Nouveaux dépistés en Auvergne en 2014 - CHU de Clermont
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Nouveaux dépistés en Auvergne en 2014 - CHU de Clermont
Précisions sur les nouveaux dépistés en Auvergne en 2014 LYDIA CHALOPIN DILEK COBAN, CHRISTINE JACOMET Nombre de nouveaux dépistés en 2014 dans les files actives du CHU des CHG d’Auvergne. Nombre total inclus Clermont Ferrand 29* 18 Le Puy en Velay 5 5 Aurillac 0 0 Vichy 8 2 Moulins 2 2 Montluçon 4 4 Total 48 31 N’ont été inclus que ceux dépistés et suivis d’emblée dans le service des MIT du CHU de Clermont Ferrand et non ceux ayant déménagé après une PEC dans un autre service en France. Caractéristiques socio-démographiques variables modalités n/N % Age Médiane min-max > 50 ans 31 3/30 18-56 10% Sexe Hommes - HSH nés en France - Hétéro nés à l’étranger Femmes - nées en France - nées en Afrique 21/31 14/21 7/21 10/31 4/10 6/10 68% Nationalité Française 21/30 Pays d’origine France Nés à l’étranger Afrique du Nord Afrique Ouest/Est Amérique Centrale Russie Portugal 17/30 13/30 1/30 7/30 2/30 1/30 1/30 Langue Ne parlant pas français 2/31 Situation des migrants récents ( 3 en foyer d’accueil) Situation irrégulière Demandeur d’asile Visa en cours 3/10 2/10 5/10 45% 23% 32% 13% 19% 57% 43% Caractéristiques socio-démographiques Variables modalités n/N % Couverture sociale SS Mutuelle 28 18 90% 58% Activité professionnelle Étudiant Activité professionnelle Sans 4 12 15 13% 39% 48% Vie maritale En couple stable célibataires 17 14 55% 45% Enfants Sans avec 19 12 61% 39% Partenaires en 2014 Sans 1 2-6 10-20 100 4 14 4 4 3 Incarcérations antérieures France Pays d’Origine 1 2 Précarité 17 dont 3 en très grande précarité Sore épices > 30.17 55% Mode de contamination et Vie Sexuelle Variables modalités n/N % Mode de contamination Hétérosexuel Homosexuel Inconnu/tox 17/31 14/31 1/31 55% 45% Chez les homosexuels, FDR de contamination Usage de drogues récréatives Backrooms Sites de rencontre gay Saunas Bars ou clubs sans backroom Lieux de drague extérieurs Rencontres lors de tourisme à l’étranger Départements en France 3 3 6 4 6 2 2 63,69,42, 87,03 Personnes à l’origine de la Partenaire stable contamination * Partenaire occasionnel Inconnu A l’étranger Dates possibles de contamination 10 8 8 10 2003-2004 2 2008-2013 4 45% 2013 8 2014 12 39% * Aucun partenaire connu pour être infecté par le VIH au moment de la contamination. Plusieurs réponses possibles Diagnostic de l’infection VIH Variables modalités n/N % Origine de la prescription MG libéral MG CADA MG centre de Santé CPAM TROD communautaire CIDDIST/CDAG Urgentiste Dermatologue Hématologue Endocrinologue ORL Gynécologue Mal Inf 13/28 1/28 1/28 1/28 1/28 1 1 1 1 1 2 3 Demande de dépistage Par le patient Par le médecin 11/28 17/28 39% 61% Laboratoire à l’origine de la sérologie Hospitalier Laboratoire de ville 12 16 43% 57% 53% MG 3.5% 3.5% 10/28 hospitaliers 35% Clinique Variables Modalités n/N Motif de dépistage Sd de primo-infection virale Signes en rapport avec l’évolution de l’infection Infection cutanée IST Bilan biologique perturbé Nouveau partenaire grossesse Primoinfection ou infection du conjoint Systématiquement au CADA Prises de risques > 6mois Prises de risque < 6mois 6 8 1 1 1 1 1 2 1 7 8 Stade de l’infection VIH Primoinfection asymptomatique Stade B Stade SIDA** ( PCP 1, lymphome2, histoplasmose 1) 8* 12 4 4 coinfections VHC VHB Syphilis gonococcie 2*** 1 6 1 *7/8 HSH ** 2 françaises, 2 Africaines % 55% 16% 28% 44% 14% 14% ***2 anciennement incarcérés ATCDs Variables modaltés Nb ATCDS de cs médicales en rapport avec l’évolution de l’infection VIH ou IST* MG Gynécologiques ORL urgences 18 5 1 2 Motifs de consultation dans les 3 dernières années -Fatigue, fievre, Sd grippal -Eruption, acnée, 2 zona -Angines, mycoses, chir amygdales -Écoulement urétral, gg inguinaux, IST ( chlamydia, syphilis, épidydimite, urétrite) -Condylomes, conisation -Dyspnée -PF, neuropathie - Stérilité, désir de grossesse * non concernés les 8 patients présentant une PI % Biologie Variables modalités n/N % Génotypage Génotype B A CRF02AG CRF02AE F 9 3 5 1 1 47% profil Séroconversion 8 28% Sérologies antérieures Entre 2001 et 2014 24 CD4 < 200 Entre 200 350 Enter 350 et 500 > 500 7/26 2/26 4/26 13/26 Charge virale < 10 000 10 000-100 000 > 100 000 4 6 15 27% 7% 16% 50% Conclusion 1 • Dépistage régulier pour les populations où la prévalence est élevée: - HSH, personnes hétérosexuelles à partenaires multiples, personnes en situation de prostitution - usagers de drogues injectables - personnes originaires des DOM, d’Afrique sub-saharienne - populations en situation précaire - entourage familial d’une personne séropositive En Auvergne: - 14/21 (66%) hommes infectés en 2014 sont HSH - les autres hommes sont migrants mais pas seulement d’Afrique - 60% des femmes sont nées en Afrique, - 1 dépistage « systématique » mais en situation précaire, chez un migrant au CADA - 2 découvertes à l’occasion du dépistage du conjoint Conclusion 2 • Dépistage à proposer systématiquement dans certaines circonstances: - suspicion ou diagnostic IST, hépatite B ou C - suspicion ou diagnostic tuberculose - 1ère contraception, projet de grossesse, grossesse, IVG - détention, incarcération • En Auvergne • IST fréquentes ( syphilis+++) : beaucoup de dépistages tardifs avec IST récurrentes ou conduites à risques ayant conduit au VIH : quelles mises en place de prévention? • un dépistage car projet de grossesse et un car grossesse en cours • 3 dépistés ayant été incarcérés ( dépistage précoce en prison?) Conclusion 3 • Dépistage sur la base de données cliniques ou biologiques: syndrome pseudo-grippal, thrombopénie, cancers, tuberculose, zona, pneumopathie, infections herpétiques récurrentes, amaigrissement et/ou fièvre prolongée inexpliquée, etc En Auvergne -8 dépistages au stade de primoinfection : 28% c’est bien - et 13 ayant des CD4> 500 soit 50% +++++ c’est bien - 9 dépistages tardifs ( CD4< 350 dont 4 SIDA) : c’est trop tardif - 3 femmes françaises dont 2 SIDA / 4 - 3 africaines dont 2 SIDA /6 - 3 HSH français - Trop de signes en rapport avec l’évolution de l’infection dans les 3 ans précédents 12 chez ceux qui sont dépistés tardivement, avec consultations médicales !. Conclusion 4 • Continuer les formations +++ sur le dépistage sur tout le territoire • MG • Spécialistes • pharmaciens • Vente des autotests en pharmacie en septembre 2015 • Deuxième formation en Auvergne le 24 juin 2014.