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Bulletin
de l’Association
Information et
Communication
Juillet 2008
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EDITORIAL
Dans cette nouvelle édition de votre journal ‘‘Lo Campané’’
j’aimerais mettre en valeur la richesse de la vie associative
de notre village.
Celle-ci repose essentiellement sur les nombreux bénévoles
qui donnent de leur temps, qui offrent leur savoir-faire, leur
expérience au profit de tous.
En effet le volontariat émerge d’une conscience de
fraternité dans le lien avec les autres et apporte à chacun
une cohérence profonde et intime car en donnant nous
recevons beaucoup et partageons une amitié commune.
Que seraient tous les sentiers ouvrant les voies à de belles
randonnées sans le travail des débroussailleurs ? Les
manifestations, soirées, repas, sans l’aide des bénévoles ?
Cette solidarité et générosité atteignent leur apogée dans
la manifestation annuelle du Téléthon. Et ne serait-ce pas
une façon de réveiller nos potentialités, de nous enrichir
d’expériences et de relations nouvelles, de redécouvrir les
valeurs d’altruisme et de tolérance ?
C’est pourquoi je voudrais remercier toutes les personnes
du village qui ont participé à l’élaboration de ce journal, soit
en écrivant des articles, soit en le soutenant financièrement,
soit en assistant au repas, soit en étant membre actif du
bureau.
Pour terminer je laisse la « parole » à Fernand Landraud, à
son poème « Oh Amitié » qui reflète ce que je souhaite à
chacun : « Joie, bonheur et chaleur »
La Présidente, Maryse Lavaure.
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'' OH AMITIE ! ''
Amitié, qui es-tu ? D’où viens-tu ?
Comment nous es-tu parvenue ?
Tu es née d’un geste, d’un mot, d’un regard
Et as grandi avec beaucoup d’égard.
Tu es partout sur terre, dans les cieux,
Et tu illumines tout dans nos yeux.
Même au cœur d’une nuit profonde
Tu es là, présente au fil des ondes.
On n’est jamais seul, oublié, et sans elle
Car elle est toujours présente et fidèle.
Beaucoup de sentiments nous assaillent
Mais l’amitié persiste, vaille que vaille !
L’amitié se reçoit, se donne, se partage,
Elle grandit, s’épanouit au fil des âges.
L’amour naît, vit, grandit pour l’éternité
L’amitié se choisit, s’installe avec générosité.
L’amour est grand, conjugal, maternel, fraternel,
L’amitié partagée par tous est sa sœur jumelle.
Les poètes ont fait rimer « amour et toujours »
Et moi je fais rimer « amitié avec tous les jours »
Dieu a dit : « Aimez votre prochain comme vous-même »
Pour l’amitié, il en est de même !
Amitié, tu es capable de tout dans la vie,
D’alléger bien des peines, des soucis, des ennuis
Et aussi d’apporter dans les cœurs
Joie, bonheur et chaleur.
L’amitié se dit, se déclare, se clame avec bonheur
Et nous vous la donnons de tout notre cœur !
Fernand landraud
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Dimanche 7h30 / 13h - 16h / 20h
Notre VIE ASSOCIATIVE Notre VIE ASSOCIATIVE Notre VIE ASSOCIATIVE
05
ACTIVITES DU FOYER RURAL
Le Foyer Rural et la vie associative de la commune ont fait le choix
du dynamisme depuis bientôt 10 ans. Le Foyer Rural regroupe
toutes les associations du village et contribue à l’animation et au
développement global de la vie associative.
La population a beaucoup changé en 10 ans : 700 habitants en
1998, près de 1000 en 2008.
La vie associative a permis à ces nouveaux arrivants de se fondre
dans ce milieu en participant aux différentes activités proposées
par Détente et Création, peinture sur soie, Chemins Faisant,
entretien des chemins de randonnées, Sou des Ecoles, Chorale,
gym volontaire, Lo Campané, journal des associations, et tous les
autres : 16 associations dans la commune.
Les manifestations, les festivités se succèdent tout au long de
l’année avec des évènements phares.
Cette année 2007 fut particulièrement riche. Il faut se souvenir
de la Journée du 07-07-2007 « l’Ardèche en fête », autour
de l’orpaillage et de la connaissance de notre belle commune,
événement qui fut reconnu par le Conseil Général comme un des
plus innovants du département.
Egalement, des « Boucles du Sud de l’Ardèche » souvenir de
Francis Delpech où la randonnée amateur a eu comme lieu de
regroupement le Mas de la Vignasse, Musée Alphonse Daudet. Et
bien sûr, de notre Téléthon et nos caillettes avec un remerciement
personnel de la Présidente de l’AFM Téléthon, Mme Laurence
Tiennot-Herment.
Sans oublier la Paella géante, la Reboule, etc…etc…
Quand on dit qu’à « St Alban-Auriolles ça bouge », titre des
prospectus d’informations sur la vie associative de la commune,
on est dans le vrai.
Amitiés à toutes et à tous. Et à « l’an que ven ».
Le Président, Jean Guérin LE CLUB RENCONTRE
DE ST ALBAN-AURIOLLES
Arrivée à Gruissan et embarquement à
bord d’un bateau pour une magnifique promenade de détente
le long des plages de sable fin pour découvrir le littoral audois
le long de la côte des Roses en bordure du massif de la Clape.
Puis un super déjeuner, très copieux et pour tous les goûts nous
a été servi.
L’après-midi, visite de Narbonne en petit train : les halles, le palais
des Archevêques et la cathédrale de Narbonne. Enfin, visite guidée
de la maison natale de Charles Trenet : un monde à explorer en
musique pour partager l’incroyable gaîté du « Fou chantant ».
La présidente, Adeline Lafraisse,
et la secrétaire.
Enfin, 2007 aura été une année phare pour la salle du Foyer Rural
avec une remise à neuf de l’intérieur effectuée par une équipe de
25 personnes bénévoles qui se sont relayées pour nettoyer, laver,
peindre les 250 mètres carrés de murs, changer et isoler les dalles
du plafond (nous avions un spécialiste : Henri), soit 434 heures de
boulot! Bravo à cette équipe qui a su donner de son temps et de
son énergie pour permettre à l’ensemble de la population de la
commune d’avoir une salle agréable et conviviale.
SEJOUR A LA NEIGE 2008
Nous avons
organisé
le mercredi 26
septembre 2007,
un voyage au
pays de CHARLES
TRENET.
Après cette magnifique journée, le retour sur l’Ardèche s’est fait
dans la bonne ambiance, car nous étions tous très heureux de ce
voyage. Nous nous sommes quittés en nous disant : « A l’année
prochaine » et surtout : « Au prochain voyage » car nous savons
tous que les voyages forment la jeunesse !
L’implication des responsables des associations pour animer
la vie de notre village mérite un grand bravo et la réussite des
différentes manifestations prouve le dynamisme de ce groupe.
QUELQUES NOUVELLES
DES ECOLES
DE SAINT ALBAN-AURIOLLES,
PAR LE SOU DES ECOLES
Seize enfants de la classe de Chantal ont effectué un séjour à
la neige du 12 au 17 janvier 2008 aux Contamines-Montjoie au
pied du Mont Blanc, en Haute- Savoie.
Encadrés par leur maîtresse Chantal, Claire (ATSEM) et deux
membres du Sou des Ecoles : Patricia et Philippe, les enfants ont
été initiés au ski alpin par Dominique, moniteur de l’Ecole de Ski
Français. Ils ont goûté également à la randonnée en raquettes
avec la découverte de la faune et de la flore locales. Les soirées
étaient destinées à la détente et au retour au calme par des
activités diverses dont des jeux de société.
Au cours du séjour, une agréable soirée dansante a été organisée
pour les sept ans de Kyllian : Bon Anniversaire Kyllian !
Pour la plupart des enfants, ce fut une première expérience en
milieu collectif loin de leurs parents. Ils ont su participer aux
différentes tâches quotidiennes: aide au service, tenue des
chambres, respect des règles et consignes…
Le Sou des Ecoles, les parents et les enfants tiennent à remercier
le Maire, son Conseil Municipal et le Conseil Général pour leur
participation financière. Ces subventions furent décisives pour
pouvoir réaliser et réussir ce séjour en Haute-Savoie. Nos
remerciements vont également à l’équipe d’encadrement, au
personnel du chalet « Vacances et Montagnes » et aux différents
professionnels de la montagne pour leur gentillesse et leur
disponibilité.
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Passion et rencontre
Notre association continue son chemin avec une
trentaine d’adhérentes cette année. Nos activités sont toujours
le mardi après-midi de 14h à 18h et la progression du groupe
continue avec de nouvelles techniques. Effectivement, la peinture
sur soie a de multiples procédés et chacune d’entre-nous les
maîtrise différemment avec des préférences. (Aquarelle sur antifusant, aquarelle sur diluant, le serti, la cire chaude, la cire froide,
les lèches, les fondus, la cuisson avec mélange des couleurs au
pot et au micro-ondes, la couleur avec le vernis, les écossais, le
sel saturé et le sucre).
Non, ce n’est pas de la cuisine mais les recettes y sont tout
aussi compliquées et variées. Un jour peut-être se présentera la
technique au poivre…
Le projet d’une rencontre avec un autre club de peinture
sur soie était en moi depuis quelques années. C’est arrivé enfin
en avril dernier avec celui de St Étienne de Fontbellon au Foyer
Rural. Une rencontre très enrichissante qui a permis de présenter
le résultat de notre travail et de faire connaître le potentiel
technique de Détente et Création. Nombreux étaient les cadres
exposés, les foulards et autres mousselines. Des démonstrations
commentées ont eu lieu et les questions ne manquaient pas de
la part de ces dames.
Au-delà de la peinture sur soie, un échange très
intéressant a porté sur l’encadrement, les découpes des passepartout, les matériels utilisés, le choix et la découpe des baguettes,
les fournisseurs etc…
Une pose détente autour d’un petit goûter a permis de mieux
nous connaître et ce fût un après-midi très convivial d’où est
née une amitié. Un nouveau rendez-vous est prévu cette fois à
St Étienne-de-Fontbellon au mois de septembre pour nous faire
connaître leur savoir et concrétiser cette amitié que j’espère
durable.
La Présidente, Jeanne Gobart
07
ADMR : L'ASSOCIATION
DU SERVICE A DOMICILE
L’association d’aide à domicile de St Alban - Grospierres Sampzon - Labeaume conduit des activités de service à la
personne. Elle appartient au réseau national ADMR, et fait partie
de la fédération ADMR de l’Ardèche qui lui apporte son soutien
dans le cadre d’un mandat de gestion.
Ses objectifs sont :
Une aide dans le cadre de la vie quotidienne pour répondre
aux besoins de personnes qui nous sollicitent, essentiellement
pour des situations délicates : aide à la famille ou à des
personnes seules, aide aux personnes âgées ou malades, aide
aux personnes handicapées. Cette aide peut être partiellement
financée par la caisse d’Assurance Maladie, les caisses de retraites
complémentaires, le Conseil Général, ou entièrement par la
personne.
Maintenir, voire développer un emploi local. L’association emploie
14 personnes en contrat indéterminé à temps partiel, et dans
l’année 2 à 4 personnes en contrat à durée déterminée de façon
plus ponctuelle.
Créer un lien social en apportant un soutien effectif au sein des
familles permettant de soutenir un bon climat familial malgré les
difficultés, renforcer les liens de solidarité.
En plus du service d’aide à domicile, l’association assure :
Un portage de repas à domicile, ouvert à tous ceux qui le
souhaitent, à un prix aussi raisonnable que possible. Les repas
sont préparés par le traiteur local P. Abrinés, et portés chez les
demandeurs par une salariée cinq jours sur sept. Les usagers
peuvent éventuellement demander leur repas pour le samedi
et le dimanche ; il est alors porté en même temps que celui du
vendredi.
L’installation et le suivi de dispositifs de télé assistance ‘‘Fillien’’.
Quelques chiffres pour l’activité 2007 :
10352 heures d’interventions, 5231 repas portés pour 38
bénéficiaires dont 15 personnes pratiquement à l’année,
7 personnes entre 5 et 9 mois et les autres de façon plus
occasionnelle (1 à 4 mois).
Avec l’intercommunalité, je m’agrandis encore plus et maintenant
mon territoire s’étend sur 15 communes. Devant certaines
difficultés je me sens agité de convulsions passagères ; mais ça va
mieux… en attendant la prochaine crise !
6 poses de téléalarmes et une dizaine de bénéficiaires suivis.
14 personnes en CDD + 1 personne en CDD fidélisée, 2 à 3
personnes en CDD plus occasionnels, environ 7,5 emplois à
temps plein.
14 bénévoles, dont 2 qui viennent de nous rejoindre à l’issue de
la dernière assemblée générale.
Un peu moins d’une centaine de personnes servies.
Actuellement je fonctionne avec 13 permanents : un directeur,
Fabio Butali, 2 directrices-adjointes, Catherine Clabaud et
Chrystelle Tutindjian, une aide- comptable, Nathalie Philibert, 9
animatrices, plus les saisonniers l’été.
Mlle Compagnon a passé avec succès les concours pour devenir
animatrice territoriale de la communauté de communes. Elle
applique la politique enfance/jeunesse définie par le Conseil
Communautaire des 15 communes.
L’équipe de bénévoles est à votre disposition pour tous
renseignements complémentaires, et à votre écoute pour déposer
éventuellement des dossiers auprès des Caisses concernées.
Des coordonnées utiles à noter :
ADMR - Immeuble Les Cigales, Avenue Pasteur
07120 St Alban-Auriolles
Téléphone : 04.75.35.89.11
E-mail : [email protected]
Permanences ouvertes au public : les mardi
et vendredi de 16h à 18h30.
Claude Reynaud, présidente.
J'AI 10 ANS... QU'Y SUIS-JE ?
Je suis né en septembre 1998, et, comme tous les bébés, j’étais
petit et fragile. Françoise Plantevin et Gilles Devanciard sont mes
parents.
Alors ? Je suis… Je suis… ? Je suis le J.A.L. : JEUNESSE,
ANIMATION, LOISIRS. (Association loi 1901, gérée par un Conseil
d’Administration et un bureau )
Au tout début Béatrice Compagnon, Séverine Baraille et Céline
Galois s’occupent de moi. Elles sont mes premières nounous
bénévoles et bien méritantes car nous sommes mal logés dans des
locaux peu adéquats : algéco pour entreposer le matériel qu’elles
sortent, puis rangent tous les soirs l’ayant transporté dans la salle
polyvalente de l’école maternelle. Mais on fait avec…
Au commencement, il y a peu d’enfants : seulement ceux
scolarisés à Ruoms, y compris les enfants venant de Chauzon,
Pradons, labeaume.
Mais pourquoi suis-je là ?
Tout simplement pour permettre aux enfants de 5 à 12 ans de
s’intégrer dans la société dans une structure adaptée à leurs
besoins, afin de favoriser leur développement, et pour que chacun
trouve sa place.
Grâce à l’aide de la C .A.F, du Ministère de la Jeunesse et des
Sports, du Conseil Général, de l’Education Nationale et des
mairies, j’ai grandi, je me suis étoffé.
Le centre de loisirs : c’est l’aide aux devoirs, un espace d’activités
éducatives, un espace de citoyenneté, un espace de jeux où les
enfants se sentent bien.
L’année suivante, en 1999, j’accueille les enfants de St AlbanAuriolles, puis ceux de Grospierres et de Sampzon. Mais, vu
le nombre d’enfants fréquentant le centre j’ai des crises de
croissance. Petit à petit je me structure, je deviens une association.
Mademoiselle Compagnon en est la directrice, animateurs et
animatrices sont recrutés. L’été, il est nécessaire de faire appel à
du personnel supplémentaire.
Mon succès dépasse le pays ruomsois. En 2001, Vallon Pont
d’Arc demande à entrer dans notre centre, suivi de Lagorce en
2005. Cependant des problèmes se posent pour organiser cette
expansion : finances, transport, locaux, matériel, personnel.
Pendant ces 10 années de vie j’ai connu de grands moments :
Avec le comité lecture-écriture nous sommes allés plusieurs fois à
Paris en tant que membres du jury pour décerner le prix littéraire
Jeunesse France Télévision et du Ministère de la Jeunesse et des
Sports.
Une fête du livre en juillet 2000 et 2 salons du livre jeunesse en
2003 et 2005.
Des mini-camps, des colonies, des voyages aux Baléares et aux
Canaries.
Nous avons aidé des gamins à se tirer d’affaires, en les remettant
sur les rails ; d’autres se sont épanouis et ont fait des progrès
marquants.
Ah ! J’oubliais ! Mes animatrices travaillent bien pour moi puisqu’à
elles toutes, elles ont 19 enfants dont 2 paires de jumeaux, qui
fait mieux !
Voilà mon histoire ; alors croyez-moi, la fête sera belle pour mon
anniversaire car je fête mes 10 ANS et les projets ne manquent
pas !
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La saison de pétanque 2008 a débuté cette année par l’éliminatoire doublette du secteur
sur notre commune, le 24 février.
La journée fut belle, le ciel clément en cette période hivernale ; L’organisation et les terrains
irréprochables ont ravi les joueurs présents en grand nombre.
Le championnat des clubs a également démarré fin avril, et Saint Alban accueillera la
sixième journée du championnat le dimanche 21 septembre.
Pour les joueurs amateurs de boule, les concours du mercredi recommenceront le 18 juin
à 20h45 sur la place du village. Rendez-vous les mercredis soirs…
Tous nos vœux de bonheur et félicitations au nouveaux époux : Laurent, notre aimable
joueur et Lisa.
Claude Boulle.
Nouvelles de la Paroisse
En septembre 2007, la paroisse St Martin du Sampzon, dont
fait partie Saint Alban-Auriolles, a changé de prêtre. Toute la
communauté a rendu un vibrant hommage au père Roger Chanial,
en présence de l’Evêque de Viviers, Monseigneur Blondel. Depuis
l’automne 2007, le père Jean-Michel Messié lui a succédé. La fête
de la paroisse, à Grospierres, au mois d’octobre, a été l’occasion
d’une grande fête pour l’accueillir.
Qui ne connaît la chapelle du calvaire à St Alban ? Chaque année,
le samedi des rameaux, les chrétiens de la communauté de Font
vive, et plus largement ceux de la paroisse St Martin du Sampzon,
avec les enfants du catéchisme se retrouvent pour se remémorer
la passion du Christ. Cette année le temps n’a pas été favorable à
ce rassemblement pour méditer sur le chemin du calvaire ; c’est
d’autant plus regrettable que la municipalité avait fait un gros
effort pour que tout soit prêt pour l’occasion :8 stations relevées,
chemin déboisé, chapelle restaurée .
Ce calvaire est un patrimoine à sauvegarder. Un grand merci à la
municipalité qui l’entretient.
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En fin d’année, à la demande de l’Evêque, tous les chrétiens du
diocèse étaient invités à faire le bilan du projet « Invités et
serviteurs » mis en application pendant 5 ans .
Dans chaque paroisse de l’Ardèche, ce bilan a été fait dans de
nombreuses instances telles que mouvements d’Eglise, équipes
relais, communautés ….
Le 5 avril 2008, une assemblée diocésaine rassemblait à Viviers
262 personnes (prêtres, diacres, religieux et religieuses, laïcs
responsables de services, mouvements, paroisses. La paroisse était
représentée par 4 personnes : le père Messié, Arlette Bonnaud,
Jean Reynaud et Roselyne Talagrand.
Suite au travail de cette journée (échange en petits groupes), 12
chantiers ont été retenus et lors de la fête diocésaine le 29 juin,
à laquelle tous les catholiques d’Ardèche sont invités, le père
Evêque donnera les orientations pour les 5 prochaines années.
La Chapelle de Saint Pierres-ès-Liens et le calvaire
La chapelle de Saint Pierre-ès-Liens, au terroir du Figaret, est une
fondation faite en 1677 par Jean Marron et Louise Dourne sa
femme où ils sont inhumés tous les deux.
L’acte de fondation a été établi par Pons Thoulouse, notaire
royal, au règne de Louis XIV, roi de France et de Navarre.
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Les nouvelles à cette époque se propageaient très lentement ;
les fondateurs savaient-ils que c’était la période faste du
règne? Que la construction du château de Versailles s’achevait?
Le fondateur était mû par la dévotion pour faire bâtir, construire et
édifier une chapelle au terroir du Figaret, dans le bois commun du
dit-lieu de Saint Alban, sous le vocable de St Pierre-ès-Liens. Jean
Marron insiste pour que la chapelle soit faite dans la perfection
et qu’on puisse y célébrer la messe. Il en donne l’exécution à
Jean Vilhon et Simon Chabaud, maîtres maçons dudit St Alban.
Jean Marron décéda le 24 septembre 1686 à l’âge de 90 ans, selon
son souhait, il fut inhumé dans la chapelle dès le lendemain.
La construction du calvaire est plus récente. C’est une ordonnance
du vicaire général de Viviers qui autorise la construction de
ce calvaire en 1712. Il est l’aboutissement du chemin de croix
montant de l église. En 1721, une procession exceptionnelle eut
lieu pour préserver le village de la peste. Une trentaine d’arrêts
depuis l’église auraient existé sur ce parcours emprunté par les
Pénitents blancs.
Jean Reynaud
"Chemins Faisant"
toujours present
La nature aussi est bien présente et veut sans cesse reprendre ses
droits. Le chimiste Lavoisier a dit, en parlant d’autre chose, « la
nature a horreur du vide ».
Cette affirmation s’applique parfaitement à la végétation qui
borde les chemins mais notre ténacité à la repousser est présente ;
nos lames sont bien affutées et chaque vendredi permet pendant
trois heures de faire ronronner les débroussailleuses et les
tronçonneuses s’il le faut.
Un nouveau petit coin nous occupe actuellement, à deux pas du
village, sous les cèdres près de la chapelle du calvaire. Un endroit
reposant et très agréable qui pourrait servir d’aire de pique-nique
avant une bonne sieste… dommage qu’on ne puisse pas y faire un
terrain de boules à proximité !
Le topo guide a été réédité avec des modifications mineures, la
première version a été vendue dans sa totalité, ce qui laisse à
penser que les sentiers sont visités, c’est formidable car plus il y
aura de monde qui passe et moins nous aurons de travail.
L’ambiance de l’équipe est toujours aussi bonne, ce ne sont
pas toujours les mêmes qui viennent débroussailler, il y a du
foisonnement et si vous voulez vous détendre un peu vous
aussi, vous serez les bienvenus, même les dames savent ‘jouer du
sécateur’.
La Vignasse a eu sa part en février comme chaque année. Des
oliviers ont trouvé une place sur les terrasses et celles-ci ont été
réparées par de grands spécialistes de la pierre sèche avec des
machines très compliquées lubrifiées à l’huile de coude…
Je vous invite à visiter tous ces endroits plus beaux les uns que les
autres, faites-en profiter votre famille et vos amis mais n’oubliez
surtout pas de prendre votre appareil photo.
Le Président, Gérard Gobart
YOGA : ASSOCIATION
PRADIPIKA ARDECHE
Le yoga se pratique à St Alban-Auriolles depuis une dizaine
d’années, au foyer rural, le mardi de 10 à 11h30.
Ce yoga « d’inspiration tibétaine » prend en compte l’être humain
dans sa totalité. Il propose des pratiques corporelles de relaxation,
de détente, de respiration, mais aussi des exercices d’étirement
musculaire lents et progressifs favorisant l’assouplissement
des muscles et des articulations et également des exercices de
concentration mentale.
Au total, la persévérance dans ce yoga produit un certain bien
être, une mobilisation de l’énergie, une amélioration des capacités
de maîtrise de soi, une certaine ouverture à soi-même, aux autres
et au monde.
Les participants constituent une petite équipe, les plus anciens
sont là depuis le début des cours ; en 2008 deux nouvelles sont
venues compléter et enrichir le groupe.
Odette Hugon, l’enseignante, organise aussi des séances individuelles,
chez elle ; il est possible de la joindre au 04 75 39 99 19 .
Odette Hugon
11
CHORALE ST ALB'ENCHANTE
En septembre 2007, la chorale St Alb’Enchante a repris de la
voix. En effet, après une année dite sabbatique, la chef de chœur
Claudette JAUSSOIN s’est motivée à nouveau pour relancer
l’association. Après un appel au peuple, 29 choristes étaient
présents à l’assemblée générale. Francis GAZEL a été élu Président,
Annie PENOT, Vice Présidente, Renée BOUCHET, Trésorière,
Claude CHAUTARD, Secrétaire, et c’est reparti avec un nouveau
programme de chansons.
Ce programme a été interprété lors d’un concert dans l’église de St
Alban-Auriolles, avec la participation de Francis MELEY, musicien.
Les répétitions ont lieu le mercredi à 16h au Foyer Rural, au cours
desquelles la bonne humeur et le sérieux sont au rendez-vous. Bien
entendu, il arrive que quelque chose soit à fêter ; mais c’est fait
avec modération, soyez tranquilles. Nos choristes viennent d’un
peu tous les villages alentours, ceci prouve que St Alb’Enchante
est
toujours vivante.
Au Chevet des Dolmens
Recrute apprentis archéologues
bénévoles (H/F)
Plusieurs communes comme Grospierres et Saint Paul le Jeune
comptent plus de trente dolmens chacune. Saint Alban-Auriolles
en possède 51 et Labeaume se distingue avec plus de 130.
Question préalable : Quels sont les plus vieux monuments
européens? Réponse très probable : Certainement, les Dolmens et Menhirs « monuments » emblématiques du mégalithisme. Ils sont l’œuvre
des premiers agriculteurs et éleveurs ayant vécu en Europe à
cette époque reculée de la Préhistoire. Ils sont parmi les tout
premiers « monuments » du continent, et, s’ils semblent défier
l’éternité, il faut savoir que l’état dans lequel ils sont parvenus
jusqu’à nous est très éloigné de leur état d’origine. Les grandes
dalles assemblées des dolmens représentent les squelettes
de tombeaux souvent très élaborés, abritant des pratiques
funéraires complexes, toujours inconnues et mystérieuses.
Cinquante mille dolmens ont été recensés dans le monde. Vingt
mille d’entre eux se trouvent en Europe, où ils sont très nombreux
dans certaines régions de France (environ 4500 dolmens
disséminés dans une soixantaine de départements). L’Ardèche est
l’un des départements français les plus riches en dolmens, avec
la Lozère, l’Aveyron, la Bretagne, l’Hérault et le Lot. Les derniers
travaux d’inventaire avancent le nombre de 700 monuments,
qui se répartissent principalement dans le Bas-Vivarais calcaire.
Longo-mai
St Alb’Enchante
Francis Gazel
Vidal Sébastien
CCT des Selières
40, route de Pradons - 07120 Ruoms
Tél.
04 75 39 76 49
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Tampons - Gravures
Cartes de Visite
Plaques Auto - Trophées
DÉPOT PRESSING
- Se donner pour ambition de manipuler des pierres pour consolider un dolmen (des gants à votre taille seront à votre disposition)
- Formation pour l’utilisation du GPS et du théodolite de chantier assurée par nos soins.
- Se découvrir un talent de rédacteur / dessinateur de fiche d’inventaire sous la conduite de 2 archéologues diplômés (voir croquis)
- Sorties sur le terrain, une journée tous les mois ou plus,
si souhaité.
- Avoir des vêtements adaptés aux broussailles, au soleil
et à la pluie.
- Chien respectueux de l’environnement accepté.
- Connaître les œuvres complètes d’Indiana Jones est un plus lors des pique-niques.
- Rémunération : Terme presque inconnu de beaucoup d’archéologues. Sorte de Graal.
Postuler à cette offre en consultant notre site internet
http://stalb.assocs.free.fr/au_chevet_des_dolmens.html
G. Lavaure
Description du poste :
Travailler au sein d’une équipe dont les objectifs sont de poursuivre
l’inventaire des dolmens et vestiges d’architecture agraire de
la commune, aider à leur réhabilitation, leur sauvegarde, leur
protection et leur mise en valeur en étroite collaboration avec le
Musée Régional de Préhistoire d’Orgnac.
Profil recherché :
- Savoir se servir d’un sécateur, d’un niveau à bulle, d’une boussole, d’un décamètre, d’un appareil numérique, d’une truelle et d’une brosse.
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Saint-Alban-Auriolles - Tél. 04
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Manifestations au fil du temps Manifestations au fil du temps
13
HISTOIRE DE CHASSE..
VERIDIQUE !
Mon père était un chasseur passionné par le petit gibier qu’il a
recherché pendant plus de soixante ans. Aux Pennes-Mirabeau,
dans les Bouches-du-Rhône ( là où je suis né), il avait un beaufrère, Jean qui habitait une propriété de 27 ha clôturée par un
grillage haut de 2 mètres. Il y avait une petite vigne ceinturée
par des amandiers et quelques arbres d’essences diverses. Bien
entendu, les pins, les argelas et chênes verts étaient la principale
végétation et procuraient un gîte parfait aux nombreux gibiers.
En effet, lapins, perdreaux et, suivant la saison, grives, becs
croisés, tourterelles et autres migrateurs fréquentaient sans
vergogne ce qui était un paradis pour mon père et par la suite
pour moi, puisque c’est là que j’ai pu satisfaire mes observations
et accomplir mes premières armes de chasseur.
Quelquefois on pouvait voir des animaux étranges par leur pelage
bicolore, il s’agissait de lapins domestiques lâchés dans la nature
par Jean qui s’était lassé de devoir les soigner tous les jours
dans le clapier. On les appelait « les japonais », je n’ai jamais su
pourquoi.
Assez souvent, Jean faisait le tour de la propriété il emmenait
Bobette, chien courant venu au monde alors que notre champion
cycliste Louison BOBET, tenait le haut du pavé, d’où son nom.
Ce chien, assez habile d’habitude, suivait les traces d’un lapin
jusqu’à un bosquet où trônait un vieux mûrier. Après en avoir
fait le tour, il revenait la queue basse, dépité. Jean avait remarqué
cette situation et en fit part à mon père qui à chaque visite allait
tirer un lapin pour agrémenter le menu du dimanche. Un jour
après avoir battu le bosquet dans tous les sens, ainsi que les
environs, il ressentit un besoin pressant. Il entra dans le bosquet,
à l’abri, cassa le fusil, et enleva sa veste pour poser l’arme dessus.
Il s’installa pour soulager cet urgent besoin. Tout à coup, il eut la
désagréable impression d’être observé.
Rien à droite, rien à gauche, il lève les yeux ; surprise ! Droit devant
lui, à deux mètres du sol presque au sommet du vieux mûrier
éventré et à moitié couché par l’âge, deux yeux le fixaient.
Le lapin, les oreilles aplaties sur le cou, était allongé sur le tronc.
Ils se regardaient, jusqu’à ce que mon père dans la situation
inconfortable où il se trouvait, dut bouger. D’un bond, le lapin
sauta au sol et se perdit dans la nature. Mon père se répandit en
un flot de paroles incontrôlées, mais ne put rien faire dans cette
situation qui le voyait désarmé, culotte baissée. Quand on passait
près des lieux mon père esquissait un petit sourire, le même qu’il
avait lorsqu’il nous raconta l’histoire, le soir à la veillée.
complétèrent les connaissances de cette dure journée !
19 heures : remise tant attendue des médailles…
Rendons hommage à Mme Pinon de St Alban-Auriolles qui obtint
le premier prix avec 48 points sur 49 et remit sa médaille à Jean
Guérin au profit du prochainTéléthon.
Les autres heureux gagnants apprécièrent ce cadeau de vacance
pour le moins inattendu !
Cette journée animée et bien remplie fut suivie d’un repas
Francis GAZEL
LA GRANDE COURSE AU TRESOR
DE ST ALBAN-AURIOLLES
LE 07/07/07 EN 07
St Alban- Auriolles s’est distingué en cette date remarquable
par une course au trésor, et quel trésor ! Sept médailles en or
de grande valeur représentant le département de l’Ardèche,
fabriquées par Thierry Vendome, joaillier parisien, ami de Michel
Rémy.
Dès 7 heures, des participants matinaux étaient au rendez-vous
dans le parc du mas de la Vignasse où ils étaient initiés à la
technique de l’orpaillage sous le regard curieux des paons.
Un questionnaire et un plan furent remis aux 140 participants
qui devaient répondre à 7 questions sur 7 thèmes, découvrir 7
lieux et photographier 7 indices.
Munis d’eau, de délicieuses pêches et de chapeaux de soleil – vu
la chaude journée qui s’annonçait - ils partirent enthousiastes
sur un circuit préalablement fléché. C’est ainsi qu’ils se rendirent
au foyer rural, à la mairie, à la bibliothèque où ils questionnèrent
Internet, consultèrent des ouvrages leur permettant de répondre
aux questions posées dans une joyeuse ambiance studieuse…
Ils tentèrent ensuite de se rafraîchir sur les bords du Chassezac
où les orpailleurs les attendaient munis d’outils et de litres de
sable. Le plaisir se reflétait dans les yeux des participants à leur
propre découverte de paillettes d’or mêlées au sable ! Certains
profitèrent de ce lieu ombragé pour pique-niquer, et des
promenades en barque furent proposées aux enfants.
De retour au mas de la Vignasse une intéressante exposition sur
l’or et l’orpaillage, ainsi que la conférence de Mr Cario, géologue,
convivial dans la douceur estivale de cette soirée champêtre.
Saluons l’idée originale des organisateurs, particulièrement
Claude Billard qui nous fit découvrir un domaine peu connu, celui
de l’orpaillage en invitant la Fédération Française d’orpaillage,
Michel Rémy qui grâce à son talent artistique et ses relations
amicales dans l’orfèvrerie permit la création de ces médailles, le
travail des bénévoles qui firent le succès de cette journée, ainsi que
la participation financière de la commune et du Conseil Général
sans laquelle cette course au trésor n’aurait pu avoir lieu.
Mais le plus beau trésor fut celui de Patrick et Nathalie Hurez : la
naissance de leur petite fille Noémie, ce jour là !
Maryse Lavaure.
PAELLA GEANTE, ETE 2007
Ce samedi soir du 10 août 2007, notre désir aurait été de rester
au chaud mais une paella géante nous attendait sur la place
de la mairie de Saint Alban-Auriolles où régnait à notre arrivée,
sous les lampions multicolores, une ambiance de fête villageoise.
Quelque 200 personnes étaient déjà installées à de grandes tables
conviviales, et, à notre soulagement, nous nous sommes rendus
compte que le vent n’avait pas été invité. Peut-être n’aime-t-il
pas la paella car il était resté sur le plateau de Chantressac…
Si Obelix est tombé dans un chaudron rempli de potion magique
étant petit, dans quoi est tombé Francis Gazel pour animer toute
cette soirée avec cette verve et cet humour si naturels ?
Tout en mangeant l’exquise paella préparée par Mr Abrines, nous
pouvions admirer les élèves d’une école de cirque. Non, ce n’était
pas le célèbre « Cirque du Soleil », mais ces jeunes gens nous
ont enchantés par leur adresse et la poésie de leurs numéros
aériens dans de grandes draperies rouges se détachant sur le
noir du ciel. Ces numéros furent entrecoupés de chansons : celles
de nos joyeux choristes Raymond Besson et Francis Gazel, de la
sublime voix de Lucette Miquel interprétant « Non, rien de rien »
et « Les feuilles mortes », mais également celles de vacanciers
qui spontanément nous firent découvrir leur répertoire breton,
ainsi que quelques chants « chti ».
N’oublions pas les « Joyeux Anniversaires » repris en chœur pour
Claudette Jaussoin et Monique Boulle.
Nous étions dans l’attente du tirage de la tombola et espérions
gagner un des nombreux lots peints par les dames de « Détente et
Création » : tableaux, coussins, foulards aux couleurs chatoyantes
et aux motifs divers. Les « Ha ! » des heureux gagnants alternaient
avec les « Ho ! » des nombreux déçus ! Mais tous étaient
conscients du travail remarquable fait par les membres de cette
association et de l’enthousiasme mis à organiser cette soirée.
Merci aux cuisiniers et à tous les bénévoles qui consacrèrent une
partie de cette journée estivale à installer ce « cabaret » en plein
air, qui fut, une fois encore, une parfaite réussite.
Maryse Lavaure
THEATRE
A SAINT ALBAN-AURIOLLES
PAR LA COMPAGNIE
DE VALENCE :
COMEDIE ITINERANTE.
Depuis quelques années, un certain nombre de villages des
départements de la Drôme et de l’Ardèche reçoivent, trois fois
par an, la comédie itinérante où des acteurs professionnels
interprètent des créations très diverses.
Ces trois dernières années nous avons pu assister à d’excellents
spectacles présentés régulièrement dans les villages avoisinants,
Chandolas, Vallon Pont d’Arc et Vinezac.
Quelle chance pour les amateurs de théâtre de voir de telles
créations près de chez soi, nous qui sommes loin des grandes
agglomérations.
Cette année, pour la première fois, grâce au Président du foyer
rural Jean Guérin, Saint Alban-Auriolles a proposé d’accueillir
la Compagnie de Valence, le 11 décembre 2007, pour une pièce
Manifestations au fil du temps Manifestations au fil du temps
15
de l’écrivain écossais David Harrower : « Des couteaux dans les
poules »
Cette pièce écrite en 1995, jouée dans de nombreux pays a connu
un succès exceptionnel.
Nous sommes dans un passé lointain, dans un village reculé
d’Ecosse – qui pourrait être n’importe quel village – Une jeune
paysanne (jouée par l’émouvante Pauline Moulène) cherche, à
travers les mots, une manière d’échapper à la dureté, à la rudesse
de la vie journalière rythmée par les corvées des champs, les soins
des bêtes, la monotonie des tâches ménagères.
Près d’elle, son mari (joué par Marc Lamigeon), laboureur, l’aime,
tout comme il aime sa terre ou ses chevaux.
Apparaît le troisième personnage le meunier, haï de tous, détesté
de la communauté, censé être lié à des puissances horribles et
surnaturelles. Les paysans lui en voulaient de ne pas cultiver la
terre et de vivre à leurs dépens en transformant leur grain en farine
et en en gardant une partie. Ce personnage (admirablement joué
par Ali Esmeli) est profondément charismatique ; la paysanne, en
en tombant amoureuse, croit être sous l’emprise d’un sortilège.
Grâce à lui elle découvrira sa capacité d’écrire, de nommer
les choses, d’exprimer ce qu’elle ressent, ce qui lui permettra
d’évoluer vers la pensée, la connaissance et le libre arbitre.
Cependant, cette évolution la conduira à l’adultère et aboutira au
crime. Ne cherchez pas une morale…, quant au titre, je laisse le
soin à celui qui l’a compris de me l’expliquer !
Cette pièce, puissante, sobre et étrange, nous plonge dans un
monde archaïque et nous dérange car elle échappe à toute idée
préconçue tout en nous envoûtant de par la poésie des mots et
le jeu de ces trois talentueux acteurs.
Les deux conteuses Patricia Pronesti et Karine Kalkias des
bibliothèques de Vallon Pont d’Arc et Lavilledieu arrivèrent
dans un wagon doré et prirent place parmi leurs marionnettes,
faisant vivre et chanter des comptines éternelles ou récentes, qui
s’enchaînaient naturellement, guidées par une petite souris verte
omniprésente. Les jeunes spectateurs attentifs, reconnaissant
certaines comptines unissaient leurs voix à celles des animatrices,
s’amusaient des exploits ou déconvenues des marionnettes et
se laissaient transportés, le temps du spectacle, dans un monde
imaginaire merveilleux.
Quel plus beau prélude à Noël que ce spectacle offert par la
bibliothèque et présenté par ces deux animatrices qui consacrent
une partie de leur temps au bonheur des enfants ?
Maryse Lavaure
SOIREE BASQUE
DU "LO CAMPANE"
Ce mardi matin 11 décembre, devant les yeux émerveillés des bambins
de l’école maternelle, la bibliothèque s’est transformée en théâtre,
où le rideau levé dévoila « Le monde magique des comptines ».
Le 15 mars, un peu plus de cent personnes ont répondu à
l’invitation faite par l’équipe du journal pour participer à une
soirée festive autour d’un bon repas mijoté par Philippe Abrinès.
Après l’Alsace, l’Italie, la Provence…, c’est au Pays Basque que l’on
était emmené pour un soir.
Salle accueillante décorée aux couleurs basques - vert, rouge et
blanc-, serveuses en jupes longues de mêmes couleurs, spécialités
du pays : Salade basque, morue à la piperade, fromage, gâteaux au
VERONIQUE VERNETTE
A LA BIBLIOTHEQUE MUNICIPALE
Art, tradition et spécialités du pays Basque
La piperade : omelette qui sert de base à
l’alimentation quotidienne. Ah ! le piment.
Sans les vertus volcaniques de ce poivron rouge,
séché sur pied par le soleil d’août, ou desséché,
suspendu sur une ficelle, existerait-il une cuisine
locale ? On retrouve partout sa pointe , que ce
soit en dégustant le poulet basquaise ou les
charcuteries locales. Sa présence est si intimement
liée à la gastronomie locale du terroir que le village
d’Hespelette a jugé bon de lui consacrer une fête.
L’espadrille : Est-elle encore fabriquée de façon
artisanale ? Une fois la semelle de corde réalisée,
l’ouvrier ou « capilleur » y assemblait une toile à l’aide
d’une aiguille courte qu’il appuyait sur une cuirasse
« la titera » fixée au creux de sa main.
Maryse Lavaure
MONDE MAGIQUE
A LA BIBLIOTHEQUE
DE SAINT ALBAN-AURIOLLES
coulis de noix, musique, tout était réuni pour passer une agréable
soirée .
Sandrine, la chanteuse, avec son dynamisme habituel, entraînait
sur la piste de nombreux danseurs avec des chansons françaises
populaires reprises en chœur par l’assistance.
Le but de la soirée était de récolter des fonds pour financer le
journal mais au-delà c’était aussi d’être convié à une soirée de
détente et de rencontres. Le but fut atteint grâce aux bénévoles
des associations du village qui participèrent à l’organisation et
au déroulement de la soirée. Qu’ils en soient ici remerciés.
La pelote . On ne peut avoir de doute sur l’existence
d’un véritable sport national basque, demandant
souplesse, force, vélocité : la pelote. A la fois séculaire
et moderne, la pelote est pratiquée par tous. Tous les
jeux de pelote basque ont pour source commune, le
jeu de paume si populaire en France jusqu’au XVIII
ème
siècle. On joue à mains nues, ou avec des battoirs
allongés (pala) ou avec de forts gants de cuir ou de
grossières raquettes (matsardea) ;
Mais pour beaucoup, qui dit pelote dit chistera,
ce petit panier ovale fixé au poignet, étrange
prolongement souple du bras humain.
On pourrait parler encore des danses au son de la
flûte et du tambourin, du tir à la corde, du béret,
rouge , marine ou noir que les hommes portent en
aplatissant les bords comme une crêpe,de l’Izarra
(verte ou jaune), liqueur du terroir . …
Chaque région a ses traditions, devenues parfois
folklore, qui dans certains cas s’intègrent dans la
vie quotidienne comme un arbre enraciné au plus
profond du terroir. Ne sommes-nous pas, tous, à la
recherche de nos racines si nécessaires pour grandir ?
Geneviève Chamontin
En avril, la bibliothèque a proposé aux enfants de l’école une
rencontre avec une illustratrice, Véronique Vernette de St Etienne,
afin d’en savoir plus sur son métier et sa manière de travailler.
Elle fut formée à l’école des Beaux Arts.
A travers un exposé, diapos à l’appui, elle nous parle de sa fascination
pour la vie dans la capitale du Burkina Faso, Ouagadougou. Lors
de ses voyages répétés dans ce pays d’Afrique, elle fut séduite
par de nombreux petits détails de la vie quotidienne. Elle réunit
des photos, des croquis et revint avec des images plein la tête.
De retour en France elle composa des albums qu’elle proposa à
l’éditeur.
Véronique nous montra sa façon de dessiner. Tout d’abord, elle
crée ses illustrations en grandes lignes avec un crayon de couleur.
Ensuite elle sort trois encres de couleurs différentes, les mélange
avec un pinceau afin d’obtenir de nouvelles couleurs qu’elle étale
sur son croquis; éventuellement elle rajoute de petits bouts de
tissus africains très colorés. Et ce n’est qu’à la fin qu’elle dessine
les contours et les détails, toujours à l’encre.
Les enfants ont ensuite travaillé avec Véronique, de cette manière.
Vous pourrez voir leurs réalisations à l’école, lors de la fête de fin
d’année.
Monique Gourdon
Restaurant l ’Aquarelle
Ouvert toute l ’année
Salle climatisée
37, rue Nationale
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Tél. 04 75 39 74 09
Expression libre et variee Expression libre et variee Expression lib
17
A QUAND LE PARTAGE
eQUITABLE DES RICHESSES
TERRESTRES ?
Il est grand temps que toutes les consciences s’unissent pour
imposer à tous les gouvernants une meilleure distribution des
biens de notre planète !
A l’aube du XXIème siècle, des millions d’enfants souffrent et
meurent encore de la malnutrition ou de la faim. C’est un scandale
insupportable qui perdure, alors que les forces productives
mondiales peuvent efficacement faire face à ce fléau infâme.
Les moyens existent. ONU, UNICEF, OMC, FMI, gouvernements
des pays les plus riches, peuples les plus aisés…tous ensemble, il
faut mener ce combat solidaire pour détruire ce chancre, la honte
de notre humanité. « Guerre à la misère » criait l’Abbé Pierre.
Cette mobilisation pacifique indispensable et universelle estelle utopie ? Tout dépendra de la volonté politique des acteurs
responsables mais également de notre propre action citoyenne !
La Communauté internationale est placée au pied du mur. Le
problème du réchauffement climatique va-t-il occulter cette
exigence cruciale et vitale pour la survie d’êtres humains ?
PAUVRES PETITS
Ils sont là, irréels, livrés à eux-mêmes
Attendant, impassibles, la mort qui ne vient pas
Et de leurs gros yeux noirs aux lueurs suprêmes
Ils implorent vainement la venue du trépas.
Ô mes pauvres petits votre vie trop cruelle
Devient trop souvent une vision rituelle
Ils sont là, affamés, dans toute leur nudité
Regardant autour d’eux l’immense désolation.
Ils souffrent durement de la cupidité
Des gens les mieux nantis sourds aux supplications.
Ô mes pauvres petits, votre ventre trop lourd
Pour vos jambes trop grêles, appelle notre amour.
Ils sont là, immolés, sur l’autel de la faim
passion theatrale
MAI 1968... MAI 2008
Quarante ans que se sont produits des évènements qui ont
ébranlé l’équilibre de la France.
Mai 68 fut le mouvement social et syndicaliste le plus important
de notre histoire récente.
En cette période charnière l’état d’esprit et les mentalités
évoluent. La situation mondiale n’est pas brillante ; un peu partout,
les problèmes politiques, économiques, religieux cristallisent
l’opinion. Les rapides progrès dans la communication font que
les médias sont informés très vite et diffusent tout aussi vite les
nouvelles. Tout le monde sait que ça bouge un peu partout.
A cinq ans, j’ai joué Cendrillon à l’école primaire et suis tombée
sous le charme du théâtre. Depuis, j’en suis passionnée et ai
toujours le même plaisir à jouer.
Bien sûr il y a un travail individuel pour apprendre le texte et
habiter le personnage mais c’est surtout le travail collectif : mise
en scène, comédiens et technique que j’aime. Quand tout se
passe bien au moment du spectacle, quel bonheur ! Le trac nous
envahit avant l’entrée en scène, et le frisson est là en continu car
à tout moment l’imprévu peut arriver : c’est en direct… Même si
l’on joue la même pièce dix fois elle n’est jamais pareille.
Sur scène tout est possible, c’est la magie du théâtre : le maquillage,
les costumes, l’éclairage peuvent nous métamorphoser. Une fois je
suis la bonne, dans « Adèle, Les Poissons Rouges », la fois suivante
une bonne sœur dans « Félicitée, Soudain l’Eté Dernier ».
Depuis treize ans j’ai la chance de faire partie de la troupe A.R.T.
des Vans. Nous partageons la même passion et passons de bons
moments théâtraux et amicaux ensemble ; nous passons tant de
temps ensemble que c’est devenu ma famille de théâtre.
En plus des répétitions et des représentations, nous participons
à des stages et des rencontres de théâtre amateur qui peuvent
durer tout un week-end. L’ambiance est toujours bonne et la fête
suit souvent le spectacle. Comme vous le constatez, le théâtre
joue un rôle important dans ma vie, vive le théâtre !
Prochain rendez-vous avec A.R.T. à Gravières les 6-7 juin pour la
première de « Le Coup de l’œuf » une comédie d’après Aristophane,
puis le vendredi 18 juillet au mas de la Vignasse où nous jouerons
«Barouf à Chioggia» de Goldoni. Venez nombreux !
Patricia Willmot
GARAGE BOUSCHON
Dépannage 24h/24 - 7j/7
Mécanique
Ignorant bien souvent les forces qui les brisent
Mais un avenir proche se prépare au lointain
Qui vous apportera la bonne Terre Promise.
Oui, mes braves petits, las de dilapider
Z.A. Arzallier
07120 Ruoms
L’Humanité se met en marche pour vous aider.
Marcel Neyron
Tél. 04 75 39 61 08 - Port. : 06 81 30 94 60
La puissante Amérique s’enlise
au Vietnam. Elle commence à
douter de l’efficacité de son
armée et de l’utilité de sa
présence là-bas. La contestation
s’installe devant le nombre
de « boys » morts aux combats. D’énormes manifestations se
déroulent aux U S A. Beatniks et hippies rejettent la société de
consommation et prônent la non-violence « Peace and Love ».
A l’est çà bouge aussi. Khrouchtchev a condamné le stalinisme,
Dubcek est nommé premier secrétaire du parti communiste
tchécoslovaque et tente d’instaurer un « socialisme à visage
humain »: abolition de la censure, rétablissement de la liberté
d’expression et de culte, soutien à l’économie mixte. Le
« printemps de Prague » ne fera pas long feu. L’embellie durera 6
mois et en août Brejnev envoie les chars et les soldats sur Prague,
mettant fin dans le sang, aux espoirs et à la joie de la jeunesse
tchèque. Mais les premières bases vers un assouplissement
du régime sont jetées. Il faudra encore attendre une vingtaine
d’années et Vaclav Havel pour assister à la chute du communisme
en Europe de l’Est.
Revenons chez nous. Dès le début de l’année 68 des incidents se
produisent entre la police et les comités d’action lycéens (C.A.L.)
pour la réintégration du trotskiste Romain Goupil au lycée
Condorcet. Dans la foulée les premières émeutes éclatent à la
fac de Nanterre. Des soubresauts se font sentir jusqu’en mars.
Les étudiants en colère, les « contestataires », ainsi appelés par
les médias et l’opinion publique, manifestent contre la guerre
au Vietnam et contre les USA ; ils s’en prennent à une agence
American Express et brûlent le drapeau américain.
Le lendemain 22 mars débutent les « évènements » suite à
l’arrestation de membres du commando. Menés par Daniel CohnBendit, des centaines de jeunes étudiants prennent d’assaut la tour
de l’administration du campus de Nanterre, symbole du pouvoir
universitaire. A partir de là, la contestation va gagner les autres
facultés de Paris ; la province va suivre. Le malaise s’étend aux lycées.
Etudiants, lycéens, enseignants sont en grève. Les manifestations
se multiplient et les slogans fleurissent sur les murs. La répression
ne se fait pas attendre. Le 6 mai au Quartier Latin, c’est la première
nuit des barricades. Les face-à-face sont tendus entre forces de
l’ordre et étudiants ; de part et d’autre il y a des blessés. D’autres
barricades seront érigées et les pavés voleront.
En quelques jours les syndicats se mobilisent et la classe ouvrière
rejoint les contestataires : c’est la grève générale, le régime est
ébranlé, la France vit au ralenti. Plus d’essence, plus de transports,
plus d’écoles, plus de courrier, plus rien ne marche, même plus de
Festival de Cannes: c’est la « chienlit » !
Fin mai le gouvernement, le patronat et les centrales syndicales
signent les accords de Grenelle : relèvement du SMIG, augmentation
des salaires, réduction du ticket modérateur en matière de Sécurité
Sociale, loi sur l’autonomie des universités. L’agitation se prolonge
encore quelques jours en juin mais petit à petit la reprise du travail
dans les usines, les administrations et les établissements scolaires
marquera la fin des évènements de mai 68. La vie va reprendre
mais ne sera plus tout à fait comme avant. Le Général de Gaulle et
son gouvernement ne s’en remettront pas.
La guerre du Vietnam et ses massacres contre les civils continuent
engendrant des manifestations anti-américaines. Les groupes
terroristes : bande à Baader, action directe, brigades rouges, et leurs
attentats en R.F.A., Italie et France feront hélas de nombreux morts…
Cette année là, Martin Luther King et Robert Kennedy sont
assassinés à deux mois d’intervalle.
Les enfants du Darfour ont ému, récemment, tout le monde
mais en mai 68 le même problème s’est posé au Biafra, province
du Nigéria, où de nombreux enfants sont morts de faim et de
soif. Les guerres tribales entre les différentes ethnies créent des
situations dramatiques qui aboutiront plus tard à la création de
Médecins sans Frontières.
Tous ces évènements vont secouer les valeurs traditionnelles
et une société nouvelle voit le jour et rejette la société d’après
guerre : davantage de liberté surtout pour les femmes avec le
Boucherie Bernard
Viande
de 1er Choix
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Confi
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s
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a
M
07120 St-Alban-Auriolles -
04 75 39 65 30
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M.L.F., d’émancipation sexuelle avec la pilule contraceptive enfin
autorisée. De nouveaux rapports femmes/hommes essaieront
d’établir égalité et partage des charges entre les deux sexes.
Quarante ans après il y a encore des progrès à faire…
Pour finir de façon moins grave, rappelons que 68 verra fleurir le
« flower Power » et s’ouvrir les chemins de Katmandou pour les
hippies et les beatniks.
En février, Grenoble avait reçu les Jeux Olympiques d’hiver et
Jean-Claude Killy fait un malheur en raflant trois médailles d’or.
A l’automne, aux Jeux Olympiques de Mexico, Colette Besson
remporta haut la main le 400 mètres, l’Américain Fosbury lança
la mode du saut dorsal en hauteur, sur le podium les athlètes
noirs américains levèrent leur poing ganté de noir en signe de
protestation raciale : le Black Power.
En vrac : l’avion Concorde prépare cette année-là son prochain
envol, le premier distributeur de billets est mis en service à
Paris, les « Shadocks » amusent les Français, grâce aux frères
Cambérabéro, le XV de France gagne le tournoi des 5 nations
et son premier grand chelem, Jackie Kennedy épouse Onassis, le
professeur Christian Cabrol tente une greffe du cœur, les temples
d’Abou Simbel sont sauvés des eaux du barrage d’Assouan,
Maurice Chevalier fait ses adieux au music-hall à 80 ans.
68 c’est aussi la venue au monde d’une petite fille qui a illuminé sa
famille, et croyez-moi, cet évènement là a surpassé tous les autres !
Simone Gazel
PHARMACIE
L’HERMINIER
"Les murs ont la parole"
Tchou, Editeur.
Voici quelques slogans qui ont fait florès
sur les murs des facs en 1968.
« Le droit de vivre ne se mendie pas, il se prend. »
Nanterre
« Dessous les pavés, c’est la plage.»
Sorbonne
« Interdit d’interdire. La liberté commence par une
interdiction : Celle de nuire à la liberté d’autrui.»
Sorbonne
« Si vous avez le cœur à gauche,
n’ayez pas le portefeuille à droite. »
Arcades Pharmacie
« Je suis marxiste tendance Groucho.»
C20 Nanterre
« Je rêve d’être un imbécile heureux »
Amphi musique Nanterre
EVASION
Homéopathie • Matériel Médical
Parapharmacie • Herboristerie
Produits Vétérinaires
J’aimerais couler dans la rivière
Parking privé réservé clientèle
En un doux bruissement
07120 Ruoms - Tél.
04 75 39 62 39
Fax. 04 75 93 98 77
Me fondre dans son eau claire
Gémir dans le vent
M’envelopper de soleil
Oublier l’éveil
Redevenir poisson
L’HAIR DU TEMPS
Coiffure Mixte
Ou oiseau
M’envoler très haut
Etre air, eau
Lumière
Oublier qui je suis
N’être plus
Ou être tout
1 place du Général De Gaule - 07120 Ruoms
Tél. 04 75 39 17 34
Transcender le réel
Atteindre l’universel
M. Lavaure
La libertE... rEduite
auX conditionnementS
On entend tous les jours dire autour de nous : «Je suis libre …
de faire ce qui me plaît, d’être ceci ou cela, de penser …». En fait,
sommes-nous vraiment et totalement libres ? La réponse est non
et je vais essayer de le démontrer car la sagesse doit nous inciter
à en tirer les conséquences.
Sommes-nous maîtres de nos désirs ? Suis-je libre de juger
objectivement une personne dont je suis amoureux ? Suis-je libre
de ne pas acheter, si j’en ai les moyens, la voiture dont j’ai très
envie ? Suis-je libre, si je suis gros fumeur, de refuser la cigarette
qui m’est offerte ? … Certains « volontaristes » seraient tentés de
répondre oui, mais il est bien évident que dans des cas de ce genre,
notre liberté est conditionnée par nos passions, nos instincts, nos
désirs … ; cela ne veut pas dire qu’elle soit nulle mais qu’elle n’est
pas totale, qu’elle est même, parfois, très limitée.
Nous sommes aussi conditionnés par de multiples influences que,
pour simplifier, l’on pourrait classer sous le titre « culture » au
sens large signifiant connaissances, bien sûr, mais aussi éducation,
mais aussi valeurs artistiques, intellectuelles, religieuses et encore
normes sociales qui d’ailleurs varient dans le temps et l’espace :
fut un temps où il était «naturel» pour les hommes de porter
les cheveux longs, dans certains pays, il est « normal » de roter
à la fin d’un repas, il est aujourd’hui «normal» d’acheter des
choses inutiles dont on n’a pas besoin, etc… Toute cette culture
imprègne l’individu et le conditionne à ressentir et penser le
«bien», le «mal» … et à juger en conséquence. Suis-je libre, par
exemple, dans un groupe où je suis bien intégré, d’exprimer, sur
des choses considérées comme importantes, un point de vue
opposé à celui de tous les autres membres du groupe ? Suisje libre (encore que les normes soient en train d’évoluer) de
m’opposer à la société de consommation ? Suis-je libre de réagir
contre une autorité (paternelle, patronale, policière, …) que je
conteste ? Théoriquement oui ; en fait, il est bien évident que
cette liberté est réduite par les conditionnements culturels que
nous venons d’évoquer.
La liberté politique mérite aussi réflexion. Sous Hitler, les Allemands
ne connurent aucune liberté d’information ni d’expression. Mon
épouse – d’origine allemande – m’a souvent raconté qu’à l’école
(elle avait onze ans en 1940) l’histoire de la Grande Allemagne
était revue et corrigée par les spécialistes de la propagande nazie ;
ses parents qui n’entendaient que la radio et ne pouvaient lire que
la presse nazie et qui, par ailleurs constataient qu’Hitler réduisait
le chômage et relançait l’économie pouvaient se dire : «C’est
peut-être la solution». Quelle pouvait être la liberté de jugement
de ces gens-là ? A propos de la Russie stalinienne, Coluche disait
avec son humour habituel : «Dans un hôtel russe, personne ne
regarde la télé, parce que c’est elle qui vous écoute !».
Plus proche de nous, et bien que ce soit dans un pays démocratique,
les médias américains (presse, radio, télé) pour une bonne
part contrôlés par les grands groupes financiers qui ont fait
campagne pour Bush, ont su convaincre le peuple américain de
la «nécessité» de la guerre en Irak. Privés des informations les
plus pertinentes et les plus vraies, qu’était devenue leur liberté de
jugement ? En France ? Je me limiterai à dire qu’il serait utile que
les Français regardent et écoutent avec un esprit critique toutes
les informations que les médias leur diffusent.
En effet, dans tous les cas de figure – des plus caricaturaux aux
plus insidieux – les pressions médiatiques déforment le jugement :
même en raisonnant juste mais avec des données fausses,
partielles et partiales, on aboutit à des conclusions fausses, et
par conséquent, notre jugement est faussé.
Ainsi, que l’on considère la nature de l’homme, l’influence de ses
instincts, ses désirs, ses passions, que l’on considère l’influence
de son éducation, des normes sociales de la société dans laquelle
il vit ou encore que l’on considère les influences de la publicité,
de la propagande, des médias … dans tous les cas l’on constate
que sa liberté est conditionnée par toutes ces influences. La
liberté de l’être humain est donc réduite au conditionnement.
Il est possible de se dire : « C’est comme ça … après tout », un
peu comme on dirait : « Drogué et fier de l’être ». Il est possible
aussi de vouloir élargir sa zone de liberté et de s’interroger sur
les moyens de le faire. Apparaissent alors deux grands axes de
réflexion me semble t-il : le souci de la connaissance et celui des
valeurs. Entre ce que l’on sait, ce que l’on croit savoir et ce que
l’on ne sait pas, ce que l’on sait est bien souvent infime ; face aux
problèmes qui se posent à nous, la recherche de connaissances
(sociales, économiques, politiques, …) devrait être considérée
comme un devoir de citoyen, même si les connaissances ne
sont jamais complètes et satisfaisantes. Mais les connaissances
ne suffisent pas : décider de faire ceci ou cela, d’orienter son
existence dans telle ou telle direction, se réalise toujours – même
si nous n’en sommes pas conscients – par rapport à un système
de valeurs. Les valeurs sont des repères fondamentaux, comme
les étoiles d’une constellation dans une nébuleuse ; elles ne sont
pas nombreuses : bien, bonté, justice, … Amour, bien sûr (avec un
grand A). Mais elles peuvent être mêlées à de fausses valeurs :
puissance, gloire, réussite matérielle …
C’est finalement en choisissant ces valeurs que l’être humain
‘‘éclaire’’ sa zone de liberté. Les valeurs sont aussi des
conditionnements. Mais tant qu’à faire, autant les choisir pour ‘‘se
libérer’’, au moins partiellement, des influences que nous avons
évoquées précédemment. En effet, avec quelques « repères »
fondamentaux, il est plus facile d’organiser sa vie, ses relations
aux autres, son rôle dans la société et aussi d’avancer un peu vers
une espèce de ‘‘liberté intérieure’’ Cela n’est pas toujours simple,
mais c’est peut-être une exigence de la ‘‘condition humaine’’.
Roger Lebeau
Librairie - Papeterie
Ex-Libris
87, rue Nationale - 07120 Ruoms
Tél. 04 75 39 60 24 - Fax : 04 75 39 73 66
e.mail : [email protected]
21
A MEDITER
« Commencer par soi, mais non finir par soi ;
Se prendre pour point de départ, mais non pour but ;
Se connaître, mais non se préoccuper de soi. »
Martin Buber
Avant de repartir dans le ch’Nord, nos amis
ch’tis Claude et Marie Jeanne Deborghes
m’avaient soumis l’idée de faire cet article
sur la « Coupo Santo ».
Comme quoi le Nord et le Sud sont faits
pour se compléter comme dans « Bienvenue
chez les ch’tis ».
La « Coupo Santo »
Ce chant qui fédère tous les provençaux lors des fêtes locales,
courses camarguaises, fêtes arlésiennes et autres a une histoire
qui commence il y a presque 150 ans.
Au milieu du XIXe siècle, une école littéraire s’est constituée en
Provence afin de sauvegarder et restituer au provençal son rang
de langue à part entière. Les promoteurs de cette renaissance :
Mistral, Aubanel et Roumanille réunirent les écrivains provençaux
fidèles à l’usage de leur langue, en une sorte d’académie : le
Félibrige. Les membres du Félibrige : poètes, écrivains, musiciens,
tous défenseurs de la langue provençale sont des félibres.
En 1867, ces félibres accueillent en Provence Don Victor Balaguer,
poète d’expression catalane.
Celui-ci, exilé politique suite à l’annexion de la Catalogne à la
couronne d’Espagne, est reçu à bras ouverts par les Provençaux.
En remerciement à cette hospitalité et pour sceller l’amitié
occitano-Catalane, Don Balaguer offre une coupe en argent.
SERRE Jean-Marc
Plomberie, Sanitaire
Piscines
En retour, Mistral écrit les paroles de la « Coupo Santo » sur l’air
d’un vieux Noël. Peu à peu ce chant s’est imposé comme l’hymne
du Pays d’Oc.
En voici le premier couplet et le refrain :
ici la Coupe
Prouvençau, ve
di Catalan :
Que nous vèn
en en troupo
A-de-rèng begu
nostre plant.
Lou vin pur de
Chacun de nos villages a un nom mais en Occitan qu’en est-il ?
Comment s’appellent-ils ?
Commençons par notre village, Saint Alban-Auriolles en Occitan
c’est Sant-Auban-Auriolo.
Notre chef-lieu de canton Joyeuse se dit Juésa, Sampzon c’est Sansoun.
Autrefois, nous habitions St Alban s/s Sampzon donc c’était
Sant Auban-sous-Sansoun.
Gropierres où s’arrêtait la micheline s’appelle Grospeire.
Ruoms, ses bières, ses carrières, ses usines de soie Rioun.
Provençaux, voic
Coupo Santo
E versanto
rd,
Vuejo à plen bo
i la Coupe
Qui nous vient de
s Catalans
Tour à tour buvo
ns ensemble
Le vin pur de no
tre cru.
A vous de jouer et de trouver :
1. Les Assions A. Sant-Pau-lo-Joine
2. Paysac B. Tuèis
Coupe sainte
3. Beaulieu C. Largentièira
Et débordante
4. Les Vans D. Maubosc
5. Saint-Paul-le-Jeune E. Sant-Andrieu-Lachamp
6. Saint-André-de-Cruzières F. La Blachèira
7. Vinezac G. Los Acions
8. Chassagnes H. Belluoc
9. Montréal I. Montseugues
10. Molbosc J. Sant-Estène-de-Fontbelon
11. Lablachère K. Vinozac
12. Rosières L. Chanssanhas
13. Saint-Genest-de-Bauzon M. Mont-Réau
14. Saint-André-Lachamp N. Vilanova-de-Bèrg
« A chaval bailat, om espincha pas las dents. »
A cheval donné, on ne regarde pas les dents.
15. Largentière O. Valoun-Pont-de-l’Arc
16. Thueyts P. Sant-Andrieu-de-Cruzièiras
« L’avar es coma lo porc,
Fai de ben que quand es mort.»
L’avare c’est comme le porc,
Il ne fait du bien que lorsqu’il est mort.
17. Montselgues Q. Los Vans
18. Saint-Etienne-de-Fontbellon R. Sant-Ginèis-de-Bauson
19. Vallon-Pont-d’Arc S. Rosièiras
20. Villeneuve-de-Berg T. Paisac
Vuejo abord
Lis esrambord
E l’enavans di
fort !
Verse à plein bo
rd
Verse à flots
Les enthousiasm
es
Et l’énergie des
forts !
Simone Gazel
Quelques proverbes
« Quau viu amb las polas apren a gratar.»
Qui vit avec les poules apprend à gratter.
« Quand ta borsa fai tin-tin, tot lo monde es ton cosin,
Quand ta borsa fai fla-fla, dingus mai te coneis pa. »
St-Alban-Auriolles
Tél. 04 75 93 90 84
Un peu d'Occitan
Quand ta bourse fait tin-tin, tout le monde est ton cousin,
Quand ta bourse fait fla-fla, personne ne te connaît.
« Pan sobre taula a ges de mèstre »
Pain sur la table n’a pas de maître.
Simone Gazel
LA VOITURE
ET "L'APRES PETROLE" :
EST-IL DEJA LA ?
Il est désormais acquis que le pétrole sera dans
le futur une ressource limitée et chère. La forte
demande des pays émergents, conjuguée à des
pressions internationales, expliquent la hausse des
cours.
Selon les prévisions, la demande devrait encore
augmenter de plus de 30% d’ici 2030.
Parlons écologie.
Les constructeurs automobiles, tourisme et poids
lourds, ont bien intégré ces facteurs et s’évertuent
à concevoir des véhicules moins gourmands en
carburant ; ils proposent, à plus ou moins long terme,
des motorisations alternatives qui limiteront leurs
émissions polluantes. On peut citer notamment
le filtre à particules et le système « Stop and
Start », le moteur électrique, les hybrides : diesel,
électriques, « le carburant du futur pourrait être
l’hydrogène ».
La lutte contre la pollution de l’air n’est pas
seulement l’affaire des constructeurs et des
pouvoirs publics. Nous pouvons au quotidien faire
des gestes simples pour consommer moins ; ex.
couper le moteur quand le véhicule est arrêté,
adopter une conduite plus paisible, préférer la
marche ou le vélo pour les petits trajets.
Toute l’industrie automobile travaille sur ce sujet
et les fabricants de pneumatiques jouent un rôle
important dans l’économie d’énergie.
Le pneu est responsable de 20% de la consommation
d’une voiture, soit l’équivalent d’un plein sur cinq
en raison de la résistance au roulement. Le pneu
se déformant au contact de la route dissipe une
partie de l’énergie que fournit le moteur pour faire
avancer le véhicule.
L’intérêt du pneu vert « basse résistance au
roulement » est de réduire cette résistance au
roulement entraînant une réduction de 5% de la
consommation de carburant.
Quelques chiffres :
Si tout le parc européen automobile (110 millions
de véhicules) était équipé de pneus verts, on
pourrait économiser :
- 3 milliards de litres de carburant par an (soit 100
000 camons citernes)
- 7,5 millions de tonnes de rejets de CO2
- 3,8 milliards de tonnes de pétrole
Chiffres impressionnants… Nous sommes les seuls,
avec les constructeurs automobiles à pouvoir faire
diminuer ces chiffres.
Jean Guérin
23
Eros
et Thanatos
La superbe rose dans sa robe amarante
Se meurt, perdant ses pétales au vent frémissant
Comme les meurtrissures d’un cœur qui désenchante
Elle semble verser des pleurs en gémissant. Rien n’est plus attristant que deux êtres souffrant
Rien n’est plus captivant que deux êtres s’aimant.
L’aurore perce la nuit de sa douce lumière
Sans bruit, pour se glisser en s’évanouissant
Dans le lit des ténèbres, son hôtesse journalière, Semblable aux lassitudes menaçant les amants.
Rien n’est plus désolant qu’un vieil amour mourant
Rien n’est plus égayant qu’un bel amour naissant.
Au regard de sa mère l’enfant sourit aux anges
Il voit dans les nuages le bonheur onduler
Porté par l’amour qui le berce de louanges
Pourront ainsi les amoureux se stimuler.
Rien n’est plus consternant qu’un amour déclinant
Rien n’est plus fascinant qu’un amour rayonnant.
Amour, lien divin, universel, éternel,
Unissant les humains dans un flot de tendresse
Inondant tous les cœurs d’un élan fraternel
Afin que le bonheur soit la seule maîtresse.
Rien n’est plus languissant qu’un amour palissant
Rien n’est plus exaltant que l’amour triomphant.
les hommes sont toujours servis en premier ; la société japonaise
est effectivement machiste, par exemple le gouvernement incite
les femmes à rester à la maison.
LES TRIBULATIONS DE DEUX
ARDECHOIS AU JAPON
Marcel NEYRON
Ô puissance de l’amour d’autrui,
Toi seul, peux faire se lever l’aube radieuse
d’un monde meilleur
En bannissant le malheur,
Toi seul, apportes la lumière bienfaisante
pour vaincre les ténèbres.
Forts des préjugés concernant les Japonais nous n’avions nulle
envie de nous rendre dans ce pays de « fourmis » (dixit Edith
Cresson), de travailleurs invétérés, d’où viennent ces touristes
aux yeux bridés cachés derrière d’énormes appareils photo. Or il
se trouve que notre fille et son compagnon vivent et travaillent à
Tokyo depuis deux ans, qu’en plus ils s’y plaisent et insistent pour
que nous leur rendions visite.
C’est pourquoi nous débarquâmes avec nos valises le jeudi 27
mars, fatigués d’une nuit d’avion et soulagés d’apercevoir notre
fille parmi une foule de Japonais. Heureusement qu’elle était là car
aussi étrange que cela puisse paraître, dans cette agglomération
de 35 millions d’habitants la plupart des rues n’ont pas de nom !
(St Alban est en avance sur Tokyo!)
Première impression en sortant du métro : nous nous trouvons
dans un quartier sympa, aux petites rues étroites sur lesquelles
donnent de petits magasins et de jolies maisons aux jardinets
fleuris blottis sous les arbres en fleurs ; nous avons l’impression
d’arriver dans un village et pourtant nous ne nous sommes pas
trompés de destination, nous sommes bien à Tokyo !
Les jours suivants nous nous lançons à la découverte de cette
ville. Dès le vendredi et durant tout le week-end les Japonais piqueniquent dans les parcs sous les grappes de fleurs blanches ou
roses qui couvrent les cerisiers et les pruniers. Nous adoptons
cette coutume en faisant de même avec nos amis japonais
partageant notre saucisson, fromage, pâtisseries et vin blanc bien
français –fortement appréciés- avec leur cuisine traditionnelle
aux saveurs exotiques, dégustée avec des baguettes et arrosée de
saké. (Sans être chauvin, le pastis est bien meilleur…)
Lorsque notre itinéraire traverse un cimetière par une allée bordée
de cerisiers en fleurs nous sommes surpris de voir que certaines
tombes servent également de lieu de pique nique ; façon sans
doute de ne pas oublier les défunts, de leur faire partager les bons
moments de l’existence car aucune tristesse ne s’en dégage.
Revenons au parc où nous déambulons ce dimanche après
midi. Quelle animation ! Ici un groupe d’une douzaine d’ « Elvis
Presley » dansent, comme tous les dimanches au même endroit,
des rocks endiablés; puis dans la sérénité de l’enceinte d’un
temple se déroulent plusieurs mariages : nous admirons la
beauté des kimonos et les vêtements traditionnels des mariés.
Un peu plus loin des jeunes filles déguisées, comme tous
les dimanches également, trouvent grand plaisir à se laisser
photographier. Ce n’est que rires, fou-rires et joie débordante
dans cette foule bariolée. Aussi serons-nous surpris le lendemain,
lundi, de la métamorphose des gens. Retour au bureau pour les
employés, hommes ou femmes : costumes ou tailleurs noirs,
chemises ou chemisiers blancs, chaussures noires. Les écoliers
de même portent un uniforme, parfois noir aussi. Les « folies »
du dimanche doivent servir d’exutoire…Quant aux adolescentes,
en dehors de l’école, elles déambulent maladroitement sur des
chaussures colorées à talons aiguille, chaussettes noires à micuisses et shorts ou mini jupes : plutôt sexy avec leurs jolies têtes
de poupées… Qu’elles sont loin de ces minuscules grands-mères
japonaises qui disparaissent dans la foule…
Le Japon : 127 millions d’habitants sur un territoire correspondant
aux 3/5 de la France. Sachant que les ¾ du pays sont couverts
de montagnes peu peuplées, il en résulte que 100 millions
d’habitants vivent sur 25% d’un territoire grand comme, je vous
épargne le calcul, le 1/7 de la surface de notre pays !
Aussi ne soyons pas étonnés de voir la densité et la succession de
villes lorsque nous longeons, en train, la côte pacifique.
Par contre, quel calme dans ces montagnes couvertes d’une
abondante végétation, entaillées de vallées étroites nous
rappelant les estampes japonaises. Nous logeons toujours dans
des « ryokans », auberges japonaises, ou des monastères et vivons
ainsi à leur manière. En arrivant vous quittez vos chaussures à
l’entrée où des pantoufles identiques, impeccablement alignées
par deux vous attendent. Dès que vous arrivez à votre chambre
au sol couvert de tatamis, n’oubliez surtout pas de les quitter
car c’est là qu’éventuellement vous pouvez manger sur une
table basse, assis par terre (Je vous déconseille la soupe avec des
baguettes dans cette position car ça relève de l’exploit… !), et
dormir très confortablement sur des futons, bien au chaud sous
les couettes, le tout sorti d’un placard. Nous avons même dormi
sur des matelas chauffants dans un monastère, il faut dire qu’à
l’extérieur il y avait de la neige.
Ce qui nous a le plus frappés et séduits lors de ce voyage est
la gentillesse des gens. Dès que l’on nous voyait chercher ou
hésiter, quelqu’un nous proposait discrètement son aide, se
détournant parfois de son chemin pour nous conduire en voiture,
ou nous emmener, bicyclette à la main, à l’endroit recherché. Je
n’oublierai pas dans ce petit train de montagne à wagon unique,
ces Japonais nous parlant de Paris ou ces paysannes nous offrant
des bonbons, ni ces joyeux fêtards à Kyoto nous proposant du saké
au restaurant ! Nous remarquons, au grand plaisir de Gilbert, que
Retour en ville : Hiroshima. Nom malheureusement connu du
monde entier, m’évoquant l’enfer. Aussi sommes nous surpris
de trouver une belle ville neuve (et pour cause), à l’architecture
audacieuse peuplée de 1 300 000 habitants.
Nous sommes dans le parc de la Paix bordé de deux rivières, point
où explosa le 6 août 1945 la première bombe atomique. Douceur
du printemps, beauté des arbres et des massifs en fleurs, chants
d’oiseaux. Tout incite à la rêverie. Cependant voici un premier
monument couvert de fleurs où viennent se recueillir les Japonais :
14 000 noms inscrits sur les 140 000 personnes décédées lors de
l’explosion, les 14 000 seulement ayant pu être identifiées. Puis
une flamme qui brûle et ne s’éteindra que lorsque la dernière
arme atomique aura été détruite. S’éteindra-t-elle un jour ?
Des collégiens nous demandent : « quel est votre message de
paix ? » « Plus jamais ça… »
Un peu plus loin, entouré d’écoliers se trouve le très beau Mémorial
des enfants pour la Paix avec la statue de la jeune Sadako Sasaki ;
elle n’avait que deux ans lorsque la bombe explosa, et fut frappée
de leucémie à l’âge de dix ans ; elle décida alors de fabriquer
1000 grues en papier pour guérir, cet oiseau étant le symbole
de bonheur et de longévité. Elle n’eut pas le temps de terminer,
alors tous les écoliers japonais se mirent à faire de même en sa
mémoire.
Une ruine se dresse, isolée, de l’autre côté de la rivière, ce qui fut
un magnifique bâtiment au dôme de cuivre, le Genbaku : seuls
quelques murs et la structure métallique du dôme restèrent
debout et sont conservés en souvenir, le reste ayant fondu. La
température atteignant 4 000 degrés au sol lors de l’explosion,
tout fut entièrement détruit sur un rayon de 2 km.
Comment ne pas être émus ? Nous allons ensuite visiter,
entourés de groupes d’écoliers japonais, le musée de la Bombe
A. Comme tout enfant en voyage scolaire, ils rient et plaisantent
en entrant, puis le silence se fait, devenant de plus en plus lourd.
Aucun mot ne peut traduire ce que nous ressentons en écoutant
les témoignages enregistrés des survivants…Nous en sortons
bouleversés, incapables de parler. Je suis perplexe : la bombe était
chargée de 50 kg d’uranium, un seul a explosé… Que se serait-il
passé sinon ?
Le lendemain nous retournons à Tokyo pour quelques jours avant
de reprendre nos valises. Nous serons tristes à l’idée de quitter
nos enfants et ce pays auquel nous nous sommes attachés, mais
contents de l’avoir découvert.
Comme vous vous en rendez compte, ceci n’est ni un guide
touristique – je n’ai pas évoqué la beauté d’un patrimoine à la
civilisation millénaire, les innombrables temples, les villages de
montagne aux toits de chaume, les maisons des Samouraïs, les
quartiers historiques des villes, les admirables jardins - ni une
étude sociologique du Japon, certains préjugés devant avoir une
base véridique, mais le récit d’un vécu au riche contact humain,
car quelles que que soient les traditions, les coutumes, la culture,
si différentes soient-elles, ce n’est que par ce contact que nous
découvrons nos similitudes, notre humanité partagée.
Maryse Lavaure
25
REFLEXIONS OUVERTES...
L’institution scolaire, pour quoi faire ? Pour quelle société ?
Assure-t-elle sans faillir la transmission des savoirs fondamentaux
(lire, écrire, calculer), du savoir-faire, du savoir être, du dépassement
de soi dans le respect de l’autre ? Réussit-elle à faire partager le
plaisir et le bonheur d’apprendre ? Est-elle toujours un facteur
possible de promotion et d’intégration ? Peut-elle à elle seule
corriger les inégalités sociales actuelles ? Arrive-t-elle à former
des citoyens ouverts aux autres, respectueux du vivre ensemble
et suffisamment armés pour affronter leur entrée dans la vie ?
Ne sombrons ni dans la nostalgie du passé ni dans les dérives
d’un discours catastrophique.
La société a subi de profondes transformations. Toute une
éducation parallèle extérieure vient perturber, entraver l’action
d’enseigner et d’éduquer : le cinéma, la télévision, les « gameboys », les bandes dessinées, le conditionnement économique,
la publicité, la mode vestimentaire et corporelle, les tentations
d’achats et les frustrations engendrées, auxquels viennent
s’ajouter le laxisme généralisé, les violences de tout genre, le
culte des vedettes, l’évasion par les drogues, les logements exigus
surchargés, l’éclatement et la recomposition des familles, les loisirs
frelatés, l’incertitude de l’avenir, la perte de l’effort intellectuel
peu encouragé face à notre civilisation matérialiste où l’argent
est roi… Tous ces facteurs conditionnent la plupart des enfants et
des adolescents. Leurs pulsions deviennent souvent des ordres :
« maintenant et tout de suite…à n’importe quel prix ! »
Aussi, des « réformettes », des « mesurettes » sont-elles à la
hauteur du défi lancé au XXIème siècle ?
propres potentialités pour les mettre en œuvre ? Ce collège
unique ne signifiait nullement être un collège uniforme où
chacun devait s’adapter à un enseignement identique à tous.
Ce creuset de la République, dernier bastion de l’intégration,
aurait dû personnaliser les soutiens pour se développer. Sur un
fond commun de connaissances et sur le respect de toutes les
différences comme sources de richesse.
Depuis et pendant des siècles, les humains ont
exprimé leurs sentiments et leurs conditions
par le chant et les danses.
Généreuse, tu nous offres ta flore, ta faune en
abondance
Animaux, fleurs, insectes, papillons entrent en danse !
Lorsque tout renait et fleurit au printemps
Nous sommes attirés corps et âmes pour aller de
l’avant.
Demain se prépare aujourd’hui. Seule, une forte volonté politique,
concrète, consensuelle, agissant sur l’éducation, la formation
des enseignants, l’amélioration des contextes familiaux,
socioculturels, environnementaux, professionnels…peut favoriser
et réaliser « l’égalité des possibles ».
Dès le Moyen-âge ce furent les chansons de geste,
suivies par les prestations des troubadours
et baladins.
N’oublions pas, qu’actuellement, les inégalités sociales n’ont
jamais été aussi fortes : 15% des travailleurs touchent moins que
le SMIC, alors que les plus riches ont augmenté leurs revenus
de 40%. Le chômage touche surtout les jeunes. Des diplômés se
retrouvent à l’ANPE. Quelles sont les perspectives pour assurer le
devenir d’une société plus juste, exaltante pour la jeunesse, pour
l’avenir du pays ?
Les chants patriotiques, révolutionnaires et hymnes
nationaux ont été des emblèmes de référence.
L’automne nous offre sa parure aux couleurs
bucoliques
Puis on a connu les chansons d’amour et les
complaintes populaires, les chansons tendres ou
réalistes chantées par nos parents et grands- parents.
Champignons, raisins, châtaignes et colchiques.¨
Des chanteurs et chanteuses sont devenus des
personnages publics.
L’hiver est là aussi, Noël dans le cœur
L’école libératrice ? À condition de transformer profondément
les infrastructures de notre société ainsi que…les mentalités.
C’est une vaste entreprise nous engageant tous, l’école ne
pouvant tout assumer, pour lutter contre la toute puissance d’un
marché débridé, en vue d’une véritable éducation citoyenne et
responsable. N’oublions pas que la grandeur d’une Nation ne se
mesure jamais au nombre de ses canons mais à la valeur de son
Éducation.
Marcel Neyron
15 à 20% des élèves en difficultés restent sur le bord de la route.
Une dernière étude nous situe, pour l’ensemble des résultats,
34ème/40 de pays comparés.
Les chants régionaux et les comptines ont traversé
les générations.
Les esclaves et travailleurs déracinés ont inventé
le gospel et le blues pour exprimer leur souffrance,
leur espérance et leur foi.
Plus récemment les jeunes en révolte ont traduit
leur angoisse, leur haine et leur violence contenues par
le rap avec des paroles souvent agressives et dures.
Enfin, avec plus de douceur, de mélancolie
et de poésie, certains auteurs de nos jours
ont créé le « slam ».
Et puis dans la chaleur dorée de l’été
Douceur et fraîcheur du matin et du soir sont fêtées.
La joie des enfants, leur amour, leur bonheur
Avec toi, on a l’espoir, on n’est jamais vraiment seul
Tu es toujours là, présente, vivante, qui nous console
Tu es notre richesse, notre présent, notre avenir
Tu nous offres tout, satisfais nos besoins, nos désirs ;
Si notre esprit est en harmonie avec les anges
Nous recevons mille bienfaits en échange.
Et si ce poème en était un ?
On ne peut nier cependant que depuis une trentaine d’années des
moyens aient été employés pour créer le Collège unique devant
représenter la démocratisation de l’Éducation Nationale.
Tout a-t-il été mis en œuvre pour réaliser à l’intérieur de
cette institution une lutte efficace contre l’échec scolaire.
A-t-on pris le jeune tel qu’il était en lui faisant découvrir ses
L'ELOGE DE LA NATURE
Oh ! Belle, majestueuse et flamboyante nature !
PASSION
COIFFURE
49, route Nationale
07120 Ruoms
04 75 39 38 21
LA CHANSON DE NOS JOURS
ET DE TOUJOURS
En toutes circonstances tu nous combles et nous
rassures,
Dame
Homme
Enfant
St Alban Auriolles - 04 75 93 82 16
Si dès le matin nous voyons le jour poindre
Calme, douceur, bien-être vont bientôt nous rejoindre.
Il nous faut tout de suite réfléchir
Penser à nos descendants, nos enfants, l’avenir
Il est temps de tout mettre en œuvre pour te préserver
C’est notre devoir et notre responsabilité.
Et si notre présence ici-bas consistait à entretenir,
améliorer,
Embellir, le coin de création qui nous fut confié ?
Quand tout s’éveille dès l’aurore
C’est un jour qui nait pour notre bonheur
Et lorsque plus tard le crépuscule viendra
C’est une journée bien remplie qu’on appréciera.
Fernand Landraud.
Coin Nature Coin Nature coin Nature Coin Nature coin Nature Coin Nat
27
Cette photo a été prise à Auriolles.
Savez-vous où se trouve ce jardin insolite ?
Le monde végétal élabore en son sein de multiples principes
chimiques. Si bons nombres sont favorables à l’homme, d’autres
par contre peuvent lui être fatales. En cas d’intoxication,
téléphoner immédiatement à un médecin ou à un pharmacien.
Conserver vomissures, expectorations et urines. Garder un
échantillon du végétal responsable.
En tout cas, attirer l’attention des enfants sur le danger potentiel
de certaines plantes tout en éveillant leur curiosité sur la variété
de la nature en consultant des ouvrages de botanique.
LES EMPREINTES DE SANGLIER
- Sanglier adulte : long 9-12cm – larg 6-8cm
- Laie adulte : long 8-11cm – larg 4.5-5.5cm
Les ‘‘gardes’’ (doigts latéraux) sont presque toujours marquées.
Les pinces pointues chez les jeunes s’arrondissent avec l’âge.
Le sanglier (Sus Scofa) vit sur un vaste territoire de 2000 à 5000
hectares au gré des saisons et des activités humaines. La présence
d’eau lui est indispensable surtout pendant la période de mue et
de rut. Les « bouttis » sont les traces laissées quand le sanglier
fouille le sol à l’aide de son groin. Après leurs bains de boue, les
sangliers se frottent contre les troncs d’arbre en laissant des poils
(les « soies ») accrochés, souvent localisés autour des « bauges ».
Excellent nageur, il peut traverser des cours d’eau.
Marcel Neyron
"#$%&!
Le saviez-vous ?... Qu'est-ce-que ?...
La Leishmaniose
Elle se transmet de chien à chien et de chien à homme.
La Viti Vinifera, originaire du Haut Nil et d’Asie, c’est notre vigne
qui de l’état brut et sauvage a été domestiquée, sélectionnée.
Elle a résisté à tout, même aux périodes glaciaires. Elle a failli
cependant disparaître au XIXème siècle à cause d’un insecte venu
d’Amérique : le Phylloxéra.
Le moustique : Le phlébotome est responsable des cas recensés
en Provence, dans les Cévennes, les Pyrénées Orientales et
l’agglomération lyonnaise.
En l’absence de traitement efficace et de vaccin, il faut
privilégier la prévention anti-moustique :
Les traitements sont lourds et onéreux avec des effets
secondaires importants.
Une rémission peut-être observée quand les lésions
des organes sont encore peu importantes.
La vigilance s’impose par prudence.
(Extrait d’un article du docteur vétérinaire Valérie Duphot,
Communiqué par Gil Luna)
Ainsi, depuis plus d’un siècle, nos vieux cépages français possèdent
des racines venues d’outre atlantique. Disposant d’un portegreffe résistant, il fallut vaincre la résistance des producteurs
pour admettre ce plant américain par qui le malheur était arrivé
et qui devenait le sauveur ! il fallut multiplier les croisements,
greffer, planter pour adapter ces nouvelles racines aux différents
sols et aux spécificités de chaque cépages.
Quant au phylloxéra, il est toujours bien vivant encore aujourd’hui.
On cohabite avec lui.
Avec la génétique, on trouvera peut-être d’autres choses
nouvelles… et surtout revenir à des méthodes de culture
raisonnée, biologique.
Produire moins mais mieux, car le vin est un élément
incontournable de notre culture… avec modération.
Bibliographie :
- Marcel Lachiver : ‘‘Vins, vignes et vignerons’’. Fayard
- Collectif : le papillon rouge ‘‘La longue marche du Midi viticole’’
- Article : spécial vin de Jacques Dupont – Le Point 7-11-06
Un Episode tragique
du vignoble
C’est une grave maladie parasitaire du chien et … rare en France
chez l’homme (surtout chez les personnes immunodéprimées). Protéger le chien, réservoir naturel du parasite, en le rentrant à
l’abri la nuit.
Appliquer des répulsifs anti-moustiques.
Des médicaments anti-moustiques existent chez les
vétérinaires.
On s’aperçoit alors que certains ceps américains se sont adaptés
au phylloxéra en développant des cellules qui protègent les
racines des piqûres de l’insecte.
On va donc se lancer dans l’hybridation de ceps américains avec
des français : l’Oberlin 595, le Gaillard 157, le Castel 1832, le
Seibel 128 et le Noah qui donne un vin riche en alcool au « goût
foxé » (de fox = renard en anglais).
ATTENTION AUX PLANTES
TOXIQUES !
- Colchique : toute la plante. A la floraison, il ne faut pas se
risquer à porter les fleurs à la bouche.
- Laurier rose : les fleurs, les fruits. Ne pas confondre avec les
feuilles du laurier-sauce comestibles.
- L’If : l’écorce, les feuilles, les fruits. Ne pas se laisser tenter par
l’aspect appétissant des fruits rouges.
- Genêt d’Espagne : toute la plante. Ne pas confondre avec les
autres genêts, également toxiques.
- Rose de Noël et muguet : toute la plante…se méfier des baies
sauvages…
1860 : le vin est partout. Il faut produire toujours plus ! des
pépiniéristes implantent des ceps américains réputés productifs et
résistants aux maladies. Hélas ! ces importations véhiculent avec
elles un dangereux puceron ailé proliférant par air et sous terre.
Redoutable il pique les racines provoquant des excroissances qui
bloquent la circulation de la sève.
Des processions, des mages, des escrocs, des illuminés proposent
des remèdes miracles…inefficaces ! On a recours également à des
mélanges d’insecticides, des cultures intercalaires pour détourner
l’insecte, l’électrisation, le dallage, les inoculations de liquides
dans la sève, le vinaigre, l’ail pilé, les tisanes, même l’urine de
vache, du sulfure de potassium, du sulfate de carbone injecté
dans le sol… pour des résultats insignifiants !
C’est la débâcle ! une grande partie du vignoble est détruite.
Marcel Neyron
CUISINE
L’ENDIVE : UNE PARTENAIRE SANTÉ
Elle offre un apport important et varié de minéraux (potassium,
magnésium, calcium, cuivre et fer), associés à des vitamines C et
B. Elle contient des oligo-éléments, notamment du sélénium au
pouvoir antioxydant. Riche en eau, très pauvre en graisses et en
glucides, toutes ces qualités en font un légume diététique idéal.
Endives à la provençale :
préparation 10 mn (pour 4 personnes)
Faire dorer 1 oignon tranché en lamelles dans une
cuillérée d’huile d’olive, ajouter une gousse d’ail,
couper 6 endives en rondelles et faire revenir le tout
5 mn à feu moyen. Ajouter 1 boîte de tomates coupées
en dés. Laisser mijoter 5 mn (sel, poivre). Servir en
accompagnement de poissons grillés. Bon appétit !
N’hésitez pas à nous envoyer des recettes simples, savoureuses
et diététiques si possible…
Divertissons-nous Divertissons-nous Divertissons-nous Divertissons
29
5 / LES 3 PLUS GRANDS FLEUVES ?
6 / POUVEZ-VOUS CITER LE PLUS DE NOMS
POSSIBLES DE TRIBUS INDIENNES EN AMERIQUE ?
QU'EST-CE QUE L'HOMME ?
‘‘La mesure de toute chose’’
Pythagore
‘‘La liberté, c’est l’homme’’
Delacroix
‘‘L’homme est visiblement fait pour penser : c’est toute
sa dignité et tout son métier : et tout son devoir est de
penser comme il faut’’.
Pascal
Yvan Audouard
VOUS ETES AMOUREUX ?
DRAGUEZ COMME VOS ANCETRES !
Toutes étonnantes qu’elles puissent être, ces méthodes offriront
un vaste choix. Comme bien des choses, en effet les gestes
d’amour variaient autrefois selon les régions et les provinces,
avec un large éventail à travers lequel vous ne pourrez que puisez
des idées.
Voulez-vous essayer la drague telle qu’on la pratiquait dans les
régions du Sud, en Provence ou en Béarn, qui consistait pour le
garçon à lancer à la fille des petits cailloux : « qui lance des
pierres, lance l’amour »
Préférez-vous la mode bourguignonne, où à la fête ou au marché,
le gars « pillait » la fille qui lui plaisait, en lui arrachant son peigne,
son bouquet ou un anneau ?Attention cependant, les piercings
étant évidemment ignorés, il semble juste de penser que le gars
ne s’en serait pas pris à eux.
Cela dit, on dispose aussi des variantes bretonne ou lorraine,
faisant qu’ici on lui tapait sur les genoux et que là on lui écrasait
les doigts…
Vous avez encore la façon francilienne, plus raffinée et romantique,
avec pour « objet traditionnel » le mouchoir de la fille, que le
garçon doit tâcher de lui soustraire d’un coup sec, par exemple au
moment précis où elle se prépare à se moucher.
Mieux, bien que peut-être peu ragoûtantes, des pratiques
rencontrées autrefois aux environs de Rennes et de Dinan, ainsi
qu’en Flandres et en Boulonnais qui consistaient en des échanges
de salive ou à se cracher carrément dans la bouche.
Plus rustique et aussi plus rude, il reste la drague à la morvandelle,
consistant pour le garçon à donner carrément des claques à la fille,
sachant que celle-ci recevra toujours ce langage « cinq sur cinq »
et y répondra sur le même registre. La conclusion en cas d’accord,
sera soit un serrage musclé des mains, soit de vigoureuses tapes
dans le dos.
Nos ancêtres, timides et peu à l’aise à l’oral, préféraient le geste
à la parole et le kung-fu au style « fleur bleue » ; pourtant, s’ils
avaient de drôles de façons de « roucouler », celles-ci n’en étaient
pas moins efficaces. La preuve : nous sommes là…
Version culinaire :
Empruntée à la Haute-Saône, une formule consistait à offrir à la
belle une part de gâteau de forme phallique. Mais encore faut-il
savoir le confectionner…
À vous donc, éventuellement, d’en retrouver la recette précise ou
d’improviser…
Extrait de ‘‘Comment vivaient nos ancêtres’’
de Jean-Louis Beaucarnot.
Un peu de Physique
experimentale amusante
Voici une expérience qui ne nécessite pas de grands moyens
techniques, mais une force physique à toute épreuve
Quand l’homme fort suspend le pack d’eau minérale de 6kg avec
la corde tenue verticalement, la tension dans chaque brin de la
corde est de 3 kg (plus le poids négligeable de la corde).
Si l’homme fort peut suspendre le pack d’eau minérale en ayant
les 2 brins de la corde parfaitement alignés comme montré sur le
dessin ci-dessous, la tension de chaque brin sera de :
1 / Réponses :
1/Pierre Dac ;
2/Jean-Paul Sartre ;
3/Jean de la Fontaine ;
4/Blaise Pascal ;
5/Georges Clémenceau
4 / CONNAISSEZ-VOUS LES 3 PLUS GRANDES
ÎLES DU MONDE ?
2 / Réponses :
a/M ou F ; b/M ; c/m ; d/F ; e/M ; f/F ; g/F ; h/M ;
i/M ; j/F
3 / QUELS SONT LES 7 PÉCHÉS CAPITAUX?
et parlait à mots couverts.
3 / Réponses :
Orgueil, envie, avarice, luxure, gourmandise,
colère, paresse
a - Alvéoles
b - Armistice
c - Tubercule
d - Oasis
e - Tentacule
f - Oriflamme
g - Interview
h - Exode
i - Chrysanthème
j - Arrhes
Il était si frileux qu’il riait sous cape
4 / Réponses :
- Le Groenland : 2 130.800 km²
- Nouvelle Guinée : 800.000 km²
- Bornéo : 725.500 km²
2 / MASCULIN OU FÉMININ ?
Reponses jeux
5 / Réponses :
- L’Amazone : 6800 km (depuis 2007)
- Le Nil : 6.600 km
- Le Yang Tsé Kiang : 5.500 km
1 - Quand on a besoin de peu de chose, un rien suffit,
et quand un rien suffit on n’a pas besoin de grand-chose.
2 - L’argent n’a pas d’idées.
3 - On hasarde de perdre en voulant tout gagner.
4 - Le cœur a ses raisons, que la raison ne connaît point.
5 - Les cimetières sont pleins de gens irremplaçables.
HUMOUR
6 / Réponses :
Sioux, comanches, iroquois, apaches, jivaros, pawnees,
algonquins, cheyennes, chippewa…
1 / QUI A DIT ?
‘‘…quand je vois des hommes qui rampent sur un
atome, c’est-à-dire la Terre, qui n’est qu’un point
de l’Univers, se proposer directement par modèles
de la Providence, je ne sais comment accorder tant
d’extravagance avec tant de petitesse. ‘‘
Montesquieu
Réponse au problème
D - plus que 1000 tonnes
Ohé les Hommes Forts, il vous est fortement recommandé
de ne pas faire cette expérience pour sauvegarder
votre réputation.
La solution documentée sera accessible
sur le site internet du Campané:
http://stalb.assocs.free.fr/lo_compane.htm
Les réponses seront disposées sur la page suivante
A : environ 3 kg
B : environ 6 kg
C : environ 12 kg
D : plus que 1000 tonnes
fruits et légumes
G. Lavaure
Expédite u r
Nég o c ia nt
St Alban-Auriolles - 04 75 39 36 38
Dates a retenir
LAGERGE RESIDENCES
VIELFAURE IMMOBILIER
SARL BOULANGERIE CONSTANT
Spécialités
Le Pavé Ruomsois
Dates a retenir
• Le 27 juin à 20h30, une conférence tout public sur les vertus médicinales et culinaires des plantes par
Franck Dubus, docteur en pharmacie, se tiendra au Foyer Rural.
• Le vendredi 19 juillet à 20h30, au théâtre de verdure de la Vignasse, théâtre: «Barouf à Chioggia» de Goldoni
par la troupe des Vans
• Le mardi 29 juillet à 20h30, au théâtre de verdure de la Vignasse, conte pour adultes: «L’Amourier»
par Catherine Caillaud
• Le mardi 12 aout à 20h30, au théâtre de verdure de la Vignasse, spectacle: Ardèche mystérieuse et légendaire.
• Les bénévoles du TELETHON envisagent la fabrication d’objets de Noël à vendre le jour du TELETHON,
le samedi 06 décembre 2008.
Si cette activité manuelle, décoration et bricolage vous intéresse venez nous rejoindre pour une réunion
de préparation le mercredi 17 septembre 2008 à 17 h 30 au Foyer Rural.
Toutes les bonnes volontés et les idées seront les bienvenues. Venez nombreux !
• Tout article que vous écrivez peut être déposé à la mairie dans le casier du Campané, à gauche en entrant,
ou envoyé par E-mail à l’adresse suivante :
[email protected]
92 rue Nationale - 07120 Ruoms
Tél. 04 75 39 63 39
Tel 04 75 39 63 35 – Fax 04 75 39 74 25
1 Rue Georges Pompidou – 07120 RUOMS
www.orpi.com/vielfaure - [email protected]
Philippe Abrinès
Traiteur Agréé
Noces • Banquets • Séminaires
Buffets • Panier repas
• Les associations de Saint Alban-Auriolles sont consultables sur Internet; Pour cela il vous suffit d’interroger le site :
http://stalb.assocs.free.fr/index.html
A partir de cette page, cliquer sur le nom de l’association que vous voulez consulter pour obtenir les dernières
informations relatives à cette association.
07120 Saint-Alban-auriolles
Tél. 04 75 39 71 55
Port. 06 08 83 16 55
Domaine de Bournet
Ferme de Bournet
Cave particulière
04 75 39 68 20
Restaurant
04 75 39 08 35
Grospierres
Visite - Dégustation - Vente
Cuisine traditionnelle
Ouvert du mardi au samedi de 10h à 12h et de 15h à 18h
www.domaine-de-bournet.com
Ouvert du mardi au dimanche - Midi et soir
www.fermedebournet.com
locampané
Bulletin
de l’Association
Information et
Communication
Juillet 2008
N° 24

Agence Tourre - Associations St Alban-Auriolles

Transcription

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