Arts et Lettres - Théâtre Montansier

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CRÉATION MONDIALE - « KENNEDY » de Thierry Debroux,
Théâtre Royal du Parc
Communiqué par Deashelle le 19 avril 2016 à 19:00
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Une CRÉATION MONDIALE - « KENNEDY » de Thierry Debroux,
Le 5 ème spectacle de la saison du Théâtre Royal du Parc :
Trois dates:
Du 14 avril au 14 mai 2016 :– Bruxelles - création
Les 2 et 3 juin 2016 : Théâtre Montansier – Versailles
Juillet 2016 : Festival Off d’Avignon - Théâtre du Chêne Noir
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Focus sur les précieux
billets d'Art de François
Speranza, attaché critique
d'art du réseau Arts et
Lettres. Ces billets sont
édités à l'initiative de
Robert Paul.
ENTRE
SURREALISME ET
METAPHYSIQUE : L’ŒUVRE
DE GHISLAINE LECHAT
LA FEMME CELEBREE DANS
LA FORME : L’ŒUVRE DE
CATHERINE FECOURT
LA LIGNE ENTRE COULEURS
ET COSMOS : L’ŒUVRE DE
VICTOR BARROS
CHRISTIAN BAJON-ARNAL :
LA LIGNE ET LA COULEUR :
L’ART DE L’ESSENCE
LE ROMAN DE LA ROSE :
L’ECRITURE PICTURALE DE
JIDEKA
En quelques mots…
La pièce nous fait entrer dans l’intimité du président des États-Unis lors de cette
fameuse soirée au Madison. Marilyn Monroe vient de susurrer « Happy
Birthday… ». John (Jack pour les intimes) et Bobby règlent leurs comptes dans une
chambre d’hôtel sous le regard d’une mystérieuse inconnue qui semble tout
connaître des deux frères. Un suspense psychologique mis en scène par Ladislas
Chollat dont le spectacle Le Père a triomphé à Paris et remporté plusieurs Molières
dont celui du « Meilleur spectacle ». Il a travaillé avec Fabrice Lucchini, Line
Renaud, Robert Hirsch, Dominique Pinon… Créateur d’une sorte de bombe
MARTINE DUDON : VOYAGE
ENTRE L’ESPACE ET LA
FORME
TROIS MOMENTS D’UNE
CONSCIENCE : L’ŒUVRE DE
CATHERINE KARRER
CHRISTIAN KUBALA OU LA
FORME DU REVE
L’ŒUVRE DE JACQUELINE
GILBERT : ENTRE MOTS ET
COULEURS
TROIS VARIATIONS SUR UN
MEME STYLE : L’ŒUVRE
D’ELIZABETH BERNARD
ISABELLE GELI : LE
MOUVEMENT PAR LA
MATIERE
L’ART, MYSTIQUE DE LA
NATURE : L’ŒUVRE DE
DOROTHEE DENQUIN
L’AUTRE FIGURATIF : l’ART
D’ISABELLE MALOTAUX
CLAUDINE GRISEL OU
L’EMOTION PROTAGONISTE
DU MYTHE
VOYAGE ENTRE LYRISME ET
PURETE : L’ŒUVRE
ABSTRAITE DE LILIANE
MAGOTTE
GUY BERAUD OU L’AME
INCARNEE DANS LA FORME
LA FEERIE DE L’INDICIBLE :
PROMENADE DANS L’ŒUVRE
DE MARIE-HELENE FROITIER
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psychologique méticuleusement documentée et truffée d’irrationnel, Thierry
Debroux est l’auteur du texte dense et percutant.
Est-ce un fantasme ? La femme est-elle l’avenir de l’homme ? C’est ce que semble
suggérer cette femme multiple et déstabilisante qui hante les rêves des deux frères
Kennedy sous les traits séduisants d’Anouchka Vingtier, resplendissante de féminité
dans chacune de ses apparitions. Dans chaque éclat du miroir qu'elle tend aux deux
frères, chacun peut tour à tour y contempler le doute, la conscience, la destinée, le
libre-arbitre, le souvenir, la mort ? Ou bien l’égérie, la muse, la libératrice, la
consolatrice, l’amour, peut-être ? A chaque fois, la beauté de l’ange, qui vous tient la
main et voudrait vous aider à changer votre destin. Elle l’avoue elle-même : « Ich bin
eine « Mystère » … » Pendant parodique d’ « Ich bin ein Berliner ? » Tour à tour, un ying
et un yang splendidement incarnés qui ne fascinent pas que le président. Entendezla :
Jack : Qui êtes-vous ?
La femme : C’est un prénom que tu veux ? De toute façon, tu ne te souviens jamais
des prénoms. C’est dommage que tu sois cloué là...La vue est sublime d’ici.
JACQUELINE KIRSCH OU LES
DIALOGUES DE L’AME
DU CORPS ET DU CODE :
L’HERITAGE PICTURAL DE
LEONARD PERVIZI
JACQUES DONNAY :
ITINERAIRES DE LA LUMIERE
MIREILLE PRINTEMPS :
DIALOGUE ENTRE L’ESPACE
ET LE SUJET
STEPHAN GENTET: VOYAGE
ENTRE LE MASQUE ET LE
VISAGE
MARC LAFFOLAY : LE BOIS
ET LE SACRE
FLORENCE PENET OU LA
COULEUR FAUVE DES REVES
LE SURREALISME ANCESTRAL
DE WILLIAM KAYO
CLARA BERGEL : DE
L’EXISTENCE DU SUJET
GERT SALMHOFER OU LA
CONSCIENCE DU SIGNE
ALFONSO DI MASCIO :
D’UNE TRANSPARENCE,
l’AUTRE
LESLIE BERTHET-LAVAL OU LE
VERTIGE DE L’ANGE
TINE SWERTS : L’EAU ENTRE
L’ABSTRAIT ET LA MATIERE
ELODIE HASLE : EAU EN
COULEURS
RACHEL TROST : FLOATING
MOMENTS, IMPRESSIONS
D’INSTANTS
VILLES DE L’AME : L’ART DE
NATHALIE AUTOUR
CHRISTIAN LEDUC OU LA
MUSIQUE D’UNE
RENAISSANCE
CHRISTIGUEY : MATIERE ET
COULEUR AU SERVICE DE
L’EXPRESSION
HENRIETTE FRITZ-THYS : DE
LA LUMIERE A LA
LUMINESCENCE
LA FORME ENTRE RETENUE
ET DEVOILEMENT : L’ART DE
JEAN-PAUL BODIN
L’ART DE LINDA COPPENS :
LA COULEUR ET LE TRAIT
DANS LE DIALOGUE DES
SENS
CLAUDE AIEM : OU LA
TENTATION DU SIGNIFIE
BOGAERT OU L’ART DE LA
MYSTIQUE HUMAINE
MICHEL BERNARD : QUAND
L’ART DANSE SUR LES EAUX
PERSONA : DE L’ETAT D’AME
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AU GRAPHISME. L’ŒUVRE
D’ELENA GORBACHEVSKI
ALEXANDRE SEMENOV : LE
SYMBOLE REVISITE
VERONICA BARCELLONA :
VARIATIONS SUR UNE
DEMARCHE EMPIRIQUE
FRANCOISE CLERCX OU LA
POESIE D’UN MOMENT
XICA BON DE SOUSA
PERNES: DIALOGUE ENTRE
DEUX FORMES DU VISIBLE
GILLES JEHLEN : DU
TREFONDS DE L’AME A LA
BRILLANCE DE L’ACHEVE
JIM AILE - QUAND LA
MATIERE INCARNE LE
DISCOURS
DIMITRI SINYAVSKY : LA
NATURE ENTRE L’AME ET LE
TEMPS
FRANÇOISE MARQUET :
ENTRE MUSIQUE ET
LEGENDE
CLAUDINE CELVA : QUAND
LA FOCALE NOIE LE REGARD
LES COULEURS HUMAINES
DE MICAELA GIUSEPPONE
MARC JALLARD : DU
GROTESQUE A L’ESSENTIEL
JULIANE SCHACK : AU SEUIL DE
L’EXPRESSIONNISME MYSTIQUE
ROSELYNE DELORT : ENTRE
COULEUR ET SOUVENIR
BETTINA MASSA : ENTRE TEMPS
ET CONTRE-TEMPS
XAVI PUENTES: DE LA FACADE A
LA SURFACE : VOYAGE ENTRE
DEUX MONDES
MARYLISE GRAND’RY: FORMES
ET COULEURS POUR LE TEMPS
ET L’ESPACE
MARCUS BOISDENGHIEN:
ETATS D’AME…AME
D’ETATS : EMOTIONS
CHROMATIQUES
JUSTINE GUERRIAT : DE LA
LUMIERE
Jack : Comment savez-vous que j’allais occuper cette suite ? Je ne le savais pas moimême...
La femme : Ich bin eine « Mystère » !
Jack : Bon, ça suffit. J’appelle la sécurité...
La femme : Tu veux que j’approche le téléphone ? C’est le corset qui te gêne ? L’homme
le plus puissant du monde porte un corset à cause de son mal de dos tout cassé. Je
trouve ça plutôt mignon. Mais attention, ce corset pourrait te jouer des tours...
Personnages et décor hyper-réaliste font tout de suite penser aux tableaux d’Edward
BERNADETTE REGINSTER :
DE L’EMOTION A LA VITESSE
ANGELA MAGNATTA :
L’IMAGE POUR LE COMBAT
MANOLO YANES : L’ART
PASSEUR DU MYTHE
PIERRE-EMMANUEL MEURIS:
HOMO LUDENS
MICHEL MARINUS: LET THE
ALTARS SHINE
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Hopper. Les admirables costumes de Jackye … Fauconnier et les décors de
Geneviève Périat prolongent avec humour l’illusion artistique. Les vidéos d'époque
coulent comme un immuable sablier sur l'action psychologique. Elle se situe le 19 mai
1962 dans une suite luxueuse d’un hôtel de New York.
PATRICK MARIN - LE
RATIONNEL DANS
L’IRRATIONNEL : ESQUISSES
D’UNE IDENTITE
CHRISTIAN VEY: LA FEMME
EST-ELLE UNE NOTE DE
JAZZ?
SOUNYA PLANES : ENTRE
ERRANCE ET URGENCE
JAIME PARRA, PEINTRE DE
L’EXISTENCE
Bruxelles ma belle. Et que
par Manneken--Pis,
Bruxelles demeure!
Menneken-Pis. Tenue de
soldat volontaire de LouisPhilippe. Le cuivre de la
statuette provient de douilles
de balles de la révolution belge
de 1830.
(Collection Robert Paul).
Alain Leempoel (JFK), Dominique Rongvaux (Bobby) et Anouchka Vingtier
composent le trio d’enfer qui va rejouer comme un thriller, l’Histoire qui s’arrêtera le
22 novembre 1963 à Dallas. L’action plonge dans la souffrance abyssale du
président : il a le dos qui part en miettes. Il fait le point avec son frère Bobby et confie
par bribes, les relations difficiles du clan avec le père qui, grâce à l’argent, l’a fait élire
président. Le texte pointe les manipulations, l’absence d’amour de Rose, sa mère, le
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mariage malheureux avec Jackie, l’hypocrisie des apparences. Sa relation avec
Marilyn fait voir à JFK combien en fait, ils se ressemblent. Au passage, le texte
détrousse les dossiers compromettants avec les caïds de la Maffia, la pègre de Chicago,
les rouages cachés de la famille Kennedy et les malédictions qui la rongent. Est-ce
ainsi que nous ignorons tout des puissants qui nous dirigent? Est-ce ainsi que nous
aimons parfois dans nos familles ?
Le mythique JFK est un infirme qui pourrait hurler de douleur et cache sous son
bronzage légendaire et son sourire de héros, un immense mal-être physique et moral.
Il ne sait pas combien de temps il pourra cacher au monde ses infirmités. « Un
président infirme ne fait pas rêver, alors je dissimule ! » articule-t-il. Se présenter aux yeux
du monde, lui aussi, en chaise roulante, lui fait horreur. « Plutôt crever ! » Son monde
intime est un cauchemar, il avoue ne pouvoir se supporter que grâce aux drogues et au
sexe. Cerné par ses hallucinantes rencontres avec la Femme-miroir, il attend
désespérément les injections de procaïne du docteur Feelgood et parle vraiment pour
la première fois avec son frère Bobby tandis que La Femme-miroir décortique sans
relâche, chacun des deux frères, à la façon d’une entomologiste pour percer leur vérité.
La mise en scène dynamique de Ladislas Chollat s’emploie à maintenir brillamment
le rythme soutenu d’un roman d’espionnage. On assiste, le souffle coupé, à de
violentes chevauchées d’amour dans une sorte de course constante contre la mort! Le
jeu scénique intense du trio est impeccable et millimétré mais le Temps gagne
toujours. Humilité: « Si toi qui portes le monde sur les épaules, tu n’es pas maître de ton
destin, qui pourra se vanter de l’être…? »
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http://www.theatreduparc.be/Agenda/evenement/62/36.html
KENNEDY
de Thierry Debroux.
Du jeudi 14 avril au samedi 14 mai
Avec :
Alain Leempoel
Dominique Rongvaux
Anouchka Vingtier
Mise en scène : Ladislas Chollat
Assistanat: Catherine Couchard
Scénographie : Emmanuelle Roy
Lumières : Alban Sauvé
Costumes : Jackye Fauconnier
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Création make up et coiffure : Bouzouk
Musique : Frédéric Norel
Durée : 1h30 sans entracte
Avec l’aide de Panache Diffusion et de la Compagnie Nationale 12.
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Commentaire de Deashelle Il y a 19 heures
Crédit photos : Aude Vanlathem
Commentaire de Deashelle le 19 avril 2016 à 23:19
Quand :
Du jeudi 14 avril au samedi 14 mai(à 20:00)
Où :
Théâtre Royal du Parc
rue de la Loi, 3
1000 Bruxelles
Critique du Soir
(Avis de la rédaction)
Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur les Kennedy sans jamais oser le demander » : formulée dans le
dossier de presse, la promesse est largement tenue par Kennedy, de Thierry Debroux, biographie romancée, teintée
d’atmosphère hitchcockienne. Dans les coulisses d’une vie, celle du 35e président des Etats-Unis, qui sera
assassiné à Dallas en 1963, c’est aussi la face obscure de l’American Dream qui se dévoile.
Tout commence lors de cette fameuse soirée au Madison où Marilyn susurre Happy Birthday devant la télé et 40.000
démocrates réunis pour l’anniversaire de JFK. Avec cette chanson, Marilyn fait quasiment l’amour au président, par
micro interposé, ce qui ne manquera pas d’humilier Jacky Kennedy.
Réunis dans une chambre d’hôtel, Bobby et John discutent de ce coup d’éclat. « Le peuple pardonne l’infidélité des
hommes, mais l’impuissance jamais », se défend le président, fanfaron.
Pourtant, à la place du président au teint hâlé et au physique de gendre idéal, on découvre un homme amoindri par
une maladie des os qui le ronge depuis des années. Il n’est pas l’homme le plus puissant du monde mais un
infirme qui passe sa vie à faire semblant. Personne ne sait que son dos lui fait souffrir le martyr, qu’il porte des
lunettes, que son bronzage légendaire n’est qu’un effet secondaire des médicaments, qu’il doit parfois marcher avec
des béquilles et qu’il porte un corset.
Durant une heure trente, Kennedy déconstruit le mythe, rappelant les liens douteux avec la mafia, une fortune faite sur
le dos de la prohibition et de la spéculation, des fils pistonnés par un père rongé d’ambition, un président volage,
voire nymphomane.
Thierry Debroux a potassé son sujet et ça se sent. Si l’exercice prend parfois des airs de catalogue historique – les
communistes, Nixon, Hoover, Cuba, la guerre au Vietnam, tout y est –, un mystérieux personnage féminin vient ajouter
une couche plus onirique. Qui est cette femme, tantôt blonde pulpeuse à la Marilyn, tantôt brune classieuse à la
Jacky ? La mise en scène de Ladislas Chollat entretient habilement le suspense. Est-elle une Cassandre, fruit d’un
délire médicamenteux ? Est-elle une espionne manipulatrice ? Elle fait en tout cas craquer les deux frères Kennedy,
qui fissurent enfin la carapace.
Endosser le légendaire JFK, personnage historique encore solidement ancré dans la mémoire collective, n’était pas
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une mince affaire mais Alain Leempoel y réussit haut la main. Dès les premières minutes, on y croit ! Tout en jouant
la prestance du pouvoir, il laisse transparaître les fêlures d’une vie qu’il n’a pas choisie. A ses côtés, Dominique
Rongvaux a cette même fragilité latente qui les rend tous deux passionnants de suspense psychologique.
Electron insoluble, Anouchka Vingtier est le grain de sable indispensable pour faire dérailler la machine de guerre
bien huilée d’une famille programmée pour régner au sommet.
Aux nombreuses vidéos d’archives vient se superposer une réalité moins glamour, celle d’hommes et de femmes
qui se sont servi du pouvoir et de la gloire pour maquiller leurs névroses.
CATHERINE MAKEREEL
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