sellal révèle son projet de société

Transcription

sellal révèle son projet de société
CHRONIQUE JUDICIAIRE
LE PROCÈS
LE PLUS
LONG
Tout n’a pas été écrit autour de Rabah
Djenki, l’ex-DEC de Birkhadem (Alger)
qui reste détenu malgré…
Lire en page 9 l’article
de Abdellatif Toualbia
Le Quotidien
Jeudi 26 Décembre 2013 n°4008 - Prix : Algérie 10 DA — http://www.lexpressiondz.com — ISSN 1112-3397 — Directeur Fondateur : AHMED FATTANI
IL VEUT UNE ALGÉRIE DES GRANDES VALEURS
SELLAL RÉVÈLE SON
PROJET DE SOCIÉTÉ
Lire en page 24 l’article de notre envoyé spécial Walid Aït Saïd
Comme il a été
stipulé dans l'appel
du 1er Novembre
1954, Sellal aspire à
une République
algérienne
démocratique et
sociale avec des
valeurs puisées des
profondeurs de la
société, que ce soit
son côté ethnique ou
religieux.
AU LENDEMAIN DE LA STANDING OVATION EN SA FAVEUR
Ouyahia réélu membre
du conseil national
La volonté de l’ex-Premier ministre de garder la main sur le parti
et le retour sur la scène politique de l’ex-SG se confirment.
Lire en page 8 l’article de Mohamed Boufatah
SUICIDES ET IMMOLATION PAR LE FEU
LE NOUVEAU MODE
DE PROTESTATION
Lire en page 3 l’article de Djouher Ferrag
FLAMBÉE DES PRIX DES FRUITS
ET LÉGUMES
«C’EST
LA FAUTE
AU DESTIN !»
Lire en page 4 l’article
de Amar Chekar
DERNIER CONSEIL
DES MINISTRES DE 2013
Et revoilà la
Constitution
L a fin de l’année s’annonce
bouleversante sur le plan
politique.
Lire en page 8 l’article
de Nadia Benakli
LE DRAME DE LA CENTRAFRIQUE
Une autre
prédation
humanitaire
occidentale
Lire en page 15 l’analyse
du Pr Chems Eddine Chitour
JS KABYLIE- CS CONSTANTINE
(MATCH AVANCÉ
DE LA 15E JOURNÉE)
Les Canaris
à l’épreuve
des Sanafir
Lire en page 13 l’article
de Bachir Boutebina
Ph : R. Boudina
AFFRONTEMENTS ENTRE JEUNES
ET MAGASINS INCENDIÉS
Le
phénomène
doit donner
du fil
à retordre
aux
sociologues.
GRAVES
DÉRAPAGES
À GHARDAÏA
Lire en page 24
6E FESTIVAL NATIONAL
DE LA CHANSON ET MUSIQUE
AMAZIGHES
Joe le Berbère
fait un tabac
Lire en page 21 l’article de notre
envoyé spécial à Tamanrasset
Boualem Chouali
L’Actualité
JEUDI 26 DÉCEMBRE 2013
2 160 MINEURS IMPLIQUÉS DANS DES CRIMES
La délinquance en pleine... croissance
«DANS TOUS TYPES D’INFRACTIONS confondues quotidiennement comme les vols et les meurtres, les mineurs sont impliqués.»
I ILHEM TERKI
a délinquance juvénile en
Algérie, constitue une des
formes de déviance les plus
visibles et les plus dangereuses sur le
développement des jeunes. Ce type
de déviance est sensible dans la
mesure où il touche une frange
importante de la société, soit les
mineurs qui représentent 48% de la
population. C’est une criminalité
persistante puisque les statistiques
de la Gendarmerie nationale des
neuf derniers mois de l’année en
cours indiquent l’implication de 2
160 mineurs dans des affaires criminelles. « Quelque 2 160 mineurs ont
été impliqués dans différentes affaires criminelles les neuf derniers
mois, dont 2 067 garçons et 92 filles
ont été interpellés à travers le territoire national », indique un bilan du
commandement de la Gendarmerie
nationale. L’examen des statistiques
présentées permet de relever une
augmentation considérable en
matière d’arrestations, par rapport à
l’année précédente. La même source
affirme que la majorité des affaires
traitées, a été constituée d’atteintes
contre les personnes et les affaires
liées au crime organisé comme les
vols. « Les mineurs auteurs sont souvent accusés d’association de malfaiteurs, détention et commercialisation
de stupéfiants, coups et blessures
volontaires réciproques, vol, contrebande et quelques cas de meurtre… »
Dans ce sens, la même source a
insisté sur cette implication en précisant que « la dernière affaire de
meurtre a été enregistrée la semaine
dernière : un mineur de 15 ans a tué
Ph : R. Boudina
L
Une augmentation considérable en matière d’arrestations
son ami de 16 ans avec une arme
blanche à Saïda », souligne le même
bilan en indiquant qu’une dizaine
d’affaires de meurtre ont été signalées les neuf derniers mois de l’année, dont les auteurs de ces désastres sont principalement des
mineurs.
Entre autre, la même source souligne que tout ceci nécessite une
approche approfondie qui permettra
la compréhension du phénomène
dans ses différents aspects juridiques
et psychosociologiques, notamment
dans cette période de vacances scolaires.
Dans ce bilan, les arrestations
des mineurs ont augmenté à Oran
avec 140 mineurs interpellés, Sétif
avec 136 autres mineurs et Alger
avec 129 mineurs arrêtés ; la ville la
moins touchée par ce phénomène est
Béchar avec seulement quatre arres-
tations. Contacté par nos soins, le
président du réseau Nada pour la
défense et la promotion des droits de
l’enfant, Abderahmane Arrar, a tiré
la sonnette d’alarme en mettant l’accent sur la montée inquiétante de ce
phénomène. « Compte tenu de la
recrudescence et de la gravité de certains délits commis par des enfants
de moins de 18 ans, la délinquance
des mineurs compte aujourd’hui
parmi les problèmes sociologiques
qui affectent le plus la société algérienne et mettent en difficulté la symbiose et le bien-être de la cellule familiale», regrette le président. Il ajoute
que la société civile a un grand rôle
pour récupérer les délinquants avant
qu’ils ne se mettent définitivement
en marge de la société et deviennent
de grands criminels, s’ils ne sont pas
convenablement pris en charge dès
leur premier écart de conduite. Le
2
président de Nada a plaidé également pour la création d’un observatoire national de protection des
droits de l’enfant et de tribunaux
spécialisés dans les questions relatives à l’enfance, la mise en place d’un
système d’alerte et de dénonciation
dans des affaires d’enlèvement avec
la collaboration des pouvoirs publics
et la société civile, outre le renforcement des mécanismes de protection
contre le crime et la délinquance
juvénile. Entre autre, il a précisé
que l’article 49 du nouveau projet
fixe l’âge de la responsabilité pénale
de l’enfant à 10 ans, au lieu de 13 ans
dans l’actuelle loi, ce qu’il considère
comme «illogique». « C’est à l’âge de
13 ans que l’enfant peut avoir une
certaine maturité qui lui permettra
de distinguer entre les faits prohibés
par la loi », ajoute-t-il. Pour sa part,
un juge d’instruction sous le couvert
de l’anonymat nous a apporté un
éclairage sur l’ampleur de ce phénomène. « A la lumière des statistiques
criminelles, (policières, judiciaires et
pénitentiaires), on fait ressortir que
la proportion la plus importante des
personnes arrêtées est située entre la
fin de l’adolescence et le début de
l’âge adulte », il explique que les
infractions les plus représentées statistiquement, en matière de criminalités commises par les jeunes se résument en des coups et blessures
volontaires, des vols et des agressions sexuelles. Il a mis l’accent en
outre sur le seuil d’âge qui est traité
uniquement sous l’angle juridique,
mettant les acteurs judiciaires,
notamment les juges, devant des
catégories fixes qui ne répondent pas
forcément au degré de maturité
morale et intellectuelle des jeunes
adultes délinquants. Rappelons
qu’auparavant, le colonel Messaoudi
Abdelhamid, directeur général de
l’Institut national de criminalistique
et de criminologie de la Gendarmerie
nationale de Bouchaoui, a indiqué
que la délinquance juvénile est une
problématique constante, puisque
les statistiques de leurs services
allant de 2008 à 2012 ont mis en
relief une moyenne de 3 153 mineurs
impliqués dans tous types d’infracI. T.
tions.
JOURNÉE MOUVEMENTÉE À DRAÂ BENKHEDDA (TIZI OUZOU)
27 personnes interpellées par la police
Quelques heures seulement après la fermeture de la RN12, au niveau de
l’entrée Est de la ville de Draâ Ben Khedda, la police a procédé à l’arrestation
de 27 personnes auteurs de l’action de protestation. Hier dans l’après-midi, les
jeunes interpellés étaient entendus par le procureur pour avoir obstrué la route
menant de Tizi Ouzou vers la capitale.
Notons par ailleurs qu’avant-hier, la ville de Draâ Ben Khedda a connu une
journée mouvementée. La mairie ainsi que l’axe sud de la ville par lequel passe
la RN12 ont été fermés par des jeunes en colère. L’action avait pour origine la
distribution des logements sociaux que les protestataires jugeaient inéquitable.
Parallèlement à cette action de colère, d’autres citoyens manifestaient leur
désarroi pas loin de là. Les habitations précaires qu’ils occupaient ont été
inondées par les eaux des averses tombées la nuit.
K. B.
L’Actualité
JEUDI 26 DÉCEMBRE 2013
SUICIDES ET IMMOLATION PAR LE FEU
LE NOUVEAU MODE DE PROTESTATION
LE PHÉNOMÈNE doit donner du fil à retordre aux sociologues.
tête de classement suivi par des
problèmes sociaux, la marginalisation et l’ignorance de la tutelle
quant à sa demande d’acquisition
d’un logement décent, le chômage, le déséquilibre psychique,
le manque de confiance en soi, le
désespoir, les chagrins d’amour…
Une étude qui a été réalisée
par la division de la police judiciaire au niveau du commandement de la Gendarmerie nationale
en 2012, a révélé que les tentatives de suicide sont un signe de
détresse. Une sorte d’un SOS.
Les personnes qui passent
généralement à l’acte sont celles
qui se trouvent devant une
impasse et n’ont d’autre solution
pour faire entendre leur parole à
autrui, à la famille, à l’Etat ou à la
société toute entière que de passer
à l’acte. Selon les sociologues et
I DJOUHER FERRAG
as de manifester leur colère
par des émeutes, de ferme ture de routes et d’instituts
publics comme les APC et les daïras, la société algérienne a Decrété
un nouveau mode de protestation.
Il s’agit de suicides et d’immolations par le feu. Les cas relevés
dans les rapports d’ONG et d’écrits de la presse à travers le pays
depuis l’année 2012 font peur.
Hier à Chlef, la Ligue algérienne pour la défense des droits
de l’homme (Laddh) de cette
wilaya, dans son rapport, dont on
a obtenu une copie, a indiqué
qu’une policière, âgée de 31 ans,
originaire de Sidi Akacha, situé à
45 km au nord de Chlef avait tenté
de mettre fin à ses jours hier avec
son arme personnelle.
Le même rapport précise que la
victime a saisi son PA et s’est tiré
une balle à la poitrine. Elle a été
évacuée à l’hôpital de Ténès où
elle a subi une intervention chirurgicale.
La wilaya a enregistré, lit-on
dans le rapport, depuis le début de
l’année en cours, au moins une
dizaine de tentatives de suicide
par immolation par le feu, dont
quatre personnes sont mortes.
Quant au bilan dressé par la
Protection civile de Chlef, ajoute le
rapport, durant le premier semestre de l’année en cours fait ressortir un total de 18 cas de personnes
qui ont tenté de mettre fin à leur
vie. Selon la Ligue, « il ne se passe
pas une ou deux semaines sans
qu’un suicide d’un jeune, d’un
vieux, d’une femme ou d’un enfant
soit signalé ». Il est à remarquer
que cette tentative est la deuxième
du genre en moins de deux mois
dans le même lieu, indique le
même rapport. Il convient de faire
remarquer que les deux phénomènes ne sont pas circonscrits dans
un régime spécifique du pays. Ils
touchent pratiquement toutes les
wilayas, parce que les problèmes
sont partout les mêmes.
L’exemple de ce jeune qui s’est
immolé sur le toit du siège de la
L
E
L’ DITORIAL
Le tonneau des Danaïdes
I KARIM MOHSEN
Les suicidés sont en majorité âgés de 18 à 30 ans
sûreté urbaine à la wilaya de
Khenchela en début de décembre.
Quant à Oran, les services des
urgences médicales des structures
sanitaires de la wilaya ont recensés 40 suicides et 600 tentatives.
En 2012 la Gendarmerie nationale a révélé que 321 personnes
sont passées à l’acte.
La répartition de ce chiffre qui
est plutôt alarmant a fait ressortir
que la Kabylie demeure la région
la plus touchée par ce phénomène
avec 24 cas enregistrés dans la
wilaya de Béjaïa, suivie de Tizi
Ouzou (23) et Bouira (14). Par
ailleurs, la wilaya de Batna arrive
en première position au niveau de
l’est du pays avec 21 cas, suivie de
Sétif (16) et Mascara (16). La capitale a enregistré, quant à elle quatre cas de suicide avec une baisse
sensible (les suicidés sont tous de
sexe masculin).
Les jeunes chômeurs sont plus
enclins à mettre fin à leur vie et
les femmes sont plus tentées alors
que pour les hommes, le coup est
fatal. Selon les statistiques, les
suicidés sont en majorité âgés de
18 à 30 ans, généralement sans
travail. Concernant les causes de
ces actes, celles-ci sont multiples,
mais la principale cause de la propagation de ce phénomène est la
crise du logement qui arrive en
ZOUKH AUX MANIFESTANTS À BARAKI
«Exprimez-vous, mais dans le calme»
La venue du froid a véhiculé des vagues de colère dans plusieurs
wilayas du pays.
lors que partout dans le monde, on fête l’arrivée du Nouvel An, dans certains quartiers
d’Alger et même du pays, on proteste, on crie
sa colère. Ces trois derniers jours, ont été marqués
par des émeutes.
La journée du 24 décembre a été en effet, le théâtre de plusieurs foyers d’émeutes qui ont éclaté à
Ghardaïa, Béjaïa, Bouira et Reghaïa, dans l’est de la
capitale.
Pour tenter d’apaiser un tant soit peu les esprits,
le wali d’Alger, Abdelkader Zoukh, a déclaré mardi
dernier en marge de sa visite d’inspection aux communes de la circonscription administrative de
Zéralda (Staouéli, Zéralda, Souidania, Rahmania et
Mahelma) qu’aucune liste de bénéficiaires de logements n’est encore prête. «Aucune liste de bénéficiaires de logements n’est encore prête. Les commissions d’étude des dossiers travaillent toujours », a-til affirmé.
Une déclaration pour démentir la rumeur qui
avait mis la banlieue d’Alger sur une poudrière.
Celle-ci disait que le site de Bentalha qui devait
accueillir les habitants des bidonvilles de Baraki a
été attribué à d’autres habitants, venus d’autres
quartiers de la capitale. Il a, en outre, tenu à appeler
les jeunes au calme. « Il faut laisser les commissions
d’étude travailler. J’appelle les gens à s’exprimer
dans le calme », a-t-il poursuivi. A peine le froid a
commencé à se faire sentir, les gens ont commencé à
paniquer.
A
les médecins légistes, ce phénomène social nécessite une prise en
charge. C’est le cas du sociologue
Ali Dahmani, qui disait lors d’une
rencontre sur la prévention du
suicide, organisée par l’association scientifique Omniscience, en
juin dernier, qu’il est « nécessaire
d’en parler et d’étudier le phénomène en le plaçant dans le
contexte socioéconomique et culturel actuel afin de le comprendre
et tenter de trouver les moyens de
le contenir ». Selon lui, ce phénomène a commencé à prendre de
l’ampleur en Algérie à partir de la
fin des années 1980 et le début des
années 1990 qui a marqué, sur le
plan sociologique, le passage d’un
modèle de société traditionnelle
basé sur la solidarité et l’entraide
vers une société libérale.
D. F.
Comme chaque saison hivernale en Algérie, le
mauvais temps rime souvent avec dégâts, inondation, effondrement d’habitation, pénurie de gaz… Ce
sont là les ingrédients qui ont acheminé ces derniers
jours de nombreux mouvements de protestation à
travers plusieurs wilayas du pays, notamment à
Baraki, Réghaïa, Béjaïa, Jijel, Bordj Menaïel. Dans la
circonscription administrative de Baraki, les habitants des bidonvilles qui ont poursuivi mardi dernier
leurs protestations, ont affirmé qu’ils continueront
leur action jusqu’à ce qu’ils bénéficient de logements
décents.
Ces derniers ne supportent plus de vivre dans des
baraques sans cesse inondées par les eaux de pluie.
C’est pourquoi les habitants de la cité de Diar El
Baraka et de Haouch Bega ont pris la décision de
passer à l’action en barrant la route principale et
celle menant à l’APC de Baraki à l’aide de pneus et
de pierres, après avoir passé la nuit dans la rue. Il est
à rappeler que la wilaya d’Alger, dans le cadre de la
lutte contre l’habitat précaire, dispose d’un programme de 35 000 logements inscrits à la réalisation
en 2008, dont 20 000 unités sont « fin prêtes » à la
distribution. M. Zoukh avait déclaré récemment que
ces logements implantés, notamment dans les communes de la banlieue est d’Alger c’est-à-dire Ouled
Chebel et Birtouta, ne seront affectés qu’après la
réception des différents équipements publics nécessaires (école, marché,...), dont certains sont à créer.
D. F.
3
n évoque à nouveau le «plafonnement» des salaires des joueurs
professionnels. En est-il temps ? Mais est-ce seulement ce volet
qui devrait préoccuper les dirigeants du football national ?
Concurremment au plafonnement des salaires, ne faudrait-il pas également songer à la moralisation de la pratique, d’autant que l’un ne va pas
sans l’autre. De fait, c’est par là que les instances du football professionnel auraient dû commencer. Sans la moralisation de la pratique du
football, rien de sérieux ne peut se réaliser. En effet, il existe des structures (FAF, Dncg, LFP) théoriquement dotées des prérogatives nécessaires pour assainir le milieu et imposer l’ordre dans la pratique du professionnalisme tout en veillant au respect des normes de gestion par les
sociétés sportives par actions (Sspa). Le moins que l’on puisse avancer
– trois ans après la création des clubs de football professionnel – est
que l’on est loin du compte. Loin du compte dans la mesure où le « professionnalisme » à l’algérienne se rapproche plus de l’arnaque - où tous
les coups sont permis - que d’un « job » sainement pratiqué. Or, les missions des structures en charge du football professionnel – singulièrement la LFP et la Dncg – sont clairement établies sans que cela ait eu jusqu’ici un effet sur la gestion des Sspa quand peu d’entre elles respectent
les règles du jeu. Il aurait dû y avoir cohérence entre le budget de fonctionnement du club professionnel et la masse salariale qui – dans le pire
des cas - ne devait pas dépasser les 50% du budget. Or, la masse salariale absorbe plus de 70% des dépenses globales, donc au-delà des normes budgétaires du club (lorsque celui-ci en dispose, bien sûr). Il appartenait donc à la direction nationale de contrôle de la gestion des clubs
professionnels (Dncg) de veiller à l’équilibre budgétaire des clubs dont
la presque totalité est surendettée. Aussi, il nous semble que le problème n’est pas dans le plafonnement des salaires, mais est surtout mal
posé. En effet, avant d’évoquer ce principe, il fallait d’abord songer à
imposer au club un budget qui soit en conformité avec la pratique du
sport professionnel et ses contraintes financières (salaires des joueurs,
primes de victoire, stages, centre de formation) qui sont énormes. Qui
gère une société doit voir loin. De fait, seules les instances dirigeantes
du football professionnel (FAF, LFP, Dncg) peuvent imposer, non point
un plafond, mais une base budgétaire, sine qua non, pour tout club désirant embrasser le professionnalisme. L’existence d’un budget conforme
aux normes de gestion est l’exigence première pour toute Sspa prétendant à la pratique professionnelle. Il appartient aux instances sus-citées
d’évaluer le montant financier nécessaire au professionnalisme, en en
interdisant l’accès à tout club ne réunissant pas les conditions de cette
pratique. Il ne s’agit pas d’égalitarisme, mais d’imposer le fait que
chaque société sportive doit vivre en fonction de ses moyens et pratiquer des salaires de plain-pied avec ces moyens et le budget de la Sspa.
Bien sûr, des sociétés sont mieux dotées que d’autres et les salaires de
leurs contractants reflètent, peuvent refléter, cette «disparité» de niveau
financier. C’est cela la loi du professionnalisme. Dès lors, il est inadmissible que l’Etat (la DJS, l’APC, l’APW ou le wali) pourvoit aux manques
de clubs censés vivre des revenus de leur pratique. Aussi, c’est l’Etat,
dans une large mesure, qui, par ses subventions aux Sspa, cautionne
cette dérive salariale. Outre des salaires incongrus - dont aucun sou
n’est retourné au Trésor public (impôt) – les dirigeants des Sspa
octroient des « primes » de victoires inconcevables, financées par les…
subventions publiques. De fait, des joueurs, des managers et dirigeants
se sont déclarés contre le plafonnement des salaires. Surtout lorsque cet
argent qui vient d’ailleurs est inexistant dans les caisses des clubs. Avec
ce curieux professionnalisme à l’algérienne, aucun joueur, fût-il le plus
médiocre, n’accepte de signer son contrat d’engagement à moins de 90
millions de centimes mensuels. C’est encore plus incroyable lorsque
l’on sait que c’est l’Etat - incapable par ailleurs de reconsidérer la valeur
du Snmg - qui, au final, paie ces salaires ahurissants, par le biais des
subventions et des aides des autorités locales aux clubs de football. En
fait, il faut mettre un terme à ce tonneau des Danaïdes en moralisant la
pratique, en imposant un budget aux clubs, enfin, en plafonnant les
salaires. En vérité, le professionnalisme tel que pratiqué en Algérie, n’a
pas de sens.
K. M.
O
L’Actualité
JEUDI 26 DÉCEMBRE 2013
EN S’OPPOSANT À UN PROJET DE DÉCHARGE PUBLIQUE
ON
Des citoyens bloquent le train à Réghaïa
remet
«LA VOIE FERROVIAIRE est toujours fermée entre Réghaïa et Thénia depuis lundi 23 décembre à 12h45.»
I SELIM M’SILI
es liaisons ferroviaires
entre Alger et sa banlieue
ainsi qu’avec les wilayas
de l’est du pays sont toujours bloquées pour la seconde journée à
Réghaïa par des manifestants
qui veulent empêcher la réalisation d’un centre d’enfouissement
technique dans leur localité.
Des dizaines d’habitants de
Haï El Kerrouche, dans la commune de Réghaïa (est d’Alger)
ont fermé lundi dernier le trafic
ferroviaire entre la capitale et
l’est du pays pour protester
contre un projet d’implantation
d’une décharge publique contrôlée dans leur localité. La fermeture du trafic ferroviaire entre
Réghaïa et Thénia (Boumerdès)
se poursuivait hier, en début d’après-midi, à la gare de l’Agha
(Alger). « La voie ferroviaire est
toujours fermée entre Réghaïa et
Thénia depuis lundi 23 décembre
à 12h45 », a confirmé, à l’APS,
un responsable à la direction de
la clientèle de la Sntf, Hichem
Bourenane. La Sntf a pris ses
dispositions afin d’assurer la
continuité du service et de permettre aux voyageurs d’arriver
à
destination,
a
indiqué
M. Bourenane. « Pour la banlieue Est (Alger-Thénia), les
trains vont jusqu’à la gare de
Réghaïa sans aucun problème.
La Sntf a pris ses dispositions
pour avertir les usagers de cette
perturbation momentanée du
trafic
»,
a-t-il
expliqué.
S’agissant des liaisons interwilayas, M. Bourenane a précisé
que les voyageurs en provenance
de l’est du pays descendent à la
gare de Thénia (Boumerdès) où
la Sntf, en collaboration avec les
autorités locales, ont mis à leur
disposition des bus pour les acheminer à la gare de Réghaïa où ils
prennent de nouveau la desserte
vers Alger.
Le même itinéraire est
observé pour le sens Alger-TiziOuzou ou vers l’est du pays.
« Nous sommes en train de coordonner avec les différentes autorités locales pour un retour à la
normale du trafic ferroviaire.
Les trains reprendront leur
programme habituel lorsque les
L
PORTRAITS
«L’aventure commence à l’aurore,
à l’aurore de chaque matin…» J. Brel
t là, je ne t’ai donné qu’une
image que j’ai gardée en
mémoire, un souvenir des
aubes blafardes et humides que j’ai
connues, quand j’habitais l’immonde
cité de la banlieue-Est. Il fallait se lever
très tôt pour avoir la chance d’arriver à
l’heure au boulot. Passé sept heures, il
faudra se résoudre à prendre un taxi
clandestin si on a la chance de trouver
une ou deux personnes qui vont dans
la même direction. Autrement, on est
bon pour une ou deux heures d’attente
si on s’obstine à rester à l’arrêt de bus
qui était, jadis, réservé à la Rsta.
Maintenant, l’Etusa ne met plus les
pieds dans la cité et il faudra faire un
kilomètre à pied pour atteindre l’arrêt
le mieux servi par un flux incessant qui
dessert la capitale, en provenance de
l’Est. Cependant, je tiens à te faire
remarquer que ces longues années
passées dans ces boîtes métalliques
appelées bus, ne sont pas tellement
négatives. Toi qui a été à l’étranger, tu
as dû remarquer que les usagers européens ne communiquent pas ou peu
dans les transports publics : la plupart
utilisent leur temps de trajet à lire les
journaux, des revues ou des romans. Il
y a même, de temps en temps une
vieille qui tricote. Si tu aperçois quelqu’un qui ne fait rien et regarde les fils
télégraphiques danser à travers la vitre
ou dévisage les autres passagers, distoi bien qu’il doit être né sous nos latitudes. Chez nous, malgré la longueur
des trajets, les gens lisent peu à part
les journaux qui parlent de sport. J’ai
observé maintes fois des amateurs de
turf plier et déplier leur journal, cocher
des numéros en fronçant leurs sourcils. Ces dernières années, il est courant de voir les gens apprendre des
versets du Coran pendant le temps que
dure tout le trajet. Mais, dans le bus,
les gens communiquent beaucoup
entre eux. Le moindre petit incident
peut provoquer de longs échanges d’avis de gens qui ont de l’expérience.
D’ailleurs, pour toi qui as l’habitude de
croquer des portraits de gens de
modeste condition, le bus peut être
une source inépuisable d’inspiration.
Chaque passager a sa propre physionomie, son comportement… tu peux
en déduire une multitude de caractères
et de situations sociales rien qu’à observer l’attitude de chacun. Tu as celui
qui monte et, sans un mot, prend le
premier siège qui est à sa portée, Il se
frotte les yeux comme pour mieux voir
à travers les vitres sales du bus, tire un
mouchoir de sa poche, se torche le nez
puis regarde sa montre avant de fixer
définitivement les balais de l’essuieglace qui se trouve en face de lui. Il ne
changera pas d’attitude jusqu’à l’arrivée du receveur : il mettra la main à la
poche, retirera un vieux billet tout chiffonné et scotché qui va provoquer un
commentaire désobligeant de la part
du receveur. Sans se départir de son
impassibilité, l’usager répliquera aussitôt que ce n’est pas lui qui a fabriqué
un billet d’aussi mauvaise qualité et
que la qualité d’une économie se
mesure à la qualité du billet et que de
toutes façons, les receveurs sont les
premiers à enfreindre la règlementation : la non-remise d’un titre de
voyage est une entorse à la législation
et qu’elle met en danger l’usager. Le
receveur empochera l’immonde billet,
remettra de la menue monnaie au
voyageur contestataire et continuera à
rançonner les voyageurs en bousculant les passagers debout qui ne manqueront pas de critiquer l’exiguïté du
bus ou d’ironiser sur la corpulence du
receveur. »
S. M.
«E
«Les trains reprendront leur programme habituel lorsque les autorités nous donneront le feu vert»
autorités nous donneront le feu
vert », a-t-il souligné. De son
côté, le président de l’APC de
Réghaïa, Fadhel Abdessamad
Mahmoudi, interrogé par téléphone sur « la situation actuelle
sur place et les raisons de cette
manifestation », a déclaré « n’avoir aucune idée ».
Des habitants de Haï El
Kerrouche ont bloqué lundi dernier la circulation des trains au
niveau de leur quartier pour
demander l’annulation du projet
d’implantation dans le voisinage
d’un projet de CET initié par la
wilaya d’Alger, qui a prévu l’ouverture de plusieurs centres de
ce type (El Hamiz, Staouéli,
Corso). « C’est un projet d’Etat.
Nous n’avons aucune observation à formuler », a indiqué
M. Mahmoudi sur le projet de
CET de Haï Kerrouche. Cette
manifestation intervient de
manière simultanée avec une
autre protestation de citoyens
qui se déroulait depuis avanthier à Baraki (est d’Alger ).
Les habitants de logements
précaires dans cette daïra ont
manifesté lundi et mardi dernier
et comptent poursuivre leurs
protestations, affirmant qu’ils
continueront leur action jusqu’à
ce qu’ils bénéficient de logements décents, a-t-on constaté
sur place.
Des citoyens habitant des
immeubles vétustes et des bidonvilles dans les quartiers de Diar
El Baraka et de Haouch Bega ont
barré la route principale et celle
menant à l’APC de Baraki à
l’aide de pneus et de pierres,
après avoir passé la nuit dans la
rue. Le chemin de wilaya n°15 au
niveau de Haouch Bega, la rue
Saïd Yahiaoui au quartier Diar El
Baraka et une partie de la route
reliant Baraki à Gué de
Constantine ont été bloqués
lundi dernier. Ces habitants en
colère, ont déclaré ne plus supporter de vivre dans des habitations précaires sans cesse inondées par les eaux de pluie.
Des dizaine de familles vivant
dans le bidonville de Haouch
Bega ont préféré passer la nuit
dans un chantier de construction
d’une structure publique, désertant ainsi leurs demeures, jusqu’à ce qu’elles bénéficient de
logements décents.
La circonscription administrative et de l’APC de Baraki
sont restées vaines.
FLAMBÉE DES PRIX DES FRUITS ET LÉGUMES
«C’est la faute au destin !»
LE PHÉNOMÈNE de la spéculation et des intermédiaires qui s’enrichissent aux dépens
des citoyens, sont souvent à l’origine de la hausse des prix.
I AMAR CHEKAR
’aucuns ne pourraient imaginer la
réaction des ménagères au sujet de la
flambée des prix des fruits et légumes
qui ne cesse de semer le désespoir. « C’est le
destin qui est la cause de la hausse des prix
des fruits et légumes qui ne connaît pas de
recul surtout à la fin de l’année », a balancé
hier, un sexagénaire avec un point d’humour
au marché de Meissonnier à Alger.
Retraçant l’historique des différentes
politiques commerciales qu’a connues le pays
depuis, Ahmed Dadache, 65 ans environ, fustige le parti MSP qui a été chargé du portefeuille du commerce et n’a pas avancé dans
ses projets depuis son installation, à commencer par les échecs successifs de l’adhésion
de l’Algérie à l’OMC en plus des mentalités
qui mélangent les questions personnelles
liées à la religion qui n’ont pas lieu d’être
liées aux affaires commerciales et économiques qui constituent l’élément principal
dans le domaine de l’amélioration du pouvoir
d’achat des citoyens.
« Vu les prix des légumes, j’achète les produits uniquement par pièce afin de donner
un semblant de goût du légume », a ajouté
Ahmed qui n’a pas hésité à insister sur l’im-
D
ÇA
s’approvisionnent chez lui.
Le phénomène de la spéculation et des
revendeurs intermédiaires qui s’enrichissent
aux dépens des citoyens, sont souvent à
l’origine de la hausse des prix, sans parler
d’autres facteurs de production à longueur
d’année.
Répondant au phénomène de la flambée
des prix qui fait couler beaucoup d’encre,
mais aussi du temps consacré par les médias
lourds à savoir la Radio et la Télévision nationales à longueur d’année, Hadj Tahar
Boulanouar, porte-parole de l’Ugcca parle de
quatre causes qui sont à l’origine de la flambée des prix ces derniers jours : le manque de
l’offre des produits sur le marché national,
les conséquences des intempéries qui perturbent la récolte, le déficit flagrant en matière
de volume et qualité des chambres froides
pour assurer l’approvisionnement régulier
du marché, ainsi que l’absence des marchés
de proximité qui génèrent le phénomène de la
spéculation et des intermédiaires qui profitent de la situation.
Hadj Tahar Boulanouar a révélé un déficit
de production qui varie entre 20 et 30% ces
derniers temps, d’où le retour au prix de la
honte. Et dire pourquoi les Algériens ne
fêtent pas le Nouvel An.
A. C.
portance de la notion du travail et de la productivité afin de répondre aux besoins du
marché local. En effet, une virée a été effectuée dans plusieurs marchés de la capitale,
dont le marché ex-Clauzel, Meissonnier et
1er-Mai.
Certains marchands des fruits et légumes
n’osent même pas afficher les prix afin de
faire fuir les clients. La courgette est vendue
à 260 DA/kg. La tomate fraîche 150 DA/kg.
Le poivron 150 DA/kg, les navets 100DA/kg,
les haricots 250 DA/kg. Deux poids, deux
mesures dans un même lieu et pour le même
produit.
L’exemple a été donné par un marchand
de fruits et légumes qui se contente de la part
qui lui revient en toute honnêteté au marché
ex-Clauzel à Alger-Centre.
Quelques mètres séparent les marchands
de fruits et légumes, la moitié des prix qu’on
a notés est l’œuvre d’un marchand de légumes qui fait écouler sa marchandise en
l’espace de quelques heures seulement quotidiennement. «Je vends ma marchandise sans
perdre beaucoup de temps.
Les autres sont tentés par le gain facile,
mais ce n’est pas le cas pour moi. Je préfère
gagner peu et vendre beaucoup », a affirmé
Mohamed qui n’a pas eu beaucoup de temps
à accorder en raison d’une foule de clients qui
4
De Quoi j’me Mêle
JEUDI 26 DÉCEMBRE 2013
RÉDA CITY 16 CRITIQUE DOUBLE KANON
PLUS CÉLÈBRE pour ses sorties
médiatiques que pour ses chansons,
Réda City 16 n’est pas allé de main
morte sur le plateau d’Echourouk TV
avec le chanteur de rap Lotfi Double
Kanon. Se présentant comme
chanteur ni avec le pouvoir ni contre
le pouvoir, Réda City 16 a
sévèrement critiqué Lotfi Double
Kanon suite à la sortie de son dernier
album critiquant le Premier ministre
Sellal. Il accuse le chanteur bônois
d’être un hypocrite et de manger à
tous les râteliers. Réda City 16
déclare notamment qu’il n’est pas un
hypocrite (ana machi mounafek) et
défie Double Kanon : « Si tu es un
chanteur engagé fait une chanson
sur Chakib Khelil ou Khalida
Toumi. » La guerre fait visiblement
rage entre rappeurs hardcore et la
réponse de Double Kanon pourrait
être musicale et sûrement cinglante.
Des Québécoises
d’origine arabe
personnalités de
2013 au Canada
LE MAGAZINE MÉTRO a recensé que les personnalités
les plus médiatisées en 2013, sont des femmes et dans
leur majorité d’origine arabe. Métro parle notamment
de l’Algérienne Djemila Benhabib, qui a incarné le
combat tous azimuts contre l’extrémisme islamiste.
Maria Mourani, la Libanaise qui a semé le désarroi
dans le mouvement souverainiste, Fatima HoudaPepin, la Marocaine qui a poussé le chef du parti libéral
à modifier la position de son parti sur les signes
religieux. Dalila Awada, une autre Libanaise, fait partie
aussi de ce sondage et elle est
devenue malgré elle la porteparole des jeunes Québécoises
arabes de deuxième génération.
Elles sont bien intégrées dans la
LE COÛT du billet du match Russie-Algérie à 279 dollars. Le prix diffère selon les régions et les stades,
société québécoise et veulent
mais le prix le plus élevé demeure 279 dollars a-t-on appris de sources sûres. Le billet peut être vendu
assumer leur identité. Née au
le double ou triple selon l’importance de la rencontre et l’engouement des supporters.
Québec de parents originaires du
Liban, Dalila Awada se dit fière
de porter le voile tout en
écoutant du
Richard
Desjardins. Et elle
ne veut pas choisir
entre sa culture
québécoise et son
voile. Sitôt
GRANDE ET CRUELLE DÉSILLUSION que celle
révélées par les
qu’aura connue le Maroc suite aux premiers
médias, Dalila
résultats des prospections de gaz naturel dans
Awada et ses
plusieurs puits. Les pronostics optimistes initiaux
semblables ont été
ont été démentis par les quantités trouvées,
étiquetées
certaines entreprises ayant même été contraintes
«midinettes du
d’interrompre leurs recherches, comme à Foum
voile» par les
Deraâ, et d’aller vers d’autres sites. Ainsi, la
vigiles d’un
société britannique Gulfsands Petroleum a fait
Québec «pur».
récemment état de quantités minimes par rapport à
Métro écrit que
ce qui était prévu, essentiellement dans le Gharb.
« l’année 2013
En effet, le gaz trouvé n’est pas suffisant pour
nous a révélé des
lancer une exploitation et une commercialisation à
Québécoises
grande échelle. Pour sa part, l’Office national des
d’origine arabe
hydrocarbures, l’Onhym, a annoncé que les
insoumises, fières
sociétés de forage et de prospection au large
et prêtes à
d’Agadir et de Sidi Ifni ont mis un terme à leurs
assumer leur
travaux du fait des faibles quantités trouvées à
choix, coûte que
Foum Deraâ. Concernant la zone de Sidi Mokhtar,
coûte. Ce sont les
dans la région d’Essaouira, l’Onhym a déclaré que
personnalités de
les recherches se poursuivaient encore, mais n’a
l’année ! ».
fait état d’aucun résultat particulier.
Le billet du match Russie-Algérie à 279 dollars
Pas de découverte
de gaz au Maroc
Ennahar TV
sur les traces
de BFM TV
DÈS L’ANNONCE de l’extradition
de Moumen Khalifa, la chaîne
d’info Ennahar TV a mobilisé
toutes ses équipes, déployé tous
ses moyens et surtout, a contacté
tous ses relais à l’aéroport pour
avoir le plus d’infos sur l’extradition
de l’ex-milliardaire algérien. La
chaîne Ennahar TV a été la
première et sans doute la seule
chaîne à diffuser les images de la
sortie du convoi de Moumen
Khalifa de l’aéroport d’Alger. Grâce
à ses sources généralement bien
informées, elle a obtenu des
images exclusives de la prison où
est gardé Moumen Khalifa. Elle
adopte le même procédé que BFM
TV, qui met le paquet sur le
sensationnel et qui a été souvent
critiquée pour son traitement très
pointu de l’affaire DSK. Cette
chaîne qui est souvent critiquée
pour ses procédés sensationnels
est connue pour sa course au
scoop. Elle est devenue la chaîne
des cafés de l’Algérie profonde et
tous les Algériens sont branchés
en permanence sur cette télévision
privée pour capter les dernières
nouvelles de l’Algérie.
« On ne nous dit pas tout ! » M. Hollande
I ZOUHIR MEBARKI
e journalisme devient, à l’ère des
TIC et des réseaux sociaux, de
plus en plus exposé à la manipulation et à l’instrumentalisation. La
vitesse avec laquelle l’information circule de nos jours dresse devant nous
un nouvel « ennemi » : la précipitation.
Un « ennemi » dangereux puisqu’il
nous impose son rythme alors que nous
sommes astreints, pour notre crédibilité et pour garder la confiance des lecteurs, à vérifier, à recouper, à comprendre l’actualité avant de la livrer à l’opinion publique. Le tout en faisant l’effort d’offrir ce « plus » qui nous permet
de survivre face à la concurrence qui se
fait de plus en plus rude. Nous avons,
cette semaine, un exemple qui illustre à
merveille ce combat de tous les jours
que mènent tous ceux dont le métier
est d’informer. Le plus honnêtement
possible. Vous l’avez peut-être deviné,
il s’agit de la « petite phrase » prononcée par le président français, François
Hollande, à propos du retour de son
ministre de l’Intérieur, Manuel Valls,
d’Algérie où il faisait partie de la délégation gouvernementale française
conduite par le Premier ministre, JeanMarc Ayrault. Reste-t-il, à ce sujet,
quelque chose à dire de ce qui ne l’a
pas été ? Oui ! Et pour ce faire, nous
vous invitons à suivre la démarche que
s’imposent les journalistes qui ont une
très haute idée de leur profession. Tout
DU
DÉCOR
L
L’ENVERS
Pourquoi François Hollande a-t-il lancé cette petite phrase « il est revenu sain et sauf, c’est déjà beaucoup !» ?
Si on exclut la folie, il ne reste que la finesse d’un esprit qui délivre un message en « coup de ciseaux »…
a commencé par une vidéo publiée par
un site Internet. La première interrogation est liée au choix de ce moyen.
D’ordinaire, les journaux sont alimentés par les agences de presse. La différence est dans une volonté de garder
l’anonymat de la « source ». Ce qui
aiguise la vigilance du journaliste. La
seconde interrogation est dans la vérification des dates du déroulement des
faits et celle de la mise en ligne. La
« petite phrase » a été prononcée le 16
décembre alors qu’elle n’est publiée
sur le site que le 20 décembre. Soit
quatre jours après. Le moins que l’on
puisse dire est que cela enlève toute
idée d’innocence à son ou ses expéditeurs. Un temps de réflexion, aussi
long, devient forcément douteux.
Ensuite, l’événement au cours duquel
la « petite phrase » a été prononcée.
C’était à l’occasion d’une réunion
annuelle du Crif (Conseil représentatif
des institutions juives de France). C’est
un conseil qui regroupe toutes les
associations juives de France, qu’elles
soient politiques, sociales ou religieuses. C’est un lobby, un groupe d’influence et de pression. Le Crif est à la
France ce que l’Aipac est aux EtatsUnis. Nous n’apprendrons rien à personne en disant que l’Algérie et les
Algériens n’ont pas « bonne presse » au
sein du Crif. Il en va de même, dans une
certaine mesure, pour la France où ce
5
même Crif dénonce actuellement une
« dangereuse » montée de l’antisémitisme chez les Français. Un milieu, une
ambiance et une orientation politique
qui n’échappent guère au président des
Français. Ceci dit, voyons maintenant le
contenu de la « petite phrase ».
D’abord, les mots qui l’ont précédé.
François Hollande donnait l’impression
de ne pas être au courant de l’agenda
de son gouvernement en affirmant que
son ministre de l’Intérieur, Manuel
Valls, devait se rendre en Algérie alors
qu’il venait juste d’en revenir avec ses
huit autres collègues ministres et son
Premier ministre. Il est impossible que
le chef de l’Etat ne puisse pas être au
courant, minute par minute, d’un tel
déplacement en force de son gouvernement. D’où la certitude que c’est à ce
moment précis que commence sa « blague ». Ensuite, il est également impossible qu’un chef de l’Etat qui décide
d’envoyer un aussi grand nombre des
membres du gouvernement (et d’autres
personnalités françaises d’horizons
divers qui les accompagnaient), avec
pour certains leurs épouses, y compris
le Premier ministre, séjourner trois
jours durant dans un pays sans être
totalement assuré de la sécurité qu’il
offre. Avec à la clé et en plus des excursions touristiques pour les épouses. Se
pose alors la question légitime : pourquoi François Hollande a-t-il lancé
cette boutade « il est revenu sain et
sauf, c’est déjà beaucoup !» ? Si on
exclut la folie, il ne reste que la finesse
d’un esprit qui délivre un message en
« coup de ciseaux ». Comme en football.
On sait que le réchauffement des relations franco-algériennes, inédit dans
l’histoire de la Vème République, ne peut
pas du tout être du goût du Crif. Il est
quasiment sûr que certains de ses
membres ont dû s’efforcer à en dissuader le chef de l’Etat français. Ils ont dû
déployer des trésors d’arguments pour
cela. Il suffit de se rappeler la « promesse » de Bernard-Henri Lévy et même
celle attribuée à l’ancien président
Sarkozy de voir sombrer à son tour
l’Algérie dans le printemps arabe, pour
mesurer la place du sécuritaire dans
notre pays, pour ces « conseillers » très
spéciaux. Il est clair aussi que l’intention des expéditeurs de la vidéo est de
porter atteinte aux intérêts de l’Algérie,
mais aussi à ceux de la France. On ne se
fait pas de cadeaux à ce niveau-là. En
définitive, la vidéo nous a été fourguée
en « deuxième main ». Quant à l’humour de Hollande, Philippe Bouvard y
serait plus réactif que Louis de Funès.
C’est Kateb Yacine qui avait qualifié de
« butin de guerre » sa maîtrise de la
langue française. Et de sa pensée. Nous
en avons une pour lui aujourd’hui !
Z.M.
([email protected])
L’Actualité
PRÉVENTION,
SÉCURITÉ ET
ENVIRONNEMENT
Sonatrach
met le paquet
JEUDI 26 DÉCEMBRE 2013
ELLE EST ANNONCÉE POUR LES 29, 30 ET 31 DÉCEMBRE
Grève dans le secteur des finances à Tizi Ouzou
LA COORDINATION SYNDICALE des finances a saisi toutes les parties impliquées dans leurs problèmes
et leurs solutions.
I ABDELKRIM AMARNI
I KAMEL BOUDJADI
Le ministre de l’Energie
et des mines, Youcef Yousfi
a affirmé, jeudi dernier à Alger,
que Sonatrach avait consacré
«près de 91 milliards/DA à la
prévention, à la sécurité et à la
protection de l’environnement.»
Le ministre, qui intervenait
lors d’une séance consacrée aux
questions orales au Conseil de
la nation, a indiqué que le secteur de l’énergie et des mines a
mis au point un «programme
ambitieux» à moyen terme (jusqu’à 2016) pour la réhabilitation, la sécurisation ainsi que la
modernisation des raffineries
existantes en vue d’augmenter
leurs capacités de production
dans le respect des normes
internationales de protection de
l’environnement.
Répondant à une question
relative aux mesures prises
pour diminuer la pollution du
littoral du fait des rejets des raffineries, Yousfi a affirmé que
«Sonatrach a affecté 120
millions/DA à la réalisation et la
réhabilitation d’unités de traitement des rejets liquides et des
déchets industriels, notamment
les boues de forages ».
Concernant les rejets provenant de la raffinerie de Skikda,
le ministre a expliqué que le
problème résidait dans le fait
que l’unité de traitement des
rejets ne répondait plus aux
normes requises, d’où les mesures préventives prises pour
empêcher le déversement d’hydrocarbures dans les canalisation d’évacuation de la zone
industrielle et la mise en place
d’un système de contrôle de la
qualité des rejets.
Ces mesures sont conjoncturelles, a précisé le ministre tout
en indiquant que la mise en
marche de la nouvelle unité de
traitement sera lancée cette
année.
Il a par ailleurs rappelé que
Sonatrach entamait un programme de réhabilitation et de
modernisation des raffineries de
Skikda, d’Alger et d’Arzew à
travers la réalisation de nouvelles unités de traitement des
rejets dont certaines seraient
mises en marche en 2013. A une
question sur le danger des gazoducs sur le tissu urbain dans
certaines wilayas, à l’instar de
Relizane, le ministre a indiqué
que la réalisation de ces projets
s’est faite dans le respect des
lois en vigueur, ajoutant que le
secteur de l’énergie et des mines
«n’est nullement responsable»
de cette situation, vu que les
habitations ont été construites
après la réalisation des conduites. 11 gazoducs et oléoducs traversent la wilaya de Relizane
sur 90 km linéaires. 2 000 habitations ont été construites sur le
passage de ces pipelines, selon le
ministre qui a précisé que le
règlement de cette situation
nécessitait l’implication de toutes les parties. En vue de garantir la sécurité des habitants,
Sonatrach a cessé toute activité
au niveau des ouvrages qui
représenteraient un danger
pour les agglomérations. Il a
ainsi annoncé un projet de
déviation de deux pipelines
d’une longueur de 110 km à
Relizane en vue de les éloigner
des agglomérations précisant
qu’un appel d’offres était en
cours de préparation à cet effet.
A. A.
e secteur des finances dans
la wilaya de Tizi Ouzou
risque de connaître de
sérieuses perturbations dans les
prochains jours. Les travailleurs
des imports, de la Conservation
foncière, du Trésor, du budget et
du cadastre annoncent dans une
déclaration une grève de trois
jours coïncidant avec la fin du
mois de décembre et de l’année.
La coordination des travailleurs
prévoit également un autre
débrayage à la mi-janvier si les
revendications émises ne sont pas
satisfaites.
En fait, plusieurs problèmes
se trouvent derrière la grogne du
secteur de la finance de la wilaya
de Tizi Ouzou. Ces derniers réclament la révision du régime
indemnitaire et carrément la
création d’une nouvelle indemnité pour les deux corps technique et commun. Les mêmes
travailleurs attendent la mise en
place de départ à la retraite ainsi
que la révision à la hausse de
40% de la prime de rendement.
Toujours au sujet des revendications sociales, la coordination
demande la réservation d’un
quota de logements pour les fonctionnaires des finances.
Mais aussi pour rejoindre les
autres secteurs, la coordination
syndicale des finances de la
wilaya de Tizi Ouzou appelle les
pouvoirs publics à mettre un
terme à l’article 87 bis tant
controversé. Au sujet des revendi-
L
Une vue de Tizi Ouzou
cations professionnelles, les travailleurs réclament l’actualisation de l’abattement de l’IRG au
nouveau Snmg de 18 000 DA. Par
ailleurs, la révision des statuts
réclamés s’avère aussi une occasion pour demander la création
d’un statut pour les informaticiens opérants. Dans la liste des
revendications figure aussi la
révision du système de bonifications des postes spécifiques et
leur unification au sein des
régies. Ainsi donc, la fin de l’année risque de connaître de sérieuses perturbations. Dans le secteur des finances, le Trésor s’occupe pratiquement de toutes les
transactions financières comme
les salaires des travailleurs et les
retraites.
Une perturbation dans ce secteur induit inévitablement une
chaîne d’effets collatéraux qui
causeront des désagréments aux
citoyens.
A rappeler enfin que la coordination syndicale des finances a
saisi toutes les parties impliquées
dans leurs problèmes et leurs
solutions.
Des copies ont été envoyées au
ministre des Finances ainsi que
les instances nationales qui sont
donc tenues informées du préavis
de grève qui interviendra les 29,
30 et 31 décembre coïncidant
avec les fêtes de fin d’année.
K. B.
ORAN
Le mouvement associatif citoyen arrache deux victoires
L’ASSOCIATION DES RÉSIDENTS DE CANASTEL a été donc contrainte de saisir le tribunal administratif
suite à l’octroi du permis de construire et du lancement des travaux.
I WAHIB AIT OUAKLI
n l’ espace de mo in s de 24 h eures,
le mouvement associatif citoyen de
la ville d’Oran s’est illustré par deux
victoires judiciaires. La première a été arrachée hier à l’issue du procès qui a opposé,
devant la chambre administrative de
Yaghmouracen près la cour d’Oran, le groupe
Mehri Djilali et l’association des occupants de
l’immeuble du 11 boulevard de la Soummam.
Le plaignant est le groupe Mehri qui, en
déclenchant la machine judiciaire, demandait
la dissolution de l’Association des habitants
de l’immeuble de boulevard de la Soummam.
Le verdict prononcé hier matin, octroie de
plein droit à l’association de poursuivre ses
activités, c’est-à-dire l’action intentée par le
Groupe Mehri a été déboutée par la chambre
administrative N°05 du tribunal. «C’est une
victoire», a affirmé le président de la Ligue
des droits de l’homme, Kaddour Chouicha.
Avec un tel succès, le Groupe Mehri aura donc
à affronter l’association dans l’une des plus
rudes batailles focalisées autour de la propriété de l’immeuble occupé depuis plus de 50
ans par les familles menacées d’expulsion par
le Groupe Mehri.
La deuxième victoire n’est pas des
moindres étant donné que le procès a opposé
les résidents de Canastel à l’administration
locale autour de l’urbanisation de la forêt de
Canastel. Celle-ci ne sera pas urbanisée au
grand bonheur des défenseurs des espaces
verts et du cadre environnemental. Une telle
mesure a été décidée par la chambre d’administration d’Es Sedikia qui a prononcé mardi
dernier son verdict en décidant de l’annulation des permis de construire et la remise en
l’état de la forêt de Canastel.
Les défenseurs du cadre environnemental
E
se sont félicités par le biais de tous les canaux
dont les réseaux sociaux dont Facebook et
Twiter. Avec une telle mesure judiciaire,
l’Association des résidents de Canastel vient
de remporter une grande victoire judiciaire
après une longue bataille. Cette victoire s’ajoute après celle arrachée par les deux associations oranaises, El Bahia de la commune de
Bir El Djir et celle des résidents de Canastel,
(ARC), qui ont vu, mi-juillet dernier, leur activité suspendue durant six mois de la part du
wali de la capitale de l’Ouest. La mesure a été
décidée l’été dernier.
A la fin du mois d’août, le tribunal administratif d’Es Sedikia près la cour d’Oran a
décidé, hier, d’autoriser l’association ARC de
reprendre ses activités. Il s’agit d’un des
volets judiciaires opposant l’association des
résidants de Canastel à l’administration de la
wilaya d’Oran, suite à sa suspension de six
mois de toute activité en se conformant à l’article 39 de la nouvelle loi sur les associations.
Les magistrats se sont prononcés en référé
sur le fond du gel de l’ARC qui a saisi la justice pour contester la décision dudit gel en ce
concerne son opposition à la construction sur
deux lots de terrain sur les 28, en pleine forêt
de Canastel.
L’ARC a été donc contrainte de saisir le
tribunal administratif suite à l’octroi du permis de construire et du lancement des travaux, alors qu’il existe des textes interdisant
toute construction sur un domaine forestier,
en plus de la circulaire du wali d’Oran,
n°10 836 du 19 août 2006 ordonnant l’interdiction de toute construction sur ledit site,
aujourd’hui objet de convoitise. Ayant obtenu
dans un premier temps gain de cause avec
l’annulation des travaux, l’association a été
suspendue en pleine bataille judiciaire dans le
but de faire appliquer la loi en matière de préservation du domaine forestier.
6
Ainsi donc, les défenseurs de la nature,
convaincus de leur action, ont eu gain de
cause après un procès que les sceptiques
redoutaient sans issue. Mais, faut-il le dire, le
crime commis aussi bien sur la forêt de
Canastel et les deux associations est impardonnable. «La forêt ne doit pas être urbanisée
tandis que les deux associations ne méritent
pas le gel de leurs activités», a affirmé un
citoyen résident de Canastel. Les défenseurs
de l’urbanisation du poumon d’Oran, forêt de
Canastel, ne voyaient qu’une seule variante,
la dissolution pure et simple des deux associations avant de passer à leur besogne en
urbanisant l’espace vert. Au départ, aucun,
notamment du côté des fatalistes et des habitués du renoncement. D’autant que les plus
dociles sont allés dans le fond de leur défaitisme depuis que les deux associations ont
subi l’anathème et les foudres du premier
responsable de la wilaya qui leur reproche…une «ingérence dans les affaires intérieures du pays». «Depuis quand et dans
quelle région du monde considère-t-on la
réplique d’une association à un détournement
de foncier dans sa commune soit comme une
ingérence dans les affaires dans la gestion de
la cité ? » se sont demandé plusieurs membres
du mouvement associatif d’Oran.
En tout cas, cette trouvaille n’a pas
manquer d’être la risée des habitants de la
cité. Comme elle ne manquera pas de jeter un
surcroît de discrédit sur l’administration algérienne étant donné qu’elle a attenté au mouvement associatif militant pour la préservation de l’environnement deux semaines après
la visite à Oran du grand acteur américain,
Arnold Schwarzenegger et la signature avec la
wilaya d’Oran d’un accord de partenariat
pour lancer un programme pilote d’économie
verte.
W. A. O.
L’Actualité
RAFFINERIE
DE TIARET
Le projet
verra-t-il enfin
le jour ?
e projet de la raffinerie
de Tiaret est entré dans
sa phase de réalisation
effective avec le lancement
hier des travaux préliminaires
de terrassement (feed back) du
site abritant cette installation
qui devrait assurer une production annuelle de cinq
millions de tonnes. «Ces travaux devraient être achevés
dans un délai de 12 à 15 mois
au lieu de 18 mois, prévu
initialement afin de livrer le
projet fin 2017 ou début 2018
au plus tard », a déclaré à la
presse, le P-DG de Sonatrach,
Abdelhamid Zerguine, en
marge de la cérémonie de lancement des travaux. Selon le
premier responsable de la compagnie nationale des hydrocarbures, l’appel d’offres pour la
sélection de la société chargée
de réaliser les travaux de génie
civil et équipement du projet
sera lancé avant la fin de la
phase de terrassement afin
d’entamer directement la
construction de cette raffinerie. Implantée sur une assiette
de 250 hectares dans la localité
de Sidi Abed, la future raffinerie de Tiaret produira, notamment 2,7 millions de tonnes
par an de gasoil, 1,4 million
d’essence, 300.000 tonnes de
naphta, 280 000 tonnes de
GPL et 93 000 tonnes de
bitume. Quelque 15 000
emplois devraient être créés
durant la phase de réalisation
du projet pour lequel, une
enveloppe de 230 milliards de
dinars a été allouée, a-t-on
expliqué. Pour sa phase d’exploitation, il est prévu la création de 800 emplois directs et
un millier de postes indirects.
S’agissant de l’alimentation en
eau, la future installation sera
approvisionnée surtout à partir du barrage voisin de
Dahmouni ainsi que de la station de dessalement El Magta
dans la wilaya d’Oran, selon
des explications fournies par
un cadre de la GCB, filiale de
Sonatrach et opérateur en
charge des travaux de terrassement. « Le lancement des travaux de réalisation de la raffinerie de Tiaret représente le
premier point des activités
célébrant le 50ème anniversaire de la création de
Sonatrach»,
a
affirmé
M. Zerguine, assurant que
cette future infrastructure
«contribuera au développement économique et social de
la wilaya de Tiaret ». Interrogé
sur l’indemnisation des agriculteurs dont le terrain a été
exproprié par les autorités
locales pour la réalisation du
projet, le patron de Sonatrach
a indiqué que cette dernière
« est redevable aux services
des domaines qui prennent,
eux, en charge la question d’indemnisation ». Le projet de la
raffinerie de Tiaret s’inscrit
dans le programme initié par
le gouvernement qui porte sur
la réalisation de quatre autres
installations similaires à
Biskra, Illizi, Boumerdès et
Hassi Messaoud. Ce programme vise à porter les capacités nationales de raffinage à
60 millions de tonnes par an à
l’horizon 2018 contre 30
millions actuellement.
L
JEUDI 26 DÉCEMBRE 2013
EXTRADITION DE ABDELMOUMÈNE KHALIFA
Un dénouement «inattendu»
AVEC ce précédent, il faut s’attendre à ce que les poursuites entamées contre l’ex-ministre de l’Energie Chakib Khelil
et Farid Bedjaoui, neveu de l’ancien chef de la diplomatie algérienne, Mohamed Bedjaoui, aillent à leur terme.
I MOHAMED TOUATI
qui le tour ? Tous les indices
concordent en effet pour
affirmer que les derniers
scandales qui ont éclaboussé la
compagnie nationale des hydrocarbures ne seront pas mis sous l’éteignoir.
L’extradition de l’ancien golden
boy algérien en témoigne. Plus personne n’y croyait pourtant jusqu’à
son annonce officielle. La procédure avait traîné en longueur.
Moumen Khalifa ayant utilisé tous
les recours jusqu’à leur épuisement.
Désormais, entre les mains de la
justice algérienne, il faut s’attendre
à ce qu’il bénéficie d’un procès équitable.
Reconnu coupable d’association
de malfaiteurs, vol qualifié, détournement de fonds, faux et usage de
faux dans l’affaire de la faillite de
Khalifa Bank, l’ancien homme d’affaires,
Rafik
Abdelmoumène
Khelifa avait été condamné à la prison à vie par contumace. Le verdict
sera-t-il plus clément cette fois-ci ?
La justice britannique très sourcilleuse sur le plan des droits de
l’homme croit au déroulement d’un
procès juste.
L’acceptation du Royaume-Uni
d’extrader vers l’Algérie Rafik
Abdelmoumène Khalifa reposait
sur la présentation par la justice
algérienne, d’un dossier « à la fois
bien motivé en fait en droit et
appuyé sur des pièces et des documents probants », a indiqué le président de la Commission nationale
consultative de promotion et de
protection des droits de l’homme
(Cncppdh). Cette acceptation signifie également, que la justice algérienne a acquis sur le plan international, « toute la crédibilité nécessaire quant à l’impartialité et la rectitude dont elle est capable, les
droits de la défense de la personne
extradée étant à la fois garantis et
A
Il a utilisé tous
les recours jusqu’à
leur épuisement
susceptibles d’être pleinement exercés sans la moindre restriction », a
fait remarquer Farouk Ksentini.
Des propos renforcés par le communiqué de la justice britannique qui
estime que « même si le système
judiciaire algérien est différent du
système britannique, il offre les
garanties exigées par la Convention
européenne des droits de l’homme
en matière de procès équitable ».
Comment interpréter l’extradition
de l’ex-milliardaire algérien ? « On
ne peut mieux, que si elle ne l’est
déjà, l’Algérie se rapproche de
l’Etat de droit qu’elle ambitionne
de devenir », a souligné le défenseur
des droits de l’homme qui reste
convaincu que cet événement allait
servir à « clôturer l’année qui s’en
va et à entamer celle qui vient avec
optimisme s’agissant indubitablement d’un rare bonheur judiciaire ». Avec ce précédent, il faut
s’attendre à ce que les poursuites
entamées dans l’affaire Sonatrach
contre l’ex-ministre de l’Energie,
Chakib Khelil et Farid Bedjaoui,
neveu de l’ancien chef de la diplomatie
algérienne,
Mohamed
Bedjaoui, aillent à leur terme.
Il faut rappeler que le mandat
d’arrêt international lancé contre
eux touche aussi l’épouse de l’exministre de l’Energie, leurs deux
enfants et quatre autres personnes
(dont les identités
n’ont pas été révélées, Ndlr) qui sont
poursuivies pour
«corruption, trafic
d’influence, abus
de fonction, blanchiment d’argent
et direction d’une
association de malfaiteurs et d’une
organisation criminelle transnationale».
Cette
affaire
aux ramifications
tentaculaires
a
déjà emporté dans
son sillage pas
moins de 14 cadres
de la compagnie
dont
Mohamed
Meziane ex-P-DG
de Sonatrach et ses
deux fils, le directeur exécutif des
activités centrales,
la directrice du
bureau d’études, le
directeur
du
groupe allemand
FunkwerkPlettac
Contel et l’ancien
directeur général
du CPA. «Dans le
cadre du respect de la loi, la justice
avance lentement, mais sûrement
pour resserrer l’étau autour de la
pieuvre dont les tentacules sont
désormais apparentes... 90% de
ceux qui y sont impliqués sont désormais connus... certains sont entre
les mains de la justice alors que
d’autres font l’objet d’avis de
recherche international» avait
déclaré à la presse l’ex-garde des
Sceaux, Mohamed Charfi.
L’extradition
de
Rafik
Abdelmoumène Khalifa est annonciatrice d’un effet domino qui doit
attester de la crédibilité de la justice
algérienne.
M. T.
RÉACTIONS SUR LA TOILE
L’extradition de Khalifa divise les Algériens
CETTE FIN d’année ne sera pas comme les autres fins d’années bien arrosées et bien accompagnées auxquelles Moumen
Khalifa s’était habitué. En effet, pour cette année, le golden boy aura droit à une cellule et des geôliers.
I KHEIREDDINE BOUKHALFA
arrivée mardi dernier, du golden boy
algérien, Moumen Khalifa, à l’aéroport
international
d’Alger
HouariBoumediene aux environs de 18h à bord du vol
Londres-Alger, a enflammé la Toile où des milliers
d’internautes ont déboulé pour réagir et exprimer
leurs opinions sur cet événement marquant.
« Finalement, c’est du concret, sincèrement je
n’y croyais pas du tout » déclare Amine, jeune étudiant sur son compte Facebook, avant d’ajouter
« j’espère que Chakib Khelil subira le même sort ».
Wafa de son côté pense qu’ « il ne faut pas s’attendre à de belles plaidoiries en public comme on
en voit dans les films ». Mehdi, lui, s’exprime sur
son compte twitter : « On n’a rien à faire de
Khalifa, qu’il soit en enfer ou au paradis, qu’il
soit libre ou en prison, on a besoin de l’argent qu’il
a détourné, on veut qu’il restitue notre argent. »
L’
« Khalifa est notre cadeau de Noël » ironise
Mohamed. « C’est un cadeau de Sa Majesté la
reine » a ainsi commenté Rym avant de se demander si « les pays européens vont suivre l’exemple de
la Grande-Bretagne pour extrader toute personne
qui a fait des détournements ». Farouk, un blogeur déclare sur son mur Facebook : « J’espère
qu’il va cracher le morceau, ou plutôt tous les morceaux, et sans restriction aucune » et juge que « si
Khalifa déballe tout, ça risque d’être chaud ».
Khadidja une Franco-Algérienne a déclaré sur son
compte twitter : « Son extradition à Alger va
déboucher sur peu de chose !! Trop d’intérêts en
jeu », et ajoute : « Combien de Khalifa sont encore
tapis dans l’ombre des institutions algériennes. »
Cependant, il y a des internautes qui font preuve
d’imagination et d’inspiration. Teinté d’une touche humoristique, Younès, déclare : « Ya rayah
wine msafer, trouh taaya ou twelli. » Aussi Walid
ironise sur son compte twitter : « Khalifa a joué
dans la cour des grands, mais maintenant il va
jouer dans la cour de la prison. » Malik, peu
convaincu, pense qu’il y a « peu de chance de voir
la vérité ressortir ». D’autres internautes ne se
sont pas empêchés de faire le lien entre cette
extradition et la prochaine élection présidentielle,
d’ailleurs Hakim, un jeune étudiant en sciences
politiques souligne : « La question qu’il faut poser
c’est pourquoi en ce moment précis ? » Sid-Ahmed
lui répond : « L’extradition de Khalifa n’est qu’un
subterfuge pour détourner l’attention des citoyens
sur la prochaine élection présidentielle.»
Toutefois, Khalifa n’a pas que des détracteurs, il a
aussi des sympathisants qui le défendent, Nabil
indique que « Khalifa n’est qu’un pion sur l’échiquier » et que « les gens aux commandes du jeu ne
sont nullement inquiétés ». Hamid rétorque
« quand les marionnettistes ont fini d’utiliser
Khalifa, ils l’ont lâché et ils essayent de lui faire
porter le chapeau » et souhaite que « la justice
jouera son rôle dans l’impartialité et la transpaK. B.
rence ».
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L’Actualité
JEUDI 26 DÉCEMBRE 2013
AU LENDEMAIN DE LA STANDING OVATION EN SA FAVEUR
Ouyahia réélu membre du conseil national
LA VOLONTÉ de l’ex-Premier ministre de garder la main sur le parti et le retour sur la scène politique de l’ex-SG se confirment.
MOHAMED BOUFATEH
a perspective du retour de
l’ex-Premier ministre sur la
scène politique s’affirme de
plus en plus. Après la standing ovation, autant de reconnaissance et
vibrant hommage qui lui a été
rendu avant-hier par la totalité des
congressistes, Ahmed Ouyahia
vient d’être réélu à l’unanimité sur
la liste des représentants de la délégation d’Alger au conseil national
du RND. Les travaux du 4e congrès
qui se poursuivaient, hier, devront
être soldées par l’élection et la validation de la liste élargie (à plus de
370 membres) du conseil national.
Les opérations de vote ont été
émaillées par de nombreuses discordes. Des tiraillements entres candidats, voire entre différents clans du
RND autour des strapontins du
conseil national ont été également
relevés au sein des délégations de
quelques wilayas, selon quelques
indiscrétions. Il s’agit, notamment
des wilayas de Médéa, Batna, Blida,
Biskra et Oran. « Le membre du
conseil de la nation élu sur la liste
du RND à Médéa, déçu des résultats
du vote n’a pas manqué d’en venir
jusqu’aux mains en agressant le
superviseur de l’opération du vote »,
témoignent quelques membres de la
délégation de cette wilaya. Les
mêmes incidents on été observés
pour la wilaya de Blida et Batna,
indique-t-on. L’élection des représentants de ces wilayas a accusé un
Ph : R. Boudina
L
Revoilà Ouyahia
retard considérable comparativement à d’autres wilayas. Jusqu’au
début de l’après-midi d’hier la tension persistait encore parmi des
congressistes des départements susindiqués. Le fait que plusieurs
membres influents du conseil sortant n’ont pas été réélus, a suscité
une résistance farouche de leur part
d’où les divers affrontements ayant
marqué ces différents scrutins à
bulletin secret. Si plus de 90 % des
membres du conseil national, une
instance souveraine entre les deux
congrès, sont les partisans du secrétaire général sortant, il est à noter
aussi que les deux ou trois vice-présidents du RND y sont essentiellement de même tendance. Les noms
pressentis à ces postes, à savoir
M. Bouchouareb, M. Bouzghoub et
probablement un des noms des
plus en vue comptant pour le mouvement de sauvegarde du parti,
illustrent l’évolution des rapports
de force en faveur des cadres et militants acquis à Ouyahia, fait observer un cadre du parti qui a requis
l’anonymat. Le secrétariat national
dont la composition sera élargie à la
faveur de ce 4e congrès, n’est pas
en reste puisque son élection sera
opérée par le conseil national. Ainsi,
les fidèles de l’ex-Premier ministre
auront la part du lion dans toutes
les instances et la nouvelle direction du parti . Pour équilibrer un
tant soit peu la répartition de ces
postes-clés au parti, le nouveau
secrétaire général qui dispose d’une
marge de manœuvre ne pourra pas
pour autant satisfaire tout le
monde. Un quota d’environ 50
membres
sera
désigné
par
Abdelkader Bensalah. A titre
d’exemple, la convoitise est telle que
Bensalah fortement sollicité à cet
effet a dû orienter certains de ces
préposés vers d’autres wilayas.
Dans la wilaya d’Oran, la capitale
de l’Ouest, la concurrence entre les
redresseurs d’une part et les partisans de Ouyahia d’autre part, ainsi
que ceux proposés par Bensalah est
qualifiée des plus rudes.
Par
ailleurs, la validation de la composante du conseil national du RND se
fera lors de la séance de clôture des
travaux du congrès qui ont débuté
mardi dernier. Conformément aux
amendements des statuts du RND
adoptés lundi dernier par le
congrès, il a été décidé d’élargir la
composante du conseil national
pour faire passer le nombre de ses
membres de 332 à plus de 370.
Le conseil tiendra sa première
session au terme du congrès pour
former une commission qui devra
adapter le règlement intérieur du
parti à ses statuts. Concernant la
composante du secrétariat général
du parti, du conseil national et
après concertation. Les statuts
amendés prévoient la création de
postes de secrétaires généraux
adjoints qui seront choisis par le SG
du RND. Le retour des quelque 100
militants du parti qui s’étaient retirés ou dont l’activité avait été gelée
pour une raison ou un autre, a
été également relevé. La position
du RND soutenant le président
de la République, M. Abdelaziz
Bouteflika, pour un mandat supplémentaire est réitérée.
Enfin, les travaux du 4e congrès
du parti se poursuivent en séance
plénière et prendront fin aujourd’hui par l’adoption des résolutions
politiques, économiques et sociales
ainsi que le communiqué final du
congrès.
M. B.
DERNIER CONSEIL DES MINISTRES DE 2013
Et revoilà la Constitution
L A FIN DE L’ANNÉE s’annonce bouleversante sur le plan politique.
NADIA BENAKLI
a réunion du Conseil des ministres
prévue lundi prochain prendra, pro bablement, un autre cachet. Ce
rendez-vous traditionnel qui est destiné
juste à accomplir une formalité pourrait
être décisif. En plus de la signature de la
loi de finances 2014, la réunion devrait
plancher sur un sujet capital qui tient en
suspense toute la classe politique. Le projet de révision de la Constitution, dernière
étape du processus des réformes politiques
lancé en 2011, verra finalement le jour.
Des sources proches indiquent que ce
dossier sera au menu du Conseil des
ministres que présidera le chef de l’Etat le
30 décembre prochain. «C’est la dernière
réunion avant la convocation du corps
électoral le 9 janvier prochain», soutient
notre source. Effectivement, le timing est
L
trop serré. La réunion du Conseil des
ministres constitue une opportunité pour
sceller les deux grands dossiers politiques.
Notre source souligne que ce projet prendra la part du lion dans ce dernier Conseil
des ministres de l’année 2013. Les membres du gouvernement seront ainsi invités à
découvrir et examiner le contenu de la
future loi fondamentale.
Remis au président de la République
depuis plusieurs mois, aucune informatioin n’a filtré sur le contenu de ce projet.
La Commission nationale chargée de la
révision de la Constitution, composée de
cinq juristes, a fait son travail dans la discrétion totale.
Les observateurs de la scène politique
estiment qu’en réservant ce projet pour la
fin de l’année, le Président veut honorer
ses engagements pris lors de son discours
à la nation en avril 2011.
En tout cas, pour eux, la réunion du
Conseil des ministres va trancher cette
question qui a laissé toute la classe politique sur sa faim.
Ces derniers pensent que cette réunion
va éclairer l’opinion publique et mettre fin
au flou qui règne sur la scène politique.
L’examen du projet en Conseil des ministres traduit clairement qu’il sera soumis au
Parlement avec les deux Chambres
réunies au courant du mois de janvier prochain. Les observateurs de la scène politique soulignent que même si le projet ne
sera pas examiné lors de cette réunion, il
n’en demeure pas moins que cela apportera une réponse à la question qui taraude
sans cesse les partis, à savoir la révision de
la Constitution interviendra avant ou
après ? Cette question a divisé la classe
politique en deux. Alors que certains
appellent à sa révision avant la présidentielle, d’autres plaident pour son
report.
Le secrétaire général du FLN a appelé,
samedi dernier à partir de Batna, à la
révision en urgence de la Constitution.
«Afin de construire un Etat moderne et
démocratique qui consacre la séparation
des pouvoirs, nous sommes convaincus
que la révision de la Constitution est devenue une obligation politique», a-t-il martelé devant les militants. M.Saâdani soutient que cette Constitution doit être en
adéquation avec les changements actuels
dans le pays. Il y a lieu de rappeler que
la dernière réunion du Conseil des ministres remonte au 29 septembre lors de
laquelle sept projets de textes législatifs
ont été examinés et approuvés, dont le
projet de la loi de finances 2014.
En raison de l’état de santé du chef de
l’Etat et son hospitalisation en France, le
Conseil des ministres ne s’est réuni que
deux fois en 2013.
N. B.
LA RECHERCHE CLINIQUE ALGÉRIENNE RÉCOMPENSÉE À HAUT NIVEAU À ISTANBUL
L’Algérie lauréate du trophée mondial Award
LE SCIENTIFIC Leadership Award arraché devant 14 pays occidentaux.
ABDELKRIM AMARNI
n ce rtif ica t d e re co n n a is sance internationale dans
le domaine de la recherche
clinique sur l’infarctus du myocarde, destiné aux cardiologues
algériens, décroché en novembre
2013 à Istanbul, a été remis lundi
au ministre de la Santé, de la
Population et de la Réforme hospitalière, Abdelmalek Boudiaf.
Cette distinction honore la
recherche scientifique Atlantic
menée en Algérie et supervisée par
le groupe algérien Clinica, agréé
par le ministère de la Santé. Elle a
été réalisée avec la participation de
15 pays de l’Europe occidentale, du
U
Canada et de l’Australie, ainsi que
celle de l’Algérie, seul pays de la
région du Moyen-Orient et
d’Afrique du Nord (Mena).
Atlantic, audité trois fois par
une société indépendante internationale et relative à l’infarctus du
myocarde, a été, hier à Alger, au
centre d’une conférence de presse
animée, notamment par le professeur Rachid Bougherbal, chef de
service de cardiologie au Centre
national de médecine du sport
(Cnms) qui était entouré par un
panel de spécialistes de renom. On
citera les professeurs Mohamed
Tahar Bouafia, président de la
société algérienne de cardiologie, et
chef de service de cardiologie au
CHU de Blida, Djamel Eddine
Nibouche. Faisaient également partie de ces spécialistes cardiologues
le Dr. Mohamed Chettibi (CHU
Blida), le directeur général d’Astra
Zeneca - Algérie et le DG de Clinica
Group. Le certificat mondial a été
remis par les laboratoires Astra
Zeneca aux cardiologues algériens
qui ont participé à des recherches
cliniques sur le suivi de malades
victimes d’un infarctus du myocarde et ayant bénéficié d’un traitement. Cette distinction est synonyme d’une reconnaissance du travail rigoureux accompli dans le
respect des normes internationales
en matière de recherche clinique.
Le ministre de la Santé a salué le
travail réalisé par ces spécialistes,
appelant à encourager la recherche
8
scientifique. Cette reconnaissance
contribuera à encourager la recherche scientifique sur les cardiopathies qui viennent en tête des
maladies chroniques mortelles en
Algérie où 25 000 cardiaques en
meurent chaque année (1er cas de
décès), sur les 17,3 millions dans le
monde. Les conférenciers ont mis
l’accent sur la réhabilitation du
médecin de famille, dont le statut a
disparu de nos jours, mais qui
demeure, tout comme le médecin
des urgences, le premier contact
dans un cas pareil.
Dix à quinze urgentistes sont
formés mensuellement pour diagnostiquer correctement un infarctus du myocarde dont le délai d’intervention se situe entre 30 minu-
tes et six heures au maximum.
Menée par Clinica Group, constituée d’une équipe de recherche
100% algérienne, l’étude Atlantic a
permis de démontrer l’implication
constante de l’Algérie dans tous les
projets de recherche clinique d’envergure. Cette honorable distinction a fait dire à l’un des professeurs communicants : «Il faut cesser de nous sous-estimer et de nous
diminuer devant d’autres pays qui
eux savent comment se valoriser.»
Le message de cette conférence
demeure dans la prévention et la
rapidité des soins qui consiste en
premier lieu à effectuer une injection destinée à dissoudre un caillot
de sang (trombose) bouchant une
A. A.
artère ou une veine.
Tribunaux
News de fin de 2013
*Cela fait déjà neuf ans qu’a disparu
l’extraordinaire enfant des Ouled Sidi
Chikh au sud-ouest du pays, Tahar
Lamara Mahamed décédé chez lui dans
le logement de fonction du procureur
général de Blida, la veille du 25
décembre 2004. Terrassé par une forte
attaque cardiaque, Tahar qui a laissé
derrière lui outre son épouse, cousine,
compagne de la vie et deux filles,
Soraya et Lila, aujourd’hui magistrate et
médecin maman. Ce qui avait frappé
lors de son décès subit, c’est qu’il avait
le lourd dossier d’El Khalifa « à propos
duquel il n’a eu de cesse de répéter
que la justice ne craignait personne et
rien ! ». Repose en paix ! tes deux filles
ont réussi dans la vie.
*Un autre collègue émérite de Lamara,
a succombé il y a douze jours à une
attaque cardiaque dans son bureau à la
cour de Skikda après avoir longtemps
participé au redressement de la cour de
l’antique Cirta. Nous nommons Ayache
Zaïter notre regretté lecteur fidèle,
acharné, disparu à l’âge de 75 ans.
C’est dire qu’il n’a même pas joui des
bienfaits de la retraite. Adieu, ami !
*On parle depuis le Ramadhan d’un
mouvement qui ne veut pas montrer le
bout du nez. Ce mouvement des
magistrats doit intervenir car la
lassitude a gagné la grosse majorité
des magistrats qui ont appris la
nomination de la présidente de la cour
de…Tipaza qui n’existe que sur le
papier en attendant le découpage avec
la wilaya-mère : Blida. La nomination
du procureur général, un ancien du
parti unique dont on loue la
compétence, le courage et surtout la
tolérance avec sa famille. Quant aux
autres cours de justice, on en parle
sous cape…
*L’ébullition chez les avocats a
commencé. Si à Alger, la « mer est
calme », à Blida, une «mini-révolution»
est prévue depuis Koléa où la mère de
famille décidée à un profond
changement dans la constitution du
conseil de l’Ordre est annoncée par des
collègues solidaires. Il s’agit de
l’avocate brune : Maître Ilhem Bennour
qui est d’ores et déjà candidate
indépendante.
* Les magistrats opprimés – plus d’une
centaine – en ajoutant d’autres
partenaires de la justice si l’on comptait
des notaires, des huissiers, des experts
et autres greffiers ont décidé de
demander une audience à Tayeb Louh,
le ministre de la Justice, garde des
Sceaux sur la base que le ministre a
vécu durant les années 1980-1990 ce
qu’ils endurent actuellement, tout en
promettant de poursuivre ceux qui les
ont opprimés avant de changer d’air,
soit étant promus, soit ayant reçu un
coup de pied quelque part. Affaire à
suivre…
A. T.
LA CHRONIQUE
JUDICIAIRE
JEUDI 26 DÉCEMBRE 2013
Le procès le plus long
TOUT N’A PAS ÉTÉ écrit autour de Rabah Djenki, l’ex-DEC de Birkhadem
(Alger) qui reste détenu malgré…
I ABDELLATIF TOUALBIA
e procès de l’ex-DEC de
Birkhadem et de vingt
autres accusés de cinq
graves crimes dont la dilapidation
des terres agricoles au profit du
béton restera dans les annales de
la justice comme celui qui a le plus
traîné en longueur (quatorze ans !)
dans les tiroirs de la Cour
suprême où étaient passés entretemps
trois
présidents
–
Boutarène – Berradja et Boudi
« 3 B », pour atterrir sur le pupitre
d’un autre immense magistrat
Boualem Bekri « 2 B » SVP. Les
débats auront duré en tout
(pauses comprises outre la lecture
de l’arrêt de renvoi, deux heures)
trente-quatre heures ! Et tout cela
pour arriver aux…délits. Car il faut
préciser que Bekri est allé vers les
délits seulement…
Rabah Djenki, l’ex-DEC, qui
voulait être jugé une bonne fois
pour toutes et se débarrasser de
ce fardeau mental, a écopé de
5 ans de réclusion criminelle ainsi
que cinq autres condamnés alors
que deux ont eu une peine assortie du sursis, le reste étant
acquitté. Les avocats dans l’ensemble ont apprécié les débats
menés de main de maître par un
Bekri des grands jours alors qu’ils
ont déploré que la Cour suprême
ait statué à deux reprises à la suite
des pourvois introduits (deux
pourvois) autour de la chambre
d’accusation dont les membres
s’étaient mêlés les pédales,
instructions contradictoires obligent.
Après
trois
renvois
au
Ruisseau, Bekri était décidé jeudi
dernier à se débarrasser de ce
dossier où l’unique surprise aura
été « l’absence morale et matérielle » de la partie civile qui a
estimé qu’il n’y avait aucun préjudice. Cette position a froissé
Sakhri le procureur général et
contrarié le président qui, il faut le
L
souligner, a été correct dans l’ensemble même s’il a tapé sur le
mental de Djenki qui espérait au
passage que le verdict allait couvrir la peine, sans pour autant
changer quoi que ce soit le cours
du dossier, de l’arrêt de renvoi et
les avocats ont déployé d’immenses efforts. N’est-ce pas Maître
Houcine Bouchina, Maître Nora
Chelli – Ould El Hocine, Maître
Tahar Kheyar et les autres défenseurs abasourdis qui n’avaient
pas manqué de descendre en
flammes outre les honteuses et
sombres conclusions de l’expertise comptable faites par un enfant
de la « maison finances ».
Avec beaucoup de sang-froid,
Bekri a suivi sans trop se faire du
sang d’encre de Chine les
Bourbouna, Mekasser, Azouaou
Mahiout, Chenti, Keddam, Yahia
Aïssa et autres Makhloufi qui ont
d’ailleurs réussi à tirer leur épingle
L’ŒIL
De la liberté provisoire,
en particulier
Tous les jours d’audience pénale, les
magistrats du siège ont en face d’eux des
avocats venus dans une juridiction donnée
réclamer la liberté provisoire de leurs clients
détenus, poursuivis, malmenés suite au
mandat d’arrêt vide souvent en week-end
pour être jugé deux jours après généralement
le dimanche, comme c’est le cas à Boufarik –
Koléa, El Harrach, Rouiba et autres Bir
Mourad Raïs et Sidi M’hamed. Les
défenseurs s’avancent vers les juges avec le
secret espoir d’avoir en face d’eux des
magistrats du siège courageux qui passent
outre l’opposition du représentant du
ministère public qui ne veut rien savoir car il
est le « gardien du temple » de l’opportunité.
Rien n’y fait. Ni Yassine Oueza, ni Rabah
Barik, ni Zouaoui, ni encore moins Nabila
Daouïa ou encore Inès Kouhil et Nassima
Saâda, Yasmina Nouiri, Bahia Tabi de
Hussein Dey, Nasser Edine Faoussi,
d’Azazga ne vont vers l’octroi de la liberté
provisoire. Tout le monde est pourtant
d’accord que l’exception demeure la
détention préventive, mais tout le monde ne
réagit pas dans le sens de l’exception. Et
comme le « non » l’emporte souvent sur le
« oui » ce qui a permis à Maître M’hamed
Yahia Messaoud, l’avocat de la Rue Abane
Ramdane d’ironiser à propos des « non »
lâchés par les juges du siège. Heureusement
que les magistrats ne sont que quelques
milliers répartis à travers le territoire national,
sinon le « non » l’emportera sur un
du jeu et arrachant leur liberté
grâce au sursis. Six mois d’emprisonnement.
Il est vrai que ces « garçons »
étaient liés par les graves accusations de complicité de dilapidation
de deniers publics et conclusion
de marchés contraires au respect
de la loi. Il fallait vérifier…
D’ailleurs, les crimes et délits
qui étaient traînés aux chevilles de
la vingtaine d’accusés et d’inculpés ont vu le ministère public
réclamer des peines allant de trois
ans de prison ferme à la perpet,
estimant que les faits de l’époque
étaient graves. Ah, ce vide juridique ! Rabah Djenki, l’ex-DEC de
Birkhadem que beaucoup de
citoyens de Hussein Dey (commune d’où il est originaire) présentent comme un « brave – gentil –
honnête garçon », mais avec une
grand g… qui peut être une source
inaltérable d’ennuis à ne pas
finir… De toutes les façons, Bekri
a bien conduit l’attelage sans
faute…
En outre, Djenki a beau mettre
en avant la dure « période » de la
« noire décennie rouge » et les
énormes obstacles devant les
nombreux chantiers, Bekri et le tribunal criminel resteront de glace
durant l’interrogatoire de l’accusé
principal. Ce qui a fait dire à un
avocat non concerné par l’affaire
qu’on « croirait facilement que les
trois juges étaient épiés dans tout
ce qui se disait ou se faisait, de
quoi avoir la chair de poule ! Des
magistrats qui tiennent à la main
droite la peine de mort ou la perpet et de la main gauche l’acquittement, qui ont le sentiment d’être
surveillés, au moins par le représentant du ministère public et
dans ce cas, ce serait malheureux
qu’un collègue serre de près un
autre… Mais la raison a voulu que
de crimes, point. C’est fini. Le dossier Djenki est achevé. Djenki a
écopé de 60 mois d’emprisonnement ferme. Il a déjà passé un bon
bout à l’ombre avant de bénéficier
de la liberté provisoire arrachée de
haute main par des avocats à
la…hauteur. Il lui reste juste de
quoi rassurer son duo de feu d’avocats, Maître Amina El Adjabi et
Maître Tahar Kheyar, ces phénomène de société qui ont eu la
lumineuse idée de sortir la
jurisprudence de la Cour suprême
pour ce qui est du cas de Djenki
qui a été acquitté pour les crimes
retenus contre lui et condamné
pour deux délits avérés et punis
de 5 ans ferme et non de réclusion. C’est pourquoi dimanche
dernier, les deux défenseurs ont
saisi le parquet général d’Alger,
connu pour sa célérité dans le traitement de lettres S.O.S. et autres
appels désespérés pour corriger
la bévue de l’administration des
« Quatre Ha » d’El Harrach qui ont
oublié que la prise de corps effectuée le mercredi dernier l’a été
pour la criminelle, or, Djenki a été
acquitté, d’où il faut impérativement aller vers les 5 ans écopés
en qualité d’inculpé libre. C’est
tout !
A. T.
AU PALAIS
que la détention préventive ne soit plus
assimilée à une condamnation préventive.
Des ateliers sont créés, mis en place et
travaillent dur à cet effet et les premiers
résultats arrivent avec beaucoup de
prouesses, que demain sera meilleur.
Cependant, pour ce qui est de ce dossier de
Ali Latamène il est tombé entre les mains de
Hadj Rabah Baric, le juge de Koléa (cour de
Blida) le jour même du jugement. Et comme
tout le monde ne peut l’ignorer, un dossier
doit être parcouru par le juge du siège. Baric,
fidèle à sa démarche ne veut pas sauter
l’étape de la lecture profonde des faits et
donc, renvoi, il y a, liberté provisoire refusée.
Rendez-vous le 29 décembre 2013. Et Maître
Laceb promet d’être là…
référendum, une élection présidentielle et
autres consultations populaires ouvrant la
porte à une meilleure démocratie dans tous
les compartiments du système politique.
« L’avocat rigole un bon coup avant de quitter
le tribunal de Koléa pour le cimetière, lire une
Fatiha sur les tombes de ses proches, dont la
maman et son…fils disparu à la fleur de l’âge.
Koléa, où Maître Ouali Laceb s’était approché
du pupitre où trônait dimanche, le pimpant et
honnête Rabah Barik qui venait de décider du
renvoi de toutes les affaires fraîchement
débarquées du parquet. C’était donc
l’occasion pour le turbulent avocat de la
« Citadelle », de demander la liberté de son
client et celui de Maître Azzedine Gasmi de
Bou Smaïl. Sachant pertinemment qu’en face
il y avait ce diablotin de Maître Ahmed Ouarti
pour la victime d’abus de confiance, il tentera
un coup en plaidant dans le plus pur style de
droit, juste pour ébranler le juge, un juge qui
a averti qu’il ne pouvait juger un dossier non
parcouru, non décortiqué…Maître Laceb dit
« Il est aujourd’hui rarissime de voir, du moins
dans un de nos tribunaux à travers toutes les
cours, un magistrat du siège accorder une
liberté provisoire au profit d’un détenu dont
l’affaire est renvoyée. En dépit du fait que ce
dernier présente toutes les garanties de
représentation avancées par la défense, la
demande est refusée sans état d’âme. « En
droit, la liberté provisoire constitue la règle et
la détention préventive une exception. C’est
la loi, le principe consacré et personne ne
peut aller à son encontre ! » a dit l’avocat, qui
ajoute : «Avec la venue du nouveau ministre
de la Justice, des voix se sont élevées pour
Boufarik-les-bains ?
Excédée par un agaçant brouhaha dans la
fameuse petite menue étroite, salle
d’audience du tribunal de Boufarik (cour de
Blida), Nassima Saâda la dynamique
présidente de la section correctionnelle
détenus a tapé du poing sur le pupitre.
« Alors, que vous arrive-t-il ? Nous ne
pouvons pas travailler dans une atmosphère
plus sereine ? Est-ce un bain maure ? C’est
insupportable et ça suffit ! » articule la
magistrate avant d’ajouter :
« Vous là-bas au fond, enlevez donc le
chewing-gum et cessez de mâchonner ! ».
La trentaine d’avocats dont Maître Chérif
Dahmani, Maître Amine Morsli, Maître
Boudjemaâ Aït Boudjemaâ avaient compris
l’ire de la juge du siège et l’assistance se tut
d’un coup, permettant ainsi au tribunal de
9
reprendre les débats tournant autour du
méfait le plus courant dans la ville des
agrumes et des platanes : les coups et
blessures volontaires à l’aide d’une arme
blanche. Ouf !
Maître, où sont donc
les témoins ?
Une jeune avocate a gaffé en sifflant à
l’intention du tribunal, qu’elle avait deux
femmes qui peuvent aider dans la recherche
de la vérité. « O.K. Maître, où sont donc ces
deux femmes ? » enchaîne Saâda qui croyait
que le défenseur allait lui tendre un feuillet où
étaient transcrites les coordonnées des
témoins. Eh bien non. Le Conseil s’était
retourné cherchant des yeux les deux jeunes
témoins au milieu de l’assistance. Elle ignorait
leurs noms. La présidente avait compris le
ratage : « Maître, il fallait noter les noms et
c’est au tribunal de les appeler à la barre ! ».
La juge, dont le rictus montrait la fin de la
pertinente remarque avait regardé Lounès
Oulmane, le procureur qui voulait en placer
une à ce propos, mais il a eu une seconde
pour se raviser en pensant au plus profond
de ses tripes que madame la présidente avait
un rôle très chargé et que sa réplique
devenait superflue. Nassima Saâda, elle, avait
déjà pris le dossier suivant, celui d’un mauvais
garnement inculpé de coups sur ascendants
qui se tordait les phalanges ignorant
totalement que la juge qui allait lui infliger une
année ferme, avait son père installé dans la
voiture garée dans le pseudo-parking pour
l’accompagner sur Lakhdaria. Ouf !
A. T.
L’Actualité
JEUDI 26 DÉCEMBRE 2013
LA QUESTION A ÉTÉ DÉBATTUE AU CLUB ERNEST & YOUNG
Comment protéger l’information de votre entreprise
LE CABINET Ernest & Young reprend son cycle de rencontres dédiées aux entreprises.
I ABDELKRIM AMARNI
oursuivant sa mission de
création de «Clubs d’E &Y»
à l’adresse des entreprises
et ce, depuis 2010, le bureau algérien Ernest & Young, cabinet de
conseil aux entreprises de renommée internationale, a repris mardi
dernier son cycle de rencontres
dédiées aux entreprises.
L’objectif de celle de mardi dernier à Alger, est d’organiser un
Club des directeurs des systèmes
d’information (DSI) sur le thème
«La continuité d’activité : un enjeu
stratégique et opérationnel pour
votre entreprise».
Cette réunion relative au Plan
de continuité d’activité (PCA) a
intéressé les responsables des systèmes d’information, la direction
générale, la direction opérationnelle, les responsables du risque
opérationnel, et celui de la sécurité
des systèmes d’information d’entreprises privées et publiques présents.
«La continuité d’activité, enjeu
stratégique et opérationnel pour
l’entreprise» a été le point focal de
cette rencontre lors de laquelle les
animateurs ont tenté de répondre
à plusieurs interrogations. Cellesci concernent, entre autres, la protection du capital informationnel
de l’entreprise, les risques encourus ou encore quel avantage compétitif pourrait-on tirer d’un Plan
de continuité d’activité (PCA) ?
Certaines problématiques locales étaient au menu des questions
et débattues en fin de présentation. Elles étaient liées au lieu
Ph : R. Boudina
P
Le PCA va permettre à l’entreprise d’être conforme aux régulations et réglementation en vigueur
d’installation du site de secours, la
façon de maintenir sa condition
opérationnelle, les ressources
humaines et leurs implications par
rapport aux fournisseurs et tierces
parties, peut-on lire dans le communiqué de presse remis par E&Y.
Le PCA va permettre à l’entreprise d’être conforme aux régulations et réglementation en vigueur
alors que sont nombreux les sites
productifs ou administratifs où
l’on oublie souvent, hélas, de charger un simple extincteur ou d’éteindre
un
climatiseur.
Aujourd’hui, les entreprises mettent en place des PCA et plans de
reprise sur incident pour maintenir leurs activités économiques,
commerciales et le service à leur
clientèle, en cas de sinistres (inondation,
séisme,
accident
10
nucléaire…) et crises graves pouvant affecter leurs infrastructures,
l’absence ou la perte d’une partie
de leurs ressources humaines
(pandémies…) ou des fournisseurs. C’est ce qu’on appelle dans
le jargon « risque », les « cygnes
noirs » comme le 11 septembre à
New
York,
la
catastrophe
nucléaire de Fukushina (Japon)
ou Katrina inondant la Nouvelle
Orléans.
Il reste que les frais d’installation d’un PCA sont plutôt coûteux
bien qu’il s’agisse là d’un investissement préventif qui pourrait sauvegarder l’entreprise d’une faillite
qui coûterait encore plus cher.
Pour la mise en place d’un
PCA, l’aspect ressources humaines
est important et constitue un facteur de succès. Il faut par exemple
assurer les «doublures» aux fonctions importantes et critiques de
l’entreprise. Le PCA va au-delà
d’un simple plan de secours informatique car il intègre, selon les
intervenants, toutes les fonctions
de l’entreprise.
Il est à savoir qu’aujourd’hui
les entreprises mettent en place
des plans de continuité d’activité
et aussi des plans de reprise sur
incident pour maintenir leurs activités économiques, commerciales,
le service à leur clientèle et ce, en
cas de sinistres et crises graves
pouvant affecter leurs infrastructures.
Les nombreux clients à ce système déjà solliciteurs sont surtout
le secteur financier à travers les
banques.
La rencontre de mardi dernier
qui était enrichie par un débat
était notamment animée par Sami
Zaoui, associé conseil Alger,
Sofiane Chafaï, manager conseil
Alger et le Tunisien Mohamed
Wassl Belhadj, senior manager
conseil Tunis. Les clubs initiés à
l’instar de celui d’hier sont un
véritable « espace d’échanges, de
connaissances et d’expériences»,
affirment les organisateurs.
A. A.
Sports
JEUDI 26 DÉCEMBRE 2013
COUPE D’ALGÉRIE D’ESCRIME (JEUNES) À ORAN
FESTIVAL NATIONAL
DES ÉCOLES
DE CYCLISME
Le GSP domine la compétition
Début des épreuves
hier à Tipasa
Les escrimeurs du Groupement sportif pétroliers ont remporté sept médailles en or en individuel
minimes-cadets sur les douze titres mis en jeu dans les spécialités d’armes filles et garçons.
La ville de Tipasa abritera du
25 au 28 décembre le
Festival national des écoles
de cyclisme initié par la ligue
cycliste de Tipasa en
collaboration avec la
direction de la jeunesse et
des sports, a-t- on appris
avant-hier auprès de la
l’instance fédérale. Cette
manifestation sportive verra
la participation des coureurs
représentant les catégories
Ecoles et Benjamins (filles et
garçons) de différentes
régions du pays, selon les
organisateurs.
Les courses pour les
cyclistes écoles vont se
dérouler sur un circuit fermé
qui sera finalisé en trois tours
de 1,3 Km (3,9 Km), alors
que les benjamins vont se
mesurer sur une distance de
10,4 Km ( 8 tours), selon la
même source.
Ce festival sportif entre dans
le cadre du programme de la
direction technique nationale
de cyclisme qui vise à
rassembler de jeunes
coureurs de différentes
régions du pays, de
promouvoir cette discipline et
de découvrir de jeunes
talents.
es escrimeurs du GS
Pétroliers ont dominé les
épreuves en individuel et
par équipes de la coupe
d’Algérie
minimes-cadets
« filles et garçons », qui a pris
fin avant-hier à la salle
omnisports Hachemi-Hantaz de
Trouville à Aïn El-Turck
(Oran). Les escrimeurs du
Groupement sportif pétroliers
ont remporté sept médailles en
or en individuel minimes-cadets
sur les douze titres mis en jeu
dans les spécialités d’armes
(épée, fleuret et sabre) filles et
garçons. Pour leur part, les
tireurs de l’IRB Casbah Alger
ont récolté deux médailles d’or,
suivis de ceux du MT El Eulma,
de la CASE Sétif et du JJ
Boukhadra de Annaba avec un
titre chacun. Cette dernière
journée a vu l’équipe du GS
Pétroliers décrocher trois titres
d’Algérie au fleuret et sabre par
équipes filles et à l’épée par
équipes garçons. Les trois autres titres par équipes ont été
remportés par les clubs du MC
Alger en sabre garçons, le
CASE Sétif en épée féminin et
le JJ Boukhadra de Annaba en
fleuret garçons.
CHAMPIONNAT DE VOLLEYBALL (MESSIEURS)
Programme de la
8e journée
WO Rouiba - EF Aïn Azel
GS Pétroliers - ES Béthioua
ES Sétif - ASV Blida
MB Béjaïa - PO Chlef
NRBB Arréridj - OMK Milia.
Classement
1. NRBB Arréridj
2. ES Sétif
3. GS Pétroliers
4. OMK Milia
—. ASV Blida
6. PO Chlef
7. MB Béjaïa
8. WO Rouiba
9. ES Béthioua
10. EF Aïn-Azel
Pts
29
22
18
17
17
16
14
7
6
4
J
10
10
10
10
10
10
10
10
10
10
L
Les jeunes escrimeurs algérois ont raflé la mise
185 athlètes issus de 14
clubs
représentant
Alger,
Annaba, Sétif, Chlef et Oran
ont pris part à cette compétition de trois jours, organisée
par la Ligue oranaise en collaboration avec la Fédération
algérienne d’escrime (FAE).
La première journée a été
consacrée aux épreuves individuelles minimes dominées par
les
escrimeurs
du
GS
Pétroliers, qui ont également
survolé la deuxième journée
1re ÉDITION DU FESTIVAL NATIONAL
DE BILLARD
84 participants à Mostaganem
Le coup d’envoi de la première
édition du Festival national de
billard, destiné aux moins de 21
ans des établissements de jeunes,
a été donné avant-hier soir à la
salle omnisports de l’OPOW
« Commandant Ferradj » de
Mostaganem, avec la participation
de 84 représentants de 14 wilayas.
Cette manifestation sportive de
quatre jours, organisée par la direction de la jeunesse et des sports de
la wilaya en collaboration avec la
Fédération algérienne de rafle et
billard, vise à sélectionner des éléments pour renforcer l’élite nationale en prévision des rendez-vous
internationaux dont le championnat
arabe de billard en mars prochain
au Soudan et le championnat afri-
cain à Alexandrie (Egypte) en avril,
selon le président de la fédération.
Les organisateurs ont programmé,
lors de ce festival, une conférence
sur « l’impact du sport sur la santé
et l’état psychique ». Le président
de la fédération, M. Amine Maïdi a
souligné que son instance est en
phase d’application d’un programme la relance de cette discipline
dans des wilayas du pays en créant
des ligues et des clubs nouveaux,
ajoutant qu’elle prévoit atteindre 16
ligues à l’horizon 2014 contre 9
actuellement. Il a souligné l’existence de 28 clubs à travers 16 wilayas
affiliées à la fédération. Leur nombre est appelé à augmenter pour
toucher toutes les wilayas dans les
prochaines années, a-t-il souhaité.
11
consacrée aux épreuves
individuelles cadets.
«Cette compétition à
Oran nous a permis de
découvrir des tireurs en
minimes qui viendront
renforcer les rangs de la
sélection nationale en prévision des prochains rendez-vous internationaux »,
a déclaré le président de la
Fédération
algérienne
d’escrime, M. Abderaouf
Bernaoui. La sélection
nationale d’escrime minimes, cadets et juniors
entamera prochainement
une série de stages avant
de prendre part à la 11ème
édition du championnat
méditerranéen du 31 janvier au 2 février en Italie
et au championnat du
monde en Bulgarie prévu
le mois d’avril.
Les vainqueurs en individuel et par équipes ont
été récompensés par des coupes
et des médailles lors d’une cérémonie de clôture, en présence
des membres de la FAE et de
représentants de la direction de
la jeunesse et des sports
d’Oran.
EQUIPE NATIONALE JUNIORS DE BOXE
Stage de préparation
à Aïn Témouchent
La sélection nationale juniors de boxe se trouve à pied d’œuvre à Aïn Témouchent pour effectuer un regroupement d’une
semaine, a-t-on appris auprès de l’entraîneur national des
seniors Merchoud Bouhous. Ce stage de présélection regroupe
au total 25 pugilistes (tous poids confondus), en vue de former
l’équipe nationale juniors qui doit représenter l’Algérie aux prochaines compétitions internationales et continentales, a-t-on
indiqué. Il s’agit notamment du championnat d’Afrique prévu en
mars 2014, le championnat du monde qu’abritera la Bulgarie en
avril 2014 et les jeux africains.
Cette dernière compétition est qualificative pour les Jeux
olympiques des jeunes prévus en août 2014 en Chine, a ajouté
M. Merchoud qui assiste l’encadrement de l’EN juniors. Cet
encadrement est composé de l’entraîneur des juniors Mourad
Ouhib et son assistant Dine Ahmed. Parmi les participants à ce
stage, il y a lieu de signaler Kramou Chemseddine de Sétif qui a
remporté la 5ème place au dernier championnat du monde à
Kazakhstan. L’EN, qui a élu domicile à l’OPOW « Oucief Omar »,
s’entraînera à la salle de sport de la nouvelle ville « Akid othmane » d’Aïn Témouchent.
Sports
JEUDI 26 DÉCEMBRE 2013
RÉUNION DU BUREAU FÉDÉRAL
INTER MILAN
Torino, Fiorentina
et Sassuolo
veulent Belfodil
Trois clubs italiens de la
Serie A sont intéressés par
les services de l’attaquant
international algérien de
l’Inter Milan Ishak Belfodil,
pour un possible prêt lors de
la période du mercato
hivernal, a rapporté hier la
presse locale. Outre le
nouveau promu Sassuolo,
qui avait conclu l’affaire du
joueur Ezequiel Schelotto,
deux autres équipes du
championnat d’Italie de
première division voudraient
s’attacher les services du
buteur algérien.
Il s’agit du Torino et de la
Fiorentina, des clubs qui
pourraient lui accorder plus
de temps de jeu, d’après FC
Inter News.
Belfodil a été rarement
utilisé par son entraîneur
Mazzarri en tant que titulaire
depuis sa venue à l’Inter
lors de l’inter-saison, se
contentant de bribes de
minutes à chaque match.
Agé de 22 ans, l’ancien
attaquant de Parme veut
changer d’air en janvier
prochain pour gagner du
temps de jeu en vue du
Mondial 2014 au Brésil.
Récemment, l’entraîneur de
la sélection algérienne,
Vahid Halilhodzic, avait
déclaré que Belfodil risquait
de rater le Mondial s’il ne
soignait pas son volume de
jeu. Une déclaration
assimilée à un
avertissement envers
l’ancien Lyonnais plus que
jamais contraint de changer
d’air, à l’occasion du
prochain mercato d’hiver,
surtout que lors du
précédent derby milanais
contre l’AC Milan (victoire
de l’Inter 1-0), il a suivi toute
la partie du banc de touche.
MEILLEUR JOUEUR
ARABE DE 2013
Feghouli 2e au
sondage de MBC
L’international algérien,
Sofiane Feghouli, occupe
la deuxième place dans le
sondage du meilleur
joueur arabe de l’année
2013 qu’organise
actuellement la chaîne de
télévision MBC.
Le milieu de terrain
offensif de Valence a,
jusque-là, récolté 35% des
voix des votants. Il est
devancé par l’Irakien Ali
Adnane qui en a collecté
41%, alors que le
jordanien Ameur Chafiaâ
pointe à la troisième place
(5%), suivi par l’Egyptien
Aboutreika (4,7%). 45
joueurs ont été nominés
lors de la première étape
de ce sondage, avant
qu’une sélection de 20
joueurs soit dégagée.
L’opération se poursuivra
jusqu’à la fin de l’année,
selon ses organisateurs,
qui n’écartent pas
toutefois de prolonger la
période de vote.
Les sujets sensibles évités
Plusieurs sujets brûlants n’ont pas été traités par les membres du Bureau fédéral de la FAF lors de
sa dernière réunion tenue avant-hier au siège de la FAF sous la présidence de Mohamed Raouraoua.
SAÏD MEKKI
n effet, ce sont des sujets
aussi sensibles qui ont été
évités, à l’instar de celui du
contentieux clubs/joueurs, puisqu’on ne connaît pas encore les
véritables sanctions contre ces
mêmes formations. D’un autre côté,
on n’a pipé mot sur l’audit des stades, puisqu’on constate toujours
que la situation de plusieurs stades
est non réglementaire et les structures concernées tardent vraiment
à se prononcer. De plus, le volet
arbitrage qui ne cesse de faire couler beaucoup d’encre d’autant
qu’on n’est qu’à la phase « aller »
du championnat et l’enjeu n’est pas
très « urgent » et « décisif ».
Seulement, les membres de la FAF
et pour être plus précis, la
Commission des arbitres, n’a pas
pipé mot sur ces dossiers sensibles.
D’autre part, les dossiers de corruption ont été également évités par les
membres du Bureau fédéral de la
FAF.
perspective de professionnalisation de ce
corps important du
football national. ».
E
Pas un seul mot sur l’avenir
de Halilhodzic
Aussi, on relèvera bien que le
sujet de la préparation de l’Equipe
nationale au Mondial 2014 a été
bien traité, on notera qu’aucun mot
n’a été évoqué sur l’avenir de Vahid
ni de ce qui pourrait être fait dans
le cas d’un refus de sa part au mois
de janvier prochain de prolonger
son bail chez les Verts. D’ailleurs,
même la nomination de Abdelhafid
Tasfaout en qualité d’adjoint du
coach Vahid n’a pas été approuvée
par les membres de la FAF. Par
contre, et toujours au sujet des
Verts, le Bureau fédéral a indiqué
qu’il a mobilisé les moyens financiers et matériels et pris toutes les
mesures nécessaires pour garantir
la meilleure préparation et participation de notre Equipe nationale à
la prochaine Coupe du Monde,
Brésil 2014. La Fédération algérienne de football et la Fédération
slovène de football ont décidé de
jouer un match amical au stade
Tchaker de Blida le 5 mars 2014
(date FIFA).
Les deux Fédératios ont confirmé leur engagement par la signature d’un contrat. Des démarches
pour l’organisation des matchs amicaux durant le stage de préparation
des mois de mai et juin 2014, ont
été entamées auprès de plusieurs
L’EN olympique
encore dans le
flou
L’instance fédérale a du pain sur la planche
fédérations, précise le BF. A ce propos, le BF a indiqué également que
« dans le cadre de sa préparation en
prévision des qualifications à la
Coupe d’Afrique des nations,
Namibie 2014, notre Equipe nationale féminine jouera deux matchs
amicaux contre le Sénégal les 14 et
18 janvier 2014 à Alger». pour revenir à la question de l’audit des stades, le Bureau fédéral se contente
de préciser qu’il « a pris acte du rapport de situation sur l’état des stades abritant les rencontres des différents championnats qui nécessitent en général des réfections et des
mises à niveau. Il est regrettable,
qu’à l’ère du professionnalisme, des
clubs de l’élite évoluent malgré eux
dans des stades inadaptés, tant
pour l’évolution technique des
joueurs que pour le confort des
spectateurs et le travail des médias.
Cette situation, pour le moins anormale n’est pas pour aider le développement des sociétés sportives et
empêche la mise en place d’une
stratégie de création de richesses
nécessaires à leur financement. Le
Bureau fédéral lance un appel aux
collectivités locales concernées pour
procéder aux travaux nécessaires et
indispensables à l’homologation de
leurs stades ».
Corruption et dettes des
clubs : on ferme les yeux !
Au sujet du contentieux
clubs/joueurs, le Bureau fédéral
regrette la situation récurrente
d’endettement de certains clubs,
qui malheureusement n’honorent
pas leurs engagements contractuels
vis-à-vis de leurs joueurs et s’exposent ainsi aux sanctions. Cette
situation montre la fragilité de certains clubs qui peut altérer l’intégrité du championnat professionnel. C’est pourquoi, aucun recrutement ne sera autorisé pour les clubs
professionnels qui n’auront pas
résolu leurs litiges avant la fin de la
2ème période d’enregistrement. Si
les clubs concernés n’assainissent
pas avant le début de la phase
retour leur contentieux, leur cas
sera soumis automatiquement à la
commission de discipline qui prononcera les sanctions appropriées
prévues par les règlements. Pour sa
part, la Commission fédérale des
arbitres a « présenté un rapport
général sur les activités réalisées au
titre de l’exercice 2013, axées essentiellement sur la formation des jeunes talents et le recyclage continu
des arbitres. Un groupe d’excellence, sélectionné parmi les meilleurs
arbitres émergents, bénéficient
cette saison d’un programme spécial de formation et d’un suivi particulier par la CFA pour garantir
une relève d’arbitres de haut
niveau. Sur le plan organisationnel,
le Bureau fédéral recommande le
renforcement de la structure administrative permanente en charge de
la gestion de l’arbitrage, dans la
Par ailleurs, le BF
a noté avec satisfaction le bon déroulement des rencontres
éliminatoires des 32s
et 16es de finale de la
Coupe d’Algérie 2014
et félicite l’ensemble
des équipes qualifiées.
Les rencontres des 8es
de finale de la Coupe
d’Algérie
seniors
auront lieu les 24 et
25 janvier 2014. Le
programme
sera
déterminé à l’issue du
tirage au sort qui aura
lieu le mardi 7 janvier
2014 à Alger. ». De son côté, la
direction technique nationale a présenté un rapport d’activité dont le
bureau fédéral a pris note. Parmi
les axes de travail, il y a lieu de
signaler la mise en place des structures permanentes, l’élaboration
des contenus pédagogiques des différentes formations planifiées et
l’élaboration des programmes de
préparation des Equipes nationales
de jeunes.
En ce qui concerne le suivi des
jeunes talents, un système de détection permanent est mis en place à
travers le territoire national par un
suivi effectué par les sélectionneurs
placés au niveau des différents
pôles, ainsi que les structures techniques décentralisées de la DTN.
Au sujet de l’EN olympique, une
première évaluation des effectifs de
joueurs susceptibles de constituer
l’Equipe nationale olympique a été
entamée par la DTN. Un staff sera
désigné au cours du premier trimestre 2014, pour prendre en charge la
préparation de la sélection en prévision des qualifications aux Jeux
olympiques 2016, annonce la DTN.
Enfin, « le Bureau fédéral a
chargé la direction technique nationale de préparer pour la prochaine
session une analyse du championnat de football professionnel en
réunissant l’ensemble des entraîneurs des clubs professionnels de
Ligue 1 et 2.»
S. M.
COUPE D’ALGÉRIE- SANCTIONS
USMA-JSK, CSC-MOB, affaires à suivre
Par ailleurs, plusieurs clubs de Ligue 1 ont été sanctionnés financièrement pour diverses raisons.
lusieurs joueurs de Ligue 1 professionnelle dont Laâmouri Djediat (USM Alger) et
Ali Rial (JS Kabylie) sont suspendus un
match plus une amende de 30 000 DA pour
contestation de décision, lors des rencontres des
16es de finale de la Coupe d’Algérie disputées les
20 et 21 décembre dernier. Outre Djediat et Rial,
la commission de discipline de la Ligue de football
professionnel (LFP) a infligé la même sanction
aux joueurs Bilel Mebarki (JSM Béjaïa) et
Chebana Saber (MO Béjaïa). D’autre part, la LFP
a indiqué que les dossiers des rencontres USM
Alger-JS Kabylie et CS Constantine-MO Béjaïa,
disputées samedi dernier pour le compte de 16es
de finale de la Coupe d’Alger, restent ouverts. Par
ailleurs, plusieurs clubs de Ligue 1 ont été sanctionnés financièrement pour diverses raisons.
Ainsi, le MC Oran et l’ES Sétif ont écopé d’une
amende de 30 000 DA chacun pour « utilisation
de fumigènes ». Le CS Constantine devra payer,
de son côté, une amende de 20 000 DA pour
« conduite incorrecte » de l’équipe face au MO
Béjaïa en Coupe d’Algérie. La commission de discipline de la LFP a également suspendu l’entraîneur du Hydra AC, Laroui Abdelmalek, pour un
P
mois à compter du 24 décembre. Il devra en
outre, s’acquitter d’une amende de 30 000 DA.
L’entraîneur adjoint de HAC Saoudi Mebrouk a
été suspendu pour deux matchs et une amende de
30 000 DA, tandis que le joueur du club Houssem
Zitouni a écopé de 4 matchs de suspension plus
une amende 20 000 DA. Le HAC (division nationale amateur) s’est vu infliger une amende de
20 000 DA pour « conduite incorrecte », lors de la
rencontre face à l’AB Boussaâda.
Tirage au sort des 8es de finale le 7 janvier
Le tirage au sort des 8es de finale de la
coupe d’Algérie 2013-2014 aura lieu le mardi 7
janvier 2014 à Alger, a indiqué la Fédération
algérienne de football (FAF) sur son site. Les
rencontres des 8es de finale de « Dame
Coupe » seront disputées, quant à elles, les 24
et 25 janvier 2014, a fait savoir la FAF avanthier à l’issue de la réunion de son Bureau fédéral à Alger. Les 16es de finale s’étaient déroulés vendredi et samedi derniers et avaient
connu la qualification de six clubs de l’élite,
quatre de la Ligue 2, quatre autres de la division amateur, un du championnat inter-régions
et un seul représentant de la Régionale 1 (centre), l’US Béni Douala en l’occurrence, qui est
devenu le cendrillon de l’épreuve.
12
Liste des équipes qualifiées:
Ligue 1 :
MC Oran - MC Alger - CRB Aïn-Fakroun ES Sétif - CS Constantine - JS Kabylie
Ligue 2 :
USMM Hadjout - MC Saïda - Amel
Boussaâda - US Chaouïa
Championnat amateur :
NC Magra (Gr. Est) - MO Constantine (Gr.
Est), JSM Chéraga (Gr. Centre) - JSM
Tiaret (Gr. Ouest)
Championnat inter-régions :
ES Bouakal (Gr. Est)
Championnat Régional :
US Béni Douala (Régionale 1 Centre).
Sports
JEUDI 26 DÉCEMBRE 2013
JS KABYLIE- CS CONSTANTINE (MATCH AVANCÉ DE LA 15E JOURNÉE)
Les Canaris à l’épreuve des Sanafir
Tous les ingrédients sont réunis pour permettre aux Canaris de survoler, demain chez eux, des Sanafir qui ont perdu
de leur superbe.
BACHIR BOUTEBINA
n match avancé de la 15e et
dernière journée de la phase
aller du championnat professionnel de Ligue 1, les Canaris
du Djurdjura accueillent demain au
stade du 1er -Novembre les Sanafir
de l’antique Cirta.
Une ultime sortie à domicile des
protégés de l’entraîneur Aït
Djoudi, et qui devra permettre au
club phare de la ville des Genêts de
consolider sa place actuelle sur le
podium mené pour l’instant par
l’USM Alger, dernière victime en
date des Canaris. Après avoir réussi à passer le cap des 16es de finale de la Coupe d’Algérie, le weekend dernier aux dépens des Rouge
et Noir de Soustara, aujourd’hui,
les nombreux inconditionnels de la
JSK souhaitent à tout prix voir
leur équipe attitrée renouer avec la
victoire, notamment pour préserver davantage toutes ses chances
concernant la course au titre détenu par l’ES Sétif.
Pour rappel, lors de leur dernière sortie en date, les Canaris sont
revenus de Béchar avec le point du
nul seulement, et occupent désormais la troisième place avec 24
points.
Les camarades du portier Malik
Asselah, véritable artisan de la dernière qualification de la JS Kabylie
devant l’USM Alger, vont s’évertuer à mettre à profit la visite des
Clubistes, de leur côté complètement rentrés dans le rang. Il est
vrai que samedi dernier, la forma-
E
tion phare de la ville des Ponts, a
réussi à rebondir en se qualifiant
aux 8èmes de finale, après avoir
écarté de l’épreuve populaire le MO
Béjaïa. Mais les dernières contreperformances essuyées par les
13
coéquipiers de Yacine Bezzaz,
notamment la dernière en date
subie à Constantine même contre
le MC Alger (0-1), a constitué un
véritable coup d’arrêt en championnat pour le club cher aux
Sanafir. Toujours drivés pour l’instant par le duo Laouar-Gaouaoui,
les coéquipiers du keeper international Mohamed Cédric seront-ils
réellement en mesure de tenir tête
à leur prestigieux hôte kabyle, dans
un stade qui connaîtra en principe
l’affluence des grands, demain en
fin d’après-midi ? Côté kabyle, on
souhaite plus que jamais terminer
l’année 2013 sur un véritable air de
fête qui passera obligatoirement
par le gain d’un match que les
Canaris ne peuvent pas se permettre le luxe de rater.
Il est vrai que sur le plan du
mental, les camarades de l’attaquant camerounais Albert Ebossé
ont désormais un moral en hausse.
Mais dans le même temps, le coach
Aït Djoudi est convaincu que la
rencontre, prévue demain à TiziOuzou, s’annonce très difficile face
au bloc du CSC. Aït Djoudi a surtout demandé à ses joueurs d’éviter
de s’enflammer trop vite. Il est vrai
que le système de jeu pratiqué par
les Sanafir du CSC, sera difficile à
déjouer.
Les Messâadia et consorts,
notamment les attaquants actuels,
seront certainement mis en demeure de se montrer plus efficaces
qu’ils ne l’ont été auparavant. Il est
vrai que le manque d’efficacité de
l’attaque des Canaris, est devenu
un sérieux handicap aux yeux de
l’entraîneur Azzedine Aït Djoudi,
et qu’il va falloir combler au plus
vite, surtout si la JSK veut désormais jouer à fond toutes cartes,
tant en championnat qu’en coupe
d’Algérie.
A ce titre, il y a de fortes chances que le nouvel attaquant Si
Salem, effectue demain sa première apparition officielle au stade du
1er-Novembre, après avoir joué sur
le flanc droit, au cours de la seconde mi-temps du dernier match de
coupe remporté aux tirs au but
contre le dernier tenant du trophée
populaire. Tous les ingrédients
sont réunis pour permettre aux
Canaris de survoler demain chez
eux des Sanafir qui ont perdu de
leur superbe.
Mais les Bahloul, Boucherit,
Zerdab, Boulemdaïs, et autres
Bezzaz, sans oublier le très solide
Gil qui aura certainement constamment l’œil sur Ebossé, n’ont
point l’intention de se laisser faire
si facilement, prestige oblige.
Comme quoi, les Sedkaoui, ainsi
que Kamel Yesli qui devra être
finalement demain d’attaque,
auront la lourde tâche de prendre
sérieusement en main un secteur
de jeu dans lequel les joueurs du
CSC sont souvent très présents.
Un face-à-face très attendu
demain du côté de Tizi Ouzou, et
au cours duquel le portier Asselah
et son vis-à-vis du jour, en l’occurrence Cédric, se feront certainement un point d’honneur de se distinguer. Une affiche qui promet,
notamment du côté des Canaris.
B. B.
Sports
JEUDI 26 DÉCEMBRE 2013
LIGUE 2 : ASM ORAN - MC SAIDA ET USM BEL-ABBÈS - AB MEROUANA
CAN 2014- DAMES
Algérie - Sénégal
les 14 et 18 janvier
à Alger
La sélection algérienne de
football (dames) affrontera son
homologue sénégalaise les 14
et 18 janvier 2014 à Alger en
amical dans le cadre de sa
préparation aux éliminatoires de
la coupe d’Afrique des nations
2014 (CAN-2014) en Namibie,
a indiqué la fédération (FAF)
sur son site. La FAF avait
décidé en 2010 de geler
l’activité de la sélection
féminine, dirigée à l’époque par
Azzedine Chih, après les
résultats négatifs enregistrés
lors de la CAN-2010 disputée
en Afrique du Sud, avec un
bilan de trois défaites en autant
de matchs. Pour son retour à la
compétition, l’Algérie a hérité du
Maroc dans le cadre du premier
tour des éliminatoires du
rendez-vous namibien. Le
match aller se déroulera le 14,
15 ou 16 février 2014 à Alger,
tandis que la manche retour est
prévue à l’extérieur entre le 28
février et le 2 mars de la même
année. En cas de qualification
au second tour, les Algériennes
rencontreront le vainqueur de la
double confrontation entre
l’Egypte et la Tunisie (aller du
23 au 25 mai et retour du 6 au
8 juin). Le Cameroun, la
Guinée-équatoriale et l’Afrique
du Sud sont les trois sélections
exemptes du premier tour. Les
huit sélections qualifiées, en
plus de la Namibie (pays hôte),
prendront part à la prochaine
phase finale de la CAN qui aura
lieu du 11 au 25 octobre 2014.
CHAMPIONNAT DE
HANDBALL (BARRAGES
D’ACCESSION)
Deux billets en jeu
pour la SuperDivision
Quatre clubs de la
Nationale 1 de handball
(messieurs) se disputeront
les deux derniers billets
qualificatifs à la SuperDivision du championnat
d’Algérie, aujourd’hui et
samedi à la salle Laghouazi
de Baraki (Alger). La
compétition, qui se déroulera
sous forme de minichampionnat, verra la
participation des équipes
ayant terminé la 1ère étape
du championnat à la 4e place
des quatre groupes
respectifs, à savoir le
C Chelghoum Laïd, l’ES
Arzew, le CRB Mila et le WAB
Ouargla. Les handballeurs de
Ouargla avaient raté la
qualification directe pour la
Super-Division après leur
défaite vendredi contre
l’O El-Oued (33-22) dans le
cadre de la mise à jour du
groupe D. Douze clubs ont
accédé par ailleurs en SuperDivision. Il s’agit des trois
premiers des quatre groupes
: le GS Pétroliers, HBC ElBiar, WO Rouiba, CRB Baraki,
GS Boufarik, O M’sila, ES Aïn
Touta, MC Saïda, O Maghnia,
JSE Skikda, CRBEE AlgerCentre et O El-Oued.
Programme du tournoi
d’accession :
Jeudi 26 décembre 2013 :
15h : ES Arzew - CRB Mila
17h : C Chelghoum Laïd - WAB
Ouargla
Vendredi 27 décembre 2013 :
15h: C Chelghoum Laïd - CRB Mila
17h : WAB Ouargla - ES Arzew
Samedi 28 décembre 2013 :
15h : WAB Ouargla - CRB Mila
17h : ES Arzew - C Chelghoum
Laïd.
LE PODIUM EN JEU
Après un week-end réservé aux 16es de finale de la coupe d’Algérie, la Ligue 2 reprend
ses droits à l’occasion de la dernière journée de la phase aller qui précède la trêve hivernale.
es coleaders de la
Ligue 2, l’ASM Oran et
l’USM Bel-Abbès, évo lueront à domicile demain pour
le compte de la 15e journée du
championnat
professionnel,
avec l’objectif de terminer l’année en beauté en battant
respectivement le MC Saïda et
l’AB Merouana. Après un weekend réservé aux 16es de finale de
la coupe d’Algérie, la Ligue 2
reprend ses droits à l’occasion
de la dernière journée de la
phase aller qui précède la traditionnelle trêve hivernale. Le
programme propose des rencontres
intéressantes
qui
devraient, sauf surprise, permettre à l’ASMO et à
l’USMBA, éliminée samedi en
16es de finale de la coupe
d’Algérie par le MCS, de rester
ex aequo en tête du classement
au terme de la première manche du championnat. C’est justement
le
bourreau
de
l’USMBA en coupe, le MCS, qui
se rendra à Oran pour donner
la réplique à l’ASMO, battue
par le NA Husseïn-Dey lors de
la précédente journée, dans un
derby de l’Ouest qui a toujours
tenu toutes ses promesses.
L’USMBA, qui n’a plus
gagné depuis trois journées, est
appelée à se réveiller face à
l’ABM, coincée dans le ventre
mou du classement avec sa 8e
place et fébrile à l’extérieur.
L’affiche de la journée aura
pour théâtre le stade ImamLyès de Médéa et mettra aux
prises le club local de l’OM (4e)
au NAHD (3e), les deux clubs
étant séparés par un petit point
au classement, ce qui va mettre
du piment à cette rencontre
entre deux candidats à l’accession.
Les deux clubs de Batna, le
L
ASMO-MCS et USMBA-ABM en tête d’affiche
CAB et le MSPB, mal en point
(12es ex aequo), n’ont plus le
droit à l’erreur. Le Chabab
aura fort à faire avec la venue
de l’USM Blida dont l’entraîneur Mohamed Benchouia est
sur la sellette et voudra se donner un sursis en gagnant dans
les Aurès.
Le MSPB, lui, rendra visite
à la lanterne rouge, l’ES
Mostaganem, qui, en dépit de
son éclatante victoire à
Tlemcen contre le WAT (1-0),
reste distancée dans la course
au maintien (11 points de
retard sur le premier non relégable). Les Tlemcéniens (4es)
iront, quant à eux, à Oum ElBouaghi face à l’USC, pour se
racheter et rester en course
pour l’accession. Les deux dernières rencontres au programme de cette 15e journée verront
l’USMM Hadjout accueillir
l’USM Annaba et l’Amel
Boussaâda croiser le fer avec
l’AS Khroub. Hadjout (11e) et
Programme de la 15e journée :
CA Batna - USM Blida
ASM Oran - MC Saïda
O Médéa - NA Hussein-Dey
US Chaouia - WA Tlemcen
USMM Hadjout - USM Annaba
A Boussaâda - AS Khroub
ES Mostaganem - MSP Batna
USM Bel-Abbès - AB Merouana.
Classement
1. ASMO
—. USMBA
Pts
25
25
J
14
14
Boussaâda (15e), avec un moral
au beau fixe suite à leur qualification pour les 8es de finale de
« Dame Coupe », sont déterminés à bisser ces victoires pour
se donner de l’air en championnat.
3. NAHD
4. OM
—. WAT
—. USMB
7. USC
8. ABM
9. ASK
—. MCS
10. USMA
11. USMMH
12. MSPB
—. CAB
15. AB
16. ESM
24
23
23
23
20
19
18
18
18
16
15
15
14
4
14
14
14
14
14
14
14
14
14
14
14
14
14
14
RC ARBA
ES TUNIS
Le stade d’«Ezzerga»
pas tout à fait prêt
Antar Yahia en discussion
avec certains clubs
Le stade communal de
l’Arba ne devrait vraisemblablement pas être prêt pour
accueillir les rencontres du
RC Arba lors des premières
journées de la phase retour du
championnat de Ligue 1,
a-t-on appris auprès du secrétaire général de ce club.
« Certes, les travaux d’extension des tribunes avancent
bien, mais il serait très difficile
de les achever dans quelques
semaines. Je doute fort
d’ailleurs que notre équipe
retournera à son stade lors
des premières journées de la
phase retour, comme envisagé », a déclaré Mohamed
Hamrouche. Le RCA a été
contraint de quitter son stade
depuis le début de la saison
2012-2013 qui a coïncidé avec
son accession en Ligue 2.
La commission d’homologation des stades a interdit à
« Ezzarga » de recevoir ses
adversaires dans son stade
car sa capacité d’accueil ne
répondait pas aux normes exigées. Il a été décidé alors de
réaliser une nouvelle tribune,
mais le projet, bien qu’il ait été
lancé quelques mois plus tard,
connaît des lenteurs.
Une situation qui a poussé
les protégés du président
Djamel Amani, à élire domicile
au stade Brakni de Blida,
après avoir réussi à enchaîner
avec une deuxième accession
de suite en Ligue 1 à l’issue de
la saison écoulée durant
laquelle ils avaient évolué au
stade
Omar-Hamadi
de
Bologhine.
Par ailleurs, le RCA a réalisé mardi soir sa première
transaction hivernale en engageant le milieu de terrain
offensif, Abdelmalek Mokdad,
qui a signé un contrat de
18 ans, apprend-on de même
source. Il est resté inactif pendant toute la première partie
de saison après la résiliation
de son contrat par le club
kabyle.
14
Le défenseur central algérien Antar Yahia qui vient de
quitter l’ES Tunis a révélé qu’il est en discussion avec plusieurs clubs en vue d’un engagement lors du mercato hivernal. « Il y a des discussions avec certains clubs mais pour
l’instant rien de décidé » a écrit Antar Yahia sur son compte
twitter. Sollicité par quelques clubs de Ligue 1 professionnelle algérienne dont l’ES Sétif, Antar Yahia pourrait rejoindre le championnat national. L’ancien capitaine de la sélection algérienne a effectué vendredi dernier sa dernière séance d’entraînement sous les couleurs des « Sang et Or ». Un
accord avec les dirigeants espérantistes aurait eu lieu pour
une résiliation du contrat à l’amiable. Le joueur algérien avait
rejoint l’ES Tunis en 2012 pour un contrat d’un an et demi en
provenance du FC Kaiserlautern (deuxième division allemande). Antar Yahia avait également évolué au VFL Bochum
avec lequel il a disputé 102 matchs en Bundesliga et inscrit
5 buts, et 30 matchs en Bundesliga 2 et marqué 2 buts. Au
cours de sa carrière, Antar Yahia a porté les couleurs de plusieurs clubs, le RC Belfort, FC Sochaux, Inter Milan où il a
débuté sa carrière professionnelle (2000-2001) avant de
retourner en France au FC Bastia pendant quatre saisons
(2001-20052) puis à l’OGC Nice (2005-2007). Il s’est ensuite
rendu en Allemagne où il a joué au VFL Bochum (2007-2011)
puis au club saoudien d’Ennasr pendant une saison avant de
retourner en Allemagne au Kaiserlautern. Le héros de la qualification de l’Algérie à la Coupe du monde de 2010 dans le
match barrage face à l’Egypte à Omdurman (Soudan) le 18
novembre 2009, compte 53 sélections et 11 buts. Il a arrêté
sa carrière internationale le 1er mai 2012.
Analyse
JEUDI 26 DÉCEMBRE 2013
LE DRAME DE LA CENTRAFRIQUE
Une autre prédation humanitaire occidentale
« Il pleut toujours là où c’est
mouillé »
Proverbe africain
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Internationale
JEUDI 26 DÉCEMBRE 2013
ATTENTAT MEURTRIER DE MANSOURA EN EGYPTE
VIOLENCES EN IRAK
35 morts dans
un attentat à Baghdad
Un attentat sur un marché de
Baghdad a fait 35 morts et plus
de 50 blessés mercredi, jour de
Noël, a annoncé le ministère de
l’Intérieur irakien. « Deux
bombes ont explosé dans un
marché de Doura (un quartier du
sud de Baghdad, ndlr), tuant 35
personnes et en blessant 56 », a
précisé Saad Maan, le porteparole du ministère, qui a insisté
sur le fait que le marché était
visé, et non une église, comme
indiqué précédemment par des
sources sécuritaires. « La zone
visée est une zone où cohabitent
musulmans et chrétiens », a-t-il
souligné. Un prêtre assyrien de
Doura a confirmé à l’AFP que
l’église n’avait « rien à voir avec
l’attentat », tandis que le
patriarche chaldéen, LouisRaphaël Sako, a souligné que
l’attaque « visait un lieu pauvre
près de l’église à Doura ». Un
colonel de police avait déclaré à
l’AFP plus tôt hier que l’attaque
visait l’église Saint-Jean, tuant
des fidèles chrétiens qui sortaient
d’une messe de Noël. Les
attentats visent souvent des
endroits fréquentés, comme des
marchés, des cafés et des
mosquées, pour faire le plus
grand nombre possible de
victimes. L’année 2013 a été
noire pour l’Irak, qui a renoué
avec des niveaux de violences
proches de ceux de 2008. Plus de
6.650 personnes ont été tuées
depuis le début de l’année dans
le pays, selon un bilan compilé
par l’AFP
RAIDS SUR ALEP
EN SYRIE
Plus de 400 morts
en 10 jours
Les bombardements de l’armée
de l’air syrienne ont fait 410
morts, dont 117 enfants, en dix
jours de raids sur les secteurs
rebelles de la ville d’Alep (nord)
et de sa province, selon un
nouveau bilan d’une ONG.
L’Union européenne et la Ligue
arabe ont appelé mercredi à
l’arrêt immédiat de ces
attaques. « Du 15 au 24
décembre inclus, 410 personnes
ont péri, dont 117 enfants, 34
femmes, 30 rebelles et 9
jihadistes de l’Etat islamique en
Irak et au Levant (EIIL) », selon
le bilan de l’Observatoire syrien
des droits de l’homme (OSDH,
basé en Grande-Bretagne). Les
raids hier ont visé deux
quartiers de l’est d’Alep,
Sakhour et Jabal Badro, et
l’aviation larguait des barils de
TNT sur Nakrine, une localité de
la province, où des combats
opposent les rebelles et les
jihadistes à l’armée syrienne. La
représentante de la diplomatie
européenne Catherine Ashton
s’est dite « très préoccupée »
par cette campagne de raids et
par l’utilisation de barils de TNT
dont les effets dévastateurs
sont « effrayants » dans des
zones très peuplées, ont
indiqué ses services dans un
communiqué. Elle a exhorté à
un arrêt immédiat des
violences, rappelé l’obligation
de respecter les droits de
l’homme en toutes
circonstances et a demandé à
« toutes les parties » de
participer à la conférence
organisée à Genève le 22
janvier. Pour sa part, Nabil alArabi, secrétaire général de la
Ligue arabe, a appelé hier
« l’armée syrienne à arrêter les
bombardements aériens », sur
Alep, dénonçant la mort de
« centaines de civils innocents,
notamment des femmes et des
enfants ».
Revendiqué par un groupe jihadiste
UN MOUVEMENT jihadiste disant s’inspirer d’Al Qaîda a revendiqué hier l’attentat suicide à la voiture
piégée qui a visé la veille un bâtiment de la police dans le nord de l’Egypte, tuant 15 personnes.
e groupe, Ansar Beit
al-Maqdess, a établi sa base
dans le Nord-Sinaï où l’ar mée, qui a mobilisé depuis plusieurs
mois ses troupes au sol et son aviation, ne parvient pas à venir à bout
des combattants islamistes qui s’y
sont installés. La péninsule désertique, de longue date instable, est
désormais le théâtre quasi-quotidien d’attaques contre les forces de
l’ordre, qui ont perdu une centaine
de leurs membres depuis que l’armée a destitué le 3 juillet le président islamiste Mohamed Morsi.
Après leur coup de force, pour
lequel ils se sont appuyés sur les
millions de manifestants ayant
réclamé le départ de M. Morsi, les
militaires ont installé un gouvernement intérimaire et lancé une
répression extrêmement sanglante
des
manifestants
pro-Morsi.
L’implacable campagne des nouvelles autorités a fait à ce jour plus
d’un millier de morts et des milliers
d’arrestations dans les rangs des
islamistes. Dans son communiqué
publié sur les forums jihadistes,
Ansar Beit al-Maqdess affirme
d’ailleurs avoir visé le quartier
général de la police de Daqahleya,
parce qu’il est « un des repaires des
apostats et des tyrans qui mènent la
guerre contre l’Islam et les musulmans ». Le texte fait ensuite l’éloge
du kamikaze, présenté sous le nom
d’ « Abou Maryam », qui a mené
l’attaque, l’une des plus meurtrières en Egypte depuis l’éviction du
seul président jamais élu démocratiquement du pays. Tôt mardi, une
C
Le groupe jihadiste Ansar Beit al-Maqdess, qui active au Sinaï,
revendique l’attentat de mardi qui a fait 15 morts à Mansoura
explosion d’une intensité telle
qu’elle a été entendue à quelque 20
kilomètres à la ronde ravageait les
environs du QG de la police de
Mansoura, à une centaine de kilomètres au nord du Caire. Quinze
policiers et un civil ont péri dans
cette attaque perpétré par un kamikaze qui a lancé son véhicule bourré
d’explosifs à travers les barrières
installées devant le bâtiment selon
les enquêteurs. Un haut responsable du ministère de l’Intérieur a
affirmé hier que les enquêteurs tentaient toujours d’identifier le kamikaze parmi les restes humains
retrouvés sur les lieux de l’attaque
où un large cratère avait été creusé.
Ansar Beit al-Maqdess a déjà reven-
diqué plusieurs attaques, dont la
plus spectaculaire avait été en septembre une opération suicide contre
le convoi du ministre de l’Intérieur
qui en était sorti indemne. En
novembre, une autre attaque à la
voiture piégée revendiquée par
Ansar Beit al-Maqdess avait tué 11
soldats dans le Nord-Sinaï.
Récemment, l’armée a affirmé avoir
tué quelque 184 « terroristes » dans
cette péninsule frontalière de la
bande de Ghaza. Les autorités accusent régulièrement la confrérie de
M. Morsi, les Frères musulmans,
d’aider et de financer les auteurs de
ces attaques, même si plusieurs
d’entre elles ont été revendiquées
par des groupes n’ayant pas de lien
connu avec les Frères musulmans.
Les
Frères
musulmans
ont
d’ailleurs condamné « dans les termes les plus forts » l’attentat de
Mansoura. La confrérie vieille de 85
ans est un tenant de l’islam politique et a remporté toutes les élections organisées en Egypte depuis la
révolte populaire du début 2011 qui
a chassé du pouvoir le président
Hosni Moubarak. M. Morsi et plusieurs responsables de son administration ou de son mouvement
seront cependant prochainement
jugés pour « espionnage » au profit
d’organisations étrangères, notamment du Hamas au pouvoir dans la
bande de Ghaza, en vue de commettre des « actes terroristes ».
COMBATS DANS UN ETAT PÉTROLIER AU NORD DU SOUDAN DU SUD
L’ONU annonce des renforts massifs
LE CONTRÔLE des Etats pétroliers du nord du pays est un enjeu stratégique pour les deux parties,
car les recettes du pétrole représentent 95% de la fragile économie nationale.
es combats opposaient hier l’armée du
Soudan du Sud et la rébellion dans un
Etat pétrolier du nord du pays, alors que
l’ONU va quasiment doubler les effectifs des
Casques bleus pour tenter de stopper le conflit.
Le bilan des combats qui opposent depuis la midécembre les forces du président sud-soudanais
Salva Kiir et celles de son ex-vice-président Riek
Machar, limogé en juillet et entré en rébellion,
atteindrait plusieurs milliers de morts, selon
l’ONU, qui a annoncé la découverte de charniers.
Près de 50.000 personnes sont réfugiées dans
des camps de l’ONU à travers le pays, et peutêtre des centaines de milliers d’autres auraient
fui en brousse pour s’éloigner des combats. « Il y
a des combats à Malakal depuis ce matin entre
les forces gouvernementales et les rebelles », a
déclaré hier le ministre de l’Information Michael
Makwei, démentant que les rebelles aient pris le
contrôle de cette ville clé, capitale de l’Etat du
Nil Supérieur. Le contrôle des Etats pétroliers du
nord du pays est un enjeu stratégique pour les
deux parties, car les recettes du pétrole représentent 95% de la fragile économie nationale.
D
Hier, les rebelles contrôlaient toujours Bentiu, la
capitale de l’Etat d’Unité, le principal Etat pétrolier, mais les forces gouvernementales ont dit se
préparer à reprendre la ville. Pour faire face à
l’urgence humanitaire, le Conseil de sécurité de
l’ONU a autorisé mardi l’envoi de près de 6.000
Casques bleus de plus au Soudan du Sud, soit un
quasi-doublement des effectifs de la Minuss, qui
deviendra ainsi la troisième mission de maintien
de la paix de l’ONU en nombre d’hommes, après
celles en République démocratique du Congo et
au Darfour. Mais le secrétaire général de l’ONU
Ban Ki-Moon a averti que ce redéploiement « ne
se fera pas du jour au lendemain » et que l’ONU
« ne peut pas protéger tous les civils » dans le
pays. Il appartient aux deux camps rivaux de
mettre fin au conflit, a-t-il ajouté, en appelant à
des négociations entre MM.
Kiir et Machar. Mardi, les forces gouvernementales ont progressé, reprenant aux rebelles la
ville de Bor, capitale de l’Etat de Jonglei, à seulement 200 kilomètres au nord de Juba. Les rebelles tenaient la ville depuis le 19 décembre.
L’armée continuait hier de « nettoyer » les
« poches rebelles » dans la zone. « Il y a des opérations ce matin contre des poches rebelles dans
le secteur de l’aéroport. L’armée est en train de
les nettoyer. Mais la plupart des rebelles qui
étaient dans la ville sont en fuite », a déclaré le
ministre de l’Information Michael Makwei. Selon
un correspondant de l’AFP qui a pu se rendre à
Bor, les cadavres jonchent les rues de la ville, les
boutiques ont été pillées et on entend des tirs
intermittents. Les habitants reviennent en nombre pour retrouver leurs maisons. Les combats
touchent désormais la moitié des 10 Etats du
jeune pays, indépendant depuis 2011: ceux de
Jonglei, d’Unité, d’Equateur central (Juba), mais
aussi du Haut-Nil ou encore d’Equateur oriental.
Le Soudan du Sud est en proie à d’intenses combats depuis le 15 décembre, le président Kiir
ayant accusé son ancien vice-président de tentative de coup d’Etat. Riek Machar dément, accusant Salva Kiir de vouloir éliminer ses rivaux.
Dans leur lutte pour le pouvoir, les deux rivaux
instrumentalisent les antagonismes entre leurs
ethnies réciproques: les Nuer de Machar, les
Dinka de Kiir.
DANS UN MESSAGE DE NOËL
Le pape dénonce guerres, traite des êtres humains et persécutions
e pape François a dénoncé
hier avec force les drames
des civils dans les guerres en
Syrie et Centrafrique, la traite des
êtres humains et les persécutions
religieuses, dans son premier message « urbi et orbi ». Contrairement
à certains attentes, Jorge Mario
Bergoglio n’a pas annoncé hier qu’il
se rendrait en Terre Sainte en mai,
le seul voyage prévu encore officieusement pour l’an prochain.
Le message le plus fort du pape
argentin devant 70.000 personnes,
assemblées place Saint Pierre, a été
pour la Syrie. « Le conflit en Syrie a
trop brisé de vies, fomentant haine
et vengeance », a-t-il dit. « Que le
L
Seigneur épargne au bien-aimé peuple syrien de nouvelles souffrances
et que les parties en conflit mettent
fin à toute violence et garantissent
l’accès aux aides humanitaires », at-il réaffirmé depuis la loggia de la
basilique, dans cette bénédiction
transmise par les télévisions du
monde entier.
Les bombardements de l’armée
de l’air syrienne sur la ville d’Alep
ont fait 410 morts, dont 117
enfants, en dix jours de raids, selon
une ONG. François a rappelé la
journée de prière pour la paix en
Syrie début septembre, à laquelle il
avait appelé. Il s’était alors prononcé contre une intervention envi-
17
sagée par les Etats-Unis et la
France après l’usage vraisemblable
d’armes chimiques par les parties
en conflit: « Nous avons vu, a-t-il
estimé, combien la prière est puissante! Et je suis heureux qu’aujourd’hui des croyants de diverses
confessions religieuses s’unissent
aussi à notre supplication pour la
Syrie ». Le pape a espéré « une heureuse issue » dans les négociations
palestino-israéliennes et condamné
la violence dans « l’Irak bien-aimé,
frappé par de fréquents attentats ».
Au moins 35 personnes sont
mortes dans l’explosion d’une voiture piégée sur un marché où se
côtoyaient chrétiens et musulmans
dans
la
capitale
irakienne.
L’explosion qui a frappé le quartier
de Doura, aurait également fait plus
de 50 blessés. François a lancé un
appel
insistant
pour
la
Centrafrique, « souvent oubliée des
hommes », « terre déchirée par une
spirale de violence et de misère, où
beaucoup de personnes sont sans
maison, sans eau ni nourriture,
sans le minimum pour vivre ».
Il a appelé à « favoriser la
concorde au Soudan du Sud » et cité
les « continuelles attaques » au
Nigeria, aux prises avec l’islamisme
radical de Boko Haram, et les déplacés en RD Congo et dans la Corne
de l’Afrique.
Culture
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JEUDI 26 DÉCEMBRE 2013
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LIVE
MALIK AÏT AOUDIA, RÉALISATEUR, À L’EXPRESSION
PROPOS
RECUEILLIS PAR
ELLE SERA PUBLIÉE
PROCHAINEMENT
I O. HIND
Anthologie
de la poésie kabyle
contemporaine
éalisé par Malik Aït
Aoudia
(Algérie) et
Séverine Labat (France)
le documentaire Le martyre des
sept moines de Tibhirine de
72 mn revient sur une des épisodes sanglantes qu’a connues
l’Algérie et touchées par extenso
la France. En effet, après l’échec
des tractations secrètes entre le
gouvernement français via un
émissaire et le GIA à Médéa, l’assassinat des moines trappistes
est annoncé le 21 mai 1996 dans
un communiqué attribué au
Groupe islamique armé ce qui
suscitera effroi et consternation
des
deux
côtés
de
la
Méditerranée. Des gens, qui sous
le coup de menaces répétés des
islamistes terroristes, refusent
d’abdiquer devant l’obscurantisme préférant l’amour de Dieu
aux ténèbres des jihadistes. Sans
doute d’où le nom du film fiction
Des hommes et des dieux, réalisé
en 2010 par Xavier Beauvois.
Dans le documentaire auquel ont
assisté
notamment
Mon
Seigneur l’archevêque d’Alger,
Henri Tessier et même l’écrivain
Rachid Boudjedra, l’investigation
remonte jusqu’à l’émir du GIA
qui évoque la logique de la peine
de mort lorsque tu trahis ta
cause, en tuant et tes ennemis et
les amis de tes ennemis, autrement en s’attaquant à l’Etat et
son peuple qui se ralliera contre
le FIS lors de la nouvelle élection
présidentielle, élisant Zeroual.
Les témoignages très dures à
supporter sont étayés par des
images d’archives tirées de
vidéos même des terroristes et
celles de la télé algériennes
insoutenables à regarder, où l’on
distingue de nombreuses victimes entre adultes et enfants
assassinés, mais aussi des images
de propagande, de discours de Ali
Benhadj et des manifestations de
centaines de salafistes embrigadés courant dans les rues. On y
découvre ainsi des témoignages
Les organisateurs du festival de
poésie Youcef OukaciSi Moh U Mhand, ont annoncé,
samedi à Tizi Ouzou, la
publication prochaine d’une
anthologie de poésie kabyle
contemporaine. Intervenant à
l’occasion d’une rencontre
d’évaluation de 10 années
d’existence (2003-2013), M.
Arkoub Abdellah, président de
l’association culturelle Youcef
Oukaci, a expliqué que cet
ouvrage comportera les poèmes
des lauréats qui ont été primés
lors des 10 précédentes éditions
de ce festival. Ces derniers sont
au nombre de 35 parmi lesquels
cinq ont adapté des poèmes vers
le kabyle. Le directeur local de
la culture, M. Ould Ali El Hadi,
a annoncé, lors de cette
rencontre, que « le ministère de
la Culture est disponible pour
accompagner cette initiative ». «
Ce recueil de poésie sera
proposé pour être inclus dans
les programmes scolaire et
universitaire », a-t-il ajouté.
FESTIVAL AHELLIL
D’ADRAR
Une trentaine
d’associations
culturelles attendues
Une trentaine d’associations
culturelles sont attendues à la
7e édition du Festival national
de l’Ahellil qui a débuté hier à
Timimoune (Adrar), a-t-on
appris samedi auprès des
organisateurs.
Plusieurs activités culturelles
sont au programme de cette
édition qui va durer six jours,
avec la présentation du
patrimoine de l’Ahellil au
théâtre de plein air par les
troupes participantes, a
indiqué le commissaire du
festival, M. Slimane Ouiden.
Ce festival qui draine
annuellement un large public
du Gourara et des régions
voisines, sera caractérisé
cette année par un concours
du meilleur joueur de tamdja
et de bangheri, dans le but de
conserver ces deux
instruments utilisés dans le
chant Ahellil, selon la même
source.
Au volet académique, sera
animée une conférence sur le
thème « Etude artistique du
poème ahellil », par des
universitaires. Le public sera
également convié à des
soirées musicales animées
par plusieurs troupes locales,
une de la wilaya de Ouargla
aux côtés d’une troupe du
Sahara occidental. Les
troupes folkloriques se
produiront sur les places
publiques des communes de
Timimoune, Ougrout et Adrar,
a fait savoir M.Ouiden.
MWG À LA LIBRAIRIE
DU TIERS MONDE
Mohamed Walid Grine
dédicacera son recueil de
nouvelles «Les autres»,
édition Alpha, le samedi 28
décembre à partir de 14h à
la librairie du Tiers monde.
R
exclusifs plusieurs fois recoupés
de responsables du GIA, d’officiers supérieurs de l’Armée algérienne, mais aussi de membres
du gouvernement français sous
l’ère de Jacques Chirac, à savoir
Alain Jupé et Charles Pasqua
ainsi que des membres des
services de renseignement. Ce
film qui reste une clé de décodage
parmi tant d’autres, demeure un
outil important dans la lecture de
ce passé pas encore cicatrisé. Son
auteur nous en parle…
L’Expression : Tout d’abord
pourquoi un tel film ?
Malik Aït Aoudia : D’un point
de vue personnel, c’est une dette
morale . Ces moines avaient la
possibilité de partir et se mettre
à l’abri, mais ils ont choisi de traverser la nuit algérienne avec
leur amis algériens au risque de
mourir. C’est comme ça qu’ils
sont morts, ont été enlevés et
assassinés. En tant que réalisateur, leur rendre hommage c’est
raconter leur itinéraire et le
raconter le plus proche possible
de la vérité. C’est pour cela que
j’ai voulu faire ce documentaire.
J’ai tout étudié avant de le réaliser et ensuite j’ai été rechercher
et interroger les témoins, les
acteurs. Ce que je raconte est ce
que je pense être la vérité. A
charge aux autres de répondre
sur les faits. Je ne défends
aucune thèse.
Comment arrive-t-on juste ment à dépasser l’affect en interviewant ces criminels et com ment les avez-vous retrouvés ?
C’est très long. Vous en rencontrez un , vous établissez avec
lui une relation de confiance. Et
un jour, il vous amène chez un
autre. Et l’autre vous emmène
chez un troisième et vous finissez
par rencontrer beaucoup d’acteurs,
c’est
comme
ça.
Maintenant je suis citoyen algérien et comme citoyen algérien
j’exprime mes opinions, mes sentiments par le vote, quand je suis
réalisateur je n’ai pas à mêler les
choses. Il est là, je l’interview car
je pense que c’est de mon devoir.
Et c’est ma responsabilité de le
faire même s’il est émir du GIA ,
de le faire le plus neutre possible.
Pour que vous et les autres, puissiez avoir ce témoignage et se
faire une opinion. Cela n’a pas
d’intérêt d’aller l’interviewer
pour l’insulter. C’est mon métier
de surmonter ces difficultés.
Quel a été la réaction côté
français vis-à-vis de ce film ?
C’est le silence..
D’autant que vous rapportez
dans ce film l’échec cuisant et
délicat des négociations qui ont
été menées en France pour libé rer les otages en Algérie, bien
que cela est dû aussi à des affaires principalement qui relèvent
de la souveraineté nationale qu’il
ne fallait pas écorcher..
Non, ce n’est pas un échec. Je
le pense honnêtement . Là je vais
vous donner mon point de vue, à
partir du moment où les moines
ont été enlevés, ils étaient
condamnés. Mais néanmoins, je
constate une fois de plus qu’entre
l’Algérie et la France, c’est très
difficile. Le dernier exemple c’est
« sain et sauf » à propos de Valls
qui revient d’Algérie, (phrase
prononcée par le président
Hollande devant le Crif Ndlr).
Rien n’est normal entre les deux
pays. C’est normal en même
temps, compte tenu de ce qu’a
été l’histoire. Cette histoire n’a
pas encore été digérée. Aussi bien
du côté français, que du côté
algérien. Elle est toujours conjuguée au passé pulsionnel. Et ça
donne ce genre de dérapage tragique pour les moines ou grotesque lorsqu’il s’agit de
Hollande et la visite de Manuels
Valls en Algérie.
O. H.
6e FESTIVAL NATIONAL DE LA CHANSON ET MUSIQUE AMAZIGHES
Joe le Berbère fait un tabac
LA STAR MONTANTE de la chanson kabyle, Ali Amrane, est attendue par ses nombreux fans
aujourd’hui pour la soirée de clôture. Un rendez-vous à ne pas manquer.
DE
NOTRE ENVOYÉ SPÉCIAL À
I BOUALEM CHOUALI
TAMANRASSET
’est aujourd’hui que prendra fin la 6e
édition du Festival national de la
chanson et de la musique amazighe
que la capitale de l’Ahaggar abrite depuis
samedi dernier. Un festival riche en couleur
qui a plongé la ville de Tamanrasset dans une
ambiance festive, propre aux grandes métropoles artistiques et aussi touristiques.
En effet, chaque soir l’esplanade du
1er-Novembre est bourrée de monde pour
suivre les concerts de chants tracés par le
commissariat du festival.
Pour la soirée de mardi dernier, c’est celui
qu’on surnomme le rebelle de la chanson
chaouie, Joe le Berbère, l’Aigle ou encore
Mike Jagger algérien, le tonitruant Djamel
Sabri, charismatique leader du groupe rock
de Oum El Bouaghi Les Berbères qui réapparaît pour le plaisir de ses fans en explosant
la scène mythique de l’esplanade du
1er-Novembre. Très dynamique sur scène,
comme d’habitude, Joe le Berbère s’est laissé
porter par sa verve en donnant le meilleur de
lui-même.
Les autres artistes, à l’instar de Abbas Aït
C
Rezine, dans le style traditionnel kabyle,
Mohamed Rezkaoui (luth targui) et autre
Brahim Khezmati (traditionnel M’ Zab) n’étaient pas en reste, puisque chacun s’est
donné à cœur joie sur scène.
Quant à l’avant-dernière soirée qui intervenait hier, les troupes Aguennar (guitaretarguie), groupe nostalgie (flamenco-chaoui)
et autres Mouloud Zedek et Kader
Tarhanine, devaient se relayer sur la même
scène de l’esplanade du 1er-Novembre.
Des moments de plaisir en somme, où le
public pouvait découvrir des sonorités auxquelles beaucoup n’étaient pas habitués.
L’occasion a été également donnée à de
nombreux jeunes venus du Nord travailler à
Tam d’écouter des chansons et des musiques
si peu présentes au quotidien. Belaïd
Tagrawla qui fait partie du jury a fait remarqué qu’ « il y a une dizaine d’années au
moins, une telle rencontre était inimaginable
pour les Algériens qui commencent à découvrir que notre pays est riche et recèle des trésors qui confortent notre identité». Celui qui
a marqué avec son groupe mythique
Tagrawla la chanson kabyle des années 1980
a tout simplement résumé : « Aucun peuple
ne peut se développer sur tous les plans, s’il
ne se donne pas le temps et les moyens de
21
connaître sa culture et son identité ». En
outre, sur le volet concours, ce dernier estime
que le niveau des lauréats aux concours régionaux des différents styles de la chanson et de
la musique amazighes sont acceptables. «Il
existe des bons et des moins bons.
L’essentiel existe, mais il leur faut une
bonne prise en charge pour persévérer, car
pour se perfectionner, il faut beaucoup de
temps et d’expérience. C’est dire que leur
accompagnement est plus qu’indispensable ».
De leur côté, lesdits lauréats estiment que
leur participation à ce stade final est déjà une
bonne expérience dans leur parcours. « Notre
participation au concours final est en soi une
expérience inestimable.
Le fait de se frotter aux grandes vedettes
de la chanson et musique amazighes est une
aubaine pour s’échanger des idées afin de voir
plus clair à l’avenir », nous déclarent-ils à
l’unisson.
Par ailleurs, ce Festival national, considéré comme une véritable fête des Amazighs
algériens, est rehaussé par la présence des
chanteurs vedettes, à leur tête la star montante de la chanson kabyle, Ali Amrane,
attendu par ses nombreux fans aujourd’hui
pour la soirée de clôture. Un rendez-vous à ne
B. C.
pas manquer.
DERNIÈRE
HEURE
sur internet http://www.lexpressiondz.com
IL VEUT UNE ALGÉRIE DES GRANDES VALEURS
OULD KHELIFA ET LE MINISTRE
KHEDRI REÇOIVENT
L’AMBASSADEUR DU QATAR
Sellal révèle son projet de société
COMME il a été stipulé dans l’appel du 1er Novembre 1954, Sellal aspire à une République algérienne démocratique
et sociale avec des valeurs puisées des profondeurs de la société, que ce soit son côté ethnique ou religieux.
DE NOTRE ENVOYÉ SPÉCIAL
I WALID AÏT SAÏD
À
EL TARF
omme il a été stipulé dans
l’appel du 1er Novembre
1954, Sellal aspire à une
République algérienne démocratique et sociale avec des valeurs
puisées des profondeurs de la
société, que ce soit son côté ethnique ou religieux.
Le Premier ministre a saisi
l’opportunité de sa visite à l’extrême est du pays pour répondre
à ses détracteurs. « Je le dis et je
le répète, nous ne pouvons pas
avancer et créer une société
prospère en abandonnant nos
valeurs puisées de la profondeur
du peuple, que ce soit de sa religion l’Islam ou de son côté arabe
et amazigh », a-t-il souligné. Il a
ainsi rappelé le projet de société
que son gouvernement a pour
l’Algérie. «Le projet de la société
algérienne que nous voulons construire est clair, et l’a d’ailleurs
toujours été », a-t-il soutenu avec
colère. «Nous aspirons à construire une République algérienne
démocratique et sociale avec des
valeurs puisées des profondeurs
de notre religion, l’Islam. Cela
comme l’a stipulé l’appel du
1er Novembre 1954 », a soutenu le
Premier ministre. «Nous aspirons
aussi à construire un pays d’institutions
fortes
avec
une
Constitution et des lois qui définissent clairement les droits et
devoirs de la population», a-t-il
ajouté avec ferveur avant de
rétorquer : « Nous voulons d’un
pays qui croit en son peuple dans
toute sa diversité, les capacités de
celui-ci à le relever et l’emmener
vers le développement scientifique
Ph : R. Boudina
C
Infatigable Premier ministre
et technologique.» Devant les tonnerres d’applaudissements de la
société civile d’El Tarf, M. Sellal
insiste encore une fois sur le fait
que ce projet de société doit se
faire conformément aux valeurs
de l’Islam. «Je suis intimement
convaincu que l’on ne peut pas
avancer sans revenir aux vraies
valeurs que dégage notre religion,
à savoir la connaissance, le pardon, l’amour des autres, l’ouverture d’esprit et le savoir-vivre
ensemble », a-t-il affirmé. Pour le
Premier ministre, sans ce projet
de société construit sur les
valeurs et traditions du peuple
algérien, « on ne pourra jamais
dire que l’on a réussi à développer
notre pays. Cela malgré tous les
moyens déployés ».
Abdelmalek Sellal a également
tenu à revenir sur les réalisations
de l’Algérie indépendante. « En
1962, on avait une seule université, celle d’Alger en l’occurrence.
Regardez maintenant où on est
arrivé avec 92 universités pour un
million 100 000 étudiants dont
10 500 en master et doctorat »,
témoigne-t-il fièrement. « Nous
allons poursuivre ces efforts avec
une plus grande concentration sur
la qualité pour construire une
nouvelle élite qui sera adaptée au
besoin du marché de l’emploi »,
atteste-t-il, non sans réaffirmer la
détermination des autorités à
sauvegarder et à améliorer les
acquis de son peuple. En plus de
répondre à ses détracteurs, le
Premier ministre a tenu à rappeler les valeurs de la société pour
lancer un message de paix au peuple algérien en général et aux
communautés en conflit dans le
pays (les Mozabites et Chaâmbis,
à Ghardaïa, Ndlr). « Il est temps
de s’éloigner de la haine et revenir
aux choses essentielles…», a-t-il
conclu. Ce déplacement dans la
wilaya de feu Chadli Bendjedid,
auquel le Premier ministre a tenu
à rendre un vibrant hommage, a
été l’occasion pour lui de montrer
un nouveau visage. Celui d’un
Premier ministre sympa, mais
très attaché aux valeurs de son
peuple… A bon entendeur…
W. A. S.
Réouverture de la pêche du corail en 2014
Une nouvelle attendue par tous les habitants de la région. La
pêche au corail sera réouverte à partir de 2014. C’est l’annonce la
plus importante qu’a faite le Premier ministre lors de sa visite dans
la wilaya d’El Tarf. Cette pêche sera bien sûr contrôlée et se fera
sous conditions, mais elle sera autorisée, ce qui permettra de mettre fin au trafic de corail qui touche la région.
W. A. S.
AFFRONTEMENTS ENTRE JEUNES ET MAGASINS INCENDIÉS
Graves dérapages à Ghardaïa
CES ACTES de vandalisme ont été commis par des groupes de jeunes cagoulés et non identifiés.
uit magasins, situés au quartier de
Theniet El-Makhzen et au centre-ville
de Ghardaïa, ont été complètement
ravagés par des incendies déclenchés par des
jeunes non identifiés hier, a-t-on constaté. Ces
incendies, qui n’ont pas fait de victimes, coïncident avec les affrontements nocturnes et
récurrents entre groupes de jeunes des quartiers de Souk et Hay El Moudjahidine du centre de Ghardaïa, qui se sont étendus ensuite à
d’autres quartiers de la ville.
L’intervention des sapeurs-pompiers a permis de circonscrire les flammes et empêcher
qu’elles ne s’étendent à d’autres magasins et
habitations du quartier populaire de Theniet
El-Makhzen. Le mobilier urbain, des magasins et des véhicules ont fait l’objet d’actes de
vandalisme sporadiques commis par des groupes de jeunes cagoulés et non identifiés, dans
la nuit d’hier et d’avant-hier, à Ghardaïa où
régnait hier matin un calme précaire émaillé
d’affrontements récurrents sur les terrasses
de maisons situées dans le quartier Hay El
Moudjahidine et El-Ksar de Ghardaïa, a-t-on
constaté.
Ces actes de destruction sont
accompagnés de pillages de biens privés.
Devant cette situation, un important
dispositif policier a été mobilisé pour faire cesser les heurts et ramener le calme et la quiétude dans la région en utilisant des bombes
lacrymogènes, pour disperser les antagonistes. La journée d’hier a été marquée par la fermeture des commerces dans les différents
quartiers de la ville de Ghardaïa. Selon les
H
responsables de la daïra, les pouvoirs publics
ont mobilisé les moyens humains et matériels
pour préserver les biens et les personnes,
avant de rendre hommage aux sages, imams
et autres membres de la société civile de
Ghardaïa, pour leur contribution au rétablissement de la quiétude et la concorde. Le wali
de Ghardaïa avait rencontré avant-hier, en
présence des autorités locales, des élus et autres sages de la ville, une délégation de commerçants venue solliciter la sécurisation de
leurs biens dans les quartiers de Ghardaïa,
selon un élu. Le wali a appelé à cette occasion
l’ensemble des citoyens à la tolérance et à la
fraternité entre les habitants de la ville, tout
en assurant que la loi sera appliquée à tous
ceux qui ont participé à ces violences, selon le
même élu.
Des imams de la région ont exhorté les
citoyens à la tolérance religieuse et au rejet
des actes portant atteinte à la paix et à la
bonne entente entre les habitants. Plusieurs
personnes contactées par l’APS ont déploré
ces actes «condamnables» et exhorté les services concernés à prendre les mesures qui s’imposent pour arrêter leurs auteurs.
Les jeunes des deux quartiers en conflit de
Ghardaïa s’accusent, les uns les autres, d’être
responsables de ces affrontements sans raison
apparente ou revendications. Ces incidents,
qui, selon une source hospitalière locale, ont
fait plus d’une cinquantaine de blessés, en
majorité des blessés légers parmi les policiers,
ont suscité l’indignation des commerçants,
artisans et acteurs du secteur du tourisme, en
cette période de vacances de fin d’année. Il
convient de rappeler que ces affrontements
ont commencé dans la nuit d’avant-hier.
Des affrontements nocturnes sporadiques
et récurrents entre groupes de jeunes des
quartiers de Souk et Hay El Moudjahidine du
centre-ville de Ghardaïa ont repris le même
jour à la tombée de la nuit et se sont étendus
au quartier dit Hadj Messaoud, a-t-on constaté sur place.
Le président de l’Assemblée
populaire
nationale
(APN),
Mohamed Larbi Ould Khelifa a
reçu hier l’ambassadeur de l’Etat
du Qatar à Alger, Ibrahim Ben
Abdelaziz
Mohamed
Saleh
Assahlawi, indique un communiqué de l’APN. La rencontre a
porté sur «l’état des relations
entre les deux pays et les perspectives de leur développement,
notamment sur le plan parlementaire», souligne le communiqué.
Les deux parties ont également
évoqué «le dossier de la coopération économique entre les deux
pays et le progrès enregistré
récemment» dans ce domaine.
Le renforcement de la coopération entre l’Algérie et le Qatar
dans les différents domaines,
notamment dans le domaine parlementaire a été également au
centre d’un entretien qui a
regroupé le ministre des
Relations avec le Parlement,
Mahmoud Khedri, et l’ambassadeur du Qatar, Ibrahim Ben
Abdelaziz
Mohamed
Salah
Essahlaoui. L’entretien a porté
sur «les relations bilatérales privilégiées entre l’Algérie et le
Qatar», indique un communiqué
du ministère des Relations avec
le Parlement. D’autre part, la rencontre a permis de procéder à un
«échange de vues sur les questions d’intérêt commun sur les
plans arabe, régional et international», ajoute la même source.
LA POLICE LIBÈRE UNE JEUNE
FILLE VICTIME D’UN KIDNAPPING
À AÏN TÉMOUCHENT
Les
éléments
de
la
5e sûreté urbaine de Aïn
Témouchent ont réussi à libérer
une jeune fille victime d’un kidnapping par deux individus, a-ton indiqué hier dans un communiqué de la sûreté de wilaya.
Suite à une plainte faisant part
que la victime a été kidnappée
dans le courant de la semaine
par deux individus et emmenée
de force à bord d’une voiture
vers une destination inconnue,
les policiers sont parvenus sur
la base de renseignements à
identifier l’un des ravisseurs qui
a été arrêté. Il s’agit du nommé
S.H (38 ans), a-t-on précisé.
Cette arrestation a permis l’identification de son complice, le
nommé K.L (34 ans), qui a été
également appréhendé dans une
ferme située sur la route menant
vers la commune d’Aïn Kihal où
était séquestrée la victime, a-t-on
ajouté. Présentés devant le parquet de Aïn Témouchent, les
deux mis en cause ont été placés sous mandat de dépôt par le
procureur de la République.
TADEMAÏT (TIZI OUZOU)
Un groupe de malfaiteurs démantelé
I KAMEL BOUDJADI
Une bande de malfaiteurs agissant
de manière insolite vient d’être
démantelée par la police dans la ville
de Tademaït. L’opération a été effectuée suite à une plainte déposée par
une dame agressée à l’intérieur de sa
demeure par des individus dont le
chef est son beau-fils. Le jeune, âgé
de 19 ans, répondant aux initiales,
M.N. a, selon le rapport de l’enquête,
guetté la victime, sa belle-mère,
devant chez elle et une fois seule à la
maison, sa compère, D.I, une jeune
fille de 21 ans, se faisant passer pour
un agent de Sonelgaz, s’est introduite
dans la demeure. Une fois à l’intérieur
le groupe composé de deux autres
individus a agressé la victime usant
d’un Tazer avant de subtiliser l’électroménager ainsi qu’une somme d’argent. Présentés au parquet, les quatre
compères ont été mis en détention
préventive. Ils répondront devant le
juge de plusieurs chefs d’inculpation.
En effet, il leur est reproché d’avoir
constitué une association de malfaiteurs en vue de commettre un fait criminel et vol avec violence.
A noter également que le matériel
volé a été retrouvé après l’arrestation
des quatre individus qui ont indiqué le
lieu où ils le déposaient.
K. B.

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