Sumo Press Book

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Sumo Press Book
DOSSIER DE PRESSE / PRESS BOOK
www.sumomusic.ch
20 MINUTES (22.10.2010)
Les frères Sumi invitent des amis.
Déjà trois albums et le duo genevois continue son approche groovy des musiques synthétiques. Avec,
cette fois, un peu d’humain. Comme la présence d’Aloan et surtout du chanteur des Detroit Grand
Pubahs dont on apprécie le flow sur « Booty Wood Pecker ».
TAGBLATT (octobre 2010)
Die totale Party Die neuen Alben von Sumo
Eine gebrochene Jazzgitarre eröffnet einen weiten Raum, Perkussion mischt sich hinein, lange
Oooohs und Aaaaahs erklingen, dazu Bongos – heyhey heey, oh, oh, hoo hoo, oh Baby. Eine
veritable Anmache wird hier angerührt, es wird lauter und konkreter: Rapper geben ihre Bedürfnisse
bekannt und werden schulterzuckend abgewinkt, Treffpunkte und Körperteile werden verhandelt und
wer jetzt keine superstretched Limousine mit weissen, längs montierten Ledersofas sein eigen nennt,
wird lange keine mehr finden.Ausser eben in diesem Sound von Sumo, dem progressiv schwülsten,
den's für kein Geld zu haben gibt.
Stop 'n' Go-Flächen werden von anonymer Hand herumgeschoben, als würden im näheren Weltall
irgendwelche Space-Möbel verschoben, vielleicht zur Vorbereitung einer noch grösseren, noch
längeren, noch «totaleren» Party. Eine kühle, elektronisch verdoppelte Stimme verkündet, wir würden
uns nun zum next Step begeben, alle sexy Mothers würden sich schlangengleich entlang virtueller
Show-Stangen rauf und runter bewegen, crazy Bewegungen erfinden .
Der Track «Make It Happen» verkündet die Philosophie des Albums, eine Dance-Ansprache von Gil
Scott Heron: «The Revolution will not be televised. Denn die Revolution ist zuallererst eine eigene. Wir
müssen zuerst unsere eigenen Augen öffnen. Ändere deinen Blick auf dich selbst. Ändere deinen
Blick auf andere. Tun wir's. Denn erst dann können wir lernen, uns selbst zu reparieren. Tun wir's.
Revolutionier deine Gedanken, revolutionier dich selbst.
Das Album wurde komponiert und eingespielt in Genf von Sumo, gegründet von den Brüdern Fred
und Alex Sumi, gemixt von Yvan Bing. Erstaunlich
EDELWEISS (octobre 2010) Par Nic Ulmi
Sumo, vraies fesses et faux nigauds
House, reggae tendance dub, pop-soul funky, belles basses masseuses, cuivres et voix de fausset
dans un agencement parfait... C’est le nouvel album du duo genevois Sumo, entreprise fraternelle au
pétillement intemporel, qui s’offre le truculent Detroit Grand Pubahs en invité sur un de ces hymnes
aux fesses dont ce dernier est coutumier (agrémenté d’un clip rigolo où les deux frères jouent aux
grands nigauds). Zéro chichis pour un maximum d’effet, zéro pose (pas besoin, de toute façon, les
deux frangins sont très beaux) pour un maximum de fraîcheur et de passion.
Voilà comment la musique devrait toujours être, quel que soit le genre que vous aimez...
LA TRIBUNE DE GENEVE (13.08.2010) Par Fabrice Gottraux
Sumo, les poids lourds du funk genevois
Un jour qu’elle languissait entre feu Artamis et l’Usine voisine, la scène genevois s’est découvert un
nouveau groupe du nom de Sumo. Son répertoire ? Electro funk. Dansant endiable. Une
particularité ? Le noyau dur du groupe, un duo, est constitué de deux frangins. C’était il y a dix ans.
Dix années qui ont vu Alex et Fred Sumi réinventer à leur sauce le beat imparable des années 1980.
Ce soi, les Sumo investissent la scène Ella Fitzgerald, au parc La Grange. Presque un vernissage
ème
puisque le duo livrera le 29 septembre prochain son 3
album, « Over the Beat ». « Par dessus le
beat . » Un acte de foi musicale, que nous raconte le duo.
3
A leurs débuts il y a dix ans les Sumo se disaient plutôt « autruche ». Incapable de sortir de leur
réserve. Attitude très genevoise selon les intéressés, qui ont choisi de contredire la réputation en
faisant de leur troisième disque un grand rassemblement de musiciens invités. Où l’on croise entre
deux réminiscences disco notamment le groupe Aloan, fleuron de la pop locale. Et, surtout, une
vedette de l’underground techno, un vrai de vrai, avec sa grossee voix virile, l’Américain Mack Goudy
Jr, alias Detroit Grand Pubahs. Une pointure, artiste culte s’il en est. « J’ai appris par un article de
presse qu’il habitait dans le coin, pour des raison sentimentales, je crois, raconte Alex Sumi…Alors j’ai
pris mon téléphone : salut j’aime bien comme tu chantes, t’as le funk ! Cela s’est fait comme ça, à la
cool.. »
A la cool. Tout l’état d’esprit de Sumo qui cultive patiemment ses références musicales afroaméricaines pour l’essentiel, se nourrissant sans complexe des maîtres du genre. Prince en tête, celui
des années 1980, lorsque le nain de Minneapolis réinventait la soul à grand renfort de synthétiseur.
« Groovy, funky, jazzy, afro… Beat, en somme clament les Sumo. On est over the beat! » Ce qui veut
dire? «Concrètement, le terme évoque la voix du chanteur que se pose par dessus le beat. » Une
esthétique en soi qui a son petit nom joli : « Old school flavor », saveur vieille école… « On a
tendance à dire des années 1980 que le son était mauvais. En l’occurrence il y a là le meilleur de la
funk electro ! »
Chez les Sumo tout démarre avec une boîte à rythmes. Pas un hasard si cela dance. Sumo ses
vocalises douceâtres, ses cadence sautillantes, a priori c’est léger. Plutôt gai que plombé. « On est
positif, c’est notre nature. Même si dans le fond, il y a aussi de la mélancolie. » Pas avares de
citations - les amateurs y retrouveront maints emprunts aux classiques du genre – les Sumo
pourraient faire office d’érudits sur la place genevoise. Si leur discothèque est bien fournie (Alex Sumi
officie également comme Dj), la fratrie entend cependant laisser parler « l’instinct » : « Le spntané,
l’animal : c’est ça, le groove. Cela a rapport avec la séduction, c’est indéniable. » Et Fred Sumi
d’évoquer Marvin Gaye, le plus grand charmeur de la soul : « C’est vrai, dans notre musique, il y a
quelque chose de nostalgique. Sans pour autant faire du revivalisme. Mias soyons clairs : tout a déjà
été fait ! Aujourd’hui on ne fait que ressasser. »
Reste alors ce goût du travail bien fait, du beau son, de la belle structure qui « tourne ». De fait, les
Sumo n’envisagent leur création qu’à condition d’être « esthétique ». De l’artisanat en somme. Du
Funk au naturel, fait maison, sans formatage.
LE MATIN (janvier 2006)
Sélection Electro Swiss Best of 2006
Composé des frères Fred et Alex Sumi, Sumo revient dans les bacs avec "Rise", après un premier
album prometteur en 2004 et quelques singles compilés par de grands noms de la house. Organique,
électronique et instrumentée, tantôt minimale, tantôt riche, cette deuxième galette conserve la recette
qui a fait le succès du premier service, tout en affinant un peu ses ingrédients. Le style semble plus
affirmé, moins timide. Entre les ambiances funky, la construction electro et les arrangements
cmplexes de voix, la musique ruisselle subtilement avec douceur et une virtuosité modeste. Groupe
de funk de demain, Sumo maîtrise la technologie d'aujourd'hui et matérialise sa vision originale de la
soul synthétique.
TRAX, No. 101 (décembre 2006)
SUMO, "So bad"
Après un premier album sorti chez Chiz Records, Alex et Fred Sumi viennent de rejoindre l'écurie
Mental Groove. Néanmoins, d'un point de vue musical, pas de changement de cap, on retrouve sur ce
maxi le son qui a fait la bonne réputation du duo suisse. Un beat lourd, un groove tout en rondeur, une
guitare funky et un vocal type soul-pop qui peut faire à ce qu'on entend sur le dernier album de
Cassius. ça rentre facilement dans la tête, ça fait bouger les jambes. Sympa.
4
THE FAKE.CH (juillet 2006)
Deux ans après leur premier album, «Before the sun» (chroniqué dans le numéro de juin 2005), aux
fortes sensations de groove aquatique, le duo genevois Sumo, accélère cette fois les tempos et gagne
en instant funky sur «Rise».
Sous forte influence d’un certain Prince, dont ils reprennent d’ailleurs «Sign of the times», les deux
frangins ont perdu le côté mystique de leur premier opus, mais ont rendu leur musique plus accessible.
Le genre de groove qui fait la différence avec une nana sur une piste de danse, «Makin’ Love &
Music». Plus chaud, plus house, il y a toujours ces riffs de guitare wah wah qui nous secouent, «Do
me like». Curtis Mayfield n’est jamais très loin, et Sumo n’a aucune difficulté à utiliser le vocabulaire
Soul tant au niveau des textes, que des mélodies ou des rythmiques (ils en abusent peut-être même
un peu). TheFake retiendra «If it’s my mind», petite perle house. Eclairé d’une voix réverbée et sexy,
ce morceau a une structure assez simple, mais possède une rythmique compacte au son
onctueusement mat. Un petit duo avec Luluxpo plus tard, et «Rise» restera à jamais comme de la
matière de luxe pour les dancefloors.
Sumo a gagné en spontanéité et « Rise » apparaît comme un album de transition. Il me semble même
que le meilleur de Sumo est à venir…
NIGHTLIFE MAGAZINE (juillet-août 2006)
SUMO
Désormais artistes du label Mental groove (Miss Kittin, Luciano), le duo Genevois Sumo s'est fendu
d'une reprise ma foi fort réussie d'un artiste de légende. Les deux frangins Alex et Fred Sumi se sont
attaqués à Prince et son "Sign of the times". Ce morceau, revisité par les deux musiciens électrofunky-house, figure sur la compilation Métissages de Couleur 3.
Quand à Sumo, on les retrouve en live au Festival de la Cité de Lausanne le 8 juillet et au festival de
Couleur 3 Label suisse le 30 septembre prochain.
PARTYNEWS (juin 2006)
Sumo est un duo relativement récent puisque sa formation remonte à 1999.
Composé des frères Alex et Fred Sumi, ils produisent
4 maxis avant leur premier album "Before the Sun", sorti sur leur propre label en 2004, qui avait déjà
marqué les esprits par une certaine maturité dans un style électro soul, original et parfaitement
maîtrisé.
Il est vrai que le duo a déjà un certain bagage derrière puisqu'il officiait depuis le début des nineties au
sein de Swiss Cheese Connection, groupe funk qui s'est vite fait remarquer au sein de la scène
romande. C'est donc non sans une certaine impatience que l'on attendait leur second opus qui vient
de sortir sur le label genevois Mental Groove. "Rise", qui porte décidément bien son nom, est sans
doute orienté plus dancefloor, avec un mélange d'électro, de rock pour certains titres, de funk et de
house, et toujours cette touche soul qui caractérise le groupe, tout en réussissant à conserver une
certaine homogénéité entre les titres. La production romande se porte décidément très bien.
A découvrir également-et surtout- en live cet été dans des prestations énergiques qui apprivoisent un
public aussi acquis que bigarré.
5
TRIBUNE DE GENEVE (27.06.2006)
Sumo, lutteur de l’electro-funk
Le duo genevois livre «Rise», deuxième album «carrément sexuel».
Duo guitare, voix et basse, additionné d’une batterie pour la scène: voici Sumo, des frères Alex et
Fred Sumi. La scène, justement, cette formation genevoise née en 1999 la parcourt avec entrain,
distillant lors des soirées branchées de Genève ses mélodies pop funk servies sur un lit de rythmes
électroniques.
Le vinyle mieux que le CD
Leur deuxième album, au titre évocateur Rise («élévation»), vient de paraître chez Mental Groove.
Rencontre avec Fred, bassiste, et Alex Sumi, guitariste et chanteur. L’un compose et produit, l’autre
officie également comme DJ, sous le pseudonyme Aleksumi.
«La musique d’ici qui a le plus de chances d’être diffusée internationalement, c’est l’electro», constate
Alex, l’aîné de la fratrie. Encore faut-il distinguer entre galette 33 tours et disque compact, seul
capable de pénétrer l’intimité du consommateur. Pour ces deux frangins tombés dans le groove entre
deux compétitions de BMX, le club reste une destination privilégiée. Repéré par Gilles Peterson,
remixé par des stars du DJing comme Chab, Sumo s’envole aux quatre coins du monde… sous
forme de vinyle!
Prince subliminal
Paradoxe: les «tubes» électriques mitonnés par le duo genevois cartonnent. En revanche, la formule
concert n’échappe pas aux difficultés propres à la scène helvétique. Idem avec le CD. Autre constat
de Fred: «Pour vendre un album dans le domaine de l’electro, cela demande un truc plus porté sur
l’aspect vocal. » Funk ou electro, les Sumo? Groupe de scène ou faiseur de son pour les dancefloors?
«S’il faut une étiquette, ce sera power-electro-funk, affirme sans détour Alex. Avant, nous étions dans
un registre plutôt electro-soul. Aujourd’hui, c’est plus agressif… Les paroles sont plus sexy, aussi. »
Fred acquiesce: «Carrément sexuel!»
«La base des compositions, poursuit Fred, est réalisée avec les machines, dans le type electro-house.
C’est ce qui donne à l’ensemble le côté pêchu. Après, on colore avec des instruments. » Et de
rappeler le lien indéfectible entre beats synthétiques et musiques pop, déjà visible dans les années 80,
ère disco-funk par excellence.
A force de titiller le groove, il fallait bien un jour ou l’autre rendre au «nain» de Minneapolis ce qui lui
appartient. L’album s’échauffe de plus belle lorsque vient une reprise au poil du fameux titre Sign Of
The Times, signé par Prince en 1988. «Prince est une icône, s’enthousiasme Alex, un maître que l’on
admire. Il est toujours présent de façon subliminale, dans le côté disco eighties de nos compositions.
En orbite sur le Web
Etre à la fois faiseur d’electro et groupe de scène, est-ce un avantage? «A la scène, Sumo se vend
comme un groupe de rock, poursuit Alex. Faire des concerts, c’est essentiel pour se faire connaître.
Mais il y a des inconvénients. Le milieu est très cloisonné. Impossible de jouer dans les clubs «disco»,
lesquels ne sont pas équipés. »
Touche-à-tout, les frères Sumi ne crachent sur aucune solution pour avancer. Sumo est désormais en
orbite sur le web. «Nous sommes sur le site de rencontre Myspace, une plateforme proche du blog
sur laquelle on peut construire son propre site. Nos morceaux sont en écoute. L’affluence de visiteurs
est exponentielle!» Et qu’importe si le Web ne rapporte rien. Du moins, pas directement. «L’intérêt,
c’est que le site amène du monde aux concerts. »
7th Sky People (juin 2006)
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SUMO – Rise
Texte: Danièle Obrist
Le "temps" aura été bénéfique au duo électro-soul genevois Sumo qui signe dans la foulée une
belle reprise de Prince et un deuxième album abrasif et s'octroie une nouvelle identité
scénique.
Belle prise de risque que celle de s'attaquer à l'un des génies musicaux de notre siècle. L'idée de
s'approprier le Time de Prince aurait pu méchamment ébranler la crédibilité alors naissante du jeune
duo genevois. Bien au contraire, l'exercice s'avère convaincant et l'audace séduit: Couleur 3 – qui a
d'ailleurs compilé l'un de leurs titres sur le premier volume des Métissages – passe le titre en boucle
sur ses ondes. La réinterprétation, première du genre pour le duo, s'inscrit en toutes lettres dans
l'orientation musicale des deux frères Sumo, tous deux grands fans du prince du funk, genre dans
lequel ils se sont d'abord illustrés au sein du groupe Swiss Cheese Connection, au début des années
90, avant d'explorer en duo une facette plus électronique de leur groove instrumental dès 1999. "C'est
un morceau qui n'a encore jamais été samplé, expliquent-ils en chœur. Ce qui est pour nous
totalement incompréhensible, tant la boucle électro est efficace. On adore ce titre au groove électrofunk un peu lent. Il correspond parfaitement au paysage sonore et rythmique de Sumo."
Si l'influence du musicien de Minneapolis ne s'avère pas aussi évidente tout au long d'un deuxième
album contrasté, tantôt exacerbé dans ses orientations rock, au son d'une guitare plus présente,
tantôt plus radicalement électro, la référence aura également donné naissance à une toute nouvelle
collaboration, intentée dans le plus pur esprit freestyle: partageant avec le couple de DJ-producteurscréateurs genevois LuLúxpo les mêmes racines princiennes, ils signent à quatre un explicite Rock It,
une plage musicale représentative de la nouvelle énergie productive que les deux frères ont amorcée
dans ce deuxième opus. Si Before The Sun, galette aquatique et contemplative, explorait un terrain de
jeu conçu comme un foisonnement d'éléments sonores, Rise témoigne de la belle affirmation du
groupe en tant que producteurs dancefloor. "Before The Rise naviguait dans un univers feutré et fœtal
qui a complètement implosé dans Rise. Ce deuxième opus, nous l'avons voulu plus brut et plus
frontal, mais aussi plus spontané et accessible."
Plus orienté dancefloor que son prédécesseur, qui imposait une écoute domestique, du moins tardive,
la seconde moulure de Sumo s'inscrit dans le prolongement d'un nouveau dynamisme scénique, plus
proche de l'esprit punk-funk de leurs débuts. En cause, une multitude de concerts et un travail
remarquable effectué sur la scénographie qui a comme libéré l'énergie créatrice du duo.
"Nous avions encore quelques lacunes de ce côté-là. Raphaël Noir, le clavier de Jeremy Kisling, nous
a aidés à nous mettre en scène de manière plus engagée et spontanée. Nos live se sont désormais
transformés en véritables shows, avec jeu de lumières et de climats musicaux, et nous nous sommes
affirmés sur le devant de la scène." Rien de vraiment anodin, donc, à ce qu'ils aient intitulé leur
dernier-né Rise…
Deux sorties maxis en vinyle ont déjà été planifiées en parallèle à la sortie du long-format CD et un
troisième est en préparation. Le titre éponyme a entre autres subi les retouches de Chab, producteur
suisse qui connaît un joli succès aux USA, et auteur du remix de Yes We Will sur l'album Before The
Sun, un titre plébiscité par les célèbres producteurs Deep Dish qui l'on fait figurer au générique de
deux compilations de leur très respecté label Yoshimoti. C'est d'ailleurs outre-frontières que la recette
Sumo sévit avec le plus d'efficacité. Elle a déjà séduit des pairs reconnus tels que Gilles Peterson ou
Jazzanova, mais peine encore à percer en terre suisse. "C'est assez curieux de constater que le
meilleur feedback nous provient de l'étranger, alors que nous n'y avons pas sorti d'album CD. Le gros
de nos ventes s'est donc surtout effectué en vinyles…"
La collaboration avec un label suisse indépendant reconnu, Mental Groove, a ainsi été accueillie avec
enthousiasme, tant du côté de Sumo, qui profite ainsi d'une nouvelle visibilité suisse et internationale,
que du côté d'Oliver, puisqu'elle s'inscrit dans la volonté d'ouverture du label genevois. Rise devrait
ainsi profiter d'une distribution en Allemagne, France et Angleterre dès septembre, avant de chercher
une ouverture aux États-Unis, où le duo semble connaître le plus grand succès. Un sort qu'ils
partagent avec de nombreux groupes helvétiques, la Suisse ayant tendance à sous-estimer ses
fleurons. Nous sommes là pour vous rappeler qu'ils existent et qu'ils excellent.
LE MATIN (16.06.2006)
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Texte: Clément Charles
SUMO
Rise (Mental Groove- Namskeio)
Après un premier album prometteur en 2004 et quelques singles compilés par des grands noms de la
house, Sumo revient dans les bacs avec « Rise », un deuxième forfait sortant sur le prestigieux label
des pionniers genevois Mental Groove. Composé des frères Fred et Alex Sumi, le duo a longtemps
fait partie de la crème de la scène de la scène funk lémanique des années nonante, notamment dans
le groupe à succès Swiss Cheese Connection. Organique, électronique et instrumentée, tantôt
minimale, tantôt riche, cette deuxième galette conserve la recette qui a fait le succès du premier
service, tout en affinant un peu ses ingrédients. Sans avoir changé, le style semble plus affirmé, plus
sûr, moins timide, comme si l’on sentait que, principalement du côté du chant et du mixage, le style de
Sumo avait été trouvé et arrêté. Entre les ambiances funky, la construction electro et les
arrangements complexes de voix, la musique ruisselle subtilement avec une douceur infinie et une
virtuosité modeste. Groupe de funk de demain, Sumo maîtrise la technologie d’aujourd’hui et
matérialise sa vision originale de la soul synthétique. Des talents en « .CH » à découvrir absolument.
VIVRE A GENEVE (juin 2006)
Texte: Emilie Fornezza
L’envol de SUMO
Certains artistes de la scène musicale genevoise sont parfois peu connus, bien que leur montée en
puissance internationale se profile sous un angle prometteur. C’est le cas du groupe SUMO, créé en
1999 par les deux frères Sumi.
Elevés dans la culture BMX/skate de Genève, le duo a premièrement créé le groupe de funk Swiss
Cheese Connection pour ensuite se diriger vers des sons plus électroniques et minimaux.
Aujourd’hui, entre l’influence de la musique afro-américaine et les sons électro, SUMO nous offre un
mélange groove et sensuel irrésistible.
SUMO est né d’une passion musicale commune, mais également d’une envie d’explorer le groove
d’un point de vue plus électro, tout en favorisant l’aspect instrumental.
Alex, chanteur, parolier et guitariste propose ses talents de DJ et Fred, compositeur et bassiste,
produit et mixe. Soul-électro, house-funk, hip-hop : un cocktail détonnant qui transporte dans des
profondeurs encore inexplorées.
Carrière internationale - C’est grâce à son énergie communicative et à son style électro-funk que la
fratrie séduit son public à travers le monde et construit une image dynamique et novatrice de la
musique électro genevoise. SUMO a commencé à bâtir sa notoriété en se produisant sur des scènes
locales comme le Chat noir, la Fête de la musique de la Ville de Genève ou lors du Paléo Festival-Off
de Nyon, pour ensuite évoluer hors de nos frontières. Après une finale au concours des
Eurockéennes de Belfort en 2005 ou dans le club New-yorkais at cielo en 2004, c’est à une carrière
internationale que les deux frères se destinent.
SUMO s’apprête à lancer son deuxième album Rise. Le premier, Before The Sun sorti en 2004, a
obtenu le succès souhaité par le groupe.
Rise sera d’un style beaucoup plus dancefloor et abrasif que le précédent album. Une tournée suivra
la sortie de celui-ci dans le courant 2006, ainsi qu’une participation à la compilation Métissage de
Couleur 3.
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360° Magazine (mai 2005)
«Rise»: Sumo au zénith
«Rise» nouvel album de Sumo sort ce mois-ci et porte superbement son nom. Le groove s’y
impose et se projette sans retour dans l’antre de la lascivité funkelectrosoul.
La fournaise du son fricotant avec Sly & the Family, Prince (ils reprennent ici «Sign of the times»), ou
Massive Attack baigne dans l'electro la plus vicieuse. Moiteur funky sur laquelle les hanches roulent
sans répit. Les compositions et la production de Fred, couplées aux voix et halètements d’Alex font
chavirer. Frissons garantis, le cœur pulse, la chaleur remonte le long de l’échine. «Highway 69» tout
en sensualité exacerbée fait chalouper le corps et les sens. Sur «So bad» on frise l’extase. Si ce
morceau ne fait pas un malheur, c’est à n’y rien comprendre. Tandis que la basse vous scotche à
terre, la voix de chat écorché d’Alex s’envole dans une spirale infernale. La fin du disque, plus electro,
sent tout autant le stupre. On y croise même avec plaisir les LuLúxpo venus prêter main forte.
LE MATIN BLEU (15.05.2006)
SUMO
Samedi dernier, l’Usine à Gaz de Nyon recevait le groupe Sumo pour une présentation de Rise, son
nouvel album à sortir dans les bacs cette semaine. Véritable bête de scène, les frères Sumi ont offert
au public, pendant plus d’une heure et demie, un magnifique live faisant la part belle à la pop, au rock
et l’electro. Un concert qui se terminera en apothéose avec la présence sur scène des charismatiques
LuLuxpo pour l’interprétation de Rock It, morceau phare du nouvel opus de la formation genevoise.
LE MATIN (12.05.2006)
Nightclubbing
Usine à Gaz : Live SUMO / DJ Luluxpo
Composé des frères Alex et Fred Sumi, Sumo sort en 2004 son premier album “Before The Sun”
après plusieurs singles prometteurs joués et compilés par les plus grands. Entre voix susurées et
ambiances funky, la musique ruisselle subtilement et lentement avec une douceur infinie. Toujours
plus juste dans son groove, la fratrie électro-soul revient avec « Rise », leur nouvel opus « verni » lors
de cette soirée à l’Usine à Gaz.
20 MINUTES (11.05.2006)
Sumo, groupe de poids à l’Usine à Gaz
Ce samedi soir à l’Usine à Gaz, on célébrera la sortie tant attendue du second opus de Sumo,
«Rise».
Cet album a été forgé à la force du live, et façonné de telle manière qu’il sert de solide point de départ
pour des prestations de plus en plus pêchues. Le but avoué est de réunir et de satisfaire le public
dancefloor et les adeptes de concerts.
C’est surtout le fruit de leur tout récent travail sur la dynamique scénique qu’il faudra admirer, né du
désir de créer une identité visuelle propre à chaque morceau joué. Pour les accompagner sur les
planches nyonnaises, on verra le couple genevois LuLúxpo, qui collabore d’ailleurs avec eux sur un
morceau funky de leur dernier album.
9
L’HEBDO (04.05.2006)
« …Le Genevois Alex Sumi privilégie lui aussi l’approche familiale. Quand il n’officie pas en tant que
DJ, il compose et joue au sein de SUMO, un groupe qu’il a fondé avec son frère Fred. Leur deuxième
album, intitulé « Rise » sortira en mai. « Produire sa propre musique est un atout supplémentaire pour
un DJ dit il. Surtout par rapport au marché suisse, qui est si minuscule : la sortie d’albums est
primordiale pour pouvoir s’exporter sur le plan européen, voir mondial. »
NUIT.CH (avril 2006)
SUMO AU SOMMET
Overbookés ! Après de multiples coups de fils, et plusieurs rendez-vous annulés ou reportés, nous
retrouvons le duo Sumo finalement pour un entretien à l’Ethno, bar genevois muticulturel et cosy, à
l’occasion de la sortie de leur deuxième album, « Rise » paraissant sous le label genevois Mental
Groove.
Sumo, comme son nom ne l’indique pas, est un groupe genevois composé des deux frères Sumi.
Fred, le cadet aux basses et à la production, et Alex, l’aîné, à la guitare et au chant. Le nom Sumo
pourrait évoquer une lourdeur, une torpeur et léthargie musicale. Tout au contraire ! Bien que calme
d’apparence, sur scène ces garçons, ça arrache, ça dynamise. Le public genevois un poil coincé se
réveille et est gagné par l’énergie se laissant emporter par l’appel de cette musique rythmée et de la
voix suave d’Alex.
Le premier album « Before the Sun » avait un son soul et langoureux, intimiste avec des paroles
lascives et des mélodies ondulantes – c’était une ode à la sensualité. Les professionnels de l’industrie
avaient été sceptiques dans un premier temps, mais lorsque Sumo s’est produit sur scène, ils ont été
largement suivis par un public de tout horizons. En effet, malgré leur succès international, Sumo
n’oublie pas la scène, surtout locale, où ils se produisent souvent avec leur batteur lausannois, Gilles
Dupuis qui dans ce cadre fait partie intégrante du groupe.
C’est justement en performant sur scène, après la sortie du premier album, qu’ils ont renoué avec leur
époque skate (Fred a été vice champion du monde de BMX des 12-13 ans) et l’ambiance qui s’y
dégageait. « Rise » est nettement plus funky, inspiré des années 80 (dans leurs bons jours !) avec un
son plus actuel. Cet esprit se retranscrit dans l’album qui est rock et plus dynamique. Eh oui, ils ont
évolué, ils se sont lâchés, et leur musique transmet bien ce mouvement. Avec des sonorités funk,
groove, punk, un mélange entre Pharell et Jamiroquai, ils invitent à danser. Mais encore, l’album est
aussi charnel, on languit, les musiques et la voix sont ardents, c’est viscéral, ça donne une
irrépressible envie de déhancher. Et ajoutez à cette préparation un autre ingrédient, un je ne sais quoi
qui leur est propre, la sauce Sumi.
La sauce Sumi, qu’est-ce ? Serait-ce l’influence des artistes qu’ils adorent tels que Georges Clinton,
et Jamie Lidell ? Ou leur processus créatif pour le moins original ? Fred fait les arrangements,
compose la musique et sur cette base Alex écrit les paroles. Ce qui nous frappe le plus, et ce qu’on
retient d’eux à cet entretien, c’est leur modestie et leur passion pour la musique. D’une touchante
simplicité et humilité, ils répondent avec patience et générosité à nos questions. Soudain durant
l’entretien, Fred, plus extraverti et loquace, se laisse emporter en entendant du Dire Straits qui passe
(« We’ve got to move these refrigerators… ») et commence à jouer d’une guitare électrique imaginaire
en plein milieu de la conversation. Alex, plus réservé de prime abord, devient intarissable lorsque la
discussion porte sur les sources musicales de leur inspiration.
Et eux, qu’en pensent-ils de ce nouvel album ? A la question « Votre dernier album était sensuel,
comment est le nouveau ? Ils résument en chœur « sexuel »! Et ce nouveau style, ils l’attribuent à
quoi d’autre à part la scène ? « On n’habite plus ensemble »… Wow, it’s getting hot in here… Ces
sensations de libération sont probablement à leur apogée dans leur titre phare et selon eux, le plus
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représentatif et également leur préféré : « so bad » …because you make me feel so good. Ils sont
euphoriques ! Visiblement le déménagement leur a permis de « s’exprimer ».
La sortie de l’album est prévue pour le 24 avril. Dans un premier temps, ils vont se concentrer sur la
scène et après plusieurs concerts live en Suisse dont les soirées Fashion TV (les dates sont sur www.
sumo-music.ch) il y aura un vernissage au Zoo au mois de mai-juin. La sortie européenne de l’album
est prévue au mois de septembre.
Qui l’eut cru qu’assis devant nous, ceux deux garçons calmes qui repartent en vélo forment un
dynamique duo ? Ils sont loin d’être ce qu’on peut imaginer d’un groupe aussi talentueux. Alors le 24
avril, « Before the Sun….Rise », filez chez Mental Groove, 7 rue Lissignol, pour vous procurer leur
nouvel album et découvrir ce que nous ont concocté ces garçons qui n’arrêteront pas de vous
surprendre.
Texte : [email protected]
20 MINUTES (24.03.2006)
Le son poids lourd des SUMO genevois revient
Alex et Fred sont deux frères qui composent une musique inclassable dans un genre évolué et
épuré en même temps.
Une électro qui fusionne le funk, le hip-hop et la soul offrant une teinte douce et corsée. Douce par les
mélodies, corsée par une rythmique puissante. Leur style intemporel a déjà conquis son public à New
York et à Londres, mais aujourd’hui c’est sur leur terre natale qu’ils veulent être reconnus.
Depuis quatre ans, ils ont intégré un batteur qui accompagne les deux Genevois dans cette
exploration du «power electro-funk». En live, c’est le «virus» du survoltage qui contamine toute
l’assemblée. Ils se produiront sur scène, parmi d’autres talents genevois, samedi 25 mars à la salle du
Faubourg dans le cadre de la soirée Remove before flight.
LE MATIN BLEU (22.03.2006)
Vrais talents au Faubourg
Ce samedi, la soirée Remove Before Flight nous offrira un assortiment de ce que compte
Genève de jeunes talents contemporains. DJs, musiciens, photographes, designers et cinéastes,
en devenir ou confirmés, prendront leur quartier, le temps d’une nuit, à la salle du Faubourg. Décorée
de manière intimiste, elle verra évoluer, entre espace lounge, dancefloor et wine bar, les artistes
Estèphe, Sumo, Ianeq et Pascal Greco.
Le début de soirée sera assuré par Estèphe. Producteur sur le label français Big Wave, il nous
proposera une organic house teintée de jazz, d’electro et de funk. S’en suivra, le live des Sumo.
Nourris des influences funk et soul de leurs jeunes années, les frères Sumi ont élaboré une musique
électronique chaleureuse mais non dépourvue de puissance.
Une formation qui a déjà vu bon nombre de ses titres figurer sur des compilations internationales et
qui sera sous les feux de la rampe, dès le mois d’avril, avec la sortie attendue de leur nouvel album,
«Rise». La nuit se terminera, enfin, sous les mixes de Ianeq. Féru de jazz, de funk et de soul, ce DJ
d’obédience électronique s’est fait un nom dans les styles house, broken et future jazz.
Un artiste qui ne cesse de collaborer à des projets aussi nombreux qu’originaux. En avril, on pourra
d’ailleurs le retrouver sur scène, avec ses comparses du collectif Enterplay, au Japon (!) Une
magnifique nuit qui devrait nous en mettre pleins les oreilles donc, mais pleins les yeux également
puisque Pascal Greco, cofondateur de l’entreprise Fashionshow.
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ch, se chargera de l’illustrer visuellement avec ses images de film Super 8 enregistrées lors de
différents projets, essais et voyages à travers
MURMURES Magazine (février 2006)
Interview par Sergio P.
Sumo
Une fois de plus, le son made in Geneva nous offre une bien belle image de ce que notre ville exporte
en matière de musique à travers le monde. Les frères Sumi et leur groupe Sumo nous dévoilent leur
travail et leurs projets futurs. Je vous recommande bien évidemment le premier cd, "Before the
Sun", qui mérite un détour en attendant leur deuxième opus pour le printemps prochain !
Comment est né le groupe Sumo ?
Tout naturellement, de la passion musicale commune partagée par deux frères : Fred, bassiste,
producteur, et Alex, chanteur, guitariste, dj... Plus concrètement, Sumo est né en 1999 après avoir mis
un terme à notre ancien groupe de funk Swiss Cheese Connection, avec une envie d'explorer le
groove dans son côté electro tout en privilégiant aussi l'aspect instrumental, d'où le style qu'on
pourrait définir comme soul-electro avec une touche house-funk très présente.
Expliquez-nous votre manière de fonctionner.
Mon frère Fred travaille sur la production et la composition des tracks, c'est lui qui généralement
produit la matière première sonore, le groove initial, suite à quoi nous procédons à une écoute pour
choisir quels sont les futurs tracks avec l'identité sonore recherchée et sur lesquels je sens poser ma
voix. Une fois le chant enregistré, nous nous penchons à deux sur l'arrangement.
Quelles sont vos principales influences?
Pour résumer de façon large, la musique afro-américaine dans son large spectre : blues-jazz-funksoul-rock-hiphop-reggae-salsa-disco-house-tech, sans oublier le punk.
Quand sortira votre deuxième opus et quel style nous réservez-vous?
L'album est prévu de sortir au printemps 2006 dans un style beaucoup plus dancefloor et abrasif que
le précédent, notre son a évolué d’une manière spontanée pour devenir plus brut, plus punk funk si
j'ose dire, ceci sans doute suite à nos nombreux concerts de cette année qui nous ont donné envie de
reproduire la même énergie que celle dégagée sur scène !!
Le premier album a-t-il bien marché?
Oui d'un point de vue régional (Genève, Lausanne) pour ne pas dire national ; sur un pressage de
1000, presque tout a été vendu, mais ça reste sur une petite échelle qu'est le marché suisse en
comparaison de l'international sur lequel nous comptons avant tout. Notre single "Yes we will" a été
signé en licence sur Yoshitoshi, célèbre label américain des dj's star deep dish, qui en a vendu plus
de 3000 copies vinyles à travers le monde, nous permettant de figurer sur les fameuses compilations
de ce label prestigieux aux côtés des tout grands de la house américaine comme Eddie Amador.
PROGRAMME L’ETAGE (01.01.2006)
Les frères Sumi c est un peu les Young Gods de l’électro soul labelée pur clubbing. Originaire de
Genève et toujours à la quête de nouveaux sons rythmés SUMO s’est illustré en live de NYC à
Londres, et tient une solide réputation lorsqu’il s agit d’animer le dancefloor. En live la paire imprime
une atmosphère organique et mélange les sons des instruments et des machines en magma sonore
tenace, la musique de sumo se laisse savourer sans fin.
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LA TRIBUNE DE GENEVE (23.06.2005)
Avec Aloan et Sumo, le groove genevois fait monter la température
Mardi soir, le Piment Rouge offrait concerts et DJ à un public ravi.
Un bon coup de chaud! Voilà qui vous dégèle l'enthousiasme d'un public d'ordinaire timoré, faute
d'être convaincu par la qualité des productions musicales locales.
Mardi soir, espadrilles et tongs sont au rendez-vous du Piment Rouge, transformé pour l'occasion en
scène de plein air. On est le 21 juin, date européenne de la Fête de la musique et premier jour de l'été.
La température monte, le groove en fait autant.
Ils n'ont pas inventé la poudre, mais en usent avec brio. Aloan, formation versée dans un doux
mélange de refrains soul et de rythmiques électro, donne en première partie de soirée un live
carrément rock sur les derniers titres de son set, plus tonitruant que ce que laissait présager un récent
album ripoliné.
La bande menée par le batteur Alain Frey compte à n'en pas douter au registre des incontournables
de la scène genevoise. Même constat pour Sumo, duo formé par les frères Alexandre et Fred Sumi.
En lieu et place du sampler, relégué au second plan, basse et guitare s'accompagnent d'une batterie.
En résulte une puissante formule trio, nourrie à la crème du meilleur funk.
Sumo et Aloan: des musiciens du cru à suivre de près...
THE FAKE (juin 2005)
Sumo Before The Sun
Chiz Records
Composé de deux anciens membres du groupe Swiss Cheese Connection, collectif funk de Suisse
romande, Sumo a grandi dans la soul de Curtis Mayfield et de Prince. Le duo évolue aujourd'hui dans
une formule de « rythm'n blues beat box » et attention au groove ! Entre la jungle jazzy de Freebase
Corporation et l'électro pop de Sinner DC, la « soul minimaliste » de Sumo prouve une fois de plus
que les groupes romands ont leur marque de fabrique et leur rage artistique.
Ambiance aquatique, sensualité transpirante et chœurs hypnotiques « Before the sun » est un album
pour la drague. De « I need » à « Where's your love » en passant par « Distant love », on peut avoir
l'impression de se sentir aimer ou tout simplement d'aimer. Une wha wha subtile, un « beat » soul
câlin ou une nappe trip hop, tous les morceaux flirtent avec une finesse urbaine de grande ingéniosité.
Elevé dans le culture BMX/ skate de Genève, les deux frères Sumo ont opté pour des couleurs
électroniques, grooves et minimales. Imaginez-vous dans une rue de Genève, marchant au ralenti
alors que le monde autour de vous s'active en ayant doublé la rapidité de ses mouvements.
Vous flottez tout simplement au dessus du béton, le ciel vous sourit et rien à faire « Before the sun »
vous transporte toujours plus haut dans une chaleur funky.
La machine a déjà séduit les savants du style tels Gilles Peterson et Jazzanova, et la soul intimiste de
cette « family stone » a fait le tour du monde, dont une présentation de l'album au Cielo Club de New
York. « Before the sun », c'est un peu la magie d'un dancefloor lorsque l'on souhaite que le jour
n'arrive jamais.... « Get yourself together ».
MURMURES (Sept.-Octobre 2004)
SUMO
Before The Sun (Chiz / Musikvertrieb)
Les deux frères Sumi ne sont pas à leur coup d’essai, leur première production date de 2000 et bien
d’autres ont suivi depuis. Et cette fois ils ont fait assez fort. Si la paire se définit comme un duo
electro-soul, « Before The Sun » se promène également du côté du funk, du hip-hop ou de la house.
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Il en ressort un mélange intéressant et surtout divertissant…La musique des Messieurs Sumi paraît
très adaptée aux dancefloors les plus branchés et les plus chics. La voix d’Alex contribue à donner ce
côté mainstream alors que la production de Fred avec sa touche plus electro se permet parfois
quelques recherches sonores plus fines. Ce mélange permettra sans doute aux inséparables de se
produire dans différents contextes et de ratisser large pour leur public.
LOUNGE MAGAZINE (sept.-octobre 2004)
Par Benjamin Ilschner
Il y a dix ans, ils se sont fait connaître sous le nom de Swiss Cheese Connection. Aujourd’hui encore
la musique est leur passion. De par leur loisir, le funk et le hip-hop sont d’actualité. Mais entre temps
les deux producteurs ont créé un nouveau monde autour de ce noyau. Ils jouent et chantent sur des
accompagnements de Soul Electro ou comme DJ’s à Paris ou New York. « Before The Sun » (2004)
ème
est la 6
parution de la paire SUMO.
Vor zehn Jahren machten sie sich als Swiss Cheese Connection einen Namen, heute ist Musik immer
noch ihre Leidenschaft. Durch ihre Hobbies sind Funk und Hip-Hop aktuell geblieben, drum herum
aber haben die zwei Produzenten eine neue Welt aufgebaut. Sie spielen und singen zu ElektroSoul
Klangen oder als DJ's in Paris und New York. “Before The Sun“ ist die 6 Erscheinung des Duo SUMO.
DE BUG (www.de-bug.de) (11.08.2004)
I Need (Chiz Records / 004)
Sehr, sehr lässig Ineinanderrollende Acidbassline und schleppend kickender Housebeat der
klassischsten Sorte auf "I Need", der in seiner massiv hereingeschobenen Art vor allem eins bewahrt:
Funk. Auch der "Guitar" Mix wird deshalb nicht zu elektroclashig, sondern eben erhaben und
unschlagbar direkt. Pure 21st Century Soul auch auf der Rückseite mit dem breakigeren "Keep On"
und dem detroitverliebten "Yaoul". Killer.
GENEVE SUR LA TERRE (juin 2004)
Sumo
Before The Sun
Chiz Records / Musikvertrieb 2004 (Electro soul)
Par les temps qui courent l'uniformité est de rigueur. Avec SUMO, on sort du lot. Leur premier album
«Before The Sun» est un savant mélange à tous les niveaux et ce sont deux magiciens du dosage,
car c'est un sans faute. Vous aimez la soul, le funk, le jazz, l'électro, la techno, le reggae, passez le
tout avec un son très «aquatique» dans un shaker, vous sortez un cocktail raffiné où se combinent
parfaitement l'électronique et les instruments organiques. SUMO c'est l'histoire de deux frères pour
qui la musique est une seconde nature. Ils sont aussi à l'aise sur scène qu'en studio: Fred,
compositeur producteur bassiste, Alex, la voix chaude et sensuelle du groupe et guitariste.
Trois Ep (mini album en vinyle), compilé sur Fashion TV vol. 1 (aux cotés de Laurent Garnier et Moby),
choisi par Eva Gardner pour Aphrodisiac 3, joué par Gilles Peterson et Pete Tong dans leurs shows
respectifs sur Radio 1 (BBC), est-il nécessaire d'en rajouter ? Allez, on remet une couche avec le
dernier titre «Yes We Will» (ma préférée) dont un double EP est sorti sous le label Yoshitoshi
(appartient à Deep Dish, Dj’s connus et reconnus). «Where's Your Love» est le morceau idéal pour un
moment «câlin», «How Deep» par contre vous achève sur le dancefloor et «Distant Love» vous donne
la sensation de flotter. Venez vous immerger avec moi dans un monde nouveau, celui de SUMO (Fête
de la Musique: 18 juin, 21 h scène de la cour Calvin).
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7TH SKY (01.06.2004)
SUMO Before The Sun
Chiz Records
De l’électro instrumentale ou plus précisément, de l’electro soul, ou la voix s’immerge sensuellement
dans un méli-mélo d’instruments déclinés de sons électroniques et ou le beat, parfois à peine dévoilé,
se négocie à fleur de peau. C est en substance ce que nous réserve ce Before the Sun, premier opus
des deux inséparables frères sumi, qui forment le duo genevois SUMO. Si le propos reste
majoritairement électronique, négociant parfois un virage dancefloor réussi, il offre une alternative de
choix et groovy à la déferlante de productions chill et euphorisantes, qui asphyxient notre tolérance
musicale. Une belle initiative déjà saluée par Gilles Peterson et Jazzanova. (Danièle Obrist)
PARTYNEWS (n°107, mai-juin 2004)
Par Michel Masserey
SUMO
"Before the sun" (Chiz music / Musikvertrieb)
Alex et Fred Sumi les deux frères qui composent le duo Sumo forment une paire de francs tireurs.
Détachés des trends et des clichés qui caractérisent la scène électronique genevoise. Dès ses
premières productions sorties en 1999 Sumo frappe par son positionnement musical parallèle. Le duo
croise les genres (pop, funk, électro) mélange les pratiques (instrumentations tant électriques
qu'électroniques). Sur scène la formule frappe par son énergie, par l'efficace minimalisme des moyens
utilisés.
Avec « Before the sun », les frères Sumi négocient le difficile passage à l'écriture d'un premier album
véritable. Avec une gourmandise et un appétit d'appréhender un vaste panorama sonore qui ne
peuvent que séduire. Deep house, funk froid : le son de Sumo rappelle par son groove minimal et
faussement glacé certaines plages solaires d'A Certain Ratio ou Cabaret Voltaire. On y retrouve cette
même aisance à mêler funk et électronique povera.
Un album ambitieux qui parfois vire à l'exercice de style.
HEXADANCE (26.05.2004)
Electro-soul
SUMO ist ein Elektro-Instrumental-Duo und besteht aus den unzertrennlichen Brüdern Fred und Alex
Sumi. Die beiden hatten bereits als Kinder auf dem Klavier herumgespielt, bevor sie mit Freude in
lokalen Bands mit Funk-, Jazz- und Hip-Hop-Akzenten mitmachten. Später beschlossen sie, sich mit
Hilfe der neuen Studio-Technologien der Produktion zu widmen, und entwickelten eine dem Soul sehr
nahe stehende, von einem warmen Feeling geprägte Musik.
Die beiden ergänzen sich bestens und verfügen je über ein eigenes Schaffensfeld: Fred, der Bassist,
komponiert und produziert die Musik, während Alex, der Sänger und Texter, ebenfalls als DJ und
Gitarrist wirkt.
Zwischen 2000 und 2002 veröffentlichten sie auf ihrem Label Chiz Records 3 Vinyl-EPs („Cosmic
Stuff“, “How Deep“, “Distant Love“). Produktionen, die bei der Fachpresse (Inrockuptibles, Trax,
Partynews) ebenso wie bei ihren Peers (Gilles Peterson, Jazzanova) eine begeisterte Aufnahme
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fanden. Mehrere ihrer Stücke erschienen auf internationalen Kompilationen wie “Fashion TV“ mit
Moby und Laurent Garnier, “Loungin’ After Hours“ oder “Aphrodisiac 3“. Die folgende Maxi “Yes We
Will“ erschien schliesslich 2003 auf Yo/Yoshitoshi, dem neuen Label der berühmten amerikanischen
DJs Deep Dish, und wurde von internationalen DJs wie Digweed, Pete Tong und Paul Oakenfold in
höchsten Tönen gelobt.
„Before The Sun“ ist das Resultat einer jahrelangen Arbeit und vieler Kompositionen. Das ganze
Album vermittelt einem das Gefühl, von einem flüssigen Element umgeben zu sein. Tatsächlich badet
der Klang von SUMO buchstäblich in aquatischen Einflüssen: in den Basslinien glaubt man Luftblasen
zu hören. Ein Album mit einigen Titeln der EPs und sieben neuen Stücken, auf denen Alex’ SoulStimme und Freds Kompositionen eine eigentümliche Alchimie eingehen, die aus ersteren wahre
Perlen macht. Mit Soul-, House-, Dub- und Reggae-Rhythmen lädt dieses Album zu einer Reise in die
Welt der Sinnlichkeit ein.
Ob nun als Live-Gruppe auf der Bühne oder in einem DJ-Set, Sumo beweist stets den intimen und
packenden Charakter eines Elektro-Soul-Kults, in dem sich der organische Klang der Stimme und der
Instrumente mit den Maschinenklängen verbindet. Nach mehreren Club-Konzerten in der Schweiz, in
London und Paris, wird Sumo nun diesen Herbst auf einer Tournee zu hören und zu sehen sein.
LE COURRIER (14.05.2004)
« Un habitué des scènes romandes (Paléo compris), comme SUMO, qui vernit samedi un premier CD
intitulé Before The Sun, à paraître chez Chiz Records. Suite donnée à un ensemble funk bien connu des
Genevois (feu Swiss Cheese Connection), SUMO fait ses preuves depuis cinq ans déjà dans son
univers numérique. Electronica, soul, house, downtempo, pop : en live ou comme Dj’s, les frangins Fred
& Alex Sumi s’offrent à tous les ondoiements d’une musique finement ciselée, qui sait rester organique
et invitante. Sur certains titres (comme « Keep On »), l’empreinte vocale de Prince se fait même sentir,
bien que l’inspiration des textes reste basique (« let’s groove » & Cie- on est en club et il s’agit de
danser, pas de creuser le chou). Bel effort, tout de même.
TRIBUNE DE GENEVE (13.05.2004)
Par Nic Ulmi
« SUMO, fratrie genevoise fait de la soul en extase »
Le duo vernit sur scène un album illuminé d’un élan charnel et spirituel. Rencontre.
« Ca s’est fait à un moment naturel. On était deux grands dans un petit espace.» C’est ainsi que les
frères Sumi – deux corps que paraît parfois habiter une âme unique – ont décidé de se séparer sur le
plan de l’habitat. Fred et Alex ne loge plus ensemble. Leur duo, appelé Sumo, a magnifiquement
résisté. Les morceaux distillés en une demie décennie d’activité sur des maxi singles et sur des
compilations au rayonnement planétaire (« Avec celle de Fashion Tv, nous avons même atteint
l’Arabie Saoudite et le Japon.») sont enfin regroupés en un album. Before the Sun, verni live samedi
au Chat Noir, renferme également une ravissante série de nouveaux morceaux, qui prolongent la
trajectoire du groupe vers la splendeur d’une soul illuminée.
Sur ce disque, les frangins ont tout fait, rivant un peu moins leur yeux à des écrans et leurs doigts à
des souris d’ordinateurs, renouant un peu plus avec leur formation d’instrumentistes. « Il y a environ
une seconde de batterie qui a été jouée par quelqu’un d’autre », s’amuse Fred. Une seconde. Voilà,
pour l’instant, toute l’ouverture que cette fratrie éperdument soudée peut octroyer à des tiers,
étrangers à son alchimie. « A l’avenir, on verrait bien des arrangements de violon » reprend le
compositeur. Voilà qui élargirait la famille.
Orgasme divin
On est pourtant très loin de se sentir à l’étroit dans cette musique. Sur une mer tranquille de
battements house, de lointains échos de jazz ou de reggae profond et de robustes courants funk, les
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aigus d’une voix parfaite dévident de petites phrases en boucle, comme dans une prière, dans un
sortilège ou dans les envolées d’une poésie amoureuse obsessionnelle. Alex, le chanteur, semble
alors en proie à un saisissement mystique ou à un embrasement sensuel.
L’aîné s’éclaire en entendant évoquer tout cela. « C’est une musique assez extatique, élégiaque, avec
un côté aquatique. On peut mettre en relief son côté fœtal, mais aussi son côté sexuel » souffle –t-il
rêveur en riant un peu pour enlever tout soupçon d’emphase à ses mots. La soul de Sumo est
profondément sexuelle, c’est vrai. Mais on est très loin du racolage qui distingue parfois la house, à
base de samples de gémissements feints empruntés au porno et d’agaceries évoquant le trottoir plus
que la chambre à coucher.
« Pour mois c’est l’orgasme dans son aspect presque divin. Le chant s’adresse à une femme que est
un peu comme la Béatrice qu’aime Dante dans la Divine Comédie. Un personnage qui peut te
transcender par le sexe et par l’amour », confirme le chanteur. Bonne nouvelle pour l’auditeur : tout
cela s’entend et se sent sur cet album.
Pas d’ascenseur
C’est semble-t-il, un élan semblable qui poussait autrefois les frangins à s’adonner à des sports
volants. Sur les deux roues acrobatiques du BMX, ils ont été champions. « Nous avons fait beaucoup
de sport de glisse. C’est un peu comme voler. Le rêve, c’est toujours de faire le plus grand saut du
monde », explique Alex. Voilà qui place la musique suave des frères Sumi loin des langueurs molles
du lounge. « Nous sommes même un peu anti-lounge. Il n’est pas dans notre optique de faire de la
musique d’ascenseur ».
DJ MAG (avril 2004)
Richard Brophy
Swiss duo Sumo has some high profile supporters - Gilles Peterson and Deep Dish are fans - and the
Swiss brothers’ love of mixing live elements with electronic music explains their appeal. There’s
sensuous deep techno-house - ‘Yaoui’ – and the title track is a sexy, dubby techno affair with catchy
vocals. However, the Sumi’s use of funky guitar and live rhythms on the alternate mix as well as ‘Keep
On’, a fusion electronic sounds with R&B rhythms, guarantee that this EP will turn heads.
Resident advisor.net (20.01.2004)
Brothers Alex and Fred Sumi are both better known for their productions together as Sumo. Making
their debut on the YO label with 'Yes We Will', the duo's original mix is backed up by one of Deep
Dish's favorite sons, Chab, while rising stars Chris & Kai turn in two different remixes for overall
enjoyment. Deep Dish have been all over this one last summer, dropping it every which way.
The Chab remix finds the Swiss producer in familiar ground with a tough, deep remix. No niceties
here as the mix displays soulful beats, simple b-lines and subtle effects. The lyrical vocal mixes well
with the deep grooves as it reaches a little solo breakdown featuring the bassline. Minimal, deep
grooves at its best. Fans of Chab will appreciate this remix.
As the Original mix starts up, it is apparent that the mix will stay in lighter territory with punchy beats,
twanging guitars and funky basslines. The vocal starts up straight away and stays as the overall
summer feeling of the mix creates a bubble of warmth. The funky elements round the track off with
simple melodic guitar loops and sounds.
Chris & Kai get all lovey on us with their Vocal remix. The duo have opted to keep the funky bassline
from the original as the vocals are cut up and placed through effects while looping them into a frenzy.
A catchy melody appears in the second half of the mix and totally lighten the feel of the track.
The Chris & Kai dub takes a different route as the drums come out for a smooth, tribal affair. A
heavier, distorted bassline with atmospheric samples constantly flowing over rolling guitar riffs. The
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vocals and sounds feel like they have been treated with the same acidy, echoing effect and give a
whole lot of nastiness to the mix. Dirty beats laced with funk.
Quite a mixed bag with light, summer sounds and deep, filthy grooves. Take your pick.
TRAX (juin 2002)
SUMO
(Chiz-Sumo 003/Chronowax)
Deux jeunes gens originaires du (amis des clichés bonjour!) pays du chocolat des montagnes et des
banques”, autrement dit la Confédération Helvétique. Deus jeunes gens qui délivrent donc un maxi de
qualité avec quatre morceaux aux ambiances très variées. Downtempo pop avec “Before The Sun” en
A, deep house atmosphérique et minimale (un peu à la Luomo sur Force Tracks) avec “Distant Love”
en A2, idem en B2 avec “Bong”, et “Show Me” en
B1, plus musclé et plus new-yorquais (plus “garage” si vous voulez). Comme quoi il n’y a pas que de
l’infâme euro-dance-progressive trance chez nos amis suisses... Amis des clichés je vous salue.
(EB)
PARTYNEWS (n°91, mai-juin 2002)
SUMO
SUMO 3
Le duo suisse d’Alex et Fred Sumi signe un nouvel opus à géométrie variable. Avec sa soul câline,
« Before The Sun » en est un des meilleurs extraits. Mais la tech-house deep et vocale de “Distant
Love’ et “Show Me” démontre aussi le talent de ce tandem prometteur et versatile. A suivre sur format
album...
SONO MAGAZINE (mai 2001)
SUMO
(Chiz / Chronowax)
Voici le deuxième EP du duo suisse nettement plus calibré pour les dancefloors. De la house
ascendante par Motorbass & Yoshitoshi qui pourrait bien devenir une référence dans nos clubs
branchés.
PARTYNEWS (n°85 Avril-Mai 2001)
SUMO
SUMO 2
(Chiz Records/Chronowax)
Si le premier maxi du duo suisse Sumo était marqué parle downbeat , le second fait un net virage vers
la house. Avec son tempo élevé, il aurait d’ailleurs plus sa place dans la rubrique house que dans la
mienne. Les deux titres de la face B sont indéniablement destinés aux dancefloors. On en retiendra
“Do Me » avec ses excellents vocaux. La pièce la plus lente se trouve sur la face A. Les accents deep
et dub de « Roby » conviennent parfaitement à l’heure de l’apéritif. Le reste est à prescrire plus tard
dans la nuit.
Swiss Hype dans NOISE (décembre 2000-janvier 2001)
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By Clément Charles
Les deux genevoix de Sumo sortent leur premier maxi à Paris et placent un titre sur la dernière
compilation de V2 records aux côtés de monstres sacrés comme Moby, Alex Gopher ou lan
Pooley.
Après avoir avec Swiss Cheese Connection, fondé et dissous un groupe pilier du funk lémanique, les
deux frères Sumi aka Sumo, cédèrent progressivement aux influences hip-hop et électroniques qui les
tiraillaient depuis l’adolescence: «on a toujours écouté du hip-hop depuis 88... on considère le hip-hop
comme de l‘electro et comme la base du groove, du bounce» explique Fred, 25 ans, le plus jeune des
deux frères. “La virage electro s’est fait naturellement, il n’y a pas eu de coupure.., tout en jouant du
funk, on a vite commencé à produire des beats électroniques.
Le background des musiciens est constamment perceptible, tant en arrière-plan, avec ce côté groove
et profond du funk et de la soul, que directement, puisque certains titres sont chantés et comportent
des parties de guitare et de basse. L’alchimie est déjà bien réussie, mais Alex, l’autre Sumi de 28 ans,
ne veut pas s’arrêter là; «Arriver dans la musique électronique, c’est redécouvrir le son. En tant que
musicien, tu es trop concentré sur ton instrument, alors qu’avec l’electro, tu te concentres sur le son,
sur la matière sonore. Ensuite, tu reviens en arrière et tu te dis que la musique, le jazz, le funk, est
elle aussi une source de sons. En studio, on veut tout faire nous-mêmes, mais dans notre concept live,
on veux introduire de plus en plus d’instrumentations live et on va commencer avec un batteurpercussionniste.»
«On cherche le truc qui groove…qui fait du bien! »
Le premier maxi, «dans une optique plutôt downbeat, est actuellement dans les bacs sur le label Chiz
Records, monté en collaboration avec le label-distributeur parisien Chronowax. On retrouve quatre
titres bien différents, allant du trip-hop la jungle légère aux tempos variés. «On écoute de tout, on est
vraiment large. Je pense que c’est pour ça qu’on a tendance à ouvrir le spectre, à varier les tempos.»
explique Fred. Malgré leur ambiance propre, les titres ont une certaine douceur en commun, une sorte
de groove lancinant, fait de basses profondes, de sons légers et de loops lancinants. Le deuxième
maxi, «beaucoup plus rapide”, devrait arriver en janvier, suivi par le troisième ‘plus hybride» en mai, le
tout couronné par «un CD qui compile les trois avec des morceaux inédits pour la rentrée 2001.»
Les Inrockuptibles (n°261, 17-23 octobre 2000)
COURT-TOUJOURS par J.D. Beauvallet
La revue internationale des singles
Nettement plus ombrageux, les Suisses de Sumo testent, sur leur Cosmic stuff, la résistance du funk
et de la soul dans les grandes profondeurs, là où le beat, languide, n'est plus qu'un faible et
angoissant écho sonar.
LA TRIBUNE DE GENEVE (27.09.2000)
Les deux Sumi de Sumo sont arrivés au funk à vélo.
Ce nouveau duo genevois joue à la soirée des Young Gods.
Présentation
Sont-ils jumeaux ? C’est la question qui taraude journaliste et photographe à la découverte des frères
Sumi. Longs et souriants, les deux garçons se ressemblent étrangement. S’expriment de la même
manière. S’habillent pareil (chemise, tee-shirt et jeans bouffant). Eclatent de rire simultanément et
avouent habiter sous le même toit (illusion d’optique !). Fred et Alex ont deux ans et demi de
différence : « Il est vrai qu’on a toujours tout fait ensemble, expliquent-ils. Du sport quand on était tout
petit, de la musique depuis. »
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Aujourd’hui, les deux frères Sumi forment SUMO, un duo de funk électronique. Ils viennent de sortir
un bon premier vinyle quatre titres (Cosmic Stuff E.p.) et s’apprêtent à le défendre vendredi soir
devant le public des Young Gods. L’illustre trio suisse a en effet concocté une grosse nouba à Artamis.
Comment les frangins se sont-ils retrouvés à l’affiche ? « Les Gods ont un local sur le site d’Artamis.
Nous aussi. On a mixé notre disque dans un studio juste devant chez eux. Frantz (Treichler) a
entendu notre travail. Il nous a proposé de participer à la soirée. Comme tous les Genevois on souffre
du syndrome de l’autruche. Nous n’aurions jamais osé aller toquer à leur porte spontanément.
Voltige cycliste
Fred et Alex ont donc commencé leur carrière commune par le sport. Lequel? « On faisait du BMX. »
Traduisez du vélo acrobatique, de la voltige cycliste des figures aériennes sur deux roues.
«On était pros, sponsorisés par Swatch, invités à plein de concours et de démonstrations », se
souviennent-ils, amusés. On est même allé à New York pour les championnats du monde! Comme le
skate ou le surf, le BMX est intimement lié à la musique. On était fou de hardcore, de rock, de fusion
et de hip-hop. De fil en aiguille, cet aspect-là nous a contaminés. »
Exit la bicyclette. Bonjour le funk, Alex se met à la guitare, Fred à la basse. Tous deux for ment un
groupe nommé Swiss Cheez Connection et commencent à écumer les scènes alternatives
genevoises. « Il y a un lien entre sport et musique: la prestation en public, la montée d’adrénaline, la
foule qui hurle. Loin pourtant de se satisfaire de petits succès locaux les Sumi s’investissent dans
l’apprentissage de leurs instruments respectifs. Ils enchaînent formations musicales, cours et
ateliers. » On a tout fait ! L’AMR et l’école de jazz à Lausanne, des séjours studieux aux Etats-Unis et
à Cuba.»
Groove et moiteur
Groupe au «free funk » bavard, Swiss Cheese Connection ne dure guère. En 1997, Fred et Alex
retirent leurs billes et commencent à bricoler sur des machines dans leur studio domestique. Le
registre? Funk bien sûr, mais électro cette fois. «Finalement depuis l’âge de 13 ans, on a toujours
écouté de la musique noire : beaucoup de rap et de fusion (Bad Brains et Fishbone) avant la
découverte du jazz et de la soul. Le rock nous plaît aussi. Mais on est incapables d’en jouer.
Impossible de saturer une guitare ou de se montrer agressif. Pour nous, il faut du groove, de la
sensualité, de l’émotion, de la moiteur. Et une certaine musicalité aussi. On n’est pas vraiment techno
techno non plus.
Cosmic Stuff le premier effort de Sumo a donc un air de famille avec le trip hop anglais, avec l’école
de Bristol et la tribu Ninja Tune. Il y a quelques scratches coquins, de vrais instruments, des vocaux
évasifs et des boucles rythmiques entêtantes. Le duo a signé un contrat pour trois maxis vinyle avec
une maison parisienne. L’an prochain, la série sera compilée sur un CD. « On va essayer de
renouveler le registre sur les deux prochains disques, promettent-ils. Il y aura des choses plus house
et plus instrumentées aussi. » En attendant d’écouter tout ça, on ira voir vendredi comment se tient
sur scène ce Sumo à deux têtes.
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