Programme du Festival Aux couleurs de l`Afrique nov. 2005

9h30
Sam 26 nov 2005
à la boutique du commerce équitable
52 rue de la madeleine
Rencontre et signature avec Jean Louis SAGOT DUVAUROUX
on ne naît pas noir on le devient
L’identité des Jeunes Noirs de France, elle non plus n’a rien
d’immédiat. Elle est une construction culturelle traversée de
confusions où se mêlent idéologie de la race, mémoires douloureuses
ou mutilées, racisme réel ou fantasmé, bonnes ou moins bonnes intentions de
la société « blanche ». Quels regards, les enfants français de parents africains
portent-ils sur la France, sur le « bled », sur la culture de leurs parents, sur
eux-mêmes.
Jean-Louis SAGOT DUVAUROUX, dans son livre, nourrit ce débat de son
expérience personnelle et professionnelle : très impliqué dans la vie artistique
du Mali, il s’est marié dans ce pays. Son fils a la double nationalité. Il a
également mené de nombreuses actions éducatives en banlieue parisienne.
15h30
médiathèque de ST JEAN 50, rue des Métiers
« Au pays des passerelles »
film réalisé par Olivier Lamine
avec le soutien du Fons d’Action Sociale – FAS CNS – PROCIREP, Ville d’EVRY,
Association « Génération Femmes »
co-organisation LIGUE des DROITS DE L’HOMME – ASCAO - ADELE
Wassila, Oumou, Angèle, Aïssata et Mame Drame habitent dans la banlieue
sud de Paris. Elles travaillent dans le milieu associatif et aident les derniers
arrivés à construire de nouveaux repères. Elles tissent des liens ou en resserrent
d’autres plus anciens
De nombreuses femmes vivant à BEAUVAIS se retrouveront dans ces portraits
de femmes.
En effet, ce film documentaire est un voyage dans les réseaux urbains et
associatifs. Il se propose, à travers ces personnages aux destins croisés, de
pénétrer dans la trame étonnante de la vie associative africaine d’aujourd’hui.
ECHANGE APRES LE FILM «débat avec Sagot Duvauroux»
A ‘issue du débat , ADELE proposera un pot préparé par l’atelier cuisine
regroupant des habitantes du quartier, dans le cadre du secteur famille de
l’association de gestion du centre social du quartier Saint Jean, les activités
développées dans ce secteur sont :
> Un Point Info Famille
entrée libre
> La médiation socio-culturelle et familiale
> Les animations collectives familles :
des sorties familiales, des groupes de parole, des ateliers.
Sam 26 nov 2005, 21h
Sam 12 au sam 26 nov 2005
à l’Ouvre boite
Littérature africaine
Daby TOURE (Mauritanie)
Babacar TRAORE (Mali)
A
S
C
A
Daby Touré, mauritanien, est un polyinstrumentiste surdoué (il
chante, joue de la guitare, de la basse, de la batterie et des
percussions). Issu d’une famille de musiciens, (son père n’est
autre que Seta Touré, « frère aîné et chanteur « des Touré
Kunda), il fonde Touré-Touré en 1992 et se produit un peu
partout, entouré par les meilleurs musiciens de la scène
world. En 2002, Daby décide de tenter l’aventure en solo,
mettant ainsi en valeur ses talents de mélodiste, une grande
simplicité des arrangements et un chant tout en finesse. En
2004, une nouvelle carrière commence pour lui. Peter Gabriel
le choisit pour la première partie de son « European tour » et
il sort « Diam », son dernier album. Sur des mélodies pures et
abouties, aux sonorités nouvelles, le prodige chante en soniké,
wolof ou pular, la vie de son peuple et celle du monde.
Kar Kar est de loin le plus culte des guitaristes maliens. Son Mali Twist a
accompagné les années folles post-indépendance, avant qu’il ne s’éclipse vingt
ans durant. Il était le Chuck Berry, l’Elvis Presley malien, mais, sa musique étant
diffusée uniquement à la radio, il n’avait pas l’argent d’un paquet de cigarettes
en poche. Boubacar Traoré est un de ces hommes solides qui reflètent l’histoire
d’un pays, les espoirs et les désespoirs d’un peuple. Il en tire la matière d’un
blues saisissant de tristesse apaisée, révélant une voix puissante et un jeu de
guitare suave et fluide.
http://realworldrecords.com/dabytoure
http://mali-music.com/Cat/CatK/KarKar.htm
ASSOCIATIONS ADHERENTES AU COLLECTIF AFRIQUE
ADELE
BEAUVAIS
Association développement local de Saint Jean
ASCA
BEAUVAIS
Association Culturelle Argentine Scène musicale Ouvre-boite ,
cinéma Agnès Varda, le LABO Espace Culturel multimédia
Présentation d’ouvrages de jeunesse, de cuisine, d’arts plastiques, de photos,
d’ethnographie, de romans et d’essais….
ASCAO
BEAUVAIS
Association socio-culturelle des Africains de l’Oise, médiation,
accueil, accompagnement, animations
Animation musicale samedi 12 après midi
ASFA
BEAUVAIS
Association Solidarité Franco-Algérienne, médiation,
accompagnement, animations, échanges
AVIPA
CREVECOEUR LE GRAND
Amour, Vie, Partage. Projet de développement au Bénin
CADF
NOAILLES
Compagnons au delà des frontières,
aider au développement « maîtrise de l’eau »…. Au Mali
CAMELEON
BEAUVAIS
Contribuer au développement des échanges entre l’Oise et le Niger
UNIVERS DU LIVRE Rue Saint Pierre BEAUVAIS
EN MARGE DU FESTIVAL
Soirée débat
la dette des pays
sous-développés
Mardi 8 novembre 2005 : 20h30
en présence du réalisateur
en partenariat avec l’association « Commerce Équitable
Solidarité Nord-Sud
DJOUROU, Une corde à ton cou
Film documentaire de Oliver ZUCHUAT (France, 2004) 1h04
« Qui paye ses dettes s’enrichit » dit le proverbe ou « je te donne tu me
dois »
En bambara, djourou signifie «dette» mais aussi «corde au cou». Dans
la crise de la dette extérieure qui étrangle le Mali, qui tient la corde et
pourquoi ne la lâche-t-il pas ?
Dans ce documentaire sobre et passionnant, Olivier Zuchuat dénonce la
spirale des dettes des pays sous-développés à partir de l’exemple du Mali,
premier producteur de coton d’Afrique de l’Ouest.
F E S T I V A L
DIAKA D’ARRE SAINT JUST EN CHAUSSEE
Echanges avec le MALI
LIGUE DES DROITS DE L’HOMME
BEAUVAIS
SOLIDARITE MIGRANTS
BEAUVAIS
Collectif d’aide aux sans papiers
WOTORONI
VALDAMPIERRE
Faire connaître la culture africaine aujourd’hui,
expositions de jouets fabriqués par des enfants africain
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l’Afriq
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MEMBRES ASSOCIES au projet
CIDF
BEAUVAIS
Centre d’Information des Droits des Femmes
CAP SUD EMERGENCE
MERU
Développement de projets au Cameroun
Commerce Equitable Solidarité Nord-Sud BEAUVAIS
du 12 au 26 Novembre 2005
tarif 13¤, réduit 11,50¤, adhérent 10¤
A
S
C
A
B E A U V A I S
Édito
Nouvelle édition du festival
« Aux couleurs de l’Afrique »,
avec pour thème cette année
LA SOLIDARITÉ.
Partant du constat que dans le grand
Beauvaisis, environ une trentaine
d’associations menaient des actions en lien
avec l’Afrique, il a été décidé d’éditer un
annuaire, permettant une valorisation et une
mutualisation de ces actions.
Réfléchir à quelle solidarité avec
l’Afrique, se fera lors des RENCONTRES
DÉPARTEMENTALES DE LA SOLIDARITÉ
INTERNATIONALE organisées en partenariat
avec la Ligue de l’Enseignement 60.
D’autres débats sont également au programme :
le droit d’asile, l’excision, l’identité des jeunes
français noirs.
Des responsables de l’Union Nationale des
Femmes Algériennes de Zéralda seront
présentes dans le cadre de l’échange en
construction entre Zéralda et Beauvais et
présenteront leur travail au cours de la soirée
Couscous en Musique.
Le cinéma, la littérature à l’Univers du Livre, la
gastronomie, sans oublier bien évidemment la
musique de Daby TOURÉ et Babacar TRAORÉ à
l’Ouvre Boîte, complètent ce programme.
BON FESTIVAL À TOUS.
Sam12 Nov 2005, 14h – 21h
GALERIE NATIONALE DE LA TAPISSERIE Rue Saint Pierre
Les rencontres de la solidarité
Internationale dans l’Oise
Co organisation Ligue de l’Enseignement 60 & Collectif AFRIQUE
Présentation de l’annuaire des associations,
une trentaine, menant des actions de solidarité avec l’Afrique dans le
grand Beauvaisis, réalisé par le Collectif.
Exposition, stands de présentation des associations du Collectif
Exposition « Partir » sur le thème de l’engagement des jeunes ;
3 tables rondes :
I) Interculturalité et médiation culturelle
– témoignage ASCAO – CIMSS
II) Développement et micro-projet, financement,
témoignage AVIPA
III) Les échanges internationaux,
témoignage CAMELEON,
personne ressource Céline GAPENNE (Ligue de l’Enseignement)
18h Débat
Quelles solidarités avec l’Afrique, pour quel
développement ?
Francis ARZALIER
“ Le conflit des grands lacs (Ruanda, Congo... ), des pays victimes
de leurs richesses!”.
Emmanuel N’BOMA,
Abdoul N’Diaye Président de l’Association « La Caurie » Sénégal
Francis ARZALIER est docteur en histoire, professeur retraité de l’IUFM de Beauvais.
Il est responsable de la revue “Aujourd’hui l’AFRIQUE” et auteur de “Mondialisation et identités, le paradoxe meurtrier du XXIe siècle” aux éditions Le temps des
cerises.
Emmanuel N’BOMA est réfugié en France depuis mai 2005. Il a dû fuir son pays,
la République Démocratique du CONGO, pour avoir travaillé à la protection et à
l’éducation des enfants de la rue de Kinshasa que les miliciens enrôlent comme
“enfants-soldats”.
Mar 15 nov 2005, 19 h30
soirée- débat
à la Maison de quartier Soie Vauban
LE DROIT D’ASILE
EN QUESTION
à l’initiative de « Solidarité Migrants »
Le droit d’asile est un droit fondamental, le dernier qu’il reste quand on a
tout perdu. La France a pourtant entrepris de rompre avec ses traditions
d’ouverture et d’accueil. Tout est fait, par des pratiques et des lois de
plus en plus restrictives, pour que notre pays refuse sa protection à
ceux-là qui ont dû fuir, les contraint à la clandestinité et la misère
ou pire même les expulse massivement.
Le droit d’asile serait une part de « l’immigration subie » que
l’on souhaite éliminer pour « une immigration choisie » vue à
l’aune de nos seuls intérêts économiques.
Ne nous y trompons pas en effet, l’instauration de quotas n’a
pas d’autre objectif.
Laisserons-nous notre pays perdre ainsi son âme ?
Après la projection de 2 films:
- « La guerre en République Démocratique du CONGO:
le plus grand drame humanitaire depuis la seconde guerre mondiale »
réalisé par le réseau CARITAS.
- « Ces jours d’exil » : les demandeurs d’asile, qui sont-ils ?
D’où viennent-ils ? Où vivent-ils ?...
Nous pourrons débattre avec Monsieur Pierre HENRY,
Directeur général national de l’Association FRANCE TERRE D’ASILE.
Vous pourrez aussi rencontrer plusieurs réfugiés demeurant dans l’Oise.
entrée libre
Ven 18 nov 2005, 19 h
A l’espace Argentine Rue du Morvan
organisé par
l’Association de Solidarité
Franco-Algérienne
COUSCOUS
EN MUSIQUE
Autour d’un couscous l’ASFA propose d’entendre les
compositions du chanteur BOUTAÏBA , d’apprécier les
réalisations de vêtements faites par l’association Union
Nationale des Femmes Algériennes (UNFA) de Zéralda.
Pendant 10 ans, Boutaïba SGHIR a porté sur toutes les scènes et
dans tous les cabarets d’Algérie une musique qui, si elle est célèbre
aujourd’hui, le RAI, n’avait à l’époque que très exceptionnellement
franchie les frontières nationales. Aujourd’hui KHALED et d’autres considèrent
Boutaïba comme le père de ce style qu’à l’époque on appelait encore « l’oranais ».
Après des années glorieuses et plus de cinquante enregistrements, Boutaïba vit
dans le quartier Argentine et continue de chanter et de se produire sur scène.
En juin dernier, un groupe d’une quinzaine de Beauvaisiens s’est rendu à Zéralda
en Algérie à l’invitation de l’association UNFA de Zéralda. Cette association
mène sur la base du bénévolat un travail d’insertion sociale et de formation
professionnelle en direction de femmes en situation fragile. Les domaines
d’activités sont principalement la coiffure et la couture.
Le Collectif Afrique et l’ASFA ont souhaité, en échange, recevoir quelques
responsables de l’UNFA, et leur offrir un cadre pour présenter les créations de
vêtements réalisées lors de leurs activités.
La délégation beauvaisienne, les responsables
de l’UNFA de Zéralda recevant la
secrétaire nationale de l’UNFA
Tarif : 12¤
sur réservation
au 03 44 05 42 88
Lun 21 nov 2005
Cinéma Agnès Varda
MOOLAADE
13h45 pour les
scolaires
18h30
tout public
Co-réalisation CIDF – ASCAO Cinéma Agnès Varda
Drame de Sembene OUSMANE
Sénégal 2004 1h57
Prix un certain regard 2004
Elles fuient terrifiées, cherchant
de l’aide. Quatre fillettes
d’un village africain vont être
excisées et il faut les sauver.
Les petites trouvent refuge chez
Collé, une femme qui a refusé
que sa fille soit excisée. Devant
le portail en terre sèche qui
mène à sa case, elle tend un
fil aussi rassurant qu’une muraille infranchissable, car
il est le symbole du « moolaadé », droit d’asile que nul
n’ose contester…
13h45 séance scolaire et tout public en présence de
Koudy N’DIAYE – infirmière auteur d’une étude sur
les mutilations sexuelles.
18h30 séance suivie d’un débat en présence de
Sabrine AL RASSACE, membre d’Amnesty
International
Restauration sur place
Tarif :
normal 5.5¤ / réduit 4.5¤ / - de 15 ans 2.3¤