Pl+s de Cluses N°67

Transcription

Pl+s de Cluses N°67
pl+s de Cluses 67
pl
MARS - AVRIL
le MagaZIne De la VIlle
lle
nouVe e
ul
foRM
vidéoprotection :
un engagement
pour la sécurité
Page
7
hommage à Yvette gander
pierre blanchard,
un commerçant amoureux
du vélo 11
Page
sortir
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14
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5
2010
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édito / sommaire
édito
sommaire
la videoprotecton,
un outil utile
Chères clusiennes, chers clusiens,
Cluses est aujourd’hui équipée de 28 caméras. Nous avons
fait ce choix de vidéoprotection pour prévenir l'atteinte aux
personnes et aux biens dans les quartiers de forte activité,
pour augmenter le sentiment de sécurité et pour sécuriser
les bâtiments communaux et espaces publics exposés.
Cette politique doit concilier l'efficacité et l'impératif du respect des libertés publiques et
individuelles : c’est le cas à Cluses.
Données sécurisées, fibre optique, centre de vidéo avec professionnels.
La présence de ces caméras dans les lieux publics s’est banalisée. Elles font désormais
partie de notre quotidien et assurent un rôle de prévention des infractions et des désordres
urbains. Elles rassurent les habitants et aident à lutter contre le sentiment d’insécurité.
Les moyens que nous avons mis en œuvre sont à la hauteur des résultats : l’impact de la
vidéoprotection est fort, comme le démontre le dernier rapport du Ministère de l’Intérieur.
Cette politique a une influence significative en matière de prévention puisque la baisse de
la délinquance générale est deux fois plus importante dans les villes équipées.
Nous allons donc continuer sur cette vois en 2011. Comme vous le lirez dans ce dossier,
nous allons ajouter 8 nouvelles caméras à notre parc de vidéoprotection. Elles seront
installées le long de la voie verte jusqu'à la passerelle Sardagne-Messy.
Si les seules caméras ne constituent pas la seule solution en matière de sécurité, elles
complètent parfaitement l’action de sensibilisation quotidienne de la police municipale.
Bien à vous,
Jean-Claude Léger
Maire de Cluses
p.04 Actualités
p.05 HOMMAGE
p.06 Près de chez vous
p.07 développement durable
p.08 dossier du mois
p.11 Coup de projecteur
p.12 trait d'union
p.14 sortir
p.16 loisirs, sports, associations
p.17 rétro
p.18 mieux connaître les services municipaux
p.19 expression politique
Permanence des élus
Jean-Claude Léger : du lundi au vendredi sur rdv.
Jean-ClaudeTavernier (affaires générales, communication, sport) :
sur rdv le lundi dès 11h.
Pierre Devant (gérontologie, handicap) : sur rdv le mercredi dès 18h.
Jean-Louis Mivel (éducation, jeunesse) : sur rdv les mardis et samedis.
Nadine Salou (famille, petite enfance) : le samedi de 9h à 12h sur
rdv, et le vendredi de 14h à 17h sur rdv.
Guy Métral (économie) : le samedi de 10h à 13h sur rdv.
Marie-Pierre Baumont (proximité, vie des quartiers) : le vendredi
dès 18h sur rdv, et le samedi de 10h à 12h sur rdv.
Paul Revereau (culture) : les mardis et mercredis de 9h à 12h sur rdv.
Marie-Pierre Pasquier (environnement) : le jeudi de 14h à 17h sur rdv.
Pour prendre rendez-vous, contactez l'accueil de la mairie au
04 50 96 69 00.
pl+s de Cluses est un périodique d’information publié par la ville de Cluses. Mairie, place Charles de Gaulle BP 99 74300 CLUSES. www.cluses.fr
Directeur de la publication : Jean-Claude Tavernier.
Rédaction : service Communication, service Archives et Patrimoine,
C. Drouillet, B.Zirnhelt.
Crédits photos : Ville de Cluses sauf mention spéciale.
Maquette : service Communication.
Composition : Pagina communication.
Impression : Plancher SA, imprimé en 9000 exemplaires sur papier recyclé.
Distribution : Mediapost.
Vous ne recevez pas régulièrement Plus de Cluses dans votre boîte aux
lettres ? Merci de nous le signaler en appelant le service Communication
de la Ville au 04 50 96 69 69 ou par courriel : [email protected]
infos pratiques
Mairie - hôtel de Ville
Du lundi au vendredi :
8h30-12h et 13h30-17h.
Samedi matin (état civil
uniquement) : 9h-12h.
Tél. 04 50 96 69 00
Centre communal
d'action sociale (CCAS)
8, avenue Charles Poncet
Du lundi au vendredi :
8h30-12h et 13h30-17h.
Tél. 04 50 98 78 22
Office de tourisme
Du lundi au vendredi :
9h-12h et 13h30-18h.
Samedi : 10h-12h et 13h30-17h30.
Tél. 04 50 96 69 69
Médiathèque des Allobroges
Tél. 04 50 98 89 98
Médiathèque de l'Atelier
Tél. 04 50 98 97 63
Canal C TV
Tél. 04 50 96 20 10
[email protected]
Numéros d’urgences
Police : 04 50 98 00 04
Gendarmerie : 17
Pompiers : 18 ou 112
Urgences médicales (médecine de garde - clinique de
Cluses) : 0 810 74 73 74
Pharmacies de garde : 32 37
Dentistes de garde : 04 50 66 17 19
Déchetterie de la Maladière
Allée de la Maladière
Lundi et samedi : 9h-18h.
Mercredi : 9h-13h.
Jeudi : 14h-18h.
Dimanche : 9h30-12h.
Tél. 04 50 89 35 41
Horaires ''bruits'' pour les
travaux, le bricolage et jardinage à domicile (arrêté préfectoral) :
Du lundi au vendredi : 8h-20h
Samedi : 9h-12h et 14h30-19h
Dimanche et fériés : 10h-12h
Ramassage des ordures
Villages / Ewües / Sardagneouest : lundi et jeudi dès 18h.
Centre-ville / Messy / Sardagne-est : mardi et vendredi
dès 18h.
Marchés hebdomadaires
En centre-ville, parking Claude
Anthoine : lundi matin.
A la Sardagne : jeudi aprèsmidi.
Collecte des encombrants :
Le dernier mercredi de chaque
mois.
ASSIJES (aide aux victimes)
26, allée Ampère
Tél. 04 50 96 84 63
[email protected]
Avis aux associations
et clubs
Vous souhaitez annoncer vos
événements sur les supports
de communication de la ville :
Pl+s de Cluses, dépliant les Rendez-vous du mois, panneaux
lumineux d’information ?
N’hésitez pas à transmettre
vos informations à l’office
de tourisme ([email protected]) et
au service Communication
([email protected]) par
courriel ainsi qu'à Canal C ([email protected]).
03
actualités
Elections cantonales
Electricité
Les élections cantonales
auront lieu les dimanches
20 et 27 mars 2011 afin
d’élire les conseillers généraux qui sont élus pour 6
ans. Toutefois, et compte
tenu des nouvelles dispositions concernant la mise en
place des futurs conseillers
territoriaux, le mandat des
prochains conseillers expirera en mars 2014.
Un conseiller général est
élu au scrutin majoritaire
à 2 tours. Pour être élu au
premier tour de scrutin, il
faut recueillir la majorité absolue des suffrages exprimés et un nombre de voix
égal au quart des électeurs
inscrits. Au second tour, la
majorité relative suffit. En
cas d’égalité de suffrages,
le plus âgé des candidats
est élu.
Des travaux seront réalisés prochainement pour créer une
nouvelle liaison électrique souterraine du réseau haute tension entre les postes de transformation des Epinettes et de
Pressy. Ces travaux sont rendus nécessaires par l’augmentation de la consommation électrique dans la zone de Cluses
et des stations de montagne voisines. A cette occasion, une
portion de la ligne haute tension qui surplombe la ville de
Cluses sera mise en souterrain, afin d’améliorer le paysage.
Mise en souterrain
de lignes
© L.Bouvier - Fotolia.com
Renouvellement
des conseillers généraux
Concernant les cartes électorales, il n’y a pas eu de refonte programmée en 2011.
Par conséquent, les cartes
électorales déjà utilisées
pour les précédentes élections (années 2007, 2008,
2009 et 2010) sont toujours
valables. Seuls, les nouveaux
inscrits 2010 de la commune, ou les électeurs ayant
signalé une modification ou
un changement d’adresse,
recevront une nouvelle
carte, début mars.
Les lieux de vote à Cluses
restent l’hôtel de ville et le
Parvis des Esserts (votre lieu
de vote est précisé sur votre
carte d’électeur). Ils sont
ouverts de 8h à 18h sans
interruption.
Tout électeur peut participer au déroulement des
opérations électorales :
membre d’un bureau de
vote, dépouillement.
Pour pl+s d’infos :
Service population
04 50 96 09 05.
5e forum du Développement durable
L’agenda 21 local est lancé !
Le 22 janvier dernier, la
ville de Cluses a organisé
son 3e forum du développement durable, l’occasion
de réunir les principaux
organismes d’information
et de sensibilisation du domaine et de lancer officiellement les 30 actions de
l’agenda 21 local avec les
maires de Cluses, Magland,
Mont-Saxonnex, Nancysur-Cluses, Le Reposoir,
Scionzier et Thyez.
Plus de 500 personnes
sont venues nous rendre
visite et débattre autour
du film de Coline Serreau
“Solutions locales pour un
désordre global”.
Pour pl+s d'infos :
www-agenda21-cluses.fr
Etat-civil de novembre
et décembre 2010
04
MARIAGES (5 dont 3 publiés) : Giuseppe Meoli et Chantal Maratier, Sébastien Denis et
Dorine Loquet, Guillaume Bellard et Elizabeth Vaudey (don au SIAD du Faucigny et au
CCAS).
DÉCÈS : Alain Petit, Eugénie Allamand vve Coudurier, Léone Vassallo vve Coudrette,
Khedidja Zrombaze vve Khadri, Jean-Claude Barruel, Hasan Yilmaz, Angelino Solinas,
Alexandra Depery, Louise Roch ép. Lacroix, Ernestine Pellier ép. Dugerdil, Yusuf Ergin,
Géraldine Revel, André Wach, Janine Gerfaud-Valentin, Roger Charpié, Guseppina Riccardo,
Madeleine Georgel ép. Marjou, Bernadette Jolivet ép. Font, Leonilda Avogaro vve Tozzoni,
Hassine Koudri.
Ces travaux, réalisés par RTE (filiale d’EDF gestionnaire du
réseau de transport d’électricité), consisteront à poser sous
voirie, des câbles enterrés à 1,40 mètres de profondeur.
Cette opération concernera la rue du 8 mai 1945, le boulevard du Chevran, le chemin du Fresney, le chemin de la
Curzeille, l’avenue du Grand Massif, l’avenue de Colomby,
la rue Louis Armand, la rue Martin Luther King, l’impasse
des Grives et la rue de Ponthior. Les tranchées seront refermées au fur et à mesure de l’avancement du chantier afin
de minimiser la gêne pour les riverains.
Les travaux seront réalisés de mars à juin 2011, ils se poursuivront par le démontage des pylônes de la ligne aérienne. Une information des riverains précisera les dates
d’ouverture des tranchées.
RENTRÉE 2011
INSCRIPTIONS POUR
LES MATERNELLES
En septembre 2011, votre enfant va entrer à l’école maternelle
de votre quartier. Avant de rencontrer la directrice, ou
le directeur de sa future école, vous devez procéder
OBLIGATOIREMENT à son inscription administrative. Pour
cela, vous devrez vous rendre au service "Accueil" du pôle
Education, Enfance et Jeunesse situé dans le bâtiment du
CCAS au 8 avenue Charles Poncet, muni :
- de votre livret de famille ;
- d’un justificatif de domicile de moins de 3 mois ;
- d’un justificatif de garde d’enfant en cas de séparation ou
divorce des parents (extrait de jugement…).
Pour les enfants des secteurs du centre-ville, de la Sardagne,
de Messy et du Noiret : les inscriptions se font jusqu'au
vendredi 18 mars.
Pour les enfants des secteurs des Ewües 1 et des Ewües 2 :
les inscriptions auront lieu du lundi 21 mars au vendredi
8 avril 2011. Les horaires d’ouverture pour s'inscrire sont
les suivants : de 8h30 à 12h et de 13h30 à 17h du lundi au
vendredi.
Pour pl+s d'infos :
Pôle Education 04 50 96 69 18
[email protected]
hommage
Yvette Gander
Une vie dévouée à son prochain
Altruiste, humaine, généreuse… Les personnes interrogées après le décès d'Yvette Gander ne savaient pas quel
adjectif retenir pour qualifier l'élue, la collègue ou l’amie qu'ils venaient de perdre.
Un – trop – rapide retour sur ce que fut la vie de cette Clusienne hors pair va vous permettre, de mieux
comprendre l’émoi qui a saisi nombre d'habitants à l'annonce de sa tragique disparition, le 6 février dernier, à
l'âge de 73 ans.
C'est peu avant la guerre
qu’Yvette Gander a vu le
jour à Cluses, dans le quartier Saint-Vincent si cher
à son cœur. Ses parents
tenaient le garage Citroën
où, très jeune, elle servait
l'essence aux clients. Une
vocation peut-être, pour
celle qui a ensuite géré un
garage avec Bruno, son
époux, garage qui est devenu la concession Ford
reprise aujourd'hui par un
de leurs trois enfants, avec
lequel elle a encore longtemps travaillé.
Ce qui a marqué la vie
d'Yvette Gander, c'est
avant tout un cœur
énorme qui l’a irrésistiblement poussée vers les
autres. Très croyante, elle
avait décidé de s'engager
dans de nombreux domaines, notamment à la
paroisse Saint-Bruno, où
sa belle voix lui avait permis d'intégrer la chorale
et où elle s’est occupée,
pendant plusieurs années,
de l'accompagnement des
familles touchées par un
deuil. “Du beau, du bon, du
vrai”, c'est ainsi que Françoise Michel, sa collègue
au conseil municipal et à
la paroisse Saint-Bruno, a
caractérisé ce qu’Yvette
Gander apportait à tous
ceux qu’elle côtoyait.
C’est certainement le
souci de son prochain qui
l’a naturellement amenée à s'investir auprès
des scouts, à l'Entraide
internationale mais aussi
à la maison Saint-Martin
dont elle avait intégré le
conseil d'administration.
Elle a, en outre, longtemps
participé aux activités du
comité de jumelage et
du comité des fêtes. Toujours présente pour aider,
elle ne rechignait devant
aucune tâche, même les
plus ingrates. “Yvette était
une précieuse bénévole
sur qui l’on pouvait compter”, selon Guy Durupt,
président du comité des
fêtes. Elle devait d'ailleurs
recevoir une médaille pour
son bénévolat à l’occasion
la soirée annuelle de reconnaissance du monde
sportif et associatif clusien.
“Lors des fêtes du 700e anniversaire des Franchises
clusiennes, Yvette était ma
damoiselle, et j'avoue avoir
été particulièrement fier
d'être à son côté en cette
occasion”, poursuit, ému, le
président.
Yvette Gander s'est parallèlement engagée en
politique au sens noble
du terme : la gestion
des affaires de la cité.
Conseillère municipale en
2001, maire-adjointe en
2008, elle avait reçu délé-
gation pour la solidarité
et l'action sociale. “C'était
une élue très active, engagée, enthousiaste, qui
avait toute ma confiance”
a témoigné le maire JeanClaude Léger, qui a apprécié de pouvoir compter sur
une élue disponible ayant
mené à bien de nombreux
dossiers. “L'accueil de jour
pour les personnes atteintes d'Alzheimer, les
appartements
partagés
ou encore l'épicerie sociale sont parmi les dossiers importants que nous
avons traités ensemble”,
se souvient Jean-Charles
Pedro, directeur du CCAS,
qui travaillait quotidiennement à ses côtés. Même
remarque d'Yvon Rosay, directeur de l’EHPAD Béatrix
de Faucigny, qui souligne
l'implication de l'élue dans
le fonctionnement de
l'établissement : “Elle faisait
partie du quotidien des résidents.”
Pourtant toutes ses occupations ne l'ont pas empêché d'être très aimante
avec ses trois enfants et ses
sept petits-enfants qu’elle
aimait plus que tout. Elle
tenait à leur accorder du
temps malgré ses multiples engagements.
“Du beau, du bon, du
vrai”… Son amie a bien
résumé la vie d'Yvette, une
vie tout entière dévouée à
son prochain. Ses enfants,
petits-enfants, toute sa
famille, à qui la rédaction
de Pl+s de Cluses tient à
témoigner toute son affection, peuvent être fiers
d'Yvette, dont le message
de vie résonnera longtemps encore auprès de
tous ceux qu'elle a côtoyés.
05
près de chez vous
Aménagement
d’une cuisine centrale
La ville de Cluses a décidé d'ouvrir une cuisine
centrale pour la fourniture de repas aux écoles
et aux établissements de
personnes âgées. Elle sera
aménagée dans les anciens locaux du bâtiment
France Telecom, situés
dans la zone industrielle
des Grands Prés. Il est prévu qu’à terme elle puisse
préparer 2000 repas par
jour. La première tranche
de travaux concerne la réhabilitation complète du
bâti avec création de sas
pour la livraison des produits et l’expédition des
repas, ainsi que l’aménage-
ment intérieur, d’une surface de 530 m2, réservée
à la cuisine. L’espace de
255 m2 restant disponible
pourra être agencé ensuite
en salle polyvalente pour
petites réceptions.
L’équipement
intérieur
permettra, dans une première configuration, la
fabrication de 1000 repas
par jour en mettant à disposition des aménagements et des matériels
modernes comme les
chambres froides séparées,
les aires de stockage et de
conditionnement, les vestiaires, la salle de repos, les
bureaux…
Les travaux devraient débuter au mois d'avril 2011 et
s'achever à la fin de l'année.
Le montant prévisionnel
de cette opération s’élève
à 2 250 000 €, hors options non encore validées
comme l'installation de
panneaux solaires pour la
production d'eau chaude
ou la mise en place d’un
plafond filtrant au dessus de la zone de cuisson.
Cette cuisine centrale devrait, dès son achèvement,
fournir les repas pour les
personnes âgées, le foyer
“Sans-souci”, l’Ehpad Béatrix de Faucigny ainsi que
les écoles communales.
Rénovation de deux
ronds-points :
Clemenceau/
Sardagne …
Pour que les travaux de l'avenue Georges Clemenceau
soient enfin terminés, il fallait étendre une couche de
roulement définitif sur l'ensemble de l'anneau du rondpoint Clemenceau/Sardagne et sur le début des rues
adjacentes. Ce sera chose faite au début de ce printemps,
le montant des travaux étant inclus dans l'enveloppe
globale de la réfection de cet axe important de Cluses.
Pose d'un portique coulissant
… Et rue de la gare /
au Parvis des Esserts
avenue Charles
Poncet
Afin de permettre le filtrage
des poids lourds et des véhicules légers lors de l'ouverture du parking du Parvis
des Esserts Thierry Bourgey,
un portique coulissant va
06
être installé au printemps.
D'une largeur de 8 m, il permettra l'entrée des camions
lors des phases d'installation
des manifestations ou à l'occasion des travaux, et il ne
laissera passer que les véhicules légers lors de l’ouverture du parking au public.
L’enveloppe prévue pour
cet équipement est de
36 000 €.
Le revêtement du rond-point situé au croisement de la rue
de la Gare et de l'avenue Charles Poncet était assez abîmé.
Il va être remplacé de même que l'amorce des rues contiguës à la fin du mois de mars. Coût des travaux : 36 000 €.
développement durable
2011
année internationale de la forêt
Chaque jour, quelques 350
km2 de couverture forestière sont détruits à travers
le monde. La conversion
en terres agricoles, un
abattage incontrôlé, une
gestion des sols inefficace
ainsi que la multiplication
des établissements humains sont les principales
causes de cette perte de
zones forestières. Pour sensibiliser à la question de
la préservation des forêts
partout dans le monde,
les Nations Unies ont proclamé 2011, année internationale de le forêt.
Cet enjeu ne concerne
pas que les grandes forêts
d'Amazonie ou d'Asie. Ainsi, au niveau local, la forêt
demande une attention et
une valorisation particulière. A Cluses, elle représente un tiers du territoire
communal.
Malgré un caractère très
urbain, la commune reste
au-dessus de la moyenne
nationale. L'espace montagnard est le plus concerné par la forêt (montagne
du Chevran notamment),
et particulièrement riche
en terme de biodiversité (faune, flore, champignons...). Les conifères
sont les essences les plus
présentes, largement représentés par les épicéas
mais aussi les sapins. Plus
bas, les hêtres, les chênes
et, dans une moindre mesure, les frênes sont les es-
sences locales les plus fréquentes. En bas de vallée,
sur le territoire, on retrouvera également beaucoup
de tilleuls, d'érables et de
sorbier. Certaines espèces
végétales remarquables y
ont été recensées comme
la gymnadenia (famille
des orchidacées - espèce
protégée), le saule à feuille
de laurier, ou encore de
nombreuses variétés d'orchidées.
L'office national des forêts
y joue un rôle important.
Des objectifs de gestion
en vue de l'aménagement
forestier ont ainsi été fixés
avec la commune pour la
période 2007-2021. Enfin,
la forêt locale porte un réel
potentiel économique. Les
communes locales se sont
engagées à agir pour la
forêt dans le cadre du projet stratégique agricole et
de développement rural
du Faucigny (PSADER) et
de l'agenda 21 local.
5 jeunes
ambassadeurs
à Beaverton
cet été
5 jeunes représentants de Cluses et des environs, âgés
de 18 à 25 ans, ont été sélectionnés sur leurs motivations pour participer durant 3 semaines au projet “International Sustainability Leadership” à Beaverton, aux
Etats-Unis, ville jumelée avec Cluses.
Ils y retrouveront des délégations de jeunes venus
d'autres villes jumelles du monde entier : Beaverton
évidemment, mais aussi Birobidzhan (Russie), Cheonan
(Corée du Sud), Gotemba (Japon), Hsinchu (Taiwan), et
Trossingen (Allemagne). L'objectif : découvrir des entreprises et des acteurs engagés dans le développement
durable, et échanger sur leurs pratiques en matière
d'environnement, les éco-technologies, les transports,
l'alimentation, etc. pour un monde plus durable.
Semaine
du développement
durable
Comme chaque année, la commune vous proposera durant la semaine du développement durable, des temps
d'informations et de sensibilisation pour toute la famille.
Cette année, du 1er au 7 avril, la forêt sera particulièrement mise à l'honneur : exposition, sorties, animations...
Informations et programme à venir sur www.agenda21cluses.fr et dans les lieux publics.
07
dossier
Vidéoprotection :
un engagement
pour la sécurité
En 2011, le réseau de vidéoprotection clusien sera renforcé
par l'installation de huit nouvelles caméras. C'est l'occasion
de revenir plus en détail et de présenter ce service rendu aux
habitants pour renforcer leur sécurité, dans le respect total
des règles élémentaires de liberté individuelle.
La vidéosurveillance, après
quelques
expériences
marginales durant la Seconde Guerre mondiale, a
été largement développée
en Grande-Bretagne qui
compte aujourd'hui plus
de 4 millions de caméras
installées. En France, les
premiers dispositifs municipaux sont apparus dans les
années 90 avec l'expérience
largement reprise dans les
médias de Levallois-Perret.
Depuis, les progrès techniques ont accompagné
l'augmentation importante
du nombre de villes équi-
08
pées – toutes tendances
politiques confondues –, ce
qui permet aujourd'hui de
bénéficier d'une antériorité
suffisante pour apprécier
les avantages de cette politique.
À Cluses, l’expérience a
démarré en 2002. Constatant une augmentation de
la délinquance au niveau
national, la municipalité
a choisi d'utiliser ce nouvel outil et de se doter de
sept caméras. Au vu des
premiers résultats encourageants, elle a poursuivi
sa dotation pour disposer
aujourd'hui de 28 caméras, dont quatre dans les
parkings et deux à l'Atelier.
Elles peuvent tourner sur
360° et sont pour certaines
munies de zooms numériques 32 avec une qualité
haute définition qui permet de repérer des détails
importants. Ce maillage assez fin permet de disposer
d'une vision correcte de la
voie publique et en particulier de la gare, des établissements scolaires, des rues
commerçantes… L'objectif
principal de ce service de
“surveillance” est d'effectuer
de la prévention en vue de
la protection des biens et
des personnes, notamment
en cas d'agression ou de
vol, mais aussi d'accidents,
d'incendie ou de malaise ;
tout événement constaté
par l'agent qui visionne les
caméras peut donner lieu
à une intervention rapide
des services de sécurité et
de secours.
Concrètement
comment
fonctionne la
vidéoprotection ?
Toutes les images filmées
sont transmises à l'aide
d'un réseau de fibre optique au centre de supervision urbain où cinq
agents dûment assermentés se relayent pour visionner en direct les images
sur un mur comprenant
24 écrans. Ce sont eux,
les “anges gardiens”, qui
peuvent déclencher une
opération de secours s’ils
constatent un problème. Il
faut préciser que le circuit
n'est pas relié à Internet et
qu'il est indépendant du
réseau informatique municipal, afin de prévenir tout
piratage. Chaque caméra
est en parallèle enregistrée sur un double disque
dur dédié d'une capacité
de 500 gigas, le tout étant
administré par un serveur
dédié protégé par un onduleur et une climatisation. Ce centre de supervision urbain, c'est un peu
fort Knox : seuls peuvent
y entrer le maire, le responsable du service prévention sécurité, les cinq
agents assermentés et les
gendarmes s'ils souhaitent
visionner une séquence.
Précision : les agents chargés du visionnage n’ont
pas accès aux enregistrements, mais uniquement
aux images instantanées.
L'entrée se fait à l'aide d'un
badge personnel qui enregistre la date et l'heure
de passage. Devant leurs
écrans, les agents peuvent
zoomer sur une image si un
fait les interpelle et appeler la police municipale, la
gendarmerie, les pompiers
si nécessaire, ou encore les
services techniques en cas
de rupture soudaine d’une
canalisation, par exemple.
Un cadre juridique très protecteur
des libertés individuelles
L’installation de caméras
de vidéoprotection est très
encadrée par le législateur,
en particulier par la loi n° 9573 du 21 janvier 1995 et le
décret n° 96-926 du 17 octobre 1996.
Tout projet d'installation
d'une ou de plusieurs caméras fait l'objet du dépôt
d'un dossier de demande
d'autorisation auprès de
la commission départementale des systèmes de
vidéosurveillance. Ce document, très argumenté, doit
présenter dans le détail les
installations envisagées, leur
implantation, leur champ
de vision et ses exclusions
induites. En effet, s’il est tout
à fait normal de surveiller la
voie publique, il convient
d'exclure la vie privée du
champ d'intervention des
caméras. Or, des fenêtres,
des jardins ou d’autres parties privées peuvent se trouver dans leur visée. Un sys-
tème de cache permet que
sur les images, les parties
privatives soient occultées.
Ce dernier point est très
surveillé lors de l’étude du
dossier. Toutes ces informations permettent à la commission d'émettre un avis et
c'est le préfet qui, en dernier
ressort, accorde ou refuse
l'implantation du dispositif
souhaité, pour une période
de cinq ans au-delà de laquelle la collectivité devra
renouveler sa demande.
Ensuite, il faut savoir que les
enregistrements sont automatiquement effacés dans
un délai d'un mois.
Enfin, tout quidam pensant avoir été filmé à un
moment précis et dans des
circonstances particulières,
estimant sa vie privée mise
à mal, peut demander à la
visionner la séquence et
solliciter son effacement.
Toutefois, sa demande devra se faire dans le respect
de la vie privée des tierces
personnes et être parfaitement argumentée. Aucune
demande en ce sens n'est
parvenue à Cluses jusqu’à
présent.
Il faut aussi souligner que
chaque personne arrivant
dans la commune est informée par des panneaux
apposés aux entrées de la
ville que l'espace et sous
vidéoprotection et qu'elle
peut être filmée.
Du reste, dans une récente
réponse à la question écrite
que lui avait posée un parlementaire, le ministre de
l'Intérieur a rappelé que “le
législateur a strictement
encadré les conditions d'utilisation des systèmes de
vidéoprotection et prévu
des garanties au bénéfice
des citoyens (…) [que] la loi
prévoit que les opérations
de visionnage de la voie
publique soient réalisées
de telle sorte qu'elle ne vi-
sualise pas les images de
l'intérieur des immeubles
d'habitation (…) [Et qu’]en
2009, 15 161 autorisations
(…) ont été délivrées et 21
plaintes ont été déposées [à
la CNIL]. ”
L'action même des gendarmes est très encadrée.
Lorsqu'ils veulent visionner
une séquence préalablement enregistrée pour le
besoin d'une de leurs enquêtes, ils doivent remplir
un cahier de bord précisant
la séquence visionnée, le
jour et l'heure de son tournage, sa durée, donner le
nom de l’intervenant et
préciser s'ils en font une copie. En parallèle, le système
informatique enregistrera
automatiquement
toute
intervention de visionnage
des images en mémoire et
indiquera si une copie en a
été faite. On ne maintient
pas la sécurité au détriment
des libertés individuelles.
Vidéosurveillance ou
vidéoprotection ?
Le terme original est la vidéosurveillance. Mais ce
terme recouvre une nuance
péjorative, avec une notion
d’espionnage “Big Brother”
très éloignée de la vérité, qui
induit une incompréhension
de son fonctionnement. C’est
pourquoi de nombreuses
communes, dont Cluses,
lui ont préféré l’appellation
de vidéoprotection, plus
conforme à la réalité de son
exercice. Les caméras ne sont
pas là pour espionner les Clusiens, mais pour protéger les
espaces publics de la ville et
permettre à ses habitants d’y
déambuler en toute sérénité.
09
Des résultats constatés
Il est difficile d'établir des
statistiques
démontrant
de manière systématique
l'impact de l'installation
d'un système de vidéoprotection sur les chiffres de
la délinquance. Toutefois
le ministère de l'Intérieur
a apporté des éléments
de réponse en publiant le
rapport qu'il a demandé en
2009 à trois spécialistes de
la police et de la gendarmerie sur l'efficacité de la vidéoprotection. Il en ressort
par exemple qu’entre 2000
et 2008, la délinquance a
baissé en moyenne plus
fortement dans les communes équipées de vidéoprotection que dans celles
qui n'en disposent pas et
que les atteintes volontaires à l’intégrité physique
y ont été mieux contenues
comparativement aux données nationales.
Un effort à poursuivre
La ville de Cluses va maintenir son effort d'équipement
et de mise à niveau de son
parc de vidéoprotection.
Dès 2011, huit nouvelles
caméras seront installées le
long de la voie verte jusqu'à
la passerelle SardagneMessy. En effet, sur ce cheminement qui longe l’Arve,
vélos, coureurs, enfants, ou
encore passants promenant leur chien cohabitent
quotidiennement, dans un
lieu excentré et calme. Les
caméras de surveillance
amélioreront la sécurité
de leur cheminement. De
même, au niveau du matériel, en 2010, la commune
a investi 80 000 €, principalement en informatique.
2011 verra l'installation de
nouveaux câbles de fibre
optique pour un montant
global de 400 000 €, qui
servira notamment à relier
les caméras avec le centre
de supervision urbain. La
fibre optique offre notamment une des meilleures
sécurités, permettant à la
fois un fort débit d'images
et empêchant toute capta-
tion pirate. Des subventions
devraient être versées à la
ville dans le cadre du fonds
interministériel pour la prévention de la délinquance.
La vidéoprotection
à Cluses, ce sont :
• 28 caméras (dont quatre sur
les parkings et deux à l'Atelier) ;
• huit caméras bientôt installées sur la voie verte ;
• un centre de supervision urbain très protégé ;
• 24 écrans de contrôle ;
• Un parc informatique de
gestion automatisée des
images, impliquant leur effacement automatique dans le
mois qui suit leur enregistrement ;
• un réseau de fibre optique
et un dispositif d'enregistrement des images ;
• cinq agents qui visionnent
les écrans.
Questions à
Lieutenant Antoine Garcia
commandant la brigade de gendarmerie de Scionzier
Pl+ s de Cluses : Lieutenant Garcia, que pensez-vous du système de vidéoprotection installé à Cluses ?
Lieutenant Garcia : Pour moi, la vidéoprotection présente
deux paramètres, l'un préventif, l'autre répressif. Le dispositif clusien est pertinent car, sur le volet préventif, l'opérateur qui surveille la vidéo peut immédiatement réagir s’il
est témoin d'une rixe, d’une altercation, d'un accident, d'un
litige de circulation routière ou de tout autre problème et
contacter la police municipale ou la gendarmerie. C'est indéniablement un outil supplémentaire de surveillance de
la voie publique. Quant à l'aspect répressif, il nous permet
a posteriori d'identifier l'auteur de dégradations, de vol
ou de violence. Cela nous aide dans nos enquêtes pour la
recherche et l’investigation, soit dans une zone où l'on a
constaté des aggravations, pour tenter d'en identifier l'au-
10
teur, soit pour apporter un élément de preuve avec des
indices concordants à l'encontre d'une personne mise en
cause.
Pl+ s de Cluses : Concrètement comment utilisez-vous cet
outil ?
Lieutenant Garcia : Prenons l'exemple d'un vol de voiture.
S'il intervient dans une zone que nous avons couverte par
une caméra, nous demandons à nous rendre au centre de
surveillance pour visionner les images et identifier l'auteur
ou obtenir des éléments d'enquête. Si l'auteur est reconnaissable, nous pouvons faire une copie de la séquence
qui devient une preuve judiciaire. Souvent cette étape
nous permet de confirmer un soupçon ou d'apporter la
preuve qui permet de confondre un coupable.
coup de projecteur
Pierre Blanchard
un commerçant amoureux du vélo
2010 restera de triste mémoire pour les commerçants de la
Sardagne. En effet, à peu d'intervalle de Pierre Vallet, c'est son
ancien voisin de la poissonnerie, Pierre Blanchard, qui nous a
quittés à l'âge de 75 ans. Retour sur la vie et les carrières de ce
grand sportif connu et apprécié des Clusiens.
Originaire de Samoëns,
Pierre Blanchard vécut ensuite une partie de sa vie
à Sallanches. Sa passion
pour le cyclisme l'aurait
volontiers conduit à franchir le pas et à devenir professionnel si ses parents ne
l'en avaient pas dissuadé :
"Le vélo, ce n'est pas un
métier !” Il est finalement
devenu primeur avant de
partir faire son temps sous
les drapeaux en Algérie,
comme la plupart des
appelés de sa classe. Il a
ensuite développé une entreprise de transport dans
laquelle il possédait plusieurs camions. Au bout de
20 ans, cette profession lui
devenant médicalement
contre-indiquée, il changea de voie.
Ses parents et beaux-parents étant poissonniers,
il a décidé d'embrasser la
profession en s'installant
à la fin des années 60 à
Cluses, dans le quartier de
la Sardagne. Au cours de
ses tournées en camionnette dans la région, ou
à la poissonnerie, il a su
se faire apprécier d'une
clientèle de plus en plus
nombreuse, qui consommait peu de poissons
jusqu'alors, mais qui appréciait la qualité de ses produits achetés directement
auprès de petits patronspêcheurs en Bretagne ou
à Boulogne-sur-Mer. Avec
son épouse Maryse, il a
développé son commerce
jusqu'à la fin des années
80, date à laquelle il l’a
revendu à Monsieur Rubeaux. Il créa ensuite dans
sa villa à Thyez, un restaurant de poisson “La Criste
Marine”, lieu vite reconnu
pour la qualité et l’originalité de ses plats. Puis vint le
temps d’une retraite bien
méritée car il travaillait
depuis l’âge de 14 ans !
Quelques années plus tard
avec le décès de Maryse,
la solitude et la tristesse
assombrirent ses journées.
Une grande
passion pour le
cyclisme
Dès les années 50, Pierre
Blanchard s'est lancé dans
les courses cyclistes prenant une licence amateur
­– à l'époque on disait “indépendant” – qui lui permettait de courir avec des
professionnels. Il s'est notamment illustré aux côtés
de Jacques Anquetil à Sallanches battant du même
coup le record du tour des
quais et le grand champion. Claude Lecomte, son
fidèle partenaire de la petite reine, se souvient des
courses dans lesquelles ils
se sont illustrés ensemble
comme le Lyon – Chamonix – Lyon, devenu le Lyon
Mont-Blanc, ou encore
à Aix-les-Bains, où il fut
plusieurs fois placé. “Pierre
était un fidèle du Cyclo-club
du Bargy, toujours présent
pour aider, pour organiser
les épreuves ou pour prêter main-forte lors de déplacements. En courses, je
me souviens notamment
de grimpées mémorables
comme celle des Carroz. Et
l'hiver, pour continuer notre
entraînement, nous nous
retrouvions sur les pistes
de ski de fond d'Agy ou des
Rousses.”
Grand amoureux de la nature, sportif aguerri, Pierre
Blanchard aimait aussi à
parcourir nos belles montagnes. Il a souvent emmené ses enfants Corine
et Jean-Pierre sur les glaciers environnants. Malgré
de nombreux soucis de
santé, il continuait à s'entraîner très régulièrement
et il ne fait aucun doute
qu'il serait remonté en
selle au printemps si le
destin n'en avait décidé
autrement.
11
trait d'union
logement individuel à services partagés
rompre l'isolement
La question du vieillissement est au cœur de nos préoccupations. C'est le cas à Cluses, qui réfléchit aux
solutions à apporter aux seniors, valides ou non. Les logements individuels à services partagés sont une
des réponses proposées, permettant de prolonger le maintien à domicile.
Le logement individuel à
services partagés est un
concept novateur dont il
existe peu d'exemples en
France et, en tout cas, pas
dans la forme “clusienne”.
L'objectif est de permettre
à des personnes âgées
autonomes – ou pouvant
présenter un léger handicap – de louer un des six
appartements situés sur un
même étage de la résidence
Pasteur, autour de l’appartement de l’animatrice-maîtresse de maison. C'est un
moyen supplémentaire de
rester à domicile en bénéficiant d'une “surveillance”
bienveillante puisque Marie-Christine, l'animatrice-
maîtresse de maison, passe
tous les jours (sauf le weekend) voir chaque locataire
de l'étage. Mais ce n'est
pas tout ! Marie-Christine
leur propose aussi des animations régulières : atelier
déco de Noël, goûter, loto,
dominos, jeux de société
ou encore des sorties pour
découvrir les expositions de
l'Espace des Allobroges…
Chaque vendredi, elle reçoit
chez elle les bénéficiaires
de ce service pour le déjeuner. Rien n'est obligatoire,
mais c'est un moment très
convivial, et rares sont ceux
qui manquent à l'appel. Le
repas est également préparé en commun, ce qui
présente un intérêt supplémentaire.
La réussite de ce service
implique que les six locataires soient suffisamment
valides pour participer aux
activités, même si elles demeurent facultatives. Aussi,
chacun sait dès son entrée
que si son état de santé se
dégrade, une autre solution
d'hébergement devra être
envisagée.
Pour plus d’efficacité, les
aménagements relatifs à ce
service sont intégrés dès la
conception du bâtiment. Et
grâce au partenariat entre
le CCAS et le bailleur social
Semcoda, les six logements
sociaux sont éligibles à l'APL,
fruit d'une longue réflexion
et d'un partenariat avec le
conseil général de HauteSavoie.
Pour s’améliorer encore,
Marie-Christine, qui continue à travailler à mi-temps
comme auxiliaire de vie
depuis 23 ans, va se former
aux métiers de l'animation.
Lorsqu’elle est absente, le
CCAS prend le relais pour
les visites quotidiennes, et
l'astreinte peut aussi intervenir si nécessaire. Un bilan
à moyen terme sera réalisé
qui permettra à la ville de
Cluses de poursuivre sa réflexion et peut-être de proposer d'autres logements à
ce type de public.
L’habitat regroupé
en quelques chiffres
Les logements individuels
à services partagés, ce sont
six logements sociaux du T1
au T2, pour des loyers allant
de 270 à 480 € charges comprises, éligibles à l'APL. Six
personnes (quatre femmes et
deux hommes) dont trois de
plus de 80 ans, les occupent.
L'animatrice maîtresse de maison bénéficie d'un logement
de fonction payé par la ville.
Les locataires versent au CCAS
une somme de 250 € pour la
prise en charge du demi-poste
de l’animatrice-maîtresse de
maison.
maintien à domicile et gérontologie
une démarche qualité est en cours
12
En tant qu'adhérent à
l’UNA (union nationale
de l’aide, des soins et des
services aux domiciles),
le service maintien à do-
micile du CCAS de Cluses
s’est engagé dans une
démarche qualité pour
obtenir la certification NF
X50-056. Pour ce faire, il a
intégré le groupe de travail
constitué entre les services
analogues de Savoie et de
Haute-Savoie. Un chargé
de mission financé par
l’UNA les assiste dans la
mise à plat des procédures
et apporte un accompagnement individualisé à
chacun. L'objectif est de
déposer le dossier à l'automne 2011, avant que
l'AFNOR ne vienne réaliser
son audit et décréter le
classement.
nouvelles technologies à l'école
Écrire au tableau sans craie
Poursuivant sa démarche en faveur des nouvelles technologies, et en accord avec l'Éducation nationale, la
ville de Cluses a proposé l'expérience du tableau numérique interactif en équipant deux classes tests avec ce
niveau dispositif. Exit le tableau noir ?
Depuis une dizaine d'années, la commune a équipé au fur et à mesure ses
écoles en informatique,
dans le but de permettre
à tous les enfants de maîtriser l'outil et de valider un
certain nombre de compétences dans cette discipline. Aujourd'hui, la volonté affichée tant par la ville
que par les enseignants est
d'aller au-delà.
Dans ce cadre, une réflexion a été menée depuis
2009 avec l'Inspection départementale, les directeurs d'école et le pôle Éducation-Enfance-Jeunesse
afin de définir le champ de
cette évolution (quels sont
les besoins ? Comment
y répondre ?). C'est ainsi
qu'il a été décidé d'installer
des tableaux numériques
interactifs. Un cahier des
charges très précis a été
rédigé par les différents
partenaires pour choisir
parmi toutes les possibili-
tés offertes par le marché.
En effet, plusieurs produits
différents dans leur utilisation offrent des prestations
similaires. Pour résumer,
soit on utilise un matériel
itinérant, soit on utilise
un matériel fixe dans une
seule classe. Cette dernière
solution a été retenue, car
plus pratique de l’avis des
utilisateurs.
Comment se
présente
un tableau
numérique
interactif ?
Il s'agit d'un tableau blanc
classique (qui peut aussi
être utilisé “à l'ancienne”),
sur lequel un vidéoprojecteur projette le cours
que l’enseignant a préparé
sur son ordinateur, ou sur
lequel il agit à l'aide d'un
stylet afin de dessiner ou
d’écrire. L'élève peut aussi
agir sur le tableau et tout
peut être enregistré dans
l'ordinateur. En 2010 la ville
a investi près de 8 000 €
dans un matériel de qualité. Deux classes ont été
équipées à la fin de l'année, dont une en ZEP, et
les premiers retours sont
plutôt positifs. Elle poursuivra la dotation de nouvelles
classes dans les années à
venir en fonction de la demande des enseignants,
et la réflexion se poursuit
sur des possibilités supplémentaires.
L'avis des
utilisateurs
L’école des Ewües1 a testé
le matériel itinérant de
l'inspection départementale l'an dernier. Pascal
Belmonte s'est porté volontaire pour l'installation
d'un tableau numérique
interactif “exclusif” dans sa
classe de CP. “La première
implication était pour moi
de refaire tous mes cours, car
on enseigne différemment
avec ce type de matériel. Je
les prépare maintenant sur
mon ordinateur, à l'aide d'un
logiciel spécifique. En classe,
je gagne du temps, car je
n'ai pas à écrire la leçon au
tableau. De plus, et c'est important pour une classe de
CP, cet outil me permet de
présenter une belle écriture
aux élèves, ce qui facilite leur
apprentissage. Je peux grossir, déplacer des étiquettes,
surligner, travailler sur des
cartes, des images : c'est très
interactif et les élèves sont à
l'aise dans son utilisation. Et
surtout, je peux enregistrer
à tout moment et reprendre
le cours là où nous en étions
restés, ou le ressortir quelques
jours plus tard si je constate
qu’une notion n'est pas correctement assimilée.”
L’école du centre Laurent
Molliex est la seconde à
tester ce tableau. Sylvie
Perrotin et Pauline Thierriaz
ont préféré conserver l'ancien tableau en appui. “Au
contraire de notre collègue
des Ewües, nous découvrons
ce nouvel outil avec lequel
nous devons nous familiariser. Nous avons la chance de
disposer d'une liaison Internet, ce qui est un gros avantage. Par exemple, lors d’un
récent cours, nous avons
parlé de la place Stanislas à
Nancy. Quelques clics m’ont
suffi pour en afficher une
photo pour que les enfants la
découvrent. Autre avantage :
des enfants en difficulté ont
une réaction très différente
lorsque l'on utilise ce tableau.
Il y a donc une piste pédagogique à exploiter..”
Même s'il nécessite des
ajustements et qu'il demande quelques notions
d'informatique, il semble
que les enseignants se
soient approprié cet outil
novateur. De quoi faire des
émules ?
13
sortir
CONCERT Reggae
Yaniss odua et
e.sy kennenga
JEUNE PUBLIC
UN NUAGE
SUR LA TERRE
et aussi...
Monde ouvert,
l'itinéraire de
Kenneth White
Du 1er au 25 mars
Médiathèque de
l'Atelier
Présentée dans le cadre du
Printemps des poètes, cette
exposition vous permettra
d’appréhender plus facilement l’œuvre foisonnante
de ce poète contemporain.
Tout public, entrée libre.
Jeudi 10 mars - 20h30
L'Atelier
Le Caribbean Tour, c’est la
tournée live de ce début
d’année 2011 à ne pas rater !
Un show de près de 2h30,
pour découvrir le travail du
jeune mais très prometteur
E.Sy Kennenga accompagné de YaniSs Odua, pilier
de la scène reggae française.
Originaires tous deux de la
Martinique, YaniSs Odua et
E.Sy Kennenga font partie
de ces artistes reggae dont
Mercredi 16 mars - 15h
L'Atelier
la musique est fortement
marquée par leurs racines et
leurs origines.
Le Caribbean Tour, c’est
donc l’occasion pour eux
de partager cette culture
qui les lie à leur public.
Prix des places :
12 € - 11 € (réduit)
10 € (Musicoman)
Pour pl+s d'infos :
L'Atelier - 04 50 98 97 60
www.atelier-cluses.fr
CONCERT Reggae
Une “nuageologue” nous
invite à suivre les traces
d’un nuage. On parvient
au lieu de son refuge, on
trouve le nuage en train de
dormir, jusqu’au moment
où celui-ci s’éveille... De la
suspension au rire, du vent
à la pluie, le nuage est en
constante transformation.
Du cocon à la chevelure
d’une
grand-mère,
il
traverse les âges. Bientôt,
il reprend sa route céleste,
porté par les bises des
enfants.
Prix des places :
8 € - 6 € (Musicoman)
5 € (Musicokid)
Pour pl+s d'infos :
L'Atelier - 04 50 98 97 60
www.atelier-cluses.fr
Ciné-découverte
Mardi 8 mars - 15h
Médiathèque de
l'Atelier
Un film, des dessins animés,
des courts métrages ? Laissez vous surprendre par le
choix des médiathéquaires !
À partir de 5 ans. Entrée
libre dans la limite des
places disponibles.
Pour pl+s d'infos :
Médiathèques de Cluses
04 50 98 97 63 ou 04 50 98 89 98
CONCERT ROCK & FOLK
DANAKIL
Pour pl+s d'infos :
Médiathèques de Cluses
04 50 98 97 63 ou 04 50 98 89 98
LES FEMMES
S'EN MêLENT
La cartographie,
des origines à nos
jours
Du 14 mars au 14 juin
Musée de l'Horlogerie et du Décolletage
Une exposition temporaire
qui retrace l'histoire de la
cartographie, de l'antiquité
à nos jours. Entrée gratuite
© MATTHIEU LARGE
Pour pl+s d'infos : Musée de
l'Horlogerie et du Décolletage
04 50 98 43 00
Mardi 22 mars - 20h30
L'Atelier
14
Formé par les concerts,
c’est sur les planches que
Danakil a affiné son jeu et
trouvé son équilibre, pour
proposer un reggae roots
et moderne, à la fois empreint de tradition et inscrit dans l’ère du temps. En
2010, le groupe part en Jamaïque pour préparer son
troisième album dans les
mythiques studios de Tuff
Gong, avec, en featuring, U-
D'infinis paysages
Vendredi 18 mars 18h30
Médiathèque de
l'Atelier
Samedi 2 avril - 20h30
L'Atelier
Roy, l’une des plus belles et
anciennes voix jamaïcaine
qui était sur la scène de
l’Atelier en octobre dernier.
Unique date dans les Alpes :
il est fort à parier que l’Atelier soit pris d’assaut.
Prix des places :
20 € - 18 € (réduit)
16 € (Musicoman)
Pour pl+s d'infos :
L'Atelier - 04 50 98 97 60
www.atelier-cluses.f
Soirée proposée en partenariat avec l’association Macadam. Le festival Les Femmes
s’en mêlent célèbre la scène
féminine indépendante depuis 12 ans déjà et fait escale
à Cluses pour la deuxième
fois. Porté avec passion et
curiosité, le festival nous
parle de féminité, non de
féminisme. Prenant appui
sur une scène féminine de
plus en plus riche et variée, il
est devenu un rendez-vous
européen incontournable
qui fait la part belle aux nouveaux talents. Avec the Pack
AD (rock garage - Canada)
+ Our Broken Garden (folk Danemark).
Prix des places :
12 € - 11 € (réduit)
10 € (Musicoman)
Pour pl+s d'infos :
L'Atelier - 04 50 98 97 60
www.atelier-cluses.fr
À l’occasion du 13e Printemps des poètes, la Route
Bleue vous propose des lectures centrées sur l’œuvre
de Kenneth White (poésie
et prose) et sur quelques
textes d’auteurs qui lui
sont chers. Tout public, entrée libre dans la limite des
places disponibles.
Pour pl+s d'infos :
Médiathèques de Cluses
04 50 98 97 63 ou 04 50 98 89 98
CONCERT acoustique
calogero
EVENEMENT
5 MARCHé du commerce équitable
e
et aussi...
Exposition FrançoisXavier Launes
Du 1er au 15 avril
Espace
des Allobroges
Inspiré par la nature et l’approche du relief, FrançoisXavier Launes se nourrit des
civilisations ancestrales et
compose des bas-reliefs qui
laissent une grande part à
l’imaginaire.
Lundi 4 avril - 20h
Parvis des Esserts
Seul sur scène, entre guitare et piano, Calogero, en
acoustique pour la première fois de sa carrière,
propose un show intime
mais non moins énergique.
Au programme, les titres
incontournables de son
répertoire : Face à la mer,
Si seulement je pouvais lui
manquer... et les tubes de
son dernier album studio
L’embellie. Dans cette nou-
Samedi 30 avril - 20h30
Place des Allobroges
velle configuration, Calogero a choisi de ne garder
que l’essentiel : la force de
ses chansons, de ses mélodies et de ses textes.
Un concert RPO en accord
avec Thierry Suc et RAPAS,
en partenariat avec RTL 2.
Prix des places : 46 €
Pour pl+s d'infos :
Office de tourisme
04 50 96 69 69
L'Atelier - 04 50 98 97 60
Tout au long de la journée,
de nombreux produits issus
du commerce équitable
vous seront proposés : artisanat, mode, café, épices,
fruits, cosmétiques... Tout un
univers exotique et solidaire
à découvrir ! En marge du
marché, vous aurez la possibilité de participer à des
conférences thématiques
ouvertes à tous et à des animations pour les enfants. La
journée se terminera à l'Atelier pour un concert caricatif :
avec Sophia Charaï (Maroc) et Egyptian Project (Le
Caire-Nantes).
Entrée libre (sauf le concert).
Prix des places du concert : 18 € 17 € (réduit) - 16 € (Musicoman)
Pour pl+s d'infos :
Office de tourisme
04 50 96 69 69
L'Atelier - 04 50 98 97 60
www.atelier-cluses.fr
Entrée libre.
Pour pl+s d'infos :
Allobroges Centre Culturel 04 50 98 97 45
Michèle Laroque
Jeudi 21 avril - 20h30
Parvis des Esserts
Une pièce de Géraldine
Aron avec Michèle laroque.
Un spectacle Backline en
partenariat avec RTL - PARIS
PREMIERE - 20 MINUTES.
Prix des places : 43 €
Pour pl+s d'infos :
Office de tourisme
04 50 96 69 69
L'Atelier - 04 50 98 97 60
du côté de l'allobroges centre culturel
CHANSON
Théâtre comique
Vendredi 18 mars - 20h30
Espace des Allobroges
Jeudi 7 avril – 20h30
Espace des Allobroges
Gaële, auteure-compositeure et interprète, originaire des Alpes françaises et
québécoise d’adoption, est une artiste aux multiples médiums et aux dons
diversifiés (elle touche également aux arts visuels, elle aime le jeu à la caméra, la danse, le théâtre...). Son talent d’interprète prend, quant à lui, sa pleine
dimension sur la scène. Assise au piano ou l’accordéon en bandoulière, elle
rend ses chansons avec une simplicité désarmante et un plaisir espiègle.
L’œil brillant et l’humour à fleur de peau, Gaële vous invite au voyage.
Les 39 Marches, au départ, c’est un film en noir et blanc signé du grand
Hitchcock. En se l’appropriant, le théâtre nous en livre une version décapante, menée tambour battant. Toute l’histoire est là, il n’y manque pas
un bouton de kilt : courses-poursuites, changements de lieux et même
monstre du Loch Ness ! Les comédiens se chargent de tous les effets spéciaux. Une prouesse car ils ne sont que quatre sur scène pour interpréter
plus de 150 rôles ! Molières 2010 de la Pièce comique et de l'Adaptation.
Prix des places : 20 € / 17 € (tarif réduit et abonnés)
Pour pl+s d'infos : Allobroges Centre Culturel - 04 50 98 97 45
www.acc-asso.fr
Prix des places : 20 € / 17 € (tarif réduit et abonnés)
Pour pl+s d'infos : Allobroges Centre Culturel - 04 50 98 97 45
www.acc-asso.fr
GAELE
LES 39 MARCHES
15
LOISIRS , SPORTS , ASSOCIATIONS
Cinétoiles
Un cinéma à la programmation éclectique
Il y a un je ne sais quoi de Cinéma Paradisio dans Cinétoiles, la salle clusienne portée
par l'association Cinévallées ; ce parfum d'amour des films sans toutefois la fin
dramatique du chef-d'œuvre de Tornatore.
dacteur en chef de la revue
Vertical et guide officiel du
festival. Des soirées thématiques sont aussi organisées au cours desquelles
vous pouvez rencontrer les
acteurs ou les réalisateurs.
Le cinéma est aussi très
attentif au jeune public et
accueille les scolaires et les
centres de loisirs, particulièrement pour les goûters
du mercredi. Durant les vacances, il organise un stage
avec le pôle Education –
Enfance – Jeunesse, où les
jeunes découvrent de A à
Z l'aventure cinématographique, depuis l'écriture
jusqu’au montage en passant par la réalisation.
Des séances de plein air
sont aussi programmées
l'été pour tous les publics.
L’avenir est
au numérique
Horaires et tarifs
Tarif normal : 5,60 €.
Tarif réduit : 4,20 € (jeunes, étudiants, demandeurs d'emploi).
Pour les adhérents à Cinétoiles
(10 € par an) : tarif normal
4,80 €. Carte 10 entrées : 42 €.
Séances les :
- lundi : 14h, 18h30, 21h
- mardi : 18h30, 21h
- un mercredi par mois : 14h,
16h30
- un dimanche par mois : aprèsmidi et soir.
16
Cinétoiles permet depuis
26 ans à la ville de Cluses
de bénéficier d'une salle
de cinéma, grâce à l’investissement de quelques bénévoles qui animent l'association Cinévallées. Avec
ses 200 adhérents, cette
association exploite une
salle de cinéma classé “Art
et essai”, qui n’est cependant pas réservée à un public averti. En effet, les films
proposés sont des films
récents, même si, une fois
par mois, Cinétoiles vous
propose de redécouvrir
une œuvre du répertoire. Il
ne s'agit pas non plus d'un
club fermé réservé à ses
adhérents, mais bien d'un
cinéma tout public, permettant aux habitants de
Cluses et de sa région de
s'adonner à leur passion
pour le septième art. Les
films sont projetés dans
la salle de l'Espace des
Allobroges Patrick Ribes,
grâce à la collaboration
des régisseurs municipaux,
toute l'année sauf au mois
d'août. Cinétoiles réalise
de 15 000 à 18 000 entrées
selon les années.
Comment
fonctionne
un cinéma
associatif ?
Chaque mois, vingt à
trente bénévoles se réunissent afin de préparer
le programme du mois
suivant. Chacun s'est préalablement renseigné sur
un film à présenter. Laura,
employée de l'association,
apporte aussi son expérience puisqu'elle assiste à
des avant-premières et va
même parfois au festival de
Cannes. Commence alors
un vaste débat au cours
duquel chacun défend son
film et la programmation
est arrêtée après un vote
ultime. Ces mêmes bénévoles se retrouvent ensuite
pour assurer la billetterie
durant les séances. Ils ne
sont d’ailleurs jamais trop
nombreux, et vous pouvez
tout à fait les rejoindre.
Une salle
très active
Cinétoiles propose de
nombreuses animations
et participe notamment
aux Rencontres du film
des résistances ou encore
la Biennale du cinéma espagnol d'Annecy. Depuis
deux ans, elle organise
le “Week-end du film de
montagne”, au mois de novembre, avec la collaboration de Claude Gardien, ré-
Alors que les traditionnelles bobines vont bientôt disparaître, Cinétoiles
envisage d'acquérir un
nouveau projecteur numérique. Le montant de cet
équipement est évalué à
80 000 €, mais l'association
attend des subventions de
la part du centre national
du cinéma et de la région
Rhône-Alpes.
Alors non, Cinétoiles ne
devrait pas subir le sort du
Cinema Paradisio et finir en
parking. Au contraire, ayant
foi en l'avenir, il continuera
d'animer nos soirées cinématographiques pour le
plus grand plaisir des Clusiens.
Pour pl+s d’infos :
CINETOILES
Espace des Allobroges
Patrick Ribes
04 50 98 61 34
www.cinetoiles.org
rétro
cluses et ses rues (2)
lA rubriquE clusEs rétrO rEviEnt sur lA sériE cOMMEncéE En jAnviEr dErniEr, c’Est-à-dirE lEs PErsOnnAGEs lOcAux
qui Ont dOnné lEur nOM à dEs vOiriEs dE nOtrE cité. cElA vA nOus ObliGEr à un GrAnd écArt cHrOnOlOGiquE
PuisquE l’On vA PAssEr du xiiiE Au xxE sièclE.
béChet
(aVenue Paul)
tils pour l’industrie du décolletage, dont l’emblématique
bâtiment (l’actuel laboratoire
d’imageries médicales) est
situé sur cette avenue. Nous
ne reviendrons pas sur le bilan de ses mandats comme
1er magistrat, déjà évoqué.
Signalons cependant qu’il
a été l’un des promoteurs
du centre d’apprentissage
de Cluses, ancêtre du lycée
professionnel qui porte également son nom, et qui est
situé sur ladite avenue.
Ancienne avenue de Margencel, rebaptisée en 2005
du nom de Paul Béchet
(1913-1998). Il fut maire de
Cluses de 1945 à 1977 et industriel de renom. Il fonda
avec son frère Fernand une
entreprise de machines-ou-
pour pl+s d’infos :
- la chronique cluses rétro de
septembre 2008 (journal municipal n°45).
- le livre “cluses au xxe
siècle”, f. poirier et p. claret
(disponible à la médiathèque
et au service archives & patrimoine)
béatRIx
De fauCIgnY
(Rue)
Petite rue du centre-ville, située entre l’avenue de la Libération et la rue J. Nicollet.
Les personnes qui ont suivi
les manifestations liées
au 700e anniversaire de la
Charte des franchises de
Cluses, et notamment le
spectacle “La Guerre des
Béatrix” créé par l’opéra studio de Genève, n’ignorent
plus rien de cette femme.
Pour les autres, un petit
rappel historique s’impose.
Béatrix est née au château
de Châtillon-sur-Cluses en
1237, au cœur de la féodalité, c’est-à-dire une époque
où l’occident médiéval est
morcelé en une multitude
de seigneuries plus ou
moins puissantes. Le Faucigny en est une, vassale du
Saint-Empire romain-germanique.
Elle est la fille d’Agnès,
héritière du Faucigny, et
de Pierre II, qui deviendra
comte de Savoie en 1263. En
1246, elle épouse Guigues
VII, dauphin du Viennois. De
cette union naissent Anne,
Catherine et Jean, héritier
du Faucigny et du Dauphiné. Ces alliances matrimoniales auraient pu créer une
vaste et puissante seigneurie. Elle va faire naître au
contraire une longue guerre
entre Savoie et Dauphiné,
qui ne cessera qu’en 1355,
date à laquelle le Faucigny
(et Cluses) passe sous la tutelle savoyarde. Pour Béatrix,
cela signifie une vie passée à
déjouer les intrigues des uns
et des autres, et à essayer de
préserver ses intérêts. Une
vie qui ne l’épargne pas : en
1282, son fils Jean décède
accidentellement à Bonne.
Elle ne s’en remettra jamais.
Le Faucigny passe alors dans
les mains du petit-fils de
Béatrix, le Dauphin Hugues.
Cette époque est aussi marquée par un phénomène
d’expansion urbaine, et de
création d’une nouvelle
classe sociale, les bourgeois.
C’est ainsi que Béatrix structure administrativement et
juridiquement la communauté d’habitants de Bonneville en lui octroyant une
charte de franchises en 1290.
Son petit-fils fera de même
avec Cluses vingt ans plus
tard.
Le sentiment religieux est
aussi très puissant à cette
© f. JoSSerand ot taninGeS
époque. Béatrix va être à
l’origine de plusieurs fondations, dont la plus connue
est la Chartreuse de Mélan
en 1285. Elle y transporte le
corps de son fils, et s’y fait ensevelir en 1310, année de son
décès. Elle a également créé
un couvent sur la paroisse
de Thyez, mais qui eut une
vie relativement brève (12941301).
Maurice novarina, architecte du xxe Siècle
conférence donnée par carine bonnot le 19 mars
Le haut-savoyard Maurice
Novarina (Thonon-les-Bains,
1907-2002) est aujourd’hui
reconnu comme un des architectes français majeurs
du XXe siècle. Il a beaucoup
œuvré dans notre région,
mais également en France
(notamment dans le cadre
de la reconstruction urbaine de l’après-guerre)
et dans le monde (Arabie Saoudite, Iran, etc). En
Haute-Savoie, nombre de
ses réalisations font désormais partie de notre patrimoine bâti, à l’instar de
l’église du Plateau d’Assy ou
encore de celle de Vongy,
au bord du lac Léman.
A Cluses, on retrouve “sa
patte” dans les quartiers de
la Sardagne ou des Ewues.
Il a également signé la rénovation de l’église SaintNicolas, à la toute fin des
Années 1950.
La conférencière nous
invite donc à découvrir
ces réalisations, en replaçant l’architecte dans son
contexte historique.
samedi 19 mars
l’atelier – 17h
entrée libre
17
mieux connaître les services municipaux
L’EHPAD Béatrix de Faucigny
un lieu de vie
Alors que la dépendance vient d'être placée par le président de la République au centre de l'action
gouvernementale, intéressons-nous à l’EHPAD Béatrix de Faucigny qui entre dans sa 10E année d’existence.
Lorsque l'on pousse la
porte de l’EHPAD Béatrix
de Faucigny, on est rapidement saisi par l'espace
et la clarté des lieux. De
même, une personne est là
pour vous accueillir et vous
orienter, ce qui n'est pas le
cas dans tous les établissements. EHPAD, cela veut
dire “établissement d'hébergement pour personnes
âgées dépendantes”. Tout
est résumé dans ce nom
et les résidents sont en effet dépendants voire très
dépendants. Sur les 58 lits
disponibles, deux sont dits
temporaires, destinés à
soulager ponctuellement
une famille, ou à accueillir
un conjoint dépendant
lorsque l'époux ou l'épouse
doit être hospitalisé, par
exemple. Les personnes
âgées proviennent principalement de Cluses et de
sa région. Un projet d'extension est à l'étude pour
augmenter la capacité
d'une douzaine de lits.
Un effort
particulier sur
les locaux
Un effort particulier a
été consenti lors de la
construction des locaux.
Les chambres sont relative-
18
ment vastes, et les résidents
peuvent garder une petite
partie de leur mobilier. Les
deux salles de restauration, très spacieuses, sont
baignées de lumière afin
que le repas soit aussi un
moment de plaisir. Mais
rien ne serait possible sans
un personnel formé, efficace et disponible. 50 personnes constituent cette
équipe soudée autour de
son directeur, Yvon Rosay.
Il y a des administratifs bien
sûr, des agents de service
hôtelier, des auxiliaires de
soins, des infirmières et
le médecin coordinateur,
sans oublier l’animatrice, le
personnel technique et les
bénévoles (voir ci-contre) ni
bien sûr les familles, dont la
présence est irremplaçable.
Le budget de l'EHPAD est
d'environ 2,4 millions d'eu-
ros couverts pour moitié
par les résidents (1800 € par
mois).
Les animations :
un moment
important dans
la journée du
résident
Si un poste est dédié spécifiquement à l'animation,
c'est généralement l'ensemble du personnel qui
participe à la “vraie” vie de
l’EHPAD, avec l'équipe de
bénévoles. C'est important
pour le bien-être de tous
les résidents. Il s’agit parfois
simplement de leur proposer de faire un tour dans le
parc, lorsque le printemps
revient ; c'est aussi la lecture du journal le matin,
ou encore l'atelier chant,
animé par les bénévoles,
qui réunit une trentaine
de personnes, et l'atelier
cuisine, lorsqu'il s'agit par
exemple de préparer les
gâteaux la veille des anniversaires. Rappelons que
l’EHPAD Béatrix de Faucigny
et l'école de musique travaillent parfois de concert
comme ce fut le cas lors du
700e anniversaire des Franchises clusiennes.
Les rencontres intergénérationnelles sont aussi des
moments forts, que ce soit
avec le CLAE, lorsque les
enfants viennent le mercredi ou qu'un pique-nique est
organisé, ou bien lorsque
les assistantes maternelles
viennent avec les enfants
déguisés pour le carnaval.
À ce moment, des étoiles
scintillent dans les yeux des
personnes âgées !
Comme aime à le dire son
directeur Yvon Rosay, “nous
ne sommes pas dans un
hôpital mais dans un lieu
de vie où l'on doit autant
que faire se peut se retrouver
comme chez soi.” Quel beau
credo !
Pour pl+s d’infos :
EHPAD Béatrix de Faucigny
375 avenue
Georges-Clemenceau
04 50 18 34 00
[email protected]
Une formidable
équipe de bénévoles
Une quinzaine de bénévoles
souvent retraités ou ayant un
parent dans l’établissement, se
relaient quotidiennement pour
aider les résidents, pour les
occuper, ou tout simplement
pour leur assurer une présence
apaisante. Il n'est pas rare de
les voir aider le personnel. Ils
ont à cœur d'organiser régulièrement des animations très appréciées des personnes âgées.
La ville de Cluses et l’EHPAD les
remercient très chaleureusement pour leur dévouement
auprès de nos aînés.
expression politique
Majorité municipale
"Ensemble pour Cluses"
Cluses, territoire de
comerce équitable
Le commerce équitable a pour but d’assurer
des revenus décents aux paysans des pays en
développement par des relations de solidarité
directe avec les consommateurs du Nord.
Cet échange nord-sud, véritable partenariat
commercial, contribue à offrir de meilleures
conditions commerciales aux producteurs
marginalisés.
C’est parce que ces valeurs nous tiennent à
cœur que nous avons engagé la ville de Cluses
dans une action de promotion et de sensibilisation au commerce équitable.
Cette année encore, nous organisons le 30
avril prochain le grand marché du commerce
équitable dans lequel vous pourrez découvrir
de très nombreux produits.
Au programme : stands, petits déjeuners gratuits, contes et jeux pour enfants, expositions,
concert à l’Atelier…
Grâce à la mise en place d’un conseil pour la
consommation responsable, nous continuons,
avec l’association ATB, à développer le commerce équitable sur notre territoire local en sollicitant commerçants, entreprises et habitants.
En cohérence avec les actions de notre Agenda
21, nous agissons aussi sur les commandes publiques. 100% des boissons chaudes (café, thé,
chocolat) proposées dans le cadre des réunions,
des conseils municipaux sont équitables.
Nous sommes très fiers de cet engagement, car
Cluses figure désormais parmi les 14 villes françaises pilotes à qui a été remis le titre de “territoire de commerce équitable”.
Nous espérons vous rencontrer nombreux lors
de ce bel événement ; et n’oubliez pas que le
marché se prolongera durant tout le mois de
mai dans les commerces clusiens associés.
Merci à toutes celles et ceux qui œuvrent à nos
côtés pour que notre territoire local soit équitable, et au plaisir de vous rencontrer lors cette
belle occasion.
Groupe d’opposition
"Cluses autrement
avec vous"
Groupe d’opposition
"Changer la ville"
Communication et Efficacité
STOP OU ENCORE ?
Une collectivité se doit de communiquer pour informer la
Cluses n’est malheureusement pas le village
gaulois qu’Astérix et Obélix protègent de l’Empire Romain.
Non, Cluses, comme toutes les villes de France,
est victime d’un nouvel empire, celui de la mondialisation, celui de la globalisation, avec ses
mensonges et ses plaies : les délocalisations
et la concurrence mondiale qui laissent nos
enfants au chômage, la faillite de l’euro qui annihile notre pouvoir d’achat, l’immigration et la
discrimination positive qui supprime toute notion de mérite, le piétinement de la laïcité et de
notre identité par des communautés avides de
revanche, l’insécurité qui peut ruiner une vie en
un instant.
Et le Maire “malgré lui”, comme nos dirigeants
nationaux de l’UMPS, courbe l’échine, expliquant que le monde est en pleine mutation, et
qu’il faudra bien s’adapter. Pire, ils écoutent les
consignes du nouvel empereur, le FMI de Dominique Strauss Kahn qui met successivement les
peuples à genoux, comme la Grèce, l’Irlande, le
Portugal, bientôt l’Espagne, l’Italie et la France,
par la casse systématique des avantages sociaux et des services publics.
Le Maire “malgré lui”, comme nos dirigeants nationaux de l’UMPS, fait diversion avec l’agenda
21, avec le commerce équitable, avec le réchauffement climatique, et tout ça avec notre argent
dilapidé en campagne de communication aussi
inutile qu’onéreuse, pour nous apprendre que
l’eau, ça mouille, et que le feu, ça brûle ! En voilà
de la bonne politique, de la bonne gestion municipale…
Non, stop, moi je veux plus de justice pour les
victimes et les policiers, plus de justice pour les
honnêtes gens, plus de justice pour nos enfants,
plus de justice pour les Français les plus démunis, plus de justice pour les contribuables, plus
de justice pour les usagers, plus de justice pour
les salariés.
Non, stop, moi je veux entrer en résistance
contre la régression sociale, contre la casse des
services publics, contre les mafias des cités,
contre la dictature des marchés financiers.
population sur les évènements mais aussi sur les services
qu’elle propose à la population. Cependant cette communication ne doit pas être qu’une simple expression qui risquerait de ne pas coller à la réalité : elle doit être interactive.
L’administré, l’opposition municipale, les conseils de quartiers doivent avoir une réponse à leurs questions et à leurs
besoins. C’est comme cela que les choses avancent.
La municipalité a décidé intempestivement de réduire le
rythme de parution du magazine municipal pour faire face
à un contexte financier particulier : cela est louable, mais
c’est surprenant dans cette période. Veut-on museler l’opposition alors que les édiles clusiens continuent à parader
sous des prétextes divers? La ville a des frais de communication bien supérieurs à 1000 euros par jour et dispose de
3 chargés de communication.
Un seul conseil municipal est prévu dans ce premier trimestre avec un ordre du jour décidé par le maire, avec des
questions écrites qui ne peuvent donner lieu à débat.
La majorité municipale ne représente qu’un électeur sur
quatre : est-elle assez forte pour engager la commune dans
certaines décisions intercommunales ?
Une telle organisation de la communication est un frein à
la participation active du citoyen dans son environnement.
La commune va-t-elle récupérer son espace public dans
l’ilot Rex ?
La voirie et les réseaux mériteraient d’être mieux entretenus.
Des affiches portant sur le coût des incivilités pour la collectivité fleurissent aux entrées de la ville : c’est bien. Se
préoccupe-t-on de l’assistance et du coût de ces incivilités pour le particulier qui a son entrée fracturée sous l’œil
d’une caméra?
Va-t-on échanger des points de vue sur la reconversion de
l’ancienne gendarmerie?
On communique sur des investissements, mais pas sur
l’anomalie des avenants correspondants.
On communique sur l’intercommunalité mais pas sur
les compétences, la nécessité de mutualisation des dépenses…
Les ménages accepteront-ils une taxe additionnelle sans
résultat tangible?
Les préoccupations des habitants du bassin de vie clusien
sont nombreuses.
Une commune attractive et facile à vivre doit développer
harmonieusement son territoire et être à l’écoute active de
Alors, chers clusiens, stop ou encore ?
ses habitants.
La meilleure communication d’une commune vient de ses
habitants. Quand tout se passe bien, ils le disent naturellement. Le lien social est efficace et peu coûteux.
Dominique Martin
Bénédicte Prévignano
Pierre Gallay
FRONT NATIONAL
Conseillère municipale déléguée
au tourisme
Conseiller municipal
[email protected]
Conseiller municipal
Conseiller régional
Courriel :
[email protected]
Adresse postale : B.P. 50
74301 CLUSES Cedex
19
Ecrans design
Le design épuré des nouveaux écrans de
télévision révolutionne les intérieurs. La
surface lisse de l’écran sans cadre apparent détonne, tout comme l’inclinaison
possible du téléviseur à six degrés pour
optimiser l’angle de vision. C’est ce que
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