D`IRQUE ET FIEN Carrousel des moutons

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D`IRQUE ET FIEN Carrousel des moutons
 D’IRQUE ET FIEN Carrousel des moutons Jonglage, acrobatie, piano tournant. Un spectacle sans mots .... Vendredi 6 janvier 14h30 (représentation scolaire) & 20H La Luna – MAUBEUGE Durée : 1h Le Manège – Rue de la Croix BP 105 – 59602 MAUBEUGE CEDEX Tél : 03 27 65 15 00 / Fax : 03 27 65 93 80 Après des années de formation intense en arts du cirque et presque 15 ans d’expérience en théâtre de rue dans plus de 25 pays, D’irque se met à table avec sa complice pianiste Fien pour un spectacle de cirque, frais et intime. Ils nous présentaient " Oh Suivant ! " il y a deux ans, nous les retrouvons avec ce nouveau spectacle : " une sonate intime de la famille du Petit prince " Cirque de l'instant présent : un balai pour trapèze, un piano acrobate, une étrange frégate... Un corps‐chapiteau, des pensées tissées d'étoiles, la piste se dévoile, des milliers de moutons la dévalent.... C'est un spectacle qui noue le temps d'un drap soyeux, avec le rebondissement d'une balle, c'est la spontanéité du théâtre de rue, c'est la puissance du cirque revenu à son essence... Pour les enfants et autres adultes, un spectacle sans mots qui laisse sans voix. Le temps s’arrête pour laisser place aux rêves. Au centre de la scène, un piano. Sur les touches, les mains gracieuses d’une pianiste rêveuse. Au‐dessus de ses mains, un acrobate s’élève en même temps que les notes de musique. Le piano est partenaire mélodique et acrobatique d’un spectacle muet qui fait tourner les têtes. Dirk et Fien sont deux artistes généreux qui nous entrainent doucement vers un monde de poésie. Il est temps de voir les yeux grands fermés, de saisir la beauté de la nuit et l’essence même du cirque dans ce spectacle irréel, aux performances techniques époustouflantes et à la musique délicate. Une invitation pour petits et grands à tendre la main pour se saisir de leurs rêves. LA COMPAGNIE En 1993, Dirk Van Boxelaere rencontre des artistes de rue avec qui il échange son matériel électronique contre des massues de jonglages et un monocycle. Quatre mois après, il joue son premier spectacle de rue et paye son inscription à l’école de cirque avec le contenu de son "chapeau". Suite à sa formation à l’ESAC et l’école de cirque internationale de Montréal, avec son compagnon Matt Ledding, il choisit le cirque en extérieur comme lieu de travail et terrain de jeu. Ils créent "tobe 2" qui combine la spontanéité du théâtre de rue avec les arts du cirque : ils jouèrent 749 représentations. De 2001 à 2005, Dirk profite des interactions et improvisations qu’il combine avec ses techniques de cirque pour créer son spectacle "tais‐toi et jongle" qu’il joua dans plusieurs pays du monde. Puis, avec Fien van Herwegen, une pianiste anversoise, ils créent le spectacle "Oh suivant". Simple, subtil et muet, il est programmé lors de nombreux festivals. Dirque & Fien se produisent dans le monde entier. Plus confiants, plus matures, ils décident ensuite de s’investir dans un spectacle de plus grande ampleur : " Vos spectacles sont un mélange de plusieurs disciplines, comment est‐ce que vous vous considérez ? Dirk. En fait, je me vois comme un artiste qui aime plusieurs disciplines de cirque et aime jouer et manipuler le public. Parce que je ne me prends pas sérieux et que je relativise beaucoup la technique dans mon spectacle. Le spectacle devient drôle… mais suis‐je pour autant un clown ??? Vous n'êtes rentré dans une école de cirque qu'à 24 ans. Vocation tardive ou contrariée ? Dirk. Si j'avais su plus tôt qu'il y avait des écoles de cirque, j'aurais commencé dès l'âge de 6 ans !!! A partir du moment où j'ai eu une bonne base en percussion, je me suis produit dans la rue, devant le public. Plus tard, une fille m'a dit qu'elle pouvait m'apprendre à jongler avec trois balles en seulement une heure. J'étais tellement content que le lendemain, j'ai acheté plusieurs balles et, 4 mois plus tard, j'avais mon premier vrai spectacle dans la rue avec des balles, des torches et un monocycle. Ensuite, j'ai appris qu'il y avait une école de cirque à Bruxelles, je n'ai pas hésité et j'ai fait une année de préparation pour en passer l'examen d'entrée. Aujourd'hui, le cirque est respecté et a presque le même statut que le théâtre et la danse, mais il y a 13 ans, c'était tout autre chose ! Et c'était encore pire quand je disais que je me produisais dans des spectacles de rue, c'était presque impossible d'être pris sérieux !!! Vous avez suivi les cours des écoles de cirques de Bruxelles et de Montréal, sont‐elles très différentes ? Dirk. Disons qu'à cette époque, Bruxelles était un "lycée" et que Montréal était une "université". Maintenant Bruxelles a beaucoup évolué et ses années d'étude sont passées de deux à trois ans. Pour améliorer ma spécialité technique dans les arts du cirque, j'avais le choix entre les écoles de Châlons‐en‐Champagne, Cuba, Moscou ou Montréal, etc. Avoir suivi le cursus de Bruxelles était en revanche nécessaire pour entrer à Montréal. J'ai choisi cette ville parce que je n'avais jamais été au Canada et aussi parce que je savais que c'était une des meilleures écoles pour apprendre les techniques de cirque avec des profs personnels. A Montréal, j'ai rencontré Matt Ledding, nous avons créé ensemble un spectacle de rue qui s'appelle "ToBe2" que l'on a joué pendant plusieurs années un peu partout dans le monde. Votre spectacle s'intitule "tais‐toi et jongle !". D'où vient ce titre ? Dirk. C'est à cause d'un moment particulier dans le spectacle durant lequel je parle volontairement trop pendant un numéro de jonglerie : je m'amuse un peu avec le public jusqu'à ce que quelqu'un dise " Dirk, Tais‐toi et Jongle ! " Et puis, je trouve que ce titre passe bien avec mon personnage qui ne fonctionne pas trop de manière conceptuelle. Vous dîtes que " vous vous mettez à nu " et en effet ! Quelle est l'idée que vous voulez exprimer par cette mise en scène ? Dirk. C'est d'abord un jeu de mot. Premièrement, je joue un personnage qui est très proche de moi‐même et donc assez "naturel" ou authentique, donc je me mets vraiment à nu devant le public. Deuxièmement, dans le cirque traditionnel, il y a beaucoup d'artistes qui ont un costume très serré, ce qui revient presque à être nu. Mon final, c'est la parodie d'un numéro d'équilibre traditionnel, mais en culotte. PRESSE Les Anversois nous offrent une berceuse en images, une histoire sans parole à dormir debout. Sans fausse note, le couple offre une sonate intime. Télérama Un vrai carrousel d’émotions. France 3 Un spectacle plein d’humour, de poésie et d’acrobaties. Ouest France