Microscopies Électroniques
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Microscopies Électroniques M2 Microscopie Électronique en Transmission Diffraction Nicolas Menguy Institut de Minéralogie et Physique des Milieux Condensés Plan • Le microscope électronique en transmission : - colonne, canon • L'échantillon de MET - préparation, Focused Ion Beam • La diffraction électronique - principe de formation de l'image, de la diffraction - particularités de la diffraction éléctronique •!Exemples d'application - identification d'axes de zone de structures cubiques simples Plan • Le microscope électronique en transmission : - colonne, canon • L'échantillon de MET - préparation, Focused Ion Beam • La diffraction électronique - principe de formation de l'image, de la diffraction - particularités de la diffraction éléctronique •!Exemples d'application - identification d'axes de zone de structures cubiques simples Description du Microscope Électronique en Transmission 200 kV canon système condenseur porte-échantillon lentille objectif système projecteur chambre d’observation chambre à négatifs Canon électronique Émission thermo-ionique Pointe LaB6 Filament W La densité de courant à la sortie du filament est donnée par la relation de Richardson–Dushman :! # 'W & J0 = A T2 exp "!-!k T!%$ B • A : Cte qui dépend du matériau • !W : énergie d’extraction • kB : Cte de Boltzmann Canon électronique Émission de champ • La pointe est constituée d’un monocristal de W (310) • La forme de la pointe est telle (r " 0.1µm) qu’un champ important existe au niveau de la pointe (107 V cm-1). Les e– sont extraits par effet tunnel • La densité de courant est donnée par la relation de Fowler–Nordheim!: 3/2 ' $# 2 k2!!!W & k !|E| 1 J= exp #-! & !!W! " !|E| !% k1 et k2!: constantes • La production d’électrons se fait en deux temps!: extraction " à tension fixe accélération " à tension variable Canon électronique Émission thermo-ionique assistée : effet Schottky • La pointe est constituée d’un monocristal de W recouvert de ZrO. L’énergie d’extraction est abaissée à 2.7 eV. • La forme de la pointe est telle (r " 1µm) qu’un champ important existe au niveau de la pointe (106 V cm-1). 2 J = A T exp # & " 'W!-!"'W % " -! ! kBT !%$ avec "'W = e e!|E| !4!#!( ! 0 • À partir d’une valeur critique du champ E, l’émission est similaire à celle d’un canon à émission de champ. • La production d’électrons se fait également en deux temps!: extraction " à tension fixe accélération " à tension variable Canon électronique Comparaison des différents types de canon W LaB6 W (FE) W-ZrO (SE) ! 4.5 2.7 4.5 2.7 Densité de courant [A cm-2] 1.3 ! 25 104-106 500 Température de fonctnt [K] 2800 1400 - 2000 300 1800 5 104- 5 105 3 105 5 107- 2 109 108 20 – 50 10 – 20 0.01" 0.015 1–2 0.5 – 2 0.2 – 0.4 0.3 25 150 – 200 > 1000 > 5000 10-2 – 10-3 10-3 – 10-4 10-7 – 10-8 < 10-6 Énergie d’extraction (eV) Brillance [A cm-2 sr-1] Diamètre du cross-over [µm] Dispersion en énergie [eV] Durée de vie [h] Pression de fonctnt [Pa] Plan • Le microscope électronique en transmission : - colonne, canon • L'échantillon de MET - préparation, Focused Ion Beam • La diffraction électronique - principe de formation de l'image, de la diffraction - particularités de la diffraction éléctronique •!Exemples d'application - identification d'axes de zone de structures cubiques simples Échantillon de MET • transparent aux électrons de 200 keV • épaisseur < 100 nm impératif !!! • 20 nm : idéal Amincissement ionique Ar+ + ethanol Préparation des échantillons par FIB Focused Ion Beam Problème posé : Défaillance d’un circuit imprimé. Hypothèses ; il s’agit d’un défaut apparu lors de l’élaboration du composant # il faudrait pouvoir analyser en profondeur tout en gardant une bonne résolution spatiale Faisceau d’ions Ga+ Préparation des échantillons par FIB Focused Ion Beam Dépôt d’une couche protectrice de platine Excavation de part et d’autre de la lame Affinement de la lame " 50 nm Lame mince : 15 µm x 5 µm x 50 nm Découpage de la lame Prélèvement de la lame (micromanipulateur) Dépôt de la lame sur grille M.E.T. Porte - Échantillon de MET Simple tilt double tilt Refroidi " N2 liquide " He liquide Interactions Électrons - Matière Échantillon mince faisceau incident e– primaires rétrodiffusés e– Auger rayons X e– secondaires lumière e– absorbés e– diffusés élastiquement e– diffusés inélastiquement e– transmis Émission de rayons X Volume d’émission - Cas d’un échantillon mince faisceau incident Dans le cas d’un échantillon mince, la poire d’interaction est plus petite. Elle est limitée par la taille du faisceau < 100 nm # intérêt d’avoir de fins faisceaux d’e– Avec les MET modernes : "5Å Interactions Électrons - Matière Diffusion élastique - Diffusion inélastique faisceau incident Si l’échantillon est suffisamment mince (< 100 nm), des e– peuvent le traverser : • sans être déviés, sans perdre d’énergie : e– transmis e– diffusés inélastiquement e– diffusés élastiquement • en étant déviés, sans perdre d’énergie ; e– diffractés # diffusion élastique " diffraction e– transmis • en étant déviés et en perdant de l’énergie : # diffusion inélastique " spectroscopie de perte d’énergie (EELS) Plan • Le microscope électronique en transmission : - colonne, canon • L'échantillon de MET - préparation, Focused Ion Beam • La diffraction électronique - principe de formation de l'image, de la diffraction - particularités de la diffraction éléctronique •!Exemples d'application - identification d'axes de zone de structures cubiques simples Diffraction des électrons comparaison avec les rayons X, les neutrons Interaction élastique rayons X - Matière : diffusion Thomson Interaction élastique neutrons - Matière : Interaction nucléaire Les rayons X «!voient!» la densité électronique Les neutrons «!voient!» le noyau " k0 " k " r " k0 " k 2$ fe bi sin! / " sin! / " Diffraction des électrons Vatomique # 200 - 300 V Les e– voient le potentiel cristallin Le cristal se comporte comme un réseau # possibilité d’observer une diffraction du faisceau électronique par le réseau Vmoyen # 10 - 30 V Diffraction des électrons Rappel : description d’Ewald dans le cas des rayons X La condition de diffraction par des plans de la famille de plans (hkl) peut être décrite : dans l’espace direct : dans l’espace réciproque : hkl " k % 2$ $ " k0 dhkl Interférences constructives si la différence de chemin optique = n % " Q 000 Interférences constructives si!le vecteur de diffusion est égal à un vecteur du réseau réciproque ! ! ! !* Q = k – k0 = Ghkl!! 2 dhkl sin$ = n % ! "* ! !! ! ! !Ghkl! !" "! !" ! = !!k!–!k0!! = 2 sin# $ !!k0!! 1 1 ! d = 2 sin" # $ hkl Diffraction des rayons X description d’Ewald Un faisceau de rayons X est diffusé à chaque fois qu’un nœud du réseau réciproque du cristal intercepte la sphère d’Ewald % # dhkl # k # 1/dhkl # Un seul nœud à la fois est intercepté Diffraction des électrons description d’Ewald dans le cas des électrons avec E # 200 keV Pour E = 200 keV, la longueur d’onde associée est : % = 0.0251 Å = 2.51 pm # % << dhkl # k0 >> Ghkl Plusieurs nœuds peuvent intercepter simultanément la sphère d’Ewald " k " k0 Mode IMAGE et mode DIFFRACTION Comme les lentilles sont électromagnétiques, il est possible de faire varier continûment leur distance focale : - condenseur : focaliser le faisceau - lentille objectif : faire varier la mise au point - système projecteur : • agrandir le plan image de la lentille objectif • agrandir le plan focal de la lentille objectif 10 nm Magnétite Fe3O4 Diffraction selon un axe de zone <110> Mode IMAGE et mode DIFFRACTION Principe : POOBJ &0 &i PFOBJ PIOBJ plan focal T.F.(&i) T.F.(T.F.(&i)) Mode IMAGE et mode DIFFRACTION A B POOBJ POOBJ lentille objectif PFOBJ B’ A’ POPROJ POPROJ PIOBJ PFOBJ PIOBJ POPROJ lentille projecteur PFPROJ A’’ B’’ PIPROJ PIPROJ Diffraction électronique dans le MET caractéristiques générales : conséquences de la longueur d’onde des e– Loi de Bragg • À 200 kV, % = 0.0251 Å • Pour le silicium, d111 = 3.13 Å # On observera la diffraction des e– par les plans (111) du Si pour $ # 0.22° # 4 mrad En diffraction électronique (e– de haute énergie), les angles de diffraction sont petits : ! 1° Description d’Ewald Sphère d'Ewald • 1/% # 120 ' 1/d111 " k " k0 # Le rayon de la sphère d’Ewald est >> la distance entre nœuds du réseau réciproque Diffraction électronique dans le MET caractéristiques générales : conséquences de la morphologie de l’échantillon de MET (1) Cas de la diffraction par un réseau %/d d 10 fentes 100 fentes N fentes La largeur du pic de diffraction dépend du nombre de fentes a Cas d’une lame mince de MET " c* x ! 1 "m y ! 1 "m " a* " b* x ! 10 - 100 nm Le nœuds du réseau réciproque sont allongés dans la direction où le cristal est mince Diffraction électronique dans le MET caractéristiques générales : conséquences de la morphologie de l’échantillon de MET (2) 1/! S.E. R.R. Selected Area Electron Diffraction (SAED) Diffraction électronique dans le MET détermination des distances interéticulaires POOBJ " " lentille objectif k PFOBJ POPROJ Lentille projecteur L : longueur de caméra k0 " Ghkl ! dhkl = 000 PIPROJ rhkl • La méthode est peu précise : +/- 0.05 Å Diffraction électronique dans le MET Intérêt et Mise en œuvre Intérêt • Étude cristallographique de nano-particules • Étude cristallographique de composés multiphasés • Étude des interfaces et multicouches • Nature amorphe / cristalline d'un matériau Mise en œuvre • Détermination de l'orientation cristallographique • Indexation des pics • Mesure des distances interéticulaires ! |k0| |Ghkl| = L rhkl !L rhkl Étude cristallographique de nano-particules Diffraction électronique d’une assemblée de cristaux e– 2$2 2$1 0.485 0.295 0.255 0.240 0.210 0.170 0.160 0.148 0.142 0.133 Analogue à la méthode de Debye et Scherrer dhkl (nm) Application Découverte de nouvelles phases En 1984, une phase ordonnée mais non périodique a été mise en évidence. • Alliage Al86Mn14 – • symétrie icosaédrique (m35) # QUASI-CRISTAUX B C C B F E A D F E A D • Phase constituée de micro-cristaux # SAED indispensable !!! Application évaluation du degré de cristallinité de nano-magnétites Fe3O4 Taille des cristallites : # 2 nm Taille des cristallites : # 10 nm Application 0 Cu K! XEDS 2 Cu K" Ca K" K K! Cl K! S K! P K! Si K! O K! Mg K ! Na K! XEDS : C - Ca - O majoritaires Intensity (a.u) C K! Ca K! identification de composés 4 6 8 10 keV Diffraction : compatible avec CaO • Nécessité de connaître la composition ! • La précision de la diffraction électronique n’est pas suffisante pour déterminer sans ambiguité la nature d’une phase (# diffraction des rayons X) Plan • Le microscope électronique en transmission : - colonne, canon • L'échantillon de MET - préparation, Focused Ion Beam • La diffraction électronique - principe de formation de l'image, de la diffraction - particularités de la diffraction éléctronique •!Exemples d'application - identification d'axes de zone de structures cubiques simples Diffraction électronique dans le MET Étude d'une interface Étude de l'interface Silicium - Pyrex • Quel est le plan d'interface entre le silicium et le pyrex ? Diffraction électronique dans le MET Intérêt et Mise en œuvre : exemple Étude de l'interface Silicium - Pyrex Nature cristalline de l'échantillon Nature amorphe du pyrex # pas de cristallisation Comment exploiter le diagramme de diffraction de manière qualitative ? # 1. Identification de l'axe de zone 2. Vérification de l'indexation 3. Lien avec l'image Diffraction électronique dans le MET réseau réciproque d'une structure c.f.c. et diagrammes de diffraction Le réseau réciproque d'une structure c.f.c (cF) est un réseau cubique centré e– // [001] 200 000 e– // [101] – 202 000 020 – 222 e– // [111] – 202 – 022 020 – 220 000 Coupes correspondantes du réseau réciproque 000 200 020 – 202 – 222 000 020 – 022 – 202 000 – 220 Diffraction électronique dans le MET Réseau direct symétries des réseaux directs et réciproques : cas d'une structure c.f.c. mm2 3m 4mm mm2 6mm Réseau réciproque 4mm • Les diagrammes de diffraction reflètent la symétrie du cristal • Le réseau réciproque est centrosymétrique (Loi de Friedel) Diffraction électronique dans le MET Identification des diagrammes de diffraction Chaque diagramme a des caractéristiques géométriques propres <011> <001> 022 020 A 220 45° B C 200 • Symétrie 4mm • • B 8 = = 2 ! 1.414 C 4 A 4 = =1 C 4 A 111 B C 54.74° 200 • Symétrie mm2 • A 8 = ! 1.414 C 4 • A 8 = ! 1.633 B 3 • C 4 = ! 1.155 B 3 Diffraction électronique dans le MET Identification des diagrammes de diffraction Chaque diagramme a des caractéristiques géométriques propres <112> <111> <123>- - - 511 313 31.48° – 022 220 60° 311 – 202 A B C 60° C 58.52° A B 56.25° – 111 A 82.39° B C – 111 – 220 41.36° • Symétrie 6mm • • Symétrie mm2 A B 4 = = =1 C C 4 • Symétrie 2 • A 8 = ! 1.633 C 3 • A 27 = =3 C 3 • B 11 = ! 1.172 A 8 • B 19 = ! 2.517 C 3 • B 11 = ! 1.915 C 3 Diffraction électronique dans le MET Identification des diagrammes de diffraction • Les diagrammes de diffraction des systèmes • cubique F (f.c.c.), Al, Cu, Ni, Sr, Rh, Pd, Ag, Ce, Tb, Ir, Pt, Au, Pb, Th, … • cubique I (b.c.c.), Na, K, V, Cr, Fe, Rb, Nb, Mo, Cs, Ba, Eu, Ta, … • cubique diamant, Si, Ge, Sn, C (diamant), … • hexagonal compact (h.c.p.), Be, Sc, Te, Co, Zn, Y, Zr, Tc, Ru, Gd, Tb, Py, Ho, Er, Tm, Lu, Hf, Re, Os, Tl, … sont reportés dans des tables. • Pour les autres structures, des logiciels permettent d’identifier les axes de zones des structures connues. Il suffit d’indiquer les caractéristiques géométriques du diagramme de diffraction étudié. Diffraction électronique dans le MET Identification dans le cas de l'interface Si / Pyrex • Symétrie : mm2 • A C B A ! 1.44 C • A ! 1.65 B • C ! 1.15 B • Angle entre B et C ! 55° # Il s'agit d'un axe de zone <110> # Indexation des réflexions 022 000 111 222 200 d111 ! 0.315 nm en accord avec le paramètre de maille du silicium (0.5431 nm) Diffraction électronique dans le MET Détermination des directions cristallographiques 022 000 111 222 -(111) (220) (111) 200 (100) [110] [111] -[111] [100] le plan d'interface entre le silicium et le pyrex est donc un plan {100} Diffraction électronique dans le MET Double diffraction 022 222 111 200 L'indexation du diagramme de diffraction du silicium est compatible avec celle d'une structure cubique F. – Le groupe d'espace Fm3m impose des conditions d'existence des réflexions : h, k, l de même parité expérimental Or le silicium a une structure cubique diamant de – groupe d'espace Fd3m. Les conditions d'extinction des réflexions sont : d' h + k + l = 4n + 2 # les réflexions 200, 222, … sont interdites ! théorique Diffraction électronique dans le MET Double diffraction Un faisceau diffracté peut à nouveau être diffracté : diffraction multiple " k0 " k 000 " k'0 000 • Le phénomène de diffraction / diffusion multiple est amplifié par l'épaisseur de l'échantillon • La diffraction des électrons est difficilement quantitative Diffraction électronique et Transformée de Fourier Analyse locale à partir d'images haute résolution F.F.T. &0 POOBJ &i 10 nm ! plan focal PFOBJ T.F.(&i) La diffraction électronique conventionnelle a une résolution spatiale ! 100 nm SAED PIOBJ T.F.(T.F.(&i)) Analyse morphologique Analyse cristallographique par Transformée de Fourier – [111] [022] [111] 022 111 [200] 200 Analyse morphologique Application : morphologie de nano-magnétites Quelle est la morphologie des magnétites intracellulaires synthétisées par Magnetospirillum gryphiswaldense ? • Obtention d'images "haute résolution" • Calcul des F.F.T. • Orientation cristallographique • Comparaison avec modèles possibles Alternative : electron tomography Buseck et al. PNAS 98, 13490 (2001). Application Étude de mise en ordre locale Cas de la pérovskite complexe Pb2(Sc;Nb)O6 Sc/Nb Pour T > 1300 K : la structure est désordonnée # répartition aléatoire des cations Sc3+ et Nb5+ sur les sites B (octaédriques) Sc Pour T < 1300 K : la structure est ordonnée # répartition alternée des cations Sc3+ et Nb5+ sur les sites B dans les plans {111} • Refroidissement rapide (trempe) depuis 1300 K " phase désordonnée (métastable) température • Refroidissement lent depuis 1300 K " phase ordonnée (stable thermodynamiquement) Nb 1300 K 20 K temps Étude de surstructures Étude du réseau réciproque selon différentes directions Étude d’une structure pérovskite ferroélectrique <100> <111> <011> <110> <112> Étude des surstructures Mise en évidence par diffraction Phase désordonnée : les réflexions de surstructure sont de très faible intensité Phase ordonnée : les réflexions de surstructure sont intenses Étude des surstructures Mise en évidence par diffraction • Coexistence des phases ordonnée et désordonnée Région A # la mise en ordre Sc3+/Nb5+ est une transition du premier ordre Région B Differential Scanning Calorimetry (DSC) 100 nm Étude de la mise en ordre à l’échelle nanométrique Mise en évidence par Transformée de Fourier numérique totalement désordonné partiellement ordonné Origine du !T = 8 K ? Présence de nano-domaines ordonnés dans une matrice désordonnée Ces nano-domaines induisent un abaissement de la température de transition # Nécessité d'étudier la structure à l'échelle locale pour comprendre les mécanismes à l'échelle macroscopique Étude de nanotubes de carbone Science 300, 1419 (2003) Phys. Rev. B 73, 195420 (2006) C’est actuellement une des seules techniques pour étudier la structure des nanotubes de carbone : - tailles - chiralité Étude de phases modulées % Intensité 1/% -1 Q (nm ) Des satellites sont présents de part et d'autre des pics de Bragg. Ils traduisent la présence d'une modulation de position des atomes