Une étude “cœur de ville”

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Une étude “cœur de ville”
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DOSSIER
Une étude “cœur de ville”
pour préparer l’avenir de Bidart
Bidart connaît une croissance importante de sa population et compte aujourd’hui 6300
habitants. En 2008, dès son arrivée, la Municipalité a souhaité donner la priorité à l’accès
au logement à prix maîtrisés pour les Bidartars et affirmé sa volonté de redynamiser le
centre bourg. Elle lance aujourd’hui une étude d’urbanisme ciblée «coeur de ville», visant
à déterminer les aménagements qui devront être effectués à l’avenir pour atteindre ces
deux objectifs.
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DOSSIER
infos
Le Plan Local d’Urbanisme (PLU) a été élaboré pour répondre tant aux besoins de développement de la commune, qu’aux attentes des résidents en matière de logement. Directement inspiré de la la Loi SRU (Solidarité
et Renouvellement Urbain) et de celles du Grenelle de
l’Environnement, il permet notamment de densifier le
cœur de ville en favorisant les modes de déplacements
doux, limitant ainsi l’impact de la voiture.
L’objectif est de permettre aux habitants de se rendre aux écoles, à la
place du village et aux plages à pied, tout en préservant les espaces
naturels remarquables de Bidart situés en deuxième et troisième couronne. Désormais les espaces naturels et agricoles représentent 60% du
territoire communal, contre 40% dédiés aux espaces urbains.
Cette densification du Centre ville nécessite l’adaptation des infrastructures à l’augmentation de la population : accès aux services publics, activités commerciales, schéma de circulation piétonne et automobile, etc.
Une réflexion globale pour une vision
d’ensemble
Parallèlement, plusieurs éléments amènent la commune à conduire
cette réflexion sur l’organisation du cœur de ville :
n En 2010-2011, la construction du groupe scolaire Jean-Jaccachoury a libéré les locaux des anciennes écoles. Le bâtiment, conçu et
construit par l’architecte Henri Rateau en 1932, présente les caractéristiques architecturales fortes qui en font l’unes des images structurantes
de l’identité du bâti du centre bourg. A ces qualités architecturales s’ajoute
la portée symbolique propre à ce bâtiment qui a accueilli de nombreuses
La RD 810 : séparation physique entre le bourg haut et bas.
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générations d’écoliers du village. Il convient de définir l’avenir de ce site
emblématique auquel les Bidartars sont légitimement très attachés.
n Le centre bourg présente une topographie extrêmement contrai-
gnante à l’image de la jonction entre le parking du Lavoir, espace
privilégié de stationnement, et la place du village, espace commercial
et d’animation. Cette caractéristique complique l’accès aux services du
bourg et est peu propice à la dynamisation commerciale.
n Le centre bourg souffre également d’une rupture physique liée au
tracé de la RD 810 empêchant aujourd’hui toute unité entre le centre
bourg « haut » (autour de la place du village, à l’est) et le centre bourg «
bas » (Atherbéa, anciennes écoles, rue Berrua, à l’ouest). Les liaisons de
part et d’autre de l’axe RD 810 sont rendues difficiles (un passage souterrain et deux passages piétons). Cette question est d’autant plus complexe
que les contraintes réglementaires sont importantes : l’aménagement
de la RD 810 est sous la responsabilité du Conseil général ; elle doit permettre le transit de convois exceptionnels, de transports en commun, etc.
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La Municipalité
vient donc de désigner
un cabinet d’architecte
à qui elle confie 3 missions :
Anciennes écoles : en
attendant, place aux artistes !
1 n Recenser les besoins de la commune en
matière de redéploiement de services publics,
de création de logements, de commerces ou de
services.
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n
Identifier les sites qui présentent un
potentiel de développement de services et
ceux pouvant s’avérer stratégiques pour renforcer
l’attractivité du centre bourg.
Le cabinet établira un plan de masse éclairant la
Municipalité sur l’articulation urbaine entre les différents sites du « cœur de ville » et leur rôle potentiel dans le futur ensemble.
Ceci induit une réflexion complexe sur la manière
de créer des synergies, notamment sur les sites
situés de part et d’autres de la RD 810, et d’optimiser la circulation automobile en laissant aussi
de l’espace pour des modes de circulation douce
(piétons, vélos).
3 n Proposer un scénario d’aménagement
approprié au site si particulier des anciennes écoles.
Le cabinet d’architecte-urbaniste présentera un
plan de masse fin 2012, avec différents scenariis,
afin de permettre à la Municipalité, au travers d’une
commission représentant toutes les tendances du
Conseil Municipal, de se prononcer sur des choix
courant 2013, et de définir un calendrier d’aménagements souhaitables à court, moyen et long terme.
Comme pour chaque projet d’aménagement
important à Bidart, des réunions publiques
seront organisées courant 2013, afin de
débattre du projet « cœur de ville » directe-
Dans le cadre du développement de sa politique culturelle, la ville de Bidart a eu l’opportunité de renforcer ses liens avec le tissu artistique local. Cette démarche s’est
notamment traduite par le partenariat avec l’agence Hybrid Editions, initiatrice
et créatrice d’événements en matière d’art contemporain.
La désaffectation provisoire du site des anciennes écoles offrait, le temps de la réflexion
relative à sa future destination, l’opportunité d’y organiser un projet artistique
majeur qui se déploie sur une durée d’un an.
Ainsi est né le projet « La Communale », à l’initiative de Francis Tambourindéguy, Adjoint
au maire en charge de la culture, des animations, du sport et des associations. Ce projet
a démarré officiellement le 15 juillet dernier par la signature d’une convention. Il consiste
à mettre les locaux des anciennes écoles à disposition d’un groupement d’artistes en
contrepartie d’un revenu locatif, sur une période d’un an, soit jusqu’au 14 juillet 2013.
Si les classes n’ont pas vocation à accueillir le public elles offrent à 29 artistes et acteurs
de l’économie créative, la possibilité de bénéficier d’un lieu pour leur création artistique. Elles deviennent un lieu de création, d’échanges et de mise en réseau
avec l’opportunité unique de voir émerger des projets d’ampleur avec une vraie résonance à l’échelle régionale, voire nationale.
Les objectifs poursuivis sont multiples :
n éviter le «squat» et la dégradation des bâtiments communaux ;
n mettre en lumière le développement de la politique culturelle de la ville ;
n conforter la cohérence du projet culturel de Bidart vis-à-vis des partenaires financiers ;
n obtenir des retombées médiatiques : renforcement de l’attractivité de Bidart ;
n développer des projets transfrontaliers ;
n générer des recettes pour la ville.
Après analyse des enjeux en cours et afin de rester dans une logique partenariale, la
municipalité a confié la gestion de ce projet à l’association « La Communale « émanant
de l’agence Hybrid Editions implantée à Bidart. Les artistes sélectionnés appartiennent
à la fois au réseau de l’agence Hybrid Editions et à celui de l’association ARCAD avec
laquelle la municipalité noue par ailleurs des relations partenariales.
être également diffusées par le biais du site internet
Cette gestion s’appuie sur un cahier des charges strict et rigoureux consigné dans
une convention liant la Ville de Bidart et l’association La Communale, et fixant les modalités d’occupation.
bidart.fr, ou par le magazine municipal Bidart Infos.
Plus d’infos sur La Communale sur www.bidart.fr, rubrique Culture
ment avec les Bidartars. Des informations pourront
www.bidart.fr