Programme vidéo - Les Hivernales
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Programme vidéo - Les Hivernales
les -les hivernaProgramme vidéo Maison Jean Vilar 1er > 8 mars 2014 entrée libre samedi 1er mars 15h00 à 17h00 10h00 > 12h00 La Danse hip-hop, une technique maîtrisée 2000, 88’, couleur, documentaire Réalisation Mohamed Athamna Divagations dans une chambre d’hôtel 2005, 25’, couleur, fiction Réalisation Philippe Barcinski, Dainara Toffoli Comment la parole s’articule-t-elle au langage corporel ? C’est à partir de ces interrogations que Bruno Beltrão a créé Moi et mon chorégraphe au 63, dont ces Divagations sont la recréation filmique. Des inserts d’images urbaines, fragmentées et démultipliées, accentuent la tension, le caractère disloqué du solo. Initié à la danse de rue en 1993, à l’âge de 13 ans, Beltrão s’est tôt distingué comme l’un de ses représentants virtuoses au Brésil, et il considère le hip hop comme la base de son expression. Cependant, avec le Grupo de Rua de Niterói (sa ville natale dans la banlieue de Rio) qu’il fonde trois ans plus tard avec Rodrigo Bernardi, il va chercher, non pas tant à s’en démarquer qu’à le libérer de ses codes et clichés : «Le hip hop a mis sur orbite un vocabulaire riche et innovant. Il nous faut maintenant le mettre en crise. En distanciant et disséquant son vocabulaire, on peut découvrir de nouvelles esthétiques.» Ce à quoi il s’emploie avec une remarquable maturité dès ses premières pièces, en s’appuyant notamment sur les processus d’écriture de la danse contemporaine. «Moi et mon chorégraphe» est exemplaire du langage élaboré par Beltrão. M.B. Je rap donc je suis 1999, 73’, couleur, documentaire Réalisation Philippe Roizès Ce documentaire explore le rap sous tous les angles : phénomène de société autant que courant musical, alternative à la violence et au désespoir, expression poétique, affirmation d’une conscience politique ou recherche d’une identité multiculturelle. Dans les banlieues de Paris et Marseille, à Londres, Berlin et Alger, la culture hip-hop rend parole et dignité à la jeunesse des ghettos urbains. «Une pluie de rimes s’abat sur la France...» Les rappeurs de Ministère A.M.E.R., I AM, Fonky Family, 3e Œil, Intik, Hamma ou La Rumeur témoignent de cette réappropriation de la langue par des jeunes d’origine immigrée, sur fond d’enfermement dans des cités sinistrées. A.P. 15h00 > 17h00 Les Pieds sur scène 2006, 52’, couleur, documentaire Réalisation Eric Legay Les 20 ans de la Cie Black Blanc Beur sont l’occasion de présenter la démarche singulière de la chorégraphe Christine Coudun et son projet artistique ancré à Saint-Quentin-en-Yvelines. Entretiens, répétitions et extraits de pièces contribuent à l’analyse d’un travail à la notoriété internationale, issu d’une recherche innovante sur le vocabulaire hip-hop. (I.F.) Génération hip-hop ou le Mouv’ des ZUP 1995, 58’, couleur, documentaire Réalisation Jean-Pierre Thorn Filmé dans des cités de la région Rhône-Alpes, ce documentaire fait le lien entre les compagnies de break dance (Ex-Wanes, Street Boy’z, Traction Avant, Accrorap, B-Boys Breakers, Fradness, Azanie), désormais invitées dans les théâtres, et leur lieu d’origine. Pour chacun de ces danseurs, la danse s’est révélée comme la seule ouverture possible pour palier l’enfermement des cités. dimanche 2 mars 10h00 > 12h00 Murmures 2008, 22’, couleur, fiction Conception et chorégraphie Bouba Landrille Tchouda Réalisation Marine Billet Dans le décor étouffant d’une cellule, un homme seul danse les gestes du quotidien et de la monotonie des jours ; il affronte la grisaille des murs et les bruits inquiétants qui résonnent à travers les murs. Venu du hip hop et des danses urbaines, le danseur Bouba Landrille Tchouda crée ici un langage chorégraphique très singulier, nourri de la capoeira et de la danse contemporaine qu’il a pratiquée avec Jean-Claude Gallotta. Des Pas Dans Les Pas 50’ Réalisation Elisabeth Disdier Une enquête qui porte aussi bien sur la mise en évidence d’un jeune mouvement chorégraphique à ses débuts que sur le parcours atypique de ces précurseurs. Une invitation à revivre leur rencontre avec cette danse de rue, son apprentissage et leur professionnalisation à travers les médias ou dans leur ville. Entremêlés de nombreuses photos d’époque et de vidéos d’archives personnelles inédites, ces trois témoignages permettent de restituer le bilan de leur carrière artistique et d’en analyser l’influence dans leur vie actuelle. Junior Almeïda, Gabin Nuissier et d’autres membres d’Aktuel Force ou des Boogies Cockers montrent en quelques chapitres l’évolution et la maturité d’un style de danse qui a su s’imposer et se renouveler. Mohamed Athamna et ses complices, aidé de Bernard Kech, formateur en analyse du mouvement, réalisent un périple à vocation pédagogique, qui tient de l’initiation comme de la recherche. A la façon d’un ralenti, ce film se présente sous forme de démonstrations qui s’attachent au détail et à la qualité du mouvement, tout en en décrivant les origines. Le top-rock, le hop-rock et son passe-passe à 3 ou 6 pas, le top-dance et son tétris, le smurf, le locking, qui a digéré les danses des années 1970 telles que le jerk, le funky chicken ou le bus stop, le break et ses figures animales telles que le scorpion, l’araignée, la chenille ou le canard boîteux et qui s’origine dans les arts martiaux... Tous ces termes désignant des styles de danse ou des figures particulières ont pour maîtres mots d’exécution la vitesse et la précision, précédées d’un long échauffement. Conçu par l’association Hypnose pour la transmission du hip-hop, ce film en démontre toute la richesse et la diversité. M.G./ I.F. Lundi 3 Mars 10h00 > 12h00 Du Cercle à La Scène Réalisation Nadja Harek - 52mn Le hip-hop, d’un monde à l’autre. En suivant, pendant une saison chorégraphique, deux compagnies majeures de la danse hip-hop en France : « Vagabond » et « Pockémon », Du cercle à la scène interroge les enjeux artistiques, politiques et sociologiques d’une intégration exemplaire. Celle qui mène aujourd’hui la danse hip-hop, du bitume de la rue aux planches de la scène contemporaine. Pour la première fois, ces deux compagnies championnes du monde de Break dance ont donné carte blanche à une équipe de tournage pour les suivre tout au long d’une saison de danse. Déterminés pour la plus grande compétition Battle of the Year, Ils vont renverser les a priori et les préjugés, vaincre les idées reçues et les anathèmes, en ouvrant les portes qui mènent du bitume aux planches officielles de la création. Get Your Funk 2012, 53’, couleur, documentaire Projection au Théâtre des Doms le dimanche 2 mars Réalisation Anne Closset et Carine Demange De jeunes danseurs hip hop s’engagent dans une formation professionnelle inédite en Belgique. Témoin de cette expérience exceptionnelle, ce documentaire dévoile cette danse urbaine plurielle et ses fondements. Il révèle aussi les rêves de danseurs aux parcours singuliers et esquisse une question essentielle : pourrais-je vivre de mon art ? 15h00 > 17h00 Divagations dans une chambre d’hôtel 2005, 25’, couleur, fiction Réalisation Philippe Barcinski, Dainara Toffoli. Présentation > voir samedi 1er mars Je rap donc je suis 1999, 73’, couleur, documentaire Réalisation : Philippe Roizès. Présentation > voir samedi 1er mars mardi 4 mars 10h00 à 12h00 Carolyn Carlson, a Woman of Many Faces 1996, 29’, couleur, documentaire Réalisation Charles Picq Charles Picq a rêvé son film comme une aubade, courte et vive. Carolyn Carlson, «femme aux multiples facettes», plonge dans son histoire, évoque son maître Alwin Nikolais, sa nomination à l’opéra de Paris comme chorégraphe résidente dans les années 1980 et la mise en place, à l’Opéra, du Groupe de recherche chorégraphique qu’elle appelle son «laboratoire de création». Song 1986, 25’, couleur, adaptation Réalisation Charles Picq Du célèbre solo «Blue lady» (1983), le réalisateur et la chorégraphe ont décidé de ne garder que quelques images fortes : la femme au chapeau, la mort fardée... Le film nous emmène dans une déambulation bucolique à travers les paysages de Finlande, terre d’élection de la danseuse. Sur la musique, aimable et entraînante, de René Aubry, Carolyn Carlson offre une ode gestuelle à la nature. Carolyn Carlson Solo 1984, 53’, couleur, documentaire Réalisation André S. Labarthe Journal de création de l’ultime semaine de répétitions de Blue Lady, solo magnétique et légendaire, créé en 1983 au théâtre de la Fenice à Venise par celle qui fut nommée étoile de l’opéra de Paris en 1974 par Rolf Lieberman. Visage lisse, soucieux, Carolyn Carlson se livre, improvise et réfléchit devant la caméra d’André S. Labarthe. 15h00 à 17h00 techniquement l’adversaire équivaut à lui assener un coup fatal. Autodidactes, les danseurs de hip-hop mettent leurs trouvailles personnelles au profit du groupe. Si Legiteam Obstruxion s’est finalement incliné en demi-finale devant l’équipe coréenne, ces images rendent hommage au niveau d’implication, tant physique que mental, de ses membres. R. L. Jeudi 6 Mars 10h00 > 12h00 Les Pieds sur scène 2006, 52’, couleur, documentaire Réalisation Eric Legay Présentation > voir samedi 1er mars Génération hip-hop ou le Mouv’ des ZUP 1995, 58’, couleur, documentaire Réalisation Jean-Pierre Thorn Présentation > voir samedi 1er mars Du Cercle à La Scène Réalisation Nadja Harek - 52mn 15h00 > 17h00 Get Your Funk 2012, 53’, couleur, documentaire Projection au Théâtre des Doms le dimanche 2 mars Réalisation Anne Closset et Carine Demange Présentation > voir mercredi 5 mars Présentation > voir lundi 3 mars Présentation > voir lundi 3 mars La Danse aux poings de Mourad Merzouki 2011, 52’, couleur, documentaire Réalisation Mohamed Athamna Récital 1999, 44’, couleur, adaptation Réalisation Valérie Urréa Mercredi 5 Mars Présentation > voir mercredi 5 mars 10h00 > 12h00 Vendredi 7 Mars La Danse aux poings de Mourad Merzouki 2011, 52’, couleur, documentaire Réalisation Mohamed Athamna 10h00 > 12h00 De 5 à 18 ans, le chorégraphe Mourad Merzouki a pratiqué la boxe, une école de rigueur et de discipline qui, dit-il, «m’a beaucoup aidé en tant que danseur». Quelque 20 ans plus tard, il crée Boxe Boxe en septembre 2010, à la Maison de la danse à Lyon. Depuis ses débuts en 1994, le fondateur de la compagnie Käfig, initiateur et directeur du centre Pôle Pik à Bron, directeur depuis juin 2009 du Centre chorégraphique national de Créteil et du Val-de-Marne, a signé une quinzaine de spectacles qui ont tourné dans le monde entier. Récital 1999, 44’, couleur, adaptation Réalisation Valérie Urréa La Danse hip-hop, une technique maîtrisée 2000, 88’, couleur, documentaire Réalisation Mohamed Athamna Présentation > voir dimanche 2 mars 15h00 > 17h00 Murmures 2008, 22’, couleur, fiction Conception et chorégraphie Bouba Landrille Tchouda Réalisation Marine Billet Mourad Merzouki, qui signe la direction artistique, accentue ce renversement de valeurs annoncé par le titre du spectacle, grâce à une scénographie empruntée à celle d’un concert de musique classique : pupitres et violons accessoirisés sont disposés en un V surligné au sol, face au public, et les danseurs revêtent des queues de pie pendant un court moment. La bande son, en décalage apparent avec le tempo habituel du hip hop, est signée Frank II Louise, également présent sur scène. Présentation > voir dimanche 2 mars 15h00 > 17h00 Samedi 8 Mars Histoires de groove - Maximum Respect 1995, 26’, couleur, documentaire Réalisation Jean François Bizot, Loïc Dury. Présentation > voir dimanche 2 mars Des Pas Dans Les Pas 50’ Réalisation Elisabeth Disdier 10h00 > 12h00 Carolyn Carlson, a Woman of Many Faces 1996, 29’, couleur, documentaire Réalisation Charles Picq Début des années 1980, Grand Master Flash bouscule la scène new-yorkaise avec son rap funky et engagé. En 86, dans un terrain vague derrière Stalingrad, Dee Nasty lance le mouvement en France. Mais il faudra attendre 1989 pour qu’explose la première bombe du rap français : NTM. Dans les années 1990, l’Hexagone a appris à compter avec des artistes comme MC Solaar, et le raggamuffin est en train de naître. Le film tente un état des lieux de la scène rap et ragga en 1995, grâce à des clips et des performances live. Un commentaire de quelques phrases replace chaque morceau dans son contexte. Après l’intro de Grand Master Flash - The Message, qui est en quelque sorte l’archétype du genre - nous retrouvons la scène française : Dee Nasty (A nos amis), NTM (Le Monde de demain), Democrat D (Tout n’est pas si facile), et MC Solaar (La Concubine de l’hémoglobine). Ce tour d’horizon se termine par deux groupes qui, à l’époque, semblaient devoir s’affirmer comme les stars de l’avenir. L’un des deux, Raggasonic, a tenu ses promesses ; l’autre, avec la talentueuse Sté Strausz, 16 ans, n’a pas fait les ravages que présageait Née gangstaa, sa contribution explosive. A.P. Song 1986, 25’, couleur, adaptation Réalisation Charles Picq Legiteam Obstruxion, au cœur des battles hip-hop 2008, 53’, couleur, documentaire Réalisation Nadja Harek. Présentation > voir samedi 1er mars Sacré champion de France du Battle of the Year de Montpellier en 2007, le groupe de danse hip-hop LegiteamObstruxions’envolepourlechampionnatdumondeenAllemagne.Derniersentraînements, dernières finitions aux chorégraphies, pression constante... ce reportage va nous plonger au cœur du combat de ces neuf danseurs accompagnés de leur manager pour conquérir la scène internationale. Les «battles» hip-hop ou «danses de défi» se déroulent en deux étapes, devant un public passionné et participatif, et un DJ sur son podium : la première est la présentation d’une chorégraphie de groupe, véritable spectacle de dix minutes. Les groupes sélectionnés vont ensuite s’affronter deux par deux, en se défiant en vis-à-vis. Là, chacun va faire la démonstration de sa technique selon une surenchère de figures acrobatiques. Impressionner Films du catalogue CNC - Images de la culture et de la Maison Jean Vilar, élaboré par le CDC - Les Hivernales, sur des propositions de Marc Guiga (CNC), de l’Association Jean Vilar et du Théâtre des Doms Présentation > voir samedi 1er mars Présentation > voir samedi 1er mars Carolyn Carlson Solo 1984, 53’, couleur, documentaire Réalisation André S. Labarthe 15h00 > 17h00 Les Pieds sur scène 2006, 52’, couleur, documentaire Réalisation Eric Legay Présentation > voir samedi 1er mars Génération hip-hop ou le Mouv’ des ZUP 1995, 58’, couleur, documentaire Réalisation Jean-Pierre Thorn Présentation > voir samedi 1er mars Dotée d’une vidéothèque et d’une bibliothèque (BnF) dédiées aux arts du spectacle, la Maison Jean Vilar propose des expositions, des rencontres, des spectacles, des ateliers pédagogiques et publie une revue les «Cahiers Jean Vilar». Avec un catalogue de plus de 1100 titres (théâtre, danse, marionnettes, mime, cirque, music-hall, documentaires), la vidéothèque (et l’ensemble des documents relatifs à la programmation du festival Les Hivernales) est accessible toute l’année. Renseignements 04 90 86 59 64 | www.maisonjeanvilar.org/news. Le CDC - Les Hivernales reçoit le soutien du Ministère de la Culture et de la Communication | DRAC PACA, de la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur, du Département de Vaucluse et de la Ville d’Avignon