Loi canadienne anti-pourriel - Mortgage Professionals Canada
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Loi canadienne anti-pourriel - Mortgage Professionals Canada
Loi canadienne ANTI-POURRIEL Le Canada a adopté une loi qui réglemente l’envoi de messages électroniques commerciaux (MEC). Cette loi s’intitule Loi canadienne anti-pourriel ou LCAP. Elle s’applique à tout système informatique utilisé pour envoyer ou lire un message électronique. Qu’est-ce qu’un message électronique commercial ? Un MEC est un message électronique envoyé par des moyens de télécommunication (par exemple, textes, sons, voix ou image) dont au moins un des objectifs est d’encourager la participation à une activité commerciale. Cela inclut des offres de vente d’un produit ou service (y compris la publicité ou la promotion de ces activités, ou la promotion de quelqu’un qui mène ces activités). Le contenu du message, les liens hypertextes et les coordonnées qu’il contient sont pris en compte pour déterminer s’il s’agit d’un MEC. Le fait que l’expéditeur exerce une activité sans espoir de profit n’a pas d’importance. Ce document n’est pas destiné à donner un avis juridique, un exposé complet de la Loi, ni une opinion sur n’importe quel sujet. Nul ne devrait agir en conséquence sans un examen approfondi de la loi après que les faits d’une situation spécifique sont considérés. Vous êtes prié de consulter votre conseiller juridique en cas de questions ou des préoccupations spécifiques. Loi canadienne ANTI-POURRIEL Critères de consentement Critères de contenu Une organisation doit avoir le consentement du destinataire avant d’envoyer un MEC. Il y a deux aspects aux critères de contenu : ■■ Tout d’abord, le MEC doit contenir le nom de l’expéditeur et ses coordonnées (adresse et numéro de téléphone, courriel ou site web). Si l’expéditeur envoie le MEC pour le compte d’un tiers, il doit identifier la personne au nom de laquelle le message est envoyé. ■■ Deuxièmement, le MEC doit contenir un mécanisme permettant au destinataire de se désabonner gratuitement. Une demande de désabonnement doit être exécutée sans délai (pas plus de 10 jours ouvrables.) Consentement exprès Le recours à un consentement exprès signifie que votre organisation a clairement avisé le destinataire des objets pour lesquels vous avez demandé le consentement. En supposant que vous avez obtenu le consentement valide et vérifiable avant le 1er juillet 2014, il restera valable après le 1er juillet. Si, toutefois, vous obtenez le consentement exprès le 1er juillet 2014 ou plus tard, vous aurez besoin de définir clairement et simplement ce qui suit : ■■ Les buts pour lesquels le consentement est sollicité ; ■■ ertaines informations d’identité et de contact de votre C organisation, y compris une déclaration indiquant quelle personne cherche un consentement et au nom de quelle personne le consentement est sollicité ; ■■ Une mention que le destinataire peut retirer son consentement. REMARQUE : Il y a des exceptions aux exigences relatives au consentement et au contenu. Veuillez consulter la Loi pour plus de détails. REMARQUE : On ne peut pas présumer du consentement implicite juste parce que le destinataire ne s’est pas plaint des MEC. À partir du 1er juillet 2014, l’envoi Consentement implicite consentement est un MEC en soi. Il y a des circonstances limitées dans lesquelles une organisation peut s’appuyer sur le consentement implicite : Le non-respect de la LCAP peut entraîner ■■ ■■ ■■ d’un message électronique sollicitant le des sanctions importantes. Par exemple, Là où il y a une « relation d’affaires existante », par exemple lorsque le destinataire du MEC a acheté un produit ou un service de l’expéditeur dans les deux années précédant immédiatement le MEC, ou lorsque le destinataire a fait une demande d’information dans les six mois précédents ; les sanctions administratives pécuniaires pour l’envoi d’un MEC en violation de la LCAP vont jusqu’à 1 million de dollars pour les particuliers et jusqu’à 10 millions pour Lorsque l’adresse électronique du destinataire est publiée visiblement et n’est pas accompagnée d’une déclaration que le destinataire ne souhaite pas recevoir de MEC non sollicités et que le MEC est pertinent à l’activité de la personne, à son rôle ou à ses fonctions dans une entreprise ; les organisations. En outre, à compter du 1er juillet 2017, toute personne qui prétend avoir reçu un MEC en violation de la LCAP peut vous poursuivre directement en vertu d’un droit d’action privé. Lorsque le destinataire a révélé son adresse électronique à l’expéditeur sans indiquer une volonté de ne pas recevoir de MEC non sollicités et que le MEC est pertinent à l’activité commerciale de la personne, à son rôle ou à ses fonctions dans une entreprise ou une capacité officielle. Pour en savoir plus : www.combattrelepourriel.gc.ca www.crtc.gc.ca/fra/casl-lcap.htm n Professionnels Hypothécaires du Canada, 2005 avenue Sheppard. E., Suite 401, Toronto, ON M2J 5B4 Tél. : 416.385.2333 | 888.442.4625 n Téléc. : 416.385.1177 | 888.579.2840 n MortgageProsCan.ca Février 2016