Chexbres logera bientôt des requérants d`asile
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Chexbres logera bientôt des requérants d`asile
Vaud 21 24 heures | Jeudi 17 décembre 2015 Lausanne Quand la Force s’empare des Vaudois La première séance du 7e épisode de «Star Wars», attendu depuis dix ans, a attiré plus de Chewbacca que de princesses Leia Dans le hall d’entrée de Pathé Flon à Lausanne, Antoine dégaine son sabre laser. Manque de chance: il ne marche pas. «C’est les piles», s’excuse-t-il. Heureusement que la galaxie n’était pas en danger ce mercredi en tout début d’après-midi. Avec ses copains Jules et Jérémy, également des adolescents de 16 ans, il n’aurait manqué pour rien au monde la première du septième épisode de Star Wars – Le réveil de la Force. «Vous vous rendez compte: c’est le premier Star Wars de notre génération. Les autres épisodes, on les a tous vus, en commençant par Un nouvel espoir. C’est une saga magique et culte. Un véritable mythe pour nous», s’emballe le trio avant de s’engouffrer du côté obscur de la salle de cinéma. Cela faisait dix ans que les fans de Star Wars l’attendaient, mais ce n’était pas pour autant l’attaque des clones sur les guichets de Pathé pour la première séance de 13 h 20. Il faut dire que la veille encore, l’âge légal pour visionner Le réveil de la Force n’était pas encore communiqué, ce qui a sans doute freiner de nombreux parents pour acheter des places à leurs enfants. Et puis les adultes les moins mordus de la saga travaillaient. Les apprentis comme Florian aussi. Il est venu prendre sa place avec ses amis pour demain. Vlad a 12 ans. L’âge légal pour que la Force soit avec lui. Son papa, Christian, est là aussi. Ils viennent de Chexbres exprès. Vlad a vu les six premiers épisodes. Un grand fan. Son personnage préféré est Maître Yoda, même s’il n’apparaît pas dans Le réveil de la Force. «J’ai bien aimé les premiers Star Wars, quand j’avais l’âge de Vlad», explique le papa. Mais alors, aujourd’hui, père et fils sont là pour faire plaisir à qui? «Surtout à mon fils», assure Christian, dont les yeux pétillent quand même un peu. PHOTOS KEYSTONE Laurent Antonoff Des membres du Swiss Fantasy Show et du groupe Larumas ont assuré l’animation hier à Cinétoile Malley Lumière, à l’occasion de la sortie du nouveau Star Wars. Julien Lausanne Manu Lausanne Yoel Monthey En costumes K Je suis déçu. Déçu en bien K J’attends la suite avec K Cela valait la peine de venir mais déçu quand même. Je m’étais fait plein de scénarios dans la tête, et ils se sont tous avérés exacts. Il n’y a pas beaucoup de surprises. On passe un bon moment quand même, et un Star Wars, cela vaut toujours le coup H impatience l’année prochaine! Ce septième épisode est tout bonnement fantastique. Je ne m’attendais pas à aussi bien. On apprend pas mal de choses sur l’histoire des héros en général. Cet épisode est pour moi parmi les meilleurs H le voir avant sa projection ce soir en Valais. Sur 10, je donne à cet épisode la note de 7. J’avais peur d’être déçu, mais au final j’ai vraiment bien aimé. Alors c’est sûr, nos héros ont pris un sacré coup de vieux, mais ils ont bien vieilli H tinue», confie Manu, qui raffole toujours des combats au sabre laser, de science-fiction à la George Lucas et des divers côtés de la Force. «J’aime tous ces univers et le fait que chaque épisode s’imbri- que dans les précédents comme un puzzle», ajoute son ami Yoel. Il est venu tout exprès de Monthey pour cette première à Lausanne, sinon il aurait dû attendre… jusqu’au soir. Une éternité. Il confie: «Ces films sont autant pour les grands que pour les enfants. Je ne connais Star Wars que depuis une année. Je me suis fait tous les épisodes ces douze derniers mois. Le Bien, le Mal, les histoires qui se Pas que pour les enfants C’est donc la grande question: Star Wars, revisité ou non par Disney, c’est pour les adultes ou les enfants? «Clairement pas que pour les enfants. J’ai vu La menace fantôme à 10 ans et l’aventure con- Chexbres logera bientôt des requérants d’asile Entre 50 et 70 requérants dormiront dans l’abri de protection civile (PCi) de la commune dès le 22 décembre «Il y aura sûrement des questions des habitants. Mais tout se passera bien» Le nombre de requérants d’asile attribués au canton de Vaud n’a cessé d’augmenter depuis huit mois. Et ce de manière quasi exponentielle. «De 48 nouvelles arrivées en mai, nous sommes passés à 473 en novembre, souligne Evi Kassimidis, chargée de communication de l’Etablissement vaudois d’accueil des migrants (EVAM). A mi-décembre, ce sont 233 personnes qui nous ont été confiées.» Pour les loger, l’EVAM a dû trouver Anne-Marie Viret Grasset Secrétaire municipale VC4 Contrôle qualité déroulent derrière tout cela, j’adore désormais.» 1300 places supplémentaires dans le canton. C’est dans ce contexte que l’établissement a décidé d’ouvrir l’abri PCi de Chexbres. Entre 50 et 70 requérants y seront logés dès le 22 décembre. Des tensions entre population locale et requérants sont-elles à craindre? «Il y aura sûrement des questions et des remarques de la part des habitants, assure AnneMarie Viret Grasset, secrétaire municipale de la Commune. Mais je pense que tout se passera bien. Surtout que les requérants ne font que dormir chez nous.» Même sérénité du côté de l’EVAM. «De plus, nous mettons toujours en place des groupes de suivi, réunissant des responsables de chez nous, des représentants des autorités, des polices locales et de la société civile, ainsi que des bénévoles. Ces partenaires travaillent ensemble pour prévenir les potentiels problèmes ou les traiter à la racine, explique Evi Kassimidis. Cette organisation s’est prouvée efficace dans toutes les communes où l’EVAM est présente. Je ne vois pas pourquoi il en serait autrement à Chexbres.» Autre changement au sein de l’EVAM: le déménagement de la structure de jour de Gland des bâtiments des Gardes-Forts à la rue de la Paix 1. L’espace ouvrira ses portes le 6 janvier 2016. Les horaires restent inchangés. De même que les bénéficiaires. Ce seront toujours les requérants d’asile des abris de Gland, de Begnins et de Coppet. Delphine Gasche Retrouvez notre dossier spécial sur evam.24heures.ch Parmi les spectateurs, il y avait davantage de Chewbacca que de princesses Leia, il y avait aussi des fans de Harrison Ford et quelques accros venus assister au Réveil de la Force en version originale. Et costumés. Aurélien ne parle pas. Il est en Seigneur Sith. Son frère Yann porte les habits d’Obi-Wan Kenobi. «Avec le sabre laser de Mace Windu», tient-il à préciser en ouvrant légèrement son manteau. Aurélien n’y va pas par quatre chemins: tout lui plaît dans Star Wars. «Et depuis le temps que ça dure, on le saurait si ce n’était que pour les enfants.» Jules, Antoine et Jérémy, notre trio de copains, ont promis d’encadrer leur billet de cinéma dans leur chambre, comme un morceau d’histoire. La fête aux Jedi s’est poursuivie du côté de Cinétoile Malley Lumière en soirée. Au programme, dans un décor digne d’une lointaine galaxie: l’exposition d’une importante collection d’objets liés à Star Wars, par le musée Across The Screen et les membres du Swiss Fantasy Show. Et cerise sur l’Etoile noire: des combats au sabre laser présentés par le groupe Larumas. Découvrez la réaction des spectateurs sur starwars.24heures.ch Problème d’aiguillage entre Morges et Renens Plus aucun train n’a circulé durant une heure entre Morges et Renens, sur l’axe Genève-Lausanne, hier matin Matinée difficile, hier, pour les pendulaires de l’arc lémanique. La faute à un problème d’aiguillage qui a empêché tout train de circuler entre Morges et Renens entre 6 h 50 et 7 h 50. Les conséquences du dérangement se sont étendues aux ICN de l’arc lémanique, du pied du Jura et du Plateau. Mais aussi aux InterCity, aux régionaux ou encore aux RER Allaman-Villeneuve et Allaman-Palézieux. Ainsi, des suppressions de train ont pu avoir lieu à Villeneuve par exemple. Les CFF ont certes commandé des bus de remplacement, mais aucun n’a pu être engagé dans un délai aussi bref. L’ensemble des perturbations résiduelles provoquées par ce problème d’aiguillage s’était résorbé autour des 10 heures du matin. Les CFF précisent que le dérangement d’hier matin n’a «rien à voir avec l’entrée en vigueur, dimanche dernier, du nouvel horaire». CI.M./ATS