savary, Ubu
roi, d’Alfred Jarry, Victor Garcia, Les
Âmes mortes, d’Adamov, Roger
Planchon, Edouard II, de Marlowe,
Henri IV, de Shakespeare, Les Trois
mousquetaires.
Au cinéma, il joue avec Jean Yann,
Pierre Richard, Claude Zidi, François
Duperon, Milos Forman, Pierre
Salvatori, Richard Bean et Jean-Pierre
Sentier… (Franck Spadone, Richard
Bean, Cible émouvante, Pierre
Salvadori, Valmont, Milos Forman,
Un coeur qui bat, François Dupeyron,
Debout les crabes, Jacques Granjouan,
La Révolte des enfants, Gérard
Poitou, Poussière d’ange, Edouard
Mirmans, Rue du départ, Tony Gatlif,
Les Cigognes n’en font qu’à leur tête,
Didier Kaminka, Irina et les ombres,
Alain Robac, Le Voyage de Noémie,
Michel Rodes, Un bruit qui court,
Jean-Pierre Sentier / Daniel Laloux,
Le Jardinier, Jean-Pierre Sentier, Les
Rois du gag, Claude Zidi, Deux heures
moins le quart avant Jésus-Christ,
Jean Yanne, L’Entourloupe, Gérard
Pires, Les Malheurs d’Alfred, Pierre
Richard, Dragées au poivre, Jacques
Baratier)
À la télévision, il croise Jean-Christophe
Averty, Serge Moati, Bernard Boutier,
Don Kent…
Auteur d’un disque, Carré, il a joué
avec D. Allen, Marion Brown… et créé
avec Joseph Racaille Musique légère
sur terrain lourd et Le brame des fous.
Il est aussi auteur : La Tétine de Jade,
Le Ver solitaire, Le Tambour ailleurs,
Le Coït interrompu. Il a écrit, joué et
réalisé avec Jean-Pierre Sentier le film
Un bruit qui court. Il est coscénariste
du film Le Jardinier, toujours avec
Jean-Pierre Sentier, film qui a reçu le
Prix Jean Vigo.
GEORGE DANDIN
Le grand divertissement royal de Versailles
Molière
mise en scène François Rodinson
Sylvie Milhaud
Madame de Sottenville
Après une période
durant laquelle elle
joue essentiellement
en Belgique, elle
s’installe en France
en 1985, tout d’abord
à Grenoble, où elle travaille notamment avec Georges Lavaudant et Ariel
Garcia Valdès, puis à Lyon. Sylvie a
joué dans La tragédie du vengeur (C.
Tourneur/R. Brunel) et travaillé sous
la direction de Jean-Louis Martinelli
dans notamment Roberto Zucco de
B-M. Koltès, L’année des treize lunes
de R-W. Fassbinder, Andromaque de
Jean Racine, Germania III de H. Müller, Le deuil sied à Electre de E. O’Neil,
Categorie 3 : 1 – Personkrets de Lars
Norén, Les Sacrifiées, et Kliniken, d’A.
Fromager dans Music-Hall, B. Sobel
dans La tragédie optimiste, J. Rebotier
dans Vengeance tardive, Jossi Wieler
dans Camping 2000 et elle a mis en
scène Mary’s minuit.
À l’écran, on a pu la voir dans Toute
une nuit de Chantal Akermann
(1982), Palazzo mentale de Georges
Lavaudant (1981), La vie de Marianne
de Benoît Jacquot (1994), Un monde
paisible de Michel Deville (2002) ou La
fuite de Monsieur Monde de Claude
Goretta (2004). Elle a joué tout récemment Kliniken, de Lars Norén, sous la
direction de Jean-Louis Martinelli.
GEORGE DANDIN
Le grand divertissement royal de Versailles
Molière
mise en scène François Rodinson
Guillaume Durieux
Clitandre
Guillaume Durieux
est
à
la
fois
comédien, chanteur
et chef de troupe du
Groupe Incognito,
collectif au long
cours, il commence une formation
au Conservatoire de Lille avant de
rejoindre l’école du Théâtre Nationale
de Strasbourg où il découvre le chant.
Au théâtre il joue sous la direction de
Yannis Kokkos dans Le songe d’une
nuit d’été de Shakespeare, Olivier
Py dans Le soulier de satin de Paul
Claudel et dans l’opera d’Honegger
Jeanne au bucher présenté au festival
d’Edimbourg, Jacques Vincey dans le
belvédère d’Horvath, Gabriel Garrant
dans Jouvet-Gary. Il découvre l’art de
la marionnette et accompagne Alice
Laloy dans la création de d’états de
femme. Il est invité par Michel Didym
a participer à plusieurs Mousson d’été,
et joue sous sa direction dans le jour
se lève Léopold de Serge Valetti.
Grâce à Claude Guerre avec qui il se
forme à la fi ction radiophonique, il
participe sous sa direction et celle de
Blandine Masson et de Michel Sidoroff
à de nombreuses mise en onde. Il
rejoint Claude Guerre à la Maison de
la poésie, et y interprète V. de Tony
Harrison, poème aux accents british
et foncièrement rock’n roll. Il se parfait
à l’art du dire en poésie aux cotés de
Jacques Darras, Claude Guerre et
Jacques Bonnaffé avec qui
à plusieurs banquets du
à d’autres réjouissances
par Serge Hureau pour le
Chanson.
il participe
faisant et
orchestré
Hall de la
Depuis sa sortie de l’école, il est
plusieurs fois accueilli avec le Groupe
Incognito, collectif d’artistes dont il
assure depuis la direction, par la Maison
du comédien-Maria Casares à Alloue
village de Charente. Il y dirige, en plus
des spectacles de la compagnie, un
groupe d’amateur et monte Woyzeck
de Buchner et Ah ! Ca ç’est vraiment
chié à partir d’un montage de textes
réunissant Louise Labbé, Dario Fo,
Franca Rame et des farces du moyen
âge. Le Groupe Incognito a présenté
son dernier spectacle Le cabaret
des Utopies en juin 2009 au théâtre
de la cité internationale avant une
tournée d’un mois à San Paolo-Brésil.
Il réunit les membres du collectif pour
leur nouvelle création le cabaret des
vanités à La Comète scène nationale
de Chalons en Champagne où il
est artiste associé. Il écrit et joue en
anglais une série de contes pour la
fondation Hermès dans le cadre du
lancement de leur parfum « Voyage d’
Hermès » . Ce projet présenté d’abord
à Paris le mène à New York, Madrid et
Hong Kong.
GEORGE DANDIN
Le grand divertissement royal de Versailles
Molière
mise en scène François Rodinson
Abbés ZAHMANI
Lubin
Paris.
Abbés
Zahmani
est comédien et
metteur en scène,
formé à l’école
nationale de la
rue Blanche et
au Conservatoire
national
d’art
dramatique
de
Au théâtre, il joue notamment avec
Alain Françon, Dominique Bluzet,
Jean-Pierre
Vincent,
Jean-Louis
Martinelli, Roger Planchon, J.C.
Grinevald, Jérôme Savary, T. Kantor,
G. Vergez, Jacques Rosner, L.Melki, J.
Weber, André Steiger, Bertrand Blier.
Au cinéma, il joue dans de nombreux
films : le miraculé de jean pierre mocky,
la vie est un long fleuve tranquille
d’Etienne Chatiliez, Le mariage du
siècle de Philippe GALLAND, Le thé à
la menthe d’A. Bahloul, Les ripoux de
Claude ZIDI, 10 millions de centimes
de Bachir DERIAS…et dernièrement
Disco, Camping, Camping 2 de Fabien
Onteniente, Le fils a Jo de Philippe
Guillard.
Depuis 1987, il met en scène et
interprète des textes de Stanislaw
Witkiewicz, de Monique ENCKELL,
Thomas Bernhard, Paul EDMOND,
Raoul CARSON, Roger Hanin, Mickaël
BOULKAKOV.
GEORGE DANDIN
Le grand divertissement royal de Versailles
Molière
mise en scène François Rodinson
Caroline Breton
Claudine
Caroline Breton est
une actrice formée
à l’ERAC (auprès
de Valérie Dréville,
Charlotte Clamens ou
encore Jean-Pierre
Vincent : promotion
2004) et à la danse
contemporaine auprès de Sophie
Lessard.
Au théâtre, elle joue sous la direction
de Jean-Pierre Vincent, Gildas Milin,
Bruno Bayen, David Lescot, Oskaras
Korsunovas, Arpad Schilling, Art Zoyd
et Jean-Louis Martinelli. Elle participe
aux 5 créations du collectif Extime/
Jean-Pierre Baro de 2004 à 2009 dont
la dernière Ivanov (ce qui reste dans
vie).
Elle
joue
dans
des
fictions
radiophoniques pour France Culture et
France Inter sous la direction d’Etienne
Vallès, Myron Meerson, Alexandre
Plank, Laure Egoroff et Cédric Aussir.
Au cinéma, elle joue notamment sous la
direction de Bruno Podalydès, Étienne
Chatillez, Nicolas Engel, Arnaud
Sélignac et Olivier Van Hoofstadt.
Caroline Breton est aussi performeuse.
Récemment, elle a joué dans Ithaque
de Botho Strauss dans une mise en
scène de Jean-Louis Martinelli au
théâtre Nanterre-Amandiers.
GEORGE DANDIN
Le grand divertissement royal de Versailles
Molière
mise en scène François Rodinson
Christian Pinaud
lumières
Christian Pinaud a été formé
à l’École de la rue Blanche
à Paris de 1983 à 1985. Il
a travaillé notamment avec
Alain Françon, Lorenzo
Mariani, Andréas Homoki,
René Koering, Patrice Caurier, Moshé
Leiser, Alain Marcel, Charles Tordjman,
Michel Didym, Denis Lanoy, Dag
Jeanneret, Marc Lainé, Benoît Giros,
Stephen Taylor, Guillaume Lévèque.
Avec François Rodinson, il a travaillé
sur Classe de Blandine Keller en 2007,
et La tête de l’homme de Florence
Pazzottu en 2009.
Ses dernières créations pour le théâtre
sont L’échange de Paul Claudel, mis
en scène par Bernard Lévy, L’Art de la
comédie d’après E. De Filippo mis en
scène par Philippe Berling, et Amours
chagrines, mis en scène par Patrick
Haggiag.
Christian Pinaud est co-directeur de la
compagnie In Situ.
GEORGE DANDIN
Le grand divertissement royal de Versailles
Molière
mise en scène François Rodinson
Thibaut Charlut
vidéo
Formé à l’Université de
Nancy 2 et à l’Institut
Européen de Cinéma et
d’Audiovisuel,
Thibaut
Charlut
est
réalisateur
de fictions et de films
documentaires. Évoluant dans le milieu
de la musique et des arts plastiques,
Il réalise notamment des clips et la
web TV de festivals, dont Nancy Jazz
Pulsations, JDM festival.
Artiste et chercheur, il collabore
également avec François Rodinson
et la Compagnie des Transports pour
Andromaque de Racine, créé dans le
cadre du festival RING 2011.
GEORGE DANDIN
Le grand divertissement royal de Versailles
Molière
mise en scène François Rodinson
Photos de répétitions, Théâtre Nanterre-Amandiers
novembre 2011
Caroline Breton Claudine, Maud Le Grévellec Angélique, Philippe Fretun George Dandin
Sylvie Milhaud Madame de Sottenville, Daniel Laloux Monsieur de Sottenville
GEORGE DANDIN
Le grand divertissement royal de Versailles
Molière
mise en scène François Rodinson
Photos de répétitions, Théâtre Nanterre-Amandiers
novembre 2011
Maud Le Grévellec Angélique, Philippe Fretun George Dandin
Antoine Mathieu Lubin, Caroline Breton Claudine

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