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Transcription

Décembre
2011
PRÉSENTATION DES TRAVAUX D'OPTION
des élèves de la Voie Spécialisée
et du Master Stratégies Energétiques
TRAVAUX
D’OPTION
des élèves de la voie
spécialisée et du Master
Stratégies Energétiques
Session Décembre 2011
Sommaire
L’Ecole des Mines de Paris
Présentation de l’école. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4
Le mot de la Direction. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7
Qu’est-ce qu’une option ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9
Plan d’accès . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10
Le calendrier . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11
Liste des sujets par option. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 13
Présentation détaillée
Biotechnologie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 17
Développement industriel des procédés avancés . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 19
Économie industrielle . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 23
Finance quantitative . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 25
T Génie atomique. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 29
Géosciences . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 31
Géostatistique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 33
Gestion scientifique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 35
Ingénierie de la conception . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 37
Innovation et entrepreneuriat . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 39
Machines et énergie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 41
Master stratégies énergétiques. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 45
Mareva . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 49
Systèmes de production et de logistique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 51
Index par élève
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
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3
Présentation de l'École
L'
École des Mines a été fondée en
1783, à l’époque où l’exploitation
des mines était l’industrie de haute
technologie par excellence et concentrait
les problèmes de sécurité des personnels
et de planification économique, voire les
enjeux géopolitiques (l’accès aux matières
premières rares ou stratégiques). Tout
Missions
Les missions principales de l’École sont :
• former :
- des Ingénieurs du Corps National des Mines et
d’autres grands corps techniques de l’État,
- des Ingénieurs Civils,
- des Docteurs,
- des Ingénieurs étrangers, en France et hors de
France .
• conduire des actions de recherche,
• gérer certaines activités de service public telles
que bibliothèque et collection de minéralogie.
naturellement, les compétences de l’École
ont suivi le développement de l’industrie
et l’École des Mines étudie, développe
et enseigne aujourd’hui l’ensemble des
sciences et techniques utiles aux ingénieurs
— y compris les sciences économiques et
sociales — pour former des ingénieurs
généralistes polyvalents aptes à répondre
aux besoins d’une économie en mutation
rapide et à les anticiper .
Recherche
Parmi les toutes premières, l’École des Mines a
compris la nécessité d’appuyer la formation des
Les jeunes ingénieurs de l’École des Mines
ingénieurs sur une recherche dynamique et concer-
de Paris se tournent vers presque tous
Ce type de recherche, dite “orientée”, s’est nota-
les secteurs de l’entreprise : production,
recherche, gestion, ressources humaines,
ingénierie, finances ; ils sont présents
dans tous les domaines : industrie lourde,
industries de transformation, secteur
tertiaire, services, banques, conseil, etc.
4
née par les problèmes industriels.
blement développée au cours des trente dernières
années, dans des disciplines qui font traditionnellement partie des préoccupations de l’École, à
savoir :
- les géosciences,
- l’énergétique,
- les matériaux,
- les mathématiques appliquées et l’informatique
- les sciences économiques et sociales .
L’École comprend 15 centres de recherche
répartis principalement à Paris, Evry, Fontainebleau, Sophia-Antipolis. Son personnel compte
plus de 700 personnes employées à temps plein,
dont 70% de scientifiques  ; plus de la moitié
(30,1 M€) des ressources contractuelles de
recherche provient du secteur concurrentiel.
• Formation des ingénieurs des corps de l’État
(3 ans) (20 étudiants par an)
• Cycles de formation spécialisée et mastères
(1 an) (environ 300 étudiants par an)
■ Études doctorales
(Master Recherche, puis 3 ans de thèse)
Environ 500 élèves-chercheurs préparent une
thèse à l’École des Mines (une centaine de
Formation
Pour l’année 2010-2011, l’École des Mines de Paris
diplômes de docteur de l’École des Mines par an).
accueille plus d’un millier d’étudiants dans plusieurs
cycles  :
■ Formation d’ingénieurs
• Cycle des ingénieurs civils (3 ans) 463 étudiants, recrutés  :
- par concours en 1 année
ère
- s ur titres en 2 année
ème
- v isiteurs en 2 ou en 3 années dans le cadre
ème
ème
d’échanges internationaux
• Cycle de l’institut supérieur des techniques
- 2 ans de formation en alternance pour des
techniciens ayant 5 ans d’expérience professionnelle (une quinzaine d’étudiants par an)
■ Formation continue de courte durée
• Séminaires, stages, journées d’études
• Cycles interentreprises ou réalisés à la demande
d’une entreprise, en France ou à l’étranger
■ Formations spécialisées de 3 cycle
ème
pour des ingénieurs ou niveau équivalent, débutants ou expérimentés
5
Le mot de la direction
E
n décembre et janvier prochains, les élèves en voie spécialisée de la promotion sortante feront une présentation publique de l’étude personnelle qu’ils ont menée dans le
cadre de leur option. Cette présentation, qui couronne un travail important et original, constitue
un des actes pédagogiques majeurs de la scolarité.
Nos élèves seront ainsi les principaux acteurs d’un véritable colloque, qui
présentera quelques unes des préoccupations actuelles des entreprises et des évolutions
attendues dans un avenir immédiat, et ceci dans des domaines aussi divers que les mathématiques appliquées, le génie des procédés et les matériaux, les sciences de la terre, les
sciences économiques et sociales, la gestion, l’énergie, etc.
Chaque sujet est d’origine industrielle : il est mis au point dans le cadre des relations de
coopération anciennes et confiantes qu’entretiennent les membres du corps enseignant
avec les milieux économiques. C’est dire qu’il s’agit de problèmes difficiles pour lesquels nos
partenaires attendent des solutions, que nos élèves élaborent avec l’aide de l’encadrement
fourni par nos centres de recherche et nos correspondants industriels. Les résultats obtenus
donnent souvent lieu à des publications dans des revues professionnelles et à des distinctions
scientifiques.
A ce colloque participeront les élèves bien sûr, mais aussi les enseignants, les chercheurs et la direction de l’école, ainsi que de nombreux ingénieurs et responsables
d’entreprises. Ce sera l’occasion pour l’auditoire d’apprécier non seulement les
compétences de nos élèves et leur créativité, mais aussi leur enthousiasme et leur aptitude à
transmettre un message, qualités dont ils auront le plus grand besoin dans leur carrière future.
Nous espérons vivement que vous serez des nôtres pour prendre part à cette réunion et
apporter votre contribution aux débats.
Ce document en présente le programme mais il est aussi la “galerie de portraits” de
la totalité des élèves de la promotion et d’une partie de l’équipe pédagogique qui
les a suivis pendant leur scolarité. Il vous permettra de poursuivre la relation ainsi
initiée. Et, sous réserve de l’accord de nos partenaires, les rapports écrits qui vous intéressent
plus particulièrement pourront être mis à votre disposition.
7
qu’est
ce qu’une
qu'est-ce
qu'uneoption
option?
Dans la pédagogie voulue par l’école des Mines,
Les activités au sein des options sont, en règle
l’option constitue un élément essentiel.
générale, les suivantes :
Elle permet l’apprentissage du travail personnel ou
En deuxième année, et essentiellement au début de
en petite équipe dans un domaine où toutes les res-
la troisième année, les élèves reçoivent une formation
sources et toutes les connaissances d’une personne
complémentaire et spécifique les préparant aux études
doivent être sollicitées et où les solutions ne sont
particulières qui leur seront confiées. Ils se familiarisent
jamais évidentes et sont rarement uniques . Elle consti-
également avec les données humaines et techniques
tue une excellente formation pour des jeunes conduits
de la branche industrielle ou scientifique concernée
à connaître les difficultés, les limites et aussi les joies
aussi bien dans les centres de l’école que dans les
de ceux qui sont appelés à assumer des responsabili-
centres et entreprises associés à travers le monde (Alle-
tés dans le monde industriel .
magne, Argentine, Australie, Brésil, Canada, Japon,
Les activités d’option n’ont pas pour but de former des
Chine, Guyane, Maroc, Pays-Bas, Grande-Bretagne,
spécialistes dans une branche industrielle donnée ou
Inde, Mexique, Malaisie, Russie, USA, Vénézuéla par
dans tel ou tel aspect de la recherche, mais de fournir à
exemple).
chaque élève l’occasion de mobiliser l’ensemble de ses
Au cours de la troisième année, les élèves entre-
connaissances pour obtenir une solution au problème
prennent le travail personnel que nous avons déjà
industriel concret qui lui a été posé dans le cadre de
évoqué. Deux cursus différents sont proposés. Une pre-
son stage d’option .
mière formule commence en janvier avec une période
Ces travaux reflètent toujours les préoccupations
d’un mois de stage dans l’organisme qui a fourni le
actuelles des entreprises. Aussi les élèves sont-ils
sujet. De février à mars, une journée par semaine peut
toujours en contact durant leur période d’option avec
être consacrée à l’option ; enfin les mois d'avril à juin
les entreprises ou les organismes qui ont posé les
permettent d’effectuer la deuxième partie du stage au
problèmes étudiés, tout en gardant un contact péda-
sein de l’entreprise et la préparation de la soutenance et
gogique étroit avec les enseignants responsables et
du rapport. Une deuxième formule associe une période
le centre de recherche de l’école associé à l’option .
préparatoire en janvier à une période bloquée de stage
Ces travaux font l’objet en fin de troisième année
de mi-mars à fin juin, qui permet de traiter des sujets
d’un rapport écrit et d’un exposé public où sont invités
s’accommodant mal d’une interruption, étude à carac-
les élèves, les enseignants, la direction de l’école,
tère international ou expérimental par exemple.
les industriels et les représentants des organismes
Durant toute la période d’option, les élèves ont un enca-
intéressés .
drement de tout premier plan qui mobilise toutes les
compétences utiles au déroulement du sujet .
Déroulement de l’option :
Chercheurs, ingénieurs, professeurs d’option apportent
Les élèves de première année choisissent leur option
leur soutien et leur aide méthodologique pour mener à
avant la fin de l’année scolaire. Les élèves admis
bien le travail d’option. Grâce à ce tutorat, les étudiants
sur titres en deuxième année sont affectés dans les
non seulement apprennent à mobiliser toutes leurs
options en tenant compte de leurs préférences. Les
connaissances mais à résoudre des problèmes réels et
effectifs de chaque option sont volontairement limités
à affronter des projets de grande envergure.
afin d’assurer un taux d’encadrement optimal.
9
10
V107
Asc
V112-113-114
V115-116
Salle
le Play
V106
Salle
Vendôme
Terrasse Vendôme
Cafétéria
✆
✆
Cour d’honneur
Asc
WC
BDE
L108
L109
Foyer
L118
Direction des études
60, boulevard Saint-Michel
75272 Paris (RER Luxembourg)
Accueil provoire
L106
L213
L218
ENTRÉE École des Mines de Paris
Bibliothèque
AMPHIS DE L’AILE LUXEMBOURG
- L106 Mandel
- L108 Poincaré
- L109 Le Chatelier
- L118 Elie de Beaumont
- L213 Héroult
- L218 Walras
- L224 Friedel
Salle
Chevalier
Musée de Minéralogie
AMPHIS DE L’AILE VENDÔME
- V107 Schlumberger
- V115-116
- V112-113-114
PLAN D'ACCÈS - SOUTENANCE DES TRAVAUX D’OPTION
L224
Calendrier
MERCREDI 14 DÉCEMBRE 2011
Développement industriel des procédés avancés . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . L 106
Finance quantitative . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . L 224
Génie atomique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . L 213
Géosciences . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . L 213
Gestion scientifique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . L 224
Ingénierie de la conception . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . L 106
Innovation et entrepreneuriat . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . L 224
Machines et énergie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . L 218
Systèmes de production et logistique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . L 218
JEUDI 15 DÉCEMBRE 2011
Économie industrielle . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . L 106
Finance quantative . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . L 224
Machines et énergie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . L 213
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Liste des sujets par option
BIOTEChNOLOGIE
Mardi 13 décembre 2011 - (L106)
10h-11h
Alexis VRIGNAUD
Mission de conseil pour les prévisions de ventes d’un produit contre la douleur
DÉVELOPPEMENT INDUSTRIEL DES PROCÉDÉS AVANCÉS
Mercredi 14 décembre 2011 - (L106)
15h-16h
Delphine CHARDON
Optimisation du pilotage de la part achetée (public restreint*)
16h-17h
Joana ARREGUY
Optimisation des lignes de redécoupe de verre
17h-18h
François DEROUX
Lancement et industrialisation d’un nouveau produit en céramique technique (public restreint*)
ÉCONOMIE INDUSTRIELLE
Jeudi 15 décembre 2011 (L106)
10h-11h
Manuella BOUJARD
Estimation du revenu additionnel du référencement payant
FINANCE qUANTITATIVE
Mercredi 14 décembre 2011 (L224)
9h-10h
Mohammed MAHMOUDI
Assistant exotic trader
10h-11h
Ismail BALHACHMI
Ingénierie financière et paramètres implicites
11h-12h
Nabil AQUEDIM
Option-Based Strategies for Merger Arbitrage
9h-10h
Sokhna M’BAYE
VIX, futures and options
10h-11h
Adar DUGARZHAPOV
La valorisation des sociétés
GÉNIE ATOMIqUE
8h30-10h
Thierry ESCABASSE
Elaboration des spécifications techniques d’exploitation pour l’EPR
13
GÉOSCIENCES
10h-11h
Anne-Flore BONVALOT
Conception environnementale - Démarche d’étude des bâtiments à énergie positive
11h-12h
Victor DI RUGGIERO
Acquisitions, cessions et partenariats dans l’immobilier des centres commerciaux
Géostatistique
Janvier 2012
9h-10h
Timothée MOULINIER
Les fondamentaux de l’acquisition sismique et étude sur les fairings pour l’acquisition marine
GESTION SCIENTIFIQUE
17h-18h
Chivoine REM
Conduite d’un projet d’externalisation des fonctions d’impression
INGÉNIERIE DE LA CONCEPTION
10h30-11h30 Victor SEBAG
Veille concurrentielle innovation sur les objets intelligents
11h30-12h30 Clémence CARREEEL
Comprendre les fonctionnements et la perfomance d’un entrepreneuriat collectif et créateur de valeur
grâce aux théories de la conception
INnovation et entrepreneuriat
14h-15h
Kilian BAZIN
Développer et imposer une vision de marché : le retail analytics
15h-16h
Clément FROT
Construire une méthode de développement agile au sein d’une start-up du Web
16h-17h
Thibaud ANTIGNAC
Peut-on concilier service personnalisé et respect de la vie privée ?
Machines et énergie
Ayant eu lieu antérieurement
Bohan JIN
Recherche des paramètres déterminant les défauts sur une ligne de production de verres destinés
aux installations photovoltaïques
Vendredi 9 décembre 2011
10h30-11h30 Auxence GROS-BOROT Etude des leviers technico-économique du coût des éoliennes offshore
9h30-10h30
Thibaut MERCIER 10h30-11h30 Xavier LAMBIN
Meilleure caractérisation des paramètres primaires des réacteurs nucléaires
Besoins en flexibilité du système gazier britannique (public restreint*)
10h30-11h30 Paul BERHAUT 14
Etude de l’oxy-combustion charbon en réacteur à lit fluidisé
MASTER STRATÉGIES ÉNERGÉTIQUES
Lundi 16 janvier 2012
9h-10h
Giulia ACQUARELLI
Eclairages sur le marché de l’énergie en Europe
10h-11h
Fernando DIEZ
Transfert international de technologie dans le domaine de l’éclairage efficace
11h-12h
Youness EL FOUIH
Etude de l’intérêt énergétique de la ventilation double-flux dans les bâtiments neufs
14h-15h
Rebecca PINTO
Intégration entre ASU et terminaux de regazéification de GNL
15h-16h
Luis RAMIREZ
Amélioration du modèle utilisé pour le bilan prévisionnel
16h-17h
Irina SIN Etude de sensibilité dans la modélisation du roll front
mareva
Vendredi 23 décembre
Jean-Charles FRANCK
Systématisation de l’analyse des impacts modéles sur les produits complexes : application à la
modélisation stochastique de la corrélation
SYSTÈMES DE PRODUCTION ET DE LOGISTIQUE
9h30-10h30
Sandra FERRAGUTI
Gestion opérationnelle de projets en maroquinerie
10h30-11h30 Yann de la ROCHE SAINT-ANDRE
Mise en place de deux lignes de production pour Otis à Bangalore
11h30-12h30 Léo DAGUET
Pilotage à moyen terme de la production : adéquation charge-capacité et arbitrages tactiques
14h-15h
Laurent AUGUSTE
Stratégie de croissance d’un leader de production de fours industriels
15h-16h
Lasmar HADJ BELGACEM Définition des offres de services domotiques
16h-17h
Arafat M’LIKA
Mission d’accompagnement stratégique d’un groupe de protection sociale
17h-18h
Alexis WATINE
Amélioration de la disponibilité des produits P&G en magasin
* Pour assister aux présentations à public restreint,
il est indispensable de prendre contact au préalable avec
les professeurs d’option concernés :
DÉVELOPPEMENT INDUSTRIEL
DES PROCÉDÉS AVANCÉS
Alain Gaunand
[email protected]
MACHINES ET ENERGIE
Jérômes Adnot
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15
Biotechnologie
D
epuis une vingtaine d’années, la biotechnologie s’intègre de plus en plus dans des procédés industriels de
transformation de la matière. Cette nouvelle stratégie
applicative des sciences de la vie nécessite aujourd’hui de
repenser les productions et les produits sur les bases des
acquis scientifiques récents et d’introduire, chaque fois que
nécessaire, les nouvelles biotechnologies.
La biotechnologie concerne donc, par les perspectives qu’elle
ouvre, des secteurs de plus en plus étendus de l’activité
industrielle : l’agriculture, l’agro-alimentaire, la pharmacie,
la médecine, la cosmétologie, la chimie, l’environnement, …
C’est une discipline transversale, à la croisée des Sciences de
la Vie et des Sciences de l’Ingénieur pour laquelle la pluridisciplinarité est obligatoire. L’ingénieur doit pouvoir comprendre et
participer aux choix réalisés en prenant en compte aussi bien
les aspects scientifiques et technologiques que les aspects
économiques .
L’option a donc pour objectif de donner aux élèves une synthèse des connaissances actualisées des Sciences de la Vie en
vue de comprendre l’exploitation du vivant, les biotechnologies
et leur participation à l’économie générale. L’option fournit à
l’élève l’occasion d’utiliser l’ensemble de ses connaissances
d’ingénieur généraliste afin d’obtenir une solution à un problème industriel concret qui lui est posé dans le cadre de son
projet de fin d’études. Du fait des applications variées de la
biotechnologie, les sujets d’études sont également très diversifiés comme ceux présentés cette année.
Arnaud BLONDEL, Pierre MONSAN, Véronique STOVEN
17
Biotechnologie
Mardi 13 décembre 2011 - L106
10h-11h
Alexis
VRIGNAUD
18
Mission de conseil pour les prévisions de ventes d’un produit contre la douleur
La propriété industrielle a pour objet Ce
travail s’est déroulé au sein d’un cabinet
de conseil en stratégie, spécialisé
dans le domaine de la santé . Un client
s’apprête à mettre sur le marché un
médicament anti-douleur proche d’un
autre produit déjà lancé . La mission
consiste à prévoir les ventes du nouveau
produit anti-douleur . Pour répondre à
cette question, nous avons d’abord tenté
d’identifier les différents segments du marché. Par l’analyse des
informations disponibles telles que les publications, les brevets
déposés, ou les essais cliniques en cours, nous nous sommes
attachés à prévoir les évènements susceptibles d’impacter ce
marché : par exemple la sortie d’autres produits concurrents,
ou l’évolution de la communication concernant les produits
concurrents . Ces travaux ont permis de modéliser le marché
attendu pour ce nouveau produit. Ils auront un fort impact sur la
stratégie adoptée par le client pour lancer son produit .
CEPTON STRATÉGIES (PARIS)
Développement industriel
des procédés avancés
N
otre niveau de vie dépend de
ce que l’industrie des procédés
nous fournit : médicaments, eau
potable, matériaux en tous genres, carburants... Ainsi, certains procédés de
transformation de la matière et de
l’énergie, tels le procédé Héroult-Hall
de production d’aluminium (1886) pour
l’industrie aérospatiale, la combustion
du charbon au XIXème siècle, la distillation du pétrole pour l’industrie automobile puis celle des matières plastiques, ou ceux de biotechnologie pour la production d’antibiotiques,
ont bouleversé les modes de vie du XXème siècle. Aujourd’hui, ces
derniers sont profondément remis en cause par les conséquencesmêmes de cette production sur notre santé et notre environnement.
Le développement économique d’un nombre croissant de pays apparaît, en première analyse, indissociable de l’augmentation rapide des
émissions de gaz à effet de serre, et de celle des pollutions que ce soit
durant l’exploitation normale d’un procédé ou en cas d’accident : comment éviter, pour notre bien et celui des générations futures, l’accumulation de déchets non recyclés (Ex : écrans plasma), la contamination
des eaux douces, l’accélération de la consommation de ressources
naturelles limitées . . .
Enfin, les exigences sociales portent d’abord sur la pérennité de l’emploi, mais aussi sur la garantie de sécurité totale d’un procédé pour
les travailleurs et pour le public. Les accidents aux conséquences dramatiques ne sont plus acceptés . La nécessité et la volonté d’innovation permanente caractérisent les industries de transformation de la
matière et de l’énergie ; elle doit désormais s’appliquer à la recherche
d’une nouvelle socio-économie industrielle, afin de relever les défis
locaux et mondiaux, tout en soutenant le progrès des sociétés. «L’écoconception» est la part opérationnelle du développement durable : le
génie des procédés de transformation a l’objectif d’apporter des réponses techniques aux grands enjeux de l’eau, l’énergie, la santé
et la gestion/valorisation des déchets.
Piloter cette mutation requiert des ingénieurs des capacités nouvelles .
Les mots-clés des solutions aux problèmes ci-dessus sont connus :
recyclages, minimisation des pertes d’énergie et de matières premières, utilisation de ressources renouvelables (biomasse, solaire...),
changements de composition des produits pour plus de performances
et un moindre impact environnemental. Pour celà, il faut «savoir
concevoir» l’innovation, conduire le projet jusqu’à une réalisation
industrielle pertinente sous les 3 angles “Profit, People, Planet” du
développement durable.
Aussi, outre ses savoirs et compétences traditionnels, l’ingénieur-manager est initié aux contenus scientifiques et techniques renouvelés
associés à ces exigences nouvelles - par exemple le domaine des
procédés en phase plasma ou supercritique, ou celui des procédés à base de nano-structures... Il intègre très tôt dans ses projets
la gestion du risque technique. Il y incorpore le facteur humain, car
il doit disposer d’une main d’œuvre
capable de faire fonctionner des procédés nouveaux. Enfin, dans le cadre
d’une économie mondialisée, fortement
concurrentielle, qui bouleverse les
positions acquises, la pérennité d’une
entreprise dépend de sa capacité à réduire les temps de développement, du
laboratoire à l’industrie. En conclusion,
bâtir des stratégies de développement
industriel dans ce contexte est une
tâche très complexe et risquée, mais
passionnante : quel procédé une entreprise doit-elle faire évoluer ?
A quel rythme ? Dans quels buts ? C’est à l’ingénieur de trouver dans
les plus récents développements scientifiques les solutions aux problèmes industriels complexes.
L’option a pour objectif d’apprendre aux élèves-ingénieurs à établir ce
pont entre développements scientifiques récents et problèmes industriels complexes . Elle vise à développer en eux la capacité d’analyse
à la fois technique, scientifique et humaine des enjeux liés au développement et au déploiement d’innovations dans les procédés, sur laquelle ils baseront plus tard leur stratégie industrielle. Elle les prépare
à la gestion de projets. Les industries de transformation n’hésitent
pas à donner dès le premier poste, voire durant le stage d’option,
des marges de manœuvre et de prise d’initiative, que ce soit pour
le développement et l’industrialisation de produits et de procédés, ou
pour la conception et la construction d’unités. Les missions confiées
évolueront selon les goûts et les aptitudes vers le management de la
globalité d’un projet, la responsabilité d’unités ou de sites, ou les directions centrales . Parce que l’industrie de procédés est au cœur des
problématiques de développement durable, et concernée au moins au
même titre que les autres par les bouleversements décrits plus haut,
les élèves ayant suivi l’option trouvent à exploiter les compétences
qu’ils ont développées dans tous les secteurs; mais il s’avère que leur
carrière ne les éloigne jamais complètement d’activités de transformation de matières ou d’énergie.
C. BOUALLOU, A. GAUNAND
Enseignants-chercheurs participant à l’option :
Mesdames Elise El Ahmar, Carol Toro-Molina et Messieurs Christophe
Coquelet, Françis Courtois (Agro-ParisTech), Emmanuel Garbolino,
Jean-François Hochepied, Amir Mohammadi, Pierre Monsan (INSA
Toulouse), Maroun Nemer, Bruno Peuportier, Deresh Ramjugernath
(UKR? Afrique du Sud).
19
Développement industriel
des procédés avancés
Mercredi 14 décembre 2011 - L106
15h-16h
Optimisation du pilotage de la part achetée
PUBLIC RESTREINT (cf. page 15)
Au sein du Business Group Réacteurs
et Service, la Business Unit Propulsion
et Réacteurs de Recherche (PR&R)
a engagé en 2011 un ambitieux plan
de performance sur l’ensemble de ses
Delphine
activités . L’un des grands volets de ce
plan vise l’optimisation du pilotage de
CHARDON
la « part achetée » en raison de son
poids important par rapport aux revenus de l’entreprise . C’est
dans ce contexte qu’une équipe du Conseil Interne d’AREVA
a été mandatée afin d’établir un diagnostic de performance de
la fonction Achats et d’accompagner la mise en œuvre de ses
recommandations .
16h-17h
aReVa - diReCtion
du
Conseil inteRne (PaRis)
Optimisation des lignes de redécoupe de verre
Pendant de nombreuses années, les
efforts de Saint-Gobain Glass ont
principalement porté sur l’amélioration
du rendement de ses installations de
production de verre en continu ou
lignes Float, en délaissant les lignes de
redécoupe ou «off-line », qui se trouvent
en bout de chaîne.
Joana
Depuis cette année la Direction
ARREGUY
Technique Internationale souhaite
optimiser ces dernières. Elles réalisent principalement la
découpe de plaques de verre de grande dimension en éléments
dits « primitifs », de taille adaptée à une transformation ultérieure
en pare-brises. De nombreuses pertes sont observées dans ce
process, elles résultent de deux phénomènes :
- des chutes de verre géométriques dues aux dimensions des
primitifs
20
La mission confiée a été organisée autour des trois objectifs
suivants :
- Analyse des dépenses d’achat - montant, catégories d’achats
critiques, panel des fournisseurs,…- dans l’optique d’enrichir
les stratégies d’achat ;
- Compréhension et analyse détaillée du partage des rôles
et responsabilités dans le pilotage de la part achetée expression du besoin, planification des achats, suivi de la
réalisation des commandes,…- et proposition de modèles
d’organisation ;
- Simplification du processus d’achat pour les achats de
fonctionnement dans le but d’une plus forte réactivité
- l’élimination des défauts de qualité : tout primitif contenant un
défaut sera jeté
La première partie du projet consiste à créer un procédé
intelligent créant un plan de découpe adapté et différent pour
chaque plateau en fonction de ses dimensions, de celles des
primitifs à produire, et de la position des défauts. Le programme
de calcul des nouveaux plans de découpe a été développé
en amont, mon travail consiste à le transposer au niveau
industriel. Dans un deuxième temps, l’objectif est d’étendre
les fonctionnalités de ce système afin de pouvoir produire des
primitifs avec des défauts, qui d’après leur position dans le futur
pare-brise et leurs caractéristiques seront acceptés par le client.
saint-gobain glass (aubeRVillieRs)
17h-18h
Lancement et industrialisation d’un nouveau produit en
céramique technique
Le groupe français Imerys, leader
mondial des minéraux industriels,
développe pour ses clients des
solutions qui améliorent leurs produits
ou leurs processus de production
à partir de minéraux qu’il extrait
François
et transforme selon des procédés
DEROUX
complexes . Ces minéraux trouvent de
très nombreuses applications dans la vie quotidienne - produits
d’hygiène, papiers, plastiques, batteries, filtration des liquides
alimentaires, le bâtiment - peintures, tuiles, briques, polissage
de surfaces, ou l’industrie - revêtements réfractaires, abrasifs,
lubrifiants. L’équipe Innovation d’Imerys a pour objectif, à partir
du portefeuille de 29 minéraux du groupe, d’imaginer et de
concevoir de nouvelles applications ou de nouveaux produits
finis, et de cibler des opportunités de marché.
Le projet auquel est rattachée l’étude vise à fabriquer et
commercialiser un produit en céramique technique apportant
une rupture technologique sur son marché . Il entre aujourd’hui
dans sa phase de développement final. Une grande partie de
ma mission a consisté à étudier les procédés de production ainsi
que l’industrialisation d’une des matières premières du produit, à
savoir une poudre composite précuite : la montée en puissance
du projet nécessitera le passage d’une production à l’échelle
pilote - quelques centaines de kilos par mois, à une production
industrielle d’une dizaine de tonnes par mois. Dans ce but, trois
procédés différents du procédé pilote actuel ont été envisagés
: l’atomisation, le compactage et l’électro-fusion. Des essais de
faisabilité technique de l’ensemble de ces pistes sont en cours
et la solution retenue devra assurer la qualité du produit fini au
meilleur coût. Enfin ma mission a également comporté un volet
stratégique, avec une étude du marché sur lequel Imerys a pour
ambition d’introduire son produit.
imeRYs - CoRPoRate innoVation (PaRis)
21
Économie industrielle
L’
option Economie Industrielle est centrée sur l’entreprise : ses conditions d’émergence,
son environnement concurrentiel, ses logiques de croissance . Mais aussi, ses grandes
décisions : investissement en production, en distribution, en R&D, exploitation de la
propriété intellectuelle, gamme des produits, tarification, relations verticales avec distributeurs
et sous traitants, localisation géographique…
L’actualité fournit d’abondantes illustrations de ces sujets : fusions, délocalisations industrielles, investissements dans les technologies de l’information, exploitation de la propriété
intellectuelle, adoption de standards, guerre de prix …
L’étude de ces décisions et des enjeux de politique publique associés fait appel à des domaines
variés de l’analyse économique (contrats, innovation, différenciation, tarification), ainsi qu’aux
contributions de la théorie des jeux, de l’histoire industrielle, de la finance d’entreprise, de la
régulation des marchés . Les concepts et outils d’analyse développés par la micro-économie
forment le socle théorique de l’économie industrielle.
Les raisonnements d’économie industrielle tiennent aujourd’hui une place centrale dans la
formulation des stratégies d’entreprises, leur communication financière, ainsi que dans les
arbitrages juridiques impliquant les firmes (litiges commerciaux) et les Etats (réglementation).
Olivier BOMSEL
23
Économie industrielle
Jeudi 15 décembre 2011 - L106
10h-12h
Estimation du revenu additionnel du référencement payant
Eki :metrics est une jeune entreprise
de conseil en performance marketing
et médias. Elle développe des modèles
statistiques qui permettent d’analyser
pour chacun de leurs clients l’impact
de différents leviers sur les ventes, en
particulier ceux du marketing, et ainsi de
les conseiller sur l’utilisation optimale de
Manuella
ces leviers .
BOUJARD
Le référencement payant est une
technique de marketing online qui permet d’afficher des liens
sponsorisés en réponse à une requête sur un moteur de
recherche. Les annonceurs enchérissent sur des ensemble de
mots clé et payent à chaque fois que leur lien est cliqué.
Ils peuvent ainsi acheter le nom de leur marque, des mots
génériques liés à leur activité, et également avoir des stratégies
plus agressives d’achats de mots clés liés aux activités de leurs
concurrents .
24
Les agences médias, dont Google .ad, promettent des retours
sur investissements sur ce type de média très élevés (autour de
200), en divisant le chiffre d’affaires total des ventes qui font suite
à un clic payant par les couts des clics. Or en réalité beaucoup
de ces clients sont issus d’une demande naturelle ou créée par
d’autres médias dont le coût n’est pas pris en compte dans ce
calcul de ROI. Le revenu additionnel réel du référencement
payant est donc bien en dessous des estimations des agences.
Les modèles économétriques mis en place par Eki :metrics
permettent de dé-corréler les différents effets et d’estimer le
revenu additionnel réel généré par chaque levier .
Le stage consiste donc tout d’abord à comprendre les différentes
stratégies de référencements payants, et en particulier celles
appliquées par Eurostar, puis à construire des modèles
économétriques afin de mesurer le revenu additionnel réel
généré et de réattribuer le revenu restant aux autres leviers.
.
eKi:metRiCs
Finance quantitative
à d’éventuels problèmes.
La finance quantitative est en somme l’instrument qui permet
aux différents acteurs de mesurer le risque auquel ils s’exposent et d’en déduire le coût qu’ils devront répercuter sur
leurs contreparties et cela aussi bien pour des produits financiers que des financements de projets ou des octrois de prêts.
P
artant d’une situation où l’instinct et le flair ont joué
un rôle primordial, le monde de la finance s’est profondément modifié en se dotant d’outils techniquement
complexes et quantitatifs. Certains nouveaux produits sont
même disponibles pour le grand public : la Poste a lancé
un produit d’épargne basé sur un panier d’indices boursiers
internationaux, qui garantit le capital indexé sur l’inflation. La
Poste n’a pas pour autant changé de métier . Elle assure la
collecte des fonds grâce à son réseau et transfère le risque
associé à son produit sur d’autres institutions financières
qui sauront elles gérer ce risque, tout cela à l’aide d’autres
produits financiers.
Les autorités bancaires ont pris conscience de la nécessité
de mieux évaluer les risques, de s’en protéger et enfin, de les
gérer. La convention de Bâle fixe des règles précises sur les
fonds propres que les banques doivent détenir pour faire face
L’objectif de l’option est de découvrir les différents métiers de
la finance moderne, comprendre la manière dont ils appréhendent les problèmes et quels sont les outils et modèles
qui sont à leur disposition. Nous nous efforçons de garder un
équilibre entre les trois pôles d’attractions suivants :
- les mathématiques financières,
- les outils financiers,
- le métier d’ingénieur au travers des projets industriels .
Les grands thèmes abordés concernent :
- La description des produits financiers : marchés à terme,
produits dérivés tels options européennes ou américaines,
- Le fonctionnement des marchés financiers et leur régulation,
- Les produits dérivés actions
- Les produits dérivés de taux
- Les produits de crédit
- Le risque : sa mesure et sa gestion,
- Les outils mathématiques pour l’évaluation quantitative
des produits : mouvement brownien et intégrales stochastiques .
Margaret ARMSTRONG, Alain GALLI
25
Finance quantitative
Mercredi 14 et jeudi 15 décembre 2011 - L224
Mercredi 14 décembre
9h-10h
Mohammed
MAHMOUDI
10h-11h
Assistant exotic trader
Mon stage d’option s’est déroulé au
sein du département DEAI (Dérivés sur
Actions et Indices) de la SGCIB (Société
Générale Corporate & Investment Banking), J’ai fait partie du desk de trading
exotique sur Equity . Plus précisément, le
périmètre de mon équipe consiste en les
produits multi sous-jacents, et son book
de client comporte les banques privées
européennes .
Nabil
AQUEDIM
26
soCiÉtÉ gÉnÉRale (PaRis)
Ingénierie financière et paramètres implicites
Le stage se déroule à la Société Générale au sein de l’équipe d’ingénierie
financière du département GEF (Global
Equity Flow). L’équipe se charge de ce
qu’on appelle Structuration Flow, i.e. :
structurer des produits dérivés d’actions/
hybrides à destination d’une clientèle
institutionnelle (Fonds, Hedge Funds,
Ismail
Assureurs,…). Ces produits cherchent
BELHACHMI
à donner à l’investisseur une exposition
à certains paramètres implicites du marché : Volatilité, Corrélation, Smile,…
11h-12h
Mes principales missions en tant qu’assistant trader ont porté
sur les axes suivants :
- Mise en place et suivi d’outils informatiques de reporting
- Explication des analyses de risque de notre position
- Intégration automatique des décisions de trading dans les
données de pricing
- Etude du Smile de corrélation sur certaines options sur
Equity
Ma responsabilités en tant que stagiaire étaient par ordre
d’importance :
- Programmation et Développement de différents outils de
Backtest.
- Etude du ‘Risk Premium’ des différents paramètres implicites
des marchés financiers : Volatilité/Variance Swaps, Corrélation (Dispersion trades), Dividendes, Smile,…- Et moins fréquemment, La valorisation de produits exotiques
: Options Lookback, Barrière, One touch, Outperformance
soCiÉtÉ gÉnÉRale (PaRis)
Option-Based Stragegies for Merger Arbitrage
Lutetia Capital is an independent asset
management company based in Paris,
with currently around $200m of assets
under management and two funds:
Lutetia Patrimoine, focused on EventDriven strategies, and Lutetia Emerging
Opportunities, implementing equity and
FX long-only positions in emerging markets.
As an intern in Lutetia Capital, I explored
option-based strategies and tried to show how they can be an
attractive way to monetize M&A views. Working closely with the
fund’s portfolio managers and quantitative analysts, I developed
new strategies seeking arbitrage opportunities from special
situations patterns (stock price, volatility, skew, correlation).
The most interesting strategies have been backtested using a
selection of positions directly extracted from Lutetia Patrimoine
trading book, in order to examine their profitability and analyze
their performance.
lutetia CaPital (PaRis)
Jeudi 15 décembre
9h-10h
Sokhna
M’BAYE
10h-11h
VIX, futures and options
Natexis Banque Populaire and IXIS.
My internship took place within the
Global Volatility Trading Desk, which
includes five proprietary traders. My
role consisted in developing consistent
modelling on the CBOE Volatility Index,
VIX. Often referred to as the fear gauge,
VIX measures market expectations of
near term volatility conveyed by stock index option prices.
The popular index, as a trading tool, offers opportunities in
short-term hedging, speculation and even portfolio diversification. The project aimed at detecting patterns in spot VIX,
its futures and options.
natiXis (PaRis)
La valorisation des sociétés
La Banque d’Affaires Lazard Frères
propose un conseil financier de très
haute qualité et une grande expertise
lors l’exécution des différents mandats, notamment dans le domaine des
fusions-acquisitions.
Intégré dans l’équipe « EMEA Telecom
& Technology » au sein du département
Aldar
DUGARZHAPOV « Affaires Financières » le stagiaire
a pour mission de suivre son équipe
dans son travail sur les transactions en cours et sur les projets marketing. A travers différents dossiers, le stagiaire est
confronté aux problématiques de valorisation des entreprises
et aux problèmes de modélisation. La démarche de valorisation
d’une société consiste en : l’identification et la sélection des
sociétés/transactions comparables, la collecte et le traitement
des données en provenance des différentes sources (sociétés,
brokers, bases des données, Bloomberg, etc.) et enfin la détermination de la valeur de la cible en faisant appel aux différentes
méthodes de valorisations (multiples boursiers, multiples de
transactions, Discounted Cash Flow, etc.).
laZaRd FRèRes (PaRis)
27
Génie atomique
L’
industrie nucléaire a pris actuellement dans le monde, comme
les autres secteurs dits “de
pointe”, tels que l’informatique ou l’industrie aéronautique et spatiale, une
place importante et interfère très largement avec nombre d’autres activités
plus conventionnelles .
La production d’énergie électrique
notamment joue un rôle croissant et il
est communément admis qu’une partie
importante des installations génératrices d’énergie électrique construites
au cours des prochaines décennies
seront des centrales électronucléaires .
La gestion du cycle des combustibles, depuis les mines
jusqu’au stockage définitif des déchets implique également
la réalisation d’installations industrielles nouvelles et complexes : usines d’enrichissement de l’uranium, de fabrication
d’éléments combustibles, de retraitement des combustibles
irradiés, d’entreposage et de stockage des déchets conditionnés .
D’autre part, à côté des aspects liés aux phénomènes
proprement nucléaires, il se pose de nombreux problèmes
d’ingénierie fréquemment similaires à ceux rencontrés dans
la réalisation des grands complexes industriels modernes,
pétroliers ou chimiques par exemple .
L’option Génie Atomique a pour règle d’incorporer l’optionnaire à une équipe d’ingénierie impliquée dans l’étude et la réalisation
d’ensembles industriels tels que les centrales
électronucléaires ou les usines du cycle des
combustibles, en lui donnant à traiter des
sujets faisant intégralement partie du travail
de l’équipe .
Ainsi l’option vise trois buts :
- familiariser l’optionnaire au traitement de problèmes réels dans l’environnement d’équipes
d’études ou de projet,
- lui donner une responsabilité effective dans
leur solution,
- lui faire prendre contact avec les milieux industriels afin
d’en connaître les habitudes et les modes de travail, y
compris les aspects relationnels .
Les sujets d’option proposés sont variés et le choix en est fait
en commun avec l’optionnaire en fonction notamment de son
orientation personnelle et de ses goûts particuliers pour les
questions théoriques ou au contraire pour les problèmes plus
concrets de réalisation .
Noël CAMARCAT
29
Génie atomique
8h30-10h
Elaboration des spécifications techniques d’exploitation
pour l’EPR
Mon stage s’est déroulé au CNEN
(Centre National d’Equipement Nucléaire), au sein du service FCE (Fonctionnement Conduite Essai) dont une
des missions est la rédaction de trois
chapitres des RGE (règles générales
d’exploitation) : les agressions, les essais et les STE (Spécifications TechThierry
niques d’Exploitation) pour la tranche
ESCABASSE
EPR Flamanville 3. Les STE représentent les lois de la conduite normale (matériels requis, conduite à
tenir, respect de conditions…).
30
Mon stage s’est déroulé en deux parties distinctes sur le thème
des STE. Elles sont écrites par système élémentaire, la première partie de mon travail fut de vérifier la cohérence entre les
alarmes de gravité 4 (entrée en conduite accidentelle) et les
STE existantes. Cela m’a permis de me familiariser avec cellesci afin de réaliser la seconde partie, un peu plus créative, la
rédaction des STE pour le système KCO, le contrôle commande
standard de niveau 1. Il a fallu comprendre et décrire le système
puis appliquer les principes d’élaboration des STE à ce système
un peu particulier .
edF-Cnen (montRouge)
Géosciences
L
’activité
humaine induit
des effets sur
les milieux naturels qu’il n’est plus
acceptable d’ignorer, au vu de leurs
conséquences
potentielles pour les
générations futures
(dégradation de la
qualité des eaux,
des sols, des écosystèmes, changement climatique et risques
naturels induits, …). Ces dernières années, l’inquiétude a
resurgit sur notre capacité à garantir de façon pérenne l’approvisionnement de l’humanité en toutes sortes de matières
premières minérales (eau et ressources énergétiques principalement, mais aussi géométraux et minerais divers), indispensables à tout développement économique.
La nécessaire prise en compte des interactions entre activité humaine et systèmes naturels pose ainsi non seulement
des problèmes politiques, sociaux, économiques et juridiques, mais aussi scientifiques. Les systèmes qui forment
notre environnement et les phénomènes qui régissent leur
dynamique sont en effet complexes et, malgré des progrès
remarquables ces dernières décennies, ils restent encore
insuffisamment connus et compris.
Dans ce contexte, l’option Géosciences se fixe
pour objectif premier de
donner à ses élèves,
déjà fort coutumiers des
sciences “dures”, une
expérience personnelle
de la pratique du terrain .
Ils sont ainsi confrontés à
des “objets” variés dans
de nombreux secteurs
d’applications (exploration/production pétrolière, gestion de la ressource en eau,
des déchets radioactifs et autres, grands travaux, aménagement du territoire, gîtes minéraux, …).
Les sujets d’option illustrent la grande diversité des thématiques abordées, depuis des études sur le terrain, des
expériences en laboratoire et jusqu’à des modélisations pour
mieux comprendre et optimiser les processus . Cette année,
une forte connotation géochimique existe pour plusieurs
sujets, avec des applications sur l’exploitation de l’uranium,
la dépollution des sols et la modélisation des gaz annexes
dans le stockage du CO 2 .
Hervé CHAURIS, Laurent DE WINDT, Pascal PODVIN
31
Géosciences
10h-11h
Conception environnementale - Démarche d’étude des
bâtiments à énergie positive
Le pôle Praxice de la société Setec
Bâtiment a une approche globale de
la performance environnementale des
bâtiments. Il propose des solutions innovantes de conception prenant en compte
les impératifs de maintenance du bâtiment tout au long de son cycle de vie .
Les bâtiments à énergie positive proAnne-Flore
duisent plus d’énergie qu’ils n’en conBONVALOT
somment . Les postes de consommations
énergétiques considérés sont ceux de la règlementation thermiques 2012, c’est-à-dire le chauffage, l’eau chaude sanitaire,
la ventilation, le refroidissement et l’éclairage. Les solutions de
production énergétique renouvelables d’un bâtiment sont limitées
(solaire, géothermie, biomasse). Il faut donc inventer ou réinventer de nouvelles solutions pour consommer moins d’énergie tout
en optimisant le confort des occupants. A travers deux projets,
deux solutions techniques ont été envisagées .
L’isolation thermique performante des bâtiments actuels ainsi que
la récupération d’énergie sur l’air extrait diminuent les besoins
de chauffage. La ventilation est donc devenue un gros poste de
11h-12h
seteC batiment
Acquisitions, cessions et partenariats dans l’immobilier des
centres commerciaux
Unibail-Rodamco est une foncière immobilière européenne. Premier groupe coté
de l’immobilier commercial en Europe
(côté au CAC 40 à Paris et à l’EURO
Stoxx 50), il est présent dans 12 pays
de l’Union Européenne et doté d’un portefeuille d’actifs d’une valeur de 24,5
milliards d’euros au 31 décembre 2010.
Victor
DI RUGGIERO Créé en 1968, le groupe compte environ
1 600 employés .
Le groupe est spécialisé dans la gestion, la promotion et
l’investissement des grands centres commerciaux situés dans les
villes majeures d’Europe, et dans les grands immeubles, bureaux
ou centres de congrès-expositions de la région parisienne.
Dans le cadre du recrutement de jeunes diplômés européens,
Unibail-Rodamco offre la possibilité de réaliser un graduate programme de un an qui consiste en trois missions de quatre mois
sur différents postes au sein de l’entreprise.
L’enjeu est de faire découvrir aux jeunes récemment recrutés les
différents corps de métiers présents au sein d’Unibail-Rodamco
et de leur permettre de choisir ensuite dans quel type de poste
ils souhaitent se développer . Par ailleurs, le graduate programme
32
consommation énergétique . La ventilation naturelle est un moyen
de limiter ces consommations . Le jour elle assure le renouvellement d’air hygiénique imposé par la règlementation. La nuit elle
permet la décharge thermique du bâtiment qui garantit un confort
thermique en été et mi-saison . Pour évaluer quantitativement
les performances de ce type de ventilation, le logiciel TRNSys
(simulations thermiques dynamiques) couplé à un module COMIS
(débit d’air) est utilisé. Une étude est réalisée sur un projet particulier pour évaluer les performances de ventilation naturelle.
Les besoins en chauffage et en eau chaude ne coïncident pas
avec les apports solaires . Les panneaux solaires thermiques ne
sont pas utilisés au maximum sur une année . Pour augmenter
la quantité d’énergie récupérée par les panneaux solaires thermiques, l’étude du fonctionnement d’une cuve de stockage
saisonnier permet d’avoir un premier aperçu de la faisabilité de
ce type de projet et de mettre en place cette solution en accord
avec le département fluide pour une approche originale et différenciante lors d’un appel à projet .
comporte dans la plupart des cas une mission à l’étranger et en
centre commercial pour faire appréhender aux nouvelles recrues
le cœur de métier (les centres commerciaux) ainsi que la dimension européenne de l’entreprise .
Ma première mission s’est déroulée au sein du département
investissement du pôle commerce France, au siège de l’entreprise
dans le 16 arrondissement à Paris . Elle s’articule autour de plusieurs grand sujets d’actualité: quatre projets d’acquisition de
lots dans des centres commerciaux existant en Île-de-France et
en Bretagne, un projet de création de centre dans les Landes
ainsi que sur plusieurs projets de cession de centres de taille
moyenne dans la région Centre et la région Nord. L’objet de la
mission consiste essentiellement en l’analyse financière sur les
projets d’acquisition et de cession, à la réalisation de l’exercice
budgétaire sur les centres en cession délégués au département
investissement ainsi qu’à des tâches annexes consistant à la
réalisation de dataroom, de due diligences et à la mise en œuvre
des processus d’acquisition et de cession . Cette mission est
l’occasion d’acquérir des compétences financières qui viennent
compléter avantageusement les enseignements de la formation
d’ingénieur .
unbail-RodamCo
Géostatistique
L
a pratique de la
Géostatistique
est,
d’abord,
une occasion de rencontres: rencontres
entre des champs
d’application de plus
en plus variés et parfois inattendus, entre
des problématiques
sans cesse renouvelées, et également une
confrontation entre des
objectifs et contraintes
purement techniques
d’une part et les exigences sociales, économiques, environnementales d’un monde
complexe d’autre part .
Autrement dit, tout en
étant fiers de ce que le
néologisme “géostatistique” jadis forgé à l’École des mines ait trouvé droit de cité
dans le Petit Larousse, il est satisfaisant d’observer, au fil
des ans, que l’immuable définition qu’en donne le dictionnaire
s’éloigne de plus en plus de la réalité, et que notre discipline
trouve à s’exprimer bien au-delà de la simple estimation des
gisements miniers. De fait, dans tout domaine où des jeux
de données numériques présentent une organisation spatiale
ou temporelle, la Géostatistique a les outils pour apporter un
éclairage original, à la fois constructif et sans concession. Il
semble que cet aspect transversal et non-conformiste de la
Géostatistique constitue désormais son caractère dominant
au regard des optionnaires, et nous ne manquerons pas dans
le futur de justifier cette appréciation. Ainsi, chaque année, la
diversité des vœux des étudiants constitue une chance exceptionnelle de tester des méthodes nouvelles et de parcourir
des domaines nouveaux, et la garantie d’insuffler un surplus
de dynamisme à l’équipe encadrante . Mais la mise en œuvre
d’une Géostatistique de qualité exige en permanence d’assurer un équilibre, parfois délicat, entre des exigences souvent
contradictoires: garantir une rigueur théorique indispensable
à la fiabilité des résultats tout en conservant un point de vue
pragmatique et réaliste afin que les conclusions abstraites
trouvent à s’appliquer sur le terrain .
Sans oublier une
indispensable déontologie, dans des
domaines où souvent
les contraintes éoconomiques ou environnementales soumettent le géostatisticien à des pressions qui ne relèvent
plus de la science ou
de la technique . . .
Ouverture et équilibre: c’est dans
cet esprit que nous
avons continué à
proposer à la promotion 2008 un voyage
de deux semaines en
Guyane où, dans le
contexte inhabituel et
parfois tourmenté d’un DOM, les visites à des laboratoires, à
des industriels et à des organismes institutionnels ont permis
tout à la fois d’élargir l’horizon des optionnaires et de susciter
un échange ouvert et fructueux avec nos interlocuteurs. Partie intégrante de la scolarité, la mission en Guyane constitue
pour les optionnaires la phase d’initiation à la réalité du
terrain .
Enfin, le souci d’ouverture s’est à nouveau exprimé au
niveau des sujets de l’option: ceux-ci s’étendent depuis son
domaine d’origine qu’est la géostatistique minière, avec
l’étude de gisements de talc et d’uranium, en passant par la
sismique 4D marine, la fissuration de matériaux composites
et en terminant par des thèmes biostatistiques, à savoir la
modélisation probabiliste de durées de vies et l’étude des
facteurs de risques environnementaux d’une certaine forme
de diabète. Nous avons ici l’illustration que notre démarche
méthodologique peut trouver à s’appliquer dans de multiples
domaines et cela souligne le caractère généraliste de l’option
Géostatistique et Probabilités Appliquées en ce qui concerne
les applications .
Pierre CHAUVET et Hans WACKERNAGEL
33
Géostatistique
Soutenance reportée en janvier 2012
Les fondamentaux de l’acquisition sismique et études sur
les fairings pour l’acquisition marine
Les études sismiques permettent de
visualiser les différentes couches du
sous-sol principalement pour l’exploitation des ressources naturelles . Les
Timothée
campagnes d’acquisition ont lieu durant
MOULINIER
les différents phases de l’exploitation :
de l’exploration au monitoring des réservoirs . La diversité des
terrains où l’exploration a lieu, a amené les compagnies de
géophysique et en particulier CGGVeritas à développer des
équipements et des techniques adaptés à la spécificité de
chaque zone sondée. La première partie du graduate program
GéoRise proposé par CGGVeritas est une découverte de ces
méthodes d’acquisition. J’ai eu l’opportunité d’aller sur le terrain au cours d’une mission Ocean Bottom Cable(OBC) qui se
déroule au large de l’Arabie Saoudite dans le golfe persique.
La particularité de cette mission est de déployer les câbles de
récepteurs sismiques au fond de la mer par une profondeur de
10 à 80m dans un champ en exploitation. J’ai notamment étudié
la problématique du positionnement des
récepteurs et des sources sismiques dans cet environnement .
34
Parallèlement, à cette opportunité de découvrir les acquisitions
sur le terrain, j’ai commencé mon emploi au sein de l’équipe de
R&D marine acquisition sur la problématique hydrodynamique
du dispositif permettant de tirer et de positionner les équipements sismiques derrière un navire. Le nombre de streamers
trainés est de plus en plus élevé et les problématiques hydrodynamiques prennent de plus en plus d’importance . En particulier
de nombreux câbles sont trainés dans l’eau pour transmettre
les forces mais aussi l’alimentation électrique et le transfert
des données. Pour réduire la trainée mais aussi les instabilités
et le bruit, des fairings sont utilisés pour modifier le caractère
cylindrique des câbles. La performance de ces dispositifs n’est
pas établie au sein de CGGVeritas et l’entreprise montre une
volonté de comprendre les phénomènes en jeu et d’optimiser
les fairings utilisés suivant la disposition des câbles (leur direction par rapport au flux), la configuration sismique recherchée et
leur résistance à l’environnement auquel ils sont exposés .
CggVeRitas (PaRis)
Gestion scientifique
L
a gestion est un art tout d’exécution, et c’est pourquoi l’essentiel des enseignements dispensés aux
élèves de l’option gestion scientifique a pour cadre
leurs travaux de fin d’études. Ces travaux portent sur des
questions que se posent des organisations au sein desquelles les élèves mènent leurs investigations tout au long
de l’année scolaire . Ils sont attentivement suivis par des
chercheurs du Centre de gestion scientifique, qui les rencontrent chaque semaine. Il est demandé aux élèves, non
seulement une analyse approfondie, mais aussi la mise
en œuvre d’une réforme, fût-elle modeste, car en matière
de gestion la route peut être longue entre une idée et son
application, et il est souhaitable que les élèves en fassent
l’expérience dès l’École.
L’épithète “scientifique” se justifie notamment par le
fait que les élèves de l’option apprennent avec soin les
disciplines formalisées qui trouvent un usage en gestion
(calcul économique, recherche opérationnelle, théorie de
la décision, etc.).
Mais c’est plutôt aux sciences naturelles qu’aux sciences
exactes que cette épithète fait référence, car le monde
de la gestion, en dépit de l’abondance de la littérature,
est encore mal connu, et il est demandé aux élèves un
effort soutenu d’observation, de dialogue avec les acteurs
du terrain, et de recul critique devant les fortes impressions que ne manque pas d’inspirer la fréquentation de
cet univers du commandement et du jugement . C’est sur
ces derniers aspects que porte l’effort principal du corps
enseignant .
Equipe pédagogique
Franck Aggeri, Mélodie Cartel, Rébecca Croisel,
François Engel, Daniel Fixari, Sébastien Gand,
Frédérique Pallez, Claude Riveline et Grégory Rolina,
enseignants-chercheurs à l’Ecole .
Frédérique PALLEZ
35
Gestion scientifique
(1)
17h-18h
Conduite d’un projet d’externalisation des fonctions
d’impression
Propriétaire de plus de 300 marques
de produits de grande consommation,
pour un chiffre d’affaires annuel avoisinant les 100 milliards de dollars, le
groupe américain Procter & Gamble a
externalisé l’ensemble de ses services
support au début des années 2000. Via
sa direction de projets, le département
Chivoine
Information and Decision Solutions est,
depuis, en charge du pilotage de la
REM
relation, au niveau mondial, avec des
partenaires privilégiés (HP, Xerox, IBM, Microsoft…) et assure
le rôle de conseil interne en technologie .
Plus particulièrement, l’unité Site Services cherche à améliorer l’ensemble des infrastructures de travail pour l’ensemble
des employés du groupe, visant simultanément des gains de
productivité, une réduction des coûts, et une facilité d’utilisation accrue. Parmi les divers projets menés à Bruxelles et
à Rotterdam au cours de ce stage, l’élève a été chargé du
déploiement d’un nouveau service d’impression fourni par Xerox
pour atteindre ces trois objectifs. Nécessitant des changements
d’habitude significatifs de l’ensemble des employés, ce nouveau
service a été bâti, tant d’un point de vue technique que d’un
point de vue des usages, à partir d’une situation non rationnalisée, en cherchant à assurer une transition optimale. A travers
ce projet, ce sont les modalités de conduite d’un changement
organisationnel qui sont analysées, et, plus généralement, le
modèle de gestion d’une grande entreprise américaine.
PRoCteR & gamble - global business seRViCes
(1) Les demandes de rapports écrits et les propositions de nouveaux sujets d'étude seront adressées au Centre de Gestion Scientifique,
école des mines de Paris, 62 boulevard Saint-Michel, 75272 PARIS CEDEX 06 - e-mail : [email protected]
36
Ingénierie de la conception
R
épondant aux besoins croissants d’’une économie fondée sur la
création de produits et de services, l’’option Ingénierie de la Conception forme aux méthodes de la conception industrielle et prépare à la
gestion de projets innovants en entreprise .
Les enseignements s’’appuient sur les progrès importants des recherches
en conception et des pratiques industrielles . Le renouveau des théories
de la conception offre les moyens de conduire de façon rigoureuse des
raisonnements créatifs, adaptés aux enjeux contemporains de l’innovation
intensive . Ces théories permettent de développer de nouvelles méthodes
et de nouvelles formes d’organisation de la conception innovante (projet
innovant, plates-formes de conception, conception par les usages,...).
L’’option présente les bases scientifiques de ces démarches et mobilise une
pédagogie active (ateliers de conception, missions en entreprise, initiation
au design...) permettant d’’assimiler ces notions dans des contextes industriels variés. Les élèves acquièrent ainsi une meilleure appréhension des
métiers et des stratégies du développement industriel. En troisième année,
ils consolident ces acquis par un travail en entreprise où ils participent à
des développements de produits ou de services en contribuant à améliorer
les méthodes de conception et de gestion de ces projets .
Pascal LE MASSON et Benoît WEIL
Équipe pédagogique :
Armand Hatchuel, Professeur associé
Blanche Segrestin, Franck Aggeri, Mathias Béjean, Sophie Hooge, Akin Kazakçi,
Philippe Lefèbvre, chercheurs associés
Partenaires académiques :
Michel Nakhla (Agro-Paristech), Christophe Midler (Ecole Polytechnique),
Maurille Larvière (Strate College design), Delphine Manceau (ESCP-EAP)
Albert David (Université Paris Dauphine)
37
Ingénierie de la conception
Note : Dans l’option Ingénierie de la Conception, les élèves en VS peuvent choisir entre deux parcours : un approfondissement
scientifique en lien avec les recherches en ingénierie de la conception, ou un deuxième stage en entreprise pour un complément de
formation. Cette année, une optionnaire a choisi la première formule, un optionnaire la seconde.
10h30-11h30 Veille concurrentielle innovation sur les objets intelligents
Les développements récents des nouveaux systèmes de communication
rendent possible la conception d’une
nouvelle gamme d’objets dits intelligents
ou connectés . Pour les entreprises,
ces produits et les services associés
constituent un nouvel espace de croissance et de compétition. Anticipant des
Victor
demandes futures de ses clients, Boston
SEBAG
Consulting Group a demandé à l’étudiant de réaliser un état de l’art sur ce champ d’innovation .
Victor Sebag, en mobilisant les théories de la conception,
a réalisé une cartographie des connaissances et des voies
d’exploration sur le sujet, cette cartographie devant pouvoir être
facilement adaptée aux contextes spécifiques des clients du
cabinet. Il s’est efforcé de constituer et de discuter une méthode
raisonnée à partir de cette expérience et de la comparer aux
approches de la prospective .
boston Consulting gRouP (PaRis)
11h30-12h30 Comprendre les fonctionnements et la performance
d’un entrepreneuriat collectif et créateur de valeur grâce
aux théories de la conception
La Chalmers School of Entrepreneurship
forme des étudiants à l’entrepreneuriat
en les faisant travailler sur des idées
provenant de concepteurs associés à
l’incubateur. Les entreprises qui en sont
issues présentent un taux de survie
étonnamment élevé et incorporent un
Clémence
effort de conception important dans les
produits et services qu’elles proposent .
CARREEL
Comment expliquer ces résultats ?
Clémence Carreel a analysé les raisonnements de conception
conduits sur plusieurs projets. Elle met en évidence que beaucoup d’entre eux développent une stratégie de gestion de risque
qui ne passe pas par la minimisation de l’exploration –logique
38
souvent suivie en matière d’entrepreneuriat- mais par l’identification et l’exploration d’un potentiel de valeur . Elle montre que
ce processus est collectif et qu’il implique, au-delà des étudiants
porteurs du projet, les « pourvoyeurs d’idées », les experts de
l’incubateur et les encadrants de la formation.
Ces travaux mettent en évidence une forme originale d’entrepreneuriat et de formation qui insiste moins sur le développement d’une « bonne idée » que sur la constitution de capacités
de conception collective . Ils ouvrent la voie à des outils d’analyse de risque et d’évaluation des projets rendant mieux compte
de ces formes de performances.
CHalmeRs uniVeRsitY oF teCHnologY
(gÖteboRg, suède)
Innovation et entrepreneuriat
L’
option Innovation et entrepreneuriat est une option
de management. Elle prépare les élèves à la création
d’activités économiques basées sur des innovations.
Ces activités peuvent donner lieu à la création de nouvelles
entreprises ou de nouvelles entités au sein de groupes existants (intrapreneuriat). L’option apporte aux élèves des compétences (identifier et saisir des occasions d’innovation ou de
création, générer des idées, gérer l’incertitude, communiquer,
négocier, constituer et diriger une équipe…) et des connaissances (en marketing et innovation, finance entrepreneuriale,
management de l’innovation, construction de business plans,
stratégie, propriété intellectuelle…) qui permettent d’affronter
les situations entrepreneuriales que les ingénieurs rencontreront de plus en plus souvent quel que soit le secteur dans
lequel ils évolueront et la fonction qu’ils occuperont.
Les enseignements de 2e et de 3e années comportent trois
ensembles d’activité :
- des modules d’enseignements sur l’innovation, l’entrepreneuriat et la finance entrepreneuriale (où interviennent
des professeurs de business schools françaises et européennes),
- des ateliers avec de nombreux créateurs d’entreprises et
professionnels : le management de la nouvelle entreprise
innovante, le business model, la communication et le marketing des innovations, le capital-risque, l’entrepreneuriat
social, la création d’entreprises dans les domaines des
technologies propres et du développement durable, la dynamique entrepreneuriale au sein d’un grand groupe industriel,
- le projet lean start-up qui propose aux optionnaires de se
frotter à la création d’entreprise en développant pendant 4
mois - d’octobre à janvier – leur propre projet. Les élèves
répartis en groupes de 3 ou 4 sont suivis par un entrepreneur aguerri et par le professeur d’option. Fin janvier, le
projet est présenté devant un réel comité d’investissement .
Cet exercice complète et permet une mise en pratique des
modules d’enseignements et des ateliers .
En fin de troisième année, les élèves mènent un travail
pratique qui porte sur une situation réelle (en France ou à
l’étranger) dans une start-up, un grand groupe ou une institution de l’écosystème entrepreneurial. Les pages qui suivent
présentent ces sujets pour l’année 2011
Philippe MUSTAR
Professeur à Mines ParisTech,
responsable de l’option Innovation et Entrepreneuriat .
39
Innovation et entrepreneuriat
14h-15h
Développer et imposer une vision de marché : le retail
Analytics
CaptainDash est une startup qui propose des tableaux de bord aux directeurs marketing des entreprises de la
distribution. Il s’agit de mettre à disposition de ces utilisateurs, sous forme de
graphiques, toutes les données de l’entreprise (CRM, ventes, investissements
média) ainsi que des données exogènes
Kilian
(météo, trafic routier, cours boursier) qui
BAZIN
influencent le comportement d’achat.
Le consommateur d’aujourd’hui est doté de pouvoirs importants
: il est mieux informé, mieux conseillé et plus mobile qu’il ne
l’était avant l’émergence de l’Internet, de l’e-commerce et des
15h-16h
Construire une méthode de développement agile au sein
d’une start-up du Web
Depuis avril 2011, la start up Shopvolution développe l’application Shopcade
sur Facebook. Shopcade est une application de shopping social qui repose sur
les mécanismes de l’affiliation. Les utilisateurs peuvent se connecter sur l’application pour créer leur propre magasin à
partir du catalogue de produits fournis par
Clément
Shopcade. Ils l’utilisent pour recommanFROT
der à leurs amis des produits (ils ne possèdent pas ces produits mais en font simplement la promotion).
Lorsqu’une vente est réalisée, la personne qui a recommandé le
16h-17h
produit et l’acheteur se partagent une commission .
Cette application est développée selon la méthode «agile».
Contrairement au modèle «en cascade», le développement se
fait par itération (sur des périodes de deux semaines). Ce modèle
permet d’être très réactif et d’intégrer des changements dans le
développement du produit. Cette caractéristique est particulièrement intéressante pour les start-ups qui doivent constamment
ajuster leur projet avec les retours d’expérience quotidiens . Le
travail d’option a pour objectif de montrer, en pratique, les effets
du développement «agile» sur la construction de Shopcade.
sHoPVolution (londRes)
Peut-on concilier service personnalisé et respect de la vie
privée ?
Aujourd’hui, de plus en plus de services
reposent sur la collecte de données
personnelles . Pour certains, c’est une
voie idéale pour satisfaire au mieux l’utilisateur . Pour d’autres, au contraire, ces
données représentent une dégradation
du service car elle est ressentie comme
intrusive .
Thibaud
Il existe des cadres juridiques de protecANTIGNAC
tion des données personnelles auxquels
les entreprises doivent se conformer. Des propositions techniques commencent également à se répandre dans la communauté informatique. Cependant, il n’existe pas de moyen facile,
ni d’outil performant à l’usage du développeur ou de l’architecte
40
réseaux sociaux. Pour espérer rétablir l’équilibre de leur relation
au consommateur, les distributeurs tentent de tirer parti du grand
volume d’informations disponible via les technologies mobiles,
l’Internet ou leurs programmes fidélité... Pour cela, CaptainDash
a mis au point des technologies de web analytics qui analysent
leurs données et réalisent du retail analytics . Datavisualisation,
big data, business intelligence, open data sont les clés d’entrée
dans ce monde du traitement des données .
Le travail d’option consiste à épauler le directeur général de la
start-up dans le développement, la mise en forme et la promotion de ces idées au sein de l’écosystème des distributeurs et
des professionnels de la donnée.
CaPtaindasH (PaRis)
système pour prendre en compte cette problématique. Dans
un monde où la mise sur le marché d’un produit doit être la
plus rapide possible, le respect de la vie privée peut être perçu
comme une contrainte handicapante face à des concurrents
peu scrupuleux .
Sera-t-on condamné, dans le futur, à devoir choisir entre respect
de la vie privée et fonctionnalités d’un service ?
Après une introduction aux enjeux du respect de la vie privée
dans les systèmes d’information, une voie permettant de surmonter les difficultés actuelles sera présentée. Il sera ainsi
montré comment l’utilisation de méthodes formelles, cœur du
travail technique réalisé pendant ce travail d’option, peut permettre de l’emprunter .
inRia (gRenoble)
Machines et Énergie
L
a Conversion de l’énergie, objet de l’Énergétique est une préoccupation majeure de tout ingénieur .
La maîtrise de l’énergie ne
consiste pas seulement dans
son utilisation efficace, mais
aussi dans le choix et l’emploi
optimal des équipements et
dans leur fiabilité- ; en outre
elle s’efforce de plus en plus de minimiser les impacts
sur l’environnement . Ceci tant pour la conversion d’une
énergie primaire en une énergie utilisable (ex. raffinerie, centrale électrique) que pour la conversion finale
(ex. : moteur automobile, échanges thermiques, circulation des fluides).
C’est pourquoi, on ne peut pas séparer énergétique et
équipement, car on se heurte en pratique à bien des
limitations techniques qui viennent des moyens matériels
disponibles, en particulier des machines, ainsi que de leurs
conditions d’usage. C’est ce souci d’applications concrètes
et de réalisation effectives que veut marquer l’association
du mot Machines à celui d'Énergie dans la dénomination
de l’option .
Révélés par les chocs pétroliers, au cœur des grandes
questions environnementales, les problèmes énergétiques
ne peuvent pas se résoudre sur le moyen terme sans un
flux d’innovations techniques dans un certain nombre de
secteurs clés : Automobile, Aéronautique, Réseaux Énergétiques,… Ces secteurs constituent le domaine de l’option
Machines et Energie .
L’innovation technique est importante dans ces secteurs
et pousse perpétuellement le travail de l’ingénieur au plus
près des limites physiques (limites thermodynamiques,
possibilités des matériaux, capacités de calcul). Citons- :
- En aéronautique : l’aérodynamique, les structures, la
poussée, l’économie de carburants,…
- Dans l’automobile : les moteurs, les transmissions, le
roulage, l’aérodynamique externe, le confort, la thermique sous capot .
- En matière d’énergie : le rendement des machines
thermiques, les économies d’énergie, la limitation des
impacts environnementaux, le calcul des coûts et tarifs,
les mécanismes économiques .
L’importance de ces enjeux
montre l’ambition de l’option
Machines et Energie . Elle
permet de mettre un certain
nombre d’élèves de l’école
au contact de défis majeurs,
de réalités industrielles complexes, pour une période limitée de deux ans, qu’ils choisissent ou non d’y démarrer
ensuite leur activité professionnelle. Ils y acquerront de
toutes façons une première expérience irremplaçable.
Jérôme ADNOT, François-Pascal NEIRAC
Responsables des stages 2010-2011 :
• Messieurs
Jean-Mélaine FAVENNEC (EDF R&D), Sébastien
HITA-PERONA (Areva), Xavier PAUBEL (Air Liquide), Philippe
PROUFF (Areva), Carlo RENNA (Air Liquide), James TAVERNER
(IHS CERA)
• Messieurs Jérôme ADNOT , Christophe COQUELET
41
Machines et Énergie
Vendredi 9, mercredi 14 et jeudi 15 décembre 2011 - L218 et L213
Vendredi 9 décembre
10h30-11h30 Etude des leviers technico-économiques du coût des
éoliennes offshore
Le marché de l’éolien offshore est en
plein essor en Europe, avec un objectif
de capacité installée à l’horizon 2020 de
35 à 50 GW, alors que les installations
actuelles ne dépassent pas les 3GW.
Profitant d’une géographie des vents
favorables avec des vents plus forts
et réguliers en mer, l’éolien offshore
Auxence
GROS-BOROT est vu comme une des pistes pour
répondre à l’objectif 20-20-20 de l’Union
Européenne en matière de mix énergétique. Si le marché de
l’éolien onshore a atteint aujourd’hui une certaine maturité sur
les technologies et le déploiement de parcs éoliens, la dimension
maritime, avec des turbines installées toujours plus loin des
côtes (où les profondeurs sont toujours plus importantes), reste
encore à maitriser .
AREVA se positionne avec la turbine M5000 (5MW) comme
un nouvel acteur avec de fortes ambitions sur ce secteur. Un
des objectifs du travail d’option est de fournir des éléments
d’analyses des marchés nationaux émergents, notamment
en termes de politiques incitatives de rachat de l’électricité
(Feed-in tariffs). Le coût de production de l’électricité étant
un enjeu majeur pour la pérennité de la technologie éolienne
en mer, il est nécessaire d’identifier les leviers économiques
et technologiques agissant sur le LCOE (Levelized Cost of
Energy). Un travail de cartographie des clients potentiels sera
réalisé et un début de formalisation de la veille technologique
mis en place. Enfin, des réflexions sur l’offre d’AREVA WIND en
termes de compétitivité de coût de l’électricité et d’intégration
dans celui-ci des composantes d’installation en mer devront
constituer un point fort de ce travail d’option.
aReVa Wind
Mercredi 14 décembre
9h30-10h30 Meilleure caractérisation des paramètres primaires des
réacteurs nucléaires
Les
températures
du
circuit
primairejouent un rôle primordial sur
le fonctionnement normal du réacteur.
Elles sont utilisées pour établir : les
protections du cœur,l’élaboration de
la puissance thermique primaire, la
régulation des grappes de commande,
la mesure du débit primaire par bilan
Thibaut
enthalpique
MERCIER
La connaissance précise du débit
primaire représente un enjeu important de l’exploitation des
42
tranches : les essais périodiques permettent de vérifier la valeur
de ce paramètre d’intérêt pour la surveillance thermohydraulique
du cœur et des critères mécaniques pour les assemblages et les
internes de cuve .
Mais la mesure du débit primaire est perturbée par le phénomène
d’hétérogénéité de température en branche chaude qui biaise
les mesures de températures utilisées pour calculer ensuite le
débit dans les boucles primaires. Il s’agit d’améliorer la prise en
compte de ces hétérogénéités .
edF - R&d
10h30-11h30 Besoins en flexibilité du système gazier britannique
Les sources d’approvisionnement du
système gazier britannique sont en
pleine mutation . Le Royaume-Uni,
historiquement exportateur net de gaz,
a en effet vu ses réserves gazières
Xavier
diminuer considérablement jusqu’a
devenir importateur net au milieu de
LAMBIN
la dernière décennie. Cette tendance,
appelée a se perpétuer voire à s’accentuer, pose des réelles
questions d’indépendance énergétique, mais aussi de flexibilité
de l’offre en gaz. En effet, la consommation en gaz est marquée
par d’importantes variations au cours de l’année, tant à
l’échelle saisonnière que journalière. Auparavant largement
autosuffisant, le Royaume-Uni bénéficiait d’une source locale de
flexibilité de la production, permettant une adaptation aisée aux
variations de la demande. Il avait donc des besoins limités en
stockage, la flexibilité étant assurée par les champs gaziers. Au
vu la diminution de ses ressources, le pays va faire appel à de
nouvelles sources d’approvisionnement hors de ses frontières,
dont la flexibilité saisonnière et journalière est incertaine et
difficilement contrôlable.
L’augmentation des réserves de stockage est donc à l’heure
actuelle un débat important au Royaume-Uni : l’étude vise à
identifier et comprendre les caractéristiques des différentes
sources d’approvisionnement, puis à effectuer une étude
prospective de l’évolution de ces caractéristiques à l’horizon 2035 .
Des lors, il sera possible d’identifier des besoins en flexibilité de
court ou long terme supplémentaires, par un stockage physique
ou la diversification des sources d’approvisionnement.
iHs-CeRa
Jeudi 15 décembre
10h30-11h30 Etude de l’oxy-combustion charbon en réacteur à lit fluidisé
Pour l’Air Liquide, l’oxy-combustion
est un axe de développement fort car
elle présente de nombreux avantages
comme la diminution de la consommation
du combustible, l’obtention de transferts
de chaleur plus élevés ou la réduction
Paul
des émissions polluantes . Un de ses
BERHAUT
axes de recherche est le développement
d’oxy-brûleurs dédiés au précalcinateur de cimenterie pour la
capture du CO2. En effet, ces précalcinateurs sont responsables
de 80% des émissions totales de CO2 dont la moitié provienne
de la décarbonatation du calcaire et l’autre moitié de la
combustion qui apporté la chaleur nécessaire à cette réaction
de décarbonatation.
L’objectif du stage est de réaliser le montage des dispositifs
expérimentaux de gestion du charbon et par la suite de
caractériser une technologie de combustion de charbon à
travers l’impact de l’aérodynamique de fluidisation (vitesse,
taux de charge) sur le domaine de fonctionnement du brûleur
grâce à un four vertical pilote de 1MW.A l’aide de l’étude
bibliographique et sous la direction du coordinateur de projet,
un plan d’expérience sera défini pour la caractérisation d’une
première technologie de combustion en terme de dégagement
de chaleur (profil température et de flux) et de niveau d’imbrûlés
(CO) à travers l’impact de l’étagement et de l’aérodynamique
d’injection d’oxygène et de charbon.
aiR liQuide CRCd
Ayant eu lieu antérieurement
Recherche des paramètres déterminant les défauts sur une
ligne de production de verres destinés aux installations
photovoltaïques
Sur la ligne de production de verres
imprimes et revêtus de l’usine
européenne du groupe qui est en train
d’être dupliquée en Chine, un certain nombre de défauts se
manifestent épisodiquement : gouttes, traces frottées, etc. Par
ailleurs le passage éventuel a des verres de type float peut
générer de nouveaux problèmes. Il importe donc de comprendre
et maitriser les sources de ces défauts.
Les méthodes envisagées sont d’abord l’observation : dans
quelles conditions particulières ils se manifestent, comment les
Bohan
JIN
operateurs les diminuent . Des méthodes statistiques pourront
être utilisées si des données ont été collectées ou peuvent être
collectées. On peut aussi conduire des campagnes visant a faire
apparaitre les défauts quand les machines sont disponibles.
Les défauts principaux repérés pour le moment sont : gouttes
face avant (Tropfer), marques longitudinales (Ruckseite
Verschuntzung), gouttes face arrière (Wischwalze).
saint-gobain - mannHeim
43
Master Stratégies
Energétiques
C
e Master habilité PARISTECH et Education Nationale permet
d’accueillir à l’ENSMP d’excellents étudiants provenant des
Ecoles partenaires de divers pays du monde .
C’est dans un contexte énergétique en pleine évolution que le Master
Pro Stratégies Energétiques propose à des étudiants issus de formations scientifiques et techniques arrivés dans leur cinquième année
d’études (au moins) d’acquérir des compétences complémentaires de
leur diplôme de base. Il est construit autour de la cinquième année
d’études des Ingénieurs Civils (troisième année scolaire de l’ENSMP)
et notamment des enseignements spécialisés des options Machines
Energétique, Economie Industrielle, Droit et Economie de l’entreprise,
Finance, Sol et Sous-sol. Les étudiants acquerront ainsi un second
volet de compétence qui les rendra aptes à participer à l’élaboration
des politiques énergétiques de leur entreprise ou de leur pays en restant en liaison avec les entreprises et acteurs institutionnels français
Les connaissances techniques que comprend ce Master permettent
d’analyser les facteurs déterminants de la concurrence entre énergies
et les composantes techniques des choix des entreprises et des pays .
Le tronc commun de gestion et de droit s’applique aux entreprises et
aux pouvoirs publics et encadre les décisions qui peuvent être prises
par les acteurs techniques . Des enseignements spécialisés correspondant aux techniques nouvelles et à l’émergence de grands marchés énergétiques rendent les élèves directement opérationnels sur
ces thèmes. Les soutenances décrites ci-après permettent de valider
l’ensemble de ces acquis scolaires, avant une mission de fin d’études
en entreprise .
Gilles LE BLANC (CERNA), Jérôme ADNOT
Philippe RIVIERE (CEP)
Responsables des stages
• Mesdames Valérie Langlais, Cécile de Montureux, Hoang Vu Kim
Phuong
• Messieurs Frédéric Bonne, Gustavo Mañez Gomis, Peter Styles
• Messieurs Bruno Duplessis, Dominique Marchio, Pascal Stabat,
Assaad Zoughaib, Hans Wackernagel
45
Master Stratégies Energétiques
Lundi 16 Janvier 2012 - À préciser ultérieurement
9h-10h
Eclairages sur le marché de l’énergie en Europe
The European Federation of Energy
Traders (EFET) promotes and facilitates
European energy trading in open,
transparent and liquid wholesale
markets, unhindered by national borders
or other undue obstacles. EFET currently
Giulia
represents more than 90 energy trading
ACQUARELLI companies, active in over 27 European
countries. In this context, EFET is a stakeholder in all European
10h-11h
(FEM), est un partenariat entre le Programme des Nations Unies
pour l’environnement (PNUE), les deux plus grands fabricants
d’éclairage dans le monde OSRAM A et Philips Lighting, et le
National Lighting Test Centre (NLTC).
Dans ce cadre, le PNUE contribue à développer un modèle
bottom-up du marché des ampoules dans des pays cibles.
L’objectif est de disposer pour ces pays d’une évaluation des
consommations d’éclairage par poste, afin de pouvoir calculer le
potentiel d’économies d’énergie, de gains économiques pour le
client final et de réductions des émissions de CO2 que les pays
peuvent atteindre en remplaçant les technologies d’éclairage
conventionnelles pour des technologies plus efficaces.
uneP
Etude de l’intérêt énergétique de la ventilation double-flux
dans les bâtiments neufs
La Réglementation Thermique 2012
impose de très faibles consommations
d’énergie pour l’ensemble des postes de
consommation des bâtiments. Certains
postes de consommation étant difficiles à
réduire, comme par exemple l’eau chaude
sanitaire, ceux pour lesquels des solutions
Younness
existent tel le chauffage sont minimisés
EL FOUIH
: les besoins de chauffage dans les
nouveaux bâtiments ne dépassent pas 10 ou 20 kWh/m2.
La ventilation double flux avec récupération de chaleur est
aujourd’hui une solution recommandée voire même obligatoire
dans tous les types de bâtiments (tertiaires et résidentiels).
Cependant, le niveau d’isolation des bâtiments étant déjà très
46
eFet
Transfert international de technologie dans le domaine de
l’éclairage efficace
La mission se déroule au sein de la
Division de la Technologie, l’Industrie et
l’Économie du Programme des Nations
Unies pour l’Environnement (PNUE).
L’initiative « en.lighten » aborde le
défi d’accélérer l’évolution du marché
Fernando
mondial vers des technologies
DIEZ
d’éclairage écologiquement durables
en développant une stratégie mondiale coordonnée et en
apportant un soutien technique au remplacement progressif
de l’éclairage inefficace. L’objectif est la réduction à l’échelle
mondiale des émissions de gaz à effet de serre (GES) liées
à l’éclairage et du mercure issu de la combustion du charbon.
L’initiative, soutenue par le Fonds pour l’environnement mondial
11h-12h
consultations regarding the energy market legislation in Europe.
The internship consists in preparing a number of positions on
key topics. Amongst those hot topics, the internship should
address the liberalization of electricity market - what are the
impacts of the French “loi Nome” on the electricity markets – and
the concentration of energy companies in Europe.
élevé, la surconsommation électrique des ventilateurs n’est pas
forcément compensée, en énergie primaire, par les gains sur le
besoin de chauffage.
La première étape consiste à modéliser, à l’aide du logiciel
TRNSYS, quatre types de bâtiments ayant différents usages,
adaptés aux exigences de la RT 2012. Pour ces bâtiments,
une simulation dynamique de la consommation énergétique est
réalisée avec une solution de ventilation simple flux de référence
et une VDF afin de dresser un bilan énergétique global. Une
étude paramétrique permet d’investiguer l’adéquation du
système et de conclure par rapport à la rentabilité énergétique
du système en fonction du climat et des besoins énergétiques
du bâtiment.
altRan ReseaRCH
14h-15h
Intégration entre ASU et terminaux de regazeification de
GNL
This internship takes place at Air Liquide
Engineering and concerns the energy
integration of Air Separation Units
(ASU) and liquid natural gas (LNG)
regasification terminals.
The separation of air into its components
Rebecca
(N2, O2, Ar, He, Kr, etc.) occurs during
PINTO
its cryogenic distillation in ASUs. The
frigorific energy required for this procedure on an industrial scale
is very costly, both financially and in terms of natural resources
used. Liquid natural gas (at cryogenic temperatures) contains
15h-16h
aiR liQuide
Amélioration du modèle utilisé pour le bilan prévisionnel
A la demande du Ministère en charge
de l’Energie, RTE réalise tous les
deux ans un bilan prévisionnel de
l’équilibre offre-demande d’électricité
en France, afin de préparer le
programme des investissements de
Luis
production d’électricité : des prévisions
RAMIREZ
de consommations à long terme sont
estimées en énergie et en puissance, à partir de modèles
sectoriels, qui permettent de décomposer la consommation par
usage et/ou par secteurs d’activité homogènes.
16h-17h
frigorific energy that is lost during its regasification; therefore, the
thermal synergy between the ASUs and the LNG regasification
terminals is a natural one .
The internship involves examining the technical and economic
feasibility of this synergy with the different possible ASU setups,
and a synthesis of the results in the form of a “decision-making
tool” .
Dans le cadre de l’amélioration de ces modèles, RTE souhaite
utiliser l’outil CHARTER d’ENERGIE DEMAIN afin de réaliser
une étude du type bilan prévisionnel, avec les mêmes donnés
et hypothèses utilisées par le modèle CRONOS de RTE. RTE
attend de la comparaison des deux bilans et des hypothèses
(usages utilisés pour désagréger et profils horaires) un éclairage
sur les usages dont la modélisation devrait être améliorée en
vue d’augmenter la fiabilité des prévisions, ainsi que des pistes
d’amélioration des modélisations de ces usages .
Rte
Etude de sensibilité dans la modélisation de roll front
KATCO, filiale d’AREVA, exploite au
Kazakhstan un gisement d’uranium de
type roll-front sur les sites miniers de
Muyunkum et de Tortkuduk. Les roll front
se forment dans une formation aquifère
limitée par des formations imperméables.
La précipitation de l’uranium se produit
Irina
à l’interface entre les eaux oxydantes,
SIN
enrichies en uranium, provenant de
l’amont du bassin et les eaux réductrices de l’aval.
La technique minière de la récupération in situ (ISR) est
particulièrement adaptée aux caractéristiques de ces gisements
(profondeur, formation perméable, faible teneur). Cette technique
consiste à injecter dans la formation aquifère minéralisée une
solution lixiviante (enrichie en acide sulfurique chez KATCO)
visant à mettre en solution l’uranium. C’est un procédé en «
circuit fermé » : les solutions acides enrichies en uranium sont
pompées, envoyées en usine pour traitement et réinjectées
dans l’aquifère.
L’optimisation de ce procédé repose en partie sur la
compréhension du transport des solutions dans l’aquifère et
des réactions géochimiques contrôlant le mise en solution de
l’uranium. Une approche de modélisation par transport réactif est
ainsi mise en place afin de développer un outil de modélisation
de l’ISR. Le caractère prédictif de ces modèles repose toutefois
sur la bonne représentativité des données d’entrées, c’est-àdire la description de l’aquifère lixivié : lithologie, état redox et
distribution des teneurs en uranium. La géologie de l’aquifère est
renseignée via la description des carottés et/ou des diagraphies
réalisées lors des différentes campagnes de forages. La
reconstitution d’images complètes 3D du gisement peut alors
se faire par modélisation géostatistique à partir des données
ponctuelles connues .
L’objectif de ce stage est d’étudier la sensibilité de la modélisation
en transport réactif vis-à-vis de la variabilité proposée par la
modélisation stochastique des caractéristiques du gisement :
l’influence de la variabilité de l’hétérogénéité de la répartition des
teneurs en uranium ou de celle du volume du corps minéralisé
sera étudiée par exemple
aReVa
47
MAREVA
tracteurs robotisés évoluent dans un environnement naturel peu
structuré avec des conditions d’adhérence très variables, mais
aussi dans les domaines du nucléaire, de la route automatisée,
de la robotique spatiale et sous-marine, sans oublier la robotique
humanoïde…
La robotique met ainsi à contribution l’essentiel des domaines
scientifiques des sciences de l’ingénieur : la mécanique au niveau
des modèles des systèmes poly-articulés, de la locomotion et de
la préhension, l’automatique pour la planification de trajectoires
et la commande en boucle ouverte ou fermée, l’électronique pour
l’implémentation des contrôleurs en temps réel et l’instrumentation, l’informatique au niveau du traitement des données capteurs
et des langages de programmation, la vision par ordinateur et le
traitement d’images… jusqu’aux sciences sociales et politiques
qui doivent prendre en compte l’irréversibilité du progrès technique dans l’organisation des sociétés humaines du futur.
L’option P08 en visite en stage d’option à Barcelone
L
es options “Automatique”, “Robotique” et “Vision et Morphologie” ont un contenu lié aux Technologies de l’Information et
de la Communication. MAREVA coordonne et mutualise les
compétences dans les domaines des Mathématiques Appliquées,
de la RobotiquE, de la Vision et de l’Automatique. En effet, pour
développer des projets de plus en plus complexes, par exemple dans
des domaines multi disciplinaires tels que la robotique chirurgicale
ou l’automobile, il est important de maîtriser des concepts d’automatique, de vision, de traitement d’images et de robotique.
•
•
L’Automatique est une science de l’ingénieur qui analyse les
propriétés des systèmes dynamiques, leur commande et leur
réalisation. La diversité apparente des systèmes dynamiques
abordés (systèmes différentiels linéaires ou non, systèmes récurrents, systèmes à événements discrets, systèmes dont l’évolution
est décrite de manière incertaine, possédant des entrées déterministes - les commandes - ou aléatoires – les bruits, observés au
travers de capteurs…), la diversité de leur provenance (phénomènes mécaniques, électriques, hydrauliques, aérodynamiques,
physico-chimiques, biologiques, économiques…) et la diversité
des objectifs de commande (suivre des trajectoires de référence,
respecter des consignes, travailler au moindre coût, rendre le système insensible à certaines perturbations…) expliquent l’étendue
de la palette des outils mathématiques nécessaires à leur étude
(algèbre, analyse, géométrie différentielle, topologie, probabilités,
optimisation…).
Face à cette réalité multiple, ce sont les concepts fondamentaux
de modèle, relation entrées/sorties, commandabilité et observabilité, stabilité, robustesse…qui font l’unité de l’automatique.
Un système Robotique est un mécanisme doté de moyens de perception, de raisonnement et d’action qui lui permettent d’interagir
avec son environnement .
Il y a une vingtaine d’années, la robotique s’est développée
initialement dans le domaine manufacturier sous forme de bras
manipulateurs destinés à des tâches de soudure, de peinture,
de manutention, d’assemblage. Cette robotique, dite industrielle,
a permis un accroissement important de la productivité et de
la flexibilité des ateliers de production en soulageant l’homme
de travaux pénibles. Toutefois, l’univers de la production est
relativement bien structuré et déterministe, si bien que le robot
industriel peut travailler le plus souvent “en boucle ouverte” par
rapport à son environnement. Au-delà de l’activité manufacturière,
la robotique a diffusé dans de nombreux autres domaines où
l’environnement est moins bien connu, voire incertain ou même
hostile. C’est le cas par exemple en robotique agricole où les
•
La Vision et morphologie donne aux élèves la maîtrise de l’interprétation des images par ordinateur . Elle se nourrit de la diversité
et de la richesse des applications du traitement d’images réalisées au Centre de Morphologie Mathématique (CMM). Celui-ci a
développé une théorie et une méthode de traitement d’images, la
morphologie mathématique, qui s’est montrée féconde dans les
domaines d’applications les plus divers .
Le praticien du traitement d’images se doit de connaître les autres
Technologies de l’Information et des Communications (TIC),
notamment les méthodes de filtrage en automatique et les applications en vision dans le domaine de la robotique. Par ailleurs, le
traitement d’images est une technologie transversale et constitue
un formidable véhicule pour aborder des domaines aussi variés
que la génomique, la médecine, le contrôle industriel, les matériaux, ou le multimédia. Voici quelques exemples : Applications
bio-médicales (General Electric Medical Systems, Laboratoires
Pierre Fabre, Collège de France, Institut Gustave Roussy) ;
Vision par ordinateur (Thales, ST-microelectronics) ; Propriétés
physiques des matériaux (Arcelor, DGA, Michelin) ; Multimédia
(LTU-Technologies, DxO, France Telecom).
MAREVA a donc pour objectif de donner aux étudiants une formation
sur ces différentes disciplines. Outre des cours centrés sur l’étude
des Systèmes Complexes : systèmes dynamiques en temps discret,
filtrage et identification, capteurs embarqués et fusion de données,
vision, traitement d’images et imagerie médicale, robotique, ITS,
introduction à la réalité virtuelle et réalité augmentée, programmation
en C++ et graphique, contrôle non linéaire, systèmes à événements
discrets, à retards etc., un temps non négligeable est consacré à
la mise en pratique des différents concepts introduits en cours au
travers de séances de mini-projets réalisés en binômes et encadrés
par des chercheurs des centres. Quelques exemples : développement
et simulation de suspensions actives pour le compromis confort/
tenue de route sur un simulateur évolué de dynamique véhicule ;
asservissement par vision d’une petite voiture sur ligne blanche;
localisation de robot mobile par repérage d’amers et cartographie ;
détection, approche et suivi d’une balle ; projets en imagerie médicale et segmentation d’images ; évaluation d’un système de capture
de mouvement grand public (la Wiimote)...
B. d’ANDRéA-NOVEL, B. MARCOTEGUI, Y. ROUCHALEAU
49
MAREVA
23 décembre 2011
Systématisation de l’analyse des impacts modèles sur les
produits complexes : application à la modélisation
stochastique de la corrélation
Le desk Complex Structured Underlyings
and Advanced Pricing (3 personnes)
Jean-Charles intégré au sein du trading “Structured
Products and Exotics” actions BNP, a
FRANCK
vocation à :
- prendre en charge les demandes de cotation exotiques sur le
périmètre Stratégies Systématiques, Hybrides, Variable Annuities, Fonds Mutuels, Hedge Funds en relation avec le trading
et la structuration ;
- étudier et analyser toutes sortes de problématiques exotiques,
particulièrement des questions techniques. Les problématiques typiques sont des études de modèles ou de transactions, sous un angle parfois théorique mais surtout pratique et
tournées vers la mise en application rapide des résultats en
liaison avec le trading et la recherche quantitative .
En collaboration avec les autres membres de l’équipe et la
recherche quantitative, le stagiaire participera activement à
l’activité de cotations/études complexes où seront utilisées ses
connaissances techniques . Il prendra également en charge un
projet spécifique à composante fortement technique qui donnera lieu à la rédaction d’un mémoire de stage :
Le pricing de produits structurés multi stocks ou indices à l’aide
d’un modèle où seuls les smiles individuels des sous-jacents
sont fittés sur les prix de vanilles constatés sur les marchés
est aujourd’hui insuffisant. On constate en effet que le smile
d’indices tels que l’Eurostoxx ne peut être retrouvé à partir du
50
panier de ses composantes à l’aide d’un tel modèle.
Pour palier à ce défaut, la BNP a à sa disposition des modèles
alternatifs aux modèles standard de marché. L’impact de ces
ajustements de modèles sur les smiles paniers reste intuitif
puisqu’ils ont été construits pour cela . En revanche, la validité et
la crédibilité de ces modèles sur la multitude des produits traités
est en permanence analysée .
L’objectif du stage sera, en sus d’une compréhension fine de
ces modèles alternatifs :
- de comprendre, décomposer et démontrer les effets sur les
“invariants de marché” :
- comprendre, décomposer et démontrer les effets sur les
paniers non linéaires tels que les Worst-Of et Best-Of.
- réfléchir et mettre en équation la compatibilité de ces
ajustements modèles : faut il les regarder séparément ou
simultanément ? Quelles sont les interactions ? Sont elles
négligeables ? Pour quels types de payoffs ?
- prise de recul vis-à-vis de ces modèles quant au hedge mis en
place et de son coût via l’écriture des P&L.
- mise en place des outils permettant une analyse systématisée,
à l’aide d’indicateurs pertinents, de ces impacts modèles sur
les produits les plus traités .
ComPleX stRuCtuRed undeRlYings and adVanCed
PRiCing CHeZ bnP aRbitRage
Systèmes de production
et de logistique
L
es vingt dernières années
ont vu apparaître dans la
plupart des pays industrialisés ou en voie de développement, une mutation importante
de leurs systèmes de production
et de logistique .
Celle-ci ne se traduit pas seulement par l’utilisation de nouvelles technologies basées sur
l’automatique et l’informatique
(systèmes assistés par ordinateur, robotique, échange de données informatisées,…) mais également par de nouvelles
approches visant à concevoir, à piloter et à évaluer les
unités industrielles et leur chaîne logistique, soumises à des
contraintes croissantes et à des objectifs de plus en plus
ambitieux ; il s’agit de gérer les compromis : qualité, coûts,
délais dans les meilleures conditions pour faire face à une
concurrence internationale qui s’intensifie chaque année.
L’Option “Systèmes de Production et de Logistique” a pour
objectifs pédagogiques l’étude de toutes les composantes
relatives à la productivité industrielle : il s’agit de maîtriser
les concepts et les outils techniques et gestionnaires sur
lesquels s’appuient ces nouveaux systèmes et de préparer
les futurs ingénieurs à leur utilisation, notamment, lors de
leur étude de troisième année menée sur un terrain industriel
dont vous trouverez les résumés ci-après. Cette étude leur
a permis de comprendre comment la
mise en œuvre et l’efficacité de tels
systèmes reposaient sur des structures
industrielles et logistiques adaptées
ainsi que sur des modèles cohérents
de management des hommes et des
projets .
L’étude des nouveaux outils et des
conditions de leur mise en œuvre
constitue un parti important et original
de l’option entièrement tournée vers
les problèmes concrets de production
et de logistique . Elle donne aux étudiants une meilleure capacité de réflexion pluridisciplinaire
(technique, gestionnaire, humaine, économique et internationale) sur les réalisations et les transformations industrielles
actuelles .
Eric BALLOT, Loïc DELAITRE,
Frédéric FONTANE, Hugues MOLET
équipe Systèmes de Production et de Logistique :
Eric Ballot, Loïc Delaitre, Vincent Giard, Etienne Lefur, Hugues
Molet, Arnaud Bodji, Jonathan Levy, Frédéric Fontane, Eric Feunteun, Florence Gillet-Goignard, Thomas Duval, Pascal Werebol,
Laurent Maimi .
51
Systèmes de production
et de logistique
9h30-10h30 Gestion opérationnelle de projets en maroquinerie
Au sein du développement industriel de
la maison Louis Vuitton, l’étude s’est
déroulée dans l’équipe des chefs de
projet chargés du développement des
nouveaux produits « Maroquinerie Icône
» et « Petite Maroquinerie ».
Les chefs de projet ont pour mission
d’assurer le bon développement et
Sandra
la mise en production des nouveaux
FERRAGUTI
modèles pour répondre aux besoins
établis par le marketing et le style. Entourés de leur équipe
projet (développeurs matières et pièces métalliques, acheteurs
et contrôleurs qualité), ils pilotent l’équilibre entre l’esthétique du
produit, la qualité, le ‘time to volume’ et la marge .
L’étude a consisté à piloter un projet de petite maroquinerie
constitué de quatre portefeuilles. Les principales missions ont
été de superviser le développement des nouvelles matières, de
définir les besoins en matières premières avec les fournisseurs,
de monter les dossiers techniques des modèles et de préparer
leur industrialisation en lien avec l’usine affectée au projet.
Au quotidien,il s’agissait également d’être en support sur différents projets pour assurer le suivi des livraisons de produits
finis et alerter en cas d’écart par rapport au plan de production
prévu, pour gérer les aléas de livraisons de matières premières
pouvant nuire à la production et pour garantir le respect du planning de développement (maquette, prototype, tête de série)…
Enfin, en lien avec le marketing, il fallait centraliser leurs
besoins en produits finis destinés à la presse ou utilisés pour les
showrooms et les ‘shootings’ pour les intégrer à la production
des usines .
louis Vuitton
10h30-11h30 Mise en place de deux lignes de production pour Otis à
Bangalore
Otis est, dans le monde, le premier
constructeur et prestataire de services
pour la production et l’entretien d’ascenseurs. Bien conscient de la migration
des centres de consommation vers
l’Asie, Otis souhaite renforcer sa part de
marché dans cette région. Otis Monde a
Yann de la ROCHE ainsi lourdement investi dans la moderSAINT-ANDRE nisation et l’agrandissement de l’usine
de Bangalore en Inde du Sud.
Avant l’automne 2011, deux nouvelles lignes de production ont
été installées et, au début de l’été 2012, l’usine aura triplé sa
capacité annuelle pour atteindre 15 000 unités .
Dans cet environnement très dynamique, l’étude a concerné
l’industrialisation et l’implantation des deux premières lignes de
production, respectivement dédiées aux portes palières et aux
cabines. Ces deux lignes transforment des flancs d’acier en
composants d’ascenseurs. Ces pièces sont assemblées dans
l’usine puis expédiées en kits aux chantiers de construction où
elles sont montées tels des meubles.
52
La conduite du projet s’est articulée selon plusieurs phases .
La première fut l’analyse précise des produits et la définition
du cahier des charges. Ensuite pour absorber la demande
future, les volumes de production attendus ont été simulés et
répartis entre les nouvelles lignes, les ateliers traditionnels et
les fournisseurs. Ces choix ont donné lieu à des arbitrages
complexes, mêlant analyse des prévisions, étude des coûts
matières, décisions « make-or-buy » et calculs charge-capacité.
La dernière étape a été la mise en œuvre concrète du projet :
la conception et la réalisation des lignes de production et des
stations de travail .
Parallèlement, le département a triplé de taille au cours de
cette étude. J’ai ainsi participé à la formation et à l’intégration
des nouveaux collaborateurs et tout particulièrement de mon
successeur .
otis india ltd
11h30-12h30 Pilotage à moyen terme de la production : adéquation
charge-capacité et arbitrages tactiques
Dans un environnement de croissance
de la demande et de restriction de la
capacité, le pilotage de la production est
une activité à forte valeur stratégique.
Les décisions d’arbitrage à moyen terme
représentent un engagement fort et une
prise de risque pour l’entreprise qu’il
convient de minimiser .
Léo
Le questionnement charge-capacité fait
DAGUET
partie des méthodologies de pilotage de
l’activité permettant d’effectuer ces arbitrages dans un environnement sous-capacitaire .
Après avoir, dans une première partie du projet, mis en place des
moyens de suivi de la charge à court terme dans une logique de
PDP (Plan Directeur de Production), la seconde phase de cette
mission a été centrée autour de la définition de méthodes de
14h-15h
CaRtieR
Stratégie de croissance d’un leader de production de fours
industriels
Le cabinet Estin & Co assiste un leader mondial de la production de fours
industriels dans l’élaboration de ses
perspectives de croissance pour les
cinq prochaines années .
La production de fours industriels qui
nécessite une haute expertise technique est répartie au sein d’une large
Laurent
gamme variant selon divers procédés
AUGUSTE
physiques .
La mission a consisté en une stratégie d’entrée sur deux nouveaux procédés techniques jusque là délaissés par le client .
15h-16h
préparation du PIC (Plan Industriel et Commercial).
Cette présentation souhaite questionner une partie des incertitudes que soulève la planification à moyen et long terme et
analyser le comportement de l’ingénieur face à l’inconnu.
Dans quelles limites l’incertain peut-il être rationalisé ? Est-il
possible d’éviter l’arbitraire dans des choix volatils d’anticipation
? Comment garantir la consistance des scénarii et hypothèses
utilisés pour anticiper les décisions d’avenir ?
Une fois de plus, les grandes problématiques logistiques
émergent rapidement dans un univers où l’original est la règle,
la variabilité constante, et où, au gré des délais de production,
le futur démarre au présent.
Elle a débuté par un diagnostic de ces nouveaux marchés :
caractérisation des différents sous domaines d’étude, taille du
marché, attentes des clients, état de la concurrence, perspectives d’avenir de ces marchés, etc .
Dans un deuxième temps, nous avons analysé les différentes
conditions d’entrée : positionnement technique, prix de vente,
business plan, organisation des équipes de ventes, politique
marketing, différentiation par pays.
Dans une équipe réduite, l’étude s’est particulièrement concentrée sur l’un des deux secteurs d’entrée .
Cabinet estin & Co
Définition des offres de services domotiques
Dans l’équipe Business Stratégie &
Transformation de BearingPoint, cabinet
de conseil en management, la mission
a eu pour cadre un leader français du
marché de l’automatisation des équipements de la maison et du bâtiment.
L’objectif consistait à l’accompagner
dans sa réflexion stratégique visant
Lasmar
HADJ BELGACEM l’identification des relais de croissance
potentiels liés aux services domotiques
et aux téléservices .
La première phase de l’intervention a été dédiée à l’étude du
marché: segmentation de l’offre et de la demande, identification
des facteurs d’évolution et facteurs clés de succès et taille de
marché. Suite à cette phase, des scénarii de positionnement
stratégiques ont été proposés afin de prioriser les cibles et de
cadrer les modalités de développement du groupe (acquisition,
partenariat...). Le choix de ces scénarii a permis d’affiner la
proposition de téléservices futurs et d’en évaluer à la fois les
potentiels (business plan) et les modalités de mise sur le marché (distribution, plans d’actions).
Cette mission a permis au groupe d’acquérir une connaissance fine du marché des téléservices et de ses perspectives
d’évolution. En outre, elle a également clarifié la stratégie du
groupe (positionnement, discours marketing) et permis d’établir
la feuille de route du développement sur ces marchés. Enfin,
la démarche collaborative avec les équipes a contribué à une
réalisation immédiate des travaux décidés .
beaRingPoint
53
16h-17h
Mission d’accompagnement stratégique d’un groupe de
protection sociale
Le cabinet Roland Berger effectue une
mission d’accompagnement stratégique
auprès d’un des leaders de la protection
sociale en France. Le client, qui a deux
métiers historiques : gérer les cotisations retraite et proposer des contrats
d’assurance santé souhaite anticiper les
évolutions du marché suite à la crise qui
Arafat
a touché la plupart des économies euroM’LIKA
péennes et aux différentes réformes
qui ont été mises en place dans le secteur de la santé et de la
retraite en France.
Les déficits croissants des régimes publics de santé et de
retraite aggravés par la crise de la zone euro obligent l’état
17h-18h
Cabinet Roland Berger
Amélioration de la disponibilité des produits P&G en magasins
Procter & Gamble est une entreprise
américaine de biens de consommation
courante. La place accordée aux enjeux
logistiques dans le monde de la grande
distribution est aujourd’hui grandissante
et la disponibilité des produits en magasin en est un aspect essentiel. En effet,
des études montrent que les ventes perAlexis
dues par l’absence de produits en rayon
WATINE
impactent à part égale le distributeur et
le fournisseur à hauteur de plusieurs points de chiffre d’affaires.
C’est dans ce cadre que P&G et un grand distributeur français
ont lancé ensemble un projet de collaboration avancée afin de
diminuer de moitié les ruptures en magasin d’ici fin 2012. Tous les
54
à transférer la prise en charge d’une partie de plus en plus
importante des dépenses de santé et de retraite du public vers
le privé ce qui impacte considérablement le fonctionnement des
groupes de protection sociale et du client en particulier.
Dans un premier temps, la démarche de ce projet a été d’anticiper les évolutions possibles de l’environnement macro-économique. Il a été ensuite question de définir les scénarii d’évolution
de l’environnement des GPS (Groupe de Protection Sociale).
La dernière phase du projet a consisté à adapter la stratégie du
client en tenant compte de ses atouts et des scénarii d’évolutions les plus probables tout en se basant sur des benchmarks
à l’échelle internationale.
maillons de la chaîne logistique, de l’usine au rayon du magasin,
comportent des causes potentielles de rupture et ont ainsi fait
l’objet de notre étude. Nous avons notamment axé cette étude sur
les problématiques de fonctionnement en magasin, de coordination des systèmes de données et de paramétrage des systèmes
d’approvisionnement. Cette étude s’est plus particulièrement
organisée autour de cinq piliers essentiels ayant valeur d’exemple
: la gestion des produits fond de rayon, des promotions, des
innovations, des rénovations de gamme et des produits saisonniers. Dans ces différents cas, nous avons analysé les causes de
rupture spécifiques qui leur sont associées et y avons apporté des
solutions immédiates ainsi que structurelles.
Procter & Gamble (Asnières-sur-Seine)
Index par élève
(NOM Prénom, option, CONFIDENTIALITÉ, page)
AB
ACQUARELLI Giulia, Master stratégies énergétiques, 46
ANTIGNAC Thibaud, Innovation et entrepreneuriat, 40
AQUEDIM Nabil, Finance quantitative, 26
ARREGUY Joana, Développement industriel des procédés avancés, 20
AUGUSTE Laurent, Systèmes de production et de logistique, 53
BAZIN Kilian, Innovation et entrepreneuriat, 40
BELHACHMI Ismail, Finance quantitative, 26
BERHAUT Paul, Machines et énergie, 43
BONVALOT Anne-Flore, Géosciences, 32
BOUJARD, Économie industrielle, 24
CD
CARREEL Clémence, Ingénierie de la conception, 38
CHARDON Delphine, Développement industriel des procédés avancés, public restreint 20
DAGUET Léo, Systèmes de production et de logistiques, 53
DEROUX François, Développement industriel des procédés avancés, public restreint 21
DIEZ Fernando, Master stratégies énergétiques, 46
DI RUGGIERO Victor, Géosciences, 32
DUGARZHAPOV Aldar, Finance quantitative, 27
EF
EL FOUIH Younness, Master stratégies énergétiques, 46
ESCABASSE Thierry, Génie atomique, 30
FERRAGUTI Sandra, Systèmes de production et de logistique, 52
FRANCK Jean-Charles, MAREVA, 50
FROT Clément, Innovation et entrepreneuriat, 40
GHJ
GROS-BOROT Auxence, Machines et énergie, 42
HADJ BELGACEM Lasmar, Systèmes de production et de logistique, 53
JIN Bohan, Machines et énergie, 43
55
LM
LAMBIN Xavier, Machines et énergie, public restreint 43
MAHMOUDI Mohammed, Finance quantitative, 26
M’BAYE Sokhna, Finance quantitative, 27
MERCIER Thibaut, Machines et énergie, 42
M’LIKA Arafat, Systèmes de production et de logistiques, 54
MOULINIER Thimothée, Géostatistique, 34
PR
PINTO Rebecca, Master stratégies énergétiques, 47
RAMIREZ Luis, Master stratégies énergétiques, 47
REM Chivoine, Gestion scientifique, 36
ROCHE DE SAINT-ANDRE Yann, Systèmes de production et de logistique, 52
S
SEBAG Victor, Ingénierie de la conception, 38
SIN Irina, Master stratégies énergétiques, 47
VW
VRIGNAUD Alexis, Biotechnologie, 18
WATINE Alexis, Systèmes de production et de logistique, 54
56

Couverture option 2011 VS A3.indd

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