Numéro 17 - Avril 2014

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Numéro 17 - Avril 2014
LE BULLETIN
numéro 17 — Avril 2014
APRÈS L’UQAM
L’ardoise
MOT DE LA PRÉSIDENTE
La frénésie des Jeux
olympiques terminée, le
printemps enfin arrivé et les
élections qui nous ont
captivés, voilà les différents événements
qui colorent la vie d’une personne
retraitée tout en profitant au maximum de
sa liberté et de son bien-être.
Je vous ai
annoncé dernièrement que
Denis Rivest a terminé son travail de
webmestre à l’Association. Au nom des élus
du CA et des membres de APRÈS L’UQAM,
je tiens à le remercier chaleureusement pour
l’excellent travail qu’il a accompli au sein de
notre groupe de retraités depuis 1999. Denis
a travaillé à la conception du site web et a
occupé différents postes dans notre équipe
tels que webmestre, secrétaire et conseiller.
Il est l’un des bâtisseurs de notre
Association. Encore une fois merci Denis
pour ton engagement.
Numéro 17 – Avril 2014
voyagerons en Équateur avec Sylvie Roy; à
son tour, Guy Demers fait un témoignage sur
son vécu depuis qu’il est à la retraite. Dans la
Chronique J’ai lu, Pauline Provencher soumet
les résultats d’une lecture devant « Le
quatrième mur » et André Vanasse nous
présente son dernier-né « La Flûte de Rafi ».
On retrouve également la liste des personnes
qui ont pris leur retraite en 2013, celle des
nouveaux membres de APRÈS L’UQAM et
une mise à jour des couvertures en
assurance pour les 65 ans et plus.
Je termine en vous invitant à consulter le site
web de notre Association dont l’adresse est
www.apres.uqam.ca
pour
toute
autre
information.
Francine David
Présidente
Je profite aussi de l’occasion pour féliciter
Doris
Carroll-Gaudet
pour
son
investissement personnel en tant que
bénévole dans son milieu. Doris a reçu en
juin dernier, la médaille de reconnaissance
du Lieutenant gouverneur du Québec.
Je tiens également à féliciter toutes les
personnes qui ont pris leur retraite en 2013
et je souhaite que ces nouvelles et
nouveaux retraités puissent faire partie des
nôtres. Je souhaite la bienvenue à tous les
nouveaux membres et j’espère vous
rencontrer lors d’une prochaine activité.
Dans cette édition du bulletin L’ardoise, vous
trouverez un mot du recteur Proulx, un
article sur le bénévolat présenté par Thérèse
Leduc, un retour sur les dernières activités
et un rappel des prochaines. Dans la
Chronique des Ex …de l’UQAM, nous
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www.apres.uqam.ca
L’ardoise
Numéro 17 – Avril 2014
MOT DU RECTEUR
M. ROBERT PROULX
Une contribution essentielle
Le recteur Robert Proulx invite
les retraitées et retraités à
exprimer leurs idées et
suggestions sur ce que doit
développement de l'UQAM.
être
le
La première phase de la dynamique
d'échanges mise en place l'automne dernier
par la direction de l'UQAM en vue de
l'élaboration du Plan stratégique 2014-2019
s'est terminée à la fin décembre. Cette
démarche, qui s'est déroulée sous le thème
« Des idées, des projets et des priorités pour
l'UQAM de demain », a permis à l'ensemble
de la communauté de contribuer à une vaste
réflexion sur les valeurs, la mission et la
vision d'avenir de l'Université.
D'ici l'adoption du Plan stratégique, au
printemps prochain, tous les membres de la
communauté universitaire, y compris les
personnes retraitées, sont appelés à
commenter l’évolution des travaux sur le site
wiki du rectorat. Cinq orientations sont
soumises à la discussion: consolider les
activités de recherche et de création;
assurer la qualité de la formation aux trois
cycles; accroître l'internationalisation de
l'Université; favoriser les partenariats et
l'approche
collaborative;
adapter
l'organisation aux réalités nouvelles.
Dans le processus de réflexion entourant
l'élaboration du Plan stratégique, l'apport
des anciens membres du personnel de
l’UQAM, aujourd'hui retraités, est important,
affirme le recteur. « L'UQAM est une
communauté, dit-il, et les personnes
retraitées, tout comme les diplômées et
diplômés, en sont des membres à part
entière. Compte tenu de leur bagage
d'expérience et de connaissances, il est
essentiel que ces personnes fassent
www.apres.uqam.ca
entendre leur voix. Le Plan stratégique, c'est
une façon de dire à la société quel type
d'université nous voulons lui donner pour
demain. Les principes, les valeurs et les
grandes orientations qui doivent guider les
actions de l'UQAM ne peuvent pas être
imposés par la direction. C'est pourquoi nous
avons créé cette dynamique d'échanges afin
que le Plan reflète véritablement les
préoccupations et les idées de tous les
membres de la communauté. »
Les prochaines semaines seront consacrées
à l'analyse de l'information, à savoir les
nombreux avis, textes et commentaires reçus
ainsi que les données tirées du sondage. Les
résultats préliminaires seront diffusés sur le
wiki et il sera possible d'y réagir. « C'est une
façon pour la direction de l'Université d'être
en dialogue constant avec la communauté »,
souligne Robert Proulx, qui se réjouit du fait
que plusieurs centaines de personnes, dont
des retraitées et retraités ainsi que de
nombreux diplômées et diplômés, ont
répondu au sondage. « Cela signifie que des
gens ayant participé à la vie de la
communauté veulent garder un lien avec
l'UQAM », observe-t-il.
Le recteur dit attacher autant d'importance
aux liens de l'Université avec les personnes
retraitées qu'avec les diplômées et diplômés.
« L'UQAM s'est bâtie grâce, notamment, à
l'engagement et au travail de ses employées
et employés, lesquels ont contribué à lui
donner une identité propre. »
Propos recueillis par Claude Gauvreau,
rédacteur pour le site d'information Actualités
UQAM
On peut consulter le wiki à l'adresse
https://rectorat.uqam.ca/mediawiki/index.php/
Accueil
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L’ardoise
RAPPEL DES DERNIÈRES ACTIVITÉS
❑ Assemblée générale, mai 2013
Le 23 mai 2013 avait lieu la réunion
annuelle de l’Assemblée générale de
APRÈS L’UQAM à la salle des Boiseries et
22 membres actifs étaient présents. À cette
occasion les membres ont élu Sylvie Roy
au poste de 1ère vice-présidente, Thérèse
Lafrance, représentante des personnes
chargées de cours de l’UQAM, au poste de
trésorière et Peter Jones au poste de 2e
conseiller. Étant donné qu’il restait quelques
postes à combler, les membres du Conseil
d’administration ont élu par la suite AnneMarie Rolland qui terminera le mandat de
Suzanne Lavigne-Denys au poste de
secrétaire par intérim et Carole Tanguay au
poste de 3e conseillère.
À cette rencontre les membres du CA ont
souligné le 25e anniversaire de la création
de l’Association du personnel retraité de
l’UQAM avec un vin mousseux.
❑ Tournoi de golf de APRÈS L’UQAM
Le jeudi 20 juin 2013 avait lieu le 17e
tournoi de golf annuel, au Centre de golf de
Lanaudière à l’Assomption. Par une
magnifique journée ensoleillée, 34 membres
ont joué au golf. Lors du souper, 41
personnes étaient présentes dont plusieurs
sont reparties avec des prix de présence. Un
grand merci à nos commanditaires pour leur
générosité.
Merci
également
aux
organisateurs de cette agréable activité :
Messieurs Gilles Lachance et Guy Demers.
Je tiens à préciser que l’animation de la
soirée était fort réussie grâce à Gilles
Lachance qui était en verbe.
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Numéro 17 – Avril 2014
❑ Voyage Train touristique de Charlevoix
Les 3 et 4 octobre dernier, 33 personnes
(membres et amis) ont participé à l’excursion
dans Charlevoix. Ce fut un très beau voyage
et la température était de la partie; nous
avons pu admirer les magnifiques paysages.
Nous avons déjeuné à Baie Saint-Paul et
visité le nouvel Hôtel La Ferme, la Laiterie
Charlevoix et le Musée de Charlevoix. Nous
avons logé à l’Hôtel le Petit Manoir. Lors du
retour de la Malbaie, nous avons pris le Train
touristique de Charlevoix en direction des
chutes Montmorency tout en appréciant un
repas gastronomique.
Le guide Steve
Pelletier de Boutique Aventure Voyages, a
rappelé avec compétence l’historique des
lieux et décrit les paysages de cette région
géographiquement accidentée, si scénique.
❑ Assemblée générale de la FRUQ
Le 13 novembre dernier avait lieu
l’Assemblée générale de la Fédération des
retraités de l’Université du Québec sous la
présidence de Monsieur Georges Arcand.
Anne-Marie Rolland et Francine David étaient
présentes à cette réunion annuelle à Québec
et Madame Hélène Laplante de l’Association
des retraités du Siège Social de l’Université
du Québec a été nommée vice-présidente à
la trésorerie pour un mandat de deux ans.
Francine David occupait ce poste depuis
novembre 2005.
❑ Dîner de Noël
Le 5 décembre 2013 se tenait au restaurant
au Vieux Duluth de la rue Sherbrooke Est, le
dîner de Noël annuel de APRÈS L’UQAM.
Nous avons accueilli 65 personnes et
l’ambiance était des plus agréables. Un vin
mousseux a été servi par les membres du CA
pour souligner le 25e anniversaire de la
création de l’association. Le recteur Monsieur
Robert Proulx nous a honoré de sa présence
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L’ardoise
et a tenu à rencontrer toutes les personnes
individuellement. Un merci chaleureux à
tous les membres du CA pour leur
collaboration lors de cette activité.
❑ Fête de la reconnaissance
Le 17 décembre dernier, le recteur Monsieur
Robert Proulx, avait le plaisir de nous inviter
à une rencontre pour souligner la
contribution des retraités au développement
de l’université, en particulier les personnes
qui ont pris leur retraite en 2013. À cette
occasion, ont également été honorées les
personnes ayant atteint 25 ans de service à
l’UQAM. La grande rencontre annuelle pour
la fête de Noël suivait au Centre de Design.
Francine David nous représentait à cet
événement.
Numéro 17 – Avril 2014
❑ Soirée de quilles
Le samedi 25 janvier dernier, avait lieu la
soirée de quilles au Salon de quilles C.C.
Domaine à Montréal. C’est dans une ambiance
de fête que 30 personnes ont participé à cette
activité et 7 d’entre elles sont reparties avec un
prix de présence.
❑ Fête de la Saint-Valentin
La merveilleuse fête de l’AMOUR, la SaintValentin avait lieu le jeudi 13 février dernier au
restaurant La Casa grecque de la rue
Sherbrooke Est. Une grande tablée de 18
membres présents sont venus célébrer dans la
convivialité et 3 d’entre eux quittaient
joyeusement l’endroit avec un prix de
présence fort « goûteux ».
❑ UQAM-Centraide
Quelques mots pour vous donner les
dernières nouvelles de la Campagne
Centraide UQAM 2013.
Le comité exécutif de la Campagne
Centraide UQAM 2013 est maintenant en
mesure de confirmer le résultat final de la
campagne et nous annonce en primeur une
très
bonne
nouvelle :
collectivement,
l’UQAM a amassé la somme de 200 213 $.
Un tel résultat place à nouveau l’Université
parmi les organisations réalisant les plus
grandes campagnes pour Centraide du
Grand Montréal. Ce magnifique résultat ne
serait pas possible sans votre contribution.
Encore une fois, un énorme merci de votre
générosité, de votre solidarité et à la
prochaine !
LES PROCHAINES ACTIVITÉS
❑ Voyage proposé
Voyage Toronto et Niagara
Croisière, chutes et vignobles
3 jours et 2 nuits
Mi-septembre 2014 (milieu de semaine)
Prix et dates à venir.
Départ de Montréal en autobus.
Croisière dans les Milles-Iles.
Tour de ville de Toronto, Tour du CN et temps
libre. Hôtel au centre-ville de Toronto.
Départ pour Niagara (une heure de route).
Croisière au pied des chutes à Niagara.
Dégustation dans 2 vignobles et dîner.
Promenade dans Niagara-on-the-Lake.
Hôtel au centre-ville de Niagara, pour admirer
les chutes le soir.
Retour à Montréal en autobus.
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L’ardoise
❑ Assemblée générale
L’assemblée générale annuelle de APRÈS
L’UQAM aura lieu le 29 mai 2014, à la Salle
de la reconnaissance (D-R 200).
À cette assemblée, il y aura 4 postes à
combler au CA: Président, 2e vice-président,
secrétaire et 1er conseiller.
❑ Tournoi de golf
Le 18e tournoi de golf annuel de APRÈS
L’UQAM aura lieu le 19 juin 2014 au Centre
de golf de Lanaudière 900, chemin de la
Presqu’île, l’Assomption, à 15 minutes de
Montréal. Cette activité est sous la
responsabilité, cette année, de Francine
David, Guy Demers et Gilles Lachance.
TÉMOIGNAGES
Par Guy Demers
Je suis retraité depuis
2001. Pour vous situer, j’ai
débuté ma carrière au
Collège Sainte-Marie en
1967. En 1969 le Collège Sainte-Marie est
devenu le berceau de l’Université du Québec
à Montréal. De 1967 jusqu’au début des
années 90, j’ai œuvré à titre de technicien de
laboratoire au département de ChimieBiochimie. De 1990 à 2001, j’ai œuvré à titre
de conseiller en prévention santé-sécurité,
secteur gestion des matières dangereuses au
Bureau de la santé et de la sécurité au travail
qui a été affilié par la suite au Service de la
prévention et de la sécurité.
Je suis marié depuis 43 ans et père de deux
enfants de 33 et 38 ans. Depuis août 2001 je
suis retraité, j’avais 57 ans. Je n’avais pas de
projets spécifiques sauf, prendre un peu de
bon temps et profiter d’une résidence
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Numéro 17 – Avril 2014
secondaire dans les Laurentides. Il y avait
aussi quelques idées de voyages. La marche,
le vélo, le ski de fond, la raquette, des
excursions et des voyages ont été des
activités que ma conjointe et moi avons
partagées avec des ami(e)s. À travers tout
cela il y a eu quelques travaux de réparation
de galerie, réparation oblige.
Comme je ne suis pas un grand voyageur, je
me suis contenté de quelques escapades en
Floride, question de raccourcir l’hiver
québécois. J’ai aussi participé aux voyages
organisés par APRÈS l’UQAM. Je partage
mon temps entre Montréal et les Laurentides.
Pour occuper mes temps libres, je me suis
engagé comme bénévole sur le CA de APRÈS
l’UQAM, sur le CA de l’association pour la
protection de l’environnement du lac Ste-Marie
et administrateur pour l’association d’une
copropriété à Saint-Adolphe-d’Howard.
Cependant, un projet non planifié a vu le jour
en 2004. Cela consistait en la rénovation de la
maison où j’ai passé une partie de ma
jeunesse et où nous planifions déménager. J’ai
collaboré à toutes les étapes du projet de
l’élaboration des plans, des achats de
matériaux et le suivi des travaux exécutés par
un entrepreneur. Ce qui a impliqué deux
déménagements et un réaménagement.
Depuis 2005, je suis redevenu un montréalais
du quartier Ahuntsic-Cartierville.
Comme j’avais encore un peu de temps libre
et le goût de relever des défis, je me suis donc
impliqué au Collège Mont Saint-Louis comme
surveillant d’étude et technicien de travaux
pratiques en laboratoire.
De 2007 à 2012, au Collège Mont Saint-Louis,
j’ai donc partagé avec une future retraitée la
tâche de technicien de travaux pratiques en
laboratoire. J’ai assumé la permanence 2
jours semaine du mois de septembre au mois
de juin. Malheureusement ce travail a pris fin
en juin 2012. J’ai pu mettre mes
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L’ardoise
connaissances à profit puisqu’on m’a
demandé de faire la mise à jour du SIMDUT.
Juin 2012 met fin à une deuxième, mais
courte, carrière que j’ai bien aimée.
Depuis mon implication dans l’association, je
me suis personnellement impliqué dans
l’activité témoignage auprès des futurs
retraités. Lors de ces rencontres, je témoigne
de mon vécu comme retraité. Plus
précisément, je parle de la gestion du temps,
de l’envahissement possible de la part d’un
conjoint dans la bulle de la conjointe ou viceversa, de l’alimentation, d’activité individuelle
ou en groupe, de santé, de finance, etc.
Pour l’instant, je n’ai pas de projet spécifique.
Probablement profiter des bons moments de
la vie car à 69 ans, je ne connais pas l’avenir
mais je compte vivre encore longtemps pour
profiter de la vie avec ma conjointe, mes
enfants et, un jour, mes petits enfants ainsi
que mes ami(e)s.
RÉFLEXION SUR LE BÉNÉVOLAT
Par Thérèse Leduc
Les raisons qui peuvent
motiver une personne à offrir
ses services sont variées; il
s’agit d’abord et avant tout d’un geste posé
librement par goût ou par intérêt.
Pour apprécier le bénévolat, il est important
de choisir une cause qui nous tient à coeur et
dans laquelle nous sommes à l’aise, selon
nos compétences et notre personnalité.
Il faut trouver une forme de bonheur dans
un climat de générosité. On ne peut pas
être bénévole sans être habité par un espoir
de bien-être, si fugace soit-il.
www.apres.uqam.ca
Numéro 17 – Avril 2014
Avant que la méfiance, le cynisme ou
l’individualisme ne prennent le dessus, il est
rassurant de constater que la solidarité
humaine, la bonté de personnes admirables
s’expriment et qu’à travers elles se trouvent les
meilleurs sujets prêts à aider et à se dévouer
par le bénévolat.
Le bénévolat comporte des effets bénéfiques;
habituellement les gens sont en mesure de
déterminer ce qu’ils peuvent exécuter, la
fréquence, le lieu et les circonstances. Le
choix donne un sentiment de contrôle et de
liberté. Le fait d’être chargé d’un travail, de
devoir atteindre des objectifs et d’avoir des
échéances à respecter est, par exemple,
susceptible d’aider une personne à la retraite à
rétablir une certaine continuité dans ses
activités.
Le bénévolat est un don de soi et son but
principal est de donner un sens à sa vie tout
en permettant d’accroître un sentiment de
satisfaction
personnelle.
C’est
une
contribution, une aide à la société et un
soutien chaleureux empreint d’une grande
compassion. Bien souvent, cette action semble
impossible à réaliser compte tenu du rythme
effréné de la vie, mais il suffit de vouloir y
consacrer ne serait-ce que quelques heures
par semaine ou par mois pour se rendre
compte que la démarche est possible et
surtout très bénéfique pour soi-même et
pour la communauté.
L’euphorie qui émerge du bénévolat peut
agir sur la santé tant physique que mentale.
Le bénévolat fournit des occasions de mettre
le corps, l’esprit et le coeur en éveil et
d’améliorer considérablement la santé sur tous
les plans. S’il est bien réfléchi, il permet
d’accroître l’estime de soi et la confiance. De
plus, il crée une sensation accrue de calme et
de bien-être tout en atténuant le stress associé
à un style de vie qui est le nôtre.
7
L’ardoise
Moi-même, je me suis engagée très tôt
dans le bénévolat. Aux études supérieures,
je naviguais d’un projet à l’autre et, au
travail, à l’université, j’ai été à la présidence
de l’Association des employés non
syndiqués. À la retraite, j’ai été présidente de
l’Association du personnel retraité de l’UQAM
pendant 4 ans et trésorière pendant 11 ans,
en plus de la présidence de la Fédération des
retraités de l’Université du Québec (FRUQ)
pendant 4 ans. S’ajoute à ces activités un
soutien en bénévolat pour d’autres
organismes.
De juin 2012 jusqu’à janvier
2014, j’ai siégé à titre de vice-présidente au
comité administratif de l’AQRP, région de
Laval.
Depuis juin 2013, je suis viceprésidente à la Maison des grands-parents
de Laval (MGPL).
Le bénévolat peut s’exercer sous différentes
formes, par exemple une visite à une
personne seule, l’organisation d’activités, la
rédaction d’un article dans un journal, une
aide à une personne âgée ou handicapée.
Toute personne bénévole agit comme
agent de secours et c’est pour elle-même
une influence positive. C’est un apport de
joie, de bonheur et le sentiment que l’on est
jamais seul dans la vie.
Le bénévolat, par le sens et la responsabilité
de son engagement, est l’élément premier et
indispensable pour la société qui, sans cette
participation généreuse, ne peut répondre à
tous les besoins du milieu. Il importe donc
d’offrir aux bénévoles un soutien axé sur
leurs capacités, leurs compétences, leur
donner des signes de reconnaissance ou
d’encouragement de manière à favoriser
leur
autonomie, leur motivation, leur
développement personnel et leur donner la
possibilité de s’exprimer afin de ne pas
réduire leurs élans de générosité et leur don
de soi.
C’est certain que le bénévolat est un apport
dans notre société mais il est intéressant de
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Numéro 17 – Avril 2014
se rappeler qu’il faut réserver du temps à son
milieu familial.
LA CHRONIQUE DES EX… DE L’UQAM
DU BONHEUR EN EQUATEUR :
Volcans, animaux étranges et jungle
Décembre 2013-Janvier 2014
Par Sylvie Roy
Fiche technique
Billet d’avion : entre 800 $
et 1 100 $ selon le
moment de l’année
Climat : sec de fin mai à fin novembre, avec
des températures de 18 et 300, selon l’altitude
Capitale : Quito, 2,5 millions d’habitants, située
à 2850 mètres
Langue officielle : l’espagnol (anglais parlé
dans les zones touristiques seulement)
Monnaie : dollar américain
Décalage horaire : aucun, par rapport au
Québec
Principaux vaccins : recommandés mais non
obligatoires
Sécurité : Pays assez sûr mais redoublez de
prudence dans les grandes villes
Je souhaitais aller en Équateur depuis de
nombreuses années. Pourquoi n’y avais-je
pas encore mis les pieds ? Je connaissais
pourtant le Pérou, la Bolivie, le Vénézuela, le
Chili, l’Argentine et le Brésil. Pour dire vrai, ce
sont les Galapagos qui m’attiraient le plus en
Équateur, et je n’ai pas été déçue. Nous
avons imaginé ce voyage en 3 parties : nous
avons parcouru la route des volcans, de Quito
à Cuenca, puis nous avons visité les îles
Galapagos, à plus de 1000 km de Quito en
plein Pacifique, et nous avons terminé cette
aventure par un périple en Amazonie
équatorienne.
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L’ardoise
La route des volcans
Nous avons quitté le Québec quelques jours
avant Noël, dans un froid de canard. On
avait réservé les billets avec nos points
Aéroplan : 3 vols nous ont menés de
Montréal à la République dominicaine, puis
de là au Panama et finalement jusqu’à
Quito, la capitale de l’Équateur. Une
vingtaine d’heures de vols et de moments
de transition.
Quand on arrive à Quito, la capitale, on est
surpris par cette ville agrippée aux
montagnes et bâtie en étages. Quito me fait
penser à la ville de La Paz, en Bolivie, que
j’ai visitée il y a une quinzaine d’années. À
Quito, une énorme Vierge Marie, dotée
d’ailes gigantesques, domine la cité à partir
de la colline du Panecillo et offre un point de
repère magique pour les touristes.
Je
devais marcher un peu moins vite, pour
ménager mon souffle, car Quito se situe tout
de même à 2850 mètres d’altitude, ce qui en
fait la deuxième capitale la plus élevée du
monde après La Paz, située à 4000 mètres.
La ville compte 2,5 millions d’habitants et
nous logions dans un hôtel de son centre
historique bien conservé, qui figure au
Patrimoine mondial de l’humanité de
l’UNESCO. Les nombreuses églises,
cathédrales et basiliques de Quito sont
tellement magnifiques que dans chacune
d’entre elles, je me suis arrêtée pour me
recueillir et demander à mon père de me
protéger durant ce voyage.
Le Nord de Quito mérite qu’on le visite
également puisque s’y trouvent Otavalo et
Cotacachi, à moins de 2 heures de la
capitale, dans les montagnes. Catacachi est
une petite ville célèbre pour ses artisans du
cuir, présents dans toute la rue principale.
Mon compagnon en a profité pour s’acheter
une veste de cuir marron, pour laquelle nous
aurions payé le gros prix à Montréal. Mais
Cotacachi est aussi célèbre pour le nombre
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Numéro 17 – Avril 2014
de retraités américains qui viennent s’installer
dans ce Far West de montagnes où ils vivent
paisiblement et s’y promènent à cheval, dans
un climat agréable toute l’année.
Le grand marché d’Otavalo est à une demiheure de Cotacachi. Célèbre dans tout le
pays pour son artisanat, j’y ai trouvé un joli
collier et Steve y a fait des affaires d’or, avec
l’achat de deux ceintures de cuir magnifiques,
pour 10 $. J’aurais aussi acheté des
couvertures
en
laine
magnifiquement
ouvragées, mais comme je voyage léger, je
me suis abstenue.
Cap vers le Sud, sur la route des volcans.
Nous nous arrêtons souvent en chemin, pour
admirer la beauté des paysages. Nous
dormons dans un premier refuge, dans le
parc national de Cotopaxi, qui signifie «cou
de la lune». Le lendemain, alors que nous
devions aller sur le Cotopaxi, le volcan actif le
plus élevé de l’Équateur, avec près de 5900
mètres, le mal des montagnes a envahi mon
compagnon et nous nous sommes contentés
d’admirer cette montagne au magnifique cône
enneigé, une beauté ! Nous avons poursuivi
notre route vers le Sud, jusqu’à un refuge
situé à Urbina, tout juste au pied du volcan
Chimborazo, qui culmine à 6300 mètres. Le
volcan, gigantesque, se dresse devant nous,
il occupe tout l’espace. Seuls trois lamas et
une gare de chemin de fer désaffectée se
trouvent sur la minuscule route qui nous
sépare du volcan. Le paysage est d’une
pureté extrême, avec la cime du volcan qui
domine le paysage de vallons verdoyants.
Pas surprenant que ce paysage ait fait la une
du Guide Le Routard sur l’Équateur…
Derrière le refuge se trouve le Chemin de
l’Inca, le vieux chemin qui partait de Cuzco,
au Pérou, pour se terminer à Quito. Belle
anecdote : je jase avec le proprio du refuge,
M. Rodrigo Donoso, qui me parle du film qu’il
a produit sur le dernier marchand de glace du
Chimborazo. C’est l’histoire véridique d’un
paysan qui allait tous les jours marteler la
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L’ardoise
glace du volcan et la transportait à dos
d’âne pour la vendre jusqu’à la ville la plus
proche,
Riobamba.
Voyez
le
site
www.thelasticemerchant.com
pour tout
comprendre. Ce film de 14 minutes lève le
voile sur la vie des paysans de ce coin de
pays. Fascinant de beauté et de vérité !
Volcan Chimborazo
Nous
quittons
le
refuge pour aller au
marché des animaux
de Guamote. À cet
endroit nous constituons la minorité visible,
puisqu’il n’y a que des indigènes, hommes
et
femmes,
habillés
de
vêtements
flamboyants, et les femmes arborent toutes
un chapeau foncé sur le haut de la tête. Ces
indigènes sont venus ici pour vendre leurs
bêtes : ânes, lamas et cochons sont souvent
récalcitrants à suivre leurs maîtres. Chaque
famille a son cheptel marqué d’une couleur
différente. Il y a des gens qui brassent ici de
grosses affaires, et ce sont surtout les
femmes !
Toujours avec notre guide chauffeur, nous
arrivons dans la jolie petite ville d’Alausi,
bâtie en hauteur et, tout comme Quito,
dotée d’une statue de saint qui domine la
ville. Alausi est située à 2300 mètres, soit à
100 mètres de moins que le célèbre Machu
Picchu, au Pérou. Nous nous dirigeons à la
gare d’Alausi où nous prendrons le train de
la Nariz del Diablo, un parcours sinueux
d’environ une heure au fond d’une vallée
tantôt aride, tantôt verdoyante. Il faut
préciser que la construction de ce chemin de
fer par une compagnie anglaise entraîna la
mort, au début du siècle, de 2000
travailleurs venus de la Barbade et de la
Jamaïque.
Nous terminons cette partie du voyage
encore plus au Sud, en arrivant à Inga Pirca,
le site Inca le plus important du pays, dans
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Numéro 17 – Avril 2014
un décor accidenté où dominent cultures et
pâturages. Ce site fut occupé dès le 13e
siècle par les Canaris puis les Incas.
Nous arrivons finalement à Cuenca, ville
classée au Patrimoine mondial de l’Unesco.
Cuenca est à 2800 mètres d’altitude et
compte un demi-million d’habitants. C’est
franchement la ville que j’ai préférée, car on
peut y marcher des heures et des heures et
j’aurais aimé y passer plus de temps,
notamment pour visiter les nombreuses
écoles de langues où l’on peut apprendre
l’espagnol. Près de Cuenca se trouve le lieu
où l’on fabrique les fameux panamas, ces
chapeaux au fin tissage qui ne viennent pas
du Panama mais bien de l’Équateur. Ces
chapeaux coûtent entre 30 $ et 1 000 $, selon
la finesse de la fibre. En quittant Cuenca nous
sommes passés par le Parc national El Cajas,
magnifique parcours culminant à 4167 mètres
où une brume épaisse nous attendait, avant
d’arriver à Guayaquil, la métropole du pays
avec 4 millions d’habitants, où j’étais ravie de
ne pas m’attarder.
Les îles Galapagos
Première île visitée : Santa Cruz. Nous
logeons dans un petit hôtel de Puerto Ayora,
tout près de l’eau. On a même une piscine,
quel luxe ! Et pendant que j’admire la
végétation, je me rends compte que j’ai un
très gros pélican comme voisin, à environ 10
mètres de moi. Je ne le dérange pas. Il faut
dire qu’aux Galapagos, les animaux sont rois,
et les humains doivent s’adapter. Santa Cruz
regorge de bons restaurants, fort agréables à
visiter. Les locaux sont gentils et il est facile
d’engager la conversation avec eux, en
espagnol évidemment. Nous nous dirigeons
ensuite vers la Darwin Foundation, où nous
pourrons admirer des pinsons noirs, des
tortues géantes, des iguanes de toutes tailles
et des lézards. Les iguanes sont partout sur
cette île, ils peuvent dormir au beau milieu
d’un trottoir et les gens les contournent. Il faut
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L’ardoise
dire que des affiches nous préviennent
qu’on ne doit pas approcher les animaux à
plus de 3 mètres.
On quitte le lendemain pour l’île Isabela, en
bateau. La traversée en bateau moteur, d’un
bon deux heures, n’est pas très agréable car
les conducteurs se font un malin plaisir à
prendre les vagues de front et ça tape. Il ne
faut pas non plus être sujet au mal de mer…
mais nous, ça allait. La plage, à Isabela, est
absolument magnifique. Pas un arbre,
cependant, pour se protéger. Pour visiter
l’île, on décide de louer des vélos et cette
promenade nous permettra de découvrir un
lac plein de flamands roses et un bord de
mer avec des iguanes marins, dont le gris
foncé se confond avec celui des rochers.
Quand on revient près du quai pour
reprendre le bateau, on constate que la
plupart des passerelles sont occupées par
les phoques et les iguanes. Comme il n’est
pas question de les déloger, on les
contourne.
Le lendemain, en après-midi, nous prenons
un bateau pour San Cristobal, la capitale
administrative des Galapagos, où nous
finirons l’année 2013. Le bateau est plein à
craquer, avec 33 personnes à bord, et
encore une fois, ça tape. On ne s’y habitue
pas… Une fois arrivés sur l’île, un local nous
indique où se trouve notre hôtel, ouvert tout
récemment. Wow mais quel hôtel : on le
dirait construit par un héritier de Gaudi, qui
par surcroît peint des toiles comme un Dali.
Et je n’exagère pas. Le proprio se nomme
David, c’est un médecin d’une cinquantaine
d’années qui s’est recyclé comme hôtelier et
fait de la peinture dans ses temps libres. Il a
imaginé les plans de son hôtel et l’a
construit petit à petit, aidé de son fils.
Près de la piscine se dresse un banc
semblable à celui du Parc Guëll, à
Barcelone. Le proprio nous fait visiter sa
galerie d’art, au dernier étage de l’hôtel.
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Numéro 17 – Avril 2014
Tableaux colorés sortis d’un imaginaire
délirant, du Dali, quoi ! Pour souper, nous
allons manger au restaurant Rosita, et la
vieille dame est présente en salle, pour
assister le personnel et parler aux clients.
Nous finissons la soirée sur le long quai,
transformé en bûcher pour la fin d’année. La
tradition équatorienne veut en effet que les
habitants fabriquent un objet – poupée,
animal, etc. – qu’ils brûleront à minuit, le 31
décembre, pour chasser les mauvaises
expériences vécues l’année précédente. Mais
ce qui m’a fait mourir de rire, c’est qu’à San
Cristobal, il y a une esplanade de bois qui
domine la mer, où l’on peut flâner et se
promener. Souvent les banquettes de la
promenade sont occupées par les très
nombreux lions de mer, présents partout dans
l’île. Or dans la soirée du 31 décembre, les
banquettes étaient toutes occupées par les
bêtes… jusqu’à ce qu’à minuit, des feux
d’artifices assourdissants ne retentissent. Il
fallait voir déguerpir ces masses de plus de
100 kilos vers la mer, et les animaux ne
pouvaient emprunter le quai, où tout brûlait.
Bref une petite revanche des humains sur les
animaux, au royaume des Galapagos !
Toujours à San Cristobal, c’est le lendemain
que j’ai pu voir les fameux fous à pattes
bleues lors d’une promenade sur les rochers.
Il nous a fallu grimper loin, car ces oiseaux
semblent apprécier une certaine intimité. Mais
quand je les ai vus se sécher au soleil, avec
un bec et des pattes d’un bleu turquoise
surprenant, je me suis dit que j’étais
chanceuse, car ils ne sont pas faciles à
observer.
Fous à pattes bleues
En
revenant
nous
avons marché sur la
plage et nous avons
beaucoup ri quand nous avons constaté
qu’un lion de mer se faisait bronzer … sur la
serviette d’une touriste.
Vraiment les
11
L’ardoise
Galapagos, ça vaut le déplacement et c’est
infiniment moins cher de se promener d’une
île à l’autre, comme nous l’avons fait, en
bateau moteur, que de s’offrir une croisière
de 7 jours, plus confortable c’est certain
mais à un prix fabuleux. Au lieu de la
croisière, nous avons opté pour un périple
de 3 jours en Amazonie. On ne l’a pas
regretté !
L’Amazonie équatorienne
De Quito, on prend un vol d’à peine 35
minutes pour Coca, dans le Nord-Est du
pays. À Coca, un bus nous amène au port
où l’on embarque dans un bateau moteur
d’une vingtaine de places pour un périple de
2 heures. On mange un sandwich en
admirant le fleuve Napo, un affluent de
l’Amazone. On transfère ensuite dans un
gros canot à 7 passagers et 3 membres
d’équipage : 1 guide naturaliste nous
accompagne pour commenter tout ce qu’on
voit et les deux autres guides prennent les
rames pour nous guider sur un plan d’eau
rétréci, un bras du Napo. Nous sommes en
route pour le Napo Wildlife Center, une
communauté indienne qui exploite un centre
de tourisme durable en plein cœur du Parc
national Yasuni. Le guide naturaliste nous
prévient de ne pas laisser traîner nos mains
dans l’eau : dans les deux heures de ce
parcours en canot, nous verrons un banc de
loutres géantes de 2-3 mètres, un caïman
immobile près de la rive, plusieurs types de
singes écureuils et de singes moines, des
hérons majestueux, des oiseaux dindons, et
des papillons bleus, oui, comme dans le film!
Je n’ai jamais vu une nature pareille, à
quelques mètres seulement, c’est à couper
le souffle !
On arrive finalement au Napo Wildlife Center
et on nous assigne nos bungalows. De
grandes huttes rondes avec toit de chaume,
lit confortable avec filet et grande salle de
12
Numéro 17 – Avril 2014
bain avec douche. Un bungalow par couple,
c’est le grand luxe.
Huttes du Napo
Wildlife Center
Ce qui me frappe à
l’extérieur des huttes,
c’est qu’il y a des
oiseaux dans tous les arbres, ils vivent même
dans de très gros nids suspendus aux
branches, et ils font tout un boucan. En
Amazonie, les animaux sont tout aussi à
l’aise que ceux des Galapagos, ils sont chez
eux. Le groupe qui a été constitué par les
guides du Napo et avec qui nous ferons
équipe pendant 3 jours en Amazonie est
formé de 5 Américains qui sont tous des
chercheurs
en
immunologie issus
d’universités à Seattle, à New York et à
Boston. Des gens très gentils.
Le lendemain, on se lève tôt pour aller
observer des oiseaux de type perroquets
moyens qui vont se nourrir en minéraux à
même une falaise de glaise. Certains oiseaux
ont la tête jaune, d’autres la tête bleue et il y
en a des centaines. On va ensuite visiter une
communauté indigène et ce sont des femmes
qui nous accueillent et nous parlent de leurs
coutumes. Elles fabriquent aussi des bijoux
très jolis avec des végétaux trouvés dans la
forêt. En revenant en bateau, le guide repère
un serpent de type boa constrictor qui dort
enroulé au sommet d’un arbre. Comme on ne
le voit pas bien de l’eau, on décide d’aller sur
la rive, au pied de l’arbre, pour l’admirer. Le
boa continue de dormir, heureusement, car
nous ne sommes qu’à une quinzaine de
mètres de la bête !
Le surlendemain, veille du départ, on quitte
pour une excursion en forêt qui durera 3 h 30,
à la pluie battante. Heureusement que le
guide avait prévu des ponchos avec
capuchons. On a appris des tas de choses
fascinantes sur les arbres, les plantes, les
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L’ardoise
insectes, les petits animaux… On a aussi vu
des singes capucins, qu’ils sont beaux ! Au
retour, on doit confier nos vêtements
trempés au personnel de l’hôtel pour qu’ils
les lavent et les sèchent car c’est tellement
humide en Amazonie que tout reste trempé.
Au retour de ce formidable périple en
Amazonie équatorienne, nous avons
terminé notre voyage aux Thermas de
Papallacta, à 1 h au Nord de Quito. Quel bel
endroit pour conclure un voyage : des
piscines naturelles aux eaux chaudes dans
un paysage de montagnes à couper le
souffle. On ne pouvait rêver de mieux.
Vraiment l’Équateur m’a éblouie et je vous
certifie que la barre est haute pour le
prochain voyage…
LA CHRONIQUE J’AI LU
Par Pauline Provencher
Trois bouquins dorment sur
ma table de travail depuis un
mois. Il s’agit de Le loup mongol : La
prodigieuse aventure de Genghis Khan de
l’auteur Homeric, paru en 1998 chez
Grasset, de Tous ces mondes en elle de
Neil Bissoondath, publié chez Boréal en
1999, et de l’auteur Sorj Chalandon, Le
quatrième mur, paru chez Grasset en 2013.
Avant de préparer la rubrique J’ai lu, j’ai
chanté « Eeny, meeny, miny, moe » de mon
enfance et le sort est tombé sur Le
quatrième mur. À l’aide des sites de la Toile,
voici ce que j’ai glané pour vous.
Quelques notes à propos de l’auteur, Sorj
Chalandon, journaliste et écrivain
Né à Tunis en 1952, Sorj Chalandon est
l’auteur de nombreux reportages de 1973 à
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Numéro 17 – Avril 2014
février 2007, dans le quotidien Libération.
Deux d’entre eux portent sur l'Irlande du Nord
et le procès de Klaus Barbie ; ils lui méritent
le prix Albert-Londres en 1981. C’est en 2006,
qu’il reçoit le Prix Médicis pour son roman
Une promesse, publié chez Grasset. À titre
de journaliste, il signe des articles dans Le
Canard enchaîné, depuis le mois d’août 2009.
En novembre 2013, le ministère chargé de
l'Éducation Nationale et la Fnac lui décernent
le Prix Goncourt des lycéens avec l'accord
de l'académie Goncourt pour le roman Le
quatrième mur.
Sujet du roman
Les méandres de l’écriture prennent souvent
des virages à 90 degrés. Chalandon souligne
au passage l’assassinat au Chili de Salvador
Allende en 1973, la Grèce ployée sous le
poids de la cruauté de la junte militaire de
Papadopoulos (1967-1974), les événements
de mai 1980 à l’Université Paris 7 Diderot, au
campus de Jussieu, et les années 1980-1990
pendant lesquelles le Liban explose et brûle.
L’auteur prépare le lecteur à s’engager dans
le sentier de la paix malgré la folie des
hommes qui se croient chargés de la mission
de nettoyer les coulisses du pouvoir. Que
défend chaque groupe armé de ces pays? Et
à quel prix ?
Le quatrième mur est un roman décoiffant,
fondé sur des faits historiques. Il porte
principalement sur le rêve de Samuel
Akounis, un Juif Grec réfugié à Paris, de
monter sur scène, dans un Liban en feu,
l’Antigone de Jean Anouilh avec des acteurs
représentant chacune des factions en guerre.
Son état de santé le retenant dans la Ville
Lumière, il confie à un ami metteur en scène,
Georges, le soin de réaliser ce rêve en son
nom.
Samuel convainc Georges qu’une trêve de 2
heures contribuera sûrement à la paix, à un
cessez-le-feu qui fera réfléchir milices et
extrémistes qui voudront à tout prix entendre
l’un des leurs figurer parmi les 12 acteurs que
13
L’ardoise
comporte la tragédie Antigone. En un mot, il
croit que tous déserteront leur lieu de conflit
et se déplaceront vers un théâtre à ciel
ouvert, à 80% détruit par les bombes, à
Beyrouth. Pendant plus de 24 mois, Samuel
a sillonné le Liban. Il est parvenu à une
entente avec chaque représentant de La
Palestine, du Hezbollah, du Fatah al islam,
du Parti socialiste national syrien, des
phalangistes, de l’OLP, des Chrétiens, des
Druzes, du Jihad islamique chiite, et du Parti
Amal de Nabih Berry de remettre un
« laissez passer » à chacun des acteurs
élus pour éviter tout conflit dans leurs
déplacements, jusqu’au soir de la Première.
C’était à y perdre son arabe. Chacun
jouerait un rôle dans cette pièce grecque de
Sophocle réécrite par Jean Anouilh (1942) et
montée pour la première fois le 4 février
1944, au théâtre de l'Atelier à Paris. La
patience de Samuel, fortifiée par les tortures
endurées en Grèce, son désir de paix et son
intuition calfeutrée par les souffrances des
années vécues en prison avaient préparé et
facilité le rôle de Georges pour la mise en
scène. Il lui resterait à se rendre sur place, à
retrouver les acteurs avec l’aide d’un
chauffeur Druze, Marwan, à remettre à
chacun les copies de la pièce et à revenir
une dernière fois pour les répétitions et la
grande Première. Il faut préciser que
Georges est marié et papa d’ne petite fille,
Louise. La séparation d’avec ses deux
amours est un morceau arraché de son
cœur. Se reverront-ils ?
Comme l’a fait Georges, je suis retournée à
Antigone, tragédie que je n’avais plus
fréquentée depuis les années 1955 afin de
mieux suivre la trame du roman Le
quatrième mur, cet espace compris entre la
scène et l’auditoire, susceptible de protéger
les acteurs de la foule venue les applaudir
ou les huer. Le quatrième mur séparait
également le monde des vivants et des
survivants de la guerre, de celui des morts
et des blessés incurables du Liban. Quel
14
Numéro 17 – Avril 2014
parallèle avec Antigone !
Sorj Chalandon décrit les routes du Liban,
parsemées d’embûches, les nombreux avantpostes stratégiques où des hommes armés
jusqu’aux dents attendent. Il reprend les
palabres concernant le « Montrez-nous votre
passe! ». Il insiste sur le choix judicieux des
mots à dire et les consignes à suivre au
passager Georges, caché entre les deux
sièges de la voiture-taxi, conduite par
Marwan, collé au volant. Ce dernier ne
sourcille plus à chaque coup de feu ou au
bruit épouvantable des bombes larguées par
les avions ennemis. Les balles criblent sa
voiture-tacot rouge ou la vieille Mercédes,
selon les circonstances, les lieux et les motifs
des déplacements, avant l’aurore, rarement le
soir. Georges tente de repérer les acteurs
avec la liste d’adresses que lui a laissée
Samuel. Il réussit tant bien que mal à les
rejoindre et retourne à Paris auprès des
siens. Le dernier voyage sera pour la
Première dans quelques mois, en octobre. Il
informera Samuel, sur son lit d’hôpital, de son
périple et de la rencontre avec chacun des
acteurs.
Dans la nuit du 17 au 18 septembre 1982,
c’est l’attaque sur les camps de Sabra et
Chatila. L’horreur ! Georges est à Beyrouth
pour offrir à la PAIX la soirée précieuse
Antigone. Son cœur palpite, ses tempes se
gonflent. Ses acteurs sont-ils toujours
vivants ?
Pourra-t-il porter le rêve de
Samuel ? L’auteur tient son lecteur dans
l’expectative jusqu’à la fin. Ce qui se passe
dans Antigone se répète dans chaque guerre.
Les liens familiaux se brisent, les amants
meurent, le despote règne et devient maître
de tout. Sophocle est un visionnaire.
La tragédie, selon Samuel, est l’une des voies
du théâtre ; son jeu « est gratuit » (p. 219) et
ne provoque pas la mort parce que les mots
pour la dire doivent tenir compte du
monologue de l’autre acteur. La mythologie
grecque est encore d’actualité.
www.apres.uqam.ca
L’ardoise
Que trouvera Georges dans les ruines de
Sabra et de Chatila ? Pourra-t-il monter
Antigone ? Que rapportera-t-il à Samuel
Akounis ? Avec tout ce qu’il a vu, pourra-t-il
mener une vie normale à Paris ? Je ne le
dévoilerai pas. C’est si bien écrit et je veux
que vous participiez à la découverte des
réponses. J’ai aimé ce roman. Il m’a rappelé
le rêve du chef d’orchestre Israélien Daniel
Barenboim, et de son ami Edward Said, un
intellectuel palestinien, d’organiser un
concert à Ramallah (2005) en Palestine
avec de jeunes musiciens palestiniens,
israéliens, égyptiens, jordaniens, turcs,
libanais, syriens et iraniens pour former un
orchestre appelé le West-Eastern Divan
Orchestra, transcendant les barrières
culturelles, politiques et religieuses. Ce fut
un grand succès que celui d’entendre et de
voir Israéliens et Palestiniens ne faire qu’un
dans leur don à la musique, à travers la
cinquième Symphonie de Beethoven. Les
sentiments de l’humain sont si complexes
qu’il semble n’y avoir que l’art pour les
exprimer en profondeur. J’avoue que c’est la
première fois que je reprends la lecture d’un
bouquin (les 51 premières pages) après
avoir lu le dernier mot de l’Épilogue. Elles
avaient
brouillé
ma
compréhension
première.
Numéro 17 – Avril 2014
LA FLÛTE ENCHANTÉE
Par André Vanasse
La flûte de Rafi s’ouvre sur
une rupture : un jeune Juif de
Cracovie quitte sa famille. On
est le 18 avril 1626. Près d’un siècle plus tard,
en 1717, son fils François Vanas, un flûtiste
de grand talent et un paysan catholique,
meurt en Nouvelle-France, à la fin d’une vie
bien remplie. C’est le fascinant parcours de
ces deux hommes, marqué de nombreuses
autres ruptures, que relate ce roman qui fait
revivre, telles qu’elles étaient au XVIIe siècle,
les villes de Hambourg, d’Amsterdam et de
Rouen, puis la bourgade des Trois-Rivières.
On y croise Rembrandt et Radisson, des
commerçants juifs et des Filles du Roy. On
s’y familiarise avec les techniques picturales,
la fabrication des parfums et de la faïence, et
toutes les facettes de la vie paysanne de
l’époque.
La flûte de Rafi nous rappelle que
l’intolérance religieuse s’est longtemps
manifestée de manière violente dans la
chrétienté. Le roman bouscule une croyance
répandue à l’effet que les colons venus en
Nouvelle-France étaient tous d’authentiques
catholiques français. Il remet en question la
notion de Québécois pure laine.
André Vanasse est un acteur marquant de la
scène littéraire québécoise. Romancier,
nouvelliste, chroniqueur et essayiste, il a
entre autres été professeur à l’UQAM, de
1968 à 1997, et directeur littéraire de XYZ
éditeur, de 1990 à 2009. Depuis 1990, il
dirige le magazine Lettres québécoises. Il a
reçu de nombreux prix et distinctions et, en
2013, il a été admis à l’Académie des lettres
du Québec.
www.apres.uqam.ca
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L’ardoise
LES CHARGÉES ET CHARGÉS DE COURS
RETRAITÉS DE 2013
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BÉDARD, Pierre, janvier 2014
BESNER, Jacques, septembre 2013
CHAMARD, Jocelyn, avril 2013
CIESIELSKI, Robert, mai 2013
DÉCOSTE, Claude, octobre 2013
DOYON, Carol, septembre 2013
HERRERA, René O., mai 2013
LAFRANCE, Thérèse, avril 2013
MARCOTTE, Léo, septembre 2013
MYRE, André, avril 2013
POULIN, Monique, mai 2013
LES NOUVEAUX RETRAITÉS DE 2013
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BEAULIEU, Micheline, novembre 2013
BÉLANGER, Lauraine, décembre 2013
BELLIVEAU, Jean, septembre 2013
BELVAL, Marcel junior, décembre 2013
BERGERON, Hélène, novembre 2013
BLAIS, Carole, juin 2013
BLANCHETTE, Michel, juillet 2013
BLANQUIÈRE, Francine, octobre 2013
BOISCLAIR, Rachel, janvier 2013
BOUCHARD, Christiane, janvier 2013
BOUCHARD, Thérèse, juin 2013
BOUDREAU, Diane, janvier 2013
BOULET, Gilles, octobre 2013
BUJOLD, Monik, janvier 2013
CHEVALIER, Réjean, janvier 2013
CLERMONT, Réjean, février 2013
CORBEIL, Carole, juin 2013
COUTURE, André, octobre 2013
CYR-CORMIER, Géralda, décembre 2013
D’OSTIE, Bibiane, mars 2013
DACHY, Michel, décembre 2013
DUFAULT, Michel, février 2013
DUGUAY, Robert, mai 2013
FOURNIER, Bertrand, juin 2013
FOURNIER, Lynda, novembre 2013
GAGNAIRE, Dominique, octobre 2013
GAUDREAULT, Raymonde, sept. 2013
GAUTHIER, Bernard, décembre 2013
Numéro 17 – Avril 2014
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GÉLINAS, Hélène, mai 2013
GENDRON, Lorraine, octobre 2013
GRISÉ, Jean, février 2013
GUÉRIN-LEGAULT, Louise, janvier 2013
HÉBERT, Daniel, février 2013
HOOPER, Renée, janvier 2013
JODOIN, Andrée, mars 2013
LABELLE, Ginette, décembre 2013
LABRECQUE, Guylaine, juillet 2013
LACHAPELLE, Johanne, décembre 2013
LAFONTAINE, Jean-Yves, novembre 2013
LALIBERTÉ, Christiane, juin 2013
LAMARBRE, Christian, mars 2013
LAVOIE, Jean-Paul, janvier 2013
LECLAIR, Pauline, décembre 2013
LÉPINE, Daniel, juin 2013
LOISELLE, Diane, décembre 2013
MARCHAND, Gilles, septembre 2013
MARTIN, Monique, septembre 2013
MÉNARD, Christiane, octobre 2013
NOLET, Édith, octobre 2013
OVERY, Philippe, janvier 2013
PAQUETTE, Claudette, décembre 2013
PARADIS, Gilles, juin 2013
PÉPIN-AUGUSTIN, Chantal, sept. 2013
PERRON, Christiane, janvier 2013
PLOURDE-POISSON, Denise, mai 2013
PROULX, Ginette, août 2013
RANCOURT, Lise, septembre 2013
ROCH, Yvon, mai 2013
ROUSSEAU, René, janvier 2013
SAVARY, André avril 2013
ST-ARNAUD-VANIER, Fernande, fév. 2013
THERRIEN, Denyse, juin 2013
THIBOUTOT-DUBOIS, Denise, nov. 2013
VAILLANT, Cécile, août 2013
VILANDRE, Carole, juin 2013
www.apres.uqam.ca
L’ardoise
Numéro 17 – Avril 2014
LES NOUVEAUX MEMBRES RETRAITÉS DE
APRÈS L’UQAM 2013
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BOULET, GILLES, octobre 2013
CHAMARD, JOCELYN, avril 2013
HÉBERT, DANIEL, février 2013
LAFRANCE, THÉRÈSE, avril 2013
LEMIEUX, RICHARD, janvier 2014
MONGEAU, ALAIN, février 2005
PERRON, CHRISTIANE, février 2013
PLOURDE, DENISE, mai 2013
PROULX, GINETTE, août 2013
THERRIEN, NICOLE, juin 2012
PERSONNES RETRAITÉES DÉCÉDÉES
• BOISCLAIR, Roch-Jean
décédé le 6 janvier 2014
• CHAMPAGNE, Louise
décédée le 27 mars 2013
• GOHIER, Émilien
décédé avril 2013
• LEVASSEUR, Réjeanne
décédée le 18 octobre 2013
• PITRE, Philippe
décédé le 25 juillet 2013
• TURCOT, André
Un des bâtisseurs de APRÈS L’UQAM
décédé le 8 mars 2013
Note : La liste complète des personnes
décédées est publiée sur le site web de APRÈS
L’UQAM dans la rubrique Décès.
www.apres.uqam.ca
17
L’ardoise
LES COUVERTURES EN ASSURANCE POUR
LES 65 ANS ET PLUS
Par Thérèse Leduc
Jusqu’à 65 ans, les retraités
sont
couverts
par
les
assurances collectives de
l’UQAM et pour les employés qui prennent
leur retraite après 65 ans, la couverture
d’assurances collectives de l’UQAM prend fin
au moment de la retraite.
Environ trois mois avant que les retraités
n’atteignent l’âge de 65 ans ou prennent leur
retraite, le Service des ressources humaines
envoie toute la documentation permettant
aux retraités de faire le suivi auprès de
l’AQRP et, à cet envoi, est jointe une
attestation permettant d’être accepté(e) sans
question sur la santé.
Lorsqu’ils ne sont plus assurés par les
assurances collectives de l’UQAM, les
retraités doivent s’inscrire au Régime
d’assurance maladie du Québec (RAMQ)
pour les médicaments.
Assurance maladie pour les retraités de
65 ans et plus (assurance paramédicale)
Les personnes qui désirent bénéficier d’une
protection individuelle ou familiale (assurance
paramédicale), qui inclut l’assurance voyage,
peuvent s’inscrire à la Capitale, sans examen
médical, mais elles doivent devenir membre,
auparavant, de l’AQRP (l’Association des
retraités des secteurs public et parapublic) au
1 800 653-2747.
Pour vous aider à prendre une décision
éclairée face aux assurances, vous pouvez
visiter le site web de la FRUQ (Fédération
des retraités de l’Université du Québec)
www.uquebec.ca/fruq/ au dossier assurance
collective, « vos assurances à la retraite » le
18
Numéro 17 – Avril 2014
Diaporama de Pierre Laplante, de novembre
2013, et le rapport «étude comparative des
couvertures d’assurance maladie» du 4
novembre 2005, dont les coûts ont été révisés
en juillet 2013.
D’autre part, la Financière Manuvie offre
également des protections pour les retraités
de 65 ans et plus dans le cadre du Régime
Emporte-moi.
Vous pouvez communiquer
avec eux au 1 877 477-3303.
Assurance vie pour les retraités de 65 ans
et plus
Dans le cadre de l’assurance vie, les retraités
bénéficient à 65 ans d’un capital décès de
2 000 $ sans paiement de prime, payable au
bénéficiaire qu’ils ont désigné à leur dossier
au Service des ressources humaines.
Si vous êtes membre de l’AQRP, vous pouvez
obtenir de l’Assurance vie supplémentaire par
tranche de 5 000 $, à la Capitale. À cet effet,
vous pouvez prendre connaissance des
différents coûts en assurance en référence
avec l’âge de l’assuré en vous rendant
également sur le site web de la FRUQ,
Diaporama de Pierre Laplante de novembre
2013.
Assurance voyage pour les retraités de 65
ans et plus
À l’intérieur de l’Assurance La Capitale/AQRP,
est inclus 1 000 000 $ viager, une assurance
pour un maximum de 45 jours d’assurance par
voyage et jusqu’à 5 000 $ pour annulation de
voyage. Une assurance prolongation de
voyage, à faible coût, est aussi possible par le
Groupe Larco Inc. en vous adressant à MarieJosée Larose au 1 800 305-0705 ou 418 6215050.
www.apres.uqam.ca
L’ardoise
SÉMINAIRES D’INFORMATIQUE
Nous prévoyons développer une page où l'on
retrouverait des ressources disponibles aux
personnes retraitées pour diverses formations.
En attendant ces développements, vous
pouvez vous référer aux sites du réseau
d'enseignement
que
nous
avons
identifiés. Réseau de l'enseignement .
Les membres de APRÈS L’UQAM ont accès à
un ensemble de séminaires de formation en
informatique.
Séminaires de formation en bureautique,
base de données, Internet et multimédia
Les retraités de l’UQAM, membres de APRÈS
L’UQAM, ont le privilège de suivre à un coût
très réduit les séminaires offerts par le Service
de l’informatique et des télécommunications
(SITEL) en bureautique, base de données,
Internet et multimédia. Le coût est de 10 $ par
séminaire pour couvrir le coût de la
documentation
ainsi
que
les
frais
d’administration.
Vous pouvez consulter la liste des séminaires
offerts
à
l'adresse
suivante:
http://seminaires.uqam.ca
Cependant, pour bénéficier de ce tarif
réduit, on ne peut pas s'inscrire directement au
SITEL.
Pour s'inscrire à ces séminaires, les
retraités de l'UQAM membres de APRÈS
L’UQAM doivent communiquer avec Guy
Demers, coordonnateur de l'inscription à
ces séminaires pour APRÈS L’UQAM.
Vous pouvez rejoindre Guy Demers au
numéro de téléphone suivant: 514 382-1499
ou
à
son
adresse
électronique:
[email protected]
www.apres.uqam.ca
Numéro 17 – Avril 2014
Pour
accélérer
le
processus,
les
informations suivantes sont essentielles
pour l’inscription : le matricule, le numéro
de téléphone, l’adresse courriel, le(s)
séminaire(s), la(les) date(s) et indiquer si
vous avez déjà suivi une formation du
SITEL.
Subséquemment vous devez faire parvenir
un chèque de 10 $ à l’ordre de APRÈS
L’UQAM à l’adresse suivante : APRES
L’UQAM Case postale 8888, succursale
Centre-ville, Montréal (Québec) H3C 3P8.
LA CARTE D’IDENTITÉ DE L’UQAM
Les retraités de l’UQAM peuvent renouveler
gratuitement leur carte d’identité de l’UQAM
avec la mention retraité. Elle permet, entre
autres, d’avoir accès aux services des
bibliothèques et au Centre sportif et d’obtenir
10 % d’escompte à la librairie Le Parchemin.
Les retraités qui avaient un statut particulier
l’obtiendront avec la mention communauté
environnante.
Pour se procurer une nouvelle carte
d’identité, il faut se présenter au Centre
émission carte UQAM, local DS-M215 (niveau
métro) du pavillon J.-A.-DeSève. Avec son
ancienne carte, c’est encore mieux. Les
heures d'ouverture sont du lundi au jeudi :
13 h à 17 h 45, le vendredi 13 h à 17 h. Il est
possible de les rejoindre au 514 987-8356 ou
à l’adresse :
[email protected]. 19
L’ardoise
Numéro 17 – Avril 2014
CONSEIL D’ADMINISTRATION DE L’ASSOCIATION DU PERSONNEL RETRAITÉ DE L’UQAM
(APRÈS L’UQAM)
❑ Conseil d’administration 2013-2014
Francine David, présidente
Sylvie Roy, 1re vice-présidente
Guy Demers, 2e vice-président
Thérèse Lafrance, trésorière
Anne-Marie Rolland, secrétaire par intérim
Jacques Favreau, 1er conseiller
Peter Jones, 2e conseiller
Carole Tanguay, 3e conseillère
❑ Composition
Le conseil d’administration est composé de huit membres élus, à l’exception du président
sortant, par et parmi l’Assemblée générale lors de sa réunion statutaire annuelle :
• le président ;
• le 1er vice-président ;
• le 2e vice-président ;
• le trésorier ;
• le secrétaire ;
• le 1er conseiller ;
• le 2e conseiller ;
• le 3e conseiller;
• le président sortant.
❑ Durée des mandats
Les membres du conseil d’administration, sauf le président sortant, sont nommés en alternance pour
une période de deux ans. Ce mandat est renouvelable.
20
APRÈS L’UQAM
Téléphone :
Adresse courriel :
Site web :
Case postale 8888, succursale Centre-ville, Montréal (Québec) H3C 3P8
Tirage :
200 exemplaires
514 987-6161
[email protected]
http://www.apres.uqam.ca
Conception de la page couverture :
Gilles Lachance
Collaboration:
Mise en page :
Francine David, Guy Demers, Robert Proulx, Sylvie Roy, Thérèse
Leduc, Pauline Provencher et André Vanasse
Anne-Marie Rolland
Révision :
Membres du CA
Correction de textes :
Sylvie Roy
Publication sur le site web :
Peter Jones
www.apres.uqam.ca