PALLIATIVE TREATMENT OF SUBEPENDYMAL

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PALLIATIVE TREATMENT OF SUBEPENDYMAL
Le texte qui suit est la traduction de l’étude suivante :
Palliative treatment of advanced subependymal oligodendroglioma with radiotherapy and
Thai herbal medicine as supportive remedy
Montien PESEE, Wichit KIRDPON, Anucha PUAPAIROJ, Sukachart KIRDPON,
Pongsiri PRATHNADI
The Asean Journal of Radiology, SEPT–DEC. 2006, Volume XII Number III, p. 135-148
Cette traduction a été réalisée en janvier 2008 par l’agence de traduction Transat Conseil et
Traduction, Lauret, France, contact : [email protected]
Bien que tout le soin nécessaire ait été apporté à cette traduction, ce texte peut comporter des
erreurs. Le cas échéant, nous vous serons reconnaissants de bien vouloir nous les signaler.
Dans tous les cas, c’est le texte anglais publié dans le journal The Asean Journal of Radiology
qui fait foi.
THE ASEAN JOURNAL OF RADIOLOGY
SEPT. – DEC. 2006 Volume XII Numéro III
TRAITEMENT PALLIATIF DE L’OLIGODENDROGLIOME DE HAUT GRADE
PAR LA RADIOTHÉRAPIE ET LA PHYTOTHÉRAPIE THAÏLANDAISE EN
TRAITEMENT D’APPOINT
Montien PESEE M.D1 Wichit KIRDPON Ph.D2 Anucha PUAPAIROJ M.D3
Sukachart KIRDPON M.D4 Pongsiri PRATHNADI M.D5
RÉSUMÉ
OBJECTIF : Évaluer l’effet adjuvant du produit de phytothérapie thaïlandaise Vilac Plus en
complément de la radiothérapie palliative standard par rapport au contrôle historique des rapports
issus de la littérature sur les oligodendrogliomes sous-épendymaires.
MÉTHODES : Un oligodendrogliome sous-épendymaire non opérable chez un jeune garçon
de 14 ans a été traité par radiothérapie palliative et traitement d’appoint concurrent par
phytothérapie thaïlandaise (Vilac Plus).
RÉSULTATS : Le résultat a révélé une réponse complète de l’oligodendrogliome sousépendymaire de haut grade. Le patient témoigne d'une bonne qualité de vie aujourd'hui, 43 mois
après le diagnostic et le début du traitement. En outre, on a aussi observé une amélioration du
diabète insipide, et le patient est toujours en vie avec un score de performance de Karnofsky de
100 %. Nous en sommes actuellement au 43ème mois de suivi depuis le diagnostic initial et le
début du traitement (craniotomie et biopsie tumorale).
CONCLUSION : Les résultats de la radiothérapie d’un oligodendrogliome sous-épendymaire
non opérable utilisant la phytothérapie thaïlandaise comme traitement d’appoint se sont révélés
très satisfaisants, avec une bonne qualité de vie. Cette association thérapeutique présente une
modalité de traitement très prometteuse et économique, et vient confirmer le concept de
l’approche complémentaire du traitement anticancéreux.
Mots clés : oligodendrogliome sous-épendymaire, radiothérapie palliative, phytothérapie thaïlandaise
pour le neurochirurgien, en raison de leur
profondeur et de l’importance des structures
adjacentes. De plus, des risques opératoires, tels
qu'une lésion du champ visuel, une hémorragie
thalamique
postopératoire,
une
embolie
pulmonaire, un hygrome sous-dural ou un déficit
neurologique, ont été rapportés1-4. Par conséquent,
dans les cas avancés, la radiothérapie palliative est
la seule méthode de traitement disponible, sans
INTRODUCTION
Les
oligodendrogliomes
sousépendymaires sont rares et se présentent sous la
forme de néoplasmes intracrâniens de la matrice
germinale sous-épendymaire à croissance lente1-4.
Les traitements standards sont chirurgicaux. De
par leur nature de tumeur intraventriculaire, les
oligodendrogliomes représentent un défi majeur
1
Service de radiothérapie, Département de Radiologie, Hôpital Srinagarind, Faculté de médecine, Université de Khon Kaen,
Thaïlande, 40002
2
Service de médecine nucléaire, Département de Radiologie, Hôpital Srinagarind, Faculté de médecine, Université de Khon Kaen,
Thaïlande, 40002
3
Département de pathologie, Hôpital Srinagarind, Faculté de médecine, Université de Khon Kaen, Thaïlande, 40002
4
Département de pédiatrie, Faculté de médecine, Université de Khon Kaen, Thaïlande, 40002
5
Département de chirurgie, Faculté de médecine, Université de Chiang Mai, Thaïlande, 50000
135
THE ASEAN JOURNAL OF RADIOLOGY
SEPT. – DEC. 2006 Volume XII Numéro III
fournir de résultats complètement satisfaisants en
raison de l’effet de masse de la tumeur, ou de
l’œdème tumoral et péritumoral associés, qui
causent une augmentation de la pression
intracrânienne. L’œdème cérébral aigu peut
entraîner une hernie cérébrale subite. Le présent
rapport porte sur un cas d’oligodendrogliome
sous-épendymaire non opérable traité par
radiothérapie
palliative
et
phytothérapie
thaïlandaise (Vilac Plus) comme traitement
d’appoint. Il a été prouvé que le produit tonique ne
présentait aucune toxicité orale aiguë dans le cadre
d’une étude sur animaux5. Aucune trace de
prednisolone ou de déxamethasone n’a été
détectée6. Dans une étude in vitro, Vilas Plus a
témoigné d’un important pouvoir antioxydant7.
L’efficacité de la recette de la solution tonique
phytothérapeutique thaïlandaise a été prouvée en
termes d’activité antitumorale8. Elle contient trois
plantes comestibles, un champignon entier nommé
Ganoderma Lucidum, des feuilles d’Houttuynia
Cordata Thunb et des racines de Boesenbergia
Pandurata Holtt (Krachai)8. La procédure de ce
projet a été approuvée par le Comité d’éthique
humaine de l’Université de Khon Kaen (HE
480745).
OBJECTIF
Évaluer l’effet symptomatique de la
phytothérapie thaïlandaise, particulièrement de
Vilac Plus, en complément d'une radiothérapie
palliative, par rapport au contrôle historique des
rapports issus de la littérature sur les
oligodendrogliomes sous-épendymaires. Cette
étude a été menée dans le Service de radiothérapie,
Département de Radiologie, Faculté de médecine,
Université de Khon Kaen, Khon Kaen, Thaïlande.
RAPPORT DE CAS
Un jeune garçon thaïlandais de 14 ans s’est
présenté avec des antécédents de polydipsie, de
polyurie et de modifications du comportement
remontant à 4-5 mois. Les scans du cerveau par
tomographie informatisée ont révélé une tumeur
sous-épendymaire et une dilatation du ventricule
entier. Le patient avait été traité par craniotomie et
biopsie tumorale. L’examen pathologique a révélé
un oligodendrogliome tel que présenté dans les
Figures 1A-1C. Les symptômes douloureux et
affections du patient incluaient de forts maux de
tête, des nausées, des vomissements, une vision
brouillée, une faiblesse de toutes les extrémités
depuis un mois. Le patient se trouvait dans un état
semi-conscient lors de son admission. Ces
symptômes étaient dus au grave œdème cérébral et
à l’augmentation de la pression intracrânienne
résultant de la progression de la tumeur. Les scans
du cerveau par tomographie informatisée ont mis
en évidence une tumeur sous-épendymaire
évolutive, avec une dilatation des ventricules
entiers, comme on peut le voir sur les Figures
1D-1G.
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THE ASEAN JOURNAL OF RADIOLOGY
Fig.1A (200x)
SEPT. – DEC. 2006 Volume XII Numéro III
Oligodendrogliome. La tumeur
est composée de cellules rondes
uniformes à septum vasculaire
limité.
Fig.1B (200x)
Oligodendrogliome. Le cytoplasme est de taille modérée et transparent.
Fig.1C (400x)
Fig.1A-1C
Clichés microscopiques. Cerveau, ventricule latéral droit : oligodendrogliome.
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Oligodendrogliome. Les noyaux
sont ronds et uniformes. La
chromatine nucléaire était plutôt
fine.
THE ASEAN JOURNAL OF RADIOLOGY
Fig.1D-1G
SEPT. – DEC. 2006 Volume XII Numéro III
Fig.1D
Fig.1E
Fig.1F
Fig.1G
Les scans du cerveau par tomographie informatisée ont révélé des tumeurs sousépendymaires évolutives avec dilatation des ventricules latéraux des deux côtés de
l’hémisphère avant traitement.
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THE ASEAN JOURNAL OF RADIOLOGY
SEPT. – DEC. 2006 Volume XII Numéro III
après traitement (irradiation de la tumeur à une
dose de 2 850 cGy pendant 9 semaines). Le retard
et la durée prolongée du traitement par irradiation
s’explique par les problèmes de diarrhées,
d’hypokaliémie, d’hypernatriémie, de septicémie
E-coli et par le mauvais état de santé général du
patient, mais aussi par des problèmes techniques et
mécaniques sur la machine au cobalt 60. Lors du
suivi, les scans du cerveau par tomographie
informatisée ont révélé une masse de tissus mous
hypodense, non rehaussée par le contraste, sur la
paroi du ventricule latéral gauche, à proximité de
l’extrémité de la ventriculostomie. Cette masse
résultait du dysfonctionnement du shunt
ventriculo-péritonéal causé par des tissus de
granulation. Il ne restait par ailleurs aucune tumeur
résiduelle des ventricules, comme on peut le voir
sur les Figures 1N-1W. Après révision du shunt, le
tissu de granulation trouvé à l’extrémité de celui-ci
a confirmé, après cliché microscopique, qu’il
s’agissait bien de tissu de granulation associé à
l’inflammation chronique présente sur les
Figures 1X-1Z. Une autre analyse de cytologie du
fluide cérébrospinal n'a révélé aucune cellule
maligne, et l'IRM du rachis entier n'a révélé
aucune lésion extradurale ou intradurale, pas plus
qu’un rehaussement du contraste anormal, la
moelle osseuse du rachis entier émettant un signal
normal.
TRAITEMENT
1. Traitement par stéroïdes en intraveineuse
visant à réduire l’œdème cérébral avant la
radiothérapie.
2. Irradiation du cerveau entier à 2 850 cGy
pendant 9 semaines (dose de titration) et prise
du tonique phytothérapeutique thaïlandais
Vilac Plus, dose 15 cc, 3 x/j, pc, par voie
orale.
3. Shunt ventriculo-péritonéal visant à soulager
les symptômes de l’hydrocéphalite aiguë après
irradiation de la tumeur à une dose de 575 cGY
pendant 4 semaines (doses de titration).
TECHNIQUE
RADIOTHÉRAPEUTIQUE
Le volume ciblé est le cerveau entier et les
méninges. La dose prescrite est de 30 Gy pendant
3 semaines/3 semaines et demie, aux doses de
titration, étant donné que le patient présente un
grave œdème cérébral et que le shunt ventriculopéritonéal ne peut pas être exécuté avant la
radiothérapie. Pour ce patient, on a utilisé deux
champs parallèles opposés comme technique de
radiation.
Le traitement dans ce cas a entraîné une
grande amélioration. Le patient a été en mesure de
marcher après le traitement, et de communiquer
avec d’autres personnes. Les scans cérébraux par
tomographie informatisée ont révélé une
hydrocéphalite aiguë sans trace de tumeur du
ventricule résiduelle, comme on peut le voir sur les
Figures 1H-1I, (irradiation de la tumeur à une dose
de 575 cGy pendant 4 semaines). Lors du suivi, les
scans cérébraux des Figures 1J-1M n’ont révélé
aucune trace de tumeur des ventricules résiduelle
Les scans du cerveau par tomographie
informatisée n’ont révélé aucune trace de tumeur
résiduelle des tissus mous. À ce jour, le patient est
toujours en vie. Il témoigne d’une bonne qualité de
vie, avec une amélioration de son diabète insipide,
et un score de performance de Karnofsky de
100 %. Nous en sommes actuellement à 43
semaines de suivi depuis le diagnostic initial
(craniotomie et biopsie tumorale).
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THE ASEAN JOURNAL OF RADIOLOGY
Fig.1H
SEPT. – DEC. 2006 Volume XII Numéro III
Après traitement par irradiation à
une dose de 2 850 cGy pendant 9
semaines.
Fig.1I
Fig.1H-1I
Les scans du cerveau par tomographie informatisée 4 semaines après le traitement par
irradiation, à une dose de 575 cGY sur la tumeur, ont révélé une hydrocéphalite aiguë, sans
trace de tumeur résiduelle dans les ventricules.
140
THE ASEAN JOURNAL OF RADIOLOGY
Fig.1J-1M
SEPT. – DEC. 2006 Volume XII Numéro III
Fig.1J
Fig.1K
Fig.1L
Fig.1M
Les scans du cerveau par tomographie informatisée n’ont révélé aucune trace de tumeur
résiduelle dans les ventricules après le traitement (dose d’irradiation de la tumeur de
2 850 cGY pendant 9 semaines) par rapport au CT-scan réalisé 5 semaines auparavant après
irradiation à une dose de 575 cGY sur la tumeur pendant 4 semaines, comme illustré dans
les Fig. 1I et 1K ci-dessus.
141
THE ASEAN JOURNAL OF RADIOLOGY
Fig.1N-1Q
SEPT. – DEC. 2006 Volume XII Numéro III
Fig.1N
Fig.1O
Fig.1P
Fig.1Q
Suivi à 15 mois après le traitement. Les améliorations se sont poursuivies après la
craniotomie, la biopsie et le traitement par irradiation (d’une durée de 9 semaines).
142
THE ASEAN JOURNAL OF RADIOLOGY
Fig.1R-1U
SEPT. – DEC. 2006 Volume XII Numéro III
Fig.1R
Fig.1S
Fig.1T
Fig.1U
Les améliorations se sont poursuivies 15 mois après la craniotomie, la biopsie et les
9 semaines de traitement par irradiation à 2 852 cGy combiné au traitement d’appoint
complémentaire avec « Vilac ».
143
THE ASEAN JOURNAL OF RADIOLOGY
SEPT. – DEC. 2006 Volume XII Numéro III
Fig.1V
Fig.1V-1W
Fig.1W
Les scans du cerveau par tomographie informatisée ont révélé une masse de tissus mous
hypodense, non rehaussée par le contraste, sur la paroi du ventricule latéral gauche, à
proximité de l’extrémité de la ventriculostomie. Cette masse résultait du dysfonctionnement
du shunt ventriculo-péritonéal causé par des tissus de granulation. Il ne restait par ailleurs
aucune tumeur résiduelle dans les ventricules.
Fig.1X (x40)
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THE ASEAN JOURNAL OF RADIOLOGY
SEPT. – DEC. 2006 Volume XII Numéro III
Fig.1Y (x100)
Fig.1 X, Y, Z
Fig.1Z (x200)
Les clichés microscopiques des tissus de l'extrémité du shunt ventriculo-péritonéal ont
révélé un tissu de granulation associé à une inflammation chronique.
Cependant, la quantité limitée de données
disponibles suggère que celle-ci améliore la survie
à cinq ans de ces patients. Les taux de survie à
cinq ans suite à la chirurgie seule vont de 23 à
82 %, de 53 à 100 % avec la chirurgie associée à la
radiothérapie9. Les oligodendrogliomes sousépendymaires représentent un défi majeur pour le
neurochirurgien, en raison de leur profondeur et de
l’importance des structures adjacentes. De plus,
des risques opératoires, tels qu'une lésion du
champ visuel, une hémorragie thalamique
postopératoire, une embolie pulmonaire, un
hygrome sous-dural ou un déficit neurologique,
ont été rapportés1-4. Le résultat à long terme des
oligodendrogliomes sous-épendymaires dépend de
la taille de la résection chirurgicale1-4. Dans les cas
avancés, la radiothérapie palliative est la seule
méthode de traitement disponible, sans fournir de
résultats complètement satisfaisants en raison de
l’effet de masse de la tumeur, ou de l’œdème
tumoral et péritumoral associés, qui causent une
augmentation de la pression intracrânienne.
L’œdème cérébral aigu peut entraîner une hernie
cérébrale subite. Nous continuons l’étude ayant
RÉSULTAT
Le résultat a révélé une réponse complète
de l’oligodendrogliome sous-épendymaire de haut
grade. À ce jour, le patient est toujours en vie. Il
témoigne d’une bonne qualité de vie, avec en outre
une amélioration de son diabète insipide, et un
score de performance de Karnofsky de 100 %.
Nous en sommes actuellement à 43 semaines de
suivi depuis le diagnostic initial (craniotomie et
biopsie tumorale).
DISCUSSION
En général, les oligodendrogliomes sont
des tumeurs cérébrales à croissance lente, à longue
évolution naturelle, la survie moyenne dépassant
cinq ans après l’apparition des symptômes. Les
lobes frontaux sont les régions les plus
fréquemment touchées, et l’on peut observer des
calcifications anormales sur les radiographies du
crâne9.
Les
traitements
standards
sont
chirurgicaux. Le rôle de la radiothérapie
postopératoire de ces gliomes n’est pas clair.
145
THE ASEAN JOURNAL OF RADIOLOGY
SEPT. – DEC. 2006 Volume XII Numéro III
fait l’objet d’un rapport sur les oligodendrogliomes sous-épendymaires non opérables traités
par radiothérapie palliative et phytothérapie
thaïlandaise (Vilac Plus) en traitement d’appoint.
Nous n’avons observé aucun effet secondaire de la
radiothérapie ni de la phytothérapie thaïlandaise. Il
est à noter que ce patient a été traité par une
radiothérapie palliative à faible dose (2 850 cGy)
pendant 9 semaines, considérant que la dose
radiothérapeutique fractionnée standard citée dans
la littérature1 pour contrôler une tumeur sousépendymaire est de 5 040 cGy, en combinaison
avec une chimiothérapie. Le retard et la durée
prolongée du traitement par irradiation s’explique
par les problèmes de diarrhées, d’hypokaliémie,
d’hypernatriémie, de septicémie E-coli et par le
mauvais état de santé général du patient, mais
aussi par des problèmes techniques sur la machine
au cobalt 60. Quoi qu’il en soit, le patient est
toujours en vie et présente une réponse complète à
cette modalité de traitement. Il témoigne d’une
bonne qualité de vie, avec une amélioration de son
diabète insipide, et un score de performance de
Karnofsky de 100 %. Nous en sommes
actuellement à 43 semaines de suivi depuis le
diagnostic initial (craniotomie et biopsie
tumorale).
impressionnants en termes de potentiel antiradicalaire de Vilac Plus®. Le Vilac Plus® présente in
vitro un important pouvoir antioxydant, qui
augmente avec la dose de produit jusqu’à une concentration de 50 ml par litre de milieu de réaction.
À une concentration de 50 ml/l, la boisson
Vilac Plus® augmente la résistance de l’échantillon sanguin de contrôle à l’agression des
radicaux libres jusqu’à 277,22 %.
Cette augmentation de 3,8 fois de la
résistance de l’échantillon sanguin de contrôle
induite par le produit représente une efficacité
antiradicalaire équivalente à 557,45 micromoles de
Trolox® ou 320,92 micromoles d’acide gallique
par litre de milieu de réaction.
Ainsi, 50 ml de cette boisson Vilac Plus®
présente une activité antioxydante équivalente à
557 micromoles de Trolox® ou 321 micromoles
d’acide gallique.
L’évaluation de la capacité antioxydante a
été effectuée par les Laboratoires Kirial (brevet de
test Spiral).
Le mécanisme des antioxydants sur
l’amélioration de l’effet thérapeutique du cancer
peut être expliqué par l’aspect biochimique des
antioxydants12, 13, 14 y compris pour Vilac Plus®. La
manière dont ils contribuent à renforcer les effets
radiothérapeutiques peut être expliquée par
3 mécanismes.
Le succès de la phytothérapie anticancéreuse a été rapporté par Battle TE. et al.,
Harvard Medical school (États-Unis). Les auteurs
présentent la réussite d'un extrait d’herbes
chinoises dans le traitement de la leucémie
lymphocytaire chronique, avec une rémission
complète supérieure à 10 ans sans chimiothérapie.
11
Cependant, d’après notre étude, les auteurs sont
satisfaits
de
l'utilisation
du
tonique
phytothérapeutique thaïlandais (Vilac Plus) dans le
cadre d’un mode de traitement combiné avec une
radiothérapie, dans les cas de cancer avancé et
sans espoir.
(1) Facilite la voie de concentration de
l'acide rétinoïque et du bêta-carotène en agissant
sur les facteurs de carcinogénèse du poumon,
comme le 4-(méthyl-nitrosamino)-1-(3-pyridyl)-1butanone chez les patients atteints d’un cancer du
poumon dû à une exposition à la fumée.
(2) Inhibe le signal extracellulaire de la
prolifération des cellules cancéreuses et de la
production d’antigènes.
(3) Bloque la régulation de la synthèse de
la protéine du cancer du poumon.
L’impressionnant effet synergétique de
Vilac Plus et de la radiothérapie est prouvé par le
prolongement de la durée de survie, en particulier
dans les cas de cancer sans espoir. Ce produit
tonique doit apporter un effet adjuvant complémentaire par son fort potentiel antioxydant7. Le
rapport d’analyse a en effet révélé les résultats
Ces 3 mécanismes seront les conséquences
de ces preuves en réduisant la taille de la tumeur,
son étendue ou la lésion, et à terme, en réduisant
146
THE ASEAN JOURNAL OF RADIOLOGY
SEPT. – DEC. 2006 Volume XII Numéro III
les chances de métastase distante de la tumeur. À
noter que dans cette étude, on a observé non
seulement un temps de survie prolongé, mais aussi
une absence de métastase au cerveau.
BIBLIOGRAPHIE
1. Ecker RD, Pollock BE. Recurrent
CONCLUSION
2.
Les résultats de la radiothérapie d’un
oligodendrogliome
sous-épendymaire
non
opérable utilisant la phytothérapie thaïlandaise
comme traitement d’appoint se sont révélés très
satisfaisants, avec une bonne qualité de vie. Nous
n’avons observé aucun effet secondaire de la
radiothérapie ni de la phytothérapie thaïlandaise.
Ces combinaisons sont très prometteuses et
économiques, et viennent confirmer le concept de
l’approche complémentaire de la gestion
cancéreuse.
3.
4.
REMERCIEMENTS
Nous souhaitons exprimer nos sincères
remerciements au Professeur Nittaya Chamadol,
Professeur associé, Directeur du Département de
Radiologie,
au
Professeur
Vorachai
Tungvorapongchai, Professeur associé de la
Division de Radiothérapie, au Département de
Radiologie, et à nos collègues, Apinun Aramrat,
Professeur associé, Maitree Suthijit, Professeur, et
Dusadee Musikapodoke, Professeur assistant.
Nous adressons aussi nos remerciements, pour leur
aimable contribution, à Lanna Probiotic Company
Limited, Thaïlande, en particulier à M. Suriya
Vichitchot,
qui a fourni les produits
phytothérapeutiques pour l’essai clinique.
5.
6.
7.
8.
147
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