Relevé de conclusion

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Relevé de conclusion
Coordination de l’Accompagnement
en SoinS Palliatifs Angevine
22/05/2014
ATELIER DE SOINS PALLIATIFS
14h30-16h30
Thématique : « Aromathérapie et toucher relaxant »
ANGERS
INTERVENANTS
Equipe de l’Hôpital Saint Nicolas – Angers
Dr. Hanane BESSELIEVRE
Mme Isabelle MARTIN, Pharmacienne
Mme Céline LEPELTIER, Aide-soignante
Mme Colette CAILLEAU, IDE de nuit
Equipe de l’Unité de Soins Palliatifs du Centre Hospitalier Universitaire – Angers
Dr. Aude PIGNON
Mme Josette HINGE, Aide-soignante
Nombre de participants : 27
Rédacteur : Mme Christelle FOIN
Pièces jointes
THEMES
Brochure
Diaporamas
RELEVE DE CONCLUSION
Contexte
Volonté de l’Agence Régionale de Santé des Pays de la Loire de développer les soins
palliatifs en Maine et Loire, en lien avec les 4 équipes Mobiles de Soins Palliatifs
(Angers, Cholet, Doué la Fontaine, Saumur).
Dépôt des statuts de l’Association en 2009.
Missions de l’Association
1.
•
•
Présentation de
l’Association
CASSPA 49 (C.FOIN)
Promouvoir la démarche palliative dans le Maine et Loire
Permettre une meilleure articulation entre les différents acteurs du système de santé
en lien avec les 4 EMSP (Acteurs concernés : établissements du secteur sanitaire, du social et
du médico-social, professions libérales, associations d’usagers, tout professionnel investi dans
la démarche palliative)
•
Sensibiliser le public et les professionnels.
L’un des outils utilisés : ateliers de soins palliatifs. Il s’agit d’ateliers permettant des échanges
d’expérience autour d’une thématique entre professionnels de santé de profils différents
(praticiens, IDE, aides-soignantes, psychologues, kinésithérapeutes….).
Autre projet : création d’un site internet (fin 2014). Objectif : être un lieu d’informations et de
ressources pour les professionnels de santé, quel que soit leur lieu d’exercice.
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Naissance du projet « Aromathérapie » à l’Hôpital Saint Nicolas :
Proposition d’un cadre de santé de l’Hôpital qui avait vécu l’expérience de
l’aromathérapie, approche complémentaire non médicamenteuse, dans un autre
établissement de santé.
Eléments facilitateurs à la mise en place du projet « aromathérapie »
Projet porté par le Comité de Lutte Contre la Douleur (CLUD) de l’hôpital
Adhésion au projet de l’ensemble des professionnels de l’établissement (direction,
médecins, cadres, infirmières, aides-soignantes…) = réflexion pluridisciplinaire et
collégiale
Dépôt d’un dossier auprès de la Fondation de France dans le cadre d’un appel à
projets. Résultats : avis favorable de la Fondation – obtention d’un financement qui
a permis la formation de plusieurs professionnels et l’achat de diffuseurs avec
programmateur, et possibilité de diffuser une musique de fond.
Il est à relever également la consultation d’experts en ce domaine (recueil d’avis …)
et recherche d’expériences similaires dans la région.
2.
Expérience de
l’Equipe de l’Hôpital
Saint Nicolas
(Dr. BESSELIEVRE,
Mme MARTIN, Mme
LEPELTIER, Mme
CAILLEAU - cf.
Diaporama)
Objectifs recherchés :
Dans un 1er temps (axe 1) : lutter contre les mauvaises odeurs, notamment pour les
visiteurs et les soignants.
Dans un 2ème temps (axe 2) : favoriser le soulagement de l’anxiété via le toucher
relaxant (Huile végétale + HE).
Dans un 3ème temps (axe 3) : utiliser l’aromathérapie à but thérapeutique (projet en
cours)
Axe 1. Utilisation de l’aromathérapie par diffusion
Lancement, en 2 temps, de 2 enquêtes auprès des résidents, visiteurs et soignants.
1ère enquête sur l’installation de diffuseurs pour lutter contre les odeurs dans les lieux
communs
2ème enquête sur les effets des huiles essentielles contre les odeurs.
Résultats : tous favorables à l’installation de diffuseurs d’huiles essentielles.
Lieux d’installation des diffuseurs :
dans les lieux communs
dans les chambres des résidents sous réserve de leur accord
Choix des huiles essentielles en lien avec la pharmacie (cf. diaporama : résumé des
caractéristiques des HE utilisées à Saint Nicolas).
HE utilisées : Litsée citronnée et orange douce
Constats d’effets secondaires provoqués par l’HE « Litsée citronnée » très efficace
contre les mauvaises odeurs : quelques entêtements, céphalées, nausées.
Conclusion : dosage doit être adapté – test d’allergie préalable – importance du choix
du fournisseur d’HE.
Axe 2. Utilisation de l’aromathérapie par le toucher
Lancement d’une étude auprès de 25 résidents pendant 2 mois (1 séance
hebdomadaire).
Partie du corps relaxée : mains du résident volontaire. Durée du massage : entre 15
et 20 mm. Chaque séance est suivie d’une évaluation par le soignant.
Résultats : constat d’une diminution de l’anxiété et des troubles du sommeil pour les
résidents. Outil complémentaire aux traitements pour les soignants.
Résultats des études publiés dans la revue soins gérontologique.
Axe 3. Utilisation de l’aromathérapie à but thérapeutique
Choix de l’HE : lavande fine pour anxiété et trouble du sommeil.
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Retour d’expériences sur le toucher relaxant par Céline LEPELTIER, Aide-soignante, et
Colette CAILLEAU, IDE de nuit:
Le jour :
Intégration du massage dans les soins d’hygiène (dos et cheveux) à mains nues pour
favoriser le bien-être du résident, sous réserve de son accord.
Proposition, une fois par mois, en tout début d’après-midi d’un massage des mains
(durée entre 15 et 20 mm). Le diffuseur d’HE est parfois utilisé en complément du
massage accompagné d’une musique douce favorable à la relaxation.
Constat : apaisement – relaxation – parfois endormissement.
La nuit :
Proposition aux résidents qui ne trouvent pas le sommeil un massage des mains ou
des cheveux pour faciliter l’endormissement. Temps réservé soignant/résident
(pancarte accolée la porte « ne pas déranger »).
Constat : apaisement – relaxation
Naissance du projet « aromathérapie » à l’Unité de Soins Palliatifs du CHU:
Difficulté à soulager certaines douleurs exprimées par des patients présentant une
pathologie grave et évolutive.
Début de la réflexion autour d’approches complémentaires (réflexologie,
aromathérapie…).
Contexte réglementaire :
HE : statut de médicament si allégation thérapeutique sur son conditionnement (Art.
L5111-1 du Code de la santé publique)
Nécessité d’une prescription médicale dans le cadre d’une utilisation pour des soins
spécifiques
Méthodologie adoptée et choix des huiles essentielles selon les symptômes :
3.
Expérience de
l’Equipe de
l’Unité de Soins
Palliatifs du CHU
(Dr. PIGNON
Mme HINGE)
.
Axe 1. Elaboration de protocoles par type de symptômes :
Symptômes :
Nausées, vomissements, céphalées - HE utilisée : Menthe poivrée (mentha pipérita)
Troubles du sommeil anxiété – HE utilisée : lavandula lavandin ou lavande ± citrus
reticulata (zeste)
Altération de la muqueuse buccale, mycose : mélaleuca alternifolia ou arbre à thé
Mauvaises odeurs : Lavande ou lavandin plus citrus reticulata
Axe 2. Présentation du projet à la COMEDIMS du CHU et mise en place d’une étude
interne à l’USP :
Demande de la COMEDIMS : rechercher des études prouvant l’efficacité des HE dans
la prise en charge des patients.
Résultats : études peu significatives sur le plan scientifique
Conclusion : changement d’orientation de l’USP : l’insuffisance de résultats a conduit à
la mise en place en 2009 d’une étude interne au service sur l’utilisation de la menthe
poivrée et son efficacité sur les nausées.
En 2010, élaboration de protocoles sur l’utilisation d’HE pour diminuer des douleurs
pénibles : douleurs abdominales – nausées – vomissements….Protocoles travaillés
avec des aromathérapeutes (choix des HE et dosage). Le médecin intervient pour
définir la douleur (neurologique, musculaire, spasmodique…)
A noter : le recours aux HE est toujours suivi d’une évaluation une heure après leur
utilisation sur le patient. Résultats globalement positifs.
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Nouvelle étude versus placebo. Méthodologie : recours à une huile végétale vierge.
Objectif : vérifier si la diminution de la douleur est liée à l’HE ou au geste/présence du
soignant.
Retour d’expériences par Colette HINGE, Aide-soignante :
Explication sur l’utilisation des HE par douleur.
Pour certaines HE, approche progressive (ex : douleurs musculaires, utilisation d’HE
différentes selon le degré de la douleur).
Résultats : diminution de la douleur souvent évoquée – bien être ressenti.
La CASSPA organise des ateliers 4 à 5 fois par an.
4.
Conclusion
(C.FOIN)
Prochaines thématiques :
La complémentarité de l’HAD en EHPAD, est-ce possible ? (date à définir) – Lieu :
Hôpital local Aimé Jallot – Candé.
Accompagner l’entourage d’un patient en Soins Palliatifs : éléments de réflexion
à partir d’une situation concrète (2 octobre 2014) – Lieu : Centre hospitalier - Cholet.
Place et rôle de l’entourage (9 octobre 2014) – Lieu : Clinique de l’Anjou - Angers.
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