rapport de jury - Concours de l`ENSEA

Transcription

rapport de jury - Concours de l`ENSEA
RAPPORT DE JURY
CONCOURS ATS
- SESSION 2010 -
Service concours de l’ENSEA
concours ATS
session 2010
I. INFORMATIONS GENERALES
1. Ecoles, places
39 écoles (ou filières) sont regroupées au sein du concours ATS pour proposer 294 places. 33 écoles utilisent toutes les
épreuves communes (écrit et oral) avec les mêmes coefficients, les 6 autres écoles recrutant avec des épreuves orales
spécifiques.
Le nombre d’écoles ainsi que le nombre de places sont indiqués dans le tableau suivant :
session
1998
1999
2000
2001
2002
2003
2004
2005
2006
2007
2008
2009
2010
Nombre
d'écoles
10
11
19
22
24
26
25
34
38
43
39
38
35
Nombre de
places
96
111
186
200
227
243
244
313
341
356
304
294
287
Les deux tableaux des pages finales détaillent les nombres de places offertes par école.
2. Nature des épreuves, durées et coefficients
Le concours ATS comportait une partie d’épreuves écrites et une partie d’épreuves orales ciblées sur le programme
des classes préparatoires ATS.
ECRIT COMMUN
Nature
Durée
Coefficients
Mathématiques
Problème
3h
3
Sciences Physiques
Problème
3h
3
Français
Résumé de texte et commentaire
3h
2
Sciences Industrielles
Problème
5h
4
Anglais
Questionnaires à choix multiple
1h
1
(QCM)
1h
1
Nature
Durée
Coefficients
Langue choisie
ORAL COMMUN
Mathématiques
interrogation
30 mn
2
Sciences Physiques
interrogation
30 mn
2
Génie électrique
30 mn
2
Génie mécanique
30 mn
2
interrogation
30 mn
2
Sciences Industrielles
Langue vivante
1
concours ATS
session 2010
3. Statistiques générales
1. Inscriptions
Le nombre de candidats régulièrement inscrits est en légère augmentation. Il est toujours à regretter une « fuite »
importante de candidats lors de l’appel ou même lors des épreuves orales.
Inscrits
616
Absent à
l’écrit
19
Classés à
l’écrit
597
(oral commun)
Absents à
l’oral commun
487
102
Admissibles
Classés
final
385
Nombre
de places
287
Nombre
d’intégrés
192
Le coût moyen d’inscription est en légère hausse en raison de l’augmentation du nombre d’écoles : 16,8 écoles sont
choisies en moyenne par candidat, 44 % des candidats sont boursiers.
Coût moyen d’inscription
Boursier
Non boursier
98 €
185 €
diplômes possédés
Type
Nombre
Langue choisie
Allemand
BTS
62 %
Anglais
DUT
33 %
Espagnol
Autre
5%
2
571
8
Progression des inscriptions :
700
600
500
400
300
200
100
0
1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010
2
concours ATS
session 2010
2. Jury d’admissibilité
Le tableau suivant précise le nombre d’admissibles par école.
Ecole
3 IL
Arts et Métiers
EC Lille
EC Marseille
EC Nantes
EI-ISPA
EIPC
ENIVL
ENSAIT
ENSEA
ENSISA
ENSMA
ENSSAT
EPMI
ESIEA Ouest
ESIEA Paris
ESIEE Amiens
ESIEE Paris
ESIGELEC
ESIREM
ESIX Normandie
ESTIA
ESTP Batiment
ESTP Meca.-Elec
ESTP Topographie
ESTP Trav. Publics
nb candid
25
223
195
152
236
27
48
163
47
195
124
168
91
78
30
51
74
65
105
74
48
134
101
72
57
98
nb admiss
15
81
20
26
30
19
34
108
27
113
85
23
50
54
16
33
56
30
82
50
40
105
20
18
20
23
Ecole
IFMA
ISAT CC
ISAT EP2E
ISMANS
Polytech Annecy IAI
Polytech Annecy MM
Polytech Clermont
Polytech Lille IMA
Polytech Lille M
Polytech Lille SMC
Polytech Marseille GII
Polytech Marseille MT
Polytech Nantes ETN
Polytech Nantes GE
Polytech Orléans EEO
Polytech Orléans MME
Polytech Tours EEI
Polytech Tours MCS
TELECOM St Etienne
TELECOM SUD Paris
Total option
Admissibles oral commun
nb candid
126
184
184
87
488
488
488
488
488
488
488
488
488
488
488
488
488
488
107
138
616
nb admiss
41
151
151
70
345
345
401
345
345
345
326
326
326
326
350
350
370
370
31
53
496
487
Jury d’admission
3.
Les tableaux suivants donne l’état des listes lors du jury d’admission, ces listes ayant ensuite évolué lors des appels
successifs jusqu’en septembre.
école
3 IL
Arts et Métiers
EC Lille
EC Marseille
EC Nantes
EI-ISPA
EIPC
ENIVL
ENSAIT
ENSEA
ENSISA
ENSMA
ENSSAT
EPMI
ESIEA Ouest
ESIEA Paris
ESIEE Amiens
ESIEE Paris
ESIGELEC
ESIREM
ESIX Normandie
ESTIA
ESTP Batiment
ESTP Meca.-Elec
ESTP Topographie
ESTP Trav. Publics
attente appelés rang RA
1
6
12
33
15
36
0
6
18
1
6
22
7
10
22
0
5
10
3
5
24
39
8
42
1
3
3
48
16
45
3
12
20
1
2
18
15
9
23
13
4
17
0
3
12
5
5
15
9
12
32
4
5
20
21
10
38
9
8
29
0
7
10
17
18
49
6
2
10
1
1
12
6
4
11
7
3
13
école
IFMA
ISAT CC
ISAT EP2E
ISMANS
Polytech Annecy IAI
Polytech Annecy MM
Polytech Clermont
Polytech Lille IMA
Polytech Lille M
Polytech Lille SMC
Polytech Marseille GII
Polytech Marseille MT
Polytech Nantes ETN
Polytech Nantes GE
Polytech Orlléans EEO
Polytech Orléans MME
Polytech Tours EEI
Polytech Tours MCS
TELECOM St Etienne
TELECOM SUD Paris
3
attente appelés rang RA
8
4
6
59
8
45
64
4
32
17
5
26
83
4
101
95
4
109
110
5
123
83
2
126
89
3
81
76
4
147
61
5
179
59
5
180
69
3
141
77
8
111
76
4
158
89
6
104
80
7
184
90
7
139
5
5
19
2
6
10
concours ATS
session 2010
4. Origine des candidats
Les candidats sont issus de l’une des classes préparatoires
ATS suivantes :
Etablissement
Ils possèdent l’un des Baccalauréats suivants :
STI
S
Autre
STL
Total
Total
Lycée du Rempart - 13007 Lycée G. Eiffel Bordeaux - 33031 Lycée Jacquard - 75019 Lycée B. Pascal - 76174 Lycée Baggio - 59043 Lycée Argouges - 38029 Lycée Diderot - 75019 Lycée E. Branly - 69005 Lycée Lafayette - 63002 Lycée L. Rascol - 81012 Lycée Paul Eluard - 93200 Lycée J. Jaurès - 95100 Lycée E. Livet - 44042 Lycée G. Eiffel Dijon - 21074 Lycée L. Armand - 68058 Lycée P. Mendes France - 88000 E.N.R.E.A. - 92110 Lycée J. Ferry - 78000 Lycée Privé Marcel Callo - 35603 Lycée Lafayette - 77430 Lycée M. Curie - 60180 Lycée R.Doisneau - 91813 Lycée G.Touchard - 72002
Lycée E. d'Alzon - 30020
40
33
33
32
32
29
29
29
29
28
28
27
26
26
24
24
23
22
22
19
18
17
14
12
Total
616
303
270
25
18
616
5. Moyennes des épreuves
Les épreuves écrites font l’objet d’un ajustement des notations afin de rendre les différentes moyennes voisines.
Moyenne des épreuves écrites :
epreuve
Français
Maths
Phys
Sc.Indus.
Anglais 1
Anglais 2
Allemand
Espagnol
moyenne
8,86
8,83
8,87
8,85
8,86
8,86
13,00
11,81
ecart type
3,71
3,67
3,75
3,69
3,73
3,71
3,50
6,38
min
0,50
0,00
0,00
1,08
0,00
0,00
7,97
1,00
Moyenne des épreuves orales :
épreuve
moyenne
mathématiques
10,90
physique
10,02
électricité
10,26
mécanique
9,43
anglais
10,42
4
max
18,50
20,00
20,00
20,00
20,00
18,41
16,10
17,74
nb copies
600
598
600
598
597
588
5
7
concours ATS
session 2010
2
1
2
1
1
1
1
1
1
1
3
1
1
2
1
1
2
1
4
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
3
2
1
2
1
1
1
1
2
1
1
1
1
1
1
2
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
2
1
1
1
1
1
1
2
2
1
2
2
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
3
1
1
4
1
2
1
1
1
1
1
2
1
1
1
4
1
1
1
3
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
2
1
1
2
1
1
3
1
2
1
1
2
1
2
1
1
5
1
12 13
2
1
1
1
1
2
4
14 10
1
1
4
6
1
11
6
2
1
11 24
5
5
8
10
3
1
13
5
1
8
11
1
2
3
Total
Lycée R.Doisneau - 91813 -
Lycée Privé Marcel Callo - 35603
Lycée Paul Eluard - 93200 -
Lycée P. Mendes France - 88000 -
Lycée M. Curie - 60180 -
Lycée Lafayette - 77430 -
Lycée Lafayette - 63002 -
Lycée L. Rascol - 81012 -
Lycée L. Armand - 68058 -
Lycée Jacquard - 75019 -
Lycée J. Jaurès - 95100 -
Lycée J. Ferry - 78000 -
Lycée G.Touchard - 72002
Lycée G. Eiffel Dijon - 21074 -
Lycée G. Eiffel Bordeaux - 33031
Lycée E. Livet - 44042 -
Lycée E. d'Alzon - 30020
Lycée E. Branly - 69005 -
Lycée du Rempart - 13007 -
Lycée Diderot - 75019 -
Lycée Baggio - 59043 -
Lycée B. Pascal - 76174 -
Lycée Argouges - 38029 -
présent
Arts et Métiers
EC Lille
EC Marseille
EC Nantes
EIPC
ENIVL
ENSAIT
ENSEA
ENSISA
ENSMA
ENSSAT
EPMI
ESIEA LAVAL
ESIEA Paris
ESIEE Amiens
ESIGELEC
ESIREM
ESIX Normandie
ESTP Batiment
ESTP Meca.-Elec
ESTP Topographie
ESTP Trav. Publics
IFMA
ISAT CC
ISAT EP2E
ISMANS
Polytech Annecy MM
Polytech Clermont MPE
Polytech Lille IMA
Polytech Lille M
Polytech Marseille GII
Polytech Marseille MT
Polytech Nantes ETN
Polytech Nantes GE
Polytech Orléans EEO
Polytech Orléans MME
Polytech Tours EEI
Polytech Tours MCS
TELECOM St Etienne
TELECOM SUD Paris
Total
E.N.R.E.A. - 92110 -
Le tableau qui suit précise l’origine de tous les candidats admis, école par école.
15
6
5
12
1
2
3
19
6
1
7
2
1
1
5
10
3
3
2
1
4
3
5
4
6
3
7
6
1
1
2
1
2
6
5
7
2
13
2
6
191
concours ATS
session 2010
III COMMENTAIRES SUR LES EPREUVES
Epreuves de Mathématiques
Epreuve écrite
L'épreuve de mathématiques 2010 se composait pour les ATS de quatre exercices. Un premier exercice d'analyse qui
commençait par des calculs d'intégrales et des récurrences du type Wallis, un second exercice d'analyse avec des
changements de variable et une décomposition en éléments simples donnée, un exercice d'algèbre linéaire faisant
calculer des valeurs propres et se terminant par une puissance n-ième de matrices, et enfin un exercice de géométrie
analytique faisant construire de manière guidée un quadrifolium.
Comme d'habitude pour ce concours, la plupart des exercices étaient à plusieurs entrées. Une partie des résultats
intermédiaires étaient donnés pour permettre à ceux qui étaient bloqués de poursuivre et de mettre en valeur leurs
connaissances.
Comme chaque année les résultats sont contrastés et on peut observer la fragilité des connaissances de nombreux
candidats.
Premier exercice.
Dans cet exercice un certain nombre de candidats pensent que sin x = 0 et en déduisent que I 0 = 0 . Certains
0
enchaînent même après la récurrence pour en déduire que tous les I n sont nuls. De son côté, la justification de la
récurrence est souvent oubliée, ou se résume au calcul pour 1,2 3 puis par un " de même pour n" ou encore "et caetera".
D'autres font tout l'exercice en considérant qu'une primitive de sin x est
n
sin n +1 x
. De plus, dans les développements
n +1
en série entière de la fin de cet exercice, nous avons relevé de nombreuses confusions. D'abord entre série entière et
développement limité. Ensuite une grande ignorance sur la notion de série entière. Pour celle de cosinus, 1 est souvent
un rayon proposé. Et quand un candidat se lance dans un calcul utilisant la règle de d'Alembert, on arrive souvent à des
rayons de convergence valant –1 et même plusieurs fois −∞ .
Deuxième exercice.
Cet exercice assez court a donné lieu a de graves fautes dans les changements de variables. Soit les bornes ne sont pas
modifiées, soit l'intégrale est écrite avec un mélange d'anciennes et de nouvelles variables. Assez peu d'élèves ont
terminé cet exercice.
Troisième exercice.
Il a montré les lacunes habituelles en algèbre linéaire. On a rencontré quelques vecteurs propres nuls, beaucoup de
valeurs propres ou de vecteurs propres faux. Pourtant, nous rappelons presque chaque année qu'il est très facile de
vérifier si un vecteur calculé est bien un vecteur propre. Nous avons été assez surpris d'observer plus fréquemment que
les années précédentes des candidats qui inversent les matrices de taille 3 par identification, parfois avec succès, mais
souvent avec des fautes de calcul. Pour un calcul d'inverse de matrice, comme pour un vecteur propre, il est pourtant
facile en petite dimension de vérifier si l'inverse calculé est correct.
Souvent, le seul argument invoqué pour dire que la matrice n'est pas diagonalisable est qu'une valeur propre est double.
Enfin, comme dans le premier exercice les démonstrations par récurrence sont rarement faites correctement.
Quatrième exercice.
Il a également permis de détecter de nombreuses lacunes. Nous avons trouvé un grand nombre de copies ou la dérivée
2
de sin x est 2 cos x ou même 2 sin x . Nous avons trouvé beaucoup de confusion sur les différentes symétries de la
courbe, avec des locutions étranges comme "première bissectrice d'équation y =
⎡ π⎤
⎣
⎦
π
4
". Une bonne partie des candidats
ne sait pas étudier le signe de 1 − 3sin x sur ⎢ 0, ⎥ . En définitive, nous avons vu beaucoup figures représentant des
4
2
quadifolia cabossés .
Epreuve orale
L'organisation de l'oral reste la même que ces dernières années. Le candidat a trente minutes pour préparer deux
exercices de thématique différente (en général algèbre-analyse ). Des indications et des directives sont données. Ensuite
il passe au tableau trente minutes. Les résultats sont en général meilleurs qu'à l'écrit, car les examinateurs les arrêtent
rapidement en cas de grave dérapage. Certains points sont visiblement un peu mieux maîtrisés comme les séries de
Fourier et les courbes paramétrées.
6
concours ATS
session 2010
Les lacunes signalées sont toujours les mêmes. Signalons par exemple :
• Une grande difficulté à dériver les fonctions composées.
• Des lacunes sur les calculs de limites ou d'équivalents.
• De grandes difficultés à utiliser un changement de variable en intégration.
• Confusion entre développement limité et série entière.
• Beaucoup de difficultés dans les calculs complexes.
• Les formules trigonométriques usuelles sont mal connues.
• Les calculs de polynômes sont maladroits. La factorisation est le plus souvent faite par identification.
• Des calculs trop automatisés en algèbre, avec une incapacité à voir les solutions évidentes ou les
vecteurs propres évidents.
• La mauvaise compréhension de la notion de rayon de convergence d'une série entière.. On a vu aussi à
l'oral des rayons de convergence négatifs. D'une manière générale, les candidats sont assez mal à l'aise
avec les séries entières lacunaires, ou avec alternance de signe des coefficients.
Epreuve écrite de Français
Les candidats, à quelques exceptions, ont traité les deux parties de l’épreuve. Le thème de cette année - l’argent
- a visiblement plu aux étudiants, qui ont réussi à s’approprier un certain nombre de problématiques. De même, le sens
des deux œuvres semble globalement compris. Le jury rappelle que, concernant l’épreuve de Français de la filière ATS,
le programme officiel stipule que seules deux œuvres sont étudiées. Certes, la connaissance de la Philosophie de
l’argent de Georg Simmel pouvait être un plus pour traiter le sujet de dissertation, mais le recours à cette œuvre n’est
évidemment en rien obligatoire, et quelques lieux communs sur les thèses de Simmel desservent le candidat plus qu’ils
n’apportent réellement une plus-value à la réflexion. Il est donc de loin préférable de s’en tenir aux deux œuvres
étudiées.
Ainsi la moyenne de l’épreuve est-elle globalement satisfaisante, et le nombre de copies indigentes
heureusement peu élevé.
Résumé :
Le texte proposé cette année était un article de Jean Beaujouan, intitulé « La banque et l’argent », extrait du
Journal des psychologues (n°215. Mars 2004). Il proposait une réflexion sur les rapports entre l’argent et l’identité.
Le premier paragraphe était consacré à l’analyse de la thèse (L’argent nous permet de construire notre identité).
Selon Locke, le travail permet à l’Homme de posséder. Or, la possession permet de trouver notre indépendance sociale
et familiale. Ainsi, nous pouvons créer des liens en toute autonomie. Le deuxième paragraphe montrait, en s’appuyant
sur de nombreux exemples, que la dépossession détruit par conséquent notre humanité : sans biens, nous perdons toute
reconnaissance, comme si nos biens étaient le prolongement de nous-mêmes, comme le montrent des expressions telles
que « peser x millions de dollars » ou encore certaines croyances françaises selon lesquelles les possessions des paysans
font partie de leur propre corps. Ainsi, les exclus redoutent de perdre leur humanité aux yeux des autres Hommes. Les
troisième et quatrième paragraphes traitaient au contraire de l’argent comme vecteur de cohésion sociale : l’argent est
un vecteur de cohésion sociale parce qu’il coule entre les êtres comme le sang dans le corps, parce que le travail me
soumet à autrui ou soumet autrui à moi-même, enfin, parce qu’il nécessite une confiance collective : un étranger, tel un
Martien, ne lui prêterait aucune valeur. Le cinquième et dernier paragraphe concluait la réflexion sur les rapports entre
possession et identité : la possession détermine notre identité, car chacun cherche à exister aux yeux d’autrui ; or,
l’argent y aide, y contribue autant que d’autres valeurs morales.
Le résumé a souvent été correctement traité : la thèse était aisée à saisir et la structure du texte ne posait pas non
plus de problème particulier. En revanche, trop de copies ne parviennent pas à sélectionner dans le texte l’information
pertinente, et restituent des exemples au détriment des notions et des idées directrices. De même, un effort est encore
souhaitable sur la structure du résumé : il ne peut en aucun cas être question de reproduire les cinq paragraphes du texte,
et de juxtaposer les idées. A l’inverse, il est nécessaire de construire des paragraphes liés entre eux par des connecteurs
logiques pour mettre en valeur la structure argumentative du texte. Trop de résumés sont déséquilibrés : la fin du texte
sur le rapport entre les valeurs morales et l’argent a souvent été mal restituée, et les liens logiques sont également
défaillants dans un certain nombre de copies, notamment l’articulation entre les paragraphes deux et trois.
Le jury rappelle à ce sujet les grands principes du résumé : fidélité au texte (ordre des idées, liens logiques,
proportions), reformulation des idées, respect absolu du nombre de mots. La longueur impartie à l’exercice a été
globalement respectée à quelques exceptions près. Il est souhaitable de s’approcher au plus près de la marge supérieure
admise, soit 132 mots, et la fraude sur le décompte est toujours très sévèrement sanctionnée, surtout si elle est maquillée
(longueur réelle sans rapport avec le nombre de mots annoncés) : de telles copies sont d’emblée disqualifiées.
7
concours ATS
session 2010
Dissertation :
Le sujet proposé cette année à la réflexion (« être propriétaire de biens permet d’abord d’être propriétaire de soimême ») n’a pas été compris par tous les candidats, loin s’en faut : le jury rappelle donc qu’il est indispensable de bien
analyser les notions et de s’aider pour cela du texte résumé. Ici, la suite de l’article éclairait le sens de l’expression
« propriétaire de soi-même » : il s’agit non seulement de la liberté et de la reconnaissance sociale, mais aussi de la
maîtrise de soi, ce qui devait conduire le candidat à discuter non des pouvoirs de l’argent, ou des valeurs de l’argent,
mais du lien entre possession extérieure de biens et intériorité : la richesse permet-elle avant tout la pleine maîtrise de
soi ? Formulé ainsi, le problème était relativement simple à traiter : les deux œuvres suggèrent que la pauvreté n’est
certes pas une condition pour accéder à l’autonomie, et que la richesse, la possession de biens, est de loin préférable,
non seulement pour asseoir sa liberté, sa position sociale mais aussi pour s’épanouir et accéder à des valeurs (une
richesse intérieure, en somme). Néanmoins, la possession de biens peut également induire des pathologies (avarice,
cupidité,…), qui conduisent le sujet à ne plus être maître de lui-même, ce qui nous conduit donc à réfléchir sur
l’ambiguïté de l’argent dans ses rapports avec la construction de notre identité : il est sans doute nécessaire de conserver
une distance salutaire par rapport aux biens possédés, comme Anselme ou Caroline, sans pour autant verser dans la
prodigalité ou dans l’utopie (abolir l’argent, la pauvreté volontaire…).
Dans de nombreux cas, la méthodologie de la dissertation est mal maîtrisée. Il ne peut certes être question dans
une épreuve de trois heures de fournir un développement très long, mais une simple introduction, un développement
d’une page, une conclusion bâclée voire absente sont autant d’indices soit d’une gestion du temps mal maîtrisée, soit
d’une méconnaissance des œuvres au programme. De même, la « problématique », soit le fil conducteur de la réflexion,
ne saurait en aucun cas être la simple reprise du sujet. Le jury note à cet égard une fâcheuse tendance à « plaquer » de
manière plus ou moins artificielle d’autres sujets sans doute étudiés dans l’année, à construire un développement qui
s’apparente soit à un catalogue d’exemples précédé d’un maigre argument, soit une liste d’arguments sans connexions
logiques, sans déroulement clair d’une pensée, sans construction discursive.
Le jury rappelle donc les attendus de l’exercice :
- L’introduction doit comporter une amorce ou accroche, qui permet d’introduire le sujet. Il convient d’éviter à
tout prix les banalités afin de ne pas indisposer d’emblée le correcteur, mais de partir soit d’un problème précis, soit
d’une citation qui sera brièvement commentée. Le deuxième temps est consacré à l’analyse du sujet : il faut tout
d’abord citer le sujet, ce que de nombreuses copies ne font pas, puis analyser les notions et concepts importants (ici la
possession de biens et la possession de soi-même), rappeler que le sujet sera traité à la lumière des deux œuvres au
programme (qu’il convient de citer explicitement), et dégager de manière claire un problème sous forme de question. Le
dernier temps est consacré à l’annonce du plan, ce que certaines copies ont omis.
- Le développement doit être clair, suivre bien entendu le plan annoncé (deux ou trois parties), et conduire à
discuter la thèse lorsque le sujet y invite, ce qui était expressément le cas cette année. Au sein du développement, le jury
a constaté que la mise en paragraphes n’est pas toujours scrupuleusement suivie : des copies multiplient le nombre de
paragraphes au sein d’une même partie, d’autres ne construisent en revanche aucun paragraphe. Nous rappelons donc
qu’un paragraphe est une unité logique qui débute par une idée qui est démontrée rigoureusement et illustrée grâce aux
œuvres. Il ne faut donc pas passer à la ligne pour développer un exemple, mais associer au sein d’une même unité
graphique un argument illustré par un exemple, lequel conduit à clore le paragraphe. Dès lors, chaque partie doit
comporte rentre deux et trois paragraphes, qui confrontent les œuvres étudiées. Il est en effet souhaitable de s’appuyer
avant tout sur les œuvres : quelques copies, heureusement peu nombreuses, ne recourent pas aux deux œuvres et se
contentent alors de lieux communs sur l’argent, d’autres multiplient les références hors programme au détriment des
œuvres étudiées. De même, si les deux œuvres semblent globalement maîtrisées, les exemples sont souvent les mêmes,
ce qui montre que les candidats éprouvent quelques difficultés à mobiliser des exemples moins courus. La présence de
citations analysées, de références précises (acte/scène, chapitre…), doit amener à éviter de résumer ou de raconter les
œuvres.
- Conclusion : elle est indispensable. Elle permet de clore la réflexion en répondant de manière claire à la
problématique posée en introduction, de rappeler le plus brièvement possible le parcours argumentatif suivi, et d’ouvrir
dans un deuxième temps sur un autre problème. A ce sujet, il convient, tout comme au début de l’introduction, de
soigner cette « ouverture » en évitant les lieux communs et les généralités.
Langue :
Il s’agit là d’un problème qui est d’année en année souligné dans les rapports de jury : dans la perspective d’un
concours qui discrimine donc les candidats, les incorrections et la multiplication des fautes (orthographe, accentuation,
conjugaison), sont sanctionnées : un résumé incorrect ne peut prétendre à une note supérieure à 2 ou 3, car ces
incorrections sont comptabilisées comme autant de non-sens, lourdement pénalisés. Le jury rappelle que, s’agissant
d’un texte de 120 mots environ, le candidat doit au moins pour cet exercice veiller à ne commettre aucune erreur de
syntaxe. De même des formulations erronées en dissertation sont considérées comme autant de passages
incompréhensibles.
En dehors des fautes et des incorrections, certaines copies sont sales ou très mal écrites, ce qui donne lieu à une
double pénalisation : en sus des points inscrits en tant que tel au barème de l’épreuve, la mauvaise lisibilité déclenche
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concours ATS
session 2010
des erreurs de lecture pour les correcteurs, qui ne comprennent pas toujours ce que veut dire le candidat.
Il s’agit donc de fournir un effort tout particulier du point de vue orthographique et grammatical : rédiger de
manière simple, claire et correcte, afin d’éviter les non-sens, les redites, le délayage préjudiciable aux deux exercices.
Ce travail passe aussi par la maîtrise des noms propres contenus dans les œuvres, et de l’orthographe des concepts et
notions étudiés dans l’année : les candidats doivent notamment s’efforcer de ne pas déformer les noms des personnages
et de ne pas les confondre entre eux. Des fautes sur de tels attendus indisposent fortement les correcteurs.
Le jury tient à souligner pour finir qu’un candidat qui connaît bien ses œuvres pour s’être impliqué
personnellement dans sa lecture et avoir pris du recul sur le thème grâce au contenu des enseignements doit pouvoir
aisément faire face à l’épreuve, ce qui a été, heureusement, le cas d’un certain nombre d’étudiants cette année.
Epreuves de Physique
Epreuve écrite
La première partie du sujet s’intéresse à la description de l’atome d’hydrogène par le modèle de Bohr et à l’observation
de son spectre à l’aide d’un spectroscope à prisme : elle repose sur de la mécanique du point et de l’optique
géométrique. La deuxième partie s’intéresse au fonctionnement d’une pile à hydrogène et étudie à la fois les aspects
chimiques et électriques.
Partie 1 : A propos de l’atome d’hydrogène
I - Modèle planétaire de l’atome d’hydrogène : l’objectif est de trouver l’expression de l’énergie mécanique dans le cas
du mouvement de rotation de l’électron autour du noyau.
I.3 Beaucoup de copies font apparaître un signe moins dans la norme, normalement positive, de la force gravitationnelle
en raison de l’attractivité de l’interaction.
I.5. Le schéma demandé est pour une majorité de copies incomplet. Les vecteurs de base, quel que soit le choix, sont
souvent absents.
I.6 Il est demandé de montrer l’uniformité du mouvement, cette question n’a pas été bien traitée en raison d’un manque
de rigueur et de méthode dans la résolution du principe fondamental de la dynamique. Cela aboutit bien souvent à une
expression fausse de la vitesse (intégration par rapport au temps d’une expression qui n’en dépend pas explicitement).
I.9 L’expression de l’énergie potentielle est rarement démontrée à partir de la circulation de la force.
I.10 Quelques élèves ont commenté avec précision le signe de l’énergie mécanique en précisant le caractère lié de la
trajectoire.
I.11 La réponse est souvent juste, mais rarement justifiée.
II - Spectre de l’atome d’hydrogène
II.4 De nombreux étudiants ont calculé des longueurs d’onde négatives pour p=1 et p=2 !!
III - Observation du spectre de l’atome d’hydrogène : le spectroscope à prisme
III.3 Il y avait dans cette question une erreur sur le sens de l’inégalité, il fallait lire inférieur au lieu de supérieur à un
angle limite, mais cela n’a pas perturbé les candidats qui se sont placés dans le cas de l’égalité pour déterminer
l’expression de l’angle limite. Deux candidats brillants ont remarqué cette erreur dans l’énoncé.
III.8 Les copies ayant mentionné le phénomène de dispersion sont rares. Le phénomène indiqué était principalement la
diffraction ! Le schéma, souvent faux, ne met pas en évidence la dispersion en fonction de la longueur d’onde.
III.11 Peu de candidats ont trouvé l’expression littérale de l’incertitude en raison des erreurs de calculs des dérivées
dans les questions III.7 et III.9. Aucun candidat n’a obtenu la bonne valeur numérique.
Partie 2 : Pile à combustible
Cette partie fait appel à quelques notions élémentaires de structure de la matière et aborde le bilan énergétique des
réactions chimiques. Puis le sujet guide les candidats afin d’arriver à la modélisation des différents éléments d’une pile
à combustible.
IV - L’hydrogène : un combustible
IV.1 et 2 La règle de Hund n’étant pas respectée lors du remplissage des orbitales atomiques, les représentations de
Lewis qui en résultent sont fausses. L’utilisation des traits ou des points est souvent fantaisiste…
IV.4 Le sujet demande un coefficient unitaire pour H2, ce qui souvent, n’a pas été respecté. Ceci montre un manque de
concentration dans la lecture de l’énoncé.
IV.5.1 Le calcul des enthalpies standards de réaction n’a pas été aussi bien réussi que les années précédentes, en
particulier le passage de 298 K à 353 K.
IV.5.3 Le calcul de débit est très rarement justifiée. L’oubli du facteur 2 pour la masse molaire du dihydrogène est
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concours ATS
session 2010
récurrent.
IV.6 Cette question a été très peu réussie dans son ensemble.
V - Modélisation électrique
V.1.1 Les candidats ont eu tendance à retrouver l’expression de dq à partir de la densité de courant j au lieu de
démontrer son expression et d’en déduire que i s’écrit sous la forme d’un flux.
V.1.5 Seuls quelques candidats ont exprimé la résistance de l’électrolyte en fonction des caractéristiques du milieu.
V.2.1 Le schéma du condensateur est très souvent approximatif, les effets de bords ne sont pas mis en évidence.
Lorsque deux familles de courbes sont à tracer, lignes de champ et équipotentielles, il est impératif de les identifier par
une légende.
V.2.2 De nombreux candidats ont comparé l’épaisseur du condensateur à la surface et non pas à la largeur ou la
profondeur des armatures.
Extrait du bêtisier de l’écrit 2010
L’interaction est attractive ou répulsive selon comment on l’oriente.
L’énergie mécanique est négative car l’électron produit une énergie sur l’extérieur, comme un moteur.
Le visible c’est de λ=0 à l’infini.
U=ZI avec Z=8 pour l’oxygène.
C’est l’effet de Bore.
Epreuve orale
L’épreuve orale de physique se divise en trente minutes de préparation et trente minutes d’interrogation. Les sujets
donnés aux candidats comprennent deux ou trois exercices qui portent sur différentes parties du programme. La
calculatrice est autorisée seulement si les applications numériques à effectuer justifient son usage. Des craies de couleur
sont disponibles et les candidats ne devraient pas hésiter à les utiliser.
Mécanique. Il n’est vraiment pas judicieux d’utiliser les coordonnées cartésiennes pour étudier les mouvements
circulaires. Les candidats disent se placer dans un référentiel galiléen, comme par réflexe, puis considèrent les forces
d’inertie…
Thermodynamique. La signification physique de l’énergie interne U n’est pas bien connue. Dans la schématisation des
machines thermiques, le sens des transferts n’est pas clair. La définition du rendement est connue mais presque jamais
correctement appliquée, l’analyse physique est à privilégier pour exprimer rendement ou efficacité. On note toujours
autant de difficultés à énoncer le second principe.
Electromagnétisme. Les théorèmes de Gauss et d’Ampère sont mal sus, confusion fréquente entre circulation et flux
du champ B. Le théorème de Coulomb n’est pas su du tout. Les équations de Maxwell sont sues mais pas leur sens
physique.
Optique. Erreurs fréquentes pour placer l’angle d’incidence sur les schémas. Toujours autant de difficultés avec les
valeurs algébriques de la relation de conjugaison. La construction d’une image avec une lentille divergente pose
problème.
Chimie. Difficultés à faire le lien entre structure électronique et représentation de Lewis. De nombreux candidats n’ont
pas assimilé la moindre notion concernant les solutions aqueuses.
Enfin, il serait souhaitable que les candidats connaissent le nom des lois qu’ils utilisent. Cela faciliterait grandement
l’aide et le dialogue avec l’examinateur. Cela dit lorsqu’un examinateur demande au candidat « vous connaissez le
théorème d’Ampère ? » et que celui-ci répond : « oui, de nom ! » ce n’est pas idéal non plus !
Epreuve écrite de sciences industrielles
Les copies sont généralement bien rédigées avec une numérotation claire des réponses. Il est à déplorer de trop
nombreuses fautes d’orthographe et de grammaire.
Des erreurs ou oublis assez fréquents dans les unités.
Erreurs d’étourderies (coefficients perdus en route, …) : apporter plus de rigueur dans la mise en place des équations et
relations demandées.
Partie génie électrique : moyenne de 2.2/10 avec un écart type 1.32
Partie génie mécanique : moyenne de 2.5/20 avec un écart type 1.60
Total : moyenne de 4.7/20 avec un écart type 2.14
Seulement 8 candidats ont une note supérieure à 10.
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concours ATS
session 2010
Partie 2 : Analyse du système (questions 1 à 8)
Quelques chiffres :
Moyenne de 11.3/25
1% des candidats n’ont pas traité ou ont eu 0 sur cette partie.
35% ont une note supérieure à la moyenne de cette partie (12.5/25).
Quelques remarques :
Q1.
Pratiquement tous les candidats abordent la question.
Les réponses sont généralement correctes sauf pour la solution constructive 3.
Q2.
Pratiquement tous les candidats abordent la question.
Les candidats invoquent pratiquement toujours un critère de sécurité vis-à-vis du véhicule ou d’une personne
mais très rarement vis-à-vis du moteur.
Q3.
Pratiquement tous les candidats abordent la question.
Les candidats oublient très souvent de préciser que les deux liaisons sont disposées en parallèle.
Q4.
Quand la question est abordée, les candidats utilisent le plus souvent l’expression globale permettant de
déterminer le degré d’hyperstatisme h. Les résultats sont souvent corrects. Pour certains, on constate que le
sens des différents termes n’est pas explicité.
Quelques candidats traitent la question en utilisant les torseurs cinématiques ou statiques.
Q5.
Peu de candidats abordent la question.
Il est souvent fait allusion à du parallélisme mais les candidats oublient pratiquement toujours d’évoquer la
notion de distance.
Certains candidats évoquent la nécessité de jeu, de qualité d’usinage. Les remarques sont en générales
judicieuses mais ne répondent pas à la question.
Q6.
Pratiquement tous les candidats abordent la question mais le plus souvent les candidats oublient de préciser les
caractéristiques de la liaison glissière (direction donnée par un vecteur).
Beaucoup de candidats confondent les notions de direction (vecteur) et d’axe (point + vecteur)
Q7.
On trouve beaucoup de graphes de liaisons farfelus (trop de liaisons, liaisons sans caractéristiques
géométriques).
Q8.
Pratiquement tous les candidats abordent la question mais le plus souvent les candidats oublient de préciser les
caractéristiques de la liaison pivot (direction donnée par un vecteur).
Certaines réponses prouvent le manque de sens technologiques des candidats : liaison ponctuelle, liaison
hélicoïdale, …
Partie 3 : Etude statique (questions 9 à 13)
Quelques chiffres :
Moyenne de 5/25
30% des candidats n’ont pas traité ou ont eu 0 sur cette partie.
13% ont une note supérieure à la moyenne de cette partie (12.5/25).
Quelques remarques :
Les structures des torseurs d’inter efforts associés aux liaisons ne sont pas connues par une grande majorité, ce qui
représente pourtant la base des calculs en statique.
Les lois de coulomb sont également abordées avec manque de rigueur (très souvent inversion des termes T et N,
confusion entre le coefficient de frottement φ et l’angle de pression α du pignon crémaillère).
Le principe fondamental de la statique se traduit quelquefois par une simple réduction (transfert, transport…) des
torseurs en un même point, suivie d’une simple sommation de ces torseurs (pas de construction d’équations).
Il y a également un manque de rigueur sur les signes (entre autre sur le poids).
Nota : des étudiants dissocient des torseurs d’inter efforts les termes liés aux frottements (apparition de torseurs dédiés
aux forces de frottement).
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concours ATS
session 2010
Nota : confusion entre le terme N de la relation T= N.f et le nom par défaut de la composante de moment selon Z d’un
torseur.
Partie 4 : Etude dynamique (questions 14 à 22)
Quelques chiffres :
Moyenne de 5.4/25
41% des candidats n’ont pas traité ou ont eu 0 sur cette partie.
18% ont une note supérieure à la moyenne de cette partie (12.5/25).
Quelques remarques :
La justification de la puissance des actions mutuelles nulle n’est pas toujours donnée ou de façon erronée (solides
indéformables ou pièces du même ensemble cinématiquement lié…)
Des erreurs fréquentes dans la relation v = r .ω : confusion entre un système pignon-crémaillère et vis-écrou ( v = p/2π*
ω ou encore v=2*π* r*ω)
Manque de rigueur important dans l’expression des puissances. D’où des difficultés à justifier les signes selon la phase
de fonctionnement ou encore à arriver à une expression correcte de la puissance dissipée par frottement dans le guidage
(utilisation de
par exemple)
Une part importante des candidats a cependant très bien précisé ces signes de façon plus intuitive ou « physique ».
La notion d’inertie équivalente est plutôt bien connue (pour les candidats ayant traité cette partie)
Il existe pour quelques rares candidats des confusions entre travail et puissance.
La notion de rendement reste encore difficile pour la majorité des candidats : sa prise en compte dans l’expression du
couple reste le plus souvent erronée. Certains candidats l’ont également introduit dans l’expression de l’inertie
équivalente….. (vaste débat…)
Très souvent, l’expression générale de l’énergie cinétique ou encore du théorème de l’énergie cinétique est fournie mais
pas suffisamment maitrisée pour être exploitée et permettre d’exprimer l’inertie équivalente ou encore le couple moteur.
Partie 5 : Construction mécanique (questions 23 à 28)
Quelques chiffres :
Moyenne de 3.43/25
34,5% des candidats n’ont pas traité ou ont eu 0 sur cette partie.
8% ont une note supérieure à la moyenne de cette partie (12.5/25).
67,5 % des candidats n’ont pas traité ou ont eu 0 à la question 28 (partie conception).
Quelques remarques :
Q23
Question la plus traitée.
La relation V= r w n’est pas toujours utilisée de la bonne manière.
Mélange des rayons (rayon primitif du pignon, rayon de l’arbre, rayon de la borne…).
Q24
Méconnaissance de la notion de surface projetée pour évaluer les pressions de contact au niveau du coussinet.
Utilisation de la relation p.V= 1,8 donné par l’abaque pour déterminer la pression P sur le palier sans tenir
compte de la charge radiale réellement exercée sur le coussinet.
Q25
Deux méthodes de vérification différentes ont été utilisées à partir de l’abaque : par le critère de la pression
admissible ou par la longueur minimale du palier connaissant le diamètre.
Q26
Les formules de durée de vie des roulements sont souvent citées mais pas ou mal exploitée
(P devient souvent la pression du coussinet au lieu de la charge radiale équivalente).
La méthode de dimensionnement est « récitée » sans véritable sens.
Q27
La notion de schéma technologique a une signification différente pour beaucoup de candidats.
Certains ajustements ont été donnés sous forme de tolérances codées mais l’annexe concernant les roulements
utilisés ne précisait pas leurs tolérances.
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concours ATS
Q28
session 2010
Quelques bonnes réalisations mais globalement la partie conception a été peu traitée.
La question étanchéité-lubrification a été perturbante et difficile à réaliser
Dans les réalisations classées « correctes », beaucoup de candidat ont négligé l’assemblage du pignon avec
l’arbre (le pignon était lié en rotation mais pas arrêté axialement). Les candidats semblent s’être concentrés
uniquement sur le montage des roulements en particulier les arrêts axiaux comme le spécifiait la question.
Il semble que les candidats soient formatés à utiliser des relations données sous forme littérale (dans les abaques ou
vues au cours de leur formation) sans en comprendre réellement le sens.
Partie 6 : Modélisation du moteur (questions 29 à 47)
Quelques chiffres :
Moyenne de 11.9/36
3,7% des candidats n’ont pas traité ou ont eu 0 sur cette partie.
26% ont une note supérieure à la moyenne de cette partie (18/36).
52,8 % des candidats n’ont pas traité ou ont eu 0 à la question 46 (diagramme de Bode en gain).
Quelques remarques :
La partie traitant de la machine à courant continu et du hacheur a été globalement bien réussie par les candidats.
Certains candidats ont tendance à appliquer les relations sans recul sur le fonctionnement physique du moteur et du
hacheur.
Les candidats dans leur majorité ne maitrisent pas la technologie des composants de
L'identification de l'inductance du moteur n'est pas bien assimilée par tous les
La modélisation du moteur et les montages des hacheurs ne sont pas bien assimilés.
puissance.
étudiants.
Q43
Les équations électriques et mécaniques étaient données, il suffisait de les coupler pour obtenir la fonction de
transfert demandée. C’était donc avant tout une question de calculs. Beaucoup d’élèves ont gardé des
grandeurs variables comme le courant dans leur réponse.
Q44
La plupart des élèves connaissent la forme de la fonction de transfert d’un passe bas du seond ordre, mais peu
savent faire l’identification des coefficients avec leur réponse trouvée à la question précédente. De très
nombreuses ignominies sur des formules mathématiques de 4ème comme par exemple : a/(b+c)=a/b+a/c
Q45
Bien que les valeurs particulières de 0.707 et de 1 soient connues, les différents régimes semblent encore
mélangés dans la tête des élèves. Certains arrivent même à une incohérence en estimant qu’il y a résonance
(attention à l’orthographe !) et trace une courbe réelle sans résonance dans la question suivante.
Q46
Les pentes à –20dB et –40 dB sont connues, cependant, elles sont rarement tracées correctement sur la figure.
De nombreuses copies sont donc rendues avec une pente indiquée de –20dB mais qui en réalité est d’une toute
autre valeur.
Q47
Beaucoup ont comparé la valeur de R et de L (comme une orange et un navet) , trop peu ont pensé à comparer
les constantes de temps et à simplifier ensuite la fonction de transfert.
Partie 7 : Modélisation complète du système (questions 48 à 58)
Quelques chiffres :
Moyenne de 2.6/21
23.9% des candidats n’ont pas traité ou ont eu 0 sur cette partie.
6.7% ont une note supérieure à la moyenne de cette partie (10.5/21).
Quelques remarques :
La décomposition en éléments simples puis transformée inverse n’est pas très bien maitrisée. De ce fait le tracé du
courant qui peut s’avéré aberrant (courant divergeant) ne semble pas gêner certains candidats. Des problèmes sur la
définition de l’énergie pour certains candidats. Beaucoup d’erreurs sur l’unité (unité en Watt ??).
Q48
Beaucoup d’erreurs de calculs. La formule A/(1+AB) n’est pas connue de tous.
Q50
Bien maîtrisée dans l’ensemble.
Partie 8 : Autonomie du système (questions 59 à 80)
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concours ATS
session 2010
Quelques chiffres :
Moyenne de 6.05/43
15.5% des candidats n’ont pas traité ou ont eu 0 sur cette partie.
2.5% ont une note supérieure à la moyenne de cette partie (21 .5/43).
Quelques remarques :
Les questions 59 et 60 on été généralement traitées par la plupart des candidats. Beaucoup d’erreur de signe dans la
relation de lois des mailles.
Bonnes connaissances sur les conditions de mise en conduction et de blocage des diodes. Pour la question 62, si la
recherche du point de fonctionnement d’une cellule est généralement correcte, le tracé de la caractéristique Isc = f(Vsc)
pose problème.
Si la question 64 est généralement abordée mais son application numérique est rarement faite ce qui ne permet pas au
candidat de conclure correctement à cette question.
Les questions Q65 et Q66 ne faisaient appel qu’au bon sens et environ la moitié des candidats ont donné une réponse.
La plupart ont bien répondu.
Q66
On pouvait approfondir le raisonnement en détaillant le fonctionnement au niveau de la batterie lorsque RC et
RD était fermés, c'est-à-dire lorsque le panneau, la batterie et le circuit d’utilisation était en service ensemble. Il
y a en effet réception d’énergie sur la batterie en cas d’augmentation de sa tension (plus de production que
d’utilisation) et inversement fourniture en cas de diminution de sa tension (plus d’utilisation que de production
du panneau). Ces précisions n’étaient pas nécessaires pour obtenir le maximum des points à la question.
Cependant si elles apparaissaient, elles donnaient des points « bonus ».
Q67
Le peu de réponses à cette question montre que le GRAFCET est un outil quasiment inconnu par les candidats.
Pour ceux qui ont abordé cette question, le formalisme de représentation est trop souvent grossièrement faux
(étapes en forme de losange, de triangle…).
Q68
Très peu de réponses à cette question. La simple relation liant les courants dans un transistor bipolaire est
quasiment inconnue. Pour les candidats qui l’on énoncé, l’interprétation qui en est faite n’est pas satisfaisante.
Les questions Q69 à Q72 ont été traitées correctement par les candidats qui les ont abordées (plus de 80% de bonnes
réponses). Des points ont cependant été retirés pour les valeurs numériques données sans unités.
De nombreux candidats ont traité la question Q73, mais peu ont trouvé le bon résultat. En effet, l’utilisation du
théorème de Millman sans réfléchir a engendré d’innombrables erreurs, du fait de la branche de circuit avec le courant
Itk. L’écriture de relations simples suffisait à trouver la bonne réponse rapidement, mais la quasi-totalité des candidats a
cherché à utiliser le théorème de Millman.
La relation entre l’énergie et la puissance est trop souvent fausse. De plus, la majorité des candidats n’a pas vu que la
puissance n’était pas constante et donc que l’énergie devait se calculer par une intégrale.
Quasiment personne n’a traité la question Q80, c'est-à-dire la conclusion de l’étude.
Epreuve orale de Génie électrique
Remarques d’ordre général
Le niveau global des candidats est très variable, voire binaire. En effet, il y a d’un côté de bons, voire d’excellents
candidats et de l’autre une queue de peloton sans qu’il y en ait qui tournent autour de la moyenne. Bien que le cours
semble connu de la majorité, dénotant un minimum de préparation, les candidats se laissent facilement déstabilisés par
des questions élémentaires. Beaucoup d’entre eux ont tendant à utiliser des « recettes de cuisine » qu’ils ont du mal à
justifier. Certains sont en plus très brouillons et ont du mal à structurer leur résolution de l’exercice proposé. Enfin, il a
été remarqué une attitude respectueuse de tous les candidats vis-à-vis de leur jury.
Remarques sur le contenu
¾ Comme les années précédentes, beaucoup de candidats utilisent abusivement le théorème de Millman (de
prénom Jacob) sans connaître les pièges de sa mise en œuvre (l’exemple classique est l’utilisation du théorème
en sortie de l’amplificateur opérationnel).
¾ Les modèles réel, idéal et parfait de la diode ne sont pas assimilés dans la grande majorité des cas. Le
placement de la tension et du courant sont souvent hasardeux ainsi que la position de l’anode et de la cathode.
¾ La caractéristique de la diode Zéner ressemble trop souvent à la mise en série de 2 diodes en parallèle, têtes
bêches (confusion totale entre tension de seuil et Zéner).
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concours ATS
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session 2010
Concernant l’amplificateur opérationnel :
o C’est un composant mystérieux pour beaucoup de candidats : de nombreux élèves confondent les
terminologies parfait et linéaire et sont incapables de préciser toutes les hypothèses simplificatrices
dans chacun des 2 cas.
o Le tracé de la caractéristique d'un comparateur à hystérésis est rarement obtenu sans mettre le
candidat sur la voie.
Concernant le diagramme de Bode :
o Le terme « forme canonique » n’est pas connu.
o Certains candidats mettent la fonction de transfert sous forme de somme de fonctions.
Les 4 équations de fonctionnement d'une Machine à Courant Continu ne sont pas connues.
Beaucoup de candidats ne connaissent pas les systèmes triphasés et la machine asynchrone.
Tous les hacheurs ne sont pas des PD2 (dont le fonctionnement est compris en général) : la notion de quadrant
est inconnue pour la plupart des candidats. Le tracé des chronogrammes des tensions et courants aux bornes
des différents éléments du montage paraît moins évident qu'il ne l'est.
Le niveau en électronique numérique est faible, voire inexistant : la logique combinatoire est assimilée mais
trop de candidats ont un niveau très faible en logique séquentielle : la notion de bascule est quasiment
inconnue
Conseils aux candidats
¾ Préciser les axes ainsi que leur unité.
¾ Sur les schémas, tracer tous les courants et tensions avec 2 couleurs différentes pour en déduire toutes les
équations induites par les lois de Kirchhoff
¾ Connaître les formes canoniques des fonctions de transfert de base, le calcul n'est pas terminé tant qu'il
demeure un dénominateur au dénominateur.
¾ En cas de réaction et de contre-réaction simultanée sur un AOP, la détermination du mode de fonctionnement
n'est pas aisée. Il faut faire une hypothèse, la dérouler et conclure sur la véracité de la conjecture.
Epreuve orale de Génie électrique
L’épreuve a pour support un dessin technique et des vues 3D du dispositif.
En introduction, il est demandé au candidat de faire une modélisation complète ou partielle du système en utilisant les
outils classiques de la modélisation en mécanique (torseur cinématique, schéma cinématique normalisé, liaison
équivalente…).
A partir du modèle (réalisé par le candidat ou fourni par l’examinateur en cours d’épreuve le cas échéant), la seconde
partie de l’épreuve consiste à vérifier les fondamentaux de la mécanique (théorème de la cinématique, PFS, PFD…) et
leurs utilisations.
En modélisation, les erreurs classiques à signaler sont :
- Manque de rigueur dans l’analyse des contacts (beaucoup de candidats modélisent en analysant les
mouvements et non les contacts) ;
- Ecriture approximative des torseurs (on oublie trop souvent le point ou la base d’écriture) ;
- Utilisation farfelue de la formule de changement de point.
- Confusion entre liaisons en série et liaisons en parallèle lors de la détermination de liaisons équivalentes.
Dans la seconde partie de l’épreuve, les constats récurrents se résument ainsi :
- Aucune hypothèse classique n’est formulée (poids des pièces négligés devant…, frottement négligé…)
- Lors de l’utilisation de méthodes graphiques, aucune justification n’est proposée (que la construction soit
bonne ou fausse !)
- Résolution de statique sans proposer de système isolé et de recensement des actions mécaniques !
- Beaucoup de candidats résument le PFD ou PFS au théorème de la résultante !
Sur les constats d’ordre global, on note que les difficultés rencontrées par les candidats sont les suivantes :
- Toujours une maîtrise très limitée des concepts de base de mécanique.
- Certains élèves ont beaucoup de mal à décoder un plan, faire un schéma cinématique avec les liaisons
convenablement positionnées et orientées.
- Les résolutions graphiques (statique ou cinématique) manquent également de justifications rigoureuses
(pas d'indice ou pas de point aux vecteurs ....)
- Il est indispensable que les candidats apportent le "kit" du parfait mécanicien à savoir, stylos de couleurs,
règle, compas, équerre. Tous ne l'ont pas !!!
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concours ATS
session 2010
Epreuve écrite d’Anglais
Le jury invite les candidats à prendre connaissance de ce rapport et des conditions de l’épreuve. Trop d’entre eux
semblent découvrir ce que l’on attend d’eux le jour du concours. Il est rappelé qu’il n’est pas demandé de traduction, ni
d’écoute de cassette ni encore moins de résumé en français d’un texte en anglais.
Les épreuves orales s’articulent autour d’articles de presse ou de documents iconographiques (couverture de magazine,
page de publicité). Les sujets sont vastes et sont choisis en fonction de leur intérêt à se prêter à une discussion avec le
candidat. Chaque candidat dispose d’une vingtaine de minutes de préparation (lecture du document, résumé des
principales idées et problématique du texte). Le candidat est invité à donner son avis sur le problème soulevé. Le
candidat doit également pouvoir se présenter, parler de lui-même et de ses projets. Il est jugé sur la qualité lexicale,
syntaxique et grammaticale de son anglais, sur sa prononciation et sa capacité à développer une conversation autonome.
Les points qui posent le plus de problèmes sont de trois ordres :
•
Grammaire : fautes de temps, de prépositions, d’articles, adverbes/adjectifs, comparatifs/superlatifs, syntaxe.
•
Vocabulaire : le vocabulaire est souvent limité ou calqué sur le français, voire inventé.
•
Prononciation : le problème de « l’accent français » n’en est pas un. Le problème est l’inintelligibilité du
message, le plus souvent due à des accents toniques mal placés et à une intonation monocorde.
Comme les années précédentes, les différents jurys de l’oral cette année ont constaté des différences de niveau
extrêmes. Les candidats dans l’ensemble ont progressé dans leur aptitude à communiquer mais certains se contentent
d’extraire des phrases du texte sans lien logique et de les lire à l’examinateur. Les candidats doivent aussi s’efforcer de
répondre à des questions sur le texte. Il ne s’agit pas de le déconcerter mais de se faire préciser une réponse ou de
l’aider pour le (re)mettre sur la bonne voie. Parfois on obtient le silence à une question simple ou encore une phrase ou
un élément du texte sans rapport avec la question. Le jury déplore le manque d’habitude de dialogue de la plupart des
candidats, mais se félicite aussi de la qualité d’une petite minorité qui a su présenter des idées sur un document avec
clarté et parfois avec brio.
Pendant les épreuves orales les jurys d’anglais ont eu la visite de deux professeurs d’anglais enseignant en prépas ATS,
à deux jours d’intervalle. Avec l’accord des jurys et des candidats ils ont assisté à deux oraux avec deux jurys différents
et ont pu s’entretenir en toute liberté avec les jurys ainsi que le coordinateur. Ils ont apprécié l’accueil qu’ils ont reçu et
le sérieux et la qualité du travail d’évaluation des jurys. Enfin, il met en garde le jury final sur l’admission de candidats
ayant une trop faible note en anglais. En effet les recommandations de la CTI font maintenant état d’un niveau
minimum en anglais pour l’obtention du diplôme. On peut se poser la question de savoir si un candidat ayant un niveau
trop faible à l’entrée peut arriver à combler son retard en trois ans alors qu’il ne l’a pas fait en 9 ans. Il faut aussi être
prudent : si un candidat est d’un niveau scientifique satisfaisant, il serait dommage de ne pas l’admettre, on peut
raisonnablement penser qu’il fera tout pour se mettre au niveau en 3 ans.
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