GAB EnQuete

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GAB EnQuete
CMJN
ISSN • 2230-133X
MARDI 17
DÉCEMBRE 2013
NUMÉRO 754
100 F
www.enqueteplus.com
DÉMARRAGE TARDIF À L’OFNAC
ITW - MODOU DIAGNE FADA (PDS)
Macky Sall
tempête contre
Nafi Ngom
“Je ne fonctionne pas comme ça…”
“Il est temps de
décrisper la situation”
P.5
NÉGOCIATIONS INTER-MFDC
Un comité de réconciliation
naît à Sao Domingo
P.2
CONSEIL RÉGIONAL DE THIÈS
BBY éclate, PDS
et Rewmi à l’affût
P.5
LUTHULI, BIKO, TAMBO, MBÉKI…
Mandela, le baobab
qui cache la forêt
P.11
P.6
EN COULISSES
2
NÉGOCIATIONS INTER-MFDC
Les 72 heures de Sao Domingo
ao Domingo, en territoire bissau-guinéen, a
accueilli jusqu'à hier la première rencontre
d'un Comité de réconciliation censée mettre (enfin) les acteurs d'un camp de la crise casamançaise sur de bons rails. Pendant trois jours, et
sous la direction de Abraham Diatta, lui-même
proche du chef militaire César Atoute Badiate,
Marie Rosalie Coly et Aminata Souaré (sociocultures), Louis Tendeng (groupe de contact),
Lamarana Jakaay (successeur de Kamougué) et
Ibrahima Compass Diatta (pour le compte de
Niantang Diatta) ont tenté de tracer les contours
d'une réunification globale des entités politiques
du Mouvement des forces démocratiques de la
Casamance. Selon nos informations, la rencontre
s'est déroulée “dans d'excellentes conditions”
S
Pour restaurer les valeurs
républicaines : Macky Sall prône
un "consensus national dynamique"
Après son appel aux politiques
pour un large rassemblement
autour de sa personne afin de mettre en œuvre le programme Yoonu
Yokkute, le président de la
République, Macky Sall, a invité,
lundi à Dakar, les Sénégalais "à un
consensus national dynamique”
pour mener le combat de la restauration des valeurs républicaines,
surtout envers les jeunes “parfois
faiblement armés au plan moral”,
rapporte l'APS. “Faire du Sénégal
un pays émergent (…), telle est
mon ambition, toutefois cette ambition ne pourrait s’accomplir sans un
consensus national dynamique,
sans une union sacrée et permanente autour des valeurs de la
République”, a t-il défendu lors de
la cérémonie annuelle de réception
des dignitaires des ordres nationaux, au cours de laquelle 46 récipiendaires ont reçu les distinctions
de l’Ordre national du Lion et du
Mérite. Macky Sall a invité tous ses
compatriotes “à participer à cette
œuvre collective en prônant partout
la morale, l’éthique, le sens de la
responsabilité et la rigueur”, exhortant à s’approprier “ces vertus cardinales” qui sont selon lui le “véritable gage de la cohésion sociale et
du développement national”.
mais le résultat qui en est attendu ne peut être
qu'une “œuvre de longue haleine” eu égard à
l'émiettement de forces impliquées dans la crise.
Les seize membres du Comité ont prévu de prendre
contact “très rapidement” avec l'autre chef militaire, Salif Sadio, qu'on dit avoir été supplanté au
niveau des forces par César Atoute Badiate. Le gros
morceau aura lieu le 4 janvier 2014, toujours à Sao
Domingo. Des négociations seront alors lancées
entre le camp de César Atoute Badiate et celui de
Niantang Diatta. Le souci de mettre les deux factions sur un pied d'égalité a déjà conduit à déterminer le nombre de personnes devant composer les
délégations : ce sera douze éléments de chaque
côté. “Il est difficile d'être optimiste”, a avoué un
participant aux 72 heures de Sao Domingo.
des véhicules blindés s'est renversé
à 40 km de la localité de Tine, tuant
deux casques bleus et faisant neuf
blessés”.
...Macky Sall marque sa compassion
La réaction n'a pas tardé, à cet
accident ayant causé la mort de 2
soldats du contingent sénégalais au
Darfour. Elle vient de la Présidence
de la République, sous la signature
du porte-parole du chef de l’État.
“Au nom de la nation et en sa qualité de chef suprême des armées, le
Président Sall s’incline devant la
mémoire de ces disparus tombés au
champ d’honneur, et exprime sa
compassion à leurs familles ainsi
qu’à l’ensemble des personnels
des forces de défense et de sécurité”, écrit Abou Abel Thiam. Et
selon ce dernier, “le chef de l’État
salue le courage, le professionnalisme et le dévouement de nos soldats dans leurs missions, tant au
Sénégal et qu’à l’étranger, toujours
dans la défense des idéaux de paix,
de liberté et de démocratie”.
Conseil des ministres de la CEDEAO :
Mankeur Ndiaye y participe à
Abidjan
Darfour : Deux soldats sénégalais
meurent dans un accident de
la route...
Triste sort ces derniers jours pour
les soldats sénégalais en théâtre
d'opération à l'extérieur du pays,
sous la bannière onusienne. Après
les deux soldats décédés avant-hier,
suite à un attentat islamiste à Kidal,
au Mali, voilà que deux autres jambaar succombent en mission au
Darfour. “Deux casques bleus du
10e contingent sénégalais déployé
dans la région de Darfour (Soudan),
au sein de la Mission hybride des
Nations-Unies et de l'Union africaine (MINUAD), sont décédés
aujourd'hui (hier), lundi 16 décembre 2013 à 15 heures GMT (18
heures locales), suite à un accident
de circulation”, renseigne un communiqué de la Direction de l'information et des relations publiques
des armées (DIRPA). La même
source précise que c'est au retour
de patrouille, dans le cadre des
opérations de sécurisation, qu’un
Le Ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’extérieur a quitté Dakar dimanche pour
Abidjan, annonce un communiqué
de la Chancellerie. Selon la même
source, Mankeur Ndiaye participe à
la soixante-onzième (71e) session
ordinaire du Conseil des ministres
de la Communauté économique
des États de l’Afrique de l’Ouest
(CEDEAO) qui se tient les 16 et 17
décembre 2013. Cette Session prépare la 44e session ordinaire de la
Conférence des chefs d’États et de
Gouvernement, qui se tiendra dans
la capitale ivoirienne durant le 1er
trimestre 2014, ajoute-t-on. “La
rencontre va adopter le budget de
fonctionnement des Institutions
pour l’année 2014 et fera le point
des négociations sur les Accords de
partenariat économique (APE). La
situation sécuritaire dans la sousrégion, notamment au Mali et en
Guinée Bissau sera aussi à l’ordre
du jour, de même que l’élargissement des Commissions de 9 à 15,
ainsi que le renforcement des effectifs en quantité et en qualité pour
les Institutions de la CEDEAO”,
précise la même source.
Moustapha Diakhaté : “Quand la
Direction du PDS souille la mémoire
de feu Boubacar Sall”
Le président du groupe parlementaire Benno Bokk Yaakaar,
Moustapha Diakhaté ne désarme
pas contre les libéraux, à qui il ne
laisse aucun répit. Et à l'en croire,
“le baptême, par le Parti démocratique sénégalais, de son siège à
Thiès du nom de feu Boubacar Sall
est une provocation inadmissible de
la part de la Direction d’un parti
qui, pendant 20 ans, a ignoré le
combat héroïque de cette figure de
proue du Sopi”. Dans le communiqué qu'il a rendu public,
Moustapha Diakhaté poursuit : “La
Direction du PDS a utilisé puis jeté
comme un malpropre Boubacar
Sall, ce grand militant qui a toujours mis tout son talent à la disposition du Sopi et de son leader.
Comble de cynisme, même sur son
lit de mort, Boubacar Sall n’a pas
eu droit à une seule visite d’un
membre de la Direction du parti
démocratique sénégalais.” Le président de BBY à l'Assemblée de
marteler :”Tous ces braconniers des
valeurs et principes du SOPI
feraient mieux de laisser Boubacar
Sall tranquille dans son repos éternel, avant d'asséner : “En baptisant
le siège du PDS du nom de l’illustre
disparu, la Direction de ce parti
salit sa mémoire en tentant de récupérer les idéaux qui étaient les
siens de son vivant pour un vil positionnement politicien”. La guerre
fait bien rage.
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Thione Seck et sa supposée
2e épouse : “Je ne dirai rien. Amna,
ñoo xam, amul, ñoo xam”
La polémique sur sa supposée
deuxième épouse, Thione Seck n'a
pas voulu la vider. “Je suis écœuré,
je ne comprends pas tout cet acharnement. Je ne dirai rien, amna, ñoo
xam, amul, ñoo xam (si c'est vrai, à
eux de voir, si ce n'est pas vrai, à
eux de voir aussi). Je ne dirai rien”,
a-t-il répondu, depuis Paris où il a
été interrogé par senewebs. Le leader du Raam Daan, a plus fait dans
le clair-obscur : “Le fait que Thione
Seck prenne une deuxième femme
n'est pas un événement, c'est un
non événement. Pourquoi en fontils un événement ?” Puis d'attaquer
: “Ils ne savent pas si c'est vrai ou
pas. Ils n'ont même pas pris le
temps de vérifier, ils disent n'importe quoi sur moi”. Et celui qui a
chanté sa femme comme jamais
personne ne l'a fait d'argumenter :
“Ce que je ne comprends pas, c'est
que, même si c'est vrai, j'ai le droit
de prendre une seconde épouse en
tant que musulman ; j'ai droit à
quatre femmes. Donc, certains sont
contents du fait qu'on me salisse à
travers le net, mais ils n'y gagnent
rien du tout, nada con tigo”.
Thione Seck et sa supposée
2e épouse : “Je ne dirai rien. Amna,
ñoo xam, amul, ñoo xam” (suite)
Ce n'est pas fini, car Thione poursuit : “Chaque jour, des gens
comme moi prennent des épouses,
mais ce n'est pas le tollé, je ne comprends pas”. Puis de se désoler :
“J'ai des enfants, j'ai une famille.
Heureusement qu'on ne m'a pas
surpris sur la femme d'autrui, qu'on
ne m'a pas pris avec une valise
pleine de drogue etc. Parce que si
c'était le cas, à l'heure actuelle....
Vraiment je ne comprends pas”.
Quand on évoque l'âge supposé de
sa 2e (23 ans), Thione s'emballe :
“Même si j'avais pris une épouse de
huit ans, mais c'est mon problème,
parce que j'en ai le droit. Et ils n'ont
même pas vérifié si c'est vrai ou
pas. Je m'en fous, mais comme
disait Hervé Bourges, avant de donner une information, il faut vérifier”. “Personne n'a la droit, ni la
capacité d'invalider ce que Dieu a
validé.”
9e anniversaire du décès de Deyda
Hydara : L'Union de la presse gambienne (GPU) et la FIJ appellent à la
fin de l'impunité en Gambie
A l'occasion du 9e anniversaire,
hier, de l'assassinat du journaliste
gambien Deyda Hydara, tué par
balle le 16 décembre 2004, la
Fédération internationale des journalistes a rendu public un communiqué parvenu à EnQuête, afin de
lancer un “appel pour la fin de toute
forme d'impunité en Gambie”. La
même source ajoute que la FIJ joint
sa voix à celle de l'Union de la presse
gambienne (GPU) “pour appeler une
fois encore le gouvernement gambien a accroître ses efforts et les
moyens mis en œuvre pour enquêter
sur l'assassinat et traduire les coupables devant la justice”. Et selon la
GPU, dont la position est réaffirmée
dans le communiqué de la FIJ, “le
défaut de traduire devant la justice
les auteurs de ce crime odieux ne
fera qu'instaurer une culture d'impunité dans notre société, ce qui est
contraire à la démocratie”. Pour le
Directeur Afrique de la FIJ, Gabriel
Baglo, “les autorités gambiennes
ont développé une attitude très
laxiste dans la conduite de l'enquête
sur l'assassinat. Et la FIJ les appelle
à inviter la communauté internationale à aider à l'enquête afin que les
coupables soient punis”.
Ouakam : Inauguration de la Salle
MultiPoint Server le 12 décembre
dernier
Dans le cadre de son Programme
Partners in Learning (Partenaires
dans l’Apprentissage), Microsoft
entend lutter contre la fracture
numérique en équipant les écoles
de salle informatique. C'est ainsi
qu'a été inaugurée, jeudi 12
décembre dernier, à l'école El Hadj
Mbaye Diop, la Salle MultiPoint
Server de Ouakam, en présence de
nombreuses autorités. Selon le
communiqué de presse, le même
cérémonial a déjà eu lieu, le samedi
7 décembre, à Thiaroye, avec
l’équipe de Prince Arts et le groupe
Futurs Medias. Aussi, le 12 décembre, Microsoft Sénégal et ses
Partenaires (Select Marketing,
Billtech et Digit’All Exchange) ont
doté la commune de Ouakam qui
comprend six écoles primaires
d’une salle informatique de 20
postes avec la technologie
Multipoint Server gratuitement.
Celle-ci permet à l’enseignant, à
partir de son poste, d’avoir une vue
sur tous les écrans des élèves, de
communiquer avec eux et de restreindre l’accès à certains sites. Le
serveur prend en charge toutes les
machines, ce qui permet une économie d’énergie car les postes de
travail n’ont pas d’unités centrales
bien qu’étant indépendants les uns
des autres.
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numéro 754 • mardi 17 décembre 2013
SOCIÉTÉ
3
EN GARDE-À-VUE PROLONGÉE
Aïda Ndiongue, Aziz Diop et Cie
bénéficient d'un retour de parquet
Après 96 h de garde-à-vue, Aïda Ndiongue, Abdoul Aziz Diop ainsi que leurs co-détenus Madou Sall,
Mariama Bousso (agents comptables particuliers du Plan Jaxaay) et Amadou Ndiaye (ex-Secrétaire
général du ministère de l'Urbanisme et de l'Habitat), ont bénéficié d'un retour de parquet et devront
revoir le juge du deuxième cabinet aujourd'hui à 16 heures.
Aïda Ndiongue
ponsables libéraux n'ont pas été
inculpés et placés sous mandat de dépôt
comme le redoutaient certains. L'exsénatrice et l'ancien coordonnateur du
Plan Jaxaay ont en effet bénéficié d'un
retour de parquet, ainsi que leurs compagnons d'infortune Madou Sall,
Mariama Bousso et Amadou Ndiaye,
respectivement agents comptables particuliers du Plan Jaxaay et ex-Secrétaire
général du Ministère de l'Urbanisme et
de l'Habitat. Ils devront repasser
aujourd'hui à 16 h au Palais de justice
pour faire face au juge du deuxième
cabinet d'instruction qui a en charge la
gestion du dossier.
Woré Sarr fond en larmes
ASSANE MBAYE
es choses seraient-elles en train
de se régler pour Aïda Ndiongue,
Abdoul Aziz Diop et Cie ? En tout
cas, l'on est tenté de se poser la question
au vu du déroulement des événements.
Après 96 h de garde-à-vue, les deux res-
L
C'est hier vers 13h30' que les cinq
détenus arrêtés dans le cadre de la traque
de biens mal acquis ont été déférés au
parquet. Dès leur descente du bus de la
gendarmerie, Aïda Ndiongue et Abdoul
Aziz Diop ont été triomphalement accueillis par les militants du Parti démocratique
sénégalais (Pds) massés dans le hall de la
cave du Palais de justice.
Mais dans cette ambiance frénétique,
certains comme Woré Sarr n'ont pu retenir leurs larmes. La mairesse de Médina
Gounass a fondu en larmes lorsqu'elle a
aperçu sa camarade de lutte menottée,
sous escorte d'éléments de la gendarmerie dont l'effectif avait été doublé pour la
circonstance au Palais de justice, afin
de parer à toute éventualité de débordement.
Il est 14h. La foule de militants libéraux ne cesse de grossir dans l'enceinte
du Palais de justice. Les leaders du Pds
sont tous là, du coordonnateur Oumar
Sarr au président de leur groupe parlementaire Mamadou Diagne Fada en
passant par Me Madické Niang, Samuel
Sarr, Fatou Thiam, entre autres. Comme
tous les autres militants libéraux, ils
feront le pied de grue en attendant que
les détenus soient entendus sur le fond
du dossier par le procureur. Mais jusqu'à
20h, cela n'a pu se faire, jusqu'à ce que
les cinq concernés soient ramenés à
leur lieu de détention.
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INCIDENT AU TRIBUNAL
Une juge sème la crise
cardiaque chez une jeune fille
P
our peu, un mort aurait
pu être enregistré hier, au
Palais de justice Lat Dior.
En fait, une jeune fille venue assister au procès de son petit ami a fait
une crise cardiaque. Ce, par la faute
d’une juge qui l’a envoyée dans le
box des prévenus. Le ‘’délit’’ de la
victime est d’avoir voulu aider le
tribunal. Lorsque la présidente de
la deuxième composition du tribunal des flagrants délits a appelé à la
barre ledit ami qui se nomme
Maguèye Gaye, un autre prévenu
du nom de Magaye Gaye s’est présenté. Alors, la jeune fille a cru bon
d’apporter son assistance en lançant au tribunal : ‘’Ce n’est pas lui’’.
La magistrate s’est alors rendue
compte que la personne à la barre
n’était pas la bonne.
Mais contre toute attente, la
juge a invité la jeune fille à rejoindre la barre pour la sermonner.
‘’Ce n’est pas à vous d’apprendre
au tribunal son travail’’, lui ditelle, en lui intimant l'ordre de
rejoindre le box. C’est là où le pire
s’est produit car, après le procès de
son petit copain, la juge a invité le
garde de service à faire sortir la
‘’nouvelle prévenue’’ installée
dans la chambrette contiguë au
box. Installée à nouveau sur l’un
des bancs réservés aux prévenus, la
jeune fille, visiblement sous le
choc, s’est subitement affalée sur
son siège, créant la panique générale dans la salle. Le surveillant de
prison tente de la ranimer avec de
petites gifles sur les joues. Mais la
victime est restée inerte. Ce qui a
obligé la magistrate à faire appel à
un médecin présent dans la salle.
En vain car la fille est restée
immobile.
Finalement, le garde a fait appel
à l’amant qui lui a révélé que sa
copine était cardiaque et que son
cœur fonctionne avec des piles.
Puisque le médecin n’a pas réussi
à la ranimer, la victime a été finalement prise en charge par les
sapeurs-pompiers et transportée
à l’hôpital. ‘’Heureusement
qu’elle n’est pas morte sinon la
juge aurait sa mort sur la
conscience’’, a fulminé le public
offusqué par l’attitude de certains
juges prompts à envoyer des justiciables dans le box.
FATOU SY
numéro 754 • mardi 17 décembre 2013
SOCIÉTÉ
4
VOL DE 3 MILLIONS A LA BCEAO
Un agent de nettoiement
dépouille un fondé de pouvoir
Trahi par un train de vie subitement monté en flèche, l'agent de sécurité Ousmane Ndiaye
devra s'expliquer sur le vol de 3 millions de francs Cfa dont il est soupçonné être l'auteur.
FATOU SY
l faudrait à Ousmane Ndiaye de
solides arguments pour ne pas
prolonger son séjour carcéral. Cet
agent de nettoiement en service au
siège de la BCEAO est depuis plusieurs jours en prison pour vol commis
I
à l’occasion du service. Il est accusé
d’avoir subtilisé la somme de trois
millions dans le bureau de H. O.
Lokosso, fondé de pouvoir à la
BCEAO.
Dans sa déposition, le plaignant dit
avoir retiré la somme de 5 millions de
francs Cfa à la date du 18 octobre.
Après avoir prélevé 1 million sur ledit
montant, il a gardé les 4 millions restants dans un placard de son bureau.
Sa surprise fut grande quand le lundi
suivant, il n'y trouva que la somme
d’un million de francs Cfa. Informé du
vol, le responsable de la sécurité a
entamé ses investigations et cible
l’agent de sécurité Ousmane Ndiaye,
chargé du nettoiement du 5ème étage
où se situe le bureau de la victime.
Car, juste après le vol, il a changé de
train de vie.
Alors qu’il gagne un salaire de 60
000 francs Cfa, l’agent de nettoiement a acheté récemment du mobilier
à 620 000 francs. Selon le menuisier
Makhtar Mbaye, le prévenu a payé
cash un salon à 300 000 francs Cfa et
une armoire à 320 000 francs Cfa.
Ousmane Ndiaye s’est aussi payé du
matériel électronique comprenant un
écran Plat 82 cm, un réfrigérateur,
des téléphones portables. Le prévenu
qui s’est aussi lancé dans l’élevage de
poussins a même déménagé.
Mais devant les enquêteurs, il a
tenté de justifier toutes ses dépenses.
Il a argué avoir gagné à une tontine la
JACQUELINE MOUDEÏNA (AVOCATE ET PARTIE CIVILE)
“Habré a acheté son impunité”
Forte tête, meneuse de troupes, en pointe dans ce dossier depuis deux décennies, Jacqueline
Moudeïna est, comme qui dirait, l’adversaire numéro un de Hissein Habré. Elle nous reçoit au
domicile familial, dans l’extrême sud du Tchad, dans une localité où, rappelle-t-elle, les sbires
de l’ancien président ont répandu sang et douleur.
PAR M. DIENG (A KOUMRA, SUD DU TCHAD)
Au stade actuel de la procédure,
quelle appréciation en faites-vous ?
Je puis dire que les choses avancent en ce moment, le dossier est en
train de prendre corps, et cela nous
rassure car nous sommes à un pas du
jugement. C’est pour vous dire que
nous avons traîné avec cette procédure depuis treize ans. Si aujourd’hui
les actes d’instruction sont posés par
les magistrats instructeurs, j’ose
croire que nous allons très bientôt toucher du doigt le procès Habré.
Treize ans de traîne, vous dites.
C’était quoi votre problème ?
Les toutes premières plaintes, nous
les avons déposées à Dakar en février
2000. Et après moult tractations, la
plus haute juridiction sénégalaise
avait déclaré les juridictions nationales incompétentes pour connaître
de l’affaire. Aussitôt après, nous nous
sommes tournés vers la Belgique en
vertu de sa loi sur la compétence universelle. Nos plaintes ont donc été
accueillies en Belgique par un magistrat instructeur qui a même effectué
une commission rogatoire au Tchad
pour lui permettre de compléter le
dossier qui était déjà solidement
confectionné. Ce magistrat instructeur belge a écouté les victimes, les
bourreaux, et il a même procédé à des
confrontations entre eux. C’est après
quatre années de travail qu’il a clôturé
son instruction.
Puis il y a eu l’inculpation.
Effectivement, il a inculpé Habré
des trois grands crimes internationaux : crimes contre l’humanité,
crimes de guerre et génocide. Il avait
lancé un mandat d’arrêt international
contre lui. Autant d’éléments qui ont
permis à la Belgique de demander son
extradition pour qu’il puisse être jugé
à Bruxelles. Malheureusement, c’est à
cette époque que nous avons commencé à avoir plein de problèmes.
Non seulement le Sénégal a refusé de
l’extrader vers la Belgique, mais son
président d’alors, M. Abdoulaye
Wade, a décidé de retirer notre dossier
de son cadre légal pour en faire un
dossier africain. Donc l’affaire est
devenue africaine, elle s’est retrouvée
sur la table de l’Union africaine. Et
l’UA, n’étant pas une juridiction, a
commis un groupe d’éminents
juristes pour explorer les options possibles du jugement de Hissein Habré.
C’est ainsi que le Sénégal a été mandaté pour juger Habré au nom de
l’Afrique.
Le Sénégal s’y était engagé au
début pourtant.
Oui, au début, le Sénégal avait posé
un pas : amender sa législation pour
pouvoir accueillir le dossier. Mais les
ennuis ont vite commencé. C’étaient
tantôt des problèmes d’argent car le
budget demandé par le Sénégal était
hors de portée. Ensuite, il fallait trouver toute la logistique pour pouvoir
mener à bien le dossier. Mais en réalité, il a manqué fondamentalement
de volonté politique de la part du
Président Wade. Il ne voulait pas du
tout faire juger Hissein Habré. C’était
cela le grand problème. Il nous a
menés en bateau, nous a menacés à
plusieurs reprises de renvoyer Habré
vers le Tchad… J’ose dire que le
Président Wade a joué avec les sentiments des victimes. Notre salut, nous
le devons à l’arrivée du Président
Macky Sall qui a très tôt épousé notre
logique de lutte contre l’impunité.
Aujourd’hui les juges sont ici au
Tchad pour l’instruction.
C’est vrai, les chambres africaines
sont à pied d’œuvre pour nous diriger
vers un procès. C’est une étape extrêmement importante, elle permet aux
victimes de croire que maintenant
quelque chose est en train de se faire
et qu’on est en train d’aller sans retour
vers le jugement de Hissein Habré. Ce
qui est encore plus palpable, c’est la
descente des juges sur le terrain pour
visiter les sites de fosses communes,
de charniers… Ils ne le feront pas
pour tous les charniers car il y en a
beaucoup, mais ce qu’ils sont venus
faire ici est très important pour les victimes.
Quelle est l’utilité d’identifier les
charniers après le travail réalisé
par Me Mahamat Hassan Abakar ?
Ce n’est pas du temps perdu ?
Non, je ne pense pas que cela soit
une perte de temps. Me Mahamat
Hassan Abakar a fait un travail considérable, et d’ailleurs je n’ai pas arrêté
de le féliciter lui qui, à l’époque, était
magistrat quand il avait été désigné
président de cette commission d’enquête. Même si le travail n’a pas couvert l’entièreté du pays, l’échantillonnage utilisé retrace exactement ce
qu’était l’ère Habré et tout ce qui s’y
est passé. Pour les juges, je crois qu’il
est important pour eux de voir les
charniers eux-mêmes et de les faire
analyser par des experts. C’est cela le
travail le plus important.
Tout se passe-t-il bien entre vous
et les juges des Chambres africaines ?
Dans toute œuvre humaine, il y a
toujours des grincements de dents,
des flottements… Nous, nous le prenons très bien et nous tenons à ce que
ce dossier aboutisse. Donc quoi qu’il
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advienne entre les juges et nous, cela
est secondaire et est réparable.
Vous connaissez bien le Sénégal,
avec des secteurs de la population
qui estiment que Hissein Habré est
assez âgé pour ne pas être jugé.
Pour moi personnellement, Hissein
Habré n’est pas très âgé. Soixante-dix
ans, ce n’est rien du tout pour un
homme. Et surtout pour un homme
qui a toujours très bien vécu ! Pour la
petite histoire, il est parti avec tout le
trésor public. C’est un monsieur intelligent qui a su investir cet argent, il a
même su acheter son impunité et sa
couverture. Je ne pense qu’il soit si
vieux que cela. Les années de massacres de Tchadiens, c’est une partie de
la vie des Tchadiens qui ne peut pas
être oubliée. En plus du trésor public
emporté, il avait organisé à l’époque
ce qu’il avait appelé “l’effort de
guerre”. Il obligeait les Tchadiens à
donner de l’argent. Ceux qui n’en
avaient pas devaient donner des
choses en nature. Par exemple, les
femmes donnaient leurs bijoux en or
ou en diamant. Habré est donc parti
avec beaucoup d’argent. Alors, ça
m’étonnerait qu’un homme avec
autant d’argent puisse mener une
petite vie pour être malheureux ou
être embêté par le poids de l’âge !
Une image marquante dans le
monde des victimes présumées de
Habré ?
Il y a quelque chose que je n’arrive
somme de 760 000 francs. A ce propos, il a expliqué qu’il cotisait tous les
mois 24 000 francs auprès d’une
dame nommée Marème Fall et 29 personnes ont adhéré à la tontine. Cet
argument n’a pas convaincu les gendarmes d’autant que le montant des
dépenses effectuées s’élève à 863
500 francs Cfa. Pire, les pandores
n’ont pu joindre la prétendue gérante
de la tontine. En sus, Ousmane Ndiaye
a été aussi enfoncé par une de ses collègues. Il a soutenu que celle-ci lui a
prêté la somme de 250 000 francs
pour réaliser le poulailler. Or, la dame
a indiqué ne lui avoir remis que 160
000 francs en guise de financement.
Ousmane Ndiaye devra s’expliquer
sur les faits demain devant le tribunal
départemental statuant en matière de
flagrants délits.
pas à ôter de ma tête. Dans un film
tourné par Canal+, M. Reed Brody de
Human Rights Watch, qui est à nos
côtés depuis que nous l’avons sollicité
au début de cette histoire il y a quinze
ans car c’est lui qui est derrière l’affaire Pinochet, brandit un certificat de
décès qu’il avait trouvé dans les
archives de la DDS. Une veuve, pour
la première fois, va se convaincre ellemême que son mari est réellement
décédé après avoir été enlevé un beau
matin, en 1984, au sud du pays. Elle
a toujours pensé qu’il reviendrait un
jour alors que ses enfants n’arrêtaient
pas de la supplier de faire son deuil.
Mais en regardant le film, la femme
voit le certificat de décès brandi par
Reed. Et c’est le nom de son mari qui
y est écrit ! Tout de suite, elle a couru
jusque chez moi en pleurant et en me
disant : écoute, ce certificat de décès
va me permettre de faire le deuil de
mon mari ! Imaginez la douleur de
cette pauvre femme qui se disait que
son mari est quelque part, qu’il
reviendra un jour car il se cache simplement pour échapper à la terreur de
Hissein Habré.
Il se dit que plusieurs dignitaires
proches de Habré ont été recyclés
dans l’appareil sécuritaire d’Etat.
Est-ce vrai ?
C’est tout à fait vrai ! Tous ceux qui
ont œuvré sous Habré occupent
aujourd’hui des postes de responsabilité dans le pouvoir.
Vous les connaissez ?
Oui, on les trouve au ministère de la
Justice, au ministère de l’Intérieur, à la
police surtout. Nous les connaissons
puisque nous avons leur liste. Mais il y
en a qui ont été arrêtés et écroués. Ils
sont au nombre de vingt-sept actuellement. En même temps que nous poursuivons Habré, nous avions déposé
plainte contre ses complices depuis
2000. Et c’est seulement quand
Dakar a bougé que le magistrat instructeur tchadien a pris l’affaire en
main en mars 2013. Depuis treize
ans, tranquillement, j’espérais et je
continuais à aller chez le juge, à lui
demander des comptes. Et c’est maintenant seulement que mes plaintes
sont prises en comptes !
numéro 754 • mardi 17 décembre 2013
5
POLITIQUE
Hélène Tine
ÉLECTION PRÉSIDENCE DU CONSEIL RÉGIONAL DE THIÈS
BBY éclaté, Pds et Rewmi à l'affût
pour un avant-goût électoral
70 élus régionaux étaient hier à l’hôtel de la région de Thiès pour procéder à l’élection du président du conseil régional.
Une élection avortée avec l’absence du Gouverneur de la région, Mouhamed Fall, qui a demandé le report du scrutin.
NDEYE FATOU NIANG THIES
élection du nouveau
président du Conseil
régional de Thiès se
tiendra le 27 décembre prochain”.
C’est la déclaration faite par la présidente par intérim Hélène Tine, à
l’ouverture de la session ordinaire de
l’institution. Cela fait suite à la lettre
du gouverneur adressée aux conseillers régionaux pour demander que le
point relatif à l’élection du président
soit reporté à une date ultérieure.
Ainsi, 70 élus régionaux vont choisir
le successeur de Idrissa Camara,
“L’
décédé le 18 octobre 2013.
Parmi ces élus, six candidats se
battent pour diriger le fauteuil régional. Un fauteuil qui aiguise beaucoup
d’appétit au point que la coalition
Benno Bokk Yaakaar se retrouve avec
4 candidats. Ce sont Hélène Tine,
Aymérou Gningue (APR), JeanBaptiste Ndione et Souleymane Diène
(PS). Les autres candidats restent le
Rewmi représenté par Mor Sène, et le
Pds par l’ancien porte-parole de Me
Wade, Serigne Mbacké Ndiaye.
A moins de dix jours du scrutin, des
manœuvres sont en cours au niveau
des états-majors politiques. Dans la
foulée, les coups bas se multiplient
entre camarades de même camp ou
entre formations politiques adverses.
Serigne Mbacké Ndiaye ne se gêne
pas pour parler de pressions et de corruption. “A chaque fois qu’il y a une
élection, il y a des choses qui se passent dans les coulisses, c’est les relations personnelles, c’est le pouvoir de
l’argent, c’est les pressions politiques”, s'est exprimé l'ex porte-parole
de l'ex-Président de la République.
“Au niveau national il y a des leaders
qui sont ensemble. Mais ce qui se
décide au niveau national n’est pas
forcément appliqué par les conseillers
parce que ce sont eux qui vivent les
réalités au plan local. Il y a des pressions qui sont réelles et je salue cette
dignité avec laquelle certains conseillers ont fait face pour dire que malgré
ces pressions nous avons une conviction et nous allons l’exprimer”, a
ajouté le candidat du Parti démocratique sénégalais. “Ils savent que nous
avons proposé des axes qui peuvent
permettre à la région de Thiès même
si c’est pour 6 mois d’amorcer un
décollage et ce décollage devrait passer nécessairement par la réconciliation entre l’Etat du Sénégal et la
région de Thiès”, note-t-il.
MODOU DIAGNE FADA (PDT GROUPE PARLEMENTAIRE PDS)
“Il est temps de décrisper la situation”
Dans cette première partie d'interview, l'ancien ministre de l'Environnement appelle le gouvernement à prendre
en charge les conditions d'un dialogue politique large avec l'opposition.
PAR DAOUDA GBAYA
Des responsables libéraux, en l’occurrence
Abdoul Aziz Diop et Aïda Ndiongue, ont été
placés en garde-à-vue dans le cadre du plan
Jaxaay. Quelle est votre réaction ?
C’est regrettable que notre frère Abdoul Aziz
Diop et notre sœur Aïda Diongue soient détenus
au niveau de la gendarmerie durant ce weekend. Ils sont encore en garde-à-vue ; nous espérons qu’ils ne seront pas déférés devant le parquet. Selon nos informations, on était en train
de chercher des preuves ; c’est-à-dire des
pelles, des brouettes livrées mais stockées
quelque part. Donc, on peut espérer que si les
enquêteurs trouvent la totalité du marché mis en
cause, ils bénéficieront d’une libération.
Maintenant, tout sera clair lundi. (L’entretien a
été réalisé le lendemain : NDRL).
Mais vous êtes épargné, alors que
vous avez eu à gérer des deniers publics…
Je ne suis pas le seul épargné. Il y en a d’autres.
encore inquiétés. Pour ceux qui sont inquiétés,
je crois à ce qu’ils me disent : ils sont blancs
comme neige ; ils n’ont rien à se reprocher. Je
rappelle que jusqu’au moment où je vous parle,
aucun de mes frères et sœurs de parti n’a encore
fait l’objet de condamnation. Dans cette opération de traque des biens supposés acquis, il ne
faut pas que l’on oublie la présomption d’innocence. Le fait d’être détenu à Rebeuss ne veut
pas dire qu’on est coupable.
Pourquoi vous n’êtes pas menacé ?
Je ne souhaite pas être menacé. Il n'y a aucun
responsable ou militant qui souhaite que Fada soit
menacé. Je ne le suis pas et je remercie le ToutPuissant de m’avoir épargné de cette situation.
Est-ce à dire que vous êtes exempt
de reproches ?
J’ai toujours essayé de gérer dans la transparence en respectant autant que faire se peut les
procédures édictées et en me limitant aux prérogatives qui étaient les miennes. Encore une fois,
je n’étais pas seul dans ce lot. Il y avait une cinquantaine de ministres de Wade qui ne sont pas
coordonnateur national sur cette déclaration, et
surtout sur la forme, même si, après l’avoir
entendu personnellement, j’ai bien compris
que cette déclaration a été sortie de son
contexte. Et quand on sort une déclaration de
son contexte, ça prend un tout autre sens. Ce
n’est pas ce qu’il a voulu dire qui est important,
mais c’est la perception que les Sénégalais en
ont eu qui est regrettable. Le PDS est pour le
dialogue. Nous avons toujours dit que même au
pouvoir, nous n’allons pas gouverner seul. Et
nous l’avons fait, quand nous étions aux
affaires. Il nous a même été donné l’occasion
de participer à deux reprises au gouvernement
de Diouf. L’intérêt du PDS, c’est celui du
Sénégal.
Quelles sont les conditions de ce dialogue ?
(…) Vous pensez qu’il y a du parti pris ?
Manifestement, ceux qui rendent compte, je
ne dis pas tous, - il y a des gens qui ont fait la
prison et qui n’étaient plus du PDS - de façon
générale, ce sont les militants du PDS qu’on
convoque, qu’on intimide.
A côté du scrutin du 27 décembre,
les travaux du conseil régional se
poursuivront jusqu’au 30 décembre.
Les conseillers régionaux procéderont durant cette session à l’examen
du projet de budget 2014 mais se
pencheront aussi sur des projets d’infrastructures dans la zone maritime
de Darou Khoudoss et la commune
de Kayar.
Au regard des couacs notés dans le cadre
de la traque, est-ce que vous pensez que
le régime ira jusqu’au bout ?
Je ne sais pas qu’elle est la position du
régime. Est-ce qu’il ira jusqu’au bout ? En tout
cas, mon souhait est que nous devons revenir à
la situation normale.
C’est-à-dire ?
Nous devons décrisper la situation, apaiser le
climat qui me semble assez tendu entre l’opposition et le pouvoir, entre le pouvoir et d’autres
secteurs du pays. Il faudra que tout le monde
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apporte sa contribution à la construction du
pays, il faut que cette affaire-là connaisse le plus
rapidement possible une fin. C’est ce qui mettra
davantage à l’aise le gouvernement, pour mieux
s’occuper des préoccupations auxquelles il est
confronté ; c’est-à-dire l’emploi, l’éducation, les
inondations, les prix de denrées de première
nécessité, les factures d’électricité. On a suffisamment fait du bruit autour de la traque des
biens mal acquis, le moment est venu de fermer
cette parenthèse et de se concentrer sur l’essentiel. Il ne faut pas installer le pays dans un cercle
vicieux où à chaque fois que des gens perdent le
pouvoir, on cherche à les intimider ou à les
emprisonner. A la longue, cela va nous ramener
à la case de départ. C’est-à-dire voir des chefs
d’Etat qui refusent de lâcher le pouvoir après des
élections.
Vous êtes apparemment en phase avec
le coordonnateur du PDS Oumar Sarr
qui s’est dit favorable à un gouvernement
d’union nationale sous condition
Non ! Je ne suis pas en phase avec notre
Ce dialogue ne doit pas venir de l’opposition.
Ce n’est pas à nous d’appeler à un gouvernement d’union nationale ou de majorité présidentielle élargie, mais le pouvoir qui doit mettre
toutes les formes requises. Aller au dialogue ne
veut pas dire rejoindre le gouvernement. Dans
une démocratie comme la nôtre, le dialogue doit
être permanent entre l’opposition et le pouvoir.
On doit discuter autour de questions fondamentales qui déterminent l’avenir de la Nation ;
notamment la concorde nationale, la crise casamançaise, le chômage des jeunes, la crise scolaire, la santé, l’armée. Au cas contraire, il sera
extrêmement difficile de bâtir des consensus
forts.
Mais votre boycott des concertations sur
l’acte 3 de la décentralisation n'est-il pas
un obstacle à ce dialogue politique ?
D’abord, le PDS est contre tout report des
élections. Si l’Etat veut aller dans ce sens, il doit
proroger le mandat des élus. Cette décision ne
lui appartient pas, mais elle revient au peuple à
travers ses représentants. Quelle que soit la
situation, nous devons aller vers un dialogue. Le
PDS est contre la politique de la chaise vide.
Tout le monde le sait. Ce qui a été organisé
n’était pas un dialogue, mais des concertations
auxquelles le PDS était convié. Nous devions
partager la table avec une centaine de partis
devant le chef de l’Etat et chacun va peut-être,
donner son avis. Quand on parle de dialogue,
c’est entre deux personnes. Entre le président de
la République et le chef de l’opposition, entre
l’APR et le PDS.
(A suivre)
numéro 754 • mardi 17 décembre 2013
CMJN
ÉCO-SOCIAL
6
RETARD DANS LE DÉMARRAGE DE L'OFNAC
Le chef de l'Etat tempête
sur Nafi Ngom Keïta
a dernière sortie de la présidente
de l’Office national contre la
fraude et la corruption (OFNAC),
Nafi Ngom Ndour, a fait sortir le président
de la République, Macky Sall de ses
gonds. L'ex Vérificatrice générale, lors
d’un panel contre la corruption organisée
par le Forum Civil, avait déploré que l’OFNAC, depuis sa création en décembre
2012, ne dispose que de deux membres.
“Ce qui reste à faire pour lancer la
machine est de nommer tous les membres, d’organiser la cérémonie de prestation de leur serment et de mettre les ressources financières nécessaires pour
L
POLITIQUE ÉCONOMIQUE ET SOCIALE
… Et déclare la guerre
à la pauvreté
Le chef de l’Etat, Macky Sall a déclaré la guerre à la pauvreté.
Un phénomène auquel il veut désormais “arracher ses racines”
en accélérant la croissance.
e président de la République
Macky Sall reste déterminé à
faire de la lutte contre la pauvreté l’un des objectifs majeurs de son
gouvernement. Le chef de l’Etat a réitéré cette volonté hier en présidant un
conseil présidentiel sur le suivi de la
politique économique et sociale. Il a
ainsi rappelé son vœu “d’arracher les
racines de cette pauvreté en accélé-
L
rant la croissance porteuse d’une
richesse à partager”. Cependant, pour
lutter contre la pauvreté, “il faut tendre la main aux populations les plus
vulnérables”. C’est ce qui justifie,
selon, le président, la mise en œuvre
de la couverture maladie universelle
et l’allocation des bourses de sécurité
familiale qui permettront d’aider à
terme 250 000 familles à raison de
FACTURE D’ÉLECTRICITÉ DE L’ÉTAT
11 milliards d’économie annuelle
ne politique d’optimisation des ressources publiques de l’Etat est
en cours et sera poursuivie, a affirmé le ministre de l’Économie et
des Finances, Amadou Ba. Elle passera par la “réduction prochaine
de la facture de téléphone de l’Etat”. Cette réduction, d’après l’argentier de
l’Etat, est “irréversible”. “Cette facture sera plafonnée à 11 milliards de F
Cfa et permettra d’économiser le même montant”, a ajouté M. Ba au cours
de la même cérémonie.
Le cap est également maintenu dans la volonté du gouvernement de ne
plus payer les logements de ses fonctionnaires. “A partir de juin 2014, l’Etat
ne paiera plus de loyers à usage d’habitation pour loger ses agents”, affirmet-il. Des mesures qui vont aussi concerner les dépenses d’eau et d’électricité.
Par ailleurs, le ministre de l’Economie et des Finances a réaffirmé la décision de son département de “suspendre des virements automatiques des 11
629 agents de l’Etat, à la fin du mois de décembre”. Ces agents n’étaient
pas pris en compte lors de l’audit de la fonction publique mené par le même
ministère, dirigé par Mansour Sy. “L’ensemble des mesures de rationalisation de la dépense publique permettra de libérer des espaces budgétaires
qui seront affectés au soutien des couches défavorisées de la population et
au financement de notre stratégie pour l’émergence.”
U
A. NG. NDIAYE
“Je ne fonctionne
pas comme ça”
permettre très rapidement de recruter des
enquêteurs”, avait indiqué Nafi Ngom
Ndour.
Des mots qui ont visiblement été rapportés au président de la République qui,
hier, a paru passablement énervé dans
son discours sur le suivi de la mise en
œuvre des recommandations de la revue
annuelle 2013 de la politique
économique et sociale. “L’OFNAC est un
organe de l’Etat. Ses problèmes doivent
être posés au sein de l’Etat. S’il y a un problème de budget, s’il y a un problème de
nomination, je ne dois pas l’apprendre par
la presse ou par la société civile. J’avais
décidé d’ici la fin de l’année que je ne
bougerai pas, afin que tout le monde com-
Sur un ton très ferme, le président de
la République a poursuivi : “Ce n’est pas
en le posant dehors, en menant la
pression, qu’on fera bouger les choses. Je
ne fonctionne pas comme ça. Et
l’OFNAC, ça a été ma décision
personnelle. Ses contraintes seront levées
mais il fallait que tout le monde le comprenne ainsi.”
Le chef de l’Etat qui n’a guère apprécié
le débat animé par Nafi Ngom Ndour et le
Forum civil a rassuré sur l'avenir de l'Office
national contre la fraude et la corruption.
Les “nominations qui restent seront
faites” et pour la question des moyens, “le
ministre de l’Economie et des Finances a
déjà inscrit 100 millions de francs Cfa
dans le budget, plus les 400 millions qui
compléteront à partir du 1er janvier 2014.
Soit un budget de démarrage de 500 millions de francs Cfa. “Tant que les
questions internes se traiteront dehors,
nous n’accepterons pas de subir les pressions. Il y a problème, il faudra lever ces
contraintes et les nominations qui restent
seront faites”, a conclu Macky Sall.
100 000 francs Cfa chaque année et
par famille. “Nous devons en finir
avec la grande pauvreté au Sénégal et
bâtir un développement solidaire et
inclusif”, souhaite-t-il.
L’avenir du Sénégal tel que dessiné
par le président de la République est
l’émergence. Un concept qui doit
rimer, selon lui, avec croissance et
transparence. Et cette croissance
passe par une meilleure prise en
charge des conditions de vie des
populations. “Le rythme actuel de
progression de notre PIB, d’environ
4%, est non seulement faible, mais
croule sous le poids d’une démographie croissante soutenue. Si nous
maintenons cette tendance, nous resterons ce Sénégal aux ressources limi-
tées, n’ayant que la pauvreté à se partager. Un autre Sénégal est possible,
un Sénégal émergent” et devant être
porté par la Stratégie nationale de
développement économique et
sociale (SNDES) dont l’objectif est de
maintenir le taux de croissance économique à 7% au moins, sur une
période de 10 ans. “Il est heureux que
l’Etat et son secteur privé parlent
d’une même voix à ce sujet. Il est vrai
que nos entreprises ont des défis
internes non négligeables. Mais l’Etat
a déjà pris des mesures pour les
appuyer. L’entreprise sera le moteur
de notre dispositif d’émergence”, a
promis Macky Sall, après l’appel
lancé par le Conseil national du patroA. NG. NDIAYE
nat (CNP).
Les propos de la présidente de l'Office national contre la fraude et la corruption relatifs à l'inertie de
la structure qu'elle est censée diriger n'ont pas plu à Macky Sall. Pour le chef de l'Etat, les contraintes
seront levées, mais il n'y avait pas besoin de les exposer sur la place publique, comme pour faire
pression sur lui.
ALIOU NGAMBY NDIAYE
prenne que la meilleure démarche, c’est
par le dialogue interne d’abord”, s’est
emporté Macky Sall.
CROISSANCE ET DÉMOGRAPHIE
Un modèle Rapid
contre les
déséquilibres
S
ensibiliser les acteurs du
développement sur l’impact
de la non maîtrise de la croissance démographique sur les secteurs clés du développement. C'est
ce qu'a envisagé hier le Ministère
du Plan. Pour ce faire, il a décidé
avec ses partenaires, au cours de
l’atelier de restitution des résultats
du modèle RAPID (Ressources
pour l’analyse de la population et
son impact sur le développement),
d'appuyer ce dit modèle afin de
prendre en compte la dimension
religieuse en vue de sensibiliser les
décideurs, les leaders d’opinion et
les chefs coutumiers sur la planification familiale.
Selon le directeur de cabinet du
ministre du Plan, Souleymane
Diallo, ce modèle “replace la population au cœur du processus de
développement et permet de mesurer l’impact de la croissance démographique sur les secteurs stratégiques comme l’agriculture,
l’éducation, la santé, l’emploi,
l’énergie, l’urbanisation”.
Pour le chef de la Division planification familiale à la Direction de
la population, de la planification et
du développement humain
(DPPDH), Lanfia Diané, si les
tendances démographiques se
maintiennent, il sera difficile pour
tout régime en place d'apporter des
réponses satisfaisantes à la
demande sociale.
A l'en croire 200 000 nouveaux
demandeurs d'emplois arrivent
chaque année sur le marché, en
plus des autres qui y sont déjà. “Si
la croissance est forte, la demande
va exploser dans tous les secteurs et
ceci constitue une bombe sociale à
retardement. C'est la raison pour
laquelle on préconise une
méthode très simple pour maîtriser la croissance démographique.
C'est l'espacement des naissances”,
soutient-il.
VIVIANE DIATTA
PRÉ-INSCRIPTION EN LIGNE POUR LES NOUVEAUX BACHELIERS
Un taux de 86 % sur la première liste
Selon le ministère de l’Enseignement supérieur, 27 503 nouveaux bacheliers ont été orientés
à travers le système campusen.sn dont 23 666 inscrits, en attendant la deuxième liste des bacheliers
arabes pré-inscrits.
EMMANUEL BOUBA YANGA (STAGIAIRE)
vec la mise en service du site
campusen.sn depuis le 1er
juillet 2013, la première liste
des nouveaux bacheliers pré-inscrits
en ligne, du 1er juillet au 18 août, a
été publiée par le ministère de
l’Enseignement supérieur et de la
Recherche. A ce jour, 27 503 nouveaux bacheliers ont été orientés dont
23 666 inscrits, soit un taux de 86%.
“La deuxième liste des bacheliers
arabes pré-inscrits en ligne, c’est-àdire ceux qui ont passé leurs examens au mois d’octobre 2013, mais
aussi ceux qui ont obtenu leur baccalauréat à l’issue de la session de
A
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remplacement d’octobre, sera
publiée ultérieurement. Un délai
leur a été donné du 06 au 15
décembre 2013 pour qu’ils puissent faire leurs pré-inscriptions en
ligne. A la date d’aujourd’hui, ces
bacheliers-là se sont inscrits”, a
précisé Mouhamadou Sow, chargé
de communication dudit ministère.
A l’Université Cheikh Anta Diop de
Dakar, certains nouveaux bacheliers
ont rencontré des difficultés avec le
nouveau système mis en place. “Il
m'a fallu plusieurs heures avant de
pouvoir m’inscrire en ligne. A cela
s’ajoute le casse-tête lié au choix des
matières et des établissements. En
outre les frais d’inscription s'élèvent à
25 000 francs Cfa”, s'est plaint
Boubacar Sané, nouveau bachelier.
“C’est compliqué pour savoir ce que
je dois mettre et ce que je ne dois pas
mettre. Un de mes amis a été orienté
à Saint-Louis car tout simplement, il a
commis l'erreur de mettre SaintLouis”, a-t-il dit.
Yéro Touré, étudiant en droit,
confie : “Plusieurs nouveaux bacheliers m’ont sollicité pour que je les
aide à s'inscrire en ligne. Ils ne savent
pas utiliser l’ordinateur. Je crois que
le gouvernement doit améliorer ce
système pour faciliter la tâche à tout
le monde”, a-t-il conclu.
numéro 754 • mardi 17 décembre 2013
CMJN
EN VUE
7
OUVERYURE HIER DE LA 14e FILDAK
Le livre, gardien et vecteur des vécus
Le CICES de Dakar abritait hier, à partir de 16h, la cérémonie d’ouverture de la 14e édition de la Foire du Livre
et du Matériel Didactique de Dakar (FILDAK) placée cette année sous le thème ‘’Livre et diversité culturelle’’.
SOPHIANE BENGELOUN
arrainée par le Pr. Djibril Samb, qui a livré une brillante
conférence inaugurale sur le thème de la présente édition
à savoir ‘’livre et diversité culturelle’’, la 14e FILDAK s’est
ouverte hier à Dakar.
L’invité d’honneur de cette édition, la Côte d’Ivoire, était représentée au présidium par son ministre de la Culture et de la
Francophonie, Maurice Kouakou Badara. Son homologue sénégalais, Abdoul Aziz Mbaye était également présent, aux côtés du
directeur du Livre et de la Lecture, Ibrahima Lô, et de Cheikh
Ndiaye, le directeur du CICES.
“Je suis convaincu que le livre est quelque chose que nous
devons continuer à valoriser car c’est grâce à lui que nous continuerons à avancer. On ne peut se développer en devenant l’autre,
mais en étant soi-même’’, a affirmé Abdoul Aziz Mbaye. Cette
cérémonie a été l’occasion de réaffirmer l’importance et l’inamovibilité du livre en tant que vecteur de connaissance puis, par
P
extension, de diversité culturelle.
Les autorités présentes ont également affirmé leur volonté
d’instaurer une ‘’territorialisation’’ du service public concernant le
livre qui se doit, selon le ministre de la Culture et du Patrimoine,
d’être disponible dans la même mesure à Dakar qu'à l’intérieur du
pays.
Le livre, selon Djibril Samb, est part entière de nos cultures africaines depuis l’époque médiévale, contrairement à la croyance
populaire. Il sert, toutes choses dites, à garder trace de vécus qui,
loin d’être uniformes, servent néanmoins à cimenter l’humanité
dans ce qui, de ses différences, la rassemble.
Cette rencontre fut, outre la proclamation de l’ouverture de la
présente FILDAK, l’occasion pour les deux ministres de visiter les
stands d’éditeurs installés au CICES à cet effet.
Un autre temps fort fut la remise du Prix de la Promotion et de
l’Édition au Sénégal, remporté par Abdoulaye Fodé Ndione et sa
jeune maison d’édition, Abis.
LANCEMENT DE SA 3G+
Tigo entre enfin dans le jeu...
ruit d’un long
mais
fructueux processus de rénovation de
son infrastructure à
l’échelle nationale, la
mise sur pied d’un
nouveau service 3G+
est, pour le 2e opérateur historique du
pays, devenu une
réalité. C’était donc
hier, dans le cadre
d’une conférence de
presse, que le directeur général de Tigo a
annoncé officiellement le lancement
de
Tigo3G+
au
Sénégal.
Tigo3G+, selon Diego Camberos, est néanmoins avant tout
une évolution naturelle de l’infrastructure de l’opérateur en
question afin de mettre à disponibilité de ses clients un réseau
de qualité : ‘’Notre objectif est d’intégrer totalement l’internet
au quotidien des Sénégalais (…) La première étape commence aujourd’hui avec l’ouverture de Tigo3G+. Se connecter
à l’internet mobile va être ramenée à un usage simple et utile
à tous, commerçants, étudiants, agriculteurs ou professionnels.’’, a-t-il déclaré à la presse.
Ouvrant la voie à d’autres services plus innovants et plus
utiles, dont pourra bénéficier toute la population sénégalaise,
le réseau Tigo3G+ est fonctionnel sur l’ensemble des
Smartphones, quel que soit leur modèle.
Sa vocation est de démocratiser une 3e génération de téléphonie mobile de qualité supérieure mais, surtout, permettre
à chacun de vivre une expérience complète de l’internet
mobile : ‘’Cela montre vraiment notre travail ici, au Sénégal,
pour concrétiser cette volonté qui est la nôtre d’être des pionniers de la téléphonie et de l’internet mobile… Rappelez-vous,
nous étions les premiers à amener l’IPhone en tant qu’opérateur. Aujourd’hui nous restons les premiers à proposer des
packages internet illimités… Et ce n’est que le début d’une
succession d’offres et d’opportunités que Tigo va mettre en
place dans ce pays’’, a conclu Diego Camberos.
D'après l'opérateur, plus de 50 milliards de francs Cfa ont
été investis dans la modernisation et l’extension du réseau
Tigo en Tigo3G+, de même qu’une vaste campagne promotionnelle dont une série de nouvelles offres et forfaits mobiles
et internet compétitifs (pouvant aller jusqu’à 30 jours de
connexion illimitée pour toute nouvelle souscription à la 3G+
de Tigo).
F
SOPHIANE BENGELOUN
www.enqueteplus.com
numéro 754 • mardi 17 décembre 2013
SERVICES & LOISIRS
8
Numéros Utiles
Humour
MOTS FLÉCHÉS • N°873FORCE 3)
Un jeune homme invite sa toute
dernière conquête à son appartement. Dés qu'elle entre dans le
salon, la fille remarque:
- Quelle superbe canapé... Il répond
:
- Oui, c'est Jocelyne, mon ex-petite
amie qui me l'a offert. C'était pour
mon anniversaire il y a trois ans.
Pour être aimable, elle lance :
- Tu collectionnes les tableaux ?
- Non, rétorque-t-il, c'est Isabelle,
une ex. qui était peintre. Lorsque
nous nous sommes séparés, elle m'a
laisse ses peintures.
Les deux jeunes gens passent à la
cuisine et la fille remarque:
- Le design est très sympa aussi. Il
réplique en souriant :
- Ca, c'est Anne-Marie, ma première
copine. Elle était dans la déco !
L'Ôte invite alors la jeune femme à
visiter la chambre à coucher. La fille
demande:
- Je parie que ça aussi, c'est une ancienne qui te l'a offerte... Il rétorque
:
- Ben oui, tu as deviné, C'est Géraldine qui a acheté le lit et l'armoire !
Et la, c'en est trop. La jeune femme
se retourne brusquement et lui administre une grande baffe en pleine
figure. Elle quitte l'appartement et
juste avant de claquer la porte, elle
lui crie :
- Je n'ai rien a faire avec un castor.
Il en reste sans voix. Et après s'être
remis de cette fin de soirée brutale,
il se demande ce qu'elle voulait bien
dire en parlant de castor. Il réfléchit
vainement pendant un bon quart
d'heure. Finalement, il ouvre son
dictionnaire : "Voyons... Castor :
nom masculin, animal qui bâtit son
habitat avec sa queue."
Envoyez vos blagues à
[email protected]
SECURITE
Gendarmerie Nationale :
800 00 20 20
Police secours : 17
Sapeurs Pompiers : 18
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(SNCS): 33 823 31 40
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(24H/24) : 33 849 45.45
Heure non ouvrable
Capitainerie : 33 849 79 09
Pilotage : 33 849 79 07
URGENCES
S.U.M.A : 33 824 24 18
SUMA-MEDECIN :
33 864 05 61
33 824 60 30
S.O.S MEDECINS :
33 889 15 15
HOPITAUX
Principal : 33 839 50 50
Le Dantec : 33 889 38 00
Abass Ndao : 33 849 78 00
Fann : 33 869 18 18
HOGGY (ex-CTO) :
33 827 74 68 / 33 825 08 19
MOTS MELÉS • N°551
c itati o n s
Faire du tort
Pour connaître les
hommes, il faut les voir
agir.
SUDOKU N°569
- JEAN-JACQUES ROUSSEAU
Je ne veux pas atteindre l’immortalité grâce
à mon oeuvre. Je veux
atteindre l’immortalité
en ne mourant pas.
- WOODY ALLEN
hEurEs dE prièrEs
HEURES DE MESSE
• Cathédrale : 7H
• Martyrs de l'Ouganda :
6H30-18H30
• Saint Joseph :
6h30 - 18h30
HEURES DE PRIERES
MUSULMANES
• Fadiar :
06:00
• Tisbar :
14:15
• Takussan :
17:00
• Timis :
19:02
• Guéwé :
20:02
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numéro 754 • mardi 17 décembre 2013
SERVICES & LOISIRS
9
horoscope
MOTS FLÉCHÉS • N°874FORCE 3)
Bélier
⌘ Relationnel : aujourd’hui, vous accepterez une invitation, un rendezvous ou une sortie qui vous permettra
de vous changer les idées. 〶 Boulot /
Argent : vous ne manquerez pas
d’énergie pour démarcher, entreprendre ou mettre en place de nouveaux
projets. ☤ Bien-être : votre entrain
sera très apprécié.
Taureau
⌘ Relationnel : pour certains, vous
serez amenés à prendre du recul face
à une situation ou à une relation. 〶
Boulot / Argent : ce mardi sera marqué
par des imprévus en tout genre. ☤
Bien-être : plus que jamais, vous devrez vous montrer adaptable et ouvert
d’esprit.
Gémeaux
⌘ Relationnel : ce sera une belle journée pour mieux comprendre votre moitié, ramener de la douceur dans votre
couple ou votre vie, voire vous « amuser ». 〶 Boulot / Argent : vos idées ou
vos propositions attireront l’attention
de vos supérieurs. ☤ Bien-être : vous
serez influencé par votre entourage.
Cancer
⌘ Relationnel : pour beaucoup, votre
soirée s’annoncera plus sympathique
que votre journée. 〶 Boulot / Argent :
vous avancerez à votre rythme. Attention car vous ne serez pas à l’abri de
quelques remarques de la part de vos
supérieurs ou de vos collaborateurs. ☤
Bien-être : vous devez faire attention
à ne pas vous épuiser.
Lion
⌘ Relationnel : beau mardi qui vous
verra très communicatif et ouvert d’esprit, ce qui facilitera vos échanges
avec les autres ou votre moitié. 〶
Boulot / Argent : vous pourrez compter
sur le soutien ou les conseils de vos
collaborateurs. ☤ Bien-être : vous afficherez enthousiasme et entrain.
Vierge
⌘ Relationnel : vous manquerez
cruellement de disponibilité car vous
serez accaparé par vos divers projets.
〶 Boulot / Argent : vous n’aurez pas
une minute à vous et vous devrez faire
preuve d’organisation. ☤ Bien-être :
vous ne serez ni à l’abri du stress, ni
du surmenage.
Balance
⌘ Relationnel : vous serez toujours
aussi à l’aise dans vos échanges avec
les autres. 〶 Boulot / Argent : belle
journée pour bouger, démarcher, entreprendre ou élargir vos horizons professionnels. ☤ Bien-être : dynamique et
vif, vous serez en pleine forme.
Scorpion
⌘ Relationnel : vous serez toujours
dans de bons influx planétaires et cela
favorisera vos échanges ainsi que votre
épanouissement amoureux ou social.
〶 Boulot / Argent : vous serez amené
à vous ouvrir à des horizons plus passionnants. ☤ Bien-être : épanoui, vous
rayonnerez.
Sagittaire
⌘ Relationnel : aujourd’hui, votre vie
amoureuse sera mise en lumière ou
sera un élément clé de votre épanouissement. 〶 Boulot / Argent : très bonne
journée pour travailler en équipe, intégrer une nouvelle équipe de travail ou
mieux communiquer avec vos collaborateurs. ☤ Bien-être : les autres seront
votre bouffée d’oxygène.
Capricorne
⌘ Relationnel : ce mardi, vous aurez
tendance à briller par votre absence.
Ainsi, vous manquerez de disponibilité
et vos proches sauront vous le faire remarquer. 〶 Boulot / Argent : journée
intense qui vous verra puiser dans votre
réserve d’énergie pour mener à bien
vos projets. ☤ Bien-être : attention au
risque de fatigue.
Verseau
⌘ Relationnel : si vous voulez retrouver harmonie et bien-être en amour,
c’est le moment d’agir. 〶 Boulot / Argent : plus que jamais, vous aurez besoin de vous laisser porter par des
projets plus captivants. ☤ Bien-être :
vous saurez garder le contrôle.
Poissons
⌘ Relationnel : pour certains, vous
serez très attachés à vos racines et
vous aurez tendance à vous montrer
plus mélancoliques. Pour d’autres,
vous veillerez à préserver l’équilibre de
votre foyer. 〶 Boulot / Argent : vous ne
devrez rien laisser au hasard et vous
devrez aller au fond des choses. ☤
Bien-être : ce mardi sera particulièrement intense et épuisant.
MOTS MELÉS EXPRESSE• N°551
Solutions
Faire du tort
MOT FLÉCHÉ N°871
SUDOKU N°568
SUDOKU N°570
MOTS MELÉS • 550
Autocar très confortable
MAJOR
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numéro 754 • mardi 17 décembre 2013
LIBRE PAROLE
10
Au nom de tous les miens !
uste après l'indépendance du
Sénégal en 1960, lorsque la
France a largement ouvert ses
bras pour accueillir les travailleurs
étrangers pour le développement de
son économie, les halpulaar du Nord
n'avaient pas raté l'appel. Nombreux
sont ceux qui, accidentellement, ont
atterri dans cette partie de l'Europe ou
la vie était très facile grâce aux multiples boulots offerts aux Noirs... Les
J
temps étaient si doux et si agréables
qu’une fois de retour c'était tout un
événement. C’est la fierté familiale et
le cachet culturel qui accompagnaient ces moments jusqu’aux
danses et chants, aux mélodies merveilleuses dédiées a la France. On parlait de “Waala Fenndo”, de “Jenga
Dano”, etc. C’est exactement dans ce
contexte que le village de Dondou,
situé dans le “Daande Maayo” nord,
dans la communauté rurale de
Bokidiawe, s’est vite fait remarquer
par un important flux de sa population... Jamais de “pékan” ou de
chants pulaar sans le nom du village.
Économiquement aussi, les habitants étaient fiers et dans leurs habitations et dans leur vie quotidienne
avec des festins incessants d'orgueil
du Dondou : “Minen Dondounabe” ne
laissait personne indifférent. La solidarité tant vantée est passée par là.
Réunis en association, bien organisés
et pleins d’ambitions, ils ont pu réaliser un bureau de poste, un forage, une
maternité, des écoles élémentaires et
un collège. Tout allait à merveille
quand, un soir du 30 octobre 2011,
une fatalité nous tomba du ciel.
Comme une calamité, pour ne pas
dire une malédiction, l'adjoint du
sous-préfet de Ogo, dans son “wakh
wakhet”, gâcha tous les acquis séculaires. Pour le verdict du vote pour la
chefferie, il a donné deux versions :
une sur place pour un deuxième tour,
et l’autre le lendemain à partir de
Ourossogui pour positionner le candidat qui a devancé de deux voix.
Aujourd’hui, aucune entente
n’existe dans le village, une atmosphère d’animosités née de cette atti-
De l’Alliance pour la Majorité
Présidentielle (AMP)
ans les diverses livraisons de
la presse du 26 novembre
2013, il a été fait mention de
la mise sur pied par Son Excellence
Monsieur le Président de la
République, d’une structure dénommée Alliance pour la Majorité
Présidentielle(AMP).
L’idée s’avère semblablement louable et la trouvaille logiquement pertinente comptez tenu des multiples
remous notés ces dernières semaines
au niveau des coalitions “Benno Bokk
Yaakaar” et “Macky 2012”.A propos
de ces deux entités, nous devons à la
réalité de constater leur qu’elles sont
aujourd’hui dépassées puisqu’ayant
atteint leur objectif de faire tomber le
régime du Président Wade. Le
Président Sall n’a été que trop généreux en ayant traduit son principe de
l’entre deux tours en réalité, à savoir
“gagner ensemble, gouverner ensemble”.C’est pourtant une lapalissade
d’affirmer que ces alliés du Chef de
l’Etat n’ont pas gagné mais ont juste
été battus par lui seul que les
Sénégalais ont en fait choisi. Ironie du
sort, ils occupent des postes dans le
Gouvernement ainsi que dans des
directions nationales avec le privilège
et la facilité de siéger à l’Assemblée
Nationale sans l’avoir mérité. Mais le
comble, c’est qu’ils ne sont pas solidaires de la politique du successeur
de Wade au Palais de la République.
En ce sens, il me plaît encore une fois
D
de saluer la pertinence politico stratégique du leader de l’APR qui,
conscient des limites objectives de
ses futurs adversaires à l’horizon
2015, ambitionne de s’ouvrir davantage à toutes les forces vives de la
Nation quant à l’effort de développement par le truchement de cette
majorité qui regroupera toutes les
filles et tous les fils du Sénégal en
phase avec sa vision, son programme
de gouvernance, bref, sa politique.
Partant de l’argument dont l’idée
force est celui du rassemblement réitéré par le Chef de l’exécutif le jour de
la célébration de l’an 5 de la création
de l’alliance pour la république(APR),
toutes les compétences nationales
doivent se retrouver autour de lui afin
d’aller vers l’essentiel ; à savoir,
l’Union des forces pour la résolution
définitive des difficultés des
Sénégalais.
Il ne s’agira pas parlant de cette
alliance, de fondre sa formation politique dans l’APR ou d’y transhumer,
mais d’œuvrer juste au bénéfice de la
Nation en totale solidarité et avec un
engagement sans faille vis-à-vis du
Gouvernement. Voilà qui atténuerait
la situation consistant à orienter habituellement le pays dans une atmosphère de campagne électorale permanente. Ainsi, cette Grande Alliance
serait un immense pôle en phase avec
le programme théorisé par l’homme
du “Yoonu Yokute” et qu’il se char-
gera enfin de traduire en actes
concrets pour le bonheur de nos compatriotes.
Dans la même veine émergera un
second pôle au sein duquel se retrouveraient l’ensemble des partis politiques et autres mouvements qui ne
partagent pas la vision de l’homme du
25 mars. Ceux-ci devront alors en
toute liberté et en toute responsabilité, constituer les sentinelles et les
catalyseurs de notre démocratie grâce
à leur auguste mission d’être la principale force d’opposition au
Gouvernement et à la politique du
Président Sall.
Partant de ce schéma, le pôle favorable au leader de l’APR regroupé désormais au sein de l’AMP formerait
désormais une équipe pour aller à
l’assaut de toutes consultations électorales futures. L’autre pôle rassemblant les partis d’opposition et mouvements en ferait autant concernant les
élections à venir. A ce propos, voici
fondamentalement un motif logiquement valable, entre autres et qui pourrait argumenter la pertinence de la
dissolution des coalitions “Benno
Bokk Yaakaar” et “Macky 2012” qui
demeurent stratégiquement exclusives et politiquement encombrantes
et le Chef de l’Etat semble l’avoir très
bien compris.
C’est la raison pour laquelle j’encourage Son Excellence à poursuivre
les concertations déjà entamées avec
www.enqueteplus.com
tude a pris place dans les cœurs que
même dans les lieux de culte la haine
apparaît. A cause de l’adjoint du souspréfet, nous ne vivons que de la délation totale. Les familles se haïssent, le
mépris s’installe, la méchanceté se lit
à travers tous les débats. Il est la
source de tous nos maux. Il a divisé
les proches parents, semé la haine
entre amis et provoqué la méfiance
entre jeunes.
Au nom de tous les miens, je dis
non à cette délicate situation source
d’entraves au développement économique du village. Tous souffrent. La
politique en pâtit également à cause
de considérations non fondées. La
haine est générale.
Au nom de tous les miens, je
demande l'intervention du ministre de
l'Intérieur pour stopper ce tableau
noir car nous ne voulons plus de cette
division. Qu’on nous règle le problème
de la chefferie du village une bonne
fois pour toutes, ou qu’on nous intègre
dans l'Acte 3 de la décentralisation.
La terre serait-elle renversée que le
désastre aurait été meilleur.
Aidez-nous à tirer parti de la cohésion de notre population pour l'avenir
de notre village.
OUSMANE GUEYE
RESPONSABLE POLITIQUE A DONDOU
CR BOKIDIAWE
[email protected]
de grands leaders politiques de valeur
de notre pays puisqu’ayant fait leurs
preuves par le passé. Cependant, que
l’honneur me soit permis d’en conjurer M. le Président de la République
pour qu’à ces concertations soient
impliqués messieurs Alioune Badara
Cissé et Sitor Ndour, deux membres
fondateurs de l’APR avec lesquelles il
a eu des brouilles à un moment de
leur compagnonnage. Quelle que
puisse être l’issue des discussions du
Chef
de l’Etat avec ces deux
hommes, anciennes pièces maîtresses de sa formation politique, le
Peuple aura constaté la hauteur et
encore une fois l’effort de rassemblement du Président Sall, principe propre aux grands hommes d’Etat. Du
dénouement de ces entrevus dépendront les positions de l’ex coordonnateur national et de l’ex directeur des
structures de l’APR qui auront la latitude soit de rejoindre l’AMP et certainement leur ancien parti politique,
soit de se radicaliser pour aller dans
les rangs de l’opposition.
Enfin il est temps qu’émerge dans
notre pays une véritable conscience
citoyenne à même de nous pousser à
faire la politique autrement, c’est une
mission de notre génération. Les
invectives, la calomnie, le verbiage,
l’arrogance ; bref, la politique politicienne sont désormais à bannir. Nous
devons, dans le “ pardon “tant chanté
par Mandela, cultiver les valeurs par
la rééducation de nos peuples dont
nous devons être et rester les références.
MAMADOU BIGUINE GUÈYE
INSTITUTEUR
[email protected]
A propos de ...
S
uite à la parution dans les
colonnes de votre journal de
l’article intitulé “Comment
Harouna Dia perd du terrain” à la
page 3 du numéro 752 du samedi 14
et dimanche 15 décembre 2013, je
me permets de vous adresser les
quelques réflexions ci-dessous.
Grande a été notre surprise de lire
dans vos colonnes que “Harouna Dia
(est) en perte de vitesse”. En effet,
Harouna Dia, comme il lui plaît de le
rappeler très souvent, a l'habitude de
dire : “je suis là pour accompagner
durablement les efforts de redressement du pays, entamé par le Président
de la République, Son excellence
Macky Sall.” Nous ne reviendrons pas
sur les actes de l’homme consentis
depuis des temps dans la zone (département de Kanel) mais aussi dans le
cadre du parti Alliance pour la république comme vous l’avez si brillamment noté dans votre papier.
Ce serait très mal connaître M. Dia,
que de dire qu’il est intéressé par un
quelconque partage du gâteau, si bien
entendu gâteau il y a à partager. Ce
n’est pas en étant (ou pas) ministre de
l’Agriculture ou de l’Hydraulique
qu’un citoyen sénégalais, de surcroît
ingénieur de son état, participerait ou
non à l’émergence de son pays. Tout
est dans la volonté de chacun d’entre
nous, questeur ou pas, d’accompagner le gouvernement dans cette
noble mission.
Notre objectif, vous le comprendrez aisément, est non pas de vous
répondre mais plutôt d'orienter le
débat dans un sens que nous pensons
être le plus adapté au regard de la posture de Monsieur Harouna Dia. Les
relations entre lui et les différents responsables du parti (APR) sont toujours au beau fixe, mais sa volonté de
se consacrer exclusivement au développement l’éloigne naturellement de
la politique politicienne. Et vous vous
accorderez avec nous que là, mérite
véritablement une accélération de
vitesse de sa part.
HOUDOU BOUBOU DIA
COORDONNATEUR DE CJRK ET
CHARGÉ DE LA FORMATION DU
MEER/RÉGION DE MATAM.
numéro 754 • mardi 17 décembre 2013
11
AFRIQUE / MONDE
GUINEE BISSAU
CENTRAFRIQUE
C'est la grève générale
pour les salaires
U
ne grève générale de cinq
jours a débuté lundi pour
réclamer le paiement de trois
mois de salaires dus aux fonctionnaires, un mouvement suivi à "plus de
90%" et qui a paralysé le pays selon
les organisations syndicales.
"Nous avons décidé de lancer à partir de ce lundi un mouvement qui va
paralyser tout le pays jusqu'à vendredi. Cela fait trois mois que nous
attendons nos salaires. Nous nous
sommes montrés ouverts à toutes
sortes de dialogue mais en vain. Le
gouvernement ne semble pas intéressé à négocier avec les syndicats", a
affirmé à l'AFP le président de la
Confédération générale des syndicats
indépendants de Guinée-Bissau
(CGSI-GB), Filomeno Cabral.
La CGSI-GB, formée essentiellement de fonctionnaires, est avec
l'Union nationale des travailleurs de
Guinée (UNTG), une organisation
regroupant des agents du public et du
privé, les syndicats à l'origine de ce
mouvement appuyé selon eux par plusieurs travailleurs du privé. "Tout le
pays est à l'arrêt. Le mouvement est
suivi à plus de 90% aussi bien dans la
capitale qu'à l'intérieur du pays", a
indiqué Mario Soukouma, un responsable de l'UNTG.
Les transports étaient généralement à l'arrêt lundi à Bissau, l'administration, les commerces et les marchés fermés tandis que le service
minimum était assuré dans les hôpitaux, selon un journaliste de l'AFP.
Le président de transition Manuel
Le Tchad à tous les
étages...
"I
Serifo Nhamajo a convoqué une réunion du conseil national de concertation, un organe rattaché à la présidence et formé notamment de la
Primature, de plusieurs ministères
dont celui des Finances, de
l'Assemblée nationale, pour "analyser
la situation de grève générale dans la
fonction publique et ouvrir des négociations avec les responsables syndicaux".
La Guinée-Bissau, un des derniers
pays au monde selon l'indice de développement humain (IDH) du
Programme des Nations unies pour le
développement (Pnud), connaît
depuis son indépendance du Portugal
en 1974, une instabilité chronique.
JEUNEAFRIQUE.COM
MBEKI, LUTHULI, BIKO, SEPTEMBER, SLOVO, SISULU, TAMBO…
Mandela, le baobab interplanétaire
qui cache la forêt étoilée
Derrière l’homme qui vient d’être célébré par le monde entier, y compris par ceux qui en faisaient
un terroriste impénitent, ne pas oublier ces grandes figures politiques et militantes sans qui le destin
de Madiba aurait pu être autre.
MOMAR DIENG
e monde entier vient de rendre
un hommage suprême à celui
qui restera, sans nul doute,
l’homme d’Etat africain qui aura été le
plus utile à son peuple et au continent
noir à des moments exceptionnels de
sa vie où rien ne lui était impossible
d’atteindre comme objectif.
Nelson Mandela, sitôt libéré de pri-
L
son, devenu président de la République, est cet homme qui avait l’opportunité d’embraser la terre sud-africaine au nom d’un compréhensible
appétit de vengeance contre une
mafia afrikaner incorrigible dans son
idéologie de cruautés et de bêtises. Il
n’en fit rien, grandeur d’âme oblige !
Il aurait pu, au nom d’une logique
implacable de représailles, prendre le
chemin belliqueux emprunté par le
voisin d’à côté, Mugabe, contre un
système ségrégationniste infrahumain
que l’Occident a fortement soutenu
pour défendre ce qu’il considérait
comme ses intérêts économiques et
stratégiques. Il n’en fit rien, humanisme oblige ! Alors, au cours de ses
obsèques, souvent, le chagrin de fond
ressenti par les uns a pu côtoyer l’hypocrisie militante des tenants perpétuels de lignes politiques gestionnaires
qui
dénient
encore
ouvertement aux hommes tout ce qui
peut contribuer à leur émancipation
Dulcie
September
globale. Lampedusa est encore frais
dans nos mémoires. A leur décharge,
il est vrai que Madiba n’a pas construit sa stature et son aura en une journée…
Nelson Mandela parti après avoir
accepté d’être un subversif pour la
cause de la justice, n’oublions pas
l’extrême rôle que ses compagnons de
route ont joué dans l’effort de création
et d’émancipation d’une nation sudafricaine qui peine à mettre en œuvre
ses ambitions arc-en-ciel. Réfléchissons sur la portée du travail de collecte d’argent mené par Dulcie September jusqu’à son assassinat à Paris,
en 1988. Saluons la proximité que
Mandela a entretenue avec le couple
Sisulu, Walter et Albertina. “Walter et
moi avons tout connu ensemble (…) Il
était l’homme dont l’opinion me
paraissait la plus digne de confiance
et la plus précieuse.” Dans l’enfer
quotidien de l’Apartheid, éloge ne
peut être plus élevé. De la dame
Albertina, ce mot évocateur du premier président de l’Afrique du Sud
post-raciale : “Une présence sage et
merveilleuse qui apportait un soutien
résolu” à un mari très tôt entré dans la
clandestinité.
Si le Congrès national africain
(ANC) a pu résister aux coups de boutoir de la force policière raciste, il le
doit en partie à un autre résistant de
l’intérieur, fidèle d’entre les fidèles à
Madiba : Oliver Tambo. “Dans les
trente ans qui suivirent (le massacre
de Sharpeville en 1960), le sens politique de Tambo et la confiance qui
www.enqueteplus.com
ncontournable mais pas clair",
résume un observateur avisé : le
rôle du Tchad en Centrafrique,
où les dernières violences inter-religieuses ont fait plus de 600 morts et
entraîné l'intervention de l'armée française, suscite beaucoup d'interrogations.
Le Tchad est omniprésent à tous les
niveaux en République centrafricaine.
D'abord, avec la présence de 7 à 15. 000
ressortissants à Bangui mais aussi d'innombrables Centrafricains originaires
du nord du pays, et considérés par la
population comme des "Tchadiens".
Des "Arabes" qui sont l'un des poumons
de l'économie avec leurs commerces.
Au plus haut niveau de l'Etat, avec des
conseillers tchadiens affichés à la présidence qui font dire depuis de nombreuses années que la RCA est une province du Tchad et son président un
"préfet de Deby".
Deby, faiseur de roi en RCA
Le président tchadien, Idriss Deby,
est le "kingmaker" (faiseur de roi), selon
l'expression d'un diplomate occidental.
En 2003, François Bozizé avait pris le
pouvoir avec le soutien des Tchadiens et l'aval de Paris-. Dix ans plus tard, c'est
aussi Deby qui a armé et soutenu la
coalition rebelle Séléka lors de son
offensive victorieuse de mars 2013 sur
Bangui.
Sur le plan diplomatique et militaire,
le Tchad, qui est en train d'émerger
comme une grande puissance régionale, est aussi incontournable. Il exerce
actuellement la présidence tournante
de la Communauté économique des
Etats d'Afrique centrale (CEEAC) et
dirige l'agenda de l'Afrique centrale sur
le dossier.
Deby dispose en plus de moyens de
pression sur la France. Il a offert un soutien capital à l'opération Serval au Mali
et la France utilise le Tchad comme
plaque tournante pour ses troupes,
notamment ses Mirage qui ont survolé
Bangui, dans le cadre de l'opération
Epervier depuis 1986. Avec 950
hommes, il s'agit de la plus grosse
concentration de troupes françaises
régnait entre lui et Mandela dans sa
prison allaient être la base de la survie
de l’ANC.”
Qui se souvient de l’économiste
Govan Mbeki, père de l’autre, Thabo,
passé du Parti communiste sud-africain à Umkhonto We Sizwe, la
branche militaire de l’ANC, après
avoir été condamné à mort et envoyé
au bagne de Robben Island où il vécut
jusqu’à sa libération en 1987 ? Qui se
rappelle encore du pasteur Albert
Luthuli, victime d’un triple bannissement pour avoir pris part à la “première campagne de désobéissance
civile et pacifique contre le durcissement des lois de ségrégation”, déchiré
son “laissez-passer” et appelé à “une
journée de deuil national” après le
massacre de Sharpeville ? Qui connaît
Raymond Mhlaba, Andrew Mlangeni,
Ahmed Kathrada qui a fait un témoignage émouvant dimanche à Qunu ?
Quels souvenirs avons-nous de Steve
Biko, jeune disciple du mouvement
noir non violent de Martin Luther
King, viscéralement assassiné à trente
ans par les sbires de l’Apartheid, du
juif communiste révolutionnaire blanc
Joe Slovo, bête noire du régime
après Djibouti (2. 000 hommes), et un
point stratégique dans la lutte contre les
groupes islamistes dans la bande sahélienne. Paris ne peut se permettre de se
mettre à dos son allié.
La France fait-elle confiance à Deby ?
"Nous l'encourageons à rester engagé
au côté de ses partenaires de la
CEEAC, nous l'encourageons dans
son rôle de présidence régionale favorisant la coopération entre les Etats pour
régler la crise en RCA", répond le Quai
d'Orsay, dans un inimitable jargon
diplomatique. Des ONG dénoncent
de leur côté "le rôle trouble" du Tchad.
Fabrice Tarrit, de Survie, relève "la
grande responsabilité d'Idriss Deby
dans la situation actuelle" en RCA.
Deby et les musulmans
Avec plus de 650 hommes, le contingent tchadien a longtemps été le plus
important au sein de la Force africaine
qui doit compter à terme 3. 600 militaires. Mais, là-aussi, son rôle est particulier. "On fait comme si les Tchadiens
obéissaient au commandement gabonais mais les soldats tchadiens prennent
leurs ordres du Tchad avant de faire
quoi que ce soit. On fait semblant,
sinon ça nous donne des migraines",
résume un membre de la Force, sous
couvert de l'anonymat.
Pendant les pillages, les soldats tchadiens ont été les seuls à tirer sur les fauteurs de trouble et ont souvent braqué
leurs armes de manière menaçante sur
la foule qui les insulte copieusement à
chacun de leur passage, a constaté un
journaliste de l'AFP.
Les soldats tchadiens, qui ont logiquement évacué leurs ressortissants
pendant la crise, assurent également la
sécurité de personnalités centrafricaines comme le président de la transition (et ex-chef rebelle) Michel
Djotodia mais aussi des grands chefs
Séléka, qui n'occupent pas forcément
de postes officiels.
"Il y a des centaines de milliers de
musulmans en Centrafrique. Deby a
dit qu'il ne resterait pas les bras croisés si
on continue de s'en prendre à eux", rappelle un interlocuteur proche des
Tchadiens. "Rien ne se fait et ne se fera
sans Deby", conclut un politicien centrafricain.
JEUNEAFRIQUE.COM
raciste jusqu’à sa mort en 1995 ? Et
on en oublie tant de figures valeureuses dont l’activisme aux quatre
coins du territoire sud-africain et du
monde, a grandement contribué à la
déliquescence du pire système installé par le colonialisme occidental en
Afrique depuis l’esclavage…
Clairement, Nelson Mandela n’est
pas petit, mais le formidable rouleau
compresseur d’une lutte politique et
militaire alimentée par tant de bonnes
volontés lui a préparé le terrain de la
gloire éternelle sur terre.
(SOURCE : HORS SÉRIE N°33 DE JEUNE
AFRIQUE, DÉCEMBRE 2013).
Oliver Tambo
numéro 754 • mardi 17 décembre 2013
CMJN
SPORTS
12
LIGUE 1 - 1ÈRE JOURNÉE
Jaraaf et Uso calent d’entrée
Les deux derniers matchs de la première journée de Ligue 1, joués hier au stade Demba Diop, se
sont soldés par des matchs nuls. Le Jaraaf a été accroché (1-1) par le Dakar université club (Duc),
alors que l’Union sportive de Ouakam (Uso) a été tenu en échec (0-0) par le promu Stade de
Mbour.
Babacar Seck (Jaraaf) vs
Renaissance
managée par Abdoulaye Sarr a tenté
de revenir au score mais s’est longtemps heurtée à une riposte très physique des Etudiants. Les Universitaires sont restés solides derrière,
essayant avec moins de réussite d’exploiter des contre-attaques. A la 66e
minute, Matar Kanté perd son face-àface avec Dramé, gardien du Duc.
C’est dans les dix dernières minutes
(81e) que le latéral buteur, Babacar
Seck, a marqué le but de l’égalisation.
Uso impuissante face au promu
Stade de Mbour
LOUIS GEORGES DIATTA (STAGIAIRE)
Jaraaf contraint au nul par Duc
Le Jaraaf s’est bien compliqué la
tâche, hier. Larges dominateurs en
début de partie, les détenteurs de la
Coupe du Sénégal n’ont toutefois pu
se mettre à l’abri devant le Dakar
Université Club (Duc), en clôture de la
première journée de Ligue 1. La faute
à la maladresse frustrante de leurs
attaquants. Par deux fois, Ibrahima
Diop a manqué le cadre des buts gardés par Aziz Dramé, portier du Duc.
Suite à un tir de Siré Dia sur la barre
transversale, Ibrahima Diop, bien
placé face au gardien presque battu,
rate l’ouverture du score (6e). Trois
minutes plus tard, le jeune attaquant
n’arrive toujours pas à cadrer sa
frappe sur une passe du côté droit de
Baba Kébé. A force d’étaler sa maladresse, l’équipe de la Médina a été
surprise par les visiteurs. Les
Etudiants ont ouvert la marque grâce
à Blaise Sédar Diouf. L’excentré droit
des Jaune et noir a repris du pied un
centre de Landing Diatta du côté
gauche.
Au retour des vestiaires, l’équipe
En première heure, le Stade de
Mbour a réussi à décrocher son premier point à l’extérieur en Ligue 1
face à l’Union sportive de Ouakam
(Uso). Les Mbourois ont contraint les
Ouakamois au match nul (0-0), hier
au stade Demba Diop. Le match qui
devait démarrer à 16h a accusé un
retard de trente minutes (16h30). Le
champion du Sénégal 2011 n’a pas
pu se défaire d’une équipe de Mbour
assez modeste.
A l’issue de la première journée, le
Port se classe en tête du classement
(3 pts) grâce à une meilleure goal dif-
LIGUE DES CHAMPIONS - HUITIÈMES DE FINALES
Leverkusen pour le PSG, du lourd
pour le Bayern et le Barça !
Le PSG devra ferrailler avec le Bayer Leverkusen en huitièmes de finale de la Ligue des champions.
Pas si simple. Énorme choc entre City et le Barça, et sacrée affiche aussi entre Arsenal et le Bayern.
Le PSG a évité les épouvantails
anglais, City et Arsenal. C'est face au
Bayer Leverkusen que le club de la
capitale poursuivra son aventure en
Ligue des champions, en février et
mars prochain. Un huitième de finale
abordable pour le champion de
France en titre. Il aurait cependant pu
être plus clément. Deuxième de son
groupe derrière Manchester United
qui l'a corrigé (0-5 puis 4-2), le Bayer
Leverkusen s'est installé à la
deuxième place de la Bundesliga, derrière le Bayern Munich et devant le
Borussia Dortmund. Finaliste de la C1
en 2002, le Bayer n'a encore jamais
affronté le PSG en Coupe d'Europe
mais n’a plus brillé en Ligue des
champions ces dernières saisons.
Après être tombé dans l'une des
poules les moins relevées de la compétition (Olympiakos, Benfica,
Anderlecht), le club parisien n’a donc
pas de quoi trembler outre mesure.
City-Barça et Arsenal-Bayern à
l'affiche
Si le PSG n'a pas à se plaindre,
d'autres affiches font déjà saliver. Le
Manchester City-FC Barcelone, la première opposition sortie lors de ce
tirage, sera un choc très attendu. Mais
il y aura aussi un très séduisant
Arsenal-Bayern Munich. Un duel
entre deux équipes joueuses, un
remake surtout du huitième de finale
de la saison passée, remporté par le
Bayern malgré la victoire des Gunners
au retour en Bavière (2-0). On s'en
frotte déjà les mains.
Dans les autres matches, l'AC
Milan aura aussi fort à faire face à
l'Atlético Madrid alors que l'émotion
sera au rendez-vous lors de
Galatasaray - Chelsea où José
Mourinho retrouvera un certain Didier
Drogba. Manchester United, qui a
hérité de l'Olympiakos, et le Real
Madrid, opposé à Schalke 04, semblent les mieux lotis. Mais seulement
sur le papier. Comme le PSG, il faudra
attendre le terrain pour savoir si ce
tirage a été clément…
(EUROSPORT.FR)
Tableau des affiches
Manchester City (Ang) - FC Barcelone (Esp)
Olympiakos (Gre) - Manchester United (Ang)
AC Milan (Ita) - Atletico Madrid (Esp)
Bayer Leverkusen (All) - Paris S-G (Fra)
Galatasaray (Tur) - Chelsea (Ang)
Schalke 04 (All) - Real Madrid (Esp)
Zenit St Petersbourg (Rus) - Dortmund (All)
Arsenal (Ang) - Bayern Munich (All)
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férence (+2). Il est suivi de Niary Tally
(2e, 3 pts, +1) avec deux buts marqués, devant As Pikine (3e), Yeggo
(4e), Casa Sport (5e), même nombre
de points et un but marqué. Le Duc
(6e) et le Jaraaf (7e) sont suivis du
Stade de Mbour (8e) et Uso (9e), avec
le même nombre de points (1 pt). La
Linguère de Saint-Louis se classe à la
10e place, suivie de l’Olympique de
Ngor (11e), Suneor (12e) et Diambars
(13e). Les Mbourois de Touré Kunda
ferment la marche (0 pt, -2). La
seconde journée est prévue mardi 24
décembre.
RÉSULTATS
Touré Kunda - Port 0-2
As Pikine - Diambars 1-0
Yeggo - Ol. Ngor 1-0
Niary Tally - Linguère 2-1
Casa Sport - Suneor 1-0
Uso - Stade de Mbour 0-0
Jaraaf - Duc 1-1
futur. Nous ferons une nouvelle
annonce en temps voulu", concernant
la nomination du nouvel entraîneur,
ont précisé les Spurs. Déjà débarqué
par Chelsea en mars 2012 après moins
d'un an de présence à sa tête, AVB
occupait son poste depuis juillet 2012.
Pour le remplacer, le favori des bookmakers s'appelle Fabio Capello. Le
sélectionneur de la Russie, proche du
directeur technique Franco Baldini,
était dans les travées de White Hart
Lane dimanche pour assister à la débâcle des Spurs contre Liverpool (0-5).
Les noms de Glenn Hoddle (sans
club), Luis Enrique (Celta Vigo) et
Michael Laudrup (Swansea) sont également évoqués pour succéder au
Portugais.
ARGENTINE
Le pape François ravi
REVUE TOUT TERRAIN
CITY
Agüero absent un
mois
L’attaquant de Manchester City,
Sergio Agüero, sera absent pendant au
moins un mois pour une blessure au
mollet, selon son entraîneur, Manuel
Pellegrini. L’international argentin est
sorti lors de la seconde période du
match entre Manchester City et
Arsenal, remporté par les Citizens (63). L’attaquant avait ouvert le score à la
14e. ''Le médecin ne peut dire combien de semaines il sera absent. Je ne
sais pas pour le moment. Je pense qu'il
sera absent pour au moins un mois'', a
déclaré Pellegrini avant le quart de
finale de Coupe de la Ligue, face à
Leicester.
JUSTICE
Le père de Leo Messi
lié aux cartels ?
Déjà accusé de fraude fiscale, Jorge
Messi (55 ans) continue de faire l'objet
de graves soupçons puisqu'il serait désormais soupçonné de blanchiment
d'argent de la drogue en faveur de cartels colombiens. D'après le quotidien
El Mundo, qui révèle cette information ce lundi, la justice espagnole aurait
même déjà interrogé plusieurs
témoins, dont ferait partie le quadruple Ballon d'Or, ainsi que ses coéquipiers Dani Alves et Javier Mascherano.
Au centre de cette enquête, le père de
Leo aurait servi d'intermédiaire entre
des organisateurs d'événements à but
non lucratif - en fait destinés à blanchir
de l'argent - et des réseaux colombiens
qui en tireraient profit pour réaliser
leur trafic. Jorge Messi repartait quant
à lui avec une commission évaluée
entre 10 et 20% des bénéfices. Parmi
les événements en question se trouvent
notamment les rencontres de charité
jouées par le collectif des "amis de
Lionel Messi".
TOTTENHAM
Capello favori
pour remplacer AVB
André Villas-Boas a été démis de ses
fonctions d'entraîneur de Tottenham
ce lundi. Une décision prise "d'un commun accord et dans l'intérêt de toutes
les parties", a affirmé le club. "Nous souhaitons le meilleur à André pour le
''Quel bonheur!'' s'est exclamé le pape
François lundi matin quand il a su que
son équipe de football favorite, San
Lorenzo, avait été sacrée championne
d'Argentine dans la nuit, a-t-on appris
au Vatican. L'équipe de Buenos Aires a
remporté le Tournoi d'ouverture,
après un 0-0 contre Velez Sarsfield lors
de la 19e et dernière journée, alors que
quatre équipes étaient encore en lice
pour la première place. Jorge Mario
Bergoglio a plusieurs fois fait référence
au titre de 1946, conquis par la grande
équipe de San Lorenzo, quand il allait
petit garçon au fameux stade du Vieux
Gazomètre avec son père voir les
matches du ''Cyclone'', le surnom des
Rouge et Bleu de San Lorenzo. Ce
titre, le 12e de l'histoire de San
Lorenzo, arrive la veille des 77 ans du
Saint-Père.
BARÇA
Pas de retraite
pour Puyol
Le Barça n'a pas attendu bien longtemps pour mettre un terme à la
rumeur lancée dimanche : non, Carles
Puyol ne pense pas à la retraite,
contrairement aux informations du
Mundo Deportivo. Le quotidien espagnol assurait ce week-end que le
joueur, diminué par l'accumulation
des blessures, avait dit à ''plusieurs
coéquipiers'' qu'il envisageait de mettre un terme à sa carrière à la fin de la
saison. ''Il n'est pas venu me voir à ce
sujet, et je sais qu'il n'a jamais dit une
chose pareille, a assuré lundi Gerardo
Martino, le coach du Barça, en conférence de presse. Il s'entraîne normalement et continue de repousser ses
limites''. Le défenseur de 35 ans, au
club depuis le début de sa carrière et en
fin de contrat en 2016, n'a joué que
trois matches de championnat cette
saison, gêné par son genou droit.
France - C. de la ligue (8e)
Aujourd'hui
19h55 Nantes-Auxerre
Demain
16h Lyon-Reims
17h45 Nice-Sochaux
19h55 Marseille-Toulouse
Evian-TG-Bastia
Rennes-Bordeaux
Paris SG - Saint-Étienne
Troyes-Tours FC
Angleterre - Ligue Cup (¼)
Aujourd'hui
19h45 Sunderland-Chelsea
Leicester City-Man City
Demain
19h45 Tottenham-West Ham
Stoke City-Manchester United
numéro 754 • mardi 17 décembre 2013

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