picchu REY - Réseau Entreprendre Yvelines

Transcription

picchu REY - Réseau Entreprendre Yvelines
PROJET TAXI POUSSEUR FLUVIAL
« BOAT EXPRESS »
Introduction
Le projet de Fabien BLANCHET est la création d’une entreprise de service fluvial de
déplacement de péniches d’habitation et de barges professionnelles, grâce à un « micro –
pousseur » ou TAXI POUSSEUR.
1-LE PORTEUR DE PROJET
Fabien BLANCHET, 42 ans, breton, est un professionnel du BTP, dessinateur projeteur de formation.
Issu d’une famille ouvrière de 7 enfants, il a commencé à travailler à 18 ans. Très énergique, sportif,
très habile de ses mains (il a consacré 5000 h de travail en 5 ans pour restaurer la péniche de 200m²
dans laquelle il habite avec sa famille.)
Homme de terrain très opérationnel, il présente aussi des points faibles :
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peu de goût et de compétences pour la Finance, pas d’examen critique des productions de
l’Expert Comptable qui établit les prévisions. Mais : il gère bien ses relations bancaires, puis
qu’il obtient les financements. !! Son profil d’ « honnête homme » inspire confiance.
mentalité d’ « artisan », travailleur acharné solitaire sans « grosse tête », mais peu préparé
au management d’équipe et à la délégation.
Toutefois, il semble sincèrement ouvert à l’assistance de REY, et il sera accompagné avec profit.
Il a pour moi le profil adéquat au Réseau.
Actuellement, FB anime EIFB (Energie Industrielle et Fluide Bâtiment), entreprise unipersonnelle
créée en 1997 .Apres une phase de développement avec des grands comptes grâce à son client
historique AXIMA, FB a réduit la voilure travaille seul, et réalise 100K€ de CA., pour un résultat de 15
K€ en 2012, après rémunération de FB, en ligne avec 2011.
Par la suite, EIFB deviendra le holding des 2 sociétés opérationnelles BOAT EXPRESS et BOAT
ENTREPRISES (cf. infra.)
2-LE PROJET : construction et exploitation d’un taxi – pousseur.
A l’origine de la réflexion de FB, les 2 projets, dock flottant et pousseur, ne faisaient qu’un.
Mais devant l’ampleur de l’investissement, FB a scindé le projet en 2. : D’abord le dock, ensuite le
pousseur.
Il avait envisagé ainsi de sous-traiter le poussage. Il a décidé d’investir dans le pousseur en raison
d’éléments de marché incitatifs.
- Sous-traitance poussage trop chère
- Perspectives d’activité externe pour un pousseur intégré.
C’est pourquoi FB développe le projet PICCHU pour construire son propre pousseur.
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L’environnement marché semble favorable :
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La sous-traitance poussage est chère car les bateaux sont inadaptés au poussage léger sur de
courtes distances.
La progression du marché raréfie les pousseurs (aucun construit depuis 15 ans en région
parisienne).
La demande de fret fluvial augmente sous la pression des arguments écologiques et
économiques conjugués (+12% en 2012). Le transport fluvial, intégré au transport
multimodal, est une alternative au transport routier (une péniche Freycinet remplace 14
semi-remorques).cette évolution de marché est voulue par les politiques et soutenue par
VNF (Voies Navigables de France) et l’Europe dans le projet WATERTRUCK.
Sur le marché parisien de BOAT EXPRESS, la situation semble propice au projet
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L’offre actuelle de pousseurs est constituée de micros entreprises familiales habitant sur leur
bateau, et d’une seule société importante, la SEMEX.
Le pousseur conçu par FB est nouveau : par son format léger de, sans cabine d’habitation, sa
motorisation réduite (300cv), destinée à pousser le dock flottant.
Le pousseur pourra cependant manœuvrer des péniches « FREYCINET » jusqu’à à 300
tonnes, et tous types de barges, avec 2 hommes d’équipage.
Le marché visé par Boat Express semble accessible :
Le marché du taxi pousseur sera triple :
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Le marché des particuliers propriétaires de péniches d’habitation (1200 bateaux),
tenus par la loi à un carénage peinture tous les 10 ans. le taxi pousseur déplacera le
dock flottant de BOAT ENTERPRISE (forfait de 100 K€ par an) et les péniches clientes
de Boat Enterprise (1200 à 3000€ par mouvement). par prudence, ces facturations
accessoires ne sont pas comptabilisées dans le BP.
Dans l’activité de BOAT ENTERPRISE, le recours à la sous-traitance fait partie du
modèle, mais elle est rapatriée par le biais de BOAT EXPRESS.
Par un bon positionnement prix et les avantages du Dock flottant, FB ambitionne de
prendre les 35 bateaux par an (30% du marché).La concurrence, équipée pour du
gros poussage longue distance, est mal positionnée pour ce marché de niche.
Le succès de B EXPRESS est étroitement dépendant du succès de B ENTERPRISE.
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Le marché du transport de marchandises B to B
Comme on l’a vu plus haut, le marché croit avec le développement du transport
multimodal, mais surtout il se transforme. Les gros pousseurs actuellement en
service vont pousser des convois plus gros, double ou triple parfois, mais l’utilisation
des écluses et des voies navigables à petit gabarit génère des besoins en petites
barges et petits pousseurs.
B EXPRESS se positionne ainsi sur un quasi nouveau marché, qu’il est difficile de
chiffrer pour B EXPRESS.
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La sous- traitance
FB négocie actuellement un contrat avec LMPS, transporteur fluvial, qui construit 4
barges de petit gabarit (pour passer les écluses), dans le droit fil du développement
du multimodal.
Etat d’avancement du projet :
Les études sont réalisées, mais il faut trouver les financements. La BNP a donné par mail un « accord
de principe »….
Elément incontournable, pour prétendre à une subvention Européenne, « Boat Express » doit
remplir 2 conditions :
-être agréée comme transporteur fluvial, avec un numéro SIRET spécial attribué par le CMBA (Centre
Maritime de la Batellerie Française).
L’attribution de ce numéro est subordonnée à la détention d’une ACP (attestation de Capacité
Professionnelle) que ne possède pas encore HB. Le problème de l’ACP est résolu par l’association de
FB avec un titulaire d’une ACT, équivalente à l’ACP, son associé F Herrera
- présenter un caractère innovant.
Le caractère innovant du pousseur réside dans sa conception « légère, « sa carène étudiée
pour favoriser l’écoulement des filets d’eau entre le pousseur et le « poussé », son tablier
ajustable.
L’attribution de la subvention semble être en bonne voie d’après FB.
Les éléments financiers
Le CA de la première année de 100 K€ résulte du contrat passé avec B ENTERPRISE, et il est proche du
point mort.
La seconde année repose sur un accroissement de CA de 150 K€. La conclusion du contrat avec LMDS
crédibiliserait cette hypothèse.
Les hypothèses de CA pour les années ultérieures sont très raisonnables, avec de faibles
augmentations. Toutefois, le prévisionnel n’inclut pas de rémunération du dirigeant, ce qui supprime
tout marge d’ajustement.
Le plan de financement est cohérent dès la première année grâce au crédit- bail. Le BFR est faible,
compte tenu de l’absence de stock, et malgré l’absence de crédit fournisseur.
Le crédit client est comptabilisé pour 90 jours. La sécurité de 20 KE couvre la CAF de 17K€. Il n’y a pas
d’incertitude sur le financement des lors que l ‘activité prévue dans le BP sera là.
Les perspectives de développement
Si le marché confirme sa probable progression, FB aura un coup d’avance grâce à sa position de
précurseur.
L’accompagnement de RESEAU ENTREPRENDRE est indispensable pour conforter la gestion.
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