fiche diffuseur Livre noir de l`AFP
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fiche diffuseur Livre noir de l`AFP
PARUTION 6 JANVIER 2014 L’AFP (Agence France Presse) est sans doute le plus méconnu des médias français, et le plus puissant. On estime que 80% de l’information fraîche en France provient de l’AFP, et qu’elle est en situation de monopole depuis sa création, en 1944. C’est aussi l’une des trois plus importantes agences de presse dans le monde (avec AP et Reuters), qui compte environ 3000 collaborateurs dans le monde entier. Tout cela serait parfait si son engagement statutaire de neutralité et de pluralisme était réel, or l’AFP est une agence partisane, qui censure sciemment ce qui ne convient pas à sa ligne, et qui met en avant ce qui va dans son sens, tant en politique intérieure qu’à l’international. Ce secret de polichinelle est bien connu de la plupart des journalistes honnêtes, il reste inconnu pour les autres. Sachant que la plupart des Français ignorent le rôle central de l’AFP, tandis qu’on leur parle sans arrêt de la multiplication des médias et de l’information. Or si l’AFP ne remplit pas ses missions de service public, et les trahit, alors 80% de l’information fraîche en France s’en trouve biaisée. C’est ce que ce livre noir de l’AFP permet d’établir très clairement, et surtout factuellement, au moment de l’ouverture d’une mission parlementaire sur l’AFP, de septembre 2013 à mars 2014. Comme pour les livres noirs de la gauche, de l’islam, de l’Union Européenne et de l’écologie, l’auteur regroupe des centaines de sources permettant d’être irréprochable dans son approche factuelle, journalistique et historique. L'auteur : Jean Robin, journaliste et éditeur, a publié 18 livres à ce jour. De la biographie d’Alain Finkielkraut (2009) au Petit dictionnaire des débats interdits mais légaux (2010) en passant par Le livre noir de la gauche (2012), il défend la liberté d’expression, l’ouverture d’esprit et la démocratie dans son sens le plus large possible. Il a fondé une maison d’édition (Tatamis) en 2006 et un site d’information en ligne (Enquête & Débat) en 2010. Tatamis – 103 rue Albert 1er 41 000 Blois T : 09 54 30 20 40 M : 06 71 12 16 50 F : 01 70 24 70 64 Titre : Le livre noir de l’AFP Sous-titre : Orientation partisane, censure, désinformation, erreurs, mensonges, etc. Prix : 16 euros – 180 pages – 14 x 20 cm - TVA : 5% ISBN / EAN : 978-2-917-617-82-3 1 SOMMAIRE Pour la gauche, contre la droite Quelques exemples La direction de l’AFP assume sa partialité politique Mission parlementaire subjective et partiale Proximité avec la gauche L’AFP protège François Mitterrand Une erreur fait du tort à Pompidou en plein mai 68 Anti-FN Politique internationale Pro-palestinienne Anti-israélienne Pro-islamistes Russophobe Anti-américaine Rencontre Chavez – Ahmadinejad Noyautée par les syndicats communistes Désinformation Erreurs factuelles Le Vanuatu est « une île polynésienne » Mort du petit Younes annoncée par erreur L’ours dans les Pyrénées A propos du SIDA Une fusée indienne explose Séisme à Haïti ITER Casse-toi pauvre con Amazonie, poumon de la planète ? Fessées Amende de Google Capitalisation boursière d’Apple Fausse mère porteuse Etc. Erreurs de français Autres Monopole en France Hâte et précipitation Pertes financières Condamnations judiciaires 2 EXTRAITS L’AFP est de gauche L’AFP épargne Mitterrand Sur son cancer « Le cancer de Mitterrand : un doute de l’AFP dès 1983 Dès le 16 novembre 1981, les tests de dépistage pratiqués dans l’hôpital militaire du Val de Grâce avaient révélé un cancer avec dissémination dans les os. C’est ce jour-là que Claude Gubler, ainsi qu’il le conte, et le professeur urologue Adolphe Steg annoncent au président sa maladie. « Je suis foutu », leur répète alors le chef de l’Etat. Pour les praticiens, il lui restait trois ans à vivre. Il devait achever son second mandat en 1995, avant de décéder en janvier 1996. Entre 1982 et 1983, l’AFP a pourtant failli briser le black-out imposé sur l’état de santé présidentiel. Daniel Sire était aux premières loges à Lyon comme directeur local de l’AFP. « Nous avions appris la visite incognito à l’époque de François Mitterrand au centre anticancéreux Léon-Bérard, reconnaît le journaliste. Nous disposions de contacts hospitaliers, mais d’aucune preuve tangible. Personne ne voulant parler, nous n’avions pas de source officielle. Aucune censure n’a été opérée par le pouvoir, mais il faut avouer que le président Mitterrand était connu pour être menaçant. Il suffit de se souvenir de l’affaire Mazarine, sa fille naturelle avec Anne Pingeot. Nous craignions des représailles de l’Elysée si nous nous décidions à publier l’information sur ces visites au Centre lyonnais de lutte contre le cancer, sans disposer de sources en béton pour le confirmer. »1 Sur sa fille cachée « Jean-Pierre Gallois n’aura passé que deux ans à l’Elysée. Il évoque de lui-même le débat fondamental de la vie privée du chef de l’Etat, « notamment, ce qui était à l’époque un ‘secret’ qu’aucun des collaborateurs de Mitterrand, ni aucun journaliste politique n’ignorait : Mazarine, sa fille naturelle, qui ferait quelques années plus tard la une de Paris Match. Je n’avais pas passé une demi-journée à l’Elysée, confie-t-il, que, déjà, on m’avait mis dans la confidence. A tel point que je n’ai, de prime abord, pas réagi. Telle que l’histoire m’était contée, ce n’était nullement un secret d’Etat mais un simple silence respectueux de la vie privée de Mitterrand. Ce n’est que lorsque Jean-Edern Hallier a menacé de livrer l’affaire au grand public que j’en ai pris la mesure. Etait-ce alors à l’AFP de jeter le pavé dans la mare ? J’ai posé la question, on m’a dit non. Je me suis posé la question, j’ai répondu non. Je n’ai pas imaginé une seconde que cette vie parallèle du chef de l’Etat ait pu ou puisse avoir une influence quelconque sur ses décisions de président. J’ai considéré qu’il avait droit, comme tout un chacun, à ses petits secrets de famille. Ai-je eu tort ? Du jour où l’affaire est devenue publique et que je m’étonnais du tour sensationnaliste qu’elle prenait, j’ai dû admettre que les Français, dans leur majorité, reprochaient à la presse d’avoir gardé le secret pour elle. Dont acte… » » 2 L’AFP épargne Bernard Tapie, ministre de Mitterrand « Béatrix Baconnier-Roland porte un jugement sans aménité sur les « années Tapie », et n’a pas besoin de foncer son regard déjà sérieux, noir à l’image de toutes les filles nées comme elle à Alger. Actuellement en poste à l’Assemblée Nationale à Paris pour l’AFP, elle rend d’autant plus hommage à la correction des 577 députés en général qu’elle a dû affronter à 1 2 Jacques Thomet, AFP : les soldats de l’information, 2007, p. 403 Ibid., p. 410 3 Marseille le système Tapie. « Je n’ai pas oublié son premier meeting avant les élections régionales en 1992, se souvient-elle. On nous a demandé, à l’AFP, de réaliser une forte couverture de l’événement, comme s’il s’agissait pratiquement d’une candidature à la Présidence de la République. Or ce fut un flop total. Les gradins étaient vides. Pendant deux heures, il a fallu attendre que débutent les discours. Des autobus de l’OM ont été réquisitionnés pour ramener des supporteurs afin d’occuper les sièges. Au bout du compte, il n’y avait pas plus de mille cinq cents personnes dans la salle. Quand ils ont pris la parole, Elisabeth Guigou et Jean-Louis Bianco ont dit : « Bravo, vous êtes quatre mille » ! Dans ma dépêche, j’ai maintenu mon chiffre de mille cinq cents, mais le lendemain, j’ai eu la surprise de trouver sur le service de l’AFP celui de quatre mille ! J’ai demandé des explications à la hiérarchie. On m’a répondu que quatre mille « était le bon chiffre ». Ce fut une manipulation totale, mais pas la seule. En poursuivant la lecture de mon papier revu par Paris, je m’aperçois qu’il manquait une déclaration explosive dans la relation du discours de Bernard Tapie. Il avait affirmé : « Si Jean-Marie le Pen est un salaud, tous les électeurs de Le Pen sont des salauds. » Cette mention avait été biffée par un collègue, sans m’avoir consultée au préalable, contrairement à notre coutume. Là encore j’exige de comprendre. « On n’écrit pas le mot salaud dans une dépêche », m’a-t-on répondu. Mais les radios françaises, présentes au meeting, ont sorti le lendemain l’enregistrement de cette mise en cause de l’électorat lepéniste. La rédaction en chef parisienne m’appelle aussitôt, et s’étonne de ne pas avoir vu dans mon article cette déclaration. On s’aperçoit alors que la partie incendiaire du discours avait été coupée par un collègue. Quand j’ai contacté la direction de l’information pour protester, il m’a seulement été répondu : « Il n’y a rien à dire, ça roule au bureau de Marseille, on ne peut pas en entendre parler ». Cette double intervention sur une seule dépêche n’est pas un hasard dans les années Tapie. L’ancien chouchou de François Mitterrand a bénéficié de complicités chez des journalistes aux ordres, avec une direction étrangement silencieuse. L’AFP n’est pas exempte de reproches à cet égard, et je manquerais à mon devoir si je n’en faisais pas état. »3 Médiatisation Une mission parlementaire sur les missions et la neutralité de l’AFP s’est ouverte en septembre 2013 et se terminera en mars 2014. Ce sera l’occasion pour les médias d’évoquer le livre, et pour l’auteur d’être entendu par la mission parlementaire. Notre attachée de presse Akila Bezzouh contactera les médias internet, presse, télé et radio susceptibles d’évoquer l’existence de ce livre à leurs lecteurs/auditeurs/téléspectateurs. 3 Jacques Thomet, AFP : les survivants de l’information, Hugo Doc, 2009, pp. 43-44 4