Le modèle conceptuel de données (MCD)

BTS Informatique de Gestion 1€re ann•e – DAIGL (Mod•lisation) – Chapitre 1 – Page 1 / 14
Lyc€e Jean Rostand
CHANTILLY
Cours
DAIGL (analyse)
(1€re ann•e)
BTS INFORMATIQUE DE GESTION
Jean-Marie Cardoni
Le mod€le
conceptuel de
donn•es (MCD)
1
Condition de rÄalisation
En classe

Seul
Groupe


Contenu du rÄfÄrentiel
S32 Analyse et conception de syst€mes logiciels (m•thodes et
outils)
- identifier les diff•rents niveaux de repr•sentation d'un SI
- repr•senter les communications et les donn•es d'un SI
Sommaire
1 Comprendre un Mod•le Conceptuel des donn€es
1.1
Pourquoi mod•liser les donn•es ?
1.2
Les concepts li•s au MCD
1.2.1 L'entit•
1.2.2 Les propri•t•s (identifiant - occurrences param€tre)
1.2.3 Les cardinalit•s
1.2.4 L'association (hi•rarchique – non
hi•rarchique – r•flexive)
ComplÄment
TP dossier 1
2
4
4
5
6
7
11
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I.
Comprendre un Mod•le conceptuel de donn€es
"Une facture est d•livr•e ƒ un client. Une facture peut contenir diff•rents articles. Un client est
toujours suivi par un repr•sentant (identifi• par un num•ro et un nom). Ce dernier peut avoir
en charge plusieurs clients. Un client est rep•r• par un num•ro et poss€de un nom et une
adresse. Un article est toujours r•f•renc•, poss€de un libell• et un prix unitaire. Enfin une
facture a un num•ro et est r•alis•e ƒ une date"
Si on peut comprendre le sens d'un texte (utilisation d'un langage humain), il n'en est pas de
m„me pour un microordinateur (langage binaire c'est-ƒ-dire une suite de 0 et de 1).
MERISE est une m•thode d'analyse de syst€mes d'information. Cette m•thode distingue 3
niveaux d’abstraction :
 Le niveau conceptuel : D•terminer le syst€me d’information et les •l•ments qu'il
g€re avec leurs propri•t•s respectives et leurs relations (Mod€le Conceptuel des
donn•es et Mod€le Conceptuel des Traitements)
 Le niveau organisationnel : d•crire les choix d'organisation mis en place pour
r•pondre aux objectifs d•crits au niveau conceptuel (Mod€le Logique de donn•es qui
est la traduction de diff•rents •l•ments du MCD en un langage normalis• (langage
connu par les SGBDR)).
 Le niveau op€rationnel qui constitue le passage de la description conceptuelle ƒ
l'implantation physique de la base de donn•es sur le support mat•riel (Mod€le
Physique de donn•es)
Le syst€me d'information, de l'exemple ci-dessus, est cependant plus complexe dans la r•alit•
(gestion de la tva, des remises…). On sera donc amen•, avant toute informatisation d'un
syst€me d’information, de le d•crire sous la forme de symboles (mieux vaut un dessin qu'un
long discours).
Une telle repr•sentation est appel•e un Mod€le Conceptuel des Donn•es (MCD) ou un
Mod€le Entit• – Association (MEA)
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Repr€sentation sous la forme d'un mod•le de l'exemple
appartenir
PRODUIT
RÄfÄrenceProduit
NomProduit
PrixUnitaire
1,n
1,1
FACTURE
NumÄroFacture
DateFacture
1,n
CLIENT
NumÄroClient
NomClient
AdresseClient
1,n
contenir
QuantitÄ
1,1
possÄder
1,n
REPRESENTANT
NumÄroReprÄsentant
NomReprÄsentant
L’objectif de ce dossier sera d'apprendre ƒ lire un mod€le de donn•es (m•thode MERISE) et
ƒ en saisir le sens. Cela nous permettra :
 de v•rifier l'ad•quation d'un mod€le avec la r•alit•,
 de reconstituer une r•alit• ƒ partir d’un mod€le.
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A. Pourquoi mod€liser les donn€es ?
Un MCD
II.
Les concepts li€s au MCD
Le lyc•e Jean Rostand a confi• ƒ la SSII (Soci•t• de Services et d'Ing•nierie en Informatique)
BASTIA l'•tude et la r•alisation d'un logiciel destin• ƒ la gestion des notes.
A cet effet, une •quipe p•dagogique a r•dig• un cahier des charges dans lequel elle a exprim•
ses besoins. Parmi ceux-ci, on peut citer l’•dition automatique de divers documents comme
par exemple :
 Les bulletins trimestriels,
 Les listes des •l€ves par classe,
 Les r•capitulatifs des r•sultats :
* pour un •l€ve,
* pour une classe...
Le Mod€le Conceptuel des Donn•es vous est pr•sent• page suivante
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ELEVE
NumÄroElÅve
NomElÅve
PrÄnomElÅve
DateNaissance
RueElÅve
CpElÅve
VilleElÅve
Est inscrit
1,n
1,1
CLASSE
CodeClasse
LibellÄClasse
1,n
Est enseignÄe
Coefficient
1,n
1,n
Obtient un rÄsultat
Moyenne
1,n
MATIERE
CodeMatiÅre
NomMatiÅre
1,n
TRIMESTRE
NumÄroTrimestre
DateDÄbut
DateFin
NomLycÄe
AnnÄe
NomProviseur
A. L'entit€
D€finition



Remarque : chaque occurrence est dot€e des mƒmes propri€t€s
Exemple : Quelques occurrences de l'entit€ CLASSE
CodeClasse
BTS IG1
BTS IG2 DA
BTS IG2 ARLE
Libell€Classe
BTS Informatique de gestion 1€re ann•e
BTS Informatique de gestion 2€me ann•e sp•cialit• DA
BTS Informatique de gestion 2€me ann•e sp•cialit• ARLE
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Une entit• peut donc „tre :
 un individu comme par exemple une personne, un client, un animal…
 un objet comme par un exemple une mati€re premi€re, un produit…
 un objet abstrait comme par exemple un service, un compte…
 un lieu comme par exemple une r•gion, un pays…
 un objet documentaire comme par exemple un contrat, une facture…
a) Les propri€t€s
D€finition
 Elle peut „tre simple (NomClient, Num•roCommande) ou compos•e (DateCommande,
Adresse).
 Le choix d•pend de l'environnement consid•r• : pour un envoi de courrier l'adresse suffira,
pour un client afin de faire des traitements particuliers, on privil•giera la d•composition
Rue, CodePostal, Ville
b) L'identifiant
D€finition
Exemple
La propri•t• Num•roEl€ve identifie sans ambigu‡t• un •l€ve, cela revient ƒ dire que deux
•l€ves ne peuvent pas avoir le m„me num•ro.
Remarque :
La propri•t• NomEl€ve aurait-elle pu „tre choisie comme identifiant ?
Formalisme Entit€, Propri€t€s, Identifiant
ELEVE
NumÄroElÅve
NomElÅve
PrÄnomElÅve
DateNaissance
RueElÅve
CpElÅve
VilleElÅve
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B. Le param•tre
D€finition
Exemple : La propri•t• NomLyc•e est ici un param€tre car on analyse seulement le syst€me
d'information du lyc•e Jean Rostand. Par contre, si on avait mod•lis• le syst€me d'information
du lyc•e Jean Rostand et du lyc•e de la For„t alors on aurait cr•• une entit• LYCEE (car deux
valeurs possibles).
C. Les cardinalit€s
D€finition
Remarques, exemples et explication des cardinalit•s


Exemple 1
prenons les occurrences suivantes
0001
SIMON
010
AMSI
0002
EMMA
020
DAIGL
030
ALSI
0003
PAUL
Placer les cardinalit•s sur cet MCD
ELEVE
NumÄroEleve
NomEleve
Çtre spÄcialiste
MATIERE
CodeMatiÅre
LibellÄMatiÅre
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Explication des cardinalit•s dans un tableau
ENTITE
ASSOCIATION CARDINALITE
ELEVE
ƒtre
sp€cialiste
MATIERE
ƒtre
sp€cialiste
JUSTIFICATION
Exemple 2
R•gle de gestion : une personne peut „tre sans emploi ou travailler au sein d'une entreprise
INDIVIDU
NumÄroINSEE
Nom
ENTITE
Travailler
ENTREPRISE
CodeEntreprise
RaisonSociale
ASSOCIATION CARDINALITE
JUSTIFICATION
INDIVIDU
Travailler
ENTREPRISE
travailler
Exemple 3
R•gle de gestion : un salari• est affect• dans un et un seul service. Un service poss€de au
moins un salari•
SALARIE
NumÄroINSEE
Nom
ENTITE
Travailler
SERVICE
NumÄroService
NomService
ASSOCIATION CARDINALITE
JUSTIFICATION
SALARIE
travailler
SERVICE
travailler
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Exemple 4
R•gle de gestion : un salari• peut demander ou non de participer ƒ des stages. Il lui est
possible d'effectuer plusieurs demandes.
SALARIE
NumÄroINSEE
Nom
ENTITE
demander
ASSOCIATION CARDINALITE
SALARIE
demander
STAGE
demander
STAGE
NumÄroStage
NomStage
JUSTIFICATION
Exemple 5
R•gle de gestion : Dans un film joue au moins un acteur. Un acteur a forcement tourn• dans
au moins un film
FILM
NumÄroFilm
NomFilm
ENTITE
jouer
ASSOCIATION CARDINALITE
FILM
JOUER
ACTEUR
JOUER
ACTEUR
NumÄroActeur
Nom
JUSTIFICATION
 Comment choisir entre 0,1 et 1,1 ? Comment choisir entre 0,n ou 1,n ?



C'est implicite (un film est jou• par au moins un acteur, un salari• travaille au moins
dans un service)
La r€gle de gestion est explicite (un •l€ve peut ne pas „tre sp•cialiste d'une mati€re, un
salari• peut ne pas demander un stage )
Sinon … dans la r•alit• : vous obtiendrez toujours la r•ponse ƒ votre interrogation mais
en cas d'examen ou de contrˆle, il peut vous arriver de ne pas trouver dans le sujet une
r•ponse : vous devez alors fournir l'hypoth€se que vous posez
 Cas particuliers :
La cardinalit• minimale peut „tre sup•rieure ƒ 1 fix•e si toutes les occurrences de
l’entit• sont impliqu•es au moins x fois dans l’association (x est un entier connu).
Exemple : une imprimante est partag•e par au moins 10 personnes.

La cardinalit• maximale peut „tre diff•rente de >1 et diff•rent de n si une occurrence
de l’entit• peut „tre impliqu•e au maximum x fois dans l'association (x est un entier
connu).
Exemple : un employ• ne peut faire que trois demandes de stage.

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D. L'association
D€finition
Il existe deux types d'association
a) Association hi€rarchique (non porteuse de donn€es)

 Il existe une d•pendance fonctionnelle directe entre les identifiants des entit•s qui entourent
l'association.
 Une association hi•rarchique a toujours une cardinalit• maximale =
Exemple :
ELEVE
NumÄroElÅve
Nom
est inscrit
1,1
1,n
CLASSE
CodeClasse
LibellÄClasse
b) Association non hi€rarchique porteur ou non de donn€es

 Pour obtenir une d•pendance fonctionnelle dont les propri•t•s de l'association sont les buts,
il faut concat•ner (additionner) les identifiants des entit•s qui entourent l'association.
 Une association non hi•rarchique a comme cardinalit• maximale toujours
Exemple 1
Reprise du sujet
MATIERE
CodeMatiÅre
NomMatiÅre
1,n
Est enseignÄe
Coefficient
1,n
CLASSE
CodeClasse
LibellÄClasse
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ENTITE
ASSOCIATION CARDINALITE
MATIERE
Est enseign€e
1,n
CLASSE
Est enseign€e
1,n
JUSTIFICATION
Exemple 2
ENTITE
ASSOCIATION CARDINALITE
PROFESSEUR
enseigner
1,n
MATIERE
enseigner
1,n
ETABLISSEMENT
enseigner
1,n
JUSTIFICATION
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Exemple 3
Je souhaite traduire le fait qu'en d•but d'ann•e, un •l€ve projette de consacrer un certain
nombre d'heures de travail hebdomadaire ƒ chaque mati€re qu'on lui enseigne
O‰ doit-on placer ce nombre d'heures ?
–
–
–
Dans l'entit• ELEVE ?
Dans l'entit• MATIERE ?
Dans l'association ?
ELEVE
NumÄroElÅve
Nom
avoir pour projet
1,n
1,n
MATIERE
CodeMatiÅre
LibellÄMatiÅre
 Cas particulier : l'association r€flexive
Il peut exister un lien entre une entit€ et elle-mƒme.
D€finition
Dans certains cas un rˆle doit „tre sp•cifi• pour d•crire plus pr•cis•ment le lien qui unit l'entit•
ƒ l'association.
Elle peut-„tre de type hi€rarchique
Exemple : Le syndic de propri•taire du club de vacances "Corsica bella" a souvent besoin de
contacter les propri•taires afin d'effectuer de petites r•parations, v•rification des compteurs…
Ces propri•taires •tant •loign•s, ils confient cette tŠche ƒ un autre propri•taire plus proche. Le
syndic m•morise les coordonn•es de cet interlocuteur qui est un propri•taire. Ses coordonn•es
sont d•jƒ pr•sentes dans le syst€me d'information.
PROPRIETAIRE
s'occuper de
NumProprio
Nom
S'occuper
confier É
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Autre exemple : On d•sire savoir qui encadre qui dans une entreprise.
a pour chef
SALARIE
NumSalariÄ
Nom
Encadrer
est chef de
ou non hi€rarchique.
Exemple : une entreprise fabrique des pi€ces m•caniques qui s'assemblent les unes ou autres
pour former d'autres pi€ces qui elles-m„mes… Une pi€ce peut-„tre compos•e de plusieurs
autres pi€ces.
PIECE
est composÄe de
NumPiÅce
Nom
Composer
QtÄ
entre dans la fabrication de