le train sifflera trois fois - Association des Cinémas du Centre

Transcription

le train sifflera trois fois - Association des Cinémas du Centre
Bourges/MCB : jeudi 17/04 à 15h, vendredi 18 à 17h
et dimanche 20 à 19h
Bourgueil/Amical : mercredi 2/04 à 20h30
Chartres/Enfants du Paradis : jeudi 17/04 à 20h
Châteaudun/Dunois : mardi 15/04 à 20h15
Château-Renard/Vox : vendredi 9/05 à 20h30
Château-Renault/Balzac : mardi 8/04 à 20h30
Issoudun/Elysées : jeudi 10/04 à 20h30
Langeais/Espace J.-H. Anglade : mardi 8/04 à 20h30
Le Blanc/Studio République : vendredi 4/04 à 21h
Montargis/AlTiCiné : jeudi 10/04 à 20h30, vendredi 11 à 14h,
dimanche 13 à 20h30 et mardi 15 à 14h
Montrichard/Régent : jeudi 17/04 à 17h30 et 21h
Orléans/Carmes : semaine du 9/04
St Aignan/Petit Casino : jeudi 24/04 à 21h
Ste Maure de Touraine/Salle P. Leconte : lundi 7/04 à 20h30
Selles sur Cher/Studio : samedi 26/04 à 18h
Gary Cooper, Lloyd Bridgesn,
Kati Jurado, Grace Kelly
Oscar du meilleur acteur,
1953, États-Unis, 1952, 1h25
Ciné Culte – Saison 2013/2014
Octobre 2013 – Les Visiteurs du soir de Marcel Carné
Novembre 2013 – Le Joli mai de Chris Marker
Janvier 2014 – Larmes de joie de Mario Monicelli
Février 2014 – Barry Lyndon de Stanley Kubrick
Mars 2014 – Mort d’un cycliste de Juan Antonio Bardem
Avril 2014 – Le Train sifflera 3 fois de Fred Zinnemann
Mai 2014 – Boulevard du crépuscule de Billy Wilder
Ciné Culte est une programmation de films de patrimoine qui ont marqué le public et les critiques
lors de leur sortie. C’est l’occasion de découvrir ou revoir sur grand écran des films qui font partie de
l’histoire du cinéma. Les films étrangers sont présentés en version originale sous-titrée.
Ciné Culte vous est proposé par :
L’Association des Cinémas du Centre est une association régionale de salles de cinéma indépendantes :
www.cinemasducentre.asso.fr
Fred Zinnemann
LE TRAIN
SIFFLERA
TROIS FOIS
High Noon – version restaurée
ciné culte
avril 2014
« Ce classique multi oscarisé du western fut écrit par
Carl Foreman, scénariste de gauche et, à ce titre, victime du maccarthysme à Hollywood au début des
années 1950. L’allégorie du Train sifflera trois fois est
claire : derrière la couardise des habitants de Hadleyville, c’est la passivité des Américains face à la chasse
aux sorcières que stigmatise Foreman. Mais si ce film
impressionne toujours aujourd’hui, il le doit surtout à
son efficacité dramatique. Le suspense est créé par
un récit en temps réel et alimenté en permanence par
les gros plans d’horloge : l’angoisse augmente au fil
des minutes et, avec elle, la détresse du shérif abandonné de tous. Un ample mouvement d’appareil en
contre-plongée souligne la solitude désabusée de Will
Kane (l’immense Gary Cooper) dans la grande rue désertée avant le règlement de compte final.
Dernière qualité, pas si courante dans un western :
de beaux personnages féminins, subtilement écrits,
avec Grace Kelly en épouse quakeresse tiraillée entre
sa non-violence et la fidélité à son mari et Katy Jurado en « commerçante » (entendre « prostituée ») trop
consciente de l’hypocrisie des hommes. »
Télérama
Alors qu’il s’apprête à démissionner de ses fonctions de shérif pour
se marier, Will Kane apprend qu’un bandit, condamné autrefois
par ses soins, arrive par le train pour se venger.
Will renonce à son voyage de noces et tente de réunir quelques
hommes pour braver Miller et sa bande. Mais peu à peu, il est
abandonné de tous...
Fred Zinnemann naît à Vienne dans l’ancien Empire
austro-hongrois, au sein d’une famille juive. Après
avoir suivi des études de droit et de violon, Fred Zinnemann part étudier le métier d’opérateur à Paris
(à l’École de la rue de Vaugirard, devenue l’École
nationale Louis-Lumière) puis à Berlin. Il part pour
Hollywood en 1929 et réalise huit ans plus tard son
premier film au Mexique : Les Révoltés d’Alvarado. Zinnemann a obtenu l’Oscar du meilleur réalisateur et du
meilleur film à deux reprises : en 1954 pour Tant qu’il
y aura des hommes puis en 1967 pour Un homme pour
l’éternité, biographie filmée de Thomas More.
Il réalise en 1952 ce qui est considéré désormais
comme un chef-d’œuvre du western : Le train sifflera
trois fois.
Son cinéma traite des révoltes intimes et politiques,
des valeurs héroïques et du refus des compromis se
voulant ainsi une réflexion sur la dignité humaine.
“ UN MARIAGE,UN SHÉRIF
QU’ON ABANDONNE ET SON
DUEL SOLITAIRE DEVANT
UNE BANDE DE TRUANDS.
UN WESTERN QUI A L’INTENSITÉ D’UNE TRAGÉDIE. ”
« Le fait de réaliser en 1951 une œuvre à la gloire du
courage, opposant la détermination d’un homme honnête et intransigeant à la lâcheté collective d’une petite ville, était une entreprise salutaire et, soixante ans
après, le film a conservé la même puissance. Il faut
avoir vu Gary Cooper, admirable, parcourir Hadleyville à la recherche d’une aide, déçu par ses anciens
amis qui ne lui pardonnent pas de leur donner, par
son attitude, mauvaise conscience, et transformant ce
règlement de comptes en une catharsis générale.
Souvent victime de sa notoriété, High noon demeure
un film passionnant. La première originalité du film
est de faire coïncider le temps de l’intrigue avec le
temps réel… C’est avec une vigueur exemplaire que
Fred Zinneman crée un suspense éprouvant en jouant,
minute par minute, sur l’inéluctabilité du temps.…C’est
sec, fort, implacable, impeccable. Les images sont tout
aussi nettes, pures, dures.…
Cette balade de la solitude est aussi, au-delà des figures imposées du western, une troublante allégorie
sur une Amérique qui a peur et qui est prête à toutes
les formes de lâcheté. »
P. Brion, Le Western, Ed. La Martinière

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