Pl+s de Cluses N°67
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Pl+s de Cluses N°67
pl+s de Cluses 67 pl MARS - AVRIL le MagaZIne De la VIlle lle nouVe e ul foRM vidéoprotection : un engagement pour la sécurité Page 7 hommage à Yvette gander pierre blanchard, un commerçant amoureux du vélo 11 Page sortir Page 14 Page 5 2010 BR-IMMO l’immobilier pour tous ! ACHATS, VENTES, LOCATIONS, SYNDICS, EXPERTISES, CONSEILS 40, rue Émile Chautemps - CLUSES (près du Lycée) Tél. 04 50 98 15 36 - Fax 04 50 98 80 22 www.br-immo.com S.A. “Donnons du talent à vos déchets“ • Collecte des déchets ménagers et industriels • Balayage mécanisé de voiries et parking • Vente de conteneurs 120 l à 750 l • Location de bennes de 5 à 30 m 3 65, allée du Chevrier - B.P. 78 - 74300 CLUSES Tél. 04 50 96 10 17 - Fax 04 50 98 98 94 édito / sommaire édito sommaire la videoprotecton, un outil utile Chères clusiennes, chers clusiens, Cluses est aujourd’hui équipée de 28 caméras. Nous avons fait ce choix de vidéoprotection pour prévenir l'atteinte aux personnes et aux biens dans les quartiers de forte activité, pour augmenter le sentiment de sécurité et pour sécuriser les bâtiments communaux et espaces publics exposés. Cette politique doit concilier l'efficacité et l'impératif du respect des libertés publiques et individuelles : c’est le cas à Cluses. Données sécurisées, fibre optique, centre de vidéo avec professionnels. La présence de ces caméras dans les lieux publics s’est banalisée. Elles font désormais partie de notre quotidien et assurent un rôle de prévention des infractions et des désordres urbains. Elles rassurent les habitants et aident à lutter contre le sentiment d’insécurité. Les moyens que nous avons mis en œuvre sont à la hauteur des résultats : l’impact de la vidéoprotection est fort, comme le démontre le dernier rapport du Ministère de l’Intérieur. Cette politique a une influence significative en matière de prévention puisque la baisse de la délinquance générale est deux fois plus importante dans les villes équipées. Nous allons donc continuer sur cette vois en 2011. Comme vous le lirez dans ce dossier, nous allons ajouter 8 nouvelles caméras à notre parc de vidéoprotection. Elles seront installées le long de la voie verte jusqu'à la passerelle Sardagne-Messy. Si les seules caméras ne constituent pas la seule solution en matière de sécurité, elles complètent parfaitement l’action de sensibilisation quotidienne de la police municipale. Bien à vous, Jean-Claude Léger Maire de Cluses p.04 Actualités p.05 HOMMAGE p.06 Près de chez vous p.07 développement durable p.08 dossier du mois p.11 Coup de projecteur p.12 trait d'union p.14 sortir p.16 loisirs, sports, associations p.17 rétro p.18 mieux connaître les services municipaux p.19 expression politique Permanence des élus Jean-Claude Léger : du lundi au vendredi sur rdv. Jean-ClaudeTavernier (affaires générales, communication, sport) : sur rdv le lundi dès 11h. Pierre Devant (gérontologie, handicap) : sur rdv le mercredi dès 18h. Jean-Louis Mivel (éducation, jeunesse) : sur rdv les mardis et samedis. Nadine Salou (famille, petite enfance) : le samedi de 9h à 12h sur rdv, et le vendredi de 14h à 17h sur rdv. Guy Métral (économie) : le samedi de 10h à 13h sur rdv. Marie-Pierre Baumont (proximité, vie des quartiers) : le vendredi dès 18h sur rdv, et le samedi de 10h à 12h sur rdv. Paul Revereau (culture) : les mardis et mercredis de 9h à 12h sur rdv. Marie-Pierre Pasquier (environnement) : le jeudi de 14h à 17h sur rdv. Pour prendre rendez-vous, contactez l'accueil de la mairie au 04 50 96 69 00. pl+s de Cluses est un périodique d’information publié par la ville de Cluses. Mairie, place Charles de Gaulle BP 99 74300 CLUSES. www.cluses.fr Directeur de la publication : Jean-Claude Tavernier. Rédaction : service Communication, service Archives et Patrimoine, C. Drouillet, B.Zirnhelt. Crédits photos : Ville de Cluses sauf mention spéciale. Maquette : service Communication. Composition : Pagina communication. Impression : Plancher SA, imprimé en 9000 exemplaires sur papier recyclé. Distribution : Mediapost. Vous ne recevez pas régulièrement Plus de Cluses dans votre boîte aux lettres ? Merci de nous le signaler en appelant le service Communication de la Ville au 04 50 96 69 69 ou par courriel : [email protected] infos pratiques Mairie - hôtel de Ville Du lundi au vendredi : 8h30-12h et 13h30-17h. Samedi matin (état civil uniquement) : 9h-12h. Tél. 04 50 96 69 00 Centre communal d'action sociale (CCAS) 8, avenue Charles Poncet Du lundi au vendredi : 8h30-12h et 13h30-17h. Tél. 04 50 98 78 22 Office de tourisme Du lundi au vendredi : 9h-12h et 13h30-18h. Samedi : 10h-12h et 13h30-17h30. Tél. 04 50 96 69 69 Médiathèque des Allobroges Tél. 04 50 98 89 98 Médiathèque de l'Atelier Tél. 04 50 98 97 63 Canal C TV Tél. 04 50 96 20 10 [email protected] Numéros d’urgences Police : 04 50 98 00 04 Gendarmerie : 17 Pompiers : 18 ou 112 Urgences médicales (médecine de garde - clinique de Cluses) : 0 810 74 73 74 Pharmacies de garde : 32 37 Dentistes de garde : 04 50 66 17 19 Déchetterie de la Maladière Allée de la Maladière Lundi et samedi : 9h-18h. Mercredi : 9h-13h. Jeudi : 14h-18h. Dimanche : 9h30-12h. Tél. 04 50 89 35 41 Horaires ''bruits'' pour les travaux, le bricolage et jardinage à domicile (arrêté préfectoral) : Du lundi au vendredi : 8h-20h Samedi : 9h-12h et 14h30-19h Dimanche et fériés : 10h-12h Ramassage des ordures Villages / Ewües / Sardagneouest : lundi et jeudi dès 18h. Centre-ville / Messy / Sardagne-est : mardi et vendredi dès 18h. Marchés hebdomadaires En centre-ville, parking Claude Anthoine : lundi matin. A la Sardagne : jeudi aprèsmidi. Collecte des encombrants : Le dernier mercredi de chaque mois. ASSIJES (aide aux victimes) 26, allée Ampère Tél. 04 50 96 84 63 [email protected] Avis aux associations et clubs Vous souhaitez annoncer vos événements sur les supports de communication de la ville : Pl+s de Cluses, dépliant les Rendez-vous du mois, panneaux lumineux d’information ? N’hésitez pas à transmettre vos informations à l’office de tourisme ([email protected]) et au service Communication ([email protected]) par courriel ainsi qu'à Canal C ([email protected]). 03 actualités Elections cantonales Electricité Les élections cantonales auront lieu les dimanches 20 et 27 mars 2011 afin d’élire les conseillers généraux qui sont élus pour 6 ans. Toutefois, et compte tenu des nouvelles dispositions concernant la mise en place des futurs conseillers territoriaux, le mandat des prochains conseillers expirera en mars 2014. Un conseiller général est élu au scrutin majoritaire à 2 tours. Pour être élu au premier tour de scrutin, il faut recueillir la majorité absolue des suffrages exprimés et un nombre de voix égal au quart des électeurs inscrits. Au second tour, la majorité relative suffit. En cas d’égalité de suffrages, le plus âgé des candidats est élu. Des travaux seront réalisés prochainement pour créer une nouvelle liaison électrique souterraine du réseau haute tension entre les postes de transformation des Epinettes et de Pressy. Ces travaux sont rendus nécessaires par l’augmentation de la consommation électrique dans la zone de Cluses et des stations de montagne voisines. A cette occasion, une portion de la ligne haute tension qui surplombe la ville de Cluses sera mise en souterrain, afin d’améliorer le paysage. Mise en souterrain de lignes © L.Bouvier - Fotolia.com Renouvellement des conseillers généraux Concernant les cartes électorales, il n’y a pas eu de refonte programmée en 2011. Par conséquent, les cartes électorales déjà utilisées pour les précédentes élections (années 2007, 2008, 2009 et 2010) sont toujours valables. Seuls, les nouveaux inscrits 2010 de la commune, ou les électeurs ayant signalé une modification ou un changement d’adresse, recevront une nouvelle carte, début mars. Les lieux de vote à Cluses restent l’hôtel de ville et le Parvis des Esserts (votre lieu de vote est précisé sur votre carte d’électeur). Ils sont ouverts de 8h à 18h sans interruption. Tout électeur peut participer au déroulement des opérations électorales : membre d’un bureau de vote, dépouillement. Pour pl+s d’infos : Service population 04 50 96 09 05. 5e forum du Développement durable L’agenda 21 local est lancé ! Le 22 janvier dernier, la ville de Cluses a organisé son 3e forum du développement durable, l’occasion de réunir les principaux organismes d’information et de sensibilisation du domaine et de lancer officiellement les 30 actions de l’agenda 21 local avec les maires de Cluses, Magland, Mont-Saxonnex, Nancysur-Cluses, Le Reposoir, Scionzier et Thyez. Plus de 500 personnes sont venues nous rendre visite et débattre autour du film de Coline Serreau “Solutions locales pour un désordre global”. Pour pl+s d'infos : www-agenda21-cluses.fr Etat-civil de novembre et décembre 2010 04 MARIAGES (5 dont 3 publiés) : Giuseppe Meoli et Chantal Maratier, Sébastien Denis et Dorine Loquet, Guillaume Bellard et Elizabeth Vaudey (don au SIAD du Faucigny et au CCAS). DÉCÈS : Alain Petit, Eugénie Allamand vve Coudurier, Léone Vassallo vve Coudrette, Khedidja Zrombaze vve Khadri, Jean-Claude Barruel, Hasan Yilmaz, Angelino Solinas, Alexandra Depery, Louise Roch ép. Lacroix, Ernestine Pellier ép. Dugerdil, Yusuf Ergin, Géraldine Revel, André Wach, Janine Gerfaud-Valentin, Roger Charpié, Guseppina Riccardo, Madeleine Georgel ép. Marjou, Bernadette Jolivet ép. Font, Leonilda Avogaro vve Tozzoni, Hassine Koudri. Ces travaux, réalisés par RTE (filiale d’EDF gestionnaire du réseau de transport d’électricité), consisteront à poser sous voirie, des câbles enterrés à 1,40 mètres de profondeur. Cette opération concernera la rue du 8 mai 1945, le boulevard du Chevran, le chemin du Fresney, le chemin de la Curzeille, l’avenue du Grand Massif, l’avenue de Colomby, la rue Louis Armand, la rue Martin Luther King, l’impasse des Grives et la rue de Ponthior. Les tranchées seront refermées au fur et à mesure de l’avancement du chantier afin de minimiser la gêne pour les riverains. Les travaux seront réalisés de mars à juin 2011, ils se poursuivront par le démontage des pylônes de la ligne aérienne. Une information des riverains précisera les dates d’ouverture des tranchées. RENTRÉE 2011 INSCRIPTIONS POUR LES MATERNELLES En septembre 2011, votre enfant va entrer à l’école maternelle de votre quartier. Avant de rencontrer la directrice, ou le directeur de sa future école, vous devez procéder OBLIGATOIREMENT à son inscription administrative. Pour cela, vous devrez vous rendre au service "Accueil" du pôle Education, Enfance et Jeunesse situé dans le bâtiment du CCAS au 8 avenue Charles Poncet, muni : - de votre livret de famille ; - d’un justificatif de domicile de moins de 3 mois ; - d’un justificatif de garde d’enfant en cas de séparation ou divorce des parents (extrait de jugement…). Pour les enfants des secteurs du centre-ville, de la Sardagne, de Messy et du Noiret : les inscriptions se font jusqu'au vendredi 18 mars. Pour les enfants des secteurs des Ewües 1 et des Ewües 2 : les inscriptions auront lieu du lundi 21 mars au vendredi 8 avril 2011. Les horaires d’ouverture pour s'inscrire sont les suivants : de 8h30 à 12h et de 13h30 à 17h du lundi au vendredi. Pour pl+s d'infos : Pôle Education 04 50 96 69 18 [email protected] hommage Yvette Gander Une vie dévouée à son prochain Altruiste, humaine, généreuse… Les personnes interrogées après le décès d'Yvette Gander ne savaient pas quel adjectif retenir pour qualifier l'élue, la collègue ou l’amie qu'ils venaient de perdre. Un – trop – rapide retour sur ce que fut la vie de cette Clusienne hors pair va vous permettre, de mieux comprendre l’émoi qui a saisi nombre d'habitants à l'annonce de sa tragique disparition, le 6 février dernier, à l'âge de 73 ans. C'est peu avant la guerre qu’Yvette Gander a vu le jour à Cluses, dans le quartier Saint-Vincent si cher à son cœur. Ses parents tenaient le garage Citroën où, très jeune, elle servait l'essence aux clients. Une vocation peut-être, pour celle qui a ensuite géré un garage avec Bruno, son époux, garage qui est devenu la concession Ford reprise aujourd'hui par un de leurs trois enfants, avec lequel elle a encore longtemps travaillé. Ce qui a marqué la vie d'Yvette Gander, c'est avant tout un cœur énorme qui l’a irrésistiblement poussée vers les autres. Très croyante, elle avait décidé de s'engager dans de nombreux domaines, notamment à la paroisse Saint-Bruno, où sa belle voix lui avait permis d'intégrer la chorale et où elle s’est occupée, pendant plusieurs années, de l'accompagnement des familles touchées par un deuil. “Du beau, du bon, du vrai”, c'est ainsi que Françoise Michel, sa collègue au conseil municipal et à la paroisse Saint-Bruno, a caractérisé ce qu’Yvette Gander apportait à tous ceux qu’elle côtoyait. C’est certainement le souci de son prochain qui l’a naturellement amenée à s'investir auprès des scouts, à l'Entraide internationale mais aussi à la maison Saint-Martin dont elle avait intégré le conseil d'administration. Elle a, en outre, longtemps participé aux activités du comité de jumelage et du comité des fêtes. Toujours présente pour aider, elle ne rechignait devant aucune tâche, même les plus ingrates. “Yvette était une précieuse bénévole sur qui l’on pouvait compter”, selon Guy Durupt, président du comité des fêtes. Elle devait d'ailleurs recevoir une médaille pour son bénévolat à l’occasion la soirée annuelle de reconnaissance du monde sportif et associatif clusien. “Lors des fêtes du 700e anniversaire des Franchises clusiennes, Yvette était ma damoiselle, et j'avoue avoir été particulièrement fier d'être à son côté en cette occasion”, poursuit, ému, le président. Yvette Gander s'est parallèlement engagée en politique au sens noble du terme : la gestion des affaires de la cité. Conseillère municipale en 2001, maire-adjointe en 2008, elle avait reçu délé- gation pour la solidarité et l'action sociale. “C'était une élue très active, engagée, enthousiaste, qui avait toute ma confiance” a témoigné le maire JeanClaude Léger, qui a apprécié de pouvoir compter sur une élue disponible ayant mené à bien de nombreux dossiers. “L'accueil de jour pour les personnes atteintes d'Alzheimer, les appartements partagés ou encore l'épicerie sociale sont parmi les dossiers importants que nous avons traités ensemble”, se souvient Jean-Charles Pedro, directeur du CCAS, qui travaillait quotidiennement à ses côtés. Même remarque d'Yvon Rosay, directeur de l’EHPAD Béatrix de Faucigny, qui souligne l'implication de l'élue dans le fonctionnement de l'établissement : “Elle faisait partie du quotidien des résidents.” Pourtant toutes ses occupations ne l'ont pas empêché d'être très aimante avec ses trois enfants et ses sept petits-enfants qu’elle aimait plus que tout. Elle tenait à leur accorder du temps malgré ses multiples engagements. “Du beau, du bon, du vrai”… Son amie a bien résumé la vie d'Yvette, une vie tout entière dévouée à son prochain. Ses enfants, petits-enfants, toute sa famille, à qui la rédaction de Pl+s de Cluses tient à témoigner toute son affection, peuvent être fiers d'Yvette, dont le message de vie résonnera longtemps encore auprès de tous ceux qu'elle a côtoyés. 05 près de chez vous Aménagement d’une cuisine centrale La ville de Cluses a décidé d'ouvrir une cuisine centrale pour la fourniture de repas aux écoles et aux établissements de personnes âgées. Elle sera aménagée dans les anciens locaux du bâtiment France Telecom, situés dans la zone industrielle des Grands Prés. Il est prévu qu’à terme elle puisse préparer 2000 repas par jour. La première tranche de travaux concerne la réhabilitation complète du bâti avec création de sas pour la livraison des produits et l’expédition des repas, ainsi que l’aménage- ment intérieur, d’une surface de 530 m2, réservée à la cuisine. L’espace de 255 m2 restant disponible pourra être agencé ensuite en salle polyvalente pour petites réceptions. L’équipement intérieur permettra, dans une première configuration, la fabrication de 1000 repas par jour en mettant à disposition des aménagements et des matériels modernes comme les chambres froides séparées, les aires de stockage et de conditionnement, les vestiaires, la salle de repos, les bureaux… Les travaux devraient débuter au mois d'avril 2011 et s'achever à la fin de l'année. Le montant prévisionnel de cette opération s’élève à 2 250 000 €, hors options non encore validées comme l'installation de panneaux solaires pour la production d'eau chaude ou la mise en place d’un plafond filtrant au dessus de la zone de cuisson. Cette cuisine centrale devrait, dès son achèvement, fournir les repas pour les personnes âgées, le foyer “Sans-souci”, l’Ehpad Béatrix de Faucigny ainsi que les écoles communales. Rénovation de deux ronds-points : Clemenceau/ Sardagne … Pour que les travaux de l'avenue Georges Clemenceau soient enfin terminés, il fallait étendre une couche de roulement définitif sur l'ensemble de l'anneau du rondpoint Clemenceau/Sardagne et sur le début des rues adjacentes. Ce sera chose faite au début de ce printemps, le montant des travaux étant inclus dans l'enveloppe globale de la réfection de cet axe important de Cluses. Pose d'un portique coulissant … Et rue de la gare / au Parvis des Esserts avenue Charles Poncet Afin de permettre le filtrage des poids lourds et des véhicules légers lors de l'ouverture du parking du Parvis des Esserts Thierry Bourgey, un portique coulissant va 06 être installé au printemps. D'une largeur de 8 m, il permettra l'entrée des camions lors des phases d'installation des manifestations ou à l'occasion des travaux, et il ne laissera passer que les véhicules légers lors de l’ouverture du parking au public. L’enveloppe prévue pour cet équipement est de 36 000 €. Le revêtement du rond-point situé au croisement de la rue de la Gare et de l'avenue Charles Poncet était assez abîmé. Il va être remplacé de même que l'amorce des rues contiguës à la fin du mois de mars. Coût des travaux : 36 000 €. développement durable 2011 année internationale de la forêt Chaque jour, quelques 350 km2 de couverture forestière sont détruits à travers le monde. La conversion en terres agricoles, un abattage incontrôlé, une gestion des sols inefficace ainsi que la multiplication des établissements humains sont les principales causes de cette perte de zones forestières. Pour sensibiliser à la question de la préservation des forêts partout dans le monde, les Nations Unies ont proclamé 2011, année internationale de le forêt. Cet enjeu ne concerne pas que les grandes forêts d'Amazonie ou d'Asie. Ainsi, au niveau local, la forêt demande une attention et une valorisation particulière. A Cluses, elle représente un tiers du territoire communal. Malgré un caractère très urbain, la commune reste au-dessus de la moyenne nationale. L'espace montagnard est le plus concerné par la forêt (montagne du Chevran notamment), et particulièrement riche en terme de biodiversité (faune, flore, champignons...). Les conifères sont les essences les plus présentes, largement représentés par les épicéas mais aussi les sapins. Plus bas, les hêtres, les chênes et, dans une moindre mesure, les frênes sont les es- sences locales les plus fréquentes. En bas de vallée, sur le territoire, on retrouvera également beaucoup de tilleuls, d'érables et de sorbier. Certaines espèces végétales remarquables y ont été recensées comme la gymnadenia (famille des orchidacées - espèce protégée), le saule à feuille de laurier, ou encore de nombreuses variétés d'orchidées. L'office national des forêts y joue un rôle important. Des objectifs de gestion en vue de l'aménagement forestier ont ainsi été fixés avec la commune pour la période 2007-2021. Enfin, la forêt locale porte un réel potentiel économique. Les communes locales se sont engagées à agir pour la forêt dans le cadre du projet stratégique agricole et de développement rural du Faucigny (PSADER) et de l'agenda 21 local. 5 jeunes ambassadeurs à Beaverton cet été 5 jeunes représentants de Cluses et des environs, âgés de 18 à 25 ans, ont été sélectionnés sur leurs motivations pour participer durant 3 semaines au projet “International Sustainability Leadership” à Beaverton, aux Etats-Unis, ville jumelée avec Cluses. Ils y retrouveront des délégations de jeunes venus d'autres villes jumelles du monde entier : Beaverton évidemment, mais aussi Birobidzhan (Russie), Cheonan (Corée du Sud), Gotemba (Japon), Hsinchu (Taiwan), et Trossingen (Allemagne). L'objectif : découvrir des entreprises et des acteurs engagés dans le développement durable, et échanger sur leurs pratiques en matière d'environnement, les éco-technologies, les transports, l'alimentation, etc. pour un monde plus durable. Semaine du développement durable Comme chaque année, la commune vous proposera durant la semaine du développement durable, des temps d'informations et de sensibilisation pour toute la famille. Cette année, du 1er au 7 avril, la forêt sera particulièrement mise à l'honneur : exposition, sorties, animations... Informations et programme à venir sur www.agenda21cluses.fr et dans les lieux publics. 07 dossier Vidéoprotection : un engagement pour la sécurité En 2011, le réseau de vidéoprotection clusien sera renforcé par l'installation de huit nouvelles caméras. C'est l'occasion de revenir plus en détail et de présenter ce service rendu aux habitants pour renforcer leur sécurité, dans le respect total des règles élémentaires de liberté individuelle. La vidéosurveillance, après quelques expériences marginales durant la Seconde Guerre mondiale, a été largement développée en Grande-Bretagne qui compte aujourd'hui plus de 4 millions de caméras installées. En France, les premiers dispositifs municipaux sont apparus dans les années 90 avec l'expérience largement reprise dans les médias de Levallois-Perret. Depuis, les progrès techniques ont accompagné l'augmentation importante du nombre de villes équi- 08 pées – toutes tendances politiques confondues –, ce qui permet aujourd'hui de bénéficier d'une antériorité suffisante pour apprécier les avantages de cette politique. À Cluses, l’expérience a démarré en 2002. Constatant une augmentation de la délinquance au niveau national, la municipalité a choisi d'utiliser ce nouvel outil et de se doter de sept caméras. Au vu des premiers résultats encourageants, elle a poursuivi sa dotation pour disposer aujourd'hui de 28 caméras, dont quatre dans les parkings et deux à l'Atelier. Elles peuvent tourner sur 360° et sont pour certaines munies de zooms numériques 32 avec une qualité haute définition qui permet de repérer des détails importants. Ce maillage assez fin permet de disposer d'une vision correcte de la voie publique et en particulier de la gare, des établissements scolaires, des rues commerçantes… L'objectif principal de ce service de “surveillance” est d'effectuer de la prévention en vue de la protection des biens et des personnes, notamment en cas d'agression ou de vol, mais aussi d'accidents, d'incendie ou de malaise ; tout événement constaté par l'agent qui visionne les caméras peut donner lieu à une intervention rapide des services de sécurité et de secours. Concrètement comment fonctionne la vidéoprotection ? Toutes les images filmées sont transmises à l'aide d'un réseau de fibre optique au centre de supervision urbain où cinq agents dûment assermentés se relayent pour visionner en direct les images sur un mur comprenant 24 écrans. Ce sont eux, les “anges gardiens”, qui peuvent déclencher une opération de secours s’ils constatent un problème. Il faut préciser que le circuit n'est pas relié à Internet et qu'il est indépendant du réseau informatique municipal, afin de prévenir tout piratage. Chaque caméra est en parallèle enregistrée sur un double disque dur dédié d'une capacité de 500 gigas, le tout étant administré par un serveur dédié protégé par un onduleur et une climatisation. Ce centre de supervision urbain, c'est un peu fort Knox : seuls peuvent y entrer le maire, le responsable du service prévention sécurité, les cinq agents assermentés et les gendarmes s'ils souhaitent visionner une séquence. Précision : les agents chargés du visionnage n’ont pas accès aux enregistrements, mais uniquement aux images instantanées. L'entrée se fait à l'aide d'un badge personnel qui enregistre la date et l'heure de passage. Devant leurs écrans, les agents peuvent zoomer sur une image si un fait les interpelle et appeler la police municipale, la gendarmerie, les pompiers si nécessaire, ou encore les services techniques en cas de rupture soudaine d’une canalisation, par exemple. Un cadre juridique très protecteur des libertés individuelles L’installation de caméras de vidéoprotection est très encadrée par le législateur, en particulier par la loi n° 9573 du 21 janvier 1995 et le décret n° 96-926 du 17 octobre 1996. Tout projet d'installation d'une ou de plusieurs caméras fait l'objet du dépôt d'un dossier de demande d'autorisation auprès de la commission départementale des systèmes de vidéosurveillance. Ce document, très argumenté, doit présenter dans le détail les installations envisagées, leur implantation, leur champ de vision et ses exclusions induites. En effet, s’il est tout à fait normal de surveiller la voie publique, il convient d'exclure la vie privée du champ d'intervention des caméras. Or, des fenêtres, des jardins ou d’autres parties privées peuvent se trouver dans leur visée. Un sys- tème de cache permet que sur les images, les parties privatives soient occultées. Ce dernier point est très surveillé lors de l’étude du dossier. Toutes ces informations permettent à la commission d'émettre un avis et c'est le préfet qui, en dernier ressort, accorde ou refuse l'implantation du dispositif souhaité, pour une période de cinq ans au-delà de laquelle la collectivité devra renouveler sa demande. Ensuite, il faut savoir que les enregistrements sont automatiquement effacés dans un délai d'un mois. Enfin, tout quidam pensant avoir été filmé à un moment précis et dans des circonstances particulières, estimant sa vie privée mise à mal, peut demander à la visionner la séquence et solliciter son effacement. Toutefois, sa demande devra se faire dans le respect de la vie privée des tierces personnes et être parfaitement argumentée. Aucune demande en ce sens n'est parvenue à Cluses jusqu’à présent. Il faut aussi souligner que chaque personne arrivant dans la commune est informée par des panneaux apposés aux entrées de la ville que l'espace et sous vidéoprotection et qu'elle peut être filmée. Du reste, dans une récente réponse à la question écrite que lui avait posée un parlementaire, le ministre de l'Intérieur a rappelé que “le législateur a strictement encadré les conditions d'utilisation des systèmes de vidéoprotection et prévu des garanties au bénéfice des citoyens (…) [que] la loi prévoit que les opérations de visionnage de la voie publique soient réalisées de telle sorte qu'elle ne vi- sualise pas les images de l'intérieur des immeubles d'habitation (…) [Et qu’]en 2009, 15 161 autorisations (…) ont été délivrées et 21 plaintes ont été déposées [à la CNIL]. ” L'action même des gendarmes est très encadrée. Lorsqu'ils veulent visionner une séquence préalablement enregistrée pour le besoin d'une de leurs enquêtes, ils doivent remplir un cahier de bord précisant la séquence visionnée, le jour et l'heure de son tournage, sa durée, donner le nom de l’intervenant et préciser s'ils en font une copie. En parallèle, le système informatique enregistrera automatiquement toute intervention de visionnage des images en mémoire et indiquera si une copie en a été faite. On ne maintient pas la sécurité au détriment des libertés individuelles. Vidéosurveillance ou vidéoprotection ? Le terme original est la vidéosurveillance. Mais ce terme recouvre une nuance péjorative, avec une notion d’espionnage “Big Brother” très éloignée de la vérité, qui induit une incompréhension de son fonctionnement. C’est pourquoi de nombreuses communes, dont Cluses, lui ont préféré l’appellation de vidéoprotection, plus conforme à la réalité de son exercice. Les caméras ne sont pas là pour espionner les Clusiens, mais pour protéger les espaces publics de la ville et permettre à ses habitants d’y déambuler en toute sérénité. 09 Des résultats constatés Il est difficile d'établir des statistiques démontrant de manière systématique l'impact de l'installation d'un système de vidéoprotection sur les chiffres de la délinquance. Toutefois le ministère de l'Intérieur a apporté des éléments de réponse en publiant le rapport qu'il a demandé en 2009 à trois spécialistes de la police et de la gendarmerie sur l'efficacité de la vidéoprotection. Il en ressort par exemple qu’entre 2000 et 2008, la délinquance a baissé en moyenne plus fortement dans les communes équipées de vidéoprotection que dans celles qui n'en disposent pas et que les atteintes volontaires à l’intégrité physique y ont été mieux contenues comparativement aux données nationales. Un effort à poursuivre La ville de Cluses va maintenir son effort d'équipement et de mise à niveau de son parc de vidéoprotection. Dès 2011, huit nouvelles caméras seront installées le long de la voie verte jusqu'à la passerelle SardagneMessy. En effet, sur ce cheminement qui longe l’Arve, vélos, coureurs, enfants, ou encore passants promenant leur chien cohabitent quotidiennement, dans un lieu excentré et calme. Les caméras de surveillance amélioreront la sécurité de leur cheminement. De même, au niveau du matériel, en 2010, la commune a investi 80 000 €, principalement en informatique. 2011 verra l'installation de nouveaux câbles de fibre optique pour un montant global de 400 000 €, qui servira notamment à relier les caméras avec le centre de supervision urbain. La fibre optique offre notamment une des meilleures sécurités, permettant à la fois un fort débit d'images et empêchant toute capta- tion pirate. Des subventions devraient être versées à la ville dans le cadre du fonds interministériel pour la prévention de la délinquance. La vidéoprotection à Cluses, ce sont : • 28 caméras (dont quatre sur les parkings et deux à l'Atelier) ; • huit caméras bientôt installées sur la voie verte ; • un centre de supervision urbain très protégé ; • 24 écrans de contrôle ; • Un parc informatique de gestion automatisée des images, impliquant leur effacement automatique dans le mois qui suit leur enregistrement ; • un réseau de fibre optique et un dispositif d'enregistrement des images ; • cinq agents qui visionnent les écrans. Questions à Lieutenant Antoine Garcia commandant la brigade de gendarmerie de Scionzier Pl+ s de Cluses : Lieutenant Garcia, que pensez-vous du système de vidéoprotection installé à Cluses ? Lieutenant Garcia : Pour moi, la vidéoprotection présente deux paramètres, l'un préventif, l'autre répressif. Le dispositif clusien est pertinent car, sur le volet préventif, l'opérateur qui surveille la vidéo peut immédiatement réagir s’il est témoin d'une rixe, d’une altercation, d'un accident, d'un litige de circulation routière ou de tout autre problème et contacter la police municipale ou la gendarmerie. C'est indéniablement un outil supplémentaire de surveillance de la voie publique. Quant à l'aspect répressif, il nous permet a posteriori d'identifier l'auteur de dégradations, de vol ou de violence. Cela nous aide dans nos enquêtes pour la recherche et l’investigation, soit dans une zone où l'on a constaté des aggravations, pour tenter d'en identifier l'au- 10 teur, soit pour apporter un élément de preuve avec des indices concordants à l'encontre d'une personne mise en cause. Pl+ s de Cluses : Concrètement comment utilisez-vous cet outil ? Lieutenant Garcia : Prenons l'exemple d'un vol de voiture. S'il intervient dans une zone que nous avons couverte par une caméra, nous demandons à nous rendre au centre de surveillance pour visionner les images et identifier l'auteur ou obtenir des éléments d'enquête. Si l'auteur est reconnaissable, nous pouvons faire une copie de la séquence qui devient une preuve judiciaire. Souvent cette étape nous permet de confirmer un soupçon ou d'apporter la preuve qui permet de confondre un coupable. coup de projecteur Pierre Blanchard un commerçant amoureux du vélo 2010 restera de triste mémoire pour les commerçants de la Sardagne. En effet, à peu d'intervalle de Pierre Vallet, c'est son ancien voisin de la poissonnerie, Pierre Blanchard, qui nous a quittés à l'âge de 75 ans. Retour sur la vie et les carrières de ce grand sportif connu et apprécié des Clusiens. Originaire de Samoëns, Pierre Blanchard vécut ensuite une partie de sa vie à Sallanches. Sa passion pour le cyclisme l'aurait volontiers conduit à franchir le pas et à devenir professionnel si ses parents ne l'en avaient pas dissuadé : "Le vélo, ce n'est pas un métier !” Il est finalement devenu primeur avant de partir faire son temps sous les drapeaux en Algérie, comme la plupart des appelés de sa classe. Il a ensuite développé une entreprise de transport dans laquelle il possédait plusieurs camions. Au bout de 20 ans, cette profession lui devenant médicalement contre-indiquée, il changea de voie. Ses parents et beaux-parents étant poissonniers, il a décidé d'embrasser la profession en s'installant à la fin des années 60 à Cluses, dans le quartier de la Sardagne. Au cours de ses tournées en camionnette dans la région, ou à la poissonnerie, il a su se faire apprécier d'une clientèle de plus en plus nombreuse, qui consommait peu de poissons jusqu'alors, mais qui appréciait la qualité de ses produits achetés directement auprès de petits patronspêcheurs en Bretagne ou à Boulogne-sur-Mer. Avec son épouse Maryse, il a développé son commerce jusqu'à la fin des années 80, date à laquelle il l’a revendu à Monsieur Rubeaux. Il créa ensuite dans sa villa à Thyez, un restaurant de poisson “La Criste Marine”, lieu vite reconnu pour la qualité et l’originalité de ses plats. Puis vint le temps d’une retraite bien méritée car il travaillait depuis l’âge de 14 ans ! Quelques années plus tard avec le décès de Maryse, la solitude et la tristesse assombrirent ses journées. Une grande passion pour le cyclisme Dès les années 50, Pierre Blanchard s'est lancé dans les courses cyclistes prenant une licence amateur – à l'époque on disait “indépendant” – qui lui permettait de courir avec des professionnels. Il s'est notamment illustré aux côtés de Jacques Anquetil à Sallanches battant du même coup le record du tour des quais et le grand champion. Claude Lecomte, son fidèle partenaire de la petite reine, se souvient des courses dans lesquelles ils se sont illustrés ensemble comme le Lyon – Chamonix – Lyon, devenu le Lyon Mont-Blanc, ou encore à Aix-les-Bains, où il fut plusieurs fois placé. “Pierre était un fidèle du Cyclo-club du Bargy, toujours présent pour aider, pour organiser les épreuves ou pour prêter main-forte lors de déplacements. En courses, je me souviens notamment de grimpées mémorables comme celle des Carroz. Et l'hiver, pour continuer notre entraînement, nous nous retrouvions sur les pistes de ski de fond d'Agy ou des Rousses.” Grand amoureux de la nature, sportif aguerri, Pierre Blanchard aimait aussi à parcourir nos belles montagnes. Il a souvent emmené ses enfants Corine et Jean-Pierre sur les glaciers environnants. Malgré de nombreux soucis de santé, il continuait à s'entraîner très régulièrement et il ne fait aucun doute qu'il serait remonté en selle au printemps si le destin n'en avait décidé autrement. 11 trait d'union logement individuel à services partagés rompre l'isolement La question du vieillissement est au cœur de nos préoccupations. C'est le cas à Cluses, qui réfléchit aux solutions à apporter aux seniors, valides ou non. Les logements individuels à services partagés sont une des réponses proposées, permettant de prolonger le maintien à domicile. Le logement individuel à services partagés est un concept novateur dont il existe peu d'exemples en France et, en tout cas, pas dans la forme “clusienne”. L'objectif est de permettre à des personnes âgées autonomes – ou pouvant présenter un léger handicap – de louer un des six appartements situés sur un même étage de la résidence Pasteur, autour de l’appartement de l’animatrice-maîtresse de maison. C'est un moyen supplémentaire de rester à domicile en bénéficiant d'une “surveillance” bienveillante puisque Marie-Christine, l'animatrice- maîtresse de maison, passe tous les jours (sauf le weekend) voir chaque locataire de l'étage. Mais ce n'est pas tout ! Marie-Christine leur propose aussi des animations régulières : atelier déco de Noël, goûter, loto, dominos, jeux de société ou encore des sorties pour découvrir les expositions de l'Espace des Allobroges… Chaque vendredi, elle reçoit chez elle les bénéficiaires de ce service pour le déjeuner. Rien n'est obligatoire, mais c'est un moment très convivial, et rares sont ceux qui manquent à l'appel. Le repas est également préparé en commun, ce qui présente un intérêt supplémentaire. La réussite de ce service implique que les six locataires soient suffisamment valides pour participer aux activités, même si elles demeurent facultatives. Aussi, chacun sait dès son entrée que si son état de santé se dégrade, une autre solution d'hébergement devra être envisagée. Pour plus d’efficacité, les aménagements relatifs à ce service sont intégrés dès la conception du bâtiment. Et grâce au partenariat entre le CCAS et le bailleur social Semcoda, les six logements sociaux sont éligibles à l'APL, fruit d'une longue réflexion et d'un partenariat avec le conseil général de HauteSavoie. Pour s’améliorer encore, Marie-Christine, qui continue à travailler à mi-temps comme auxiliaire de vie depuis 23 ans, va se former aux métiers de l'animation. Lorsqu’elle est absente, le CCAS prend le relais pour les visites quotidiennes, et l'astreinte peut aussi intervenir si nécessaire. Un bilan à moyen terme sera réalisé qui permettra à la ville de Cluses de poursuivre sa réflexion et peut-être de proposer d'autres logements à ce type de public. L’habitat regroupé en quelques chiffres Les logements individuels à services partagés, ce sont six logements sociaux du T1 au T2, pour des loyers allant de 270 à 480 € charges comprises, éligibles à l'APL. Six personnes (quatre femmes et deux hommes) dont trois de plus de 80 ans, les occupent. L'animatrice maîtresse de maison bénéficie d'un logement de fonction payé par la ville. Les locataires versent au CCAS une somme de 250 € pour la prise en charge du demi-poste de l’animatrice-maîtresse de maison. maintien à domicile et gérontologie une démarche qualité est en cours 12 En tant qu'adhérent à l’UNA (union nationale de l’aide, des soins et des services aux domiciles), le service maintien à do- micile du CCAS de Cluses s’est engagé dans une démarche qualité pour obtenir la certification NF X50-056. Pour ce faire, il a intégré le groupe de travail constitué entre les services analogues de Savoie et de Haute-Savoie. Un chargé de mission financé par l’UNA les assiste dans la mise à plat des procédures et apporte un accompagnement individualisé à chacun. L'objectif est de déposer le dossier à l'automne 2011, avant que l'AFNOR ne vienne réaliser son audit et décréter le classement. nouvelles technologies à l'école Écrire au tableau sans craie Poursuivant sa démarche en faveur des nouvelles technologies, et en accord avec l'Éducation nationale, la ville de Cluses a proposé l'expérience du tableau numérique interactif en équipant deux classes tests avec ce niveau dispositif. Exit le tableau noir ? Depuis une dizaine d'années, la commune a équipé au fur et à mesure ses écoles en informatique, dans le but de permettre à tous les enfants de maîtriser l'outil et de valider un certain nombre de compétences dans cette discipline. Aujourd'hui, la volonté affichée tant par la ville que par les enseignants est d'aller au-delà. Dans ce cadre, une réflexion a été menée depuis 2009 avec l'Inspection départementale, les directeurs d'école et le pôle Éducation-Enfance-Jeunesse afin de définir le champ de cette évolution (quels sont les besoins ? Comment y répondre ?). C'est ainsi qu'il a été décidé d'installer des tableaux numériques interactifs. Un cahier des charges très précis a été rédigé par les différents partenaires pour choisir parmi toutes les possibili- tés offertes par le marché. En effet, plusieurs produits différents dans leur utilisation offrent des prestations similaires. Pour résumer, soit on utilise un matériel itinérant, soit on utilise un matériel fixe dans une seule classe. Cette dernière solution a été retenue, car plus pratique de l’avis des utilisateurs. Comment se présente un tableau numérique interactif ? Il s'agit d'un tableau blanc classique (qui peut aussi être utilisé “à l'ancienne”), sur lequel un vidéoprojecteur projette le cours que l’enseignant a préparé sur son ordinateur, ou sur lequel il agit à l'aide d'un stylet afin de dessiner ou d’écrire. L'élève peut aussi agir sur le tableau et tout peut être enregistré dans l'ordinateur. En 2010 la ville a investi près de 8 000 € dans un matériel de qualité. Deux classes ont été équipées à la fin de l'année, dont une en ZEP, et les premiers retours sont plutôt positifs. Elle poursuivra la dotation de nouvelles classes dans les années à venir en fonction de la demande des enseignants, et la réflexion se poursuit sur des possibilités supplémentaires. L'avis des utilisateurs L’école des Ewües1 a testé le matériel itinérant de l'inspection départementale l'an dernier. Pascal Belmonte s'est porté volontaire pour l'installation d'un tableau numérique interactif “exclusif” dans sa classe de CP. “La première implication était pour moi de refaire tous mes cours, car on enseigne différemment avec ce type de matériel. Je les prépare maintenant sur mon ordinateur, à l'aide d'un logiciel spécifique. En classe, je gagne du temps, car je n'ai pas à écrire la leçon au tableau. De plus, et c'est important pour une classe de CP, cet outil me permet de présenter une belle écriture aux élèves, ce qui facilite leur apprentissage. Je peux grossir, déplacer des étiquettes, surligner, travailler sur des cartes, des images : c'est très interactif et les élèves sont à l'aise dans son utilisation. Et surtout, je peux enregistrer à tout moment et reprendre le cours là où nous en étions restés, ou le ressortir quelques jours plus tard si je constate qu’une notion n'est pas correctement assimilée.” L’école du centre Laurent Molliex est la seconde à tester ce tableau. Sylvie Perrotin et Pauline Thierriaz ont préféré conserver l'ancien tableau en appui. “Au contraire de notre collègue des Ewües, nous découvrons ce nouvel outil avec lequel nous devons nous familiariser. Nous avons la chance de disposer d'une liaison Internet, ce qui est un gros avantage. Par exemple, lors d’un récent cours, nous avons parlé de la place Stanislas à Nancy. Quelques clics m’ont suffi pour en afficher une photo pour que les enfants la découvrent. Autre avantage : des enfants en difficulté ont une réaction très différente lorsque l'on utilise ce tableau. Il y a donc une piste pédagogique à exploiter..” Même s'il nécessite des ajustements et qu'il demande quelques notions d'informatique, il semble que les enseignants se soient approprié cet outil novateur. De quoi faire des émules ? 13 sortir CONCERT Reggae Yaniss odua et e.sy kennenga JEUNE PUBLIC UN NUAGE SUR LA TERRE et aussi... Monde ouvert, l'itinéraire de Kenneth White Du 1er au 25 mars Médiathèque de l'Atelier Présentée dans le cadre du Printemps des poètes, cette exposition vous permettra d’appréhender plus facilement l’œuvre foisonnante de ce poète contemporain. Tout public, entrée libre. Jeudi 10 mars - 20h30 L'Atelier Le Caribbean Tour, c’est la tournée live de ce début d’année 2011 à ne pas rater ! Un show de près de 2h30, pour découvrir le travail du jeune mais très prometteur E.Sy Kennenga accompagné de YaniSs Odua, pilier de la scène reggae française. Originaires tous deux de la Martinique, YaniSs Odua et E.Sy Kennenga font partie de ces artistes reggae dont Mercredi 16 mars - 15h L'Atelier la musique est fortement marquée par leurs racines et leurs origines. Le Caribbean Tour, c’est donc l’occasion pour eux de partager cette culture qui les lie à leur public. Prix des places : 12 € - 11 € (réduit) 10 € (Musicoman) Pour pl+s d'infos : L'Atelier - 04 50 98 97 60 www.atelier-cluses.fr CONCERT Reggae Une “nuageologue” nous invite à suivre les traces d’un nuage. On parvient au lieu de son refuge, on trouve le nuage en train de dormir, jusqu’au moment où celui-ci s’éveille... De la suspension au rire, du vent à la pluie, le nuage est en constante transformation. Du cocon à la chevelure d’une grand-mère, il traverse les âges. Bientôt, il reprend sa route céleste, porté par les bises des enfants. Prix des places : 8 € - 6 € (Musicoman) 5 € (Musicokid) Pour pl+s d'infos : L'Atelier - 04 50 98 97 60 www.atelier-cluses.fr Ciné-découverte Mardi 8 mars - 15h Médiathèque de l'Atelier Un film, des dessins animés, des courts métrages ? Laissez vous surprendre par le choix des médiathéquaires ! À partir de 5 ans. Entrée libre dans la limite des places disponibles. Pour pl+s d'infos : Médiathèques de Cluses 04 50 98 97 63 ou 04 50 98 89 98 CONCERT ROCK & FOLK DANAKIL Pour pl+s d'infos : Médiathèques de Cluses 04 50 98 97 63 ou 04 50 98 89 98 LES FEMMES S'EN MêLENT La cartographie, des origines à nos jours Du 14 mars au 14 juin Musée de l'Horlogerie et du Décolletage Une exposition temporaire qui retrace l'histoire de la cartographie, de l'antiquité à nos jours. Entrée gratuite © MATTHIEU LARGE Pour pl+s d'infos : Musée de l'Horlogerie et du Décolletage 04 50 98 43 00 Mardi 22 mars - 20h30 L'Atelier 14 Formé par les concerts, c’est sur les planches que Danakil a affiné son jeu et trouvé son équilibre, pour proposer un reggae roots et moderne, à la fois empreint de tradition et inscrit dans l’ère du temps. En 2010, le groupe part en Jamaïque pour préparer son troisième album dans les mythiques studios de Tuff Gong, avec, en featuring, U- D'infinis paysages Vendredi 18 mars 18h30 Médiathèque de l'Atelier Samedi 2 avril - 20h30 L'Atelier Roy, l’une des plus belles et anciennes voix jamaïcaine qui était sur la scène de l’Atelier en octobre dernier. Unique date dans les Alpes : il est fort à parier que l’Atelier soit pris d’assaut. Prix des places : 20 € - 18 € (réduit) 16 € (Musicoman) Pour pl+s d'infos : L'Atelier - 04 50 98 97 60 www.atelier-cluses.f Soirée proposée en partenariat avec l’association Macadam. Le festival Les Femmes s’en mêlent célèbre la scène féminine indépendante depuis 12 ans déjà et fait escale à Cluses pour la deuxième fois. Porté avec passion et curiosité, le festival nous parle de féminité, non de féminisme. Prenant appui sur une scène féminine de plus en plus riche et variée, il est devenu un rendez-vous européen incontournable qui fait la part belle aux nouveaux talents. Avec the Pack AD (rock garage - Canada) + Our Broken Garden (folk Danemark). Prix des places : 12 € - 11 € (réduit) 10 € (Musicoman) Pour pl+s d'infos : L'Atelier - 04 50 98 97 60 www.atelier-cluses.fr À l’occasion du 13e Printemps des poètes, la Route Bleue vous propose des lectures centrées sur l’œuvre de Kenneth White (poésie et prose) et sur quelques textes d’auteurs qui lui sont chers. Tout public, entrée libre dans la limite des places disponibles. Pour pl+s d'infos : Médiathèques de Cluses 04 50 98 97 63 ou 04 50 98 89 98 CONCERT acoustique calogero EVENEMENT 5 MARCHé du commerce équitable e et aussi... Exposition FrançoisXavier Launes Du 1er au 15 avril Espace des Allobroges Inspiré par la nature et l’approche du relief, FrançoisXavier Launes se nourrit des civilisations ancestrales et compose des bas-reliefs qui laissent une grande part à l’imaginaire. Lundi 4 avril - 20h Parvis des Esserts Seul sur scène, entre guitare et piano, Calogero, en acoustique pour la première fois de sa carrière, propose un show intime mais non moins énergique. Au programme, les titres incontournables de son répertoire : Face à la mer, Si seulement je pouvais lui manquer... et les tubes de son dernier album studio L’embellie. Dans cette nou- Samedi 30 avril - 20h30 Place des Allobroges velle configuration, Calogero a choisi de ne garder que l’essentiel : la force de ses chansons, de ses mélodies et de ses textes. Un concert RPO en accord avec Thierry Suc et RAPAS, en partenariat avec RTL 2. Prix des places : 46 € Pour pl+s d'infos : Office de tourisme 04 50 96 69 69 L'Atelier - 04 50 98 97 60 Tout au long de la journée, de nombreux produits issus du commerce équitable vous seront proposés : artisanat, mode, café, épices, fruits, cosmétiques... Tout un univers exotique et solidaire à découvrir ! En marge du marché, vous aurez la possibilité de participer à des conférences thématiques ouvertes à tous et à des animations pour les enfants. La journée se terminera à l'Atelier pour un concert caricatif : avec Sophia Charaï (Maroc) et Egyptian Project (Le Caire-Nantes). Entrée libre (sauf le concert). Prix des places du concert : 18 € 17 € (réduit) - 16 € (Musicoman) Pour pl+s d'infos : Office de tourisme 04 50 96 69 69 L'Atelier - 04 50 98 97 60 www.atelier-cluses.fr Entrée libre. Pour pl+s d'infos : Allobroges Centre Culturel 04 50 98 97 45 Michèle Laroque Jeudi 21 avril - 20h30 Parvis des Esserts Une pièce de Géraldine Aron avec Michèle laroque. Un spectacle Backline en partenariat avec RTL - PARIS PREMIERE - 20 MINUTES. Prix des places : 43 € Pour pl+s d'infos : Office de tourisme 04 50 96 69 69 L'Atelier - 04 50 98 97 60 du côté de l'allobroges centre culturel CHANSON Théâtre comique Vendredi 18 mars - 20h30 Espace des Allobroges Jeudi 7 avril – 20h30 Espace des Allobroges Gaële, auteure-compositeure et interprète, originaire des Alpes françaises et québécoise d’adoption, est une artiste aux multiples médiums et aux dons diversifiés (elle touche également aux arts visuels, elle aime le jeu à la caméra, la danse, le théâtre...). Son talent d’interprète prend, quant à lui, sa pleine dimension sur la scène. Assise au piano ou l’accordéon en bandoulière, elle rend ses chansons avec une simplicité désarmante et un plaisir espiègle. L’œil brillant et l’humour à fleur de peau, Gaële vous invite au voyage. Les 39 Marches, au départ, c’est un film en noir et blanc signé du grand Hitchcock. En se l’appropriant, le théâtre nous en livre une version décapante, menée tambour battant. Toute l’histoire est là, il n’y manque pas un bouton de kilt : courses-poursuites, changements de lieux et même monstre du Loch Ness ! Les comédiens se chargent de tous les effets spéciaux. Une prouesse car ils ne sont que quatre sur scène pour interpréter plus de 150 rôles ! Molières 2010 de la Pièce comique et de l'Adaptation. Prix des places : 20 € / 17 € (tarif réduit et abonnés) Pour pl+s d'infos : Allobroges Centre Culturel - 04 50 98 97 45 www.acc-asso.fr Prix des places : 20 € / 17 € (tarif réduit et abonnés) Pour pl+s d'infos : Allobroges Centre Culturel - 04 50 98 97 45 www.acc-asso.fr GAELE LES 39 MARCHES 15 LOISIRS , SPORTS , ASSOCIATIONS Cinétoiles Un cinéma à la programmation éclectique Il y a un je ne sais quoi de Cinéma Paradisio dans Cinétoiles, la salle clusienne portée par l'association Cinévallées ; ce parfum d'amour des films sans toutefois la fin dramatique du chef-d'œuvre de Tornatore. dacteur en chef de la revue Vertical et guide officiel du festival. Des soirées thématiques sont aussi organisées au cours desquelles vous pouvez rencontrer les acteurs ou les réalisateurs. Le cinéma est aussi très attentif au jeune public et accueille les scolaires et les centres de loisirs, particulièrement pour les goûters du mercredi. Durant les vacances, il organise un stage avec le pôle Education – Enfance – Jeunesse, où les jeunes découvrent de A à Z l'aventure cinématographique, depuis l'écriture jusqu’au montage en passant par la réalisation. Des séances de plein air sont aussi programmées l'été pour tous les publics. L’avenir est au numérique Horaires et tarifs Tarif normal : 5,60 €. Tarif réduit : 4,20 € (jeunes, étudiants, demandeurs d'emploi). Pour les adhérents à Cinétoiles (10 € par an) : tarif normal 4,80 €. Carte 10 entrées : 42 €. Séances les : - lundi : 14h, 18h30, 21h - mardi : 18h30, 21h - un mercredi par mois : 14h, 16h30 - un dimanche par mois : aprèsmidi et soir. 16 Cinétoiles permet depuis 26 ans à la ville de Cluses de bénéficier d'une salle de cinéma, grâce à l’investissement de quelques bénévoles qui animent l'association Cinévallées. Avec ses 200 adhérents, cette association exploite une salle de cinéma classé “Art et essai”, qui n’est cependant pas réservée à un public averti. En effet, les films proposés sont des films récents, même si, une fois par mois, Cinétoiles vous propose de redécouvrir une œuvre du répertoire. Il ne s'agit pas non plus d'un club fermé réservé à ses adhérents, mais bien d'un cinéma tout public, permettant aux habitants de Cluses et de sa région de s'adonner à leur passion pour le septième art. Les films sont projetés dans la salle de l'Espace des Allobroges Patrick Ribes, grâce à la collaboration des régisseurs municipaux, toute l'année sauf au mois d'août. Cinétoiles réalise de 15 000 à 18 000 entrées selon les années. Comment fonctionne un cinéma associatif ? Chaque mois, vingt à trente bénévoles se réunissent afin de préparer le programme du mois suivant. Chacun s'est préalablement renseigné sur un film à présenter. Laura, employée de l'association, apporte aussi son expérience puisqu'elle assiste à des avant-premières et va même parfois au festival de Cannes. Commence alors un vaste débat au cours duquel chacun défend son film et la programmation est arrêtée après un vote ultime. Ces mêmes bénévoles se retrouvent ensuite pour assurer la billetterie durant les séances. Ils ne sont d’ailleurs jamais trop nombreux, et vous pouvez tout à fait les rejoindre. Une salle très active Cinétoiles propose de nombreuses animations et participe notamment aux Rencontres du film des résistances ou encore la Biennale du cinéma espagnol d'Annecy. Depuis deux ans, elle organise le “Week-end du film de montagne”, au mois de novembre, avec la collaboration de Claude Gardien, ré- Alors que les traditionnelles bobines vont bientôt disparaître, Cinétoiles envisage d'acquérir un nouveau projecteur numérique. Le montant de cet équipement est évalué à 80 000 €, mais l'association attend des subventions de la part du centre national du cinéma et de la région Rhône-Alpes. Alors non, Cinétoiles ne devrait pas subir le sort du Cinema Paradisio et finir en parking. Au contraire, ayant foi en l'avenir, il continuera d'animer nos soirées cinématographiques pour le plus grand plaisir des Clusiens. Pour pl+s d’infos : CINETOILES Espace des Allobroges Patrick Ribes 04 50 98 61 34 www.cinetoiles.org rétro cluses et ses rues (2) lA rubriquE clusEs rétrO rEviEnt sur lA sériE cOMMEncéE En jAnviEr dErniEr, c’Est-à-dirE lEs PErsOnnAGEs lOcAux qui Ont dOnné lEur nOM à dEs vOiriEs dE nOtrE cité. cElA vA nOus ObliGEr à un GrAnd écArt cHrOnOlOGiquE PuisquE l’On vA PAssEr du xiiiE Au xxE sièclE. béChet (aVenue Paul) tils pour l’industrie du décolletage, dont l’emblématique bâtiment (l’actuel laboratoire d’imageries médicales) est situé sur cette avenue. Nous ne reviendrons pas sur le bilan de ses mandats comme 1er magistrat, déjà évoqué. Signalons cependant qu’il a été l’un des promoteurs du centre d’apprentissage de Cluses, ancêtre du lycée professionnel qui porte également son nom, et qui est situé sur ladite avenue. Ancienne avenue de Margencel, rebaptisée en 2005 du nom de Paul Béchet (1913-1998). Il fut maire de Cluses de 1945 à 1977 et industriel de renom. Il fonda avec son frère Fernand une entreprise de machines-ou- pour pl+s d’infos : - la chronique cluses rétro de septembre 2008 (journal municipal n°45). - le livre “cluses au xxe siècle”, f. poirier et p. claret (disponible à la médiathèque et au service archives & patrimoine) béatRIx De fauCIgnY (Rue) Petite rue du centre-ville, située entre l’avenue de la Libération et la rue J. Nicollet. Les personnes qui ont suivi les manifestations liées au 700e anniversaire de la Charte des franchises de Cluses, et notamment le spectacle “La Guerre des Béatrix” créé par l’opéra studio de Genève, n’ignorent plus rien de cette femme. Pour les autres, un petit rappel historique s’impose. Béatrix est née au château de Châtillon-sur-Cluses en 1237, au cœur de la féodalité, c’est-à-dire une époque où l’occident médiéval est morcelé en une multitude de seigneuries plus ou moins puissantes. Le Faucigny en est une, vassale du Saint-Empire romain-germanique. Elle est la fille d’Agnès, héritière du Faucigny, et de Pierre II, qui deviendra comte de Savoie en 1263. En 1246, elle épouse Guigues VII, dauphin du Viennois. De cette union naissent Anne, Catherine et Jean, héritier du Faucigny et du Dauphiné. Ces alliances matrimoniales auraient pu créer une vaste et puissante seigneurie. Elle va faire naître au contraire une longue guerre entre Savoie et Dauphiné, qui ne cessera qu’en 1355, date à laquelle le Faucigny (et Cluses) passe sous la tutelle savoyarde. Pour Béatrix, cela signifie une vie passée à déjouer les intrigues des uns et des autres, et à essayer de préserver ses intérêts. Une vie qui ne l’épargne pas : en 1282, son fils Jean décède accidentellement à Bonne. Elle ne s’en remettra jamais. Le Faucigny passe alors dans les mains du petit-fils de Béatrix, le Dauphin Hugues. Cette époque est aussi marquée par un phénomène d’expansion urbaine, et de création d’une nouvelle classe sociale, les bourgeois. C’est ainsi que Béatrix structure administrativement et juridiquement la communauté d’habitants de Bonneville en lui octroyant une charte de franchises en 1290. Son petit-fils fera de même avec Cluses vingt ans plus tard. Le sentiment religieux est aussi très puissant à cette © f. JoSSerand ot taninGeS époque. Béatrix va être à l’origine de plusieurs fondations, dont la plus connue est la Chartreuse de Mélan en 1285. Elle y transporte le corps de son fils, et s’y fait ensevelir en 1310, année de son décès. Elle a également créé un couvent sur la paroisse de Thyez, mais qui eut une vie relativement brève (12941301). Maurice novarina, architecte du xxe Siècle conférence donnée par carine bonnot le 19 mars Le haut-savoyard Maurice Novarina (Thonon-les-Bains, 1907-2002) est aujourd’hui reconnu comme un des architectes français majeurs du XXe siècle. Il a beaucoup œuvré dans notre région, mais également en France (notamment dans le cadre de la reconstruction urbaine de l’après-guerre) et dans le monde (Arabie Saoudite, Iran, etc). En Haute-Savoie, nombre de ses réalisations font désormais partie de notre patrimoine bâti, à l’instar de l’église du Plateau d’Assy ou encore de celle de Vongy, au bord du lac Léman. A Cluses, on retrouve “sa patte” dans les quartiers de la Sardagne ou des Ewues. Il a également signé la rénovation de l’église SaintNicolas, à la toute fin des Années 1950. La conférencière nous invite donc à découvrir ces réalisations, en replaçant l’architecte dans son contexte historique. samedi 19 mars l’atelier – 17h entrée libre 17 mieux connaître les services municipaux L’EHPAD Béatrix de Faucigny un lieu de vie Alors que la dépendance vient d'être placée par le président de la République au centre de l'action gouvernementale, intéressons-nous à l’EHPAD Béatrix de Faucigny qui entre dans sa 10E année d’existence. Lorsque l'on pousse la porte de l’EHPAD Béatrix de Faucigny, on est rapidement saisi par l'espace et la clarté des lieux. De même, une personne est là pour vous accueillir et vous orienter, ce qui n'est pas le cas dans tous les établissements. EHPAD, cela veut dire “établissement d'hébergement pour personnes âgées dépendantes”. Tout est résumé dans ce nom et les résidents sont en effet dépendants voire très dépendants. Sur les 58 lits disponibles, deux sont dits temporaires, destinés à soulager ponctuellement une famille, ou à accueillir un conjoint dépendant lorsque l'époux ou l'épouse doit être hospitalisé, par exemple. Les personnes âgées proviennent principalement de Cluses et de sa région. Un projet d'extension est à l'étude pour augmenter la capacité d'une douzaine de lits. Un effort particulier sur les locaux Un effort particulier a été consenti lors de la construction des locaux. Les chambres sont relative- 18 ment vastes, et les résidents peuvent garder une petite partie de leur mobilier. Les deux salles de restauration, très spacieuses, sont baignées de lumière afin que le repas soit aussi un moment de plaisir. Mais rien ne serait possible sans un personnel formé, efficace et disponible. 50 personnes constituent cette équipe soudée autour de son directeur, Yvon Rosay. Il y a des administratifs bien sûr, des agents de service hôtelier, des auxiliaires de soins, des infirmières et le médecin coordinateur, sans oublier l’animatrice, le personnel technique et les bénévoles (voir ci-contre) ni bien sûr les familles, dont la présence est irremplaçable. Le budget de l'EHPAD est d'environ 2,4 millions d'eu- ros couverts pour moitié par les résidents (1800 € par mois). Les animations : un moment important dans la journée du résident Si un poste est dédié spécifiquement à l'animation, c'est généralement l'ensemble du personnel qui participe à la “vraie” vie de l’EHPAD, avec l'équipe de bénévoles. C'est important pour le bien-être de tous les résidents. Il s’agit parfois simplement de leur proposer de faire un tour dans le parc, lorsque le printemps revient ; c'est aussi la lecture du journal le matin, ou encore l'atelier chant, animé par les bénévoles, qui réunit une trentaine de personnes, et l'atelier cuisine, lorsqu'il s'agit par exemple de préparer les gâteaux la veille des anniversaires. Rappelons que l’EHPAD Béatrix de Faucigny et l'école de musique travaillent parfois de concert comme ce fut le cas lors du 700e anniversaire des Franchises clusiennes. Les rencontres intergénérationnelles sont aussi des moments forts, que ce soit avec le CLAE, lorsque les enfants viennent le mercredi ou qu'un pique-nique est organisé, ou bien lorsque les assistantes maternelles viennent avec les enfants déguisés pour le carnaval. À ce moment, des étoiles scintillent dans les yeux des personnes âgées ! Comme aime à le dire son directeur Yvon Rosay, “nous ne sommes pas dans un hôpital mais dans un lieu de vie où l'on doit autant que faire se peut se retrouver comme chez soi.” Quel beau credo ! Pour pl+s d’infos : EHPAD Béatrix de Faucigny 375 avenue Georges-Clemenceau 04 50 18 34 00 [email protected] Une formidable équipe de bénévoles Une quinzaine de bénévoles souvent retraités ou ayant un parent dans l’établissement, se relaient quotidiennement pour aider les résidents, pour les occuper, ou tout simplement pour leur assurer une présence apaisante. Il n'est pas rare de les voir aider le personnel. Ils ont à cœur d'organiser régulièrement des animations très appréciées des personnes âgées. La ville de Cluses et l’EHPAD les remercient très chaleureusement pour leur dévouement auprès de nos aînés. expression politique Majorité municipale "Ensemble pour Cluses" Cluses, territoire de comerce équitable Le commerce équitable a pour but d’assurer des revenus décents aux paysans des pays en développement par des relations de solidarité directe avec les consommateurs du Nord. Cet échange nord-sud, véritable partenariat commercial, contribue à offrir de meilleures conditions commerciales aux producteurs marginalisés. C’est parce que ces valeurs nous tiennent à cœur que nous avons engagé la ville de Cluses dans une action de promotion et de sensibilisation au commerce équitable. Cette année encore, nous organisons le 30 avril prochain le grand marché du commerce équitable dans lequel vous pourrez découvrir de très nombreux produits. Au programme : stands, petits déjeuners gratuits, contes et jeux pour enfants, expositions, concert à l’Atelier… Grâce à la mise en place d’un conseil pour la consommation responsable, nous continuons, avec l’association ATB, à développer le commerce équitable sur notre territoire local en sollicitant commerçants, entreprises et habitants. En cohérence avec les actions de notre Agenda 21, nous agissons aussi sur les commandes publiques. 100% des boissons chaudes (café, thé, chocolat) proposées dans le cadre des réunions, des conseils municipaux sont équitables. Nous sommes très fiers de cet engagement, car Cluses figure désormais parmi les 14 villes françaises pilotes à qui a été remis le titre de “territoire de commerce équitable”. Nous espérons vous rencontrer nombreux lors de ce bel événement ; et n’oubliez pas que le marché se prolongera durant tout le mois de mai dans les commerces clusiens associés. Merci à toutes celles et ceux qui œuvrent à nos côtés pour que notre territoire local soit équitable, et au plaisir de vous rencontrer lors cette belle occasion. Groupe d’opposition "Cluses autrement avec vous" Groupe d’opposition "Changer la ville" Communication et Efficacité STOP OU ENCORE ? Une collectivité se doit de communiquer pour informer la Cluses n’est malheureusement pas le village gaulois qu’Astérix et Obélix protègent de l’Empire Romain. Non, Cluses, comme toutes les villes de France, est victime d’un nouvel empire, celui de la mondialisation, celui de la globalisation, avec ses mensonges et ses plaies : les délocalisations et la concurrence mondiale qui laissent nos enfants au chômage, la faillite de l’euro qui annihile notre pouvoir d’achat, l’immigration et la discrimination positive qui supprime toute notion de mérite, le piétinement de la laïcité et de notre identité par des communautés avides de revanche, l’insécurité qui peut ruiner une vie en un instant. Et le Maire “malgré lui”, comme nos dirigeants nationaux de l’UMPS, courbe l’échine, expliquant que le monde est en pleine mutation, et qu’il faudra bien s’adapter. Pire, ils écoutent les consignes du nouvel empereur, le FMI de Dominique Strauss Kahn qui met successivement les peuples à genoux, comme la Grèce, l’Irlande, le Portugal, bientôt l’Espagne, l’Italie et la France, par la casse systématique des avantages sociaux et des services publics. Le Maire “malgré lui”, comme nos dirigeants nationaux de l’UMPS, fait diversion avec l’agenda 21, avec le commerce équitable, avec le réchauffement climatique, et tout ça avec notre argent dilapidé en campagne de communication aussi inutile qu’onéreuse, pour nous apprendre que l’eau, ça mouille, et que le feu, ça brûle ! En voilà de la bonne politique, de la bonne gestion municipale… Non, stop, moi je veux plus de justice pour les victimes et les policiers, plus de justice pour les honnêtes gens, plus de justice pour nos enfants, plus de justice pour les Français les plus démunis, plus de justice pour les contribuables, plus de justice pour les usagers, plus de justice pour les salariés. Non, stop, moi je veux entrer en résistance contre la régression sociale, contre la casse des services publics, contre les mafias des cités, contre la dictature des marchés financiers. population sur les évènements mais aussi sur les services qu’elle propose à la population. Cependant cette communication ne doit pas être qu’une simple expression qui risquerait de ne pas coller à la réalité : elle doit être interactive. L’administré, l’opposition municipale, les conseils de quartiers doivent avoir une réponse à leurs questions et à leurs besoins. C’est comme cela que les choses avancent. La municipalité a décidé intempestivement de réduire le rythme de parution du magazine municipal pour faire face à un contexte financier particulier : cela est louable, mais c’est surprenant dans cette période. Veut-on museler l’opposition alors que les édiles clusiens continuent à parader sous des prétextes divers? La ville a des frais de communication bien supérieurs à 1000 euros par jour et dispose de 3 chargés de communication. Un seul conseil municipal est prévu dans ce premier trimestre avec un ordre du jour décidé par le maire, avec des questions écrites qui ne peuvent donner lieu à débat. La majorité municipale ne représente qu’un électeur sur quatre : est-elle assez forte pour engager la commune dans certaines décisions intercommunales ? Une telle organisation de la communication est un frein à la participation active du citoyen dans son environnement. La commune va-t-elle récupérer son espace public dans l’ilot Rex ? La voirie et les réseaux mériteraient d’être mieux entretenus. Des affiches portant sur le coût des incivilités pour la collectivité fleurissent aux entrées de la ville : c’est bien. Se préoccupe-t-on de l’assistance et du coût de ces incivilités pour le particulier qui a son entrée fracturée sous l’œil d’une caméra? Va-t-on échanger des points de vue sur la reconversion de l’ancienne gendarmerie? On communique sur des investissements, mais pas sur l’anomalie des avenants correspondants. On communique sur l’intercommunalité mais pas sur les compétences, la nécessité de mutualisation des dépenses… Les ménages accepteront-ils une taxe additionnelle sans résultat tangible? Les préoccupations des habitants du bassin de vie clusien sont nombreuses. Une commune attractive et facile à vivre doit développer harmonieusement son territoire et être à l’écoute active de Alors, chers clusiens, stop ou encore ? ses habitants. La meilleure communication d’une commune vient de ses habitants. Quand tout se passe bien, ils le disent naturellement. Le lien social est efficace et peu coûteux. Dominique Martin Bénédicte Prévignano Pierre Gallay FRONT NATIONAL Conseillère municipale déléguée au tourisme Conseiller municipal [email protected] Conseiller municipal Conseiller régional Courriel : [email protected] Adresse postale : B.P. 50 74301 CLUSES Cedex 19 Ecrans design Le design épuré des nouveaux écrans de télévision révolutionne les intérieurs. La surface lisse de l’écran sans cadre apparent détonne, tout comme l’inclinaison possible du téléviseur à six degrés pour optimiser l’angle de vision. C’est ce que Sony appelle le design “ monolithique “. Même éteint, votre téléviseur devient un objet déco à part entière. L’élégance va de pair avec technologie de pointe : qualité de l’image, 3D, connectivité... Mettez les lunettes à obturation active, branchez le son surround et vous serez transporté dans un monde épatant d’actions en Full HD 3D. 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